The FIFA Weekly Edition #43

N O 43, 15 AOÛT 2014

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

ÉTATS-UNIS L'EXPANSION DE LA MLS SEPP BLATTER EN FAVEUR DE LA PREUVE VIDÉO CAMEROUN SPÉCIALISTE DE L'IMAGE DEPUIS ITALIE 90

Nouveaux horizons Inde

W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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Angleterre La nouvelle saison de Premier League commence ce week-end et s’annonce comme l’une des plus prometteuses de l’histoire.

Cinq clubs espèrent en effet accéder au sommet du football anglais.

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Islande Les Scandinaves ont manqué de peu leur qualification pour la Coupe du Monde 2014 en s’inclinant en barrage face à la Croatie.

Cette performance n’est pas le fruit du hasard.

Le football islandais, y compris le championnat local, est en plein essor.

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Amérique du Nord et centrale 35 membres www.concacaf.com

Le football indien à la croisée des chemins Le nouveau championnat national devrait donner de l’élan au football indien en attirant d’anciennes stars mondiales.

L’Indian Super League, organisée sur le modèle du championnat national de cricket, débutera en octobre. L’équipe nationale devrait également profiter de cette évolution.

S epp Blatter Le Président de la FIFA est favorable à l’usage de la preuve vidéo dans le football. L’exemple de la technologie sur la ligne de but a montré que l’introduction de nouveaux moyens techniques dans le football pouvait être couronnée de succès.

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

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Kevin Pezzoni Ancien capitaine de la sélection allemande U-18, la carrière de footballeur professionnel de Pezzoni a pris une autre tournure que prévu suite à des agressions et des menaces.

Major League Soccer La sélection américaine s’est montrée convaincante à la Coupe du Monde. Le développement de la MLS, qui bénéficie notamment du soutien de David Beckham à Miami, joue un rôle majeur dans la progression du football aux États-Unis.

Nouveaux horizons Le football indien est en plein essor.

L’image vintage de notre couverture montre des footballeurs indiens lors d’un entraînement à Uxbridge, Middlesex, pendant les Jeux Olympiques de 1948 à Londres.

Getty Images

Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA du 5 au 24 août 2014, Canada

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Tournois de football des Jeux Olympiques de la Jeunesse du 14 au 27 août 2014, Nankin

Getty Images (2)

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues pour votre tablette.

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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Mixu Paatelainen Le sélectionneur finlandais évoque les enseignements qu’il a tirés de la Coupe du Monde et les chances de son équipe dans les qualifications pour l’Euro.

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imago (1), freshfocus (1)

Le football à la télévision camerounaise Les quatre buts inscrits par Roger Milla lors de la Coupe du Monde 1990 en Italie coïncident à Yaoundé avec le début de la couverture du football mondial par la télévision camerounaise.

Coupe du Monde des Clubs de la FIFA du 10 au 20 décembre 2014, Maroc

Coupe du Monde U-20 de la FIFA du 30 mai au 20 juin 2015, Nouvelle-Zélande

Coupe du Monde Féminine de la FIFA du 6 juin au 5 juillet 2015, Canada

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

À DÉCOUVERT

Stade comble Le match amical entre le Real Madrid et Manchester United, organisé à Ann Arbor dans le Michigan début août, a attiré les foules.

Football américain

F

ootball américain : ces deux mots désignent un sport particulièrement populaire en Amérique du Nord et dans lequel le ballon est principalement joué à la main. Mais aux États-Unis, l’autre football, celui que l’on joue avec les pieds, prend une place toujours plus importante. Pouvons-nous donc nous attendre à ce que bientôt, les Américains eux-mêmes appellent “leur” football “football américain” ? Non, nous en sommes encore loin. Pourtant, dans le pays à la bannière étoilée, le soccer est en train de réaliser un grand bond en avant, surfant sur la vague de la récente Coupe du Monde. Randy O. Williams est allé se rendre compte du phénomène à Los Angeles.

E Paul Sancya / Keystone / A P

n Inde également, les choses bougent. Le championnat a recruté d’anciennes stars mondiales du ballon rond afin d’éveiller l’intérêt de la population pour le beau jeu. Aujourd’hui déjà, l’Inde possède le marché à la croissance la plus rapide de toute la planète football, à tel point que la Coupe du Monde U-17 y sera organisée en 2017. Santosh K.A. nous livre un état des lieux depuis le sous-continent indien.

A

près l’introduction réussie de la technologie sur la ligne de but au Brésil, le Président de la FIFA Sepp Blatter profite de son billet hebdomadaire pour déclarer à nouveau sa volonté de voir apparaître un usage clairement réglementé de la preuve vidéo. Å Perikles Monioudis T H E F I FA W E E K LY

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Inde Une photo prise dans les rues de Calcutta.

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Atul Loke / Panos

INDE

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LE REBOND

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INDE

Le football indien était à une époque le meilleur d’Asie.

Aujourd’hui, la nation aux 1,2 milliard d’habitants se classe derrière des pays comme l’Afghanistan ou le Viêt-Nam. Le nouveau championnat national devrait toutefois redonner de l’élan au football local.

Santhosh K.A., Kannur (Kerala), Inde

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Les raisons du déclin Beaucoup ont tenté de comprendre le déclin du football indien. Il ne faut pas oublier que l’Inde était à une époque la meilleure équipe d’Asie.

Pointant désormais à la 150ème place du classement mondial FIFA, elle est même devancée par l’Afghanistan ou le Viêt-Nam, actuellement 129èmes à égalité de points.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette chute, notamment le manque de soutien du gouvernement, même si le football est contrôlé par la classe politique. Aucun effort de développe-

L A FIFA EN INDE En 2012, un protocole d’accord a été signé entre la FIFA et l’AIFF. Ce protocole officialise les objectifs et les priorités de l’AIFF pour son développement et définit les rôles de la FIFA et de l’AIFF dans la poursuite de ces objectifs. La FIFA a appuyé la création du plan stratégique de l’AIFF et les révisions de ses structures organisationnelles et de sa gestion financière, et a apporté son soutien lors des restructurations qui ont suivi. Depuis 2012, des stages de la FIFA ont été organisés dans les domaines du football de base, du football pour la jeunesse et de l’entraînement. La FIFA est également impliquée dans la définition du programme d’héritage U-17 de l’AIFF. Depuis 1999, la FIFA a investi au total plus de 14 millions de dollars US en Inde, par le biais des projets “FAP”, “Goal” et “Win in India”.

ment sérieux n’a été effectué auprès des jeunes.

Le choc pétrolier a également été un facteur important dans les années 1980. Les principes de base ne sont pas enseignés à l’école.

Il existe de nombreux tournois locaux, mais ils disparaissent les uns après les autres.

Les terrains se dégradent. Si un joueur se blesse gravement, sa carrière est terminée et personne ne se préoccupe de son avenir. Devenir professionnel est donc la seule chance de réussir, mais elle reste très mince.

Un jalon posé en 1996 Un vent d’espoir a finalement soufflé depuis Zurich, grâce aux efforts de la FIFA. Deux membres de son Comité Technique, le Danois Frits Ahlstrom et le Malaisien S. Subramanyam, se sont rendus dans le pays en 1992 afin de réaliser un état des lieux du football indien.

Sur les recommandations du rapport établi par cette délégation de la FIFA, la All India Football Federation (AIFF) a lancé en décembre 1996 la National Football League, le premier championnat national de l’histoire du pays.

L’autre contribution majeure de la FIFA en faveur du football indien date de 2012, avec l’ouverture d’un bureau de développement à New Delhi, en lieu et place de Colombo.

Cinq centres de formation régionaux ont ouvert leurs portes dans le cadre d’un projet “Goal” de la FIFA : un à Bombay, Calcutta et Bangalore et deux à Goa. Le projet “Win in India”, lancé en 2008, a également vu la mise en place de terrains synthétiques à Bombay, Shillong, Imphal, Bangalore, Goa et Calcutta.

Le stade Cooperage, à Bombay, est en train d’être rénové, avec l’installation de projecteurs, de nouveaux sièges, vestiaires, tribune de presse, bureaux, centre de conférence, etc.

Nimish Jain, Rajesh Kumar Singh / Keystone / AP,

I

l ne faudra pas attendre longtemps avant de voir les meilleures équipes asiatiques, comme l’Inde, battre les grandes nations d’Amérique du Sud et d’Europe.” L’ancien Président de la FIFA, feu Sir Stanley Rous, était encore secrétaire de la Fédération anglaise lorsqu’il a fait cette remarque après avoir vu évoluer la sélection indienne aux Jeux Olympiques de Rome en 1960. L’Inde s’est alors inclinée face à la Hongrie sur un score étriqué (2:1), avant de tenir la France en échec (1:1) et de perdre face au Pérou (3:1) le 1er septembre 1960. Un tir lointain de l’attaquant Simon Sunder Raj a permis ce jourlà aux Indiens de marquer leur unique but de la rencontre. Cinquante-quatre ans se sont écoulés depuis sans que l’Inde ne parvienne à se qualifier à nouveau pour le Tournoi Olympique.

Menée par P.K. Banerji, l’équipe entraînée par S.A. Rahim est toujours considérée comme la meilleure de l’histoire de l’Inde.

Si l’on remonte encore un peu plus loin, on se rend compte que, dès le début, le football indien a eu du mal à prendre pied sur la scène internationale. Les Indiens auraient pu disputer la Coupe du Monde 1950 au Brésil, mais ils ont choisi de déclarer forfait, les joueurs étant ­habitués à évoluer pieds nus alors que le règlement international imposait le port de chaussures. L’Inde a attendu jusqu’en 1985 avant de retenter sa chance, pour Mexique 1986, mais elle a échoué dès le premier tour des qualifications.

En Coupe d’Asie, l’Inde a enregistré une performance notable en 1964, avec une défaite 2:0 en finale contre Israël. Après avoir enregistré de bons résultats sur la scène ­continentale, le pays a progressivement disparu des écrans radars.

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Bangalore FC Triomphe du club de la troisième ville d’Inde.

Université d’Allahabad De jeunes Indiens jouent au football l’après-midi.

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INDE

Document d’archive Des enfants jouent au football au pied de l’Himalaya en 1921.

Et aujourd’hui Étirements dans le parc Maidan de Calcutta.

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Corbis (2), Atul Loke / Panos

Il existe de nombreux tournois locaux, mais ils disparaissent les uns après les autres.

Le championnat national est dans une phase importante L’autre nouveauté majeure du football indien est l’avènement de l’Indian Super League, le nouveau championnat organisé sur le modèle du championnat national de cricket. Sachin Tendulkar et Saurav Ganguly, célébrités du monde du cricket, font partie des investisseurs de renom derrière les huit franchises retenues par les organisateurs. Le président de l’AIFF Praful Patel estime que le football indien est en train de vivre l’une des périodes les plus excitantes de son histoire.

Thierry Henry, Fredrik Ljungberg, Robert Pirès, Dwight Yorke et Louis Saha sont notamment pressentis, parmi d’autres joueurs étrangers, pour disputer la compétition, qui devrait démarrer au mois d’octobre prochain. Dernière surprise en date : la franchise détenue par Saurav Ganguly sera officiellement nommée Atlético de Calcutta, en référence au club espagnol de l’Atlético Madrid, copropriétaire de l’équipe.

Les joueurs de l’Atlético de Calcutta iront s’y entraîner avant le début de la saison. On peut donc espérer des jours ­meilleurs à venir pour le football indien.

