The FIFA Weekly Edition #1

N° 1/2015, 9 JANVIER 2015

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

FIFA Ballon d’Or 2014 à Zurich

ÉPREUVE DE FORCE

ARGENTINE JOUER EN VILLE À CINQ CONTRE CINQ

VIÊT NAM VENT DE FRAÎCHEUR À HOANG ANH GIA LAI

LUCAS RADEBE L’IDÉE DE MA MÈRE W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

Que le spectacle commence Les câbles sont posés, les projecteurs sont installés, les verres sont polis … et le trophée doré est en place. Le Palais des Congrès de Zurich est fin prêt pour accueillir le Gala FIFA Ballon d’Or, ce lundi 12 janvier 2015.

Notre rédacteur Alan Schweingruber vous propose une petite promenade dans les rues de Zurich en ce début d’année.

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S epp Blatter Le Président de la FIFA évoque l’édition 2014 du Ballon d’Or et l’importance des distinctions individuelles dans un sport collectif.

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C inq, ça suffit Sur les toits, sous les autoroutes ou entre les gratte-ciel, le ballon est partout chez lui à Buenos Aires.

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N etzer l’expert “Le pays doit essayer d’initier des réformes”, affirme Günter Netzer lorsqu’on l’interroge sur l’état du football italien.

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

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Lucas Radebe L’international sud-africain est devenu footballeur sur une idée de sa mère.

18 Épreuve de force Notre image de couverture montre la ville de Zurich, où se déroulera le Gala FIFA Ballon d'Or 2014. La photo a été prise le 6 janvier 2015.

Hervé Renard Le sélectionneur ivoirien rêve de remporter la Coupe d’Afrique des Nations et souhaite voir revenir Didier Drogba.

Édition spéciale pour le Gala FIFA Ballon d’Or !

Lundi 12 janvier 2015, après la remise des prix, une édition spéciale de The FIFA Weekly sera publiée pour les invités du Gala FIFA Ballon d’Or. Elle sera disponible le lendemain dans l’application ainsi que sous forme électronique.

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The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues en format papier et pour votre tablet. http://fr.fifa.com/mobile

Getty Images (3), imago (1)

Sophie Stieger

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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V-League vietnamienne Hoang Anh Gia Lai s’illustre grâce à l’enthousiasme de la jeunesse et au soutien d’Arsenal.

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Roberto Carlos Le Brésilien a trouvé un nouvel employeur en Turquie : Belediyespor.

CAF Coupe d’Afrique des Nations · 17 janvier à 8 février 2015 Groupe A

Groupe B

Groupe C

Groupe D

Guinée équatoriale

Zambie

Ghana

Côte d’Ivoire

Burkina Faso

Tunisie

Algérie

Mali

Gabon

Cap-Vert

Afrique du Sud

Cameroun

Congo

RD Congo

Sénégal

Guinée

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

À DÉCOUVERT

Légende vivante Stanley Matthews reçoit son Ballon d’Or en février 1957.

La soif de l’or

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essi, Neuer ou Ronaldo ? Le monde du football et même le monde entier se ­demandent à qui reviendra le titre prestigieux de footballeur de l’année. Quelle que soit l’issue, on sait déjà que le vainqueur aura mérité sa récompense – ce fait est également valable pour les autres catégories. Dans sa tribune hebdomadaire, le Président de la FIFA rappelle le sens des distinctions individuelles dans le football : “À une époque où les équipes sont de mieux en mieux organisées et de plus en plus rigoureuses sur le plan tactique, les solistes sont appelés à tenir une place toujours plus décisive”, souligne Sepp Blatter en page 23.

C D

omment se déroulent les préparatifs du Gala FIFA Ballon d’Or ? Que se passe-t-il à Zurich qui, chaque année, devient pour un soir le centre de la planète football ?

Notre rédacteur Alan Schweingruber vous en dit plus à partir de la page 6.

ans les grandes villes, la place fait souvent défaut pour jouer au football. C’est particulièrement vrai pour une métropole à la fois densément peuplée et férue de ballon rond comme Buenos Aires. Notre collaboratrice Karen Naundorf vous donne rendez-vous page 24 pour découvrir les matches à cinq contre cinq qui se ­déroulent un peu partout dans la capitale argentine. Å

Offside / L’Équipe

Perikles Monioudis

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DU GRAND CINÉMA Les footballeurs enfilent leur smoking pour les grandes occasions.

Les meilleurs d’entre eux seront mis à l’honneur, le 12 janvier 2015 à Zurich.

Getty Images (3)

Alan Schweingruber (texte) et Sophie Stieger (photos), Zurich

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Palais des Congrès Les stars et les fans, une heure avant le gala..

Ballon d’Or Le trophée du meilleur footballeur de l’année.

Tenant du titre Cristiano Ronaldo sur le tapis rouge (2014).

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Crépuscule Zurich, où la crème du football international sera réunie le 12 janvier 2015.

Ballon d’Or 2013 Pep Guardiola 8

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de ce même prix ; un gardien de but allemand athlétique, qui, à 28 ans, a révolutionné le rôle de dernier rempart. Ils rient.

Nous sommes lundi matin à huit heures et les trois meilleurs footballeurs de la planète ont évidemment autre chose à faire que de prendre froid pour une séance photos arrangée, uniquement parce que le décor s’y prête bien. Ils s’apprêtent en fait à boire un café quelque part à Madrid, Barcelone ou Munich, avant de se rendre à l’aéroport et d’embarquer direction Zurich. En soirée, huit trophées prestigieux seront décernés dans la plus grande ville de Suisse, à l’occasion du Gala FIFA Ballon d’Or. La cérémonie sera clôturée à 20 heures avec la désignation du meilleur footballeur de l’année.

Ronaldo, Messi ou Neuer ? Les sélectionneurs nationaux, les

Lionel Messi

Sophie Stieger/13 Photo

L

es trois grands viendront certainement ici. Ici, sur la rive du Lac de Zurich, sur la Bürkliplatz, où les bateaux de passagers accostent et appareillent. Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Manuel Neuer sur la même photo. En arrière-plan, une nappe de brouillard sur l’eau et les Alpes à l’horizon.

Le soleil levant réchaufferait le dos des trois célébrités en cette froide matinée de janvier. Quelques minutes devraient suffire pour immortaliser cet instant pour l’éternité : la quintessence du football en 2014. L’air retient les souffles chauds. Tout le monde est là : un génie des dribbles portugais de 29 ans, FIFA Ballon d’Or en titre ; l’enfant prodige argentin devenu adulte (27 ans), quadruple lauréat

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Getty Images (4)

Le Palais des Congrès se met sur son 31 − le gala augure beaucoup de suspense.

Pelé

capitaines des équipes nationales et des journalistes spécialisés ont voté jusqu’au 21 novembre 2014.

Le calme avant la tempête Les nuages se dissipent pour laisser place au soleil. Les voitures défilent à toute vitesse sur la Bürkliplatz et certains conducteurs sur le chemin du travail tournent la tête, afin de capter un peu de cette ambiance particulière autour du Palais des Congrès. De gros câbles jonchent le sol. Une équipe de télévision anglaise a garé sa camionnette à côté des buissons. Dans quelques heures, elle captera ses signaux et diffusera des images en direct partout dans le monde. Le technicien en pull-over a l’air mal réveillé en sortant du véhicule. Souvenons-nous brièvement

Neymar T H E F I FA W E E K LY

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Tout ce qu’il faut savoir Qui peut voter pour les différents prix ?

Comment fonctionne l’élection du Prix Puskás de la FIFA ?

Seuls les sélectionneurs nationaux, les capitaines des équipes nationales et certains journalistes internationaux figurant sur une liste établie par France Football et la FIFA peuvent participer à l’élection des quatre joueurs et entraîneurs de l’année. Leurs voix sont additionnées par un système électronique, sous le contrôle d’un huissier de justice. Les sélectionneurs, les capitaines et les journalistes indiquent trois noms pour chaque catégorie : le premier reçoit cinq points, le deuxième trois points et le dernier un point. Le prix est décerné à la personne qui remporte le plus grand nombre de suffrages pondérés. En cas d’égalité, le joueur ou l’entraîneur qui aura reçu le plus grand nombre de votes “à cinq points” sera déclaré vainqueur.

Le lauréat du Prix Puskás de la FIFA est désigné par les utilisateurs de FIFA.com et de Francefootball.fr. Les internautes choisissent leur but préféré à partir d’une liste de dix avant la première date limite (en l’occurrence, le 1er décembre 2014).

Les trois réalisations les plus plébiscitées participeront au tour final. Durant cette période, les votes s’ajoutent à ceux reçus au cours de la première manche, afin de désigner le vainqueur final.

La date limite est indiquée aux sélectionneurs, aux capitaines et aux journalistes dès l’ouverture du vote. En 2014, la date limite a été fixée au 21 novembre.

