The FIFA Weekly Edition #56

N O 56, 14 NOVEMBRE 2014

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

JAMAÏQUE WATERHOUSE FAIT LA COURSE EN TÊTE CRISTIANO RONALDO LEADER SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX SANDRA STARKE DE LA NAMIBIE À LA BUNDESLIGA

Les nomades du football

L'ENVIE DE VOYAGER W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

Les nomades de la planète football Ils parcourent le monde balle au pied : chaque saison, des centaines de footballeurs changent de club, de championnat et même de continent.

Jeunes talents ou professionnels expérimentés, ils cherchent à relever de nouveaux défis et à connaître de nouveaux succès, mais aussi à découvrir de nouvelles cultures et à explorer le monde. Jordi Punti nous présente une équipe fictive composée de quelques-uns de ces nomades du football.

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

Sepp Blatter À Berlin, le lendemain du 25ème anniversaire de la chute du mur, l’équipe d’Allemagne a été décorée de la plus haute distinction que puissent recevoir les sportifs allemands, la feuille de laurier d’argent. À l’occasion de ces événements, le Président de la FIFA rappelle dans son billet hebdomadaire “la capacité du football à intégrer, particulièrement en Allemagne”.

B allon d’Or Le Gala FIFA Ballon d’Or, qui se déroulera le 12 janvier 2015 à Zurich, sera aussi l’occasion de récompenser par le Prix Puskás le plus beau but de l’année. Certaines réalisations sont entrées dans la légende et ont changé le cours d’une carrière. Redécouvrez les buts les plus spectaculaires de la Coupe du Monde.

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Sandra Starke Enfant, elle a dû traverser la moitié du globe pour se donner la chance d’avoir un avenir dans le football.

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Jamaïque Waterhouse doit se passer temporairement de ses Reggae Boyz (en photo : Kemar Lawrence).

L’envie de voyager Notre couverture montre le gardien allemand Lutz Pfannenstiel en plein désert de Namib, dans le sud de la Namibie (fin mars 2014).

Pour la compétition finale, le nombre d’équipes participantes est de vingt-quatre, réparties parmi les confédérations de la façon suivante : AFC: 5 équipes, CAF: 3 équipes, CONCACAF: 3,5 équipes*, CONMEBOL: 2,5 équipes*, OFC: 1 équipe, UEFA: 8 équipes, Pays organisateur: Canada *L’équipe classée quatrième de la compétition préliminaire de la CONCACAF disputera un match de barrage (aller-retour) contre l’équipe classée troisième de la compétition préliminaire de la CONMEBOL.

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Qualifiés Costa Rica Etats-Unis Mexique

Qualifiés Brésil Colombie

Barrage retour: 2 décembre 2014 Trinité-et-Tobago – Équateur

Barrage aller: 8 novembre 2014 Équateur – Trinité-et-Tobago 0:0

Canada (Pays organisateur)

Keystone, imago, HMIMA Haikel, Getty Images

Jan van der Velden (photo)

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

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Cristiano Ronaldo Réseaux sociaux : CR7 est le sportif le plus populaire sur le Web.

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Tunisie La concurrence fait rage entre les équipes de Ligue 1 (en photo : Franck Kom, Étoile du Sahel, à g., et Ghilane Chalali, Espérance de Tunis).

Qualifiés Allemagne Angleterre Espagne France Norvège Suède Suisse + Vainqueur des barrages

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues pour votre tablette. http://fr.fifa.com/mobile

Qualifiés Cameroun Côte d’Ivoire Nigeria

Qualifiés Australie Japon République de Corée RP Chine Thaïlande

Qualifié Nouvelle-Zélande

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À DÉCOUVERT

D’un lieu à l’autre Des oiseaux migrateurs forment un ballon (de football).

La fièvre du voyage L

a qualité d’une carrière dans le football se mesure au nombre de titres remportés. Ce point de vue très répandu est incontestable. Pourtant, depuis quelques années, la vie d’un footballeur professionnel ne se résume pas à gagner de l’argent ; aujourd’hui, on veut vivre de nouvelles expériences et voir le monde. À partir de la page 6, notre collaborateur Jordi Punti nous présente une équipe de nomades du football qui ont fait du monde leur terrain de jeu – et qui ne semblent pas près de s’arrêter.

B D

allon d’Or en titre, Cristiano Ronaldo ne brille pas seulement sur les pelouses.

Sur les réseaux sociaux, aucun sportif ne peut rivaliser avec lui. Pour comprendre ce phénomène, nous vous donnons rendez-vous page 24.

ans sa colonne hebdomadaire, le Président de la FIFA revient sur l’art de toujours prendre la bonne décision. “En football comme dans la vie, à chaque instant, on se trouve confronté à des problèmes qu’il faut résoudre.” Sepp Blatter ajoute : “L’été dernier, l’équipe d’Allemagne a su trouver toutes les réponses dignes d’une vraie championne du monde. Je lui tire donc mon chapeau.” Å

Abir Sultan / Keystone

Perikles Monioudis

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LES NOMADES DE LA PLANÈTE FOOTBALL

Qu’est-ce que la réussite, en football ?

