N O 22/2015, 5 JUIN 2015
ÉDITION FR ANÇAISE
Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904
Canada 2015
LA FIÈVRE DE LA COUPE DU MONDE CHILI LE CHAMPION DES MONTAGNES
PROJETS FIFA L’ANNÉE 2014 EN CHIFFRES
BRÉSIL FRED EST DE RETOUR W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY
L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL
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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com
Canada 2015 Avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™, qui sera donné ce 6 juin, Perikles Monioudis revient sur la bonne image du football au Canada. Découvrez également les stars des nations favorites pour le titre suprême et retrouvez page 15 le calendrier intégral de la compétition.
Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com
Vera Pauw La sélectionneuse de l’équipe d’Afrique du Sud féminine dévoile ses attentes pour Canada 2015, un tournoi pour lequel elle a manqué d’un cheveu la qualification.
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S epp Blatter Le Président de la FIFA le répète : “Ce qui compte pour moi, c’est l’institution FIFA et le football.”
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Le tournant Moqué à l’époque de son transfert à Leipzig, qui évoluait alors en quatrième division, le gardien Fabio Coltorti rêve aujourd’hui de Bundesliga.
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Brésil Fred permet à Fluminense de l’emporter 3:2 dans le derby contre Flamengo.
24 La fièvre de la Coupe du Monde Notre photo de couverture a été prise le 30 mai 2015 à Edmonton. On peut y voir un maillot géant signé par de nombreux Canadiens et Canadiennes afin d’encourager l’équipe nationale.
Chili Le sacre du CD Cobresal est bon pour la santé du football chilien.
Amber Bracken
Groupes A + B
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Groupe B
États-Unis d’Amérique
Ghana
The FIFA Weekly App
Ukraine
Autriche
Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues. Il est également disponible gratuitement pour votre smartphone ou tablette. http://fr.fifa.com/mobile
Nouvelle-Zélande
Argentina
Myanmar
Panamá
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Getty Images (2), imago (2)
Groupe A
L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL
Europe 54 membres www.uefa.com
Afrique 54 membres www.cafonline.com
Asie 46 membres www.the-afc.com
Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com
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Japon Homare Sawa reste la star des championnes du monde en titre.
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Allemagne Après des barrages haletants, Hambourg a sauvé sa place dans l’élite grâce à Bruno Labbadia.
Coupe du Monde U-20 30 mai – 20 juin 2015, Nouvelle-Zélande
Groupes C – F
Groupe C
Groupe D
Groupe E
Groupe F
Portugal
Serbie
Hongrie
Allemagne
Colombie
Mali
Nigeria
Honduras
Sénégal
Uruguay
Brésil
Fidji
Qatar
Mexique
RDP Corée
Ouzbékistan
Tous les résultats sur : http://tinyurl.com/2nlph2 T H E F I FA W E E K LY
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À DÉCOUVERT
Sous le signe de l’érable
Mario Wagner / 2Agenten
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ifficile de trouver une excuse pour ne pas s’intéresser à l’événement. Dans la ville qui accueille le match d’ouverture de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™, impossible de ne pas voir les nombreuses affiches géantes qui ornent les rues. Les journaux canadiens ont publié des suppléments agrémentés d’analyses et d’articles passionnants sur le football féminin canadien et le football féminin en général. La forme physique et le jeu des stars mondiales que sont Sawa, Wambach, Marta ou encore Angerer, pour ne citer qu’elles, y sont étudiés à la loupe. À Edmonton, dans la province canadienne de l’Alberta, l’heure est enfin venue de siffler, le 6 juin, le coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine FIFA, Canada 2015™. De toute façon, personne ici ne cherche d’excuse : les Canadiennes et les Canadiens brûlent d’impatience à l’approche du grand rendez-vous, les plus chanceux assisteront aux matches dans les stades ; les autres les suivront à la télévision. La Coupe du Monde Féminine est le plus grand tournoi de football organisé à ce jour par le Canada. L’été dernier, la Coupe du Monde Féminine U-20 avait déjà connu un franc succès, surfant sur la vague d’enthousiasme déclenchée par la médaille de bronze des joueuses canadiennes aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Depuis, l’engouement pour cette discipline ne cesse de grandir dans le pays. Voici qu’aujourd’hui, celui-ci s’apprête à accueillir la grande Coupe du Monde Féminine. Notre équipe est sur place pour vivre avec vous ce grand moment. Å Perikles Monioudis
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PRÊTS À ACCUEILLIR LE MONDE Le coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine est imminent. Depuis Edmonton, Perikles Monioudis nous en dit plus sur le grand respect dont jouit le football au Canada… et sur les objectifs encore plus grands de l’équipe nationale. Photos : Amber Bracken. 6
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Souvenirs La gardienne canadienne Karina LeBlanc pose en compagnie de supporters.
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A Arrivée Les Néerlandaises à l’aéroport d’Edmonton.
nika s’avance, chipe le ballon à sa camarade, se détend comme un ressort et tire. Le cuir traverse le but sans filets et poursuit sa course vers une grande étendue herbeuse, écrasée par un ciel profond. Bienvenue dans les paysages de l’Alberta ! Anika a douze ans et elle aime jouer au football. Elle espère passer professionnelle un jour. Cette jeune fille éveillée s’entraîne avec son club trois par semaine, Southwestern United, et dispute régulièrement des matches. Elle fréquente l’école Mount Pleasant d’Edmonton où le football jouit d’une grande popularité, et pas seulement à l’heure de la récréation. Le soccer, comme on l’appelle ici, occupe depuis longtemps le devant de la scène devant les jeux de main traditionnels que sont le basketball, le football américain et le hockey sur glace. Oui, même devant ce hockey omniprésent, le sport canadien par excellence, le sport qui incarne le Canada. Le soccer est très apprécié dans le grand nord, pour des raisons faciles à comprendre : avec lui, pas besoin de patinoire ou de panier, il suffit de faire courir le ballon pour prendre du plaisir. Anika a débuté très jeune car ses parents sont eux aussi fans de soccer. “Après plusieurs essais, je suis arrivé à Southwestern United il y a un an et demi. C’est un club qui compte plusieurs équipes de filles”, explique notre interlocutrice en cette sombre matinée. “Je prends par ailleurs des cours privés de football. Mon entraîneur s’appelle Thomas. Comme je suis tour à tour attaquante et gardienne, je me suis aussi inscrite dans un centre de formation de gardiennes appelé ’la dernière ligne de défense’. Mon père aussi jouait à ce poste.” Anika ne se consacre pas uniquement au football. L’école publique Mount Pleasant est considérée comme un très bon établissement. Les élèves viennent de toute la ville. Ses parents veillent donc à ce que ses résultats scolaires se maintiennent.
Le ballon rond bénéficie d’une image très positive auprès du grand public. En attendant les joueuses Une jeune Canadienne et deux policiers à l’aéroport.
Générations canadiennes Erin McLeod accueillie par sa grand-mère. 8
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Grandes ambitions et demi-volées placées Si le soccer est si bien implanté dans la société canadienne, ce n’est pas uniquement grâce aux écoles. Le ballon rond bénéficie ici d’une image très positive au sein du grand public. Il faut dire que nous sommes loin des transferts exorbitants et des exactions en tribunes. Mais en dépit de sa popularité, le football reste avant tout perçu comme un simple loisir. Dans ce pays, rares sont les personnes à assister régulièrement aux matches. Les écoliers et les écolières suivront cependant la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ à la télévision. La capitaine canadienne Christine Sinclair possède une certaine notoriété médiatique. Sophie Schmidt est elle aussi bien connue du grand public. La milieu de terrain a récemment inscrit le but de la victoire (1:0) sur l’Angleterre d’une superbe frappe en demi-volée qui est allée se ficher dans la lucarne. La gardienne Erin McLeod est de la région. À l’arrivée de la sélection canadienne à l’aéroport d’Edmonton, la jeune femme a pu serrer sa grand-mère dans ses bras. Anika suivra McLeod de près pendant la Coupe du Monde. Elle assistera au match d’ouverture avec toute sa famille. “Nous avons aussi acheté des billets pour des matches dans d’autres villes”, précise-telle. “Nous allons voyager.” Dans ce magnifique pays qui s’étend d’un océan à l’autre et regorge de ressources naturelles, l’excitation générée par la Coupe du Monde Féminine est désormais presque palpable. À l’approche du match d’ou-
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Ambitieuse Anika s’entraîne trois fois par semaine avec son club. T H E F I FA W E E K LY
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Grandes stars et vieilles connaissances
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out est prêt pour le coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015™. Représentant 24 nations différentes, 552 joueuses sont à présent dans les starting-blocks. Elles partagent un seul et même objectif : le titre. Mais sur l’Olympe du football féminin, les places sont devenues très chères et le cercle des favorites est limité. Premier sur la liste, le Japon, tenant du titre, avec son attaquante Homare Sawa. Âgée de 36 ans et après une pause d’un an en sélection, cette dernière s’apprête à disputer sa sixième Coupe du Monde et le pays du Soleil-Levant compte sur elle pour conduire l’équipe vers un nouveau titre. Le sélectionneur Norio Sasaki a conscience de l’importance de Sawa : “Si nous voulons réussir à décrocher un nouveau titre mondial, nous devons jouer un football soigné, agressif et volontaire. Grâce à Sawa, nous disposons de ces qualités.” Le Brésil peut également s’appuyer sur des joueuses expérimentées. Formiga joue elle aussi sa sixième épreuve suprême. La milieu de terrain est bien décidée à tout donner pour offrir à son pays son premier triomphe dans cette compétition. Mais les espoirs de la Seleção reposent avant tout sur sa star, Marta. “Elle est aussi importante pour nous que Neymar chez les hommes”, explique le sélectionneur Vadão.
