The Fifa Weekly Edition #54

N O 54, 31 OCTOBRE 2014

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

PAUL POGBA JE PRENDS DES RISQUES BALLON D’OR QUI EST EN COURSE ?

RUSSIE 2018 L’EMBLÈME DÉVOILÉ

TROMSØ IL

AU-DESSUS DU CERCLE POLAIRE W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

L’Arctique en feu Dans la ville norvégienne de Tromsø, à 344 kilomètres au nord du cercle polaire, les rudes conditions météorologiques n’empêchent pas l’équipe locale de briller. Dans cette région où le soleil ne se lève pas pendant deux mois de l’année, Sven Goldmann a enquêté sur le club de première division le plus septentrional du monde, qui a vaincu Chelsea par le passé.

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

Kazakhstan Même dix centimètres de neige ne suffisent pas à déstabiliser Astana : le club de la capitale kazakhe s’est imposé 2:0 face au Shakhtyor Karagandy et le titre de champion ne semble plus pouvoir lui échapper.

S epp Blatter La Russie, pays hôte de la prochaine Coupe du Monde, se montre pleine d’ambition dans les préparatifs de la compétition. “On peut clairement sentir que l’organisation de la Coupe du Monde est une affaire que la Russie prend très à cœur”, souligne le Président de la FIFA.

Christian Gimenez Il a joué pour Boca Juniors aux côtés de Diego Maradona. Mais c’est finalement en Suisse que la carrière de l’Argentin a véritablement connu un tournant.

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Manchester United La philosophie de l’entraîneur Louis van Gaal commence à porter ses fruits.

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Ballon d’Or La buteuse en série Abby Wambach, nominée pour Joueuse Mondiale de la FIFA , a livré de brillantes prestations cette année encore.

Au-dessus du cercle polaire La photo qui figure en couverture a été prise le 26 octobre 2014 à l’Alfheim Stadion, où Tromsø IL s’est imposé 1:0 contre le Fredrikstad Fotballklubb.

Pour la compétition finale, le nombre d’équipes participantes est de vingt-quatre, réparties parmi les confédérations de la façon suivante : AFC: 5 équipes, CAF: 3 équipes, CONCACAF: 3,5 équipes*, CONMEBOL: 2,5 équipes*, OFC: 1 équipe, UEFA: 8 équipes, Pays organisateur: Canada *L’équipe classée quatrième de la compétition préliminaire de la CONCACAF disputera un match de barrage (aller-retour) contre l’équipe classée troisième de la compétition préliminaire de la CONMEBOL.

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Qualifiés Costa Rica Etats-Unis Mexique

Qualifiés Brésil Colombie

Barrage retour: 2 décembre 2014 Trinité-et-Tobago – Équateur

Barrage aller: 8 novembre 2014 Équateur – Trinité-et-Tobago

Canada (Pays organisateur)

Getty Images (3), FIFA

Eivind H. Natvig / MOMENT / INSTITUTE

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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Russie L’Emblème Officiel de la Coupe du Monde 2018 a été présenté au théâtre Bolchoï de Moscou.

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Paul Pogba “Mon objectif, c’est d’être le meilleur joueur du monde”, déclare le Français en interview.

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues pour votre tablette. http://fr.fifa.com/mobile

Qualifiés Allemagne Angleterre Espagne France Norvège Suède Suisse + Vainqueur des barrages

Qualifiés Cameroun Côte d’Ivoire Nigeria

Qualifiés Australie Japon République de Corée RP Chine Thaïlande

Qualifiés Nouvelle-Zélande

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EVERY GASP EVERY SCREAM EVERY ROAR EVERY DIVE EVERY BALL E V E RY PAS S EVERY CHANCE EVERY STRIKE E V E R Y B E AU T I F U L D E TA I L SHALL BE SEEN SHALL BE HEARD S H A L L B E FE LT

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À DÉCOUVERT

Le grand spectacle de la nature Une aurore boréale dans le ciel de Tromsø.

Lumière et obscurité

L’

euphorie est de mise chez les supporters de Tromsø Idrettslag. En effet, leur équipe fétiche vient de fêter son retour en Tippeligaen norvégienne et sera donc à nouveau, dès la saison prochaine, le club de première division le plus septentrional du monde. L’entraîneur ­Steinar Nilsen ne s’est pas contenté de venir à bout de la concurrence ; il a aussi su gérer le climat du grand nord. A partir de la page 6, notre collègue Sven Goldmann vous emmène à la découverte de la huitième ville de Norvège, où le soleil ne se lève pas pendant deux mois de l’année mais où le football multiplie les coups d’éclat.

Eivind H. Natvig / Moment / Institute

A

vec la présentation de l’Emblème Officiel du tournoi à Moscou, la Russie a franchi avec succès la première étape sur la longue route qui mène à la Coupe du Monde 2018. Cet événement suscite également l’enthousiasme de Sepp Blatter, à quatre ans du coup d’envoi. Dans son billet hebdomadaire (page 23), le Président de la FIFA écrit : “On peut clairement sentir que l’organisation de la Coupe du Monde est une affaire qui tient à cœur à la Russie et que la population toute entière veut saisir cette opportunité d’apparaître comme un pays ouvert et hospitalier.”

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ne autre cérémonie passionnante se profile elle aussi à l’horizon : le Gala FIFA Ballon d’Or. Les prochains rois et reines du football mondial seront couronnés le 12 janvier 2015 à Zurich. La liste des nominés dans quatre catégories a été publiée cette semaine (à partir de la page 26). Å Tim Pfeifer

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TROMSØ

L’Arctique en feu

Chaque année, deux mois durant, la ville norvégienne de Tromsø est plongée dans l’obscurité. Cela n’empêche pas le club de Tromsø Idrettslag de briller actuellement de mille feux. Immersion au cœur de la fête d’accession à l’élite.

Sven Goldmann (texte) et Eivind H. Natvig (photos), à Tromsø

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TROMSØ

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TROMSØ

Jour de match à Tromsø Des supporters du TIL au Alfheim Stadion.

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s­ eptentrional du monde”. La cathédrale la plus septentrionale, l’université la plus septentrionale, la brasserie la plus septentrionale et désormais, à nouveau, le club de première division le plus septentrional du monde. Un club qui, dans son antre, a déjà vaincu Chelsea et Galatasaray.

De la neige en juin Tromsø se trouve à 344 kilomètres au nord du cercle Arctique, environ à la même hauteur que Barrows en Alaska ou Mourmansk en Russie.

L’Alfheim Stadion est le stade le plus septentrional dans lequel un match de Coupe d’Europe a jamais eu lieu. Cette année, ce ne sont toutefois pas Chelsea et Galatasaray qui sont venus fouler la pelouse, mais plutôt Bärum, Mjöndalen ou Ranheim. Ce sont tous des clubs de 1. divisjon, un nom trompeur puisqu’en Norvège, il désigne le deuxième échelon national, celui situé juste en dessous de la Tippeligaen. L’équipe a été reléguée à l’issue de la saison dernière, au grand soulagement de bon nombre d’adversaires. Le Gulf Stream permet peut-être à la ville de bénéficier d’un climat relativement doux pour la région, mais on y a tout de même déjà vu de la neige en plein mois de juin. En raison de ces conditions climatiques difficiles, le club s’est d’ailleurs doté d’un terrain synthétique et chauffé en 2006. De plus, le trajet est long. Rosenborg Trondheim

Le terrain est niché au cœur d’un quartier de maisons en bois multicolores. était le voisin le plus proche, à “seulement” 800 kilomètres. À vol d’oiseau. Fredrikstad, le concurrent du TIL pour la montée ce dimanche, a dû effectuer un périple de 1 300 kilomètres pour venir disputer cette rencontre décisive.

Au mois d’avril, à l’orée de la saison, l’entraîneur Steinar Nilsen était sous pression. Si le budget a connu une baisse drastique suite à la descente, les ambitions, elles, sont restées élevées. “Essayez de faire ça à Mourinho”, s’amuse le technicien de 42 ans. “Diminuez-lui son budget de moitié et dites-lui qu’il doit quand même décrocher le titre.” Passé par l’AC Milan et Naples lorsqu’il était joueur, Nilsen était également le capitaine de l’équipe de Tromsø qui a vaincu Chelsea 3:2 en 1997 en Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe.

Dans la loge VIP du stade, une photo représente Gianliuca Vialli, la star des Blues, errant

Eivind H. Natvig / MOMENT / INSTITUTE

E

n cette fin de dimanche après-midi, Didier Drogba trouve le chemin des filets. Un but typique de l’attaquant ivoirien. Une tête rageuse au premier poteau, décortiquée sous tous les angles sur trois énormes écrans… que personne ne daigne regarder.

Les sprints d’Angel Di Maria, les feintes d’Oscar ou les dribbles d’Eden Hazard sont pareillement ignorés.

Retransmis au bar des sports le Roger’s, le choc du championnat anglais entre Manchester United et Chelsea met aux prises certains des meilleurs footballeurs du monde. Mais qui sont donc Di Maria, Oscar et Hazard comparés à Benny Lekström, Hans Norbye et Jonas Johansen ?

Johansen, un défenseur de 29 ans, a inscrit le but de la victoire contre le Fredrikstad Fotballklubb un peu plus tôt ce dimanche et ainsi validé le retour de son club, Tromsø Idrettslag (également abrégé en Tromsø IL, ou TIL), parmi l’élite du pays. Sur la scène installée pour l’occasion, on chante “Tromsø, Tromsø !” et “Heja TIL !” (“Allez le TIL !”). La fête bat son plein, au Roger’s, mais aussi sur la Stortorget, la place centrale de la plus grande ville du nord de la Norvège. Tromsø est de nouveau Tromsø, la ville dans laquelle tout ou presque est affublé du qualificatif “le plus

TROMSØ

Victoire en vue Les fans sentent que la montée est proche.

sous la neige. Svein Morten Johansen, désormais manager du club, était à l’époque au marquage de l’Italien. “Ils se sont plaints de la neige”, se remémore-il. “Mais quand elle a commencé à tomber, nous menions déjà 2:0.”

