The FIFA Weekly Edition #40

N° 40, 25 JUILLET 2014

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

Philipp Lahm

LE PERFECTIONNISTE

SAINT-MARIN UN MORAL À TOUTE ÉPREUVE SEPP BLATTER LA COUPE DU MONDE RESTE À 32 ÉQUIPES CARLES PUYOL L’ESPAGNE N’A PAS BESOIN DE RÉVOLUTION W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

DANS CE NUMÉRO

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Amérique du Nord et centrale 35 membres www.concacaf.com

Le perfectionniste Au zénith de sa carrière, Philipp Lahm a décidé de prendre sa retraite internationale. Une telle décision exige de la maturité. Nous avons rencontré le nouveau champion du monde pour dresser le bilan de ses autres qualités.

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Irlande Les Sligo Rovers continuent leur saison en dents de scie. Battus 1:0 en championnat, les Irlandais ont remporté quelques jours plus tard une victoire inattendue sur Rosenborg en Norvège.

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Sepp Blatter Le Président de la FIFA explique dans sa colonne pourquoi la Coupe du Monde doit selon lui conserver un format à 32 équipes : “C'est le chiffre d'or. Le niveau est extrêmement compétitif et le spectacle garanti.”

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L e tournant de Willi Lemke L’Allemand s’est découvert une passion pour le football à Hambourg. “Uwe Seeler était venu disputer un match avec le HSV sur le terrain de notre école. Il est devenu mon modèle.”

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

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Guatemala Le retour de Carlos Ruiz donne un nouvel élan au championnat.

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Daniel Sommer

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues pour votre tablette.

Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA du 5 au 24 août 2014, Canada

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Tournois de football des Jeux Olympiques de la Jeunesse du 14 au 27 août 2014, Nankin

Getty Images (1), Reuters (1)

Carles Puyol L’ancien défenseur évoque la débâcle espagnole en Coupe du Monde. “Il faut rénover tranquillement.”

Le perfectionniste Séance photo avec Philipp Lahm : Le cliché de notre couverture a été pris à Munich en 2012.

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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Günter Netzer “Pour un petit pays comme le Costa Rica, il faut savoir gérer la période qui suit la Coupe du Monde.”

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imago (2), HO (1)

Saint-Marin Nous sommes partis à la découverte de ce petit pays, qui occupe la dernière place du Classement FIFA.

Coupe du Monde des Clubs de la FIFA du 10 au 20 décembre 2014, Maroc

Le gagnant du tirage au sort de la Coupe Mystère Ilir Qorri et son épouse Arjonela Q ypi de Tirana (Albanie), la veille de la finale de la Coupe du Monde à Rio de Janeiro.

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À DÉCOUVERT

L’essence du football Un rire d’enfant et un trophée au siège de la Fédération saint-marinaise.

Petit pays, grand amour hilipp Lahm, le capitaine de l’Allemagne championne du monde, a annoncé qu’il prenait sa retraite internationale au zénith de sa carrière. Il veut se concentrer sur son rôle au Bayern Munich. Notre collègue Bernd Fisa a rencontré Lahm pour lui poser quelques questions.

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ne magnifique édition de la Coupe du Monde a touché à sa fin il y a près de deux semaines. Dans son billet hebdomadaire, Sepp Blatter réaffirme que la compétition a trouvé son format idéal avec 32 participants. Å Perikles Monioudis

Andrea Pugiotto

e son côté, Carles Puyol a quitté depuis quelque temps déjà la sélection espagnole avec laquelle il a remporté la Coupe du Monde en 2010. Meneur d’hommes et défenseur au palmarès étoffé, comme Lahm, l’ancien joueur du FC Barcelone parle de la frustration que peuvent ressentir ceux qui doivent arrêter le football involontairement.

a Mannschaft championne du monde figure en première place du Classement FIFA. Le 208ème et dernier rang, lui, est occupé par Saint-Marin. Nicola Berger s’est rendu dans le plus petit État d’Europe, à la rencontre de ses habitants amoureux du football.

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PHILIPP L AHM

"POUR MOI, C’EST LE BON MOMENT" Capitaine de l’équipe d’Allemagne championne du monde, vainqueur de la Ligue des Champions avec le Bayern Munich, Philipp Lahm a atteint tous ses objectifs. À 30 ans, il n’a plus rien à prouver à personne, ni même peut-être à lui-même.

Philipp Lahm, il y a quatre capitaines de l’Allemagne dont tous les amateurs de football allemand connaissent le nom : Walter, Beckenbauer, Matthäus, Lahm. Le monde entier vous admire. Aujourd’hui, vous prenez votre retraite internationale, au sommet de votre carrière.

Qu’est-ce que cela fait d’être une légende vivante ?

Philipp Lahm : À vrai dire, je ne crois pas

en être arrivé là. Mais c’est agréable de figurer dans cette liste.

En 2006, le monde ne parlait que du “conte d’été” allemand. Quatre ans plus tard, la Coupe du Monde en Afrique du Sud montrait à nouveau l’Allemagne comme un pays ouvert et optimiste. Aujourd’hui, un magazine allemand titre : “Nous sommes redevenus… qui donc ?”

Le football a-t-il changé l’Allemagne ?

Si je dois prendre notre équipe pour symboliser l’Allemagne de 2014, je dirais qu’elle incarne la stabilité, l’engagement et l’esprit collectif. Cette équipe est très douée, elle repose sur un mélange efficace et il y a de jeunes talents qui arrivent, prêts à s’affirmer.

Non seulement le monde accepte les Allemands, mais depuis peu, il les adore même. Comment se manifeste cette sympathie pour vous ?

Je pense que ce sont surtout du respect et de la reconnaissance qui nous sont manifestés à mon équipe et à moi. Cette sympathie repose sur les prestations que nous livrons et le fair-play dont nous faisons preuve.

Je ne sais pas si c’est l’Allemagne qui a changé le football ou le football qui a changé notre pays. Je pense que les deux vont de pair.

Après dix ans de préparation, vous voilà arrivé à votre but : non seulement vous avez gagné le titre mondial, mais vous êtes aussi la figure de proue d’une nouvelle génération de joueurs, la génération Lahm. Sur quoi repose ce nouveau type de joueurs, que l’on pourrait qualifier de “progressif” ?

1954, 1974 et 1990 ont constitué des étapes majeures, des tournants dans l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre. Comment se souviendra-t-on de l’année 2014 ?

Nous avons certainement profité du fait que l’Allemagne a investi dans la formation des jeunes talents ces dix ou quinze dernières années. Tous les clubs de Bundesliga ont désormais un centre de formation, l’entraîne-

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ment est devenu plus intensif et plus professionnel et les entraîneurs sont des techniciens de métier, des personnes qualifiées. À chaque génération, l’Allemagne a produit des footballeurs talentueux, mais ces dernières années, nous avons aussi progressé au niveau tactique.

Notre réussite en Coupe du Monde légitime les structures que la Fédération allemande de football a mises en place avec les clubs.

Votre entraîneur au Bayern, Pep Guardiola, vous a décrit comme le joueur le plus intelligent qu’il lui ait été donné d’encadrer. Qu’est-ce qui vous rend plus intelligent que les autres ?

Je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est que c’est un plaisir d’avoir des discussions pointues sur le football avec Pep Guardiola.

C’est exceptionnel.

Un magazine a écrit sur vous : “Son football posé et solide repose sur sa grande régularité au niveau technique et sur sa lecture du jeu incontestablement excellente.” Êtes-vous d’accord avec cette analyse ou souhaitez-vous la contredire ?

Je ne souhaite pas la contredire et je n’ai rien à ajouter. Je remercie ce magazine qui surestime mes capacités.

Daniel Sommer

PHILIPP L AHM

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PHILIPP L AHM

Nom Philipp Lahm Date et lieu de naissance 11 novembre 1983, Munich (Allemagne) Taille 1,70 m Poste Défenseur Clubs Bayern Munich (depuis 1995) VfB Stuttgart (prêt, 2003-05) Équipe d’Allemagne 113 sélections, 5 buts Principaux succès 6 fois champion d’Allemagne 6 fois vainqueur de la Coupe d’Allemagne Vainqueur de la Ligue des Champions 2012/13 Champion du monde 2014

tant que latéral droit ou milieu défensif, je ne vais sûrement pas vous les confier. C’est à mes adversaires de les découvrir. (Il rit)

Au cours de ma carrière, j’ai toujours eu des entraîneurs qui m’ont apprécié et soutenu.

J’ai le sentiment que les fans aiment la manière dont je joue au football. Je trouve donc pour ma part que je ne manque pas de reconnaissance.

Un milieu défensif ou un défenseur latéral est plus un passeur qu’un buteur. C’est lié à mon poste et c’est dans ce rôle que je me sens le mieux. Je n’ai jamais été un finisseur.

“Il ne fait pas d’erreur”, disaient de vous les spécialistes pendant la Coupe du Monde.

L’année dernière, au cours d’un match de championnat contre le Hertha Berlin, vous vous êtes illustré par une précision maximale en ne manquant aucune de vos 133 passes.

Comment faites-vous ?

Les sensations sur le terrain son déterminantes. Pour que je me sente bien, il faut que la relation entre l’équipe et l’entraîneur soit bonne.

Accepteriez-vous de nous dévoiler vos faiblesses, les points sur lesquels vous pourriez être encore meilleur ?

Dans le rôle de latéral gauche, confronté à des centres affûtés alors que je devais défendre du pied gauche, j’avais des difficultés.

C’est pour ça que je ne joue plus au poste d’arrière gauche. Quant à mes faiblesses en 8

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Il y a une chose que l’on pourrait éventuellement attendre de vous : que vous inscriviez un but de temps en temps. Comment se fait-il que vous marquiez si peu ?

Vous avez dit un jour : “J’ai toujours été l’un des plus jeunes. Je me souviens de matches décisifs où je demandais à l’entraîneur de me remplacer parce que physiquement, je sentais que ne faisais pas le poids face à des adversaires dont la plupart avait un an de plus que moi. Mais une année plus tard, j’avais rattrapé mon retard.” Avez-vous travaillé très dur pour arriver là où vous en êtes aujourd’hui, sur le toit du monde ?

Je suis un joueur très discipliné, c’est certain, mais je pense aussi que le football repose sur le talent et la personnalité. C’est une vraie chance de disposer naturellement de certaines facultés.

Votre avez fortement marqué le système de jeu du Bayern Munich au fil des années. Quelle part aviez-vous dans la Mannschaft de Löw ?

Une équipe ne fonctionne que si un entraîneur a un projet clair et met ses idées en pratique en travaillant avec le groupe. Il faut

aussi des joueurs qui soient capables d’appliquer les consignes ou, le cas échéant, de leur apporter des corrections et ça ne marche qu’à travers un réel échange. Le meilleur des systèmes ne peut fonctionner que si on travaille constamment à l’améliorer et s’il est suffisamment souple pour ne pas empêcher les individualités de s’exprimer, mais suffisamment strict pour que l’équipe ait un esprit collectif.

