The FIFA Weekly Edition #2

N° 2/2015, 9 JANVIER 2015

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

Tous les vainqueurs 2014

ÉTATS-UNIS LA MLS ET SES NOUVELLES STARS CHINE LE SUCCÈS AU RENDEZ-VOUS AVEC ALAIN PERRIN SEPP BLATTER L’ANNÉE DES FEMMES FIFA Ballon d’Or 2014

Brillants W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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FIFA Ballon d’Or 2014 Être sacré une troisième fois meilleur footballeur de l’année signifie une chose en particulier pour Cristiano Ronaldo : il se rapproche de son grand rival Lionel Messi, détenteur du record avec quatre titres. “Ce Ballon d’Or constitue une source de motivation pour débuter l’année 2015 comme un nouveau défi”, déclare le Portugais.

Nous revenons sur la cérémonie qui s’est déroulée le 12 janvier à Zurich.

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Chine La RP Chine a pris un bon départ en Coupe d’Asie des Nations. À l’occasion d’une interview, l’entraîneur français Alain Perrin dévoile ses objectifs.

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Sepp Blatter Le Président de la FIFA évoque l’histoire du football féminin et la Coupe du Monde Féminine 2015 qui se jouera au Canada : “Dans le football international, l’année 2015 sera l’année des femmes !”

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“ The Art of Football” Le football est-il un art ? Bien sûr ! Dans notre nouvelle rubrique, Ronald Düker vous parle du film intitulé “The Art of Football”.

Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

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États-Unis La MLS va entamer sa 20e saison. Reportage sur l’expansion, les nouveautés et les stars du championnat.

Brillants Notre photo de couverture montre Nadine Kessler, Joueuse Mondiale de la FIFA 2014, et Cristiano Ronaldo, lauréat du Ballon d’Or 2014, le 12 janvier 2015 au Palais des Congrès de Zurich.

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues et aussi pour votre tablet. http://www.fifa.com/mobile

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La Coupe Mystère de la FIFA Le vainqueur de la troisième et dernière Coupe Mystère de la FIFA se nomme Jorge Pacce (à d.) et est originaire de New Plymouth en Nouvelle-Zélande. Ce jeune père de famille est venu à Zurich assister au Gala FIFA Ballon d’Or 2014 accompagné d’un ami d’Auckland, Marcelo Bianchessi. Toutes nos félicitations !

Getty Images (2), AFP (1), imago (1)

Philipp Schmidli / Getty Images

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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Joueuse Mondiale de la FIFA Cette prestigieuse récompense vient clore en beauté une année riche en succès pour Nadine Kessler.

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Coupe d’Afrique Sous le maillot de la Tunisie, Stéphane Nater espère conquérir les fans.

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Pays de Galles Le footballeur semi-profes­ sionnel Chris Venables a déjà inscrit 23 buts en 19 matches.

Coupe d’Afrique des Nations de la CAF · Du 17 janvier au 8 février 2015 Groupe A

Groupe B

Groupe C

Groupe D

Guinée équatoriale

Zambie

Ghana

Côte d’Ivoire

Burkina Faso

Tunisie

Algérie

Mali

Gabon

Cap-Vert

Afrique du Sud

Cameroun

Congo

RD Congo

Sénégal

Guinée

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Le football est une confrérie. C’est la paix.

© 2014 Visa. All rights reserved.

Oscar Arias Lauréat du Prix Nobel

À DÉCOUVERT

Balle au pied Le secrétaire d’État américain John Kerry sur le tarmac.

Let’s play soccer!

L

ors du Gala FIFA Ballon d’Or 2014, trois des huit récompenses remises par la FIFA ont été obtenues par des Allemands. Mais le grand vainqueur de la soirée se nomme Cristiano Ronaldo. L’inimitable Portugais a été couronné meilleur footballeur de la planète pour la troisième fois après ses sacres de 2008 et 2013. Revivez la cérémonie de Zurich à partir de la page 6.

A

u printemps prochain sera donné le coup d’envoi de la 20e saison de Major League Soccer. Pour la première fois, 20 équipes se disputeront le titre. Notre collaborateur Andreas Jaros a enquêté à Miami sur les anciennes et les nouvelles stars de la MLS, ainsi que sur les franchises. Découvrez son reportage à partir de la page 22.

“D

ans le football international, l’année 2015 sera l’année des femmes”, écrit le Président de la FIFA Sepp Blatter dans son billet hebdomadaire. Il évoque la Coupe du Monde Féminine 2015 qui débutera au Canada le 6 juin et déclare : “Sans exagérer, on peut dire dès maintenant que ce tournoi va poser de nouveaux jalons.” Å

Saul Loeb/Reuters

Perikles Monioudis

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Émotions fortes

L’Allemagne a raflé trois des huit prestigieuses récompenses de la FIFA. Mais le grand gagnant du Ballon d’Or est une nouvelle fois portugais et se nomme Cristiano Ronaldo.

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Alexander Hassenstein/FIFA via Getty Images

Cristiano Ronaldo Le regard tourné vers de nouveaux titres et récompenses.

“Papa !”

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Perikles Monioudis

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ne fois de plus, Cristiano Ronaldo a éclipsé tout le monde. Le jeune père de famille de 29 ans a devancé Lionel Messi et Manuel Neuer lors de l’élection du Ballon d’Or 2014, ce lundi à Zurich. Après ses triomphes en 2008 et 2013, c’est la troisième fois que l’attaquant portugais est ainsi distingué. Lionel Messi compte toujours un titre d’avance sur son grand rival, mais CR7 ne connaîtra certainement pas de repos avant d’avoir dépassé l’Argentin… ce qui pourrait arriver en janvier 2017 au plus tôt.

“Siiiim”, s’est écrié Ronaldo à la tribune, devant une assemblée solennelle. Ce “oui” exprimé dans sa langue maternelle en dit long sur sa joie. L’an passé, il avait accueilli son sacre sur cette même scène avec des larmes de joie. Cette fois, il a opté pour une sorte de cri primal, comme s’il voulait démontrer qu’il est aujourd’hui plus décidé et plus déterminé que jamais. Il reste sur une excellente saison et la première moitié de l’exercice 2014/15 lui a déjà donné l’occasion de faire étalage de toute l’étendue de son talent.

Philippe Perusseau/Allpix/Keystone

Le jeune fils de Ronaldo raconte son voyage à Zurich.

Son fils de quatre ans était de nouveau présent, accompagné de la mère de Cristiano. Visiblement ravie, cette dernière a littéralement noyé son fils sous les larmes. Lorsque Ronaldo les a quittés pour remplir ses obligations protocolaires, elle s’est penchée vers l’enfant pour lui demander : “Qui a gagné le prix ?”

“Papa !”, s’est exclamé le bambin. “Non, c’est moi”, a répondu en riant madame Ronaldo avec une espièglerie qui parlera à toutes les mamans du monde.

Le petit garçon s’est fait remarquer par son anglais impeccable.

Il a ainsi pu discuter avec les invités et leur raconter son voyage jusqu’à Zurich. Malgré son jeune âge, il possède déjà toutes les ficelles du grand communiquant.

Nadine Kessler a, quant à elle, été élu Joueuse Mondiale de l’année 2014. La jeune femme de 26 ans est apparue tout aussi radieuse que son homologue masculin. La triple lauréate de la Ligue des Champions féminine, championne d’Europe 2013 et Footballeuse européenne de l’année 2014 a reçu les hommages et les félicitations avec la grâce et la fraîcheur qu’on lui connaît.

Elle a pris le temps de parler à chacun, affichant la même décontraction que sur le terrain.

Contrairement à sa compatriote, le champion du monde Manuel Neuer a quitté le Palais des Congrès de Zurich tout de suite après le gala. Le gardien allemand tenait fermement entre ses mains le trophée récompensant sa sélection au sein du FIFpro World XI. Le sourire qu’il affichait ne devait rien à personne – il venait du cœur. Å

En famille Cristiano Ronaldo a fait le déplacement à Zurich avec sa mère et son fils.

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Lauréate sur une jambe Blessée au genou gauche, Nadine Kessler n’a pas pu reprendre l’entraînement après la trêve hivernale.

LES LAURÉATS Lors du Gala FIFA Ballon d’Or 2014, 1100 invités ont assisté à la remise de huit récompenses au Palais des Congrès de Zurich. Les Allemands se sont particulièrement distingués en s’adjugeant trois des prix, dont les deux trophées récompensant les Entraîneurs de l’Année pour le football masculin et féminin, décrochés par deux techniciens de la Fédération allemande de football. Mais le grand gagnant du Ballon d’Or est portugais et se nomme Cristiano Ronaldo.

FIFA Ballon d’Or CRISTIANO RONALDO (POR) 8

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Joueuse Mondiale de la FIFA NADINE KESSLER (GER) Entraîneur de l’Année pour le football masculin JOACHIM LÖW (GER) Entraîneur de l’Année pour le football féminin RALF KELLERMANN (GER)

Alexander Hassenstein / FIFA via Getty Images

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Sous le signe du bonheur Sarah Steiner

Mike Hewitt / FIFA via Getty Images

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La gratitude des vaine fut l’un des moments queurs les plus émouvants de cette belle soirée. Avec Depuis Brésil 2014, James Rodríguez est lui aussi entré l’aide de sa canne, Hirodans la cour des grands. Ses shi Kagawa a monté lentesix buts ont contribué au ment les six marches menant jusqu’à la scène. Le bon parcours de la Colombie, qui a atteint les quarts de journaliste de 90 ans s’est vu décerner le Prix du Préfinale de la compétition. Sa superbe reprise de volée en sident pour ses efforts inlassables afin d’ouvrir les huitième de finale contre portes du football à un pul’Uruguay lui a en outre permis de décrocher le Prix blic sans cesse plus imporPuskás. “ Je suis très heutant, sa passion remarquable reux de recevoir ce prix. pour le beau jeu et son déC’est un grand moment pour vouement à son métier. Sepp moi, d’autant que j’ai été Blatter, le Président de la choisi par le public. Je suis FIFA, en a bien sûr profité très reconnaissant”, s’est pour rendre hommage au JaPhoto de groupe Tous les lauréats du Gala FIFA Ballon d’Or. confié le jeune pensionnaire ponais, mais aussi à tous les du Real Madrid. journalistes de par le monde Nadine Kessler, élue Joueuse Mondiale de la FIFA, peinait quant à elle suite aux attentats qui ont frappé Paris : “Lorsque j’ai décidé de remettre à mettre des mots sur sa joie : “En ce moment, je ne pense à rien. J’ai des ce prix à Hiroshi Kagawa, je ne pensais pas que ce choix serait ainsi ratfourmis partout. Je suis totalement submergée par l’émotion et je dois trapé par la réalité… Aujourd’hui, nous sommes tous Charlie !” commencer par retrouver mon calme.” Son entraîneur au VfL Wolfsbourg, Le lauréat s’est également montré très ému. Pourtant, sa présence au gala est longtemps restée incertaine. “Depuis ma première rencontre avec Ralf Kellermann, indiquait pour sa part être “heureux, tout simplement”, M. Blatter en 1979, mon anglais ne s’est pas vraiment amélioré”, a expliqué après avoir reçu le titre d’Entraîneur de l’Année pour le football féminin.

