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L’hindouisme, des dieux innombrables

DES RELIGIONS MULTIPLES

D’où vient la vie ? Quelle est notre place sur Terre ? Quel sens a notre existence ? Et que se passe-t-il après la mort ? Il semble que ce soit dans la nature humaine de se poser de telles questions et, bien avant que la science ou la philosophie ne proposent leurs réponses, les religions ont apporté les leurs. Comme les sociétés, elles ont évolué et sont tout aussi diverses. Toutes ont pour vocation de relier l’être humain à un pouvoir plus grand et plus vaste que lui, qualifié de surnaturel ou de divin.

Chaman otavalero (Équateur) invoquant les forces de la nature

L’animisme, une religion de la nature La croyance que les montagnes, les rivières, les arbres et les animaux sont habités par des esprits s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Pour les populations animistes (de « anima » : l’âme, l’esprit), ils sont dotés de la même sensibilité que nous et certains possèdent des pouvoirs supérieurs aux nôtres. En Sibérie, en Asie, en Océanie comme en Amérique et en Afrique, les chamans servent d’intermédiaires pour négocier avec les esprits le droit de prélever les ressources de la nature. Ils utilisent le rêve et la transe, un état modifié de conscience obtenu par la danse et parfois par la consommation de drogues naturelles. Dans les sociétés agricoles animistes, la communication passe souvent par le sacrifice d’animaux. Dans les religions africaines traditionnelles, les esprits des ancêtres défunts sont aussi très sollicités.

Premières religions

Tombe datant du siècle avant J.-C.

Ve

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On ne peut pas affirmer que les hommes de la préhistoire croyaient en un au-delà, mais il y a cent mille ans déjà, ils éprouvaient le besoin de prendre soin de leurs défunts, qu’ils enterraient parés de coquillages et de fleurs. L’espérance de vie dépassait rarement une trentaine d’années, et les forces de la nature paraissaient sans doute terriblement puissantes et mystérieuses. Pour certains spécialistes, l’art des grottes ornées, apparu il y a environ trente-cinq mille ans, témoigne de pratiques religieuses chamaniques : dans ces profondeurs, certains hommes pouvaient communiquer avec les esprits invisibles et obtenir leur protection.

Temple bouddhiste de Byodo-in, Uji, Kyoto, au Japon

L’hindouisme, dont les textes fondateurs, les Veda, ont été composés il y a plus de trois mille huit cents ans, compte aujourd’hui plus d’un milliard de fidèles. Au fil des siècles, cette religion s’est enrichie d’autres textes et de dieux innombrables, dont les principaux sont Brahma, Vishnou, Shiva ou Ganesh. Chaque croyant choisit les dieux auxquels il adresse ses prières et ses offrandes, dans l’espoir d’obtenir une renaissance favorable. Car l’hindouisme croit que l’être humain se réincarne de vie en vie en fonction de ses actions, bonnes et mauvaises. Pour se délivrer de ce cycle, le fidèle doit renoncer à l’illusion que son esprit est séparé du reste de l’univers. La pratique de la méditation et du yoga vise à favoriser cette libération. Shiva

Ganesh

Judaïsme, christianisme et islam : un dieu unique

Le bouddhisme, une religion sans dieu Né en Inde au VIe siècle avant J.-C., le bouddhisme s’est diffusé dans une grande partie de l’Asie, des États himalayens jusqu’au Japon et à l’Indonésie. Il se fonde sur les enseignements du prince Siddharta Gautama, devenu le Bouddha (l’Éveillé) après avoir longuement médité sur la souffrance humaine. Celui-ci a ensuite exposé sa méthode pour se libérer de la souffrance et du cycle de renaissances perpétuel. Ses enseignements, mis par écrit par ses disciples, offrent une voie fondée sur la méditation et l’action juste, visant à mieux comprendre le fonctionnement de l’esprit humain et à se défaire des conceptions qui empêchent de voir la réalité telle qu’elle est.

