The FIFA Weekly Edition #49

N O 49, 26 SEPTEMBRE 2014

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

ARGENTINE LA “MÁQUINA” FONCTIONNE TOUJOURS SEPP BLATTER RÉSOUDRE LES PROBLÈMES ENSEMBLE CHRISTOPH DAUM “IL FAUT SAVOIR ÉCOUTER”

MALMÖ FF EST DE RETOUR W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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L’envolée bleu ciel Malmö est de retour en Ligue des Champions.

Sa surprenante qualification est le résultat du travail efficace mené par le club auprès des jeunes et d’une politique de transferts soigneusement étudiée. Svend Frandsen s’est rendu sur place, dans le sud de la Suède, et nous explique sur 7 pages pourquoi Malmö attire les meilleurs talents.

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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

République tchèque Les récentes évolutions de la Synot Liga sont plutôt réjouissantes. La moitié des seize clubs du championnat se disputent les premières places du classement et chaque week-end réserve son lot de surprises.

Sepp Blatter Soixante-dix jours après la finale de la Coupe du Monde à Rio de Janeiro, la communauté mondiale du football s’est rassemblée à Zurich. “L’échange entre les associations constitue le fondement de nos programmes d’aide et de développement”, souligne le Président de la FIFA dans son billet hebdomadaire.

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Football en prison Chaque année, les détenus de la prison de João Pessoa au Brésil participent à un tournoi de football.

Herbert Prohaska Il n’était pas prévu que l’Autrichien dispute le match décisif des qualifications pour la Coupe du Monde 1978 contre la Turquie. Mais son collègue Hickersberger a dû subir une opération de l’appendicite et Prohaska s’est retrouvé parmi les titulaires. Son but a offert à l’Autriche sa première qualification pour la Coupe du Monde après 20 ans d’absence.

Malmö FF est de retour Notre photo de couverture a été prise le 21 septembre 2014. Elle montre un jeune fan du Malmö FF pendant le match à domicile disputé contre Helsingborg.

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River Plate L’équipe de Buenos Aires joue ces jours-ci avec une précision implacable.

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues pour votre tablette.

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imago, Nicoló Lanfranchi

Mikkel Ostergaard / Panos Pictures

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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Zlatan Ibrahimovic Sa brillante caarrière donne de l’espoir aux enfants des quartiers difficiles de Malmö.

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imago (2)

Christoph Daum L’Allemand, réputé pour sa capacité à motiver ses joueurs, nous parle des entraîneurs modernes, des émotions et de l’attention à apporter au moindre détail.

Coupe du Monde des Clubs de la FIFA du 10 au 20 décembre 2014, Maroc

Coupe du Monde U-20 de la FIFA du 30 mai au 20 juin 2015, Nouvelle-Zélande

Coupe du Monde Féminine de la FIFA du 6 juin au 5 juillet 2015, Canada

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

À DÉCOUVERT

Pain suédois, riz et haricots

Un match de championnat au stade Swedbank Malmö veut s’installer parmi les grands d’Europe.

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n novembre dernier, la Suède a dû baisser pavillon face au Portugal en barrage des qualifications européennes pour la Coupe du Monde 2014. À l’époque, cette confrontation s’était résumée à un duel entre Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo. Auteur d’un doublé, le premier n’avait pu empêcher l’irrésistible ascension du second, buteur à trois reprises. Les habitants de Malmö ont pourtant des raisons d’avoir le sourire : leur club est de retour sur le devant de la scène. Le finaliste de l’édition 1979 a validé son billet pour la phase de groupes de la Ligue des Champions. Svend Frandsen s’est rendu sur place pour dresser l’état des lieux (dès la page 6).

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u centre de haute sécurité Geraldo Beltrão de João Pessoa, la capitale de l’État brésilien de Paraíba, le football est à l’honneur. Pendant une semaine, des équipes de cinq prisonniers issus de la même cellule s’affrontent sur le terrain. En plus de recevoir du riz, des haricots et d’autres aliments, l’équipe victorieuse a le privilège de se mesurer à l’équipe des gardiens. Retrouvez notre reportage en images en page 24.

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ans son billet hebdomadaire, le Président de la FIFA revient sur la semaine des commissions au Siège de la FIFA. En plus des 27 membres du Comité Exécutif, 251 délégués venus de 132 pays étaient présents à Zurich. “Chacun possédait un droit de parole, chacun a pu se faire entendre. Cette conclusion essentielle nous montre la voie à suivre : ce n’est qu’ensemble que nous pouvons résoudre les problèmes globaux”, souligne Sepp Blatter. Å

Mikkel Ostergaard

Perikles Monioudis

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L’envolée bleu

Swedbank Stadion Le leader Malmö avant son match contre Helsingborg (21 septembre 2014 ; score final : 1:1).

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ciel Malmö est de retour en Ligue des Champions. Cette fois, les Himmelsblått ont choisi de bâtir leur succès sur une stratégie à long terme.

Nous nous sommes rendus sur les bords de l’Öresund pour enquêter.

Svend Frandsen (texte) et Mikkel Østergaard (photos), à Malmö

A

près avoir écouté les dernières paroles de leur entraîneur Åge Hareide, les joueurs de Malmö entreront dans leur match. Ils emprunteront le tunnel qui mène des vestiaires au terrain. Ils croiseront sur leur route une double porte sur laquelle figure une image aux innombrables drapeaux bleus et blancs tirée de la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions (ancêtre de la Ligue des Champions) 1979 entre Nottingham Forest et Malmö.

Quand les portes s’ouvriront, les joueurs se retrouveront face à une poutre située juste au-dessus des escaliers, à quelques mètres de la pelouse. On peut y lire : Vi står som en för klubben alla, vi segra skall men inte falla (“Nous sommes tous unis pour le club, nous vaincrons et nous n’échouerons pas”). Certains ont pris l’habitude de lever la main pour toucher cette poutre, à l’image des footballeurs de Liverpool qui caressent le signe “This is Anfield” avant d’entrer sur le terrain d’Anfield Road. L’image sur la porte et l’inscription illustrent la vision, l’héritage et la longue tradition du club. Ces symboles ne font pas seulement partie de l’histoire de Malmö ; ils sont régulièrement utilisés pour faire progresser à tous les niveaux cette institution du football suédois.

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Prêts Concentration avant le match contre les U-19 de Mjällby.

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Mikkel Ostergaard / Panos Pictures

Préparation L’équipe U-19 de Malmö s’échauffe à Hällevik.

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Contre toute attente À l’époque, Malmö s’était hissé en finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions avec une équipe uniquement composée de joueurs locaux.

Aujourd’hui, les énormes ressources de certains clubs, l’arrêt Bosman et la liberté de circulation au sein de l’Union Européenne rendent un tel scénario pratiquement inimaginable. Les championnats européens sont devenus de véritables melting pots qui rassemblent des talents venus de tous les horizons de la planète football. Malgré les obstacles, les dirigeants sont restés fidèles à leur philosophie. Trente-cinq ans plus tard, l’effectif de Malmö fait toujours la part belle aux Suédois.

Cette situation résulte d’une volonté assumée de miser avant tout sur les footballeurs locaux. Le club compte ainsi dans son effectif pour la Ligue des Champions dix joueurs (Markus Rosenberg, Agon Mehmeti, Amin Nazari, Filip Helander, Simon Kroon, Pa Konate, Petar Petrovic, Sixten Mohlin et Pawel Cibicki) formés au club. Avec la qualification de Malmö pour la phase de groupes de l’épreuve continentale, les pensionnaires du centre de formation vont maintenant pouvoir s’aguerrir en Ligue de la Jeunesse de l’UEFA. Une telle expérience devrait permettre au club d’aller encore plus loin à l’avenir.

Plusieurs facteurs ont contribué à l’éclosion de ces jeunes talents.

Tout a commencé en 1999. Cette date marque en effet un tournant dans l’histoire de Malmö. Relégué en deuxième division à l’issue de la saison, le club, ainsi que la ville et la région ont soudain pris conscience qu’il leur faudrait secouer leurs habitudes pour ne plus revivre pareil affront.

Dans la foulée, une nouvelle structure financière a rapidement été proposée. De leur côté, Staffan Tapper, capitaine de la fameuse équipe de 1979, et le président Hasse Borg ont commencé à tisser des liens beaucoup plus étroits avec les autres clubs de la région. Ainsi, Malmö a pu profiter des efforts réalisés par l’ensemble des équipes en matière de formation et proposer aux jeunes les plus prometteurs une éducation gratuite et une chance d’atteindre le très haut niveau.