Dans votre autobiographie “Der feine Unterschied” (La subtile différence) parue en 2011, vous écriviez : “Le succès est une question de maturité. […] Remporterons-nous le titre en Pologne et en Ukraine ou au Brésil ? Cela dépendra de notre capacité à faire preuve de la maturité nécessaire. Personnellement, je travaille déjà pour acquérir cette maturité.”

Vous sentez-vous mûr aujourd’hui, en tant que joueur et en tant que personne ?

En tant que joueur, on peut toujours trouver quelque chose à améliorer, mais je pense que grâce à mon expérience et au bien-fondé des décisions que j’ai prises, je suis arrivé au zénith de ma carrière. En tant qu’individu, je me vois toujours comme un jeune homme qui prend pour modèles ses parents, sa famille, ses amis et ses connaissances. Je crois que je vais continuer à m’appuyer sur eux encore un peu.

Vous dites que la maturité consiste à savoir saisir chaque opportunité qui se présente.

Comment mettez-vous cette idée en pratique au quotidien ?

Daniel Sommer

L’hebdomadaire britannique “The Observer” vous a décrit la semaine dernière comme “a quiet leader standing on the brink of greatness” (“un meneur discret aux portes de la gloire”) et vous a placé sur un pied d’égalité avec Lionel Messi. Comment se fait-il que le grand public ait mis autant de temps à découvrir votre potentiel ?

PHILIPP L AHM

J’ai dit cela à propos de ma vie de footballeur. Dans un cadre plus large, la maturité est une qualité qui n’est pas facile à décrire à travers un exemple. Même des équipes expérimentées qui se projettent vers leur objectif et qu’on dit mûres ratent des occasions de but et ont besoin d’une petite part de chance pour réussir, mais ce qui compte, c’est qu’elles aient foi en leurs qualités. Cette confiance doit augmenter au fil des ans.

Je suis en tout cas d’avis qu’il vaut mieux éviter les conflits qui ne font avancer personne. Ça requiert effectivement une certaine discipline. Mais je n’ai jamais eu de mal à exprimer clairement mon point de vue et je n’ai jamais eu de problème avec le fait de devoir accepter des compromis. Je ne crois pas qu’il y ait une solution miracle, je crois que chacun doit toujours essayer de faire un pas vers les autres.

Y a-t-il eu un moment au Brésil où vous avez douté de vous ou de la maturité de votre équipe ?

Les responsabilités que vous assumez ne se limitent pas aux terrains de football. En dehors du sport, vous êtes engagé dans de nombreux domaines humanitaires, vous avez même votre propre fondation. Qu’est-ce que cela représente à vos yeux ?

Non. C’était mon rôle de croire en moi et de mettre en avant les points forts de l’équipe. Dans un tel tournoi, il n’y a pas de place pour le doute.

Pour l’ensemble de la planète football, l’annonce de votre retraite internationale a été une vraie surprise. Avez-vous longuement mûri cette décision ? Saviez-vous avant la Coupe du Monde au Brésil que cette compétition serait votre dernière grande apparition sur la scène mondiale ?

Oui, j’ai réfléchi tout au long de la saison passée à cette décision d’arrêter après la Coupe du Monde.

Vous avez commencé très tôt à assumer des responsabilités et à exercer de l’influence.

Vos critiques envers la direction du Bayern en novembre 2009, qui vous ont valu d’être sanctionné, resteront dans les annales.

Que préférez-vous, exercer du pouvoir ou avoir des responsabilités ?

Ni l’un ni l’autre. C’est une sorte de sens du devoir qui me pousse à essayer de faire les choses bien. Ça implique notamment de prendre position, d’agir et de prendre des décisions. Tous ceux qui ont des responsabilités à assumer ont déjà vécu cela.

J’ai reçu moi-même beaucoup de soutien, notamment de la part de ma famille et de mon employeur, le Bayern Munich. C’est donc un plaisir pour moi de m’engager et de rendre ainsi une partie de tout ce que j’ai reçu.

Au cours de votre première interview à Rio après votre triomphe, lorsqu’on vous a demandé où vous placiez votre titre mondial par rapport à vos autres succès, vous avez répondu en souriant : “Quelque part au milieu de tout le reste !” Faut-il voir dans cette légèreté le signe d’un nouvel état d’esprit ? Ou était-ce la réponse d’une personne qui a tout gagné et n’a plus rien à prouver à personne ?

Oui, on peut voir ça comme ça… Nous venions d’être sacrés champions du monde ; il est naturel, dans un moment pareil, d’être d’humeur à plaisanter.

Pourquoi annoncez-vous maintenant votre retraite internationale ? Le titre de champion

“Où placer le titre mondial dans ma carrière ? Quelque part au milieu de tout le reste !”

Vous avez pris position sur divers sujets de société, par exemple sur la question du coming out des footballeurs homosexuels, ou encore sur la situation politique en Ukraine. Pensez-vous porter une responsabilité sur le plan moral ?

Le brassard de capitaine a toujours eu une signification importante pour vous. Si vous travailliez dans une entreprise, vous en seriez sans doute aujourd’hui le PDG. Pourquoi le rôle de leader compte-t-il autant pour vous ?

Quelles sont les qualités d’un manager moderne, selon vous ?

Je suis footballeur et la façon dont on me perçoit sur le terrain sera toujours importante pour moi. Si je fais mon travail sur la pelouse, alors je peux me permettre de temps en temps de prendre position sur des sujets de société.

Il est important à mes yeux de s’impliquer et de contribuer à la réussite. Quand on réussit à le faire sur le long terme, on devient un exemple, on a de l’influence sur l’équipe, sur l’entraîneur et sur le club. C’est ça que je considère comme moderne, si vous préférez.

Que retiendrez-vous de la Coupe du Monde au Brésil ? Ne nous dites pas : “Le trophée” !

Vous donnez l’impression d’être un modèle de politesse et de discipline. Est-ce que vous craignez les conflits ?

première fois où je suis entré sur le terrain sous le maillot national et où j’ai entendu l’hymne allemand. Jouer pour son pays, c’est ce que souhaitent tous les jeunes sportifs, ce dont on rêve quand on est enfant.

L’enthousiasme exaltant des gens pour le football.

Hormis votre titre mondial, quel a été pour vous le plus beau moment de ces dix dernières années avec l’équipe d’Allemagne ?

d’Europe qui manque à votre palmarès ne vous attire-t-il plus ?

Je suis heureux et reconnaissant que la fin de ma carrière en équipe nationale coïncide avec ce titre mondial conquis au Brésil. Pour moi, c’est le bon moment, tout simplement.

Vous avez atteint les objectifs que vous vous étiez fixés il y a trois ans : remporter la Ligue des Champions avec le Bayern Munich et la Coupe du Monde avec l’équipe d’Allemagne.

Comment voyez-vous la suite ?

Je ne sais pas. Je n’ai que 30 ans. Je vais d’abord partir en vacances. Ensuite, je serai heureux de retrouver le Bayern. Ce qui est sûr, c’est que je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer au football. Å Propos recueillis par Bernd Fisa

Mon premier match international : le moment où j’ai été appelé en sélection, la T H E F I FA W E E K LY

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PHILIPP L AHM

Un homme d’action Le récent champion du monde Philipp Lahm en a surpris plus d’un en annonçant sa retraite internationale. Le désormais ex-capitaine de la Mannschaft fait pourtant rarement les choses dans la précipitation, sur le terrain comme en dehors.

Perikles Monioudis

C API TAINE S CHAMPIONS DU MONDE Philipp Lahm tire sa révérence alors qu’il a vraisemblablement atteint le zénith de sa carrière au sein de la sélection allemande. Soutien majeur de cette équipe, il va laisser un grand vide derrière lui. Cette décision demande un courage certain, quant à savoir si le moment est bien choisi, l’avenir nous le dira.

Replacé dans un contexte historique plus large, le choix de Lahm semble néanmoins judicieux. En effet, l’histoire de la Coupe du Monde nous montre que certains capitaines champions du monde auraient sans doute mieux fait de mettre fin à leur carrière une fois le titre remporté.

Dominik Petermann

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Pas pour le numéro 21 du Bayern Munich, qui s’est depuis peu également découvert une ­passion pour le poste de milieu défensif, où ses qualités font tout autant merveille.

La force tranquille Son entraîneur actuel, Pep Guardiola, est tout à fait conscient de la valeur du joyau qu’il tient entre ses mains. Un joueur de très haut niveau, capable d’assurer ses tâches défensives tout en illuminant le jeu de son équipe, voilà qui ravirait n’importe quel technicien. Le sélectionneur allemand Joachim Löw ne s’y est pas trompé non plus. Tel un métronome, Lahm imprime le rythme d’un match. Attentif quant à l’organisation défensive de ses troupes, il s’assure dans le même temps que ses attaquants puissent, le plus souvent au terme d’une belle combinaison, frapper au but. Le petit lutin a toujours un temps d’avance, que ce soit sur la pelouse, en tant qu’arrière gauche, arrière droit

ou milieu défensif, ou en dehors, dans la manière dont il gère sa carrière de footballeur. À l’occasion de l’Euro 2004 disputé au Portugal, Lahm a acquis la réputation d’un défenseur fiable et solide. Il a pu confirmer cette impression lors d’Allemagne 2006, en inscrivant le premier but du match d’ouverture contre le Costa Rica (4:2). L’Euro 2008 en Autriche et en Suisse l’a consacré comme l’un des cadres incontestés de la Mannschaft. Cette dernière devait toutefois encore s’émanciper de son capitaine d’alors, Michael Ballack, ce qui fut fait lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, manquée sur blessure par l’habituel stratège allemand. Peu avant la demi-finale face au futur vainqueur espagnol, Lahm, capitaine par intérim, déclarait : “Je prends beaucoup de plaisir dans ce rôle. Pourquoi devrais-je donc rendre le brassard ?”

Jusqu’à ce fameux 13 juillet 2014, il ne l’a en effet plus rendu.

“Entrez sur le terrain calmement et surtout ne levez pas les yeux.

Le match se joue sur la pelouse, ne regardez jamais vers les gradins.”

Varela à son équipe avant la finale de 1950

Obdulio Varela (Uruguay) champion du monde en 1950, quatrième lors de la Coupe du Monde 1954 Obdulio Varela jouit d’une grande autorité au sein de la sélection uruguayenne.

Les joueurs les plus jeunes vont même jusqu’à le vouvoyer, à l’instar d’Alcides Ghiggia, auteur du but de la victoire lors de la finale de la Coupe du Monde 1950. En 1954, Varela souhaite de nouveau tenter l’aventure… sans grand succès, puisque l’Uruguay terminera à la quatrième place.

Bob Thomas/Popperfoto/Getty Images

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orsque Philipp Lahm a commencé à apparaître sur les radars des amateurs de football il y a maintenant plus de dix ans, nombreux sont ceux qui se demandaient qui était ce jeune homme plutôt petit et chétif pour son poste. Malgré son jeune âge, le défenseur latéral assurait sa mission avec la même assurance qu’on lui connaît aujourd’hui.

Il a toujours conservé cette manière si caractéristique de protéger son ballon avant d’effectuer une passe puissante et précise, de préférence vers l’avant, quand il ne se lance pas lui-même dans une longue chevauchée sur son aile pour délivrer un amour de centre ­devant le but.