Les premiers livres de la Bible, le texte sacré des juifs et des chrétiens, ont été rédigés il y a deux mille huit cents ans environ. Ces écrits affirment la croyance en un dieu unique. Le judaïsme rassemble aujourd’hui 14 millions de personnes. Le christianisme, né au Ier siècle, est la première religion au monde : il réunit plus de 2 milliards de personnes, dont plus d’une sur trois vit dans les Amériques. L’islam, religion fondée au VIIe siècle et qui partage des racines communes avec le judaïsme et le christianisme, compte plus de 1,3 milliard de fidèles. Jérusalem, ville sainte pour le judaïsme, le christianisme et l’islam

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LES FÊTES JUIVES

Le calendrier juif commence à la création du monde, dont la date est fixée par la tradition à 3761 avant le début de l’ère chrétienne. La semaine est rythmée par le shabbat, qui commence dès le vendredi soir et célèbre le septième jour de la Genèse. Selon la Bible, ce jour-là, Dieu a béni le monde qu’il avait créé puis s’est reposé. Une quinzaine de fêtes ponctuent l’année. Certaines commémorent des événements bibliques, d’autres ont été instituées plus tardivement au cours de l’histoire du peuple juif. Des rites marquent les étapes importantes de la vie des croyants, de la naissance à la mort.

La majorité religieuse À partir de 13 ans, l’adolescent a le droit de conduire la prière et de lire la Torah à la synagogue. La majorité religieuse est d’ailleurs marquée par une première lecture publique, longuement préparée avec le rabbin, lors de l’office du shabbat. Ce n’est pas facile, car le texte est écrit en hébreu, sans voyelles. Il faut donc le connaître par cœur et savoir, de plus, le réciter en modulant correctement la voix. Le jeune devient alors bar-mitsva, « fils du commandement ». Sauf dans les communautés les plus orthodoxes, il existe aujourd’hui un équivalent de cette cérémonie pour les filles, qui deviennent bat-mitsva à 12 ans et demi. Après la cérémonie à la synagogue, le bar-mitsva ou la bat-mitsva est fêté par ses proches.

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Conformément au quatrième des dix commandements bibliques, les croyants juifs doivent s’abstenir de tout travail et de tout acte de création le septième jour de la semaine, qui correspond au samedi. Le shabbat, mot qui signifie « cessation » en hébreu, est traditionnellement consacré à la prière, à l’étude et à la réflexion sur soi et sur son action dans le monde. Lors du shabbat, les plus croyants s’abstiennent même d’allumer la lumière et de cuisiner. Mais cela n’empêche pas de se réunir autour d’un bon repas familial préparé à l’avance.

La fête des Lumières Hanoukka, en décembre, célèbre le miracle de la lumière, symbole de vie et de l’âme immortelle, et le retour au culte juif du Temple de Jérusalem (qu’un roi étranger avait dédié à des dieux païens) en 164 avant J.-C. Chaque soir, pendant huit jours, on allume dans toutes les maisons une bougie supplémentaire de la hanoukkia, le chandelier à neuf branches, rappelant la menorah, chandelier à sept branches en or pur qui ornait le Temple saint. Souvent, le premier jour de la fête, on distribue des cadeaux aux enfants.

L’étoile à six branches (ou bouclier de David) qui figure depuis le Moyen Âge sur les tombes juives ainsi qu’au fronton des synagogues était à l’origine un symbole de protection. Celui-ci fut dévoyé par les nazis, au pouvoir en Allemagne de 1933 à 1945 : chaque juif devait coudre une étoile jaune sur ses vêtements. Elle est ensuite devenue un symbole de rassemblement du peuple juif et orne le drapeau de l’État d’Israël.