Un isolement avantageux Mats Engqvist, responsable du centre de formation de Malmö, est le premier à reconnaître que son équipe est privilégiée : le grand club du sud de la Suède peut attirer les meilleurs talents, car ses rivaux sont relativement éloignés sur le plan géographique. “Nous sommes un peu seuls sur notre territoire. Il n’y a pas d’autre grand club à proximité et nous couvrons pratiquement 500 000 habitants. Les jeunes qui espèrent jouer un jour en Allsvenskan ou en Europe viennent naturellement frapper à notre porte. À Stockholm ou à Göteborg, la concurrence est beaucoup plus rude. Nous n’avons pas ce problème. Nous pouvons nous permettre de dire : toi, toi et toi, vous venez chez nous. Qui plus est, les joueurs qui fréquentent notre centre de formation sont encore plus motivés, car ils savent qu’il n’y a pas vraiment d’alternative. Tous ces éléments plaident incontestablement en notre faveur”, explique Engqvist.

Dès leur arrivée, les aspirants footballeurs sont confrontés à un premier défi : il leur faut immédiatement prouver leur valeur face à des adversaires plus âgés d’un an. Ce principe est au cœur du système de formation mis en place par les dirigeants. “En Suède, on peut s’affronter malgré la différence d’âge. Les U-13 ne gagnent jamais le championnat, parce qu’ils jouent contre des U-14. Nous pensons néanmoins que cette stratégie est la bonne. On apprend beaucoup, en se mesurant à des joueurs plus âgés”, poursuit notre interlocuteur. À l’automne 2013, Malmö a remporté le titre de champion de Suède pour la 17ème fois de son histoire. Au cours des mois suivants, près de la moitié de l’effectif a quitté le club. L’ancien capitaine Daniel Andersson a été nommé au poste de directeur sportif. Suite au départ de l’entraîneur Rikard Norling, les dirigeants ont choisi de confier les rênes de l’équipe

Inspiration L’entraîneur norvégien Åge Hareide applique ses idées avec succès.

Relégué en 1999, le club, mais aussi la ville et la région ont pris conscience qu’il leur faudrait secouer leurs habitudes. première à l’ancien défenseur international norvégien Åge Hareide. Au cours de l’année écoulée, Malmö a entrepris une véritable métamorphose, dans l’espoir de monter une équipe capable de se qualifier pour la phase de groupes de la Ligue des Champions.

Des joueurs comme Pontus Jansson et Miiko Albornoz sont partis sous d’autres cieux, mais Andersson n’a pas tardé à révéler son habileté en convainquant Guillermo Molins, Agon Mehmeti et Markus Rosenberg de revenir au club. Côté terrain, Hareide a lui aussi imposé sa patte. Le Norvégien a abandonné le football de possession prôné par Roland Nilsson et Rikard Norling, au profit d’une approche beaucoup plus directe.

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Des perspectives d’avenir réjouissantes Un jeune fan devant le stade construit en 2009.

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Getty Images

En avant Malmö et son capitaine Markus Rosenberg (à g.) ont l’intention d’aller loin.

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Une question d’adaptation “Je voulais que nous nous adaptions aux exigences du football moderne.

Il faut être capable de mettre la pression sur ses adversaires et de se projeter rapidement vers l’avant à la récupération du ballon. En phase défensive, les joueurs doivent rapidement retrouver leurs repères. C’est indispensable, car la plupart des équipes en Europe sont bien organisées et difficiles à manœuvrer. En Suède, on peut se permettre de monopoliser le ballon. Mais si nous appliquons cette méthode sur la scène européenne, nous risquons de le payer cher. Si vous jouez trop haut, chaque perte de balle équivaut à une condamnation à mort. C’est la raison pour laquelle nous préférons rechercher les intervalles et profiter des espaces”, explique le technicien norvégien lorsqu’on l’interroge sur son système, appliqué avec beaucoup de réussite par ses protégés l’année dernière.

Ce schéma a connu un tel succès que Malmö a successivement éliminé Ventspils, le Sparta Prague et le Red Bull Salzbourg en tours préliminaires de la Ligue des Champions. Aucun club suédois n’avait plus signé pareil exploit depuis 13 ans. En 2001, Helsingborgs IF, un autre club du sud, avait créé la surprise en validant son billet aux dépens de l’Inter Milan. Mais pour franchir un palier supplémentaire, les Himmelsblått auraient besoin d’accéder régulièrement à ce stade de la compétition, si l’on en croit l’attaquant Markus Rosenberg.

“Le problème pour les équipes scandinaves qui se qualifient pour la Ligue des Champions, c’est de tenir leur rang en championnat. Elles n’ont pas encore les moyens d’élargir leur effectif. Il faut pourtant disposer d’un groupe très étoffé pour supporter un calendrier très chargé tout en ménageant ses joueurs physiquement et mentalement. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de figurer régulièrement en Ligue des Champions”, poursuit l’international suédois. Rosenberg, qui s’est fait un nom à l’Ajax et au Werder Brême, a choisi de rentrer au pays après un passage peu concluant à West Bromwich Albion.

Une étape importante La qualification pour la Ligue des Champions représente évidemment une étape importante dans l’histoire d’un club comme Malmö. Néanmoins, les dirigeants sont aujourd’hui conscients des dangers qui les guettent. De nombreuses formations ont manqué de discernement au moment d’investir les fonds générés par la plus prestigieuse des compétitions européennes. En outre, il n’est pas toujours évident de gérer ce nouveau statut. Les joueurs ont franchi une première frontière physique et mentale en accédant à ce tournoi d’élite. La pression est maintenant sur l’encadrement technique, qui doit faire les bons choix sur le plan financier. La viabilité de Malmö au plus haut niveau dépendra en grande partie de leurs prochaines décisions. Pour le président délégué, Niclas Carlnén, l’idéal serait que le club ne dépende pas des revenus de la Ligue des Champions.

“Notre objectif est de présenter un budget équilibré sans les rentrées de la Ligue des Champions. Nous considérons ces fonds comme un revenu exceptionnel que nous utiliserons pour développer notre organisation. Nous pourrions par exemple investir dans un système de protection pour la pelouse. Ainsi, nous n’aurions plus à chauffer le terrain. Nous sommes prêts à dépenser de l’argent pour nos équipements, mais aussi pour le club en général. Nous voulons moderniser notre centre de formation. Nous aimerions également conserver nos joueurs plus longtemps, afin de les vendre plus chers le jour où ils partiront”, explique Carlnén.

Désormais, à Malmö, le passé travaille pour le futur. D’anciennes gloires locales sont revenues au club pour occuper des postes de direction. Parallèlement, les dirigeants ont renforcé les liens avec la ville.

Cette stratégie n’a pas seulement contribué à forger de nouvelles rela-

Un large public Toute la ville de Malmö soutient le club.

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Un immigré devenu modèle

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l est impossible de parler de Zlatan Ibrahimovic sans parler de Malmö. Le célèbre attaquant du Paris Saint-Germain a grandi à Rosengård, un quartier modeste de Malmö. C’est au centre de formation du Malmö FF qu’il a appris les rudiments qui allaient faire de lui l’un des meilleurs joueurs du monde. De fait, il a donné espoir à un grand nombre d’enfants d’immigrés de deuxième et troisième génération. Pour les gamins des quartiers difficiles de Malmö, Zlatan incarne la preuve qu’il est possible d’utiliser le football pour sortir de la pauvreté tout en acquérant une éducation et en construisant sa propre vie.

L’importance de Zlatan ne doit pas être sous-estimée, selon Mats Engqvist, directeur du centre de formation du MFF.

“Zlatan est peut-être encore plus grand que je ne l’imagine. À Rosengård, où il a grandi, il est énorme, mais il est également très populaire chez tous les footballeurs suédois, pour qui il est un modèle. Ce ne sont pas seulement les immigrés de deuxième et de troisième génération qui parlent de lui, mais tout le monde, tous les garçons suédois”, explique Engqvist. À un moment où l’intégration des immigrés joue un grand rôle dans les pays scandinaves, la section jeunes du Malmö FF incarne l’exemple parfait de la façon dont relever ce défi. Le club est souvent contacté par des journalistes ou des représentants des pouvoirs publics qui travaillent dans le domaine social. Toutes ces personnes souhaitent savoir comment créer des

perspectives d’avenir pour des immigrés venant de milieux culturels hétérogènes. La réponse est assez simple.

“Nous ne faisons rien de spécial. Cinquante pour cent des élèves de nos écoles sont des immigrés de deuxième ou de troisième génération. S’ils sont nés dans un quartier difficile de Malmö, nous pouvons leur offrir une bonne éducation footballistique et scolaire. Nous leur donnons une opportunité et je crois que c’est tout ce qu’ils demandent.

C’est formidable de pouvoir travailler avec un petit groupe de joueurs issus de cultures différentes.

Vous entendez toutes sortes de choses. ‘Qu’est-ce qu’on mange en Turquie ? Dis-moi un truc en slovène.’ Les cultures du monde se retrouvent sous le ciel de Malmö”, conclut Engqvist.

L’idole de Malmö Zlatan Ibrahimovic avant sa fulgurante ascension (1999).