L’ancien secrétaire de la Fédération indienne et membre du Comité d’Appel de la FIFA, P.P. Lakshmanan, se veut néanmoins prudent : “On pourra voir en Super League des joueurs de classe mondiale, qui devraient permettre de remplir les stades. Mais il faut travailler à la base, dans les écoles, pour faire revivre le football indien.” Å

L’INDIAN SUPER LEAGUE SE PRÉPARE

Euphoriques Les joueurs de l’East Bengal FC fêtent leur victoire en demi-finale de l’IFA Shield 2013.

L

e championnat d’Inde habituel, appelé I-League, entamera sa nouvelle saison après l’Indian Super League. L’ISL, qui sera ainsi organisée en plus de l’I-League et dans un format court de deux mois, représente donc en réalité plus un tournoi qu’un championnat. En Inde, son lancement a fait couler beaucoup d’encre. Tout cela n’empêche pas l’ISL d’attirer de prestigieuses recrues. Le 7 mai dernier, l’Atlético Madrid est devenu actionnaire de la franchise Atlético de Calcutta. Aujourd’hui, c’est l’ancien champion d’Europe Feyenoord Rotterdam qui vient de passer un accord avec les Delhi Dynamos, une franchise basée à New Delhi. Le club néerlandais contribuera au développement de son partenaire en fournissant joueurs et encadrement technique lors de la saison inaugurale, qui devrait durer d’octobre à décembre prochain. Ce partenariat et le nom de l’équipe ont été annoncés le 17 juillet dernier au Nehru Stadium de New Delhi, où les Dynamos disputeront leurs rencontres à domicile. Gido Valder, directeur des relations internationales à Feyenoord, espère que cette alliance contribuera à améliorer le niveau du football en Inde. Harm van Veldhoven a été nommé entraîneur en chef.

L’ancien coach de la Bolivie, de l’Atlético Madrid et de Valence, Antonio Lopez Habas, est quant lui devenu le premier entraîneur de l’histoire de

l’ISL au moment de signer à l’Atlético de Calcutta le 7 juillet 2014.

La saison régulière d’ISL se disputera en octobre et novembre prochains et les play-offs en novembre et décembre. Au cours de la saison régulière, chaque équipe s’affrontera deux fois à domicile et deux fois à l’extérieur. Les quatre premiers à l’issue de cette première phase disputeront ensuite les play-offs. Les demi-finales se dérouleront en matches aller et retour et la finale en une seule rencontre. Chaque club doit engager au moins un joueur de renom et sept étrangers.

Sur ces sept étrangers, deux seulement peuvent appartenir directement au club, les cinq autres étant issus d’un draft, système de repêchage inspiré du modèle américain. Chaque équipe doit avoir 14 joueurs indiens, dont quatre originaires de la ville où est établie la franchise. Vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA, Luis Garcia a été le premier joueur de renom engagé par l’Atlético de Calcutta, le 8 juillet dernier, ­rapidement imité par le champion du monde ­espagnol Joan Capdevila, qui a signé à North East United (Guwahati). Un autre ancien vainqueur de la Coupe du Monde, David Trezeguet, s’est engagé avec le FC Pune City. D’autres joueurs de renom devraient arriver en Inde au cours des prochaines semaines.

Santosh K.A.

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INDE

Nouveau championnat, anciennes stars

Bijou pour l’ISL Le champion d’Europe et du monde Robert Pirès va faire ses débuts en Asie.

Paul Gilham / Getty Images

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obert Pirès et Joan Capdevila apporteront avec eux leur statut de star dans le nouveau championnat de football créé en Inde sur la base d’un système de franchises. Les critiques prétendent que la présence de vétérans du football européen n’est peut-être pas la meilleure manière de développer le football en Inde. Pirès est le dernier d’une longue liste d’anciennes stars du Vieux Continent venues rejoindre l’Indian Super League (ISL). L’ex-international français retrouvera son ancien coéquipier d’Arsenal, Freddie Ljungberg, dans un championnat à huit équipes. L’ISL se déroulera du 12 octobre au 20 décembre 2014. À 40 ans, Pirès n’a pas encore été confirmé dans l’effectif d’un club spécifique. L’Espagnol Capdevila, vainqueur de la Coupe du Monde en 2010, a rejoint North East United le 16 juillet. Son compatriote Luis Garcia représentera la franchise de Calcutta, dont l’Atlético Madrid est copropriétaire. L’ancien gardien de Liverpool et de l’Angleterre, David James, va lui aussi évoluer dans le championnat indien de football.

“Je suis très heureux de faire partie d’un nouveau championnat dans un pays comme l’Inde où la passion pour le football n’arrête pas de grandir”, a commenté Pirès par le biais du compte Tweeter de L’ISL (@IndSuperLeague). “Ça va être formidable de jouer devant des supporters in-

diens enthousiastes et de partager mon savoir-faire avec mes coéquipiers”, poursuit l’ancien milieu de terrain d’Arsenal.

Cela dit, tout le monde n’est pas convaincu que ces stars du passé puissent faire grosse impression sur le public ou les joueurs indiens. “C’est une bonne stratégie de marketing mais en fin de compte, il faut voir ce que ça donne en matière de niveau de jeu”, déclare l’ancien footballeur indien Satyajit Chatterjee. “Les jeunes supporters veulent voir du bon football. Ils ont grandi en regardant la Premier League anglaise, la Liga et la Bundesliga. Il leur faut une certaine qualité de jeu et je ne suis pas persuadé que les joueurs relativement âgés qui décident de rejoindre notre championnat aient le niveau requis”, explique Chatterjee, considéré comme l’un des meilleurs milieux offensifs de l’histoire du football indien.

“La première année, il y aura forcément un facteur ’nouveauté’ qui attirera les spectateurs. Après cela, il faudra de la qualité, car le public indien a l’habitude de regarder du football de classe mondiale à la télévision. À l’engouement initial risque de succéder la déception. Je pense que les or­ ganisateurs auraient dû faire venir des footballeurs européens et latino-américains encore en activité, même s’ils n’ont pas le niveau d’un Lionel Messi. C’est une nouvelle initiative et je la soutiens. Cela dit, je ne suis pas sûr que ce soit une

idée formidable de sortir des footballeurs de leur retraite pour faire la publicité d’un nouveau championnat”, ajoute Chatterjee, qui a joué pendant 15 ans à Mohun Bagan, jusqu’en 2000, avant d’entraîner le club pour une courte période.

Selon Jaydeep Basu, écrivain spécialisé dans le football, l’ISL, modelée sur le tournoi Indian Premier League Twenty20, est une destination naturelle pour les joueurs relativement âgés. “Ils sont trop vieux pour le très haut niveau et le marché s’est beaucoup réduit pour eux. L’ISL leur offre de bons salaires pour une saison relativement courte. Il ne faut pas trop attendre d’eux. Dans le football, aucune individualité ne peut faire de révolution à elle seule, mais je pense qu’ils sont en mesure d’élever un peu le niveau du jeu ici. Et puis, il y a beaucoup d’autres facteurs qui rentrent en compte”, estime Basu.

En Inde, le cricket est de loin le sport numéro un, dans un pays de 1,2 milliard d’habitants qui occupe le 150ème rang du Classement mondial FIFA/Coca-Cola.

“Même l’ISL semble rencontrer pas mal de problèmes initiaux. Le coup d’envoi de la saison a déjà été repoussé trois fois et malgré un gros marketing, aucune structure concrète disposant de personnel technique n’a encore été mise en place”, conclut Basu.

Amlan Chakraborty, New Delhi

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Pour le club et pour le pape Sven Goldmann est spécialiste du football au quotidien Tagesspiegel de Berlin.

L’hiver argentin s’est finalement terminé sur une réconciliation en bonne et due forme, même pour l’amateur de football le plus célèbre du pays.

Jorge Mario Bergoglio était en voyage en Corée du Sud, lorsque son équipe préférée a été sacrée meilleur club d’Amérique du Sud à Buenos Aires. Jorge Mario Bergoglio est mieux connu, en Argentine et partout dans le monde, sous le nom de pape François et, depuis sa plus tendre enfance, il est un fan absolu du Club Atlético San Lorenzo de Almagro. Ce mercredi, San Lorenzo a remporté la Copa Libertadores pour la première fois de ses 106 ans d’histoire, après avoir battu

le Club Nacional d’Asunción 1:0 lors de la finale retour. Ce score s’est révélé suffisant grâce au nul 1:1: arraché une semaine plus tôt dans la capitale paraguayenne.

Près de 50 000 spectateurs ont fait la fête en bleu et rouge dans le stade Pedro Biedegain de Buenos Aires. Ironie du sort, le but victorieux a été inscrit par un Paraguayen né en Argentine. Néstor Ortigoza a transformé un penalty au bout d’une bonne demi-heure de jeu. Diego Maradona avait envisagé une place pour le milieu de terrain dans la sélection albiceleste, mais il n’en a rien été. C’est pourquoi Ortigoza s’est souvenu que son père était paraguayen et a joué pour la patrie de ce dernier lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Mais pendant la finale de la Copa Libertadores, il est redevenu complètement argentin.

Le pape François s’est réjoui à distance, depuis Séoul. Le membre numéro 88 235 du club paie toujours sa cotisation à temps et peut citer une à une et sans aucune faute toutes les rencontres de la saison 1946,

t­ erminée sur la plus haute marche du podium.

Il a donné une grande messe à l’occasion du centenaire de San Lorenzo en 2008, en tant qu’archevêque de Buenos Aires à l’époque. En décembre 2013, la formation a célébré son premier titre au Tournoi Initial de première division sous les yeux du pape, qui était en fonction depuis moins d’un an.

Lors de la Coupe du Monde au Brésil, les supporters argentins, tous clubs confondus, avaient placés de grands espoirs dans le soutien divin. Dans le quartier de Copacabana, à Rio de Janeiro, ils ont brandi des banderoles avec la phrase “Nous avons Messi et le pape”. Le pape François a joué le jeu : avant les huitièmes de finale contre la Suisse, il a déclaré la guerre pendant 90 minutes à sa garde suisse, de manière symbolique bien sûr.

Le Saint-Père est toutefois resté neutre au cours de la finale. Il faut dire que celle-ci se disputait face à l’Allemagne, l’équipe de son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI. On connaît la suite. Å

Copa Libertadores Les joueurs de San Lorenzo avec le trophée tant convoité.

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imago

Copa Libertadores

Premier League anglaise

Accrochez-vous à vos sièges Andrew Warshaw est journaliste à “Inside World Football”.

Darren Walsh / Keystone / AP Chelsea FC

La nouvelle saison est attendue avec impatience par des millions de supporters sur les six continents. L’exercice 2014 / 15 débute ce week-end et il s’annonce comme l’un des plus excitants de ces dernières années. Un simple coup d’œil à la liste des candidats au titre suffit à constater qu’aucun favori clair ne se dégage. Cinq équipes sont en lice pour soulever le titre le plus convoité du pays, mais aussi pour tenter d’obtenir l’une des quatre places qualificatives pour la Ligue des Champions. Il y aura donc forcément des déçus dans neuf mois, mais d’ici là, le spectacle sera certainement au rendez-vous. Considéré par Manchester United comme un “voisin bruyant”, Manchester City a longtemps vécu dans l’ombre de son rival. En ce temps-là, les Sky Blues s’appuyaient sur des supporters enthousiastes, à défaut de soutenir la comparaison avec les autres équipes de premier plan. Tout a changé avec l’arrivée d’investisseurs du Moyen-Orient qui ont investi des sommes énormes pour faire de l’autre club de Manchester l’un des plus riches d’Europe.