Kagawa dans son discours de remerciement. “J’ai donc hésité à venir ici ce Du côté du football masculin, l’Entraîneur de l’Année n’est autre que soir. Mais au Japon, mes jeunes collègues m’ont encouragé et m’ont dit que Joachim Löw, qui a mené l’Allemagne au sacre suprême. Pour lui, au-deje devais absolument leur rapporter des photos de Ronaldo, Neuer et Meslà de la fierté ressentie, l’essentiel est de rester tourné vers l’avenir : “Il n’y a pas plus grand défi que de défendre une couronne mondiale. Remsi.” Au cours de sa carrière longue de plus de 60 ans, le journaliste devrait porter une Coupe du Monde, c’est magnifique ; réussir la passe de deux, toutefois avoir eu le temps de s’habituer à côtoyer les stars. Les dix Coupes c’est autrement plus difficile. L’Espagne a réalisé de très grandes choses. du Monde qu’il a couvertes lui ont en effet laissé tout loisir de faire connaisElle doit nous servir de modèle.” Å sance avec les Johan Cruyff, Franz Beckenbauer et autres Diego Maradona.

Prix Puskás JAMES RODRÍGUEZ (COL) DISTINCTION FAIR-PLAY VOLONTAIRES DE LA COUPE DU MONDE 2014

PRIX DU PRÉSIDENT HIROSHI KAGAWA (JPN)

FIFA FIFPro World XI Gardien de but MANUEL NEUER (GER/Bayern Munich) Défenseurs PHILIPP LAHM (GER/Bayern Munich) DAVID LUIZ (BRA/Paris St-Germain) SERGIO RAMOS (ESP/Real Madrid) THIAGO SILVA (BRA/Paris St-Germain) Milieux de terrain ÁNGEL DI MARÍA (ARG/Manchester United)

ANDRÉS INIESTA (ESP/Barcelone)

TONI KROOS (GER/Real Madrid) Attaquants LIONEL MESSI (ARG/Barcelone) ARJEN ROBBEN (NED/Bayern Munich) CRISTIANO RONALDO (POR/Real Madrid) T H E F I FA W E E K LY

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Le mot du Président Sepp Blatter appelle à la paix, à l’apaisement des tensions et à la tolérance.

Techniciens de génie Ottmar Hitzfeld, qui fêtait son anniversaire (66 ans ; à g.) et Joachim Löw, Entraîneur de l’Année.

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Mike Hewitt/ FIFA via Getty Images (2), Olivier Morin/AFP

Sollicité La jeune star colombienne du Real Madrid James Rodríguez signe des autographes sur le tapis rouge.

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“L’émotion est toujours immense” Bruno Sassi

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eu de gens sont mieux placés que Cristiano Ronaldo pour décrire le frisson du Gala FIFA Ballon d’Or. Pourtant, à l’heure d’entendre son nom, le Portugais n’a pas pu dissimuler son émotion. Une émotion soulignée par le silence éloquent et respectueux de l’assistance au moment où il est monté sur l’estrade pour prononcer son discours de remerciements.

“C’est une source de motivation pour débuter l’année 2015 avec la même ambition.”

Alexander Hassenstein/ FIFA via Getty Images

Quelques minutes après avoir reçu le précieux trophée pour la deuxième année de suite, Cristiano a confié ses émotions au micro de FIFA.com. “C’est la huitième fois que je viens, mais ça ne change rien : la tension est là jusqu’au moment où on entend son nom”, glisse l’attaquant du Real Madrid. En 2014, ce dernier a fini non seulement meilleur buteur du championnat d’Espagne, mais également de la Ligue des Champions de l’UEFA, qui s’est conclue avec le dixième sacre du club merengue. “Je sais combien d’efforts sont nécessaires pour obtenir ce trophée. C’est pour cela que

je suis si ému, même si ce n’est pas la première fois pour moi, ni la dernière je l’espère”, a ajouté le goleador, auteur de 31 réalisations en 30 matches la saison dernière en Liga. Le Portugais a également établi un nouveau record l’année dernière en Ligue des Champions avec 17 buts au compteur.

La cerise sur le gâteau Après son premier triomphe en 2008 sous les couleurs de Manchester United, Cristiano Ronaldo a terminé sur la deuxième marche du podium du FIFA Ballon d’Or en 2009, 2011 et 2012. Aujourd’hui, âgé de 29 ans et au sommet de sa carrière, il conserve son trophée. Un bis repetita qui vient tout simplement couronner deux saisons magiques pour lui.

“Pour moi, chaque saison est un nouveau défi. C’est ainsi que je dois aborder les choses si je veux réussir. Ce Ballon d’Or vient parachever une saison exceptionnelle, mais constitue également une source de motivation pour débuter l’année 2015 sous les mêmes auspices.” Une autre perspective pourrait bien inciter le Portugais à se dépasser de nouveau : celle de rejoindre Lionel Messi, seul joueur de l’histoire à avoir raflé quatre fois le Ballon d’Or. Une nouvelle année commence et, avec elle, une nouvelle course à l’excellence. Å

Lisez l’interview intégrale de Cristiano Ronaldo sur FIFA.com

Cristiano Ronaldo Sacré meilleur footballeur de la planète pour la troisième fois

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Premier League galloise

L e s N o u ve au x S a i nt s Roland Zorn est spécialiste du football et vit à Francfort-sur-leMain.

Chris Howells / Aberystwyth Town FC

Tout le monde le sait, Cristiano Ronaldo est le meilleur footballeur de l’année 2014. Mais si l’on compare les meilleurs buteurs des championnats européens, Chris Venables, semi-professionnel gallois, arrive juste après lui. Alors que l’attaquant star portugais du Real Madrid a inscrit 26 buts en 16 rencontres de Liga cette saison, affichant ainsi une moyenne d’1,62 réalisation par match, le milieu de terrain Venables, garagiste en dehors des terrains, a trouvé 23 fois le chemin des filets en 19 rencontres avec son club Aberystwyth Town FC, soit 1,21 but de moyenne par match de Welsh Premier League. Il n’est donc pas surprenant que le buteur de 29 ans envisage de devenir professionnel à plein temps en Angleterre.

Redouté pour ses coups francs, Venables est une véritable star dans un championnat où les meilleures équipes galloises brillent par leur absence. Si Swansea City fait parler de lui en Premier League anglaise, Cardiff City joue en Championship (deuxième division d’Angleterre) et même des formations populaires comme l’AFC Newport County ou le FC Wrexham évoluent dans une division anglaise, tandis que les douze équipes de Welsh Premier League restent dans l’ombre. Le club le plus titré du Pays de Galles, The New Saints FC, qui a été champion à huit reprises et domine à nouveau les débats cette année, est quant à lui un club frontalier. Après 21 journées, les “Nouveaux Saints”, toujours invaincus cette saison, sont déjà presque irrattrapables en haut du classement, à l’instar du Bayern Munich en Bundesliga. Avec 39 unités au compteur, Aberystwyth est deuxième loin derrière.

Les TNS, abréviation de “The New Saints of Oswestry Town & Llansantffraid Football Club”, sont nés de la fusion, en 2003, du club du village gallois Llansantffraid-ymMechain et de la formation voisine de la petite ville anglaise d’Oswestry. Cette

Soif de succès Venables (devant) sous les couleurs de l’Aberystwyth Town FC.

association fonctionne à merveille, pour le plus grand bien de la Welsh Premier League, qui lutte pour plus de reconnaissance au sein des quatre fédérations de football du Royaume-Uni. Les New Saints, qui occupent le stade Park Hall de 2000

places à Oswestry, ont récemment vu leur nombre de spectateurs passer à une moyenne de 400 visiteurs par rencontre à domicile. Un nouveau petit succès pour ce ténor de Premier League galloise méconnu sur la scène internationale. Å T H E F I FA W E E K LY

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Primera División chilienne

C o l o C o l o r e s te en rade Sven Goldmann est spécialiste du football au “Tagesspiegel” de Berlin.

En cette saison, le multiple champion chilien semble avoir du mal à s’acclimater aux hauteurs septentrionales. Le tournoi de clôture de la Primera División affiche seulement deux journées au compteur et Colo Colo a déjà subi un léger traumatisme. La machine semble grippée pour ce club qui a remporté pas moins

de 30 titres en championnat, le dernier en date remontant à la clôture de 2014. Ce mauvais démarrage marqué par deux défaites détonne quelque peu avec l’image que se fait de lui-même le plus célèbre des clubs chiliens.

Sans compter que l’équipe ne s’est pas inclinée face à l’un de ses grands rivaux de la capitale, Universidad de Chile ou Universidad Católica.

Non, les digues de Colo Colo ont cédé devant les concurrents défavorisés du nord du pays, Deportes Iquique et San Marcos de Arica, deux clubs qui ont en commun de n’avoir encore jamais remporté le championnat.

Ce mauvais début de saison n’est pas sans susciter l’inquiétude. Si la défaite à domicile 0:1 face à Arica lors de la première journée pouvait

encore passer pour une simple erreur de parcours favorisée entre autres par un penalty manqué par l’attaquant Humberto Suazo, les esprits commencent à s’échauffer depuis l’échec à l’extérieur contre Iquique (2:3). “Nous savons qu’il est temps pour nous de gagner”, a ainsi déclaré le capitaine Gonzalo Fierro. Quant au journal 24 Horas, il évoque le “début d’une crise”. Pour cette nouvelle saison, Colo Colo affiche pourtant des ambitions qui s’étendent bien au-delà des frontières du Chili. Dans la phase de groupes de la Copa Libertadores qui débutera en mars, l’équipe entraînée par Héctor Tapias affrontera le club mexicain d’Atlas, l’Independiente Santa Fé de Colombie ainsi que les Brésiliens de l’Atlético Mineiro.