Ce sont incontestablement de beaux souvenirs, mais ce ne sont pas eux qui permettent de faire fonctionner un club. Tromsø Idrettslag n’emploie que sept personnes et doit compter sur le soutien massif des bénévoles. “Les temps sont durs. Le football norvégien doit retrouver ses racines.” En d’autres termes, investir dans la formation. “Il faut prendre exemple sur la Belgique et la Suisse”, martèle Johansen. “Et regardez comment l’Islande se développe. C’est sensationnel ! Pourquoi ne pourrions-nous pas y parvenir, nous aussi ? Il y a plus d’habitants en Norvège arctique qu’en Islande.”

Les projecteurs dès midi Tromsø compte 72 000 habitants et il en arrive 1 000 de plus chaque année, un phénomène unique dans ces contrées nordiques isolées. En termes de surface, la ville est l’une des plus grandes au monde. Avec ses 2 558 km², elle est par exemple deux fois plus vaste que New York, même si les bâtiments n’ont colonisé qu’une toute petite partie de cette étendue. La municipalité de Tromsø se compose de l’île de Tromsøya, du quar-

tier continental de Tromsdalen et d’une immense périphérie faite de pâturages pour les rennes, d’îles rocheuses inhabitées et de collines. Le tout est entouré d’îlots rocheux, de fjords et des Alpes de Lyngen, qui culminent à près de 2 000 mètres.

Blatter en visite au Centre Nobel pour la Paix Le Président de la FIFA Blatter s’est récemment exprimé, lors d’une visite au Centre Nobel pour la Paix d’Oslo, sur le succès de la campagne “Une Poignée de main pour la Paix” lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. En compagnie de la directrice du Centre Nobel pour la Paix, Bente Erichsen, et du président de la Fédération norvégienne de football (NFF), Yngve Hallen, le ­Président Blatter a ensuite participé à une conférence de presse. “La Poignée de main pour la Paix signifie beaucoup plus qu’un simple discours”, a souligné Blatter. “Il s’agit de ­ ­rassembler les gens, de les unir. Le partenariat avec vous et avec votre organisation, cette initiative de la Poignée de main pour la Paix, est l’un des signes visibles de notre engagement commun”, a-t-il déclaré à ses interlocuteurs.

Pour bénéficier d’un aperçu complet, l’idéal est de se rendre sur le Storsteinen, le sommet de Tromsø. À 421 mètres au-dessus de l’Atlantique nord, la vue est imprenable. On peut notamment admirer la cathédrale arctique, dont l’architecture particulière symbolise les aurores boréales, la glace et l’obscurité. Derrière elle s’étend un pont de 1 300 mètres de longueur. Il relie l’île et le continent depuis 1960 et décrit une pente relativement abrupte, qui s’interrompt au milieu pour redescendre de l’autre côté avec la même inclinaison. Vu du port, il fait quelque peu penser à un tremplin de saut à ski. Les installations portuaires s’étirent au pied de ce pont, jusque dans le centre-ville, et lorsque la vue est dégagée, il est même possible de reconnaître l’Alfheim Stadion.

Le terrain sur lequel Chelsea et Galatasaray ont autrefois courbé l’échine est niché au cœur d’un quartier de maisons en bois multicolores.

Une heure avant le début du dernier match à domicile de la saison, les projecteurs sont allumés. Il est midi. Lorsque les joueurs rentrent aux vestiaires après leur échauffement, la pelouse est arrosée, elle présente de légères inégalités sur les côtés. Derrière l’un des buts se dresse un bâtiment de bois blanc. Il s’agit de la banque locale. De l’autre côté, une tribune provisoire accueille les familles. Vingt-trois personnes très T H E F I FA W E E K LY

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TROMSØ exactement y sont réunies lorsque l’arbitre porte son sifflet à la bouche. Les plus petits profitent de la place disponible pour chahuter. La tribune principale est baignée de soleil, ce qui doit autant à l’heure du coup d’envoi qu’à la saison. En automne, le soleil se fait rare dans le nord du pays. En hiver, il disparaît même complètement.

Entre le 21 novembre et le 21 janvier, Tromsø vit ainsi dans l’obscurité. Seule une fine bande ­lumineuse à l’horizon vient rappeler que les ­ténèbres s’éloigneront un jour.

Benny Lekström, gardien de but

Hans Norbye, défenseur

Le bijou de Johansen À chaque minute qui passe, un rayon de soleil supplémentaire est avalé et au coup d’envoi, le gazon est déjà entièrement à l’ombre. Les supporters chantent pour se réchauffer. Ils font beaucoup de bruit dans une ville d’ordinaire bien calme. Ce qui se produit après une petite demi-heure de jeu, le journal local Nordlys le décrira dans son résumé comme une “explosion passionnelle”. Jonas Johansen, le héros de cet après-midi victorieux, dépose le ballon dans les buts de Fredrikstad grâce à une frappe des 25 mètres tout en finesse que Didier Drogba, à plusieurs kilomètres de là, n’aurait pas reniée.

Sur l’écran géant installé entre la tribune principale et la banque, la scène repasse en boucle à la mi-temps. Cet écran rattache Tromsø à la dimension moderne du football. Il est la promesse d’un futur radieux en Tippeligaen mais aussi, si possible, dans de plus hautes sphères, comme autrefois. En 1997, Nilsen était sur le terrain lors de la victoire contre Chelsea. En 2005, il dirigeait l’équipe qui a éliminé Galatasaray à la surprise

Les joueurs défient le froid arctique en dansant torse nu.

Zdenek Ondrasek, attaquant 10

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Miika Koppinen, défenseur

Lasse Nielsen, défenseur

générale en Coupe de l’UEFA. Il est né à Tromsø et a toujours fini par y revenir, même après cinq années passées en Italie. C’est donc que cette ville doit avoir quelque chose, quand bien même les fastes soirées européennes auraient été remplacées par un quotidien plus morose.

En deuxième mi-temps, le TIL attaque en direction de la petite tribune familiale, où les encouragements ont du mal à se faire entendre.

Qu’importe, cela suffit pour une tête sur la transversale et une kyrielle d’autres occasions, face à une équipe dont on peine à discerner la volonté de se battre pour décrocher la montée qu’elle est pourtant venue chercher. Afin d’assurer le coup, Steinar Nilsen modifie en outre la tactique de sa formation et décide de la faire évoluer avec une ligne de… sept défenseurs !

Benny Lekström, le gardien suédois de Tromsø, ne doit s’employer qu’à une seule reprise. Il parvient à se détendre malgré le froid qui ankylose ses membres, après 90 minutes de chômage

Krysspress / Facebook

Jonas Johansen, défenseur

TROMSØ

Mission accomplie Sur le terrain synthétique, les conversations sur l’avenir du club en Tippeligaen vont bon train.

tnt-graphics (Infografik)

teur porte un jean, une grosse chaîne or-argent et une casquette rouge du club. Il enlace tous les joueurs et danse avec plus d’énergie que n’importe lequel des fans présents sur la Stortorget. Le manager de l’équipe nous apprend qu’il s’agit tout simplement du maire.

Ensoleillement quotidien à Tromsø pendant l’année

t tem bre oct obr nov e em br déc e em bre

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Fin octobre : environ 7 heures de lumière dans la journée

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Cercle polaire

Heure de la journée

vie

Tromsø

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fév r

Maire et animateur Ce jour est particulier pour Koppinen et pas seulement à cause de l’accession. La victoire 1:0 face à Fredrikstad constitue son 300ème match sous les couleurs de Tromsø, ce qui lui confère un statut de fidèle parmi les fidèles, lui la “pièce rapportée”. Cette marque symbolique est bien sûr fêtée comme il se doit. D’abord dans le stade, où les supporters célèbrent également le retour en Tippeligaen à grands renforts de fumigènes rouges et blancs et où les joueurs défient le froid arctique en dansant torse nu. Ensuite sur la Stortorget, cette grande place du centre-ville désormais entièrement plongée dans l’obscurité et où se dresse le Roger’s, sans doute le bar des sports le plus septentrional de la planète.

Sur la scène, les héros se laissent porter par l’ambiance. Miika Koppinen reçoit un maillot rouge et blanc du TIL, floqué du numéro 300.

L’animateur de la soirée entonne une chanson humoristique, loin d’être la seule à son répertoire.

Pour Jonas Johansen, le buteur du jour, il lance ainsi quelques paroles sur l’air de “Can’t Take My Eyes Off You”, le tube de Frankie Vallis vieux de bientôt 50 ans. Ceux qui ne parlent pas norvégien comprennent tout de même qu’il est question de but et de Tippeligaen. L’anima-

jan

technique. Lekström est originaire de Stockholm. Avec le Finlandais Miika Koppinen et le Tchèque Zdenek Ondrasek, il forme la fraction internationale d’un effectif pour le reste composé uniquement de joueurs norvégiens.

Dans le football professionnel du troisième millénaire, un tel casting a des allures d’anomalie.

Tromsø

Tromsø

hiver

été

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TROMSØ

L

e match événement de l’histoire du club s’est déroulé en petit comité. Le 23 octobre 1997, seuls 6 438 spectateurs ont en effet acheté leur billet pour assister à la rencontre entre le Tromsö IL et le club anglais de Chelsea, qui se déplace alors sur la pelouse de l’Alfheim Stadion, de l’autre côté du cercle polaire. Les Londoniens auraient préféré jouer à Oslo, où les températures sont plus douces et où les météorologues n’ont pas prévu de tempête de neige. Mais Tromsø insiste pour jouer à domicile et l’UEFA est d’avis que les prévisions météorologiques ne justifient pas de reporter la rencontre. Le match aller de ce huitième de finale de la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe a donc lieu à Tromsø. Pour le reste, rien ne se va dérouler comme prévu. À l’époque, si Chelsea n’est pas encore le grand club qu’il est aujourd’hui, c’est néanmoins une équipe ambitieuse qui espère enchaîner sur les succès des années précédentes. L’entraîneur néerlandais Ruud Gullit, qui a renforcé ses rangs en engageant les Italiens Gianfranco Zola et Roberto Di Matteo, a en effet décroché la FA Cup sur la pelouse de Stamford Bridge en 1996. Chelsea a ensuite passé le premier tour de la Coupe des Coupes haut la main en battant à deux reprises le

Mauvaise visibilité Tromsø affronte Chelsea en octobre 1997.

“On ne distinguait même plus nos visages.”

Piégés par la neige

En octobre 1997, le match de Coupe d’Europe opposant Tromsø à Chelsea se solde par la victoire des Norvégiens 3:2. Ainsi que par une blessure au pied pour l’entraîneur de Chelsea, Ruud Gullit.