Sous l’impulsion de Manuel Pellegrini, City a remporté son deuxième titre en trois ans. Les Citizens peuvent-ils renouveler l’exploit ? Les dirigeants se sont montrés plutôt raisonnables sur le marché des transferts cet été, du moins compte tenu de leurs habitudes. Les experts s’attendent à les voir concentrer leurs efforts sur la Ligue des Champions. Au niveau national, l’équipe reste une référence et on

l’imagine mal ne pas se mêler à la lutte pour sa propre succession.

Qui pourrait bien rivaliser avec un tel effectif ? S’il n’est pas facile de répondre, force est de constater que les principaux prétendants se sont tous renforcés. Passé tout près de renouer avec un trophée qui lui échappe depuis 1990, Liverpool a failli réaliser l’exploit en mai dernier. Le départ de Luis Suarez pour Barcelone peut être considéré comme un coup dur, mais les dirigeants ont consenti d’énormes investissements suite au départ de l’attaquant uruguayen. Adam Lallana, Rickie Lambert, l’international allemand U-21 Emre Can, l’ailier serbe Lazar Markovic et le défenseur croate Dejan Lovren ont tous rejoint les Reds.

Si j’étais homme à parier, ce qui m’arrive occasionnellement, je mettrais peut-être un euro ou deux sur le Chelsea de José Mourinho. Les Blues ont recruté à des postes clés, en s’intéressant principalement au marché espagnol. Le défenseur Felipe Luis, l’ancien milieu de terrain Cesc Fabregas et l’attaquant Diego Costa (fraîchement couronné champion d’Espagne avec l’Atlético Madrid) sont arrivés cet été à Stamford Bridge. Pour son retour à Chelsea, le stratège portugais a dû se contenter de la troisième place la saison dernière. Il aura donc certainement à cœur de donner tort à tous ceux qui s’interrogent sur l’opportunité de cette réconciliation.

Depuis quelques années, on reproche beaucoup aux dirigeants d’Arsenal de vendre leurs meilleurs joueurs sans les remplacer, alors qu’ils possèdent l’un des plus grands stades du pays. Désormais, les revenus générés par la billetterie sont redirigés vers l’achat de footballeurs de grand talent, au premier rang desquels on retrouve le Chilien Alexis Sanchez. Le milieu de terrain des Gunners est impressionnant, mais c’est en défense que les Londoniens semblent les plus vulnérables. Leurs lacunes dans ce secteur pourraient leur coûter cher sur l’ensemble de la saison.

Tout ceci nous amène naturellement à parler de Manchester United. La présence de Louis van Gaal sur le banc de touche des Red Devils constitue pratiquement une assurance tous risques. Le club semble donc assuré de terminer beaucoup plus haut que la modeste septième place réalisée la saison dernière. Véritable génie tactique, le Néerlandais a récemment mené les Pays-Bas en demi-finales de la Coupe du Monde. Sa première mission consistera cependant à ramener un état d’esprit conquérant à Old Trafford. Pour une institution de ce standing, il n’est certainement pas envisageable de manquer la Ligue des Champions pour la deuxième année consécutive. Mais comme nous l’écrivions plus haut, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Å

Ambitieux José Mourinho, entraîneur de Chelsea.

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Plus que de simples plaisantins Nicola Berger écrit sur le football et vit à Lucerne (Suisse).

En s’inclinant en barrage face à la Croatie à l’automne dernier, l’Islande a manqué de peu sa première participation à une phase finale de Coupe du Monde. Cette performance ne constitue pas un hasard. En effet, le football progresse sur l’île, y compris dans le championnat local (Urvalsdeild). Ces dernières années, si, au lieu de penser à la roche volcanique et à la beauté naturelle des lieux, certains ont associé l’Islande à un club de football, c’est principalement grâce à l’équipe de Stjarnan. Le pensionnaire de première division de Gardabær, une ville de la banlieue de la capitale Reykjavik, a fait l’objet en 2010 de plusieurs millions de vues sur YouTube, grâce à toutes sortes de célébrations de buts saugrenues. Les footballeurs fêtaient leurs réalisations de façon peu orthodoxe : tantôt comme un bobeur, tantôt comme un pêcheur – et, bien sûr, ils se mettaient eux-mêmes à l’honneur.

Appel Johann Laxdal et son équipe sont connus pour leurs plaisanteries.

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Stjarnan est maintenant un terme qui est entré dans le vocabulaire footballistique. Mais dans les coulisses, cela fait des années que l’île se bat pour que ses joueurs soient reconnus plus comme des techniciens que comme de simples plaisantins. L’État a investi dans la formation des jeunes et a fait construire des complexes intérieurs car, dans le nord, pendant les terribles mois d’hiver, il est impossible de s’entraîner à l’extérieur, où les températures peuvent descendre jusqu’à moins 30 degrés.

La sélection nationale entraînée par Lars Lagerbäck n’est pas la seule à profiter de ces investissements. La première division islandaise s’est également améliorée – dans la mesure du possible pour un pays qui atteindra bientôt ses limites avec seulement 320 000 habitants et une moyenne de 1057 spectateurs lors de la saison 2013. Le championnat semi-professionnel, qui fête ses 97 ans d’existence, se déroule du mois de mai au mois d’octobre, rassemble douze équipes (dont six de Reykjavik) et compte 22 journées. Avec 26 titres à son compteur, le KR Reykjavik, champion actuel, détient le record national. L’avantcentre Gary Martin (23 ans), formé à Middlesbrough, a largement contribué à ce succès en 2013 : il a signé 13 réalisations et a été sacré meilleur buteur de la compétition. Le fait

qu’un Anglais ait contribué au sacre du KR a certainement dû plaire aux fondateurs du club, qui ont copié, au début du 20ème siècle, le maillot noir et blanc de l’équipe qu’ils vénéraient : Newcastle United.

Cependant, le Britannique n’a pas pu aider ses coéquipiers lors des qualifications pour la Ligue des Champions contre le Standard de Liège. Mais comme le leader Hafnarfjördur, invaincu, a dû se contenter d’un match nul 1:1 contre l’avant-dernier Vestmannaeyjar dimanche dernier, le KR a réduit son retard à 6 points grâce à sa victoire 2:0 sur Keflavík, huit journées avant la fin du championnat.

Les plaisantins de Stjarnan sont, eux aussi, encore dans la course pour le titre. Avec 32 unités, ils sont à égalité avec Hafnarfjördur.

Un titre de champion serait une première pour eux, dans ce championnat où dix équipes se sont partagés les 96 couronnes précédentes.

Le verdict pourrait ne tomber que lors de la dernière journée, le 4 octobre, quand Stjarnan se déplacera à Hafnarfjördur. Le monde en entendra probablement parler par la suite… sur YouTube. Å

foto Visir

Pepsi- deildin islandaise

TRIBUNE

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Les internationaux les plus capés

Ouagadougou plutôt qu’Oslo Thomas Renggli

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’agent le plus connu au monde s’appelle Bond. James Bond. Il possède un permis de tuer. Le monde des affaires footballistiques n’est heureusement pas aussi brutal, bien que les agents y jouent également un rôle primordial depuis longtemps et aient constamment le doigt sur la gâchette et leur outil tactile : le smartphone.

L’agent de football, également appelé agent de joueur, conseiller ou mandataire, n’a besoin ni de diplôme de l’école primaire ni de bulletins de notes pour exercer. Faire partie de la famille d’un joueur suffit déjà à lui ouvrir les portes du marché des transferts. Il vaut toutefois mieux avoir certaines connaissances géographiques. Être capable de faire la différence entre Oslo et Ouagadougou peut être déterminant. Alors que des occasions de seconde main (avec les ligaments croisés déchirés et les ménisques endommagés) sont souvent proposées à des prix exorbitants sur le marché européen, il est ­encore possible de dénicher de bonnes affaires intactes et de bonne volonté en Afrique. La perspective de subvenir aux besoins de toute leur famille grâce au salaire promis constitue généralement une raison suffisante pour les perles africaines de tout quitter et de monter dans le premier avion. Ceci prouve que les agents de joueurs font également figure de bienfaiteurs pour les pays du tiers-monde.

Les gradins sont leur lieu de travail favori. À distance, le plus loin possible des présidents de clubs qui leur manifestent rarement de la sympathie, cachés derrière des lunettes noires, ils observent très attentivement les acteurs évoluant sur la pelouse. Dès que l’un d’eux réussit presque une passe à cinq, voire dix mètres, manque de peu le cadre ou ne voit son dribble stoppé qu’au deuxième adversaire, l’homme,

tout de même apte à écrire, note le numéro du talent, le guette à la fin du match et lui propose ses services destinés à optimiser ses gains : “Je vais faire doubler ta valeur marchande”. À condition bien sûr qu’un autre des vingt observateurs de la même rencontre ne l’ait pas déjà abordé pour lui promettre de tripler sa valeur marchande.

Dans le football moderne, les agents sont aussi importants que le ballon ou l’arbitre : sans eux, rien ne va. Les footballeurs, qui s’entraînent jusqu’à 20 heures par semaine, n’ont jamais la possibilité d’exercer la partie administrative de leur métier durant les 148 heures restantes.

Ils doivent en effet s’adonner aux jeux vidéo, discuter sur Skype, téléphoner, flirter, faire la grasse matinée et se rendre chez leur tatoueur préféré. C’est pourquoi ils laissent aimablement un conseiller gérer leurs affaires courantes. Ce dernier leur indique les meilleures boîtes de nuit dans un rayon de 50 kilomètres, leur fournit un véhicule tout-terrain aux vitres teintées et la dernière console. Les footballeurs particulièrement malins embauchent plusieurs associés, afin que ceux-ci – parfois en ignorant qu’ils ne sont pas les seuls – négocient simultanément avec différents clubs (il est souhaitable d’avoir plusieurs smartphones), alimentent en même temps les médias en rumeurs et stimulent ainsi le marché pour faire grimper les prix. Sur le marché du football, le proverbe en vigueur est “pas de nouvelles, mauvaises nouvelles”. Le contrôleur des prix est, quant à lui, persona non grata. Å

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

1.

184 matches Ahmed Hassan, Égypte Période d’activité : 1995–2012

2.

178 matches Mohammed Al-Deayea, Arabie Saoudite Période d’activité : 1993–2006

3.

177 matches Claudio Suárez, Mexique Période d’activité : 1992–2006

4.

169 matches Hossam Hassan, Égypte Période d’activité : 1985–2006

5.

166 matches Iván Hurtado, Équateur Période d’activité : 1992–2010

6.

165 matches Vitalijs Astafjevs, Lettonie Période d’activité : 1992–2010

7.

164 matches Cobi Jones, États-Unis Période d’activité : 1992–2004

8.

163 matches Mohammed Al-Khilaiwi, Arabie Saoudite Période d’activité : 1992–2001

9.

161 matches Adnan Al-Talyani, Émirats Arabes Unis Période d’activité : 1984–1997

1 0.