Quelles sont les mesures prises pour préserver l’intégrité des résultats et des règles d’attribution ?

La FIFA et France Football ont demandé à PricewaterhouseCoopers (PwC) de superviser l’ensemble de la procédure en tant qu’observateur indépendant. PwC enregistre les résultats et les conserve sous clé jusqu’au Gala FIFA Ballon d’Or.

Chaque footballeur affilié à la FIFPro peut voter pour n’importe quel footballeur professionnel en activité dans le monde afin de composer son équipe-type en 4-3-3. La FIFPro comptabilise ensuite les voix. Le soir du Gala FIFA Ballon d’Or, le FIFA FIFPro World XI est officiellement dévoilé.

Sur quelles bases le Prix du Président de la FIFA et le Prix du Fair-Play sont-ils remis ?

Le vainqueur du Prix du Président de la FIFA est choisi directement par le Président de l’instance dirigeante du football mondial.

Le lauréat du Prix du Fair-Play est désigné par la Commission de Fair-Play et de Responsabilité Sociale à partir d’une liste de candidats issus de diverses confédérations fournie par le département Responsabilité Sociale de la FIFA.

Soirée de gala La cérémonie du FIFA Ballon d’Or sera diffusée en direct à la télévision (de 18h30 à 20h00).

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Mike Hewitt/FIFA via Getty Images

Quelle est la date limite pour voter ?

Comment le FIFA FIFPro World XI est-il établi ?

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Sophie Stieger/13 Photo , Getty Images (2)

Le matin Tout est calme autour du Palais des Congrès.

de son agile compatriote Stanley Matthews, le vainqueur du premier Ballon d’Or. C’était en 1956. À 41 ans, Matthews s’était imposé face à des pointures comme Alfredo Di Stéfano et Raymond Kopa, puis avait encore joué pendant neuf ans. Le Ballon d’Or, institué à l’époque par le magazine spécialisé France Football, est chargé d’histoire. Voir le technicien bâiller ou s’étirer semble presque ironique.

Le Palais des Congrès de Zurich se met sur son trente-et-un. L’agitation autour du gala du Ballon d’Or de cette année augure beaucoup de suspense. Voici un résumé de la situation : Cristiano Ronaldo peut revenir à 3 titres contre 4 dans son duel direct avec Lionel Messi. C’est probablement la dernière fois qu’il pourra réduire l’écart avec son éternel rival car il fêtera ses trente ans en février. Le tenant du titre a toutes

ses chances. Le Portugais a en effet remporté la Ligue des Champions avec le Real Madrid et inscrit pas moins de 25 buts en 15 rencontres de championnat à la fin de l’année 2014.

Lionel Messi est, lui aussi, en grande forme avec le FC Barcelone, mais n’a inscrit que 15 buts cette saison. Par contre, il a mené l’Argentine en finale de la Coupe du Monde et a été élu meilleur joueur du tournoi. Ronaldo et le Portugal avaient quant à eux été éliminés dès la phase de groupes. Manuel Neuer, portier du Bayern de Munich, a le privilège d’être champion du monde. Ses prestations ont été quasiment irréprochables en club et en équipe nationale, tout au long de l’année.

Ce qui le différencie des autres gardiens de buts repartis bredouille depuis 1964, c’est son excellent jeu au pied qui lui permet d’aller à la

Zinédine Zidane

Xavi T H E F I FA W E E K LY

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Après-midi Le soleil perce au-dessus du Lac de Zurich.

Chargé d’histoire Des géants de la musique comme Miles Davis ont joué au Palais des Congrès.

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Personne n’aurait pensé que ce sport pouvait autant évoluer.

rescousse de la défense centrale si nécessaire. Les images de la rencontre de Coupe du Monde contre l’Algérie ont fait le tour du monde en juillet 2014. L’Allemagne doit sa qualification pour les quarts de finale en grande partie au natif de Gelsenkirchen.

Sophie Stieger/13 Photo (2), Getty Images (2)

Le trophée débarque avant Noël Le lac brille sous le soleil de midi. Des touristes asiatiques emmitouflés dans leurs doudounes se procurent un billet devant l’embarcadère pour un circuit touristique. Le Lac de Zurich, apparu à la dernière ère glaciaire, constituait au Moyen Âge un carrefour important pour le transport international de marchandises comme le métal, le textile, le sel et le vin. Aujourd’hui, il se peut encore que même le Ballon d’Or, un trophée fraîchement coulé en or en France, soit en quelque sorte acheminé directement vers le Palais des Congrès par voie maritime. Quelle idée romantique ! Cela irait si bien avec notre photo imaginaire ! En réalité, le prix est arrivé avant Noël au Siège de la FIFA de Zurich, d’où il sera transporté de façon tout à fait pragmatique au Palais des Congrès.

Zurich est une ville très appréciée des célébrités parce que ces dernières peuvent y séjourner en toute tranquillité. Les Suisses sont généralement considérés comme des personnes distantes et se moquent complètement de ces journées froides durant lesquelles des personnalités se cachent sous leur chapeau et leur manteau. L’euphorie causée par le FIFA Ballon d’Or fait figure d’exception. La Suisse a en effet rarement l’occasion d’accueillir autant de stars du football en si peu de temps : en une matinée de janvier, environ 120 avions de lignes atterrissent à Zurich.

Wayne Rooney

Le football se réinvente Le Palais des Congrès s’anime l’après-midi et la température monte un peu. Le technicien britannique est assis en t-shirt sur l’escalier et mange un sandwich au jambon. Derrière lui, à côté du bâtiment, un reporter portugais regarde sérieusement la caméra. Il interrompt son monologue pour se faire coiffer par une de ses collègues. Ce sont les répétitions avant le grand direct. Une rue plus loin, à proximité du tapis rouge, trois jeunes femmes s’installent sur le trottoir. Elles ont apporté du thé.

Miles Davis, la légende de la musique décédée en 1991, avait un jour déclaré que toutes les mélodies du monde avaient déjà été composées. Il entendait par là que la musique ne pouvait pas se renouveler. Davis était un musicien et un visionnaire exceptionnel, mais il s’est trompé sur ce point. Par la suite, Supertramp a connu une époque glorieuse et a été suivi par Nirvana et Radiohead. Les amateurs de football savent de quoi nous parlons. Dans les années 50, Alfredo Di Stéfano a quitté l’Argentine pour l’Europe et a présenté aux habitants du Vieux Continent un nouveau type de football. Personne n’aurait pensé à l’époque que ce sport pouvait autant évoluer du point de vue athlétique et technique. Avec Johan Cruyff dans les années 70, puis Diego Maradona dans les années 80, les journalistes ont manqué de superlatifs et ont commencé à employer des termes comme “sauveur” ou “Dieu” pour les désigner. Cela n’a aucun sens de se demander si les plus grands joueurs actuels sont meilleurs que Di Stéfano, Cruyff ou Maradona. On sait depuis longtemps que le football est capable de se réinventer continuellement. Zinédine Zidane, par exemple, a révolutionné le toucher de balle dans les années 90. Était-ce lui le meilleur ?

On y retourne volontiers Le Palais des Congrès de Zurich est étroitement lié à tout un pan de l’histoire de la musique. Ella Fitzgerald, Sammy Davis Jr. et Ray Charles y ont donné des concerts. Même Miles David est monté sur cette scène en 1960 avec sa trompette. Certains seront nostalgiques en repensant à ces temps anciens parce qu’ils savent que les protagonistes s’en sont allés depuis longtemps. Mais ils prendront toujours beaucoup de plaisir à retrouver cet édifice car la nouveauté et l’inconnu fascinent.

La nuit tombe sur Zurich et le brouillard est de retour. Les trois grands, Manuel Neuer, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi viendront certainement ici. Encore une heure et ils quitteront le tapis rouge en smoking. Ils feront certainement d’autres photos à l’intérieur. Sans soleil, sans les Alpes, mais tout aussi légendaires. Å

Zlatan Ibrahimovic T H E F I FA W E E K LY

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Serie A italienne

Ja nv i e r b r û l a nt Andreas Jaros est écrivain et vit à Vienne.

Des drames, des victoires sensationnelles, des expulsions en série et une réalisation digne du fameux “but de Wembley” : la 17ème journée du championnat d’Italie, qui marquait la reprise après une courte pause hivernale, s’est avérée riche en événements.

Andrea Di Marco / Keystone / EPA

Depuis mardi soir, l’AS Rome n’est plus qu’à un point du leader, la Juventus Turin, dont elle est actuellement l’adversaire le plus coriace. Mais le but de la victoire 1:0 des Romains face à l’Udinese est controversé. Il suscite en effet des questions. La tête de Davide Astori consécutive à un coup franc de Francesco Totti a-t-elle vraiment franchi la ligne de but ? Pour l’arbitre, oui. Le ballon aurait rebondi derrière la ligne après avoir frappé la barre transversale, d’après ce qu’il a affirmé à son collègue posté derrière le but.

