Nous souhaitons rendre hommage à Michel Ritter, directeur du Centre culturel suisse de Paris. Il restera à jamais un modèle d’engagement, de prospection et d’intuition, lui qui considérait « tout acte artistique comme un acte politique ». Nous poursuivrons son ambition, celle de défendre la diversité culturelle par des actions concrètes. Forum des instituts culturels étrangers de Paris.
La Cinéma : le FICEP vous invite à un tour du monde au cœur de Paris. Rendez-vous, du 24 au 30 septembre 2007, dans une trentaine d’instituts culturels étrangers ainsi que sur les Champs-Élysées, au Publicis Cinémas, pour un festival international de films où tout est au féminin ! Du Yémen à la Corée, de la Syrie à l’Estonie, de l’Egypte à l’Irlande, en passant par la Méditerranée, l’Europe centrale, le Moyen et l’Extrême Orient, l’Amérique latine, la Scandinavie et la Russie, c’est toute la foisonnante variété de la cinématographie mondiale déclinée au féminin qui s’étalera pendant sept jours de projections sans interruption, de 13h à minuit. Les auteurs, les cinéastes, les interprètes, les productrices seront, elles aussi, au rendez-vous, pour dialoguer avec les spectateurs, de Cristina Comencini à Margaret von Trotta, d’Ariane Ascaride à Maria de Medeiros, de Agniezska Holland à Maryse Sistach, de Chu Tien-wen à Heddy Honigmann pour ne citer que quelques-unes des nombreuses personnalités invitées : une occasion unique de parcourir, dans l’espace d’une seule semaine, un itinéraire passionnant à travers plus d’une trentaine de cinématographies du monde entier, un hommage au talent des femmes. Un grand merci à Christine Albanel, Bertrand Delanoë et Margarethe von Trotta, qui ont accepté de soutenir par leur généreuse implication et leurs vœux chaleureux notre sixième édition, occasion unique de compréhension et de découverte mutuelle dans une capitale à l’esprit résolument cosmopolite. Le septième art se fait prétexte à la rencontre et à l’expression des diversités culturelles dans un festival imaginé sans jury ni compétition, mais où seuls sont primés l’engagement, le talent, et l’audace des femmes.
édito [
Giorgio FERRARA Président du Forum des instituts culturels étrangers à Paris.
A travers la sixième édition de la Semaine des cultures étrangères, le Forum des instituts culturels étrangers à Paris (FICEP) entend cette année promouvoir et mettre en lumière la contribution, de plus en plus importante, des femmes au cinéma. Phénomène remarquable, celles-ci assurent aujourd’hui, pour une large part, la relève de la nouvelle génération de cinéastes et sont parvenues, ces dernières années, à apporter un nouveau souffle au septième art. Si les femmes ont chacune leur style et leur univers personnel, elles ont toutes en commun de bousculer le regard porté sur la réalité sociale, les relations familiales et les rapports humains, et de tenter de montrer le monde sous un autre angle. Nous sommes ainsi invités à participer, dans la trentaine de centres et instituts culturels étrangers participants à l’initiative et au Publicis Cinémas, à un parcours cinématographique et à différents événements qui témoignent de leur rôle grandissant dans les différents métiers du cinéma. En célébrant la créativité féminine dans toute sa diversité, le FICEP s’est également attaché à valoriser le pluralisme des langues et des cultures afin d’illustrer, une fois de plus, les valeurs et les principes du dialogue interculturel et de la diversité culturelle, auxquels la France est si attachée. Parce que les centres et les instituts culturels jouent un rôle de premier plan dans l’apprentissage des langues tout au long de la vie, il était naturel de s’appuyer sur la Semaine des cultures étrangères pour conduire certaines manifestations liées à la Journée européenne des langues, célébrée chaque année le 26 septembre partout en Europe. C’est dans cet esprit que le ministère de la Culture et de la communication s’est associé au FICEP pour proposer un « passeport pour les langues », permettant au public d’avoir accès à une formation linguistique dans la quasi-totalité des instituts membres du FICEP. Le colloque « La culture en VO », qui se tiendra à l’Institut national d’histoire de l’art, permettra d’engager une réflexion avec des artistes et des professionnels sur le rôle de la version originale dans l’accès et la diffusion des œuvres culturelles, et son lien avec la traduction. Je souhaite pleine réussite à cette nouvelle édition de la Semaine des cultures étrangères, et je suis convaincue qu’elle contribuera une nouvelle fois à illustrer de la meilleure des manières la force créative des échanges interculturels.
édito [
Christine ALBANEL Ministre de la Culture et de la Communication
du Forum des instituts culturels étrangers à Paris, la édito [ Initiative Semaine des cultures étrangères nous rappelle ce qui est au coeur même de l’identité de Paris : l’ouverture au monde et l’accueil de toutes les différences, qui est au fondement de notre intelligence collective. Cette année, j’en suis très heureux, sont mises à l’honneur les femmes de cinéma. La Semaine prend ainsi une nouvelle dimension. En célébrant la diversité des cultures, les organisateurs présentent également toute la richesse de la créativité et des talents féminins, manière différente mais sans doute plus intime de s’approcher du sens et de la profondeur des civilisations. Proposer la multiplicité et affirmer l’universalité : c’est tout le sens de cette manifestation, qui offre cette année, d’une part, des programmes propres à chaque centre ou institut culturel, et d’autre part, pour la première fois, une programmation commune dans la prestigieuse salle du Publicis Cinémas. C’est aussi une leçon de cinéma qui, partout, pour tous, si cet art est employé avec justesse, provoque les mêmes sentiments et les mêmes émotions. Je tiens à remercier très sincèrement tous ceux qui, par leur dévouement, permettent ces rencontres et ces découvertes et font ainsi oeuvre essentielle. A toutes et à tous je souhaite une excellente Semaine. Bertrand DELANOË Maire de Paris
MARGARETHE VON TROTTA Scénariste et réalisatrice mondialement connue, Margarethe von Trotta a influencé le cinéma allemand moderne. Née à Berlin en 1942, elle a grandi à Bad Godesberg et Düsseldorf, et a découvert le cinéma à la Cinémathèque de Paris. Après des études d’art, de langue et de littérature allemandes, elle suit des cours de théâtre. Au moment où émerge le nouveau cinéma allemand, elle tourne trois films sous la direction de Rainer Werner Fassbinder entre 1969 et 1971 : Les Dieux de la peste, Le Soldat américain et Prenez garde à la sainte putain. Épouse de Volker Schlöndorff à l’époque, elle écrit avec lui, en 1970, La Soudaine Richesse des pauvres gens de Kombach, puis joue dans ses films L’Honneur perdu de Katharina Blum (dont elle est également coréalisatrice et coscénariste), La Morale de Ruth Halbfass et Le Coup de grâce (dont elle est aussi scénariste). Par la suite, en 1981, elle participera à l’écriture du scénario du Faussaire. En 1978, elle est saluée pour sa première réalisation seule, Le Second Eveil de Christa Klages, dont elle est aussi l’auteur, et obtient le prix du cinéma allemand (Ruban d’argent). Elle écrit et réalise ensuite plusieurs téléfilms et longs métrages, parmi lesquels Les Soeurs (1979), L’Amie (1983) et Rosa Luxembourg (1986). En 1981, avec Les Années de plomb, elle remporte le Lion d’or à Venise. En Italie, elle réalise Trois soeurs, L’Africana et Le Long Silence, un film très remarqué qui expose les relations entre la politique et la mafia. En 2003, avec Rosenstrasse, elle démontre une fois encore son talent pour relier avec émotion les destins personnels et la politique. Son dernier film, Je suis l’autre, est sorti en France en mai 2007. Cette année également, Margarethe von Trotta a été nommée Chevalier de la légion d’honneur.
Johann Wolfgang von Goethe aimait à dire que « l’éternel féminin nous élève vers le haut » comme on dit en allemand, en doublant la mise en quelque sorte. Le « regard au féminin » , le « cinéma au féminin », le « cinéma des femmes » sont des expressions nées à un moment précis de notre histoire récente : au début et dans la mêlée de la naissance des mouvements de libération nationale, du mouvement des femmes, de l’interrogation sur la création et les créateurs, sur le pouvoir des oeuvres et des images... Le regard subjectif, le regard des femmes sur notre monde a certainement changé depuis. L’intime, le privé était politique, le politique n’était plus séparé de notre vie. Le désir devenait le seul moteur valable pour porter cette envie de changement et pour nous réaliser... avec d’autres. Mes films se sont toujours inscrits dans ce mouvement décrit plus haut. En travaillant l’intime, on découvre des choses sur le monde. Et ce monde, il ne s’agit pas seulement de le décrire, mais aussi de l’analyser et de le transformer. J’ai le plaisir d’être la marraine du « Festival où tout est au féminin » organisé au Publicis Cinémas par le FICEP dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères, et qui conjugue le cinéma féminin dans sa diversité en permettant de voir ou revoir les oeuvres de réalisatrices de tous pays. Je présenterai le film d’ouverture du Festival, Sehnsucht/Désir(s) de Valeska Grisebach. Un film très simple sur des gens sincères et simples qui réalisent la difficulté d’aimer et de désirer quand on franchit la limite de cette norme qui domine encore dans la société où nous vivons. Margarethe von Trotta Marraine de la Semaine des cultures étrangères
DIMANCHE 23 SEPTEMBRE SOIRÉE D’INAUGURATION Margarethe von Trotta présente Valeska Grisebach, dont le nouveau film Sehnsucht a fait sensation lors du Festival de Berlin, 2006.
ALLEMAGNE GOETHE-INSTITUT
20H
Sehnsucht (Désir(s)) Allemagne, 2006, 88 min. de VALESKA GRISEBACH Avec : Andreas Mueller, Ilka Welz, Anett Dornbusch. En collaboration avec le distributeur Bodega Films. Festival de Berlin, 2006 En présence de Valeska Grisebach (sous réserve), réalisatrice et de la marraine de la Semaine des cultures étrangères Margarethe von Trotta. En avant-première en France au Publicis Cinémas pour la Semaine des cultures étrangères, sortie le 3 octobre 2007. Sous réservation dans la limite des places disponibles
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Dans un village près de Berlin, un homme et une femme, inséparables depuis leur enfance, construisent ensemble un quotidien sans ombre. L’homme part un jour en voyage et se réveille dans le lit d’une étrangère. Une soirée trop arrosée a effacé tout souvenir de la nuit. En cherchant à comprendre ce qui s’est passé, l’homme s’engage irrémédiablement dans une liaison passionnée avec cette inconnue. Avec une extrême délicatesse, mêlant féerie et réalisme,Valeska Grisebach capture l’essence et le mystère du couple, à la frontière du documentaire.
Valeska Grisebach est née à Brême en 1968. Elle grandit à Berlin, elle étudie d’abord la philosophie avant d’aller à Munich puis elle entre à l’Académie du film de Vienne en 1993. Elle révèle que : « À côté de la vie concrète et visible que l’on mène, ce sont toutes les autres qui me touchent, celles qui n’existent que dans l’imagination : si on était ailleurs, si on avait rencontré d’autres personnes, si on avait osé... La nostalgie est pour moi quelque chose de très personnel, une force sauvage qui en dit long sur les êtres, et en même temps une pensée douce-amère de départ, qui peut porter en soi la renonciation. Parfois, la vie est trop étroite. »
129, av. des Champs-Elysées - 75008 - Paris
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LUNDI 24 SEPTEMBRE
Aller vers le soleil 1998, 114 min. de YESIM ç USTAOGLU Avec : Nazmî Kirik, Newroz Baz, Mizgin Kapazan... ^
KURDISTAN INSTITUT KURDE DE PARIS
Venu de l’ouest du pays pour travailler à Istanbul, Mehmet est souvent pris pour un Kurde à cause de sa peau sombre. Il s’engage dans une histoire d’amour avec Arzu et se lie d’amitié avec Berzan, qui, lui, est né au Kurdistan et survit comme marchand de cassettes à la sauvette. Un jour, Mehmet est arrêté par la police pour délit de faciès. Après un interrogatoire musclé, le jeune homme repart le visage tuméfié.Tous ses espoirs d’une vie meilleure sont brisés... La haine et le racisme font basculer sa vie : il est renvoyé du foyer, sa fiancée est contrainte de rompre avec lui.
16H IRAN CENTRE CULTUREL IRANIEN
Adam Iran, 2007, 95 min. de ABDOLREZA KAHANI Avec : Mahtab Keramati En présence de Mahtab Keramati, actrice
Adam vit dans un village où depuis vingt ans on peut constater qu’il n’y a aucun mort. Mais dans ce village le manque d’eau oblige tous les habitants à devenir musiciens et à travailler avec leurs instruments pour les villages environnants.Adam a réussi à inculquer aux villageois sa pensée philosophique, sa joie de vivre, jusqu’au jour où une femme arrive dans ce village...
Film projeté pour la première fois à Paris
18H30 TAÏWAN CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN A PARIS
La Cité des douleurs Taïwan, 1989, 158 min de HOU HSIAO-HSIEN Avec : Chen Sung Young, Fang Wou Yi, Ikuyo Nakamura... En présence de Chu Tien-wen, coscénariste
Les joies et les tristesses, les rêves et les espoirs d’une famille taïwanaise prise dans la tourmente des événements de l’aprèsguerre de 1945 à 1949 : le Japon se retire ; les Taïwanais redeviennent Chinois. L’histoire retrace les événements du 28 février 1947, le conflit entre Taïwanais de souche et Chinois fraîchement débarqués sur l’île. Les frères d’une même famille résistent de différentes façons à l’oppression sanglante. La famille sera dispersée...
Film projeté pour la première fois à Paris
20H45
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129, av. des Champs-Elysées - 75008 - Paris
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Un regard féminin sur les relations entre Turcs et Kurdes, sur l’amitié, sur la guerre, sur la négation d’une population kurde réduite au silence, le tout raconté avec humanisme et poésie. Un subtil et émouvant plaidoyer pour le respect de l’autre.Après un premier long métrage en 1994, La Trace,Yesim Ustaoglu signe en 1999 Aller vers le soleil. Récompensé par le prix de l’Ange bleu (meilleur film européen) et le prix de la Paix au festival de Berlin, le film a également fait sensation au festival d’Istanbul en raflant les prix du meilleur film et de la meilleure réalisatrice, prix du public et prix de la presse. Loin d’inciter à la révolte, Aller vers le soleil est un film qui veut surtout apaiser les tensions en faisant la lumière sur l’un des nombreux sujets tabous de l’histoire turque récente. Ce film respire la tolérance et l’apaisement car l’amour que la réalisatrice porte aux autres est sans préjugés.
Mahatab Keramati est experte en microbiologie, elle est devenu actrice en se présentant à un atelier de casting et a joué son premier long métrage Les Hommes andalous (1997) où elle tenait le rôle d’Hélène. Depuis, elle a joué dans plusieurs longs métrages, parmi les plus célèbres on peut nommer L’Homme en verre, Moumiai3 et La Vertu.