156 matches Martin Reim, Estonie Période d’activité : 1992–2009

156 matches Sami Al-Dschabir, Arabie Saoudite Période d’activité : 1992–2006

Source : FIFA (Classement et statistiques, Le kit statistique FIFA, 16.07.2014) T H E F I FA W E E K LY

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Nom Mixu Paatelainen Date et lieu de naissance 3 février 1967, Helsinki (Finlande) Poste Attaquant Parcours en tant que joueur (sélection) Dundee, Aberdeen, Bolton Wanderers, Wolverhampton Wanderers, Hibernian, RC Strasbourg, St. Johnstone, St. Mirren, Cowdenbeath Équipe de Finlande 70 sélections, 18 buts Parcours en tant qu’entraîneur

Kari Santala, Keystone, Lehtikuva

Cowdenbeath, TPS Turku, Hibernian, Kilmarnock, équipe de Finlande

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T H E F I FA W E E K LY

L’ I N T E R V I E W

“Les pays nordiques vont revenir !”

Attaquant redoutable et redouté devenu entraîneur, Mixu Paatelainen a ouvert à l’équipe de Finlande les portes du football mondial. Il souhaite aujourd’hui voir son pays se qualifier enfin pour la phase finale d’un grand tournoi international.

Mixu Paatelainen, la Coupe du Monde au Brésil a été un tournoi extraordinaire.

Qu’avez-vous pensé du football proposé ?

Mixu Paatelainen : Nous avons eu droit à du

football très offensif et positif. Par le passé, la plupart des formations jouaient avec deux milieux défensifs centraux et se concentraient sur la possession du ballon. Cette époque est aujourd’hui révolue. Il ne sert à rien de conserver la balle uniquement pour conserver la balle. Les équipes ont appris à passer rapidement de la défense à l’attaque. Dans le football moderne, la clé du succès, c’est le jeu basé sur la transition. Avec une moyenne de 2,7 buts par match, on a assisté à une phase finale de Coupe du Monde prolifique.

Mais ce qui fait la joie du public est souvent source d’inquiétude pour les entraîneurs. Aux yeux des stratèges sur la ligne de touche, le contrôle et l’organisation priment avant tout…

Chaque entraîneur a les deux aspects en tête, l’attaque et la défense. Personne ne veut courir vers l’avant sans savoir où il va, ça ne mène à rien. On a vu ce que ça pouvait donner lors de la demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne. La clé, c’est l’équilibre entre attaque et défense. Les superstars d’aujourd’hui sont d’ailleurs prêtes à travailler vers l’arrière, même des footballeurs comme Messi, Neymar ou James se mettent au service de l’équipe. De manière générale, on peut dire que le niveau des joueurs présents sur le terrain est de plus en plus homogène. Et l’issue des matches se joue souvent à quelques détails près. D’un point de vue tactique et organisationnel, la plupart des équipes ont un niveau comparable. Ce souvent les qualités des individualités qui font la différence.

Quels enseignements le sélectionneur d’une petite fédération comme la vôtre peut-il tirer d’une Coupe du Monde ?

Ils sont nombreux, nous avons pu observer les tendances actuelles et voir dans quelle direction le football est en train d’évoluer. Je me répète, mais ce qui compte aujourd’hui, ce n’est plus tant la possession du ballon que la mise sous pression immédiate de l’adversaire, il ne faut pas lui laisser le temps de se replier en défense. C’est vrai que la Finlande est une fédération relativement petite comparée à d’autres pays, mais nous pratiquons nous aussi un football offensif et optimiste, nous voulons prendre l’initiative et mettre l’équipe adverse sous pression. Nous sommes donc dans l’air du temps.

La Coupe du Monde a d’ailleurs montré qu’il n’y avait pas de petits pays…

En effet. Les outsiders n’encaissent plus quatre ou cinq buts comme par le passé. Au Brésil, il y a eu trois matches qui se sont conclus sur des scores extrêmes, dont deux au détriment de l’Espagne, tenante du titre, et du Brésil, pays hôte. Les petits pays ont beaucoup appris, comme le montre l’exemple du Costa Rica. Cette équipe est extrêmement bien organisée et s’appuie sur une défense très solide, mais elle est également en mesure de basculer rapidement en attaque et de déstabiliser l’adversaire grâce à la technique et à la rapidité de ses joueurs.

Les équipes d’Amérique du Sud et centrale profitent-elles de l’influence européenne ?

Oui, évidemment. Les frontières du football se sont resserrées. Les meilleurs joueurs de chaque pays évoluent dans les grands championnats européens. Dans leur quotidien de professionnels, ils connaissent tous un rythme et une intensité similaires.

Selon vous, qu’est-ce qui explique le style offensif pratiqué au Brésil ? Certains observateurs veulent y voir l’influence de l’ambiance qui règne dans le pays, de la météo, du style de vie brésilien…

(Rire) Il s’agit là d’une explication romantique. Mon analyse est plus terre-à-terre. Au Brésil, nous n’avons vu que peu d’équipes effectuer un pressing haut. Des formations comme l’Allemagne ou les Pays-Bas se sont repliées autour de la ligne médiane pour mettre la pression sur leur adversaire. Une fois qu’elles avaient le ballon, elles disposaient alors d’espaces généreux et pouvaient percer la défense adverse assez facilement. Le jeu était ainsi plus ouvert. La demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne illustre parfaitement cette situation. Après le match, tout le monde a parlé de l’effondrement brésilien. Moi, j’ai surtout vu une incroyable performance tactique de la part des Allemands. Le sélectionneur Joachim Löw a fait un travail extraordinaire et les joueurs ont parfaitement mis en œuvre sa stratégie. De manière plus générale, j’ai été surpris par le rythme soutenu de presque tous les matches. Personne ne s’attendait à ça dans de telles conditions climatiques.

Brésiliens s’étaient laissé dépasser par leurs émotions, il n’y avait qu’à voir la façon dont ils chantaient l’hymne national. J’ai eu l’impression qu’ils avaient atteint leurs limites sur le plan émotionnel avant même le début du match. Il y avait trop de passion, trop de sentiments.

L’Espagne a été éliminée dès la phase de groupes. Cela marque-t-il la fin du tiki-taka ?

Je n’irais pas jusque là. Encore une fois : il ne suffit plus de posséder le ballon. En demi-finale, le Brésil a eu plus de possession de balle que l’Allemagne… Ce qui compte, c’est ce qu’on en fait. La formule magique aujourd’hui, c’est la création d’espaces. En réalité, on peut dire que l’Allemagne a joué une sorte de tiki-taka amélioré. Sur les dix meilleurs passeurs du tournoi, six étaient allemands. À cela viennent s’ajouter leur discipline et leur efficacité légendaires.

Pour la Finlande, la prochaine étape, ce sont les qualifications pour l’Euro 2016. Vous êtes sans doute ravi que le format de la phase finale ait été élargi à 24 équipes ? Évidemment. Mais cela ne va pas être facile pour nous. Pour se qualifier directement, il faut terminer parmi les deux premiers de son groupe, tandis que la troisième place débouche sur les barrages. C’est un peu la roulette russe. Nous sommes dans le même groupe que la Grèce, la Roumanie, la Hongrie, l’Irlande du Nord et les îles Féroé. Aucun match ne sera facile, pas même contre les îles Féroé. Leur équipe est parfaitement organisée et sait se défendre. Nous allons aborder ces qualifications avec sérénité et tâcher de rester modestes. Bien sûr, nous savons ce dont nous sommes capables et nous croyons en nous.

Mais dans ce genre d’éliminatoires, il y a toujours une part de chance.

Comment expliquez-vous qu’aucune équipe nord-européenne ne se soit qualifiée pour la Coupe du Monde au Brésil ?

Ce sont des choses qui arrivent. Le Danemark possède une équipe fantastique. La Norvège a elle aussi de grandes qualités. Quant à la Suède, elle a eu la malchance de croiser le chemin du Portugal lors des barrages. On a assisté à un enchaînement de circonstances malencontreuses, c’est comme ça. Mais je vous promets une chose : Nous allons revenir ! Å

Encore quelques mots au sujet des Brésiliens…

Je n’ai pas envie de parler ici de choses négatives. J’ai parfois eu le sentiment que les

Propos recueillis par Thomas Renggli T H E F I FA W E E K LY

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First Love L ieu : Teg uc iga lpa , Hondu ras Date : 24 septembre 2007 Heure : 18h

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David Alan Harvey / National Geographic

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WOMEN’S FOOTBALL HAS FLOURISHED IN RECENT DECADES, AND FIFA IS HELPING TO PROPEL THE SPORT FORWARD AROUND THE WORLD

USA winning team at the FIFA U-20 Women’s World Cup Japan 2012

A springboard to the seniors The success of women’s football worldwide and the fact that a youth competition helps to further strengthen the top level led to the launch of the U-19 Women’s World Championship in Canada in 2002, which later became the current FIFA U-20 Women’s World Cup. The USA girls won the first edition by defeating the hosts in a “dream final” watched by a bumper crowd of almost 50,000.

Many of the best players in the world, such as Marta (BRA), Alex Morgan (USA) and Alexandra Popp (GER), have made the leap from this competition to the senior FIFA women’s tournament or the Women’s Olympic Football Tournament.

FIFA U-20 WOMEN’S WORLD CUP (staged every two years)

TM©

LE DÉBAT

LE BILLET DU PRÉSIDENT

L’opinion des utilisateurs de FIFA.com au sujet de l’arbitrage vidéo :

Oui, absolument ! Il devrait y avoir un arbitre disposant d’une vue en plongée sur le terrain et d’un accès immédiat aux images vidéo. Celui-ci pourrait alors entrer en contact avec l’arbitre principal et peser dans la décision finale. Les erreurs humaines sont trop fréquentes et jouent un rôle trop important, il est évident que nous avons besoin de nouveaux moyens afin de préserver l’intégrité du football. Cela aurait par exemple empêché que la “main de Dieu” de Maradona ne soit validée. realdeal99, Suisse

Oui, le football doit pouvoir faire jeu égal avec les autres sports. Pour ce faire, il est indispensable d’avoir recours à la technologie afin de réduire au maximum les erreurs d’arbitrage.

Bogdan_USA, Grande-Bretagne

Les arbitres commettent trop d’erreurs, cela influe sur le cours des matches. Mais la vidéo doit être utilisée uniquement dans les cas de figure suivants : mains, penalties, buts, cartons rouges et hors-jeu. Il me semble qu’alors, cela constituerait un soutien considérable pour les hommes en noir.

TruSake, États-Unis

“Le football doit pouvoir faire jeu égal avec les autres sports.”

Il faut à tout prix mettre fin aux pratiques antisportives, et ce par tous les moyens possibles et imaginables ! Le fair-play constitue l’un des aspects majeurs de ce magnifique sport appelé football et il faut le renforcer !

Jko225, République de Corée

L’introduction de l’arbitrage vidéo serait pour moi une déception ! L’avenir du fairplay ne réside pas dans la création de nouvelles règles ou dans l’utilisation de nouvelles technologies mais dans les esprits des joueurs et des entraîneurs ! caroneiro96, France

Je suis contre l’utilisation de l’arbitrage vidéo ! Je trouve qu’on ne doit pas mélanger matches de football et technologie car ce sport perdrait alors de sa magie. Ce qui le rend aussi passionnant, c’est justement le fait que les arbitres prennent leurs décisions en fonction de ce qu’ils ont vu. N’enlevez pas au football son côté humain !

