The FIFA Weekly Edition #15

N O 15/2015, 17 AVRIL 2015

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

ALGÉRIE LE NOUVEAU COACH EN VEUT PLUS

BLATTER PROTÉGER LE FOOTBALL

IRLANDE DU NORD UNE QUALIFICATION RÉALISTE

W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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Un choc emballant Au terme d’une rencontre palpitante, le Rapid Vienne est parvenu à arracher le nul à Salzbourg, leader et tenant du titre, qui menait 3:0.

Le club le plus titré d’Autriche va toutefois devoir continuer à se battre pour conserver sa deuxième place au classement.

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S epp Blatter Dans son billet hebdomadaire, le Président de la FIFA rappelle l’indépendance du football : “Notre sport ne doit jamais devenir le jouet de puissances supérieures.”

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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

Aire de jeu Un rectangle orné de quelques lignes, un rond central, un drapeau à chacun des quatre coins, un but au milieu des deux côtés les plus petits… Élégant, simple, parfait : le terrain de football.

David Winner retrace les 150 ans d’histoire de cette véritable merveille de symétrie.

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

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Francesco Acerbi L’Italien a gagné son combat contre le cancer et retrouvé le chemin des pelouses.

S ur la bonne voie L’Irlande du Nord a toutes les cartes en main pour se qualifier pour l’Euro 2016. La petite sélection fonde notamment ses espoirs sur son entraîneur Michael O’Neill, qui a conservé la confiance de sa fédération malgré une série de défaites.

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Costa Rica Le “Clásico” de la Primera División costaricaine n’a pas désigné de vainqueur.

(En image : Jonnathan Mc Donald (à g.), Alajuelense; Keilor Soto, Saprissa)

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues et aussi pour votre tablette. http://www.fifa.com/mobile

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Coupe du Monde Féminine 6 juin – 5 juillet 2015, Canada

Randall Campos Munoz / Imagenes en Costa Rica

Le terrain Notre illustration provient du livre publié par la FIFA intitulé “A History of the Laws of Association Football” par Sir Stanley Rous C.B.E. et Donald Ford M.A., Zurich 1974.

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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République de Corée Au Canada, Ji Soyun et ses coéquipières veulent écrire un nouveau chapitre de l’histoire du football.

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imago (1), Getty Images (2)

Christian Gourcuff Après avoir passé 32 ans à la tête d’un club, le Français est désormais sélectionneur de l’Algérie.

Blue Stars / FIFA Youth Cup

Coupe du Monde U-20

Coupe du Monde de Beach Soccer

Coupe du Monde U-17

13 et 14 mai 2015, Zurich (Suisse)

30 mai – 20 juin 2015, Nouvelle-Zélande

9 – 19 juillet 2015, Portugal

17 octobre – 8 novembre 2015, Chili

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Chaque rĂŞve commence par un coup d'envoi.

Inspirez sa passion. Utilisez votre carte Visa pour acheter des billets de la Coupe du Monde FĂŠminine de la FIFAMC.

À DÉCOUVERT

Premier vainqueur “L

a seule vérité est celle du terrain.” Même en effectuant des recherches approfondies, il est difficile de déterminer l’origine exacte de cette phrase. On suppute toutefois qu’elle nous vient d’Allemagne, où deux candidats se dégagent : Sepp Herberger, spécialiste de ce genre de formules et sélectionneur des champions du monde 1954, et Otto Rehhagel, à la tête de la Grèce lors de son sacre européen en 2004.

Aucun problème, en revanche, lorsqu’il s’agit de décrypter le sens de ces quelques mots. Peu importe ce qui peut se passer ou se dire en dehors du terrain, c’est uniquement sur celui-ci que les matches se gagnent ou se perdent. Il est le seul juge de paix, quand bien même une équipe semble avoir l’avantage des pronostics et l’adversaire se présenter comme une victime expiatoire.

Le terrain de football se distingue par ses dimensions et contours symétriques. Une autre de ces phrases entendues mille fois nous rappelle que “la symétrie est synonyme d’équité”. Notre collaborateur londonien David Winner, qui a retracé pour nous les 150 ans d’histoire de la plus célèbre des aires de jeu, ne se prive d’ailleurs pas de la reprendre. Il décrit également le terrain comme une forme brillante et parfaite. Rendez-vous page 6 pour comprendre comment il en est arrivé à cette conclusion. Å

Mario Wagner / 2Agenten

Perikles Monioudis

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LE TERRAIN

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Le terrain de football est tellement fonctionnel et beau qu’on pourrait le tenir pour une évidence. C’est loin d’être le cas !

David Winner retrace l’histoire de la conception de cette forme parfaite, vieille de 150 ans.

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Leonardo Finotti

Miracle

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L’un des aspects les plus surprenants de l’histoire du terrain, c’est que le football s’est passé de lui pendant des années. Tout le monde sait que les premières lois du jeu ont été édictées lors de la fameuse réunion d’un groupe de gentlemen anglais dans un pub de Londres en 1863. On y retrouve les deux poteaux pour chaque but, les drapeaux de corners aux quatre coins du terrain… mais rien d’autre !

Pas de lignes blanches Les lignes que nous connaissons aujourd’hui ont été tracées sur plusieurs dizaines d’années par l’organe de régulation appelé International Football Association Board (IFAB). En dépit de ce que son nom pourrait laisser à penser, il s’agit au départ d’une entité purement britannique. Ses membres les plus influents sont avant tout des administrateurs puissants et pragmatiques. L’un de ses plus fidèles servants a pour nom Charles Crump, célèbre vice-président de la FA au monocle, connu pour ses connaissances encyclopédiques sur les lois du jeu.

“La symétrie est synonyme d’équité.”

Alex Bellos , auteur

RC Gregson est un autre personnage marquant. Certains décrivent l’ancien international anglais originaire du Lancashire comme “l’incarnation et la définition d’une raison froide, implacable et rigoureuse”. Il possède également un sens esthétique très développé.

Membre de la Société Royale de Photographie, il voit défiler devant son objectif quelques-uns des plus grands joueurs de son époque. Mais il n’y a jamais eu de grand projet. Le terrain a évolué pour répondre à des problèmes concrets, liés à la pratique du jeu. Le filet accroché au

VISUM

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es lignes dessinées sur un terrain de football nous sont si familières que nous ne prenons que rarement le temps d’admirer le génie de leur conception. Nous partons du principe que ces courbes, ces points et ces traits existent depuis l’invention du football lui-même. Nous n’avons pratiquement jamais l’occasion de nous interroger sur le sens de ces inscriptions en dehors du contexte d’un match de football.

L’architecte Sam Jacob, en revanche, se passionne pour ces questions depuis des années. Lorsque le Times londonien a demandé à des experts de désigner la plus belle création britannique de tous les temps, Jacob a choisi le terrain de football. “C’est un élément extraordinaire de notre culture visuelle. Il est élégant, simple et précis, mais en même temps incroyablement riche et complexe”, se justifie-t-il. Curieusement, le mérite de cette “stupéfiante” création n’est pas à mettre au crédit d’un dessinateur. “C’est l’œuvre d’une commission, le genre de commission qu’on ne s’attendrait pas à voir briller dans le domaine du dessin dans l’espace.”

Le photographe néerlandais Hans van der Meer s’est penché sur les aspects géométriques du beau jeu dans plusieurs ouvrages comme Dutch Fields (“Champs néerlandais”) et European Fields (“Champs européens”). Il partage l’avis de Jacob et voit même dans le terrain une formule mathématique parfaite ou une œuvre d’art digne de Piet Mondrian. “C’est magnifique. Comme le plateau d’échecs, le terrain de football est très ancien. Pourtant, personne n’a eu l’idée de le modifier. On parle souvent de changer les règles ou d’autres aspects du football, mais personne n’évoque jamais la possibilité de modifier la taille du terrain ou son marquage.”

Alex Bellos, auteurs de livres sur les mathématiques et le football (dont l’autobiographie de Pelé), ajoute un élément supplémentaire à la réflexion : “La notion d’équité est indissociable du sport. On retrouve cette idée dans le terrain de football. Il est équilibré et égal. Il possède une symétrie mathématique. La symétrie est synonyme d’équité.”

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Stephan Zirwes / plainpicture

but est ainsi introduit en 1889 par un ingénieur de Liverpool appelé John Brodie. L’objectif est de trancher sans discussion possible la question de savoir si le ballon était bien passé entre les poteaux. Par la suite, Brodie participera à la construction du tunnel de la Mersey et à la conception de New Delhi. Il n’a pourtant jamais cessé d’affirmer que le filet restait sa plus grande fierté. Malheureusement, les premiers procès-verbaux des réunions de l’IFAB ne font pas état des discussions qui ont amené aux prises de décisions.

Les mémoires de William Pickford, membre du Conseil de la Football Association, nous apprennent toutefois que les avocats essayaient souvent d’influer sur les décisions de telles organisations vers la fin du dix-neuvième siècle. Le règlement devient de plus en plus pointilleux, à mesure que joueurs et entraîneurs commencent à en exploiter les failles. Quoi qu’il en soit, le terrain reste révélateur d’un certain état d’esprit, comme nous le rappelle Bellos. “Je crois qu’on a voulu nous dire : ‘c’est nous qui faisons les règles, voilà la loi.’ Ça me rappelle ce qui s’est passé quand les Britanniques ont inventé le train. Il n’y avait que deux types de rails : les lignes droites et les courbes.”