Mais avant de se lancer à l’assaut des trophées internationaux, les joueurs de Colo Colo doivent d’abord se montrer à la hauteur à l’échelle nationale et ils en sont encore loin. Sur la pelouse de l’Estadio Luis Valenzuela dans la petite ville de Copiapó, en plein désert, l’équipe de la capitale a pendant longtemps donné l’impression de mener la danse. Mais après une première mi-temps vierge, les choses se sont ensuite précipitées. Francisco Castro a ouvert la marque pour Iquique avant que Colo Colo n’égalise grâce à Humberto Suazo, de retour après une escale à Monterrey. Puis, menés 2:1 après une réalisation signée Alberto Martín Gómez, les visiteurs ont une nouvelle fois su réagir, grâce à Esteban Paredes. Lorsque, à quelques minutes de la fin, Iquique s’est vu privé d’un joueur suite à l’expulsion de Fernando Lazcano, le match semblait même tourner à l’avantage de Colo Colo.

La rencontre touchait quasiment à sa fin lorsque les filets ont tremblé une dernière fois, à l’avantage d’un outsider pourtant décimé.

La troisième minute du temps additionnel était déjà entamée quand Manuel Villalobos a marqué sous les applaudissements des supporters, permettant ainsi aux siens de s’imposer 3:2. Le but en lui-même mérite que l’on s’y arrête. Un ballon dégagé au hasard vers l’avant a fini par atterrir dans les pieds de Villalobos.

Marqué par deux défenseurs, celui-ci a gardé la tête froide. Légèrement désaxé sur la droite, il a tiré à 35 mètres. Le cuir est passé au-dessus du gardien Jaime Valdés, totalement pris au dépourvu, pour aller se nicher en pleine lucarne gauche. Colo Colo ne trouvera pas la réponse à ce petit bijou. Å

La joie du Deportes Iquique Le favori Colo Colo est battu.

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ASB Premiership néo-zélandaise

Rela ncer la mach ine David Winner est un écrivain et journaliste basé à Londres. Sa bibliographie dans le football comprend notamment “Brilliant Orange” et “Dennis Bergkamp: Stillness and Speed”.

Après avoir subi le contrecoup de son parcours en Coupe du Monde des Clubs, Auckland City semble avoir retrouvé le goût de la victoire.

Les semi-pros néo-zélandais avaient déjoué tous les pronostics le mois dernier pour monter sur la troisième marche du podium de l’édition marocaine. Ces performances héroïques ont permis au club de gagner de nombreux amis et admirateurs aux quatre coins du monde.

Grâce à ce succès, le champion de NouvelleZélande et d’Océanie en titre est remonté à la deuxième place de l’ASB Premiership. Mais les souvenirs de Marrakech sont encore présents dans tous les esprits. Auckland a battu les Marocains du Moghreb de Tétouan et les Algériens de l’ES Sétif, avant d’emmener le champion d’Amérique du Sud San Lorenzo en prolongation en demi-finale. Dans le match pour la troisième place, les Kiwis ont récidivé

en battant Cruz Azul (Mexique) aux tirs au but. Au terme de ce tournoi, le courage et l’habileté balle au pied des joueurs de City ont été salués dans le monde entier.

Vicelich, qui a passé sept ans aux Pays-Bas sous les couleurs de Roda JC et du RKC Waalwijk, a été élu troisième meilleur joueur de la compétition, derrière Sergio Ramos et Cristiano Ronaldo (Real Madrid).

Au passage, Auckland a également empoché la coquette somme de trois millions de dollars. La moitié de ce pactole sera partagée par la fédération, New Zealand Football, entre les huit autres pensionnaires de l’élite néozélandaise. Mais certains succès se payent au prix fort. Tribulietx risque d’être très demandé dans les mois à avenir. De plus, Auckland City a bâti sa réputation sur sa capacité à lancer des carrières. Il y a donc fort à parier que certains de ses meilleurs éléments feront bientôt leurs valises pour rejoindre des clubs professionnels à l’étranger. Å

Victoire en déplacement Auckland (en blanc) bat le Wanderers SC 1:0.

Shane Wenzlick / phototek

De retour en Océanie, Auckland s’est incliné 2:0 face au Japon dans un match de prestige organisé en Australie. Dimanche dernier, City a renoué avec le championnat en concédant une nouvelle défaite (3:1), cette fois face à la réserve de Wellington Phoenix. Mercredi, les

supporters ont accueilli avec soulagement la courte victoire (1:0) arrachée aux Wanderers.

L’unique but de la rencontre est à mettre au crédit d’Ivan Le Parrain Vicelich, 38 ans, auteur d’une reprise de la tête décisive sur un corner. À l’issue de la partie, l’entraîneur barcelonais d’Auckland Ramon Tribulietx a reconnu que ses joueurs avaient “bien du mal à relancer la machine, ce qui est compréhensible”. Il leur faut maintenant retrouver leur condition physique, la motivation et “l’envie”.

“Ces matches vont nous permettre de reprendre le rythme. C’est une question d’énergie. Il nous faut retrouver notre touche et redécouvrir l’alchimie au sein du groupe.

J’espère que ce résultat va nous donner l’occasion de sentir un peu mieux le jeu.”

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Nom Alain Perrin Date et lieu de naissance 7 octobre 1956, Lure (France) Parcours de joueur 1971–1975 AS Nancy 1976–1981 Varangéville 1983–1987 AS Nancy Équipes entraînées

Christophe Negrel / Presse Sports / freshfocus

1993–2002 ES Troyes AC 2002–2004 Olympique de Marseille 2004 Al Ain Club 2005 FC Portsmouth 2006–2007 FC Sochaux 2007–2008 Olympique lyonnais 2008–2009 AS Saint-Étienne 2010–2012 Al-Khor Sports Club 2012 Qatar U-23 2012–2013 Al-Gharafa Sports Club 2013 Umm-Salal Sport Club 2014 – Chine

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L’ I N T E R V I E W

“Nous voulons permettre l’émergence de stars” Alain Perrin et son équipe ont entamé la Coupe d’Asie des Nations par un succès 1:0 contre l’Arabie Saoudite et un 2:1 contre l’Ouzbékistan. Le Français évoque ses objectifs et les défis que représente sa mission à la tête de l’équipe nationale de RP Chine.

Alain Perrin, quel regard portez-vous sur l’évolution du football chinois depuis votre arrivée, il y a quelques mois de cela ?

Alain Perrin : À ma nomination, j’ai trouvé une équipe en grande difficulté. J’ai donc décidé que la première priorité était de remonter le moral des joueurs, à l’entraînement et en match. J’essaye de faire passer mon message auprès du groupe et la première étape consiste à former une unité compacte sur le terrain. Ça prend du temps.

Pour être franc, les internationaux ne sont pas extraordinaires sur le plan individuel.

C’est la raison pour laquelle nous insistons sur l’importance du collectif. Une bonne organisation doit nous permettre de compenser l’absence de grandes stars.

Vous êtes le premier Français à diriger l’équipe de Chine. Avez-vous l’ambition d’instiller un peu de la culture de votre pays auprès de vos joueurs ?

Pas nécessairement. Mais la France est un grand pays de football, qui a bâti son succès sur la qualité de ses centres de formation. J’ai débuté ma carrière en tant que formateur. Je suis heureux de faire profiter la Chine de mon expérience dans ce domaine. Si nous nous concentrons sur le collectif, nous voulons également mettre l’accent sur le développement individuel, afin de permettre l’émergence de grands talents.

À quoi ressemble votre footballeur idéal ?

Je veux des joueurs qui soient conscients de la mission et de la responsabilité qui incombent à tous ceux qui représentent leur pays. Je sélectionne évidemment des footballeurs capables de répondre aux exigences de la compétition de haut niveau, mais j’espère trouver en face de moi des hommes courageux, motivés, responsables et ambitieux. Ces qualités sont nécessaires pour progresser.

Beaucoup de jeunes ont fait leurs débuts en sélection récemment, mais vous avez aussi rappelé des joueurs plus expérimentés, comme Zheng Zhi. En ce moment, nous sommes concentrés sur la Coupe d’Asie. C’est une question de fierté nationale. Nous devons aligner les meilleurs joueurs pour représenter ce pays.

Nous convoquons donc les hommes en forme. Les jeunes n’ont que rarement l’occasion de briller en Super League chinoise.

Nous avons donc choisi de leur adjoindre des vétérans qui leur feront profiter de leur expérience.

Quels sont vos objectifs en Coupe d’Asie ?

Dans un premier temps, nous souhaitons passer le premier tour. Ensuite, nous essaierons d’aller le plus loin possible, en fonction de nos adversaires. Chaque match est important.

Comment la Chine peut-elle se sortir d’un groupe où figurent également l’Ouzbékistan, l’Arabie Saoudite et la Corée du Nord ?

La Coupe d’Asie rassemble les meilleures équipes du continent. Toutes ces équipes se tiennent et aucun favori ne se dégage. Il n’y aura pas de matches faciles. La qualification se jouera certainement sur des détails. Si nous croyons en nous-mêmes et que nous voulons vraiment la victoire, nous n’avons pas à baisser les yeux devant nos concurrents. Parallèlement, il faudra réduire les erreurs au minimum et nous montrer sous notre meilleur jour.

Quelles sont les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées depuis votre arrivée ?

Je prends beaucoup de plaisir à travailler avec des footballeurs chinois. Ils sont sérieux et ils écoutent. Mais j’ai du mal à faire évoluer leur caractère. J’aimerais qu’ils soient plus agressifs. Ils sont très polis, mais on ne peut pas se permettre d’être courtois

sur le terrain. Je veux qu’ils prennent leurs responsabilités et qu’ils éprouvent la rage de vaincre. Il reste beaucoup à faire dans ce domaine.

Il n’est pas simple de changer de personnalité.

Effectivement, mais on peut changer la personnalité de quelqu’un. Il faut s’investir dans ce projet. Nous pouvons faire passer notre message et aiguiser leur esprit de compétition, particulièrement face à des adversaires réputés supérieurs.