L’entrée dans la communauté L’enfant qui naît dans une famille juive est accueilli dans la communauté religieuse par une cérémonie rituelle. Si c’est une fille, elle reçoit simplement son prénom le septième jour après sa naissance. L’occasion est plus solennelle pour un garçon. Au huitième jour de sa vie a lieu la cérémonie de la circoncision, à la synagogue ou à la maison. Un circonciseur, le mohel, tranche rituellement le prépuce (la peau recouvrant l’extrémité du sexe) du nourrisson, placé sur les genoux de son parrain. Ce rite, appelé berith mila, obéit à une prescription biblique.

Le shabbat

Les fêtes de la Torah chofar

Rosh ha-Shana, le Nouvel An, est célébré fin septembre ou début octobre. À la synagogue, on fait sonner le chofar, une corne de bélier utilisée dans l’Antiquité pour donner l’alerte dans les villes. Cette sonnerie appelle chacun à se repentir de ses péchés pendant une période de dix jours, qui s’achève par un jour de jeûne et de prière : Yom Kippour. En ce jour du Grand Pardon, les fidèles demandent pardon à Dieu pour les fautes qu’ils ont commises au cours de l’année écoulée. Selon la tradition juive, ils doivent avoir fait tout leur possible pour se réconcilier avec les personnes envers qui ils se seraient mal conduits.

La Pâque Dans l’Antiquité, au mois d’avril, les pèlerins juifs affluaient au Temple de Jérusalem pour Pessah, la Pâque. Aujourd’hui, on prépare l’événement en faisant un grand ménage de printemps dans la maison. Un dîner réunit la famille autour d’une grande assiette, où sont rassemblés des mets symboliques de l’esclavage du peuple hébreu et de sa libération, dont des herbes amères, une coupelle d’eau salée et trois galettes de pain azyme, sans levain. 15


FÊTES ET RITES CHRÉTIENS

Dans de nombreux pays du monde marqués par l’héritage chrétien, le temps est rythmé par un calendrier ayant pour origine l’année de la naissance de Jésus. Même dans des pays laïques comme la France, on s’arrête traditionnellement de travailler le dimanche, que l’Église a choisi pour célébrer le jour du Seigneur : les fidèles se rendent à l’église ou au temple pour prier et communier. De nombreuses fêtes chômées correspondent à des fêtes religieuses chrétiennes, dont les principales sont Noël et Pâques.

Le baptême

Le temps de Pâques

Le baptême marque l’entrée dans la communauté chrétienne. Il s’est substitué, dès les premiers temps du christianisme, à la circoncision. À l’origine, seuls les adultes pouvaient être baptisés, en plongeant complètement dans l’eau. C’est toujours le cas dans certains courants protestants, évangéliques. D’autres communautés protestantes pratiquent le baptême des bébés, tout comme les catholiques et les orthodoxes. Le bébé reçoit de l’eau sur le front ou est immergé partiellement. Les adultes qui veulent devenir chrétiens peuvent également se faire baptiser.

Durant la semaine de Pâques, les fidèles se souviennent des événements qui ont conduit à la mort de Jésus et célèbrent sa résurrection le dimanche. Cette période est précédée par le carême, quarante jours pendant lesquels les fidèles sont invités à approfondir leur relation à Dieu, notamment en jeûnant ou en s’abstenant de manger des aliments riches. Avant d’entrer dans le carême, on fête traditionnellement mardi gras et le carnaval, très joyeux. Quarante jours après Pâques est célébrée l’ascension du Christ au ciel (voir page 17), puis, dix jours plus tard, la Pentecôte (voir page 18), la descente de l’Esprit saint sur les apôtres.

Procession de Pâques dans les rues de Moscou

Le temps de Noël À Noël, les chrétiens fêtent la naissance de Jésus, comme le rappelle la crèche que l’on installe dans les maisons ou les églises. Le jour du 25 décembre a été choisi au IIIe siècle pour transformer en fête religieuse une célébration païenne, celle de la victoire du soleil sur les ténèbres. Celle-ci marquait le solstice d’hiver, le moment où le jour s’allonge de nouveau. Les orthodoxes, qui ont gardé le premier calendrier chrétien, célèbrent la Nativité en même temps que l’Épiphanie, le 6 janvier, qui rappelle la visite des Rois mages à l’Enfant Jésus (image à droite).