Expérimentations À l’origine, les terrains étaient par exemple plus longs qu’aujourd’hui, jusqu’à 180 mètres. L’expérience a démontré que cette longueur excessive nuisait au jeu. C’est la raison pour laquelle la longueur maximale a été réduite à 130 yards (118 mètres) en 1897. Les terrains ne sont pas tous identiques aujourd’hui, mais la plupart des grands stades sont dotés de pelouses normées de 115 yards sur 74 (105 mètres sur 67). Toujours au dix-neuvième siècle, la décision est prise de fixer l’angle des corners à 90 degrés. Un certain nombre de terrains en losange sont donc relégués aux oubliettes. Par une étonnante coïncidence, les proportions de la plupart des terrains modernes sont assez proches de celles du fameux rectangle d’or. En revanche, le rectangle formé par le cadre du but, plus long et plus étroit, évoque davantage

1863–1865 Pas de barre et pas de lignes sur le terrain.

Pas de longueur et de largeur minimum spécifiées.

Certains terrains avaient donc des formes curieuses.

1866–1874 Adoption du ruban. 1875–1882 Possibilité de poser une transversale. Longueur minimum de 91 m et largeur minimum de 45 m.

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1891–1895 Ces changements font suite à l’introduction du penalty en 1891. La ligne théorique des 16m50 n’est pas mentionnée dans les Lois du Jeu.

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Symbolisme à foison L’humanité a toujours vu dans le cercle une représentation symbolique, qu’il s’agisse du soleil, de la lune, des planètes, du cycle de la vie, de l’infini ou même, pour les adeptes de Jung, du soi.

Plus prosaïquement, Alex Bellos nous rappelle que cette forme est avant tout pratique. “Le cercle est plus présent dans la nature que les autres formes géométriques. La partie centrale d’un œuf forme un cercle. L’iris est circulaire. C’est la seule forme géométrique facile à ­réaliser. Il suffit pour ça d’avoir une ficelle et un crayon, ou un compas.”

Pour en revenir au jeu, l’introduction du penalty en 1891 ouvre la porte à la plus grande des innovations, qui concerne évidemment les parties du terrain les plus proches du but. Le problème saute aux yeux.

David Price / Arsenal FC via Getty Images

1883–1890 La transversale est obligatoire.

Les lignes de touche doivent être visibles.

une porte ou une tombe. À partir de 1866, l’utilisation d’une bande permet de délimiter une sorte de boîte à partir des deux poteaux.

Lors de sa réunion de 1883, l’IFAB remplace ce simple ruban par une barre transversale en bois. Au cours des mêmes débats, la décision est prise de marquer les limites du terrain par des lignes blanches, afin de mettre un terme aux disputes sur les sorties de balle.

Dans les années 1880, le football est déjà entré dans l’ère moderne.

La FA Cup est une institution. Les matches internationaux sont nombreux. Le professionnalisme fait son apparition en 1895 et le championnat voit le jour en 1888. La plupart des clubs anglais connus ­aujourd’hui ont été fondés à cette période. Pourtant, il n’y a toujours aucun marquage sur le terrain.

Les choses évoluent en 1891, avec l’apparition du rond central. Ce cercle, introduit une dizaine d’années avant la ligne médiane, est l’un des éléments les plus étranges du terrain. Durant la partie, il ne sert pratiquement à rien. Quand a-t-on vu une infraction sur un coup d’envoi pour la dernière fois ? Il constitue pourtant une part essentiel de l’image que nous renvoie l’aire de jeu. Ce point de repère incontournable rend l’ensemble plus vivant.

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Comment contrôler cette nouvelle zone sensible définie par les règles ?

Depuis quel endroit le penalty doit-il être tiré ? Pendant une dizaine d’années, les administrateurs du football tentent de trouver une traduction graphique à cette évolution réglementaire. Plusieurs solutions sont ainsi testées. Plusieurs lignes (pour certaines, brisées) sont tracées sur le terrain à six, douze ou dix-huit yards (5m50, 11m et 16m50) de la ligne de but. Un temps, l’espace dévolu au gardien est délimité par une curieuse double courbe évoquant la lettre B. Avant la création du point de penalty, les fameux coups de pied de réparation peuvent être exécutés n’importe où sur la ligne des 11 mètres.

Leonardo Finotti

Une représentation simultanée du ciel et de la terre.

Une solution simple et élégante met fin à cette situation anarchique en 1902 : la surface de réparation et la surface de but font leur entrée sur le terrain, en même temps que le point de penalty. Bizarrement, l’arc de cercle en haut de la surface de réparation ne sera ajouté qu’en 1937. À l’origine, cette addition a pour objectif d’empêcher les joueurs d’envahir la surface de réparation lorsqu’un penalty est tiré. Mais la présence de cette courbe supplémentaire a un effet imprévu : elle transforme une simple boîte en quelque chose de beaucoup plus ­intéressant, un rectangle surmonté d’un dôme. On retrouve cette combinaison dans plusieurs constructions célèbres à travers le monde, que ce soit le Panthéon de Rome (élément fondateur de ­l’architecture occidentale), la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul ou encore le Capitole à Washington.

1891 En pratique, il subsiste des différences importantes, ce terrain par exemple était très fréquent à l’époque.

1891 Des marquages rudimentaires, pas tout à fait réglementaires. On note la présence de la ligne médiane.

1897 Les lignes de touche doivent former un angle droit avec la ligne de but.

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1901 Un exemple populaire de marquages au sol, rendus possibles par la formulation vague de la Loi.

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Marquages parfaits Le photographe Hans van der Meer voit le terrain comme une scène de théâtre, un lieu imaginaire où les règles de la société traditionnelle ne s’appliquent pas. L’architecte Sam Jacob relève quant à lui que le terrain de football correspond à des paysages que l’on retrouve un peu partout en Angleterre. “C’est une codification des racines médiévales et mythiques du football.” Avant nos affiches au sommet, il y a eu un “football populaire” mettant aux prises des villages rivaux dans des parties acharnées et sauvages. Des centaines d’hommes déferlaient alors sur des “terrains” de plusieurs kilomètres de long comprenant champs, haies, ruisseaux et ruelles étroites. Si l’on s’en tient à cette analyse, le rond central pourrait représenter la mare d’un village ­a nglais, les surfaces de réparation figurant l’église ou le pub.

Toujours selon Jacob, le terrain fait également écho au goût traditionnel des Anglais pour le pittoresque, considéré comme une amélioration stylisée de la nature. Alors que les Français préfèrent de grands

Stephan Zirwes / plainpicture

1901 La Loi 1 de la FA stipule : “Une marque doit être visible en face de chaque poteau, à 16m50 de la ligne de but.”

Si ces bâtiments associent les deux formes, ce n’est évidemment pas un hasard. Cercles et sphères sont traditionnellement associés au sacré et au sublime, tandis que les cubes et les rectangles symbolisent le profane et la réalité terrestre. En plaçant les deux formes côte à côte, on obtient donc (si l’on en croit la théorie architecturale) une représentation simultanée du ciel et de la terre.

Il n’en reste pas moins que les interactions entre ces deux formes sont omniprésentes en football. Les joueurs évoluent dans un monde fait de rectangles, de cercles et de fragments de cercles. L’objectif est de faire rentrer une sphère (le ballon) dans un rectangle (le but). Ceci rappelle la vision des membres d’équipage de la navette Apollo qui observaient la Terre depuis la surface de la lune. Ou encore, comme l’a écrit Platon dans Phédon 2 200 ans avant l’invention du football : un homme qui regarderait depuis les nuages verrait que la Terre ­ressemble à “un de ces ballons à douze bandes de cuir”.

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espaces ornementaux comme les jardins de Versailles, les paysagistes anglais tels que Capability Brown conçoivent de grands panoramas qui semblent parfaitement naturels.

De manière plus significative, il note que le terrain de football est reproductible à l’infini. Quel que soit l’endroit sur terre où il se trouve, il est immédiatement identifiable et reconnaissable.

“Le terrain de football est si fermement ancré dans notre conscience collective qu’il est impossible de l’imaginer autrement”, estime Hans van der Meer. “On peut se demander s’il y a de la vie dans d’autres galaxies. A-t-on inventé le football sur d’autres planètes, dans d’autres Voies lactées ? Si c’est le cas, les marquages sur le terrain sont-ils similaires ? Personnellement, j’ai du mal à imaginer qu’il puisse en être autrement.” Å

1902 Après trois ans de discussions, la surface de réparation rectangulaire est adoptée et la ligne médiane devient obligatoire.

Stephan Zirwes / Getty Images

Photographies Des millions de terrains de football sont disséminés aux quatre coins d u g l o b e ; n o u s n ’a v o n s p u e n s é l e c t i o n n e r q u e q u e l q u e s - u n s . L a p r e m i è r e p h o t o g r a p h i e , p a g e s 6 e t 7, e s t t i r é e d u l i v r e “ F u t e b o l . U r b a n E u p h o r i a i n Brazil. With photographs by Leonardo Finot ti and Ed Viggiani” (L ars Müller P u b l i s h e r s : B a d e n / S u i s s e 2 0 14), d e m ê m e q u e c e l l e d e l a p a g e 11. E l l e s o n t été prises par Leonardo Finot ti. Le photographe allemand Stefan Zir wes e s t q u a n t à l u i l ’a u t e u r d e s c l i c h é s a é r i e n s d e s p a g e s 9 , 12 e t 13 ( a g e n c e P l a i n p i c t u r e), p o u r l e s q u e l s i l é t a i t s u s p e n d u à u n h é l i c o p t è r e . L’ i n s t a n t a n é de la page 8 provient d’Euroluf tbild.de (agence Visum) et celui de la page 10 , œ u v r e d e D a v i d P r i c e , d e G e t t y I m a g e s . mpe

1937 L’arc d’un rayon de 9 m au sommet de la surface de réparation est officiellement adopté.

Nos illustrations proviennent du livre publié par la FIFA intitulé A History of the Laws of Association Football par Sir Stanley Rous C.B.E. et Donald Ford M.A., Zurich 1974.

