Godefroid du Développement durable 2014

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3 initiatives inspirantes qui démontrent la diversité des secteurs de la société dans lesquels le développement durable peut être mis en œuvre.

Découvrez les 3 nominés et le lauréat de cette 6ème édition

2014 du Développement Durable

Godefroid

Qu’est-ce que le Godefroid du Développement Durable ?

C’est le dernier-né des Godefroid qui compte déjà cinq autres catégories (social, économique, culturel, sportif et jeune). Tout comme les autres Godefroid, il a pour objectif de mettre en valeur des initiatives qui témoignent du dynamisme de la province de Luxembourg. Les Godefroid peuvent être issus de tous les secteurs de la société (monde de l’entreprise, de l’économie sociale, secteur associatif ou pouvoirs locaux). Le développement durable, bien plus que la défense de l'environnement Le développement durable est un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (selon le Rapport Brundtland, 1987). Plus concrètement, c'est parvenir à se développer en intégrant harmonieusement quatre dimensions trop souvent présentées comme antagonistes : > > > >

l'économique le social l'environnement la bonne gouvernance, qui passe par la participation des personnes concernées.

Une méthodologie qui a fait ses preuves La méthodologie de sélection du Godefroid du Développement Durable a été inspirée par le Grand Prix des Générations Futures, avec plusieurs étapes : •

Éditeur responsable : Pierre-Henry GOFFINET, Directeur général, Place Léopold, 1 – 6700 Arlon

Une initiative de la Cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg, en partenariat avec l’asbl Godefroid et la Fondation pour les Générations Futures. Édition 2009 > Lauréat: Les ateliers du Saupont à Bertrix : ETA active dans la transformation du bois et le secteur du conditionnement, la restauration, ... > L’Asinerie de l’O à Habay-La-Vieille : où animaux et humains réapprennent à vivre ensemble > Le festival LaSemo à Hotton : festival musical par et pour les générations futures Édition 2010 > Lauréat: Les pépinières La Gaume à Tintigny : ETA active dans l’aménagement de parcs et jardins, le maraîchage et l’écoconstruction > Les Grosses Légumes à Meix-devant-Virton : réseau entre producteurs et consommateurs proposant des paniers de légumes > La ferme Les Bleuets à Messancy : pour une agriculture raisonnée et à taille humaine Édition 2011 > Lauréat: L’institut Cardijn Lorraine à Athus : 30 ans d‘expérience dans l’éducation au développement durable > La ferme et le marché du Bijou à Orgeo : où producteurs et « consommacteurs » se côtoient > Le jardin partagé ‘Le p’tit Loucet’ à Saint-Léger : du savoir à la pratique Édition 2012 > Lauréat: Le Trusquin à Marche-en-Famenne : EFT active dans l’écoconstruction > Challenge à Neufchâteau : accompagne de nombreux porteurs de projets > L’asbl Cuestas à Etalle : un projet de territoire Edition 2013 > Lauréat : Le Moulin de Hollange : meunerie-boulangerie artisanale > Naturhome à Gouvy : maisons passives ou basse énergie à ossature bois > L’asbl l’Epi lorrain à Meix-devant-Virton : création d’une monnaie citoyenne alternative

Les nominés des précédentes éditions Repérage des initiatives

Pour cette édition, il s’agissait de : Pierre Stassart, ULg, président du jury Laurent Berbach, consultant indépendant Jean-Marie Thomas, membre du jury Godefroid social Ygaëlle Dupriez, chargée de mission NGE Flavie Wynants, membre du Conseil provincial des jeunes Adrienne Delacroix, Moulin de Hollange, lauréat 2013 du Godefroid du Développement Durable. Lors de sa sélection, le jury prend en compte les critères suivants :

Proclamation du lauréat

L’intégration des différentes dimensions du développement durable L’impact et l’ancrage à l’échelle de la province La maturité L’exemplarité pour le grand public et les autres porteurs de projet La portée de l’initiative L’originalité

> > > > > >

Les résultats de ce processus de sélection ont été proclamés lors de la cérémonie des Godefroid le 18 octobre à Bertrix, avec une valorisation médiatique. Le lauréat poursuit ensuite son chemin puisqu’il figure automatiquement parmi les finalistes provinciaux du Grand Prix des Générations Futures.

Copyright: Avenir du Luxembourg - C. PETIT

Un réseau de personnalités issues de différents secteurs de la société nous aide à repérer des initiatives qui pourraient être de bons candidats à l’échelle de la province. •

Avis d’experts

Des experts en développement durable sont chargés de remettre des appréciations sur chaque candidature, transmises au jury, pour avis. •

Désignation des trois nominés et du lauréat par un jury indépendant

Copyright: Avenir du Luxembourg - C. PETIT

Le jury est composé de personnalités des mondes économique, social, environnemental, culturel et de la jeunesse. La présidence est assurée par le lauréat de la précédente édition.

Vous souhaitez poser votre candidature pour la prochaine édition du Godefroid du Développement Durable ? Rendez-vous au printemps 2015 ! Plus d’info : cellule.dd@province.luxembourg.be - 063/212 431 www.lesgodefroid.be


Éditeur responsable : Pierre-Henry GOFFINET, Directeur général, Place Léopold, 1 – 6700 Arlon

Une initiative de la Cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg, en partenariat avec l’asbl Godefroid et la Fondation pour les Générations Futures. >

Édition 2009 > Lauréat: Les ateliers du Saupont à Bertrix : ETA active dans la transformation du bois et le secteur du conditionnement, la restauration, ... > L’Asinerie de l’O à Habay-La-Vieille : où animaux et humains réapprennent à vivre ensemble Le festival LaSemo à Hotton : festival musical par et pour les générations futures >

Édition 2010 > Lauréat: Les pépinières La Gaume à Tintigny : ETA active dans l’aménagement de parcs et jardins, le maraîchage et l’écoconstruction > Les Grosses Légumes à Meix-devant-Virton : réseau entre producteurs et consommateurs proposant des paniers de légumes La ferme Les Bleuets à Messancy : pour une agriculture raisonnée et à taille humaine Édition 2011 > Lauréat: L’institut Cardijn Lorraine à Athus : 30 ans d‘expérience dans l’éducation au développement durable > La ferme et le marché du Bijou à Orgeo : où producteurs et « consommacteurs » se côtoient Le jardin partagé ‘Le p’tit Loucet’ à Saint-Léger : du savoir à la pratique

3 initiatives inspirantes qui démontrent la diversité des secteurs de la société dans lesquels le développement durable peut être mis en œuvre.

Découvrez les 3 nominés et le lauréat de cette 6ème édition

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Édition 2012 > Lauréat: Le Trusquin à Marche-en-Famenne : EFT active dans l’écoconstruction > Challenge à Neufchâteau : accompagne de nombreux porteurs de projets > L’asbl Cuestas à Etalle : un projet de territoire

2014 Développement Durable

du

Edition 2013 > Lauréat : Le Moulin de Hollange : meunerie-boulangerie artisanale > Naturhome à Gouvy : maisons passives ou basse énergie à ossature bois > L’asbl l’Epi lorrain à Meix-devant-Virton : création d’une monnaie citoyenne alternative

Godefroid

Les nominés des précédentes éditions Qu’est-ce que le Godefroid du Développement Durable ?