Duels entre vieilles connaissances Quant aux sélections allemande et américaine, elles peuvent compter sur l’expérience de Nadine Angerer et d’Abby Wambach. Ces deux équipes figurent
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“Marta est aussi importante pour nous que Neymar chez les hommes” Vadão, sélectionneur du Brésil
elles aussi parmi les favorites. Le public attend déjà avec impatience le match du Groupe B qui opposera l’Allemagne à la Norvège. Il s’agit de la même affiche que la finale de l’Euro 2013, match pendant lequel la gardienne allemande a anéanti un à un tous les espoirs des Scandinaves. Les Américaines devront elles aussi faire leurs preuves face à une équipe d’Europe du Nord : le Groupe D verra s’affronter les États-Unis et la Suède. Les deux sélections se connaissent bien puisque leurs chemins se croiseront pour la quatrième fois consécutive lors d’une Coupe du Monde Féminine. Le jeu des Stars and Stripes n’a quasiment aucun secret pour Pia Sundhage, la sélectionneuse suédoise, puisque c’est avec elle que les Américaines ont décroché leurs deux médailles d’or olympiques et atteint la finale de la Coupe du Monde en 2011. “Ce match n’est pas un match comme les autres, évidemment, mon cœur va être tiraillé”, a d’ailleurs confié l’intéressée.
Koki Nagahama, Alex Grimm, Buda Mendes / Getty Images (3), foto2press
Les meneuses La Brésilienne Marta (à g.) et la Japonaise Homare Sawa.
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verture, la compétition s’impose de plus en plus dans tous les esprits. Les médias ont pris le train en marche, malgré la concurrence acharnée de la finale de la Stanley Cup entre Tampa Bay Lightning et les fameux Chicago Blackhawks ou celle de la finale de la NBA opposant les Golden State Warriors aux Cleveland Cavaliers. La fièvre de la Coupe du Monde s’est emparée d’Edmonton à quelques heures du coup d’envoi programmé le 6 juin. Dans les semaines suivantes, elle déferlera sur Vancouver (la ville hôte la plus à l’ouest), Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton (la plus à l’est), avant d’achever son parcours à Vancouver le 5 juillet, soir de la finale. En guise d’entrée en matière, les hôtesses canadiennes donneront la réplique à une jeune équipe chinoise, qui peut cependant s’appuyer sur l’expérience de ses devancières dans cette compétition. La Chine a en effet accueilli par deux fois l’épreuve suprême version dames (en 1991 et 2007). Elle a également atteint la finale de l’édition 1999 aux États-Unis, avant de s’incliner aux tirs au but face aux Stars and Stripes devant 90 185 spectateurs au Rose Bowl de Pasadena, à l’issue d’un match entré depuis dans la légende. Les piliers L’Allemande Nadine Angerer (en haut) et l’Américaine Abby Wambach.
“Je suis dans la forme de ma vie. Je suis à mon meilleur niveau.” Sophie Schmidt, internationale canadienne
Le match entre la France et l’Angleterre cristallise lui aussi les attentes. Lors de la Coupe du Monde Féminine 2011, les Anglaises ont atteint les quarts de finale avant d’échouer lors de la séance de tirs au but. Leur adversaire de l’époque n’était autre que la France, qui a de nouveau éliminé l’Angleterre lors de l’Euro 2013 et en finale du Tournoi de Chypre 2014. Un décor par fait pour une finale “Cette fois-ci, nous sommes le pays organisateur, nous n’avons donc pas d’autre choix que d’atteindre la finale”, a déclaré le sélectionneur canadien John Herdman à quelques jours du début du tournoi. Son équipe va devoir montrer de quoi elle est capable dès son premier match, qui l’opposera à la Chine sur la pelouse du Commonwealth Stadium. D’une capacité de plus de 56 000 places, l’enceinte accueillera également le match pour la troisième place. La finale, quant à elle, se déroulera au B.C. Place Stadium de Vancouver. Ce complexe sportif, qui accueille également des manifestations culturelles, est le plus grand de Colombie-Britannique. C’est aussi le tout premier stade de football du Canada. Située en plein cœur d’un quartier animé de Vancouver, l’enceinte a d’ores et déjà reçu la visite de plus de 27 millions de personnes. Cette année encore, elle attire les foules puisque les futures championnes du monde joueront à guichet fermé (54 267 visiteurs). sst
Les Chinoises peuvent également s’enorgueillir d’avoir inscrit le premier but de l’histoire de la compétition. Le 16 novembre 1991, Li Ma avait débloqué la situation face à la Norvège, contribuant ainsi au succès des siennes (4:0). La Chine court toujours après un premier titre mondial même si, en moyenne, seuls les États-Unis et l’Allemagne affichent un meilleur bilan dans l’épreuve reine. Edmonton abritant une forte communauté chinoise, les Roses d’Acier ont été chaleureusement accueillies à leur arrivée. Quelques jours plus tard, les Canadiennes leur ont succédé dans les couloirs de l’aéroport. “Je suis dans la forme de ma vie. Je suis à mon meilleur niveau”, assure Sophie Schmidt. On serait tenté de la croire. Sinclair et Schmidt ont visiblement des choses à prouver devant leur public. McLeod semble sur la même longueur d’ondes : “Avant, le titre se jouait entre cinq équipes. Aujourd’hui, il y a une quinzaine de formations qui peuvent espérer s’imposer.” Le sélectionneur John Herdman met quant à lui les points sur les i : “Nous devons atteindre la finale.” L’avenir dira si cet optimisme était justifié. La FIFA a soutenu 640 projets La finale du 5 juillet à Vancouver porte officiellement le numéro 52. Ce programme chargé est devenu indispensable pour désigner la meilleure équipe féminine de la planète pour les quatre années à venir. Canada 2015 marque en effet l’élargissement du plateau de la phase finale à 24 équipes. Cette évolution témoigne elle aussi de la popularité grandissante du beau jeu au féminin à travers le monde entier. Le pays hôte étant qualifié d’office, 23 sélections ont donc franchi avec succès la phase des qualifications. En tout, 128 pays étaient présents sur la ligne de départ. Organisée en Chine en 1991, la première édition de la Coupe du Monde Féminine n’avait réuni que 12 équipes, soit deux fois moins qu’aujourd’hui. En tout, 45 candidats à la phase finale avaient participé aux préliminaires, un tiers des concurrents engagés en 2015. Quatre ans plus tard, en Suède, la compétition a de nouveau réuni douze sélections. Pour les éditions suivantes (États-Unis 1999, États-Unis 2003, T H E F I FA W E E K LY
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Objectif commun Un maillot géant avec des signatures et des messages d’encouragement pour l’équipe canadienne qui s’apprête à disputer la Coupe du Monde.
L’hôtel de ville d’Edmonton Les visiteurs ont la possibilité de jouer pour une photo en compagnie de la gardienne Erin McLeod. 12
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June 6 ! Une affiche pour la Coupe du Monde au Commonwealth Stadium.
Trente millions de jeunes filles et de femmes jouent au football à travers le monde.
cières de la FIFA pour le football féminin a été doublé. Elles atteignent désormais 22 millions de dollars. Par ailleurs, la FIFA exige de ses associations membres qu’elles consacrent au moins 15 pour cent de leurs allocations FIFA au football féminin. En additionnant tous ces chiffres, on obtient une somme avoisinant les 70 millions de dollars. Sur la seule année en cours, la FIFA a déjà organisé 400 activités dans plus de 120 pays.