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Primera Division costaricaine

Dénouement dramatique pour le Clásico Sven Goldmann est spécialiste du football au “Tagesspiegel” de Berlin.

Un peu de suspense ne peut jamais faire de mal à un classique digne de ce nom. Au Costa Rica, le match au sommet de la Liga de Fútbol de Primera División qui s’est déroulé en cette 19e journée du Campeonato de Verano entre le Club Deportivo Saprissa et la Liga Deportiva Alajuelense est sans conteste le match de l’année. Actuel leader, Saprissa est le champion de tous les records avec pas moins de 31 titres à son actif, tandis qu’Alajuelense le talonne avec 29 trophées nationaux. Cette rencontre a pris des airs de tragédie grecque, campée entre les poteaux des deux buts par un héros flamboyant et une figure tragique.

Du côté de Saprissa, Danny Carvajal a été à la fête pour avoir intercepté un penalty. À l’inverse, le gardien d’Alajuelense Patrick Pemberton a dû se faire consoler par les siens après une maladresse qui, à quelques secondes du coup de sifflet final, a débouché sur l’égalisation (1:1).

signe des occasions manquées. Trois points auraient pourtant été plus que salutaires pour espérer terminer à l’une des quatre premières places synonymes de qualification pour les demi-finales. Actuel quatrième, Alajuelense est à égalité avec le cinquième, le Club Sport Uruguay (27 points). Ce dernier compte toutefois un match de plus à son actif. Il reste cinq rencontres à Alajuelense pour consolider sa position.

Pour les rouges et noirs, tout avait pourtant bien commencé sur le gazon artificiel de l’Estadio Ricardo Saprissa Aymá. Le champion en titre avait beau faire le jeu, Alajuelense gérait ses contres avec intelligence et aurait même pu, ou plutôt dû, prendre l’avantage en première mi-temps. Peu de temps avant l’interruption, l’arbitre Henry Bejarano a en effet sifflé un penalty en sa faveur après une faute du gardien de Saprissa Danny Carvajal sur Jonathan McDonald. Ariel Rodríguez s’est avancé, mais Carvajal a stoppé son tir hésitant et mal ajusté.

nouveau suite à une faute sur McDonald, cette fois-ci de la part d’Adolfo Machado. Là encore, Bejarano a décidé de siffler un penalty, tiré par Johan Venegas. Carvajal a été à deux doigts d’arrêter ce ballon, mais Venegas a finalement remporté le duel. Alajuelense avait pris l’avantage, tout semblait bien parti pour une victoire de prestige sur la pelouse du leader, revanche idéale après la défaite 2:0 du match aller. Mais c’était sans compter sur l’ultime rebondissement de ce Clásico.

Le Monstre violet, surnom de Saprissa au Costa Rica, a lancé un dernier assaut en direction de la cage adverse. Rentré en cours de partie, Mynor Escoe a effectué une passe en profondeur vers Jonathan Moya. L’attaquant a tenté le centre en retrait et a eu de la chance de voir le ballon toucher Patrick Pemberton. Le gardien d’Alajuelense n’a pas eu le temps d’intercepter le cuir, qui l’a heurté en plein visage avant d’aller atterrir au fond des filets. Quelques secondes plus tard, le coup de sifflet retentissait et la rencontre avait trouvé son héros malheureux. Å

Alajuelense a cependant recollé les morceaux dès le début de la seconde mi-temps, de

Randall Campos Muñoz / Imágenes en Costa Rica

Un match digne d’une tragédie grecque.

En décembre dernier, les deux équipes s’étaient déjà affrontées en demi-finale du Campeonato de Invierno. Elles étaient également à l’affiche de la finale il y a un an. Ces matches s’étaient soldés par la victoire de Saprissa, une équipe de la banlieue de la capitale San José. Cette fois-ci, tout semblait au contraire bien parti pour son rival d’Alajuela, la deuxième ville du pays. Jusqu’à ce faux-pas de Pemberton qui a permis au champion en titre de sauver les meubles à domicile en récoltant un point.

Pour Alajuelense, sans victoire lors des quatre derniers Clásicos, la soirée était placée sous le

Décisif Carvajal, le gardien de Saprissa, s’interpose sur un penalty.

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Bundesliga autrichienne

Un som met pi menté Andreas Jaros est écrivain et vit à Vienne.

En guise d’ultime friandise, les romantiques ont eu droit à un magnifique coucher de soleil au-dessus du stade Ernst Happel.

Par-delà la grande roue, ils ont pu voir le ciel se teinter de rose. Quelques minutes auparavant, la grande affiche entre les deux clubs les plus populaires du pays avait offert un spectacle. Depuis dix ans, les chocs entre le Rapid Vienne et le Red Bull Salzbourg ne laissent personne indifférent. Ces rendez-vous immanquables sont autant de chevauchées au bord de l’abîme, buts en pagaille et retournements de situations.

Berisha a été le premier à inscrire son nom au tableau d’affichage, après trois minutes de jeu. Lorsque Soriano a doublé la mise un quart d’heure plus tard, au terme d’une combinaison splendide, l’affaire semblait entendue. À la 32e minute, Sabitzer, un ancien du Rapid, portait la marque à 3:0. La confrontation était à ce point déséquilibrée que l’on aurait cru voir des adultes se mesurer à des enfants. À cet instant, quelques supporters de Salzbourg se sont sans doute pris à rêver d’une revanche sur le Miracle de Pâques de 2008. Sous la houlette de l’Italien Giovanni Trapattoni, le Rapid avait alors humilié les Bullen 7:0.

Mais tout a basculé à la 43e minute, lorsqu’Andreas Ulmer a écopé d’un carton rouge pour une faute inutile sur une action anodine.

“J’ai joué le ballon et je n’avais absolument pas l’intention de faire mal”, assurait le coupable à l’issue de la partie. Son entraîneur Adi Hütter jurait quant à lui que son joueur n’avait pas “mis la semelle”. Il n’en fallait pas davantage pour permettre au Rapid de se relancer. Après une heure de jeu, le Slovène Berić (20e but de 16

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3:3 dans le choc au sommet Le Salzbourgeois Stefan Ilsanker (à g.) et le Viennois Robert Berić au duel.

la saison en championnat) et le jeune prodige Schobesberger avaient réduit l’écart à 3:2.

Tout à coup, les absences pour blessures et suspensions chez le tenant du titre ont commencé à se faire beaucoup plus criantes.

Pourtant, la sortie du Viennois Pavelić à la 79e minute pour un second carton jaune aurait pu tout changer. C’était sans compter sur Philipp Prosenik. Le spécialiste des buts de dernière minute a signé un nouvel exploit en égalisant après deux minutes de temps additionnel, sur une action pour le moins confuse dans la surface salzbourgeoise. “Nous aurions pu faire un grand pas vers le titre ; au lieu de ça, nous n’en faisons qu’un petit”, pestait Hütter à l’issue de la partie. Avec six points d’avance sur son adversaire du jour et une meilleure

différence de buts, le Red Bull possède ­pourtant une belle marge de sécurité. À l’inverse, le Rapid va devoir défendre sa deuxième place, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, face au Sturm Graz et au promu Altach, qui n’ont pas dit leur dernier mot à huit journées de la fin.

Pendant ce temps, le meilleur ennemi du Rapid pointe en septième position. L’Austria Vienne attend toujours les effets de la nomination de son ancien attaquant international Andreas Ogris au poste d’entraîneur. Après le nul (1:1) contre Grödig, le ciel au-dessus de la Generali Arena restait désespérément couvert… Å

Le Rapid va devoir défendre sa deuxième place face au Sturm Graz et au promu Altach.

Mario Kneisl / GEPA pictures

Le match du 12 avril 2015 a tenu toutes ses promesses. Il a même réussi à susciter quelques émotions inédites. Salzbourg, implacable leader, champion d’Autriche en titre et meilleure équipe en déplacement, menait 3:0 à la pause devant 26 800 spectateurs. Mais au coup de sifflet final, le Rapid, formation la plus titrée du pays, grand rival du Red Bull et meilleure équipe à domicile, a signé un petit exploit en arrachant le nul 3:3.

Ligue 1 ivoirienne

Un club de prov i nce prend son envol Mark Gleeson est journaliste

succéder durablement aux clubs abidjanais.

Cette année, le tenant du titre, finaliste il y a six mois de la Coupe de la Confédération de la CAF, pointe cependant à l’avant-dernière place du classement. Il n’a remporté que deux de ses quatorze matches. Le championnat n’est cependant qu’à mi-parcours.

et commentateur de football et vit au Cap.

Pendant de nombreuses années, l’issue du championnat ivoirien a réservé bien peu de surprises : le titre allait en effet soit à l’ASEC Abidjan, soit à son rival de l’Africa Sports, second grand club de la capitale. Les autres équipes n’avaient alors d’autre choix que de se partager les restes. Entre 1985 et 2011, soit pendant 27 années d’affilée, les deux clubs ont régné en maîtres sur le football ivoirien et logiquement représenté les couleurs de leur pays sur la scène continentale. Cette longévité au plus haut niveau leur a permis de gagner le respect bien au-delà des frontières de la nation ouest-africaine.

