N o 45/2015, 13 NOVEMBRE 2015
ÉDITION FR ANÇAISE
Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904
MEXIQUE LE MATCH DE LA JOIE POUR OSORIO RÉPUBLIQUE DE CORÉE JEONBUK HYUNDAI MOTORS DÉFEND SON TITRE ISSA HAYATOU COMBATTRE LA DISCRIMINATION DANS LE MONDE
COUPE DU MONDE U-17 AU CHILI
LE TRIOMPHE DE L'AFRIQUE W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY
L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL
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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com
Coupe du Monde U-17 au Chili De record en record : le Nigeria a remporté au Chili son cinquième titre mondial dans la catégorie U-17. Dans une finale cent pour cent africaine, les “Golden Eaglets” ont battu le Mali 2:0. Annette Braun, Alan Schweingruber et Perikles Monioudis reviennent sur les temps forts d’un tournoi réussi.
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République de Corée Mission accomplie : à deux journées du terme de la saison, le Jeonbuk Hyundai Motors FC conserve son titre de champion.
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Juan Carlos Osorio “Ma philosophie, c’est de demander à mon équipe de prendre l’initiative et de toujours chercher à s’imposer”, explique le nouveau sélectionneur mexicain dans un entretien.
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“ FIFA 11 pour la santé” Samuel Eto’o s’est rendu en Sierra Leone et au Ghana afin de constater par lui-même les progrès de la campagne de prévention de la FIFA.
Le triomphe de l’Afrique Au Chili, le Nigeria a remporté sa deuxième Coupe du Monde U-17 consécutive en battant le Mali, champion d’Afrique en titre, 2:0 en finale.
Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com
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Prix Puskás de la FIFA Qui a inscrit le plus beau but ? (en image : Carli Lloyd, parmi les nominés)
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Slovénie Les buts d’Andraž Šporar ont propulsé l’Olimpija Ljubljana en tête du classement.
Tom Dulat / FIFA via Getty Images
The FIFA Weekly App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues. Il est également disponible gratuitement pour votre smartphone ou tablette. http://fr.fifa.com/mobile 2
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Coupe du Monde des Clubs de la FIFA
Coupe du Monde de Futsal de la FIFA
10. – 20.12.2015, Japon
10.9. – 1.10.2016, Colombie
L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL
Europe 54 membres www.uefa.com
Afrique 54 membres www.cafonline.com
Asie 46 membres www.the-afc.com
Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com
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Oleg Kuzmin Le néo-international russe évoque son éclosion tardive.
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SPS, Getty Images, imago, Fussballmuseum BS
Allemagne Comment le professeur Konrad Koch a contribué au développement du football dans ce pays.
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À DÉCOUVERT
Premières fois
Mario Wagner / 2Agenten
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ls ont vécu leur premier grand tournoi et ont fait leurs débuts sur la scène du football mondial. Les premières fois sont toujours des moments inoubliables. Elles réservent souvent bien des surprises. La Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Chili 2015™ n’a pas dérogé à la règle. Les supporters ont afflué dans les stades. Ils étaient ainsi 15 000 à assister au sacre des Golden Eaglets et 21 000 à suivre la demi-finale entre le Nigeria et le Mexique. Lors de cette dernière rencontre, ils ont été les témoins d’une action étonnante à mettre sur le compte de Diego Cortés. Le Numéro 2 mexicain a marqué le but de l’égalisation (2:2), laissant tout le monde pantois. À la 59e minute, le jeune joueur de 17 ans a réceptionné le ballon le long de la ligne de touche avant de contourner un premier adversaire, de dribbler jusqu’à la surface de réparation en esquivant quatre autres Nigérians et de tromper pour finir le gardien de but. Cortés a toutefois gardé les pieds sur terre : “J’ai reçu le ballon et j’ai commencé à courir. À chaque fois que je passais un défenseur, je cherchais l’ouverture. D’un seul coup, je me suis retrouvé devant le but et j’ai tiré. Ça ne m’arrive pas souvent, mais c’est un sentiment extraordinaire.” C’est l’une des histoires qui ont marqué le tournoi chilien. Retrouvez d’autres anecdotes à partir de la page 6. Å Sarah Steiner T H E F I FA W E E K LY
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BONHEUR À L’AFRICAINE Le grand rendez-vous mondial des moins de 17 ans s’est achevé en apothéose avec le sacre du Nigeria, tenant du titre, au terme d’une finale haletante contre le Mali (2:0). Annette Braun, Alan Schweingruber et Perikles Monioudis nous racontent la joie des champions et la fierté des vaincus, mais reviennent aussi sur les plus beaux moments du tournoi chilien.
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Tom Dulat / FIFA via Getty Images
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Effusion de joie Les U-17 nigérians fêtent leur sacre mondial. T H E F I FA W E E K LY
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Mission accomplie Le sélectionneur Emmanuel Amuneke savoure la victoire avec son équipe.
DE RECORD EN RECORD
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Mexique, tout comme en 2013. Après avoir été mené, le Nigeria est parvenu à l’emporter 4:2. Grâce à un magnifique coup franc, Nwakali a ouvert le chemin de la victoire et permis aux siens de se qualifier pour la finale. Une finale cent pour cent africaine Le public du stade de Viña del Mar a assisté à un duel très disputé entre le champion du monde en titre et le champion d’Afrique. Un penalty manqué en première mi-temps a tout d’abord déstabilisé le Nigeria, mais un regain offensif en seconde période accompagné de deux buts marqués en seulement trois minutes (Victor Osimhen, 56e, Funsho Bamgboye, 59e) ont finalement permis aux Golden Eaglets de s’adjuger le titre. “Participer à une finale de Coupe du Monde et soulever le trophée, c’est exceptionnel. Cette fois, nous ne nous sommes pas contentés de le gagner ; nous l’avons défendu”, s’est réjoui Nwakali qui avait déjà figuré sur la pré-liste de la sélection nigériane en 2013 mais n’avait finalement pas été retenu pour le tournoi. Un savant mélange d’engagement, de discipline et de talent individuel a rendu le Nigeria quasiment invincible sur le sol chilien. Avec à sa tête Emmanuel Amuneke, l’équipe a la chance d’avoir comme sélectionneur un ancien joueur qui a été l’artisan des principaux suc-
Tom Dulat / FIFA via Getty Images (3)
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e sourire aux lèvres, un garçon tient un objet jaune dans sa main. Un petit trésor qu’il observe de ses yeux étincelants et qu’il semble bien décidé à ne plus jamais lâcher. Pour rien au monde. Le garçon dont il est question ici vient d’assister à la palpitante finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA™ qui s’est déroulée sur la pelouse du stade de Viña del Mar. Sous ses yeux, le Nigeria a battu le Mali 2:0, défendant ainsi son titre avec succès. Au coup de sifflet final, le garçon s’est mis à crier et à agiter les bras. Ses efforts ont été récompensés puisqu’il a reçu l’objet de sa convoitise, à savoir le brassard de capitaine du Nigérian Kelechi Nwakali. Le supporter en herbe est aux anges, tout comme l’équipe du Nigeria qui, après les titres remportés en Chine (1985), au Japon (1993), en Corée (2007) et aux Émirats Arabes Unis (2013), vient de remporter au Chili son cinquième tournoi mondial dans cette classe d’âge. Au vu de cet impressionnant palmarès, les Golden Eaglets figuraient évidemment dès le début parmi les favoris de la compétition. Ils n’ont jamais perdu de vue leur objectif. “Nous avons abordé chaque match avec beaucoup d’application et de rigueur”, a déclaré Nwakali à l’issue de la finale. Premier de son groupe, le Nigeria s’est ensuite facilement imposé face à l’Australie en huitième de finale puis au Brésil au tour suivant. En demi-finale, il a croisé le chemin du
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cès du pays. Vainqueur en 1994 de la Coupe d’Afrique avec les Super Eagles, il a, la même année, participé à la Coupe du Monde de la FIFA™ aux États-Unis. La qualité de ses performances lui a d’ailleurs valu le titre de Joueur africain de l’année. En 1996, il a également décroché la médaille d’or des Jeux olympiques d’Atlanta.
“Nous ne nous sommes pas contentés de gagner le trophée, nous l’avons défendu.”
LA FÊTE CONTINUE
Kelechi Nwakali, capitaine U-17 du Nigeria
Esprit d’équipe et qualités individuelles “J’ai le football dans le sang, aussi bien en tant que joueur qu’en tant qu’entraîneur. J’aimerais transmettre cette passion”, a déclaré Amuneke après la victoire des siens au Chili. Le tournoi a prouvé qu’il avait rempli sa mission et réussi à communiquer à ses jeunes joueurs son enthousiasme et sa mentalité de gagnant. Tout comme Nwakali, sacré meilleur joueur du tournoi, Victor Osimhen s’est lui aussi distingué parmi le onze nigérian et a décroché le Soulier d’Or récompensant le meilleur buteur de la compétition. Auteur de l’ouverture du score en finale contre le Mali, il a inscrit un total de dix buts pendant le tournoi, un record en Coupe du Monde U-17. Osimhen a su trouver le chemin des filets au cours de chacun de ses sept matches disputés, devançant ainsi les deux détenteurs de l’ancien record, Souleymane Coulibaly (2011, 9 buts) et Florent Sinama-Pongolle (2001, 9 buts). Tandis que Nwakali et Osimhen dansaient autour du trophée en compagnie de leurs coéquipiers et que dans les gradins, le petit supporter admirait son brassard de capitaine, Amuneke, lui, pensait déjà à l’avenir. “Nous allons tout faire pour les soutenir et les aider à progresser. Leur voyage n’est pas encore terminé”, a fait savoir le sélectionneur nigérian avant de profiter de cette soirée exceptionnelle en compagnie de ses joueurs et de fêter comme il se doit le cinquième titre mondial U-17 de son pays. Å
Instinct de buteur Auteur de 10 buts pendant le tournoi, Victor Osimhen a permis à son équipe de mener 1:0 en finale.