Inédit en France, La Cité des douleurs a obtenu le Lion d’or au Festival du film de Venise en 1989, et marque la consécration de Hou Hsiao-Hsien dans le panorama cinématographique mondial. Derrière le succès de Hou, il y a une femme, sa scénariste attitrée, Chu Tien-wen. Saluée par les critiques français comme « l’inspiratrice de Hou Hsiao-hsien », elle a orienté Hou vers un cinéma plus personnel. Ecrivain de renommée, Chu est une des plus grandes romancières de sa génération et ses romans sont traduits en anglais, japonais et français. Elle a aussi collaboré avec les plus grands cinéastes taïwanais tels que Edward Yang et Chen Quen-hou, et compte parmi les personnages clés de la nouvelle vague taïwanaise des années 80. Une belle occasion de faire découvrir un chef-d’oeuvre inédit et une éminente présence féminine du cinéma taïwanais.
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MARDI 25 SEPTEMBRE
ROYAUME UNI BRITISH COUNCIL
Sisters in Law Royaume-Uni , 2005, 104 min. de KIM LONGINOTTO ET FLORENCE AYISI Avec : Vera Ngassa, Béatrice Ntuba Prix : Sélectionné dans plus de 90 festivals, Sisters in Law a obtenu un prix lors de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2005, ainsi que le Prix du Public au festival du Film d’Amsterdam
13H AUTRICHE FORUM CULTUREL AUTRICHIEN
A l’est de la guerre (Jenseits des Krieges) Autriche, 1996, 117 min. de RUTH BECKERMANN Prix : Prix du Jury Wiener Filmpreis 1996, Prix des Bibliothèques Cinéma du Réel 1997 avec le soutien de France Culture
15H SERBIE CENTRE CULTUREL DE SERBIE
17H30 ARMÉNIE CENTRE DE RECHERCHES SUR LA DIASPORA ARMÉNIENNE
W.R., les mystères de l’organisme (W.R. Misterije Organizma) Serbie,^ 1971, 80 min. de DUSAN MAKAVEJEV Avec : Milena Dravic, Jagoda Kaloper, Ivica Vidovic, Zoran Radmilovic, Miodrag Andric Prix : Prix de la meilleure actrice au festival de Pula-1962, Prix de la meilleure actrice au festival de Venise-1967, Prix de la meilleure actrice européenne1978, Prix de la meilleure actrice au festival de Cannes 1980
Le Voyage en Arménie France, 2006, 125 min. de ROBERT GUEDIGUIAN Avec : Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Simon Abkarian... En présence d’Ariane Ascaride, actrice
19H40 CORÉE CENTRE CULTUREL CORÉEN
301 / 302 Corée, 1995, 101 min. de PARK CHEOL-SU Avec : Pang Eun-jin, Hwang Shin-hye... En présence de Pang Eun-jin, actrice
A Kumba, une petite ville du Cameroun, aucune condamnation pour violence conjugale n’a été prononcée depuis 17 ans. Deux femmes sont déterminées à faire changer leur communauté malgré les pressions. La Conseillère d’Etat et la présidente de la Cour, deux femmes courageuses et progressistes, administrent la justice, parfois avec humour et distribuent des sentences exemplaires. Manka, six ans, a fui sa tante abusive ; Sonia accuse son voisin de viol ; Amina veut mettre fin à son mariage avec un homme brutal : autant de causes qui constituent un témoignage important sur la condition des femmes et des enfants.
A l'occasion d'une exposition sur les crimes de la Wehrmacht, présentée dans différentes villes allemandes et autrichiennes, Ruth Beckermann a recueilli les dépositions d'anciens soldats des forces armées. Un film sans complaisance sur la mémoire et l'oubli qui saisit toute la diversité des sentiments chez les anciens soldats : impuissance, désarroi, honte, opportunisme, fanatisme. L’un d’eux pleure devant la caméra. Une vieille dame remercie Hitler d'avoir écarté le danger des « bolcheviques juifs ». Un autre s'exclame : « Nous n’avons jamais assisté à des choses pareilles ! » aussitôt contredit par un quatrième : « On était tous au courant ».Autant de perceptions et de versions différentes pour les témoins de ces temps criminels.
Comédie macabre, parodie de science-fiction, documentaire, essai philosophique, satire politique, peinture de traumatismes sexuels et politiques tirés de la collection privée de Makavejev... Une jeune et belle esthéticienne s’éprend du champion mondial de patinage artistique et cet amour lui fait perdre la tête au sens figuré comme au sens propre. Les théories de Reich et du marxisme s’entremêlent allégrement. L’oeuvre rémarquante d’un cinéaste cosmopolite qui a marqué de sa forte personnalité le cinéma d’après la Nouvelle Vague.
Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l’a vu naître. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna. Elle est pétrie de certitudes. Il voudrait lui apprendre à douter. Lorsqu’il s’enfuit en Arménie, il prend soin de laisser de nombreux indices pour qu’Anna puisse le rejoindre. Ce voyage obligé dans ce pays inconnu deviendra pour elle ce que Barsam voulait qu’il soit : un voyage initiatique, une éducation sentimentale, une nouvelle adolescence... C’est dans un petit village perdu dans les hautes montagnes du Caucase qu’elle le retrouvera, assis à rêver sous un abricotier en fleurs... Sur son identité, sur ses amours, sur ses engagements,Anna doutera et aura grandi.
Song-hee vient d’emménager dans l’appartement 301. En bonne ménagère, elle passe ses journées à faire la cuisine. Un jour, elle rend visite à Yoon-hee, sa voisine de palier anorexique qui habite l’appartement 302, et elle lui offre un plat qu’elle a préparé. Peu à peu, les visites de Song-hee deviennent régulières. Elle amène à chaque fois un plat mijoté à sa voisine, jusqu’au jour où elle découvre que Yoon-hee jette discrètement à la poubelle tout ce qu’elle lui apporte…
22H15
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129, av. des Champs-Elysées - 75008 - Paris
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Un documentaire de grande qualité, sobre et efficace, réalisé par deux femmes, qui nous emmène au Cameroun, à Kumba où, au milieu d’une grande pauvreté, des destins s’en remettent à la Justice... C’est ainsi qu’entre les mains de femmes de loi se joue le droit des plus faibles dans une société évoluant sous le joug d’une mentalité patriarcale et de ses abus sinistres. Coiffées de leurs perruques aux allures post-coloniales, elles rendent la justice, faisant face aux drames des victimes. Ce sont quelques exemples de cas, synonymes de grandes souffrances mais néanmoins pleins d’espoirs, qu’instruisent et jugent la conseillère d’Etat,Vera Ngassa, et la présidente de la Cour, Béatrice Ntuba, filmées très simplement, avec une pudeur réaliste. Ce documentaire permet d’aborder de manière vivante et universelle des thématiques comme les droits des femmes et des enfants, les violences conjugales et parentales, l’exercice de la justice...
Ruth Beckermann est née à Vienne en 1952.Après ses études de publicité et d’histoire de l’art, elle séjourne à Tel Aviv et à New York et obtient son doctorat à Vienne en 1977. Elle fonde en 1978 avec Josef Aichholzer et Franz Grafl la maison de distribution « Filmladen » où elle fait ses premiers films. Elle est une réalisatrice connue internationalement non seulement parce qu’elle est la cinéaste la plus renommée d’Autriche, mais surtout parce que ses films abordent des thèmes de la plus haute importance sociopolitique comme l’antisémitisme, les problèmes d’intégration, le racisme, les conditions de vie des femmes, la cohabitation de cultures diverses. Elle vit et travaille à Vienne et à Paris.
L’actrice principale, Milena Dravic, ` est née à Belgrade en 1940. Après des études de danse, elle débute au cinéma dès 1959 dans les films de Veljko Bulajic` et B. Bauer. Sa grâce et son humour, sa capacité à jouer le drame comme la comédie l’imposent rapidement en vedette et elle devient l’une des actrices fétiches de la Nouvelle Vague, sous la direction de Bostjan Hladnik.Actrice de grande renommée en Serbie, elle a une place très importante dans le monde cinématographique serbe et ex-yougoslave. Son don pour incarner des rôles très diversifiés ainsi que son envie de tout donner au public lui a valu un grand nombre de rôles dans les films serbes et internationaux. Actrice dans des comédies et des drames, elle a reçu les éloges des critiques de cinéma, mais également de théâtre. Elle a joué dans 90 films.
Un hommage à Ariane Ascaride, scénariste et actrice principale du film. L’Arménie au féminin... Elle est la « mère-patrie » pour les nostalgiques du retour. Ariane Ascaride, première actrice et co-auteure du scénario du film, nous emmène aux côtés de sa jeune partenaire d’Arménie, elle aussi tellement vraie, dans un voyage introspectif où vont voler en éclats ses certitudes d’« étrangère ». Le film de Robert Guédiguian est d’une grande authenticité sur ce que les Arméniens du dehors éprouvent à propos de l’Arménie : joie, nostalgie, espoir, émotion, pureté, mais surtout l’espérance qu’un jour l’Ararat reviendra chez nous...
Pang Eun-jin est née en 1965 à Séoul. Le public l’avait découverte pour la première fois dans le rôle d’une épouse tragique d’un partisan communiste, dans le film The Taebaek Mountains (1994) d’Im Kwon-taek. Après ce premier rôle où elle fut d’emblée très remarquée, elle a tenu le rôle principal dans le film 301 / 302, réalisé par Park Cheol-su, grand observateur de l’absurdité du quotidien. Elle y interprétait magistralement une femme désespérée passant ses journées à cuisiner, alors que sa voisine de palier est anorexique. Sa prestation, remarquable, lui avait d’ailleurs permis de remporter le Prix du meilleur rôle féminin des Blue Dragon Awards en 1995. Pang Eun-jin a également interprété avec talent le rôle d’une femme coréenne qui envoie inlassablement des lettres au père américain de son fils métis dans le film intitulé Adresse inconnue 2002 de Kim Ki-duk. Cette interprétation lui a également valu, en 2002, le Prix du meilleur second rôle féminin lors des Grand Bell Awards. Après avoir connu la célébrité en tant qu’actrice, Pang Eun-jin est aussi passée derrière la caméra pour réaliser en 2005 son premier long métrage, Princess Aurora.
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MERCREDI 26 SEPTEMBRE
SUISSE CENTRE CULTUREL SUISSE
Après la réconciliation France, 2000, 74 min. de ANNE-MARIE MIÉVILLE Avec : Claude Perron, Anne-Marie Miéville, Jean-Luc Godard, Jacques Spiesser, Xavier Marchand Scénario : Anne-Marie Miéville Production : Avventura Films (Paris), Peripheria (Paris) ; Vega Film AG (Zurich)
13H BULGARIE ESPACE CULTUREL BULGARE
15H RÉPUBLIQUE TCHÈQUE CENTRE TCHÈQUE
Singes en hiver Bulgarie / Allemagne, 2006, 111 min. de MILÉNA ANDONOVA Scénario : Maria Stankova et Miléna Andonova Festivals & Prix : Meilleur film du concours “A l’est de l’ouest” au 41e Festival International du Film de Karlovy Vary, 2006. Le film a gagné 7 prix au Festival de Varna, 2006 parmi lesquels le Grand Prix “La Rose d’Or” pour le meilleur film et le prix pour meilleure interprétation féminine à Diana Dobreva. En présence de Miléna Andonova et de Nevena Andonova, productrice
Les Petites marguerites (Sedmikrasky) Tchécoslovaquie, 1966, 76 min. de VERA CHYTILOVA Avec : Jitka Cerhova (Marie I/brune, avec des nattes), Ivana Karbanova (Marie II/blonde) Prix : Grand Prix du Festival Gran Premio Bergamo, 1967 En présence de Vera Chytilova, réalisatrice
17H30 MEXIQUE INSTITUTO DE MÉXICO
19H30 PAYS-BAS INSTITUT NÉERLANDAIS
La niña en la piedra Mexique, 2006, 104 min. de MARYSE SISTACH Prix : Prix « Mayahuel » Festival International du Cinéma de Guadalajara, Mexique, 2006. En présence de Maryse Sistach, réalisatrice.
Forever Pays-Bas, 2006, 95 min. de HEDDY HONIGMANN Prix : Meilleur film documentaire et Prix de la Critique, Festival du Cinéma néerlandais, Utrecht 2006. Prix du Jury oecuménique, Festival DOK Leipzig 2006 En présence de Heddy Honigmann, réalisatrice et des membres de l’équipe du film.
22H
Film projeté pour la première fois à Paris
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Deux femmes et deux hommes se rencontrent, conversent et se questionnent, sur les mots mais surtout sur des thèmes essentiels autour du bonheur et de l’amour. Est-ce que l’harmonie de l’amour est conciliable avec la sagesse et l’intelligence, avec la peur et la fatigue ? Avec humour, sérieux et plaisir, ces femmes et ces hommes qui connaissent le prix de l’existence, cherchent ensemble leur chemin.Anne-Marie Miéville présente son film comme un rêve éveillé théâtral. C’est aussi un rêve éveillé philosophique « qui parle de la solitude et du théâtre, d’une certaine façon du cinéma ».
Trois histoires sur l’aspiration au bonheur, le désir ardent de l’atteindre et le prix que l’on paie pour le garder. Début des années 60. Dona vit dans un monde imaginaire où elle aimerait entraîner les hommes qu’elle rencontre. Début des années 80. Lukrecia est d’une ambition maladive, excellente étudiante en droit. Lui, c’est un Français qui pourrait lui donner le bonheur. Mais, il se trouve qu’elle doit lutter pour son amour. 2001.Tana possède tout – mariage heureux, richesse... Mais le vrai bonheur pour elle c’est d’avoir un enfant – la seule chose que Lazar ne peut pas lui donner.
Deux jeunes filles – nous ne savons rien de leur passé – font tout pour combler le vide de leur vie. Animées et amusées par la méchanceté et la provocation, leur occupation principale, de la piscine à la boîte de nuit, est de charmer les hommes, puis de les faire souffrir. C’est seulement à travers le regard négatif de leur entourage qu’elles s’assurent d’exister. Elles se retrouvent dans une salle où un banquet est préparé : elles détruisent tout et par accident, en grimpant au lustre, elles passent par la fenêtre ouverte et tombent dans la rivière. Elles sont alors obligées de demander de l’aide, et promettent d’être sages...
Mati et Gabino sont amoureux depuis l’école primaire mais Mati met fin à cette relation. Gabino trouve cela injuste, pleure et en souffre beaucoup. Pendant deux mois il insiste et supplie Mati de revenir sur sa décision car il l’adore et la désire... Hélas, elle est maintenant amoureuse de l’entraîneur de gymnastique et humilie Gabino en public. De son côté, Gabino se plaint auprès de ses amis et l’occasion se présente de faire payer à Mati son mépris...