Sport Ivoire

Il a fallu attendre 2012 pour voir apparaître un club capable de mettre fin à cette hégémonie. Après avoir remporté trois titres coup sur coup, Séwé Sports semblait bien parti pour

L’ASEC Abidjan a profité de ce mauvais départ pour se hisser de nouveau sur la première marche du podium. Actuellement, son seul concurrent est un club de la région du Zanzan, à la frontière avec le Ghana. L’AS Tanda, dont ce n’est que la deuxième saison en première division, n’avait pourtant pas vraiment brillé jusqu’à présent. Mais l’arrivée de l’entraîneur Bernardin Gba a permis à ce club de province de créer la surprise en réalisant un démarrage plus que réussi. Après avoir occupé le banc de plusieurs autres clubs ivoiriens, dont l’Africa Sports, Gba a repris en début de saison les rênes de l’AS Tanda.

L’ASEC Abidjan est quant à lui entraîné par l’ancien gardien de l’équipe nationale, Alain Gouaméné. Grâce à ses belles performances, notamment en Coupe d’Afrique des Nations avec la victoire ivoirienne de 1992, Gouaméné est considéré comme un véritable héros par les supporters. L’ASEC a dû attendre la

s­ emaine dernière pour prendre la tête du championnat, à la faveur de l’interruption du match de l’AS Tanda pour cause de fortes chutes de pluie. Le club de province a donc une rencontre de moins à son actif et le duel entre les deux équipes prévu le mois prochain pourrait bien faire office de balle de match dans l’actuelle course au titre.

Si les supporters attendent avec impatience cette partie, tout le monde s’interroge aussi sur la baisse de forme de Séwé Sports, éliminé dès le premier tour de la Ligue des Champions. Cette humiliation a d’ailleurs coûté son poste à l’entraîneur Gervais Rigo qui avait pourtant permis à l’équipe de remporter deux championnats et une Coupe de Côte d’Ivoire.

Rigo a passé le relais à Mauril Mesack Njoya, qui occupait déjà le banc de Séwé Sports en 2012, année du premier sacre national. Njoya est ensuite parti en Mauritanie où il a remporté deux autres titres de champion. Depuis son retour sur le banc, les choses se déroulent cependant moins bien que prévu puisque ses protégés n’ont empoché qu’une victoire en cinq parties disputées. Å

Interruption En raison de fortes chutes de pluie, le match SC Gagnoa - AS Tanda a dû être interrompu au bout de 60 minutes.

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L’ I N T E R V I E W

“Le match contre l’Allemagne a rendu mon travail plus compliqué” Après 32 années passées à la tête d’un club, Christian Gourcuff a pris les rênes d’une équipe nationale pour la première fois de sa vie. “La fraîcheur émotionnelle des joueurs algériens m’a beaucoup surpris au départ”, confie le technicien français.

Christian Gourcuff, une expérience internationale était-elle une chose dont vous rêviez depuis longtemps ?

Christian Gourcuff : Je n’en rêvais pas dans le sens où ça n’était pas prémédité.

C’est quelque chose qui s’est construit dans le temps mais qui n’était pas programmé.

Dans l’évolution d’une carrière, il faut entraîner en club pour emmagasiner de l’expérience, pour en tirer ensuite les bénéfices en sélection et être performant. Les choses doivent se faire dans cet ordre-là. Je ne me voyais pas sélectionneur il y a encore quelques mois, quand j’étais dans le travail quotidien en club.

Le style de jeu attractif que vous avez façonné à Lorient, fait de possession et de construction, est-il facile à mettre en place en sélection ?

C’est évidemment plus difficile parce qu’on a moins de temps pour fixer les automatismes. Mais c’est quelque chose que j’avais bien perçu avant ma prise de fonction. C’est aussi une des raisons majeures pour lesquelles je ne me sentais pas prêt pour une sélection il y a quelques années. Aujourd’hui, c’est une forme de challenge pour moi d’avoir une influence sur l’équipe en très peu de temps.

Je suis à la recherche de la qualité et d’une exploitation optimale du temps. C’est ça qui est excitant dans la fonction.

Comment définiriez-vous les caractéristiques des joueurs dont vous disposez en sélection algérienne ?

Sur le plan technique, le ballon est au centre de leur plaisir de jouer. Des garçons comme Yacine Brahimi ou Sofiane Feghouli respirent le foot et la joie de jouer. Sur le plan humain, j’ai découvert une sélection 18

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avec beaucoup de fraîcheur. Je ne veux pas idéaliser non plus, mais cette fraîcheur émotionnelle m’a beaucoup surpris au départ. J’ai trouvé une richesse dans les échanges qu’on ne trouve plus dans les clubs de Ligue 1, par exemple. Ça me fait beaucoup de bien de côtoyer ces joueurs, même si ce n’est que lors des rendez-vous internationaux.

Sur quoi insistez-vous le plus auprès de vos joueurs ?

D’une façon générale, j’insiste sur l’esprit collectif, sur le fait d’avoir du plaisir à jouer l’un avec l’autre, de jouer l’un pour l’autre.

Le plaisir de jouer ensemble passe par des devoirs envers son partenaire. À partir du moment où c’est accepté, on peut avancer. S’il n’y a pas de sensibilité par rapport à ça, tout ce qu’on peut mettre en place sur le plan tactique sera toujours un peu bancal.

Comment avez-vous vécu la Coupe du Monde de l’Algérie, sachant que vous en seriez peut-être le nouveau sélectionneur ?

Le plus difficile, c’était d’être dans l’attente dans une position un peu ambigüe. Les compétitions internationales avec les sélections ne correspondent pas aux intersaisons des clubs.

C’était donc prendre un risque que d’attendre.

On supervise, on imagine le futur tout en voyant l’équipe évoluer sur le terrain. Ce n’est pas une situation évidente à vivre. J’ai trouvé en tous cas que l’équipe avait fait preuve de beaucoup de solidarité et de générosité …

Le fameux huitième de finale contre l’Allemagne a-t-il rendu votre travail plus simple ou, au contraire, plus compliqué ? Évidemment, plus compliqué ! Mes choix techniques sont à l’opposé de ceux de mon

prédécesseur et l’équipe a surfé médiatiquement sur ses performances. Ma prise de fonction a commencé directement sur des éliminatoires, donc il ne fallait pas se louper.

Les deux matches contre l’Éthiopie et le Mali ont été excessivement importants.

C’était un nouveau départ, donc il fallait afficher les choix tactiques sur lesquels j’entendais travailler, mais le faire avec suffisamment de tact pour qu’il y ait une continuité. J’estime que ça a été bien fait, étant donné que les qualifications se sont bien passées. J’avais aussi un avantage, et c’était une des conditions de mon engagement avec l’Algérie, c’était que je percevais la sensibilité des joueurs assez proche de la mienne. Ça n’était pas une garantie, mais ça a été un élément supplémentaire qui m’a poussé à m’engager.

Pensez-vous pouvoir construire sur le long terme avec les “Fennecs” comme vous l’avez fait en club avec Lorient ?

Je pense que le résultat est la conséquence de l’épanouissement d’une équipe. Mon approche et mon ambition ne changeront pas, même si c’est vrai qu’une sélection nationale a une durée de vie très courte et que c’est moins le cas en club. Il y a quand même des exemples contraires. Je prends en référence l’Allemagne qui a fait des choix très clairs dans les années 2000 et qui, sur le plan collectif, a bénéficié de tout l’investissement des années précédentes. Après, en tant qu’entraîneur, on n’est pas toujours là pour en récolter les fruits… Mais en sélection nationale, même si c’est moins net qu’en club, le résultat est à ce prix-là. Å Propos recueillis par Pascal De Miramon

Nom Christian Gourcuff Date et lieu de naissance 5 avril 1955, Hanvec (France) Poste Milieu de terrain Parcours de joueur 1972–1974 Stade Rennais 1974–1978 Berné 1978–1980 Guingamp 1980–1981 Rouen 1981–1982 La Chaux-de-Fonds 1982–1986 Lorient 1986–1989 Le Mans 1989 Supra Montréal 1989–1991 US Pont-L’Abbé Équipes entraînées

Vincent Michel / Presse Sports / freshfocus

1982–1986 Lorient 1986–1989 Le Mans 1989–1991 Pont-L’Abbé 1991–2001 Lorient 2001–2002 Stade Rennais 2002–2003 Al Gharrafa Doha 2003–2014 Lorient Depuis 2014 Algérie

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First Love

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L i e u : H ô - C h i - M i n h -V i l l e , V i ê t- N a m Date : 30 septembre 2012 Heure : 18h07 Photog raphe : Simon Koy

Favorite Picture T H E F I FA W E E K LY

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Développer le football partout et pour tous

Organiser des tournois captivants

Œuvrer pour la société et l’environnement

Pour le jeu. Pour le monde.

La FIFA s’engage à développer le football pour le bénéfice de tous. Sa mission est de : Développer le jeu L’objectif premier de la FIFA est de développer le football dans ses 209 associations membres. La Coupe du Monde de la FIFA™ lui donne les ressources nécessaires pour lui permettre d’investir USD 550 000 par jour dans le développement du football partout dans le monde.

Toucher le monde La FIFA entend également toucher le monde à travers ses compétitions et événements internationaux qui fédèrent et inspirent les peuples du monde entier.

FIFA.com

Bâtir un meilleur avenir Le football est bien plus qu’un simple sport. Son universalité lui confère un pouvoir unique et une portée qu’il convient de gérer avec précaution. La FIFA est convaincue de son devoir envers la société qui dépasse les frontières du football.