C’est le dernier-né des Godefroid qui compte déjà cinq autres catégories (social, économique, culturel, sportif et jeune). Tout comme les autres Godefroid, il a pour objectif de mettre en valeur des initiatives qui témoignent du dynamisme de la province de Luxembourg. Les Godefroid peuvent être issus de tous les secteurs de la société (monde de l’entreprise, de l’économie sociale, secteur associatif ou pouvoirs locaux). Le développement durable, bien plus que la défense de l'environnement Le développement durable est un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (selon le Rapport Brundtland, 1987). Plus concrètement, c'est parvenir à se développer en intégrant harmonieusement quatre dimensions trop souvent présentées comme antagonistes : > > > >

l'économique le social l'environnement la bonne gouvernance, qui passe par la participation des personnes concernées.

Une méthodologie qui a fait ses preuves La méthodologie de sélection du Godefroid du Développement Durable a été inspirée par le Grand Prix des Générations Futures, avec plusieurs étapes : •

Repérage des initiatives

Pour cette édition, il s’agissait de : Pierre Stassart, ULg, président du jury Laurent Berbach, consultant indépendant Jean-Marie Thomas, membre du jury Godefroid social Ygaëlle Dupriez, chargée de mission NGE Flavie Wynants, membre du Conseil provincial des jeunes Adrienne Delacroix, Moulin de Hollange, lauréat 2013 du Godefroid du Développement Durable. Lors de sa sélection, le jury prend en compte les critères suivants : > > > > > >

L’intégration des différentes dimensions du développement durable L’impact et l’ancrage à l’échelle de la province La maturité L’exemplarité pour le grand public et les autres porteurs de projet La portée de l’initiative L’originalité

Proclamation du lauréat

Les résultats de ce processus de sélection ont été proclamés lors de la cérémonie des Godefroid le 18 octobre à Bertrix, avec une valorisation médiatique. Le lauréat poursuit ensuite son chemin puisqu’il figure automatiquement parmi les finalistes provinciaux du Grand Prix des Générations Futures.

Copyright: Avenir du Luxembourg - C. PETIT

Un réseau de personnalités issues de différents secteurs de la société nous aide à repérer des initiatives qui pourraient être de bons candidats à l’échelle de la province. •

Avis d’experts

Des experts en développement durable sont chargés de remettre des appréciations sur chaque candidature, transmises au jury, pour avis. •

Désignation des trois nominés et du lauréat par un jury indépendant

Le jury est composé de personnalités des mondes économique, social, environnemental, culturel et de la jeunesse. La présidence est assurée par le lauréat de la précédente édition.

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Vous souhaitez poser votre candidature pour la prochaine édition du Godefroid du Développement Durable ? Rendez-vous au printemps 2015 ! Plus d’info : cellule.dd@province.luxembourg.be - 063/212 431 www.lesgodefroid.be


Éditeur responsable : Pierre-Henry GOFFINET, Directeur général, Place Léopold, 1 – 6700 Arlon

Une initiative de la Cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg, en partenariat avec l’asbl Godefroid et la Fondation pour les Générations Futures. >

Édition 2009 > Lauréat: Les ateliers du Saupont à Bertrix : ETA active dans la transformation du bois et le secteur du conditionnement, la restauration, ... > L’Asinerie de l’O à Habay-La-Vieille : où animaux et humains réapprennent à vivre ensemble Le festival LaSemo à Hotton : festival musical par et pour les générations futures >

Édition 2010 > Lauréat: Les pépinières La Gaume à Tintigny : ETA active dans l’aménagement de parcs et jardins, le maraîchage et l’écoconstruction > Les Grosses Légumes à Meix-devant-Virton : réseau entre producteurs et consommateurs proposant des paniers de légumes La ferme Les Bleuets à Messancy : pour une agriculture raisonnée et à taille humaine Édition 2011 > Lauréat: L’institut Cardijn Lorraine à Athus : 30 ans d‘expérience dans l’éducation au développement durable > La ferme et le marché du Bijou à Orgeo : où producteurs et « consommacteurs » se côtoient Le jardin partagé ‘Le p’tit Loucet’ à Saint-Léger : du savoir à la pratique

3 initiatives inspirantes qui démontrent la diversité des secteurs de la société dans lesquels le développement durable peut être mis en œuvre.

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Édition 2012 > Lauréat: Le Trusquin à Marche-en-Famenne : EFT active dans l’écoconstruction > Challenge à Neufchâteau : accompagne de nombreux porteurs de projets > L’asbl Cuestas à Etalle : un projet de territoire

2014 Développement Durable

du

Edition 2013 > Lauréat : Le Moulin de Hollange : meunerie-boulangerie artisanale > Naturhome à Gouvy : maisons passives ou basse énergie à ossature bois > L’asbl l’Epi lorrain à Meix-devant-Virton : création d’une monnaie citoyenne alternative

Godefroid

Les nominés des précédentes éditions Qu’est-ce que le Godefroid du Développement Durable ?

C’est le dernier-né des Godefroid qui compte déjà cinq autres catégories (social, économique, culturel, sportif et jeune). Tout comme les autres Godefroid, il a pour objectif de mettre en valeur des initiatives qui témoignent du dynamisme de la province de Luxembourg. Les Godefroid peuvent être issus de tous les secteurs de la société (monde de l’entreprise, de l’économie sociale, secteur associatif ou pouvoirs locaux). Le développement durable, bien plus que la défense de l'environnement Le développement durable est un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (selon le Rapport Brundtland, 1987). Plus concrètement, c'est parvenir à se développer en intégrant harmonieusement quatre dimensions trop souvent présentées comme antagonistes : > > > >

l'économique le social l'environnement la bonne gouvernance, qui passe par la participation des personnes concernées.

Une méthodologie qui a fait ses preuves La méthodologie de sélection du Godefroid du Développement Durable a été inspirée par le Grand Prix des Générations Futures, avec plusieurs étapes : •

Repérage des initiatives

Pour cette édition, il s’agissait de : Pierre Stassart, ULg, président du jury Laurent Berbach, consultant indépendant Jean-Marie Thomas, membre du jury Godefroid social Ygaëlle Dupriez, chargée de mission NGE Flavie Wynants, membre du Conseil provincial des jeunes Adrienne Delacroix, Moulin de Hollange, lauréat 2013 du Godefroid du Développement Durable. Lors de sa sélection, le jury prend en compte les critères suivants : > > > > > >

L’intégration des différentes dimensions du développement durable L’impact et l’ancrage à l’échelle de la province La maturité L’exemplarité pour le grand public et les autres porteurs de projet La portée de l’initiative L’originalité

Proclamation du lauréat

Les résultats de ce processus de sélection ont été proclamés lors de la cérémonie des Godefroid le 18 octobre à Bertrix, avec une valorisation médiatique. Le lauréat poursuit ensuite son chemin puisqu’il figure automatiquement parmi les finalistes provinciaux du Grand Prix des Générations Futures.

