ÉDITION
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Cette année encore, nous accueillons un nouveau membre dans la famille des Prix HERA. Il porte sur un enjeu critique pour notre société : le ré-enchantement de notre démocratie. Les HERA Awards, ce sont désormais neuf prix d’excellence, et autant de portes d’entrées dans les enjeux d’un monde soutenable pour demain. Car ils possèdent un formidable atout : ils ont en commun le même ADN, construit à partir d’une vision à 360° et d’une approche systémique propre à une démarche de développement soutenable. Cette année encore, nous sommes fiers d’apporter notre soutien à ces mémorants et doctorants, encadrés par leurs promoteurs, qui réussissent à porter un regard critique sur des problématiques actuelles cruciales et complexes. Et souvent, tenter d’apporter des perspectives créatives et concrètes. Les réunir et les interconnecter, lors d’une désormais traditionnelle Journée des Finalistes ou d’autres événements HERA, ou traiter leurs contributions dans des outils communs de communication, permet de faire apparaître par touches successives une image de ce que le monde de demain peut attendre de mieux ! Continuer à faire grandir cette famille, cette communauté HERA, est essentiel. Nous remercions tous ceux qui la composent : les étudiants et chercheurs primés, les professeurs, les universités, les jurés et les partenaires publics et privés. Grâce à cette communauté, un chemin vers un monde plus soutenable se dessine sous nos yeux et sous nos pas !
Benoît Derenne
Directeur de la Fondation pour les Générations Futures
Une partie des lauréats et nominés 2019 et de l’équipe de la Fondation pour la Générations Futures
DOCTORAL THESIS AWARD F O R F U T U R E G E N E R A T I O N S Ce Prix valorise et récompense tous les deux ans des thèses de doctorat, toutes disciplines confondues, qui adoptent une vision à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques dans leur champ de recherche. Cette édition est la cinquième de ce Prix bisannuel.
LE PARTENAIRE
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour cette cinquième édition, 13 candidatures éligibles ont été introduites. Le jury de cette année 2019 a constaté que les thèses introduites traitent, comme les éditions précédentes, de thèmes très importants pour un développement durable de la société, comme par exemple l’alimentation, la santé ou l’énergie. Toutefois, le jury a constaté que la plupart d’entre elles abordaient leur sujet de manière trop étroite, trop mono-disciplinaire, par rapport à la vision à 360° que requiert une approche de développement durable.
De g. à d. sur la photo : Véronique Halloin (FRS-FNRS), Guy Ethier (Umicore), Natacha Zuinen, Présidente du Jury (SPW), Sébastien Brunet (IWEPS), Sébastien Storme (CSI). Absent sur la photo : Gildas Todinanahary (Nominé 2017). TOUS LES DOCUMENTS LIÉS À CETTE ÉDITION DU PRIX SONT DISPONIBLES DANS LEUR INTÉGRALITÉ SUR WWW.FGF.BE/HERA
A N T O INE T T E D UM O N T Antoinette Dumont a défendu sa thèse en sciences agronomiques et ingénierie biologique en décembre 2017 au Earth and Life Institute – agronomie (ELIA) (UCLouvain). Elle a réalisé un postdoctorat B.A.E.F. (Belgian American Educational Foundation) à l’université de Berkeley en Californie en 2018 auprès du Professeur Miguel Altieri, le fondateur de l’agroécologie. Elle y prolonge à présent son séjour de recherche auprès du Professeur Alastair Iles.
A N A LY S E S Y S T É MI Q UE D E S C O ND I T I O N S D E T R AVA IL E T D ’ E MP L O I D A N S L A P R O D U C T I O N D E L É G UME S P O UR L E M A R C HÉ D U F R A I S E N R É G I O N WA L L O NNE (B E L G I Q UE ), D A N S UNE P E R S P E C T I V E D E T R A N S I T I O N A G R O É C O L O G I Q UE Thèse de doctorat en sciences agronomiques et ingénierie biologique, défendue en 2017 au Earth and Life Institute – agronomie (ELIA) (UCLouvain).
L’A G R O É C O L O G I E E N WA L L O N I E : S É D U I S A N T E E N T H É O R I E , É P U I S A N T E E N P R AT I Q U E . P I S T E S E T S U G G E S T I O N S P O U R A S S U R E R SA VIABILITÉ SOCIALE ET ÉCONOMIQUE
La thèse d’Antoinette Dumont vise à combler une lacune flagrante dans le domaine des connaissances sur l’agroécologie : la rareté des études empiriques sur les conditions de travail de ses producteurs et travailleurs. Sa recherche porte, plus précisément, sur le secteur de la production de légumes pour le marché du frais en Wallonie. Basée sur une centaine d’entretiens compréhensifs et 34 bilans technico-économiques de fermes très diverses, elle compare les situations de travail entre fermes conventionnelles, biologiques et agroécologiques. Si ces dernières visent des pratiques plus respectueuses à la fois de l’environnement et de l’humain, Antoinette Dumont démontre toutefois que les producteurs agroécologiques n’arrivent pas à mettre en œuvre l’ensemble des pratiques et des principes de ce modèle dans le contexte socio-économique actuel. Obligés d’adopter une hiérarchisation de ces principes, de nombreuses fermes voient leurs conditions de travail et d’emploi affectées par diverses contraintes. L’auteure identifie des pratiques qui permettent de contourner ces contraintes, de même que des politiques publiques destinées à limiter les compromis entre respect de l’être humain et de l’environnement. Les développements originaux de sa thèse invitent à une 4 agroécologie davantage inscrite dans la transition.
P R O M O T E U R / Philippe Baret Philippe Baret est Doyen de la faculté de bio-ingénierie de l’UCLouvain. Il est professeur d’agroécologie.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a sélectionné cette thèse pour deux raisons principales. La première est d’avoir traité d’une dimension souvent trop peu abordée dans les travaux sur le développement durable qui est celle des conditions de travail des producteurs et des travailleurs. […]. La deuxième raison est d’avoir eu une véritable approche interdisciplinaire dans ses travaux, qui se situent au croisement de l’agronomie, de la sociologie et de l’économie et s’inscrivent dans une épistémologie dite comparative, compréhensive et systémique.
C HR I S T INE F R I S O N Christine Frison a présenté sa thèse doctorale en sciences juridiques au centre de philosophie du droit de l’UCLouvain et au centre for IT & IP Law (KU Leuven) en octobre 2016. Elle réalise un postdoctorat à l’UCLouvain et à l’UAntwerpen en tant que chargée de recherche au FNRS et au FWO. Elle enseigne le droit international de l’environnement à l’ULB. Elle a publié quatre livres sur le sujet.
DIRECTEURS DE THÈSE / Tom Dedeurwaerdere, Olivier De Schutter et Geertrui van Overwalle Tom Dedeurwaerdere est Professeur à l’UCLouvain, Directeur de l’unité BIOGOV et Co-directeur du centre « Recherche partenariale sur la transition écologique et sociale » Olivier De Schutter est Professeur au centre de philosophie du droit de l’UCLouvain. membre du comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU et cofondateur de LP Transition. Geertrui van Overwalle est Professeur de droit de la propriété intellectuelle à la KU Leuven et Professeur invité à Sciences Po école de droit à Paris. L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a été séduit par l’approche à la fois top-down et bottom-up, et la grande place accordée aux questions de participation. L’auteure a mis les parties prenantes au cœur de son dispositif de recherche. Cette méthodologie lui a permis de relier les réalités locales et globales en identifiant les difficultés rencontrées par les acteurs du traité sur le terrain et en utilisant ces observations pour affiner l’analyse juridique du traité.
T O WA R D S R E D E S I G NIN G T HE P L A N T C O MM O N S . A C R I T I C A L A S S E S S ME N T O F T HE MULT IL AT E R A L S Y S T E M O F A C C E S S A ND B E NE F I T-S H A R IN G O F T HE IN T E R N AT I O N A L T R E AT Y O N P L A N T G E NE T I C R E S O UR C E S F O R F O O D A ND A G R I C ULT UR E Thèse de doctorat en sciences juridiques, défendue en 2016 au centre de philosophie du droit de l’UCLouvain et au centre for IT & IP Law de la KU Leuven.
L E « T R A I T É I N T E R N AT I O N A L S U R L E S S E M E N C E S » : U N O U T I L À R E V O I R E N F AV E U R D E S P E T I T S A G R I C U LT E U R S G R Â C E À S I X PRINCIPES DE GOUVERNANCE COMMUNE
La thèse doctorale de Christine Frison porte sur le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture adopté à l’ONU en 2001. Basé sur douze ans d’observation participante aux réunions du Traité, ce travail transdisciplinaire (analyse juridique et politique en co-création avec les acteurs précités) s’attache à comprendre son fonctionnement et à identifier les limites de sa mise en œuvre. Il met en avant le fait que les petits agriculteurs, malgré leur rôle central dans l’alimentation mondiale, restent en marge du système de gestion collective des semences créé par le Traité. Ceci se traduit par un déséquilibre entre d’importants droits de propriété intellectuelle (brevets sur les semences) par certains acteurs (multinationales de l’agro-industrie) et la non-reconnaissance des droits des agriculteurs. Forte de ces constats, Christine Frison formule des propositions d’amélioration centrées sur la notion de « bien commun » appliquée aux semences. Ces pistes seront présentées à la réunion du Traité de novembre 2019.
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MASTER’S THESIS AWARD FOR FUTURE GENERATIONS
S U S TA I N A B L E & R E S P O N S I B L E
— FIN A NCE—
Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées à la finance. Il s’agit plus concrètement des activités du secteur financier, dont notamment la gestion d’actifs, les services bancaires, les assurances et l’analyse financière. Les systèmes et marchés financiers, ainsi que les politiques financières qui les régulent ou facilitent font également partie du champ de recherche couvert par le prix. Cette édition est la quatrième de ce Prix annuel.
LE PARTENAIRE
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour cette quatrième édition du prix, sept candidatures éligibles ont été soumises. Le jury se réjouit du nombre croissant de candidatures par rapport aux éditions précédentes, ainsi que de la qualité de celles-ci.
De g. à d. sur la photo : Nicolas Hercelin (Lauréat 2018), Lieve Schreurs (Banque Triodos Bank), Luc Van Liedekerke, Président du Jury (UAntwerpen & KULeuven), Elisabetta Callegari (Belfius). Absents sur la photo : Céline Louche (Audencia Nantes), Joan Condijts (Les News 24).
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TOUS LES DOCUMENTS LIÉS À CETTE ÉDITION DU PRIX SONT DISPONIBLES DANS LEUR INTÉGRALITÉ SUR WWW.FGF.BE/HERA
C L É ME N T B O UR T E MB O UR G Clément Bourtembourg a terminé son master en sciences et gestion de l’environnement à l’IGEAT (Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire, ULB) en septembre 2018. En mars dernier, il a terminé un stage européen à Barcelone, au sein de la coopérative Tarpuna.