Deuxième place Le Mali a enchaîné cinq succès lors de la Coupe du Monde U-17 avant de s’incliner en finale contre le Nigeria.
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ien souvent, c’est précisément au moment où l’on est abattu et déçu que viennent s’ajouter plusieurs petits désagréments dont on se passerait bien. Les membres de l’équipe U-17 du Mali en ont fait la triste expérience en début de semaine. La nuit de dimanche à lundi a déjà été particulièrement agitée, les joueurs ressassant encore leur douloureuse défaite contre le Nigeria en finale. Une fois arrivée à l’aéroport pour prendre l’avion du retour, toute la petite troupe, morte de fatigue, a en plus dû passer des heures à l’enregistrement. Selon l’une des personnes concernées, les contrôles se seraient déroulés dans le chaos le plus total. La frustration était visible sur les visages des jeunes Maliens, passés à deux doigts de remporter la Coupe du Monde U-17 de la FIFA™ quelques heures plus tôt. Ils étaient pourtant sans cesse montés en puissance sur les pelouses chiliennes. Après un triste 0:0 contre la Belgique pour leur entrée en lice, ils se sont imposés 2:1 contre l’Équateur, puis 3:0 contre le Honduras. “Cette victoire a été le déclic”, affirme l’attaquant Boubacar Traoré. “À partir de là, on s’est dit qu’on pouvait aller jusqu’en finale. On a travaillé très dur pour arriver ici, mais les Nigérians ont brisé notre rêve. On voulait vraiment cette coupe.” L’exemple de Keita À voir Traoré avancer les épaules voûtées et le regard dans le vague, on ne peut s’empêcher de penser à Seydou Keita. En 1997, c’est son monde à lui qui s’était écroulé. À l’époque, les U-17 maliens étaient aux portes d’une demi-finale mondiale et le génial milieu de terrain avait T H E F I FA W E E K LY
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NWAKALI, OSIMHEN ET DIARRA COUVERTS D’OR
manqué le cadre lors d’une séance de tirs au but fatidique contre l’Allemagne. Malgré cet échec dévastateur, Keita avait su relever la tête, jusqu’à devenir une star du ballon rond. Après avoir évolué pour l’Olympique de Marseille, le FC Séville et le FC Barcelone, il défend aujourd’hui les couleurs de l’AS Rome. Il détient par ailleurs le record du nombre de sélections en équipe A du Mali, dont il est aussi le capitaine. Assurément un exemple à suivre pour le jeune Traoré.
Les supporters maliens ont pris le parti d’ignorer la presse, préférant réserver à leurs jeunes héros un accueil triomphal à leur arrivée à l’aéroport.
Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Chili 2015™ - Prix officiels Ballon d’Or adidas Prix Ballon d’Or adidas Ballon d’Argent adidas Ballon de Bronze adidas
Joueur Pays/N° NWAKALI Kelechi (NGA, 10) OSIMHEN Victor (NGA, 9) MALLE Aly (MLI, 9)
Le Ballon d’Or est décerné au meilleur joueur de la phase finale de la compétition, sur la base d’un classement établi par le Groupe d’Étude Technique de la FIFA. Soulier d’Or adidas Prix Soulier d’Or adidas Soulier d’Argent adidas Soulier de Bronze adidas
Joueur OSIMHEN Victor EGGESTEIN Johannes NWAKALI Kelechi
Pays/N° (NGA, 9) (GER, 9) (NGA, 10)
Le Soulier d’Or est décerné au joueur qui marque le plus de buts au cours de la phase finale de la compétition. Si deux joueurs ou plus totalisent le même nombre de buts, celui qui a délivré le plus de passes décisives (tel que déterminé par le Groupe d’Étude Technique de la FIFA) est classé premier. Si deux joueurs ou plus n’ont toujours pas pu être départagés, celui qui a disputé le moins de minutes de jeu est classé premier. Gant d’Or adidas Prix Gant d’Or adidas
L’inf luence de Joachim Fickert Que l’on ne s’y trompe pas, cela fait longtemps que les succès maliens ne doivent plus rien au hasard. Il y a quelques années, la fédération a mis en place un programme de formation des jeunes. Cette politique de développement a notamment été portée par un homme, l’Allemand Joachim Fickert. Depuis plus de 30 ans, celui-ci officie en tant qu’entraîneur professionnel et conseiller en Afrique et en Asie. Il avait décidé de s’impliquer au Mali en raison du potentiel qu’il y avait décelé, mais depuis, la guerre est passée par-là et il travaille désormais en Éthiopie. Lorsque l’on interroge les responsables maliens au sujet de l’héritage laissé par Fickert, l’espoir est néanmoins toujours de mise. Baye Ba, le sélectionneur des U-17, s’en explique : “Quand il était directeur technique chez nous, il a instauré une toute nouvelle manière de fonctionner. Maintenant, il nous faut de la continuité. L’équipe d’Allemagne sacrée championne du monde en 2014 et la génération de Mesut Özil ont évolué ensemble pendant de nombreuses années. C’est ce modèle que nous voulons suivre. Nous voulons travailler avec le même groupe sur la durée pour que les joueurs arrivent à maturité ensemble.” Å
Joueur Pays/N° DIARRA Samuel (MLI, 1)
Le Gant d’Or est décerné au meilleur gardien de la phase finale de la compétition, sur la base d’un classement établi par le Groupe d’Étude Technique de la FIFA. Prix du Fair-play de la FIFA (maximum : 1 000 pts) Pays Points (moy.) Matches joués Équateur 891 5 matches Ce prix est remis à l’équipe la plus fair-play, selon un système de points et des critères stipulés dans le Règlement de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Chili 2015. 10
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Rituel Les jeunes Maliens effectuent une petite danse avant leur match contre la Croatie et s’imposent finalement 1:0.
Martin Rose / FIFA via Getty Images, Tom Dulat / FIFA via Getty Images
Récompensés Le Nigérian Kelechi Nwakali (au c.), lauréat du Ballon d’Or adidas, prend la pose avec son compatriote Victor Osimhen (à d., Ballon d’Argent adidas) et le Malien Aly Malle (à g., Ballon de Bronze adidas) après la finale de la Coupe du Monde U-17 entre le Mali et le Nigeria à l’Estadio Sausalito de Viña del Mar (Chili), le 8 novembre 2015.
Les photos des Nigérians levant les bras au ciel ont bien sûr, bon gré mal gré, fait la une des journaux maliens. Mais les supporters vêtus de jaune, eux, ont pris le parti d’ignorer la presse, préférant réserver à leurs jeunes héros un accueil triomphal à leur arrivée à l’aéroport. Hormis cette unique défaite face aux Golden Eaglets, il faut dire qu’il n’y avait aucune raison de mettre fin à une fête qui dure depuis de longs mois déjà. En début d’année, cette même génération de joueurs, faut-il le rappeler, a remporté la Coupe d’Afrique U-17 des Nations, tandis qu’en juin dernier, la sélection U-20 a terminé troisième de la Coupe du Monde de la catégorie en Nouvelle-Zélande. “Depuis qu’on a gagné la Coupe d’Afrique, les gens nous connaissent”, se réjouit Traoré. “Recevoir un tel accueil à la maison, c’est bon signe pour le futur.”
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Tom Dulat / FIFA Getty Images
Match pour la 3e place Le buteur belge Dante Vanzeir (N° 7) dans la petite finale contre le Mexique.
TOUT SUR LA JEUNESSE I ls chantent derrière le but. Le ton est harmonieux mais, malheureusement, leur équipe ne recevra pas de note artistique. Une centaine de supporters mexicains offrent une longue sérénade à El Tri. Ils interprètent sans relâche Cielito lindo, un classique de leur pays. Malgré la défaite dans le match pour la troisième place contre la Belgique, les joueurs, visiblement touchés, prennent le temps d’applaudir. Les jeunes Belges marchent sur les traces de leurs aînés, qui viennent tout juste de s’emparer de la première place du Classement mondial. Ils devront quant à eux se contenter de la troisième place de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Chili 2015™. Les Diablotins ont tout de même signé la meilleure performance de leur histoire dans cette compétition à l’issue d’une partie plaisante, marquée par le talent et l’imagination offensive de Dante Vanzeir. Avec deux buts et une passe décisive, le petit prodige a battu le Mexique pratiquement à lui tout seul. Le fair-play avant tout Tenant du titre et grand favori de cette édition 2015, le Nigeria a de nouveau triomphé en finale. En revanche, son adversaire dans le match décisif avait des allures d’invité
surprise. Mais le Mali a su exceller dans deux domaines : l’ouverture du score rapide (comme contre l’Équateur et le Honduras) et la vitesse d’exécution. En revanche, la France, championne d’Europe en titre, n’a pas joué le rôle attendu au Chili. L’Allemagne a également dû se contenter d’un parcours discret. Le capitaine et défenseur allemand Felix Passlack, coupable sur le deuxième but de la Croatie dans le temps additionnel des huitièmes de finale, a tout de même tenu à féliciter chaleureusement son homologue Josip Brekalo à l’issue de la partie : “Je lui ai dit qu’il était un excellent joueur et je lui ai souhaité bonne chance pour la suite du tournoi.” Celle-ci aura été de courte durée, puisqu’au tour suivant, les Croates ont chuté à leur tour face au Mali. Sur le sol chilien, la Coupe du Monde U-17 a rapidement pris des allures de grande fête du football. Sunil Gulati, président de la Commission d’Organisation du tournoi, s’est dit particulièrement satisfait des chiffres de l’affluence, qui s’établissent à 9 000 spectateurs de moyenne par match. L’un des intérêts d’une telle compétition consiste évidemment à identifier les stars de demain. “Qui sera le prochain James Rodríguez ou le nouveau Kaká ? Chacun a sa petite idée sur la question, mais nous garderons nos pronostics T H E F I FA W E E K LY
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AU CŒUR DE LA COUPE DU MONDE U-17 !