L’ancien sélectionneur Bora Milutinovic avait obtenu de bons résultats avec cette devise : tout est question d’attitude. Quelle est votre devise ?

Je pense que nous devons croire en notre capacité à accomplir nos objectifs, à condition d’être ambitieux et de travailler dur.

Vous avez débuté votre carrière en tant qu’adjoint d’Arsène Wenger à Nancy.

Qu’avez-vous appris à ses côtés ?

J’ai eu beaucoup de chance de travailler aux côtés d’un gentleman de sa trempe. Un entraîneur comme Wenger est une source d’inspiration.

Vous croyez-vous capable de mener la Chine jusqu’à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde, qui aura lieu en Russie ?

Le calendrier est serré, nous le savons.

Notre récente préparation et la Coupe d’Asie vont nous donner l’occasion d’évaluer le potentiel de cette équipe. Je pense que nous sommes en progrès et que nous ne sommes pas loin d’assister à la naissance d’un groupe de qualité. La Chine a un bel avenir devant elle, à condition de travailler dur. Å Alain Perrin s’est entretenu avec Junsheng Liu

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Š2014 FIFA TM

6 juin - 5 juillet

LE DÉBAT

LE BILLET DU PRÉSIDENT

Réactions sur FIFA.com après la remise du Ballon d’Or 2014 : Cristiano Ballon d’Or ! Tu mérites ce titre, étant donnés le nombre de penalties que tu as tirés et l’ambition dont fait preuve toute ton équipe. Je suis très heureux. Merci pour ta capacité à marquer tant de buts. Lorsque Cristiano raccrochera les crampons (dans de nombreuses années, je l’espère !), il restera dans l’histoire. Je suis certain que personne ne battra son record de buts.

L’année des femmes

aqualchove, Guatemala

Félicitations Nadine ! Ton titre de Joueuse Mondiale de la FIFA 2014 est amplement mérité ! Continue comme ça et – qui sait ? – tu remporteras peut-être à nouveau ce trophée l’année prochaine. bbbttt2001, Malaisie

Bravo à Cristiano Ronaldo et à tous les autres joueurs pour leurs performances. Et merci beaucoup à la FIFA. jlamitino, États-Unis

Selon moi, la star de la soirée a été le journaliste japonais Hiroshi Kagawa.

Merci Jogi. Tu es formidable, ton discours était très beau.

Anna Marx09, Suisse

Messi, Ronaldo, Neuer etc. Ces jeunes idoles du football sont certes acclamées comme d’immenses stars dans le monde scintillant du football actuel, mais, selon moi, la star du Gala FIFA Ballon d’Or a été Hiroshi Kagawa. Lorsque le journaliste de 90 ans, visiblement ému, a reçu le Prix du Président pour l’ensemble de sa carrière, cela a été pour moi le clou de la soirée.

Aleyster, Angleterre

Cristiano Ronaldo m’impressionne par sa discipline et sa volonté.

Je suis cependant étonné qu’il remporte son troisième Ballon d’Or et qu’il dépasse ainsi un footballeur absolument hors pair comme Ronaldinho. Cela veut-il dire qu’il prend la relève de Ronaldinho ?

Alex2010, Argentine

N

adine Kessler est la Joueuse Mondiale de la FIFA 2014. Je tire mon chapeau à cette extraordinaire joueuse et lui souhaite le meilleur pour l’avenir, un avenir qui sera fait de grands événements. La Coupe du Monde Féminine qui se jouera au Canada (à partir du 6 juin) marquera pour les footballeuses le principal temps fort du calendrier des compétitions 2015.

Sans exagérer, on peut dire dès maintenant que ce tournoi va poser de nouveaux jalons. Pour la première fois, le plateau réunira 24 équipes (au lieu de 16) et le programme passera de 32 à 52 matches. Les chiffres d’audience télévisuelle de la Coupe du Monde Féminine 2011 en Allemagne (407,8 millions de spectateurs) laissent entrevoir l’ampleur du rayonnement dont jouira le grand rendez-vous mondial 2015.

Au vu de ces résultats impressionnants, on en oublierait presque que l’histoire du football féminin est récente. Jusqu’en 1970, c’était un sport marginal ; il était par exemple interdit par les fédérations nationales en Allemagne et en Angleterre. La désignation de la FIFA comme organisatrice de tournois a entraîné la percée de la discipline. En 1988 a eu lieu en Chine, sous notre patronage, le “Women’s FIFA Invitational Tournament”, qui réunissait douze équipes nationales des six confédérations. Trois ans plus tard se déroulait le premier Championnat du Monde de Football Féminin, à nouveau en Chine. Depuis, les femmes s’affrontent pour le titre mondial les années qui suivent celles de la Coupe du Monde masculine. Pas moins de 1 195 215 spectateurs sont venus assister aux 32 rencontres de la Coupe du Monde Féminine 1999 aux États-Unis. La finale entre le pays hôte et la RP Chine a rassemblé à elle seule 90 185 fans, un record mondial ! Pour le tournoi au Canada, où le football féminin bénéficie d’une grande considération au sein de la société et où l’on compte plus de 850 000 licenciées, on peut s’attendre à un événement d’une ampleur semblable.

Aujourd’hui, près de 30 millions de femmes et de jeunes filles de toutes les cultures jouent au football à travers le monde, au sein des 209 associations membres de la FIFA. En décembre 2013, la FIFA a envoyé un signal fort symbolisant la mondialisation de la discipline en attribuant la phase finale de la Coupe du Monde Féminine U-17 2016 à la Jordanie.

Dans le monde arabe, le sport est en effet en mesure de jouer un rôle majeur en faveur de l’intégration et de l’égalité pour les femmes.

Le 8 mars, nous célébrerons la Journée internationale de la femme.

Cet événement a été institutionnalisé le 27 août 1910 à l’occasion de la deuxième Journée de la femme instaurée par l’Internationale socialiste réunie à Copenhague. Une seule journée de référence est cependant loin de rendre justice à l’importance du football féminin. Il faudrait pour cela 365 jours. Dans le football international, l’année 2015 sera clairement l’année des femmes !

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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First Love Lieu : R io de Janeiro, Brésil Date : 3 fév rier 2014 Heure : 16h45

fotogloria

Photog raphe : Daniel Kfouri

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MLS

ENTRE HÉRITAGE ET NOUVELLES STARS

Welcome !

Le CenturyLink Field de Seattle.

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La dernière séance L’expérimenté Landon Donovan croise la route de l’étoile montante Lee Nguyen (7 décembre 2014).

Otto Greule Jr / Getty Images, Kelvin Kuo / USA TODAY Sports

Pour sa 20e saison, la Major League Soccer américaine doit se trouver une nouvelle icône : le légendaire Landon Donovan parti à la retraite, c’est désormais un joueur considéré comme une véritable superstar au…

Viêt Nam qui pourrait reprendre le flambeau.

A

Andreas Jaros, Miami

ux États-Unis, la Major League Soccer (MLS) ne jouit toujours pas d’une grande couverture médiatique. Décembre 2014, lendemain de la finale du championnat : après d’innombrables pages dans la rubrique “Sport” du Miami Herald (rien de moins que la principale publication de la métropole floridienne, où David Beckham espère bientôt monter une franchise), le lecteur européen féru de football déniche enfin quelques lignes bien cachées au sujet de la victoire 2:1 du Los Angeles Galaxy aux dépens de New England Revolution. Un encart ridicule comparé au football américain et à ses neuf pages, au baseball et ses deux pages ou encore au basket et au hockey sur glace avec leur page respective.

Les retransmissions télévisées ne parviennent pas, elles non plus, à venir bousculer la hiérarchie depuis longtemps établie du sport professionnel américain. Bien sûr, quelques cris de joie ont

r­ etenti ici ou là au moment de ladite finale, tout de même suivie par deux millions de personnes sur des chaînes anglaises et espagnoles. Mais seule l’équipe nationale fait vraiment recette. Et encore, tous les quatre ans seulement, à l’occasion de la Coupe du Monde. La première rencontre des Stars and Stripes au Brésil, contre le Ghana, a attiré 18,22 millions de curieux sur ESPN et 6,5 millions sur Univision, auxquels il faut ajouter 2,3 millions de spectateurs en streaming sur Internet.

Boston découvre le football Cette faible reconnaissance médiatique n’empêche toutefois pas la MLS d’aborder sa 20e saison, qui débutera au mois de mars, avec une jauge de confiance bien remplie. Le dernier exercice a, par exemple, permis de battre un nouveau record d’affluence dans les stades, avec 19 174 supporters de moyenne. Seattle Sounders s’impose comme le club le plus populaire du pays. Le demi-finaliste du championnat attire en moyenne 38 912 spectateurs.

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MLS

Comme à la maison Les supporters américains sont venus assister au match de Coupe du Monde contre le Portugal à Copacabana.

“J’étais si naïf ” Don Garber, patron de la ligue nord-américaine, ne tarit pas d’éloges au moment de rendre au hommage au parcours de Donovan : “Il a été à la MLS 24

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ce que Michael Jordan a été à la NBA.” Durant de longues années, l’élégant meneur de jeu ou attaquant est également resté la figure de proue de sa sélection. Mais à l’heure de faire le bilan, force est de constater que tout n’a pas toujours été si rose.

Ponctuée de très nombreux succès, la carrière de Donovan est aussi faite de plusieurs revers et déceptions.

“J’aurais sans doute dû arrêter après la Coupe du Monde 2010”, ressasse ainsi l’enfant d’Ontario (Californie). C’est en effet en Afrique du Sud qu’il connaÎt son apogée, après son but du 1:0 à la dernière minute du match contre l’Algérie à Pretoria.

Cette rencontre chargée de suspense offre finalement la première place du groupe aux Américains, devant l’Angleterre, et fascine un pays habituelle-

Le projet de Beckham n ’a p a s e n c o r e a b o u t i Le projet soutenu par Beckham de monter une équipe de football à Miami est en stand-by. Un an après l’annonce des plans, un site approprié n’a pas encore été trouvé pour le stade. L’ancienne star du football anglais et son groupe d’investisseurs ne financeraient que la construction. Dans d’autres grandes villes américaines, en revanche, les projets avancent : en 2017, deux équipes, l’une d’Atlanta et l’autre de Los Angeles (en plus du L.A. Galaxy) viendront compléter le plateau de MLS, qui passera à 22 clubs. D’ici 2020, la MLS devrait rassembler 24 équipes.