Q UE L S E F F E T S S O C I A U X E T Q UE L L E S ME S UR E S D ’A C C O MPA G NE ME N T À L’ IN S TA UR AT I O N D ’ UNE TA X AT I O N (C A R B O NE ) D E S É NE R G IE S ? Mémoire de master en sciences et gestion de l’environnement, défendu en 2018 à l’Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire de l’ULB. PROMOTEURS / Tom Bauler et Benoît Timmermans Tom Bauler est Chargé de cours d’ecological economics à l’IGEAT (ULB) et mène des recherches autour des questions de gouvernance des alternatives. Benoît Timmermans est philosophe des sciences, Maître de recherches au FNRS et Maître de conférence à l’ULB.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury salue ce mémoire qui aborde un enjeu actuel, ayant un impact profond sur la société. Le jury souligne l’approche systémique du travail et la pertinence de ne pas limiter l’analyse à l’impact écologique, mais de se pencher également sur les impacts socio-économiques. Il souligne le travail théorique rigoureux et la bonne analyse de l’état actuel de la taxation carbone en Belgique et dans le monde.
L A TA X AT I O N C A R B O N E : C O M M E N T C O M B I N E R É Q U I T É , L U T T E C O N T R E L E C O 2 E T A M É L I O R AT I O N D E L A P R O G R E S S I V I T É F I S C A L E ?
Le travail de Clément Bourtembourg porte sur les instruments de marché utilisés dans le cadre de la politique climatique et, plus particulièrement, sur la taxation dite « carbone » des énergies fossiles. L’originalité de son approche est d’avoir exploré, via une réflexion éthique, les effets sociaux de ce type de prélèvement et l’objection souvent émise à son encontre (il frapperait plus lourdement les ménages les moins aisés). L’auteur a d’abord étudié cet effet, qualifié fiscalement de régressif, ainsi que ses racines. Il a ensuite proposé une série de mesures d’accompagnement à la taxation carbone au travers d’un triple prisme (l’efficacité environnementale, l’équité et l’amélioration de la progressivité fiscale). Il a notamment mis en évidence le constat selon lequel les inégalités entre hauts et bas revenus se matérialisent sur divers facteurs dont celui de l’efficience énergétique des habitations : la moins bonne qualité énergétique des logements occupés par les bas revenus (dans le secteur du chauffage résidentiel) exacerbe le caractère régressif attribué à la taxation carbone. Il a également établi que la redistribution des recettes de la taxe carbone est la mesure phare d’accompagnement à privilégier (via des subsides et des transferts forfaitaires ciblés). Elle est, en effet, marquée par une plus grande acceptabilité politique et une meilleure compatibilité entre justice sociale et mesure environnementale efficace.
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T R I S TA N C A B A L L E R O - M O N T E S Tristan Caballero-Montes a terminé son master en ingénieur de gestion à la faculté Warocqué d’Économie et de Gestion (UMONS) en juin 2018. Il y est actuellement doctorant, en prolongation de son travail de fin d’études.
MI C R O C R E D I T IN T E R E S T R AT E R E G UL AT I O N : T HE C A S E O F C A MB O D I A Mémoire de master en ingénieur de gestion, défendu en 2018 à la faculté Warocqué d’économie et de gestion de l’UMONS.
L’ I M P O R TA N C E D ’ U N E A P P R O C H E S Y S T É M I Q U E P O U R R É G U L E R L A MICROFINANCE : FOCUS SUR LE CAS CAMBODGIEN
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La microfinance a pour objectif de favoriser la finance inclusive. Elle consiste à fournir des services financiers de base à des populations précarisées exclues de la finance traditionnelle, tout en assurant la rentabilité financière des opérateurs. Mais les critiques se sont accumulées sur elle ces dernières années, particulièrement sur la question de la hauteur des taux d’intérêt pratiqués et, à travers celle-ci, sur la capacité de la microfinance à atteindre sa dualité d’objectifs (sociaux et financiers). Le travail de Tristan Caballero-Montes a exploré diverses voies susceptibles de réguler les taux d’intérêt du microcrédit afin d’éviter certaines dérives. Les deux voies étudiées ici sont le contrôle étatique et l’influence de la concurrence. L’originalité de l’approche est d’avoir établi un cadre théorique sur la base de huit situations, définies selon trois critères : le taux d’intérêt effectif (bas ou élevé), la concurrence (limitée ou intense) et la présence (ou non) d’un plafond imposé de taux d’intérêt. Pour chacun des scenarii envisagés, les impacts positifs et négatifs ont été définis tant sur le plan social que financier. A l’occasion d’un stage réalisé au sein de la Cambodia Microfinance Association, ce cadre théorique a ensuite été appliqué au cas particulier du marché cambodgien (2 millions de bénéficiaires), mettant en évidence les singularités, forces et faiblesses de celui-ci.
PROMOTEURS / Cécile Godfroid et Marc Labie Cécile Godfroid est Docteure en sciences économiques et de gestion, assistante en management à l’UMONS et membre du CERMi (Centre Européen de Recherche en Microfinance, ULB/UMONS). Marc Labie est Professeur ordinaire à la faculté Warocqué d’économie et de gestion de l’UMONS et codirecteur du CERMi (ULB/UMONS). L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a apprécié cette réflexion rigoureuse […]. Il souligne plusieurs points forts : l’intérêt de l’enquête de terrain, la maturité de l’analyse et l’aspect didactique du travail. L’impact d’un tel dispositif de microcrédit est important et loin d’être marginal pour une société comme le Cambodge. Le TFE ouvre un champ de questions pertinentes qui pourraient être saisies par de futurs étudiants dans le cadre de leur mémoire.
NI C O L A V IR O NE Nicola Virone a terminé son master en politique économique et sociale à l’UCLouvain en août 2018.
P O UR UNE A P P R O C HE C O N V E N T I O NN A L I S T E D E L’ IN S T I T U T I O N M O NÉ TA IR E A F IN D ’A P P R É HE ND E R L E S E N JE U X D E L’ É ME R G E N C E D E S M O NN A IE S L O C A L E S C O MP L É ME N TA IR E S ( V E R S UNE R É S IL IE N C E M O NÉ TA IR E D E S T E R R I T O IR E S) P R O M O T R I C E / Géraldine Thiry Géraldine Thiry est Docteure en économie (UCLouvain). Elle est Chargée de cours et de recherche à l’ICHEC Brussels Management School et Chargée de cours invitée à l’UCLouvain. Elle coordonne le projet de recherche « Brufonctionnel » sur l’économie de la fonctionnalité à Bruxelles.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a fortement apprécié ce mémoire passionnant qui propose un retour au fondamental : redécouvrir l’origine de l’argent. Le mémoire montre que ce type de monnaies complémentaires a un rôle social à jouer et constitue une critique du système dominant. Partant d’un sujet peu étudié dans les théories classiques de l’économie, l’auteur parvient à apporter une synthèse théorique solide, à laquelle il lie sa forte implication de terrain via l’asbl Lumsou.
Mémoire de master en politique économique et sociale, défendu en 2018 à la faculté ouverte de politique économique et sociale de l’UCLouvain..
LES MONNAIES LOCALES, DES TREMPLINS SOUS-ESTIMÉS VERS L A RÉSILIENCE DES TERRITOIRES
Nicola Virone s’est intéressé au contexte d’émergence des monnaies locales complémentaires, et tout particulièrement à l’une d’elles – Le Lumsou, à Namur – dans la gestion de laquelle il est personnellement impliqué. Dans un premier temps, une analyse de la littérature lui a permis d’approcher le regard des théories économiques standards sur ces monnaies. Il a ensuite mobilisé une théorie alternative – l’économie des conventions – permettant une approche transdisciplinaire des phénomènes de coordination des comportements entre individus. Les monnaies locales complémentaires n’y sont plus seulement vues comme un moyen de multiplier les échanges économiques locaux, mais surtout comme des moyens alternatifs de résolution des incertitudes. Elles permettent dès lors aux citoyens de se retrouver autour d’une vision plus stabilisatrice de leur avenir et, dans une dynamique participative, de définir les contours d’un nouveau type de prospérité. Individuelle ou communautaire, leur résilience peut aussi se déployer à un niveau sociétal plus général, susceptible d’inclure les acteurs économiques précarisés.
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MASTER’S THESIS AWARD FOR FUTURE GENERATIONS
C O O P E R AT I V E S U S TA I N A B L E
—ECONOMY— Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées à l’économie coopérative au sens large. Il s’agit plus concrètement de modèles et initiatives où des personnes s’associent volontairement pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Les politiques économiques visant à réguler ou à faciliter ces initiatives sont également concernées. Cette édition est la quatrième de ce Prix annuel.
LE PARTENAIRE
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour cette quatrième édition du prix, dix candidatures éligibles ont été soumises. Le jury a été impressionné par la qualité des candidatures […]. Parmi les TFE soumis, beaucoup portent sur des projets dans lesquels les étudiants sont personnellement investis, ce qui se reflète dans l’implication importante des auteurs vis-à-vis de leur sujet de recherche.
De g. à d. sur la photo : Michel Visart (ex-RTBF), Flora Kocovski (SOWECSOM), Gérald Mairesse (Azimut SCRL), Fabienne Marchal (COCITER), Laurence Vandenhoeke (Lauréate 2017), Michel de Wasseige (DiES), Didier Goetghebuer, Président du jury (Union des SCOP Wallonie-Bruxelles).
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L O UI S E C L A E R B O U T Louise Claerbout a terminé son master en sciences de gestion à la Louvain School of Management (UCLouvain) en août 2018. Elle réalise actuellement son stage d’ingénieure civile architecte chez Adem SPRL.
PROMOTEURS / Vincent Truyens et Julie Hermans Vincent Truyens est Maître de conférence invité à l’UCLouvain, chargé de cours en responsabilité sociétale d’entreprise au sein de la Louvain School of Management. Il est aussi consultant et formateur en économie « positive ». Julie Hermans est Professeure en entrepreneuriat à l’UCLouvain au sein de la Louvain School of Management. Ses recherches se concentrent essentiellement sur la poursuite de buts multiples en entrepreneuriat (entrepreneuriat social et durable).
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury salue ce mémoire qui intègre une vision globale de l’habitat et qui est potentiellement réplicable dans d’autres contextes territoriaux. L’auteure s’attaque à la revalorisation du patrimoine local, qui est un enjeu de taille en Belgique. […] L’auteure prend des risques en sortant des schémas de rentabilité classiques pour envisager des alternatives. Elle fait preuve d’enthousiasme et de dynamisme.
R É H A B IL I TAT I O N D E B ÂT IME N T S IN O C C UP É S D E M A NIÈ R E D UR A B L E (É T UD E D E FA I S A B IL I T É D ’ UNE C O O P É R AT I V E IMM O B IL IÈ R E À F IN A L I T É S O C IÉ TA L E E N H A IN A U T ) Mémoire de master en sciences de gestion, défendu en 2018 à la Louvain School of Management de l’UCLouvain.