Teito13, Colombie

Il me semble que la vidéo est superflue.

L’arbitre est déjà là, cela ne suffit-il pas pour départager les joueurs en cas de situation litigieuse ? usmankhanmes, Canada

“N’enlevez pas au football son côté humain !”

N’ayons pas peur de la vidéo

L

a technologie sur la ligne de but a connu un franc succès pendant la Coupe du Monde. Tôt ou tard, elle sera introduite dans tous les grands championnats. Le spray temporaire pour les arbitres, qui faisait l’objet de moqueries il y a encore peu de temps, s’est imposé de lui-même. Cette saison, il sera utilisé en Angleterre, en France, en Espagne et en Italie. L’UEFA elle aussi veut en équiper les arbitres pour les matches officiels. Et en Bundesliga allemande, seule la question de la date d’introduction de cet outil est encore en suspens.

Les exemples le montrent, les moyens techniques peuvent faire avancer le football. C’est la raison pour laquelle j’aimerais de nouveau avancer une idée que j’ai déjà exprimée le 11 juin dernier, lors du Congrès à São Paulo : la possibilité pour les entraîneurs d’avoir recours à la vidéo en cas de décision controversée.

La crainte que cette nouveauté ne modifie le caractère du jeu est injustifiée, du moment que l’on utilise cette ressource avec circonspection et parcimonie. Je parle de deux sollicitations (possibles) par match et par entraîneur, soit quatre au maximum.

Ces interventions ne seraient autorisées que lorsque la rencontre serait de toute façon interrompue, c’est-à-dire lorsque l’arbitre aurait sifflé et pris une décision active. Ainsi, cela n’entraînerait pas d’interruption supplémentaire et ne perturberait que très légèrement le rythme du jeu. En définitive, nous avons vécu au Brésil ce qui restera sans doute comme la meilleure Coupe du Monde de l’histoire, et ce malgré les pauses supplémentaires mises en place pour que les joueurs puissent s’hydrater.

Auparavant, j’étais moi aussi opposé aux moyens techniques. Mais camper sur ses positions et s’accrocher coûte que coûte à des principes ne fait pas avancer les choses. Notre préoccupation doit être de rendre le football plus transparent et irrécusable – et de soutenir les arbitres dans leur tâche difficile.

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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Rassemblons tous les fans de football Faites de nouvelles rencontres et découvrez des passions communes dans le Bar Lounge de l’A380 d’Emirates.

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Hello Tomorrow

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Optimistes Des supporters de l’équipe des États-Unis à la FIFA Fan Fest de Rio de Janeiro pendant la Coupe du Monde 2014.

MLS – La revanche du sud ?

Les États-Unis ont montré à la Coupe du Monde 2014 qu’ils pratiquaient un football moderne et de qualité. La MLS, en plein développement avec la création de nouvelles franchises, vient renforcer ce constat.

Mario Tama / Getty Images

Randy O. Williams, à Los Angeles

C

omme le prouvent les échecs passés de Tampa Bay et Miami (2001), le football professionnel n’a jamais réussi à s’implanter durablement dans le sud des États-Unis. Les responsables de la ­Major League Soccer ont pourtant annoncé la création de trois nouvelles franchises dans cette partie du pays : la première à Orlando, qui débutera la saison prochaine ; la deuxième à Atlanta en 2017 et la troisième à Miami, qui pourrait elle aussi faire son apparition dès 2017, à condition de se trouver un stade. De toute évidence, les propriétaires de ces clubs

sont d’avis que le sud est prêt à se mettre à l’heure du soccer.

“L’évolution du championnat compte ­davantage que le passé. La MLS est beaucoup plus compétitive aujourd’hui. Autrefois, la qualité du produit posait problème”, explique Marcelo Claure, partenaire de la future franchise de Miami.

“Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un phénomène régional. Tout le pays est en train de changer”, renchérit Phil Rawlins, président de la franchise d’Orlando. “Les mésaventures qu’ont connues Miami et Tampa Bay s’ins-

crivent dans un contexte radicalement différent. La croissance du football aux États-Unis est nettement plus favorable à l’heure actuelle.”

Des droits d’admission élevés Effectivement, Chivas USA et le Real Salt Lake se sont acquittés d’un droit d’entrée de 7 millions de dollars à leur arrivée en 2005. Plus près de nous, le New York City FC a dû verser 100 millions de dollars. Atlanta a signé un chèque de 70 millions, ce qui prouve bien que les temps ont changé. En 2007, la MLS rassemblait 13 équipes. Elle compte aujourd’hui T H E F I FA W E E K LY

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Développement Les fans d’Orlando City Soccer se réjouissent de la participation au championnat.

Un plus pour la MLS La superstar David Beckham investit dans le “soccer”.

Annonce d’une franchise à Atlanta Le groupe de fans “Terminus Legion” se met déjà dans l’ambiance.

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19 pensionnaires et tout indique que son expansion n’est pas terminée.

Déjà propriétaire des Atlanta Falcons en National Football League, Arthur Blank a patiemment attendu le bon moment pour ­ ­lancer une franchise dans son fief. “Cela fait une d ­ izaine d’années que nous suivons de près ce qui se passe en MLS et nous sommes ­impressionnés. La qualité de jeu a nettement progressé sous la direction de Don Garber.

Nous avons hâte de proposer une expérience de haut n ­ iveau qui devrait faire saliver tous les fans de football. Nous sommes en outre ravis d’avoir l’occasion de montrer ce dont nous sommes capables.”

Le sud-est, qui n’était jusqu’à présent pas représenté, comptera bientôt trois équipes en MLS. Dans ces conditions, on peut se demander quels sont les éléments qui ont poussé ces dirigeants à se lancer dans l’aventure. Si ­certains sont communs aux trois franchises, d’autres sont propres à chaque situation. En premier lieu, les États-Unis changent. Les jeunes actifs (aussi appelés Millennials) et les Hispaniques sont de plus en plus nombreux dans ces trois villes.

Le nombre de Latino-américains à venir s’installer dans la région augmente. La Géorgie figure parmi les trois États américains affichant la plus forte croissance de population hispanique. Miami entretient de longue date des rapports étroits avec les populations ­h ispanophones. Enfin, la population hispanique d’Orlando a plus que doublé depuis l’an 2000, au point d’abriter le quatrième marché latino le plus dynamique du pays.

“Ce n’est pas tout. Orlando est aussi en train de s’imposer comme l’une des cités les plus multiculturelles des États-Unis. Ses ha­ bitants viennent d’Europe, des Caraïbes et d’Amérique centrale. Avant de s’installer ici, tous ces gens ont grandi avec le football”, poursuit Rawlins.

De récentes études marketing ont démontré que les jeunes Américains se passionnent de plus en plus pour le football.

Un sport de plus en plus populaire Un certain nombre de professionnels indépendants affirment même que le football se trouve désormais à égalité avec la NBA sur la deuxième marche du podium des sports les plus appréciés des 18-34 ans, derrière la NFL. Un autre sondage effectué il y a deux mois assure que la MLS est au niveau de la Major League Baseball chez les 12-17 ans. Tout ceci semble indiquer que les habitudes de la jeune génération n’ont rien à voir avec celles de ses devancières.

“Le sud-est a connu des changements importants sur le plan de la démographie, en particulier sous l’impulsion des Millennials, qui ont grandi en regardant le football. Ceux-là n’ont

David Manning / Reuters, Andrew Innerarity / Reuters, David Goldman / Keystone / A P

MA JOR LEAGUE SOCCER

MA JOR LEAGUE SOCCER

La MLS profite de la rivalité qui existe dans le nord-ouest entre Portland, Seattle et Vancouver. jamais vécu sans la Major League Soccer”, confirme Dan Courtemanche, le vice-président de la MLS. “Le championnat a 19 ans. Pour les jeunes de 25 ans, la MLS fait partie du décor.”

Jim Smith, vice-président délégué et responsable des revenus d’A&B Sports Entertainment, se retrouve tout à fait dans les résultats de ces différentes études. “Les jeunes actifs sont très courtisés par les spécialistes du marketing sportif”, reconnaît le bras droit d’Arthur Blank. “Soit ils n’ont pas encore eu l’occasion de développer un fort attachement envers une équipe professionnelle, soit le coût des autres sports les a dissuadés d’aller plus loin. Je crois que le soccer peut se faire une place chez ces jeunes. Ça va se passer ici, à Atlanta. Cette nouvelle génération a grandi avec la MLS. Maintenant elle commence à gagner sa vie et elle s’intéresse au football. Il est donc logique que nous nous intéressions à elle. Nous devons faire sentir aux jeunes que cette franchise est la leur, pas celle de leurs parents.”

Attirer les supporters Si Orlando, Atlanta et Miami partagent certaines caractéristiques démographiques, chaque ville possède également des atouts qui lui sont propres pour réussir. Ainsi, Atlanta et Miami font bonne figure sur le plan touristique, mais aucune de ces deux cités ne peut lutter avec l’attraction qui a rendu Orlando célèbre dans le monde entier : Disney World.

“Notre ville est la plus visitée au monde.

Cette année, plus de 60 millions de personnes vont se rendre à Orlando. Peu de clubs peuvent se vanter de bénéficier d’une telle opportunité.

Nous comptons bien profiter de cet énorme marché”, souligne Rawlins.

“Les Orlando Magic (NBA) l’ont bien compris. Les touristes représentent environ 16 % de leurs spectateurs. Quand on pense que le basket est loin de bénéficier de l’audience globale du football, on se rend compte que nous disposons de tous les atouts nécessaires pour faire le plein de supporters. Sur le plan local, notre audience est de plus en plus forte. Bon

nombre de nos supporters sont originaires de pays où le football est très populaire. Notre objectif est de faire d’Orlando la deuxième équipe de tous les amateurs de football. Si nous parvenons à capter ne serait-ce qu’une fraction des 60 millions de visiteurs annuels, nous aurons fait un grand pas dans la bonne direction.”

Les audiences télévisées d’Orlando ont en outre dépassé celles de New York City. Plus de 7 500 abonnements ont déjà trouvé preneur, soit plus de la moitié du chiffre fixé par les ­d irigeants. Tout indique donc que la ville nourrit une solide passion pour le soccer.

De son côté Atlanta ne mise pas seulement sur son superbe stade flambant neuf. Le club compte également s’appuyer sur la longue tradition du football dans la région. La popularité du football “va [nous] permettre d’organiser des matches amicaux contre Birmingham, Charlotte, Chattanooga. Ces rencontres seront l’occasion d’accélérer le développement du football dans cette partie du pays”, note Blank.

Les travaux de construction du nouveau stade d’Atlanta viennent tout juste de commencer. À Miami, Claure peut compter sur le soutien d’un partenaire qui connaît bien les ficelles du football international … un certain David Beckham. “Pour vous donner une idée de la notoriété de David, lorsque nous avons annoncé notre association [avec Simon Fuller], nous avons reçu de nombreux appels en provenance d’Europe et des plus grands joueurs de la planète. Ils n’arrêtent pas de dire à David qu’ils veulent venir chez nous, à Miami. Ce n’est pas rien !”

Fils d’un ancien géologue des Nations Unies, Claure a grandi en Bolivie avant de faire fortune dans les téléphones portables aux États-Unis et d’occuper le poste de manager général de la sélection bolivienne. Cet homme d’affaires avisé n’ignore pas que la présence d’une ex-superstar parmi les propriétaires va faciliter les négociations en vue de l’acquisition d’un stade.