L’eucharistie Lors de la messe célébrée à l’église ou au temple, les fidèles récitent ensemble des prières et entendent la lecture des Évangiles et d’autres textes de la Bible, que le prêtre, ou le pasteur, commente lors du sermon. Le rite central du culte chrétien a été introduit par les apôtres : l’eucharistie rappelle la Cène, le dernier repas de Jésus. En partageant le pain avec ses compagnons, Jésus avait dit : « Mangez, ceci est mon corps livré pour vous », puis, en prenant le vin : « Ceci est la coupe de mon sang, qui sera répandu pour vous. » Le prêtre, ou le pasteur, répète ces paroles et ces gestes avant d’inviter les fidèles à communier, c’est-à-dire à faire un avec Dieu. Lors de la communion, les croyants catholiques reçoivent l’hostie, du pain azyme (sans levain). Chez les orthodoxes, ce pain est levé. Certains protestants partagent non seulement le pain mais aussi du vin. 20

La confirmation

Pèlerinages et retraites

La confirmation renforce l’engagement dans la communauté chrétienne. Chez les orthodoxes, elle a lieu aussitôt après le baptême. Le baptisé est confirmé par l’onction d’huile bénite, considérée comme sainte, comme chez les catholiques. Dans les Églises catholique et protestante, la confirmation a lieu à l’adolescence ou à l’âge adulte, après un enseignement religieux, le catéchisme. Dans toutes les Églises, on retrouve le même geste : l’évêque ou le pasteur impose ses mains, en signe d’alliance et de paix, sur le confirmé.

Les croyants se rendent traditionnellement en pèlerinage dans des lieux associés à des figures ou des événements importants de l’histoire chrétienne. Certains marchent sur les chemins traversant l’Europe pour rejoindre la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. D’autres, malades, handicapés ou connaissant de grandes difficultés dans la vie, vont prier la Vierge Marie à Notre-Damede-Lourdes, en France, dans l’espoir d’un miracle (photo à droite). D’autres fidèles se retirent un temps dans un monastère ou un couvent pour trouver la paix en eux-mêmes grâce au silence et à la prière.

Le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle compte parmi les plus importants pèlerinages de la chrétienté. La coquille SaintJacques est l’emblème du pèlerinage accompli.

Pèlerins à Lourdes


LES PRATIQUES DE L’ISLAM

Si l’ensemble des musulmans (l’oumma) se soumet aux cinq piliers de l’islam, on ne vit pas l’islam de la même façon selon qu’on est sunnite ou chiite, lorsqu’on vit dans un pays de tradition islamique ou au sein d’une autre culture. Et comme dans toute religion, il existe des croyants attachés à une lecture littérale et figée du Coran et d’autres qui veulent concilier foi et raison. Des extrémistes recourent aujourd’hui à la terreur pour imposer une conception très conservatrice et violente de l’islam. Mais pour la majorité des croyants, c’est une religion de paix.

Imams et mollahs L’islam sunnite, qui réunit au moins 86 % des musulmans, n’a pas de clergé. L’imam, qui guide la prière en commun à la mosquée et prononce un sermon le vendredi, n’est pas considéré comme un intermédiaire ayant un lien privilégié avec Dieu. En revanche, dans le chiisme (environ 12 % des musulmans), où il existe un clergé hiérarchisé, le mollah est un guide spirituel et un chef politique. Le kharidjisme, troisième subdivision de l’islam, regroupe un peu moins de 2 % des musulmans.