R U S S I E 2018

LE BILLET DU PRÉSIDENT

Deuxième tour des qualifications en Asie

V

ingt-huit jours après le coup d’envoi des qualifications de la Zone Asie pour la Coupe du Monde 2018, le tirage au sort du deuxième tour, le 14 avril 2015 à Kuala Lumpur (Malaisie), a de nouveau mis le continent sous le feu des projecteurs. Les 40 équipes engagées – les six à avoir franchi l’obstacle du premier tour et les 34 qualifiées d’office – connaissent désormais le nom de leurs adversaires sur la route de Russie 2018.

Dans le groupe F, l’Irak, tête de série, visitera le sudest asiatique pour affronter le Viêt-Nam, la Thaïlande, l’Indonésie ainsi que Chinese Taipei. De son côté, le Qatar, qui accueillera la Coupe du Monde 2022, devra notamment en découdre avec la Chine au sein du groupe C. Le Groupe A sera le théâtre d’un affrontement entre voisins : les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite. L’Australie, championne d’Asie en titre, croisera le fer avec la Jordanie, le Tadjikistan, le Kirghizistan et le Bangladesh dans le Groupe B. Réparties dans huit groupes de cinq, ces nations tenteront de décrocher leur billet pour le tour final des préliminaires de la Coupe du Monde, mais également pour la Coupe d’Asie 2019.

Le tirage au sort pour les qualifications de la Zone Asie se déroule à part de celui des cinq autres confédérations, qui aura lieu le 25 juillet 2015 à l’occasion d’une cérémonie organisée à Saint-Pétersbourg. La Russie, pays hôte, est qualifiée d’office. Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde, toutes les sélections nationales membres de la FIFA se sont inscrites à la compétition préliminaire. Å tfw

Kuala Lumpur Les huit groupes sont connus depuis le 14 avril.

L’indépendance pour maître-mot

L

e football est un sport formidable qui permet de réunir toutes les couches de la société et toutes les cultures, sur le terrain comme en dehors. Il est en contact permanent avec les administrations et instances politiques, avec lesquelles les échanges sont basés sur le respect mutuel : les lois locales s’appliquent bien sûr aux fédérations nationales et dans le même temps, le beau jeu bénéficie en de nombreux endroits du soutien des gouvernements. Qu’il me soit ici permis de les en remercier.

Il n’en demeure pas moins qu’il faut savoir définir des limites claires.

Les pouvoirs politiques n’ont pas le droit d’instrumentaliser le football ou de l’utiliser à leurs fins. Notre sport ne doit jamais devenir le jouet de puissances supérieures. L’indépendance politique de nos associations membres est d’ailleurs inscrite dans l’article 17 des Statuts de la FIFA : “Chaque membre doit diriger ses affaires en toute indépendance sans l’ingérence d’aucun tiers.”

Et : “Les organes des membres ne peuvent être désignés que par voie d’élection ou de nomination interne.” La FIFA ne tolère aucun manquement à ces règles.

Mais ce qui vaut pour les associations membres vaut également pour la FIFA. L’instance dirigeante du football mondial doit elle aussi pouvoir agir en toute indépendance et demeurer libre de toute influence. La Règle 25 de la Charte olympique est très claire à ce sujet : “Les statuts, les pratiques et les activités des fédérations internationales au sein du Mouvement olympique doivent être conformes à la Charte olympique, en particulier en ce qui concerne l’adoption et la mise en œuvre du Code mondial antidopage. Sous réserve de ce qui précède, chaque fédération internationale conserve son indépendance et son autonomie dans l’administration de son sport.”

Les mots du baron Pierre de Coubertin, initiateur de l’olympisme moderne et fondateur du CIO, sonnent aujourd’hui plus justes que jamais : “Les organisations sportives au sein du Mouvement olympique auront les droits et obligations inhérents à l’autonomie, à savoir le libre établissement et le contrôle des règles du sport, la définition de leur structure et gouvernance, la jouissance du droit à des élections libres de toutes influences extérieures et la responsabilité de veiller à ce que les principes de bonne gouvernance soient appliqués.”

Il s’agit là d’une vision également partagée par les Nations unies. En novembre dernier à New York, celles-ci ont en effet voté une résolution historique officialisant l’indépendance des fédérations internationales. C’est sur cette base qu’il convient désormais d’entretenir et d’encourager le contact avec les institutions politiques (telles que l’ONU) et les organisations non gouvernementales (ONG).

Dans cette optique, il existe un principe qu’il est essentiel de toujours respecter : le football appartient à tous et c’est pourquoi il faut le protéger.

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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IRLANDE DU NORD

Deuxième prise Le sélectionneur Michael O’Neill connaît enfin le succès.

Colm Lenaghan / Pacemaker Press, Milos Bicanski / Getty Images, Charles McQuillan / Getty Images

Confiance L’équipe d’Irlande du Nord célèbre une victoire.

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IRLANDE DU NORD

OBJECTIF EURO Plutôt que de licencier son sélectionneur après une série de défaites, la Fédération nord-irlandaise a fait un choix original en renouvelant le contrat de Michael O’Neill.

La décision porte aujourd’hui ses fruits. Le pays peut désormais rêver d’une première qualification pour l’Euro, comme nous l’écrit Mark Lowdon.

E

n septembre 2013, l’Irlande du Nord perdait contre le Luxembourg, une équipe composée d’étudiants, de banquiers et d’un concierge de gymnase. Celle-ci signait là sa première victoire à domicile lors de qualifications pour une Coupe du Monde, mettant fin à 41 ans et 43 matches sans succès. Pire, Michael O’Neill n’avait remporté qu’un seul match en près de deux ans en tant que sélectionneur, période durant laquelle l’Irlande du Nord est tombée à son niveau le plus bas du Classement mondial, la 129e place.

Au lieu de remercier son sélectionneur, la fédération nord-irlandaise a opté pour une solution pour le moins inattendue en choisissant de renouveler le contrat du malheureux O’Neill. Cette décision a été accueillie avec un scepticisme qui n’a fait que croître après une nouvelle série de six défaites consécutives. C’est dans ces conditions que les Nord-Irlandais ont fait leur entrée dans les qualifications pour l’Euro 2016 aux côtés de la Grèce, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Finlande. Le bilan était tout simplement catastrophique : un seul succès sur les 22 dernières sorties.

ment trouvé le chemin des filets à l’occasion des deux succès consécutifs 2:0 de son équipe, d’abord à domicile contre les îles Féroé, puis en Grèce. L’Irlande du Nord, alors touchée par de nombreuses blessures, a connu un coup d’arrêt en novembre contre la Roumanie en perdant 2:0.

Cependant, ses débuts réussis dans les qualifications pour l’Euro ainsi que la dévaluation de précédents résultats lui ont permis de faire un bond au Classement mondial. En août, elle occupait encore le 95e rang. Aujourd’hui, la Green and White Army est 42e devant des nations comme la Turquie ou la République d’Irlande.

Buteur Kyle Lafferty montre la voie à l’Irlande du Nord.

Progression et dévaluation Dès le début des préliminaires, tous les voyants étaient au rouge. Déjà lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2014, l’Irlande du Nord avait terminé derrière l’Azerbaïdjan. Il était donc logique d’imaginer qu’elle serait plutôt à la lutte pour éviter la dernière place du Groupe F. Aujourd’hui, les hommes d’O’Neill sont pourtant en course pour atteindre leur premier tournoi majeur depuis 1986.

L’Irlande du Nord a démarré sa phase préliminaire en Hongrie. Malgré son retard au tableau d’affichage à dix minutes de la fin, elle est parvenue à décrocher sa première victoire à l’extérieur depuis quatre ans grâce à Kyle Lafferty. L’attaquant de Çaykur Rizespor a égale-

“Michael est le meilleur entraîneur avec lequel j’ai eu l’occasion de travailler.”

Kyle Lafferty à propos de Michael O’Neill T H E F I FA W E E K LY

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IRLANDE DU NORD

La confiance est un élément décisif de la montée en puissance de l’Irlande du Nord.

Cette tendance s’est confirmée en mars. Vainqueur 2:1 de la Finlande, l’Irlande du Nord pointe désormais en deuxième position de son groupe, à un point de la Roumanie. Les protégés d’O’Neill comptent désormais quatre longueurs d’avance sur la Hongrie, troisième, et huit sur la Finlande, reléguée au quatrième rang. Les deux premiers sont automatiquement qualifiés et le troisième est assuré de disputer au moins un match de barrage.

David Maginnis / Pacemaker Press

La confiance récompensée L’expérimenté gardien Roy Carroll, le défenseur Gareth McAuley et le capitaine Steven Davis ont tous joué un rôle clé dans cette réussite inattendue, mais celle-ci est due surtout à un joueur : Lafferty. Celui qui avait récolté plus de cartons rouges qu’il n’avait inscrit de buts lors des qualifications pour Brésil 2014 a signé un doublé contre les Finlandais, une belle reprise de volée suivie d’une tête. Il n’est devancé que par l’Anglais Danny Welbeck au classement des meilleurs buteurs des qualifications. “Kyle a inscrit deux buts magnifiques”, estime O’Neill. “Il a laissé le passé derrière lui, il joue maintenant en confiance et avec le sourire.”