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Un réseau de personnalités issues de différents secteurs de la société nous aide à repérer des initiatives qui pourraient être de bons candidats à l’échelle de la province. •

Avis d’experts

Des experts en développement durable sont chargés de remettre des appréciations sur chaque candidature, transmises au jury, pour avis. •

Désignation des trois nominés et du lauréat par un jury indépendant

Le jury est composé de personnalités des mondes économique, social, environnemental, culturel et de la jeunesse. La présidence est assurée par le lauréat de la précédente édition.

Copyright: Avenir du Luxembourg - C. PETIT

Vous souhaitez poser votre candidature pour la prochaine édition du Godefroid du Développement Durable ? Rendez-vous au printemps 2015 ! Plus d’info : cellule.dd@province.luxembourg.be - 063/212 431 www.lesgodefroid.be


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2014 du Développement Durable

Godefroid

Qu’est-ce que le Godefroid du Développement Durable ?

C’est le dernier-né des Godefroid qui compte déjà cinq autres catégories (social, économique, culturel, sportif et jeune). Tout comme les autres Godefroid, il a pour objectif de mettre en valeur des initiatives qui témoignent du dynamisme de la province de Luxembourg. Les Godefroid peuvent être issus de tous les secteurs de la société (monde de l’entreprise, de l’économie sociale, secteur associatif ou pouvoirs locaux). Le développement durable, bien plus que la défense de l'environnement Le développement durable est un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (selon le Rapport Brundtland, 1987). Plus concrètement, c'est parvenir à se développer en intégrant harmonieusement quatre dimensions trop souvent présentées comme antagonistes : > > > >

l'économique le social l'environnement la bonne gouvernance, qui passe par la participation des personnes concernées.

Une méthodologie qui a fait ses preuves La méthodologie de sélection du Godefroid du Développement Durable a été inspirée par le Grand Prix des Générations Futures, avec plusieurs étapes : •

Éditeur responsable : Pierre-Henry GOFFINET, Directeur général, Place Léopold, 1 – 6700 Arlon

Une initiative de la Cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg, en partenariat avec l’asbl Godefroid et la Fondation pour les Générations Futures. Édition 2009 > Lauréat: Les ateliers du Saupont à Bertrix : ETA active dans la transformation du bois et le secteur du conditionnement, la restauration, ... > L’Asinerie de l’O à Habay-La-Vieille : où animaux et humains réapprennent à vivre ensemble > Le festival LaSemo à Hotton : festival musical par et pour les générations futures Édition 2010 > Lauréat: Les pépinières La Gaume à Tintigny : ETA active dans l’aménagement de parcs et jardins, le maraîchage et l’écoconstruction > Les Grosses Légumes à Meix-devant-Virton : réseau entre producteurs et consommateurs proposant des paniers de légumes > La ferme Les Bleuets à Messancy : pour une agriculture raisonnée et à taille humaine Édition 2011 > Lauréat: L’institut Cardijn Lorraine à Athus : 30 ans d‘expérience dans l’éducation au développement durable > La ferme et le marché du Bijou à Orgeo : où producteurs et « consommacteurs » se côtoient > Le jardin partagé ‘Le p’tit Loucet’ à Saint-Léger : du savoir à la pratique Édition 2012 > Lauréat: Le Trusquin à Marche-en-Famenne : EFT active dans l’écoconstruction > Challenge à Neufchâteau : accompagne de nombreux porteurs de projets > L’asbl Cuestas à Etalle : un projet de territoire Edition 2013 > Lauréat : Le Moulin de Hollange : meunerie-boulangerie artisanale > Naturhome à Gouvy : maisons passives ou basse énergie à ossature bois > L’asbl l’Epi lorrain à Meix-devant-Virton : création d’une monnaie citoyenne alternative

Les nominés des précédentes éditions Repérage des initiatives

Pour cette édition, il s’agissait de : Pierre Stassart, ULg, président du jury Laurent Berbach, consultant indépendant Jean-Marie Thomas, membre du jury Godefroid social Ygaëlle Dupriez, chargée de mission NGE Flavie Wynants, membre du Conseil provincial des jeunes Adrienne Delacroix, Moulin de Hollange, lauréat 2013 du Godefroid du Développement Durable. Lors de sa sélection, le jury prend en compte les critères suivants :

Proclamation du lauréat

L’intégration des différentes dimensions du développement durable L’impact et l’ancrage à l’échelle de la province La maturité L’exemplarité pour le grand public et les autres porteurs de projet La portée de l’initiative L’originalité

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Les résultats de ce processus de sélection ont été proclamés lors de la cérémonie des Godefroid le 18 octobre à Bertrix, avec une valorisation médiatique. Le lauréat poursuit ensuite son chemin puisqu’il figure automatiquement parmi les finalistes provinciaux du Grand Prix des Générations Futures.

Copyright: Avenir du Luxembourg - C. PETIT

Un réseau de personnalités issues de différents secteurs de la société nous aide à repérer des initiatives qui pourraient être de bons candidats à l’échelle de la province. •

Avis d’experts

Des experts en développement durable sont chargés de remettre des appréciations sur chaque candidature, transmises au jury, pour avis. •

Désignation des trois nominés et du lauréat par un jury indépendant

Copyright: Avenir du Luxembourg - C. PETIT

Le jury est composé de personnalités des mondes économique, social, environnemental, culturel et de la jeunesse. La présidence est assurée par le lauréat de la précédente édition.

Vous souhaitez poser votre candidature pour la prochaine édition du Godefroid du Développement Durable ? Rendez-vous au printemps 2015 ! Plus d’info : cellule.dd@province.luxembourg.be - 063/212 431 www.lesgodefroid.be


1. L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

Les 3 nominés de cette 6ème édition

d L a u ré a t

e ce t te é

dition

Investir dans les générations futures La conscience ‘verte’ de cet Institut Médico-Pédagogique remonte à une dizaine d’années alors que l’on parlait beaucoup du protocole de Kyoto. L’équipe de direction décide alors d’y adhérer à son niveau et se fixe comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 5%. La démarche est alors plus d’ordre idéologique et pédagogique qu’économique puisqu’elle permettra d’impliquer concrètement les 50 jeunes -de 3 à 25 ans- qui y sont hébergés.

L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

La Providence se lance alors dans l’amélioration de la performance énergétique de tous ses bâtiments : isolation thermique, remplacement des châssis, installation de panneaux thermiques, photovoltaïques, pompes à chaleur… Elle sensibilise parallèlement le personnel à une utilisation rationnelle de l’énergie. Pour ces efforts, l’IMP est nominé au Prix belge de l'Energie et de l'Environnement 2010 dans la catégorie Eco-Building Award. Sa gestion énergétique exemplaire est également retenue par l'UNIPSO (Union des Entreprises à Profit Social), qui réalise une brochure sur la démarche de l’institution et organise des formations à destination des gestionnaires d'institutions sociales de toute la Wallonie, qui viennent se rendre compte sur place. Depuis, la démarche a bien évolué pour devenir un projet global où le développement durable est pris en compte dans le quotidien de l'institution. Par exemple, le lait acheté dans une ferme voisine permet aux jeunes de bénéficier d'un produit de qualité, de diminuer le coût d'achat lié aux emballages et transport, de faire vivre l'économie locale et de ne pas jeter plus de 6000 tétra-briques. En cuisine toujours, on s’approvisionne en produits locaux, de saison et si possible bio. Dans la buanderie, les lessives sont rationalisées et les détergents écologiques privilégiés. Les déchets sont triés et si possible évités. Les déplacements sont également revus afin de diminuer les kilomètres parcourus et des formations d’éco-conduite sont organisées. Du matériel plus performant est installé (économiseurs d’eau, ampoules LED, retours de porte…) pour limiter les consommations d’eau et d’électricité.