Chine 2007 et Allemagne 2011), la FIFA a porté ce chiffre à 16. C’est la raison pour laquelle huit équipes feront leurs grands débuts sur la scène mondiale au Canada : le Costa Rica, l’Équateur, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suisse et la Thaïlande. On constate que certaines de ces nations comptent parmi les poids lourds du football masculin. Ces pays veulent à présent gagner leurs lettres de noblesse dans cette discipline et force est de constater que le football féminin est plus compétitif que jamais. Les programmes de développement personnalisés pour chaque État s’inscrivent dans la durée. Trente millions de jeunes filles et de femmes jouent aujourd’hui au football. Entre 2011 et 2014, la FIFA a soutenu financièrement plus de 640 projets. En 2013 et 2014, 45 000 jeunes filles ont participé aux festivals “Live Your Goals”. En 2015, cette campagne lancée quatre ans auparavant concernait 50 associations membres. Malgré ces bons résultats, l’image de marque du football féminin doit s’améliorer et le nombre de jeunes filles et de femmes pratiquant activement la discipline progresser. Sur l’ensemble du cycle 2015-18, le montant des dotations finan-
22 caméras pour la finale Le football féminin n’est pas seulement plus pratiqué, il est aussi davantage suivi. Les 32 matches d’Allemagne 2011 ont ainsi réuni plus de 400 millions de personnes à travers le monde. Cette année au Canada, le match d’ouverture, les demi-finales et la finale bénéficieront d’un dispositif à 22 caméras (un record) afin que les téléspectateurs profitent au mieux de l’action. Anika et les écoles canadiennes ont leur rôle à jouer dans la popularité grandissante du football féminin. Les enfants seront présents dans les stades ou devant leurs télévisions. Ancienne élève de Mount Pleasant, Nicole a plutôt bien réussi dans le football féminin. L’an dernier, Nicole Jessica Panas a disputé l’Euro U-17 féminin en Estonie avec la Pologne. Dans ce pays qui a accueilli sa famille et dans cette école où elle a joué avec les autres enfants, on n’est pas peu fier de sa réussite, même si Nicole ne porte pas les couleurs du Canada. Qui sait, Anika sera peut-être la prochaine internationale à sortir de Mount Pleasant… . Å T H E F I FA W E E K LY
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MATCH SCHEDULE GROUP MATCHES 1 Sat June 6 2 Sat June 6 3 Sun June 7 4 Sun June 7 5 Mon June 8 6 Mon June 8 7 Mon June 8 8 Mon June 8 9 Tue June 9 10 Tue June 9 11 Tue June 9 12 Tue June 9 Wed June 10
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Montreal Winnipeg Winnipeg Moncton Winnipeg Edmonton Vancouver Edmonton Moncton Ottawa Ottawa Montreal
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REST DAYS
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Ottawa Montreal Edmonton Vancouver REST DAYS
Semi Finals 49 Tue 50 Wed Thu Fri
June 30 July 1 July 2 July 3
19:00 17:00
3/4 PLACE 51 Sat
July 4
14:00
Edmonton
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L50
FINAL 52 Sun
July 5
16:00
Vancouver
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Montreal Edmonton REST DAYS
REST DAYS
Group A
Group B
Group C
Group D
Group E
Group F
Canada (CAN)
Germany (GER)
Japan (JPN)
USA (USA)
Brazil (BRA)
France (FRA)
China PR (CHN)
Côte d’Ivoire (CIV)
Switzerland (SUI)
Australia (AUS)
Korea Republic (KOR)
England (ENG)
New Zealand (NZL)
Norway (NOR)
Cameroon (CMR)
Sweden (SWE)
Spain (ESP)
Colombia (COL)
Netherlands (NED)
Thailand (THA)
Ecuador (ECU)
Nigeria (NGA)
Costa Rica (CRC)
Mexico (MEX)
Note: Local kick-off times are listed. Eastern Daylight Times (EDT) is Coordinated Universal Time (UTC) -4 hours.
FIFA WOMEN’S WORLD CUP CANADA 2015™
LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE
VU DES TRIBUNES
Le sauveur du HSV Bruno Labbadia après le maintien décroché à Karlsruhe : “Un bonheur incroyable.”
To u j o u r s i n s u b m e r s ib l e Alan Schweingruber est journaliste à “The FIFA Weekly”.
Le 14 avril 2015, Bruno Labbadia a déjà bouclé ses valises. Il a prévu de partir en vacances à Majorque avec sa femme, dont c’est l’anniversaire. Nul doute qu’il y prendra du bon temps, loin des conditions climatiques parfois difficiles en Europe centrale au mois d’avril. Mais peu avant le décollage, l’entraîneur, au chômage, reçoit un appel du Hambourg SV. Les dirigeants veulent savoir s’il accepterait de prendre en main les rênes de l’équipe première. Labbadia n’hésite pas longtemps et se retrouve quelques heures plus tard dans l’une des villes les plus pluvieuses d’Allemagne plutôt que sur les plages ensoleillées de l’île espagnole. C’est ainsi que Labbadia débute son opération maintien. Mais dans cette grande métropole, forte de 1,8 million d’habitants, personne n’y croit plus vraiment. Devant les prestations pour le moins décevantes du HSV, plus d’un 16
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supporter a fini par perdre la foi. Déjà la saison précédente, le club a longuement flirté avec la relégation et ne s’en est sorti qu’en barrages. Cette année, le fond est touché lors de la cuisante défaite 8:0 sur la pelouse du Bayern Munich. Le jour de la Saint-Valentin. Plus que la foi, c’est l’amour pour les couleurs hambourgeoises qui commence alors à vaciller dangereusement. Malgré ce soutien populaire en berne, Labbadia se lance dans l’aventure. Parce qu’il est sans club depuis 20 mois, mais aussi parce qu’il porte Hambourg dans son cœur. Il en a porté le maillot lorsqu’il était joueur et en a déjà été l’entraîneur pendant près d’une saison. “La vie est trop courte pour toujours se demander si on a pris la bonne décision”, explique le technicien de 49 ans au moment de sa prise de fonction. La vie n’est pas si courte que cela, mais quand une équipe est en plein désarroi et se bat dans les tréfonds du classement pour assurer son maintien dans une Bundesliga dont elle n’a jamais été reléguée depuis sa création en 1963, alors le temps presse. Il en va de la survie du Dinosaure. De la possible extinction d’une espèce. De biens grands mots et un bien grand défi pour Bruno Labbadia, qui répond présent.
Aujourd’hui, il a rempli son objectif. Le HSV est sauvé. La fin de saison a pris des allures dramatiques et dans d’autres villes d’Allemagne, les larmes ont coulé à flots. À Fribourg par exemple, où le SCF est tombé à la 17e place lors de la toute dernière journée, notamment en raison de la victoire 2:0 de Hambourg devant Schalke 04. Trois points précieux auxquels personne ne s’attendait. Un ultime sursaut semblable à celui d’un animal blessé sortant soudainement de sa torpeur lorsqu’il voit le vétérinaire tendre la main vers son scalpel. La suite, c’est cet incroyable match de barrage retour disputé le 1er juin à Karlsruhe. Le HSV n’a aucune marge de manœuvre après le nul 1:1 enregistré à l’aller à domicile. Il se présente sans idées et sans plan de jeu clairement défini, une fois de plus. Mené 1:0 dans les arrêts de jeu, il semble déjà avoir tout perdu. Mais les joueurs n’abdiquent pas et bénéficient d’un coup de pouce de l’arbitre, qui leur accorde un coup franc litigieux à l’entrée de la surface. Marcelo Díaz le transforme directement et égalise. Nicolai Müller marque ensuite le but du 2:1 en prolongation, à la 115e minute, et permet au Dinosaure d’échapper à l’extinction. Une fois de plus. Å
Simon Hofmann / DFL via Getty Images
Bundesliga allemande
Série A brésilienne
F r e d m e t l e fe u au Ma raca nã Sven Goldmann est spécialiste du football au “Tagesspiegel”
Belo Horizonte. Un véritable choc au pays du football roi, qui se trouvait rapidement un coupable : Frederico Chaves Guedes, mieux connu sous le nom de Fred. Sifflé et hué par les torcedores à l’époque, durement critiqué par les journalistes, le malheureux n’a plus jamais enfilé le maillot de la Seleção depuis cette rencontre fatidique.
de Berlin.
Fred a attendu ce moment pendant près d’un an. Ce dimanche était enfin “son” dimanche, celui de son triomphe personnel. Cela n’est pas uniquement dû au fait qu’il a marqué deux buts à l’occasion de la quatrième journée du Campeonato Brasileiro. Il convient en effet de souligner que ces réalisations se sont révélées décisives pour la victoire dans le Fla-Flu, le célèbre derby de Rio de Janeiro opposant Flamengo à Fluminense. Surtout, le succès 3:2 arraché devant les 25 000 spectateurs réunis au Maracanã revêt un caractère hautement symbolique : Fred est enfin parvenu à être l’homme du match face à une équipe portant un maillot à rayures rouges et noires.