Cette envie d’aller de l’avant a toujours habité Lahm. Mais jamais il ne part à l’abordage, tout ce qu’il fait semble sous contrôle, comme savamment étudié. Il se repose pour cela sur une maîtrise du ballon extrêmement sûre, qui paraît même presque gâchée pour un d ­ éfenseur.

PHILIPP L AHM

Lahm a toujours un temps d’avance, sur la pelouse comme en dehors.

Contrôle parfait Lahm lors de l’Euro 2004.

imago, Ben Radford/Getty Images, Allsport UK/Getty Images, Bob Thomas/Getty Images

Buteur En 2006, Lahm ouvre le score à Munich contre le Costa Rica.

De nouveaux horizons La retraite internationale de Lahm coïncide avec le titre suprême décroché par l’Allemagne en terre brésilienne. La finale de Rio était la 113ème sélection du “petit chef”, qui rend donc son tablier au sommet de sa gloire.

Cette annonce en a surpris plus d’un, mais Lahm avait probablement pris sa décision depuis longtemps déjà. Tout comme il maîtrise à la perfection l’art de conserver sa balle face aux adversaires les plus coriaces avant de faire un demi-tour sur lui-même et de s’ouvrir ainsi de nouveaux espaces vers le but adverse et le succès, il s’est bien gardé de faire part de sa décision au grand public avant d’avoir tout gagné et d’avoir défini les contours de ses objectifs futurs. Le ­Munichois de naissance souhaite maintenant se consacrer au Bayern, tout d’abord dans la peau d’un joueur. Il y a toutefois fort à parier qu’il ­restera dans le monde du football une fois qu’il aura définitivement raccroché les crampons.

“Jouer à ras de terre pour gagner haut la main.”

Beckenbauer en 1974

Franz Beckenbauer (Allemagne) champion du monde en 1974, vice-champion en 1966, troisième de la Coupe du Monde 1970 L’un des seuls capitaines champions du monde à avoir mis fin à son activité internationale au zénith de sa carrière. En 1972, il conduit l’équipe de RFA au titre européen avant de décrocher le trophée mondial en 1974. Lors de l’édition 1978 en Argentine, Il a déjà pris sa retraite internationale.

Dunga (Brésil) champion du monde en 1994, vice-champion en 1998 En 1994, le milieu de terrain Carlos Dunga, actuel successeur du sélectionneur Felipe Scolari à la tête de la Seleção, permet au Brésil de décrocher le titre mondial aux États-Unis. Quatre ans plus tard, alors âgé de 34 ans, il souhaite réitérer l’exploit mais devra s’avouer vaincu face à la France, future championne du monde.

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Peut-être dans une position stratégique, qui lui permettrait de rester au plus près de sa passion, mais aussi d’élargir ses horizons. Car Lahm est un homme d’action, qui n’aime pas se reposer sur ses acquis.

Quand des joueurs de la trempe de Franco Baresi, Paolo Maldini, Cafú, Roberto Carlos et donc dorénavant Lahm prennent la parole, sans suffisance et sans fioritures, on les écoute avec respect. Quand c’est en plus le capitaine champion du monde qui prend publiquement la parole, c’est qu’il a forcément quelque chose d’important à dire à la face du monde. Ce dernier doit aujourd’hui se rendre à l’évidence : Lahm se tiendra maintenant loin des compétitions internationales, il poursuit de nouveaux objectifs, quand bien même ceux-ci demeureraient de nature sportive. Il en surprendra probablement encore plus d’un lorsqu’il annoncera les plans de son après-carrière. Lui, à l’inverse, saura depuis longtemps, comme toujours. Å

Suivez le guide Lahm à la manœuvre en Afrique du Sud.

Comblé Philipp Lahm lève le trophée de la Coupe du Monde le 13 juillet dernier à Rio.

“Quand on gagne la Coupe du Monde, on devient une légende.”

Fabio Cannavaro en 2014

Diego Maradona (Argentine) champion du monde en 1986, vice-champion en 1990 En 1986, Diego Maradona est l’un des principaux artisans du titre mondial argentin. En 1990, il tente de réaliser le doublé mais ne finit “que” deuxième. Quatre ans plus tard, aux États-Unis, il est mêlé à une affaire de dopage. Le zénith de sa carrière semble déjà à des années-lumière.

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Fabio Cannavaro (Italie) champion du monde en 2006 Fabio Cannavaro a lui aussi été un capitaine heureux lors de la Coupe du Monde 2006. Il aurait sans doute été mieux inspiré de faire comme Lahm, cela lui aurait épargné l’humiliation de l’élimination en phase de groupes lors de l’édition suivante.

Sascha Schuermann/AFP, Joern Pollex/Getty Images, imago, Allsport UK/ Getty Images, Shaun Botterill/Getty Images

Capitaines Michael Ballack et son successeur pendant l’Euro 2008.

FIFA NUMÉRIQUE

Couverture complète La FIFA numérique à Rio de Janeiro

Au cœur de la FIFA numérique Selon le Président Blatter, les arbitres forment la 33ème équipe de la Coupe du Monde. Dans ce cas, on peut considérer les membres de l’équipe numérique en charge de faire vivre la FIFA et sa compétition phare sur FIFA.com, l’App FIFA, Facebook, Twitter et Instagram comme le 34ème participant.

Cette équipe d’un genre particulier rassemble des individus venus de 17 pays différents, qui proposent des contenus en continu afin que les fans ne manquent rien de l’événement. Leur tâche consiste aussi bien à fournir les feuilles de match aux médias qu’à rédiger les comptes rendus dès le coup de sifflet final de chacun des 64 matches au programme, proposer des contenus spécifiques pour les personnes aveugles et malvoyantes ou encore interviewer quelques-uns des plus grands noms de la planète football.

Des stars mondiales comme Manuel Neuer, Arjen Robben et Gonzalo Higuain leur ont confié leurs pensées, tandis que des légendes vivantes comme Thierry Henry ou Lothar Matthäus ont également apporté leur éclairage. Preuve que la Coupe du Monde est bien le plus grand événement sportif de la planète, Sir Mick Jagger, Shakira et Kobe Bryant, pour ne citer qu’eux, ont partagé leur passion pour le beau jeu avec les journalistes en charge des supports numériques.

Thomas Schanze

Dans leur quartier général au Forte do Copacabana, ils ont décoré les murs aux couleurs de leurs drapeaux et affiché les portraits de leurs idoles. Ils ont aussi fourni au monde la plateforme idéale pour répondre au mot d’ordre de la FIFA : #Participez.

plus populaire de tous les temps et les comptes de la FIFA sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) ont connu une forte progression.

Les contenus ont été produits et mis à jour 24 heures sur 24 et sept jours sur sept en six langues (anglais, français, allemand, espagnol, arabe et portugais) par une équipe de journalistes, de spécialistes des réseaux sociaux, de vidéastes et de photographes présents sur chaque site. L’équipe de Rio a créé une salle de conférence afin de mettre en commun les différentes sensibilités. Ce melting pot illustre le sentiment de proximité que la Coupe du Monde ne manque jamais de faire naître. Le concept du Stade Global s’inspire de cette même idée.

Le Président de la FIFA compte parmi les plus grands fans du réseau numérique de la FIFA. Il a donc tenu à féliciter l’équipe en personne. “Vous avez accompli un travail extraordinaire. Depuis cette salle de conférence, vous donnez au public la possibilité de partager cette Coupe du Monde. Je suis vraiment fier de ce que vous avez réalisé.”

Perikles Monioudis

P L U S D ’U N M I L L I A R D D E V I S I T E U R S P O U R L E S TA D E GLOBAL DE L A FIFA

Brésil 2014 restera comme la Coupe du Monde des réseaux sociaux et des plateformes mobiles. Sur les plateformes numériques de la FIFA,

L’équipe n’a pas compté ses heures dans les semaines qui ont précédé et tout au long des 32 jours de compétition, mais le succès a été au rendez-vous. Brésil 2014 restera sans doute comme la première Coupe du Monde mobile et sociale. Le Stade Global numérique de la FIFA a été le centre social, numérique et mobile de la compétition. Il a rassemblé des fans du monde entier pour leur permettre de suivre les matches en direct et de discuter avec des amis, d’autres supporters, des joueurs, des entraîneurs et des célébrités. À l’issue de la finale, on dénombrait plus d’un milliard de visiteurs dans le Stade Global, venus de tous les pays du monde.

plus d’un milliard de fans ont ainsi appliqué au pied de la lettre le mot

Les nouvelles plateformes de la FIFA ont également connu un franc succès : l’App FIFA est devenu l’application consacrée à un événement sportif la

Monde est passée de 42 000 à 800 000 utilisateurs. (mat)

d’ordre Participez.

En outre, l’App FIFA est devenue l’application consacrée à un événement sportif la plus populaire de tous les temps, avec 28 millions de téléchargements. Parallèlement, 451 millions d’utilisateurs de Facebook se sont penchés sur les contenus proposés par la FIFA. Le compte Twitter de la FIFA compte plus de 16 millions d’abonnés. Le jour du match d’ouverture, on a enregistré dix nouveaux abonnés par seconde. En l’espace de 31 jours, l’application Instagram de la Coupe du

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The success of the 2014 FIFA World Cup Brazil™ would not have been possible without our partners, sponsors and national supporters

XX. Monat 2013

Édition française

Fédération Internationale de Football Association – depuis 1904

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES League of Ireland

Des buts pour vaincre la médiocrité Auteur indépendant, Andreas Jaros vit à Vienne.

L’élite irlandaise a encore beaucoup de progrès à faire si elle veut espérer un jour rivaliser avec les autres championnats européens. L’Airtricity League Premier Division est souvent considérée comme un championnat d’opérette avec ses douze clubs et son niveau oscillant entre celui du Kazakhstan ou de l’Estonie. Inutile de préciser que l’attraction exercée sur les joueurs étrangers est limitée, ce qui met le pays largement à l’abri des invasions de légionnaires du ballon rond.

Ces derniers jours, une pièce de premier choix s’est néanmoins glissée au milieu de cet irish stew : les Sligo Rovers ont, dans l’indifférence quasi totale du reste de l’Europe, frappé un grand coup en remportant 2:1 le match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa qui les opposait à Rosenborg, le club de la ville de Trondheim, ancien abonné de la Ligue des Champions et modèle pour tous les “Petits Poucets” de ce monde. Sur la pelouse norvégienne, le vainqueur de la Coupe d’Irlande s’est même livré à un petit excès de zèle puisque c’est lui qui a inscrit la totalité des trois buts de la rencontre, David Cawley ayant marqué contre son camp dix minutes avant le coup de sifflet final.

Cette victoire est d’autant plus surprenante que quelques jours plus tôt, les Rovers s’étaient inclinés 1:0 devant l’équipe universitaire de l’UC Dublin en encaissant un but dès la première minute de jeu. “L’absence sur blessure de

cinq de nos joueurs n’excuse rien”, avait dignement déclaré l’entraîneur John Coleman.