L A C O O P É R AT I V E I M M O B I L I È R E 6 R : L’ I M A G I N AT I O N C O L L E C T I V E A U S E R V I C E D E L A R É H A B I L I TAT I O N DURABLE EN RÉGION DE MONS-BORINAGE
Louise Claerbout a étudié la faisabilité d’une coopérative à finalité sociétale (baptisée « 6R ») spécialisée dans la réhabilitation des bâtiments à l’abandon dans la région de Mons-Borinage. Son travail s’enracine dans un double constat. Primo, le secteur de la construction est un important consommateur d’énergies fossiles. Secundo, l’artificialisation des terres agricoles s’accélère. Le type de réhabilitation visée se veut respectueux de l’environnement et de la santé des occupants, mais aussi favorable aux activités économiques locales et à haut degré participatif des acteurs concernés. Les différents outils de développement stratégiques utilisés par l’auteure ont eu pour priorité de favoriser la gouvernance participative et la gestion non-violente entre acteurs et coopérateurs pressentis. Louise Claerbout a rencontré une série de professionnels de la région qui lui ont permis de tester plusieurs hypothèses critiques pour la réussite de son projet. Le cas théorique étudié a porté sur la réhabilitation de la caserne des pompiers de Jemappes et sa transformation en un centre d’accueil pour artistes.
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L INE D ID E L O T Line Didelot a terminé son master en gestion de l’entreprise à l’ICHEC Brussels Management School en juin 2018. Elle y travaille actuellement comme Maître assistante.
H O W C A N MI G R A N T S , R E F U G E E S A ND A S Y L UM -S E E K E R S T HR O U G H S K IL L D E V E L O P ME N T A ND E MP L O Y ME N T B E IN T E G R AT E D IN G R E E K S O C IE T Y B Y ME A N S O F A C E N T R E F O R D I S P L A C E D P E R S O N S IN AT HE N S , G R E E C E ? ( T HE A NK A A P R O JE C T ) Mémoire de master en gestion de l’entreprise, défendu en 2018 à l’ICHEC Brussels Management School.
L E P R O J E T A N K A A À AT H È N E S : D É V E L O P P E R L E S C O M P É T E N C E S D E S M I G R A N T S , L E U R P L A N C H E D E S A L U T ?
Le travail de Line Didelot s’inscrit dans le contexte de l’afflux de migrants qu’a connu la Grèce ces dernières années. Engagée dans l’accueil de ceux-ci depuis 2016, elle a fondé en 2017, avec quatre autres bénévoles, une association sans but lucratif de droit luxembourgeois destinée à aider les migrants à définir un projet professionnel susceptible d’œuvrer à leur intégration dans la ville d’Athènes. Baptisé « ANKAA Project », ce projet – une entreprise sociale – a la particularité de se construire à chaque stade dans une dynamique participative et inclusive à l’égard tant des migrants eux-mêmes que des partenaires extérieurs (employeurs, autres associations, particuliers, etc.). A travers une offre de formations professionnelles et linguistiques, l’objectif consiste à permettre aux migrants de se forger un projet de vie à la fois digne et viable sur le plan économique dans la société grecque. De plus, ANKAA promeut le bien-être physique et mental des migrants en leur donnant la possibilité de devenir eux-mêmes formateurs dans leurs disciplines respectives. L’objectif ultime d’ANKAA consiste à déconstruire l’image de « pauvres » ou d’« assistés » accolée aux migrants dans le contexte d’une société 12 grecque durement secouée par la crise financière.
P R O M O T R I C E / Catherine Dal Fior Catherine Dal Fior est Maître-assistante à l’ICHEC où elle enseigne la gestion de projets et coordonne le Sustainability Challenge. Elle est également chercheuse en entrepreneuriat en Afrique au sein du CES (Centre d’Économie Sociale) de l’ULiège.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury applaudit ce mémoire engagé et concret ainsi que l’implication forte de l’étudiante sur un enjeu majeur. Le travail est orienté vers la recherche de solutions et met en évidence de bonnes pratiques. Le jury souligne l’importance de la co-construction et de l’intégration des parties prenantes, dans un secteur qui peut avoir tendance à s’orienter vers des mécanismes de contrôle et d’assistance.
G IL L E S J A C Q UE MIN Gilles Jacquemin a terminé son master en ingénierie de gestion à la Solvay Brussels School Economics and Management (ULB) en septembre 2018. Il a travaillé chez Dioxyde de Gambettes (GO2) puis pour Qalinca Labs (ULB). Il suit actuellement un master en Gestion et sciences de l’environnement (IGEAT, ULB) et continue à s’investir dans la logistique par cycle.
T HE C O L L A B O R AT I O N P O T E N T IE L B E T W E E N C Y C L E L O G I S T I C S C A R R IE R S IN B E L G IUM Mémoire de master en ingénieur de gestion, défendu en 2018 à la Solvay Brussels School Economics and Management de l’ULB.
25% DES LIVRAISONS URBAINES À VÉLO D’ICI À 2030, TOUT EN R E S P E C TA N T L E S P R I N C I P E S D E L’ É C O N O M I E S O C I A L E . . . U T O P I E ? P R O M O T E U R / Marek Hudon Marek Hudon est professeur à la Solvay Brussel School Economics and Management (ULB), où il dirige des recherches liées aux problématiques éthiques et de gestion des entreprises sociales ainsi que sur le développement durable.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a apprécié le traitement rigoureux de l’objet d’étude, l’approche structurée et la fluidité de la lecture. L’auteur prend en compte la vision de tous les acteurs du secteur pour proposer une solution qui tienne compte des points positifs et des freins. Il apporte une vraie réflexion sur la structuration et la fédération d’un secteur très diversifié. De plus, l’enjeu abordé est essentiel : les villes doivent se transformer et intégrer des circuits courts.
Le travail de Gilles Jacquemin s’inscrit dans le contexte du développement de l’économie sociale et de la décarbonation des zones urbaines aux horizons 2030 et 2050. Il porte, plus précisément, sur le potentiel de renforcement de la logistique par cycle, c’est-à-dire le transport de biens assuré par des vélos ou des vélos électriques. Malgré l’existence d’une vingtaine de sociétés de ce type en Belgique, les « vélos cargos » n’assurent en effet, à ce stade, que 0,1 % du transport commercial de marchandises en ville. À travers l’examen de la littérature existante et l’interview semi-dirigée de 22 acteurs belges et européens de ce secteur, l’auteur a voulu investiguer les pistes d’optimalisation et de développement de cette activité intensive en main-d’œuvre locale et souvent peu qualifiée. L’originalité de son approche est d’avoir mis l’accent sur les avantages et les inconvénients d’une collaboration horizontale entre des acteurs économiques aux objectifs et fonctionnement très variés. Les pistes proposées portent, entre autres, sur la mutualisation des ressources, des capacités et des connaissances tant à l’intérieur des villes que dans une logique interurbaine. Elles portent également sur les initiatives possibles en termes de fédération de ce secteur. Cette dernière voie pourrait non seulement renforcer la notoriété et la crédibilité de l’activité économique analysée, mais aussi peser sur l’adoption de normes sociales plus 13 favorables aux transporteurs.
MASTER’S THESIS AWARD FOR FUTURE GENERATIONS
S U S T A I N A B L E
FOOD SYSTEMS
Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées à l’alimentation. Il s’agit plus concrètement des différentes étapes de la chaîne alimentaire à partir de la production des matières premières destinées à l’alimentation humaine jusqu’à la consommation (ou l’élimination), en passant par le transport, la transformation, la conservation, la commercialisation et la distribution. Les politiques qui régulent ou facilitent ces aspects font également partie du champ de recherche couvert par le prix. Cette édition est la quatrième de ce Prix annuel.
LES PARTENAIRES
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour cette quatrième édition du prix, dix candidatures éligibles ont été soumises. Celles-ci formaient un ensemble équilibré et portaient un regard nuancé sur les problématiques d’alimentation. Le jury souligne la richesse de recevoir des travaux provenant de différentes facultés.
De g. à d. sur la photo : Thierry Noesen, Président du Jury (Belvas), Eloïse Noirfalise (RABAD), Bastien Van Grunderbeeck (Lauréat 2018), François Heroufosse (Wagralim), Martine Vandervennet (IFDD), Fabienne Rotthier (ingénieure agronome), Erik Mathijs (KULeuven).
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M A X M O R E L L E E T JÉ R Ô ME B R A IB A N T Max Morelle et Jérôme Braibant ont terminé leur master en bio-ingénierie (sciences agronomiques) à l’UCLouvain en juin 2018. Le premier travaille au CRA-W (Centre de Recherches Agronomiques de la Wallonie), le second dans l’entreprise agricole GreenFarm Pierard SPRL.
L’A G R I C ULT UR E D E C O N S E R VAT I O N E N WA L L O NIE . D I V E R S I T É E T V E R R O UIL L A G E S Mémoire de master en bioingénieur, défendu en 2018 à la faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain. P R O M O T E U R / Philippe Baret Philippe Baret est Doyen de la faculté de bio-ingénierie de l’UCLouvain. Il est professeur d’agro-écologie.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) En analysant les freins au changement de pratiques, les auteurs mettent en évidence des éléments qui peuvent s’appliquer à toutes les nouvelles manières de cultiver : leurs résultats peuvent s’appliquer au-delà de l’agriculture de conservation. Le travail a un impact potentiel et une mise en pratique est envisageable. Par leur démarche, les auteurs mettent en avant l’importance de la collaboration entre chercheurs, techniciens et agriculteurs.
L’A G R I C U LT U R E D E C O N S E R VAT I O N : U N L E V I E R S O C I O - É C O N O M I Q U E E T E N V I R O N N E M E N TA L P O U R L’A G R I C U LT U R E D E D E M A I N
Encore peu pratiquée en Belgique (268 hectares en Belgique en 2013 selon la FAO), l’Agriculture de Conservation (AC) repose sur la réduction du travail du sol, la couverture permanente de celui-ci et la diversification des espèces cultivées. Malgré un potentiel de rendement similaire à l’agriculture conventionnelle et sa contribution à des objectifs tant environnementaux (réduction des émissions de gaz à effet de serre, augmentation de la biodiversité, etc.) que sociaux (bien-être des agriculteurs, reconnexion au tissu rural non-agricole, etc.), elle reste peu connue et relativement ignorée par la recherche scientifique. Le travail de Jérôme Braibant et Max Morelle a consisté, à travers la rencontre d’une quarantaine d’acteurs de l’AC, à dresser une typologie de celle-ci en Wallonie. Ils ont ensuite identifié et analysé les facteurs favorisant ou verrouillant l’adoption de l’AC. Parmi ceux-ci : les caractéristiques géomorphologiques de la région dite de « grandes cultures wallonnes » mais aussi des facteurs plus humains propres aux agriculteurs (aversion au risque, perception des innovations, etc.). Leur étude suggère deux voies principales d’amélioration possibles (techniques et systémiques). Elle indique, plus globalement, que la recherche sur l’AC semble être en retard sur les pratiques déjà opérationnelles sur le terrain.
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NI C O L A S L O O D T S Nicolas Loodts a travaillé pendant douze ans comme ingénieur civil. Il a terminé son master en anthropologie à l’école des sciences politiques et sociales de l’UCLouvain en septembre 2017. Depuis le 1er mars 2019, il est titulaire d’une bourse FRESH (FNRS) et effectue son doctorat au laboratoire d’anthropologie prospective de l’UCLouvain.