Twitter (7)
Sur les réseaux sociaux, joueurs et spectateurs n’ont pas manqué de partager leur joie de se retrouver au Chili pour la compétition. Voici quelquesunes de leurs contributions.
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pour nous”, poursuit le dirigeant d’origine indienne. Dans deux ans, la Coupe du Monde U-17 posera ses valises dans sa patrie de naissance. En outre, près de 200 millions de personnes dans 170 pays ont suivi la compétition. “Nous voulons des infrastructures durables et nous adresser à tout le monde, y compris les gens qui ne vont pas souvent au stade, ou les familles. Tout le monde doit pouvoir profiter du spectacle”, explique Cristian Varela, le président du Comité organisateur local. “Nous sommes très heureux d’apprendre que plus de 450 000 personnes sont venues assister aux matches. Nous avons réalisé notre rêve en organisant des rencontres dans toutes les régions du pays.”
Près de 200 millions de personnes dans 170 pays ont suivi la compétition. Grassroots Un éducateur instruit les enfants au Parque Deportivo de la Caja de Santiago.
Martin Rose / FIFA via Getty Images, Tom Dulat / FIFA via Getty Images
“Chante et ne pleure pas” Le pays hôte, justement, a fait ses adieux à la compétition dès les huitièmes de finale, battu par le Mexique (4:1). “Pourtant, l’esprit du tournoi n’en a pas souffert”, observe Varela. La demi-finale entre le Nigeria et le Mexique a attiré 21 000 spectateurs, quand la finale entre le Nigeria et le Mali a rassemblé 15 235 personnes. Colin Smith, directeur des compétitions de la FIFA, se félicite lui aussi de ces résultats. “Peut-être plus que toute autre compétition FIFA, la Coupe du Monde U-17 permet d’associer les deux clés de voûte de la FIFA : le développement et l’héritage.” Dans les sept villes hôtes, deux mille enfants ont participé à des activités de football de base. Au total, 80 entraîneurs chiliens et 24 techniciens sud-américains ont bénéficié d’une formation pendant tout le tournoi. “Le fair-play était omniprésent au Chili”, relève encore Smith. Malgré un duel très serré entre le Mexique et le Nigeria, l’arbitre n’a par exemple sorti aucun carton en demi-finale. “C’est le résultat de notre travail avec les arbitres et, via les initiatives sur le fair-play, avec les équipes.” “Ay, ay, ay, ay, canta y no llores”, dit le refrain de la chanson Cielito lindo. “Chante et ne pleure pas.” S’il fallait verser une larme, ce serait uniquement parce que le tournoi est déjà fini. Å
Match de groupe avec les hôtes Chili - Croatie, mi-octobre à Santiago.
Coupe du Monde U-17 de la FIFA 17 octobre – 8 novembre 2015, Chili
Matches de la deuxième phase Huitièmes de finale · 28 / 29 octobre Match 37 Brésil Match 38 Mexique Match 39 Nigeria Match 40 République de Corée Match 41 Croatie Match 42 Mali Match 43 Russie Match 44 France
Nouvelle-Zélande Chili Australie Belgique Allemagne RDP Corée Équateur Costa Rica
1:0 4:1 6:0 0:2 2:0 3:0 1:4 0:0 (3:5 pen.)
Quarts de finale · 1 / 2 novembre Match 45 Brésil Match 46 Croatie Match 47 Équateur Match 48 Belgique
Nigeria Mali Mexique Costa Rica
0:3 0:1 0:2 1:0
Demi-finales · 5 novembre Mali Match 49 Match 50 Mexique
Belgique Nigeria
3:1 2:4
Match pour la troisième place · 8 novembre Belgique Mexique Match 51
3:2
Finale · 8 novembre Mali Match 52
0:2
Nigeria
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VU
DES
K-League Classic sud-coréenne
Un chef-d’œuvre signé Choi Kang-Hee Roland Zorn est spécialiste du football et vit à Francfort-sur-leMain.
Le rêve des joueurs du Jeonbuk Hyundai Motors FC de défendre victorieusement leur titre en K-League Classic a pris des contours bien réels. Lors de son dernier match dans le championnat sud-coréen, la formation de l’entraîneur Choi Kang-Hee s’est difficilement imposée 1:0 sur la pelouse de Jeju United. Mais à deux journées de la fin de la saison, elle affiche désormais une confortable avance de 9 points sur son plus proche poursuivant, Pohang Steelers, et ne peut plus être rejointe.
TRIBUNES
risques. Ce choix a porté ses fruits, malgré une défaite 0:1 contre les Pohang Steelers et un nul 0:0 contre le FC Séoul. Le Jeonbuk Hyundai Motors FC est ainsi le premier club à triompher deux saisons de suite depuis 2002, année où le Seongnam FC, club le plus titré du pays avec six couronnes, avait lui aussi réussi le doublé. Grâce l’efficacité de son collectif, l’équipe entraînée par Choi a une nouvelle fois prouvé sa supériorité malgré un recrutement limité en amont de la saison.
L’homme du match lors de la victoire 1:0 contre Jeju est sans conteste Lee Jae-Sung, un milieu de terrain qui pendant la saison régulière avait déjà trouvé le chemin des filets à cinq reprises. Les supporters du club se souviendront sans doute longtemps de sa sixième réalisation cette année. Grâce à elle, l’heureux buteur est devenu l’un des principaux acteurs de l’histoire du tout jeune Jeonbuk Hyundai Motors FC, fondé en 1993. Å
Excellente prestation Lee Jae-Sung du Jeonbuk Hyundai Motors FC, le nouveau champion.
Les Greens, comme on les surnomme, dominent actuellement le plus ancien championnat professionnel d’Asie. Grâce au soutien du grand groupe automobile coréen, ils ont su progresser au fil des années, jusqu’à devenir la référence locale.
Jeonbuk Hyundai Motors FC
Leurs quatre sacres nationaux (2009, 2011, 2014, 2015) sont également à mettre au crédit de leur entraîneur qui, à ce jour, est le premier technicien sud-coréen à collectionner autant de titres. Sous son égide, cette équipe basée à Jeonju, à 230 kilomètres au sud de Séoul, a en outre décroché trois victoires en Coupe du Corée. Surtout, elle est la première du pays à avoir remporté la Ligue des Champions asiatique. Les Sud-Coréens ont même donné un nom au style de jeu prôné par Choi KangHee : le “Dak-Gong”, que l’on peut traduire par “attaque”. Non content de terminer à la première place de la saison régulière, Jeonbuk a aussi dominé le classement des meilleures attaques avec pas moins de 54 buts, distançant là encore ses concurrents. Lors de la phase finale, qui pendant cinq journées voit s’affronter les six meilleures équipes de la K-League tandis que les six dernières jouent pour le maintien, le champion s’est cependant montré moins prolifique. Choi, qui entre 2011 et 2013 a conduit l’équipe de République de Corée à la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA™ au Brésil avant de retourner dans son club de prédilection, a préféré jouer la carte de la sécurité plutôt que de prendre des T H E F I FA W E E K LY
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L’homme du match Andraž Šporar (Olimpija) après son premier but contre Rudar Velenje.
Moment s de vér ité Alan Schweingruber est journa-
total de 13 titres à son palmarès, sans oublier deux participations à la phase de groupes de la Ligue des Champions de l’UEFA. Rien ne laissait vraiment présager que cette domination écrasante pourrait prendre fin bientôt.
liste à “The FIFA Weekly”.
L’actualité du football slovène est particulièrement chargée. Tandis que la plupart des sélections européennes s’apprêtent à disputer des matches amicaux sans autre enjeu que le prestige, l’équipe de Slovénie joue, elle, son avenir. L’été prochain, la France organisera en effet l’Euro et la participation de ce petit pays de deux millions d’habitants est encore en suspens. En cas de qualification, les Dragons prendraient part à leur second grand rendez-vous européen, bilan auquel il convient d’ajouter deux Coupes du Monde de la FIFA™, en 2002 et 2010. Le match aller des barrages face à l’Ukraine aura lieu le 14 novembre à Lviv, tandis que la manche retour, décisive, se tiendra trois jours plus tard à Maribor. C’est également dans cette ville qu’évolue le NK Maribor, club phare du championnat slovène. Celui-ci a remporté les cinq dernières éditions de la Nogometna Liga et affiche un 16
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Pourtant, après 17 journées disputées, c’est bel et bien l’Olimpija Ljubljana qui occupe la tête du classement, ce même club qui faisait autrefois figure de référence dans le pays. Après l’éclatement de la Yougoslavie, Ljubljana a en effet remporté les quatre premières couronnes mises en jeu dans le nouveau championnat slovène. À l’époque, c’est ainsi dans les rues de la capitale que l’on faisait la fête, ravivant les souvenirs de l’historique accession de l’équipe locale à la finale de la Coupe de Yougoslavie en 1970. Mais au début des années 2000, des graves problèmes financiers sont venus s’en mêler, plongeant les supporters dans la déprime : dissolution du club, refondation et nouveau départ au cinquième échelon national. En juin dernier, Milan Mandarić a racheté le club pour la modique somme de quatre millions d’euro. En général, lorsque Mandarić investit autant d’argent, ce n’est pas pour rien. Le multimillionnaire serbo-américain
passe pour une personnalité ambitieuse et il est impliqué dans le monde du football depuis de nombreuses années. À 77 ans, il a déjà présidé aux destinées d’institutions telles que Portsmouth, Leicester City ou encore Sheffield Wednesday. Là-bas, il est surtout resté dans les mémoires pour son impatience, “usant” un très grand nombre d’entraîneurs. Cet homme est donc dorénavant à la tête de l’Olimpija Ljubljana, qui a retrouvé la première division voilà cinq ans. Au début de l’année, les fans s’étaient insurgés contre la gestion de l’ancienne direction. L’offre de reprise de Milan Mandarić, formulée au début de l’été, est donc arrivée à point nommé. Après la dernière journée, lors de laquelle les verts et blancs se sont imposés 3:1 sur la pelouse de Rudar Velenje, les discussions ne portaient pas tant sur la faculté de l’entraîneur Marijan Pušnik à travailler sous les ordres de Mandarić que sur la capacité de ce dernier à conserver Andraž Šporar. À Velenje, dans le nord-est du pays, le jeune attaquant de 21 ans a trouvé le chemin des filets à deux reprises. Il s’agissait de ses 12e et 13e buts de la saison, le tout en 14 matches seulement. Å
Sasa Pahic Szabo / SPS
Nogometna Liga slovène
Premier League égyptienne
E l D a k l ye h e t ses ga rd iens Annette Braun est membre de l’équipe de rédaction de FIFA Weekly.