Mais même les visionnages répétés au ralenti n’ont pas pu confirmer ses dires à cent pour

Les partisans de la technologie sur la ligne de but en Serie A ont le vent en poupe. cent. Quoi qu’il en soit, les partisans de l’utilisation de la technologie sur la ligne de but en Serie A ont le vent en poupe depuis ce 6 janvier.

On ne peut pas en dire autant de l’AC Milan, battu 2:1 à domicile par Sassuolo. Les Rossoneri, qui dominaient autrefois le championnat de la tête et des épaules, ont perdu le premier match de l’année pour la première fois depuis 17 ans. Ils avaient pourtant pris un bon départ : Andrea Poli, ancien milieu de terrain de … Sassuolo, avait ouvert le score dès la 8ème minute. Mais les Milanais, septièmes au classement, n’ont plus réussi à faire trembler les filets par la suite.

Un autre gros calibre du championnat d’Italie, Parme, connaît cette saison une situation encore plus catastrophique que les deux grands clubs de Milan, puisqu’il figure à l’avant-dernière place. Mais sa première sortie de l’année 2015 lui aura au moins redonné un peu d’espoir : il a vaincu la Fiorentina 1:0. Il faut dire que les Florentins lui ont fait quelques cadeaux, même si la rencontre se jouait deux semaines après Noël : Mario Gomez, manifestement désorienté, a offert à Parme un penalty tandis que deux de ses collègues, Gonzalo Rodriguez et Stefan Savic, ont vu rouge.

Aux quatre coins du pays, c’est sans doute surtout vers le Derby d’Italia que les regards étaient tournés : la Juventus, huitième de finaliste de la Ligue des Champions, se mesurait à l’Inter Milan, qui a obtenu juste à temps l’autorisation de faire jouer le champion du monde Lukas Podolski. La rencontre s’est achevée sur un score nul (1:1). Mauro Icardi, spécialiste des duels contre la Vieille Dame, a signé son cinquième but en quatre matches contre les Bianconeri en égalisant en seconde période, alors que Carlos Tevez avait ouvert la marque dès les premières minutes de jeu. Le Milanais Kovacic a quant à lui reçu un carton rouge à la fin de ce derby intense et trépidant.

Pour l’anecdote, le duel entre les premiers et les onzièmes du classement s’est accompagné d’une petite prise de bec entre Podolski et l’ancien joueur de l’Inter Lothar Matthäus. “Il twitte plus qu’il ne joue. Il devrait se concentrer davantage sur le football”, a en effet reproché Matthäus à l’ex-attaquant d’Arsenal, avant que celui-ci ne le contredise par un autre biais que celui des réseaux sociaux, en entrant sur le terrain à la 54ème minute. Å

Première Lukas Podolski a disputé face à la Juventus son premier match pour l’Inter Milan.

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Süper Lig turque

A m it i é t u r c o brési l ien ne Sven Goldmann est spécialiste du football au “Tagesspiegel” de Berlin.

C’est donc au tour de l’Akhisar Belediyespor, maintenant.

Roberto Carlos semble avoir du mal à quitter la Turquie. L’ancienne gloire du football brésilien a en effet joué pour Fenerbahçe Istanbul à la fin de sa carrière, avant de devenir entraîneur en Süper Lig. L’année dernière, il évoquait pourtant encore différentes offres : la Chine et l’Espagne étaient peut-être intéressées, disait-il.

Absolument pas. L’ancienne star mondiale va reprendre les rênes de l’Akhisar Belediyespor.

C’est ce qu’a annoncé le club basé dans l’ouest de la Turquie. Roberto Carlos et le président de l’Akhisar Belediyespor ont conclu un contrat jusqu’à la fin de la saison avec une option pour une année supplémentaire. Le successeur de Mustafa Resit Akcay doit rejoindre le camp d’entraînement de l’équipe à Antalya dans le courant du mois de janvier.

Cette nouvelle mission du champion du monde 2002 et triple vainqueur de la Ligue des Champions risque de s’avérer délicate. À première vue, l’Akhisar Belediyespor, onzième du classement, semble plutôt bien se porter.

Mais en y regardant de plus près, il ne compte que trois points d’avance sur Sivasspor, l’ancien employeur de l’entraîneur. La relégation est dans tous les esprits, car l’équipe se trouve dans une spirale négative. En début de 16

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Nouveau défi Roberto Carlos est prêt à prendre en main l’Akhisar Belediyespor.

saison, le club a été momentanément leader, mais cela semble déjà bien loin. L’Akhisar Belediyespor reste sur une série de dix matches sans victoire, la dernière remontant à la sixième journée, contre Kasımpaşa Istanbul. Lors de la dernière rencontre avant la pause hivernale, la formation s’est inclinée 1:3 face à Bursaspor.

Cette étape à l’Akhisar Belediyespor marquera pour Roberto Carlos son troisième mandat d’entraîneur après Sivas et un engagement précédent auprès du club russe Anzhi Makhatchkala. Il y avait terminé sa carrière de joueur et, après le licenciement de Gadzhi Muslimovich Gadzhiyev, il avait provisoirement dirigé l’équipe. Å

L’Akhisar Belediyespor, onzième du c­ lassement, ne se porte pas ­v raiment bien. imago

L’été est passé et Roberto Carlos est resté en Turquie, à Sivasspor, un club d’Anatolie, bien loin de la métropole somptueuse d’Istanbul et de ses clubs rivaux depuis toujours : Fenerbahçe, Galatasaray et Beşiktaş. Le Brésilien a fait du bon travail et son équipe de province s’est hissée à la cinquième place du classement. Il aurait pu s’agir là d’un tremplin vers des missions plus prestigieuses. Pourtant, Roberto Carlos n’a pas reçu de proposition. Il est resté à Sivas et le club a dégringolé jusqu’à l’avant-dernier rang.

Peu avant Noël, après la défaite 2:0 de ses joueurs face à Başakşehir, l’ex-arrière gauche a présenté sa démission. Mettait-il là un terme à l’aventure turque ?

V-League vietnamienne

L’ato u t d e l a jeu nesse Roland Zorn est spécialiste du football et vit à Francfort-sur-leMain.

Getty Images

Le coup d’envoi de la nouvelle saison de V-League vietnamienne vient tout juste d’être donné et déjà, le tenant du titre a marqué les esprits. En ouverture, Becamex Binh Duong s’est en effet imposé 6:1 face à Dong Thap, qui n’a jamais eu la moindre raison d’espérer dans cette rencontre à sens unique. Mais plus que le champion 2014 et son effectif expérimenté, ce sont

la jeunesse et l’enthousiasme de Hoang Anh Gia Lai qui impressionnent. Au Viêt Nam, les amateurs de football suivront très certainement avec attention les résultats de cette formation basée à Pleiku, sur les hauts plateaux du centre du pays. Le conglomérat local qui gère le club espère en tout cas que son audace paiera. Les contrats de 17 professionnels, parmi lesquels plusieurs internationaux, ont en effet été résiliés afin de faire de la place aux jeunes. Ceux-ci sortent d’un processus de formation de tout premier plan, effectué dans un centre fondé en 2007 grâce au généreux soutien et à l’expertise d’Arsenal. La prometteuse génération a donc fêté ses débuts en V-League ce 4 janvier dans un stade à guichets fermés. HAGL, ainsi que sont appelés l’équipe et le conglomérat dont elle dépend, l’a emporté 4:2 contre Sanna Khan Hoal, nou-

veau venu dans une compétition ouverte à 14 participants au lieu de 12 précédemment.

D’après Doang Nguyen Duc, patron de Hoang Anh Gia Lai, le probant succès de ses protégés symbolise parfaitement le renouveau dont a besoin le championnat vietnamien, miné récemment par les soucis financiers ainsi que par des scandales de corruption et de manipulation. “Je me bats pour un football sain”, expliquait Nguyen Duc avant le début de la saison. “Pour cela, je dois d’abord faire le ménage dans mes propres rangs. Ces jeunes joueurs sont formidables, ils ont toujours soif de victoires et n’oublient jamais les valeurs du fair-play.”

Des paroles fermes de la part d’un homme qui souhaite que la V-League, fondée en 1980, entame une cure de jouvence et retrouve son intégrité. En attendant, les 10 000 spectateurs qui ont assisté aux débuts en fanfare de HAGL se sont déjà trouvé un nouveau favori : il s’agit du talentueux Nguyen Cong Phuong, auteur de deux des quatre réalisations d’une équipe U-19 qui étonne par sa maturité. Si ce jeune attaquant poursuit sur la lancée, peutêtre pourra-t-il un jour revêtir le maillot des Gunners d’Arsenal, qui sait ? Å

Jeune prodige Nguyen Cong Phuong, 19 ans, est promis à un grand avenir.