Des titres, des titres, encore des titres, diront les uns. Les autres répondront : découvrir le monde !

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n football, les mouvements internationaux ne sont pas aussi prévisibles que ceux des oiseaux migrateurs. Chaque saison, des centaines de footballeurs changent de club, de championnat et même de continent. De nos jours, les jeunes Brésiliens, Argentins et Colombiens ne sont plus les seuls à s’exiler à l’autre bout du monde. La mondialisation a totalement bouleversé la donne et les sportifs sont aujourd’hui nombreux à se lancer à la conquête de compétitions moins connues mais lucratives.

Le professionnel qui faisait l’intégralité de sa carrière au sein d’un seul et même club n’a plus la cote. À l’inverse, les joueurs d’aujourd’hui préfèrent bouger et découvrir de nouvelles cultures. Certains privilégient même les expériences personnelles par rapport aux succès sportifs. Les agents se frottent les mains, car les calendriers des différentes compétitions autorisent des passages rapides d’un hémisphère à l’autre. Prenons l’exemple de David Villa. À 32 ans, l’ancien international a connu cinq clubs en Espagne avant de 6

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quitter l’Atlético Madrid pour l’Australie. Après avoir disputé quelques matches sous les couleurs de Melbourne City, il rejoindra en janvier la MLS, où il portera le maillot de New York City.

Pendant que Lionel Messi établit un nouveau record ou que Manuel Neuer réalise une parade spectaculaire, à des milliers de kilomètres de là, un Albanais est tous les week-ends le héros de Melbourne Victory (Australie) et un Slovène du nom de Luka Zinko essaie de mettre de l’ordre sur le terrain à Hangzhou (RP Chine). Il y a 30 ans, les tribulations d’un Anglais en Thaïlande ou d’un Ghanéen en Israël auraient fait l’objet d’un reportage du National Geographic.

Aujourd’hui, on se demande s’il faut encore s’étonner de trouver en Suède un attaquant serbe passé par l’Inde, la Roumanie, Israël et le Monténégro.

C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de vous présenter une équipe imaginaire, qui devrait logiquement arborer l’écusson des Nations Unies sur son maillot. Nos joueurs ont 32 ans de moyenne d’âge, ils ont défendu les couleurs de plus de 100 clubs et sont passés par près

Anja Denker

Jordi Punti

LES NOMADES DU FOOTBALL

LUTZ PFANNENSTIEL

Globe-trotter Lutz Pfannenstiel a joué dans les six confédérations de la FIFA.

Date et lieu de naissance 12 mai 1973, Zwiesel (Allemagne) Poste Gardien de but Clubs 1. FC Kötzting, Penang, Wimbledon, Nottingham Forest, Orlando Pirates, Sembawang Rangers, TPV Tampere, Haka Valkeakoski, PK Isalmi, Wacker Burghausen, Geylang United, Dunedin Technical, Bradford Park Avenue, ASV Cham, Bærum SK, Calgary Mustangs, Otago United, Vllaznia Shkodra, Vancouver Whitecaps, CA Hermann Aichinger, Flekkerøy IL, Manglerud Star, Ramblers Continents (pays) Europe (Albanie, Allemagne, Angleterre, Finlande, Norvège), Asie (Malaisie, Singapour), Afrique (Namibie, Afrique du Sud), Amérique du Nord (Canada), Amérique du Sud (Brésil), Océanie (Nouvelle-Zélande) Équipe nationale Allemagne U-17

Un long voyage Marc Crosas communique via les réseaux sociaux..

Twitter

de 40 pays à travers le monde. Certains ne sont peut-être pas connus aux quatre coins du globe mais chacun, à sa manière, incarne le football d’aujourd’hui. Le poste d’entraîneur d’une telle sélection ne pouvait être confié qu’à un seul homme : le sage Bora Milutinovic, qui a travaillé sur les cinq continents.

Gardien de but Lutz Pfannenstiel a mis un terme à sa carrière professionnelle en 2011.

Le rôle de dernier rempart lui va pourtant comme un gant. En effet, l’Allemand a battu le record de pays et de clubs fréquentés au cours de sa carrière. Outre la Bundesliga, on a pu le voir à Malte, en Namibie, à Singapour, en Malaisie ou en Finlande. Son autobiographie intitulée Unhaltbar: Meine Abenteuer als Welttorhüter (“Inarrêtable. Mes aventures de gardien de but autour du monde”) est une petite merveille de sociologie et de géographie du football. Elle se lit comme un roman d’aventures. Entre autres projets, il lutte contre le réchauffement climatique grâce au football.