Depuis longtemps, la cinéaste néerlandaise Heddy Honigmann est fascinée par le Père-Lachaise, le plus célèbre cimetière du monde où un nombre impressionnant d’artistes ont été enterrés. En 2005, elle a enfin pu réaliser son rêve : transformer ses impressions et réflexions en un film documentaire, avec ligne directrice la consolation que l’art peut nous procurer. Car le Père-Lachaise n’est pas uniquement un endroit où l’on pleure les morts, c’est également un lieu d’inspiration. Honigmann part à la rencontre de ceux qui se rendent quotidiennement au cimetière. Parfois, elle les suit même dans leurs occupations à l’extérieur. La Mission cinéma de la Mairie de Paris a par ailleurs soutenu le film en rendant possible le tournage.
129, av. des Champs-Elysées - 75008 - Paris
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Anne-Marie Miéville est liée à Jean-Luc Godard par « une complicité de trente ans » ditelle. Et si elle ajoute que ce qui les a unis n’est pas le cinéma mais d’abord l’engagement politique, elle a cependant beaucoup travaillé avec lui. Elle coréalise Ici et ailleurs en 1973, cosigne le scénario de Numéro deux en 1975, et encore, pour ne citer que quelques exemples de cette collaboration Prénom Carmen (1982, scénario et adaptation), Nouvelle vague (1989, direction artistique). Parallèlement, elle réalise un premier court métrage en 1984 Le Livre de Marie. « Anne-Marie Miéville recherche les rêves dans la réalité, où les hommes demandent aux femmes de tout partager alors qu’ils décident de ne pas se révéler. Elle trouve ses rêves dans la lumière éclatante de la nature, dans les meubles d’appartement, les rues de la ville et des villages et les visages étonnement transparents de ses acteurs. » Jacques Siclier.
Miléna Andonova fait partie de la nouvelle vague des réalisateurs de cinéma en Bulgarie. Elle est née en 1959 à Bourgas. Diplômée en réalisation de cinéma et de télévision de l’Académie nationale d’art théâtral et cinématographique de Sofia en 1982, elle est la fille d’un des meilleurs réalisateurs de cinéma, Méthodi Andonov, à qui l’on doit des films cultes en Bulgarie. Elle est aussi l’auteur des films Jours à partir d’hier (1987) ; Ainsi parla l’ânesse à Balaam (1993) ; Singes en hiver (2006). Miléna Andonova a la capacité d’interpréter sous un angle original l’histoire et les choses de la vie.
Vera Chytilova explique : « Je travaille toujours parce que je m’intéresse à ce qui se passe et me demande pourquoi cela se passe. C’est une question qui reste toujours la même, dans le passé et dans le présent, parce qu’en fin de compte les gens sont toujours les mêmes. Je suis déjà un témoin, un survivant parce qu’il y a des générations qui ne se doutent pas, qui ne savent rien de ce qui s’est passé. Quand j’essaie de transmettre quelque chose de tout cela à ma petite-fille, elle ne manifeste pas d’intérêt, parce qu’elle n’est pas encore mûre pour se rendre compte de toutes ces choses-là. On ne peut pas forcer les gens. Si je tourne encore des films c’est parce que je me demande pourquoi nous sommes tels que nous sommes, où est le fond du problème. Milos Forman dit que le bien et le mal coexistent dans chaque homme. Moi, il me semble que l’homme pourrait se dominer par sa volonté, se rendre compte de la brièveté de son existence et donner un sens à sa vie. »
La niña en la piedra clôt la trilogie sur la jeunesse et la violence entamée par la cinéaste depuis 2001. Il s’agit du dernier film de la réalisatrice jamais projeté en France. Née à Mexico en 1952, Maryse Sistach fait partie de la génération des années 80, de femmes cinéastes de l’école « Centro de Capacitación Cinematográfica » (CCC) de Mexico. Maryse Sistach a développé une riche carrière en explorant la nature féminine dans ses oeuvres cinématographiques. Ses films ont été projetés dans plusieurs festivals internationaux et ont été récompensés, notamment par le prix Ariel de l’Académie des arts et du cinéma au Mexique pour La Línea Paterna en 1996, une mention spéciale du Festival du cinéma d’Amérique latine de Toulouse en 2002 pour Nadie te Oye : Perfume de Violetas ainsi que le prix Mayahuel du Festival international de Guadalajara pour La niña en la piedra en 2006.
Heddy Honigmann est née en 1951 à Lima, au Pérou. Issue d’une famille juive polonaise, elle effectue des études de biologie et de littérature au Pérou, voyage en Europe et Israël avant d’effectuer des études de cinéma à Rome, au célèbre Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome. En 1978, elle s’établit aux Pays-Bas et acquiert la nationalité néerlandaise. Elle a réalisé une trentaine de films, longs métrages, fictions mais surtout des documentaires qui l’ont rendue célèbre dans le monde entier : Métal et mélancolie (1993), O Amor natura (1996), L’Orchestre sous terrain (1997) et Crazy (1999). Plusieurs de ses films ont été distribués en France et le Forum des Images lui a consacré une rétrospective en 1999.
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JEUDI 27 SEPTEMBRE
DANEMARK MAISON DU DANEMARK
After the Wedding (Efter Brylluppet) Danemark, 2005, 120 min. de SUSANNE BIER Avec : Mads Mikkelsen, Rolf Lassgård Le film a représenté le Danemark aux Oscars 2007 dans la catégorie Meilleur film étranger.
Jacob consacre sa vie à la construction d’un orphelinat en Inde.Un étrange donateur, Jørgen, demande à Jacob de rentrer au Danemark pour effectuer une transaction financière qui permettrait de sauver l’orphelinat menacé de fermeture.Arrivé sur place, Jørgen l’invite au mariage de sa fille qui a lieu le lendemain. Lors de la cérémonie, Jacob comprend que sa présence n’est pas fortuite... Ce mariage confronte Jacob à un passé enfoui qu’il ne pensait jamais voir ressurgir.
13H CANADA CENTRE CULTUREL CANADIEN
15H15 ROUMANIE CENTRE CULTUREL DE LA ROUMANIE
17H30 IRLANDE CENTRE CULTUREL IRLANDAIS
19H40 UNION LATINE
Loin d’elle (Away From Her) Canada, 2007, 95 min. d’après la nouvelle d’Alice Munro L’ours traversa les montagnes de SARAH POLLEY, écriture et réalisation Avec : Julie Christie, Michael Murphy, Gordon Pinsent... Away From Her a été sélectionné au Festival International du Film de Toronto en 2006 et, en 2007, au Festival International du Film de Berlin, au Festival de Sundance ainsi qu’au Festival International des Films de Femmes de Créteil.
Ryna Roumanie, 2005, 94 min. de RUXANDRA ZENIDE Avec : Doroteea Petre, Matthieu Rozé… Prix : Reflet d’or – Prix pour le meilleur film, Festival international de cinéma et télévision tout écran, Genève 2005; Vague d’or – Prix pour le meilleur film, Festival international du cinéma au féminin, Bordeaux 2005; Prix spécial du jury pour Ruxandra Zenide, Festival international de film, MannheimHeidelberg 2005; Prix pour la meilleure interprétation féminine pour Dorotheea Petre, Festival international de film « Marea Neagra », Constanta 2005. En présence de Ruxandra Zenide, réalisatrice
The Magdalene Sisters Royaume-Uni / Irlande, 2002, 114 min. de PETER MULLAN, réalisateur, scénariste Avec Anne-Marie Duff, Dorothy Duffy, Geraldine McEwan, Nora-Jane Noone... Prix : Lion d’or à la 59e Mostra de Venise en 2002, The Magdalene Sisters a récolté pas moins de neuf nominations et treize prix lors de nombreux festivals internationaux de cinéma. En présence de Peter Mullan, réalisateur
Madeinusa Pérou, 2006, 100 min. de CLAUDIA LLOSA Avec : Magaly Solier, Carlos De La Torre, Juan Ubaldo Huamán
22H
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Fiona et Grant sont mariés depuis quarante-cinq ans, ils ont surmonté les épreuves, l’usure du temps et s’aiment tendrement. Pourtant, Fiona a des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes. Apprenant qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer, elle décide de se faire admettre en maison spécialisée. Grant ne sait comment gérer cette séparation, rongé par la culpabilité. Impuissant, il regarde Fiona s’éloigner de lui et tomber amoureuse d’un autre patient. Grant arrivera-t-il à maîtriser ses sentiments ?
Le film met en avant une petite communauté du delta du Danube, qui allie tradition et volonté de développement économique. Ryna, jeune adolescente de seize ans vit avec ses parents et son grandpère ; son père l’éduque comme le jeune homme qu’il aurait aimé avoir, c’est pourquoi Ryna travaille comme garagiste. Elle mène une vie monotone rythmée par quelques évasions (lui permettant de s’adonner à la photographie) et par les fugues de son père, qu’elle doit alors ramener ivre à la maison...
Irlande, 1964. Lors d’un mariage, Margaret est violée par son cousin. La honte s’abat alors sur toute la famille. Bernadette est pensionnaire dans un orphelinat. Considérant que sa nature et son caractère la destinent au pire, elle se voit confiée à l'unique institution susceptible de la maintenir dans le droit chemin. Rose vient de donner naissance à un petit garçon hors mariage. Séparée de son bébé, elle est emmenée de force au couvent des « Magdalene Sisters ». Dans ce lieu austère et sinistre mené d’une main de fer par Sœur Bridget, les trois jeunes filles vont expier leurs péchés par une vie réglée de travail et de prière.
Les festivités de la Semaine Sainte vont bientôt commencer à Manayaycuna, village perdu dans la cordillère péruvienne.Vendredi, 15h. Le chant des fillettes annonce l’arrivée du tiempo santo. Les villageois descendent le Christ de la croix et lui bandent les yeux. Le Christ est mort. Il ne voit rien. Pendant trois jours, jusqu’au dimanche de Pâques, le péché n’existe plus. La jeune et belle Madeinusa, élue « Vierge » des festivités, sa soeur Chale et leur père Don Cayo, maire et cacique du village, respectent cette tradition. L’arrivée impromptue de Salvador, jeune venu de Lima, va altérer l’ordre des choses et le destin de Madeinusa.
129, av. des Champs-Elysées - 75008 - Paris
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Susanne Bier étudie les arts appliqués à la Bezalet Academy of Arts and Design de Jérusalem, puis l’architecture à Londres avant d’entrer à l’Ecole nationale de cinéma au Danemark. Elle signe son premier film en 1990 avec Freud quitte la maison. Réalisatrice éclectique, elle passe de la comédie familiale (Affaires de famille, 1993) au thriller (Sekten, 1997). Sa comédie romantique The One and the Only (2000) lui vaut le prix du meilleur réalisateur aux Danish Film Awards. Susanne Bier reçoit également le Prix Carl Dreyer. En 2003, Open Hearts, l’histoire d’un jeune couple dont la vie bascule dans la tragédie, remporte un énorme succès au Danemark et cinq statuettes au Danish Film Awards, dont celle du meilleur film. Après le succès rencontré avec Brothers, son film maintes fois récompensé dans les festivals, Susanne Bier repasse derrière la caméra avec After the Wedding, un drame poignant et touchant qui fait des révélations éclatantes...
Sarah Polley est une des figures montantes du cinéma canadien. À 28 ans, elle a scénarisé et/ou réalisé de nombreux courts métrages. Elle a commencé par le court The Best Day on My Life puis a écrit, produit et réalisé Don’t Think Twice. En 2001, elle écrit, coproduit et met en scène I Shout Love avec Kristen Thomson, qui recevra un Actra Award pour sa performance. Le film a également reçu en 2003 un Genie Award dans la catégorie du meilleur court métrage dramatique. En 2002, Sarah a écrit et réalisé The Harp, un des épisodes de la série The Shield Stories. Actrice depuis son enfance, Sarah Polley a surtout marqué les esprits grâce au personnage de Nicole dans De Beaux Lendemains d’Atom Egoyan. Ce rôle lui a valu de recevoir un Genie Award de la meilleure actrice et le prix du meilleur second rôle féminin de l’Académie des critiques de Boston et Chicago.
Ryna est l’une des plus impressionnantes réalisations cinématographiques féminines de ces dix dernières années en Roumanie. Le personnage principal est une jeune fille à l’âge où elle découvre sa propre féminité, féminité qui entre en conflit avec les attentes de son père. Car son père aurait voulu avoir un garçon, c’est pourquoi il apprend à Ryna dès son plus jeune âge à réparer des voitures. Doroteea Petre (prix d’interprétation féminine à Cannes, en 2006, catégorie ^« ^Un certain regard », pour son rôle dans Comment j’ai fêté la fin du monde de Catalin Mitulescu) de Ryna a un charme ingénu, alors même qu’elle porte un bleu de travail taché d’huile et les cheveux coupés courts, à la garçonne. Ryna est le premier long métrage de la réalisatrice Ruxandra Zenide qui fait déjà la preuve de ses qualités de fine observatrice de la psychologie féminine.
Les couvents des « Magdalene Sisters » furent nommés ainsi en référence à MarieMadeleine, pécheresse devenue sainte femme après s’être repentie aux pieds de Jésus. C’est après avoir vu un documentaire consacré à la détresse des femmes détenues contre leur gré dans ces couvents et exploitées comme blanchisseuses, que Peter Mullan a écrit le scénario de The Magdalene Sisters. Le film, qui aborde un épisode connu, mais souvent passé sous silence, de l’histoire irlandaise récente, fut condamné par le Vatican. Sa force réside pourtant dans son refus de dépeindre le destin de ses personnages avec un sentimentalisme excessif et de décrire les soeurs comme foncièrement mauvaises mais plutôt comme des femmes tout aussi victimes de cet embrigadement religieux. Ce film est un drame âpre, émouvant et profondément troublant, tout en sobriété.
À l’occasion de la Semaine des cultures, l’Union Latine présente le film Madeinusa, réalisé par une jeune cinéaste péruvienne, Claudia Llosa. Née à Lima, en 1976, Claudia Llosa réalise ici son premier long métrage et fait preuve d’une grande maîtrise en filmant l’histoire d’une jeune fille de quinze ans qui vit au coeur d’un village perdu (Manayaycuna, 3 700 m d’altitude), aux confins de la Cordillère des Andes, où se perpétuent des moeurs étranges, lors des festivités de la Semaine Sainte. L’Union latine a souhaité présenter ce film au public parisien afin de lui faire découvrir une jeune cinéaste talentueuse. Madeinusa, sa première oeuvre, témoigne d’un univers très personnel et tourmenté tout en décrivant les traditions ancestrales de cette région du monde.