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L’ I N T E R V I E W

“Il ne peut y avoir qu’un seul roi dans chaque pays” Hervé Renard, sélectionneur de la Côte d’Ivoire, espère profiter de la Coupe d’Afrique des Nations qui débute le 17 janvier 2015 pour renouveler l’exploit réalisé avec la Zambie en 2012.

D’ordinaire, la Côte d’Ivoire n’a pas trop de mal à valider son billet pour la Coupe d’Afrique des Nations. Pourtant, vous avez éprouvé de sérieuses difficultés cette année.

Hervé Renard : Les joueurs m’ont dit : “Nous n’avions jamais eu autant de mal à nous qualifier.” Mais c’est peut-être une bonne chose pour nous, car cela nous fait prendre conscience que nous ne sommes pas favoris. Nous vivons actuellement une période de transition entre la vieille garde et la nouvelle génération. Ces changements ne sont jamais faciles à digérer. On l’a vu en Europe avec des équipes comme l’Espagne ou les Pays-Bas après la Coupe du Monde. Ces deux équipes ont connu des moments difficiles. Pourquoi n’en serait-il pas de même sur le continent africain ?

Avez-vous le sentiment que les Ivoiriens n’ont pas encore complètement digéré la façon dont ils ont été éliminés de la Coupe du Monde au Brésil ? Peut-on parler de traumatisme psychologique ?

Oui. C’est précisément ce qu’ils m’ont expliqué lorsque je leur ai demandé pourquoi ils avaient tant fait tourner le ballon lors de notre dernier match contre le Cameroun [un nul 0:0 ; la Côte d’Ivoire n’avait besoin que d’un point pour valider son billet, ndlr]. Kolo Touré m’a dit : “Je n’oublierai jamais les 30 dernières secondes contre la Grèce. Nous étions pratiquement qualifiés pour la suite du tournoi mais, à cause de notre manque de rigueur, nous avons laissé les Grecs contre-attaquer. Ils ont obtenu un penalty et d’un seul coup, nous étions éliminés.” Ils n’avaient pas envie de revivre le même scénario et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas cherché la victoire en fin de match contre le Cameroun. Je ne suis pas satisfait de la façon dont ce match s’est conclu.

L’ambiance était tendue et, franchement, nous aurions pu mieux faire. Mais tous les joueurs ont ressenti la même chose. Ils m’ont tous dit : “Au moins, nous sommes qualifiés.”

En termes de pression et d’attentes, existe-t-il une grande différence entre la Zambie et un poids lourd du football africain comme la Côte d’Ivoire ?

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Pour être honnête, je ne constate aucune différence. Peut-être que ça va changer maintenant que nous sommes qualifiés pour la Coupe d’Afrique, mais de toute façon, sur tout le continent, les supporters s’attendent toujours à voir leur équipe gagner. Quand nous avons connu un passage à vide avec la Zambie, les gens n’étaient pas contents. Ils ont vite oublié notre succès en Coupe d’Afrique. La pression a toujours été là, même lors des matches amicaux. Les fans exigent des victoires. Ils n’acceptent pas l’idée que l’on puisse profiter de ces sorties pour faire des expériences ou construire quelque chose de différent. Seul le résultat compte. Je suis bien conscient que, si nous ne nous étions pas qualifiés, les conséquences auraient été terribles pour moi. Tous les entraîneurs connaissent les règles du jeu : si j’avais échoué avec la Côte d’Ivoire, je n’aurais jamais pu remettre les pieds dans le pays (rires). Mais c’est partout pareil.

En 2012, vous avez remporté la Coupe d’Afrique avec la Zambie. Pourtant, deux ans plus tard, vous avez eu du mal à renouveler un groupe vieillissant lors des qualifications pour la Coupe du Monde. Cette situation s’est traduite par un échec. La Côte d’Ivoire n’est-elle pas dans une situation similaire aujourd’hui ?

Effectivement, c’est mon impression. La Côte d’Ivoire traverse une période de transition et, en même temps, elle a besoin de retrouver un état d’esprit. Le talent est là ; de nombreux internationaux évoluent dans de grands clubs. Mais malheureusement, nous avons plusieurs éléments-clés qui évoluent aux mêmes postes. En attaque, nous avons Wilfried Bony, Didier Drogba et Seydou Doumbia, du CSKA Moscou. Ce dernier joue régulièrement en Ligue des champions, mais il n’arrive pas à se faire une place de titulaire en sélection. Entre ces trois joueurs, le choix n’est pas facile. Ils ont tous envie de jouer et ils n’acceptent pas toujours de se retrouver sur le banc. Je n’ai pas encore eu de problèmes avec eux, mais je sais que je dois trouver au plus vite la combinaison gagnante, qui me permettra d’aligner la meil-

leure équipe possible… et celle qui aura le meilleur état d’esprit. Je ne pense pas que nous soyons actuellement à cent pour cent.

Vous aviez effectivement réussi à créer un excellent esprit d’équipe avec la Zambie, grâce entre autres à la stabilité du groupe. Aurez-vous le temps de procéder de la même manière avec les “Éléphants” ?

Ce sera plus difficile, car pour bâtir un bon état d’esprit, en football, il faut beaucoup d’humilité. On doit être capable d’oublier d’où l’on vient. Lorsqu’on porte le maillot de l’équipe nationale, il faut être capable de ne pas penser à soi et de se mettre entièrement au service du collectif. Quand on possède un effectif fourni, il arrive que les joueurs se prennent pour des rois en revenant au pays. C’est particulièrement vrai en Afrique. Ce n’est pas rare. Malheureusement, il ne peut y avoir qu’un seul roi dans chaque pays. La situation n’est pas toujours simple (rires)…

Depuis votre nomination, Drogba n’a plus porté le maillot de la Côte d’Ivoire. Comment jugez-vous son influence sur cette équipe ?

C’est une énorme perte. Quand j’ai appris qu’il renonçait à participer à ces qualifications, j’ai tout de suite su que je perdais un atout majeur. Après la Coupe du Monde, il est revenu à Chelsea et souhaitait se concentrer sur sa carrière en club. Ce n’est pas tant une question de performance que de charisme. Il aurait pu faire beaucoup pour mettre tout le monde en ordre de marche derrière lui.

D’autres peuvent jouer ce rôle, mais aucun ne possède son influence. J’espère le faire changer d’avis… mais ça s’annonce difficile.

J’espère aussi que les autres joueurs accueilleront son retour favorablement, le cas échéant.

Vous êtes en contact avec lui ?

Oui, évidemment. Nous parlons régulièrement. Je voulais entendre ce qu’il avait à dire et il a été très franc avec moi. Je comprends ses raisons. Mais le temps a passé et j’espère qu’il est prêt à changer d’avis. Å Propos recueillis par Mark Gleeson

Nom Hervé Renard Date et lieu de naissance 30 septembre 1968, Aix-les-Bains (France) Poste défenseur Parcours de joueur 1983–1990 AS Cannes 1991–1997 Stade de Vallauris 1997–1998 SC Draguignan Équipes entraînées (sélection)

Brett Davis / USA Today Sports

1999–2001 SC Draguignan 2005–2007 Cherbourg 2008–2010, 2011–2013 Zambie 2010 Angola 2013–2014 Sochaux Depuis 2014 Côte d’Ivoire

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First Love Lieu : Lima, Pérou Date : 26 décembre 2008 Heure : 18h27

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Enrique Castro-Mendivil / Reuters

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Développer le football partout et pour tous

Organiser des tournois captivants

Œuvrer pour la société et l’environnement

Pour le jeu. Pour le monde.

La FIFA s’engage à développer le football pour le bénéfice de tous. Sa mission est de : Développer le jeu L’objectif premier de la FIFA est de développer le football dans ses 209 associations membres. La Coupe du Monde de la FIFA™ lui donne les ressources nécessaires pour lui permettre d’investir USD 550 000 par jour dans le développement du football partout dans le monde.

Toucher le monde La FIFA entend également toucher le monde à travers ses compétitions et événements internationaux qui fédèrent et inspirent les peuples du monde entier.

FIFA.com

Bâtir un meilleur avenir Le football est bien plus qu’un simple sport. Son universalité lui confère un pouvoir unique et une portée qu’il convient de gérer avec précaution. La FIFA est convaincue de son devoir envers la société qui dépasse les frontières du football.

LE DÉBAT

LE BILLET DU PRÉSIDENT

Quelques grands noms du sport parlent du FIFA Ballon d’Or 2014 Le poste de gardien de but est rarement reconnu à sa juste valeur. Même si Messi ou Ronaldo méritent de recevoir cette distinction car ils sont toujours au top, je trouve que cette année, elle doit revenir à un Allemand. Neuer a presque tout gagné, en sélection aussi bien qu’en club.

Juan Mónaco, joueur de tennis professionnel, Argentine

Je trouve le but de Stephanie Roche magnifique ! Mais j’ai aussi beaucoup aimé celui de Van Persie, c’est l’exemple parfait de cette agilité dont on doit également faire preuve en athlétisme. Du point de vue technique, la réalisation de Roche se rapproche de celle de James. Tout féminisme mis à part, je serais très heureuse de la voir remporter le trophée du but de l’année.