La Bergerie d’Acremont

Grâce à la mise en place d’une éco-team, l’ensemble du personnel – éducateurs, personnel administratif, de cuisine, d’entretien- est conscientisé. De manière générale, les bonnes attitudes sont encouragées. Les économies réalisées permettent par exemple d’acheter du nouveau matériel pour améliorer le bien-être de tous. Les jeunes sont bien sûr les acteurs privilégiés de la démarche. Et les projets se multiplient pour en faire des «éco-consommateurs» : participation au Brevet du Benjamin en environnement proposé par la Province, à l'opération ‘Communes et rivières propres’, projets pêche, ornithologie, installation de planches à hirondelle, création d’un potager, réalisation de pictogrammes et d’un jeu de société, sorties didactiques en rapport avec la thématique, … L’objectif de tous ces apprentissages est de faire de ces jeunes des adultes responsables aptes à mieux appréhender les défis futurs auxquels ils seront confrontés.

‘Malempré, la chaleur d’y vivre’

Le jury a relevé le dynamisme et l’exemplarité de cette institution du secteur non marchand en matière de développement durable. Il a également apprécié la volonté de l’équipe éducative de transmettre ces valeurs aux jeunes résidents. IMP La Providence, Marc Ancion rue des Ecoles 103 - 6740 Etalle Tél : 063/45 59 97 www.implaprovidence.be

2. La Bergerie d’Acremont Une ferme ouverte sur le monde

Prix du p

ublic

A la création de la bergerie en 1999, il y avait surtout la passion et l’amour pour un métier un peu oublié et une race de brebis en voie de disparition. Barbara et Peter De Cock ne sont pas issus du milieu agricole, ils ont commencé petit avec huit brebis laitières, peu de moyens et pas de subsides, ce qui les a dirigés automatiquement vers la vente directe. Aujourd’hui encore, alors que le troupeau est passé à 250 brebis, tous leurs produits sont vendus en circuit court: dans les marchés, les petites épiceries et les restaurants de la province, mais aussi dans les GAC (groupes d’achats collectifs) et quelques bonnes maisons fromagères et gastronomiques. Parmi ces produits, on trouve une gamme variée de fromages, des yaourts, glaces et autres mets artisanaux de bonne qualité qui ont acquis une certaine réputation, comme le Bleu de Scailton affiné dans l’ardoisière de la Morépire à Bertrix, coup de coeur de Pascal Fauville, affineur hannutois qui a décroché une seconde place au concours mondial du meilleur fromager à Tours (France) ! Au niveau économique, l’entreprise mise sur la diversification. Grâce à la vente directe de sa production laitière, viande et laine via différents réseaux, le couple de bergers évite les intermédiaires et ne dépend pas de grands distributeurs. Il peut également compter sur les revenus de son gîte à la ferme, les visites de groupes, l’organisation de concerts, etc. La clientèle, fidèle et enthousiaste, grandit d’année en année. Le consommateur convaincu peut même aller plus loin dans la démarche en parrainant une brebis, ce qui lui permet de préfinancer ses achats sur une période de trois ans. Ce chemin parcouru n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais jamais Peter et Barbara ne se sont découragés. Mieux, ils n’arrêtent pas d’innover à la fois dans leur production, mais aussi sur leur site, qu’ils ouvrent à une multitude de publics : touristes, écoles, apprentis fromagers qui suivent les cours dispensés par Peter, volontaires du monde entier du réseau WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), jeunes en séjour de rupture, associations et même le monde gastronomique puisque les produits de la bergerie sont appréciés par les chefs wallons étoilés du collectif Génération W. On retrouve par exemple les fromages de Peter à la Grappe d’Or ou à la Table de Maxime ! Le jury a apprécié cette diversité d’acteurs qui sont en contact avec la bergerie et le souci du couple de transmettre sa passion et son savoir-faire.

3. ‘Malempré, la chaleur d’y vivre’ Un projet citoyen d’autonomie énergétique Né dans la tête de quelques habitants de ce petit village de la commune de Manhay, dont l’agriculteur Vincent Sépult qui souhaitait se diversifier, ce projet de réseau de chaleur, aujourd’hui porté par une coopérative citoyenne regroupant 10 personnes, entre dans sa phase concrète et est en activité depuis février 2014. Il aura fallu quatre ans pour convaincre autorités communales et habitants, trouver les financements et concevoir l’installation qui consiste en une chaudière collective fonctionnant aux plaquettes de bois. De cette unité de production centralisée part un ensemble de canalisations enterrées et isolées destiné à fournir de l’eau chaude et du chauffage aux habitants du village. Pour enterrer les quelque 1 500 m de canalisation à moindre coût, la société a pu profiter de la rénovation des conduites d’eau et donc de l’ouverture de la voirie. Actuellement, le réseau de chaleur couvre la moitié de ce village de 240 habitants, soit une cinquantaine de bâtiments, habitations privées et bâtiments publics comme l’école, le presbytère ou l’église. A l’avenir, la coopérative ‘Malempré, la Chaleur d’y Vivre’ vise à approvisionner l’ensemble du village et ainsi offrir aux habitants une autonomie énergétique en utilisant les produits forestiers et agricoles disponibles. La commune disposant de plus de 7000 hectares de bois, les ressources sont plus que suffisantes pour ce projet. Afin d’être complètement autonome, le président Charles Havelange compte sur la création d’une deuxième coopérative d’agriculteurs qui pourrait autoproduire le combustible. Au niveau social, le projet est original de par son aspect collectif alors que d'habitude, le chauffage se voit de manière individuelle. Il est également l'occasion de resserrer les liens entre les habitants du village. Ceux-ci se voient sensibilisés de manière très concrète aux problèmes énergétiques; ils découvrent qu’il est réellement possible d’être acteurs de leur avenir en s’affranchissant de la dépendance actuelle vis-à-vis de l’évolution du cours du pétrole. La coopérative a décidé de plafonner le coût de l’énergie vendue aux habitants, ce qui permet, notamment aux plus précarisés, de pouvoir plus facilement anticiper le prix de leur facture. Au niveau économique, le projet privilégie l’emploi local. Pour la réalisation des travaux, ce sont des entreprises de la région qui ont pu être soutenues pour un investissement global d’environ 950 000€. Pour la gestion de la chaufferie (production de plaquettes, comptabilité, entretiens, ...), ce sont également des entreprises locales qui profitent du projet. Le réseau de chaleur devrait également permettre aux agriculteurs de se diversifier. Le modèle de Malempré, unique en Wallonie, est transposable : chaque fois qu’une commune procède à des travaux sur la voirie, un réseau de chaleur peut en effet être installé. Il a en tout cas déjà séduit pas mal d’observateurs dont le jury du Godefroid du Développement Durable !