Il n’y a pas de limite d’âge pour évoluer au poste de gardien de but. Les membres de cette confrérie informelle donnent même souvent l’impression de se bonifier au fil des ans. À 37 ans, Gianluigi Buffon continue de briller à la Juventus et en équipe d’Italie. On ne détecte chez lui aucune trace d’usure ou de fatigue. Il en va de même pour Ahmed Fawzi, le gardien remplaçant du club égyptien El Daklyeh. Fawzi est plus vieux que Buffon d’un an, ce qui ne l’a pas empêché de prouver récemment que l’on pouvait toujours compter sur lui.
ZUMAPress / imago
Un gardien de but est toujours content quand il peut garder ses cages inviolées. Après quatre journées de championnat,
le titulaire Mahmoud El Gharabawy était toujours invaincu. Récemment, El Daklyeh a signé un succès convaincant (2:0) sur Al Ittihad. Difficile d’imaginer meilleure entrée en matière. Vainqueur de chacune de ses confrontations, le club caracole en tête du classement avec douze unités au compteur. Une défense solide, une attaque efficace… El Daklyeh ne laisse aucune chance à ses adversaires. À la mi-temps du match contre Al Ittihad, l’équipe s’est même offert le luxe d’un changement de gardien. Entré en cours de jeu, Ahmed Fawzi a succédé avec brio à El Gharabawy. L’entraîneur Alaa Abdelaal a donc tout lieu de se réjouir. Les supporters de ce club fondé en 2005 commencent même à rêver ouvertement d’un premier titre de champion. Leurs homologues d’Al Ahly sont passés depuis longtemps du rêve à la réalité. Le géant du Caire compte 37 couronnes nationales à son palmarès. La dernière a été conquise en 2014. Il compte en outre huit succès en Ligue des Champions de la CAF. Ces deux chiffres constituent des records à
l’échelle du continent. En 2000, la CAF lui a même décerné le titre de “club du siècle”. Bien entendu, les dirigeants n’entendent pas se reposer sur leurs lauriers. L’an dernier, Al Ahly a dû se contenter de la deuxième place derrière son rival de toujours, le Zamalek. Les choses doivent changer cette année. Les Diables Rouges ont entamé la saison par une série de trois victoires, avant de concéder leur première défaite (1:0) le 4 novembre dernier, à Misr El-Makasa. Avec 9 points au compteur, Al Ahly se retrouve donc encore derrière le Zamalek. Ce dernier n’a été tenu en échec qu’une fois depuis le début de la saison et s’impose donc comme le premier poursuivant d’El Daklyeh, avec 10 unités. Le Chevalier Blanc compte en outre dans ses rangs Basem Morsy, meilleur buteur de la saison passée. Ce dernier court cependant toujours après sa première réalisation cette année. Faut-il y voir le début d’une série noire ? Morsy a encore un peu de temps pour retrouver la forme avant d’affronter El Daklyeh et ses gardiens invincibles. Le duel entre les deux équipes aura lieu début janvier. Å
En chasse Al Ahly (en rouge) et le Zamalek (en bleu) se sont lancés à la poursuite d'El Daklyeh. T H E F I FA W E E K LY
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Nom Juan Carlos Osorio Arbeláez Date et lieu de naissance 6 août 1961, Santa Rosa de Cabal (Colombie) Poste Milieu de terrain Parcours de joueur 1982-1984 Deportivo Pereira 1984-1985 Internacional 1986-1987 Once Caldas Équipes entraînées
Omar Martinez / Mexsport
2006-2007 Millonarios 2007 Chicago Fire 2007-2009 New York Red Bulls 2010-2011 Once Caldas 2011-2012 Puebla 2012-2015 Atlético Nacional 2015 São Paulo Depuis 2015 Équipe du Mexique
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L’ I N T E R V I E W
“J’aime avoir des joueurs qui visent le plus haut possible” Après des mois de recherche, l’équipe du Mexique a enfin un nouveau sélectionneur. Le Colombien Juan Carlos Osorio nous parle de ses qualités d’entraîneur et de celles qu’il attend venant de ses joueurs. Votre nomination a un peu surpris au Mexique, où votre style n’est pas très connu. Comment vous définiriez-vous en tant que technicien ? Juan Carlos Osorio : Ma philosophie est que mon équipe ait l’initiative, aille chercher le résultat, prenne le jeu à son compte et rivalise toujours d’égal à égal avec l’adversaire. En même temps, je suis persuadé qu’on ne peut jamais séparer l’attaque de la défense. J’essaie de travailler sur le travail défensif des attaquants qui, selon moi, doivent harceler l’adversaire et couper les possibilités de transmission dès la perte de balle. J’insiste aussi pour que mes défenseurs repèrent les possibilités de passes de l’adversaire le plus tôt possible après avoir perdu le ballon.
Sur le plan de l’organisation, comment cela se traduit-il ? J’accorde beaucoup d’importance aux joueurs de couloir. En général, je joue avec trois attaquants, deux sur les côtés et un dans l’axe. Derrière, trois défenseurs et quatre milieux de terrain en losange ou en ligne, ça dépend. Comme variante, je peux aussi utiliser quatre défenseurs, trois milieux et trois attaquants, toujours avec deux ailiers et un attaquant de pointe.
Qui sont vos modèles au poste d’entraîneur ? J’en ai beaucoup. Je classe les entraîneurs de différentes façons. Il y a d’abord les stratèges, offensifs comme Pep Guardiola et défensifs à l’image de José Mourinho. Avant, j’aimais beaucoup Alex Ferguson, qui gagnait les matches en attaquant sans arrêt. Il jouait toujours en 4-2-4, à une époque où la plupart des équipes pratiquaient le 4-4-2. Ensuite, il y a les tacticiens, au rang desquels je classe Guardiola, encore, ou Louis van Gaal, pour ce qui est des offensifs. Chez les défensifs, je citerai encore Mourinho, ainsi que Diego Simeone. Mais ce qui me plaît avant tout, c’est l’entraî-
nement, entendu au sens d’une répétition de situations de jeu réelles jusqu’à ce que leur exécution devienne automatique chez les joueurs. De ce point de vue, il me semble que les meilleurs sont Marcelo Bielsa, Van Gaal et Jorge Sampaoli. En choisir un ? Dans mon rôle de sélectionneur, ce serait injuste. Il y en a tellement. En club, je retiendrai Ferguson, pour sa capacité à faire tourner et à toujours choisir les meilleurs joueurs à chaque match.
Comme avez-vous géré cette transition d’entraîneur en club à sélectionneur national ? Ce fut mon plus grand dilemme quand on m’a proposé ce poste de sélectionneur du Mexique. Le jeu en valait-il la chandelle à 54 ans ? Mais ma première réaction a été de me dire que cette proposition était très tentante. L’objectif est grand et j’ai à ma disposition énormément de talent avec un style de jeu proche de celui de la Colombie, que je connais bien. Je suis conscient que le fait de travailler avec une sélection demande un ajustement. Vous ne pouvez pas avoir les joueurs à votre disposition au quotidien et puis, je vais devoir assister à énormément de matches et superv iser beaucoup de joueurs pour essayer d’anticiper le plus possible les situations à venir. Ça ne sera pas facile, mais ça m’enthousiasme.
Comment Juan Carlos Osorio est-il en dehors du terrain ? Je consacre énormément de temps au football. Ça peut aller jusqu’à 80 % d’une journée. En dehors de cela, j’aime passer du temps en famille. Comme père, je suis très flexible. Mes exigences sont que mes enfants étudient et fassent du sport, mais je leur donne aussi suffisamment de latitude pour mener leur propre vie comme ils l’entendent. Un peu comme avec mes joueurs ! Je sais aussi qu’au final, c’est moi qui dois rendre des
comptes et je sais que la réussite de mes enfants comme celle de mes joueurs dépendra beaucoup de moi. S’ils y arrivent, le mérite est pour eux. Dans le cas contraire, le responsable, c’est moi.
Comment responsabiliser les joueurs jusqu’à gagner des titres ? J’aime avoir des joueurs qui visent le plus haut possible. C’est encore une chose que j’ai apprise d’Alex Ferguson. Les joueurs professionnels doivent comprendre que la chose la plus importante est le football, le football en tant que jeu. Ce n’est pas la gloire, la fête, ou l’argent. Les joueurs doivent comprendre que c’est un honneur d’être en sélection. À ce niveau-là, on ne peut plus changer leur mentalité. Il faut donc les connaître individuellement, parler avec eux et savoir reconnaître ceux qui veulent aller le plus loin.
Votre premier match sur le banc, contre le Salvador, lancera le début du parcours mexicain dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™. Qu’attendez-vous de ce match en particulier et du tournoi préliminaire de la CONCACAF en général ? Je ne surprendrai personne en disant que ça va être difficile. La technologie a fait que les écarts entre sélections n’arrêtent pas de diminuer. Ce n’est pas pour rien que le Mexique a plus souffert dans les dernières qualifications. Pour éviter que cela se reproduise, nous devons encore mieux connaître nos adversaires et mettre au point une stratégie encore plus fine pour chaque match. Nous sélectionnerons les joueurs adéquats et nous essayerons de maximiser le potentiel de victoire. Å Propos recueillis par Martin Langer
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First Love
Lieu : Pangkal Pinang, Indonésie Date : 12 octobre 2014 Heure : 21h45 Photog raphe : Sim Chi Yin
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Brunswick, fin du 19e siècle Les recrues se partagent un terrain sommaire avec le reste des joueurs.