La tradition musulmane recommande aux parents d’initier leurs enfants à la prière à partir de sept ans. À l’école coranique, souvent intégrée à la mosquée, ils apprennent les versets du Coran par cœur. C’est d’autant plus difficile que le texte est écrit en arabe littéraire, très différent des dialectes parlés dans les pays arabophones. Dans les pays où l’on ne parle pas du tout l’arabe, il en existe des versions traduites. L’école coranique est aussi un lieu d’enseignement des règles morales prônées par l’islam. 26

Aux côtés de ces règles admises par la plupart des musulmans, d’autres font l’objet de vifs débats. Par exemple, des sourates du Coran recommandent aux femmes de se couvrir la tête d’un voile pour prier, ainsi que pour sortir, afin de ne pas être exposées aux comportements irrespectueux de certains hommes. Longtemps, les musulmanes ont porté un simple foulard cachant les cheveux ou n’en portaient pas du tout. Mais les musulmans les plus radicaux cherchent à imposer à toutes un voile dissimulant plus ou moins l’ensemble du corps et le visage.

Mosaïque montrant un imam enseignant le Coran

Les musulmans doivent-ils faire le djihad ?

Qu’est-ce que la charia ?

Apprendre le Coran

Le port du voile

La charia (« loi » ou « règle commune ») est un ensemble de règles qui se base à la fois sur le Coran et les hadiths (paroles et actes de Mohammed) et sur les interprétations données au fil des siècles par les hommes de droit musulmans. Dans les anciens empires islamiques, elle régissait les comportements individuels ainsi que le fonctionnement de la société. Elle demeure appliquée dans certains pays, comme l’Arabie saoudite, l’Iran ou le Soudan. On peut par exemple y condamner un voleur à avoir la main coupée. Mais d’autres pays musulmans ont élaboré des lois qui tentent de concilier les principes fondamentaux de la charia avec le respect des droits de l’homme et l’évolution des sociétés. Comme les juifs, les musulmans ne doivent pas manger de porc, dont la viande est jugée impure. Les autres animaux doivent être abattus selon un rituel strict : leur consommation est alors « halal », c’est-à-dire licite, permise. La loi religieuse édicte de nombreuses interdictions. Ainsi, parier de l’argent ou en prêter contre des intérêts est « haram », illicite.

Le Coran exhorte les musulmans au djihad, que l’on traduit par « effort » ou « combat ». Il désigne d’abord l’effort sur soi-même pour s’améliorer et persévérer dans une bonne conduite malgré des circonstances difficiles. C’est ce que les érudits de l’islam appellent le djihad majeur. Le djihad mineur est le combat armé pour défendre l’islam. Cette notion remonte à l’époque où Mohammed était menacé par les Mecquois. À partir du e XX siècle, le djihad par les armes a de nouveau été invoqué lors de guerres entre pays musulmans et par les terroristes islamistes : si d’autres communautés sont visées, les victimes restent majoritairement musulmanes. Or, le Coran interdit de verser le sang d’un musulman et de tout innocent.

L’idée de combat au nom d’Allah a surtout été développée pendant les croisades, quand l’Église chrétienne prêchait la guerre sainte contre les musulmans. Ici, les soldats musulmans trompent les croisés en se cachant derrière des mendiants pour susciter leur pitié.

Les fêtes musulmanes Des enfants ramènent des moutons chez eux pour la fête de l’Aïd el-Adha.

Tous les courants de l’islam célèbrent les deux grandes fêtes de l’islam : l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du ramadan (voir page 25), et l’Aïd el-Adha, qui commémore l’alliance d’Abraham avec Dieu. Lors de l’Aïd el-Fitr, les familles se réunissent autour d’un repas copieux : plats de viande, nombreuses et délicieuses pâtisseries sont partagés avec les amis en visite et les pauvres. Le matin, à la mosquée, les fidèles ont offert une aumône spéciale. La tradition veut que l’on s’échange aussi, ce jour-là, des vœux de bonne santé et de prospérité. Lors de l’Aïd el-Adha, le plat principal du repas de fête est constitué de mouton. Les familles qui le peuvent sacrifient en effet un de ces animaux en souvenir du sacrifice d’Abraham. 27


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