imago
Il y a un peu moins d’un an de cela, l’Allemagne revêtait ces mêmes rayures, typiques du Flamengo, dans le cadre des demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA™. La Nationalmannschaft infligeait alors une claque retentissante au Brésil, vaincu 7:1 à
Fluminense s’est battu sur tous les ballons ; même Fred n’a pas ménagé sa peine dans les tâches défensives. Mais l’attaquant est tout de même resté au Brésil, où il continue de faire le bonheur de Fluminense. Ce dimanche, il ainsi converti un penalty avec assurance, conclu une autre action de près et provoqué le but contre son camp de Para. C’est donc principalement grâce à lui que sa formation a remporté son 128e Fla-Flu, dont c’était la 400e édition, alors qu’elle a dû évoluer en infériorité numérique pendant la majeure partie de la seconde mi-temps suite à l’expulsion de Giovani. Pour construire ce succès, Fluminense s’est battu
sur tous les ballons ; même Fred n’a pas ménagé sa peine dans les tâches défensives. Lors de la fameuse demi-finale de Belo Horizonte, les statisticiens n’avaient pourtant pas manqué de railler son investissement, puisqu’il n’aurait selon eux parcouru que quelques mètres de plus que Manuel Neuer, le gardien allemand. Au Maracanã, après le coup de sifflet final, les joueurs se sont réunis devant leurs supporters, qui ont entonné Time de guerreiros, l’hymne du club. Dans le sillage de son avant-centre de 31 ans, le Flu est redevenu une équipe de guerriers. “Nous devons toujours faire preuve de cet état d’esprit”, lançait un Fred visiblement satisfait après le coup de sifflet final. Une telle victoire dans le derby n’a certes pas autant de valeur qu’une Coupe du Monde, mais pour bon nombre de Cariocas, il s’en faut de peu. À Rio, le football n’est pas une religion. Il est encore un peu plus que cela. Flamengo-Fluminense est une institution, une véritable grand-messe. Celle-ci doit sa réputation mondiale et son surnom de Fla-Flu au légendaire journaliste Mário Filho, si légendaire que le stade le plus célèbre du monde porte son nom. Peu de personnes le savent, mais le Maracanã est en fait l’Estadio Jornalista Mário Filho. On raconte que 194 603 spectateurs s’y sont réunis en 1963 pour assister à l’affrontement entre Flamengo et Fluminense. Å
Fred La satisfaction du devoir accompli pour l’attaquant de Fluminense. T H E F I FA W E E K LY
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Merlijn Doomernik / Hollandse Hoogte / laif
L’ I N T E R V I E W
“Les stades seront pleins” Vera Pauw a manqué de peu la qualification pour l’épreuve suprême à la tête de l’Afrique du Sud. La technicienne néerlandaise évoque sa déception, présente ses favoris et décrit l’évolution du football féminin.
Vera Pauw, qui remportera selon vous la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ ? Assisterons-nous à une surprise ? Vera Pauw : C’est difficile à dire. Il y a bien sûr les équipes que nous connaissons bien comme le Japon, l’Allemagne, la France et les États-Unis. Mais il ne faut pas non plus oublier que le nombre des nations participantes est passé à 24, ce qui peut bousculer la hiérarchie. Il y a par exemple dorénavant huit sélections européennes qualifiées et l’Europe demeure la place forte du football féminin. Le Canada aura pour sa part l’avantage de jouer à domicile et peut donc espérer surfer sur le soutien de ses supporters pour passer la phase de groupes.
Le Canada fait-il partie des favoris ? Les Canadiennes seraient déjà très heureuses de sortir de leur groupe mais après, ça devrait se compliquer sérieusement. Ça veut dire que le plateau des participants est beaucoup plus relevé aujourd’hui et que de nombreuses équipes peuvent briguer une place au second tour. Tout le monde sait également qu’avec un peu de chance, une fois que l’on aborde les matches à élimination directe, on peut rapidement se retrouver en finale.
À quel type de tournoi vous attendez-vous donc ? À un tournoi imprévisible. Par le passé, on a toujours retrouvé les mêmes équipes tout en haut et d’une certaine manière, on pouvait systématiquement deviner comment un match allait se dérouler. Je suis curieuse de voir comment ça va se passer cette année.
Le fossé entre les nations européennes et nord-américaines d’un côté et le reste du monde de l’autre est-il en train de se combler ? Le Nigeria a maintenant 12 joueuses qui évoluent dans de grands championnats, en Europe ou aux États-Unis, et a la possibilité de faire un grand pas en avant. Oui, le Nigeria peut combler ce fossé.
La dernière Coupe du Monde Féminine en Allemagne a connu un énorme succès populaire, aussi bien dans les stades qu’à la télévision. Peut-on espérer la même chose de Canada 2015 ? Les stades seront sans aucun doute pleins. D’après ce que j’ai entendu, certains matches sont même déjà à guichets fermés. En Allemagne, le grand public s’intéresse traditionnellement beaucoup au football. Nous verrons bien s’il en sera de même au Canada. En ce qui concerne la télévision, tout s’est amélioré, il y a plus de caméras, de meilleures techniques de production… Depuis 2011, l’évolution est manifeste. Les retransmissions connaîtront certainement le même succès qu’en Allemagne. Mais l’ambiance dans les tribunes pourrait être différente, parce qu’on y trouvera beaucoup de gens qui ne suivent pas régulièrement le football et dont on ne peut pas prévoir les réactions.
conscientes de l’énorme combat mené par les générations précédentes pour qu’elles puissent bénéficier de ces conditions-là aujourd’hui. Malheureusement, je n’ai pas forcément l’impression que beaucoup d’entre elles apprécient cela à sa juste valeur. Mais ça reste incroyable. Sans la FIFA, le football féminin n’aurait jamais connu la même évolution.
Vous avez failli mener l’Afrique du Sud à une première qualification historique pour une phase finale de Coupe du Monde, mais avez échoué au dernier moment. Éprouvez-vous des regrets ? La déception se fait chaque jour plus profonde. Nous aurions dû en être, nous méritions de nous qualifier. Nous avions toutes les cartes en main. C’est une douleur qui m’accompagnera pour le restant de mes jours. Å Propos recueillis par Mark Gleeson
À quel point le football féminin a-t-il évolué depuis l’époque où vous avez débuté votre carrière de joueuse, il y a plus de deux décennies ? Il n’y a pas de comparaison possible. Avec les Pays-Bas, je disputais peut-être cinq rencontres internationales par an, toujours contre les mêmes adversaires. Le premier Euro ne réunissait que quatre équipes, il y a eu deux demi-finales et une finale, c’est tout. Aujourd’hui, le football féminin propose un environnement de haut niveau. Aux Pays-Bas, depuis que nous avons créé un championnat en étroite collaboration avec l’Eredivisie masculine, nos joueuses vivent toutes comme des professionnelles. Neuf d’entre elles sont même sous contrat à l’étranger et peuvent se concentrer à 100 pour cent sur le football.
Ce n’était pas le cas auparavant ? À mon époque, nous devions nous débrouiller pour trouver le temps de nous entraîner après la journée de travail. J ’espère que les joueuses actuelles sont
Nom Vera Pauw Date et lieu de naissance 18 janvier 1963, Amsterdam (Pays-Bas) Poste Défenseuse Parcours de joueuse Modène Puck Deventer SV Saestum Équipe entraînées 1998–2004 Écosse (sélection féminine) 2004–2010 Pays-Bas (sélection féminine) 2011-2013 Russie (sélection féminine) Depuis 2014 Afrique du Sud (sélection féminine) Équipe des Pays-Bas 89 sélections, 2 buts T H E F I FA W E E K LY
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First Love Lieu : Ng we Saung Beach, Myanmar Date : 7 février 2015 Heure : 18h03 P h o to g r ap h e : M a r i o We i g t
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FOOTBALL FOR HOPE
Football for Hope témoigne de notre engagement pour bâtir un meilleur avenir à travers le football. Nous avons soutenu à ce jour plus de 550 projets communautaires socialement responsables qui utilisent le football comme outil de développement social afin d’améliorer les conditions de vie et les perspectives d’avenir des jeunes et des communautés dans lesquels ils évoluent. Rendez-vous à la rubrique Développement durable sur FIFA.com pour en savoir plus.
C ONGRÈ S DE L A F IFA 2015
LE BILLET DU PRÉSIDENT
Une conférence médicale axée sur la prévention Des représentants et des experts des 209 associations membres se sont retrouvés en marge du Congrès de la FIFA à Zurich pour participer à la troisième Conférence médicale de la FIFA.