AINSI NAQUIT LE FOOTBALL 22
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n Allemagne, le football est incontestablement roi. Il y jouit d’une solide réputation depuis longtemps déjà et sur la scène internationale, les succès sont au rendez-vous. Quatre fois championne du monde et trois fois championne d’Europe, la Mannschaft compte en effet parmi les sélections les plus titrées. D’aucuns pourraient croire que si le ballon rond est si bien implanté dans le pays, c’est parce qu’il y est apparu il y a de cela plusieurs siècles. La réalité, pourtant, est tout autre. Les plus férus de football connaissent certainement des termes tels que Episkyros, Harpastum ou encore Popo. Tous désignent ce qui est parfois considéré comme “l’invention la plus importante de l’humanité” : le ballon, ou plus précisément le ballon de football. Aussi loin que l’on puisse remonter, on trouve des traces du beau jeu. À l’âge de pierre, tout a sûrement commencé avec quelques coups de pied dans une pierre ou un os. Il y a 3 000 ans, les Chinois utilisaient une peau animale fourrée de poils ou de plumes afin de pratiquer une activité qu’ils nommaient Tsu chu, ancêtre du football moderne. Au pays des Beckenbauer et autres Matthäus, il n’est en revanche pas nécessaire de fouiller aussi profond dans les archives. Il faut en effet attendre le 29 septembre 1874 pour voir le premier match de football disputé sur le sol allemand, après un combat de longue haleine. À l’initiative de cette partie, on retrouve le professeur Konrad Koch, qui après avoir vécu un moment en Angleterre enseigne cette année-là dans un lycée de Brunswick. Les mains autorisées Il est le premier à introduire le football dans une école allemande et à fonder un club. Au tout début, ses ouailles pratiquent encore une variante du rugby et utilisent même un ballon ovale. Dans les règles, le “ramassage du ballon”, ou jeu à la main, est donc autorisé dans certaines circonstances. Ce n’est que plus tard que notre pionnier s’inspire des règles de l’Association Football à l’anglaise et que l’on commence à jouer exclusivement au pied. Le sifflet et les penalties font également leur apparition par la suite.
Il faut attendre le 29 septembre 1874 pour voir le premier match de football disputé sur le sol allemand, après un combat de longue haleine. En Chine, on tapait déjà dans un ballon il y a 3 000 ans de cela. En Allemagne en revanche, le football ne repose pas sur une aussi longue tradition et il a fallu attendre les années 1870 pour le voir apparaître dans les écoles, à l’instigation du professeur Konrad Koch. Un récit de Thanh Nguyen.
Un an après ce fameux premier match, Koch entreprend de rédiger des lois du jeu en langue allemande. “L’objectif de chaque équipe est d’envoyer le ballon par-dessus la barre transversale du but adverse”, peuton lire. L’ouvrage est encore empreint des quatre F si chers à Friedrich Ludwig Jahn, père de la gymnastique : Frisch, Fromm, Fröhlich, Frei, que l’on pourrait traduire par “Frais, pieux, fier, libre”. Ceci tend à démontrer que Koch considère le football comme partie intégrante de la gymnastique et non comme une alternative à celle-ci. Mais le Mouvement gymnique allemand et les associations de professeurs de gymnastique sont farouchement opposés à cette nouvelle discipline, qu’ils nomment la “maladie anglaise”. C’est justement cette hostilité qui pousse Koch à retranscrire les termes spécifiques en allemand afin d’intégrer le football dans le paysage local. Il puise pour cela assez largement dans le vocabulaire militaire et des mots tels que défense, attaque, contre-attaque ou coup-franc n’ont aujourd’hui toujours pas perdu une seule ride. T H E F I FA W E E K LY
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DE KOCH À KICKER Tous les débuts sont difficiles. Le football a aussi connu sont lot de difficultés pendant ses premières années. Deux pionniers, Koch und Bensemann, ont remis le sport sur le droit chemin.
Konrad Koch (1846-1911) Cet enseignant croyait dans les vertus pédagogiques des jeux modernes.
Pères fondateurs La direction du comité central allemand pour la jeunesse et les jeux populaires. Konrad Koch se trouve en haut à droite.
Annonce Le fabricant de jouets Dolffs & Helle a commercialisé les premiers ballons de football dans les années 1870.
Ligne de cinq attaquants La composition d’une équipe est également consignée dans les règles de Koch. À l’époque, on évolue dans un dispositif en 2-3-5 presque inimaginable aujourd’hui, avec cinq attaquants et un jeu naturellement porté sur l’offensive. Mais au-delà de ces considérations tactiques, les fondateurs du football allemand sont surtout convaincus que le sport unit les gens. Riches ou pauvres, instruits ou incultes, tous jouent dans une même équipe et ce n’est qu’ensemble qu’ils parviendront à quelque chose.
L’hostilité à laquelle il fait face pousse Koch à retranscrire les termes spécifiques en allemand afin d’intégrer le football dans le paysage local.
Dérision et moquerie Une fraternité présente le football comme une “pitrerie”.
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Ces belles intentions n’empêchent pas Koch de devoir se battre pour les imposer, plus particulièrement à ceux qui sont censés être les principaux bénéficiaires de la discipline. Pendant un moment, il est notamment interdit aux élèves et professeurs de jouer au football. Les efforts finissent toutefois par payer. La fondation du premier club pour écoliers est suivie
Archiv Kurt Hoffmeister (5), HO (2)
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Walther Bensemann (1873-1934) L’Allemand a tout de suite perçu le potentiel commercial du football et lancé, entre autres, le magazine Kicker.
par l’apparition d’autres clubs, à Hanovre et Brême. La machine est lancée et rien ne pourra plus l’arrêter. Mais curieusement, Koch se montre assez conservateur sur certaines choses. Il réprouve les maillots de couleur en vogue en Angleterre, les rencontres contre des équipes étrangères, l’entraînement, les foules importantes et surtout le professionnalisme. Première publication de “Kicker” Conscient du potentiel commercial du football, Walther Bensemann se charge de populariser tous ces aspects. En l’an 1900, il participe ainsi à la fondation de la Fédération allemande de football et quelques années plus tard, il lance Kicker, une publication dédiée au beau jeu qui fait aujourd’hui encore figure de référence en Allemagne. La suite, tout le monde la connaît. Le football devient le sport numéro un et le pays enfante de nombreux joueurs de classe mondiale. Depuis la victoire lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1954™ et le Miracle de Berne, les couleurs noire, rouge et jaune sont indissociables du monde du ballon rond. Plus de 140 ans se sont écoulés depuis le premier match disputé sur sol allemand. Si personne ne peut bien sûr prévoir ce qu’il se passera au cours des 140 prochaines années, il apparaît toutefois comme une évidence que ce petit morceau de cuir continuera à jouer un rôle essentiel au pays des grands poètes et philosophes. Å
Revue spécialisée Le premier numéro de Kicker paraît le 14 juillet 1920.
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Football breaks down barriers Football builds bridges. It has a unique power to inspire friendship, respect and equality. FIFA’s Say No To Racism campaign is part of our commitment to tackle all forms of discrimination in football. Everyone should have the right to play and enjoy football without fear of discrimination. Say no to racism. For more information visit FIFA.com
PRIX PUSK ÁS DE L A FIFA
LE BILLET DU PRÉSIDENT
Les dix plus beaux buts
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es utilisateurs de FIFA.com et de francefootball.fr pourront voter pour l’un des dix buts jusqu’au 30 novembre, date à laquelle les trois buts ayant recueilli le plus de suffrages seront dévoilés. Juste après cette annonce, les utilisateurs de FIFA.com et de francefootball.fr pourront à nouveau voter pour leur but favori parmi les trois buts restant en compétition. Le gagnant sera dévoilé le 11 janvier 2016 à l’occasion de la cérémonie du FIFA Ballon d’Or. Le vote sera clos durant la cérémonie.