Mais depuis le début de la saison, les Rovers ont habitué leurs supporters à des résultats en dents de scie, comme si l’irrégularité était devenue leur marque de fabrique. Chaque victoire est en général suivie par une série de défaites avant que les troupes ne se remotivent et ne décrochent un match nul. Actuellement cinquièmes avec 26 petits points seulement en dix-neuf matches, les Rovers ont ainsi peu à peu dit adieu à tout espoir de titre. Mais si le haut du tableau est hors de portée, tout risque de rélégation semble lui aussi conjuré. Uniquement départagés par leur différence de buts, Dundalk et Cork City font actuellement la course en tête avec 46 points amassés en 20 rencontres. Mais la performance des Rovers en Ligue Europa (match retour le 24 juillet) va peut-être secouer l’ensemble de l’élite irlandaise et l’aider à sortir de sa torpeur. Å

Liga Nacional guatémaltèque

De la friture sur la ligne Sven Goldmann est spécialiste du football au quotidien Tagesspiegel de Berlin.

Surprise en Ligue Europa Les Sligo Rovers (à g.

McMillan) ont battu Rosenborg 2:1.

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Forte de ses 29 couronnes nationales, le Municipal reste l’équipe la plus populaire et, pour l’instant, la plus titrée du pays. Toutefois, son astre ne brille plus avec le même éclat depuis quelque temps. En effet, les trois dernières finales ont toutes été remportées par Comunicaciones. En mai, les Cremas (les Blancs) se sont adjugé le tournoi d’Ouverture. Face au grand rival local, Comunicaciones a signé en finale deux succès nets et sans bavure.

NTB Scanpix / Ned Alley / Reuters

Au moins sur le plan du football, la décentralisation n’est pas à l’ordre du jour au Guatemala.

Officiellement, douze équipes se disputent le titre mais, en pratique, la première place n’échappe jamais aux formations de la capitale. Comunicaciones Futbol Club et le Club Social y Deportivo Municipal se partagent la bagatelle de 57 titres de champion du Guatemala. Chaque rencontre entre ces deux géants est évidemment considérée comme une affiche de premier ordre. On parle ici de Juego de Juegos, le match des matches.

Ouverture, Clôture, Ouverture… les périodes de six mois, typiques des championnats sud-américains, se suivent et se ressemblent pour Comunicaciones, qui domine les débats sur la scène nationale. Dans ces conditions, on peut s’étonner des débuts difficiles du tenant du titre dans la nouvelle édition du tournoi de Clôture. En déplacement à Huehuetenango, Comunicaciones menait tranquillement 2:1, grâce à des réalisations signées Jonathan Marquez et Kendell Herrarte.

Mais alors que la victoire semblait promise au club de la capitale, le défenseur hondurien Romel Murillo a égalisé pour le compte du FC Halcones.

Rapatrié Carlos Ruiz est le footballeur le mieux payé du Guatemala.

Super League suisse

Le Magicien Thomas Renggli est auteur pour The FIFA Weekly.

Crack du ballon rond, magicien des pelouses, artiste du football. Depuis son arrivée au FC Zurich en 2007, le Tunisien Yassine Chikhaoui suscite l’admiration grâce à sa technique exceptionnelle et à son agilité. Ses coéquipiers et ses adversaires sont unanimes : “Lorsqu’il est à cent pour cent, c’est le meilleur joueur du championnat.” Mais ces sept dernières années, Chikhaoui a rarement été en pleine possession de ses moyens. Il a passé plus de temps à l’infirmerie et à l’hôpital que sur le terrain. Il a donc manqué 167 matches de championnat et n’a disputé que 87 rencontres. Étant donné son salaire royal (plus d’1,15 million d’euros par an), il a fini par représenter une perte pour son employeur et devait quitter le club au terme de son contrat, cet été.

Cependant, sa performance exceptionnelle en finale de la Coupe de Suisse contre le grand rival Bâle en avril dernier a changé la donne.

Chikhaoui a décroché un nouveau contrat de trois ans avec Zurich et a été promu capitaine.

Urs Meier, l’entraîneur, ne tarit pas d’éloges à propos de son nouveau champion, qui n’est pourtant plus tout jeune : “Yassine est tout en

haut de la hiérarchie de l’équipe. Il devra assumer un rôle de leader en tant que capitaine.”

C’est ce que fait soudainement le Zurichois, y compris devant les médias. Le Tunisien, qui évitait systématiquement les journalistes et refusait toute interview, a participé activement à sa première conférence de presse le week-end dernier, avant la première affiche de la saison : “C’est un immense honneur pour moi d’être le capitaine de cette équipe. Au bout de sept ans, c’est le moment de prendre des responsabilités.” Cette nouvelle devrait être accueillie avec satisfaction du côté de la Fédération tunisienne de football. Si Chikhaoui est en forme et motivé, il peut également faire la différence sur la scène internationale.

La saison a parfaitement débuté pour le milieu offensif de 27 ans et ses coéquipiers : après avoir remporté le grand derby contre le Grasshopper (1:0), ils ont dominé le FC Thoune 2:1. Chikhaoui s’est illustré à cette occasion en signant un doublé, dont un but remarquable inscrit à l’issue d’une course de plus de 50 mètres. “Quand Yassine est là, pour le FCZ tout va”, estime le gardien et vice-capitaine David da Costa. Tout cela n’augure rien de bon pour les défenses adverses, d’autant que le Ramadan arrive bientôt à son terme. À partir du 28 juillet, le Tunisien aura retrouvé tous ses moyens. Dans les jours à venir, les autres pensionnaires du championnat de Suisse vont certainement passer en “alerte Chikhaoui.” Å

Peter Klaunzer / Keystone, HO

Du côté du Municipal, on se frotte évidemment les mains de cette contre-performance, d’autant que les Rojos ont entamé la saison tambour battant. De retour au pays après un passage à Washington DC en Major League Soccer, Carlos Ruiz s’est offert un doublé à l’occasion de la nette victoire (4:1) enregistrée face à Xelaju Club Social y Deportivo. Cette performance est loin d’être anodine car le club de Quetzaltenango se trouve être le dernier à avoir brisé l’écrasante hégémonie de Comunicaciones et du Municipal. En 2012, Xelaju était en effet entré dans la légende en remportant le tournoi d’Ouverture. Å Pas de départ, mais une prolongation de contrat La victoire en Coupe a tout changé pour Chikhaoui.

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Only eight countries have ever lifted the FIFA World Cup Trophy.

Yet over 200 have been winners with FIFA. As an organisation with 209 member associations, our responsibilities do not end with the FIFA World Cup™, but extend to safeguarding the Laws of the Game, developing football around the world and bringing hope to those less privileged.

Our Football for Hope Centres are one example of how we use the global power of football to build a better future. www.FIFA.com/aboutfifa

LE DÉBAT

LE BILLET DU PRÉSIDENT

32 équipes, ça suffit. Mais il faudrait revoir la façon d’attribuer les places et appliquer le principe suivant : 10 pour l’Europe, 1 pour l’Océanie, 5,5 pour l’Asie, 5,5 pour l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, 4 pour l’Amérique du Sud, 1 pour le pays hôte. Au fond, je trouve qu’il n’est pas nécessaire de garantir la qualification du pays organisateur.

Il serait plus judicieux d’accorder une sixième place à l’Asie et à l’Afrique.

continent a changé et comprend davantage de pays. Il serait donc logique que la phase finale soit accessible à un plus grand nombre d’équipes. D’autant plus que la Coupe du Monde doit être le terrain de jeu des meilleurs joueurs de la planète. Or Zlatan Ibrahimovic manquait cette année à l’appel.

Janos Balazs, Hongrie

Revoir le nombre de participants à la hausse n’a pas de sens. Le tournoi se verrait simplement encombré de rencontres inutiles voire inintéressantes. Le fonctionnement actuel avec 32 pays (répartis en 8 groupes de 4) est optimal.

Il faudrait au moins un représentant par confédération puisque l’événement s’appelle la Coupe du Monde. Ensuite, qu’il y ait 32 équipes ou plus n’a pas trop d’importance, mais le mode de répartition des places devrait être plus équitable.

Sergei Kolesnikow, Ukraine

Marco Russo, Italie

Luna Lempérière, Suisse

Parmi les 32 équipes actuelles, il y en a au minimum 20 qui sont presque assurées de se qualifier : le Brésil, l’Allemagne, l’Italie...

Théoriquement, elles pourraient manquer une édition, mais cela n’arrive pratiquement jamais. Puis, 20 à 30 autres pays ont une réelle chance de décrocher les places restantes. Ce groupe devrait être plus large. Il suffirait de passer de 4 à 5 équipes par poule en phase finale. Quarante nations participeraient à la Coupe du Monde, la compétition durerait deux ou trois jours de plus. Mais c’est la phase préliminaire qui connaîtrait alors une révolution : tout le monde pourrait rêver d’une participation de son équipe au tournoi suprême.

Rupen Boyadjian, Arménie

“Ne pas garantir la qualification du pays organisateur.”

Je préfère, pour deux raisons, que le nombre de sélections reste inchangé. D’une part, l’élargir compliquerait le mode de qualification pour les huitièmes de finale car les deux premiers de chaque groupe ne seraient pas automatiquement qualifiés. D’autre part, la compétition perdrait de sa valeur.

Thomas Sky, Angleterre

Augmenter le nombre de pays pour la phase finale de la Coupe du Monde est une mauvaise idée. 32 équipes, c’est suffisant. De cette façon, le suspense est assuré. Je pense que l’UEFA n’a pas pris les bonnes décisions.

Avec les nouvelles règles, près de la moitié de l’Europe (24 sélections) participera à la phase finale de l’Euro.

Tatiana Zuewa, Russie

Depuis la dissolution de l’ancien bloc de l’Est et la création de nouveaux États sur le territoire de l’ex-Yougoslavie, la carte du

En tant que gestionnaire d’entreprise, je perçois parfaitement la plus-value d’une augmentation du nombre de nations. Néanmoins, la qualité des équipes devrait passer avant le succès financier et l’expansion devrait être valorisée sur de nouveaux marchés.

Fabio Lenzlinger, Suisse

32 équipes, c’est le maximum pour garantir l’intensité du tournoi.

Oliver Aegerter, Suisse

Un produit de la plus haute qualité

P

rès de deux semaines nous séparent déjà de la finale de la Coupe du Monde. Pourtant, l'euphorie ne m'a pas encore quitté. Le divertissement, les émotions, la passion et le suspense étaient au rendez-vous tout au long du tournoi. Nous avons assisté à une pluie de buts au premier tour. Pendant la deuxième phase, la tension était à son comble. Ainsi, huit des seize matches à élimination directe se sont joués aux tirs au but ou à l'issue de la prolongation.

Tout ceci prouve que nous avons su trouver le bon format pour cette compétition. On peut comprendre que certaines confédérations plaident pour un élargissement du nombre de participants.

Mais je pense que cette voie n'est pas la bonne.

Quand on possède un produit de la plus haute ­qualité, il ne faut surtout pas y toucher.

La FIFA a toujours adapté le plateau de la Coupe du Monde aux évolutions sportives : en 1982, le nombre d'équipes en lice est passé de 16 à 24 ; seize ans plus tard en France, le plafond a été r­ elevé à 32 participants.