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JOURNÉE EUROPÉENNE DES LANGUES 26 SEPTEMBRE 2007
POUR UNE CULTURE EN VERSION ORIGINALE Pour la deuxième année consécutive, le ministère de la Culture et une trentaine de centres et instituts culturels actifs à Paris regroupés au sein du Ficep ont choisi de s’associer pour célébrer la Journée européenne des
langues. L’ambition première de la Journée européenne des
langues, instituée par le Conseil de l’Europe le 26 septembre de chaque année, est de souligner à quel point l’apprentissage des langues est l’affaire de toute une vie et ne se limite pas à la seule transmission effectuée dans le cadre du système scolaire. La famille, l’entreprise, les voyages, les technologies sont autant de vecteurs favorisant l’apprentissage des langues, selon des modalités et des finalités très diverses. Les centres et les instituts culturels ont aussi cette fonction : ils bénéficient même d’un avantage comparatif, dans la mesure où l’apprentissage des langues y prend appui sur leur substrat culturel. Sans doute les ressources de ces centres gagneraient à être mieux connues. C’est la raison pour laquelle, cette année encore, le choix a été fait de proposer à l’occasion de la Journée européenne des langues un passeport pour les langues, qui permettra au public d’avoir accès à une formation linguistique dans la quasi-totalité des instituts membres du Ficep. La durée de validité de ce passeport a d’ailleurs été allongée par rapport à 2006, pour être portée à deux journées, les 26 et 27 septembre 2007. Ce partenariat entre le ministère de la Culture et le Ficep a favorisé l’émergence de nombreux autres projets qui viennent enrichir le programme des manifestations du 26 septembre : slam européen, dictée européenne, actions de sensibilisation à la diversité linguistiques dans les
lycées internationaux et dans les classes bilingues, conférences. Bref, autant d’expressions tangibles d’une volonté d’ancrer la promotion du plurilinguisme dans des pratiques culturelles. Pour sa part, le ministère de la Culture a souhaité mettre à profit la Journée
européenne des langues pour réfléchir au rôle de la version originale dans l’accès et la diffusion des œuvres culturelles, et mettre en évidence son lien avec la traduction. C’est le sens d’un colloque organisé à l’Institut national d’histoire de l’art, « La culture en VO », qui réunira le 26 septembre après-midi de nombreux artistes et professionnels. En effet, la VO, qui consiste à présenter une œuvre dans sa langue d’origine, est au confluent de deux problématiques : celle de la diversité culturelle, dont elle est une résultante, celle de la circulation des œuvres, dont elle est une condition. Au cœur de cette approche qui préserve la singularité de la création et lui permet de rencontrer son public, il y a la traduction : celle-ci est un détour permettant d’instaurer un dialogue direct entre le public et l’œuvre. En favorisant l’accès aux œuvres en VO, et donc le recours à la traduction, notre pays contribue à la construction d’une Europe de la culture, dans laquelle la circulation des œuvres est libre et non faussée, car elle s’appuie sur l’éthique et l’indépendance du traducteur. Éditions bilingues, sous-titrages, sur-titrages... sont autant de moyens permettant d’accéder aux œuvres dans leur singularité. Pour autant, leur mise en œuvre ne va pas de soi et leurs implications économiques, leur contexte historique, leurs contraintes techniques et surtout l’ambition culturelle qu’ils expriment méritent d’être approfondis. En choisissant pour la Semaine des cultures étrangères de porter un coup de projecteur sur le cinéma au féminin, à travers notamment la projection en version originale de films ayant contribué à enrichir les cinématographies nationales d’une trentaine de pays, le Ficep montre lui aussi son attachement à ces voix, ces accents, ces dialogues que seule la version originale peut restituer dans leur vérité. C’est d’ailleurs avec la projection d’un de ces films que prendra fin le colloque « La culture en VO ». Gageons que la conjonction de ces initiatives fera de la Journée européenne
des langues ce rendez-vous populaire autour de la diversité linguistique qui doit s’inscrire dans le paysage culturel de notre pays. Pour plus d’informations : 01 40 15 36 69 www.dglf.culture.gouv.fr
VENDREDI 28 SEPTEMBRE
SLOVAQUIE INSTITUT SLOVAQUE
Les Joies cruelles (Kruté radosti) Slovaquie, 2002, 104 min. de JURAJ NVOTA Scénario : Scarlett Canakyová, Juraj Nvota Musique : Lubica Salamon-Cekovská Avec : Tatiana Pauhofová (Récompensée par la European Film Promotion (EFP) et par les Shooting Stars 2007 pour son rôle dans Les joies cruelles. Prix : Tana Pauhofová a été recompensé par le prix « Shooting Stars », à la Berlinale 2007. ^
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13H FINLANDE INSTITUT FINLANDAIS
Souvenir du front (Koirankynnenleikkaaja) Finlande, 2004, 105 min. de MARKKU PÖLÖNEN avec la collaboration de MINNA SANTAKARI, décoratrice du film. Avec : Peter Franzén, Ahti Kuoppala, Taisto Reimaluoto Ce film ne convient pas à tous les publics.
15H15 ESTONIE INSTITUT ESTONIEN
Magnus Estonie /Royaume-Uni, 2007, 86 min. de KADRI KÕUSAAR Avec : Kristjan Kasearu, Mart Laisk, Merle Jääger... Sélection Un Certain Regard Cannes 2007. En présence de Kadri Kõusaar, réalisatrice
17H45 YÉMEN CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
Amina Yémen, 2006, 75 min. de KHADIJA AL-SALAMI En présence de Khadija Al-Salami, réalisatrice Film projeté pour la première fois à Paris
Récit intime, ce film nous plonge, au début des années 30, dans la Tchécoslovaquie d’avant-guerre. Il saisit l’atmosphère d’une période de l’histoire très peu abordée au cinéma. Une relation compliquée et tragique entre une adolescente et son père ambitieux se développe dans un paysage simple et idyllique, en apparence coupé du reste du monde, de tous les mouvements importants de l’histoire, de la politique ou de la société. L’arrivée d’un personnage indésirable secoue la misère quotidienne de cette communauté provinciale. Un drame cruel se révèle derrière les apparences d’une vie rangée, les passions et les émotions refoulées et cachées d’hommes et de femmes en quête d’identité.
Mertsi Vepsäläinen, zélé combattant de l’armée finlandaise, rentre de la Deuxième Guerre mondiale avec une blessure à la tête. Dans un monde changé, cet homme, changé lui aussi, peine à trouver sa place. Il intègre une équipe de bûcherons pour gagner sa vie, mais trouve vite une mission qu’il estime bien plus importante : un collègue lui confie la charge de couper les ongles de son vieux chien resté à la ferme... Adaptation d’un roman de Veikko Huovinen (né en 1927), Souvenir du front évoque un tournant dans l’histoire de la Finlande, celui de la fin de la guerre et du début de la reconstruction du pays.
Magnus est un garçon sensible vivant dans une famille où personne ne se soucie de lui. Ses parents considèrent que les enfants grandissent tous seuls et que l’éducation consiste à leur assurer le gîte et le couvert. Enfant, Magnus souffre d’une déficience pulmonaire jugée incurable et se voue à des jeux bizarres défiant la mort. Dix ans plus tard, la médecine est parvenue à le soigner mais son désir de mourir subsiste. Quand Magnus tente une nouvelle fois de s’ôter la vie, la conscience de son père se réveille enfin. Il tente de lui redonner goût à la vie. Une complicité maladroite et cocasse se développe entre Magnus et son père qui les mène à une fin inattendue.
Tout le monde veut la mort d’Amina, sans pitié, car, pour tous, c’est elle qui a tué son mari. Amina est en prison depuis neuf ans, condamnée à mort et elle aurait dû être exécutée il y a longtemps, mais ses deux évasions lui ont permis de rester en vie. Croyant avoir échappé à l’injustice et être enfin à l’abri à l’extérieur, elle se retrouve en danger et préfère retourner en prison. Les responsables judiciaires décident de l’exécuter au retour de sa seconde évasion.
20H . . EGRETI GELIN (La Fausse mariée) >
TURQUIE
Turquie, 2005, 117 min. de ATIF YILMAZ Avec : Nurgül Yesilçay, ç Müjde Ar, Fikret Hakan, Metin Akpınar
22H
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L’histoire se déroule dans une petite ville du sud-ouest de la Turquie, quelques années après la proclamation de la République. Les réformes kémalistes sont en marche et transforment radicalement toute la vie sociale, mais certaines habitudes perdurent... Le jeune fils du maire de la ville doit se marier, bien qu’il soit peu entreprenant avec les filles. Sa mère décide alors de faire appel à une « fausse mariée ». En Anatolie, les « fausses mariées » étaient les membres d’une institution respectable, aux règles strictes, qui exista jusqu’aux années1930. Ces femmes étaient engagées pour préparer les jeunes hommes à la vie de couple, essentiellement sur le plan sexuel...
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Juraj Nvota, acteur et réalisateur, a également signé la mise en scène de nombreuses pièces de théâtre. Il débute comme acteur dans Rêves en rose de ^ Dusan Hanák. Les Joies cruelles est son premier long métrage. Scarlett ^ Canakyová est l’auteur de ce scénario, qu’elle avait présenté à la fin de ses études. Elle le voit ainsi pour la première fois porté à l’écran sous la forme d’un long métrage réalisé cinq ans après son écriture. Pour Scarlett ^ Canakyová, c’est le thème du film et son impact sur le spectateur d’aujourd’hui qui priment sur l’ancrage historique de ce drame. Le rôle principal féminin est incarné par la prometteuse Tana Pauhofová. Elle est l’une des actrices slovaques les plus polyvalentes de sa génération (théâtre, cinéma et télévision).Agée de 24 ans, elle compte déjà six longs métrages à son actif et tient le rôle principal dans le dernier film de Juraj Nvota Muzika (2006).
Dans ce film réalisé par Markku Pölönen, on retrouve des thèmes récurrents de son oeuvre : la recherche du temps perdu et des gens qui se soucient du sort de leur prochain. L’architecte décoratrice du film, Minna Santakari, a largement contribué à l’univers visuel du film, travaillant en étroite collaboration avec le réalisateur Markku Pölönen et le chef opérateur, Kari Sohlberg.Avec son équipe de menuisiers, de peintres et d’accessoiristes, elle a reconstitué avec grand soin un monde qui n’existe plus, la Finlande des années 40. Un hommage à cette femme passionnée par son travail, qui fait partie des décorateurs de cinéma les plus doués de son pays.
Magnus, qui marque les débuts cinématographiques de Kadri Kõusaar (27 ans), est le premier film estonien sélectionné pour le programme officiel « Un certain regard » du festival de Cannes. La réalisatrice et scénariste du film est jusqu’ici plutôt connue en Estonie comme écrivain et journaliste. Ses deux romans sont parus en 2001 et 2004. Passionnée de world musique, elle anime de temps en temps un programme musical à la radio estonienne. Son admiration pour le septième art lui a permis de rencontrer des réalisateurs célèbres du monde entier dans le but de réaliser des articles pour la presse estonienne. En plus de sa présentation à Cannes, un autre aspect singularise Magnus. En effet, au printemps, une cour de justice a interdit la distribution et la projection du film en Estonie. La cause de la plainte était que le film expose d’une manière trop reconnaissable une histoire réelle très intime et douloureuse.
Née en 1966 dans une famille pauvre de San’â, conservatrice et traditionnelle du Yémen, Khadija Al-Salami est partie aux Etats-Unis à 16 ans pour étudier le cinéma à Washington DC et à Los Angeles. Ce voyage vers le Nouveau Monde sera une source d’aspiration à la liberté. Dans une société maîtrisée par les hommes, elle a su se faire une place, au point de représenter aujourd’hui son pays à l’étranger. Elle vit actuellement à Paris où elle est directrice du Centre culturel à l’ambassade du Yémen. Réalisatrice de films documentaires, elle retourne au Yémen chaque fois qu’elle veut témoigner d’un fait de société ou militer en faveur d’une cause d’actualité. À travers dix-huit films et documentaires et un livre (Pleure, ô reine de Saba ! Histoires de survie et d’intrigues au Yémen, Paris,Actes Sud, 2006), elle met le doigt là où la démocratie a mal, là où les femmes souffrent. Son film, Une Étrangère dans sa ville, a été récompensé par plusieurs prix internationaux. Elle a été remarquée pour son engagement au Festival international du film sur les droits humains de Genève, en 2005.
Atıf Yılmaz, l’incontournable réalisateur d’un cinéma conjugué au féminin... Atıf Yılmaz, décédé le 6 mai 2006 à l’âge de 80 ans, fut le plus prolifique et le plus aimé des cinéastes turcs. Avec 115 films réalisés en cinquante-cinq ans de carrière, il fut le témoin attentif de l’évolution de la société turque en générale et de la femme turque en particulier. De la femme au foyer de condition modeste qui met à la porte son mari chômeur et s’en va trouver du travail à l’usine, à la prostituée qui veut fuir sa condition de femme objet ; de la paysanne écrasée sous le poids des traditions, à l’intellectuelle revendicative ; de la mère abusive à la femme mûre qui veut revivre la passion amoureuse, il porta un regard intelligent et sensible sur la réalité de la condition féminine dans son pays. Ses films, plébiscités par le grand public et soutenus par la critique, sont autant de miroirs pour qui veut comprendre l’évolution de la société turque dans toute sa richesse et ses nombreuses contradictions. La Fausse Mariée est le dernier film d’Atıf Yılmaz.
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SAMEDI 29 SEPTEMBRE
RUSSIE CENTRE CULTUREL DE RUSSIE
Pouchkine, le dernier duel Russie, 2006, 105 min. de NATALIA BONDARTCHOUK, réalisatrice, productrice et scénariste du film Avec : Sergueï Bezroukov, Natalia Bondartchouk, Julian Makarov En présence de Natalia Bondartchouk, réalisatrice (à confirmer)
13H JAPON MAISON DE LA CULTURE DU JAPON
Shara Japon, 2002, 99 min. de NAOMI KAWASE (Réalisation, scénario et dialogues) Avec : Kohei Fukunaga, Yuka Hyodo, Naomi Kawase, Kanako Higuchi, Kazumi Shibata Sélection Festival de Cannes 2003
15H10 EGYPTE CENTRE CULTUREL D’ÉGYPTE
Terre de rêves (Ard Al-Ahlam) Egypte, 1957, 105 min. de KAMAL EL-CHEIKH Avec : Madiha Yousri En présence de Madiha Yousri, productrice et actrice
Le 27 janvier, à Tchernaïa Retchka a lieu un duel entre Alexandre Pouchkine et Georges d’Anthès. Pouchkine est tué lors de ce duel. La famille du poète se retrouve mêlée à un complot où même les amis les plus proches de Pouchkine ont été entraînés. L’empereur Nicolas I y voit non seulement une offense aux proches de Pouchkine, mais également un affront à la famille impériale. L’affaire secrète est confiée au chef de division de la chancellerie de Doubelt. En même temps, le colonel Galakhov mène sa propre enquête.