Blank est le premier à reconnaître que la présence de Beckham constitue un plus pour toute la MLS. “David fait partie de ces joueurs qui ont contribué à élever le niveau de jeu et à susciter l’intérêt des médias. Ce sont eux qui ont permis à la MLS d’obtenir des sommes conséquentes pour les droits de retransmission [le nouvel accord porte sur huit ans et la somme de 720 millions de dollars, ndlr].”

Mettre en place des derbies Les rapports qu’entretiendront ces nouveaux sudistes auront sans aucun doute un impact considérable sur leur succès futur. Dans le monde entier, les sports collectifs se nourrissent en effet de ces rivalités. La MLS a beaucoup profité de la relation triangulaire qui

s’est nouée entre Portland, Vancouver et Seattle. Les rivalités contribuent à fidéliser les supporters. Bien entendu, les propriétaires de ces nouvelles franchises espèrent créer un climat similaire dans la région.

“Il y a un potentiel très intéressant dans le sud-est, qui pourrait faire pendant à ce que l’on connaît déjà dans le nord-ouest”, résume Rawlins. “Je pense que nous allons avoir droit à de beaux duels entre la Géorgie et la Floride.

Les joutes avec Atlanta et Miami risquent de faire couler beaucoup d’encre dans les années à venir. L’occasion nous est donnée de marcher sur les traces des clubs du nord-ouest, qui ont déjà la Cascadia Cup. Tout est réuni pour que nous organisions quelque chose de similaire par ici. La Géorgie et la Floride ne manquent pas une occasion de se mesurer et c’est la même chose entre Miami et Orlando ! C’est de bon augure pour l’avenir du championnat.”

Décidément, les temps changent. Et cela aussi, c’est de bon augure pour le football de haut niveau dans le sud des États-Unis. Å

Major League Soccer Fondé en 1993, le championnat professionnel américain, la Major League Soccer, a débuté en 1996 avec dix équipes. La MLS regroupe ­aujourd’hui 19 clubs (16 aux États-Unis, 3 au Canada). Elle accueillera deux nouveaux pensionnaires en 2015. Ici, pas de promotions ou de relégations : tout fonctionne selon le système des franchises. L’année est rythmée par la saison régulière, qui concerne deux conférences (est et ouest). L’équipe la plus performante à l’issue de cette phase remporte le Supporters’ Shield. Viennent ensuite les play-offs et la finale de la MLS Cup. Le vainqueur de cette dernière ainsi que le lauréat du Supporters’ Shield sont directement qualifiés pour la Ligue des Champions de la CONCACAF.

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EN BREF

L

a levée de boucliers est unanime, les supporters adverses sont, pour une fois, unis dans la critique : ce club, dont les veines sont remplies d’une boisson énergisante autrichienne et dont le nom officiel est RasenBallsport Leipzig, est le vilain petit canard de la deuxième division allemande, malgré les deux taureaux rouges sur son blason. Il constitue un produit commercial sans âme, sans tradition ni culture, mais aux poches bien remplies. Son budget s’élève cette saison à 30 millions d’euros. Dimanche dernier, les Saxons étaient en déplacement sur la pelouse de Munich 1860, champion d’Allemagne en 1966, dont les fans sont nostalgiques d’une grandeur passée et goûtent depuis de longues années l’aigre saveur de l’échec.

Devant les 32 000 spectateurs de l’Allianz Arena, la rencontre a parfaitement reflété le rapport de forces sportif et économique entre les deux équipes : Munich 0, Leipzig 3. Pendant le match, les supporters locaux ont déployé une banderole où l’on pouvait lire “Red Bull donne des ailes, jusqu’à ce que la bulle rouge explose”. Expression d’une certaine jalousie ou opposition à la politique menée par l’adversaire du jour ? Ce dernier est en tout cas invaincu après deux journées et devance les Munichois de 14 places au classement. Suite à cette lourde défaite, cinq membres de 1860 ont été bannis en équipe réserve. Les succès de Leipzig font mal, car ils donnent l’impression de n’être qu’une simple question d’argent. Les Bavarois, eux, fidèles à leurs habitudes, n’achètent rien, bien au contraire : ils offrent les points à tour de bras. Å Thomas Renggli

Matthias Hangst / Bongarts / Getty Images

L

a créativité est un concept flou et en Bundesliga, personne ne l’interprète plus librement que Pierre-Emerick Aubameyang.

Avant même son transfert vers le Borussia Dortmund, lorsqu’il évolue encore à Saint-Étienne, il fête déjà ses buts avec un masque de Spiderman. Souhaitant se renouveler à son arrivée en Allemagne, le Gabonais décide d’abord d’arborer la silhouette de Batman dans ses cheveux. Lors du quart de finale de la Ligue des Champions face au Real Madrid, il joue la provocation en se rasant la tête de manière à dessiner cinq étoiles sur la tempe gauche et les initiales de son club sur la droite. L’idée n’est pas forcément bien accueillie, d’autant que c’est à peu près tout ce qu’il nous est donné de voir de l’attaquant ce soir-là. Alors, pour la Supercoupe d’Allemagne disputée mercredi dernier, Aubameyang en revient aux bonnes vieilles habitudes. Il célèbre sa tête du 2:0 contre le Bayern Munich en revêtant à nouveau un masque de Spiderman. Un cadeau pour son fils, qui souffle sa troisième bougie le jour du match. Å Sven Goldmann

A

vant d’entrer sur le terrain, l’attaquant embrasse toujours le crâne chauve du médecin du club. Il dit que ce rituel lui porte chance. Qui oserait contredire ce buteur superstitieux alors qu’il trouve le chemin des filets lors de chaque rencontre ? L’équipe est en tête du championnat. De son côté, le médecin de 74 ans, quelque peu maladroit et remplissant une fonction honorifique, est fier.

Mais un jour, alors qu’il est grippé et contraint de rester au lit, la mauvaise conscience s’empare de lui. Un déplacement difficile est en effet au programme pour ses joueurs. Parviendront-ils à marquer en son absence ? L’équipe remporte finalement son duel 3:0. Le médecin se réjouit en apprenant la nouvelle. Il reprend rapidement son poste auprès de son club et est déjà présent au bord du terrain lors du match suivant. Toutefois, la star passe à côté de lui sans un mot. On murmure qu’il a certainement trouvé un nouveau rituel, plus efficace : ignorer le médecin. Faire comme s’il n’était pas là.

Comme lors de la dernière rencontre à l’extérieur, lorsqu’il a marqué les trois buts. Å Alan Schweingruber T H E F I FA W E E K LY

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FOR THE WORLD

IE R É S A L ANN OBERM E 2/4 ÉPISOD

Le footballeur commentateur Émile M’Bouh (à g.) avec l’auteur en 1990 à Yaoundé.

Le rugissement des Lions Lors du match d’ouverture de la Coupe du Monde 1990 à Rome, le Cameroun bat le tenant du titre argentin 1:0. Les Lions Indomptables atteindront les quarts de finale de ce tournoi. À Yaoundé, Holger Obermann apporte son soutien à la télévision camerounaise.

L

a fenêtre de la chambre d’hôtel offre une vue imprenable sur la mer de toits de Yaoundé. La capitale du Cameroun est nichée au cœur d’une végétation luxuriante. Les maisons aux couleurs pastel s’entassent à flanc de colline. Je profite chaque matin de ce panorama lorsque, dès sept heures, le réveil met abruptement fin à mes rêves africains. La ville semble alors bâiller et s’étirer. Les marchands de fruits et légumes montent leurs échoppes et bavardent tout en disposant leurs marchandises dans le soleil levant.

Je me sens tout de suite à mon aise dans cette ville où une mission d’un genre particulier m’a été confiée. L’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ) m’a chargé de préparer les 30

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équipes de la télévision camerounaise à la Coupe du Monde 1990 qui doit débuter dans deux mois et demi en Italie. Le premier jour, je suis d’abord invité par le président de la Fédération camerounaise. L’ambiance est chaleureuse, il m’offre un masque taillé dans le bois. “Nous souhaitons bonne chance et beaucoup de réussite en Italie à la sélection nationale, mais aussi à vous, rédacteurs et reporters”, déclare le président. Il s’ensuit un déjeuner composé de nombreuses et succulentes spécialités africaines que je connais déjà grâce à mes visites dans d’autres pays du continent.

Toutes les personnes concernées de près ou de loin par Italie 90 sont très motivées. C’est notamment le cas du directeur de la télévision et de son équipe. Au cours des semaines à venir, nous allons travailler main dans

Henri Szwarc / Getty Images, Holger Obermann, imago

FOR THE WORLD

la main. Au total, 28 femmes et hommes composent notre groupe, mais tous ne vont pas pouvoir bénéficier d’un billet d’avion pour Rome. Il va également y avoir beaucoup de travail à effectuer ici, sur place.

Plusieurs obstacles se présentent à nous. Au Cameroun, on parle aussi bien l’anglais que le français, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes de communication. De plus, les membres de l’équipe sont issus de différentes tribus. Dans le nord-ouest du pays, on vient d’échapper de peu à une guerre civile. Heureusement pour le président Paul Biya, presque tout le monde a les yeux tournés vers la plus grande compétition de football de la planète, faisant ainsi oublier les problèmes politiques et économiques, pour quelque temps du moins. Le président Biya insiste également pour que Roger Milla, qui a pourtant déjà atteint un âge avancé pour un sportif de haut niveau, fasse le voyage avec l’équipe nationale.

Après les quatre buts en deux matches de son protégé, Biya se félicite : “J’ai toujours su que cet homme était encore loin d’être trop vieux pour jouer en sélection.” Les faits lui donnent raison. Milla, qui effectue une petite danse au poteau de corner après chacune de ses réalisations, transforme ainsi un chef d’État en expert du ballon rond.

Je suis les interviews des joueurs avec le plus grand intérêt. Il y a dans ce domaine de nombreux détails à améliorer, par exemple dans la manière de poser des questions ou de s’exprimer. Je suis tout particulièrement attentif lorsqu’Émile M’Bouh M’Bouh est interrogé. Pendant toute la durée de ma mission, il m’accueille toujours avec un grand sourire et m’assaille de questions concernant le football en Allemagne. Durant notre temps libre, nous nous retrouvons régulièrement dans un café pour discuter. Il veut bien sûr savoir si je pense qu’il sera titulaire en Italie.

“C’est quelque chose que seul l’entraîneur et le conseil d’équipe peuvent décider”, réponds-je.

Quatre semaines avant le match d’ouverture de la Coupe du Monde à Rome entre le champion du monde argentin et le Cameroun, nous devons désamorcer une situation devenue critique. Lors d’un match de préparation en Yougoslavie, le gardien Joseph-Antoine Bell s’attaque au système de primes mis en place par les dirigeants de sa fédération. Lorsqu’il rend ses critiques publiques, la polémique enfle. “Ce qu’on nous propose ici, je le reçois à Bordeaux en guise d’argent de poche”, dit-il ainsi aux journalistes. Son statut de titulaire chez les Lions Indomptables lui est retiré immédiatement, au profit de Thomas N’Kono. L’harmonie est loin d’être au rendez-vous, d’autant plus que le sélectionneur russe Valeri Nepomniachi, dont les connaissances linguistiques sont limitées, n’est pas en mesure d’apaiser les tensions au sein de l’équipe. Il faut par ailleurs gérer la rivalité entre les joueurs évoluant à l’étranger et ceux restés au pays. Les uns perçoivent jusqu’à 25 000 dollars par mois dans leurs clubs professionnels, sans compter les primes, quand les autres doivent se satisfaire de 300 dollars par mois. La perspective de partir pour l’Italie calme cependant les esprits.