Mario Tama / Getty Images

New England Revolution se découvre aussi, petit à petit, un public. Une fin de saison en boulet de canon a indéniablement éveillé l’intérêt des habitants de Boston, où la franchise est basée. Des personnes qui changeaient généralement de chaîne à la seule vue d’un ballon sur leur écran sont devenues des adeptes du beau jeu et fréquentent maintenant régulièrement les tribunes. Après avoir fait mordre la poussière à Colombus Crew (7:3 sur l’ensemble des deux matches), l’équipe a défait les New York Red Bulls 4:3 en finale de la conférence Est devant 32 698 fans, un nouveau record.

Le Los Angeles Galaxy, tombeur des Revs lors de la finale nationale, s’est de son côté adjugé un record sportif. À domicile, les Californiens ont conquis une troisième couronne en quatre ans, la cinquième au total. Personne ne fait mieux. Cette performance a également été l’occasion d’offrir le plus beau des adieux à l’un des grands noms du soccer, Landon Donovan. Celui-ci avait en effet annoncé en août dernier son intention de raccrocher les crampons à l’issue de la saison, à 32 printemps et après 15 ans d’une carrière bien remplie. Il quitte donc la scène sur un ultime trophée, qui doit beaucoup au but libérateur inscrit en prolongation par son coéquipier irlandais Robbie Keane, également sacré meilleur joueur (MVP) du championnat quelques jours plus tôt.

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Débuts en fanfare Les États-Unis s’imposent 2:1 face au Ghana en Coupe du Monde.

Alex Livesey / FIFA via Getty Images

ment peu versé dans “l’autre” football.

En Corée et au Japon en 2002, c’est avec le statut de star en devenir qu’il réalise ses premières prouesses sur la scène internationale, puisqu’il atteint les quarts de finale de l’épreuve suprême avec les États-Unis. Le jeune maître à jouer y échoue d’un cheveu face à l’Allemagne.

Qu’importe, le célèbre magazine Sports Illustrated décide d’en faire sa couverture. Mais l’Allemagne, qu’il connaît bien pour avoir effectué deux passages manqués au Bayer Leverkusen et au Bayern Munich au cours de sa carrière, lui joue ensuite un énième mauvais tour. La Coupe du Monde 2006 prend ainsi fin dès le premier tour pour Donovan et les siens. Les louanges laissent place aux critiques, l’ex-enfant chéri descend brutalement de son piédestal.

“J’étais si naïf. Je croyais réellement que les gens m’aimaient. Mais du jour au lendemain, je n’étais plus rien pour eux. Ça m’a fait très mal, mais en même temps, ça m’a permis de porter un autre regard sur le football”, dévoile le Californien au sujet de cet épisode douloureux.

La reconnaissance d’Arena En 2008, Donovan entame une thérapie. Le héros de la communauté latino-américaine, statut acquis grâce à son bon niveau d’espagnol, traverse une phase difficile. Il connaît des problèmes d’ordre privé et son mariage avec l’actrice Bianca Kajlich prend l’eau. Mais à force de volonté et avec l’aide de quelques personnes bienveillantes, il remonte la pente et se prépare pour le

grand rendez-vous de 2010, sa consécration.

L’embellie ne dure toutefois pas longtemps. Les nombreux entraînements, les voyages permanents, les matches et les obligations contractuelles avec les sponsors semblent être devenus un enfer. Sa motivation en pâtit logiquement.

Son investissement aussi, tant et si bien que le sélectionneur des États-Unis Jürgen Klinsmann, qui a pourtant pris fait et cause pour lui à leur époque commune au Bayern, le raye de la liste des 23 pour la Coupe du Monde 2014.

Il s’agit là du dernier raté de la carrière de Donovan. Le 7 décembre dernier, chez lui dans son antre du StubHub Center de Carson, il a définitivement dit “stop”. Le néo-retraité reste à ce jour le meilleur buteur de l’histoire de la MLS et de la sélection américaine. Il a également remporté deux championnats des États-Unis avec les San José Earthquakes et quatre autres avec Los Angeles. Bruce Arena, entraîneur du Galaxy mais aussi sélectionneur américain entre 1998 et 2006, respecte la décision de son protégé : “Je suis si heureux qu’il puisse terminer sur un titre. Peuton rêver meilleur scénario ?”

Probablement pas, d’autant que Donovan est persuadé que le temps est bel et bien venu. “J’aime vraiment ce sport, mais d’un autre côté, je dois dire que je suis soulagé de ne pas devoir aller à l’entraînement demain matin”, confie-t-il.

Nguyen superstar Même sans son icône, L.A. fera la saison prochaine de nouveau partie des favoris, notamment parce T H E F I FA W E E K LY

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MLS

“Je suis si heureux qu’il puisse terminer sur un titre. Peut-on rêver meilleur scénario ?”

Ultime trophée Landon Donovan le 7 décembre 2014.

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Victor Decolongon / Getty Images

Bruce Arena, entraîneur du L.A. Galaxy

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que la formation sera renforcée à partir de l’été par une autre icône, celle de Liverpool : Steven Gerrard.

Avec lui, nul doute que le ballon continuera à tourner rond. New England Revolution, de son côté, pourrait bien de nouveau se poser en principal rival des Californiens. De l’avis de nombreux observateurs, les Revs possèdent en tout cas le meilleur milieu de terrain du championnat grâce à une doublette axiale composée de Jermaine Jones, international américain au CV bien rempli, et de Lee Nguyen, leader en devenir.

Nguyen a trouvé le chemin des filets à 20 reprises en 2014, 18 fois en saison régulière et deux fois en play-offs. Sa troisième saison à Boston a sans conteste été la meilleure. Elle a fait de lui l’un des principaux acteurs offensifs de la MLS. Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il se soit retrouvé candidat au titre de MVP en compagnie de Robbie Keane et du Nigérian Obafemi Martins (Seattle Sounders) qui, au cours de sa riche carrière, est notamment passé par l’Inter Milan et Newcastle.

“Je suis honoré d’être nominé avec deux joueurs de ce calibre”, reconnaissait à l’époque le stratège au maillot floqué du numéro 24.

Si Nguyen est né au Texas, ses racines l’emmènent jusqu’au Viêt Nam, pays que ses parents ont quitté voilà 40 ans. En 2009, il y a d’ailleurs signé un contrat avec Hoang Anh Gia Lai, un club de première division, et s’est vu accueilli comme une véritable rockstar. “J’avais à peine atterri que j’étais déjà submergé par la foule. Je savais que j’étais connu au Viêt Nam, mais pas à ce point-là”, se souvient-il. Les tabloïds ne l’ont pas lâché pas d’une semelle, notamment parce qu’il demeure le premier footballeur d’origine vietnamienne à avoir tenté sa chance en Europe. Il s’est en effet engagé avec le PSV Eindhoven à 19 ans, mais n’y a pas percé, pas plus d’ailleurs que chez les Danois du Randers FC, où il a tenté de prendre un second envol. À 28 ans, Nguyen semble enfin avoir trouvé son bonheur en MLS. Sa vitesse, sa vision du jeu et son sens du but y font merveille, à tel point qu’il est surveillé de près par Jürgen Klinsmann. En novembre 2014, il est même entré en jeu contre la Colombie à l’occasion d’un match amical disputé à Londres et a ainsi connu sa quatrième sélection, sept ans après la dernière.

Avec Jones, la Revolution En club, le milieu de terrain a franchi un palier suite au recrutement de Jermaine Jones, ancien pensionnaire de Schalke 04.

“Il est exactement le type de joueur dont je souhaitais l’arrivée depuis deux ans”, souligne Nguyen. “Un numéro 8 rugueux et infatigable.

En plus, il possède une bonne technique ainsi que cette faculté à orienter le jeu et à déstabiliser la défense adverse avec ses longs ballons.”

Thierry Henry, qui a justement pris sa retraite après la défaite des New York Red Bulls en playoffs face à New England, vante lui aussi les mérites de Jones : “Il a tout changé pour eux. À chaque match qu’il a disputé, on a pu voir qu’ils

avaient trouvé un joueur avec la bonne mentalité. Même quand on a fait ses preuves dans un grand championnat européen, il n’est pas toujours simple de trouver ses marques dans un nouvel environnement et d’apporter un plus.”

Un simple regard sur les statistiques avant la finale suffit à confirmer cette impression. Avec Jones, ce sont 11 victoires, deux matches nuls et une défaite pour les Revs. Avant son arrivée, le club ne comptait en revanche que trois victoires, un match nul et surtout six défaites. Robert Kraft, le propriétaire de la franchise, a déboursé trois millions de dollars pour s’attacher les services de son nouvel homme à tout faire. Un investissement qu’il ne regrette pas : “Nous ne voulions pas une star, mais un joueur qui prenne ses responsabilités sur et en dehors du terrain.”

Pour New England, il reste maintenant une dernière étape à franchir. D’aucuns parlent même d’une malédiction à briser. En 18 ans d’existence, l’équipe a en effet déjà disputé à cinq reprises la finale du championnat… pour autant de défaites. Avec son duo de choc, l’heure est peut-être enfin venue d’accrocher un titre à son palmarès.

Lampard, Villa et Gerrard, les nouvelles stars Pour Chivas USA, c’est en revanche la dernière heure qui sonné. La franchise de Los Angeles a décidé d’arrêter les frais à l’issue de la saison 2014. Elle est la troisième à le faire après Miami Fusion et Tampa Bay Mutiny en 2001. La MLS n’en continue pas moins de s’accroître et à partir du mois de mars, elle accueillera 20 équipes séparées en une conférence Ouest et une conférence Est de dix membres chacune. Orlando City et New York City FC sont les deux nouveaux.

Pour son arrivée, le dernier nommé a mis les petits plats dans les grands et fait venir deux joueurs au palmarès long comme le bras. L’ancien international anglais Frank Lampard (106 sélections) qui, à 36 ans, profite jusqu’au mois de mai de sa troisième jeunesse du côté de Manchester City, club partenaire du NYFC, ainsi que l’Espagnol David Villa (33 ans), champion du monde, champion d’Europe et meilleur buteur de l’Euro 2008, seront ainsi chargés d’éblouir les supporters du Yankee Stadium.