La Bergerie d’Acremont, Barbara et Peter De Cock rue de Bernifa, 17- 6880 Acremont Tél : 061/ 535 435 www.bergerie-acremont.be

Malempré, la Chaleur d’y Vivre, Charles Havelange rue Saint Martin 23 - 6960 Malempré Tél : 0486/65 38 68 www.malempre.be


1. L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

Les 3 nominés de cette 6ème édition

d L a u ré a t

e ce t te é

dition

Investir dans les générations futures La conscience ‘verte’ de cet Institut Médico-Pédagogique remonte à une dizaine d’années alors que l’on parlait beaucoup du protocole de Kyoto. L’équipe de direction décide alors d’y adhérer à son niveau et se fixe comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 5%. La démarche est alors plus d’ordre idéologique et pédagogique qu’économique puisqu’elle permettra d’impliquer concrètement les 50 jeunes -de 3 à 25 ans- qui y sont hébergés.

L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

La Providence se lance alors dans l’amélioration de la performance énergétique de tous ses bâtiments : isolation thermique, remplacement des châssis, installation de panneaux thermiques, photovoltaïques, pompes à chaleur… Elle sensibilise parallèlement le personnel à une utilisation rationnelle de l’énergie. Pour ces efforts, l’IMP est nominé au Prix belge de l'Energie et de l'Environnement 2010 dans la catégorie Eco-Building Award. Sa gestion énergétique exemplaire est également retenue par l'UNIPSO (Union des Entreprises à Profit Social), qui réalise une brochure sur la démarche de l’institution et organise des formations à destination des gestionnaires d'institutions sociales de toute la Wallonie, qui viennent se rendre compte sur place. Depuis, la démarche a bien évolué pour devenir un projet global où le développement durable est pris en compte dans le quotidien de l'institution. Par exemple, le lait acheté dans une ferme voisine permet aux jeunes de bénéficier d'un produit de qualité, de diminuer le coût d'achat lié aux emballages et transport, de faire vivre l'économie locale et de ne pas jeter plus de 6000 tétra-briques. En cuisine toujours, on s’approvisionne en produits locaux, de saison et si possible bio. Dans la buanderie, les lessives sont rationalisées et les détergents écologiques privilégiés. Les déchets sont triés et si possible évités. Les déplacements sont également revus afin de diminuer les kilomètres parcourus et des formations d’éco-conduite sont organisées. Du matériel plus performant est installé (économiseurs d’eau, ampoules LED, retours de porte…) pour limiter les consommations d’eau et d’électricité.

La Bergerie d’Acremont

Grâce à la mise en place d’une éco-team, l’ensemble du personnel – éducateurs, personnel administratif, de cuisine, d’entretien- est conscientisé. De manière générale, les bonnes attitudes sont encouragées. Les économies réalisées permettent par exemple d’acheter du nouveau matériel pour améliorer le bien-être de tous. Les jeunes sont bien sûr les acteurs privilégiés de la démarche. Et les projets se multiplient pour en faire des «éco-consommateurs» : participation au Brevet du Benjamin en environnement proposé par la Province, à l'opération ‘Communes et rivières propres’, projets pêche, ornithologie, installation de planches à hirondelle, création d’un potager, réalisation de pictogrammes et d’un jeu de société, sorties didactiques en rapport avec la thématique, … L’objectif de tous ces apprentissages est de faire de ces jeunes des adultes responsables aptes à mieux appréhender les défis futurs auxquels ils seront confrontés.

‘Malempré, la chaleur d’y vivre’

Le jury a relevé le dynamisme et l’exemplarité de cette institution du secteur non marchand en matière de développement durable. Il a également apprécié la volonté de l’équipe éducative de transmettre ces valeurs aux jeunes résidents. IMP La Providence, Marc Ancion rue des Ecoles 103 - 6740 Etalle Tél : 063/45 59 97 www.implaprovidence.be

2. La Bergerie d’Acremont Une ferme ouverte sur le monde

Prix du p

ublic

A la création de la bergerie en 1999, il y avait surtout la passion et l’amour pour un métier un peu oublié et une race de brebis en voie de disparition. Barbara et Peter De Cock ne sont pas issus du milieu agricole, ils ont commencé petit avec huit brebis laitières, peu de moyens et pas de subsides, ce qui les a dirigés automatiquement vers la vente directe. Aujourd’hui encore, alors que le troupeau est passé à 250 brebis, tous leurs produits sont vendus en circuit court: dans les marchés, les petites épiceries et les restaurants de la province, mais aussi dans les GAC (groupes d’achats collectifs) et quelques bonnes maisons fromagères et gastronomiques. Parmi ces produits, on trouve une gamme variée de fromages, des yaourts, glaces et autres mets artisanaux de bonne qualité qui ont acquis une certaine réputation, comme le Bleu de Scailton affiné dans l’ardoisière de la Morépire à Bertrix, coup de coeur de Pascal Fauville, affineur hannutois qui a décroché une seconde place au concours mondial du meilleur fromager à Tours (France) ! Au niveau économique, l’entreprise mise sur la diversification. Grâce à la vente directe de sa production laitière, viande et laine via différents réseaux, le couple de bergers évite les intermédiaires et ne dépend pas de grands distributeurs. Il peut également compter sur les revenus de son gîte à la ferme, les visites de groupes, l’organisation de concerts, etc. La clientèle, fidèle et enthousiaste, grandit d’année en année. Le consommateur convaincu peut même aller plus loin dans la démarche en parrainant une brebis, ce qui lui permet de préfinancer ses achats sur une période de trois ans. Ce chemin parcouru n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais jamais Peter et Barbara ne se sont découragés. Mieux, ils n’arrêtent pas d’innover à la fois dans leur production, mais aussi sur leur site, qu’ils ouvrent à une multitude de publics : touristes, écoles, apprentis fromagers qui suivent les cours dispensés par Peter, volontaires du monde entier du réseau WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), jeunes en séjour de rupture, associations et même le monde gastronomique puisque les produits de la bergerie sont appréciés par les chefs wallons étoilés du collectif Génération W. On retrouve par exemple les fromages de Peter à la Grappe d’Or ou à la Table de Maxime ! Le jury a apprécié cette diversité d’acteurs qui sont en contact avec la bergerie et le souci du couple de transmettre sa passion et son savoir-faire.