Notre équipe de télévision travaille 24 heures sur 24. La sensationnelle victoire 1:0 contre l’Argentine suscite des scènes de liesse indescriptibles dans tout le pays ! Dans les villages, on retrouve bien souvent jusqu’à 50 supporters devant un seul écran de télévision. Après le coup de sifflet final, les gens se rassemblent par milliers devant le studio de télévision pour chanter, danser et faire la fête. Les images sont retransmises en direct. Le Cameroun n’est stoppé qu’en quart de finale par ­l’Angleterre, 3:2 après prolongations. En demi-finale, le pays aurait ­croisé le chemin de l’Allemagne, sacrée quelques jours plus tard.

Lorsque les joueurs rentrent au pays, l’un d’eux est particulièrement heureux, il s’agit de mon ami Émile M’Bouh M’Bouh. Il me prend dans ses bras. Je le revois des années plus tard en Malaisie. Il a signé un contrat lucratif dans un club de la côte est du pays. En Malaisie, où je gère un long projet, nous reparlons bien sûr souvent de cette Coupe du Monde en Italie : “Auriez-vous eu une chance contre l’Allemagne, si le match contre

l’Angleterre n’avait pas connu une fin si cruelle ?”. Sûr de lui, il me répond : “Je crois que nous y serions parvenus, oui. Avec un peu de chance évidemment”. Depuis la fin de ma carrière, je reçois régulièrement une carte postale en provenance de sa patrie. Et un petit fanion du Cameroun trône toujours sur mon bureau. Å

Légende dansante Le Camerounais Roger Milla fête au poteau de corner ses quatre buts marqués lors d’Italie 90.

Victoire en ouverture Thomas Libiih (au centre) et son collègue d’équipe François Omam-Biyik devant la caméra.

Pendant de nombreuses années, Holger Obermann (né en 1936 à Cassel, Allemagne) a œuvré pour le football sur quatre continents différents. En 1990, il a ainsi été mandaté par le gouvernement allemand afin d’apprendre aux journalistes camerounais comment couvrir le football. Dans le cadre d’une série de quatre épisodes, The FIFA Weekly vous présente en exclusivité des extraits de son manuscrit “Mein Fussball hatte Flügel” (Mon ballon avait des ailes).

DANS L’ÉDITION DU 29 AOÛT 2014, DÉCOUVRE Z L A TROISIÈME PARTIE, CONSACRÉE AU NÉPAL .

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LE MIROIR DU TEMPS

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Merry Fiddlers Ground, Becontree Heath, Essex, Angleterre

1936

United Archives

Pour le match annuel du Vendredi saint, dans le cadre de la Marino Cup, les Dagenham Ladies reçoivent une équipe venue de Hayes dans le Kent.

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LE MIROIR DU TEMPS

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Commonwealth Stadium, Edmonton, Canada

2014

Kevin C. Cox / FIFA via Getty Images

L’équipe du Brésil et l’équipe des États-Unis s’affrontent à la Coupe du Monde Féminine U-20 (8 août 2014).

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LE CL ASSEMENT FIFA

→ http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

Classement Équipe Évolution Points

1 2 3 4 5 6 7 7 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 29 31 32 33 34 35 36 36 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77

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Allemagne Argentine Pays-Bas Colombie Belgique Uruguay Espagne Brésil Suisse France Portugal Chili Grèce Italie Costa Rica Croatie Mexique États-Unis Bosnie-et-Herzégovine Angleterre Équateur Ukraine Russie Algérie Côte d’Ivoire Danemark Roumanie Écosse Venezuela Suède Serbie Turquie Nigeria Hongrie République tchèque Ghana Arménie Égypte Slovénie Autriche Pays de Galles Tunisie Honduras Japon Slovaquie Islande Paraguay Iran Monténégro Sierra Leone Ouzbékistan Pérou Norvège Cameroun Finlande Jordanie République de Corée Burkina Faso Sénégal Mali Pologne Libye Panamá Guinée Émirats arabes unis République d'Irlande Oman Israël Afrique du Sud Albanie Bolivie Bulgarie Azerbaïdjan Cap-Vert Angola ARY Macédoine Bénin

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0 0 0 0 0 0 1 0 0 0

1736 1604 1507 1495 1407 1316 1241 1241 1218 1212

0 0 0 0 1 1 1 -3 0 0 0 0 0 0 0 0 1 -1 1 0 0 0 1 4 0 2 5 -2 -2 3 3 0 -3 1 1 1 1 1 1 14 1 7 0 -1 0 1 -1 0 3 0 0 1 -30 -13 0 4 2 -1 -3 -3 0 0 0 1 4 -2 14

1152 1100 1092 1069 1023 964 942 937 925 915 910 901 899 880 840 818 740 738 724 724 723 711 673 656 650 648 648 645 643 624 623 617 596 593 584 573 564 563 553 533 528 522 512 507 502 500 499 493 491 488 482 475 474 471 464 448 447 439 438 437 434 429 413 411 408 407 405

Rang

03 / 2014

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1ère place

Hausse du mois

Congo Australie Trinité-et-Tobago Maroc Ouganda Arabie saoudite Zambie Jamaïque Botswana Togo Palestine Belarus Zimbabwe Irak Qatar Estonie RD Congo Irlande du Nord Géorgie RP Chine Nouvelle-Zélande Moldavie Lettonie Rwanda Gabon Lituanie Kenya Lesotho Malawi Bahreïn Mozambique Luxembourg Tanzanie Koweït Éthiopie Guinée équatoriale Namibie Liban Soudan Haïti Niger Liberia Tadjikistan République centrafricaine Canada Guinée-Bissau Cuba Aruba République dominicaine Salvador Philippines Burundi Afghanistan Kazakhstan Suriname Mauritanie Guatemala St-Vincent-et-les-Grenadines Nouvelle-Calédonie Turkménistan Sainte-Lucie Vietnam Chypre Tchad Grenade Madagascar Kirghizistan

4 -3 4 -2 6 -5 -7 -2 13 1 -3 -7 8 -2 -6 -1 3 -6 1 -3 3 3 3 8 -9 1 -9 26 15 -2 7 -1 -4 -4 -2 -2 -2 4 0 -4 -19 -4 4 -3 -4 13 -4 -1 -1 -6 0 -3 0 -4 0 0 0 1 0 3 0 -10 -1 0 0 0 0

Baisse du mois

395 391 384 381 381 377 375 373 371 365 363 363 358 357 348 344 344 341 341 334 330 325 324 318 311 306 305 302 295 289 289 288 285 280 275 270 269 263 263 262 261 260 252 252 250 242 233 233 230 223 221 217 217 213 213 204 203 203 199 197 195 192 184 184 182 179 176

145 146 147 148 149 150 150 152 153 153 155 155 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 173 175 175 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 186 188 189 190 191 191 193 193 193 193 197 198 199 200 201 201 203 204 205 206 207 208 208

Maldives RDP Corée Syrie Gambie Antigua-et-Barbuda Inde Malte Singapour Guyana Indonésie Porto Rico Malaisie Thaïlande Swaziland Saint-Kitts-et-Nevis Myanmar Hong Kong Belize Guam Pakistan Montserrat Népal Liechtenstein Dominique Barbade Bangladesh Tahiti Laos Îles Salomon Bermudes Nicaragua Comores São Tomé-et-Principe Sri Lanka Chinese Taipei Seychelles Îles Turks-et-Caicos Curaçao Îles Féroé Yémen Soudan du Sud Macao Vanuatu Maurice Fidji Mongolie Îles Vierges américaines Samoa Bahamas Brunei Timor oriental Tonga Îles Caïmans Samoa américaines Andorre Papouasie-Nouvelle-Guinée Cambodge Îles Vierges britanniques Érythrée Somalie Djibouti Îles Cook Anguilla Bhoutan Saint-Marin

0 1 -1 0 0 1 0 2 2 0 1 -4 0 1 -1 0 1 -1 11 1 1 -2 0 -1 0 -7 0 -2 2 0 0 -3 0 0 -1 2 0 1 1 -4 1 18 1 -3 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 0 0 0 0 0

174 167 161 157 156 143 143 140 136 136 134 134 126 125 124 121 118 117 102 100 99 95 94 93 92 87 85 84 83 83 78 78 72 71 70 68 66 63 61 59 43 41 41 37 31 29 28 28 26 26 26 26 21 18 16 14 13 13 11 8 6 5 1 0 0

THE SOUND OF FOOTBALL

L’ O B J E T

Perikles Monioudis

“T La crème de la crème Hanspeter Kuenzler

Le musette et le football forment un formidable duo, comme le prouve la troupe de l’Accordéon Football Club de France.

Sion Ap Tomos

“D

ribling Waltz”, “Polkapitaine”, “Vive les Buteurs”, “Pasogoal”… Ces quatre morceaux, tous plus entraînants les uns que les autres, on les retrouve sur le deuxième – et dernier – vinyle publié par l’étonnant Accordéon Football Club de France (A.F.C.F.). Il sort en 1977, alors que la plupart des membres de la troupe ont déjà un âge avancé.

Le club existe alors depuis quinze ans déjà.

Sur la pochette, il est indiqué qu’entre les galas, les représentations à la radio ou à la télévision et les enregistrements de disques, “ces chefs d’orchestre aux noms prestigieux” trouvent tout de même chaque semaine le temps de délaisser leurs instruments pour chausser les crampons et enfiler un maillot.

Afin de décorer l’avant de la pochette du disque, vingt footballeurs prennent la pose.

Dix sont agenouillés au premier rang, les coudes sur des accordéons. Dix autres sont debout à l’arrière, avec chacun un ballon dans les mains ou sous le bras. À cette époque, l’accordéon est en vogue sur toute la planète ou

presque. Le musette, qui arbore parfois des accents de jazz ou de swing, envahit l’univers romantique des amateurs de bohème, les soirées des matelots nostalgiques ou encore les romans policiers peuplés de bons et de méchants de Georges Simenon.

Les membres de l’A.F.C.F. sont la crème de la crème de leur métier. Marcel Azzola accompagne ainsi Boris Vian, Édith Piaf, Juliette Gréco et Jacques Brel durant leurs meilleures années. Bruno Lorenzoni enregistre un nombre incalculable d’albums et propose en avril 1961 une version revisitée d’“Apache”, le grand tube des Shadows. Jean Dalo compose une marche très appréciée pour l’équipe du Racing Club de Paris. Claude Cavagnolo est quant à lui membre de la famille qui fabrique de prestigieux accordéons en France depuis 1923.

Aujourd’hui encore, la relation entre le ballon rond et le piano à bretelles perdure. Récemment, le défenseur international français Laurent Koscielny a ainsi versé une obole généreuse à la manufacture d’accordéons Maugein, basée à Tulle, alors en grande difficulté financière. Æ

ant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse”, dit-on de manière si poétique. Car tout a une fin. Et si l’on observe attentivement la cruche représentée ci-dessus (collection de la FIFA, fabriquée aux alentours de l’année 1900), on remarque plusieurs petites fissures. Ici, entre les deux joueurs au premier plan, ou là, un peu plus haut, dans les nuages en train de se former. Cette surface parsemée de fines fêlures indique que notre objet ne sert plus qu’à la décoration depuis longtemps déjà.