Les dix buts sont (par ordre alphabétique des buteurs) : Å David Ball, 29.03.2015, Fleetwood Town - Preston North End, League 1 (Angleterre) Å Gonzalo Castro, 12.04.2015, Real Sociedad - La Coruña, Primera Division (Espagne) Å Alessandro Florenzi, 16.09.2015, AS Rome - FC Barcelone, UEFA Champions League Å Wendell Lira, 11.03.2015, Atletico-GO - Goianesia, Campeonato Goiano (Brésil) Å Carli Lloyd, 05.07.2015, États-Unis - Japon, Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015™ Å Lionel Messi, 30.05.2015, Athletic Bilbao - FC Barcelone, Copa del Rey (Espagne) Å Philippe Mexes, 25.07.2015, AC Milan - Inter Milan, match amical Å Marcel Ndjeng, 13.07.2015, SC Paderborn - Bolton Wanderers, match amical Å Esteban Ramirez, 02.11.2014, Herediano - Deportivo Saprissa, Primera Division (Costa Rica) Å Carlos Tevez, 09.11.2014, Juventus Turin - Parma Calcio, Serie A (Italie) Le Prix Puskás de la FIFA, créé en l’honneur et à la mémoire de Ferenc Puskás, capitaine et joueur vedette de l’équipe nationale hongroise des années 1950, sera remis pour la septième fois lors de cette soirée de gala organisée au Palais des Congrès de Zurich. Å tfw
Pas de place pour la discrimination
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e mouvement de l’égalité a fait d’immenses progrès – de la lutte contre le racisme à l’émancipation des femmes, en passant par davantage de droits pour tous les individus quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur origine. Grâce aux efforts déployés par de courageux militants, nous vivons aujourd’hui dans un monde équitable. Nous sommes toutefois encore loin de l’égalité parfaite au sein de la société et du football. Il est exaspérant et malheureux de voir encore des cas de discrimination dans le football. Ceux qui se rendent coupables de tels agissements ne font tout simplement pas partie de la famille du football. Nous avons tous le devoir de nous élever contre eux. Les personnes qui gouvernent le football doivent donc redoubler d’efforts pour éradiquer tous les types de discrimination qui existent toujours, sur le terrain comme en dehors. Pour la FIFA, cela signifie mettre la pression sur les Confédérations, nos associations membres et les clubs afin qu’ils renforcent leurs lois et sanctionnent le moindre mauvais comportement. Dans la droite ligne de la résolution approuvée en 2013 par le Congrès de la FIFA, il est temps pour nos 209 membres de réaliser des actions individuelles afin d’éliminer la discrimination. Chaque association a ainsi jusqu’au 31 mars pour présenter un plan ambitieux et structuré en ce sens. Nous avons publié en octobre dernier le Guide des bonnes pratiques de la FIFA en matière de diversité et de lutte contre la discrimination, afin d’aider nos associations membres à déployer des efforts plus efficaces dans ce domaine crucial et à fournir leurs plans. Ce guide se base sur l’excellent travail effectué par le département Développement durable et la Task Force de la FIFA contre le racisme et la discrimination, présidée par Constant Omari, et se prolonge depuis mai avec le lancement du système de surveillance anti-discrimination. Ce système améliore la prise de connaissance et le suivi d’actes discriminatoires au cours des matches afin de faciliter la sanction des coupables. Ce sont des étapes concrètes et importantes qui feront une vraie différence et transformeront véritablement le respect en un élément constitutif de l’ADN de nos institutions. Il reste encore beaucoup à faire, mais nous sommes déterminés à insuffler un changement positif. Nous nous réjouissons de lire les 209 plans d’action concrets établis par nos associations membres, qui témoigneront ainsi d’un réel consensus international fort dans le football autour d’une action engagée dans la lutte contre la discrimination.
FIFA
Votre Issa Hayatou
Les vidéos des buts ainsi que la liste des buteurs et l’outil de vote sont disponibles à l’adresse suivante : http://fr.fifa.com/ballon-dor/puskas-award T H E F I FA W E E K LY
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F I F A 11 P O U R L A S A N T É
Des leçons pour la vie La FIFA s’engage pour le bien-être des habitants de l’Afrique occidentale à travers sa campagne “11 pour la santé”. En compagnie de Samuel Eto’o, une délégation s’est rendue en Sierra Leone et au Ghana.
Exemple Samuel Eto’o est visiblement très populaire chez les enfants et les pensionnaires du centre de formation de la Fédération sierra-léonaise de football.
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n novembre 2014, alors que l’épidémie d’Ébola atteignait son pic, la FIFA lançait en urgence la campagne “11 contre Ébola”. Un an plus tard, la FIFA lance en Sierra Leone sa campagne à long terme de promotion de la santé intitulée “FIFA 11 pour la Santé”. Une délégation de la FIFA emmenée par le Prof. Jiří Dvořák, médecin en chef de la FIFA, et soutenue par le joueur vedette camerounais Samuel Eto’o vient de terminer une visite en Sierra Leone et au Ghana pour constater les progrès faits par les campagnes de sensibilisation sanitaire menées par la FIFA. Le moment de cette visite n’aurait pas pu être mieux choisi, à trois jours – le 6 novembre 2015 – de la déclaration officielle par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de la fin de l’épidémie d’Ébola en Sierra Leone. Eto’o le modèle Connu pour son engagement social fort en faveur du continent africain, Eto’o a profité de son passage en Sierra Leone et au Ghana pour 28
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aller à la rencontre de communautés défavorisées, notamment des enfants touchés par l’épidémie d’Ébola. Après l’orphelinat Grafton de Freetown qui recueille des enfants ayant perdu leur famille lors de l’épidémie, Eto’o s’est rendu dans plusieurs écoles sierra-léonaises et ghanéennes pour promouvoir les messages du “FIFA 11 pour la Santé”. Le quadruple footballeur africain de l’année est un des premiers footballeurs à avoir soutenu le “FIFA 11 pour la Santé”, qui utilise le pouvoir du football (et de la recherche scientifique) pour inciter les jeunes à avoir un mode de vie sain. Cette campagne cherche à améliorer les connaissances, les attitudes et les comportements en matière de santé, notamment autour des questions vitales que sont le sida, la tuberculose, le paludisme, le diabète, l’obésité et l’hypertension. Elle a été menée avec succès dans plus de 20 pays à travers le monde depuis son lancement en marge de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™. “Je suis content d’être chez moi en Afrique et fier de
voir ce que mes frères de Sierra Leone ont réussi à faire pour vaincre le virus Ébola. La santé est la chose la plus importante que nous ayons ; avec la santé et un objectif solide, il est possible de réussir de grandes choses. Le football a un rôle important à jouer pour ce qui est à apprendre aux enfants d’avoir un mode de vie sain”, s’est félicité Eto’o, après avoir visité plusieurs projets de santé. “Le football touche les gens” Le séjour en Sierra Leone s’est achevé avec une visite à Son Excellence Mme Sia Koroma, première dame de Sierra Leone. “Je tiens à remercier la FIFA pour son importante contribution à la lutte contre Ébola. Le football a le pouvoir de capter l’attention des gens et d’être ouverts à ces messages de santé importants. Je suis très fière de Samuel Eto’o, non seulement pour ses exploits sur le terrain mais aussi pour ce qu’il souhaite donner en retour à la société et au peuple de Sierra Leone par sa présence ici”, s’est enthousiasmée la première dame.
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Cap vers l’est Isha Johansen, présidente de la Fédération sierra-léonaise de football et grande instigatrice du projet, s’est elle aussi exprimée sur le sujet : “Je suis très fière de ce que le football et la campagne ‘11 contre Ébola’ ont accompli dans la lutte contre ce virus mortel.” Le médecin en chef de la FIFA, le Prof. Jiří Dvořák a ajouté : “Ce fut une expérience émouvante que de pouvoir constater l’impact de notre campagne sur les communautés locales de Sierra Leone. Quand le football parle, les gens écoutent. Ce n’est que grâce à l’étroit partenariat entre les meilleurs footballeurs du monde, l’OMS, la Banque mondiale, la Fédération de Football de Sierra Leone et le gouvernement local que la FIFA a pu aider à lutter contre le virus Ébola. Une société en bonne santé est quelque chose d’essentiel pour un pays, et nous continuerons de poursuivre notre objectif.”
Gros plan Le quadruple footballeur africain de l’année visite une école à Freetown.
“Quand le football parle, les gens écoutent.” Jiří Dvořák, médecin chef de la FIFA
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20 000 écoliers concernés au Ghana La campagne “11 contre Ébola” a été lancée l’an dernier par la FIFA avec le soutien de la Banque mondiale et l’OMS et voit des joueurs tels que Cristiano Ronaldo, Didier Drogba et Neymar adresser des messages importants aux populations locales pour qu’elles contribuent à endiguer la progression de l’épidémie. Anders Nordström, chef de la délégation de l’OMS en Sierra Leone, a également salué cette initiative : “C’était une situation extrême que de chercher à vaincre cette épidémie. L’initiative de la FIFA nous a fourni un outil très précieux car les messages étaient simples, forts et faciles à mettre en application et à diffuser dans le pays.” Après la Sierra Leone et la lutte contre Ébola, la délégation de la FIFA s’est rendue au Ghana où la campagne “FIFA 11 pour la Santé” est un succès depuis trois ans. Alors que le Ghana s’apprête à lancer la quatrième phase du programme, Prince Pambo, chef de projet national de la FIFA, nous explique : “Cela représente beaucoup pour moi d’accueillir la FIFA et Samuel Eto’o au Ghana pour constater l’avancement du programme. Au Ghana, ce sont quelque 300 écoles, 600 enseignants et 20 000 élèves qui ont participé à ce programme.” Å Jasmin Frei, Alois Hug
Dialogue Samuel Eto’o, Sia Koroma, Isha Johansen et le Prof. Jiří Dvořák (de g. à d.).
À l’entraînement La superstar aux côtés des footballeurs de demain. T H E F I FA W E E K LY
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Partout Où Vous Souhaitez Être
Où souhaitez-vous être? Avec 3 titres mondiaux, 3 buts en finale de la coupe du monde féminine de la FIFATM et une place pour le Brésil, elle n’a pas fini de nous surprendre. C’est avec fierté que Visa soutient Carli Lloyd et tous ses rêves. Au sommet, tout simplement.