Leryn Franco, lanceuse de javelot, Paraguay

La course me semble très serrée entre Ronaldo et Messi. Il y a bien sûr d’autres joueurs exceptionnels, mais ce n’est pas un hasard si, cette année encore, Ronaldo et Messi font figure de favoris. Ils ont été à leur meilleur niveau tout au long de la saison. Ils jouent un rôle-clé dans le déroulement des matches, des championnats et des tournois.

Rory McIlroy, joueur de golf professionnel, Irlande du Nord

“Ce qu’a fait Simeone, c’est extraordinaire.” À mon avis, c’est Nadine Kessler qui va l’emporter. Elle fait partie des trois finalistes féminines, avec Wambach et Marta.

Mais d’autres très bonnes joueuses figuraient sur la préliste des candidates puis sur la liste finale. Toutes ont joué un rôle de ­premier plan.

Pia Sundhage, entraîneuse de football, Suède

Carlo Ancelotti et Joachim Löw ont remporté les deux principaux titres de l’année, mais faire ce qu’a fait Diego Simeone avec l’équipe et les moyens qu’il a, c’est extraordinaire. Il aurait gagné la Ligue des Champions si Sergio Ramos n’avait pas marqué à la dernière minute. Donc, pour moi, c’est Simeone qui doit l’emporter.

Nikola Karabatic, handballeur professionnel, France

Nous avons tous vu la Coupe du Monde, sans compter que Neuer fait partie de l’équipe championne. Il a été tout simplement fantastique. Il ne s’est pas cantonné au rôle traditionnel du gardien, il a aussi rempli la fonction de dernier défenseur. Il a contribué à ce que son équipe ait le plus possible le ballon, il s’est mis en situation de pouvoir recevoir les passes des défenseurs, ce qui les a considérablement aidés. Il n’a pas seulement été un gardien fantastique, il a été formidable dans tout ce qu’il a fait du début à la fin. Les trois finalistes méritent de recevoir le prix, mais personnellement, je choisis Neuer.

Andriy Chevtchenko, ancien footballeur, Ukraine

La crème de la crème

B

ienvenue au grand gala zurichois du football. Six mois après la finale de la Coupe du Monde à Rio de Janeiro, nous sommes à nouveau réunis pour récompenser les solistes du beau jeu à l’occasion de la remise du FIFA Ballon d’Or. Chez les hommes, le scrutin suscite déjà des discussions très animées : Messi, Neuer ou Ronaldo (par ordre alphabétique) ?

Un gardien peut-il être élu footballeur de l’année ? Cela ne s’est vu qu’une seule fois durant les 58 ans d’existence de cette distinction.

En 1963, l’inoubliable portier soviétique Lev Yachine s’est adjugé le trophée. Celui que l’on surnommait la Panthère Noire en raison de ses maillots sombres a révolutionné le poste. Il a été le premier à élargir son champ d’action au-delà de la surface de réparation, à organiser sa défense et à se comporter comme un onzième joueur de champ.

Cinquante-quatre ans après le triomphe de Yachine et de l’URSS en finale du Championnat d’Europe, Manuel Neuer a remporté la Coupe du Monde en s’appuyant sur des qualités très similaires.

“Neuer est un excellent footballeur … et aussi un gardien très ­correct”, a dit un journaliste allemand à l’occasion de la remise de la feuille de laurier d’argent [la plus haute distinction sportive en Allemagne] aux champions du monde en novembre dernier à Berlin.

Lundi à Zurich, nous saurons si le dernier rempart de la Mannschaft a su convaincre le jury composé des sélectionneurs et des capitaines des équipes nationales des 209 associations membres ainsi que d’un panel de journalistes.

La question de la signification des récompenses individuelles dans un sport collectif se pose régulièrement. Selon moi, elles tiennent un rôle important. À une époque où les équipes sont de mieux en mieux organisées et de plus en plus rigoureuses sur le plan tactique, les solistes sont appelés à tenir une place toujours plus ­décisive : sans Lionel Messi et ses plus de 400 buts, le FC Barcelone ne serait pas la référence absolue du football européen. Sans le talent de Cristiano Ronaldo, le Real Madrid attendrait peut-être toujours un dixième sacre continental. Sans les interventions décisives de Neuer, le chemin de l’Allemagne en Coupe du Monde se serait peutêtre arrêté en huitième de finale, face à l’Algérie. Mais plus important encore, le football serait privé de trois personnalités uniques et de trois champions extraordinaires. Je vous souhaite une belle soirée à l’occasion de ce FIFA Ballon d’Or.

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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ARGENTINE

Cinq amis et un ballon 24

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ARGENTINE

Les Argentins sont férus de football, c’est bien connu.

Mais où jouer lorsqu’il n’y a plus la moindre parcelle de terrain non bâtie, comme c’est le cas à Buenos Aires ?

Certains ont trouvé la solution : jouer dans de petits espaces !

Karen Naundorf, (texte) Toby Binder (photos), à Buenos Aires

“M

ago, tu vas dans le but”, lance l’un des hommes, puis le match commence. Mais Esteban Fiori, que tout le monde surnomme Mago (le magicien), ne reste pas longtemps en place. Il court jusqu’à la ligne médiane, laissant le but sans surveillance. Heureusement pour lui, le tir qui suit atterrit sur le montant. Les joueurs disputent une partie rapide sur la “place 7”, un terrain bétonné éclairé par des projecteurs de chantier accrochés à un plafond crépi blanc. Au-dessus d’eux résonne le bruit du trafic urbain de Buenos Aires, une autoroute passe par ici. Cela fait dix ans que Mago et ses amis du club Quintino Fútbol jouent ici, tous les mercredis soirs à 21 heures et tous les samedis après-midis. Ils jouent à cinq contre cinq. La discipline qu’ils pratiquent est appelée fútbol 5 en Argentine.

Avant le début du match, Mago est un gentleman qui s’exprime dans un langage châtié et tient la porte aux autres. Il explique que pour lui, le plus important dans le sport, c’est l’amitié. “Si un joueur n’est pas un type bien, on ne veut pas de lui.” Le fútbol 5 est sa grande passion – hormis la magie et les femmes. L’homme de 43 ans se livre d’ailleurs à un tour de magie devant nous : il tient trois pièces de monnaie dans une main, exécute un mouvement rapide et il ne reste soudain plus que deux pièces. La troisième est cachée sous son bracelet de montre. Sur le terrain, le magicien laisse de côté la politesse pour motiver ses troupes : “Remue-toi ! Allez, cours !”

Quartier de Palermo, Buenos Aires Coincés entre les bâtiments et les routes, les Argentins n’en prennent pas moins de plaisir à pratiquer le football à cinq.

Le football sur les toits Dans la capitale argentine, le fútbol 5 est partout. Il suffit de peu de place pour y jouer : sur les toits des maisons, dans les cours intérieures, entre les immeubles, sous les autoroutes. Dans une métropole de 13 millions d’habitants comme Buenos Aires, difficile de trouver de l’espace.

“Enfants, nous jouions dans la rue ou dans les terrains vagues. Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible, ne serait-ce qu’à cause des voitures qui passent. C’est pour ça que nous nous retrouvons ici”, explique l’homme aux cheveux très courts, vêtu d’un t-shirt vert et d’un short bleu.

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ARGENTINE

Sur les toits Un terrain grillagé dans le quartier de San Telmo (en haut à gauche).

Une atmosphère à part Le Colegio San José offre aux joueurs un décor imposant (en bas à gauche).

Cachés Le fútbol 5 se joue aussi sous les ponts ou à côté (image de droite).

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ARGENTINE

“Il est plus facile de rassembler dix amis que vingt-deux.”

Esteban Fiori

Toby Binder/fotogloria

Mago et ses amis apprécient finalement de jouer sur un petit terrain : “C’est tout aussi amusant et il est plus facile de rassembler dix amis que vingt-deux.”

C’est la Fédération argentine de football (AFA) qui régit le fútbol 5, plus connu sous le nom international de futsal, ou futebol de salão (football en salle). Ce sport est encouragé depuis des années par la fédération, que ce soit comme discipline semi-professionnelle ou comme sport de masse.

“Nous avons signé avec le gouvernement de la province de Buenos Aires un accord qui intègre le futsal dans le programme scolaire”, explique Damián Dupiellet, président de la Commission Futsal de l’AFA. Les petits Argentins apprennent ainsi les règles officielles dès leur plus jeune âge.

Jouer selon ses propres règles Combien de terrains de fútbol 5 existe-t-il dans la capitale ?