T O U T L E M O ND E NE V E U T PA S Ê T R E M A R A ÎC HE R ! E T HN O G R A P HIE D ’ UNE C O O P É R AT I V E M A R A ÎC HÈ R E A G R O É C O L O G I Q UE E N WA L L O NIE . Mémoire de master en anthropologie, défendu en 2017 à l’école des sciences politiques et sociales de l’UCLouvain.
T R AVA I L L E R C O M M E U N « A R R A C H É » , Ê T R E PAY É C O M M E UN É TUDIANT : UNE IMMERSION ANTHROPOLOGIQUE DANS LE MARAÎCHAGE BIOLOGIQUE
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Le travail de Nicolas Loodts est le fruit d’une immersion de huit mois dans une coopérative wallonne pratiquant, sur un peu plus d’un hectare, un maraîchage qui allie les principes de l’agriculture biologique et de l’agroécologie, et commercialisant ses légumes en circuit court. Diplômés en sciences politiques, en agronomie ou en éducation, ses membres ont la particularité d’être tous des « NIMAculteurs », des agriculteurs Non-Issus du Milieu Agricole. Nicolas Loodts a participé aux activités de la coopérative en tant qu’aidant. Parallèlement, il a tenté de comprendre les réalités et les difficultés de la pratique agricole menée dans ce cadre spécifique, en particulier le basculement du parcours professionnel des coopérateurs. A travers le parcours d’une tomate (aliment fortement globalisé et requérant un important savoir-faire technique), il a ensuite réalisé l’ethnographie de la coopérative en posant diverses questions. Où se situe la « nature » aux yeux de ces maraîchers ? Dans quelle mesure sont-ils et se considèrent-ils comme des « paysans » ? Nicolas Loodts a également exploré la relation entre l’identité du maraîcher/coopérateur et les enjeux politiques et économiques cachés derrière le prix d’une tomate, de même que la culture de la parole franche (ou « parole cash ») pratiquée dans la coopérative.
P R O M O T R I C E / Séverine Lagneaux Séverine Lagneaux est anthropologue et Docteure en sciences politiques et sociales. Elle coordonne la Chaire « Anthropologie de l’Europe contemporaine » à l’UCLouvain.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) L’auteur choisit une forme innovante pour transmettre son travail : via le parcours d’une tomate tout au long de la chaîne de production, il fait voyager le lecteur. Le mémoire a un potentiel de sensibilisation du grand public et de transmission du savoir. Il aborde le retour à la nature, la question du lien avec la terre, l’impact sur le bien-être et la santé, qui sont des enjeux majeurs dans le domaine alimentaire.
MASTER’S THESIS AWARD FOR FUTURE GENERATIONS
S U S T A I N A B L E
DEMOCRACY Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées à la démocratie délibérative, et plus généralement à toute forme d’innovation démocratique. Il s’agit plus concrètement de la délibération publique au sein du régime politique : l’exercice du pouvoir par le biais d’échanges publics d’opinions, d’informations et d’arguments entre citoyens égaux en vue de la prise de décision. Cette édition est la première de ce Prix annuel.
LE PARTENAIRE
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour cette première édition du prix, sept candidatures ont été soumises. Le jury a été passionné par la lecture de tous les travaux candidats. Les travaux présentés étaient remarquables et mettaient en œuvre des méthodologies pointues.
De g. à d. sur la photo : Yasmine Boudaka (New6s), David van Reybrouck, Président du Jury (G1000), Fatima Zibouh (ULiège). Absent sur la photo : Philippe Destatte (Institut Destrée). TOUS LES DOCUMENTS LIÉS À CETTE ÉDITION DU PRIX SONT DISPONIBLES DANS LEUR INTÉGRALITÉ SUR WWW.FGF.BE/HERA
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C É C IL E J A D O T Cécile Jadot a terminé son master en droit à la faculté de droit de l’UCLouvain en septembre 2018. Elle a fait, depuis lors, un stage en tribunal pour l’ONU à Phnom Penh (Cambodge) et commencera un travail au barreau en juillet 2019.
R E P E N S E R UN P R O C E S S U S L É G I S L AT IF D E Q U A L I T É . L E S PA NE L S C I T O Y E N S , UNE V O IE P R O ME T T E U S E S UR L E P L A N JUR ID I Q UE ? Mémoire de master en droit, défendu en 2018 à la faculté de droit et de criminologie de l’UCLouvain.
L E PA N E L C I T O Y E N : U N A P P E L D ’A I R F R A I S D A N S L E PAY S A G E P O L I T I Q U E E T J U R I D I Q U E B E L G E
Le travail de Cécile Jadot porte sur les panels citoyens et plus particulièrement sur la façon dont cet outil, s’il était davantage formalisé dans le droit belge, pourrait jouer un rôle décisif d’enrichissement des procédés classiques d’exercice de la démocratie représentative délibérative. L’étudiante a d’abord analysé les outils déjà existants dans le domaine de la consultation (droit de pétition, participation en matière environnementale, consultation populaire, initiative populaire, etc.), mettant en avant leurs faiblesses et leurs atouts respectifs. Elle a également analysé les initiatives politiques récentes de mise en place de panels citoyens au sein des parlements wallon et bruxellois. Elle a ensuite exploré les voies possibles pour formaliser le processus de panel citoyen dans le droit belge avec, pour perspective principale, l’inscription dans un mouvement global de transition. Complété par une analyse du rôle du juge dans cette amélioration du processus législatif, son travail se termine par la proposition concrète d’une nouvelle clause constitutionnelle. Celle-ci contribuerait à la création d’une « culture de la participation » dans chacune des entités politiques du pays.
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P R O M O T E U R / Olivier De Schutter Olivier De Schutter est Professeur au centre de philosophie du droit de l’UCLouvain. Ex-rapporteur spécial des Nations-Unies pour le droit à l’alimentation, il est membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU et cofondateur de LP Transition pour la transition écologique et sociale.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Ce mémoire répond à un enjeu majeur : créer le cadre juridique qui permette la délibération citoyenne. Le travail est innovant par sa mise en question de la constitution belge, réalisée avec une grande subtilité et un courage indéniable. […] Le jury souligne la pertinence de l’approche qui vise le long terme et contribue à une réflexion approfondie sur la place du citoyen dans la décision politique. Des pistes concrètes sont proposées pour intégrer le mécanisme délibératif en droit. Cécile Jadot nous livre non seulement une étude prometteuse, mais elle a en outre ouvert un chantier du droit constitutionnel, celui qui cherche la formalisation juridique des panels citoyens.
E L S A O G IE N Elsa Ogien a terminé en juin 2018 son master en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle réalise actuellement un stage à Paris au sein des Missions publiques en lien avec la démocratie délibérative.
É VA L UE R L’ IMPA C T D ’ UN PA NE L C I T O Y E N . L E S E F F E T S D U « WA M10 8 0 » S UR L E S S P HÈ R E S P O L I T I Q UE E T A D MINI S T R AT I V E D E L A C O MMUNE D E M O L E NB E E K-S A IN T-JE A N Mémoire de master en sciences politiques, défendu en 2018 à l’école des sciences politiques et sociales de l’UCLouvain. P R O M O T E U R / Vincent Jacquet Vincent Jacquet est chargé de recherches F.R.S.-FNRS à l’UCLouvain, au sein de l’ISPOLE (Institut de Sciences Politiques Louvain-Europe). Ses travaux portent sur les transformations démocratiques et la participation citoyenne.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) En réalisant un travail empirique important et en se plongeant dans la réalité de terrain, l’auteure apporte une contribution sociologique pertinente. Elle montre la nécessité de former tous les intervenants au processus délibératif, de les informer tout au long du processus et d’impliquer davantage les autorités publiques dès le début. Elle analyse ce que les politiques ont fait des propositions des citoyens et montre que le plug-in dans le système politique est difficile.
L’ E X P É R I E N C E D U PA N E L C I T O Y E N : PA S D E D É M O C R AT I E D U R A B L E S A N S L A C O N V I C T I O N E T L’ E N G A G E M E N T D U P E R S O N N E L P O L I T I Q U E
Le travail d’Elsa Ogien porte sur les remèdes à la désaffection citoyenne envers les représentants politiques et, plus précisément, sur le rôle des panels citoyens comme voie possible de réenchantement d’exercice de la démocratie. L’auteure a travaillé sur les impacts du WAM1080 (« We are Molenbeek »), un panel citoyen qui s’est réuni à Molenbeek en mars 2017 sur le thème de la radicalisation des jeunes et de la cohésion sociale. L’originalité de son approche a consisté à s’intéresser aux effets de ce panel sur les acteurs politiques et administratifs de la commune et non sur les citoyens participants. Elsa Ogien a mené des entretiens en face-àface avec 11 membres du personnel politique et administratif molenbeekois. Elle a analysé non seulement l’importance du souvenir laissé par cette initiative un an après sa tenue et son impact pratique (mise en place – ou non – des recommandations émises par les citoyens), mais aussi son impact épistémique, soit l’évolution des représentations relatives à ces pratiques délibératives. L’impact du WAM1080 ayant été jugé relativement faible sur les personnes interrogées, l’étudiante formule une série de suggestions permettant de favoriser l’institutionnalisation des panels citoyens dans les pratiques politiques. Parmi celles-ci : la formation des membres de la sphère politique à la démocratie délibérative, afin de permettre une 19 pratique plus engagée dès la mise en place de ce type de dispositifs.
MASTER’S THESIS AWARD FOR FUTURE GENERATIONS
S U S T A I N A B L E
-HEALTHCe Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées à la santé. Il s’agit par exemple de nouvelles pratiques de soins ou de prévention, de la mise au point de nouveaux médicaments ou dispositifs technologiques, ainsi que de nouvelles approches de notre système de soins de santé. Cette édition est la cinquième de ce Prix annuel.
LE PARTENAIRE
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour la cinquième édition de ce prix, six candidatures ont été soumises, proposant un éventail de thématiques variées, enthousiasmantes et habituellement peu traitées, et répondant à des enjeux de société majeurs. Toutefois, le jury regrette le manque d’ouverture disciplinaire et d’approfondissement des problématiques étudiées dans certains travaux, notamment du point de vue des (pistes de) solutions proposées.
De g. à d. sur la photo : Philippe Lamotte (En Marche), Sylvie Varlez (Bureau fédéral du Plan), François Galand (Mutualités chrétiennesChristelijke mutualiteiten), Véronique Latteur (Grand Hôpital de Charleroi), Yseult Navez, Présidente du jury (Service Public Fédéral de la Santé), Agathe Salmon (Lauréate 2018). Absent sur la photo : Alain Nicolas (Province de Liège).
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WA LT E R G I O R D A N O Walter Giordano est infirmier. Il a terminé son master en sciences de la santé publique à l’UCLouvain en septembre 2018. Il travaille actuellement comme infirmier instrumentiste au CHU Ambroise Paré à Mons.