Les Aso habitent avec leurs jumeaux, Kei et Shu, le quartier historique de Nara, ancienne capitale du Japon. Ils perpétuent depuis des générations la tradition de la fabrication de l’encre de Chine. Le jour de la fête du Dieu Jizo, dans la chaleur torride de l’été, alors que les deux enfants se poursuivent,Kei disparaît soudainement au coin d’une ruelle.Ce jour-là, la vie s’arrête pour la famille Aso. Cinq années ont passé. Shu a maintenant 17 ans.Au lycée, il s’est inscrit à l’atelier de peinture. Il travaille sur le portrait de son frère disparu, qu’il n’a jamais pu oublier. Shu et son amie d’enfance sont attirés l’un vers l’autre mais une douleur secrète les empêche de vivre cet amour. Un jour,Yu découvre le secret de sa naissance. De son côté, Shu apprend ce qu’il est advenu de son frère jumeau...
Amina, fille d’une riche famille, aime Ahmed, jeune ingénieur, employé de son père Abdel Sattar. Ce dernier voit d’un mauvais oeil leur relation. Désespéré, Ahmed part pour Le Caire. Amina tente alors de s’enfuir pour le retrouver, mais son cousin Omar, qui rêve de l’épouser, dévoile tout à son père. Celui-ci l’en empêche, et l’oblige à se marier avec Omar…
17H30 ITALIE INSTITUT CULTUREL ITALIEN
20H HONGRIE INSTITUT HONGROIS
La Bête dans le cœur, (La bestia nel cuore) Italie, 2005, 120 min. de CRISTINA COMENCINI, réalisatrice Avec : Giovanna Mezzogiorno, Simona Lisi, Lucy Akhurst, Francesca Inaudi, Valerio Binasco, Luigi Lo Cascio, Giuseppe Battiston, Angela Finocchiaro, Alessio Boni, Stefania Rocca... Nominé dans la catégorie meilleur film étranger aux Oscars 2006 En présence de Cristina Comencini, réalistrice
L’Air frais, (Friss levego) Hongrie, 2006, 109 min. de AGNES KOCSIS Scénario : Agnes Kocsis et Andrea Roberti Avec : Izabella Hegyi, Júlia Nyako, Anita turóczi, Zoltán Kiss, Belá Stubnya et Henriette Ámon
22H15
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Sabrina est une comédienne spécialisée dans le doublage de films. Son fiancé, comédien lui aussi, attend le bon rôle pour prouver sa valeur. Sabrina est belle, son compagnon l’aime, le bonheur semble à portée de main. Mais est-elle vraiment heureuse ? Depuis un moment, elle est torturée par d’étranges cauchemars. Quand elle découvre qu’elle est enceinte, une fenêtre s’ouvre sur son inconscient. Elle se remémore son enfance, les rites quotidiens d’un environnement bourgeois, sévère et pourtant rassurant. Plus profondément, quelque chose d’obscur la terrifie rétrospectivement…
Viola est une belle femme d’une quarantaine d’années. Elle est dame pipi dans une station de métro. Elle partage son appartement avec sa fille Angela, qui suit des cours de couture dans un établissement professionnel. Viola voudrait bien refaire sa vie et participe régulièrement à des soirées organisées par des clubs de rencontres. Angela voudrait devenir styliste. Angela a honte de sa mère et les deux ne s’adressent quasiment plus la parole. Les seuls moment où elles sont sur la même longueur d’ondes sont les diffusions de leur feuilleton préféré, qu’elles suivent assidûment, chacune de leur côté du canapé.
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Pouchkine, le dernier duel est l’un des meilleurs films de fiction sortis récemment en Russie. Il offre un point de vue non-traditionnel sur la vie et l’oeuvre d’Alexandre Pouchkine. Les artistes les plus connus nous font découvrir le destin tragique et merveilleux du grand poète russe. Natalia Bondartchouk est un exemple féminin unique dans l’histoire du cinéma russe. Fille du grand réalisateur Sergey Bondartchouk (Guerre et Paix, 1967) et de la célèbre actrice Inna Makarova, elle incarne les meilleures traditions cinématographiques. Natalia Bondartchouk est un personnage à multiples facettes : star du cinéma russe, actrice et icône d’Andreï Tarkovski (Solaris, 1972) et de Sergey Guerassimov, elle est aujourd’hui une réalisatrice très connue de nombreux films de fiction et de documentaires, producteur et scénariste.Ayant une vocation pour la culture mondiale, elle participe activement à la vie sociale et préside la Fondation de bienfaisance pour les enfants « Les sources ».
La Caméra d’or obtenue au festival de Cannes en 1997 par l’émouvant Suzaku fait date dans l’histoire du cinéma japonais : elle a en effet marqué les vrais débuts du « cinéma au féminin » au Japon. Pendant longtemps, la seule figure féminine importante dans le domaine de la mise en scène cinématographique avait été celle de l’immense actrice Tanaka Kinuyo, (Mizoguchi, Ozu) qui réalisa six films entre 1953 et 1962. Les succès internationaux de Naomi Kawase, dotée d’une sensibilité hors du commun, ont été à l’origine d’un phénomène sans précédent au Japon : l’affirmation des femmes japonaises dans le cinéma. D’abord dans le documentaire mais aussi, plus récemment, dans la fiction, comme l’a prouvé cette année Naoko Ogigami avec son tendre et intriguant Kamome Shokudo (Le Restaurant de la mouette), une coproduction nippo-finlandaise.
Née en 1923, Madiha Yousri est issue d’un milieu populaire. Elle tient tête à son père lorsqu’elle décroche un rôle auprès de Mohammed Abdel Wahab dans Il est interdit d’aimer. Elle s’est aussi illustrée à travers des films abordant les thèmes de la condition humaine, du problème religieux (Fatma, Marika et Raquel) ou encore des droits de la femme. Depuis ces vingt dernières années, elle occupe les devants de la scène dans une vingtaine de films réalisés par de jeunes metteurs en scène. En 1990 elle tourne avec Adel Imam dans Le Terroriste, de Nader Galal, dénonçant la menace terroriste planant sur l’Egypte. Avec 130 films à son actif et quelque 12 productions, Madiha Yousri a toujours souhaité être une actrice mais elle est, avant tout, une femme de convictions, militante, n’hésitant pas à braver les interdits au nom de la liberté d’expression.
Réalisatrice de deux premiers longs métrages inconnus dans l’Hexagone (Matrimoni et Libérez les poissons), Christina Comencini sonde dans La Bête dans le coeur cette bête noire nichée dans le coeur des malheureux discrets et analyse les tourments d’une femme enceinte taraudée par des souvenirs liés à sa propre enfance.A l’origine écrivain, Comencini a adapté son propre roman pour mieux disséquer les ramifications d’une histoire complexe où une femme se cherche à travers ses sens, sa vie, son rapport à l’autre. A travers elle, des personnages tentent d’exister (une femme trompée, une amie lesbienne esseulée, un petit ami aimant). A travers cette chronique plurielle où les tracas des uns et des autres servent à dissimuler un vrai sujet assassin, on sent davantage l’âme d’une écrivaine que d’une cinéaste, privilégiant le fond à la forme, même si elle a eu recours à des effets spéciaux pour fomenter des projections purement mentales, proposer des flash-backs ou dépeindre un cauchemar cotonneux.
On entend peu parler de la réalité hongroise de nos jours et elle apparaît dans peu de films telle qu’elle se présente pour ceux qui la vivent. L’Air frais de Ágnes Kocsis en est une exception rafraîchissante. Le film ne nous intéresse pas uniquement par son réalisme et par la clarté du conflit entre la mère et sa fille ou la quête du bonheur des deux personnages qui vivent ensemble, mais à cause des formes pures et de l’utilisation consciente des couleurs, des espaces et des images. Ágnes Kocsis est né en 1971 à Budapest. Elle a fait ses études à la Faculté des lettres et à l’université des arts de théâtre et de cinématographie de Budapest. Ses courts métrages ont rencontré du succès à de nombreux festivals internationaux. L’Air frais, son premier long métrage, a reçu le Prix de la meilleure mise en scène au Festival du film de Budapest 2006.
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DIMANCHE 30 SEPTEMBRE
INDE CENTRE INDIA
Water (Eau) Inde / Canada, 2005, 118 min. de DEEPA MEHTA, réalisatrice Avec : Seema Biswas, John Abraham, Lisa Ray...
13H POLOGNE INSTITUT POLONAIS
Copying Beethoven Etats Unis / Allemagne / Grande-Bretagne, 2006, 104 min. de AGNIESZKA HOLLAND Avec : Ed Harris, Diane Kruger, Joe Anderson En présence de Agnieszka Holland, réalisatrice
15H40 SYRIE CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN
18H PORTUGAL INSTITUT CAMÕES
Film projeté pour la première fois à Paris. Sur réservation, dans la limite des places disponibles. Contact : 01 53 93 90 10
Visions chimériques Syrie, 2003, 110 min. de WAHA AL RAHEB, scénariste et réalisatrice Avec : Nadine Salamé, Rim Ali, Salim Sabri, Waha Al Raheb, Samer Al Masri, Raja Kotarch... En présence de Waha Al Raheb, des membres de l’équipe du film et du Directeur de l’Organisme Général du Cinéma Syrien
Três irmãos Portugal, 1994, 108 min. de TERESA VILLAVERDE Avec : Maria de Medeiros, Marcello Urgeghe, Yevgeni Sidikhin... En présence de Teresa Villaverde, réalisatrice, et de Maria de Medeiros, actrice
20H30 SUÈDE CENTRE CULTUREL SUÉDOIS
Les filles, (Flickorna) 1968, 100 min de MAI ZETTERLING Avec : Bibi Andersson, Harriet Andersson et Gunnel Lindblom
22H30
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Le film se déroule dans l’Inde coloniale de 1938, au moment où Gandhi arrive au pouvoir. L’histoire commence le jour où Chuyia, âgée de 7 ans, perd son mari et est envoyée dans une maison où les veuves hindous vivent en pénitence.Agées de 18 à 80 ans, ces femmes « parias » passent leur temps à prier en attendant la mort. L’arrivée de cette enfant curieuse et innocente va bouleverser la vie des autres résidentes. Et notamment celle de Kalyani, une belle veuve qui tombe amoureuse de Narayan, un jeune idéaliste, disciple de Gandhi. Peu à peu, la présence de Chuyia va pousser toutes ces femmes à se révolter contre la tyrannie dont elles sont victimes.
L’histoire se déroule en 1824, lorsque Ludwig van Beethoven (Ed Harris) tente de terminer la composition de la Neuvième Symphonie. Une assistante (Diane Kruger) est alors engagée pour lui venir en aide, l’oeuvre doit être finie à temps pour la première représentation. C’est alors que le musicien tombe éperdument amoureux de son assistante. Ce sentiment va tourner à l’obsession... Merci à Myriad Pictures, Kimmel International, Best Film, Titra Films, SDN M6 et A. Holland pour cette projection exceptionnelle.
Une jeune fille tiraillée entre les contradictions familiales, sociales et politiques d’un côté, et le désir d’émancipation de l’autre. Souffrante, comme toute sa génération, d’un conservatisme lourd, elle s’enferme sur elle-même et plonge dans des rêves plus horribles que la réalité… C’est un univers schizophrénique que met en scène Visions chimériques de la Syrienne Waha Al Raheb, où une jeune fille rêveuse évolue dans une famille et une société marquées par le refoulement.
Lisbonne, 1990. Deux frères et une soeur, Maria. Maria est le centre de notre histoire. Elle a vingt ans mais n’arrive pas à se conduire comme la plupart des gens de son âge. Elle ne dit presque jamais ce qu’elle pense, ni ne demande ce qu’elle veut. Elle ne dit presque jamais la vérité quoiqu’elle ne mente jamais. Elle tue et ne dit pas qu’elle a tué. Elle souffre et ne dit pas qu’elle a souffert. Elle ne veut pas être seule mais ne demande la compagnie de personne. Elle aime, mais elle ne sait pas qui elle aime. Maria veut rester toujours auprès de ses frères, mais elle ne le peut pas car ce n’est pas ainsi que le monde est fait. Maria veut tout prendre sur elle. Elle veut être forte, s’occuper de tout le monde. Elle doit s’occuper de son père, quelqu’un est mort, elle en a gardé le secret et s’est chargée de tout toute seule.A la fin, Maria prend une décision brutale et définitive.
Trois femmes dans une pièce comique sur les femmes et la guerre. Trois filles dont la vie personnelle est un chaos. Les filles commencent à regarder leurs vies avec humour et les trois comédiennes réalisent qu’après tout la pièce est une tragédie. Les Filles est un jeu, joué par des femmes d’une manière légère autour d’un sujet qui reste sérieux. Il nous montre la façon excentrique, souvent drôle et très positive dont évolue l’esprit de ces femmes. Un film plein du talent de trois jeunes comédiennes qui joueront dans de nombreux films de Ingmar Bergman.
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Prix décernés à Deepa Mehta pour le film Water : 9 nominations aux Genies Awards (Oscars canadiens) à Ontario, en 2005, parmi lesquels : meilleur film, meilleure réalisation, meilleure photographie, meilleure musique, meilleure actrice à Seema Biswas. Festival de Valladolid : prix de la Jeunesse. Festival de Vancouver (critique) : prix de la meilleure actrice pour Lisa Ray, prix de la meilleure réalisatrice pour Deepa Mehta. Water (2005) réalisé avec le soutien de l’Unicef (dans la lutte pour les droits de l’enfant, contre les mariages précoces et forcés, et contre l’exploitation sexuelle des enfants) est le troisième et dernier volet de la Trilogie indienne des éléments, conçue par la réalisatrice Deepa Mehta, après Fire (1995) et Earth (1998).
Agnieszka Holland est née à Varsovie en 1948. Dans les années 60, elle suit des études cinématographiques au Famu de Prague, et rencontre Andrzej Wajda, son mentor. En 1980, elle tourne son premier long métrage, Aktorzy Prowincjonalni, et s’inscrit dans la nouvelle vague polonaise. Elle est nominée et souvent primée à grand nombre de festivals internationaux : Cannes (1980), Gdansk, Berlin (1981), Montréal (1985 et 1987), Golden Globe (1991). En 1981, contrainte à l’exil, elle s’établit à Paris puis aux Etats-Unis où elle connaît une carrière fulgurante. Elle est nominée aux Oscars en 1985 pour Bittere Ernte et en 1990 pour le prix du meilleur scénario adapté pour Europe, Europe. En 1993, elle tourne The Secret Garden produit par Francis Ford Coppola et participe à l’écriture de Trois Couleurs : bleu de Krzysztof Kieslowski.Artiste complète et visionnaire, elle découvre un jeune acteur : Leonardo di Caprio (Raimbaud et Verlaine, 1995).A travers ses films, souvent inspirés de faits historiques réels, elle examine l’identité de ses héros et plus largement la société. Elle s’adapte aussi bien aux supers productions hollywoodiennes (Washington Square, 1997) qu’au cinéma d’auteur (Olivier, Olivier, 1991).