“C’est difficile à dire”, répond Dupiellet. “Jouer à cinq contre cinq, c’est un mode de jeu déjà très répandu en Argentine et qui a tendance à se développer de plus en plus. Mais nous ne comptons que les clubs qui jouent selon les règles de la FIFA.” Officiellement, rien qu’à Buenos Aires, ceux-ci sont au nombre de 58. À cela s’ajoutent bien sûr les innombrables terrains comme ceux sur lesquels Mago et ses amis évoluent. Des espaces sans drapeaux de coin et dont la taille varie. Le point de penalty se trouve-t-il à distance réglementaire du milieu de la ligne de but ? Personne n’ira le vérifier.

“Les gens jouent entre amis, souvent d’après leurs propres règles”, explique Dupiellet.

“Nous jouons comme nous le sentons”, confirme Mago.

Il a d’ailleurs lui-même inventé une règle : quand une équipe est menée de plus de six buts, on met fin à la partie, pour lui éviter de perdre la face. “Nous mélangeons alors les membres des deux groupes et nous recommençons le match avec les équipes recomposées. De toute façon, ça devient ennuyeux quand l’une des deux est trop forte”, ditil. Il a bien sûr suivi avec ses amis la demi-finale de la Coupe du Monde entre le Brésil et l’Allemagne. “Face au score, nous étions pour interrompre la rencontre”, plaisante-t-il.

Aujourd’hui, le magicien et ses coéquipiers s’inclinent, menés de quatre buts. Mais quelques minutes plus tard, il a retrouvé la bonne humeur qui le caractérisait avant le match. Une petite balle en caoutchouc glisse entre ses mains, se volatilise et réapparaît soudain dans une jambe de son pantalon. Il rit puis enfourche son vélo et s’éloigne en criant à ses amis : “Nos vemos el sábado (on se voit samedi) !” Å T H E F I FA W E E K LY

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THIS IS THE ONE Introducing

Official Mascot for the FIFA U-20 World Cup New Zealand 2015

@FIFAcom #Wooliam

/ďŹ fau20worldcup

EN BREF

L

e ballon s’agite au fond des filets mais dans le stade, tout est calme. Il n’entend rien : pas de cris, pas d’applaudissements, pas d’acclamations.

Le buteur voit tout de même ses supporters se congratuler. Autour de lui, le silence est total. Il en a toujours été ainsi. Simon Ollert, l’attaquant d’Unterhaching, est sourd de naissance. Il est l’unique footballeur professionnel dans ce cas en Allemagne. Son club, le SpVgg Unterhaching (troisième division), lui a récemment proposé un contrat courant jusqu’en 2017. En dépit de son handicap, Simon se distingue régulièrement sur le terrain. Son président Manfred Schwabl ne tarit pas d’éloges à son sujet. Le jeune homme de 17 ans aura peut-être un jour la chance d’évoluer en Bundesliga. En 2007, Stefan Markolf, lui aussi malentendant, s’était lancé à la conquête de la deuxième division avec Mayence. En 2015, le football sait encore écrire de belles histoires. Å Dominik Petermann

Getty Images

L

a place de plus en plus grande occupée par les réseaux sociaux, notamment dans le domaine professionnel, est devenue incontestable. En revanche, on ne s’attendait pas forcément à les voir servir d’agents dans le milieu du football. C’est pourtant le pari qu’a tenté l’international néerlandais Demy de Zeeuw. L’intéressé compte 27 sélections en équipe des Pays-Bas et a notamment disputé la demi-finale de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. À 31 ans, l’ancien de l’AZ Alkmaar, de l’Ajax et du Spartak Moscou ne manque pas non plus d’expérience au niveau élevé du football de club, que ce soit en Ligue Europa ou en Ligue des Champions.

Depuis l’été, de Zeeuw est sans club. Plutôt que de s’en remettre aux seuls talents de son agent, il a choisi d’explorer de nouvelles voies.

Il fait ainsi sa propre promotion sur LinkedIn, le Facebook du monde professionnel. Une vidéo permet de se faire une idée de ses qualités balle au pied. “Je cherche un club en Europe, au ProcheOrient ou en Amérique. Le salaire est à débattre en fonction de la ville, du club et du pays. Contactez-moi pour de plus amples informations”, peut-on lire sur son profil. Å Sarah Steiner

Q

ui se nourrit d’attente risque de mourir de faim”, dit-on. Mais est-il bien nécessaire d’en arriver à cette extrémité ? Ne vaut-il pas mieux attendre quelque chose que l’on sait être du domaine du possible, plutôt que de voir l’attente se transformer inexorablement en déception, comme l’Accrington Stanley FC en a fait l’amère expérience ? Opposé à Yeovil Town en FA Cup, le pensionnaire de League Two (la quatrième division anglaise) savait que le vainqueur de ce duel affronterait Manchester United au tour suivant, le tirage au sort ayant déjà été effectué. Il attendait ce match de prestige avec tant d’impatience qu’il a cru passer l’obstacle des Glovers sans difficulté … et s’est retrouvé le bec dans l’eau avec une défaite 2:0. “Billets pour Man Utd ÉPUISÉS”, annonçait pourtant le club plusieurs jours après son élimination. Comment des billets ont-ils pu être vendus pour une rencontre qui n’aura jamais lieu ? “The club that wouldn’t die” (“Le club qui ne voulait pas mourir”) est tout simplement resté fidèle à sa devise et a décidé de proposer 250 places à 20 £ l’unité.

L’argent récolté est parti tout droit dans le budget alloué à l’équipe première, afin que celle-ci parvienne à ses fins et puisse se mesurer à un grand d’Angleterre la prochaine fois. En attendant, Yeovil Town s’est incliné 2:0 face aux Red Devils. Å Perikles Monioudis

“

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Years of phenomenal growth FIFA decided to stage the first FIFA Women’s World Cup™ in 1991 (China PR) to give the best female players in world football the opportunity to play on a world stage, thus marking a milestone for the growth of women’s football all around the globe. Around half a million spectators attended the matches. Since then, the women’s game has taken huge strides forward in every aspect, whether in terms of the players’ technique, physical fitness and tactics, or the media coverage, TV viewers and sponsorship interest.

One of the pillars of FIFA’s mission is to touch the world through our tournaments. We take great pride in staging these entertaining and unique festivals of football across the globe.

The FIFA Women’s World Cup™ is a shining example of our commitment to ensuring that women’s football goes from strength to strength in the future.

TRIBUNE

F I F A S 11

Buts inscrits en Coupe du Monde des Clubs par les équipes vainqueurs

Tout sauf des saucisses !

1

FC Barcelone Nombre de buts : 8 Japon 2011

2

Corinthians Nombre de buts : 6 Brésil 2000

Manchester United FC Nombre de buts : 6 Japon 2008

Inter Milan Nombre de buts : 6 Émirats Arabes Unis 2010

Real Madrid Nombre de buts : 6 Maroc 2014

6

AC Milan Nombre de buts : 5 Japon 2007

FC Barcelone Nombre de buts : 5 Japon 2009

FC Bayern Munich Nombre de buts : 5 Maroc 2013

9

São Paulo FC Nombre de buts : 4 Japon 2005

10

SC Internacional Nombre de buts : 3 Japon 2006

11

Corinthians Nombre de buts : 2 Japon 2012

Alan Schweingruber

L

orsqu’une étoile montante du football, courtisée de toutes parts, prend la décision de rendre visite à un club en vue d’entamer d’éventuelles négociations, celui-ci a intérêt à se présenter sous son meilleur jour s’il veut espérer séduire le jeune joueur. En effet, il serait dommage de voir la signature du contrat compromise par de petits détails malencontreux. En clair : ne pas oublier, par exemple, d’astiquer la plaque d’immatriculation de la Mercedes avant d’aller chercher le jeune homme à l’aéroport. Ni d’écrire le nom de ce dernier sur un bout de papier afin que les employés du stade puissent le saluer par son patronyme lorsque la voiture passera devant eux.

Mais le simple fait d’astiquer une plaque d’immatriculation en vue d’impressionner un joueur est sans doute vain. Tout comme faire croire à un jeune espoir que l’équipe en charge des sanitaires connaît son nom relève de l’hypocrisie. Mais alors, comment s’y prendre pour s’attirer les faveurs d’un joueur talentueux qu’on aimerait voir porter les couleurs de son club ?

Martin Ödegaard s’est récemment rendu sur les terres du Bayern Munich. Les dirigeants bavarois n’ont peut-être eu aucune difficulté à flatter l’ego du jeune talent norvégien (le stade munichois de la Säbenerstrasse en impose suffisamment à lui seul). Mais le joueur étant particulièrement jeune (il n’a que 16 ans), il fallait qu’ils s’attendent a) à voir Martin arriver de Norvège accompagné et b) à ce que son escorte jouisse d’une influence certaine sur lui. Comme chacun sait, Martin Ödegaard souhaite choisir un club dans le courant du mois de janvier.

Comme vous pouvez vous en douter, il en va dans ce genre de relations comme dans la plupart des relations avec un supérieur : si l’on souhaite renégocier son salaire, entretenir de bons rapports avec la secrétaire de son patron est déjà un bon début.