3. ‘Malempré, la chaleur d’y vivre’ Un projet citoyen d’autonomie énergétique Né dans la tête de quelques habitants de ce petit village de la commune de Manhay, dont l’agriculteur Vincent Sépult qui souhaitait se diversifier, ce projet de réseau de chaleur, aujourd’hui porté par une coopérative citoyenne regroupant 10 personnes, entre dans sa phase concrète et est en activité depuis février 2014. Il aura fallu quatre ans pour convaincre autorités communales et habitants, trouver les financements et concevoir l’installation qui consiste en une chaudière collective fonctionnant aux plaquettes de bois. De cette unité de production centralisée part un ensemble de canalisations enterrées et isolées destiné à fournir de l’eau chaude et du chauffage aux habitants du village. Pour enterrer les quelque 1 500 m de canalisation à moindre coût, la société a pu profiter de la rénovation des conduites d’eau et donc de l’ouverture de la voirie. Actuellement, le réseau de chaleur couvre la moitié de ce village de 240 habitants, soit une cinquantaine de bâtiments, habitations privées et bâtiments publics comme l’école, le presbytère ou l’église. A l’avenir, la coopérative ‘Malempré, la Chaleur d’y Vivre’ vise à approvisionner l’ensemble du village et ainsi offrir aux habitants une autonomie énergétique en utilisant les produits forestiers et agricoles disponibles. La commune disposant de plus de 7000 hectares de bois, les ressources sont plus que suffisantes pour ce projet. Afin d’être complètement autonome, le président Charles Havelange compte sur la création d’une deuxième coopérative d’agriculteurs qui pourrait autoproduire le combustible. Au niveau social, le projet est original de par son aspect collectif alors que d'habitude, le chauffage se voit de manière individuelle. Il est également l'occasion de resserrer les liens entre les habitants du village. Ceux-ci se voient sensibilisés de manière très concrète aux problèmes énergétiques; ils découvrent qu’il est réellement possible d’être acteurs de leur avenir en s’affranchissant de la dépendance actuelle vis-à-vis de l’évolution du cours du pétrole. La coopérative a décidé de plafonner le coût de l’énergie vendue aux habitants, ce qui permet, notamment aux plus précarisés, de pouvoir plus facilement anticiper le prix de leur facture. Au niveau économique, le projet privilégie l’emploi local. Pour la réalisation des travaux, ce sont des entreprises de la région qui ont pu être soutenues pour un investissement global d’environ 950 000€. Pour la gestion de la chaufferie (production de plaquettes, comptabilité, entretiens, ...), ce sont également des entreprises locales qui profitent du projet. Le réseau de chaleur devrait également permettre aux agriculteurs de se diversifier. Le modèle de Malempré, unique en Wallonie, est transposable : chaque fois qu’une commune procède à des travaux sur la voirie, un réseau de chaleur peut en effet être installé. Il a en tout cas déjà séduit pas mal d’observateurs dont le jury du Godefroid du Développement Durable !

La Bergerie d’Acremont, Barbara et Peter De Cock rue de Bernifa, 17- 6880 Acremont Tél : 061/ 535 435 www.bergerie-acremont.be

Malempré, la Chaleur d’y Vivre, Charles Havelange rue Saint Martin 23 - 6960 Malempré Tél : 0486/65 38 68 www.malempre.be


1. L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

Les 3 nominés de cette 6ème édition

d L a u ré a t

e ce t te é

dition

Investir dans les générations futures La conscience ‘verte’ de cet Institut Médico-Pédagogique remonte à une dizaine d’années alors que l’on parlait beaucoup du protocole de Kyoto. L’équipe de direction décide alors d’y adhérer à son niveau et se fixe comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 5%. La démarche est alors plus d’ordre idéologique et pédagogique qu’économique puisqu’elle permettra d’impliquer concrètement les 50 jeunes -de 3 à 25 ans- qui y sont hébergés.

L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

La Providence se lance alors dans l’amélioration de la performance énergétique de tous ses bâtiments : isolation thermique, remplacement des châssis, installation de panneaux thermiques, photovoltaïques, pompes à chaleur… Elle sensibilise parallèlement le personnel à une utilisation rationnelle de l’énergie. Pour ces efforts, l’IMP est nominé au Prix belge de l'Energie et de l'Environnement 2010 dans la catégorie Eco-Building Award. Sa gestion énergétique exemplaire est également retenue par l'UNIPSO (Union des Entreprises à Profit Social), qui réalise une brochure sur la démarche de l’institution et organise des formations à destination des gestionnaires d'institutions sociales de toute la Wallonie, qui viennent se rendre compte sur place. Depuis, la démarche a bien évolué pour devenir un projet global où le développement durable est pris en compte dans le quotidien de l'institution. Par exemple, le lait acheté dans une ferme voisine permet aux jeunes de bénéficier d'un produit de qualité, de diminuer le coût d'achat lié aux emballages et transport, de faire vivre l'économie locale et de ne pas jeter plus de 6000 tétra-briques. En cuisine toujours, on s’approvisionne en produits locaux, de saison et si possible bio. Dans la buanderie, les lessives sont rationalisées et les détergents écologiques privilégiés. Les déchets sont triés et si possible évités. Les déplacements sont également revus afin de diminuer les kilomètres parcourus et des formations d’éco-conduite sont organisées. Du matériel plus performant est installé (économiseurs d’eau, ampoules LED, retours de porte…) pour limiter les consommations d’eau et d’électricité.

La Bergerie d’Acremont

Grâce à la mise en place d’une éco-team, l’ensemble du personnel – éducateurs, personnel administratif, de cuisine, d’entretien- est conscientisé. De manière générale, les bonnes attitudes sont encouragées. Les économies réalisées permettent par exemple d’acheter du nouveau matériel pour améliorer le bien-être de tous. Les jeunes sont bien sûr les acteurs privilégiés de la démarche. Et les projets se multiplient pour en faire des «éco-consommateurs» : participation au Brevet du Benjamin en environnement proposé par la Province, à l'opération ‘Communes et rivières propres’, projets pêche, ornithologie, installation de planches à hirondelle, création d’un potager, réalisation de pictogrammes et d’un jeu de société, sorties didactiques en rapport avec la thématique, … L’objectif de tous ces apprentissages est de faire de ces jeunes des adultes responsables aptes à mieux appréhender les défis futurs auxquels ils seront confrontés.

‘Malempré, la chaleur d’y vivre’

Le jury a relevé le dynamisme et l’exemplarité de cette institution du secteur non marchand en matière de développement durable. Il a également apprécié la volonté de l’équipe éducative de transmettre ces valeurs aux jeunes résidents. IMP La Providence, Marc Ancion rue des Ecoles 103 - 6740 Etalle Tél : 063/45 59 97 www.implaprovidence.be