Waha Al Raheb commente ainsi son film : « Les thèmes du film sont divers et variés, ils traitent essentiellement des rapports souvent conflictuels entre les parents et les enfants ainsi que des expériences différentes entre les générations, tout en incluant les relations entre les hommes et les femmes, et celles des femmes et de leur patrie. Le film aborde toutes ces thématiques à travers des personnages fictifs qui comblent leur manque d’expérience, de vécu, par le rêve ». Le film relate la réalité moyen-orientale sous tous ses aspects : sociaux, culturels, conflictuels, etc...
Teresa Villaverde et Maria de Medeiros, deux grandes figures du cinéma portugais, ont travaillé ensemble sur Três Irmãos, film pour lequel Maria de Medeiros a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival de Venise.Teresa Villaverde est née à Lisbonne en 1966. C’est l’une des réalisatrices les plus importantes de la jeune génération de cinéastes portugais des années 1990. Son premier film, Idade Maior, a été montré en première mondiale au Forum International du Jeune Cinéma du Festival de Berlin, en 1989, et primé dans des festivals internationaux. La présentation de Os Mutantes au festival de Cannes dans la section « Un certain regard » permet au travail de Teresa Villaverde d’acquérir une large reconnaissance internationale. Le film est un immense succès critique et public au Portugal. Água e Sal, son film suivant, est présenté à Venise en Sélection Officielle. Transe est son dernier film. Maria de Medeiros, actrice d’envergure internationale est elle-même réalisatrice, son film Je t’aime... moi non plus est sorti en mai 2007 à Paris.
Le film Les Filles fut produit en Suède en 1968. C’était le deuxième long métrage de Mai Zetterling. Cette réalisatrice avait déjà une expérience importante en tant que comédienne de théâtre et de cinéma, lorsqu’elle décide de passer derrière la caméra au milieu des années 60. Elle est la seule femme réalisatrice du premier cinéma d’auteur en Suède.Avec une esthétique moderniste, elle fut, comme Ingmar Bergman, plus proche de certains cinéastes étrangers que du mouvement cinématographique suédois. A leur sortie, chacun de ses films reçoit un accueil mitigé. La critique ou parfois la censure des sujets liés à une revendication féminine, ont certainement réduit l’importance de son oeuvre. Malgré cette incompréhension de l’époque, elle a aujourd’hui une place évidente dans l’histoire du cinéma suédois. Ce film réunit plusieurs acteurs, et surtout trois actrices : Bibi Andersson, Harriet Andersson et Gunnel Lindblom, dont l’importance pour le cinéma suédois et international n’est plus à démontrer.
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EVENEMENTS SPECIAUX EVENEMENTS SPECIAUX
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/ Europe in short 12
La coopération internationale dans le domaine culturel Nos partenaires, la direction générale de la coopération internationale et du développement (ministère des Affaires étrangères et européennes) et la Délégation au développement et aux affaires internationales (ministère de la Culture et de la Communication) organisent, comme chaque année, en collaboration avec le FICEP, une rencontre consacrée à « la coopération internationale dans le domaine culturel ». Cette année, le thème abordé sera celui du rôle des instituts culturels étrangers dans le cadre de l’Année européenne du dialogue interculturel et de la Saison culturelle européenne (juillet-décembre 2008). Des représentants des deux ministères concernés prendront la parole pour illustrer les axes majeurs de ces initiatives..
L’humour au féminin A women touch of humor Une idée originale de la coordination des festivals de films de femmes, mise en forme par le Festival International de Films de Femmes de Créteil.
/ 5d’Europe à Paris Un Tour
JEUDI 27 SEPTEMBRE 2007 DE 9H À 12H Institut culturel italien 50, rue de Varenne
Un Tour d’Europe à Paris est la première rencontre professionnelle de cinéastes documentaristes européens. Initiée par Addoc (Association des cinéastes documentaristes), la manifestation réunit des cinéastes de toute l’Europe autour de débats professionnels et de projections de films européens en présence des réalisateurs. Il s’agit de renforcer la coopération entre les documentaristes dans la perspective de défendre collectivement la création documentaire européenne et de la promouvoir auprès du public.
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Les débats et les projections sont ouverts à tous ! La rencontre aura lieu dans différents Instituts culturels de pays européens.
Les enjeux culturels de la co-production cinématographique européenne Des cinéastes, des producteurs, des représentants des institutions cinématographiques françaises, s’interrogeront sur les enjeux culturels de la coproduction dans le contexte européen actuel. Le débat sera présidé par Olivier-René Veillon, président de la Commission du film Ile-de-France. Avec la participation, entre autres, de : Xavier Merlin, directeur des Affaires Européennes et Internationales du CNC; Christophe Andréi, producteur ; Cristina Comencini, réalisatrice ; Sophie Dulac, productrice ; Margaret Menegoz, présidente d’Unifrance et productrice ; Riccardo Tozzi, producteur.
DU 4 AU 8 DÉCEMBRE 2007 Renseignements: Addoc, association des cinéastes documentaristes Tel. (0033) 1 44 89 99 88 Fax (0033) 1 44 89 89 11 courrier@addoc.net / www.addoc.net Avec le soutien de la région Ile-de-France, de la Ville de Paris (Label Paris Europe) et de la Procirep.
Les films du programme Out of Place, Ellen A. Lundby, Norway, Fiction, 2001, 35mm, 1´15 Un film court à propos de quelque chose de “déplacé”. Mais, qu’est-ce qui est le plus déplacé ? Bonne question ! And the Red Man Went Green, Ruth Meehan, UK, Fiction, 2003, 35mm, 1’ Une vielle dame s’aventure prudemment dans les rues chaotiques de Londres, terrorisée à l’idée de se faire renverser. Glenn, the great runner, Anna Erlandsson, Sweden, Animation, 2004, 35mm, 3’ Glenn est un grand marathonien, mais n’est-ce pas plutôt sa femme qui devrait monter sur le podium ? Moralité : quand un homme réussit dans la vie, cherchez la femme ! Biyik, Lala Nalpantoglu, Germany / Turkey, Fict, 2004, 35mm, 15´ La vie heureuse de Kadir Mutlus est bouleversée quand il découvre qu’il n’a plus sa moustache. Qu’est-ce qui nous rend différents des autres ? Wooly Wolf,Vera Neubauer, 2001, UK, Animation, 35mm, 4´ Cette fois, le petit chaperon rouge ne se fera pas manger par le loup... Angoisse, Blanca Li, France, Fiction, 1999, 35mm, 6’ Quelquefois, le simple fait de prendre un avion peut devenir une angoisse... Durant la nuit qui précède son départ en voyage, une femme fait un cauchemar comique et chorégraphique.
Toy Joy, Benedicte Maria Orvung, Norway, Animation, 2004, 35mm, 5’30 La déception d’un godemichet qui se fait concurrencer par un homme. Quand les objets sexuels s’animent ! Een Griekse Tragedie, Nicole Van Goethem, Belgium, 1986, Anim, 35mm, 6’30 Avec un air de temple grec, trois cariatides soutiennent contre vents et marées un fronton de plus en plus déliquescent. Jusqu’au jour où le temps achève son oeuvre. Mais que deviennent alors les cariatides libérées de leur fardeau ? Merci, Christine Rabette, Belgium, Fiction, 2002, 35mm, 8’ Une recette infaillible pour changer la vie du citadin dans la grisaille des transports urbains. Hartes Brot, Nathalie Percillier, Germany, Fiction,1999, 35mm, 8’ La fabrique de pain tourne à plein régime. Les filles se portent solidement. Le rendement est pile à la hauteur des prévisions. C’est alors qu’Ute débarque... Hoi Maya, Claudia Lorenz, Switzerland, Fiction, 2004, 35mm, 12´ Après des années, deux femmes âgées se rencontrent inopinément chez le coiffeur. Happy Now, Frederikke Aspöck, Danmark, Fict, 2004, 35 mm, 17’ Une famille typiquement américaine se rend à la plage. Leur vie apparemment parfaite est bouleversée quand la mère, Carole, qui pense depuis longtemps être négligée dans son mariage, embrasse un maître nageur et se fait surprendre par son mari.
DIMANCHE 30 SEPTEMBRE À 10H CinemaPublicis 129, av. des Champs-Elysées
VENDREDI 28 SEPTEMBRE 2007 DE 17H À 19H Goethe-Institut 17, avenue Iéna
/ Les Samedis du cinéma allemand
SAMEDI 27 OCTOBRE À 11H30
Le Goethe Institut poursuit dans le cadre des Samedis du cinéma allemand, à L’Arlequin le thème La cinéma. Le Festival où tout est au féminin avec une carte blanche à Margarethe von Trotta.
Hungerjahre in einem reichen Land (Les années de la faim) de Jutta Brückner RFA, 1979/80, v.o.s.t.fr., 114 min., N&B Avec Britta Pohland, Sylvia Ulrich, Claus Jurichs,Tobias Meister Prix Fipresci 1980
En présence de Margarethe von Trotta
SAMEDI 24 NOVEMBRE À 11H30
SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2007 À 11H30
Die Reise nach Lyon (Le Voyage à Lyon) de Claudia von Alemann RFA, 1981, v.o.s.t.fr., 106 min., couleur Avec Rebecca Pauly, Denise Péron, Jean Badin
Die bleierne Zeit (Les années de plomb) de Margarethe von Trotta RFA, 1981, v.o.s.t.fr, 107 min, N&B Avec: Jutta Lampe, Barbara Sukowa
SAMEDI 22 DÉCEMBRE À 11H30 Mädchen in Uniform (Jeunes filles en uniformes) de Leontine Sagan/Carl Froelich Allemagne, 1931, v.o.s.t.fr., 88 min., N&B Avec Dorothea Wieck, Gertrud de Lalsky, Emilia Unda, Marte Hein, Erika Mann
L’Arlequin - 76 rue de Rennes, 75006 Paris, Tél. 01 45 44 28 80, Tarif : 6 € et 4,50 €
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calendrier C A L E[ Nprogrammation D R I E R des instituts [
avant la Semaine CONCERTS Samedi 22 septembre à 20h Ciné-concert Hou Hsiao-hsien remixé. Locations : Fnac, Carrefour, 0892 68 36 22 (0,34 /mn), www.fnac.com / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU DIVAN DU MONDE
VERNISSAGES EXPO Samedi 22 Septembre 2007 à 17h Vernissage exposition de photographies : Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS
lun 24 sept
CINEMA 14h Projection du film Un cadeau du ciel de Simone Aaberg Kærn et Magnus Bejmar. / MAISON DU DANEMARK 15h30 Projection du film Brothers de Susanne Bier. / MAISON DU DANEMARK 18h Projection de films interprétés et réalisés par Pang Eun-jin : Farewell my darling de Park Cheol-su. / CENTRE CULTUREL CORÉEN
19h La femme au cinéma. Inauguration par M. Mohammad Alahmad, Directeur Général de l’Organisme du Cinéma en Syrie. Projection de deux courts métrages de Mme Antoinette Azrie : Blanc et Syméon le Stylite. En présence d’éminentes personnalités du cinéma syrien. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN 19h30 Lorsque le cinéma rencontre les autres arts... collectif « Images-A-Mots » (http://images-a-mots.com) / ESPACE CULTUREL BULGARE
19h45 Projection en DVD en VO non sous titrée, du film El Brassiere de Emma (2007) de Maryse Sistach. En présence de la cinéaste mexicaine. / MAISON DU MEXIQUE (9c, Boulevard Jourdan, 75014 Paris) 20h Projection du film Bellissime de Giovanna Gagliardo, présenté à la Mostra de Venise 2006, sur la condition de la femme en Italie. Premier volet. La projection sera suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice et de Yvette Roudy. / INSTITUT CULTUREL ITALIEN Du 19 septembre au 2 octobre Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long-métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le site du Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org). / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO
VERNISSAGES EXPO De 18h30 à 20h30 Hommage à l’actrice Madiha Yousri. Exposition photographique sur l’actrice et productrice égyptienne Madiha Yousri.Vernissage en sa présence. / CENTRE CULTUREL D’EGYPTE 19h30 Vernissage de l’exposition. Photographies qui retracent le parcours cinématographique de Milena Dravic. / CENTRE CULTUREL DE SERBIE
EXPOSITION Du 24 septembre au 6 octobre 2007 Exposition de photographies : Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS Du 24 septembre au 31 octobre 2007 Exposition de photographies sur l’évolution du cinéma turc sur la scène internationale. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Du 11 septembre au 30 octobre 2007 Salons de l’Ambassade de Slovaquie. Exposition continuum. Peintures de Vincent Hloznika, Zuzana Hloznikova et Lubo Zelina. En collaboration avec l’Association des artistes slovaques. / AMBASSADE DE SLOVAQUIE Exposition de photographies sur le cinéma syrien dans les locaux du Centre. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
CONFERENCE – RENCONTRE 19h Table Ronde sur le cinéma féminin avec la cinéaste mexicaine, Maryse Sistach, Jackie Buet, Directrice du Festival International de Films de Femmes, et Marie-Pierre Duhamel-Muller, Directrice Artistique du Festival Cinéma du Réel. / MAISON DU MEXIQUE (9c, Boulevard Jourdan, 75014 Paris)
DEGUSTATION 11h-23h30 Cuisine syrienne à déguster dans la cafétéria du Centre. / CENTRE
CULTUREL ARABE SYRIEN
CINEMA 19h Projection du film Le piège de Wadiy Youssef. En présence d’éminentes personnalités du cinéma syrien. / CENTRE
mar 25 sept
CULTUREL ARABE SYRIEN
19h Cinéma tchèque... au féminin. Projection du film documentaire Marcela, suivi d’une discussion avec la réalisatrice Helena Trestikova. / CENTRE CULTUREL TCHÈQUE 19h30 Projection du film Le Prince et le Pauvre de Mariana Evstatieva. / ESPACE CULTUREL BULGARE 19h30 Projection du film Dans tes bras (Krama mig) de Kristina Humle. Grand Prix du Jury au festival de cinéma nordique à Rouen en 2006. / CENTRE CULTUREL SUÉDOIS 20h « Les mardis du cinéma ». Programme spécial « Femmes et cinéma ». / CENTRE CULTUREL CANADIEN 20h Projection du film Bellissime de Giovanna Gagliardo, présenté à la Mostra de Venise 2006, sur la condition de la femme en Italie. Deuxième volet. La projection sera suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice et de Laurence Schifano. / INSTITUT CULTUREL ITALIEN 20h Une Soirée avec Sylvia Kristel. Projection en VOSTF des films Topor et Moi de Sylvia Kristel et Sylvia Kristel Nu (2007) de Michiel van Erp, suivie d’une rencontre avec Mme Kristel. En présence de Michiel van Erp. Réservations au 01 53 59 12 47. Entrée payante / INSTITUT NÉERLANDAIS À LA PAGODE (57 bis, rue de Babylone, Paris 7e) 20h Courts métrages au féminin. Série de 10 courts métrages réalisés par des femmes. Durée totale approximative : 1h50 min. / CENTRE CULTUREL DE LA ROUMANIE Du 19 septembre au 2 octobre - 20h15. Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le site du Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org). 20h15 Projection du film Les fleurs de Shanghai, suivie d’un débat avec Chu Tien-wen. / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO
VERNISSAGES EXPO 18h Vernissage de l’exposition Son et Vision. La production photographique et vidéographique dans l’art contemporain au Canada. En collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Art Gallery of Ontario et le Musée des Beaux-Arts du Canada. Contact : Patricia Quevedo, 01 44 43 21 49 / CENTRE CULTUREL CANADIEN 19h Vernissage de l’exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
EXPOSITION 13h-19h Exposition photographique sur Madiha Yousri. / CENTRE CULTUREL D’EGYPTE Exposition de photographies Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve. / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Du 11 septembre au 30 octobre 2007 Salons de l’Ambassade de Slovaquie. Exposition continuum. Peintures de Vincent Hloznika, Zuzana Hloznikova et Lubo Zelina. En collaboration avec l’Association des artistes slovaques. / AMBASSADE DE SLOVAQUIE Exposition de photographies sur le cinéma syrien dans les locaux du Centre. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN Du 24 septembre au 31 octobre 2007 Exposition de photographies sur l’évolution du cinéma turc sur la scène internationale. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
DEGUSTATION 11h-23h30 Cuisine syrienne à déguster dans la cafétéria du Centre. / CENTRE
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CINEMA 14h30 Cinéma tchèque… au féminin. Projection de courts métrages d’auteurs féminins. / CENTRE CULTUREL TCHÈQUE 19h Projection en DVD en VO non sous titrée, du film Perfume de Violetas de Maryse Sistach. / INSTITUT DU MEXIQUE 19h Projection du film Sous les toits de Nidal Aldibs. En présence de personnalités du cinéma syrien. / CENTRE CULTUREL
mer 26 sept
ARABE SYRIEN
19h30 Projection du film Traitement spécial (Poseban tretman) de Goran Paskaljevic. / CENTRE CULTUREL DE SERBIE 20h Présentation de Pang Eun-jin. Projection du film 301, 302 de Park Cheol-su, suivie d’une rencontre avec le public. / CENTRE CULTUREL CORÉEN AU CINÉMA ACTION CHRISTINE 20h Projection du film Bellissime de Giovanna Gagliardo, présenté à la Mostra de Venise 2006, sur la condition de la femme en Italie. Troisième volet. La projection sera suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice et de Nicole Brenez. / INSTITUT CULTUREL ITALIEN 20h15 Projection du film Un temps pour vivre, un temps pour mourir, suivi d’un débat avec Chu Tien-wen. / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO Du 19 septembre au 2 octobre - 20h15 Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le sitedu Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org).