Ce pichet à eau servait très probablement à verser son contenu dans un verre, ou également, parfois, sur un corps humain, pour la toilette du matin par exemple. Il était en tout cas important pour la pratique du football : l’eau a toujours été une boisson essentielle avant et après une activité sportive, tandis qu’elle est également bien utile pour purifier et nettoyer le corps après un effort physique. Pour cela, l’eau du pichet était versée dans une bassine. Une fois que l’on était propre, on rinçait rapidement la bassine et le pichet, puis on plaçait le second dans la première.

Peu importe son usage, la cruche arbore un motif issu du monde du ballon rond et se veut ainsi porteuse d’un souvenir arraché au bord d’un terrain. Un souvenir dans lequel on replonge volontiers lorsque le regard traîne sur la commode en bois et tombe sur cette cruche vieillie par le temps.

Quel souvenir, au juste ? Pas le nôtre, certainement. Celui ou celle qui se tenait près d’un terrain de football en 1900 aurait aujourd’hui plus de 115 ans. La cruche, elle, est toujours là. Å

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LE TOURNANT Nom

“Ils ont débarqué chez moi”

Kevin Pezzoni Date et lieu de naissance 22 mars 1989, Francfort-sur-le-Main (Allemagne) Clubs Cologne, Erzgebirge Aue, Sarrebruck, Wohlen Équipe nationale Allemagne U-17 – U-21 23 sélections (2005 – 2009)

Kevin Pezzoni adorait le football professionnel allemand.

Jusqu’à ce que des supporters de sa propre équipe l’agressent et le menacent de mort.

Alex Kraus, laif

C

’est au printemps 2012 que j’ai commencé à avoir peur. À une fête de carnaval, des types me sont tombés dessus. Une bagarre, ça peut arriver, mais là, ce sont des supporters de ma propre équipe qui m’ont passé à tabac, il y avait de quoi être choqué. Par chance, je m’en suis sorti relativement bien, j’ai juste eu le nez fracturé.

Il s’est avéré peu de temps après que cette bagarre n’était que le signe annonciateur d’événements plus graves. Sous la direction de notre entraîneur Holger Stanislawski, nous avons mal débuté dans la saison 2012/13 du championnat allemand de deuxième division. Je n’avais pas beaucoup de temps de jeu, mais comme j’étais depuis quelque temps déjà critiqué par une partie des supporters, on m’a manifestement choisi comme bouc émissaire. Un jour, j’ai trouvé un mot sur le pare-brise de ma voiture : “Kevin, fais gaffe à toi dans le noir …”

Quelques jours plus tard, alors que je me rendais à l’entraînement, j’ai eu la surprise de découvrir de nombreux policiers au stade du FC Cologne. Ce n’est qu’après la séance que j’ai appris qu’ils étaient là pour me protéger car un groupe “Refaire le portrait à Kevin Pezzoni & Co.” avait entre-temps été créé sur Facebook.

On y appelait ouvertement à s’en prendre physiquement à moi. Il m’est difficile, aujourd’hui encore, de comprendre ce qu’il s’est passé. Je peux accepter que des supporters soient en colère, qu’ils huent un joueur, je peux même tolérer des insultes. Mais des menaces de mort et de la violence physique ? Le football est censé être un divertissement !

Peu de temps après, des supporters ont débarqué chez moi et m’ont pris à partie pendant 45 minutes. Pour moi, la limite était franchie.

Je ne pouvais et ne voulais pas continuer comme ça. J’avais perdu confiance en moi. J’ai donc rompu mon contrat renonçant au passage

à beaucoup d’argent. Cette histoire m’a poursuivi, des clubs allemands qui s’intéressaient à moi me disaient : “Nous ne voulons pas te recruter, car que se passera-t-il si ces personnes te suivent jusque chez nous ?”.

Depuis le mois de juillet, je joue pour le FC Wohlen, en Challenge League suisse. J’ai suivi la Coupe du Monde à la télévision cet été. Je connais plusieurs membres du onze allemand pour avoir joué avec eux dans les différentes équipes nationales juniors : Badstuber, Boateng, Müller, Hummels, Özil. J’ai même été capitaine de la sélection U-18, malheureusement ma carrière a ensuite pris une autre tournure. On me demande souvent si je regrette d’avoir rejoint le FC Cologne il y a quelques années. Ce n’est pas le cas. Je ne souhaite à personne de devoir vivre ce que j’ai vécu. Ce n’est pas drôle de ne plus oser sortir de chez soi. Mais c’est à Cologne que

j’ai rencontré ma future femme, et j’y ai également noué des amitiés pour la vie. Aujourd’hui, j’ai trouvé avec le FC Wohlen un club qui mise sur moi et un entraîneur qui me fait confiance.

Les problèmes que j’ai traversés ont donné une nouvelle direction à ma vie et sont aujourd’hui loin derrière moi. Å Propos recueillis par Nicola Berger

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

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EVERY GASP EVERY SCREAM EVERY ROAR EVERY DIVE EVERY BALL E V E RY PAS S EVERY CHANCE EVERY STRIKE E V E R Y B E AU T I F U L D E TA I L SHALL BE SEEN SHALL BE HEARD S H A L L B E FE LT

Feel the Beauty

BE MOVED

THE NEW 4K LED TV

“SONY” and “make.believe” are trademarks of Sony Corporation.

The FIFA Weekly Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Site Internet : www.fifa.com/theweekly Éditeur : FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Tél. +41-(0)43-222 7777 Fax +41-(0)43-222 7878

COUPE MYSTÈRE DE L A FIFA

Soccer-mania, footh-ball et un carton rouge pour un lama… À vous de jouer !

1

Qui s’est fait photographier avec le maillot du quadruple champion français ?

Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques : Walter De Gregorio Rédacteur en chef : Perikles Monioudis

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Rédaction : Thomas Renggli (auteur), Alan Schweingruber, Sarah Steiner

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F

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Soccer-mania : Plus de 100 000 spectateurs ont assisté à un match de football aux États-Unis en 2014. Quel autre match de soccer avait également attiré plus de 100 000 personnes dans un stade américain ?

Conception artistique : Catharina Clajus

Production : Hans-Peter Frei Mise en page : Richie Krönert (responsable), Marianne Bolliger-Crittin, Susanne Egli, Tobias Benz

L.A. Galaxy – Mexico France – Brésil FC Barcelone – MLS All Stars Brésil – Italie

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Service photo : Peggy Knotz

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Correction : Nena Morf, Kristina Rotach

Huitièmes de finale de la Coupe du Monde. Tous deux vont bientôt devoir quitter le terrain.

Plus tard, on les verra ensemble dans un spot publicitaire. Que porteront-ils ?

Collaborateurs réguliers : Sérgio Xavier Filho, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Hanspeter Kuenzler, Jordi Punti, David Winner, Roland Zorn Ont contribué à ce numéro : Nicola Berger, Amlan Chakraborty Santosh K.A., Alissa Rosskopf, Andrew Warshaw, Andreas Wilhelm, Randy O. Williams Secrétaire de rédaction : Honey Thaljieh

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Quel club possédait, à l’origine, non pas le mot “football” dans son nom, mais footh-ball ?

Responsables de projet : Bernd Fisa, Christian Schaub Traduction : Sportstranslations Limited www.sportstranslations.com Impression : Zofinger Tagblatt AG www.ztonline.ch

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Getty Images

Contact : feedback-theweekly@fifa.org La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2014”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

Solution de l’énigme de la semaine précédente : SONG Explications détaillées sur www.fifa.com/theweekly Inspiration et application : cus

Faites-nous parvenir vos réponses le mercredi 20 août 2014 au plus tard à feedback-theweekly@fifa.org Les personnes ayant correctement répondu à l’ensemble des énigmes parues depuis le 13 juin 2014 participeront en janvier 2015 à un tirage au sort pour tenter de gagner un voyage pour deux pour le Gala FIFA Ballon d’Or, qui aura lieu le 12 janvier 2015. Avant de participer, nous vous invitons à consulter les conditions générales, ainsi que le règlement du concours. Vous trouverez toutes les informations utiles à cette adresse : http://fr.fifa.com/mm/document/af-magazine/fifaweekly/02/20/51/99/fr_rules_20140613_french_french.pdf T H E F I FA W E E K LY

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D E M A N D E Z À T H E W E E K LY

LE SONDAGE DE L A SEMAINE Buteur de l’Espérance Ahmed Akaishi lors d’un match de la Ligue des Champions de la CAF contre les Orlando Pirates.

Qui sera le meilleur buteur de la Ligue des Champions de la CAF 2014 ?

Quels sont les pays étrangers les mieux représentés dans les championnats européens ?

Nikolai Nabokov, Rostov (Russie)

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R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E Qui va gagner le championnat de France 2014 / 15 ?

71% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Paris Saint-Germain 13% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Monaco 9% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Olympique de Marseille 6% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Saint-Étienne 1% � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � autre

LA SEMAINE EN CHIFFRES

2 14

titres européens, voici

71

buts en 137 matches : tel est

le tableau de chasse de Miroslav

minutes – dans ce court laps de

le palmarès affiché par le

temps, Vegard Forren a réussi

Real Madrid au lendemain de sa

Klose, sixième meilleur buteur en

à rater un penalty avant de

victoire face au FC Séville en

équipe nationale toutes nations

provoquer un but contre son

Supercoupe de l’UEFA, ce qui le place à égalité avec

confondues, qui vient à 36 ans de mettre un terme

camp. Le Molde FK voit ainsi

l’AC Milan. Ils sont suivis par le FC Barcelone (12)

à sa carrière avec la Mannschaft. Seuls Ali Daei

s’envoler à la dernière minute

et Liverpool (11). Cristiano Ronaldo, auteur à

(109 buts en 149 rencontres), Ferenc Puskas (84/89),

tout espoir de qualification

Cardiff de deux buts en solitaire (score final 2:0),

Pelé (77/91), Sandor Kocsis (75/68) et Bashar

pour les barrages de la Ligue

a quant à lui marqué dans quatre finales ne

Abdullah (75/133) affichent un meilleur bilan que le

Europa de l’UEFA.

comportant qu’un seul match.

joueur d’origine polonaise.

Sydney Mahlangu / BackpagePix, Imago (3), Getty Images

Traditionnellement, les nations européennes puisent largement dans le vivier de pays qui leur sont culturellement et/ou politiquement liés. Parmi tous les grands championnats européens, la Premier League anglaise est la compétition la plus accueillante, avec 66,5 pour cent d'étrangers.

Les Français (32) y figurent en bonne place. En Serie A italienne, on préfère les Brésiliens (41), tandis que les dirigeants espagnols misent majoritairement sur les Argentins (29). En Ligue 1 française, les Sénégalais (20) sont les mieux représentés. Du côté de la Bundesliga allemande, qui compte 242 footballeurs étrangers, les Suisses (18) devancent les Brésiliens (16) et les Autrichiens. (thr)

Vous pouvez choisir entre : • Firmin Mubele, AS Vita • Ahmed Akaishi, Espérance de Tunis • El Hedi Belameiri, ES Sétif • Edward Sadomba, Al Ahly Benghazi • Fakhreddine Ben Youssef, CS Sfaxien • Haythem Jouini, Espérance de Tunis