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Buda Mendes / FIFA via Getty Images
ans le prolongement des travaux du Centre d’Évaluation et de Recherche Médicale de la FIFA (F-MARC), les discussions ont porté sur les mesures à adopter dans toutes les associations membres pour prévenir quelques-unes des principales menaces sanitaires pour notre sport : prévention des blessures sur le terrain, prévention des arrêts cardiaques, prévention du dopage, entre autres. Les participants sont même allés plus loin en discutant du potentiel unique du football comme outil d’amélioration de la santé publique. Depuis sa création en 1994 sous la présidence du professeur Jiri Dvorak, le F-MARC a mené un certain nombre d’études scientifiques et développé des programmes novateurs afin de remédier à un certain nombre de problèmes sanitaires. La pratique du programme d’échauffement complet “FIFA 11+” peut permettre d’éviter jusqu’à 50 % des blessures. Cette initiative a été mise en œuvre par un certain nombre d’associations membres. De plus, étant donné que le football en lui-même est un outil fantastique pour améliorer la santé, le F-MARC est progressivement passé du concept de “Médecine pour le football” à celui de “Football pour la santé”. Le programme “11 pour la santé” de la FIFA a été étendu à l’Asie et l’Amérique latine et est désormais introduit aux Caraïbes et en Europe. Cinq ans après son lancement, plus de 200 000 enfants dans 20 pays en ont bénéficié. La Conférence médicale a par ailleurs été l’occasion de discuter avec toutes les associations membres des dernières avancées dans la lutte contre le dopage. Le Secrétaire général de l’Agence mondiale antidopage (AMA), David Howman, a souligné la collaboration à long terme entre la FIFA et l’AMA ainsi que l’introduction de nouvelles mesures comme le programme de profil biologique des athlètes. Å tfw
Le football doit sortir vainqueur
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ai profondément réfléchi sur ma présidence et sur ces quarante dernières années de ma vie qui ont été inextricablement liées à la FIFA et à ce magnifique sport qu’est le football. Je chéris la FIFA plus que tout et je ne souhaite faire que le meilleur pour le football et pour cette institution. J’ai décidé de me représenter à la présidence car je suis convaincu que c’était la meilleure option pour l’organisation. Les élections sont terminées mais les défis qui se posent à la FIFA ne le sont pas. La FIFA a besoin d’une profonde restructuration. Bien que les membres de la FIFA m’aient conféré ce mandat, ce mandat n’a pas le soutien de l’intégralité du monde du football, j’entends par-là des supporters, des joueurs, des clubs et de tous ceux qui vivent, respirent et aiment le football autant que nous tous à la FIFA. C’est pourquoi je remettrai mon mandat à disposition lors d’un Congrès électif extraordinaire. Je continuerai d’exercer mes fonctions en tant que Président de la FIFA jusqu’à l’organisation de ces prochaines élections. Puisque je ne serai pas candidat et que je suis donc désormais libre des contraintes qu’impose inévitablement une élection, je serai en mesure de me concentrer sur la mise en œuvre des ambitieuses et profondes réformes qui transcenderont nos premiers efforts en la matière. Depuis des années, nous travaillons d’arrache-pied pour mettre en place des réformes administratives mais il est évident à mes yeux que celles-ci doivent être poursuivies car elles ne suffisent pas. Le Comité Exécutif de la FIFA compte des représentants des confédérations sur lesquels nous n’avons aucun contrôle mais dont les actions relèvent de la responsabilité de la FIFA. Nous avons besoin d’un changement structurel profond. La taille du Comité Exécutif doit être réduite et ses membres devraient être élus par le Congrès de la FIFA. Les enquêtes d’habilitation qui s’appliquent à tous les membres du Comité Exécutif doivent être organisées de manière centrale, au niveau de la FIFA, et non à travers les confédérations. Nous avons aussi besoin d’une limite des mandats non seulement pour le Président mais aussi pour tous les membres du Comité Exécutif. Je me suis battu pour ces changements et, comme chacun le sait, mes efforts ont été contrés. Cette fois-ci, j’y parviendrai. Mon profond attachement à la FIFA et à ses intérêts, qui me sont très chers, m’a amené à prendre cette décision. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont toujours soutenu de manière constructive et loyale en tant que Président de la FIFA et qui ont tant fait pour le football que nous aimons tous. Le football doit sortir vainqueur de cette épreuve. C’est ce qui compte le plus à mes yeux.
Votre Sepp Blatter Cuiaba (Brésil) Des enfants profitent du programme “11 pour la santé” de la FIFA.
La vidéo du discours complet de Blatter sur : http://tinyurl.com/pb9vjt2 T H E F I FA W E E K LY
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Stars du désert Le club chilien de Cobresal est basé dans une petite cité minière à 2 400 mètres d’altitude. Emanuele Giulianelli revient sur l’exploit du nouveau champion et parle du renouveau du football au Chili.
Un petit club aux allures de grand Cobresal signe le premier sacre de son histoire. 24
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Google Earth, Andres Pina / Photosport
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l Salvador est une petite ville minière du Chili située à quelques kilomètres de la mine de cuivre du même nom. Sa disposition rappelle la forme d’un casque : une ironie du sort, même si le monde de la mine laisse peu de place à la plaisanterie. Le hameau est campé au beau milieu du désert d’Atacama, à 2 400 mètres d’altitude, au pied des Andes. Dans ce coin du globe retiré de tout et de tous, un peu moins de 9 000 personnes se battent contre la roche pour retirer le précieux minerai rouge et gagner leur vie. Il n’y a que du sable, à perte de vue. Seules quelques routes traversent cette étendue et relient le village aux grandes villes. Bien que l’on considère cette contrée comme la plus sèche du monde, des roses y poussent, comme le décrit l’écrivain chilien Luis Sepúlveda : “Les voilà. Les roses du désert, les roses d’Atacama. Les plants sont toujours là, sous la terre salée. Les gens d’Atacama les ont vues, et les Incas, les conquistadors espagnols, les soldats de la guerre du Pacifique, les ouvriers du nitrate. Elles sont toujours là et fleurissent une fois par an.” L’espoir, l’inconcevable, le sourire douloureux, le miracle. Cela s’applique aussi à Cobresal, cette équipe de football de la cité minière
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Vue aérienne Du ciel, les contours d’El Salvador ressemblent à s’y méprendre à un casque romain.
“La Copa América va contribuer à l’évolution du football chilien puisqu’il va renforcer nos infrastructures.” L’entraîneur Dalcio Giovagnoli qui a décroché le premier titre de Primera División de son histoire. Défiant tous les pronostics, la formation a accumulé 34 points en 17 rencontres et s’est adjugé le tournoi de clôture avec deux points d’avance sur Colo Colo, le club le plus titré du Chili (30 sacres). Distraire les mineurs On raconte que le club a été créé en 1979 sur ordre de l’ancien dictateur Augusto Pinochet. Ce dernier aurait décidé de fonder un nouveau club de football avec l’argent de l’entreprise minière publique Codelco, afin d’amuser et de distraire les mineurs qui se rebellaient de plus en plus contre le régime : l’éternelle politique du pain et des jeux.
Jusqu’à présent, le plus grand divertissement qu’aient connu les habitants d’El Salvador remonte à 1987, lorsque l’équipe locale a remporté la Coupe du Chili, alors appelée Copa LAN Chile. En finale, les Mineros entraînés par Manuel Rodríguez Araneda s’étaient imposés 2:0 face à Colo Colo. Le jeune Iván Zamorano, 20 ans, avait brillamment ouvert le score. Cet événement aurait pu se retrouver au centre d’un roman de Roberto Bolaño où la réalité dépasse la fiction. Du moins, où la frontière entre les deux est floue. Cobresal dispute ses matches à domicile dans le Stade El Cobre. Celui-ci a vu le jour en 1980, au bout d’une petite année de travaux, car l’équipe était obligée de jouer sur une pelouse si elle souhaitait évoluer en Primera B, la deuxième division du pays. T H E F I FA W E E K LY
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“La victoire contre Colo Colo a marqué un tournant”
Dalcio Giovagnoli, que signifie pour vous ce triomphe ? Dalcio Giovagnoli : Le sacre en championnat est le fruit d’un travail minutieusement préparé, d’un projet mûrement réfléchi. Il vient récompenser les efforts créatifs des éléments techniques de notre équipe, tant sur le plan individuel que collectif. Lorsque j’ai pris la tête du département technique avec mon équipe, le club se trouvait en position de relégable à l’issue du tournoi d’ouverture. À l’époque, nous nous sommes tout d’abord fixé des objectifs à court terme, puis, petit à petit, nous avons commencé à réfléchir sur le long terme. La clé du succès a consisté à fédérer les dirigeants du club, les joueurs et le staff technique pour poser ensemble les bases de ce projet.
À quel moment avez-vous réalisé que le titre était à portée de main ? Le tournant, ça a été notre match à l’extérieur contre Colo Colo, que nous avons remporté après avoir été menés à la marque. À ce moment-là, nous avons compris que nous allions remporter le championnat.
Sur quel système tactique vous êtes-vous appuyé pendant ce championnat ? Nous avons principalement joué en 4-2-3-1, tout en changeant régulièrement de tactique. Avec mes assistants, nous avons étudié
800 spectateurs de moyenne L’arène peut accueillir jusqu’à 20 752 spectateurs, soit plus de deux fois la population d’El Salvador. Les villageois se plaisent à dire qu’il s’agit du plus grand stade du monde. Lors des rencontres à domicile, environ 800 fans s’y rendent pour soutenir leurs couleurs. Il semble très peu probable que le stade soit un jour comble. Les joueurs sont entraînés par l’Argentin Dalcio Giovagnoli. Né en juin 1963, cet ancien défenseur des années 80 a passé la majeure partie de sa carrière dans les rangs des Newell’s Old Boys de Rosario. C’est dans cette même ville qu’il a commencé sa carrière d’entraîneur en reprenant les rênes du Club Renato Cesarini. Ce fut le point de départ d’un long périple à travers l’Amérique du Sud, avec des étapes en Bolivie, en Équateur, au Paraguay et au Chili. En 2003, il était à la tête de la sélection nationale de Bolivie. Le premier club qu’il a dirigé au Chili était les Rangers de Talca, durant la saison 2012/13. Ensuite, il a rejoint le Sportivo Belgrano en Argentine, avant d’accepter la proposition de Cobresal et de revenir au Chili. 26
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en profondeur différents systèmes que nous sommes en mesure d’expliquer aux joueurs.