En 2015, la MLS accueillera un troisième grand nom du ballon rond en la personne de Steven Gerrard, 34 ans au compteur. Mais la ligue est encore loin d’être une maison de (pré-) retraite. Elle sait aussi produire ses propres talents, qui sont maintenant capables de bien s’exporter en Europe grâce à un travail de formation de meilleure qualité. C’est par exemple le cas de DeAndre Yedlin, qui a attiré l’attention au Brésil grâce à son profil de défenseur latéral très offensif et ultrarapide. Début janvier, le jeune homme de 21 ans a quitté les Seattle Sounders pour rejoindre Londres et Tottenham, où il a signé un contrat de quatre ans. Å T H E F I FA W E E K LY

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THIS IS THE ONE Introducing

Official Mascot for the FIFA U-20 World Cup New Zealand 2015

@FIFAcom #Wooliam

/ďŹ fau20worldcup

EN BREF

L

a petite île se situe dans l'une des baies les plus en vue de Thaïlande. En 1974, la baie de Phang Nga a acquis une notoriété internationale grâce à L’homme au pistolet d’or. Koh Tapu, qui sort des eaux, droite comme un i, est connue mondialement et surnommée “James Bond Island”. Elle ne constitue toutefois pas la seule curiosité que des centaines de touristes visitent tous les jours. L'île voisine de Koh Panyee possède en effet un terrain de football flottant. Les insulaires l'ont installé dans un cadre idyllique, au bord d'une immense falaise. Là-bas, la population vit principalement sur l'eau car tout le village a été érigé sur pilotis. Outre la pêche et la prière, le football fait aussi partie des activités préférées de ces musulmans. Ils se sont donc donné les moyens de le pratiquer en installant un terrain sur un radeau. Ce dernier repose sur des pieux et est soutenu par des éléments flottants. C'est à cet endroit que s'entraîne le club de football local Panyee FC, tous les après-midis depuis huit ans, en espérant pouvoir un jour construire un terrain aux dimensions homologuées par la FIFA. Il semblerait que l'amour du beau jeu ne connaisse pas de limites. Å Dominik Petermann

Christophe Archambault / AFP

À

12 ans, l’Australien Stephen White est récemment devenu un héros en Chine. Le ramasseur de balles a en effet aidé la sélection chinoise à s’imposer contre l’Arabie Saoudite en Coupe d’Asie des Nations. Au bout d’une heure de jeu, alors que le score était toujours de 0:0, les Saoudiens se sont vu octroyer un penalty.

Avant le tir, le gardien chinois Wang Dalei s’est brièvement retourné vers le jeune White pour le questionner : “droite ou gauche ?” Le garçon, déconcerté, lui a demandé de répéter. Le portier chinois attendait bien un conseil. “Je dirais gauche”, a répondu White.

Wang Dalei a tenu compte de cette intuition… et a arrêté le tir. Peu après, son équipe a inscrit le 1:0 et enregistré sa première victoire dans la phase de groupes de la Coupe d’Asie. Après la rencontre, Dalei a remercié le ramasseur de balles d’une chaleureuse étreinte et d’une poignée de main. L’équipe nationale de Chine a ensuite invité l’adolescent à sa séance d’entraînement suivante. White y a reçu un maillot du gardien et a été accueilli en véritable héros par les médias chinois. Å Sarah Steiner

L

es très vieux maillots sont cultes. Sont-ils pour autant jolis ? Pas tous, certes, mais il est de toute façon inutile d’épiloguer sur le sujet. Un maillot culte vit en effet de son statut et celui-ci a toujours quelque chose de fascinant, qui échappe à toute logique. Fascinant, c’est également le terme qui convient pour définir le design du maillot de Manchester United pour la saison 2015/16. Des photos ont déjà fuité sur Internet et l’on peut voir en dessous des manches deux pans de tissu thermoactif avec des mailles en filet de pêche.

De nombreux supporters sont mécontents de ce look étrange, qui n’est pas sans rappeler les années 90. Mais le retour à d’anciennes modes n’a-t-il pas, de tout temps, soulevé des vagues de critiques ?

En revanche, personne n’a encore vu le prochain maillot du FC Barcelone. Depuis qu’il a été annoncé en décembre dernier que cette nouvelle création serait pourvue de bandes horizontales, tout le monde s’attend en tout cas à ce que les discussions s’éternisent. Certaines personnes ont déjà évoqué une “horreur”, voire un maillot osant défier les pires tabous. Peut-être est-ce là le but recherché, puisqu’il faut bien avouer que ce sont bien souvent les “horreurs” qui ont le plus de chances d’obtenir un jour le statut de maillot culte. Å Alan Schweingruber T H E F I FA W E E K LY

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Développer le football partout et pour tous

Organiser des tournois captivants

Œuvrer pour la société et l’environnement

Pour le jeu. Pour le monde.

La FIFA s’engage à développer le football pour le bénéfice de tous. Sa mission est de : Développer le jeu L’objectif premier de la FIFA est de développer le football dans ses 209 associations membres. La Coupe du Monde de la FIFA™ lui donne les ressources nécessaires pour lui permettre d’investir USD 550 000 par jour dans le développement du football partout dans le monde.

Toucher le monde La FIFA entend également toucher le monde à travers ses compétitions et événements internationaux qui fédèrent et inspirent les peuples du monde entier.

FIFA.com

Bâtir un meilleur avenir Le football est bien plus qu’un simple sport. Son universalité lui confère un pouvoir unique et une portée qu’il convient de gérer avec précaution. La FIFA est convaincue de son devoir envers la société qui dépasse les frontières du football.

TRIBUNE

F I F A S 11

Nombre de buts inscrits en Coupe du Monde de Beach Soccer

1

Brésil Buts : 276 Matches : 41 Participations : 7

2

Portugal Buts : 193 Matches : 33 Participations : 6

Le chemin de Bony 3 Perikles Monioudis

L

es superstars du ballon rond ont leur place attitrée dans le calendrier des événements de la planète football. Chaque année, en janvier, ils espèrent ainsi remporter le Ballon d’Or ; certains, comme Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, pour la troisième ou quatrième fois. Ces joueurs comptent parmi les plus grands, ce sont les premiers noms qui nous viennent à l’esprit quand il s’agit de citer les meilleurs joueurs actuels et c’est à eux que nous penserons en premier quand dans quelques années, nous nous remémorerons les plus grands moments du football des années 2000.

Il pourrait être tentant de voir dans leurs biographies, depuis leurs premiers pas jusqu’à aujourd’hui, une prédisposition à ce succès et de considérer leur incroyable talent ainsi que leur phénoménale force de caractère comme faisant partie de leur destin. Car ce n’est pas un hasard si, parmi tous les joueurs du monde, Ronaldo et Messi se retrouvent quasiment chaque année sur la liste établie par les sélectionneurs, les capitaines et les journalistes des 209 fédérations de la FIFA. Non, le hasard n’a rien à voir là-dedans ; le destin pas davantage. Car si l’on veut que le destin nous sourie, à nous d’agir en conséquence : en effet, si ces deux joueurs sont arrivés là où ils sont aujourd’hui, c’est avant tout parce qu’ils s’entraînent d’arrache-pied et que le sport est ce qui compte le plus à leurs yeux.

On peut certes répliquer qu’ils sont loin d’être les seuls. Peut-être, mais les autres ne sont ni Messi ni Ronaldo. Cependant, si cette remarque est juste dans le fond, elle ne permet pas d’expliquer pourquoi eux et pas les autres. Ou bien peut-être que si ?

En effet, Ronaldo et Messi disposent de qualités bien spécifiques, il est extrêmement rare de voir des footballeurs dotés d’un tel talent. À ce jour, ils ne sont que deux. Personne à part Messi et Ronaldo n’est Messi ou Ronaldo, ils sont ce que

le monde du football a de meilleur à nous offrir.

Mais ce n’est pas parce que les deux premières places sont déjà occupées depuis plusieurs années qu’il est impossible pour un attaquant de faire une belle carrière. Non, si le football a besoin d’étoiles dans son firmament telles que Ronaldo et Messi, il se nourrit également des milliers de joueurs professionnels de par le monde, des joueurs tels que… Wilfried Bony. À la mi-janvier, le jour de la rédaction de cette chronique, Bony a signé un contrat jusqu’à l’été 2019 avec le champion anglais Manchester City. Fin novembre, sur la pelouse de l’Etihad Stadium et par un dimanche brumeux, cet Ivoirien avait permis à Swansea de prendre l’avantage en marquant contre son futur employeur.

Il fait partie de ces attaquants qui, recevant des passes en profondeur, sont en mesure de conserver longtemps le ballon dans le camp adverse. Il n’a pourtant rien d’un dribbleur, c’est davantage un avant-centre talentueux au service d’une équipe axée sur la défense lorsqu’elle joue à l’extérieur. Et Bony marque des buts. Au cours de l’année 2014, aucun joueur de Premier League n’en a marqué autant que ce jeune attaquant de 26 ans. Lors de la saison 2012/13, Bony, alors au service de Vitesse Arnhem, avait déjà été sacré meilleur buteur de l’Eredivisie et meilleur joueur des Pays-Bas. En 2009/10, il a remporté le championnat tchèque avec le Sparta Prague, avant de marquer deux buts décisifs pour la sélection ivoirienne lors de la Coupe du Monde 2014.

Au bout de huit ans de carrière à l’étranger, Bony s’apprête donc à faire ses débuts sous le maillot de son quatrième club, Manchester City.

Une carrière que l’on peut qualifier de très réussie, même si le Ballon d’Or, lui, se fait toujours attendre. Å

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

Russie Buts : 111 Matches : 23 Participations : 5

4

E spagne Buts : 101 Matches : 26 Participations : 6

5

U ruguay Buts : 98 Matches : 25 Participations : 5

6

France Buts : 97 Matches : 21 Participations : 4

7

A rgentine Buts : 76 Matches : 24 Participations : 7

8

Italie Buts : 75 Matches : 20 Participations : 5

9

J apon Buts : 71 Matches : 26 Participations : 7

10

Sénégal Buts : 66 Matches : 14 Participations : 4

11

N igeria Buts : 65 Matches : 14 Participations : 4

Source : FIFA (Classement historique, Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, à jour le 15.01.2015) T H E F I FA W E E K LY

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LE MIROIR DU TEMPS

T

H

E

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Kassel, Allemagne

1955

imago

Les responsables du stade du KSV Hessen Kassel tentent de faire fondre la glace à l’aide de lance-flammes.