L A JU S T I C E O R G A NI S AT I O NNE L L E , UNE R E S S O UR C E FA C E À L’ É P UI S E ME N T P R O F E S S I O NNE L . UNE É T UD E Q U A N T I TAT I V E A UP R È S D E S P R O F E S S I O NNE L S D E S A N T É E X E R Ç A N T A U B L O C O P É R AT O IR E P R O M O T R I C E / Marine Janiczek Marine Janiczek est chercheuse-doctorante à l’institut de recherche santé et société de l’UCLouvain. Ses domaines d’intérêt portent sur les comportements organisationnels et la psychologie des organisations. Sa thèse traite de l’influence de la justice organisationnelle sur l’engagement et le bien-être des employés en contexte de changement. L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) L’auteur propose une analyse fine et rigoureuse de son sujet, et dégage des pistes applicables, simples et transposables dans de nombreux autres contextes. La thématique traitée ainsi que l’approche résolument holistique permettent de souligner que la « soutenabilité » va bien au-delà des aspects environnementaux et écologiques et que les enjeux sociaux, notamment de santé mentale, sont également cruciaux et doivent être au centre des préoccupations. Enfin, le jury note l’effort du lauréat pour rendre son sujet accessible au plus grand nombre.
Mémoire de master en sciences de la santé publique, défendu en 2018 à la faculté de santé publique de l’UCLouvain.
B U R N O U T À L’ H Ô P I TA L : L A J U S T I C E D A N S L’ O R G A N I S AT I O N , U N E L ANCE D’INCENDIE POUR LES MÉDECINS ET LES INFIRMIERS QUI SE C O N S U M E N T D A N S L E U R T R AVA I L .
Le travail de Walter Giordano part du constat que la pression induite par la productivité du personnel soignant hospitalier entraîne un nombre croissant de cas d’épuisement professionnel. Or, contrairement à ce qu’espérait le législateur à la fin des années nonante, les dispositions légales adoptées face à cette problématique ne suffisent pas à prévenir efficacement ce genre de situations. L’étudiant a donc mobilisé le concept de « justice organisationnelle » comme ressource professionnelle susceptible de diminuer les cas de burn out en hôpital. Après avoir décrit les quatre dimensions de la justice organisationnelle (justices distributive, procédurale, informationnelle et interpersonnelle), il a exploré la littérature scientifique traitant des liens potentiels entre la perception de justice organisationnelle par le personnel et le développement du syndrome d’épuisement professionnel. Il a ensuite formulé une série d’hypothèses qu’il a testées par questionnaire empirique auprès de trois catégories professionnelles (chirurgiens, anesthésistes et infirmiers) actives au sein du bloc opératoire de l’hôpital Ambroise Paré à Mons (CHU). Cet angle de recherche lui a permis de formuler certaines suggestions destinées à diminuer les risques d’épuisement professionnel.
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PA UL INE MIN G UE T Pauline Minguet est infirmière spécialisée en soins intensifs et aide médicale urgente. Elle a terminé son master en sciences de la santé publique (finalité promotion de la santé) à la faculté de médecine de l’ULiège en juin 2018. Elle travaille actuellement au CHU de Liège.
L A PA R T I C IPAT I O N D E S C I T O Y E N S À UNE INI T I AT I V E P R O - E N V IR O NNE ME N TA L E C O L L E C T I V E . É T UD E D E C A S D A N S L A C O MMUNE D ’AY WA IL L E . Mémoire de master en sciences de la santé publique, défendu en 2018 à la faculté de médecine de l’ULiège.
L E M O U V E M E N T D E S I N I T I AT I V E S D E T R A N S I T I O N : M O Y E N P R I V I L É G I É P O U R P R O M O U V O I R L A S A N T É ?
Le travail de Pauline Minguet s’inscrit dans le cadre des initiatives de Transition et, plus particulièrement, dans le cadre de l’impact de celles-ci sur la santé des habitants qui y sont impliqués. Profitant de l’émergence d’un de ces projets dans sa propre commune (Aywaille, province de Liège), l’auteure a initié une recherche empirique auprès de 28 personnes dont la moitié était impliquée dans ce projet. Elle a d’abord étudié leur profil ainsi que les facteurs psychosociaux influençant leur participation (ou non). Sur base de leurs réponses à des questions ouvertes, elle a mis en évidence les éléments qui favorisent ou freinent tant l’intention de participer que la participation effective à cette initiative. Cette étude de besoins a mis en évidence, notamment, la difficulté de la population d’établir des liens entre la qualité de son environnement et sa santé. Pour s’impliquer davantage, les individus ont besoin de plus de preuves de l’efficacité de l’action environnementale. L’étude a aussi permis de formuler une série de pistes pour promouvoir l’action environnementale dans le contexte de la promotion de la santé. L’accent a été mis sur la nécessité d’une plus grande hétérogénéité sociale dans les initiatives de Transition.
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P R O M O T E U R / Jacques Defourny Jacques Defourny est Professeur d’économie sociale et de systèmes économiques comparés à l’ULiège où il dirige aussi le centre d’économie sociale. Depuis 2013, il coordonne le projet de recherche «International comparative social enterprise models».
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Ce travail entre en résonnance avec notre temps, il est d’actualité et opérationnel. Il propose un regard circulaire sur une problématique très prégnante. Le jury a grandement apprécié l’approche résolument systémique adoptée dans ce travail. L’auteure fait un réel effort pour proposer une analyse qui sorte des silos traditionnels pour l’étude de problématiques dans le secteur médical.
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ARCHITECTURE
Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées à l’architecture. Il s’agit plus concrètement de la recherche de solutions vers un mode de construction et d’habitat plus soutenable pour la planète et ses populations. Cette édition est la septième de ce Prix annuel.
LE PARTENAIRE
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour cette septième édition du prix, vingt-cinq candidatures éligibles ont été soumises. La quantité d’étudiants désirant améliorer la résilience des territoires constitue un baromètre de prise de conscience des urgences environnementales et du terreau d’innovations, non seulement technologiques mais aussi sociales. En particulier, la sélection de finalistes reflète des grands thèmes importants en architecture : ruralité, urbanisme, énergie.
De g. à d. sur la photo : Johan Lemmens (VELUX Belgique), Michel Leloup (Atelier 55), Pascale Thys (Habitat & Participation), Françoise Duhaut (SPW), Pierre Lacroix (Lauréat 2018), Joël Solé (Bruxelles Environnement), Han Verschure, Président du jury (KULeuven). TOUS LES DOCUMENTS LIÉS À CETTE ÉDITION DU PRIX SONT DISPONIBLES DANS LEUR INTÉGRALITÉ SUR WWW.FGF.BE/HERA
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K R I S T E L M AY E N G A Kristel Mayenga terminera en septembre 2019 son master en ingénieur civil architecte à la faculté des sciences appliquée de l’ULiège. Elle travaille actuellement dans le bureau d’études Pierre Berger à Beaufays.
MÉ T H O D O L O G IE D E T R A N S I T I O N V E R S UN T E R R I T O IR E Q U A S I -Z É R O - É NE R G IE A U T O N O ME A P P L I Q UÉ E A U C A S D E L A R É G I O N WA L L O NNE (D É V E L O P P E ME N T D ’ UN O U T IL D ’A ID E À L A D É C I S I O N) Mémoire de master en ingénieur civil architecte, défendu en 2018 à la faculté des sciences appliquée de l’ULiège.
U N O U T I L P O U R A I D E R L E S T E R R I T O I R E S R É G I O N A U X À S ’A F F R A N C H I R DE TOUTE DÉPENDANCE ENVERS LES ÉNERGIES FOSSILES
Le travail de Kristel Mayenga porte sur la mise au point d’une méthodologie permettant d’atteindre en 2050 les objectifs de réduction de la consommation d’énergie à l’échelle d’un territoire comme la Wallonie à partir des énergies renouvelables. L’objectif est de tendre vers un Territoire quasi-zéro-énergie autonome (TqZEA) au regard des quatre paramètres dits « 4 A » : availability, affordability, accessibility et acceptability. L’auteure a élaboré un canevas interactif reposant sur le tableur Microsoft Excel permettant d’accompagner toute stratégie de transition répondant à la demande de chaleur, d’électricité et de climatisation dans les secteurs résidentiel et tertiaire wallons. Différents scénarii ont été explorés. Applicable à tout territoire européen plus vaste que strictement urbain ou local, cet outil transversal a mis un accent particulier sur la recherche de solutions douces et acceptables par la population (justice sociale). En ce qui concerne la Wallonie, l’étude a mis en évidence deux nécessités spécifiques : augmenter le taux et la performance énergétique des bâtiments à rénover, et améliorer la disponibilité des systèmes de production de type « énergies renouvelables ».
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PROMOTEURS / Shady Attia et Sigrid Reiter Shady Attia est ingénieur architecte et Professeur d’architecture durable et de techniques de construction à l’ULiège. Son champ d’expertise porte particulièrement sur les bâtiments à hautes performances et la construction circulaire. Sigrid Reiter est Professeure en ingénierie architecturale et en urbanisme à l’ULiège. Elle est co-directrice de l’équipe de recherche LEMA (Local Environment Management and Analysis) au sein du département UEE (Urban and Environmental Engineering) de l’ULiège.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) L’auteure a réalisé un travail virtuose, très poussé et techniquement abouti. Si la problématique traitée se situe au sein d’une niche, l’analyse adopte une vision fondamentalement systémique.
A NNI S S A R A U W Annissa Rauw a terminé son master en architecture à la faculté La Cambre-Horta (ULB) en septembre 2018. Elle réalise actuellement son stage professionnel au Bureau d’architectes François Colson.
P R O M O T E U R / Bernard Deprez Bernard Deprez est ingénieur civil architecte (UCLouvain) en architecture durable (EPFL). Il enseigne l’écologie, la conception énergétique, les questions d’architecture écologique et des quartiers durables à la faculté d’architecture de l’ULB. Il coordonne les séminaires de master en AED (Architecture Écologies Durabilités).
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) En sortant de la zone de confort de l’architecture, l’auteure fait preuve d’innovation soutenable. La perspective systémique, à 360°, est très présente dans le travail, et notamment très bien illustrée à travers des schémas parlants. Le travail reste pragmatique et avance des propositions mesurées et humbles qui correspondent parfaitement à la problématique. Enfin, le mémoire accorde une place centrale à la participation citoyenne : l’approche historique met en avant l’aspect participatif et la solidarité dans le monde rural.
V E R S UN T E R R I T O IR E C O MME B IE N C O MMUN P R O D U C T IF. À L’ E X E MP L E D E L A C O MMUNE D E B UL L A N G E Mémoire de master en architecture, défendu en 2018 à la faculté La Cambre-Horta de l’ULB.
LE CONCEPT DE BIORÉGION URBAINE, U N R E G A R D I N N O VA N T P O U R L A R E L O C A L I S AT I O N D E S ACTIVITÉS PRODUCTIVES D’UNE RÉGION RURALE.
Inspiré par le succès du « retour au local », le travail d’Annissa Rauw porte sur la commune de Bullange, commune rurale située à l’Est de la Belgique et connectée étroitement aux territoires voisins de l’Allemagne et du Grand-duché de Luxembourg. Il pose la question du renforcement – voire de la réintroduction – de particularités liées aux ressources de la commune (tant physiques que culturelles) comme trajectoire vers un rehaussement de l’identité locale. Annissa Rauw s’est d’abord attelée à un travail historique, mettant en évidence l’évolution des ressources de la commune, notamment agricoles, au cours des 250 dernières années. Elle a ensuite défini une série de termes généraux (campagne, rural, territoire) mais aussi plus spécifiquement liés au concept de « Biorégion Urbaine » (bien commun, déterritorialisation, etc.), emprunté à l’École territorialiste d’origine italienne. La Biorégion Urbaine est un outil destiné à modifier les rapports et les représentations à un territoire donné. Joignant la pratique à la théorie, Annissa Rauw a ensuite élaboré une maquette 3D de Bullange (env. 2,4 m x 1,4 m) susceptible d’inviter les associations et acteurs locaux à repenser l’identité de leur entité et, à travers ce nouveau regard, à revaloriser la production locale.