Malmö FF Date de fondation : 1910 Stade : Swedbank Stadion (Capacité : 24 000 places) Entraîneur : Åge Hareide Président : Håkan Jeppsson Surnoms : Di Blåe (les Bleus), Himmelsblått (les Bleus Ciel) Championnats de Suède : 17 (dernier succès en 2013) Coupes de Suède : 14 (dernier succès en 1989)

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Arne Forsell / Bildbyrån

En bref

MALMÖ FF

De génération en génération Des supporters de Malmö dans un espace de visionnage public.

tions avec le public ; elle a également ouvert d’autres perspectives en termes de sponsoring. En 2009, Malmö a définitivement quitté son ancien stade (qui avait accueilli plusieurs rencontres de la Coupe du Monde 1958) pour s’installer au Swedbank Stadion. Cette enceinte ultramoderne ne possède pas de piste d’athlétisme, ce qui contribue à rendre l’atmosphère beaucoup plus intense pendant les matches. En outre, les sponsors bénéficient d’une meilleure qualité de service. Dans son antre, Malmö a commencé à défrayer la chronique en orchestrant de superbes retournements de situation face au Sparta Prague et au Red Bull Salzbourg. Les Himmelsblått ne manquent pas d’atouts : un public élargi, un encadrement rigoureux, un centre de formation efficace et une équipe capable de tous les exploits. Toutes les conditions semblent donc réunies pour faire de Malmö le fer de lance du football scandinave dans les années à venir. Å

Désormais, à Malmö, le passé travaille pour le futur.

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EVERY GASP EVERY SCREAM EVERY ROAR EVERY DIVE EVERY BALL E V E RY PAS S EVERY CHANCE EVERY STRIKE E V E R Y B E AU T I F U L D E TA I L SHALL BE SEEN SHALL BE HEARD S H A L L B E FE LT

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CHRIS TOPH DAUM

Lukas Maeder / 13 Photo

“Il faut savoir écouter” Christoph Daum, entraîneur allemand réputé aussi bien pour ses succès que pour sa capacité à motiver ses joueurs, veut aider les footballeurs à devenir plus autonomes.

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CHRIS TOPH DAUM

Christoph Daum, vous êtes devenu entraîneur en Bundesliga, au FC Cologne, alors que vous aviez à peine plus de 30 ans. Quels souvenirs gardez-vous de cette année 1986 ?

Christoph Daum : La décision de nommer un si jeune entraîneur, qui en plus n’avait jamais été footballeur professionnel, a en quelque sorte constitué une révolution. Pour être honnête, je ne devais cependant faire qu’un intérim. À l’époque, on parlait plutôt de Pal Csernai ou Kalli Feldkamp pour reprendre les rênes de l’équipe, mais ils n’étaient pas disponibles immédiatement.

Vous étiez donc là pour assurer les affaires courantes.

J’étais censé occuper le poste jusqu’à Noël.

Mais je suis parvenu à faire mes preuves durant cette période d’intérim et finalement, la collaboration s’est prolongée.

Vos méthodes atypiques pour l’époque vous ont aidé à vous construire une solide réputation, vous avez redéfini le métier d’entraîneur. Quelle est la situation de vos confères aujourd’hui en Allemagne ?

Le football évolue aussi rapidement que d’autres domaines. Il y a 25 ans, un joueur blessé était opéré “à la hache”, si l’on peut dire. Aujourd’hui, tout est beaucoup plus précis, on fait de la microchirurgie. Tout a changé. Si, autrefois, il fallait se satisfaire de la lenteur des fax, les informations circulent dorénavant à toute allure.

Tout est donc devenu plus rapide, y compris le football.

Le jeu s’est accéléré, les exigences physiques sont devenues énormes. La réduction des espaces a également entraîné une hausse de la qualité technique. Le football continuera toujours à se développer, que ce soit dans les méthodes d’entraînement, l’analyse des matches ou l’accompagnement des sportifs. La science nous fournit tellement d’informations que j’ai parfois l’impression de crouler sous celles-ci. Il faut distinguer soigneusement ce qui est à prendre ou à laisser, ce qui nous aide réellement dans notre travail ou non.

En costume Christoph Daum lors de son passage sur le banc du Bayer Leverkusen (12 août 2000).

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Toutes les technologies et toutes les analyses scientifiques ne remplaceront jamais l’émotion inhérente au football. À l’issue de sa formation, un entraîneur doit bien sûr savoir maîtriser la plupart de ces domaines, même s’il est également bon de faire appel à de véritables experts. Mais l’un des aspects les plus importants est l’intelligence émotionnelle. Un entraîneur a devant lui 24 ou 25 auto-entrepreneurs qui gagnent plusieurs millions par an. Le but est de créer une sorte

Goffe Struiksma

Quelles nouvelles fonctions un entraîneur doit-il donc remplir ? Où peut-il réellement apporter sa touche personnelle à l’édifice ?

CHRIS TOPH DAUM

“Toutes les technologies et toutes les analyses scientifiques ne remplaceront jamais l’émotion inhérente au football.” de maison mère, avec un dénominateur commun, une identité propre. Les joueurs doivent épouser cette identité, de même que toutes les composantes du club. Aujourd’hui, le champ d’action d’un entraîneur est bien plus vaste qu’il ne l’était il y a 25 ans.

Vous êtes réputé pour votre capacité à motiver vos troupes, parfois à l’aide de méthodes pour le moins inhabituelles. Il vous est ainsi déjà arrivé de faire courir vos joueurs sur des charbons ardents. Comment le concept de motivation a-t-il évolué au fil des ans ?

Il a très peu changé, à mon avis. La motivation, ce n’est rien de plus que de la communication efficace. Cela signifie qu’il faut d’abord savoir écouter. Qu’est-ce qui touche un joueur, quels sont ses objectifs, ses ambitions, ses inhibitions, ses blocages ?

C’est seulement une fois que j’ai décelé cela que je peux aborder tous ces sujets, au besoin avec un préparateur mental, et mettre en place avec le joueur une communication qui lui permettra d’atteindre une motivation maximale. Le plus important est d’aider le joueur à se prendre en main, pour qu’il parvienne de lui-même à se motiver pour un

simple entraînement ou bien à rester motiver s’il est remplaçant, voire dans les tribunes.

activité visant à resserrer les liens de l’équipe, comme par exemple un camp de survie ou une séance d’escalade, des réunions et séances de discussion doivent permettre de mettre en lumière les différents aspects de la dynamique de groupe. Il ne faut pas perdre de vue l’objectif de durabilité, il faut tout analyser et demander au joueur ce qu’il retient de l’expérience. Lorsqu’il est capable de m’expliquer ce qu’il a fait et pourquoi, alors je sais que c’est gagné.

Le contrôle des détails, en somme.

Cela vaut aussi lorsque le succès est au rendez-vous...

Effectivement, même lorsque tout se passe bien, le joueur doit rester extrêmement motivé et ne pas se reposer sur ses lauriers.

Il existe mille et une façons de soutenir un footballeur pour que celui-ci soit dans les meilleures dispositions mentales, se sente bien et continue à tout faire pour connaître de nouveaux succès.

Les joueurs sont-ils assez patients ?

Le besoin de gratification est très important chez les jeunes joueurs. Ils veulent tout, tout de suite : jouer et montrer ce dont ils sont capables. Mais ils doivent aussi apprendre à rester bien sages avant de pouvoir ouvrir leurs cadeaux de Noël. (Rires)

Vous vous penchez beaucoup sur le travail individuel. Mais qu’est-ce qui permet de réunir tous les joueurs afin de former une équipe ?

Chaque entraîneur travaille avec minutie.

Il détermine ce qui permet le plus à un joueur de s’identifier à son club et à son environnement. La personnalité des joueurs doit être mise au service de l’équipe afin de former une entité collective. Cet aspect-là de notre travail n’a pas changé, il est toujours le même qu’autrefois.

Vous parliez plus tôt du besoin de gratification. Quels sont, aujourd’hui, les objectifs qui vous poussent à continuer ?

J’adorerais entraîner en Premier League.

Je me suis rendu en Angleterre et j’y ai noué quelques contacts, mais il est très difficile de rentrer dans le circuit. J’aimerais également me retrouver à la tête d’une sélection nationale, après 30 ans passés à m’occuper de clubs. J’ai récemment refusé une proposition de la Fédération nigériane, mais je suis sûr qu’une autre opportunité se présentera bientôt. Å

Ce qui est essentiel dans le team building, c’est son effet dans le temps. Après une

Propos recueillis par Perikles Monioudis

Nom Christoph Daum Date et lieu de naissance 24 octobre 1953, Oelsnitz / Erzgebirge (Allemagne) Carrière d’entraîneur (résumé) 1981–1985 1. FC Cologne Amateurs 1985–1986 1. FC Cologne (adjoint) 1986–1990, 2006–2009 1. FC Cologne 1990–1993 VfB Stuttgart 1994–1996, 2001–2002 Beşiktaş Istanbul 1996–2000 Bayer 04 Leverkusen 2002–2003 FK Austria Vienne 2003–2006, 2009–2010 Fenerbahçe Istanbul 2011 Eintracht Frankfurt 2011–2012 FC Bruges 2013–2014 Bursaspor Titres de champion

Bain de foule Christoph Daum fête le titre de champion avec Fenerbahçe le 10 mai 2004.