Sven Goldmann

Un semblant d’attaque Chelsea tente en vain de combler son retard.

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Slovan Bratislava et tout le monde s’attend à ce que les Anglais se débarrassent sans trop de difficulté de Tromsø. À l’échelle nationale, les Norvégiens sont en effet à la lutte pour se maintenir en première division, tandis que Chelsea pointe à la deuxième place du classement de Premier League.

Mais dès leur descente de l’avion, Gullit et ses joueurs comprennent que ce déplacement en terre scandinave sera loin d’être une partie de plaisir. La neige leur bat le visage et le thermomètre affiche des températures arctiques. Le public est donc quelque peu surpris de voir la moitié de l’équipe entrer sur le terrain vêtue de maillots à manches courtes. “Ces conditions n’étaient vraiment pas faites pour moi”, déclarera Gianfranco Zola. “Jamais je n’avais eu aussi froid sur un terrain de football, j’avais pourtant mis des gants et enfilé tout ce qui me tombait sous la main.”

Au début du match, le terrain est encore dégagé, mais le vent souffle avec vigueur et Chelsea a du mal à comprendre ce qui lui arrive. Au bout de quelques minutes seulement, Steinar Nilsen, l’actuel entraîneur de Tromsø, effectue un tir à 30 mètres qui atterrit au fond des filets anglais. Sur cette action, Ed de Goey, le gardien hollandais de Chelsea, est loin d’être irréprochable, et il le sera encore moins

Gary M. Priore / Allsport (2)

Gianfranco Zola, Chelsea

TROMSØ

Un froid vivifiant Le nouveau pensionnaire de l’élite veut fêter dignement son accession.

Un sommet pour les fans Dans le cercle polaire, il faut pouvoir compter sur un soutien chaleureux.

En y regardant de plus près, la chaîne orargent se révèle effectivement être l’insigne officiel de la municipalité de Tromsø. Cet animateur déchaîné se nomme Jens Johan Hjort, il est bel et bien le premier magistrat de la ville. S’il y prend bien sûr énormément de plaisir, Hjort estime qu’il est également de son devoir de maire de se retrouver en première ligne de cette fête d’accession. “Vous savez quoi ? Quand je suis à l’étranger et qu’on me parle de Tromsø, la première chose que les gens me demandent, c’est si ce n’est pas la ville avec le club de football qui a battu Chelsea !”

Il remet ensuite une coiffe de bouffon qu’il a apportée au défenseur Hans Norbye. Toujours chantant, il délègue ensuite ses fonctions à l’entraîneur. “Steinar est le chef !” Pour Hjort, rien de plus normal : “Après tout, Tromsø est connue pour deux choses à travers le monde, la bière et le football !”

Par le passé, Hjort a occupé la fonction de président de Tromsø Idrettslag, ce dont il n’est pas peu fier : “Vous saviez que mon premier match dans ce rôle était celui contre Chelsea ?”

“Nous avons besoin de l’Europe !”

Jens Johan Hjort

À cette époque, le gazon n’était pas encore artificiel, Johansen prenait le coude de Vialli en plein visage et Nilsen marquait un but qui fait toujours le tour d’Internet. Pour l’entraîneur actuel, ce passé glorieux doit poser les bases du futur et indiquer la marche à suivre. L’objectif du TIL, c’est “de ne pas seulement voir les meilleurs joueurs du monde à la télévision, mais aussi chez nous, dans notre stade. Pour cela, nous avons besoin des ressources issues des matches de Coupe d’Europe. Nous avons besoin de l’Europe !”

Sur les trois écrans du bar, le match entre Manchester et Chelsea n’est pas encore terminé, mais il n’intéresse toujours personne. Qui sont donc Di Maria, Oscar et Hazard comparés à Benny Lekström, Hans Norbye et Jonas Johansen ? Å T H E F I FA W E E K LY

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Krysspress (2)

lors du but suivant, laissant le ballon de Frode Fermann glisser entre ses doigts ankylosés par le froid. À la mi-temps, Chelsea est donc mené 2:0. Mais le drame est loin d’être terminé pour les Anglais.

Le blizzard décide en effet de se lever sur l’Alfheim Stadion et quand les joueurs reviennent sur le terrain, celui-ci est recouvert d’une épaisse couche de neige. Armés de balais géants, des bénévoles de Tromsø font de leur mieux pour dégager la ligne de touche. La rencontre devra cependant être interrompue à deux reprises afin que les surfaces de réparation soient déblayées et puissent être identifiées en tant que telles. Du point de vue sportif, le match n’a plus rien à voir avec le football tel qu’on le connaît. Le ballon s’enfonce dans la neige et les enchaînements relèvent du pur hasard.

Cela rappelle un peu la rencontre Allemagne-Pologne lors de la Coupe du Monde de 1974, lorsque les deux équipes s’étaient livrées à une véritable bataille d’eau sur la pelouse de Francfort. “On ne distinguait même plus nos visages à cause de la neige”, explique Gianfranco Zola. “Je ne voyais pas à plus de trois mètres devant moi.”

Dans leurs maillots jaune canari, les joueurs de Chelsea se fondent au milieu des flocons de neige.

Ruud Gullit tente de convaincre l’arbitre polonais Jacek Granat d’interrompre la rencontre. En vain. De son côté, Tromsø a la situation bien en main, même si l’équipe laisse filer de nombreuses occasions. À cinq minutes du coup de sifflet final, Gianluca Vialli parvient à réduire la marque, mais son coéquipier Frank Lebœuf doit ensuite sortir pour cause de blessure et Ole Martin Årst inscrit le but du 3:1 avant que son remplaçant n’ait le temps d’entrer sur le terrain.

Sur la ligne de touche, Gullit est dans tous ses états.

“Je ne l’avais encore jamais vu se mettre dans une colère pareille”, commentera Zola.

Hors de lui, l’entraîneur de Chelsea shoote dans un objet rond qu’il prend pour un ballon mais qui s’avère être une boule de ciment et se blesse au pied. Pendant la dernière minute de jeu, Vialli inscrit un second but pour les Anglais, qui s’inclinent 2:3.

Pour Gullit, ce match aura été “une farce ; ça n’avait plus rien à voir avec le football”.

Deux semaines plus tard, les Anglais prennent leur revanche sur la pelouse de Stamford Bridge lors du match retour. Chelsea s’impose facilement 7:1, Vialli inscrit trois buts et à l’issue de la rencontre, Gullit n’hésite pas à déclarer : “Aujourd’hui, Chelsea a montré son vrai visage et nous avons pu voir la différence de qualité entre les deux équipes.” Continuant sur sa lancée, Chelsea se qualifie par la suite pour la finale, disputée à Stockholm. Les Anglais s’imposent 1:0 face au VfB Stuttgart, mais Ruud Gullit n’est pas là pour assister à cette victoire. Le Néerlandais a en effet cédé sa place sur le banc de touche à son ami Gianluca Vialli depuis plusieurs mois.

Quant au but de la victoire, il est signé Gianfranco Zola et une fois encore, le Tromsø IL n’y est pas totalement étranger. En effet, lorsqu’il marque, Zola vient juste d’entrer sur le terrain pour remplacer Tore-Andre Flo, un Norvégien qui, la saison précédente, portait encore les couleurs de Tromsø.

LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES L’a mb i a n c e a c h a n gé David Winner est auteur et journaliste à Londres. Sa biblio-

L’arrière-garde de ManU reste extrêmement vulnérable, mais Angel di Maria et Daley Blind commencent à trouver leurs marques.

Face aux Blues, van Gaal a réussi à tirer une performance de premier plan de Marouane Fellaini. Très critiqué la saison dernière, l’ancien joueur d’Everton a servi Robin van Persie de la tête pour l’égalisation.

graphie comprend notamment “Brilliant Orange” et “Dennis Bergkamp: Stillness and Speed”.

La magie de Louis van Gaal commence à opérer sur Manchester United. Après un début de saison catastrophique, ses Red Devils se sont surpassés dimanche pour arracher le point du nul à une équipe de Chelsea nettement supérieure. Dans ce contexte, le ­prochain derby contre Manchester City s’annonce particulièrement alléchant.

De leur côté, les Citizens de Manuel Pellegrini défendent leur titre avec toute l’énergie d’un somnambule. Ils se sont encore inclinés la semaine dernière, cette fois face à West Ham.

Bienvenue !

Louis van Gaal, Manchester United.

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Sous l’ère Moyes, United est souvent apparu brouillon. Depuis l’arrivée de van Gaal, l’équipe fait preuve d’une cohérence et d’une constance dans ses mouvements collectifs qui sont la marque de fabrique du stratège néerlandais. Parallèlement, l’ancien entraîneur de l’Ajax, de Barcelone, des Pays-Bas et du Bayern semble mettre un point d’honneur à ne pas ménager la presse britannique.

La patience n’a jamais été le point fort de van Gaal. Le reporter de la BBC qui l’avait accosté quelques heures avant sa nomination sur le banc d’Old Trafford aurait mieux fait de s’en souvenir. “Parlez-nous un peu de Manchester United. Que savez-vous de ce

club ?” Après avoir foudroyé son interlocuteur du regard, le Néerlandais lui avait répondu : “C’est une question stupide.”

Loin de s’en émouvoir, les médias paraissent ravis du défi qui leur a été lancé. Dans l’ensemble, les journalistes font preuve de respect à son égard, voire de sympathie. Ses conférences de presse sont souvent un spectacle en elles-mêmes.

Louis van Gaal fait le bonheur de ses auditeurs en pointant les limites actuelles de son équipe. Pour autant, il semble convaincu que sa “philosophie”, son interprétation du football total néerlandais, ne tardera pas à produire des résultats. Pour le moment, personne ne met sa parole en doute. Son équipe compte pourtant moins de points que celle de Moyes au même stade de la saison, mais l’ambiance a changé. En football, le mental fait parfois toute la différence. Avec de tels arguments, Manchester United est peut-être plus près qu’on ne l’imagine d’une véritable renaissance. Å

Michael Regan / Getty Images

Premier League anglaise

Premier League kazakhe

Astana a f a i m d e t it r e s Nicola Berger écrit sur le football et vit à Zurich.