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TRIBUNE
COUP DE PROJEC TEUR
INFORMATIONS GÉNÉR ALES Pays : Jamaïque Trigramme FIFA : JAM Confédération : CONCACAF Continent : Amérique du Nord et Centrale Capitale : Kingston
Buts de rêve Sarah Steiner
Mario Wagner / 2Agenten
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l faut souffrir pour être beau, Sergio Ramos est bien placé pour le savoir. En effet, si le capitaine du Real Madrid a marqué un but sensationnel contre le FC Séville, il a dû le payer très cher. À la réception d’un corner tiré par Isco à la 22e minute, il est en effet allé loger le cuir directement dans la lucarne droite d’une audacieuse bicyclette. Voilà ce qu’on appelle un but de rêve. Mais malheureusement, l’international espagnol est mal retombé sur l’épaule et est resté allongé sur le sol, le visage tordu par la douleur, incapable de célébrer sa réalisation. Il s’est ensuite relevé et a recommencé à jouer, mais dix minutes plus tard, le match était terminé pour lui. Ramos a dû être remplacé. Il y a de fortes chances que le joueur de 29 ans ne soit pas remis à temps pour disputer les rencontres au programme de la Roja. Cette blessure est d’autant plus regrettable que son but n’a pas suffi à assurer la victoire au Real. Les Madrilènes se sont inclinés 3:2, concédant leur première défaite de la saison. Cela fait bien sûr le bonheur de leur grand rival, le FC Barcelone, nouveau leader du championnat à l’approche du Clásico qui aura lieu après la trêve internationale, le 21 novembre prochain. Le Barça a en effet répondu présent face à Villarreal en s’imposant aisément 3:0. Ici aussi, un but de rêve a beaucoup fait parler de lui. Suite à la blessure de Messi à la fin du mois de septembre, le doute a tout d’abord plané quant à l’efficacité des Catalans en l’ab-
sence de leur star. Ce scepticisme s’est avéré infondé. Neymar et Suárez forment un duo pour le moins brillant. Huit matches, 18 buts, neuf passes décisives, tel est l’impressionnant bilan des deux attaquants en l’absence du Ballon d’Or argentin. Ce sont également eux qui, une nouvelle fois, ont fait la différence face au Sous-marin jaune. Le troisième but de la rencontre, en particulier, était de toute beauté. Sur un contre, Suárez a réalisé une passe transversale vers Neymar. Tout en finesse, celui-ci a ensuite fait passer le ballon au-dessus de son adversaire avant de pivoter sur lui-même et de tirer depuis le point de penalty, au grand désarroi du gardien français Alphonse Aréola, impuissant. Inévitablement, ces régalades ouvrent l’appétit des amateurs. Le 11 janvier 2016, le Prix Puskàs récompensant le plus beau but de l’année sera d’ailleurs remis dans le cadre de la cérémonie du Ballon d’Or. Votez pour votre réalisation favorite sur fr.fifa.com/ballon-dor. Å
INFORMATIONS GÉOGR APHIQUES Superficie : 10 991 km² Point culminant : Blue Mountain Peak 2 256 m Façade maritime : Mer des Caraïbes
FOOTBALL MASCULIN Classement FIFA : 61e position Coupe du Monde : 1 participation 1998 Meilleure performance : 1er tour
FOOTBALL FÉMININ Classement FIFA : 67e position Coupe du Monde : aucune participation
DERNIERS RÉSULTATS Hommes : Rép. de Corée - Jamaïque 3:0 13 octobre 2015 Femmes : Dominique - Jamaïque 0:13 25 août 2015
INVES TISSEMENTS DE L A FIFA La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly
Depuis 2003 : 4 890 000 USD T H E F I FA W E E K LY
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LE MIROIR DU TEMPS
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Munich, Allemagne
1971
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Sepp Maier, le gardien de l’équipe de RFA championne du monde en 1974, pique un somme.
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LE MIROIR DU TEMPS
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Pékin, Chine
2010
Ng Han Guan / AP/Keystone
Petite pause lors d’une retransmission publique de la Coupe du Monde dans un centre commercial.
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Š 2015 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.
# B E T H E D I F F E R E N C E
L’A R T D U F O O T B A L L
Le grand amour Ronald Düker
LE S DÉC L AR AT IONS DE L A SEM AINE
“J’ai écrit au Père Noël pour lui demander un attaquant. Mais ce que j’attends vraiment du prochain mercato, c’est de voir Michy marquer beaucoup de buts.” Michel, entraîneur de Marseille, évoque la réussite du Belge Michy Batshuayi, 22 ans
“Il y a une certaine intrépidité qui fait partie intégrante du football féminin américain et que nous devons en grande partie à Abby Wambach.” Megan Rapinoe, milieu de terrain des États-Unis
“Liverpool est une bonne équipe, on l’a vu contre Chelsea – au moins, nous sommes meilleurs que Chelsea.” Valeriy Chaly, entraîneur du Rubin Kazan
Getty Images
L’
anecdote qui suit, malheureusement oubliée de tous les manuels d’histoire, est un parfait exemple d’incompréhension culturelle. Il était donc une fois le président d’un grand pays occidental en visite officielle au Japon. Alors que ses hôtes lui faisaient découvrir la ville de Tokyo, il observa un groupe d’hommes en train de jouer au ballon dans la cour du palais impérial. Quel étrange spectacle que celui-là. Les pantalons bouffant et les longues capes semblaient être beaucoup trop amples pour la pratique du sport. Les joueurs portaient en plus des chapeaux particulièrement hauts qui leur tombaient sans cesse sur les yeux, notamment à cause du cordon passé sous leur menton. Étrange, donc, mais après tout “pourquoi pas ?”, se dit ce président étranger. Il lui prit l’envie de jouer un peu avec ces personnes, ce qu’il fit séance tenante. Lorsqu’il en eut assez, il trouva qu’il s’était plutôt bien débrouillé. Aussi lança-t-il à ses coéquipiers : “On a gagné ! Quelle ne fut pas la stupeur dans les rangs des participants. Et pour cause, puisque lorsque l’on pratique le kemari, le but du jeu n’est pas de gagner, mais d’apaiser les dieux. Depuis que cette discipline a été inventée au Pays du Soleil Levant il y a 1 400 ans de cela, elle n’a quasiment pas changé. Le terrain est un carré dont les quatre coins sont ornés d’un piquet en bambou. Un prêtre shintoïste apporte le ballon depuis le temple et
l’accroche à une branche d’érable avant de prier pour une récolte abondante. Le ballon symbolise le soleil qui ne doit jamais tomber, ce dont la déesse Amaterasu doit s’assurer. La principale différence entre le kemari et le football tel que nous le connaissons, c’est que dans le premier cas, personne ne doit essayer de marquer de but. Les protagonistes recherchent au contraire l’éternelle continuité, l’équilibre harmonieux entre l’homme et le cosmos. Mais même ce “football cosmologique” requiert quelques qualités techniques. Puisque le ballon symbolise un soleil qui ne doit jamais tomber, il est logique qu’il faille le garder en l’air, sans le laisser toucher le sol. S’il y a fort à parier qu’aucun footballeur occidental n’a jamais entendu parler du kemari, il a pourtant à coup sûr déjà effectué un exercice avec des consignes similaires à l’entraînement, ce qui est déjà mieux que rien. Mais cette discipline a ncestrale ne pourrait-elle pas servir de leçon aux footballeurs du monde entier, dont la seule ambition est de battre l’équipe adverse ? Ne pourrait-elle pas leur faire prendre conscience que la victoire n’est que secondaire ? Car la seule chose qu’il y a à gagner ici, ce n’est ni plus, ni moins que l’amour d’une déesse. Å
“C’est un bon gardien, ça ne fait aucun doute. Mais il est terriblement fantasque – il est même complètement fou. C’est pour ça qu’il représente un risque.” Stefano Tacconi, ancien gardien de la Juventus, dresse le portrait du gardien de la Roma Wojciech Szczęsny
“Le sport, c’est le mouvement. On peut être n°1 mondial en mars et n°250 en mai. Pour moi, la vie, c’est le mouvement et la remise en question.” Arsène Wenger, entraîneur d’Arsenal
“Je ne peux que conseiller aux supporters de critiquer l’entraîneur et non les joueurs. Ce n’est pas évident de jouer pour Man chester United avec une telle pression.” Louis van Gaal, entraîneur de Manchester United
“Nous avons travaillé très dur pour ce succès et nous espérons continuer dans cette voie. Les joueurs vont maintenant rentrer à la maison, mais leur route n’est pas terminée.” Emmanuel Amuneke, sélectionneur des U-17 du Nigeria T H E F I FA W E E K LY
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FIFA PARTNER
LE TOURNANT
“ Mon transfert au Rubin a joué un rôle déterminant” La carrière d’Oleg Kuzmin connaît actuellement un second souffle. À 34 ans, il a en effet été appelé pour la première fois en équipe de Russie.
Corbis
À
34 ans, je m’étais fait à l’idée de ne jamais connaître le bonheur de jouer pour mon pays. J’ai donc été d’autant plus heureux d’apprendre ma première sélection et de faire mes débuts sous les couleurs de la Russie le 5 septembre 2015, contre la Suède. Mon grand-père et mon père sont tous les deux des supporters inconditionnels du Spartak Moscou. Ils m’ont très tôt transmis cette passion en me faisant jouer pour les espoirs de ce club. Par la suite, j’ai réussi à monter en équipe A puis, à l’âge de 20 ans, j’ai décidé de poursuivre l’aventure ailleurs pour gagner en maturité. J’ai plus tard commis une erreur en refusant une offre du Rubin Kazan, erreur que j’ai par chance pu rattraper. Lorsque le club m’a fait une seconde offre quelques années plus tard, je n’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps avant d’accepter. D’autant plus que le club du Tatarstan évoluait alors en Ligue des Champions. Cette signature a joué un rôle déterminant dans le cours de ma carrière, cela m’a permis, à 29 ans, de prendre un nouveau départ. J’ai eu la chance de fêter de nombreux succès et j’ai même eu l’honneur de porter le brassard de capitaine. Je crois que c’est ce dernier aspect qui a fait pencher la balance en faveur de ma première sélection en équipe nationale, même si je connaissais le sélectionneur Leonid Slutsky depuis déjà plusieurs années. Nous avions travaillé ensemble au FC Uralan puis au FC Moscou. Nous étions restés en contact et communiquions par SMS.