1992 VfB Stuttgart 1995 Beşiktaş Istanbul 2003 FK Austria Vienne 2004, 2005 Fenerbahçe Istanbul T H E F I FA W E E K LY

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Synot Liga tchèque

Une lueur d’espoir Roland Zorn est expert en football et vit à Francfort-sur-le-Main.

Il arrive que l’ancienne magie fasse un retour inespéré. Le 9 septembre, alors que personne, ou presque, ne s’y attendait, l’équipe de République tchèque s’est imposée 2:1 face aux Pays-Bas, troisièmes de la dernière Coupe du Monde, à l’occasion de son premier match de qualification pour l’Euro. Un jour à marquer d’une pierre blanche pour cette grande nation du football dont le dernier exploit remonte à un titre de vice-champion d’Europe en 1996 ? Pas vraiment puisque les quelque 21 000 places du stade du champion national, le Sparta Prague, n’avaient même pas toutes été vendues. Un tournant dans l’histoire du football tchèque qui, depuis plusieurs années, ne joue quasiment

plus aucun rôle sur la scène internationale ?

Les spécialistes préfèrent voir dans cette courageuse victoire une mince lueur d’espoir.

dans les grandes ligues européennes, ils sont à l’image de la situation dans laquelle se trouve le football tchèque actuellement

Dans ce pays où le football est le deuxième sport le plus populaire après le hockey sur glace, les gens semblent de nouveau s’intéresser au ballon rond, après des années marquées par la morosité. Depuis la saison 2010/11, on assiste en effet en première division tchèque à une légère augmentation du nombre de spectateurs.

Le Sparta, multiple champion national, est en tête avec une moyenne de 11 340 entrées, devant son grand rival du moment, le Viktoria Plzeň (10 090). Mais la saison dernière, seuls 5 068 spectateurs en moyenne ont assisté aux rencontres de l’élite. Après avoir reçu pendant 17 ans le soutien financier d’une marque de bière de Plzeň, le championnat porte depuis cette saison le nom de son nouveau sponsor, une entreprise tchèque de loterie et de paris sportifs. Si les montants engagés peuvent sembler ridicules à côté des sommes investies

Composé de seize clubs, le championnat tchèque a vu le jour en 1993, année de la dissolution de la Tchécoslovaquie. Il est largement dominé par le Sparta Prague, qui jouit d’une longue tradition et a remporté pas moins de douze titres. Loin derrière lui, on trouve son grand rival local, le Slavia Prague, et le Slovan Liberec, avec chacun trois trophées à leur actif.

Ces dernières années, le Viktoria Plzeň est cependant monté en force en décrochant deux titres de championnat ainsi qu’une place en phase de groupes de la Ligue des Champions pour l’exercice 2011/12. Mais l’influence du football tchèque à l’échelle européenne reste limitée. Cette année, seul le Sparta, qui la saison dernière a retrouvé sa place au soleil sur le plan national après quatre ans de disette, est en lice pour la Ligue Europa. Le club a cependant dû s’incliner d’entrée de jeu 1:3 face à Naples.

Le championnat tchèque n’étant pas vraiment une poule aux œufs d’or pour les joueurs professionnels, il a bien du mal à redorer son blason, les stars préférant aller chercher fortune ailleurs. À cela, il faut ajouter les déficits en matière d’infrastructures, une commercialisation insuffisante, les affaires de corruption ou encore les débordements dans les stades qui ternissent encore davantage l’image du football tchèque.

Les récentes évolutions laissent néanmoins entrevoir une mince lueur d’espoir. Même si le Sparta Prague et le Viktoria Plzeň semblent encore une fois bien partis pour faire la course en tête, la nouvelle saison s’annonce plus palpitante que prévu. La moitié des seize clubs se disputent en effet les premières places du classement et chaque week-end réserve son lot de surprises. Certains supporters ont cependant tendance à oublier que le pays, qui par le passé a donné naissance à de grands noms du football, comme Petr Cech, Pavel Nedved, Tomas Rosicky ou encore Karel Poborsky, manque encore cruellement de jeunes talents susceptibles de s’imposer sur la scène internationale.

Soif de titres Le légendaire Sparta Prague, représenté ici par Ladislav Krejci.

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Alejandro Pagni / afp

Mais qui sait ce que l’avenir nous réserve. La victoire des Tchèques 2:1 face aux Pays-Bas annonce peut-être le retour des beaux jours. Å

Primera División argentine

Un River Plate ragaillardi Sven Goldmann est spécialiste du football au quotidien “Tagesspiegel” de Berlin.

La machine fonctionne toujours. Bien sûr, pas de manière aussi spectaculaire que dans les années 40, à l’époque le Club Atlético River Plate était peut-être la meilleure équipe du monde et surnommé La Maquina (la machine). Ses principaux acteurs s’appelaient Adolfo Pedernera et Angel Labruna, des noms inoubliables pour tous les fans de River Plate.

Soixante-dix ans plus tard, à nouveau, on entend souvent parler de Buenos Aires. Car River Plate joue ces jours-ci avec une précision implacable, telle qu’on n’en avait pas vu depuis longtemps à l’Estadio Monumental.

Lors de la septième journée du Torneo Transicion de la Primera División argentine, il a enregistré sa sixième victoire consécutive en s’imposant 4:1 face au Club Atlético Independiente d’Avellaneda. River Plate affiche déjà 19 buts au compteur et n’en a encaissé que trois. Une véritable machine à gagner !

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Cette rencontre au stade Monumental s’annonçait très disputée, car le promu Independiente avait remporté de son côté quatre succès de suite et n’avait qu’un point de retard sur le leader avant le duel. Ce qui a suivi s’est finalement transformé en une démonstration de football offensif et élégant.

Leonardo Pisculichi et Ariel Rojas ont ouvert les hostilités en première période. Au bout d’une heure, Federico Mancuello a réduit la marque pour Independiente, mais avant même que le suspense ait le temps de s’installer, Teofilo Gutierrez a triplé la mise pour River Plate. C’était le septième but inscrit par l’international colombien depuis le début de la saison, ce qui permet à Gutierrez de figurer en tête de la liste des meilleurs buteurs de Primera División. Un peu plus tard, l’Uruguayen Rodrigo Mora a enfoncé le clou en faisant trembler les filets une nouvelle fois pour le compte de River Plate.

Un nom est étroitement lié au succès des Millonarios : celui de Marcelo Gallardo, l’entraîneur, qui n’était pourtant considéré au début que comme une solution de dépannage.

L’entraîneur Marcelo Gallardo est devenu bien plus qu’une solution de dépannage à River Plate.

Au printemps, après avoir fêté son 36ème titre de champion, le club avait dû faire face au départ de Ramon Diaz, à la surprise générale.

Véritable icône, Diaz avait déjà permis à River Plate de décrocher le championnat en tant que joueur, puis une fois passé aux commandes, il avait fait décrocher à ses hommes cinq couronnes nationales, ainsi que la Copa Libertadores et la Supercopa Sudamericana.

Après le triomphe en Torneo Final de la ­P rimera División, trois ans seulement après la fâcheuse relégation de River Plate – la première de l’histoire du club –, il a annoncé brutalement en mai dernier que sa mission était terminée.

Le directeur technique Enzo Francescoli, autre légende de River Plate, a réagi rapidement et recruté un autre membre de la grande famille du club pour lui succéder. Marcelo

Gallardo a fait ses débuts de footballeur chez les jeunes de River Plate, avant de commencer à jouer en Primera División à l’âge de 17 ans seulement. Lorsqu’il a raccroché les crampons, son premier contrat d’entraîneur l’a emmené à Montevideo, où il a remporté d’emblée le championnat d’Uruguay avec le Club Nacional. Aujourd’hui âgé de 38 ans mais aussi jeune d’apparence qu’à l’époque où il évoluait au milieu de terrain pour River Plate et pour l’équipe d’Argentine, Gallardo fait jouer à son équipe un football sophistiqué.

“On reconnaît les joueurs intelligents au fait qu’ils mettent rapidement en pratique les idées de leur entraîneur. Et j’ai une équipe très intelligente !”, déclare Gallardo. Voilà pourquoi la nouvelle machine du football fonctionne aussi bien. Å

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First Love

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Lieu : Le Cap, Afrique du Sud Date : 29 septembre 2012 Heu re : 17 h 1 2 Alexia Webster, Keystone

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Years of phenomenal growth FIFA decided to stage the first FIFA Women’s World Cup™ in 1991 (China PR) to give the best female players in world football the opportunity to play on a world stage, thus marking a milestone for the growth of women’s football all around the globe. Around half a million spectators attended the matches. Since then, the women’s game has taken huge strides forward in every aspect, whether in terms of the players’ technique, physical fitness and tactics, or the media coverage, TV viewers and sponsorship interest.