Si l’on veut réussir au Kazakhstan, il vaut mieux être inventif. Ce dimanche, alors que Kokchetaou recevait Kyran Chimkent pour le match au sommet de la deuxième division, les hôtes évoluaient avec un bonnet vissé sur le crâne. Une vision inhabituelle sur les pelouses, mais quel autre choix existe-t-il lorsque les températures descendent allégrement en dessous des -10°C ? Ces couvre-chefs ont en tout cas porté chance à leurs propriétaires, puisqu’avec sa victoire 3:1, le FC Okzhetpes Kokchetaou confirme son statut de favori à la montée dans l’élite du football kazakh.

FC Astana

Les clubs de Premier League ne sont toutefois guère mieux lotis en matière de conditions météorologiques. Dimanche dernier, les joueurs du FK Astana seraient sans doute volontiers retournés en Espagne, où ils sont allés plus tôt dans la saison afin d’affronter Villarreal dans le cadre des barrages de la Ligue Europa, plutôt que de devoir se rendre

sur le terrain du Shakhtyor Karagandy. Ils y ont en effet trouvé une couche de neige d’une dizaine de centimètres d’épaisseur.

Il en aurait toutefois fallu davantage pour déstabiliser Astana, qui s’est imposé 2:0 grâce à un doublé de son avant-centre bulgare de 26 ans Atanas Kurdov. À deux journées de la fin du championnat, le leader garde toutes les cartes en main. Son avance sur son seul poursuivant encore en course, le FC Kaïrat Almaty, n’est que d’un point, mais un match de retard sur le FK Aktobe, champion en titre, pourrait lui permettre de se ménager un confortable matelas de quatre unités.

Il serait donc étonnant de voir les hommes de l’ancien sélectionneur de l’équipe de Bulgarie Stanimir Stoilow abandonner leur trône dans la dernière ligne droite, d’autant que depuis plusieurs semaines, ils dominent leurs adversaires de la tête et des épaules. Ils possèdent la meilleure attaque et la meilleure défense, ce qui leur permet d’enchaîner les larges victoires à un rythme déconcertant. Kaïrat, notamment, est reparti de la belle et moderne Astana-Arena, construite en 2009 pour 185 millions de dollars, avec un 1:5 dans les valises. Aktobe a fait encore pire en subissant une déroute 1:6.

Avec ce titre qui ne semble plus pouvoir lui échapper, Astana pourrait faire d’une pierre deux coups. Ce serait le premier sacre de

l’histoire du FK Astana, mais aussi le premier pour la capitale kazakhe depuis 2006. À l’époque, c’était un certain… FK Astana qui l’avait emporté. Malgré les apparences, il s’agit bien de deux clubs différents, qui n’ont absolument rien en commun si ce n’est leur nom. Le second est ancré depuis longtemps dans le paysage footballistique du pays et comptait parmi les membres fondateurs de la Premier League du Kazakhstan en 1992 après la dissolution de l’URSS. Depuis qu’il a fait faillite en 2009, il évolue cependant au deuxième échelon national, sous l’appellation d’Astana-64. À l’inverse, le FK Astana qui domine le championnat aujourd’hui n’existe que depuis cinq ans. Il est le fruit d’une fusion entre le FK Alma-Ata et le FK Megasport. Tout comme le Barys (hockey sur glace) ou l’Astana Racing Team (cyclisme), il s’agit en fait d’une section de l’Astana Presidential Sports Club, une entité grâce à laquelle le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev souhaite promouvoir le pays.

S’il paraît facile de se perdre dans ce déluge de noms, il ne faut pas oublier qu’au Kazakhstan, ces changements sont tout aussi habituels que les températures glaciales. La capitale, par exemple, a été rebaptisée à trois reprises au cours des 55 dernières années ! Akmolinsk est ainsi devenu Tselinograd en 1961, puis Akmola en 1992, avant de se transformer en Astana, son nom actuel, en 1998. Å

Boules de neige Le FK Astana (en jaune) s’est imposé 2:0 sur la pelouse du Shakhtyor Karagandy.

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Rassemblons tous les fans de football Faites de nouvelles rencontres et découvrez des passions communes dans le Bar Lounge de l’A380 d’Emirates.

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Hello Tomorrow

EN BREF

P

our un entraîneur, les 90 minutes et des poussières passées sur la ligne de touche peuvent très bien être un moment agréable. C’est le cas lorsque la météo y met du sien et que sa propre équipe mène de deux ou trois buts. Certains coaches font alors les cent pas sur le bord du terrain en s’efforçant de cacher leur joie afin de montrer qu’en dépit des apparences, ils continuent de prendre l’adversaire au sérieux. Certains de leurs collègues, eux, préfèrent rester assis bien confortablement sur le banc de touche et, la main devant la bouche, discutent avec leur assistant (“Tu manges quoi, toi, ce soir ?”). Puis il y a ceux dont l’avenir à la tête de l’équipe est quelque peu incertain. C’est le cas d’Uwe Rösler. Cela fait maintenant onze mois que l’Allemand entraîne Wigan Athletic, qui navigue actuellement dans le dernier tiers du classement de deuxième division anglaise. Samedi dernier, Wigan était en déplacement sur la pelouse du leader, Derby County. Rien d’étonnant donc à ce que sur la ligne de touche, Rösler, paré de ses plus beaux atours, ait eu du mal à cacher sa nervosité. Non, ce qui a surtout surpris le public ce jour-là, c’est la robustesse physique dont Rösler a fait preuve et qui déjà le caractérisait du temps où il jouait pour Manchester City. Littéralement fauché sur la ligne de touche par l’attaquant de Derby Johnny Russell à l’issue d’un duel entre joueurs, Rösler s’est élégamment réceptionné en effectuant une roulade digne d’un joueur de football américain. L’Allemand de 45 ans s’est ensuite relevé avant de tendre la main à Russell sous les applaudissements du public de Pride Park. Pour l’anecdote, Wigan l’a emporté 2:1. Å Alan Schweingruber

imago

R

ogerio Ceni, gardien du FC São Paulo, est et restera l’homme de tous les records. Lors du succès de son équipe 3:0 contre le Goiás EC, le Brésilien de 41 ans est devenu le premier footballeur professionnel à engranger 590 victoires avec un club. Il devance ainsi le légendaire Gallois Ryan Giggs, qui a remporté 589 rencontres avec le club le plus titré d’Angleterre, Manchester United. Le portier, qui défend les filets de São Paulo depuis 1992 et qui mettra un terme à sa carrière à la fin de cette saison, a également d’autres records à son actif : ceux du plus grand nombre de rencontres disputées pour une même formation (1173) et du plus grand nombre de matches joués en tant que capitaine (867).

Par ailleurs, ce spécialiste des coups francs et des tirs au but a jusqu’à présent marqué 123 fois, ce qu’aucun autre gardien n’est encore parvenu à faire. À titre de comparaison, le magicien gallois Giggs, lui, a inscrit 168 buts tout au long de son incroyable carrière. Ceni garde néanmoins les pieds sur terre au moment de commenter ce nouvel exploit : “Quand on en arrive là, cela veut aussi dire qu’on vieillit.” Å Tim Pfeifer

A

ndreï Shevchenko a toujours eu plus d’un tour dans son sac. Par le passé, l’adresse balle au pied de l’ancien attaquant star a enchanté les fans du Dynamo Kiev, de l’AC Milan et de Chelsea. Par contre, l’Ukrainien ne nous avait jamais montré ses talents de pickpocket. Les producteurs de l’émission télévisée britannique “BT Sports European Football Show” ont déniché une vidéo dans laquelle le footballeur dérobe le portefeuille d’un journaliste ukrainien. Ce dernier est totalement déconcerté lorsque la célébrité le lui rend à la fin de l’interview. Interrogé sur cet épisode, Shevchenko hausse les épaules et explique : “Lorsqu’on grandit en Ukraine, on apprend beaucoup de choses. En voici une.” Loin d’être gêné, il lui faudra quelques secondes pour prouver à nouveau de quoi il est capable. Il interrompt la présentation de James Richardson et demande au public : “Quelqu’un aurait-il de la monnaie pour que je puisse rentrer ?”

Ensuite, il tend son portefeuille à Richardson qui était toujours en train de le chercher. Å Sarah Steiner T H E F I FA W E E K LY

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L’ I N T E R V I E W

“Je prends parfois des risques inutiles” Paul Pogba semble promis à un grand avenir. Dans cet entretien, l’international français de 21 ans évoque ses responsabilités sur le terrain et ses relations avec le sélectionneur Didier Deschamps.

Paul Pogba, ce titre de Meilleur Jeune Joueur de la Coupe du Monde est-il la confirmation que vous êtes sur la bonne voie ?

Paul Pogba : C’est en tous cas le chemin qu’il faut prendre. Le foot, c’est la constance.

On peut aller très vite au sommet et redescendre tout aussi rapidement. Ce prix est une très bonne chose mais il faut continuer à progresser et à être performant à chaque match. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je vais tout faire pour gagner encore de nombreux trophées. Je vais continuer à travailler dur. Mon objectif, c’est d’être le meilleur joueur du monde.

Avec cette récompense, vous rejoignez des joueurs comme Michael Owen, Thomas Müller, Pelé ou Franz Beckenbauer. Que ressent-on en voyant son nom dans la même catégorie que ces grands joueurs ?

Ce n’est pas que je me sens dans la même catégorie, c’est que j’ai envie d’être encore meilleur qu’eux (sourire). C’est un objectif et recevoir ce prix me permet de franchir une étape.

Qui est encore au-dessus de vous à votre poste à l’heure actuelle ?

Je pense qu’il y en a beaucoup qui sont encore au dessus de moi, mais ce n’est pas à moi de m’occuper de ce genre de comparaisons. Il y a beaucoup de milieux de terrain que j’admire. Je peux citer, par exemple, Yaya Touré, qui a un peu la même taille et le même physique que moi mais qui a plus d’experiencé. On a à peu près le même style de jeu, même s’il est un peu plus offensif que moi.

N’avez-vous pas envie d’appuyer sur pause de temps en temps pour savourer ce que vous apporte déjà votre carrière ?

Non, au contraire ! C’est en recevant des trophées comme celui-ci et des titres que je savoure, mais j’en veux toujours plus.

Je suis un vainqueur, je n’aime pas perdre.

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Je m’impose toujours des défis et des nouveaux challenges. C’est ça qui me fait avancer et il faut que je garde cette mentalité.