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S U S T A I N A B L E
DESIGN&ENGINEERING Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées au design et à l’ingénierie. Le champ du prix ne se limite pas à une approche purement esthétique du design, mais vise « tout processus stratégique de résolution de problèmes applicable aux produits, aux systèmes, aux services et aux expériences, dont les résultats sont l’innovation, le succès commercial et une qualité de vie améliorée » (ICSID - International Council of Societies of Industrial Design). Cette édition est la quatrième de ce Prix annuel.
LES PARTENAIRES
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Pour la quatrième édition de ce prix, neuf candidatures éligibles ont été soumises. Cette année, les candidatures présentaient une grande diversité dans les thématiques et les méthodologies adoptées : des mémoires très techniques en ingénierie aux mémoires d’innovation sociétale plus axés sur le design. Le jury a particulièrement apprécié la présence de thématiques rarement abordées comme le design dans le domaine culturel. Le jury aimerait que les dimensions humaine, sociale et de participation soient davantage développées, y compris lorsque la problématique abordée est très technique.
De g. à d. sur la photo : Pierre Echard (architecte d’intérieur), Hugo-Maria Schally, Président du jury (Commission Européenne), Marie Pok (CID GrandHornu), Evelyn Lafond (OVAM), Simon De Roo (Lauréat 2018), Gérard Pitance (Stûv). Absente sur la photo : Barbara Kok (LUCA School of Arts).
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ERICA BERGHMAN Erica Berghman a terminé en juin 2018 son master en ingénieur civil informatique à l’école polytechnique de Bruxelles (ULB). Elle est actuellement assistante technique à l’ONG ULB-Coopération, où elle est en charge de l’informatisation de l’hôpital provincial du Nord Kivu (RDC).
A N A LY S E E T M O D É L I S AT I O N D ’ UN S Y S T È ME D E P R O D U C T I O N D ’ E A U P O TA B L E PA R F ILT R AT I O N S O U S L I T D E R I V IÈ R E Mémoire de master en ingénieur civil informatique, défendu en 2018 à l’école polytechnique de Bruxelles (ULB). P R O M O T E U R / Benoît Haut Benoît Haut dirige le laboratoire TIPs (Transferts, Interfaces et Procédés) de l’ULB. Il dispense des enseignements et supervise des recherches dans le domaine des phénomènes de transport et du génie des procédés. L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) L’innovation du travail réside dans son analyse et sa combinaison d’une multitude d’études et l’agrégation de solutions variées pour aboutir à une proposition complète, simple et accessible. L’auteure a testé in situ la solution proposée, renforçant la crédibilité du projet. Le cas pratique exposé permet de rendre la solution technique proposée concrète et applicable. L’auteure s’est fixé un objectif réaliste, bien cadré et a poussé très loin l’analyse de la solution.
L A F I LT R AT I O N N AT U R E L L E S O U S L I T D E R I V I È R E , V O I E D ’AV E N I R D U R A B L E P O U R L A P R O D U C T I O N D ’ E A U P O TA B L E
Le travail d’Erica Berghman se situe dans le cadre de la coopération au développement et, plus précisément, dans celui de l’approvisionnement en eau de populations villageoises – en l’occurrence boliviennes – éloignées des canaux classiques de distribution. L’étudiante s’est attelée à perfectionner un système quasi-autonome de filtration de l’eau utilisant le lit de la rivière comme filtre naturel : un procédé peu onéreux, peu énergivore et raccourcissant d’une façon drastique la chaîne classique d’épuration des eaux. Basé dans la petite ville de Camiri, le projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat mené depuis 2003 entre l’ULB et la COOPAGAL, la société bolivienne des eaux et des égouts. L’apport d’Erica Berghman est d’avoir significativement amélioré la modélisation et la simulation du système – notamment par une étude plus approfondie des galeries existantes et de la largeur du domaine pris en compte – permettant ainsi d’affiner la prédictibilité de la productivité. La simulation permettra de mieux dimensionner géométriquement les prochains systèmes. De plus, ses travaux ont permis de valider des résultats antérieurs, ouvrant la voie à d’autres travaux universitaires mais aussi à une meilleure appropriation par les acteurs locaux.
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MASTER’S THESIS AWARD FOR FUTURE GENERATIONS
S U S T A I N A B L E
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Ce Prix valorise et récompense des mémoires qui adoptent une approche à 360° propre à un développement soutenable pour faire avancer la réflexion et/ou les pratiques liées aux technologies de l’information. Il s’agit plus concrètement de l’ensemble des matériels, logiciels et services utilisés pour la collecte, le traitement et la transmission de l’information. Les politiques qui régulent ou facilitent ces aspects font également partie du champ de recherche couvert par le prix. Cette édition est la deuxième de ce Prix annuel.
LES PARTENAIRES
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Cette année, cinq candidatures éligibles ont été introduites. Les candidatures de cette deuxième édition du prix abordent des problématiques complexes et passionnantes. Les candidats sont préoccupés par des enjeux sociétaux, ce qui donne de l’espoir par rapport aux générations de professionnels qui arrivent dans le secteur informatique. Les candidats parviennent à traduire ces préoccupations en propositions technologiques concrètes.
De g. à d. sur la photo : Benoît Hucq (Agence du Numérique), Delphine Jenart (Technocité), Olivier de Wasseige, Président du jury (Union Wallonne des Entreprises), Mourad El Rougy (Lauréat 2018), Christophe Charlot (journaliste). Absents sur la photo : Gilles Bazelaire (Dogstudio, KIKK Festival, TRAKK), Aurélie Pols (Competing On Privacy, mParticle).
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JE A N - C L A UD E E N G L E B E R T Jean-Claude Englebert a terminé en juin 2018 son master en sciences et gestion de l’environnement à l’IGEAT (Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire, ULB). Échevin à la commune de Forest pendant six ans, il cherche actuellement à poursuivre ses recherches sur les relations écologie/technologie.
L A T E C HN O L O G IE B L O C K C H A IN : A P P L I C AT I O N S E T IMP L I C AT I O N S E N V IR O NNE ME N TA L E S Mémoire de master en sciences et gestion de l’environnement, défendu en 2018 à l’Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire de l’ULB. P R O M O T E U R / Tom Bauler Tom Bauler est Chargé de cours d’ecological economics à l’IGEAT (ULB) et mène des recherches autour des questions de gouvernance des alternatives.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Ce mémoire fait une analyse sans concessions des forces et faiblesses de la technologie blockchain dans une approche transversale. L’auteur analyse en profondeur la consommation énergétique de cette technologie, tout en attirant l’attention sur les questions de gouvernance, notamment la traçabilité et le respect de la vie privée. Les résultats du mémoire ont le potentiel de répondre à des questionnements dans différents secteurs. La réflexion entamée est d’actualité et mériterait d’être poursuivie.
AT O U T S E T R I S Q U E S E N V I R O N N E M E N TA U X D E L A « B L O C K C H A I N » : É T U D E E X P L O R AT O I R E D A N S L E C O N T E X T E D E L’A N T H R O P O C È N E
La blockchain est une technologie numérique de stockage et de transmission d’informations dont la particularité est de reposer sur un modèle sécurisé transparent et dénué d’autorité centrale. Elle sous-tend la mise en œuvre de cryptomonnaies comme le Bitcoin. Le travail de Jean-Claude Englebert consiste en une approche exploratoire et novatrice d’évaluation environnementale de cette technologie. Après avoir proposé une catégorisation des applications blockchain existantes, il a analysé leur spécificité en matière de résolution de problématiques liées à l’environnement. Posant la question de la pertinence des applications environnementales de la blockchain, il leur a appliqué une grille d’analyse portant sur la consommation de ressources, la consommation énergétique, le mode de gouvernance, etc. Il a, enfin, évalué le coût environnemental (essentiellement en termes de consommation énergétique) des blockchains Bitcoin et Ethereum. Son travail s’ancre dans une perspective éthique et politique. Il aborde en effet, dans le contexte de l’Anthropocène, la question de la modification des relations entre l’homme et l’environnement induite par la blockchain et les risques qu’elle présente.
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D AV ID JUN O T David Junot a terminé en juin 2018 son master en sciences et gestion de l’environnement à l’IGEAT (Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire, ULB).
FACE À L’ESSOR DES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET L’ÉPUISEMENT DES RESSOURCES MÉTALLIQUES : PROPOSITION D’UN INDICATEUR DE DURABILITÉ MULTICRITÈRE APPLIQUÉ AUX TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE L A COMMUNICATION Mémoire de master en sciences et gestion de l’environnement, défendu en 2018 à l’Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire de l’ULB.
TA B L E T T E S , S M A R T P H O N E S , É C R A N S P L AT S : U N O U T I L D ’A C H AT P R AT I Q U E P O U R L U T T E R C O N T R E L’ É P U I S E M E N T D E S R E S S O U R C E S .
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Avec l’émergence des smartphones, tablettes et autres écrans plats, les technologies dites « nouvelles » de l’information et la communication (TIC) connaissent un essor sans précédent depuis une bonne dizaine d’années. Ces technologies ont cependant des impacts considérables sur les matières premières, notamment métalliques. Le travail de David Junot a consisté à mettre au point un indicateur de durabilité relatif aux métaux rares intervenant dans la fabrication de ces équipements. L’étudiant a d’abord dressé la liste exhaustive des métaux critiques concernés. Il a ensuite appliqué une liste de critères de durabilité à ces métaux : durée de vie du produit, énergie consommée lors de l’extraction et criticité. Ce dernier critère a pris en compte non seulement le poids économique respectif de chaque métal, mais aussi divers risques liés à des difficultés d’approvisionnement. L’indicateur mis au point par David Junot accorde à chaque équipement une note graduelle allant de 0 à 10. David Junot l’a appliqué au smartphone, à la tablette tactile et à l’ordinateur portable, mettant en évidence le caractère plus problématique de certains métaux : palladium, tantale, indium et, dans une certaine mesure, cobalt. Associées au constat de non-respect des droits de l’homme, ces conclusions plaident en faveur d’une sobriété matérielle plus appuyée des TIC.
P R O M O T E U R / Wouter Achten Wouter Achten est Professeur en gestion environnementale à l’IGEAT (ULB).
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a apprécié ce travail fouillé et bien structuré. Mettre en place une note relative à l’empreinte écologique selon le type d’appareil permettrait de conscientiser le producteur et le consommateur et de donner à ce dernier un réel outil pour plébisciter un produit sur le marché. Le jury a apprécié l’aspect concret de la démarche. Cela ouvre des pistes de recherche intéressantes, notamment vers un indicateur qui permettrait de différencier les marques d’appareil.