CONFERENCE – RENCONTRE 18h30 Conférence sur la vie cinématographique de Madiha Yousri. / CENTRE
CULTUREL D’EGYPTE
EXPOSITION 13h-19h Exposition photographique sur Madiha Yousri. / CENTRE CULTUREL D’EGYPTE Du 26 septembre au 17 novembre 2007. Exposition Son et Vision. La production photographique et vidéographique dans l’art contemporain au Canada. En collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Art Gallery of Ontario et le Musée des Beaux-Arts du Canada. / CENTRE CULTUREL CANADIEN Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve. / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Exposition de photographies : Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS Du 11 septembre au 30 octobre 2007. Salons de l’Ambassade de Slovaquie. Exposition continuum. Peintures de Vincent Hloznika, Zuzana Hloznikova et Lubo Zelina. En collaboration avec l’Association des artistes slovaques. / AMBASSADE DE SLOVAQUIE Exposition de photographies sur le cinéma syrien dans les locaux du Centre. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN Du 24 septembre au 31 octobre 2007. Exposition de photographies sur l’évolution du cinéma turc sur la scène internationale. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
DEGUSTATION 11h-23h30 Cuisine syrienne à déguster dans la cafétéria du Centre. / CENTRE
jeu 27 sept
CULTUREL ARABE SYRIEN
CINEMA 18h L’Apéro du doc proposé par le Goethe-Institut Paris et l’Association Addoc. Projection film surprise d’une réalisatrice allemande suivie d’un débat. L’Apéro du doc, un avant-goût du Tour d’Europe à Paris, rencontre de documentaristes qui aura lieu du 4 au 8 décembre 2007. / GOETHE-INSTITUT 19h Projection du film Un cadeau du ciel de Simone Aaberg Kærn et Magnus Bejmar. / MAISON DU DANEMARK 19h Projection du film Au delà des figures de Ayham Orsan. En présence de personnalités du cinéma syrien. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN
19h30 Projection des films Un siècle ou bien un jour et La chasse aux loups de Zlatina Rousseva. / ESPACE
CULTUREL
BULGARE
19h30 Projection du film Une fille en trop (Prekobrojna) de Branko Bauer. / CENTRE CULTUREL DE SERBIE 19h30 Projection du film Elle faisait paître les chevaux sur le béton (Pásla kone na betóne) de Stefan Uher. / AMBASSADE DE
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SLOVAQUIE 20h Projection du film Bellissime de Giovanna Gagliardo, présenté à la Mostra de Venise 2006, sur la condition de la femme en Italie. Quatrième volet. La projection sera suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice et de Tonie Marshall. / INSTITUT CULTUREL ITALIEN 20h Projection de films interprétés et réalisés par Pang Eun-jin : Adresse inconnue de Kim Ki-duk et 301 / 302 de Park Cheol-su. / CENTRE CULTUREL CORÉEN AU CINÉMA ACTION CHRISTINE 20h30 Projection du film Brothers de Susanne Bier. / MAISON DU DANEMARK Du 19 septembre au 2 octobre. Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le site du Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org). / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO
CONFERENCE - RENCONTRE >
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19h Salons de l’Ambassade de Slovaquie. Rencontre avec des scénaristes slovaques : Scarlett Canakyová et Emília Zimková autour du film Elle faisait paître les chevaux sur le béton (Pasla kone na betone), de Stefan Uher. / AMBASSADE DE SLOVAQUIE
19h Conférence-débat, La femme dans le cinéma turc, devant et derrière la caméra, animée par Mehmet Basutçu, critique de cinéma. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE 20h Lecture dramatique de l’Arche de Noémie de Jacinthe Dubé par la Compagnie « A vol d’oiseau ». Réservations au 01 44 43 24 95. / CENTRE CULTUREL CANADIEN
EXPOSITION 13h-19h Exposition photographique sur Madiha Yousri. / CENTRE CULTUREL D’EGYPTE Du 26 septembre au 17 novembre 2007. Exposition Son et Vision. La production photographique et vidéographique dans l’art contemporain au Canada. En collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Art Gallery of Ontario et le Musée des Beaux-Arts du Canada. / CENTRE CULTUREL CANADIEN Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve. / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Exposition de photographies : Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS Du 11 septembre au 30 octobre 2007 Salons de l’Ambassade de Slovaquie. Exposition continuum. Peintures de Vincent Hloznika, Zuzana Hloznikova et Lubo Zelina. En collaboration avec l’Association des artistes slovaques. / AMBASSADE DE SLOVAQUIE Exposition de photographies sur le cinéma syrien dans les locaux du Centre. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN Du 24 septembre au 31 octobre 2007 Exposition de photographies sur l’évolution du cinéma turc sur la scène internationale. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
VERNISSAGES EXPO 18h30 Inauguration de l’exposition photographique Passagem das Horas de Lagoa Henriques. / INSTITUT CAMÕES
DEGUSTATION 11h-23h30 Cuisine syrienne à déguster dans la cafétéria du Centre. / CENTRE
CULTUREL ARABE SYRIEN
CINEMA 17h Projection du court-métrage Search de Yilmaz Özdil suivie d’une rencontre avec le réalisateur. Documentaire, 25 min, version kurde sous-titrée en français. / INSTITUT KURDE DE PARIS 18h Projection de films interprétés et réalisés par Pang Eun-jin : Princess Aurora de Pang Eun-jin. / CENTRE CULTUREL CORÉEN
19h Projection du film Terre de rêves de Kamal Al-Cheikh, production Madiha Yousri. En présence de Madiha Yousri. / CENTRE CULTUREL D’EGYPTE 19h Projection du film Un mètre carré de Walid Hreib. En présence de personnalités du cinéma syrien. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN
19h30 Pour une autre approche cinématographique. Film autobiographique L’Etat de bonheur permanent de Maria Koleva. / ESPACE CULTUREL BULGARE 19h30 Projection du film La jeune fille (Devojka) de Puria Djordjevi. / CENTRE CULTUREL DE SERBIE 20h Projection du film Bellissime de Giovanna Gagliardo, présenté à la Mostra de Venise 2006, sur la condition de la femme en Italie. Cinquième et dernier volet. La projection sera suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice et de Caroline Bongrand. / INSTITUT CULTUREL ITALIEN Du 19 septembre au 2 octobre Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le site du Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org). / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO
EXPOSITION 15h-19h Exposition photographique sur Madiha Yousri. / CENTRE CULTUREL D’EGYPTE Du 26 septembre au 17 novembre 2007 Exposition Son et Vision. La production photographique et vidéographique dans l’art contemporain au Canada. En collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Art Gallery of Ontario et le Musée des Beaux-Arts du Canada. / CENTRE CULTUREL CANADIEN Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Exposition de photographies : Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS Exposition photographique Passagem das Horas de Lagoa Henriques. / INSTITUT CAMÕES Du 11 septembre au 30 octobre 2007 Salons de l’Ambassade de Slovaquie. Exposition continuum. Peintures de Vincent Hloznika, Zuzana Hloznikova et Lubo Zelina. En collaboration avec l’Association des artistes slovaques. / AMBASSADE DE SLOVAQUIE Exposition de photographies sur le cinéma syrien dans les locaux du Centre. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN Du 24 septembre au 31 octobre 2007 Exposition de photographies sur l’évolution du cinéma turc sur la scène internationale. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
DEGUSTATION 11h-23h30 Cuisine syrienne à déguster dans la cafétéria du Centre. / CENTRE
CULTUREL ARABE SYRIEN
ven 28 sept
CINEMA 11h30 Dans le cadre des Samedis du cinéma allemand (voir page événements spéciaux), projection du film Les années de plomb (Die bleierne Zeit), en présence de la réalisatrice, Margarethe von Trotta. / GOETHE-INSTITUT 15h Projection du film Moe no suzaku de Naomi Kawase. / MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS ç Bêrîvan, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice. 16h Projection du documentaire Traces, le peuple du paon de Binevsa Documentaire, 52 min, version kurde sous-titrée en français. / INSTITUT KURDE DE PARIS 17h Projection du film Moe no suzaku de Naomi Kawase. / MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS Du 19 septembre au 2 octobre Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le site du Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org). / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO
sam 29 sept
CONFERENCE – RENCONTRE Colloque Women in Film and Television France. Cette journée sera l’occasion de découvrir les films et réalisatrices de l’association WFTV Ireland. Pour de plus amples informations sur les projections et ateliers : www.centreculturelirlandais.com. / CENTRE CULTUREL IRLANDAIS
EXPOSITION Du 26 septembre au 17 novembre 2007 Exposition Son et Vision. La production photographique et vidéographique dans l’art contemporain au Canada. En collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Art Gallery of Ontario et le Musée des Beaux-Arts du Canada. / CENTRE CULTUREL CANADIEN Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Exposition de photographies : Femmes kurdes : écrin du Kurdistan. / INSTITUT KURDE DE PARIS Exposition de photographies sur le cinéma syrien dans les locaux du Centre. / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN Du 24 septembre au 31 octobre 2007 Exposition de photographies sur l’évolution du cinéma turc sur la scène internationale. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h. Entrée libre. / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
MUSIQUE 18h30 Clôture. Récital de musique classique avec Corine Hourneau (flûte) et Béatrice Godeau (piano). / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN
DEGUSTATION 11h-23h30 Cuisine syrienne à déguster dans la cafétéria du Centre. / CENTRE
dim 30 sept
CULTUREL ARABE SYRIEN
CINEMA 18h Projection du film Mon cher sujet de Anne-Marie Miéville. / CENTRE CULTUREL SUISSE Du 19 septembre au 2 octobre. Hommage à Chu Tien-wen. Rétrospective de quatorze long-métrages auxquels Chu Tien-wen a collaboré. La sélection sera composée de douze films de Hou Hsiao-hsien et de deux raretés réalisées par Edward Yang et Chen Kun-hou. Les projections donneront lieu à des débats et des rencontres avec le public. Pour les séances et les horaires, veuillez consulter le site du Centre culturel de Taïwan (www.ccacctp.org). / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS AU CINÉMA LE CHAMPO
EXPOSITION Exposition photographique Etoiles du cinéma indien, portraits d’actrices, portraits de femmes. Au cours de l’Exposition, projection d’extraits de films dans lesquels la femme est l’héroïne et projection d’un documentaire d’interviews de femmes. Sous réserve / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13) Exposition Centimètre du peintre Fatima Ba’adhim. L’exposition reste ouverte au public jusqu’à fin novembre. / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN
MUSIQUE/ DANSE Récital de danse Kathak par la plus grande artiste et maître Uma Sharma et ses musiciens. Sous réserve. / CENTRE INDIA (Pour le lieu et les horaires, appeler le 01 45 42 72 13)
[ www.ficep.info [
CHINE / CENTRE CULTUREL DE LA CHINE Directrice: Hou Xiang Hua 1, Boulevard de la Tour Maubourg 75007 Paris M INVALIDES OU TOUR MAUBOURG - RER C INVALIDES T : 01 53 59 59 20 - www.cccparis.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU SAMEDI DE 9H A 13H ET DE 14H A 18H
CORÉE / CENTRE CULTUREL CORÉEN
MEMBRES ADHERENTS ET ASSOCIES DU FICEP
Directeur: Chul-Min Mo 2, avenue d’Iéna 75016 Paris - BUS 82, 63, 32, 72 M IÉNA OU TROCADERO T : 01 47 20 84 15 - www.coree-culture.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H30 À 18H, NOCTURNE LE JEUDI JUSQU’À 20H ET LE SAMEDI (UNIQUEMENT POUR LES EXPOSITIONS) DE 13H À 17H
DANEMARK / MAISON DU DANEMARK
38 MEMBRES ADHERENTS:
Directeur: Michael B. Nellemann 142, avenue des Champs-Élysées 75008 Paris BUS 22, 30, 31, 52, 73, 83, 92 - M ÉTOILE OU GEORGES V T : 01 44 31 21 21- www.maisondudanemark.dk HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU VENDREDI DE 13H À 19H, SAMEDI, DIMANCHE ET JOURS FÉRIÉS DE 13H À 18H
EGYPTE / CENTRE CULTUREL D’ÉGYPTE
FICEP CONSEIL D’ADMINISTRATION Président: Giorgio Ferrara, Istituto Italiano di Cultura Angelika Ridder, Goethe-Institut Jean Fredette, Centre culturel canadien Mahmoud Ismail, Centre culturel d’Egypte Masateru Nakagawa, Maison de la Culture du Japon Carolina Becerril, Instituto de Mexico à Paris Rudi Wester, Institut Néerlandais Igor Shpynov, Centre culturel de Russie Michel Ritter, Centre culturel suisse Paolo Grossi, Délégué général
ALGERIE / CENTRE CULTUREL ALGÉRIEN Directeur intérimaire : M. Tayeb Sadani 171, rue de la Croix-Nivert 75015 Paris - M BOUCICAUT T : 01 45 54 95 31 - www.cca-paris.com HEURES D’OUVERTURE : DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 17H30
ALLEMAGNE / GOETHE-INSTITUT Directrice : Angelika Ridder 17, avenue d’Iéna 75116 Paris - M IÉNA T : 01 44 43 92 30 - www.goethe.de/fr/par HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 18H
AUTRICHE / FORUM CULTUREL AUTRICHIEN Directrice: Christa Sauer 17, Avenue de Villars 75007 Paris - M SAINT-FRANÇOIS XAVIER T : 01 47 05 27 10 - www.fca-fr.com HEURES D’OUVERTURE: LA BIBLIOTHÈQUE EST OUVERTE DU MARDI AU JEUDI DE 10H À 13H ET DE 14H À 17H.