La Coupe du Monde vous a-t-elle changé ?

J’ai mûri. J’ai un rêve de gamin. La défaite contre l’Allemagne a encore renforcé mon envie de gagner un titre avec cette équipe de France, avec mon pays.

Savoir qu’on a autant de responsabilités à 21 ans influence-t-il votre manière de jouer ?

Pour être le meilleur, on a forcément la pression. Aujourd’hui, les Cristiano Ronaldo, les Lionel Messi sont toujours sous pression.

Parfois, on voit qu’ils ne sont pas contents même s’ils ont marqué un but. C’est cette attitude qui permet d’élever son niveau de jeu et son ambition.

L’équipe de France a encore une grande marge de progression. Peut-elle gagner l’Euro devant son public ?

J’espère que nous serons au top dans deux ans. Aujourd’hui, nous sommes dans une bonne dynamique. Nous avançons bien et il faut continuer sur cette lancée. Pour l’instant, nous avons réussi à regagner le cœur des Français. Cela va beaucoup nous aider pour la suite.

Quelle relation entretenez-vous avec Didier Deschamps ?

J’ai beaucoup progressé avec lui. Didier Deschamps me connait très bien et sait me gérer. Il me fait avancer chaque jour, que ça soit à l’entraînement ou en match. Il me donne l’envie de donner le meilleur de moimême. Il me donne toujours de bons conseils et se montre d’une grande franchise avec moi.

C’est très appréciable en tant que joueur d’avoir la confiance et les encouragements de son entraîneur. Ce qu’il me répète le plus souvent, c’est de rester “concentré et simple”, comme lui savait si bien le faire (sourire).

Y a-t-il quelque chose qu’on ne sait pas sur votre personnalité ?

Les personnes qui me connaissent savent que je suis quelqu’un qui aime rigoler, faire des blagues et profiter de l’existence. On a une belle vie, on fait un travail merveilleux …

On peut marcher, manger à notre faim, boire à notre soif, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. On ne va pas se plaindre ! Je suis juste heureux et content de tout ce qui m’arrive.

Quelles sont les qualités et les défauts qui vous ont emmené au poste que vous occupez aujourd’hui ?

Je prends parfois des risques qu’il ne faut pas que je prenne. Il faut également que j’arrive à gérer mon match sur 90 minutes.

Je ne dois pas jouer uniquement sur mon instinct. Ce sont des choses auxquelles je dois faire attention à mon poste, parce que c’est au milieu de terrain qu’on contrôle le jeu, qu’on touche beaucoup le ballon et que l’on peut changer le rythme d’un match.

On est un peu le moteur de l’équipe et il ne faut pas se rater. Å Propos recueillis par Pascal De Miramon

Nom Paul Labile Pogba Date et lieu de naissance 15 mars 1993, Lagny-sur-Marne

Max Vadukul / AUGUST

Parcours de joueur 2007 – 2009 Le Havre 2011 – 2012 Manchester United Depuis 2012 Juventus Turin Équipe de France 20 sélections, 5 buts Palmarès 2 fois champion d’Italie

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T H E F I FA W E E K LY

First Love Lieu : Carthagène des Indes, Colombie Date : 5 mai 2007 Heu re : 17 h55

Peter Dench Reportage / Getty Images

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XX. Monat 2013

Édition française

L’âme de la Russie, la Magie du Jeu.

Fédération Internationale de Football Association – depuis 1904

Présentation de l’emblème officiel de la Coupe du Monde de la FIFA 2018™

www.FIFA.COM

WWW.FIFA.COM/

LE DÉBAT

LE BILLET DU PRÉSIDENT

Les avis des utilisateurs de FIFA.com au sujet de l’Emblème Officiel de la Coupe du Monde Russie 2018 : Je trouve le nouveau logo super ! Il me fait penser à des oiseaux rouges sur le point de prendre leur envol. Ou bien à un phénix en train de renaître de ses cendres.

Vanzany, Malte

Je trouve un peu dommage que le logo ressemble autant à celui de l’édition brésilienne. J’aurais préféré quelque chose de nouveau. Ce sont quand même deux pays totalement différents !

Un engagement que la Russie prend à cœur

Messi_Junior, Australie

Je me doutais bien qu’il ressemblerait aux logos précédents, mais j’étais malgré tout impatient de le découvrir. Je le trouve très réussi dans la mesure où il correspond à la Russie et où il symbolise le début d’une nouvelle ère. Même si mes attentes ont été confirmées et qu’il s’inscrit dans la continuité des éditions précédentes, ce qui est très bien. crishelvet, Suisse

L’Emblème Officiel de la Coupe du Monde 2018 est vraiment génial ! Je trouve le choix des couleurs particulièrement réussi.

297104, États-Unis

La révélation dans l’espace du logo pour la Coupe du Monde en Russie a été un très grand moment. Cette idée m’a beaucoup plu, elle est innovante et correspond bien à notre époque. leo_jenny10, Pakistan

La combinaison de couleurs est fantastique et illustre parfaitement notre passion pour le football ! J’ai tellement hâte d’être à la prochaine Coupe du Monde. La présentation du logo met fin à l’attente des supporters, ça y est, la fête peut commencer ! Je vais de nouveau croiser les doigts pour l’Allemagne ! crazy_4_FCBM, Inde

J’attends la Coupe du Monde en Russie avec impatience ! Le compte à rebours a commencé. mari_5600, Angleterre

J’attends la Coupe du Monde avec impatience ! Le compte à rebours a commencé.

La présentation depuis la Station spatiale internationale m’a vraiment beaucoup plu !

C’était à la fois amusant et original. Par contre, je ne suis pas totalement convaincu par l’Emblème. Je trouve les couleurs un peu trop vives, mais le style me plaît. silvio85, Portugal

L’amour du football ne connaît vraiment aucune frontière ! Le logo correspond tout à fait à la prochaine Coupe du Monde, il exprime à la fois la volonté des équipes de remporter le trophée et la passion de la Russie pour le football. flieder_sunflower77, Allemagne

La combinaison de couleurs du nouvel Emblème est fantastique !

L’emblème dévoilé dans l’espace (vidéo): http://tinyurl.com/neq j8y v

N

ous avons franchi cette semaine à Moscou une première étape sur la route de la Coupe du Monde 2018 avec la présentation de l’Emblème Officiel de la compétition. Le logo incarne à mes yeux le cœur et l’âme de la Russie ; son aspect représente ce pays sous les traits d’une puissance spatiale. C’est la raison pour laquelle l’emblème a été dévoilé au cours d’une magnifique mise en scène par trois cosmonautes de la Station Spatiale Internationale. Une présentation galactique, car le roi football règne sur tout l’univers !

On peut clairement sentir que l’organisation de la Coupe du Monde est une affaire que la Russie prend très à cœur et que la population toute entière veut saisir cette opportunité d’apparaître comme un pays ouvert et hospitalier.

Les travaux de rénovation du stade Luzhniki, où seront disputés le match d’ouverture et la finale, avancent à plein régime et sur les onze autres sites également, les préparatifs respectent le calendrier prévu. En tant que président du conseil de surveillance de la Coupe du Monde, le chef d’état Vladimir Poutine se porte garant de leur avancée. Il me l’a assuré, ainsi qu’au Secrétaire Général de la FIFA Jérôme Valcke, lors de la réunion officielle de ce conseil.

Rien que pour cette raison, les menaces de boycott, comme celles qui circulaient par exemple avant les Jeux Olympiques de Sotchi, adressent un mauvais message. Boycotter les grands événements sportifs n’a aucun sens.

Seuls le dialogue et la communication peuvent faire changer les choses. La Russie mérite de bénéficier d’une véritable chance et je suis convaincu que ce pays saura la saisir.

Do svidaniya !

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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Développer le football partout et pour tous

Organiser des tournois captivants

Œuvrer pour la société et l’environnement

Pour le jeu. Pour le monde.

La FIFA s’engage à développer le football pour le bénéfice de tous. Sa mission est de : Développer le jeu L’objectif premier de la FIFA est de développer le football dans ses 209 associations membres. La Coupe du Monde de la FIFA™ lui donne les ressources nécessaires pour lui permettre d’investir USD 550 000 par jour dans le développement du football partout dans le monde.

Toucher le monde La FIFA entend également toucher le monde à travers ses compétitions et événements internationaux qui fédèrent et inspirent les peuples du monde entier.

FIFA.com

Bâtir un meilleur avenir Le football est bien plus qu’un simple sport. Son universalité lui confère un pouvoir unique et une portée qu’il convient de gérer avec précaution. La FIFA est convaincue de son devoir envers la société qui dépasse les frontières du football.

R U S S I E 2018

Présentation de l’Emblème Projection sur la façade du théâtre Bolchoï à Moscou, le 29 octobre 2014.

“L’Emblème combine les attributs de la Coupe du Monde et ceux de la Russie, pays hôte du tournoi. Il mélange magie et rêve, comme l’épreuve suprême pour des millions de fans à travers le monde en 2018.”

LOC

Sepp Blatter, Président de la FIFA

http://fr.fifa.com/worldcup/russia2018/ T H E F I FA W E E K LY

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BALL ON D’OR

SPRINT FINAL C’est la dernière ligne droite pour les candidats au Ballon d’Or 2014.

Qui est en course ?

Tenant du titre Cristiano Ronaldo, 29 ans.

Alan Schweingruber et Perikles Monioudis

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à la Coupe du Monde 2014. Le meilleur joueur en titre, Cristiano Ronaldo, est au top de sa forme avec le Real Madrid et a inscrit 16 buts lors des neuf premières journées de championnat. Cette année, le Portugais pourrait devenir le meilleur buteur de toute l’histoire de la plus prestigieuse des compétitions de clubs : la Ligue des Champions. Reste à savoir dans quelle mesure le jury (les capitaines et entraîneurs des sélections nationales masculines ainsi que certains représentants des médias composé d’un groupe d’experts) sera influencé par la performance plutôt moyenne de l’équipe nationale du Por­tugal au Brésil. Il en va de même pour Sergio Ramos et Andres Iniesta, qui ont été décevants avec l’Espagne à la Coupe du Monde.