2. La Bergerie d’Acremont Une ferme ouverte sur le monde

Prix du p

ublic

A la création de la bergerie en 1999, il y avait surtout la passion et l’amour pour un métier un peu oublié et une race de brebis en voie de disparition. Barbara et Peter De Cock ne sont pas issus du milieu agricole, ils ont commencé petit avec huit brebis laitières, peu de moyens et pas de subsides, ce qui les a dirigés automatiquement vers la vente directe. Aujourd’hui encore, alors que le troupeau est passé à 250 brebis, tous leurs produits sont vendus en circuit court: dans les marchés, les petites épiceries et les restaurants de la province, mais aussi dans les GAC (groupes d’achats collectifs) et quelques bonnes maisons fromagères et gastronomiques. Parmi ces produits, on trouve une gamme variée de fromages, des yaourts, glaces et autres mets artisanaux de bonne qualité qui ont acquis une certaine réputation, comme le Bleu de Scailton affiné dans l’ardoisière de la Morépire à Bertrix, coup de coeur de Pascal Fauville, affineur hannutois qui a décroché une seconde place au concours mondial du meilleur fromager à Tours (France) ! Au niveau économique, l’entreprise mise sur la diversification. Grâce à la vente directe de sa production laitière, viande et laine via différents réseaux, le couple de bergers évite les intermédiaires et ne dépend pas de grands distributeurs. Il peut également compter sur les revenus de son gîte à la ferme, les visites de groupes, l’organisation de concerts, etc. La clientèle, fidèle et enthousiaste, grandit d’année en année. Le consommateur convaincu peut même aller plus loin dans la démarche en parrainant une brebis, ce qui lui permet de préfinancer ses achats sur une période de trois ans. Ce chemin parcouru n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais jamais Peter et Barbara ne se sont découragés. Mieux, ils n’arrêtent pas d’innover à la fois dans leur production, mais aussi sur leur site, qu’ils ouvrent à une multitude de publics : touristes, écoles, apprentis fromagers qui suivent les cours dispensés par Peter, volontaires du monde entier du réseau WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), jeunes en séjour de rupture, associations et même le monde gastronomique puisque les produits de la bergerie sont appréciés par les chefs wallons étoilés du collectif Génération W. On retrouve par exemple les fromages de Peter à la Grappe d’Or ou à la Table de Maxime ! Le jury a apprécié cette diversité d’acteurs qui sont en contact avec la bergerie et le souci du couple de transmettre sa passion et son savoir-faire.

3. ‘Malempré, la chaleur d’y vivre’ Un projet citoyen d’autonomie énergétique Né dans la tête de quelques habitants de ce petit village de la commune de Manhay, dont l’agriculteur Vincent Sépult qui souhaitait se diversifier, ce projet de réseau de chaleur, aujourd’hui porté par une coopérative citoyenne regroupant 10 personnes, entre dans sa phase concrète et est en activité depuis février 2014. Il aura fallu quatre ans pour convaincre autorités communales et habitants, trouver les financements et concevoir l’installation qui consiste en une chaudière collective fonctionnant aux plaquettes de bois. De cette unité de production centralisée part un ensemble de canalisations enterrées et isolées destiné à fournir de l’eau chaude et du chauffage aux habitants du village. Pour enterrer les quelque 1 500 m de canalisation à moindre coût, la société a pu profiter de la rénovation des conduites d’eau et donc de l’ouverture de la voirie. Actuellement, le réseau de chaleur couvre la moitié de ce village de 240 habitants, soit une cinquantaine de bâtiments, habitations privées et bâtiments publics comme l’école, le presbytère ou l’église. A l’avenir, la coopérative ‘Malempré, la Chaleur d’y Vivre’ vise à approvisionner l’ensemble du village et ainsi offrir aux habitants une autonomie énergétique en utilisant les produits forestiers et agricoles disponibles. La commune disposant de plus de 7000 hectares de bois, les ressources sont plus que suffisantes pour ce projet. Afin d’être complètement autonome, le président Charles Havelange compte sur la création d’une deuxième coopérative d’agriculteurs qui pourrait autoproduire le combustible. Au niveau social, le projet est original de par son aspect collectif alors que d'habitude, le chauffage se voit de manière individuelle. Il est également l'occasion de resserrer les liens entre les habitants du village. Ceux-ci se voient sensibilisés de manière très concrète aux problèmes énergétiques; ils découvrent qu’il est réellement possible d’être acteurs de leur avenir en s’affranchissant de la dépendance actuelle vis-à-vis de l’évolution du cours du pétrole. La coopérative a décidé de plafonner le coût de l’énergie vendue aux habitants, ce qui permet, notamment aux plus précarisés, de pouvoir plus facilement anticiper le prix de leur facture. Au niveau économique, le projet privilégie l’emploi local. Pour la réalisation des travaux, ce sont des entreprises de la région qui ont pu être soutenues pour un investissement global d’environ 950 000€. Pour la gestion de la chaufferie (production de plaquettes, comptabilité, entretiens, ...), ce sont également des entreprises locales qui profitent du projet. Le réseau de chaleur devrait également permettre aux agriculteurs de se diversifier. Le modèle de Malempré, unique en Wallonie, est transposable : chaque fois qu’une commune procède à des travaux sur la voirie, un réseau de chaleur peut en effet être installé. Il a en tout cas déjà séduit pas mal d’observateurs dont le jury du Godefroid du Développement Durable !

La Bergerie d’Acremont, Barbara et Peter De Cock rue de Bernifa, 17- 6880 Acremont Tél : 061/ 535 435 www.bergerie-acremont.be

Malempré, la Chaleur d’y Vivre, Charles Havelange rue Saint Martin 23 - 6960 Malempré Tél : 0486/65 38 68 www.malempre.be


1. L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

Les 3 nominés de cette 6ème édition

d L a u ré a t

e ce t te é

dition

Investir dans les générations futures La conscience ‘verte’ de cet Institut Médico-Pédagogique remonte à une dizaine d’années alors que l’on parlait beaucoup du protocole de Kyoto. L’équipe de direction décide alors d’y adhérer à son niveau et se fixe comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 5%. La démarche est alors plus d’ordre idéologique et pédagogique qu’économique puisqu’elle permettra d’impliquer concrètement les 50 jeunes -de 3 à 25 ans- qui y sont hébergés.

L’IMP ‘La Providence’ à Etalle

La Providence se lance alors dans l’amélioration de la performance énergétique de tous ses bâtiments : isolation thermique, remplacement des châssis, installation de panneaux thermiques, photovoltaïques, pompes à chaleur… Elle sensibilise parallèlement le personnel à une utilisation rationnelle de l’énergie. Pour ces efforts, l’IMP est nominé au Prix belge de l'Energie et de l'Environnement 2010 dans la catégorie Eco-Building Award. Sa gestion énergétique exemplaire est également retenue par l'UNIPSO (Union des Entreprises à Profit Social), qui réalise une brochure sur la démarche de l’institution et organise des formations à destination des gestionnaires d'institutions sociales de toute la Wallonie, qui viennent se rendre compte sur place. Depuis, la démarche a bien évolué pour devenir un projet global où le développement durable est pris en compte dans le quotidien de l'institution. Par exemple, le lait acheté dans une ferme voisine permet aux jeunes de bénéficier d'un produit de qualité, de diminuer le coût d'achat lié aux emballages et transport, de faire vivre l'économie locale et de ne pas jeter plus de 6000 tétra-briques. En cuisine toujours, on s’approvisionne en produits locaux, de saison et si possible bio. Dans la buanderie, les lessives sont rationalisées et les détergents écologiques privilégiés. Les déchets sont triés et si possible évités. Les déplacements sont également revus afin de diminuer les kilomètres parcourus et des formations d’éco-conduite sont organisées. Du matériel plus performant est installé (économiseurs d’eau, ampoules LED, retours de porte…) pour limiter les consommations d’eau et d’électricité.