BELGIQUE / CENTRE WALLONIE-BRUXELLES La Semaine des cultures étrangères a été réalisée avec le soutien de : Ministère de la Culture et de la Communication / Ministère des Affaires étrangères et européennes / Mairie de Paris / Publicis Cinémas / Publicis Groupe Nous remercions tous les partenaires mentionnés dans ce programme qui se sont associés à la réalisation de la Semaine des cultures étrangères à Paris : Addoc (Association des cinéastes documentaristes) / Commission du film Ile de France / Conseil régional IledeFrance / Festival international des films de femmes de Créteil / CNC Centre national de la cinématographie Que tous ceux qui nous ont aidé à un titre ou à un autre, institutions publiques, entreprises et personnes privées, trouvent ici l’expression de notre sincère considération. Ce programme a été réalisé par : Emmanuelle Hay, Coordinatrice du FICEP, assistée de Anne-Julie Girerd Irene Marta, Chargée de communication de l’Institut culturel italien de Paris Jean-Michel Diaz, Costanza della Cananea, réalisation graphique
Directeur: Mahmoud Ismail 111, bd Saint-Michel 75005 Paris - BUS 38 RER LUXEMBOURG T : 01 46 33 75 67 - www.culture-egypte.com HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU JEUDI DE 13H À 19H ET LE VENDREDI DE 15H À 19H
Directeur: Philippe Nayer 7, rue de Venise 75004 Paris - M RAMBUTEAU T : 01 53 01 96 96 - www.wbri.be/cwbparis SALLE D’EXPOSITION: 127, Rue Saint-Martin 75004 Paris HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU DIMANCHE DE 11H A 19H
BULGARIE / ESPACE CULTUREL BULGARE Directeur: Kiril Kadiyski 28, rue de la Boétie 75008 Paris - BUS 80 M MIROMESNIL T : 01 43 59 20 52 - www.ccbulgarie.com HEURES D’OUVERTURES: DU LUNDI AU VENDREDI DE 11H À 13H ET DE 14H À 18H30
CANADA / CENTRE CULTUREL CANADIEN 5, rue de Constantine 75007 Paris - BUS 63, 83, 28, 49, 69 M INVALIDES - T : 01 44 43 21 90 - www.canada-culture.org HEURES D’OUVERTURE: MARDI, MERCREDI ET VENDREDI DE 10H À 18H / JEUDI DE 10H À 21H, SAMEDI DE 14H À 18H
CATALOGNE / MAISON DE LA CATALOGNE Directrice: Montserrat Casals 4-6-8, cour du Commerce Saint-André 75006 Paris - M ODÉON T : 01 56 81 29 29 - www.maisondelacatalogne.com HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 12H À 18H / SAMEDI DE 14H À 18H
ESPAGNE / INSTITUTO CERVANTES DE PARIS Directeur: José Jimenez 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris - M GEORGES V T : 01 40 70 92 92 - http://paris.cervantes.es HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU JEUDI DE 9H À 21H, VENDREDI DE 9H À 20H / EXPOSITION DU LUNDI AU VENDREDI DE 12H À 20H
ESTONIE / INSTITUT ESTONIEN Directeur: Vahur Puik 3, rue Robert Estienne 75008 Paris M FRANKLIN D. ROOSEVELT T : 01 42 56 53 46 - www.estonie.info
FINLANDE / INSTITUT FINLANDAIS Directrice: Marjatta Levanto 60, rue des Ecoles 75005 Paris - M CLUNY - LA SORBONNE T : 01 40 51 89 09 - http://www.institut-finlandais.asso.fr HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU SAMEDI DE 12H À 18H, NOCTURNE LE MARDI JUSQU’A 20H
HONGRIE / INSTITUT HONGROIS Directeur: Andras Derdak 92, rue Bonaparte 75006 Paris - BUS 84 M SAINT-SULPICE OU MABILLON T : 01 43 26 06 44 - www.instituthongrois.fr HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 13H ET DE 15H À 20H, LE SAMEDI DE 15H À 20H
INDE / CENTRE INDIA Directrice: Martine Chemana La route des Indes 7, rue d’Argenteuil 75001 Paris M PYRAMIDES ou PALAIS-ROYAL T : 01 45 42 72 13 / 06 88 34 38 00
IRAN / CENTRE CULTUREL IRANIEN
REPUBLIQUE TCHÈQUE / CENTRE TCHÈQUE
TAÏWAN / CENTRE CULTUREL DE TAÏWAN À PARIS
Directeur: Mohammad Reza Tabatabaï 6, rue Jean Bart 75006 Paris - M SAINT-PLACIDE T : 01 45 49 19 20 - www.iran-fr.com HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 15H À 19H
Directrice: Jitka de Préval 18, rue Bonaparte 75006 Paris - BUS 39, 95 M SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS OU MABILLON T : 01 53 73 00 22 - www.centretcheque.org ou www.czechcentres.cz/paris ou http://centretcheque.photos.free.fr HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU VENDREDI DE 13H À 18H, LE SAMEDI DE 14H À 19H / NOCTURNE LE JEUDI DE 13H À 20H, LA BIBLIOTHÈQUE EST OUVERTE LE JEUDI DE 13 H A 20 H ET LE SAMEDI DE 14 H A 19 H
Directrice: Liu Li 78, rue de l’Université 75007 Paris - M SOLFÉRINO RER MUSÉE D’ORSAY T : 01 44 39 88 66 - www.ccacctp.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H À 17H30
IRLANDE / CENTRE CULTUREL IRLANDAIS Directrice: Sheila Pratschke 5, rue des Irlandais 75005 Paris M PLACE MONGE OU CARDINAL LEMOINE T : 01 58 52 10 30 - www.centreculturelirlandais.com HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU SAMEDI DE 14H À 18H, LE DIMANCHE DE 12H30 À 14H30, NOCTURNE LE MERCREDI JUSQU’À 20H
ITALIE / ISTITUTO ITALIANO DI CULTURA Directeur: Giorgio Ferrara 50, rue de Varenne 75007 Paris BUS 69 M RUE DU BAC OU SÈVRES-BABYLONE T : 01 44 39 49 39 - www.iicparigi.esteri.it L’ACCES AUX MANIFESTATIONS DU SOIR SE FAIT PAR LE 73, RUE DE GRENELLE HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H À 13H ET DE 15H À 18H
JAPON / MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS Président: Masateru Nakagawa 101 bis, quai Branly 75015 Paris M BIR-HAKEIM - RER CHAMP DE MARS T : 01 44 37 95 00 / 01 - www.mcjp.asso.fr HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU SAMEDI DE 12H À 19H. NOCTURNE LE JEUDI JUSQU’À 20H
KURDISTAN / INSTITUT KURDE DE PARIS Président: Kendal Nezan 106, rue Lafayette 75010 Paris - BUS 26, 43, 32 M POISSONNIÈRE OU GARE DU NORD T : 01 48 24 64 64 - www.institutkurde.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H À 19H ET LE SAMEDI DE 14H À 19H
ROUMANIE / INSTITUT CULTUREL ROUMAIN Directrice intérimaire: Magda Carneci 1, rue de l’Exposition 75007 Paris - M ÉCOLE MILITAIRE T : 01 47 05 15 31 www.amb-roumanie.fr (rubrique « autres missions ») HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 13H ET DE 14H30 À 18H
ROYAUME UNI / BRITISH COUNCIL Directeur: Paul de Quincey 9-11, rue de Constantine 75007 Paris BUS 63, 83, 28, 49, 69 M INVALIDES T : 01 49 55 73 00 - www.britishcouncil.fr HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H30 À 17H30
TURQUIE / CENTRE CULTUREL ANATOLIE Directeur: Demir Onger 77, rue Lafayette 75009 Paris BUS 26, 32, 42, 43, 48, 49, 85 M CADET T : 01 42 80 04 74 - www.cca-anatolie.fr HEURES D’OUVERTURE DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H À 19H ET LE SAMEDI DE 9H À 16H30
CRDA / CENTRE DE RECHERCHES SUR LA DIASPORA ARMENIENNE Directeur: Jean-Claude Kebabdjian 9, rue Cadet 75009 Paris - M CADET T : 01 42 46 05 58 - www.fca-fr.com HEURES D’OUVERTURE: SUR RENDEZ-VOUS
YÉMEN / CENTRE CULTUREL DU YÉMEN Directrice: Khadija Al-Salami 25, rue Georges Bizet 75016 Paris - M ALMA MARCEAU T : 01 53 23 87 84 - www.ambyemenfrance.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H30 À 15H
RUSSIE / CENTRE CULTUREL DE RUSSIE Directeur: Igor Shpynov 61, rue de Boissière 75116 Paris M VICTOR HUGO OU BOISSIÈRE T : 01 44 34 79 79 - www.russiefrance.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H À 20H
5 MEMBRES ASSOCIES:
SERBIE / CENTRE CULTUREL SERBE Directeur: Zivadin Mitrovic 123, rue Saint-Martin 75004 Paris - M RAMBUTEAU T : 01 42 72 50 50 HEURES D’OUVERTURE: TOUS LES JOURS DE 11H À 19H SAUF MARDI ET DIMANCHE, LE SAMEDI DE 12H À 18H
MEXIQUE / INSTITUTO DE MÉXICO À PARIS
MAISON DE L’AMERIQUE LATINE Directeur: François Vitrani 217, Boulevard Saint-Germain 75007 Paris M SOLFERINO OU RUE DU BAC - RER C QUAI D’ORSAY ET AEROGARE INVALIDES - BUS 63, 68, 69, 83, 84, 94 T : 01 49 54 75 20 - www.mal217.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H A 18H
Directrice: Carolina Becerril 119, rue Vieille-du-Temple 75003 Paris - BUS 29, 96 M FILLES DU CALVAIRE OU SAINT-SÉBASTIEN-FROISSART T : 01 44 61 84 44 - www.mexiqueculture.org HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU VENDREDI DE 9H30 À 13H ET DE 14H30 À 18H / LUNDI ET SAMEDI DE 14H30 À 18H
SLOVAQUIE / INSTITUT SLOVAQUE DE PARIS
PAYS-BAS / INSTITUT NÉERLANDAIS
SUÈDE / CENTRE CULTUREL SUÉDOIS
Directrice: Rudi Wester Hôtel Turgot - 121, rue de Lille 75007 Paris M ASSEMBLÉE NATIONALE OU INVALIDES RER MUSÉE D’ORSAY T : 01 53 59 12 40 - www.institutneerlandais.com HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU DIMANCHE DE 13H À 19H
Directrice: Annika Levin 11, rue Payenne 75003 Paris - BUS 29, 69, 76, 96 M SAINT-PAUL OU CHEMIN VERT T : 01 44 78 80 20 - www.ccs.si.se HEURES D’OUVERTURE: OUVERT TOUS LES JOURS SAUF LE LUNDI DE 12H À 18H
POLOGNE / INSTITUT POLONAIS
SUISSE / CENTRE CULTUREL SUISSE
CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS
Directrice par intérim: Beata Podgorska 31, rue Jean Goujon 75008 Paris M ALMA MARCEAU, RER PONT DE L’ALMA T : 01 53 93 90 10 - www.institut.pologne.net HEURES D’OUVERTURE: LUNDI, MARDI, JEUDI ET VENDREDI DE 10H À 17H / MERCREDI DE 10H À 19H
32-38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris M SAINT-PAUL OU RAMBUTEAU T : 01 42 71 44 50 - www.ccsparis.com HEURES D’OUVERTURE: DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 13H00 À 20H00 / NOCTURNE LE JEUDI JUSQU’À 22H00
Déléguée Général: Sylviane Tarsot-Gillery 17, Boulevard Jourdan 75014 Paris - M PORTE D’ORLEANS BUS 21, 67, 88 - RER B CITE UNIVERSITAIRE T : 01 44 16 64 00 - www.ciup.fr HEURES D’OUVERTURE: DE 8H A 16H30
SYRIE / CENTRE CULTUREL ARABE SYRIEN
UNION LATINE
Directeur: Kassem Almekdad 12, avenue de Tourville 75007 Paris - M ÉCOLE MILITAIRE T : 01 47 05 30 11 - www.centreculturelsyrien.com HEURES D’OUVERTURE: TOUS LES JOURS DE 10H À 15H ET DE 18H À 20H
Secrétaire Général: Ambassadeur Bernardino Osio 131, rue du Bac 75007 Paris - M RUE DU BAC T : 01 45 49 60 60 - www.unilat.org HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H A 13H ET DE 14H A 17H30
PORTUGAL / INSTITUTO CAMÕES À PARIS Directrice: Fatima Ramos 26, rue Raffet 75016 Paris - M MICHEL-ANGE OU JASMIN T : 01 53 92 01 00 - www.instituto-camoes.pt HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H À 13H ET DE 14H À 17H
Directrice: Bozena Krizikova 125, rue du Ranelagh 75016 Paris - M RANELAGH T : 01 44 14 56 00 - www.siparis.mfa.sk HEURES D’OUVERTURE: DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 17H30, LE VENDREDI DE 9H À 17H
MONDE ARABE / INSTITUT DU MONDE ARABE Directeur: Mokhtar Taleb Bendiab 1, rue des Fossés-Saint-Bernard 75005 Paris M JUSSIEU OU CARDINAL LEMOINE T : 01 40 51 38 38 - www.imarabe.org HEURES D’OUVERTURE: DU MARDI AU DIMANCHE DE 10H À 18H
GRECE / AMBASSADE DE GRECE Ambassadeur: Dimitrios Paraskevopoulos 17, rue Auguste-Vacquerie 75116 Paris - M KLEBER T : 01 47 23 72 28 - www.amb-grece.fr/ HEURES D'OUVERTURE : DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H A 16H30