L’homme qui a été élu meilleur joueur de la rencontre lors des quatre succès de l’Irlande du Nord a retourné le compliment. “Ce que dit Michael m’inspire et me motive encore plus”, répond Lafferty. “J’adore jouer pour lui. Il est le meilleur entraîneur avec lequel j’ai eu l’occasion de travailler. Il sait me pousser toujours plus loin. Il me prend à part avant chaque match. Pendant notre dernière campagne, j’ai déçu tout le monde mais Michael m’a parlé et il a su trouver les mots justes. La confiance qu’il me témoigne compte beaucoup pour moi.” Cette confiance est d’ailleurs un élément décisif de la montée en puissance et des progrès du pays. Au début des années 90, la Fédération danoise de football avait subi de fortes pres-

Phase de qualification UEFA Euro 2016 Groupe F 29 mars 2015

1 2 3 4 5 6

Equipe Roumanie Irlande du Nord Hongrie Finlande Féroé (Îles) Grèce

MJ 5 5 5 5 5 5

G 4 4 2 1 1 0

N 1 0 2 1 0 2

P 0 1 1 3 4 3

Pts 13 12 8 4 3 2

sions pour se débarrasser de Richard Møller Nielsen. Les dirigeants lui avaient maintenu leur confiance, ce qui avait conduit les Danish Dynamites à réaliser l’un des plus grands exploits de l’histoire du tournoi en enlevant le titre.

Celle de la fédération envers O’Neill et Lafferty pourrait conduire à une autre belle histoire. “La qualification est un objectif réaliste”, estime le sélectionneur. Dans ces conditions, la possibilité d’améliorer le meilleur classement de l’Irlande du Nord, à savoir une 27e place mondiale, apparaît désormais beaucoup moins utopique. Å

Ambiance festive Les supporters nord-irlandais à Windsor Park (Belfast).

ÉQUIPE D’IRL ANDE DU NORD Coupe du Monde : 1958, 1982, 1986 Euro : aucune participation à ce jour Sélectionneur : Michael O’Neill Capitaine : Steven Davis (Southampton) Record de sélections : Pat Jennings (119 sélections) Fédération : Association Irlandaise de Football

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C O M P T E À R E B O U R S C A N A DA 2015 : E N C O R E 50 J O U R S

Stanley Chou / Getty Images

Enthousiasme Ji Soyun, 24 ans, s’apprête à réaliser son rêve en disputant une Coupe du Monde.

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La Corée prête à gagner Ji Soyun a le vent en poupe. Elle a été élue Joueuse de l’Année en Angleterre, son entraîneur la considère comme “l’une des meilleures milieux de terrain au monde” et elle s’apprête à disputer la Coupe du Monde Féminine avec la République de Corée. Au Canada, elle compte bien écrire une nouvelle page de l’histoire de son pays.

J

i Soyun, 24 ans, s’est fait connaître dans son pays d’adoption en remportant le prix de Joueuse de l’Année décerné par ses pairs dès sa première saison à Londres. “C’est un honneur pour moi de recevoir un prix si prestigieux”, confie la première Asiatique à remporter cette récompense, heureuse même si Chelsea Ladies a vu le titre de champion lui échapper d’un rien. “Je suis consciente de ne pas représenter uniquement mon pays, mais l’Asie dans son ensemble.

C’est la raison pour laquelle je fais tout mon possible pour continuer ma progression.”

Bien avant de rejoindre l’Angleterre au début de l’année dernière, Ji Soyun avait brillé en club comme en équipe nationale. Ancienne pensionnaire du centre de formation de Dongsan Info & Industry HS, elle a crevé l’écran lors de la Coupe d’Asie Féminine de l’AFC 2006. Elle est ainsi devenue la plus jeune buteuse de l’histoire de la République de Corée féminine en signant un doublé contre Chinese Taipei à 15 ans et 282 jours. “J’ai commencé à jouer au football dès l’école primaire. J’affrontais souvent des garçons”, se souvient Ji. “Ces expériences m’ont aidée à m’affirmer.”

Jimessi Au cours des années suivantes, sa carrière a suivi une trajectoire ascendante. Après avoir remporté le titre de meilleure joueuse de l’Universiade d’Été 2009 avec Hanyang Women’s College, Ji s’est adjugé le Soulier d’Or du Championnat d’Asie Féminin U-19 de l’AFC, avec quatre réalisations. La République de Corée est montée sur la deuxième marche du podium, validant par la même occasion son billet pour la Coupe du Monde Féminine U-20 2010 en Allemagne.

ENCORE 50 JOURS

Cette compétition lui a permis de s’imposer définitivement comme l’un des grands espoirs du football féminin mondial. Buteuse à huit reprises, elle a signé un triplé contre la Suisse en ouverture (4:0). Dans la foulée, la République de Corée a décroché la troisième place.

Sur le plan individuel, Ji est repartie avec le Soulier d’Argent adidas et la Ballon d’Argent adidas, devancée à chaque fois par l’Allemande Alexandra Popp.

Vive et technique, Ji sème toujours la panique dans les défenses adverses cinq ans plus tard. Elle s’est ainsi vu attribuer le titre de Joueuse de l’année de la KFA quatre ans de suite. En 2013, l’AFC lui a décerné son titre de Joueuse Asiatique de l’Année. Emma Hayes, l’entraîneur de Chelsea, la considère comme “l’une des meilleures milieux de terrain au monde”. L’intéressée se dit pourtant plus à l’aise dans un rôle d’attaquante de soutien. “J’ai le sentiment de mieux exploiter mes qualités lorsque j’évolue en retrait d’une avant-centre classique”, explique celle que les médias sud-coréens ont déjà surnommée Jimessi. “C’est là que je me sens le plus en confiance.”

La République de Corée devra se tirer d’un groupe où figurent le Brésil, l’Espagne et le Costa Rica. Ji pense que l’année et demie passée en Angleterre l’a préparée à relever le défi. “En arrivant à Chelsea, j’ai dû me confronter à des adversaires beaucoup plus puissantes et agressives”, décrit-elle. “Pour tirer mon épingle du jeu, j’ai appris à penser et à agir plus vite. Aujourd’hui, mes efforts commencent à payer.

L’expérience acquise en Angleterre me sera très utile au Canada.”

La première participation de la République de Corée s’était soldée par trois défaites, 11 buts encaissés et un seul inscrit. Douze ans après États-Unis 2003, Ji et ses partenaires auront l’occasion d’écrire une page d’histoire au Canada.

“Nous devons garder à l’esprit que nous représentons notre pays”, annonce-t-elle. Après l’avoir si bien fait en Angleterre, l’heure est venue de le faire sur la scène mondiale. Å Junsheng Liu

Penser et agir plus vite Après avoir goûté au succès en club et dans les catégories de jeunes, Ji se tourne maintenant vers la Coupe du Monde Féminine. Les Taeguk Ladies, qui s’apprêtent à faire leur deuxième apparition à ce niveau, sont toujours en quête d’un premier succès. Forte de ses 30 réalisations en équipe nationale, l’attaquante de Chelsea compte bien profiter de ce cadre extraordinaire pour démontrer ses talents. “Je rêve depuis longtemps de participer à cette compétition”, avoue-t-elle. “Je vais tout donner pour que mon équipe obtienne de bons résultats.”

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Š2014 FIFA TM

6 juin - 5 juillet

TRIBUNE

COUP DE PROJEC TEUR

INFORMATIONS GÉNÉR ALES Pays : Lesotho Trigramme FIFA : LES Continent : Afrique Capitale : Maseru

Éternelle nouveauté Perikles Monioudis

Mario Wagner / 2Agenten

C

ertains spécialistes de la musique contemporaine considèrent que toutes les mélodies possibles et imaginables ont déjà été composées. Partant de ce postulat, aucune nouvelle mélodie ne pourrait donc plus voir le jour.

Pour résumer très succinctement cette théorie, un premier intervalle ne peut être suivi que d’un autre intervalle. À une quinte succède ainsi une quarte, puis une sixte, puis peut-être une octave, voire même une seconde ou une tierce.

Il s’agit là de mathématique des notes. D’un strict point de vue mathématique justement, si on laisse de côté la longueur des notes, les modulations et les interprétations, il ne peut en effet exister qu’un nombre limité de mélodies.

Les accusations de plagiat sont aujourd’hui monnaie courante, d’autant plus à l’heure d’une scène musicale mondialisée.

Dans des procès au long cours, les différentes parties tâchent de déterminer quels passages d’un morceau original se retrouvent à l’identique dans son plagiat supposé.

Dans le football, les systèmes et les styles de jeu ne peuvent heureusement pas être déposés. Si les Espagnols pouvaient protéger leur tiki taka, les Néerlandais leur totaalvoetbal et les Anglais leur kick and rush – dont ils se sont néanmoins depuis longtemps éloignés – de ­façon à ce qu’aucune autre équipe au monde ne puisse le pratiquer, cela trahirait l’esprit même du football et irait à l’encontre de la liberté ­a rtistique. Dans le même ordre d’idées, qui a donc le premier décidé, dans un passé récent,

INFORMATIONS GÉOGR APHIQUES Superficie : 30 355 km² Point culminant : Thabana Ntlenyana 3482 m

de se passer d’un avant-centre traditionnel ?

Ce nouveau concept bénéficie-t-il déjà d’une protection internationale ?

Mais s’il est impossible d’inventer de nouvelles mélodies et si la cinquième symphonie de Beethoven, la sixième de Tchaïkovski ou “What a Wonderful World” de Louis Arm­ strong se cachent dans n’importe quelle autre œuvre, qu’en est-il donc du beau jeu ? Après tout, lui aussi se décompose en de multiples petites séquences.

Le gardien relance, comme de nombreux autres gardiens avant lui, vers son arrière droit. Celui-ci contrôle le ballon et effectue une passe courte vers son milieu de terrain, comme le font la plupart des arrières droits dans une situation similaire. Le milieu de ­terrain tente ensuite le une-deux avec son attaquant, qui a décroché pour l’occasion. ­ Déjà vu mille fois ? Certainement. Et que dire alors des coups de pied arrêtés ?