Face à eux : Manuel Neuer, qui a porté son équipe tout au long du tournoi cet été et a été

Quelle sera l’influence de la Coupe du Monde ?

sacré champion du monde. L’Allemand est certes considéré comme le meilleur gardien du monde, mais jusqu’ici le jury n’a jamais préféré un portier à un joueur de champ. La concurrence est rude. Sur la liste des prétendants au titre figurent aussi, entre autres, Lionel Messi, quadruple Ballon d’Or, et James Rodríguez, la vedette de la dernière Coupe du Monde. Vous trouverez la liste complète des joueurs et ­entraîneurs présélectionnés dans l’encadré à la fin de l’article. Les noms des trois finalistes (pour chaque distinction) seront dévoilés le 1er décembre.

Abby Wambach est de retour Du côté des femmes, le top 3 de l’année passée est à nouveau en course pour le Ballon d’Or : la tenante du titre Nadine Angerer (Allemagne), Abby Wambach (États-Unis) et Marta (Brésil).

En 2014, Angerer a remporté l’Algarve Cup avec son équipe nationale pour la deuxième fois ­depuis 2006 et n’a pas perdu un seul point en 10 rencontres dans les qualifications pour la Coupe du Monde Féminine 2015. Elle espère faire aussi bien que son homologue masculin Manuel Neuer et triompher lors du grand rendez-vous mondial ; il s’agirait alors pour elle de la troisième fois après 2003 et 2007. L’année

Alexander Hassenstein / FIFA via Getty Images

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urich vaut toujours le détour. Par exemple, à Noël, lorsqu’il neige et que les rues sont illuminées, une visite dans la plus grande ville de Suisse s’impose. Si vous souhaitez prolonger votre séjour, vous pouvez même assister au feu d’artifice du nouvel an. Émerveillé par tant de belles choses, qui penserait encore au football ?

Cette question est évidemment rhétorique, car tout le monde sait qu’un vrai footballeur pense sans arrêt à son sport, y compris lors de la trêve hivernale ou pendant les vacances.

Juste après la période des fêtes, durant laquelle le traditionnel Boxing Day de la Premier League anglaise aura lieu et de nombreux fans dans le monde auront les yeux rivés sur le berceau du ballon rond, un événement spécial sera à nouveau organisé : le FIFA Ballon d’Or 2014.

Le soir du 12 janvier 2015, la FIFA et le magazine spécialisé France Football récompenseront la meilleure joueuse, les meilleurs entraîneurs et le meilleur joueur de l’année. Un prix sera également décerné pour le plus beau but de l’année (Prix Puskás) et un trophée du fairplay sera remis. Cette nuit-là, au Palais des Congrès de Zurich, au bord du lac, on rédigera le Who is Who du football. Une chose est sûre, la cérémonie sera palpitante, notamment grâce

BALL ON D’OR

dernière, Wambach, détentrice du record du nombre de buts marqués en sélection américaine, est repartie les mains vides. Mais cette saison, elle livre à nouveau des prestations fantastiques et attend avec impatience l’épreuve suprême au Canada. Elle n’a pas encore remporté la Coupe du Monde et compte bien y remédier. A l’instar d’Angerer et de Wambach, Marta a déjà eu l’occasion de remporter le titre de Joueuse Mondiale de la FIFA - cinq fois en tout La footballeuse impressionne par sa persévérance : elle a été couronnée Joueuse Mondiale pour la première fois en 2006 et aujourd’hui, huit ans plus tard, cette dribbleuse hors pair fait toujours partie de l’élite du football mondial.

Cependant, les trois stars incontestées du football féminin devront faire face à de re­ doutables concurrentes, comme la Française Louisa Nécib qui, grâce à ses qualités exceptionnelles, s’est imposée, cette année encore, en tant que meneuse de jeu de l’Olympique Lyonnais (Champion de France 2014) et de son équipe nationale. Nécib, septuple championne de France et double gagnante de la Ligue des Champions, ne cesse de progresser. SSa coéquipière en club Lotta Schelin est déjà arrivée. Nominée pour la troisième fois, la Suédoise a inscrit douze buts lors des préliminaires pour l’épreuve suprême, contribuant ainsi grandement à l’excellent parcours de son pays (dix matches, dix victoires).

Présélection joueuses Figurent parmi les 10 nominées : Louisa Nécib (France et Olympique Lyonnais), Lotta Schelin (Suède et Olympique Lyonnais), Aya Miyama (Japon et Okayama Yunogo Belle).

imago (4), Getty Images (2)

Marta, Wambach et Angerer devront faire face à de redoutables concurrentes.

Enfin, n’oublions pas le pilier de la défense suédoise, Nilla Fischer. En 2014, elle a remporté avec le VfL Wolfsbourg le championnat d’Allemagne et la Ligue des Champions.

Chez les Japonaises, championnes du monde en titre, deux noms ont été retenus : celui de Nahomi Kawasumi, qui crée la sensation avec ses réalisations aux États-Unis, et celui de la ­capitaine de la sélection, Aya Miyama. Veronica Boquete (Espagne) et Nadine Kessler (Allemagne) complètent la liste. Boquete a été élue joueuse de l’année de la National Women’s Soccer League des États-Unis par les supporters. Grâce à l’attaquante, l’équipe d’Espagne a, pour la première fois de son histoire, validé son ticket pour une phase finale de Coupe du Monde Féminine. La milieu de terrain et capitaine de Wolfsbourg Kessler a quant à elle mené son équipe à la victoire en Bundes­ liga et en Ligue des Champions.

Présélection joueurs La concurrence est sévère parmi les 23 présélectionnés : Karim Benzema (France et Real Madrid), Angel Di María (Argentine et Manchester United), James Rodríguez (Colombie et Real Madrid).

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BALL ON D’OR

Pia Sundhage monte en puissance La grande absente de la liste des 10 candidats chez les entraîneurs de football féminin est la lauréate de l’année passée, l’Allemande Silvia Neid. En revanche, Ralf Kellermann (Allemagne / VfL Wolfsbourg) et Pia Sundhage (Suède / équipe nationale de Suède), qui figuraient à ses côtés parmi les finalistes pour cette récompense l’an dernier, sont présélectionnés cette année encore. Cependant, tous les autres nominés, dont Norio Sasaki (Japon / équipe nationale du Japon), Maren Meinert (Alle­ magne / sélection U-20 d’Allemagne) ou Laura Harvey (Angleterre / Seattle Reign FC), ont ­aussi leurs chances pour le moment.

Zurich vaut toujours le détour. Notamment en janvier, quand la période des fêtes est passée et que dans d’autres villes, la vie quotidienne a repris son cours. Å

Les nominés pour le FIFA Ballon d’Or 2014 (par ordre alphabétique) Joueuse Mondiale de la FIFA 2014 Nadine Angerer (Allemagne), Veronica Boquete (Espagne), Nilla Fischer (Suède), Nahomi Kawasumi (Japon), Nadine Kessler (Allemagne), Marta (Brésil), Aya Miyama (Japon), Louisa Necib (France), Lotta Schelin (Suède), Abby Wambach (États-Unis) Entraîneur de l’Année FIFA pour le football féminin 2014 Philippe Bergeroo (France / équipe nationale de France), Peter Dedevbo (Nigeria / équipe nationale U-20 du Nigeria), Laura Harvey (Angleterre / Seattle Reign FC), Ralf Kellermann (Allemagne / VfL Wolfsburg), Maren Meinert (Allemagne / équipe nationale U-20 d’Allemagne), Norio Sasaki (Japon / équipe nationale du Japon), Pia Sundhage (Suède / équipe nationale de Suède), Asako Takemoto Takakura (Japon / équipe nationale U-17 du Japon), Jorge Vilda (Espagne / équipe nationale U-17 et U-19 d’Espagne), Martina Voss-Tecklenburg (Allemagne / équipe nationale de Suisse)

Entraîneurs pour le football féminin Asako Takemoto Takakura (Sélection U-17 du Japon), Laura Harvey (Seattle Reign FC), Peter Dedevbo (U-20 du Nigeria).

imago, Getty Images (5)

FIFA Ballon d’Or 2014 Gareth Bale (Pays de Galles), Karim Benzema (France), Diego Costa (Espagne),Thibaut Courtois (Belgique), Cristiano Ronaldo (Portugal), Angel Di Maria (Argentine), Mario Goetze (Allemagne), Eden Hazard (Belgique), Zlatan Ibrahimovic (Suède), Andres Iniesta (Espagne), Toni Kroos (Allemagne), Philipp Lahm (Allemagne), Javier Mascherano (Argentine), Lionel Messi (Argentine), Thomas Mueller (Allemagne), Manuel Neuer (Allemagne), Neymar (Brésil), Paul Pogba (France), Sergio Ramos (Espagne), Arjen Robben (Pays-Bas), James Rodriguez (Colombie), Bastian Schweinsteiger (Allemagne), Yaya Toure (Côte d’Ivoire) Entraîneur de l’Année FIFA pour le football masculin 2014 Carlo Ancelotti (Italie / Real Madrid CF), Antonio Conte (Italie / Juventus / équipe nationale d’Italie), Pep Guardiola (Espagne / FC Bayern Munich), Juergen Klinsmann (Allemagne / équipe nationale des États-Unis), Joachim Loew (Allemagne / équipe nationale de l’Allemagne), Manuel Pellegrini (Chili / Manchester City FC), Jose Mourinho (Portugal / Chelsea FC), Alejandro Sabella (Argentine / équipe nationale de l’Argentine), Diego Simeone (Argentine / Atlético Madrid), Louis Van Gaal (Pays-Bas / équipe nationale des Pays-Bas / Manchester United FC) Vous trouverez ici le profil de tous les nominés ainsi que d’autres informations sur le FIFA Ballon d’Or 2014 : http://fr.fifa.com/ballon-dor/index.html

Entraîneurs pour le football masculin Diego Simeone (devant) a été sacré champion d’Espagne avec l’Atlético Madrid. Également retenus dans cette catégorie : José Mourinho (Chelsea) et Louis van Gaal (Pays-Bas et Manchester United).

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LE MIROIR DU TEMPS

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Duisbourg, Allemagne

1981

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Prise de la tension artérielle de Bernard Dietz, 33 ans, durant la dernière année de sa carrière internationale.

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LE MIROIR DU TEMPS

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Teresópolis, Brésil

2014

Rafael Ribeiro / CBF

Bilan de santé de Dante, 30 ans, avant la Coupe du Monde organisée dans son pays.