One of the pillars of FIFA’s mission is to touch the world through our tournaments. We take great pride in staging these entertaining and unique festivals of football across the globe.

The FIFA Women’s World Cup™ is a shining example of our commitment to ensuring that women’s football goes from strength to strength in the future.

LA SEMAINE DES COMMISSIONS

LE BILLET DU PRÉSIDENT

La FIFA met en œuvre deux nouveaux programmes de développement

L

a mise en œuvre de deux nouveaux programmes de développement visant à promouvoir la participation aux qualifications pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA et à développer les compétitions de jeunes au niveau national, ainsi que l’approbation des tout premiers projets Goal pour les États-Unis, l’Italie et la Suède ont été les principaux sujets abordés lors de la séance de la Commission de Développement de la FIFA tenue le 23 septembre 2014, au siège de la FIFA sous la présidence d’Issa Hayatou.

Développement de la jeunesse La nouvelle initiative qui s’adresse aux équipes masculines et féminines des moins de 17 ans permettra aux associations membres qui remplissent des critères spécifiques de recevoir un soutien financier de la FIFA à la fois pour les frais d’organisation de matches à domicile de même que pour les frais de voyage lors de matches à l’extérieur, et ce afin d’améliorer le taux de participation lors des compétitions de jeunes de la FIFA. Pour ce qui est des compétitions nationales de jeunes, l’objectif de la FIFA est d’aider les associations membres à augmenter de manière durable le nombre de ces tournois au niveau national et dans différentes catégories d’âge à travers des programmes éducatifs, du matériel didactique et des équipements spécifiques. Pour bénéficier du soutien de la FIFA, les associations membres devront soumettre un plan de développement sur quatre ans sous la supervision d’un directeur technique.

“Ces deux programmes s’inscrivent en droite ligne de la volonté de la FIFA de soutenir les compétitions masculines et féminines de football de jeunes au cours du prochain cycle financier afin d’accroître les chances de participation et la qualité du football”, a commenté Issa Hayatou.

Un total de 32 projets Goal ont été approuvés le 23 septembre par la Commission de Développement de la FIFA. Parmi les nouvelles initiatives, citons la construction du siège de la Fédération Congolaise de Football, la rénovation du centre technique de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le soutien accordé au centre national de formation en Inde dans la perspective de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2017 et la construction d’un terrain de football dans la ­région bhoutanaise du Tsirang.

Augmentation du budget Au cours de la période 2015-2018, il est prévu, parmi les principales priorités, d’accroître de 100 millions de dollars US l’actuel budget du développement, qui s’élève actuellement à 800 millions de dollars, tout en continuant d’améliorer la gouvernance financière des fonds de développement de la FIFA. La FIFA prévoit également d’augmenter les allocations Goal (à titre de comparaison, les allocations ont augmenté de 50% depuis 2010 – de 400 000 à 600 000), de doubler les fonds de développement réservés au football féminin et de multiplier par cinq la capacité de distribution d’équipements de football. Å

Un total de 32 projets ‘Goal’ ont été approuvés par la Commission de Développement de la FIFA.

251 délégués venus de 132 pays

E

xactement 70 jours après la finale de la Coupe du Monde à Rio de Janeiro, la communauté mondiale du football s’est rassemblée cette semaine à Zurich, dans le cadre des réunions des commissions de la FIFA. Il n’y avait ni coupe, ni prestige à gagner. Mais l’importance stratégique de ce rendez-vous trimestriel lui confère une dimension presque comparable à celle de la Coupe du Monde. L’échange régulier entre les associations et les discussions sur des problèmes courants liés à des aspects techniques, logistiques, médicaux, infrastructurels, juridiques et sportifs assurent une liaison directe avec la base de notre sport et constituent le fondement de nos programmes d’aide et de développement comme “Football for Health”, “11 pour la Santé” ou “Football for Hope”.

Dans des régions du monde où les gens manquent de choses élémentaires, le football peut apporter un soutien important, en particulier chez les jeunes. Car dans le football, ils trouvent ces modèles qui leur manquent dans d’autres ­domaines. Ce n’est pas un hasard si, dans les ­territoires en crise comme la Syrie, le Liban ou l’Ukraine, le ballon roule toujours en ces jours difficiles.

La Coupe du Monde, dont la superbe dernière édition s’est déroulée au Brésil, joue pour ainsi dire le rôle de phare de la FIFA. Il est déterminant que les associations nationales reçoivent son signal. Au Siège de la FIFA, des discussions constructives et axées sur la recherche de solutions ont eu lieu au sein de 13 commissions et des propositions ont été élaborées en vue du prochain Congrès. Outre les 27 membres du Comité Exécutif, nous avons ­accueilli 251 délégués venus de 132 pays. Chacun possédait un droit de parole, chacun a pu se faire entendre. Cette conclusion essentielle nous montre la voie à suivre : ce n’est qu’ensemble que nous ­pouvons résoudre les problèmes globaux, dans le football mais aussi sur les questions sociales.

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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FOOTBALL EN PRISON

Juste pour le sport

Cellule 13 Vainqueurs du tournoi de 2013.

D É T E N U S G BP Nom de l’équipe : Cellule 13 du pénitentier Geraldo Beltrão Création : 2013 Ville : João Pessoa, Brésil Championnat : Coupe Geraldo Beltrão Entraîneur : Pedro Nascimento Succès : 1ère place de la Coupe Geraldo Beltrão (2013)

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FOOTBALL EN PRISON

Chaque année, les détenus de la prison de haute sécurité brésilienne Geraldo Beltrão participent à un tournoi de football. L’équipe gagnante a ensuite le droit d’affronter les gardiens.

Équipe des gardiens Sur le sable, sans armes.

G A RDIE N S G BP Nom de l’équipe : Gardiens du pénitentier Geraldo Beltrão Création : 2013 Ville : João Pessoa, Brésil Championnat : Coupe Geraldo Beltrão Entraîneur : aucun Succès : aucun

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FOOTBALL EN PRISON

Dans la cuisine S’entraîner en attendant que le repas soit chaud.

Une compétition sérieuse Elle dure une semaine.

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FOOTBALL EN PRISON

Les gagnants reçoivent du riz, des haricots et d’autres aliments.

Luiz Romero (texte) et Nicoló Lanfranchi (photos), à João Pessoa (Brésil)

L

es joueurs s’échauffent entre les matelas et le fil de linge mouillé qui traverse la pièce. Lorsque les détenus veulent sortir, ils sont obligés d’attendre, devant une lourde porte en métal, que des gardiens armés procèdent à leur fouille.

Ensuite, ils doivent encore passer une autre porte en métal pour atteindre le terrain.

Glisser sur les lignes de touche peut s’avérer dangereux car le terrain est entouré de fils barbelés. “Il faut rester calme et patient”, explique un joueur. “N’oublions pas que c’est notre tempérament impulsif qui nous a amenés ici.” Bien sûr, aucun supporter extérieur n’a le droit d’assister aux rencontres.

Après le coup de sifflet final, les prisonniers se mettent en rang et regagnent leur cellule. Certains passent leurs mains par les barreaux pour applaudir. Les portes des cellules se referment et des cris de joie résonnent à travers la prison.

Ce tournoi de football est organisé chaque année depuis 2012, au sein de la prison de haute sécurité Geraldo Beltrão à João Pessoa, la capitale de l’État du Paraíba. Chaque cellule peut

constituer une équipe de cinq joueurs. Au bout d’une semaine complète, chaque membre du groupe victorieux reçoit un prix composé de riz, de haricots et d’autres aliments. De plus, l’équipe gagnante est autorisée à disputer un match contre les gardiens de la prison.

Lors de cet affrontement spécial, certaines tensions du quotidien carcéral peuvent apparaître. “Amenez un gros sac pour pouvoir emporter tous les buts de vos adversaires chez vous”, lance un détenu pour taquiner les geôliers, avant de s’excuser rapidement. Il faut dire que les gardiens reprennent possession de leurs armes dès la fin de la rencontre. Cette année, c’est la cellule 15 qui a remporté le tournoi. Å

Cet article est paru le 16 mai 2014 dans la revue italienne Colors Magazine . Colorsmagazine.com

Vainqueurs 2014 Cette année, c’est la cellule 15 qui a soulevé le trophée.

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EN BREF

N

ous sommes le 29 juin 2014. Mon fils s’est qualifié avec son équipe pour la finale régionale de la Coupe juniors. Cette équipe joue à un échelon inférieur à l’autre. Dès la première mi-temps, un football attrayant est proposé, base sur des passes courtes et des duels intenses. Après l’un de ces contacts, l’arbitre montre un carton jaune à mon fils. Son verdict : faute caractérisée. La décision se justifie. Peu après la pause, l’équipe de rang inférieur ouvre le score. Une surprise semble possible. Les joueurs se sentent pousser des ailes, ils maintiennent la pression. Effectivement, quelques minutes plus tard, les filets tremblent pour la seconde fois. Les supporters présents jubilent, quant au buteur, il laisse éclater sa joie et célèbre son but près du drapeau de corner. Mon fils se laisse submerger par l’allégresse et donne un coup de pied dans le piquet du drapeau. Il reçoit alors un deuxième avertissement synonyme d’expulsion. Le motif : une célébration de but exagérée. Toute l’équipe est sous le choc et les adversaires en profitent, ils parviennent à égaliser (2:2) et remportent la finale aux tirs au but. Mon fils est rongé par la culpabilité. Il laisse couler ses larmes.