Quand pourrons-nous donc suivre un match dont le déroulement est identique à celui d’une rencontre passée, de la première à la dernière minute ? La réponse est simple : jamais.

Car ce sont les émotions qu’ils suscitent qui permettent au football et à la musique de se renouveler sans cesse et de nous proposer d’éternelles nouveautés. Å

Façade maritime : aucune

FOOTBALL MASCULIN Classement FIFA : 122e position Coupe du Monde : aucune participation

FOOTBALL FÉMININ Classement FIFA : 131e position Coupe du monde : aucune participation

DERNIERS RÉSULTATS Hommes : Lesotho - Burkina Faso 0:1 15 novembre 2014 Femmes : Lesotho - Zimbabwe 1:5 1er novembre 2013

INVES TISSEMENTS DE L A FIFA Depuis 2000 :

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

1 797 200 USD T H E F I FA W E E K LY

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LE MIROIR DU TEMPS

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Dans un avion au-dessus du Colorado, États-Unis

1986

Bob Thomas / Getty Images

Peter Reid, Gary Lineker et Trevor Steven (Everton, de g. à d.) sur le trajet qui les mène vers le camp de base de l’Angleterre en Coupe du Monde.

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LE MIROIR DU TEMPS

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Dans un avion au-dessus de Rio de Janeiro, Brésil

2014

Ben Coonan / Getty Images

Les internationaux australiens Ryan McGowan (à g.) et Mark Bresciano passent le temps studieusement pendant le trajet vers la Coupe du Monde.

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© 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

THERE WILL BE ATERS

N E T Z E R L’ E X P E R T

Qu’est-ce qu’un bon directeur sportif ?

LE S DÉCL AR AT IONS DE LA SEMAINE

“Tout le monde au club est conscient de ne pas avoir été assez bon, depuis les membres de la direction jusqu’à la dame qui nous sert le thé. Nous avons tous notre part de responsabilité.”

John Carver, entraîneur de Newcastle United

Pré-Galactique Günter Netzer, stratège du Real Madrid, en 1976.

“Au Portugal, on dit qu’on peut tout changer, sauf sa maman et son club de football.

Je peux comprendre que le football soit important d’un point de vue social, politique et culturel, mais comment un footballeur peut-il se retrouver dans la liste du magazine ‘Forbes’ des 100 personnes les plus influentes au monde ? C’est absurde.

Nous ne sauvons pas des vies.”

José Mourinho, manager de Chelsea

imago

U

n directeur sportif a rempli sa mission lorsqu’il a réussi à créer un groupe homogène. Il est également responsable du bon encadrement de l’équipe. C’est pourquoi il doit exceller dans les rapports humains, nouer beaucoup de contacts et connaître le monde du football sur le bout des doigts.

Si on y regarde de plus près, ce n’est pas aussi évident que cela en a l’air. Le directeur sportif tire presque toutes les ficelles. Il peut intervenir dans de nombreuses affaires, mais doit pouvoir s’effacer au bon moment. Je pense par exemple que lorsqu’un club est en crise, le directeur sportif ne doit pas tout à coup apparaître sur les terrains d’entraînement. Ce domaine est réservé à l’entraîneur et à son staff.

D’ailleurs, il est primordial que la relation entre un directeur sportif et son coach soit au beau fixe. Le premier s’occupe des transferts et doit idéalement être en contact avec le second tous les jours. Il n’y a pas de place pour les malentendus car ils dirigent l’équipe

ensemble. Pouvoir choisir le bon entraîneur fait également partie des tâches principales du directeur sportif. L’homme doit convenir au club. Il faut donc sentir à l’avance si, en dépit de toutes ses qualités, un excellent ­tacticien n’est pas l’homme de la situation.

Lorsque j’ai raccroché les crampons, je suis devenu directeur sportif à Hambourg.

Quelles belles années ! Nous avons remporté le championnat d’Allemagne à trois reprises et soulevé une fois la Coupe des clubs champions européens. Je suis néanmoins parti au bout de huit ans, tout simplement parce que je n’étais plus apte à continuer à exercer cette fonction épuisante. Å

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le football.

Posez vos questions à Günter Netzer : feedback-theweekly@fifa.org

“Le Real a essayé de me recruter.

J’en ai longuement discuté avec Uli Hoeness, qui était encore président à l’époque, et avec Karl-Heinz Rummenigge. Ils m’ont dit qu’ils ne voulaient pas que je parte, que le club avait besoin de moi et que j’étais aussi important pour le Bayern que Lionel Messi pour Barcelone.”

Franck Ribéry, Bayern Munich T H E F I FA W E E K LY

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FIFA PARTNER

LE TOURNANT

“J’étais tout simplement en colère” “Soit on fait face, soit on meurt”, confie Francesco Acerbi, ancien joueur de l’AC Milan, qui s’est servi de son esprit rebelle pour vaincre le cancer.

Piero Martinello / fotogloria

L

orsqu’on m’a diagnostiqué un cancer des testicules pour la première fois, j’ai tout simplement ressenti de la colère.

J’ai tenté en vain de trouver une raison à ce coup du sort. Puis, je me suis dit que je souffrais d’une forme de cancer moins agressive et que je pourrais rejouer quelques semaines après l’opération. Je relativisais.

Quand la deuxième tumeur a été détectée, les médecins m’ont expliqué que je devrais suivre une chimiothérapie. Je n’ai pas eu trop peur, j’étais plutôt curieux. Je voulais savoir de quoi il s’agissait concrètement et comment cela allait se passer. C’était le début du combat, loin d’être le premier de ma vie. Je me suis souvenu de mon enfance, du moment où j’ai décidé de jouer au football et de devenir professionnel en Serie A, uniquement pour prouver à mon père que j’en étais capable. Lui, pour me provoquer, m’avait alors répondu que je n’y arriverais jamais. Le jour où j’ai signé mon premier contrat avec un club de Serie A, le Chievo Vérone, je lui ai mis le papier sous le nez et lui ai lancé : “Tu n’as pas cru en moi.

Maintenant, reconnais que tu t’es trompé.”

Mais sans lui, je ne serais pas celui que je suis aujourd’hui.

J’ai toujours été rebelle et c’est en tant que tel que j’ai affronté ma chimiothérapie.

De toute façon, soit on fait face, soit on meurt. Il n’y a pas d’alternative. Les deux premières sessions du traitement ont été très pénibles. Les suivantes un peu moins, car je m’y étais déjà habitué. Durant ces longues heures, toutes sortes de choses me sont passées par la tête, j’ai passé ma vie en revue : les

erreurs et les bêtises que j’avais commises, les choses que j’avais dites, celles que je n’avais pas dites et celles que j’aurais voulu dire.

Mais je n’ai jamais pensé que je ne m’en sortirais pas. Mon destin était de retrouver les terrains. Je crois au destin.

Aujourd’hui, je veux profiter de chaque journée, m’impliquer à chaque entraînement, vivre sainement, me reposer, être à 110 % le dimanche pour les matches et ne rien regretter.

Quand je quitte le terrain, je me demande chaque fois si j’ai tout donné et si j’aurais ­encore pu faire mieux. “La réponse à cette dernière question doit être ‘non’.” Cette ­a nnée, ça a toujours été le cas. Å Propos recueillis par Emanuele Giulianelli

Nom Francesco Acerbi Date et lieu de naissance 10 février 1988, Dresano (Italie) Poste Défenseur central Parcours de joueur 2010–2011 Reggina Calcio 2011–2012 AC Chievo Vérone 2012–2013 AC Milan 2013 CFC Genoa, AC Chievo Vérone (prêt) Depuis 2013 US Sassuolo Calcio

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

T H E F I FA W E E K LY

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CLASSEMENT MONDIAL MASCULIN

Leader Entrées dans le Top 10 Sorties du Top 10 Nombre total de matches disputés Équipes avec le plus grand nombre de matches Plus grande progression en termes de points Plus grande progression en termes de places Plus grand recul en termes de points Plus grand recul en termes de places P osition Équipe

+/- Points

Allemagne (inchangé) Suisse (9e, + 3 places), Espagne (10e, + 1 place) France (11e, – 3 places), Italie (13e, – 3 places) 135 Îles Vierges britanniques, Dominique (3 matches chacune) Pays de Galles (+ 153 points) Bhoutan (+ 46 places) Israël (– 231 points) Nouvelle-Calédonie (– 23 places)