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Le football est une confrérie. C’est la paix.

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Oscar Arias Lauréat du Prix Nobel

TRIBUNE

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Le plus grand nombre de débutants en Coupe du Monde depuis 1950

Tombés sur un os Tim Pfeifer

“L

e chien, quand il est bien élevé, est digne de l’affection du sage lui-même”, a dit un jour le célèbre poète allemand Johann Wolfgang von Goethe. En Argentine, cette théorie s’est récemment vérifiée lors d’un match de championnat entre le Club Atlético Belgrano et Quilmes Atlético Club. Vers la fin de la première mi-temps, un quadrupède noir s’est élancé sur le terrain en direction de Leonel Bontempo. Le latéral gauche de Quilmes ne s’est pas laissé impressionner par cet invité inattendu et a même gratifié l’intrus de quelques caresses, que ce dernier a accepté avec plaisir avant de se laisser porter hors de la pelouse par le milieu de terrain Jonathan Zacaría.

Le chien errant qui, quelques jours plus tard, a fait irruption sur le gazon lors d’un match de Coupe régionale de São Paulo-RS contre Farroupilha s’est montré nettement moins bien élevé. Il s’est mis à courir dans tous les sens entre les joueurs. Eduardo Mandai, milieu de terrain de l’équipe hôte, menée 1:2 à ce moment-là, a pris l’initiative d’attraper l’animal et s’est dirigé vers la ligne de touche.

Mais le vagabond à quatre pattes ne l’entendait manifestement pas de cette oreille et l’a clairement fait savoir en mordant Mandai à la main. Dudu – tel est le surnom du numéro 11 de São Paulo – n’a cependant pas été déstabilisé outre mesure par l’incident. Il a continué à jouer malgré sa blessure et a même montré les dents lui aussi, puisqu’à la dernière minute, il a offert la victoire 3:2 aux siens d’une

superbe frappe enroulée en pleine lucarne, permettant à son équipe de se qualifier pour les demi-finales.

Grâce à ce succès, Dudu a vite pardonné à son agresseur ; il a posté sur Twitter une photo de lui et du chien accompagnée de ce commentaire : “La morsure de la chance”. Reste à espérer pour Mandai et ses coéquipiers qu’ils auront encore la rage nécessaire pour gagner lors de leur prochaine sortie … sans pour autant devoir se faire mordre au passage. Å

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

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6 débutants Coupe du Monde 2006 en Allemagne Meilleur débutant : Ukraine

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5 débutants Coupe du Monde 1982 en Espagne Meilleurs débutants : Algérie, Cameroun

3

4 débutants Coupe du Monde 2002 en Corée et au Japon Meilleur débutant : Sénégal

4 débutants Coupe du Monde 1998 en France Meilleur débutant : Croatie

4 débutants Coupe du Monde 1974 en RFA Meilleur débutant : RDA

6

3 débutants Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis Meilleurs débutants : Arabie Saoudite, Nigeria

3 débutants Coupe du Monde 1990 en Italie Meilleur débutant : République d'Irlande

3 débutants Coupe du Monde 1986 au Mexique Meilleur débutant : Danemark

3 débutants Coupe du Monde 1970 au Mexique Meilleurs débutants : Salvador, Israël, Maroc

3 débutants Coupe du Monde 1958 en Suède Meilleurs débutants : Irlande du Nord, URSS, Pays de Galles

3 débutants Coupe du Monde 1954 en Suisse Meilleur débutant : Turquie

Source : FIFA (Documents FIFA, Le kit statistique, Les Plus, 29.09.2014) T H E F I FA W E E K LY

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LE CL ASSEMENT FIFA

http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

Classement Équipe Évolution Points

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 46 48 49 50 51 52 52 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77

34

Allemagne Argentine Colombie Belgique Pays-Bas Brésil France Uruguay Portugal Espagne

0 0 0 1 -1 0 2 -1 2 -2

1669 1565 1420 1388 1375 1307 1191 1184 1175 1119

Italie Suisse Chili Croatie Algérie Costa Rica Mexique Grèce Ukraine Angleterre Roumanie République tchèque États-Unis Slovaquie Côte d’Ivoire Bosnie-et-Herzégovine Équateur Islande Autriche Russie Tunisie Danemark Cap-Vert Pays de Galles Ghana Slovénie Écosse Égypte Suède Cameroun Sénégal Nigeria Irlande du Nord Pologne Israël Turquie Serbie Albanie Trinité-et-Tobago Hongrie Iran Japon Togo Pérou Guinée Panamá Afrique du Sud Mali Bulgarie RD Congo République d’Irlande Congo Finlande Monténégro Ouzbékistan République de Corée Gabon Norvège Honduras Antigua-et-Barbuda Burkina Faso Guatemala Libye Jordanie Arménie Paraguay Sierra Leone

2 -2 -1 5 5 -1 -1 -4 5 -2 5 6 -6 16 -3 -1 -6 6 10 -7 0 -5 8 -5 -2 17 -8 23 -7 2 -5 -5 28 26 19 -8 -12 -3 37 4 -7 -4 73 -7 -7 -1 10 1 -13 13 1 -14 2 -21 -7 -3 16 8 -13 10 -23 -15 -5 -5 -23 -16 -2

1064 1063 1060 1002 989 974 954 946 920 919 876 870 862 861 842 837 826 816 810 792 780 763 716 715 685 683 674 658 646 637 635 632 625 621 615 614 614 604 598 561 560 559 559 558 552 546 542 533 532 521 519 512 510 504 498 496 487 481 480 478 469 466 440 434 432 423 421

T H E F I FA W E E K LY

Rang

04 / 2014

05 / 2014

06 / 2014

07 / 2014

08 / 2014

09 / 2014

1 -40 -80 -120 -160 -200

78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 88 88 88 92 93 94 95 96 97 97 99 99 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 113 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 126 128 129 130 131 132 132 134 134 136 137 138 138 140 141 142 143 144

1ère place

Hausse du mois

Zambie Émirats arabes unis République dominicaine Irak Salvador Oman Ouganda Venezuela Bénin Angola Estonie RP Chine Maroc Qatar Lituanie Haïti Australie Rwanda Chypre Mozambique Arabie saoudite ARY Macédoine Lettonie Zimbabwe Botswana Bolivie Bahreïn St-Vincent-et-les-Grenadines Belarus Soudan Palestine Malawi Tanzanie Éthiopie Cuba Namibie Jamaïque Saint-Kitts-et-Nevis Kenya Géorgie Lesotho Moldavie Koweït Niger Canada Liberia Liban Guinée équatoriale Azerbaïdjan Luxembourg Burundi Philippines Guinée-Bissau Nouvelle-Zélande Kazakhstan Aruba Tadjikistan Afghanistan Vietnam Myanmar Turkménistan Sainte-Lucie Mauritanie Tchad Maldives Madagascar République centrafricaine

10 -6 27 9 -10 -7 -5 -19 -8 14 -7 9 -1 8 11 26 -10 -2 -11 12 -15 13 0 -9 -11 -9 0 1 -17 26 -6 -11 5 21 10 0 -13 2 -5 -7 -3 -14 4 -14 -2 3 -3 -11 -31 1 2 5 0 -13 -5 -3 2 1 6 6 3 -15 0 3 3 3 -7

Baisse du mois

418 413 405 393 392 391 389 388 375 373 369 369 369 369 364 360 359 356 348 341 341 340 340 330 323 310 308 302 301 298 297 292 291 289 286 284 284 279 273 271 266 262 261 258 251 249 246 238 233 233 232 229 226 225 218 218 214 214 208 207 197 197 195 194 183 180 178

145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 157 159 159 161 162 163 164 165 166 167 168 168 170 171 172 172 174 175 176 177 178 179 180 180 182 182 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 194 194 197 198 199 200 201 202 203 203 205 205 207 208 208

Grenade Barbade Curaçao RDP Corée Suriname Kirghizistan Syrie Guyana Nouvelle-Calédonie Laos Liechtenstein Malaisie Indonésie Malte Porto Rico Inde Singapour Guam Hong Kong Swaziland Thaïlande Tahiti Belize Gambie Nicaragua Montserrat Seychelles Bermudes Comores Sri Lanka São Tomé-et-Principe Bangladesh Îles Turks-et-Caicos Yémen Népal Îles Salomon Dominique Pakistan Timor oriental Macao Cambodge Soudan du Sud Îles Féroé Chinese Taipei Samoa Vanuatu Maurice Fidji Mongolie Bahamas Samoa américaines Tonga Îles Vierges américaines Brunei Papouasie-Nouvelle-Guinée Érythrée Îles Caïmans Andorre Somalie Îles Vierges britanniques Djibouti Îles Cook Anguilla Bhoutan Saint-Marin

-8 15 1 2 -2 1 1 1 -16 15 17 -2 -1 -2 -2 -1 -12 2 1 -4 -7 -4 -4 -2 2 -2 1 -2 2 2 2 5 3 6 4 2 -13 -7 11 2 14 -1 -8 -10 -2 -2 -2 -2 -2 -1 -1 -1 -5 -5 0 2 -3 1 1 -4 0 0 0 0 0

176 172 171 168 167 158 154 148 142 141 136 134 129 129 119 119 115 111 109 103 102 100 99 90 90 86 81 80 80 76 72 68 66 62 61 53 53 51 51 49 46 43 42 39 37 33 32 30 29 26 26 26 20 15 13 11 10 9 8 8 6 6 2 0 0

N E T Z E R L’ E X P E R T

Qu’est-ce qui rend Pep Guardiola meilleur que les autres entraîneurs ?

Question d’Ulf Meier, Berlin (Allemagne)

Pieds de velours Günter Netzer jongle pour les photographes.

imago

L

e travail de Pep Guardiola s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Johan Cruyff, dans les années 80 et 90.

Le Néerlandais était obsédé par l’idée de dominer l’adversaire en le privant littéralement du ballon. J’ai énormément de respect pour Cruyff. Sa philosophie de jeu était vraiment exceptionnelle.

Guardiola n’est pas un entraîneur quelconque qui se contente de reproduire cela consciencieusement. Depuis des années, il travaille avec une méticulosité que je n’avais jamais vue chez aucun autre technicien. Il essaye de compléter et de moderniser l’enseignement de Cruyff à sa façon.