Nous avons atteint là une limite. Toute nouvelle augmentation nous obligerait à prolonger la durée du tournoi. Mais au-delà de ces questions, c'est l'aspect sportif qui justifie ma réflexion : avec 32 équipes, le niveau est extrêmement compétitif et le spectacle garanti. Nous pourrons toujours évoquer plus tard un nouveau règlement pour la répartition des places entre les confédérations.

Toutefois, on aurait tort de réduire la Coupe du Monde à sa phase finale. Sa base reste bel et bien les qualifications. Ces 820 matches promettent une chance à toutes les associations membres et assurent l'intérêt du public au quotidien. En maintenant le format actuel, on garantit aussi la valeur de ces préliminaires. Trente-deux reste donc le chiffre d'or en ce qui concerne la phase finale de la Coupe du Monde.

“La compétition perdrait de sa valeur.”

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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First Love Lieu : Djakarta, Indonésie Date : 21 octobre 2011 Heure : 16h06

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Irwin Ferdiansyah / AP / Keystone

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EN BREF

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’un, Philipp Lahm, met un terme à sa carrière internationale après le triomphe de son équipe en finale de la Coupe du Monde 2014 ; l’autre, Steven Gerrard, rend son tablier sans que l’Angleterre ait pu atteindre ses objectifs. Les deux hommes ont porté plus de cent fois les couleurs de leurs pays : 113 fois pour l’Allemand, 114 fois pour l’Anglais. Lahm pourrait égaler le score du capitaine de Liverpool, si la Fédération allemande de football décide d’organiser un jubilé. Avant de faire son choix, Gerrard a longtemps discuté avec sa famille et ses amis. Le retour des Reds en Ligue des Champions n’est peut-être pas étranger à sa décision. Les qualifications pour l’Euro se profilent à l’horizon et l’Anglais a donc fini par refuser l’obstacle. “Dans une carrière de footballeur, il y a toujours un moment où il faut faire des choix difficiles et penser un peu à soi.” Seuls Peter Shilton et David Beckham comptent davantage de sélections en équipe d’Angleterre. Un grand monsieur quitte la scène internationale. Å Perikles Monioudis

Europa Press / Getty Images

“P

ourquoi jouent-ils tous avec un ballon de football dans la piscine ?”, demande le petit Julien dans son hôtel bondé.

Son père mord énergiquement dans son croque-monsieur, broie doucement son encas, avale et répond : “C’est à la mode maintenant, mon fils, à la mode.” “Mais, à la télévision, ils jouent quand même sur du gazon, hein Papa ?” Le père mâche lentement, avale et explique : “Aujourd’hui ce sont tous de petits champions du monde, mon fils, de petits champions du monde.” À ce moment-là, un cinquantenaire vêtu d’un maillot de bain moulant fait un retourné acrobatique dans la piscine pour renvoyer d’une bicyclette le ­ballon qui lui a été adressé. Il ne s’en sort pas mal, mais ne mesure pas la force de son envoi. Le ballon passe au-dessus des têtes de ses amis et atterrit dans le visage d’une ­nageuse qui ne prenait pas part au jeu. Elle commence immédiatement à saigner du nez.

Lorsque le lanceur remonte à la surface, il est accueilli par un concert de sifflets. “Pourquoi sont-ils tous de petits champions du monde, Papa ?” Å Alan Schweingruber

“I

l s’est illustré comme le meilleur buteur de la Coupe du Monde, il a marqué lors de chaque rencontre de son équipe, il a réalisé contre l’Uruguay une reprise de volée spectaculaire, élue plus beau but de la compétition par un sondage de FIFA.com : le Colombien de 23 ans James Rodríguez fait partie des grands gagnants du tournoi au Brésil. Après avoir remporté le Soulier d’Or adidas, il a décroché un contrat en or. Le Real Madrid a payé 80 millions d’euros à l’AS Monaco pour recruter le meneur de jeu et versera 120 000 euros (par semaine !) sur le compte de James. Rodríguez devient donc le quatrième transfert le plus cher de l’histoire du football, après Gareth Bale, Cristiano Ronaldo et Luis Suárez. À Madrid, cette remarquable arrivée provoque l’euphorie générale, un mois avant le début du championnat. Pas moins de 43 000 supporters sont venus accueillir la nouvelle recrue au stade Bernabéu, dont environ un tiers en maillot de l’équipe nationale de Colombie. Le club de la capitale espagnole ne connaît pas de creux financier en cette période estivale : il a auparavant fait signer l’Allemand Toni Kroos du Bayern Munich pour la somme royale de 30 millions d’euros. Å Thomas Renggli

“Q

ue reste-t-il de la Coupe du Monde ?” Étonnée, la Brésilienne répète la question avant de répondre : “Les larmes de toute une nation.” Elle sourit timidement.

L’humiliation subie en demi-finale semble digérée. Pourtant, la douleur est toujours là.

Le Brésil n’est cependant pas le seul à avoir versé des larmes. Que dire du Mexique, du Chili ou du Costa Rica ? De James Rodriguez ?

Les enfants de Robben eux aussi ont pleuré toutes les larmes de leurs corps. Pour d’autres, l’élimination a été trop rapide : ils n’ont même pas eu le temps de pleurer. En football, bonheur et désespoir se retrouvent étroitement liés. Il suffit parfois d’un centre millimétré, d’un amorti poitrine et d’une frappe imparable, qui échappe au gardien de quelques centimètres, pour passer de l’un à l’autre. Seule la victoire est belle. À l’issue du tournoi, la présidente Dilma Rousseff affichait son volontarisme : “Le Brésil doit maintenant se relever, s’épousseter et se remettre en marche.” Cette marche en avant conduit invariablement vers un avenir meilleur. Le bonheur sera peut-être au rendez-vous dans quatre ans. Å Dominik Petermann T H E F I FA W E E K LY

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SAINT- MARIN

En petit comité Folgore et Tre Penne disputent un match du championnat saint-marinais. Les spectateurs se font rares, préférant les joutes de la Serie A italienne.

En quête de nouveaux exploits L’équipe nationale de Saint-Marin possède le bilan le plus catastrophique de la planète. Malgré les défaites qui s’accumulent depuis des années, les joueurs gardent le moral. Tour d’horizon au pied du mont Titano.

Nicola Berger (texte) et Andrea Pugiotto (photos), à Saint-Marin

À

vol d’oiseau, Saint-Marin et l’Allemagne ne sont séparés que par 400 kilomètres environ. Footballistiquement parlant en revanche, il y a plusieurs galaxies d’écart.

Au Classement mondial FIFA, le petit État enclavé dans le nord-est de l’Italie pointe en effet 208 rangs derrière le tout nouveau champion du monde.

Damiano Vannucci raconte que parfois, il s’amuse à rentrer son nom dans Google Images.

Vannucci a le crâne rasé, est culturiste et possède sa propre salle de musculation. Il ne dépareillerait probablement pas si on lui confiait le rôle d’un gangster dans un film de Guy Ritchie.

Mais ce n’est pas pour ses muscles qu’il se plaît à admirer les photos de lui traînant sur Internet. Ces dernières sont là pour lui rappeler que tout ce qu’il a vécu au cours de la dernière décennie n’est pas un rêve.

Damiano Vannucci est footballeur. En ce samedi grisâtre, il est assis dans les tribunes du Campo Montecchio, une capuche cache son vi24

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sage. En bas sur le terrain, ses coéquipiers de Folgore se mesurent à Tre Penne. Lui-même ne peut les aider, car il est suspendu, à son grand désarroi. Le championnat saint-marinais approche de son dénouement ; aujourd’hui se joue le premier match des play-offs.

La compétition se déroule le plus souvent dans l’indifférence générale. La population locale préfère regarder les stars de la Serie A voisine à la télévision. Les quelque deux millions de touristes annuels ont quant à eux envie de voir le majestueux mont Titano, pas du football de bas étage. Aux côtés de Vannucci, 70 tifosi tout au plus ont osé braver la pluie.

Prophète en son pays Vannucci est maintenant âgé de 36 ans. Il arpente les pelouses depuis bientôt 20 ans. Mais ceux qui pensent que les jambes commencent à peser lourd ou que la motivation devient de plus en plus difficile à trouver se trompent. Vannucci est d’une autre trempe. À Saint-Marin, le milieu

défensif est même une personnalité reconnue.

Il y détient le record du nombre de sélections et quelques-unes de ses 69 capes sont passées à la postérité. Sur le moteur de recherche d’images, il se voit au duel avec de grands noms de la planète football, les Robbie Keane, Zlatan ­Ibrahimovic et autres Carles Puyol. Dans sa salle de gym sans fenêtres, le footballeur du dimanche s’en remet à l’esprit olympique, qui veut que l’important soit de participer : “J’ai joué à Wembley devant 90 000 personnes. Combien de gens peuvent en dire autant ?”

Croiser le fer avec les meilleurs est certainement une belle aventure, mais prend-on réellement plaisir à se faire régulièrement humilier, comme ce fut encore le cas dernièrement en Ukraine (0:8) ? Vannucci fait la grimace avant de répondre. “C’est vrai que c’est parfois difficile”, d’autant plus que chacun des membres de La Sérénissime doit se rendre au travail le lendemain matin, peu importe le nombre de kilomètres parcourus la veille pour aller jouer à l’extérieur.

SAINT- MARIN

L’habitude des larges défaites Mais dans la vie, rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Pour se persuader que les séries de défaites internationales subies par Vannucci ont aussi parfois du bon, il suffit de jeter un œil aux murs de son petit studio. Sa collection de maillots est impressionnante : Ibrahimovic, Stankovic, Puyol, Seedorf. Au sein de l’équipe, ce genre de souvenirs s’arrache. Pour la vedette suédoise, Vannucci a même dû s’y reprendre à quatre fois, toujours devancé par un coéquipier.

Si le traditionnel échange de maillots est donc parfois un problème pour les footballeurs saint-marinais, les résultats en sont assurément un autre. Au Classement mondial FIFA, ils se trouvent en effet à la 208ème et dernière place, accompagnés de la sélection du Bhoutan.

Le compteur est bloqué à zéro point, un petit exploit rendu possible par 119 défaites en 123 rencontres disputées.

Le petit État de 32 000 habitants, situé à une vingtaine de kilomètres de Rimini, est depuis longtemps déjà connu pour ses timbres rares, ses paysages de carte postale, mais aussi ses sempiternelles déroutes footballistiques.

En Europe les débats s’enflamment une fois de plus quant à la nécessité d’alléger les calendriers internationaux. Dans ce contexte, les regards désapprobateurs se tournent en premier lieu vers les petits pays comme Saint-Marin. Estce bien indispensable, se demande-t-on ? Une nation possédant 15 clubs et cinq terrains peutelle avoir le droit de défier les poids lourds du continent lors des qualifications pour l’Euro et la Coupe du Monde ?

La plus vieille République du monde Se poser la question, c’est également remettre en question l’œuvre et la vie de Giorgio Crescentini, un personnage haut en couleurs. Âgé de 67 ans, il préside la Fédération saint-marinaise de football depuis 1985. Il reçoit les visiteurs au siège luxueux de la Via Montecchio, qu’il a fait construire pour 1,8 million d’euros.