Nous rentrons tristement à la maison, où nous regardons le huitième de finale de la Coupe du Monde entre les Pays-Bas et le Mexique. Peu avant la fin du match, Klaas-Jan Huntelaar inscrit sur penalty le but de la victoire 2:1. Il fonce vers le drapeau de corner et tape dedans comme un karatéka.

Il ne reçoit pas d’avertissement. La décision relève de la liberté d’appréciation de l’arbitre. Ça aussi, il faut l’accepter. Å Richie Krönert

imago

P

arfois, le plus beau de tous les sports devient secondaire. Jonás Gutiérrez, joueur de Newcastle United en Premier League, a secoué ses fans en révélant dans une interview qu’il était ­atteint d’un cancer des testicules. L’ancien international argentin a ajouté qu’il suivait un traitement depuis longtemps dans son pays, mais qu’il avait souhaité cacher sa maladie pendant de ­nombreux mois. “C’est le match le plus difficile de toute ma vie”.

La première rencontre à domicile après l’annonce de Gutiérrez a donné lieu à des moments émouvants. Papiss Cissé a signé un doublé, permettant à son équipe d’arracher le nul 2:2 contre Hull City, et a dédié ses réalisations à son coéquipier malade. Le Sénégalais a par ailleurs dévoilé un message de soutien “Always looking forward Jonás” (“Toujours aller de l’avant, Jonás”) qu’il avait ­inscrit sur un t-shirt, en dessous de son maillot. Cissé avait en effet, lui aussi, connu des mois difficiles, lorsqu’il était resté loin des terrains en raison d’une fracture de la rotule. Le retour ­t riomphal de l’attaquant est néanmoins passé au second plan, ce qui témoigne de la justesse des propos de Gutiérrez : “Lorsqu’on lutte contre le cancer, tous les autres problèmes deviennent ­i nsignifiants.” Å Tim Pfeifer

B

ien souvent, ce n’est pas tant l’histoire en elle-même que la manière dont on la raconte qui marque les esprits. Elle donne à l’auditeur matière à réfléchir et peut avoir un effet libérateur sur celui qui la raconte. On raconte ainsi que Felix Magath, entraîneur de Fulham récemment congédié, aurait ordonné à un joueur de poser du fromage sur son genou pendant tout un après-midi. Pour l’aider à guérir. C’est en tout cas ce qu’ont rapporté certains joueurs à la presse britannique.

Après le départ de l’entraîneur allemand de 61 ans, bien entendu. Sinon, ils auraient couru le risque d’être sanctionnés par un rude programme d’entraînement. Ou bien Magath serait venu au club avec une meule entière de fromage. Et aurait confectionné des compresses à l’emmental pour toute l’équipe. Il paraîtrait également, toujours selon les joueurs, qu’après une défaite, Felix Magath serait d’humeur plutôt maussade. Et qu’il exigerait de son équipe qu’elle s’entraîne jusqu’à l’épuisement quasi total. Mais heureusement, tout est à présent rentré dans l’ordre. Mardi dernier, Fulham a de nouveau décroché une victoire, en Coupe d’Angleterre, face aux Doncaster Rovers, un club de troisième division. Sans Magath. Et sans fromage. L’équipe a fait ce qu’il fallait. L’entraîneur par intérim Kit Symons aussi. C’est en tout cas ce que racontent certains observateurs. Å Alan Schweingruber T H E F I FA W E E K LY

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TRIBUNE

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“Golden Boot Awards” : les meilleurs buteurs

Le retour de l’insouciance Tim Pfeifer

S

on sourire, reconnaissable entre mille, nous avait manqué. Avec un penalty transformé et une passe décisive, Ronaldinho a mené son nouvel employeur, le club mexicain de Querétaro, à une belle victoire 4:1 sur la pelouse du Chivas Guadalajara. Le double Footballeur de l’année a ainsi débloqué son compteur de buts dès son premier match chez les Gallos Blancos (les “coqs blancs”), mais aussi et surtout retrouvé ce fameux sourire en même temps que son insouciance caractéristique.

Avant de partir pour le Mexique, Ronaldinho évoluait au pays, à l’Atlético Mineiro.

Après des débuts prometteurs, la star brésilienne s’est mise à enchaîner les mauvaises performances et a même rompu son contrat suite à la décision du sélectionneur national Luis Felipe Scolari de se passer de ses services pour la Coupe du Monde. Partir à l’étranger, retrouver un niveau trop longtemps disparu, tel était l’objectif. Ce magicien du ballon rond, aujourd’hui âgé de 34 ans, a longtemps enthousiasmé la planète avec ses chevauchées fantastiques et ses dribbles inédits. Mais ces derniers temps, il faut bien avouer qu’il semblait avoir perdu tout plaisir de jouer.

Les quelques pas de samba entamés après son but ainsi que l’ouverture de rêve à destination de Camilo Sanvezzo pour le 2:0 sont toutefois la preuve irréfutable que Ronaldinho n’a rien perdu de son talent et qu’il retrouve la forme. L’envie et la motivation sont là également, malgré la fin de carrière qui approche inexorablement. “Je suis devenu champion dans tous les clubs par lesquels je suis passé.

J’espère pouvoir poursuivre cette série et remporter des titres ici aussi. Je n’ai encore jamais rien gagné au Mexique, c’est pour ça que je suis venu”, affirmait le vieux maestro lors de sa ­présentation.

Si Ronaldinho tient sa promesse et poursuit sur la lancée de son premier match, nul doute qu’un large sourire envahira non seulement son visage, mais aussi celui de tous les amoureux du ballon rond. C’est en tout cas tout le mal que nous leur souhaitons. Å

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buts Gerd Müller RFA Coupe du Monde : Mexique 1970

8

buts Ronaldo Brésil Coupe du Monde : Corée / Japon 2002

7

buts Grzegorz Lato Pologne Coupe du Monde : RFA 1974

6

buts Mario Kempes Argentine Coupe du Monde : Argentine 1978

6

buts Paolo Rossi Italie Coupe du Monde : Espagne 1982

6

buts Gary Lineker Angleterre Coupe du Monde : Mexique 1986

6

buts Salvatore Schillaci Italie Coupe du Monde : Italie 1990

6

buts Oleg Salenko Russie Coupe du Monde : États-Unis 1994

6

buts Hristo Stoichkov Bulgarie Coupe du Monde : États-Unis 1994

6

buts Davor Suker Croatie Coupe du Monde : France 1998

6

buts James Rodríguez Colombie Coupe du Monde : Brésil 2014

Le Soulier d’Or (“Golden Boot Award”) récompense le meilleur buteur de la Coupe du Monde à chaque édition.

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

Source : FIFA (FIFA World Cup, Milestones & Superlatives, Statistical Kit, 23.09.2014) T H E F I FA W E E K LY

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LE MIROIR DU TEMPS

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Au large de Majorque, Espagne

1972

William Lovelace / Getty Images

George Best en maillot de bain à la mode.

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LE MIROIR DU TEMPS

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Au large d’Ibiza, Espagne

2014

Dukas

Mario Götze, une semaine après avoir inscrit le but décisif en finale de la Coupe du Monde.

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CL ASSEMENT MONDIAL FÉMININ DE L A FIFA

→ http://fr.fifa.com/worldranking

L’édition de septembre du Classement mondial féminin est cette fois encore fortement marquée par de nombreux matches qualificatifs pour la Coupe du Monde Féminine, Canada 2015.

C’est ainsi que le Pérou (52ème), le Paraguay (54ème) et l’Équateur (49ème) font leur retour dans le classement, permettant dorénavant à tous

Pos. Équipe Évolution

1 États-Unis

0 2185

2 Allemagne

0 2179

3 Japon

0 2081

4 France

0 2067

5 Suède

0 2021

6 Brésil

0 2002

7 Angleterre

1 1994

8 Canada

-1 1970

9 Norvège

1 1960

10 Australie

-1 1957

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 58 60

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Points

RDP Corée Danemark Italie RP Chine Pays-Bas Espagne République de Corée Suisse Nouvelle-Zélande Islande Écosse Russie Finlande Ukraine Mexique Autriche Belgique République tchèque République d'Irlande Thaïlande Colombie Pays de Galles Pologne Vietnam Nigeria Roumanie Argentine Chili Chinese Taipei Costa Rica Portugal Hongrie Ouzbékistan Serbie Myanmar Trinité-et-Tobago Slovaquie Belarus Équateur Ghana Cameroun Pérou Inde Paraguay Guinée équatoriale Afrique du Sud Jordanie Croatie Iran Haïti

T H E F I FA W E E K LY

0 3 -1 -1 -1 0 1 1 1 -3 0 0 0 0 0 0 0 0 3 -1 0 5 -3 -1 -1 0 -2 4 -1 0 0 -3 0 0 1 0 -3 -2 -2 -3 -4 -5 -4 -1 -4 -4

1954 1892 1890 1869 1868 1865 1835 1825 1815 1814 1807 1779 1778 1771 1760 1700 1688 1669 1664 1654 1646 1633 1631 1626 1623 1618 1605 1579 1574 1566 1565 1560 1548 1535 1530 1505 1501 1496 1495 1467 1457 1442 1433 1431 1425 1423 1418 1412 1412 1393

les pays de la CONMEBOL d’y figurer. Le progrès est là notable car seules trois équipes de la confédération sud­-américaine y étaient représentées au second semestre de l’année 2013.