Pour en revenir à l’exemple concret du Bayern Munich, les dirigeants du club ont sans doute été confrontés à des questions du type : peut-on servir à un homme d’une quarantaine d’années qui a passé toute sa vie sur les bords de la mer du Nord des Stockwürste passées à la poêle, ces saucisses typiques de la cuisine bavaroise ? Quelle relation entretient-il avec le pays voisin de la Norvège, la Suède ? Vaut-il mieux s’abstenir de mettre le Best Of d’Abba dans la voiture afin de détendre les passagers (“The Winner Takes It All”) ?

Il ne s’agit là bien sûr que de points de détail qui peuvent sembler sans importance. Au final, ce sera peut-être l’argent (et lui seul) qui décidera de l’endroit où Martin Ödegaard apposera sa signature. Ou bien choisira-t-il de se fier à son intuition ? Å

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

Source : FIFA (FIFA Statistical Kit, 07.01.2015) T H E F I FA W E E K LY

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LE MIROIR DU TEMPS

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H

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Londres, Angleterre

Gordon Jago, l’entraîneur des Queens Park Rangers, teste le cœur et les reins de sa nouvelle recrue, Frank McLintock.

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Popperfoto / Getty Images

1973

LE MIROIR DU TEMPS

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O

W

Rio de Janeiro, Brésil

Richard Heathcote / Getty Images

2014 L’international anglais Jack Wilshere participe à une séance d’entraînement sur la base militaire d’Urca.

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CLASSEMENT MONDIAL MASCULIN

Leader Entrées dans le Top 10 Sorties du Top 10 Nombre total de matches disputés Équipe avec le plus grand nombre de matches Plus grande progression en termes de points Plus grande progression en termes de places Plus grand recul en termes de points Plus grand recul en termes de places P osition Équipe

+/- Points

Allemagne (inchangé) aucune aucune 16 (dont 11 en 2014) Irak (4 matches) Bahreïn (+ 43 points) Bahreïn (+ 12 places) Irak (– 51 points) Jordanie (– 12 places)

P osition Équipe

+/- Points

P osition Équipe

+/- Points

P osition Équipe

+/- Points

1 Allemagne

0 1725

55 Panamá

2

551

109 Éthiopie

2

294

163 Suriname

0

115

2 Argentine

0 1538

55 Trinité-et-Tobago

0

551

110 Bahreïn

12

292

164 Swaziland

0

113

3 Colombie

0 1450

57 RD Congo

-1

548

111 Namibie

-2

291

165 Bangladesh

0

103

4 Belgique

0 1417

58 Albanie

0

543

112 Canada

0

287

166 Tahiti

0

100

5 Pays-Bas

0 1374

59 Monténégro

0

537

113 Cuba

0

271

167 Guyana

0

92

6 Brésil

0 1316

60 Égypte

0

531

114 Irak

-11

269

168 Gambie

0

90

7 Portugal

0 1160

61 Congo

0

529

115 Palestine

-2

268

169 Montserrat

0

86

7 France

0 1160

62 Gabon

3

527

115 Liberia

0

268

170 São Tomé-et-Principe

0

84

9 Espagne

0 1142

62 Togo

0

527

117 Kenya

-1

262

171 Inde

0

79

10 Uruguay

0 1135

64 Burkina Faso

-1

523

118 Guinée équatoriale

2

260

172 Sri Lanka

0

78

11 Italie

0 1103

65 République d’Irlande

-1

519

119 Niger

-3

259

173 Comores

0

75

12 Suisse

0 1091

66 Bulgarie

0

506

120 Saint-Kitts-et-Nevis

-2

258

173 Nicaragua

0

75

13 Angleterre

0 1032

67 Norvège

0

500

121 St-Vincent-et-les-Grenadines

-2

256

175 Belize

0

74

14 Chili

0 1016

68 Rwanda

0

494

122 Liban

4

251

176 Yémen

0

67 66

15 Roumanie

0 1014

69 République de Corée

0

487

123 Moldavie

-2

250

177 Îles Turks-et-Caicos

0

16 Costa Rica

0

995

70 Finlande

0

468

124 Lesotho

-1

245

178 Seychelles

0

61

17 République tchèque

0

987

71 Ouzbékistan

3

464

125 Koweït

-1

241

179 Bermudes

0

55

18 Algérie

0

948

72 Honduras

-1

460

126 Géorgie

-1

239

179 Saint-Marin

0

55

19 Croatie

0

946

73 Guatemala

-1

458

127 Luxembourg

1

230

179 Cambodge

0

55

20 Mexique

0

913

73 Haïti

-1

458

128 Burundi

-1

227

182 Chinese Taipei

0

54

21 Slovaquie

0

891

75 Jamaïque

0

449

129 Aruba

0

221

183 Îles Salomon

0

53

22 Tunisie

0

873

76 Paraguay

0

442

129 Philippines

1

221

184 Dominique

0

52

23 Autriche

0

863

77 Ouganda

-1

441

131 Maldives

-1

220

185 Timor oriental

0

51

24 Grèce

0

856

78 Libye

0

437

132 Liechtenstein

0

219

186 Népal

0

49

25 Ukraine

0

854

79 Arménie

0

436

133 Vietnam

4

218

186 Macao

0

49

26 Équateur

0

852

80 Émirats arabes unis

1

408

133 Guinée-Bissau

0

218

188 Pakistan

0

45 43

27 États-Unis

0

836

81 Angola

-1

404

135 Nouvelle-Zélande

-1

216

189 Soudan du Sud

0

28 Côte d’Ivoire

0

833

82 Maroc

-1

393

136 Azerbaïdjan

-1

215

190 Maurice

0

36

29 Bosnie-et-Herzégovine

0

817

83 Estonie

1

382

136 Tadjikistan

-1

215

191 Vanuatu

0

33

30 Danemark

0

804

84 Bolivie

1

375

138 Mauritanie

-1

213

192 Fidji

0

30

31 Russie

0

789

85 Sierra Leone

1

374

139 Kazakhstan

0

205

192 Samoa

0

30

32 Israël

0

788

86 Chypre

1

372

140 Sainte-Lucie

0

202

194 Mongolie

0

29

33 Islande

0

761

87 Venezuela

1

371

141 Myanmar

0

200

195 Bahamas

0

26

34 Pays de Galles

0

748

88 Malawi

2

361

142 Afghanistan

1

190

196 Tonga

0

17

35 Sénégal

0

734

89 Bénin

0

359

143 Barbade

1

183

197 Îles Vierges américaines

0

16

36 Écosse

0

729

90 Salvador

0

358

144 Thaïlande

-2

182

198 Brunei

0

15

37 Ghana

0

714

91 Lituanie

1

355

145 République centrafricaine

0

178

199 Papouasie-Nouvelle-Guinée

0

13

38 Serbie

0

713

92 Qatar

3

347

146 Tchad

0

172

200 Samoa américaines

0

12

39 Guinée

0

706

93 Oman

0

346

147 Malte

0

166

201 Andorre

0

9

40 Cap-Vert

0

693

93 Jordanie

-12

346

147 Turkménistan

0

166

202 Îles Vierges britanniques

0

8

41 Pologne

0

680

95 Antigua-et-Barbuda

-1

344

147 Madagascar

0

166

202 Érythrée

0

8

42 Cameroun

0

665

96 Lettonie

0

339

150 RDP Corée

0

157

204 Somalie

0

6

43 Nigeria

0

654

96 RP Chine

1

339

151 Syrie

0

156

205 Îles Caïmans

0

5

44 Suède

0

646

98 Mozambique

0

332

152 Kirghizistan

0

146

206 Djibouti

0

4

45 Hongrie

0

632

99 Belarus

0

331

153 Nouvelle-Calédonie

0

142

206 Îles Cook

0

4

46 Slovénie

1

622

100 Australie

0

329

154 Malaisie

0

139

208 Anguilla

0

2

47 Irlande du Nord

1

615

101 ARY Macédoine

-1

327

155 Grenade

0

137

209 Bhoutan

0

0

48 Turquie

1

604

102 Arabie saoudite

0

318

156 Hong Kong

0

134 133

49 Mali

1

603

103 Îles Féroé

1

317

157 Singapour

0

50 Zambie

-4

594

104 Tanzanie

1

315

158 Curaçao

0

125

51 Iran

0

588

105 République dominicaine

1

310

159 Indonésie

0

122

52 Afrique du Sud

0

587

106 Botswana

1

308

160 Laos

0

121

53 Pérou

0

565

107 Zimbabwe

1

301

161 Guam

0

119

54 Japon

0

563

108 Soudan

2

296

161 Porto Rico

0

119

http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

N E T Z E R L’ E X P E R T

Quel est le problème de la Serie A italienne ?

Question de Corrada Ramperti, Gênes (Italie)

Dans l’arrière-cour Günter Netzer tout de noir de vêtu.