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LE MIROIR DU TEMPS

N

O

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Bergame, Italie

2012

Marco Luzzani / Getty Images

Les responsables du stade Atleti Azzurri d’Italia tentent de libérer le terrain de la neige à l’aide de souffleries portatives.

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L’A R T D U F O O T B A L L

Des roses pour Trapattoni Ronald Düker

LE S DÉCL AR AT IONS DE LA SEMAINE

“Nos problèmes avaient de quoi faire rire. Je lui avais demandé de se présenter à mon bureau à 14 heures pour une réunion et, quand je l’ai convoqué, on m’a appris qu’il était parti assister aux qualifications du samedi pour le Grand Prix de Formule 1 du dimanche. Il m’a dit : ’On peut se voir dans votre bureau tous les jours, mais le Grand Prix de Formule 1 n’a lieu qu’une fois par an en Italie.’ Deux jours plus tard, je ne pouvais pas m’empêcher d’en rire.”

José Mourinho à propos de ses relations avec Mario Balotelli à l’Inter

L

e football est-il un art ?

Certains trouveront la question aussi stupide que de se demander si mars est une planète ou si la rose est une fleur. La réponse est évidente. Bien sûr, le football est un art !

Comme la rubrique que nous lançons cette semaine s’intitule “L’art du football”, nous nous devions d’évoquer ici le film éloquent qui porte le même titre. The Art of Football.

From A to Z propose un lexique du football sous forme de documentaire. Dans le rôle principal du commentateur : John Cleese, l’acteur et humoriste britannique membre de la troupe des Monty Python. En déroulant l’alphabet – de A comme attaque à Z comme zone dangereuse, en passant par B comme but ou E comme entraîneur – il nous présente toutes les facettes du football, sur les terrains comme en dehors.

Mais ce n’est pas l’humour typique des Monty Python qui fait l’intérêt de ce film de près de cinq heures. John Cleese ne fait en effet guère plus que présenter à l’aide de mots-clés de nombreuses séquences d’interviews pour lesquelles le réalisateur Hermann Vaske a réuni devant sa caméra la crème du monde du football et de l’art (ce qui, comme on l’a déjà dit, revient plus ou moins au même). Pelé, Franz Beckenbauer, Ruud Van Nistelrooy, Rudi Völler, Giovanni Trapattoni, Arsène Wenger, Kaká, Thierry Henry sont autant de grands noms du football qui interviennent ici. Mais on voit aussi le réalisateur Wim Wenders, l’acteur Dennis Hopper, le couturier-musicien Malcolm McLaren, le peintre Markus Lüpertz, l’architecte Oscar Niemeyer, ou

encore le guitariste du groupe Eurythmics Dave Stewart. L’horizon s’étend même jusqu’à la politique, puisqu’apparaissent également Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État américain, et Desmond Tutu, archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix. Ce qui se dessine ici, dans cette discussion polyphonique sur le football accompagnée d’images des buts et des scènes les plus incroyables de l’histoire de ce sport, suffirait comme matériau d’études pour tous les philosophes du football des cent prochaines années.

Michel Platini explique par exemple ce que cela signifie quand on dit que le ballon est un ami pour certains joueurs. Et que pour d’autres, il ne l’est pas ; pour le gardien de but notamment. Wim Wenders dit à ce sujet : “Je crois que quand on est joueur, on est obligé d’aimer le ballon. Le gardien, lui, doit simplement le repousser.”

Pour l’architecte Oscar Niemeyer, la surprise est la clé de tout. La surprise, en architecture comme en football, est à la base de toute création. Y compris d’un but.

Tromper un défenseur par un mouvement auquel il ne s’attendait pas et que le défenseur n’aurait jamais pu prévoir, telle est en effet l’action à l’origine de tout but. Les autres protagonistes du film confirment.

Et si en plus l’attaquant garde parfaitement l’équilibre en exécutant cette action, voilà un élément de réponse supplémentaire pour tous ceux qui, au début de ce texte, doutaient encore que le football soit un art. À moins que vous ne considériez que la rose n’est pas une fleur ? Å

“Je devrais sourire plus souvent, mon père et mon frère me le disent. Mon attitude est mal interprétée parce que les gens pensent que je suis énervé.

Mais je suis réservé.

Dans ce milieu, il faut être un peu faux. Il faut faire semblant pour se faire aimer, moi je n’y arrive pas.”

Jérémy Ménez, milieu de terrain de l’AC Milan et de la France

“Ça faisait quelques matches que je ne marquais plus, alors je me suis dit : il faut changer tout ça. Je me suis remis à marquer. Dès que je me suis coupé les cheveux, je me suis senti mal pendant quelques jours mais, maintenant, je pense que je vais garder cette coupe un moment.”

Raheem Sterling, milieu de terrain de Liverpool et de l’Angleterre

T H E F I FA W E E K LY

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LE TOURNANT

“À 24 ans, j’ai eu le déclic !”

Stéphane Houcine Nater avait 27 ans lorsqu’il a fait ses premiers pas dans l’élite suisse. Ensuite, tout s’est enchaîné. Aujourd’hui, il défend les couleurs de la Tunisie en Coupe d’Afrique.

Simon Habegger / 13 Photo

S

i à 23 ans, j’avais déclaré que mon objectif était d’être un jour sélectionné en équipe de Tunisie, les gens m’auraient traité de fou. À l’époque, je jouais dans une équipe suisse amateur et je n’avais que très peu de relations avec le pays d’origine de ma mère. J’ai grandi en France et en Suisse orientale et nous nous rendions en Tunisie tous les cinq ou six ans, pas plus.

Je ne rêvais pas de la Coupe d’Afrique, mais j’ai toujours cru qu’un jour, je réussirais à faire carrière dans le football. L’époque où je me présentais à un entraînement d’essai sans même m’être préparé était révolue. À 24 ans, j’ai eu le déclic ! Je fais sans doute partie de ces gens un peu longs à la détente.

Le FC Schaffhouse m’a donné la chance de faire mes preuves en deuxième division suisse.

J’ai réussi à m’imposer à mon poste, milieu défensif, et je me suis fait remarquer grâce à la qualité de mes ouvertures de jeu. À 27 ans, je suis monté en première division avec le Servette de Genève et en 2013, avec le FC SaintGall, nous avons éliminé le Spartak Moscou de la Ligue Europa.

Depuis plusieurs années, deux autres internationaux tunisiens évoluent dans le championnat suisse : Yassine Chikhaoui et Amine Chermiti. Quand je jouais contre eux, il nous arrivait souvent de discuter de l’équipe de ­Tunisie à la fin des matches. Je n’ai jamais caché mon intérêt et à l’automne 2013, j’ai été sélectionné pour affronter le Cameroun. Ce dont je n’avais jamais osé rêver semblait soudain devenu possible.

Le seul problème, c’est que je ne possédais pas la nationalité tunisienne. Comme j’étais censé obtenir facilement les papiers nécessaires, je me suis rendu à Tunis quelques jours seulement avant le match. Ma demande a été traitée rapidement, mais cela n’a pas suffi pour que je puisse jouer. J’ai donc fait mes premiers pas en équipe nationale en mars 2014, contre la Colombie, j’avais alors 30 ans.

J’ai tout de suite eu ma place au sein du onze de base. Cela a attiré l’attention des clubs locaux. Au cours de la pause estivale, le Club Africain de Tunis s’est manifesté. Je n’ai pas eu besoin de réfléchir bien longtemps. Je suis bien payé et, surtout, c’est une occasion en or d’apprendre à vraiment mieux connaître le ­ pays de ma mère. À aucun moment, je n’ai ­regretté d’avoir pris cette décision. Ma femme et notre petite fille m’aident à me sentir bien.

Nous sommes en tête du classement du championnat tunisien. Le niveau technique est bon, mais de nombreux jeunes joueurs manquent encore de formation tactique. ­J ’essaie de les aider à progresser. L’engouement pour le football est incroyable ici. Mais les ­Tunisiens sont sceptiques quand il s’agit de l’équipe nationale. Par le passé, on ne peut pas dire que celle-ci ait vraiment brillé par son style offensif. Nous allons essayer de remédier à cela en Coupe d’Afrique, même si personnellement, je suis avant tout chargé de la stabilité défensive. Å Propos recueillis par Elio Stamm

Nom Stéphane Houcine Nater Date et lieu de naissance 20 janvier 1984, Troyes (France) Poste Milieu défensif Parcours 2002 – 2004 FC Vaduz 2004 – 2007 FC Coire 97 2007 – 2008 GC Biaschesi 2008 – 2010 FC Schaffhouse 2010 – 2012 Servette FC 2012 – 2014 FC Saint-Gall Depuis 2014 Club Africain Tunis Équipe nationale 8 sélections

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

T H E F I FA W E E K LY

37

CLASSEMENT MONDIAL MASCULIN

Leader Entrées dans le Top 10 Sorties du Top 10 Nombre total de matches disputés Équipe avec le plus grand nombre de matches Plus grande progression en termes de points Plus grande progression en termes de places Plus grand recul en termes de points Plus grand recul en termes de places P osition Équipe

+/- Points

Allemagne (inchangé) aucune aucune 16 (dont 11 en 2014) Irak (4 matches) Bahreïn (+ 43 points) Bahreïn (+ 12 places) Irak (– 51 points) Jordanie (– 12 places)