Le recrutement de Guardiola représente l’un des meilleurs transferts de l’histoire du Bayern Munich. À ses débuts, il était intéressant d’observer comment un effectif constitué en majorité de joueurs allemands allait réagir à ses méthodes. Je dois avouer que j’ai été surpris de voir la vitesse à laquelle l’équipe a assimilé son système.

Un tel processus peut facilement durer jusqu’à un an.

Guardiola y est parvenu en l’espace de trois à six mois.

C’est remarquable.

Je ne crois pas que dans le football professionnel actuel, il existe des méthodes d’entraînement dépassées. Un technicien ne peut pas se permettre de ne pas être à la pointe. Simplement, avec son talent et ses compétences, Guardiola parvient à associer à la quasi perfection tous les éléments qui permettent de former une équipe de classe mondiale. Cette faculté et son système de jeu en font aujourd’hui le meilleur entraîneur de la planète. Å

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le football. Posez vos questions à Günter Netzer : feedback-theweekly@fifa.org T H E F I FA W E E K LY

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LE TOURNANT

“Je veux aider les footballeurs” Il a joué dans la célèbre enceinte de la Bombonera, aux côtés ­notamment de Diego Maradona.

Mais c’est finalement en Suisse que Christian “Jimmy” Giménez s’est fait un nom.

RDB / Blicksport / Sven Thomann

B

oca Juniors. Un club, une institution.

J’ai porté les couleurs de cette équipe à l’âge de 20 ans. Je jouais alors avec Kily González, Juan Sebastián Verón, Claudio Caniggia et Diego Maradona. Je n’ai plus jamais croisé un footballeur de la trempe de Diego par la suite. Sa vision du jeu et sa technique étaient exceptionnelles. Malgré le poids des ans, il était toujours aussi explosif. Sur les deux premiers mètres, il laissait tout le monde derrière lui.

Ce n’est pourtant pas au milieu de ce c­ asting de rêve que j’ai connu le tournant de ma carrière, mais en Suisse. En janvier 1997, j’ai effectué un essai à Lugano, qui évoluait alors en première division. Les dirigeants semblaient intéressés, mais je n’ai pas reçu d’offre ferme. Pendant un mois, j’ai vécu à l’hôtel en attendant des nouvelles. Finalement, je suis rentré les mains vides en Argentine. Six mois plus tard, j’ai effectué un nouvel essai, qui s’est révélé fructueux. Mais entretemps, le club était tombé en deuxième division. Après avoir joué devant 50 000 personnes à la Bombonera, je me suis produit à Kriens, à Baden ou à Locarno, parfois devant une centaine de spectateurs. Tous ces stades n’auraient même pas pu accueillir un entraînement de Boca Juniors car ils étaient bien trop petits.

Pourtant, Lugano a été un tremplin pour moi.

Le football est ma passion. Toute ma vie tourne autour de ce sport. “Fais tout ton possible pour réussir, sans jamais rien attendre en retour”, telle est ma devise. Le talent, la passion et la technique ne suffisent pas pour réussir ; il faut aussi de la volonté, de la rigueur et un peu de chance.

Mais revenons à Lugano. Sous les ordres de l’entraîneur Roberto Morinini et grâce à mes compatriotes Julio Hernán Rossi et Sergio ­Bastida, nous avons rapidement ramené le club

Nom Christian Giménez Date et lieu de naissance 13 novembre 1974, Buenos Aires (Argentine) Poste Attaquant Carrière (sélection) 1991–1995 Club Atlético San Miguel 1995–1996 Boca Juniors 1997–2001 FC Lugano 2001–2005 FC Bâle 2005–2006 Olympique de Marseille 2009 FC Locarno 2010 CA Chacarita Juniors

parmi l’élite. Dans une ville traditionnellement acquise à la cause du hockey sur glace, notre équipe a commencé à faire parler d’elle. La suite de ma carrière m’a ensuite mené à Bâle, où j’ai connu mes plus grands succès. Je garde un souvenir ému de notre doublé en 2002. Cette année-là, nous avons offert au club son premier titre de champion depuis 22 ans et sa première Coupe de Suisse depuis 27 ans.

Aujourd’hui, j’exerce plusieurs activités, dont celle de conseiller de joueurs. Vous noterez que je n’emploie pas le terme d’agent. Je veux me mettre au service de jeunes et de pros expérimentés, afin qu’ils ne se perdent pas en route et qu’ils évitent de prendre de mauvaises décisions. Durant les dernières années de ma carrière, j’ai moi-même vécu quelques expériences malheureuses dans le domaine des affaires.

Je vis à Tigre, une ville située au nord de Buenos Aires. Ma maison se trouve tout près d’un terrain de golf, car je pensais me mettre à la pratique de ce sport une fois que j’aurais raccroché les crampons. Finalement, rien ne s’est passé comme prévu. Je vais encore tous les week-ends jouer au football avec mes amis.

J’aurai bien le temps de me mettre au golf quand j’aurai 70 ans … ou un peu plus. Å Propos recueillis par Thomas Renggli

H O M M AG E À K L A S I N G E S S O N Dans notre précédent numéro, nous consacrions cette rubrique à Klas Ingesson. L’entraîneur suédois de l’IF Elfsborg est décédé le 29 octobre des suites du myélome multiple dont il souffrait, une maladie de la moelle osseuse. Ingesson avait 46 ans.

T H E F I FA W E E K LY

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

The FIFA Weekly Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Site Internet : www.fifa.com/theweekly Éditeur : FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Tél. +41-(0)43-222 7777 Fax +41-(0)43-222 7878

COUPE MYSTÈRE DE L A FIFA

Une ville fantôme, trois étoiles sur la poitrine et une défaite contre la Hongrie figurent au programme de cette semaine. À vous de jouer !

1

Président : Joseph S. Blatter

La génération dorée de Hongrie est restée invaincue pendant 49 matches, si l’on exclut la finale de la Coupe du Monde 1954. Quelle star mondiale est aussi restée invaincue pendant 49 rencontres avec son équipe nationale ? Le joueur en question n’a perdu qu’un seul duel : un match de Coupe du Monde… contre la Hongrie !

Secrétaire Général : Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques : Walter De Gregorio Rédacteur en chef : Perikles Monioudis Rédaction : Alan Schweingruber, Sarah Steiner, Tim Pfeifer

B

2

Conception artistique : Catharina Clajus

H

P

Cet homme est en activité depuis longtemps déjà. À quel grand événement sportif le voit-on ici participer ?

Service photo : Peggy Knotz

A I E U

Production : Hans-Peter Frei Mise en page : Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Marianne Bolliger-Crittin, Susanne Egli, Alissa Rosskopf

3

T

Les Highland Games Une course de chars à Troie Le Tour de France Les Jeux Olympiques

À ces quatre Coupes du Monde correspondent bien sûr quatre villes hôtes pour les finales.

Laquelle de ces quatre villes n’existe pas ?

Correction : Nena Morf, Kristina Rotach Collaborateurs réguliers : Sérgio Xavier Filho, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Hanspeter Kuenzler, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn Ont contribué à ce numéro : Nicola Berger, Pascal De Miramon, Andreas Wilhelm Secrétaire de rédaction : Honey Thaljieh

I

4

S

R

L

Sur lequel de ces maillots peut-on voir exactement trois étoiles ?

Responsables de projet : Bernd Fisa, Christian Schaub Traduction : Sportstranslations Limited www.sportstranslations.com Impression : Zofinger Tagblatt AG www.ztonline.ch Contact : feedback-theweekly@fifa.org La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2014”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

L

K

E

P

Solution de l’énigme de la semaine précédente : RULE Explications détaillées sur www.fifa.com/theweekly Inspiration et application : cus

Faites-nous parvenir vos réponses le mercredi 5 novembre 2014 au plus tard à feedback-theweekly@fifa.org Les personnes ayant correctement répondu à l’ensemble des énigmes parues depuis le 13 juin 2014 participeront en janvier 2015 à un tirage au sort pour tenter de gagner un voyage pour deux pour le Gala FIFA Ballon d’Or, qui aura lieu le 12 janvier 2015. Avant de participer, nous vous invitons à consulter les conditions générales, ainsi que le règlement du concours. Vous trouverez toutes les informations utiles à cette adresse : http://fr.fifa.com/mm/document/af-magazine/fifaweekly/02/20/51/99/fr_rules_20140613_french_french.pdf T H E F I FA W E E K LY

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R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Quel leader dans son groupe de qualifications pour la CAN 2015 vous a le plus surpris ?

38+26+12963 6%

3%

Parmi les six dernières éditions, quelle a été la meilleure Coupe du Monde ?

6%

38%

9%

12%

26%

≠ ≠ ≠ ≠

Algérie

Cap-Vert Gabon

≠ ≠ ≠

· Brésil 2014 · Afrique du Sud 2010 · Allemagne 2006 · Corée / Japon 2002 · France 1998 · Etats-Unis 1994

Cameroun Tunisie Ghana

Pour voter, rendez-vous sur : Fifa.com/newscentre

Afrique du Sud

“Avec Ronaldo et Bale, ils possèdent deux joueurs qui auraient leur place en finale olympique du 100 mètres.”

Brendan Rodgers, entraîneur de Liverpool, à propos du Real Madrid

sélections, telle est la barre symbolique atteinte puis franchie par

buts en 32 matches ont

Christie Rampone. La défen-

permis à Bradley

seuse a mené les Etats-Unis à

Wright-Phillips

Carlos Eduardo lors du succès

la victoire en finale du

d’égaler le meilleur

7:2 de Nice sur le terrain de

Championnat Féminin de la

total offensif sur une seule

Guingamp. Le joueur de 25 ans,

CONCACAF. La joueuse de 39 ans,

saison de Major League Soccer.

prêté par le FC Porto, est devenu

qui détient le record mondial du

L’ancien joueur de Manchester City

le premier Aiglon à marquer à cinq

nombre de capes parmi les footbal-

devient également le premier Anglais

reprises dans un match de Ligue

leuses en activité, n’est que la

et le premier pensionnaire des New

1 depuis le légendaire Just

deuxième à atteindre les 300

York Red Bulls, ex-MetroStars, à termi-

Fontaine en 1950.

matches en équipe nationale.

ner en tête du classement des buteurs.

buts ont été inscrits par

Getty Images (2), AFP, Reuters

5

300 27 LA SEMAINE EN CHIFFRES