Que pensez-vous du niveau du championnat ? Je dirais que cette année a été un cru un peu exceptionnel, les principales équipes qui dominent habituellement le football chilien étant toutes engagées dans des compétitions internationales. Mais je suis quand même fier de pouvoir dire qu’il y avait une réelle différence de niveau entre nous et nos adversaires : ils ont été surpris par la confiance et la détermination dont a su faire preuve notre effectif. À aucun moment, je n’ai été déçu par mon équipe et j’ai été impressionné par l’harmonie qui régnait dans les vestiaires.
Quels sont vos objectifs pour l’année à venir ? Je n’ai pas encore décidé si j’allais rester au Chili ou non. En ce qui concerne Cobresal, la première étape va évidemment consister à remodeler l’équipe car environ 80 pour cent des joueurs arrivent au terme de leur contrat.
Que ressentez-vous à l’idée de représenter les “Mineros” ? Être Minero (mineur, ndlr.), ça signifie travailler dur, souffrir, faire preuve d’abnégation. Composé à la fois des joueurs, des assistants, des dirigeants et des entraîneurs, notre collectif a su faire preuve de l’ensemble de ces qualités. Ça explique que de nombreux habitants et en particulier les mineurs s’identifient à notre club. El Salvador est l’une des dernières villes minères du monde. Le travail a beau y être très présent, la vie de tous les jours, le calme, le rythme des journées, tout ça me rappelle les années 80. Personnellement, je me sens très bien ici. Pour les habitants, notre succès est synonyme de reconnaissance sociale. Ça va bien plus loin que la simple joie d’avoir gagné. Notre parcours prouve qu’on peut avoir du succès, qu’il est possible de surmonter les obstacles, qu’on peut réussir et devenir champion, à condition de travailler dur. Propos recueillis par Emanuele Giulianelli
Objectif atteint Les supporters fêtent le titre.
Francisco Longa / AGENCIAUNO, imago
L’entraîneur argentin Dalcio Giovagnoli est l’artisan du succès de Cobresal. Il explique : “Le calme qui règne ici, dans la montagne, me rappelle la vie dans les années 80.”
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Quand Giovagnoli est arrivé, l’équipe occupait le bas du classe ment du tournoi d’ouverture. Le technicien a compris qu’il faudrait avant tout remotiver les troupes, comme il nous le confie dans son interview. Ensuite, le club a profité à merveille du manque de fraîcheur des grosses équipes (Colo Colo et Universidad de Chile) qui, parallèle ment au championnat national, participaient à la Copa Libertadores. Les obligations internationales ont en effet eu un impact négatif sur les performances d’Universidad de Chile. Après avoir décroché l’Apertura 2014, la formation a dû se contenter d’une cinquième place en Clausura 2015, avec sept points de retard sur Cobresal. Les bienfaits de la Copa América Le triomphe des Mineros symbolise le renouveau du football au Chili, où se tiendra la 44e édition de la Copa América du 11 juin au 4 juillet. “Ce tournoi va contribuer à l’évolution du football chilien puisqu’il va renforcer nos infrastructures”, assurait Dalcio Giovag noli. “Mais c’est tout d’abord le sentiment d’appartenance qui sera exacerbé au sein de la population.”
Quand Giovagnoli est arrivé, l’équipe occupait le bas du classement de l’Apertura.
Francisco Longa / AGENCIAUNO (2)
Pour Giovagnoli, grand connaisseur de la situation footballistique en Amérique du Sud, le Chili possède le troisième meilleur champion nat et la troisième meilleure sélection, derrière l’Argentine et le Bré sil. La progression de la Primera División se reflète dans les succès de l’équipe nationale, également entraînée par un Argentin : Jorge Sam paoli. Ces douze derniers mois, sur 58 joueurs appelés, 26 évoluaient dans le championnat chilien. Toutefois, pour la Copa América, ce ratio est bien plus faible : seuls trois joueurs sur 26 appartiennent à un club de Primera División. Il s’agit des deuxième et troisième gar diens Johnny Herrera et Paulo Garcés d’Universidad de Chile et de Colo Colo, ainsi que de Jean Beausejour, qui a retrouvé le champion en série Colo Colo après quatre saisons passées en Angleterre, à Bir mingham et Wigan. Mode d’emploi La saison dernière, la Primera División était constituée de 18 équipes, dont sept basées dans la capitale Santiago. Une saison est divisée en deux tournois distincts : la phase d’Apertura de juillet à décembre et la phase de Clausura de janvier à mai. Ensuite, un classement général est établi en fonction d’un coefficient reprenant les résultats des deux championnats. Les trois dernières équipes sont rétrogra dées en Primera B. Mais cette année, seul un club sera promu : San Luis de Quillota connaîtra sa 18e saison parmi l’élite. À partir de la prochaine Apertura, la Primera División passera de 18 à 16 équipes, alors que la Primera B ne comptera plus 14 mais 16 formations. Å
Décisif Le gardien de Colo Colo Justo Villar a encaissé deux buts contre Cobresal.
Trophée Les “Mineros” dans les rues d’El Salvador.
Le football chilien Nombre d’habitants au Chili : 17,3 millions Capitale : Santiago du Chile Club le plus titré : Colo Colo (29 titres) Sélectionneur national : Jorge Sampaoli (ARG) Capitaine de l’équipe nationale : Claudio Bravo (FC Barcelone) Coupe du Monde : 9 participations Meilleure performance : 3e place de la Coupe du Monde 1962 (au Chili)
La FIFA au Chili Entre 2010 et 2013, la FIFA a contribué au développement du football chilien à hauteur d’environ 1,5 million de dollars US. Dans le cadre du programme Goal, deux terrains artificiels ont ainsi pu être installés à Concepción y Constitución. À Quilin, le siège de la fédération a également bénéficié de travaux d’agrandissement. En 2014, la FIFA a investi 500 000 dollars US dans le football chilien (dans la formation et le football féminin).
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TRIBUNE
COUP DE PROJEC TEUR
INFORMATIONS GÉNÉR ALES Pays : Suède Trigramme FIFA : SWE Continent : Europe Capitale : Stockholm
Longévité Alan Schweingruber
Mario Wagner / 2Agenten
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ertaines personnes ne font pas mystère de leur aversion pour le sport. Winston Churchill était de celles-là. “Pas de sport”, avait-il répondu à un journaliste qui lui demandait comment il avait pu atteindre un tel âge en fumant autant. Du haut de ses 90 ans, Churchill pouvait parler, au même titre que Helmut Schmidt. À 96 ans, l’ancien chancelier allemand fume toujours comme un pompier. Auparavant, il arrivait encore à se contenir en public. Aujourd’hui, il ne se prive jamais d’allumer une cigarette quand il en a envie, même lorsqu’il se trouve dans un studio de télévision pour donner l’une de ses (trop) rares interviews. Chacune de ses apparitions fait évidemment le bonheur des fumeurs. À chaque fois que la volonté leur fait défaut ou que les plans fièrement élaborés tombent à l’eau, ils se raccrochent à cette certitude : Helmut Schmidt vieillit tranquillement. Les fumeurs les plus acharnés ne font généralement pas de vieux os, comme chacun sait. Toutefois, il y a toujours quelques Schmidt ou Churchill pour échapper à la règle. En théorie, on peut aussi gagner au loto ou être frappé par la foudre en sortant se promener. Curieusement, les chances d’être frappé par un éclair sont nettement plus grandes. Les statistiques sont passionnantes. Elles nous apprennent par exemple qu’il y a plus de décès dus aux coups de sabots d’ânes qu’à des accidents d’avion.
Quelles sont les chances de mourir sur la terrasse d’un restaurant ? Le soleil brille. La bière est fraîche. Il fait bon sous les auvents. Puis tout à coup, on pense à Ryan Giggs. L’ancien international gallois, qui a porté le maillot de Manchester United pendant 24 saisons, donnait encore du fil à retordre aux jeunes à 40 ans, comme s’il en avait lui-même encore eu 17. “Sans le yoga, je n’aurais rien accompli de tout ça”, avait dit un jour l’ancien champion. Dans le vestiaire, l’envie de se mettre au yoga commence à faiblir. Le bikram yoga n’est pas sans risques. On étire son corps pendant 90 minutes, dans une pièce chauffée à 38 degrés. On repense aussi à ce fameux challenge que l’on s’est fixé : une séance par jour pendant un mois complet. C’est dur, surtout quand le soleil brille et que les amis vous font signe sous les auvents. Ce sont les futurs Churchill et Schmidt. Ils élaborent fièrement leurs plans. Å
INFORMATIONS GÉOGR APHIQUES Superficie : 449 964 km² Point culminant : Kebnekaise 2 117 m Façade maritime : Mer Baltique, Golfe de Botnie
FOOTBALL MASCULIN Classement FIFA : 39e position Coupe du Monde : 11 participations Meilleure performance : 2e place, 1958
FOOTBALL FÉMININ Classement FIFA : 5e position Coupe du monde : 6 participations Meilleure performance : 2e place, 2003
DERNIERS RÉSULTATS Hommes : Suède - Iran 3:1 31 mars 2015 Femmes : Suède - Pays-Bas 2:1 30 mai 2015
INVES TISSEMENTS DE L A FIFA La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly
Depuis 2010 : 2 550 000 USD T H E F I FA W E E K LY
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LE MIROIR DU TEMPS
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Francfort, Allemagne
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Collection Raiss / fotogloria
Après le traditionnel déjeuner en famille du dimanche, rien de tel qu’une bonne partie de baby-foot.