P osition Équipe

+/- Points

P osition Équipe

+/- Points

P osition Équipe

+/- Points

1 Allemagne

0 1725

55 Panamá

2

551

109 Éthiopie

2

294

163 Suriname

0

115

2 Argentine

0 1538

55 Trinité-et-Tobago

0

551

110 Bahreïn

12

292

164 Swaziland

0

113

3 Colombie

0 1450

57 RD Congo

-1

548

111 Namibie

-2

291

165 Bangladesh

0

103

4 Belgique

0 1417

58 Albanie

0

543

112 Canada

0

287

166 Tahiti

0

100

5 Pays-Bas

0 1374

59 Monténégro

0

537

113 Cuba

0

271

167 Guyana

0

92

6 Brésil

0 1316

60 Égypte

0

531

114 Irak

-11

269

168 Gambie

0

90

7 Portugal

0 1160

61 Congo

0

529

115 Palestine

-2

268

169 Montserrat

0

86

7 France

0 1160

62 Gabon

3

527

115 Liberia

0

268

170 São Tomé-et-Principe

0

84

9 Espagne

0 1142

62 Togo

0

527

117 Kenya

-1

262

171 Inde

0

79

10 Uruguay

0 1135

64 Burkina Faso

-1

523

118 Guinée équatoriale

2

260

172 Sri Lanka

0

78

11 Italie

0 1103

65 République d’Irlande

-1

519

119 Niger

-3

259

173 Comores

0

75

12 Suisse

0 1091

66 Bulgarie

0

506

120 Saint-Kitts-et-Nevis

-2

258

173 Nicaragua

0

75

13 Angleterre

0 1032

67 Norvège

0

500

121 St-Vincent-et-les-Grenadines

-2

256

175 Belize

0

74

14 Chili

0 1016

68 Rwanda

0

494

122 Liban

4

251

176 Yémen

0

67 66

15 Roumanie

0 1014

69 République de Corée

0

487

123 Moldavie

-2

250

177 Îles Turks-et-Caicos

0

16 Costa Rica

0

995

70 Finlande

0

468

124 Lesotho

-1

245

178 Seychelles

0

61

17 République tchèque

0

987

71 Ouzbékistan

3

464

125 Koweït

-1

241

179 Bermudes

0

55

18 Algérie

0

948

72 Honduras

-1

460

126 Géorgie

-1

239

179 Saint-Marin

0

55

19 Croatie

0

946

73 Guatemala

-1

458

127 Luxembourg

1

230

179 Cambodge

0

55

20 Mexique

0

913

73 Haïti

-1

458

128 Burundi

-1

227

182 Chinese Taipei

0

54

21 Slovaquie

0

891

75 Jamaïque

0

449

129 Aruba

0

221

183 Îles Salomon

0

53

22 Tunisie

0

873

76 Paraguay

0

442

129 Philippines

1

221

184 Dominique

0

52

23 Autriche

0

863

77 Ouganda

-1

441

131 Maldives

-1

220

185 Timor oriental

0

51

24 Grèce

0

856

78 Libye

0

437

132 Liechtenstein

0

219

186 Népal

0

49

25 Ukraine

0

854

79 Arménie

0

436

133 Vietnam

4

218

186 Macao

0

49

26 Équateur

0

852

80 Émirats arabes unis

1

408

133 Guinée-Bissau

0

218

188 Pakistan

0

45 43

27 États-Unis

0

836

81 Angola

-1

404

135 Nouvelle-Zélande

-1

216

189 Soudan du Sud

0

28 Côte d’Ivoire

0

833

82 Maroc

-1

393

136 Azerbaïdjan

-1

215

190 Maurice

0

36

29 Bosnie-et-Herzégovine

0

817

83 Estonie

1

382

136 Tadjikistan

-1

215

191 Vanuatu

0

33

30 Danemark

0

804

84 Bolivie

1

375

138 Mauritanie

-1

213

192 Fidji

0

30

31 Russie

0

789

85 Sierra Leone

1

374

139 Kazakhstan

0

205

192 Samoa

0

30

32 Israël

0

788

86 Chypre

1

372

140 Sainte-Lucie

0

202

194 Mongolie

0

29

33 Islande

0

761

87 Venezuela

1

371

141 Myanmar

0

200

195 Bahamas

0

26

34 Pays de Galles

0

748

88 Malawi

2

361

142 Afghanistan

1

190

196 Tonga

0

17

35 Sénégal

0

734

89 Bénin

0

359

143 Barbade

1

183

197 Îles Vierges américaines

0

16

36 Écosse

0

729

90 Salvador

0

358

144 Thaïlande

-2

182

198 Brunei

0

15

37 Ghana

0

714

91 Lituanie

1

355

145 République centrafricaine

0

178

199 Papouasie-Nouvelle-Guinée

0

13

38 Serbie

0

713

92 Qatar

3

347

146 Tchad

0

172

200 Samoa américaines

0

12

39 Guinée

0

706

93 Oman

0

346

147 Malte

0

166

201 Andorre

0

9

40 Cap-Vert

0

693

93 Jordanie

-12

346

147 Turkménistan

0

166

202 Îles Vierges britanniques

0

8

41 Pologne

0

680

95 Antigua-et-Barbuda

-1

344

147 Madagascar

0

166

202 Érythrée

0

8

42 Cameroun

0

665

96 Lettonie

0

339

150 RDP Corée

0

157

204 Somalie

0

6

43 Nigeria

0

654

96 RP Chine

1

339

151 Syrie

0

156

205 Îles Caïmans

0

5

44 Suède

0

646

98 Mozambique

0

332

152 Kirghizistan

0

146

206 Djibouti

0

4

45 Hongrie

0

632

99 Belarus

0

331

153 Nouvelle-Calédonie

0

142

206 Îles Cook

0

4

46 Slovénie

1

622

100 Australie

0

329

154 Malaisie

0

139

208 Anguilla

0

2

47 Irlande du Nord

1

615

101 ARY Macédoine

-1

327

155 Grenade

0

137

209 Bhoutan

0

0

48 Turquie

1

604

102 Arabie saoudite

0

318

156 Hong Kong

0

134 133

49 Mali

1

603

103 Îles Féroé

1

317

157 Singapour

0

50 Zambie

-4

594

104 Tanzanie

1

315

158 Curaçao

0

125

51 Iran

0

588

105 République dominicaine

1

310

159 Indonésie

0

122

52 Afrique du Sud

0

587

106 Botswana

1

308

160 Laos

0

121

53 Pérou

0

565

107 Zimbabwe

1

301

161 Guam

0

119

54 Japon

0

563

108 Soudan

2

296

161 Porto Rico

0

119

http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

PUZZLE

Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA)

Président Joseph S. Blatter

1

9

7

FACILE

8

Secrétaire Général Jérôme Valcke

6

Directeur de la Communication et des Affaires publiques Walter De Gregorio

2

1

8

4

5

2

4

8

4

6

7

2

6

1 1

2

9

2

3

7

6

9

6

3

4

3

6 7

9

8

5

Production Hans-Peter Frei

9

8

2

5

8

2

7

4

2

4

6

5

9

DIFFICILE

3 7

Contact feedback-theweekly@fifa.org

5 6

9 8

5

7

9

Internet www.fifa.com/theweekly

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

2

8

1

Adjoint de secrétariat Honey Thaljieh

La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2015”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

6

7 9

Ont contribué à ce numéro Andreas Jaros, Junsheng Liu, Dominik Petermann, Bruno Sassi, Elio Stamm

Impression Zofinger Tagblatt AG

2

5

Collaborateurs réguliers Ronald Düker, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn

Traduction www.sportstranslations.com

4

MOYEN

Correction Nena Morf (responsable), Martin Beran, Kristina Rotach, Alissa Rosskopf (assistante d’édition)

Responsables de projet Bernd Fisa, Christian Schaub

3

8

8

Service photo Peggy Knotz, Andres Wilhelm (adjoint) Mise en page Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Susanne Egli

9

6

2

Rédaction Alan Schweingruber (rédacteur en chef adjoint), Sarah Steiner Conception artistique Catharina Clajus

5

7 3

Rédacteur en chef Perikles Monioudis

6

8 6

4

8

4

8

5 3

2

8

4

1

9 9

4 7

3

T H E F I FA W E E K LY

Puzzles courtesy www.opensky.ca/sudoku

Éditeur FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Téléphone +41-(0)43-222 7777, Fax +41-(0)43-222 7878

Le but du jeu est de remplir la grille avec des chiffres de 1 à 9, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois dans la même ligne, la même colonne ou le même carré de 3x3.

39

R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E Lequel de ces anciens champions ira le plus loin en Coupe d’Asie 2015 ?

1% 3%

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Quel joueur sera le meilleur buteur de la Coupe d’Afrique ?

5% 35% Vous avez le choix entre : · Jonathan Pitroipa (BFA) · Amine Chermiti (TUN) · Asamoah Gyan (GHA) · Ibrahima Traoré (GUI) · Papiss Cissé (SEN) · Gervinho (CIV) · Islam Slimani (ALG) · Pierre-Emerick Aubameyang (GAB)

27% Source: Fifa.com

29%

≠ ≠ ≠

≠ ≠ ≠

Iran Corée du Sud Japon

Irak Arabie Saoudite Koweït

Pour voter, rendez-vous sur : Fifa.com/newscentre

“Je me suis dit : ‘Je vais commencer par la musique et ­j ’essaierai le football ensuite.’ Dans ma tête, rien n’a changé.”

Jim Kerr, chanteur du groupe Simple Minds, évoque son plan de carrière au micro de FIFA.com

LA SEMAINE EN CHIFFRES

14 40 500

Diego Alves, le gardien de

victoires en première

marqués, tel est le bilan de

Valence, en championnat

division, dont 150 à

Francesco Totti dans l’un des

d’Espagne. Il présente la

l’extérieur, telle est la

grands classiques du champion­-

meilleure moyenne de ces

double barre atteinte

nat italien. Seul Dino da Costa,

25 dernières dans cet exercice.

par Southampton

légende de l’AS Rome dans les

À la parade lors du match nul 1:1 contre le Celta

(en photo : Dusan Tadic) contre Manchester

années 1950, a marqué aussi

Vigo, le portier de Valence devance désormais

United. Les Saints n’avaient plus gagné à Old

souvent face au grand rival romain. L’actuel

d’une longueur Santiago Cañizares. Le record du

Trafford depuis janvier 1988, soit 19 matches sans

capitaine des Giallorossi est en revanche l’unique

championnat espagnol reste en revanche la

succès, et n’avaient amassé que trois petits points

détenteur du record du nombre de derbies disputés.

possession d’Andoni Zubizaretta, qui a sauvé les

au cours de ces 19 sorties, un total doublé en

Totti a signé lors du match nul 2:2 de la Roma

siens à 16 reprises sur coup de pied des 11 mètres

l’espace de 90 minutes grâce à une victoire 1:0.

contre la Lazio son 45ème doublé en Serie A.

au cours de sa longue carrière.

Getty Images

penalties sur 33 a arrêté

derbies de Rome pour 11 buts