Michel Platini s’est déplacé pour son inauguration en 2008 et Joseph Blatter y a également fait un détour deux ans plus tard. Une réplique du trophée de la Coupe du Monde se dresse fièrement sur le bureau du président. Sa fonction ne lui permet guère d’approcher du vrai…

Signore Presidente, pourquoi donc Saint-­ Marin est-il devenu membre de la FIFA en 1988 ?

Crescentini écarte les bras, c’était son idée, une question d’identification nationale par le football, une question de fierté. Ce sont des notions qui importent à Saint-Marin, la plus vieille République du monde, qui dispose également de l’une des constitutions les plus progressistes : école obligatoire depuis 1691, abolition de la peine de mort dès 1865, entre autres. Aujourd’hui encore, les habitants des neuf castelli, ou municipalités, sont fiers de pouvoir dire que chez eux, la poignée de mains n’est pas un geste vain.

Regard noir L’expérimenté Damiano Vannucci suit le match depuis les tribunes en raison d’une suspension.

Une question de tactique L’équipe de Folgore en pleine discussion dans les vestiaires.

Play-offs Un cliché pris lors du match de play-off entre Cosmos et Faetano.

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SAINT- MARIN

Lorsqu’il repense à cette histoire d’affiliation à l’instance dirigeante, Crescentini s’emporterait presque : “Tout le monde nous prenait pour des fous, mais nous n’avons pas cédé.” C’est en revanche avec un plaisir non dissimulé qu’il retrace les faits marquants de sa sélection : la seule et unique victoire en amical contre le Liechtenstein, le match nul contre la Lettonie, le but le plus rapide de l’histoire de la Coupe du Monde, phases finales et qualifications confondues. Cet exploit a été signé par Davide Gualteri en novembre 1993 contre l’Angleterre, après 8,3 secondes de jeu.

Saint-Marin s’était finalement incliné 1:7, mais il en faudrait plus pour doucher l’enthousiasme du président : “Quelle ironie du sort, que cette marque symbolique ait été établie par le petit Saint-Marin face à la nation même qui a inventé le football.”

Après l’effort Suite à la rencontre, les joueurs de Folgore se font masser par le kiné du club.

Un projet en place C’est une façon de voir les choses. Mais personne ne peut vivre indéfiniment sur les faits d’armes du passé, quelle que soit leur portée. Quels sont donc les objectifs de Crescentini ? “Le plus important pour moi est de continuer à représenter dignement notre pays. Je souhaite que nous gagnions bientôt un match officiel.”

Cette performance, c’est au nouveau sélectionneur Pier-Angelo Manzaroli qu’il revient de la réaliser. Il a pris en octobre dernier la suite de Giampaolo Mazza, dont le règne s’est achevé sur un bilan de 75 défaites en 76 rencontres. Manzaroli est logisticien de profession. Le soir, après sa journée de travail, il tâche de faire progresser les internationaux saint-marinais sur le plan tactique. Être un petit pays présente de nombreux désavantages. Mais le nouvel entraîneur y voit également un atout : la proximité. Il souhaite ainsi réunir ses troupes deux fois par semaine afin de s’entraîner, créer et peaufiner des automatismes. “Nous avons un projet”, clame-t-il.

Pour se rendre compte de l’ampleur de la tâche qui attend Manzaroli, il suffit de consulter l’effectif de San Marino Calcio. Ce club est domicilié à Serravalle mais évolue en Lega Pro Prima Divisione d’Italie, anciennement la Serie C, soit le troisième échelon national. Il a terminé la saison 2013/14 à la 15ème et avant-dernière place. Dans ses rangs, aucun Saint-Marinais. Pour le sélectionneur, la raison est simple : “Les relations entre la fédération et le club ne sont pas au beau fixe.” Damiano Vannucci, lui, avance une autre thèse : “Nous ne sommes tout simplement pas assez bons pour y jouer, nous sommes des dilettantes, des amateurs. San Marino Calcio est d’un tout autre niveau.”

Cela n’empêchera pas Vannucci et consorts de continuer à écrire l’histoire de la “pire” sélection nationale du monde. Le bodybuilder passe actuellement ses diplômes d’entraîneur. Il ne sait pas encore s’il va continuer à jouer. Mais il signale tout de même qu’il reste de la place sur les murs de sa salle de musculation pour de nouveaux maillots.

Au cas où. Å

Chef passionné Giorgio Crescentini sur la terrasse du siège de la fédération qu’il préside.

“Le plus important pour moi est de continuer à représenter dignement notre pays. Je souhaite que nous gagnions bientôt un match officiel.”

Giorgio Crescentini, président de la fédération

SAIN T- MARIN Nombre d’habitants : 32 742 Langue officielle : italien Affiliation à la FIFA : 1988 Nombre de licenciés : 1 586 Projets FIFA : La FIFA permet à ses associations membres de mettre en place des projets visant à développer le football (projet GOAL). En 2013, la FIFA a ainsi apporté un soutien financier à hauteur de 500 000 dollars à la Fédération saint-marinaise afin de rénover les infrastructures du stade de Serravalle. La FIFA offre également une dotation annuelle de 250 000 dollars pour le développement de l’arbitrage et du football chez les jeunes.

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

TRIBUNE

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Les doyens de la Coupe du Monde

Derniers jours à Lun Peaks Alan Schweingruber

C

ette petite ville, appelons-la Lun Peaks, se trouve en Europe centrale et est très prisée par les touristes. Les mentalités y sont un peu conservatrices, mais au fond assez sympathiques. Travis, un menuisier et fan de football venu des États-Unis, s’y est rapidement senti bien. Mais aujourd’hui, au bout d’un an à peine, il est retourné dans le Colorado.

Pourtant, il avait tout à proximité là-bas : la nature, la politique, les amis. Même le football. À Lun Peaks, tous les jours, l’unique journal local parle de football, même lorsque le FC Lun Peaks ne joue pas. Il y a même fréquemment de belles photos des joueurs du club. Si l’équipe triomphe, un article rend hommage à l’entraîneur. À Lun Peaks, tout le monde sait toujours tout. C’est très important.

De toute façon, il se passe toujours quelque chose dans la ville. La radio a donc modifié son bulletin d’informations. Depuis peu, elle diffuse les nouvelles régionales au tout début du journal, afin que les auditeurs soient rapidement au courant des événements les plus importants. Par exemple, l’état de la circulation dans le sud de la ville, cet éternel fléau.

Il a fallu un moment à Travis pour prendre conscience des effets pervers de ce type de politique d’information : on apprend qu’un chat a disparu dans le quartier, mais on entend à peine parler de l’appel de Barack Obama à la Russie. Les préférences des conseillers municipaux sont connues de tous, mais personne ne s’intéresse aux problèmes des réfugiés.

C’est pourquoi, le 16 juin 2014, pendant la Coupe du Monde de football au Brésil, Travis a

décidé de quitter Lun Peaks. Ce jour-là, les États-Unis célébraient leur victoire contre le Ghana en phase de groupes.

C’était la première fois que le soccer provoquait une telle vague d’enthousiasme chez les Américains. La presse mondiale regorgeait de photos. Les amis de Travis lui ont envoyé des images d’eux en train de faire la fête. Même Washington s’activait sur Twitter.

Mais dans la jolie petite ville d’Europe centrale, le seul sujet qui faisait l’actualité était le temps maussade au début de l’entraînement du FC Lun Peaks. Å

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

43

ans Faryd Mondragón (Colombie) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Brésil 2014

42

ans Roger Milla (Cameroun) Poste : attaquant Coupe du Monde : États-Unis 1994

41

ans Pat Jennings (Irlande du Nord), Poste : gardien de but Coupe du Monde : Mexique 1986

40

ans Peter Shilton (Angleterre) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Italie 1990

Lev Yachine (URSS) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Mexique 1970

Dino Zoff (Italie) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Espagne 1982

Ali Boumnijel (Tunisie) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Allemagne 2006

39

ans Jim Leighton (Écosse) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Italie 1990

David James (Angleterre) Poste : gardien de but Coupe du Monde : Afrique du Sud 2010

Ángel Labruna (Argentine) Poste : attaquant Coupe du Monde : Suède 1958

Stanley Matthews (Angleterre) Poste : ailier droit Coupe du Monde : Suisse 1954

Source : FIFA (Coupe du Monde de la FIFA, Le kit statistique : Les Plus, 12.05.2014) T H E F I FA W E E K LY

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Nom Carles Puyol Date et lieu de naissance 13 avril 1978, Pobla de Segur (Espagne) Club FC Barcelone Équipe d’Espagne 100 sélections, 3 buts six fois champion d’Espagne, double vainqueur de la Coupe d’Espagne, triple vainqueur de la Ligue des Champions, champion du monde 2010, champion d’Europe (2008)

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T H E F I FA W E E K LY

Braschler/Fischer

Principaux succès

L’ I N T E R V I E W

“C’est difficile à digérer” Le nom de Carles Puyol semble indissociable des succès du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne. L’ancien défenseur revient sur ce que beaucoup considèrent déjà comme la fin de l’âge d’or du football espagnol.

Carles Puyol, l’Espagne a été bien malgré elle l’une des surprises de Brésil 2014. Comment expliquez-vous la mauvaise performance de l’équipe ?

Cette élimination a été difficile à digérer car nous avions beaucoup d’ambition. Ce fut très dur pour moi de vivre cela de l’extérieur, sans pouvoir aider. J’ai ressenti un grand sentiment d’impuissance. Tout s’est joué sur des petits détails. Dans le premier match, contre les Pays-Bas, nous manquons la balle du 2:0 et aussitôt, ils égalisent à 1:1. Ce fut le premier coup dur. Ils ont été meilleurs que nous en deuxième période mais avec un scénario différent, nous ne serions pas en train d’en parler aujourd’hui. Après une défaite aussi lourde (1:5), il est toujours difficile d’enchaîner. Ensuite, nous n’avons pas été capables de battre le Chili, une équipe qui pratique un très bon football depuis longtemps.

L’équipe avait-elle un défaut de motivation?

Je ne pense pas qu’il y ait eu un problème de motivation. Pour beaucoup de joueurs, cette Coupe du Monde était potentiellement la dernière. Et puis, qui n’est pas motivé par un Mondial au Brésil ? Ceux qui voulaient le plus la victoire étaient les joueurs mais parfois, les choses ne se passent pas comme prévu. Après, il y a tous les aléas, des joueurs qui revenaient de blessures, d’autres qui avaient disputé énormément de matches au cours de la saison. Tout cela pèse au moment de faire les comptes.

Tout semble indiquer qu’un cycle vient de prendre fin. Comment envisagez-vous l’avenir de la “Roja” ?

Je ne suis pas partisan des révolutions.

Chaque fois qu’une équipe connaît un passage à vide après avoir gagné beaucoup de titres, on demande une révolution. Personnellement, je crois que le plus important est l’expérience acquise. Il faut se baser

dessus pour rénover tranquillement, sans remettre à plat tout ce qui a été fait jusqu’ici.

Comme on dit en catalan, il faut avoir du seny, du bon sens.

L’équipe était-elle sur la pente descendante ?