Je suis à la fois heureux et fier d’endosser le maillot de l’équipe de Russie, mais j’ai aussi conscience de la responsabilité que ça implique. J’ai beau faire partie des joueurs les plus âgés et les plus expérimentés, je ne me considère pas pour autant comme un leader. Ou alors je ne m’en rends pas compte. Sur le terrain, je ne pense qu’à une chose : aider mon équipe. J’y suis déjà parvenu en inscrivant un but important contre le Monténégro lors des qualifications pour l’Euro 2016. Å Oleg Kuzmin s’est entretenu avec Emanuele Giulianelli
Nom Oleg Aleksandrovich Kuzmin Date et lieu de naissance 9 mai 1981, Moscou (Russie) Poste Défenseur Parcours de joueur 1997–2000 Spartak Moscou 2001–2004 Uralan Elista 2003 Tchernomorets (prêt) 2004–2008 FC Moscou 2009–2010 Lokomotiv Moscou depuis 2010 Rubin Kazan Équipe de Russie 3 sélections, 1 but
Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie. T H E F I FA W E E K LY
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CLASSEMENT MONDIAL MASCULIN
Leader Entrées dans le Top 10 Sorties du Top 10 Nombre total de matches disputés Équipe avec le plus grand nombre de matches Plus grande progression en termes de points Plus grande progression en termes de places Plus grand recul en termes de points Plus grand recul en termes de places P osition Équipe
+/- Points
Belgique (plus 2) Autriche (10e, plus 1) Pays de Galles (15e, moins 7) 172 Éthiopie (5 matches) Turquie (plus 224 points) Tchad (plus 39 places) Pays de Galles (moins 163 points) Soudan (moins 44 places)
P osition Équipe
+/- Points
Dernière mise à jour : 5 novembre 2015
P osition Équipe
1 Belgique
2 1440
55 RD Congo
5
587
109 Zimbabwe
2 Allemagne
0 1388
56 Finlande
8
586
3 Argentine
-2 1383
57 Égypte
-6
4 Portugal
0 1364
57 Pérou
5 Chili
4 1288
59 Nigeria
6 Espagne
0 1287
60 Australie
7 Colombie
-2 1233
61 Jamaïque
8 Brésil
-1 1208
61 Israël
-14
559
115 Azerbaïdjan
9 Angleterre
1 1179
63 Mali
-1
552
117 Belize
10 Autriche
1 1130
64 Slovénie
-18
547
11 Suisse
1 1073
65 Panamá
0
12 Uruguay
8 1051
66 Bulgarie
12
+/- Points
P osition Équipe
+/- Points
0
305
163 Liechtenstein
-7
110 République centrafricaine
16
302
164 Samoa
-2
152
583
111 Géorgie
-1
301
165 Samoa américaines
-1
145
-7
583
112 Aruba
3
299
166 Maldives
10
141
-7
582
113 Libye
-8
297
167 Grenade
-8
137
-2
573
114 Éthiopie
-6
294
168 Gambie
-7
135
-4
559
115 Bahreïn
8
293
169 Îles Cook
-3
132
-10
293
170 Porto Rico
-5
129
1
292
171 Malaisie
0
127
118 Madagascar
9
290
172 Inde
-5
122
515
118 Namibie
7
290
173 Maurice
-5
117
497
120 RDP Corée
9
288
174 Indonésie
-3
108
154
13 Italie
4 1040
67 Émirats arabes unis
3
495
121 Sierra Leone
0
281
175 Dominique
-1
104
14 Roumanie
-1 1039
68 Ouganda
7
491
121 Turkménistan
34
281
176 Laos
3
90
15 Pays de Galles
-7 1032
69 Guinée équatoriale
-2
487
123 Lituanie
-7
279
177 Comores
16 Pays-Bas
-2
70 Belarus
28
479
124 Kirghizistan
22
277
6 -18
976
17 République tchèque
-2
974
71 Ouzbékistan
3
477
125 Kenya
18 Turquie
19
941
71 Zambie
0
477
125 Mozambique
16
89
178 Îles Vierges américaines
0
88
274
179 Yémen
1
81
274
180 Bangladesh
2
80
19 Croatie
-3
924
73 Haïti
4
470
127 Arménie
-36
271
180 Nouvelle-Calédonie
-11
80
20 Bosnie-et-Herzégovine
10
923
73 Gabon
-8
470
128 Soudan
-44
267
180 Bhoutan
-7
80
21 Équateur
10
921
75 Afrique du Sud
-2
461
129 St-Vincent-et-les-Grenadines
-7
262
183 Cambodge
3
78
22 Côte d’Ivoire
-1
890
76 Chypre
38
444
130 Swaziland
5
258
184 Suriname
-3
77 76
23 Russie
3
885
77 Bolivie
-10
442
131 Kazakhstan
11
256
185 Pakistan
-8
24 Mexique
3
881
78 Monténégro
-6
426
132 Syrie
-9
254
186 Brunei
1
74
24 France
-2
881
79 Maroc
1
422
133 Koweït
-5
252
187 Chinese Taipei
-4
71
26 Algérie
-7
872
80 Arabie saoudite
8
417
134 Soudan du Sud
10
246
188 Montserrat
-4
67
27 Slovaquie
-9
857
80 Antigua-et-Barbuda
3
417
135 Tanzanie
1
245
189 Seychelles
-5
60
28 Ukraine
-4
806
82 Jordanie
17
411
136 Tchad
39
240
190 Fidji
-1
59
29 Irlande du Nord
6
797
83 Venezuela
-14
408
137 Philippines
-3
236
191 Tahiti
-3
56
30 Ghana
-5
793
84 RP Chine
-3
403
138 Palestine
-8
233
192 Népal
-2
51
31 Islande
-8
792
85 Qatar
7
397
139 ARY Macédoine
-7
230
193 Îles Caïmans
-2
49
32 Cap-Vert
9
762
86 Liberia
9
394
140 Liban
0
228
194 Sri Lanka
-3
45
33 Hongrie
0
759
87 Irak
-2
392
141 Guinée-Bissau
6
216
195 Macao
-2
44
33 États-Unis
-4
759
88 Togo
-9
386
142 Barbade
12
206
196 Saint-Marin
0
35
35 Danemark
-7
743
89 Îles Féroé
-4
385
143 Sainte-Lucie
-4
204
197 Turks et Caicos
0
33
36 Albanie
-4
723
90 Estonie
-3
370
144 Thaïlande
1
202
198 Îles Vierges britanniques
1
27
37 Grèce
7
718
91 Guatemala
-9
367
145 Hong Kong
8
199
199 Îles Salomon
-2
26
38 Pologne
5
712
92 Oman
10
365
146 Luxembourg
-4
197
200 Tonga
0
17
39 Sénégal
-1
678
93 Burkina Faso
-17
363
147 Vietnam
2
193
201 Vanuatu
0
13
40 Costa Rica
2
671
94 Salvador
0
361
147 Lesotho
41 Tunisie
-5
668
95 Honduras
-6
359
149 République dominicaine
42 République d’Irlande
12
659
96 Rwanda
-3
356
150 Curaçao
43 Iran
-4
651
97 Malawi
4
351
44 Écosse
-4
649
98 Angola
-1
45 Suède
0
647
99 Lettonie
4
46 Norvège
-12
637
100 Nicaragua
47 Paraguay
14
610
101 Saint-Kitts-et-Nevis
5
606
102 Canada
48 République de Corée
-7
193
202 Érythrée
0
8
-30
187
203 Mongolie
0
6
2
182
203 Somalie
0
6
151 Bermudes
-13
181
205 Andorre
0
5
344
152 Guyana
-15
179
206 Papouasie-Nouvelle-Guinée
0
4
342
152 Singapour
5
179
207 Anguilla
1
0
-5
341
154 Moldavie
-22
177
207 Bahamas
1
0
11
340
155 Guam
-5
170
207 Djibouti
-1
0
2
335
156 Afghanistan
-6
168
49 Serbie
14
605
103 Bénin
-3
333
157 São Tomé-et-Príncipe
36
165
50 Japon
5
603
104 Mauritanie
-15
328
158 Malte
-1
164
51 Cameroun
-3
597
105 Niger
15
327
159 Nouvelle-Zélande
-11
163
52 Congo
-3
593
105 Botswana
6
327
160 Tadjikistan
0
159
53 Guinée
2
589
107 Burundi
6
321
161 Myanmar
2
157
54 Trinité-et-Tobago
5
588
108 Cuba
9
312
162 Timor oriental
8
155
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T H E F I FA W E E K LY
http://fr.fifa.com/worldranking/index.html
PUZZLE
Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
Président par intérim Issa Hayatou
1
1 5
7 4
Secrétaire Général par intérim Markus Kattner
Rédacteur en chef Perikles Monioudis
2
3
6
8 3
Rédaction Alan Schweingruber (rédacteur en chef adjoint), Annette Braun, Sarah Steiner Conception artistique Catharina Clajus
Mise en page Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Susanne Egli
1
4
9
2
6
2
8
6
9
8 5 1
6 2
9 5
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8
1 6
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Production Hans-Peter Frei
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7
3
3
5 7
8
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DIFFICILE
1
Impression Zofinger Tagblatt AG
3 6
Contact feedback-theweekly@fifa.org
Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.
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Assistante de rédaction Alissa Rosskopf
La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2015”. La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.
2
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Ont contribué à ce numéro Jasmin Frei, Emanuele Giulianelli, Alois Hug, Martin Langer, Thanh Nguyen
Internet www.fifa.com/theweekly
8
MOYEN
Collaborateurs réguliers Ronald Düker, Matt Falloon, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Andreas Jaros, Jordi Punti, David Winner, Roland Zorn
Traduction www.sportstranslations.com
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Correction Nena Morf (responsable), Martin Beran, Kristina Rotach
Responsables de projet Bernd Fisa, Christian Schaub
5
1 6
Directeur de la Communication et des Affaires publiques Nicolas Maingot (p. i.)
Service photo Peggy Knotz, Christiane Ludena (suppléance 13 Photo)
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FACILE
2 6
3
6 2
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6
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Puzzles courtesy: opensky.ca/sudoku
Éditeur FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Téléphone +41-(0)43-222 7777, Fax +41-(0)43-222 7878
Le but du jeu est de remplir la grille avec des chiffres de 1 à 9, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois dans la même ligne, la même colonne ou le même carré de 3x3.
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T H E F I FA W E E K LY
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GRASSROOTS
FIFA inspiring girls and boys to play football FIFA’s Grassroots programme is the core foundation of our development mission, aimed at encouraging girls and boys around the world to play and enjoy football without restrictions. Grassroots focuses on the enjoyment of the game through small-sided team games, and teaching basic football technique, exercise and fair play. For more information visit FIFA.com