A N T O INE S A C R É Antoine Sacré est étudiant en master de spécialisation en droit des technologies de l’information et de la communication à l’UNamur. Il y a terminé en septembre 2018 son master en sciences informatiques à finalité spécialisée en informatique des organisations.
L I T E R AT UR E S UR V E Y O N S O F T WA R E E C O - D E S I G N : D E F INI T I O N S , IMPA C T S A ND E F F E C T S A M O N G S O F T WA R E L IF E C Y C L E P H A S E S . Mémoire de master en sciences informatiques, défendu en 2018 à la faculté d’informatique de l’UNamur.
R É D U I R E L A F A C T U R E E N V I R O N N E M E N TA L E D U S E C T E U R I N F O R M AT I Q U E : L’A F F A I R E – A U S S I ! – D E S L O G I C I E L S . P R O M O T E U R / Michaël Petit Michaël Petit est Professeur («Informatique et développement durable») à la faculté d’informatique de l’UNamur. Il y a été responsable développement durable pendant quatre ans.
L’ A V I S D U J U R Y ( E X T R A I T ) Le jury a apprécié cette mise en question de l’élément essentiel que constitue le logiciel dans notre société de la connaissance. Le travail identifie de nouveaux critères qui ne sont actuellement pas pris en compte dans les évaluations de logiciels, même les plus poussées. C’est dès lors un travail qui mérite d’être lu par les professionnels du secteur.
L’impact du secteur informatique sur l’environnement a fait l’objet de nombreuses études, mais la plupart de celles-ci se sont intéressées au matériel, restant cruellement muettes sur le rôle exact joué par les logiciels. Cette question est fondamentale puisque ceux-ci exercent une influence sur le matériel qui les intègre. Le travail d’Antoine Sacré a visé à combler cette lacune. Après avoir proposé une définition de l’éco-conception logicielle, l’étudiant a établi une revue complète de la littérature internationale sur les enjeux environnementaux et la soutenabilité des logiciels considérés sur l’ensemble de leur cycle de vie. Il a ensuite rassemblé les facteurs d’impact sur l’environnement dans un schéma récapitulatif, susceptible d’être facilement appréhendé par les professionnels du secteur du logiciel. Parmi ces facteurs : les activités réalisées durant le processus de développement et de maintenance, la durée d’exécution du logiciel, etc. Il a, enfin, formulé un certain nombre de difficultés à surmonter si l’on veut améliorer l’éco-conception des logiciels informatiques : l’absence d’unanimité quant à la définition même de durabilité informatique, la confusion entre la soutenabilité et la longévité, le manque d’informations rigoureuses sur les facteurs influençant la durée de vie, le faible recours aux énergies renouvelables, etc.
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L A F O N D AT I O N P O U R L E S G É N É R AT I O N S F U T U R E S R E M E R C I E
Les partenaires de l’édition 2019 des HERA Awards (découvrez-les dans les pages suivantes) NOUS REMERCIONS ÉGALEMENT :
Les Parrains et Marraines des Générations Futures qui se sont engagés pour plusieurs années à soutenir les jeunes au travers de HERA. — Les Universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles
ainsi que leur personnel administratif et académique qui s’est mobilisé pour la réussite de cette édition. — Les membres des jurys des 8 Master’s Thesis Awards et du Doctoral Thesis Award — Les pouvoirs publics
— Le journal Le Soir
V O U S A U S S I , S O U T E NE Z HE R A ! HERA vise à couvrir progressivement tous les domaines de recherche et de formation de l’enseignement supérieur, et ainsi à toucher les cerveaux de demain qui seront actifs dans tous les secteurs de la société. Vous voulez contribuer à cet objectif ? Vous pouvez : • Devenir partenaire d’un nouveau Master’s Thesis Award spécifique, • Effectuer un don avec la mention « pour HERA » (réduction fiscale à partir de 40 euros). Compte bancaire : BE98 5230 4030 5393
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L E S PA R T E N A IR E S DE HE R A
PARTENAIRE DU DOCTORAL THESIS AWARD ET DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE ARCHITECTURE ET DU PROGRAMME HERA DANS SON ENSEMBLE
Le Fonds Philippe Rotthier pour les Générations Futures, créé par Philippe Rotthier au sein de la Fondation en 2014, est doté de 600.000 EUR et garantit l’existence, durant 15 ans, du Master’s Thesis Award - Sustainable Architecture. Le fonds vise également à pérenniser et soutenir le développement
du programme HERA dans son ensemble. Il permettra ainsi de primer et mettre en valeur près de 80 jeunes architectes, ainsi qu’une trentaine de chercheurs-docteurs, toutes disciplines confondues. www.fgf.be/fonds-philippe-rotthier
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? En ces temps de crises multiples, Philippe Rotthier a opté pour une philanthropie « rationnelle » et « transformatrice », une forme très contemporaine de philanthropie qui, au-delà des émotions et de l’urgence du court terme, agit pour que les cerveaux de demain intègrent une vision et une démarche à 360°, propres à un mode de développement soutenable. « JE VOUDR A IS ENC OUR AGER LE S JEUNE S À B ÂT IR UN MONDE QUE J’E SPÈRE MEILLEUR E T PA RTAGÉ . »
Philippe Rotthier, architecte & mécène
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE & RESPONSIBLE FINANCE
Depuis plus de 30 ans, le Réseau Financité vise à promouvoir, par un travail d’éducation permanente, l’éthique et la solidarité dans les rapports à l’argent afin de contribuer à une société plus juste et plus humaine. Le Réseau Financité regroupe des citoyens et des organisations qui veulent une finance durable, responsable et solidaire. Une finance qui œuvre pour le développement de l’être humain et de la société plutôt que pour le
développement de quelques-uns au détriment des autres. Permettre à la finance de rencontrer les défis sociaux et environnementaux de demain, assurer à chacun l’accès à des produits et services financiers adaptés à ses besoins, permettre à chacun de mener une vie sociale digne et soutenir des initiatives au niveau local... Autant de préoccupations qui occupent notre mouvement. www.financite.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? En apportant son soutien au Master’s Thesis Award for Future Generations – Sustainable & Responsible Finance, le Réseau Financité invite les diplômés de demain à se réapproprier la finance pour en faire un outil au service du développement durable. « L’EN JEU DE L A FIN A NC E AC T UELLE E S T DE ME SURER SON IMPAC T POSI T IF E T NÉGAT IF SUR L A SOC IÉ T É E T SE S C I T OY EN·NE S E T D’Ê T RE UN OU T IL DE DÉ V ELOPPEMEN T E T D’A MÉLIOR AT ION DU BIEN-Ê T RE DE C H AC UN·E S A NS E XC EP T ION. »
Bernard Bayot, Directeur Financité
LES PARTENAIRES DE HERA
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – COOPERATIVE SUSTAINABLE ECONOMY
Cera est une coopérative qui compte près de 400.000 sociétaires. Ensemble, ils investissent tant sur le plan financier que sociétal. Ses investissements contribuent à la prospérité de tous ses sociétaires et au bien-être de la société dans
son ensemble. La participation, la solidarité et le respect de chacun – des valeurs inspirées par F. W. Raiffeisen – forment, depuis plus de cent ans, les bases de l’entreprise coopérative de Cera. www.cera.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? A travers son soutien (financier et de compétence), Cera, en tant que coopérative, s’est donné pour mission d’informer et d’inspirer sur l’entrepreneuriat coopératif, ainsi que de rechercher de nouvelles applications valorisant la plus-value sociale et économique de ce modèle. Grâce à la logique interdisciplinaire mise en place par le programme HERA, Cera renforce son rôle de levier dans le développement d’un écosystème propice à l’économie coopérative. « UNE LOGIQUE WIN-WIN : C ER A C ON T RIBUER A VOLON T IERS À M A X IMISER L’IMPAC T DE S T R AVAUX C A NDIDAT S E T S’A PPUIER A SUR LEURS C ONC LUSIONS À PROPOS DU PO T EN T IEL (E T DE S ÉC UEIL S POS SIBLE S) DE L’ÉC ONOMIE C OOPÉR AT IV E . »
Matthieu Vanhove, Administrateur – Directeur Cera
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE FOOD SYSTEMS
« d’ici » est une enseigne alimentaire qui propose un assortiment constitué uniquement de produits alimentaires locaux. L’entreprise exploite un magasin situé à Naninne (Namur), et collabore avec plus de 200 producteurs et artisans qui livrent directement leurs produits savoureux, et sont régulièrement
sur place pour les faire découvrir. L’objectif du projet est de créer du lien entre producteurs et consom’acteurs pour contribuer ensemble à un changement vers une consommation plus locale et durable. www.d-ici.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? L’avenir se construit maintenant et, dans le domaine alimentaire, il est particulièrement nécessaire de réinventer cet avenir. Les enjeux sont gigantesques et complexes car intimement liés à des problématiques telles que l’eau, l’énergie, la santé ou encore l’éthique. L’approche transversale préconisée par le programme HERA me semble tout à fait indiquée pour imaginer les modèles qui répondront aux nouveaux besoins, raison pour laquelle je suis ravi de soutenir le projet. « SEUL ON VA V I T E , ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN, AUS SI POUR RÉ SOUDRE LE S QUE S T IONS A LIMEN TA IRE S… »
Frank Mestdagh, Fondateur-gérant d’ici
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LES PARTENAIRES DE HERA
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE FOOD SYSTEMS
De l’épargne au crédit en passant par les fonds de placement et la gestion de patrimoine, la Banque Triodos s’inscrit dans l’économie réelle en proposant une voie alternative. Depuis plus de 25 ans en Belgique, Triodos finance en toute transparence des projets qui réalisent des changements positifs.