Au sommet du classement, pas de changements en revanche. Les États-Unis y trônent toujours, même

Pos. Équipe Évolution 61 62 63 64 64 66 67 68 69 70 71 71 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 92 94 95 96 96 98 99 100 101 102 102 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130

Turquie Israël Venezuela Irlande du Nord Côte d’Ivoire Slovénie Panamá Hong Kong Bulgarie Kazakhstan Bosnie-et-Herzégovine Jamaïque Albanie Grèce Algérie Indonésie Maroc Tunisie Guatemala Philippines Uruguay Îles Féroé Bahreïn Estonie Guam Laos Égypte Malaisie Sénégal Lituanie Bolivie République dominicaine Monténégro Cuba Zimbabwe Mali Palestine Salvador Lettonie Singapour Éthiopie Suriname Honduras Malte Luxembourg Kirghizistan Porto Rico Nicaragua Népal Géorgie Chypre ARY Macédoine Namibie St-Vincent-et-les-Grenadines Sainte-Lucie Zambie Bangladesh Saint-Kitts-et-Nevis Liban Bermudes Maldives Tanzanie Mozambique Koweït Qatar Îles Caïmans Swaziland Lesotho Belize Antigua-et-Barbuda

-1 -7 3 -5 -3 -8 -3 -3 -7 -7 0 -6 -6 -6 -6 -3 -3 -3 -2 -10 -9 -4 -7 -6 -6 -6 -6 -6 -6 -6 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -7 -8 -8 -8 -9 -8 -8 -8 -8 -8 -8 -8 -8 -8 -8 -8

Points 1389 1387 1381 1376 1376 1374 1363 1360 1359 1356 1354 1354 1345 1341 1334 1330 1316 1314 1313 1309 1308 1305 1302 1297 1294 1283 1275 1269 1257 1236 1231 1219 1219 1206 1195 1191 1191 1184 1182 1177 1154 1152 1152 1147 1145 1136 1108 1106 1104 1100 1096 1092 1021 1000 991 986 979 956 955 943 940 931 873 870 864 849 838 836 825 767

si l’Allemagne a pu réduire son retard à six points ; et les Japonaises, championnes du monde en titre, voient quant à elles leur troisième place menacée par les Françaises, à seulement 14 longueurs.

La prochaine édition de décembre pourrait donc bien comporter quelques changements au sommet de la hiérarchie.

Pos. Équipe Évolution 131 Aruba 132 Botswana Émirats arabes unis ** Papouasie-Nouvelle-Guinée ** Azerbaïdjan ** Tonga ** Fidji ** Guyana ** Congo ** Tahiti ** Îles Salomon ** Nouvelle-Calédonie ** Bénin ** Moldavie ** Îles Cook ** Vanuatu ** Angola ** RD Congo ** Samoa ** Arménie ** Samoa américaines ** Guinée ** Érythrée ** Gabon ** Grenade ** Ouganda ** Sri Lanka ** Pakistan ** Guinée-Bissau ** Syrie ** Dominique ** Afghanistan ** Irak ** Malawi ** Curaçao ** Bhoutan ** Sierra Leone * Burkina Faso * Barbade * Rwanda * Macao * Liberia * Îles Vierges britanniques * Îles Vierges américaines * Kenya * Andorre * Comores * Turks-et-Caicos *

Points

-8 -8

** Les équipes n’ayant pas joué depuis plus d’un an et demi n’apparaissent pas dans le classement. * Équipes provisoirement déclassées pour ne pas avoir joué plus de cinq matches contre des équipes officiellement classées.

758 735 1665 1476 1341 1316 1306 1256 1238 1238 1195 1188 1187 1177 1170 1139 1134 1132 1110 1104 1075 1063 1060 1031 1029 965 965 937 927 927 906 899 882 840 831 785 1132 1038 997 996 922 877 867 852 816 791 761 704

THE SOUND OF FOOTBALL

L’ O B J E T

Perikles Monioudis

À Un peu de disco avec Roger Hanspeter Kuenzler Sur le terrain, Roger Milla était le roi de la danse. Rien d’étonnant donc à ce qu’en 1990, au lendemain du beau parcours de son équipe en Coupe du Monde, le Camerounais ait eu envie de se lancer dans la chanson.

Sion Ap Tomos

E

n 1990, les quatres buts de Milla font du Cameroun la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale d’une Coupe du Monde.

Mais le plus bel héritage laissé par le joueur reste sans conteste son célèbre déhanchement, le sourire aux lèvres, près du poteau de corner. Aujourd’hui encore, chaque équipe digne de son nom compte dans ses rangs un “petit Milla” qui n’hésite pas à esquisser un absurde pas de danse pour célébrer un but, à la grande joie des spectateurs.

Ce que l’on sait moins, c’est que Roger Milla a également tenté de faire carrière dans la musique.

En 1990 et 1991, il sort en effet trois singles ainsi qu’un album, Saga Africa. La musique est signée par une équipe de producteurs franco-belges et Milla participe à l’écriture des paroles. Deux chansons sont d’ailleurs dédiées à ses passetemps favoris, ce dont on peut difficilement lui tenir rigueur : le premier s’intitule “Dance With The Lion” (“Come on Roger, Dance With The Lion !”) tandis que le second s’appelle “The Milla Move” (“Pump it up/the Milla Move/Exact”).

La voix de Milla rappelle de loin celle de Barry White, en moins flexible.

Malgré le titre de l’album, le footballeur semble préférer la pop et le disco d’inspiration européenne à la musique de son pays d’origine.

Les premiers titres sont dominés par des rythmes disco, les voix de chanteurs invités et le saxophone de son compatriote Manu Dibango, à qui l’on droit le célèbre morceau “Soul Makossa”. À mesure que le disque avance, les rythmes deviennent plus soutenus et les sons plus atmosphériques, tandis que Milla ose se rapprocher du micro afin de célébrer d’une voix davantage parlée que chantée les joies de la paternité ou réciter le poème “If” de Rudyard Kipling.

L’album, tout comme la carrière de chanteur de Milla, s’achève sur un hymne anti-aéroports : “Les aéroports, toujours et encore...” écrit Milla sur la pochette, “l’aéroport emmène le footballeur loin de son pays, mais son cœur, lui, restera là-bas pour toujours.” Signalons tout de même que Roger Milla a réussi à entrer au hit-parade. La même année (1991), le tennisman Yannick Noah caracole en tête des ventes en France avec un single qui, étrangement, s’appelle lui aussi “Saga Africa”.

Il y rend d’ailleurs hommage à Milla et à ses collègues camerounais François Omam-Biyik et Thomas N’Kono. Æ

l’époque où les Coupes du Monde n’étaient pas encore retransmises en intégralité et en couleur aux quatre coins du monde, il fallait se contenter de commentaires à la radio. Dans ce contexte, un objet en particulier tenait une place essentielle : le micro. Véritable sceptre de cette célébration à distance de l’art oratoire et du beau jeu, le micro revenait naturellement à l’officiant le plus doué, qu’il s’agisse du meilleur chroniqueur, du meilleur conteur, du spécialiste des bons mots… Dans les mains d’un magicien, cet accessoire mystérieux avait le pouvoir de visser les auditeurs devant le poste de radio du début à la fin du match.

Du début des années 50 au milieu des années 60, la FIFA a réalisé de nombreux enregistrements à l’aide de ce microphone de 41 centimètres provenant de la Radio Corporation of America (RCA), surtout pendant les Coupes du Monde. Après de longues années de service, ledit micro a été offert au secrétaire général de la Fédération espagnole de football. En 1968, le musée de la RFEF l’a prêté à son homologue argentin.

Au fil du temps, les gros microphones de table sur socle en bakélite ont laissé la place à des casques beaucoup plus légers. Nous parlons ici uniquement de caractéristiques physiques.

Le poids des mots, lui, est resté le même. Å

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Le football est une confrérie. C’est la paix.

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Oscar Arias Lauréat du Prix Nobel

LE TOURNANT

“Il n’était pas prévu que je joue” Un tir de la pointe du pied a propulsé Herbert Prohaska sur le devant de la scène internationale et l’Autriche en Coupe du Monde 1978.