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LE MIROIR DU TEMPS
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Widnes, Angleterre
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Clint Hughes / The FA via Getty Images
Après le match entre Liverpool Ladies et Manchester City, quelques supportrices s’essayent au baby-foot.
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Pour la beauté du jeu Ronald Düker
Recreation at the Saint-Lazare Prison, Robert Hubert / Musee de la Ville de Paris / Bridgeman
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ans ses limites, le plus beau jeu de balle du monde perdrait de sa superbe. On peut même dire que le charme du football réside dans ses limites. Lorsqu’un entraîneur quitte sa zone, l’arbitre le rappelle à l’ordre et peut même lui adresser un carton. À l’inverse, si les joueurs sortent du terrain en raison d’une blessure, par exemple, ils doivent absolument attendre l’autorisation de l’homme en noir pour reprendre part au jeu. Et, qu’est-ce que le but sinon une épuisette ? Trouver le cadre, faire trembler les filets... quelle que soit l’expression utilisée, l’objectif reste le même : capturer le ballon. Quoi de plus frustrant qu’une balle en liberté ? Quand le football est pratiqué sur la place du village et que le cuir s’échappe dans un champ, les joueurs doivent partir à sa recherche dans les hautes herbes. Lorsque le ballon atterrit sur une route très fréquentée par les voitures, les footballeurs risquent parfois leur vie pour aller le récupérer. En ville, les jeunes affectionnent tout particulièrement les grillages de trois mètres de haut. Ceux-ci empêchent en effet la balle de s’enfuir et il n’est plus nécessaire d’interrompre les matches. Mais les temps ont changé. Au Moyen Âge, le jeu populaire en France et en Angleterre était la soule. Il s’agissait d’une forme primitive de football, dont le terrain n’était pas délimité. Quelqu’un se plaçait en hauteur, dans un clocher par exemple,
et lâchait le ballon. Deux équipes rivales, qui pouvaient être composées de représentants de deux villages voisins ou d’un groupe de célibataires contre un groupe d’hommes mariés, se lançaient alors à sa poursuite. L’objectif était d’atteindre une cible définie au préalable : un mur, le portail d’une église, la rive d’un cours d’eau ou la cheminée d’un bâtiment. La soule était un jeu violent qui provoquait de nombreuses blessures. Dès lors, ne faut-il pas considérer la délimitation et la civilisation du football comme un grand progrès culturel ? En 1973, alors qu’il était incarcéré à la prison parisienne de Saint-Lazare, le peintre Hubert Robert a fixé sur la toile le football qui se jouait dans la cour. On y voit des spectateurs assister à la rencontre amicale. La seule différence, c’est qu’ils ne pouvaient pas rentrer chez eux au coup de sifflet final. Å
LE S DÉC L AR AT IONS DE L A SEM AINE
“Elle est faite pour l’équipe et la ville comme une bague pour un doigt.” Juande Ramos résume la relation entre Séville et la Ligue Europa
“Je passais de Swindon à Chelsea, donc je m’attendais à trouver de bien meilleures installations. J’ai demandé au recruteur en chef où était mon bureau, il a rigolé avant de me répondre : ‘Je vais vous montrer.’ Il m’a emmené dans le bureau du staff. Je devais appeler Ron Atkinson pour conclure un transfert à 2,2 millions de livres. Le bureau était une cabine téléphonique, ni plus ni moins ! Les communications n’étaient même pas gratuites et j’ai dû mettre 50 pence dans la fente !” Glenn Hoddle se souvient de ses débuts à la tête de Chelsea en 1993
“Même ma copine me demande parfois de m’inspirer de Christian, parce qu’il est si gentil. C’est ça qui est amusant avec lui. Il peut être très mignon.” Leandro Bacuna décrit le caractère de Christian Benteke, son coéquipier à Aston Villa
“Tu ne parles pas anglais, mec ! Trois ans que tu es ici et tu ne parles toujours pas anglais !” Cesc Fàbregas interrompt une interview d’Oscar pour taquiner le milieu de Chelsea T H E F I FA W E E K LY
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FIFA PARTNER
LE TOURNANT
“L’appel de Pacult a été salutaire” Le gardien suisse Fabio Coltorti a choisi de tourner le dos à l’élite de son pays pour rejoindre la quatrième division allemande. Son audace a été récompensée.
Urban Zintel / laif
E
n 2012, je suis allé passer l’été à Marbella en compagnie de ma femme Patricia et de ma fille Adriana après une saison décevante du côté de Lausanne, en Super League suisse. Mon épouse est espagnole, je l’ai connue à l’époque où je jouais pour Santander. Comme notre fille devait entrer à l’école, elles sont toutes les deux restées en Espagne. J’ai souvent été séparé d’elles. Ça a toujours été difficile pour moi et à cette époque, je songeais même à arrêter le football pour pouvoir être à leurs côtés. Et puis au cours de ces fameuses vacances à Marbella, le téléphone a sonné. C’était Peter Pacult, l’entraîneur du RB Leipzig. À l’époque, l’équipe était en Regionalliga, la quatrième division allemande. Pacult a expliqué qu’il souhaitait me recruter. Au début, j’ai pas mal hésité en raison du niveau auquel évoluait le club, mais j’ai décidé de prendre l’avion pour aller voir tout ça de plus près. Le projet des dirigeants était clair : permettre à un club de l’est de l’Allemagne de s’installer durablement en Bundesliga. Leipzig disposait déjà d’un grand stade suite à la Coupe du Monde 2006. Les habitants rêvaient de pouvoir de nouveau assister à des rencontres de qualité, le dernier match de première division remontant à la saison 1993/94, à l’époque où le VfB Leipzig existait encore. J’ai visité les infrastructures et écouté ce que les dirigeants avaient à proposer. Leur professionnalisme m’a très vite convaincu et j’ai signé un contrat jusqu’en 2014, avec une clause prévoyant une prolongation d’un an en cas de deux montées successives. L’objectif de jouer un jour en Bundesliga me semblait réalisable. Au début, les gens se sont moqués de moi. Mais si je n’avais pas été convaincu que les conditions pour atteindre ce but étaient réunies, je n’aurais pas choisi de me séparer une nouvelle fois de ma famille. La suite m’a donné raison. Dès ma première saison, nous sommes montés en troisième division à l’issue d’un dramatique match de barrage
retour contre Sportfreunde Lotte. Ça a été l’un des moments les plus forts de ma carrière. Cette montée en troisième division, très difficile, était déterminante pour l’avenir du RB Leipzig. Au cours de ma deuxième saison, nous avons de nouveau été promus. Nous avons remporté 5:1 le match décisif contre Sarrebruck, devant 42 700 spectateurs. Là aussi, j’ai eu des frissons. Aujourd’hui, cela fait 15 ans que je suis footballeur professionnel et je savoure chaque moment que je passe à Leipzig. Tous mes espoirs se sont concrétisés. Comme je suis le doyen de l’équipe, j’essaie de faire profiter les autres joueurs de mon expérience et de mon caractère. Quand je dis que je “savoure” ces moments, cela ne veut évidemment pas dire que je ne donne pas chaque jour le meilleur de moi-même. Je rêve toujours de monter en première division. Cela permettrait de compenser encore un peu la séparation avec ma famille. Å Propos recueillis par Peter Eggenberger