La Bergerie d’Acremont

Grâce à la mise en place d’une éco-team, l’ensemble du personnel – éducateurs, personnel administratif, de cuisine, d’entretien- est conscientisé. De manière générale, les bonnes attitudes sont encouragées. Les économies réalisées permettent par exemple d’acheter du nouveau matériel pour améliorer le bien-être de tous. Les jeunes sont bien sûr les acteurs privilégiés de la démarche. Et les projets se multiplient pour en faire des «éco-consommateurs» : participation au Brevet du Benjamin en environnement proposé par la Province, à l'opération ‘Communes et rivières propres’, projets pêche, ornithologie, installation de planches à hirondelle, création d’un potager, réalisation de pictogrammes et d’un jeu de société, sorties didactiques en rapport avec la thématique, … L’objectif de tous ces apprentissages est de faire de ces jeunes des adultes responsables aptes à mieux appréhender les défis futurs auxquels ils seront confrontés.

‘Malempré, la chaleur d’y vivre’

Le jury a relevé le dynamisme et l’exemplarité de cette institution du secteur non marchand en matière de développement durable. Il a également apprécié la volonté de l’équipe éducative de transmettre ces valeurs aux jeunes résidents. IMP La Providence, Marc Ancion rue des Ecoles 103 - 6740 Etalle Tél : 063/45 59 97 www.implaprovidence.be

2. La Bergerie d’Acremont Une ferme ouverte sur le monde

Prix du p

ublic

A la création de la bergerie en 1999, il y avait surtout la passion et l’amour pour un métier un peu oublié et une race de brebis en voie de disparition. Barbara et Peter De Cock ne sont pas issus du milieu agricole, ils ont commencé petit avec huit brebis laitières, peu de moyens et pas de subsides, ce qui les a dirigés automatiquement vers la vente directe. Aujourd’hui encore, alors que le troupeau est passé à 250 brebis, tous leurs produits sont vendus en circuit court: dans les marchés, les petites épiceries et les restaurants de la province, mais aussi dans les GAC (groupes d’achats collectifs) et quelques bonnes maisons fromagères et gastronomiques. Parmi ces produits, on trouve une gamme variée de fromages, des yaourts, glaces et autres mets artisanaux de bonne qualité qui ont acquis une certaine réputation, comme le Bleu de Scailton affiné dans l’ardoisière de la Morépire à Bertrix, coup de coeur de Pascal Fauville, affineur hannutois qui a décroché une seconde place au concours mondial du meilleur fromager à Tours (France) ! Au niveau économique, l’entreprise mise sur la diversification. Grâce à la vente directe de sa production laitière, viande et laine via différents réseaux, le couple de bergers évite les intermédiaires et ne dépend pas de grands distributeurs. Il peut également compter sur les revenus de son gîte à la ferme, les visites de groupes, l’organisation de concerts, etc. La clientèle, fidèle et enthousiaste, grandit d’année en année. Le consommateur convaincu peut même aller plus loin dans la démarche en parrainant une brebis, ce qui lui permet de préfinancer ses achats sur une période de trois ans. Ce chemin parcouru n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais jamais Peter et Barbara ne se sont découragés. Mieux, ils n’arrêtent pas d’innover à la fois dans leur production, mais aussi sur leur site, qu’ils ouvrent à une multitude de publics : touristes, écoles, apprentis fromagers qui suivent les cours dispensés par Peter, volontaires du monde entier du réseau WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), jeunes en séjour de rupture, associations et même le monde gastronomique puisque les produits de la bergerie sont appréciés par les chefs wallons étoilés du collectif Génération W. On retrouve par exemple les fromages de Peter à la Grappe d’Or ou à la Table de Maxime ! Le jury a apprécié cette diversité d’acteurs qui sont en contact avec la bergerie et le souci du couple de transmettre sa passion et son savoir-faire.

3. ‘Malempré, la chaleur d’y vivre’ Un projet citoyen d’autonomie énergétique Né dans la tête de quelques habitants de ce petit village de la commune de Manhay, dont l’agriculteur Vincent Sépult qui souhaitait se diversifier, ce projet de réseau de chaleur, aujourd’hui porté par une coopérative citoyenne regroupant 10 personnes, entre dans sa phase concrète et est en activité depuis février 2014. Il aura fallu quatre ans pour convaincre autorités communales et habitants, trouver les financements et concevoir l’installation qui consiste en une chaudière collective fonctionnant aux plaquettes de bois. De cette unité de production centralisée part un ensemble de canalisations enterrées et isolées destiné à fournir de l’eau chaude et du chauffage aux habitants du village. Pour enterrer les quelque 1 500 m de canalisation à moindre coût, la société a pu profiter de la rénovation des conduites d’eau et donc de l’ouverture de la voirie. Actuellement, le réseau de chaleur couvre la moitié de ce village de 240 habitants, soit une cinquantaine de bâtiments, habitations privées et bâtiments publics comme l’école, le presbytère ou l’église. A l’avenir, la coopérative ‘Malempré, la Chaleur d’y Vivre’ vise à approvisionner l’ensemble du village et ainsi offrir aux habitants une autonomie énergétique en utilisant les produits forestiers et agricoles disponibles. La commune disposant de plus de 7000 hectares de bois, les ressources sont plus que suffisantes pour ce projet. Afin d’être complètement autonome, le président Charles Havelange compte sur la création d’une deuxième coopérative d’agriculteurs qui pourrait autoproduire le combustible. Au niveau social, le projet est original de par son aspect collectif alors que d'habitude, le chauffage se voit de manière individuelle. Il est également l'occasion de resserrer les liens entre les habitants du village. Ceux-ci se voient sensibilisés de manière très concrète aux problèmes énergétiques; ils découvrent qu’il est réellement possible d’être acteurs de leur avenir en s’affranchissant de la dépendance actuelle vis-à-vis de l’évolution du cours du pétrole. La coopérative a décidé de plafonner le coût de l’énergie vendue aux habitants, ce qui permet, notamment aux plus précarisés, de pouvoir plus facilement anticiper le prix de leur facture. Au niveau économique, le projet privilégie l’emploi local. Pour la réalisation des travaux, ce sont des entreprises de la région qui ont pu être soutenues pour un investissement global d’environ 950 000€. Pour la gestion de la chaufferie (production de plaquettes, comptabilité, entretiens, ...), ce sont également des entreprises locales qui profitent du projet. Le réseau de chaleur devrait également permettre aux agriculteurs de se diversifier. Le modèle de Malempré, unique en Wallonie, est transposable : chaque fois qu’une commune procède à des travaux sur la voirie, un réseau de chaleur peut en effet être installé. Il a en tout cas déjà séduit pas mal d’observateurs dont le jury du Godefroid du Développement Durable !

La Bergerie d’Acremont, Barbara et Peter De Cock rue de Bernifa, 17- 6880 Acremont Tél : 061/ 535 435 www.bergerie-acremont.be

Malempré, la Chaleur d’y Vivre, Charles Havelange rue Saint Martin 23 - 6960 Malempré Tél : 0486/65 38 68 www.malempre.be


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