Kurt Pinter / Contour by Getty Images

J

e n’ai jamais figuré dans le onze de départ lors des rencontres de qualifica­ tion pour la Coupe du Monde 1978. Même à Izmir, contre la Turquie, il n’était pas prévu que je joue. Mais quelques jours avant le match, Josef Hickersberger a subi une opération de l’appendicite. Je me suis donc retrouvé parmi les titulaires, le 30 octob­ re 1977. C’était la première fois que je débutais une rencontre avec l’équipe nationale. Et quelle rencontre : le match décisif pour la qualifica­ tion, contre la Turquie.

L’ambiance était électrique. Les Turcs es­ sayaient déjà de nous décontenancer avant le coup d’envoi. Nous avons hérité d’un terrain d’entraînement sans éclairage, nous avons été hébergés dans un hôtel particulièrement bruyant et, peu avant l’affrontement, nous avons appris que nous devrions porter les maillots de nos adversaires, car les Turcs souhaitaient jouer en rouge et nous n’avions pas prévu d’équipe­ ment blanc. Notre responsable du matériel a donc dû retirer la demi-lune turque de chaque maillot. Quelle comédie ! Mais cela n’a rien chan­ gé. Ce soir-là, la chance était avec nous.

Les occasions étaient rares … jusqu’à la 71ème minute, lorsque les Turcs ont envoyé une tête sur la barre transversale, nous permettant de mener le contre décisif. Hans Krankl s’est lancé dans un incroyable solo de 60 mètres sur la gauche. Il a ensuite adressé une passe à Willy Kreuz, qui l’avait suivi, mais Fatih Terim, le libé­ ro turc, a si mal intercepté le ballon que celui-ci a directement roulé devant mes pieds. Autant dire qu’il me l’a offert sur un plateau d’argent. Je l’ai simplement touché de la pointe du pied, comme au Tipp-Kick. Cela ne faisait pourtant pas du tout partie de ma panoplie de buteur !

Je n’oublierai jamais ce qui a suivi le but.

Euphorique, je suis parti vers la gauche, avant que mes coéquipiers me fassent tomber sur la

Nom Herbert Prohaska Date et lieu de naissance 8 août 1955, Vienne (Autriche) Poste Milieu de terrain Principaux clubs 1972–1980, 1983–1989 Austria Vienne 1980–1982 Inter Milan 1982–1983 AS Rome Équipe nationale d’Autriche 84 sélections, 12 buts

pelouse. Le seul problème, c’est que j’avais cou­ ru en direction des supporters de la Turquie.

Les 72 000 spectateurs étaient fous de rage. Il a commencé à pleuvoir des oranges et des man­ darines. Les fans nous ont lancé tout ce qu’ils avaient à portée de main. Mais je m’en fichais complètement. Ils auraient même pu m’envoyer des tomates.

Mon but a scellé notre victoire 1:0 et a qua­ lifié l’Autriche pour une phase finale de Coupe du Monde, pour la première fois depuis 20 ans.

Ce “pointu d’Izmir” a fait exploser ma carrière. À partir de ce jour-là, plus personne ne se demandait si j’allais commencer un match. ­ Je suis devenu un titulaire incontestable.

L’anecdote du chapeau est également ­comique. Après la rencontre, les supporters m’ont porté sur leurs épaules. Je me suis

s­oudain retrouvé avec un immense haut-­ de-forme rouge sur la tête. La photo a fait le tour du monde. D’ailleurs, j’en ai encore une au mur, chez moi. En rentrant en Autriche, j’ai ou­ blié le chapeau dans l’avion. Mais, de nom­ breuses années plus tard, il a refait surface.

Aujourd’hui, il est exposé au musée de la ­Fédération autrichienne de football. Å Propos recueillis par Bernd Fisa

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

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The FIFA Weekly Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Site Internet : www.fifa.com/theweekly Éditeur : FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Tél. +41-(0)43-222 7777 Fax +41-(0)43-222 7878

COUPE MYSTÈRE DE L A FIFA

Un pays frustré, un club dans le mauvais pays et un pays sans jeunes… À vous de jouer !

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Quel stade est l’enceinte de deux clubs qui ont déjà remporté la Ligue des Champions ?

Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques : Walter De Gregorio C

Rédacteur en chef : Perikles Monioudis Rédaction : Alan Schweingruber, Sarah Steiner, Tim Pfeifer

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A O E U

Service photo : Peggy Knotz Production : Hans-Peter Frei

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Correction : Nena Morf, Kristina Rotach

Secrétaire de rédaction : Honey Thaljieh

En Amérique centrale En Afrique du Nord En Asie de l’Est En Europe du Sud

Il n’existe qu’un seul pays au monde qui ne pourrait pas aligner une équipe U-17, en raison du manque de candidats potentiels. Où se trouve-t-il ?

Collaborateurs réguliers : Sérgio Xavier Filho, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Hanspeter Kuenzler, Jordi Punti, David Winner, Roland Zorn Ont contribué à ce numéro : Svend Frandsen, Thomas Renggli, Luiz Romero, Alissa Rosskopf, Andreas Wilhelm

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Il n’y a qu’un seul pays au monde qui n’a pas pu mettre en place d’équipe nationale U-17 parce qu’il n’y avait pas assez de jeunes dans ce pays. Où est-il situé ?

Conception artistique : Catharina Clajus

Mise en page : Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Marianne BolligerCrittin, Susanne Egli

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F Pérou L Portugal N Australie R Algérie

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Les Berwick Rangers d’Angleterre jouent en championnat d’Écosse. À l’inverse, quel club de Premier League anglaise ne vient pas d’Angleterre ?

Responsables de projet : Bernd Fisa, Christian Schaub Traduction : Sportstranslations Limited www.sportstranslations.com Impression : Zofinger Tagblatt AG www.ztonline.ch Contact : feedback-theweekly@fifa.org La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2014”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

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Solution de l’énigme de la semaine précédente : PLAY Explications détaillées sur www.fifa.com/theweekly Inspiration et application : cus

Faites-nous parvenir vos réponses le mercredi 1er octobre 2014 au plus tard à feedback-theweekly@fifa.org Les personnes ayant correctement répondu à l’ensemble des énigmes parues depuis le 13 juin 2014 participeront en janvier 2015 à un tirage au sort pour tenter de gagner un voyage pour deux pour le Gala FIFA Ballon d’Or, qui aura lieu le 12 janvier 2015. Avant de participer, nous vous invitons à consulter les conditions générales, ainsi que le règlement du concours. Vous trouverez toutes les informations utiles à cette adresse : http://fr.fifa.com/mm/document/af-magazine/fifaweekly/02/20/51/99/fr_rules_20140613_french_french.pdf T H E F I FA W E E K LY

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R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E Qui remportera la Ligue des Champions de la CAF ?

41+29+15 15%

41%

15%

29%

≠ ≠ ≠ ≠

ES Sétif (Algérie)

TP Mazembe (RD Congo) AS Vita Club (RD Congo) CS Sfaxien (Tunisie)

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Lequel de ces attaquants va se montrer le plus à son avantage pendant la Coupe du Monde des Clubs, Maroc 2014 ?

Choisissez parmi la liste suivante : · Mouhcine Iajour (Moghreb Tétouan) · Mauro Matos (San Lorenzo; sur la photo) · Mariano Pavone (Cruz Azul) · Cristiano Ronaldo (Real Madrid) · Emiliano Tade (Auckland City) Votez sur : fifa.com/newscentre

“Iniesta est le joueur espagnol le plus talentueux de l’histoire. Mais quand je vois jouer Pirlo, je me dis qu’il est fantastique. Je suis les matches de la Juventus rien que pour le voir jouer.”

Xavi, Milieu de terrain du FC Barcelone

mètres, telle est la distance incroyable depuis laquelle Moritz Stoppelkamp a trouvé le chemin des filets, du jamais vu

8 39 victoires en huit matches,

telle est la série impression-

nante qui a conduit le Zénith

équipes de Premier

Saint-Pétersbourg au sommet

League ont désor-

la montée du gardien d’Hanovre

de la Premier League russe.

mais encaissé au

Ron-Robert Zieler, sur un coup

Grâce à sa victoire 5:0 contre

moins un but de Frank Lampard. Le milieu de terrain

franc dans le temps additionnel,

Rostov, le quadruple champion

a établi ce nouveau record face à son ancien club,

pour adresser un tir victorieux

est le premier club de l’ère

Chelsea, dont il est le meilleur buteur historique avec

alors qu’il se trouvait juste

postsoviétique à démarrer sa

211 réalisations en 13 saisons. Rentré en cours de

en dehors de sa propre

campagne par huit succès

match, le joueur de 36 ans a offert le nul à Manchester

surface de réparation.

­consécutifs (sur la photo Hulk).

City (1:1).

en Bundesliga. Le milieu de terrain de Paderborn a profité de

Javier Garcia Martino / imago, imago (3)

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LA SEMAINE EN CHIFFRES