Que ce soit dans les énergies renouvelables, les soins de santé, le social ou encore la culture. Avec pour objectif de contribuer à un monde durable, favorisant les hommes et la planète. www.triodos.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Notre relation avec le sol et la terre, et donc notre alimentation aussi, doivent être envisagées dans le contexte d’un système naturel et requièrent une perspective systémique. L’implémentation de cette vision à grande échelle passe nécessairement par la formation de futurs professionnels qui seront capables d’intégrer cette approche à 360°. Triodos soutient le Master’s Thesis Award – Sustainable Food Systems parce qu’il récompense des étudiants et leurs professeurs qui s’engagent dans cette voie. « NO T RE REL AT ION À L’A LIMEN TAT ION DOI T Ê T RE EN V IS AGÉE DA NS LE C ON T E X T E D’UN SYS T ÈME N AT UREL E T REQUIERT UNE PERSPEC T IV E SYS T ÉMIQUE . »
Thomas Van Craen, Directeur Banque Triodos
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE FOOD SYSTEMS
Cosucra produit des ingrédients alimentaires naturels pour l’industrie agro-alimentaire à base de pois secs et de chicorées. Ainsi, l’entreprise contribue à une alimentation saine et équilibrée grâce à ces végétaux cultivés localement de façon traditionnelle. De par son expertise scientifique, son goût de l’innovation et sa connais-
sance des marchés, Cosucra accompagne ses clients à travers le monde entier, depuis le développement du concept du produit jusqu’à son lancement sur le marché. Son ambition est d’améliorer la santé et le bien-être de chacun à travers une alimentation saine et équilibrée. www.cosucra.com
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Apporter un regard nouveau et ouvert à 360° sur des questions scientifiques pointues permet une ouverture sur les défis futurs auxquels l’étudiant en science du vivant sera confronté tout prochainement. Cosucra encourage un tel regard stimulé par la Fondation pour les Générations Futures parce qu’il correspond à son ambition : « Ensemble, créons un futur durable pour tous en partageant nos talents avec passion. » « LE FAIT DE DEMANDER À UN É TUDIANT D’AVOIR UN REGARD À 360° CRÉE DES PONTS AVEC TOUS LES AUTRES É TUDIANTS AUTOUR DE LUI, AU-DEL À DE SA PROPRE DISCIPLINE. » Jacques Crahay, Administrateur-délégué Cosucra et Président de l’Union Wallonne des Entreprises (UWE)
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LES PARTENAIRES DE HERA
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE DEMOCRACY
Le Fonds G1000, hébergé par la Fondation pour les Générations Futures, permet à des donateurs et mécènes de soutenir le « G1000, Plateforme d’innovation démocratique » qui développe, soutient et diffuse de nouvelles formes de délibération qui renforcent la démocratie, du niveau local à l’inter-
national et consacrent plus de place aux citoyens ordinaires. Le G1000, grâce à ces soutiens financiers, a dès lors la capacité d’agir dans son champ privilégié, celui de la démocratie délibérative et du tirage au sort. www.fgf.be/G1000
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Face à la crise actuelle de notre système démocratique représentatif, l’une des initiatives du « G1000 », outre son implication aux côtés des acteurs de terrain, est la création de ce nouveau Master’s Thesis Award - Sustainable Democracy. Il a pour objectif de stimuler l’émergence, dans le parcours académique et de formation du futur personnel et des analystes politiques, de formes novatrices de démocratie, et en particulier de démocratie directe et délibérative. « JE FA IS C ONFI A NC E À L A FONDAT ION POUR DONNER UN AV ENIR À UNE DÉMOC R AT IE PLUS PROC HE DE S C I T OY ENS, B A SÉE SUR L A DÉLIBÉR AT ION. »
Mécène anonyme
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE HEALTH
Expanscience, laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique indépendant français, développe et fabrique des produits innovants dans la prise en charge de l’arthrose (avec la marque Piasclidine 400) et la santé de la peau (avec la
marque Mustela). Notre mission est d’innover pour proposer des solutions efficaces et sûres, dans le respect de l’Homme et de l’environnement, permettant de préserver le capital santé de chacun. www.expanscience.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Expanscience : une entreprise toujours plus engagée. Grâce à la mobilisation de l’intelligence collective (celle de nos collaborateurs, nos clients, des fournisseurs, des associations, des professionnel(le)s de la santé…), nous progressons chaque jour afin de mieux répondre aux attentes de nos parties prenantes. C’est donc naturellement que Hilde Weckx, Directrice Générale d’Expanscience Belgique a pris la décision d’encourager les jeunes diplômés à nous suivre sur le chemin de l’excellence, de la qualité et du développement durable en soutenant le Master’s Thesis Award Sustainable Health. « NO T RE EN T REPRISE C HERC HE À A LIGNER SE S PRODUI T S E T AC T IV I T É S AV EC LE S AT T EN T E S DE L A SOC IÉ T É DA NS UNE OP T IQUE DE DÉ V ELOPPEMEN T DUR A BLE , ENGAGEMEN T QUI A É T É REC ONNU PA R UNE É VA LUAT ION E X EMPL A IRE PA R L’A FAQ 26000 E T UNE C ERT IFIC AT ION B C ORP. »
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Hilde Weckx, Directrice Générale Laboratoires Expanscience Belgique
IBA est le leader mondial des technologies de pointe en radiothérapie et diagnostic du cancer. L’expertise de l’entreprise réside dans le développement des technologies de protonthérapie innovantes, fournissant au monde oncologique des équipements d’une précision inégalée. L’entreprise res-
LES PARTENAIRES DE HERA
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE DESIGN & ENGINEERING
pecte l’environnement en réduisant son empreinte carbone. Elle se soucie du bien-être des patients, de ses employés, de la collectivité, de la planète et de ses actionnaires, car c’est avec eux qu’elle réalisera sa mission de Protéger, Améliorer et Sauver des Vies. www.iba-worldwide.com
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Depuis quelques années, IBA a mis en place un programme ambitieux de développement durable, en vue de concrétiser davantage sa volonté d’intégrer l’ensemble de ses parties prenantes dans sa stratégie d’entreprise. A ce titre, l’éducation et la considération des générations futures sont des thèmes qui lui tiennent particulièrement à cœur. Le programme HERA s’inscrit naturellement dans cette démarche. Les travaux des étudiant(e)s primé(e)s pourraient par ailleurs inspirer et challenger les ingénieurs d’IBA. « NO T RE MIS SION PROT ÉGER, AMÉLIORER E T SAUVER DES VIES IMPLIQUE N AT URELLEMEN T UN IN T ÉRÊ T POUR LE S GÉNÉR AT IONS FU T URE S E T L’INNOVAT ION DA NS UNE A PPROC HE DE DÉ V ELOPPEMEN T DUR A BLE . »
Olivier Legrain, CEO d’IBA
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE DESIGN & ENGINEERING
Wallonie Design est l’Agence wallonne de référence qui facilite le recours au design pour concrétiser des innovations et anticiper les changements de la société, au profit de tous. Nous valorisons le design comme moteur du développement durable et économique. Nous proposons
aux entreprises, institutions et pouvoirs publics une expertise en matière d’intégration du design à leurs activités et renforçons les compétences et l’excellence des designers. www.walloniedesign.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Wallonie Design souhaite récompenser et mettre en avant des projets d’étudiants dans le domaine du design. De plus, l’asbl œuvre pour que les jeunes designers puissent s’ouvrir à différentes thématiques, dont le développement durable. Soutenir le Master’s Thesis Award – Sustainable Design est donc une opportunité, d’autant plus parce qu’il existe peu d’appels à projet dans le secteur du design. Le fait que ce prix soit inclus dans un programme qui a déjà fait ses preuves est également un avantage. « UN BON DE SIGNER E S T AU SERV IC E DE L A SOC IÉ T É E T PA S UNIQUEMEN T UN C RÉ AT EUR DE BIENS DE (SUR)C ONSOMM AT ION. »
Clio Brzakala, Directrice Wallonie Design
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LES PARTENAIRES DE HERA
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE IT
EVS est mondialement reconnu comme le leader des technologies de production vidéo en direct. La société a introduit son système Live Slow Motion en 1994 et a continué à construire sa réputation de qualité et fiabilité avec des solutions qui mettent en valeur les contenus retransmis en
direct. L’innovation permanente est au cœur des préoccupations de la société, en utilisant notamment les technologies de réseaux IP ou encore l’intelligence artificielle. Basée en Belgique, EVS a également une vingtaine de bureaux dans le monde et emploie environ 500 personnes. www.evs.com
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? De plus en plus, chacun essaie de tenir compte de son impact sur l’environnement et de vivre plus en harmonie avec celui-ci. La démarche de la Fondation pour les Générations Futures, via les HERA Awards, va encore un cran plus loin, en intégrant des dimensions sociales, économiques et humaines. Soutenir HERA, pour EVS, c’est donc aussi encourager les jeunes à intégrer tous ces éléments dans leurs recherches, et ainsi apporter leur contribution à un modèle de société plus soutenable. « POUR C ONS T RUIRE UN MONDE MEILLEUR, SE SOUC IER DE L’EN V IRONNEMEN T NE SUFFI T PA S. C ’E S T C EL A QUI NOUS A AT T IRÉ S DA NS L A DÉM A RC HE HER A : PROVOQUER C HE Z LE S JEUNE S UNE RÉFLE X ION PLUS L A RGE .»
Yvan Absil, Directeur financier EVS
PARTENAIRE DU MASTER’S THESIS AWARD – SUSTAINABLE IT
CIVADIS est éditeur de solutions et fournisseur de services informatiques pour le secteur public local (Villes et Communes, Centres Publics d’Action Sociale, Zones de Police, Zones de Secours, Provinces) en Wallonie et en Région Bruxelles-Capitale. Depuis 1969, la mission de
nos informaticiens et experts consiste à étudier les conséquences des innovations numériques pour comprendre comment les utiliser efficacement. Nos 200 collaborateurs visent l’efficience IT au sein des administrations et dans leurs relations avec les citoyens. www.civadis.be
P O U R Q U O I S O U T E N I R H E R A ? Les Villes sont confrontées à une série de défis environnementaux (utilisation des ressources et des espaces), sociaux (paupérisation, soins de santé, éducation), économiques (moyens budgétaires limités, économie circulaire, production et commerces de proximité) et de citoyenneté (liberté d’expression et démocratie participative). En tant que société IT, Civadis participe aux innovations digitales Smart Cities en répondant à ces enjeux. L’entreprise souhaite dès lors encourager cette approche transversale et aider les jeunes diplômés à concrétiser leurs projets. « L’IN T ELLIGENC E D’UNE V ILLE POUR É VOLUER E S T C ELLE DE SE S H A BI TA N T S. LE S INNOVAT IONS T EC HNOLOGIQUE S NUMÉRIQUE S NE SON T QU’UN MOY EN. »
Benoît Lemaire, CEO CIVADIS
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Les Higher Education & Research Awards for Future Generations (HERA), dÊcernÊs par la Fondation pour les GÊnÊrations Futures, rÊcompensent des mÊmoires de master et des thèses de doctorat qui se distinguent par leur dÊmarche systÊmique (à 360°) propre à un dÊveloppement soutenable, et la valeur ajoutÊe sociÊtale de leurs travaux.
‘4P’ POUR UNE APPROCHE Ă€ 360°
PLANET
PROSPERITY
PEOPLE
360°
PARTICIPATION
La Fondation pour les GĂŠnĂŠrations Futures inscrit son approche ‘4P’ Ă 360° dans le cadre des 17 Objectifs de DĂŠveloppement Durable des Nations Unies.
PA R T IC IP E Z A U X
Vous aussi, posez votre candidature aux Prix d’Excellence HERA récompensant des thèses de doctorat et des mémoires de Master défendus dans une université ou une haute école agréée par la Fédération Wallonie-Bruxelles ! L’appel à candidatures pour les prochains HERA Awards sera ouvert de juin à octobre 2019 (proclamation au printemps 2020). Ne ratez pas cette opportunité ! Pour être tenu informé, inscrivez-vous à la newsletter sur www.fgf.be/hera
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HERA est une initiative de la Fondation pour les Générations Futures. Fondée en 1998, la Fondation pour les Générations Futures est la fondation belge dédiée exclusivement à la transition de notre société vers un mode de développement soutenable, l’un des plus grands défis du 21e siècle. Fondation d’utilité publique, elle est pluraliste, indépendante, et active dans les trois régions du pays. Plateforme de philanthropie transformatrice, elle permet à ses partenaires, mécènes et donateurs d’investir dans les générations futures.
Dépôt légal: D2019-8490-01 / ISBN: 978-2930275-92-5 / Imprimé sur papier 100% recyclé