Nom Fabio Coltorti Date et lieu de naissance 3 décembre 1980, Locarno (Suisse) Poste Gardien Parcours de joueur 1999-2001 Kriens 2001-2003 Schaffhouse 2003-2005 Thoune 2005-2007 Grasshopper Club Zurich 2007-2011 Santander 2011-2012 Lausanne Depuis 2012 RB Leipzig Équipe de Suisse 8 sélections
Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie. T H E F I FA W E E K LY
37
CLASSEMENT MONDIAL MASCULIN
Leader Entrées dans le Top 10 Sorties du Top 10 Nombre total de matches disputés Équipes avec le plus grand nombre de matches Plus grande progression en termes de points Plus grande progression en termes de places Plus grand recul en termes de points Plus grand recul en termes de places P osition Équipe
+/- Points
Allemagne (inchangé) France (9e, plus 2) Suisse (11e, moins 2) 44 Madagascar, Namibie (6 matches) Madagascar (+ 122 points) Madagascar (+ 37 places) Rwanda (– 128 points) Maldives (– 38 places)
P osition Équipe
+/- Points
P osition Équipe
1 Allemagne
0 1775
55 Égypte
-4
596
109 Canada
2 Belgique
1 1509
56 RD Congo
-2
591
110 Bénin
3 Argentine
-1 1496
57 Turquie
-5
590
4 Colombie
0 1435
58 République de Corée
-1
587
5 Brésil
0 1392
59 Gabon
-4
6 Pays-Bas
0 1378
60 République d’Irlande
2
7 Portugal
0 1229
61 Pérou
8 Uruguay
0 1183
Dernière mise à jour : 7 juin 2015 +/- Points
P osition Équipe
+/- Points
6
290
162 Malaisie
4
121
-16
289
164 Hong Kong
5
118
111 Botswana
-7
285
165 Yémen
3
117
112 St-Vincent-et-les-Grenadines
-2
279
166 Bangladesh
3
116
583
113 Madagascar
37
278
167 Porto Rico
0
114
581
114 Saint-Kitts-et-Nevis
-2
275
168 Dominique
-3
112
2
546
115 Azerbaïdjan
1
272
169 Nouvelle-Calédonie
6
111
62 Bulgarie
5
537
116 République dominicaine
2
257
170 Pakistan
3
106
9 France
2 1164
63 Australie
1
532
117 Niger
2
251
171 Îles Vierges américaines
3
104
10 Espagne
0 1147
64 Norvège
6
528
118 Palestine
23
242
172 Tchad
-20
100
11 Suisse
-2 1146
65 Jamaïque
9
524
119 Zimbabwe
4
238
173 Turkménistan
-14
99
12 Roumanie
0 1115
66 Burkina Faso
0
520
119 Libye
-7
238
174 Guam
2
97
13 Italie
0 1101
67 Trinité-et-Tobago
-2
519
121 Syrie
4
234
175 Laos
3
94
14 Costa Rica
1 1056
68 Zambie
9
90
15 Angleterre
-1 1051
69 Afrique du Sud
16 République tchèque
2 1036
70 Monténégro
17 Slovaquie
2 1012
18 Croatie
-1
-8
517
122 Lesotho
-1
226
176 Maurice
-10
515
123 Kenya
-6
220
177 Kirghizistan
-24
89
5
513
124 Moldavie
-4
219
178 Maldives
-38
86
71 Ouganda
0
504
125 Koweït
1
218
178 Cambodge
1
86
992
72 Venezuela
-3
497
126 Bermudes
2
217
178 Chinese Taipei
1
86
19 Chili
-3
989
73 Émirats arabes unis
-5
496
127 Vietnam
-3
215
181 Montserrat
-9
74
20 Autriche
5
946
74 Ouzbékistan
-2
479
127 Tanzanie
-20
215
182 Tahiti
3
71 70
21 Algérie
-1
941
75 Honduras
1
462
129 Thaïlande
13
207
183 Népal
-2
22 Pays de Galles
-1
929
76 Haïti
3
442
129 Liechtenstein
-2
207
184 Brunei
-2
69
23 Mexique
-1
926
77 Togo
3
438
131 Luxembourg
6
201
185 Macao
-2
66
24 Côte d’Ivoire
-1
916
78 Finlande
0
410
132 Barbade
-2
196
186 Sri Lanka
2
64
25 Grèce
-1
899
79 RP Chine
3
409
133 Kazakhstan
1
195
187 Seychelles
2
60
26 Russie
1
833
80 Belarus
3
400
134 Burundi
-12
194
188 São Tomé-et-Principe
2
58
27 États-Unis
1
823
81 Mozambique
5
391
135 Liban
9
188
189 Îles Caïmans
2
48
28 Écosse
2
818
82 Lettonie
3
390
136 Sainte-Lucie
-5
186
190 Comores
-5
44
29 Tunisie
2
808
83 Sierra Leone
5
387
137 Philippines
0
183
190 Îles Salomon
2
44
29 Danemark
0
808
84 Arménie
-7
383
138 Nouvelle-Zélande
6
180
192 Saint-Marin
2
40
31 Équateur
3
806
85 Paraguay
-4
382
139 Géorgie
0
173
193 Turks et Caicos
-10
33
32 Bosnie-et-Herzégovine
0
802
86 Irak
0
381
139 Tadjikistan
4
173
194 Îles Vierges britanniques
4
29
32 Pologne
3
802
87 Chypre
9
377
141 République centrafricaine
3
161
195 Fidji
1
28
34 Ghana
-8
800
88 Angola
1
374
141 Inde
6
161
196 Bahamas
2
26
35 Ukraine
-2
784
89 Bolivie
3
371
143 Myanmar
15
160
197 Soudan du Sud
-4
24
36 Sénégal
0
782
89 Salvador
-5
371
144 Curaçao
4
159
198 Samoa
-2
21
37 Islande
1
769
91 Estonie
2
370
145 Malte
4
154
199 Mongolie
1
19
38 Cap-Vert
-1
746
92 Maroc
-2
369
146 Timor oriental
5
151
200 Vanuatu
-5
17
39 Suède
0
737
93 Guatemala
40 Israël
6
725
94 Rwanda
-3
348
146 RDP Corée
10
151
200 Tonga
1
17
-21
346
148 Liberia
-16
149
202 Papouasie-Nouvelle-Guinée
0
13
-20
146
203 Samoa américaines
0
12
5
141
204 Andorre
0
8
41 Iran
-1
717
95 Malawi
2
345
149 Mauritanie
42 Hongrie
1
685
96 Lituanie
4
341
150 Suriname
43 Nigeria
2
681
97 Qatar
2
334
151 Aruba
-15
138
204 Érythrée
0
8
44 Irlande du Nord
-2
676
98 Arabie saoudite
-3
329
151 Afghanistan
-16
138
206 Somalie
0
6
45 Guinée
-4
673
99 Éthiopie
2
324
151 Nicaragua
3
138
207 Djibouti
0
4
45 Serbie
-1
673
100 ARY Macédoine
5
321
154 Singapour
8
136
207 Îles Cook
0
4
47 Congo
2
666
101 Oman
-4
319
155 Guinée-Bissau
-23
131
209 Anguilla
0
2
48 Slovénie
-1
653
102 Îles Féroé
0
318
155 Indonésie
4
131
49 Cameroun
-1
641
103 Jordanie
0
316
155 Belize
4
131
50 Guinée équatoriale
11
635
104 Antigua-et-Barbuda
2
313
158 Guyana
5
129
51 Albanie
6
624
105 Namibie
9
303
159 Bhoutan
4
128
52 Japon
-2
623
106 Bahreïn
2
299
160 Gambie
-3
124
52 Mali
4
623
107 Cuba
2
295
160 Grenade
11
124
54 Panamá
-1
597
108 Soudan
3
292
162 Swaziland
14
121
38
T H E F I FA W E E K LY
http://fr.fifa.com/worldranking/index.html
PUZZLE
Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
Président Joseph S. Blatter
1
6
2
7
FACILE
5
9
7
Secrétaire Général Jérôme Valcke
6
Directeur de la Communication et des Affaires publiques Walter De Gregorio
6 8
3
9 3
8
6
8 1
2
4 2
7
7
3
9
4
9
7
7 5
Ont contribué à ce numéro Peter Eggenberger, Emanuele Giulianelli, Mark Gleeson, Christiane Ludena
8
4
1
8
9
3 2
Assistantes de rédaction Alissa Rosskopf
6
9
6 8
2
Production Hans-Peter Frei
9
3
5
6
9
4
8
4
3
DIFFICILE
4
7
Impression Zofinger Tagblatt AG
8
2
Contact feedback-theweekly@fifa.org
3
5
4 1
4
6 1
7
9
3
3 1
1
8 7
9 8
9
La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2015”. La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse. Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.
7
5 8
Collaborateurs réguliers Ronald Düker, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Andreas Jaros, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn
Internet www.fifa.com/theweekly
4
MOYEN
Correction Nena Morf (responsable), Martin Beran, Kristina Rotach
Traduction www.sportstranslations.com
3 9
1
Responsables de projet Bernd Fisa, Christian Schaub
4
6
Conception artistique Catharina Clajus
Mise en page Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Susanne Egli
4 1
2
Rédaction Alan Schweingruber (rédacteur en chef adjoint), Sarah Steiner
5
1
8
Rédacteur en chef Perikles Monioudis
Service photo Peggy Knotz, Andres Wilhelm (adjoint)
1
Puzzles courtesy: opensky.ca/sudoku
Éditeur FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Téléphone +41-(0)43-222 7777, Fax +41-(0)43-222 7878
Le but du jeu est de remplir la grille avec des chiffres de 1 à 9, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois dans la même ligne, la même colonne ou le même carré de 3x3.
9 8 1
6
4 3
T H E F I FA W E E K LY
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HANDSHAKE FOR PEACE
The Handshake for Peace is an initiative between FIFA and the Nobel Peace Center combining the global reach of football with a simple handshake – a Handshake for Peace – that seeks to set an example of friendship to society. The handshake forms an integral part of all FIFA events, giving a strong platform for this positive gesture of peace, respect and solidarity.