Nous disposons de grands joueurs. Pour certains d’entre eux, cette Coupe du Monde était la dernière grande compétition de leur carrière. Maintenant, il appartient aux joueurs et au sélectionneur de réfléchir à tout cela, sans prendre de décision précipitée. Je reste convaincu que la sélection espagnole actuelle est de très bonne qualité et que la génération qui vient l’est également.

Nous devons être forts, regarder devant nous et apprendre de nos erreurs.

Un cycle se termine pour l’Espagne et cela coïncide avec la fin de votre carrière. ­Comment avez-vous vécu cette prise de décision ?

En septembre, vous allez débuter dans vos nouvelles fonctions professionnelles, comme secrétaire technique du FC Barcelone. ­Comment envisagez-vous ce nouveau rôle ?

Beaucoup de gens ont dit que j’avais le potentiel pour être entraîneur, mais ça ne m’attire pas. Le mieux, évidemment, est de jouer, mais tout a une fin. Après, il faut chercher sa place et essayer de trouver une fonction liée à ce que vous savez faire. Le club de Barcelone m’a donné cette opportunité et je lui en suis très reconnaissant. Au début, il y aura un processus d’apprentissage, où je ne prendrai pas vraiment de décisions.

J’aborde ce poste avec autant d’ambition que lorsque j’étais sur le terrain. Avec le temps, je vais essayer d’apporter tout ce que le football m’a donné pendant ces 19 années. Å Propos recueillis par Elisa Revuelta

Ces deux dernières saisons, j’ai tout essayé. J’ai subi plusieurs opérations et suivi divers traitements, mais mon genou a jeté l’éponge. Même si elle a été extrêmement difficile à prendre, la meilleure décision pour moi était d’arrêter.

Le choix de la raison ?

Il est frustrant de voir qu’une partie de votre corps ne répond plus, surtout quand vous vous êtes toujours entraîné et donné à 100 %. Je suis passé par tous les états : la douleur, la rage, l’impuissance… Vous essayez, mais vous ne pouvez pas. Au final, il faut être honnête avec soi-même et avec les autres. Je paye tous les efforts que j’ai faits jusque-là. Ces deux dernières années, j’ai eu énormément d’infiltrations et j’ai forcé au maximum sur ce genou. Aujourd’hui, j’ai encore un autre traitement. Je n’ai plus la tête à jouer au football, mais à essayer de retrouver une vie normale. Pour l’instant, même monter un escalier est difficile pour moi.

T H E F I FA W E E K LY

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LE MIROIR DU TEMPS

T

H

E

N

Hambourg-Altona, Allemagne

1937

Schirner Sportfoto / DPA / Keystone

L’international allemand Ernst Lehner propose un usage original de la brouette à l’entraînement, avant un match de qualification pour la Coupe du Monde contre la Suède (5:0, le 21 novembre 1937).

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T H E F I FA W E E K LY

LE MIROIR DU TEMPS

N

O

W

Athletic Arena, Schladming, Autriche

2014

Martin Huber / APA / Keystone

Au centre d’entraînement du Red Bull Salzbourg, point n’est besoin de répéter les efforts.

T H E F I FA W E E K LY

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LE CL ASSEMENT FIFA

→ http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

Classement Équipe Évolution Points

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 38 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 53 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 67 69 70 71 72 73 74 75 76 77

34

Allemagne Argentine Pays-Bas Colombie Belgique Uruguay Brésil Espagne Suisse France Portugal Chili Grèce Italie États-Unis Costa Rica Croatie Mexique Bosnie-et-Herzégovine Angleterre Équateur Ukraine Russie Algérie Côte d’Ivoire Danemark Écosse Roumanie Suède Venezuela Serbie Turquie Panamá Nigeria République tchèque Égypte Slovénie Hongrie Ghana Honduras Arménie Tunisie Autriche Pays de Galles Japon Slovaquie Islande Paraguay Iran Monténégro Guinée Ouzbékistan Norvège Cameroun Finlande République de Corée Jordanie Burkina Faso Pérou Mali Pologne Sénégal Libye Sierra Leone Émirats arabes unis Afrique du Sud Albanie Israël Oman République d'Irlande Bolivie Bulgarie Azerbaïdjan ARY Macédoine Cap-Vert Australie Zambie

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1 3 12 4 6 1 -4 -7 -3 7

1724 1606 1496 1492 1401 1330 1241 1229 1216 1202

-7 2 -1 -5 -2 12 1 2 2 -10 5 -6 -4 -2 -2 -3 0 1 3 10 -1 3 -2 10 -1 0 -12 9 -1 -7 -3 6 -1 -3 1 3 5 2 -6 1 1 7 2 3 6 1 6 2 -14 -3 8 12 1 -10 7 -1 -1 8 10 0 -4 6 10 6 -36 -14 -1

1148 1098 1091 1056 989 986 955 930 917 911 901 898 897 872 850 807 734 733 724 720 717 714 684 664 646 645 644 642 642 637 635 621 614 606 604 588 570 566 563 559 555 523 520 520 508 501 500 495 487 483 478 476 471 469 466 450 444 444 443 440 429 425 410 406 401 397 396

Rang

02 / 2014

03 / 2014

04 / 2014

05 / 2014

06 / 2014

07 / 2014

1 -41 -83 -125 -167 -209

78 79 79 81 82 83 84 85 86 87 88 89 89 91 92 93 94 95 96 96 98 99 99 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 115 117 118 119 120 121 121 123 124 125 126 127 128 129 129 131 131 133 134 135 136 136 138 139 140 140 142 143 144

1ère place

Hausse du mois

Arabie saoudite Maroc Angola Belarus Congo Jamaïque Trinité-et-Tobago Palestine Qatar Ouganda Togo Irlande du Nord Irak Bénin Estonie Gabon RP Chine Kenya RD Congo Géorgie Zimbabwe Botswana Niger Nouvelle-Zélande Moldavie Lettonie Lituanie Bahreïn Tanzanie Koweït Luxembourg Rwanda Éthiopie Guinée équatoriale Namibie Haïti Mozambique Soudan Liberia République centrafricaine Canada Liban Cuba Malawi Salvador Aruba Tadjikistan République dominicaine Burundi Kazakhstan Philippines Afghanistan Vietnam Lesotho Suriname Mauritanie Guatemala St-Vincent-et-les-Grenadines Nouvelle-Calédonie Guinée-Bissau Sainte-Lucie Chypre Turkménistan Tchad Grenade Madagascar Kirghizistan

12 -2 14 1 3 -2 -13 9 14 -1 0 1 15 -4 6 -4 9 13 -12 0 1 -7 13 -4 -1 6 2 5 7 8 11 7 -3 -9 2 -40 4 5 1 -12 -8 6 -25 1 -53 -3 2 6 2 -3 1 1 -6 8 5 4 -7 -2 4 -2 -1 3 3 -6 2 1 5

Baisse du mois

384 377 377 376 375 373 369 362 361 358 357 356 356 354 345 344 342 339 338 338 334 332 332 330 325 314 312 288 287 281 278 276 273 270 264 262 257 256 256 253 250 249 245 234 234 233 232 230 222 220 218 217 217 213 213 208 204 203 199 199 195 193 183 183 182 179 176

145 146 147 148 149 150 151 151 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 167 169 170 171 172 173 174 175 175 177 178 178 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 190 192 192 192 192 196 197 198 199 200 200 202 203 204 205 206 207 208 208

Maldives Syrie RDP Corée Gambie Antigua-et-Barbuda Malte Malaisie Inde Indonésie Singapour Guyana Porto Rico Thaïlande Saint-Kitts-et-Nevis Swaziland Myanmar Belize Hongkong Bangladesh Népal Pakistan Montserrat Liechtenstein Dominique Barbade Laos Tahiti Comores Bermudes Guam Nicaragua Îles Salomon São Tomé-et-Principe Sri Lanka Chinese Taipei Yémen Îles Turks-et-Caicos Seychelles Curaçao Îles Féroé Maurice Soudan du Sud Vanuatu Fidji Mongolie Îles Vierges américaines Samoa Bahamas Brunei Timor oriental Tonga Îles Caïmans Samoa américaines Andorre Papouasie-Nouvelle-Guinée Cambodge Îles Vierges britanniques Érythrée Somalie Macao Djibouti Îles Cook Anguilla Bhoutan Saint-Marin

2 -6 -1 0 2 -18 2 3 4 1 1 2 -8 2 14 -1 -9 1 4 0 -1 0 -5 2 1 -2 -10 2 2 4 1 5 -5 1 -2 3 26 -1 -1 -13 -1 -1 3 0 -2 5 -1 -6 0 0 0 0 1 2 -3 -10 -2 -1 -1 -2 -1 -1 -1 -1 -1

171 169 163 161 152 146 144 144 141 140 136 134 128 124 123 122 117 114 103 102 100 99 93 93 92 87 85 84 83 79 78 78 72 71 71 70 66 64 63 61 56 43 38 31 29 28 28 26 26 26 26 21 18 16 14 13 13 11 8 7 6 5 1 0 0

N E T Z E R L’ E X P E R T

L’ O B J E T

Est-ce qu’une petite nation peut s’imposer au niveau international ?

Perikles Monioudis

Question d’Anthony Tattersall, Austin (États-Unis)

L

Excursion dans le nord Günter Netzer avec sa femme Elvira et sa fille Alana en 1988.

adolph press

E

n général, parmi les grands, quatre à six pays se disputent le titre de champion du monde. Le parcours pour y arriver est semé d’embûches et certains favoris sont éliminés prématurément. Les belles performances du Costa Rica et de la Colombie ont apporté un plus à la compétition. Cependant, je ne pense pas que les petites nations du football puissent atteindre le sommet. Il leur manque de l’expérience, de l’envergure et de la continuité.

J’en veux pour preuve cet exemple de 1990 : le Cameroun a surpris toute la planète football avec son jeu dynamique et ses magnifiques buts. Les Lions Indomptables ont notamment battu l’Argentine et se sont hissés en quarts de finale. Tout le monde pensait alors qu’une nation africaine remporterait le titre suprême dans peu de temps. Mais cette théorie ne tient plus aujourd’hui. En effet, une bonne génération peut triompher ou marquer un tournoi de son empreinte. Néanmoins, si une équipe nationale veut s’installer en haut de la hiérarchie mondiale, elle doit être capable de gérer parfai-

tement la période cruciale qui suit le succès.

Qui remplacera les bons joueurs qui partent à la retraite ? La fédération réussira-t-elle une transition sans faille ? Sera-t-il possible de continuer sur le même élan ?

Actuellement, la Belgique possède une jeune équipe remarquable. Elle ne doit pas avoir honte de s’être arrêtée en quarts de finale face à l’Argentine. Le groupe va maintenant mûrir et acquérir de l’expérience. Je pense que les Diables Rouges sont capables de frapper un grand coup dans quatre ou huit ans, en participant à une finale. Mais le titre restera malgré tout dans les mains des grandes nations. Å

ors d’un penalty, le tireur a davantage à perdre que le gardien, c’est du moins ce que l’on dit souvent. On attend en effet du premier qu’il envoie le ballon au fond du filet car il a le luxe de pouvoir choisir la manière dont il va ajuster son tir : à ras du sol, sous la barre ou bien au milieu. Il peut également opter pour un tir puissant, un tir en finesse ou, plus audacieux, un lob en plein centre, misant sur le fait que le gardien se jette vers l’un des poteaux et manque ainsi le ballon.