Sven Simon / Ullstein Bild

I

l ne sert à rien de se voiler la face, la Serie A ne compte plus parmi les meilleurs championnats de la planète.

Autrefois si prisée, l’Italie n’est plus assez attractive pour les grandes stars et n’est plus capable de proposer du football de très haut niveau. Elle est maintenant très loin de l’Angleterre, de l’Espagne et de l’Allemagne.

Cela ne signifie pas que le football n’est plus aussi important pour les Italiens. En revanche, il attire moins.

Lorsque les amateurs n’ont plus envie d’aller au stade pour assister à une rencontre, c’est qu’il y a un problème. Certaines enceintes sont franchement délabrées et il y fait froid. Il existe peu de possibilités de boire ou manger quelque chose. Chaque club devrait pourtant faire le nécessaire pour que son public se sente bien. Il faut choyer les supporters pour que ceux-ci reviennent et dépensent de l’argent. Leur proposer uniquement un match de football ne suffit plus.

La Coupe du Monde 1990 a été fantastique. Grâce à elle, l’Italie a également pu se développer énormément, à l’image de l’Allemagne en 1974 ou en 2006. Elle a néanmoins eu le

malheur de voir l’Euro 2012 attribué à la Pologne et à l’Ukraine. Organiser un tel tournoi lui aurait certainement permis de sortir de la crise.

Aujourd’hui, le pays doit essayer d’initier un processus de réformes. Il ne peut pas continuer ainsi. Pour commencer, il devrait se doter de stades modernes et confortables.

Ce n’est qu’avec cela que les supporters reviendront. De même que les grandes stars. Å

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le football. Posez vos questions à Günter Netzer : feedback-theweekly@fifa.org T H E F I FA W E E K LY

35

LE TOURNANT

“Prenez plutôt celui-là” Lucas Radebe, ancien capitaine de l’Afrique du Sud, revient sur le jour où, confronté aux violences de la lutte contre l’Apartheid, il a pris la place de son frère dans un petit club de campagne, s’ouvrant ainsi les portes du professionnalisme.

Jurie Potgieter

J

’ai grandi à Soweto, l’épicentre de la lutte anti-Apartheid en Afrique du Sud. De nombreux quartiers étaient inaccessibles aux forces de l’ordre et les affrontements entre les opposants et les autorités étaient monnaie courante. Les journées sans fumée ou coups de feu étaient rares. On assistait également à de nombreux supplices du collier, cette technique de lynchage où on plaçait un pneu autour du cou d’un collaborateur présumé du régime avant d’y mettre le feu.

J’étais encore jeune et donc très influençable lorsque les protestations contre l’Apartheid ont pris une tournure de plus en plus violente. J’avais pour habitude de réécrire les slogans ou les chansons que j’entendais. J’aimais aussi dessiner ce que je voyais dans les rues. Lorsque mes parents ont découvert mes cahiers, ils ont eu si peur que la police puisse mettre la main dessus qu’ils ont tout détruit. À cette époque, il suffisait de posséder une tasse portant les initiales du mouvement de libération pour se retrouver en prison.

En grandissant, j’ai commencé à me rendre à des meetings politiques, à monter des barricades ainsi qu’à mettre en place des boycotts avec mes camarades. J’étais donc complètement plongé dans le conflit, mais ça ne m’empêchait pas de me faire du souci pour mes études. Mes parents étaient très inquiets de ce qui allait bien pouvoir m’arriver à cause de la situation politique qui empirait et de l’état d’urgence déclaré par le gouvernement. Lorsque la justice de la rue a commencé à déraper, j’ai moi aussi pris conscience qu’il fallait que je quitte Soweto.

Nom Lucas Radebe Date et lieu de naissance 12 avril 1969, Soweto (Afrique du Sud) Poste défenseur central Parcours 1989–1994 Kaizer Chiefs 1994–2005 Leeds United Équipe nationale 70 sélections (2 buts)

Mon frère Siga jouait au football pour ICL Birds United, un club semi-professionnel de Lehurutshe dans le nord du pays, une région profondément rurale. “J’ai l’impression d’être à la ferme”, s’est-il plaint lors d’une visite à la maison. Il s’ennuyait là-bas et lorsqu’un dirigeant du club est venu le voir pour le persuader de revenir, ma mère, Emily, m’a pointé du doigt et a dit : “Prenez plutôt celui-là, sinon il va finir par avoir des problèmes.”

Même si je n’étais pas un mauvais joueur, ni mes parents ni moi ne pensions que j’avais un avenir dans le football. Mais le dirigeant était également le directeur d’une école et il accepté de veiller sur moi, de s’occuper de mon éducation. J’allais même être logé chez lui. Non seulement j’allais jouer au foot, mais j’allais

aussi pouvoir suivre une scolarité normale, sans interruption. Ces quelques mots lancés par ma mère se sont révélés déterminants pour mon avenir.

Grâce à elle, j’ai pu remettre le nez dans mes livres et le football est devenu une occupation sérieuse. J’ai même gravi les échelons jusqu’à passer professionnel et à disputer une Coupe du Monde. Å Propos recueillis par Mark Gleeson

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

T H E F I FA W E E K LY

37

Le football est une confrérie. C’est la paix.

© 2014 Visa. All rights reserved.

Oscar Arias Lauréat du Prix Nobel

PUZZLE

Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA)

Président Joseph S. Blatter

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FACILE

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Secrétaire Général Jérôme Valcke

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Rédaction Alan Schweingruber (rédacteur en chef adjoint), Sarah Steiner

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Service photo Peggy Knotz

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MOYEN

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Correction Nena Morf (responsable), Martin Beran, Kristina Rotach

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Collaborateurs réguliers Luigi Garlando, Sven Goldmann, Tim Pfeifer, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn

Adjoint de secrétariat Honey Thaljieh

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Ont contribué à ce numéro Mark Gleeson, Andreas Jaros, Karen Naundorf, Dominik Petermann, Alissa Rosskopf, Andreas Wilhelm

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Responsables de projet Bernd Fisa, Christian Schaub

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Production Hans-Peter Frei

Contact feedback-theweekly@fifa.org

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Conception artistique Catharina Clajus

Impression Zofinger Tagblatt AG

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Rédacteur en chef Perikles Monioudis

Traduction www.sportstranslations.com

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Directeur de la Communication et des Affaires publiques Walter De Gregorio

Mise en page Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Susanne Egli

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DIFFICILE

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Internet www.fifa.com/theweekly La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2015”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

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Puzzles courtesy www.opensky.ca/sudoku

Éditeur FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Téléphone +41-(0)43-222 7777, Fax +41-(0)43-222 7878

Le but du jeu est de remplir la grille avec des chiffres de 1 à 9, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois dans la même ligne, la même colonne ou le même carré de 3x3.

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R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E

41+35+7532 Parmi les huitièmes de finale de la Ligue des Champions de l’UEFA 2014/15, lequel attendez-vous avec le plus d’impatience ?

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2%

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35%

≠ ≠ ≠ ≠ ≠ ≠ ≠ ≠

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Lequel de ces anciens champions ira le plus loin en Coupe d’Asie 2015 ?

Vous avez le choix entre : · Iran · Irak · Arabie Saoudite · Koweït · Corée du Sud · Japon Pour voter, rendez-vous sur : Fifa.com/newscentre

Manchester City - FC Barcelone Paris Saint-Germain - Chelsea Juventus - Borussia Dortmund Bayer Leverkusen - Atlético de Madrid Shakhtar Donetsk - Bayern Munich Schalke 04 - Real Madrid Arsenal - Monaco FC Bâle - FC Porto

“Je regrette de ne pas avoir rencontré Brendan quand j’avais 24 ans.

Nous serions sûrement en train de parler de tous les titres que nous aurions gagnés ensemble.”

22 58

LA SEMAINE EN CHIFFRES

victoires consécutives,

5

telle est la série qui a pris

places de championnat séparent Grenoble de

fin pour le Real Madrid.

l’Olympique de Marseille, le leader de la Ligue 1,

Vainqueur 2:1 dans son stade

mais le club de quatrième division est pourtant

Mestalla, Valence a infligé au

sorti vainqueur de leur confrontation en Coupe de

pourtant réputé pour sa solidité défensive. Chelsea

champion d’Europe et

France. Impressionnants en championnat depuis

n’avait en effet concédé que trois buts lors de ses

champion du monde en titre

le début de la saison, les hommes de Marcelo

huit sorties précédentes en Premier League et

sa première défaite depuis

Bielsa se sont inclinés 5:4 aux tirs au but, après

jamais la défense des Blues n’avait encore plié plus

septembre.

avoir concédé le match nul 3:3 à la 121ème minute.

de trois fois sous l’ère José Mourinho.

buts marqués par Tottenham face à un adversaire

imago (2), Getty Images (2)

Steven Gerrard exprime ses regrets de ne pas avoir travaillé avec Brendan Rogers plus tôt dans sa carrière.