P osition Équipe

+/- Points

P osition Équipe

Dernière mise à jour : 9 avril 2015 +/- Points

P osition Équipe

+/- Points

1 Allemagne

0 1687

55 Gabon

-1

583

109 Cuba

1

298

163 Bhoutan

46

128

2 Argentine

0 1490

56 Mali

-5

578

110 Soudan

0

288

164 Malaisie

-11

123

3 Belgique

1 1457

57 Albanie

4

575

111 Libye

120

4 Colombie

-1 1412

57 République de Corée

-1

575

111 Saint-Kitts-et-Nevis

5 Brésil

1 1354

59 Zambie

1

556

113 Namibie

6 Pays-Bas

-1 1301

60 Afrique du Sud

7 Portugal

0 1221

61 Guinée équatoriale

8 Uruguay

1 1176

9 Suisse

-5

553

114 Canada

-11

549

115 Azerbaïdjan

62 République d'Irlande

4

546

3 1135

63 Australie

2

10 Espagne

1 1132

64 Pérou

11 France

-3 1127

65 Trinité-et-Tobago

12 Roumanie

2 1086

66 Burkina Faso

13 Italie

-3 1085

67 Bulgarie

14 Angleterre

3 1030

15 Costa Rica

-2 1014

16 Chili

-1

991

17 Croatie

2

977

1

281

165 Grenade

-7

10

281

166 Porto Rico

-6

119

0

279

167 Hong Kong

-10

116

2

277

167 Bangladesh

-5

116

24

264

169 Suriname

-8

115

116 St-Vincent-et-les-Grenadines

3

262

170 Yémen

5

111

531

117 Kenya

1

258

171 Montserrat

1

107

-5

526

118 République dominicaine

-11

257

172 Pakistan

-2

106

-2

519

119 Niger

-5

252

173 Îles Vierges américaines

24

104

2

517

120 Mauritanie

-5

246

174 Nouvelle-Calédonie

-23

101

4

505

121 Moldavie

1

245

175 Guam

-8

97

68 Émirats arabes unis

1

501

122 Lesotho

-2

242

175 Swaziland

-12

97

69 Venezuela

3

495

123 Burundi

3

237

177 Dominique

4

96

70 Norvège

0

491

123 Zimbabwe

1

237

178 Laos

-8

88

70 Monténégro

-3

491

125 Vietnam

5

229

179 Cambodge

2

86

18 Mexique

3

937

72 Ouganda

2

485

126 Syrie

26

225

179 Chinese Taipei

9

86

19 République tchèque

-3

923

73 Ouzbékistan

-1

476

127 Koweït

-2

224

181 Népal

-1

71

20 Slovaquie

2

920

74 Rwanda

-10

474

128 Liechtenstein

-5

219

181 Maurice

9

71

21 Algérie

-3

917

75 Jamaïque

1

466

129 Bermudes

40

217

183 Brunei

15

69

22 Pays de Galles

15

916

76 Honduras

5

451

130 Barbade

1

215

184 Turks et Caicos

-8

66

23 Côte d’Ivoire

-3

907

77 Arménie

2

449

131 Guinée-Bissau

3

212

184 Macao

3

66

24 Grèce

3

900

78 Finlande

0

446

131 Liberia

-14

212

186 Tahiti

-22

65

25 Autriche

-2

891

79 Haïti

-2

442

133 Kazakhstan

5

210

186 Comores

-9

65

26 Ghana

-2

833

80 Togo

-5

435

134 Aruba

-6

204

186 Sri Lanka

-12

65

27 États-Unis

5

815

81 Paraguay

-1

418

135 Afghanistan

2

203

189 Seychelles

-11

60

28 Danemark

0

808

82 RP Chine

29 Écosse

10

796

83 Belarus

1

408

136 Sainte-Lucie

-4

202

190 São Tomé-et-Principe

-11

58

15

397

137 Luxembourg

-1

200

191 Îles Caïmans

14

48

30 Tunisie

-5

793

31 Bosnie-et-Herzégovine

-1

783

84 Salvador

5

388

138 Géorgie

-12

197

192 Îles Salomon

-8

46

85 Lettonie

10

387

139 Philippines

-11

193

193 Soudan du Sud

-5

43

32 Russie

1

781

86 Mozambique

0

385

140 Palestine

0

192

194 Saint-Marin

-13

40

33 Ukraine

-2

772

86 Irak

11

385

141 Maldives

-8

191

195 Vanuatu

-4

34

34 Équateur

-5

759

88 Sierra Leone

-1

382

142 Thaïlande

0

183

196 Fidji

-4

30

35 Pologne

-1

753

89 Angola

-5

381

143 Tadjikistan

-2

175

196 Samoa

-4

30

36 Sénégal

0

752

90 Guatemala

-8

372

144 République centrafricaine

-1

163

198 Bahamas

-4

26

37 Cap-Vert

1

737

91 Maroc

-2

371

144 Liban

2

163

198 Îles Vierges britanniques

3

26

38 Islande

-3

728

92 Bolivie

0

360

144 Nouvelle-Zélande

-10

163

200 Mongolie

-5

19

39 Suède

6

704

93 Estonie

-6

358

147 Inde

26

161

201 Tonga

-5

17

40 Iran

2

689

94 Bénin

-2

357

148 Curaçao

11

159

202 Papouasie-Nouvelle-Guinée

-3

13

41 Guinée

3

678

95 Arabie saoudite

4

349

149 Malte

-4

158

203 Samoa américaines

-3

12

42 Irlande du Nord

1

672

96 Chypre

-11

342

150 Madagascar

-3

156

204 Andorre

-3

8

43 Hongrie

3

665

97 Oman

-1

341

151 Tchad

-3

155

204 Érythrée

-3

8

44 Serbie

-4

664

97 Malawi

-6

341

152 Timor oriental

33

151

206 Somalie

-2

6

45 Nigeria

-4

652

99 Qatar

10

337

153 Kirghizistan

-3

146

207 Djibouti

-1

4

-20

649

100 Lituanie

-6

333

154 Nicaragua

31

142

207 Îles Cook

-1

4

47 Slovénie

1

648

101 Éthiopie

1

321

155 Guyana

11

139

209 Anguilla

-1

2

48 Cameroun

1

627

102 Îles Féroé

3

318

156 Gambie

12

138

46 Israël

49 Congo

3

624

103 Jordanie

-2

316

157 RDP Corée

-8

137

50 Japon

3

614

104 Botswana

2

314

158 Myanmar

-5

133

51 Égypte

7

612

105 ARY Macédoine

3

312

159 Turkménistan

-15

131

52 Turquie

4

603

106 Antigua-et-Barbuda

-4

311

159 Indonésie

-3

131

53 Panamá

8

587

107 Tanzanie

-7

302

159 Belize

5

131

54 RD Congo

-7

584

108 Bahreïn

-4

299

162 Singapour

-9

130

38

T H E F I FA W E E K LY

http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

PUZZLE

Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA)

Président Joseph S. Blatter

1

4

FACILE

Secrétaire Général Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques Walter De Gregorio

1

6

5

2

8

1

7

5

9

6

3

6

6

Rédacteur en chef Perikles Monioudis

3

4 4

9

Rédaction Alan Schweingruber (rédacteur en chef adjoint), Sarah Steiner

7

4

Conception artistique Catharina Clajus

8

5

2

6

3

1

4

2 8

Service photo Peggy Knotz, Andres Wilhelm (adjoint) Mise en page Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Susanne Egli

2

1

6 4

9 3

5

4 9

Ont contribué à ce numéro Pascal De Miramon, Emanuele Giulianelli, Mark Gleeson, Junsheng Liu, Mark Lowdon, Lisa Schneider

1

2

9

4

2

1

7

6

3

6

7 3

7

Responsables de projet Bernd Fisa, Christian Schaub

3

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Production Hans-Peter Frei

6 5

6

Assistantes de rédaction Alissa Rosskopf, Honey Thaljieh

8

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1

2

4

DIFFICILE

2

1

7

4 5

Contact feedback-theweekly@fifa.org Internet www.fifa.com/theweekly

7 1

Collaborateurs réguliers Ronald Düker, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Andreas Jaros, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn

Impression Zofinger Tagblatt AG

3

MOYEN

Correction Nena Morf (responsable), Martin Beran, Kristina Rotach

Traduction www.sportstranslations.com

5

6 3

4

9

7

2

La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2015”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

8

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

5

1 2

1

8

9

6 8 1

6 4

3

1

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T H E F I FA W E E K LY

Puzzles courtesy: opensky.ca/sudoku

Éditeur FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Téléphone +41-(0)43-222 7777, Fax +41-(0)43-222 7878

Le but du jeu est de remplir la grille avec des chiffres de 1 à 9, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois dans la même ligne, la même colonne ou le même carré de 3x3.

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R É S U LTAT S D U D E R N I E R S O N DAG E

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Quelle équipe vous a le plus surpris lors des récents matches amicaux internationaux ?

Qui parmi ces têtes de série a hérité du groupe le plus difficile dans les qualifications asiatiques pour Russie 2018 ?

36+31+16764 4%

· Émirats arabes unis · Australie · Irak · Japon · Iran · RP Chine · Ouzbékistan · République de Corée

36%

16%

Pour voter, rendez-vous sur : FIFA.com/newscentre

Source : Fifa.com

31%

≠ Cap-Vert ≠ Australie ≠ Autre ≠ Panama ≠ Qatar ≠ Slovaquie

41

ans et 21 jours, c’est l’âge auquel Frode Johnsen a trouvé le chemin des filets pour aider une équipe d’Odds BK dont l’infirmerie affiche complet à faire vaciller Molde, champion en titre, lors de la première journée de Tippeligaen.

Pendant la phase de préparation de la saison, l’ancien attaquant international norvégien avait pourtant été utilisé comme défenseur.

LA SEMAINE EN CHIFFRES

4,42 secondes, c’est le temps qu’il a fallu à Héctor Bellerín pour battre le record du 40 mètres dans les rangs d’Arsenal, détenu jusqu’ici par Theo Walcott. C’est plus rapide que la performance d’Usain Bolt sur la même distance lors de son record du monde dans le 100 mètres en 2009.

11

heures et 33 minutes que l’Atlético Madrid n’a plus vu ses filets trembler à domicile en Ligue des champions de l’UEFA. Le dernier buteur adverse sur la scène européenne à Vicente-Calderón est Kaká, qui avait sauvé l’honneur pour l’AC Milan (4:1) l’an dernier en huitième de finale.

Depuis, les hommes de Diego Simeone ont toujours gardé leur cage inviolée. (En image : Antoine Griezmann (N°7), Diego Simeone)

Getty Images (2), imago

7%

6%