De son côté, le portier a un rôle nettement plus passif, puisqu’il n’a d’autre choix que d’observer la position du genou, du pied ou du dos de son adversaire afin d’essayer de deviner dans quelle direction celui-ci va tirer. À moins qu’il n’envoie le ballon là où ses yeux se sont posés en dernier ? Non, ce serait beaucoup trop facile.

Penalty, tel est le titre de l’aquarelle de Paul Onduer reproduite ici en taille réduite.

Réalisée en 1955, elle ornait la couverture d’un magazine de football français. Un joueur à l’allure athlétique s’apprête à tirer un penalty, le gardien, à l’allure tout aussi athlétique, est sur le point de faire sa parade. Pendant ce temps-là, l’arbitre, le sifflet à la bouche, donne le signal de départ et semble se diriger vers le but.

Tel un gardien gaucher de hockey sur glace, l’homme sur la ligne de but tient une main ouverte, comme s’il s’apprêtait à intercepter le palet, tandis que de l’autre, il tiendrait une crosse. Le tireur s’élance vers le ballon. D’une seconde à l’autre, il va positionner sa jambe d’appui près du point de penalty et tirer de la jambe droite. Dans quelle direction ?

Le football a beau se prêter à toutes sortes d’interprétations artistiques, il reste un sport.

Quant au ballon de cette aquarelle, un tir puissant l’a finalement envoyé au fond du filet, à droite du gardien. Å

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le football, sans jamais oser le demander. Posez vos questions à Günter Netzer : feedback-theweekly@fifa.org T H E F I FA W E E K LY

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LE TOURNANT

“Uwe Seeler est mon modèle” Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix, Willi Lemke revient sur la découverte de sa passion pour le football.

Olaf Ballnus / Agentur Focus

J

e suis tombé amoureux du football alors que je n’avais que huit ou neuf ans. Ça s’est passé dans les années 50, à Hambourg. Uwe Seeler était venu disputer un match avec le HSV sur le terrain de notre école. Il devait y avoir 500 ou 600 ­spectateurs. De nos jours, aucun footballeur n’accepterait de se produire dans une cour d’école. Mais en ce temps-là, les choses étaient différentes.

J’ai profité de l’occasion pour obtenir son autographe. J’étais fasciné par le jeu, par l’ambiance et avant tout par Seeler lui-même. Il est devenu mon modèle. Je me suis mis au football et je me suis inscrit au Dulsberger Sport-Club Stern-Pfeil, que j’ai fréquenté pendant un an.

J’ai marqué deux buts dès mon premier match. Je ne tenais plus en place ! J’étais sur un petit nuage. Mes deux buts m’avaient rendu un peu euphorique. C’est alors qu’un adversaire m’a taclé un peu durement. J’ai mal réagi, je l’ai insulté. L’arbitre est tout de suite intervenu en me disant : “Si j’entends encore une fois ce genre de choses, tu files au vestiaire !”

J’ai eu très peur. Je venais de marquer deux fois, c’était le plus beau jour de ma vie.

Je ne voulais pas gâcher tout ça. Je me sentais très mal, il fallait absolument que je me reprenne. La frontière entre triomphe et fiasco est parfois très mince. Je l’ai compris ce jourlà. Je me suis dit : Wilfried (je ne m’appelais pas encore Willi à l’époque), il faut te ressaisir.

J’ai appris beaucoup de choses au cours de

Willi Lemke en mission pour l’ONU à Kikuyu (Kenya).

cette partie, grâce notamment à mon fameux doublé. Aujourd’hui encore, cette expérience me sert quotidiennement.

Mais revenons à Uwe Seeler. Nous sommes devenus des amis de longue date. À chacune de nos retrouvailles, nous tombons dans les bras l’un de l’autre.

J’ai toujours apprécié Uwe Seeler, car il a su garder les pieds sur terre. Il n’a jamais cédé aux sirènes des clubs italiens. Nous nous sommes rapprochés à l’époque où je travaillais comme manager au Werder Brême. Nous nous croisions dans le cadre de nos activités pour nos clubs respectifs. “Je resterai toujours à Hambourg”, avait-il dit un jour. “Je suis chez moi ici.

C’est mon pays. Il y a ma femme, les enfants, mes nombreux petits-enfants et tout le reste.”

Il est resté mon modèle. Å Propos recueillis par Perikles Monioudis

Nom Wilfried “Willi” Lemke Date et lieu de naissance 19 août 1946, Pönitz (Allemagne) Principales activités Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix depuis 2007 De 1999 à 2007, sénateur pour l’enseignement et les sciences et en 2007/08, sénateur pour l’intérieur et le sport de la ville hanséatique libre de Brême De 1981 à 1999, manager du Werder Brême (Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe, double champion d’Allemagne, triple vainqueur de la Coupe d’Allemagne) Président du conseil de surveillance du Werder depuis 2005

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

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Rassemblons tous les fans de football Faites de nouvelles rencontres et découvrez des passions communes dans le Bar Lounge de l’A380 d’Emirates.

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Hello Tomorrow

The FIFA Weekly Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Site Internet : www.fifa.com/theweekly Éditeur : FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Tél. +41-(0)43-222 7777 Fax +41-(0)43-222 7878

COUPE MYSTÈRE DE L A FIFA

De jeunes champions, un joueur investi et le coucher du soleil pendant la finale sont au programme cette semaine. À vous de jouer !

1

Président : Joseph S. Blatter

Qui a joué le plus longtemps lors de la Coupe du Monde 2014, c’est-à-dire qui a comptabilisé le plus de minutes de jeu ?

Secrétaire Général : Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques : Walter De Gregorio Rédacteur en chef : Perikles Monioudis

C

F

H

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Rédaction : Thomas Renggli (auteur), Alan Schweingruber, Sarah Steiner Conception artistique : Catharina Clajus

2

De quoi voit-on ici une petite partie ?

Service photo : Peggy Knotz Production : Hans-Peter Frei

O Un billet d’entrée A Un ballon

Mise en page : Richie Krönert (responsable), Marianne Bolliger-Crittin, Susanne Egli, Mirijam Ziegler 3

Correction : Nena Morf, Kristina Rotach Collaborateurs réguliers : Sérgio Xavier Filho, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Hanspeter Kuenzler, Jordi Punti, David Winner, Roland Zorn Ont contribué à ce numéro : Nicola Berger, Andreas Jaros, Dominik Petermann, Elisa Revuelta, Alissa Rosskopf, Andreas Wilhelm Secrétaire de rédaction : Honey Thaljieh Responsables de projet : Bernd Fisa, Christian Schaub

Voici Manuel, Mats, Mesut et d’autres joueurs désormais connus avant une finale en 2009.

Quel âge avait le joueur le plus âgé de l’équipe lors de cette finale ?

N 20 ans R 22 ans

4

I Une plaque commémorative au Maracanã E Le logo de la FIFA pour la finale

P 21 ans T 23 ans

Impression au soleil couchant pendant la finale de la Coupe du Monde, après 50 minutes de jeu. Où se trouvait la caméra TV qui a filmé cette image ?

O Près de Manuel E Près de Sergio

T Près de Vladimir, Sepp & Angela S Ailleurs qu’au Maracanã

Traduction : Sportstranslations Limited www.sportstranslations.com Impression : Zofinger Tagblatt AG www.ztonline.ch

Imago (2), Getty Images (5), HO (3)

Contact : feedback-theweekly@fifa.org La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2014”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

Solution de l’énigme de la semaine précédente : KICK Explications détaillées sur www.fifa.com/theweekly Inspiration et application : cus

Faites-nous parvenir vos réponses le mercredi 30 juillet 2014 au plus tard à feedback-theweekly@fifa.org Les personnes ayant correctement répondu à l’ensemble des énigmes parues depuis le 13 juin 2014 participeront en janvier 2015 à un tirage au sort pour tenter de gagner un voyage pour deux pour le Gala FIFA Ballon d’Or, qui aura lieu le 12 janvier 2015. Avant de participer, nous vous invitons à consulter les conditions générales, ainsi que le règlement du concours. Vous trouverez toutes les informations utiles à cette adresse : http://fr.fifa.com/mm/document/af-magazine/fifaweekly/02/20/51/99/fr_rules_20140613_french_french.pdf T H E F I FA W E E K LY

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D E M A N D E Z À T H E W E E K LY

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

James Rodriguez peut-il s’imposer au Real Madrid ?

Nicola Rizzoli est-il le premier Italien à arbitrer une finale de Coupe du Monde ?

Bernd Sorg, Düsseldorf Non. Pour la troisième fois au Brésil, l’arbitrage de la finale a été confié à un Italien.

Sergio Gonella (1978) et Pierluigi Collina (2002) s’étaient déjà vu accorder cet honneur par le passé. L’Italie est désormais la deuxième nation la mieux représentée à ce niveau, derrière l’Angleterre et ses quatre hommes en noir.

La France et le Brésil suivent en troisième position, avec deux arbitres ayant dirigé le match le plus important de la planète football. (thr)

Meilleur buteur de la Coupe du Monde, James Rodriguez a mené son pays en quart de finale de l’épreuve suprême.

Le Colombien vient de quitter Monaco pour rejoindre le Real Madrid. ­L’international de 23 ans peut-il ­s’imposer dans la capitale espagnole ?

Adressez vos réponses à : www.fifa.com/newscenter

R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E

Coupe du Monde 2014 : Quel style de jeu avez-vous préféré ?

42% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Allemagne 33% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Pays-Bas 17% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Autre équipe 8% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Costa Rica 0% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Nigeria

Brésilien est gardien de

4

nat de leurs pays respectifs : au Bangladesh, le Sheikh

détient ainsi le record pour ce

but. Lorsqu’Avine a fait

Jamal Dhanmondi Club a remporté son deuxième

tournoi. C’est le dernier tir de

tomber Ademilson dans la

titre. Le FC Tafea a triomphé pour la deuxième année

Benzema dont on se souviendra le

surface de réparation, le

de suite au Vanuatu. La Gran Final de la Liga Mayor

plus : dans le temps additionnel du

spécialiste des tirs au but a

de République Dominicaine a vu s’imposer Moca pour

quart de finale France – Allemagne,

quitté sa cage et envoyé le

la troisième fois. Enfin, au Laos, Hoang Anh Attapeu

sa tentative à courte distance a été

ballon dans l’angle gauche.

s’est adjugé la couronne.

repoussée par le gardien Manuel Neuer.

41

ans, c’est l’âge de Rogério Ceni, qui a inscrit cette semaine un but contre Bahia pour São Paulo.

L’exploit est d’autant plus impressionnant que le

25

tirs cadrés ont été signés par le Français Karim Benzema pendant la Coupe du Monde au

équipes ont remporté ces derniers jours le champion-

Brésil. Le joueur de 26 ans

Getty Images (3), Pedro Castillo / Real Madrid via Getty Images, HO

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