MARC CROSAS LUQUE Date et lieu de naissance 9 janvier 1988, Sant Feliu de Guíxols (Espagne) Poste Milieu de terrain Clubs Barcelone, Lyon, Celtic Glasgow, Volga Nijni Novgorod, Santos Laguna, Leones Negros de la Universidad de Guadalajara Continents (pays) Europe (Angleterre, Russie, Écosse, Espagne), Amérique du Nord (Mexique) Équipe nationale Espagne U-21

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LES NOMADES DU FOOTBALL

Défenseurs Madjid Bougherra : Né en France dans la banlieue de Dijon, il a choisi de représenter l’Algérie. Cette décision a eu un impact considérable sur la suite de sa carrière. Il explique qu’il a quitté par la suite son environnement strict en France pour se confronter à “d’autres cultures, d’autres exemples, d’autres mentalités et d’autres valeurs”. Avant de mener l’équipe d’Algérie en tant que capitaine lors de la Coupe du Monde 2014, notre homme a débuté sa carrière à Gueugnon, en deuxième division française. La suite de son parcours l’a conduit en Écosse, où il a remporté trois titres de champion avec les Glasgow Rangers. À chaque sacre, Bougherra s’est présenté sur le terrain avec le drapeau de son pays, ce qui a parfois provoqué quelques incompréhensions avec les supporters des Gers, qui croyaient reconnaître les couleurs du Celtic. Ses origines lui ont ensuite permis de migrer à Lekhwiya (Qatar) puis à Al Fujairah (Émirats Arabes Unis), où il est toujours sous contrat.

Michael Beauchamp : L’Australie fait partie de ces régions éloignées du globe dans lesquelles atterrissent toutes sortes de gens. Toutefois, les locaux ne rechignent pas non plus à tenter de nouvelles expériences. Pour s’en convaincre, il suffit de se pencher sur la carrière de Michael Beauchamp, qui a annoncé cette semaine qu’il raccrocherait les crampons à l’issue d’une ultime pige au PTT Rayong (Thaïlande). Le défenseur ne gardera sans doute pas un souvenir impérissable de son passage parmi l’élite thaïlandaise. Quelques mois auparavant, Beauchamp avait couronné une brillante carrière dans différents clubs australiens en menant les Western Sydney Wanderers à la deuxième place du championnat. Mais notre homme n’en était pas à sa première expérience internationale. Il a notamment porté pendant deux saisons le maillot du FC Nuremberg et vécu une expérience d’un an à Aalborg (Danemark). Le public australien se souviendra sans doute davantage de ses passages dans sept clubs nationaux, qui lui ont valu quelques sélections en équipe nationale.

KARL FREDRIK LJUNGBERG

Pa Modou Kah : En 2011, Pa Modou Kah a connu la gloire lors de sa dernière saison à Roda JC Kerkrade en marquant sur un ciseau acrobatique qui a fait le tour du monde grâce à YouTube. Ce puissant défenseur central est passé auparavant par la Norvège, la Suède, le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Il joue aujourd’hui aux États-Unis. Formé à Valerenga en Norvège, le Gambien s’est illustré pendant sept ans en Eredivisie néerlandaise. Lorsqu’il a rejoint la MLS et les Portland Timbers, Kah s’est fendu d’une petite explication : “Ma femme et moi, nous aimons voyager, faire de nouvelles rencontres et découvrir de nouvelles cultures. Nous avons vu des lieux fascinants et d’autres décevants, croisé des gens formidables et d’autres antipathiques. Tout est question de circonstances. Nous sommes aujourd’hui à Portland et cette ville nous plaît beaucoup.”

Date et lieu de naissance 16 avril 1977, Vittsjö (Suède) Poste Milieu de terrain Clubs Halmstads, Arsenal, West Ham United, Seattle Sounders, Chicago Fire, Celtic Glasgow, Shimizu S-Pulse, Mumbai City Continents (pays) Europe (Angleterre, Écosse, Suède), Amérique du Nord (États-Unis), Asie (Inde, Japon) Équipe nationale Suède

En taxi à New York Fredrik Ljungberg sur la route.

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LES NOMADES DU FOOTBALL

Álvaro Mejía : Les coéquipiers d’Álvaro Mejía à Al Shahaniya (Qatar) lui demandent sans doute de temps en temps ce que l’on ressent en jouant aux côtés de Zidane et Beckham. Ancien pensionnaire du centre de formation du Real Madrid, le défenseur espagnol a un temps fait partie de la célèbre équipe des Galactiques. Son temps de jeu famélique l’a ensuite contraint à rejoindre le Real Murcie, une formation aux moyens beaucoup plus modestes dont il est cependant devenu le capitaine. Malheureusement, les problèmes financiers de son club l’ont contraint à s’expatrier en France, puis en Turquie (à Konyaspor) et en Grèce. En dépit de quelques offres espagnoles, Mejía a préféré poursuivre sa carrière à l’étranger, un choix qu’il juge “plus enrichissant sur le plan personnel”. Son dernier voyage l’a mené au Qatar, où l’expérience de ce grand fan de Raúl est aujourd’hui très appréciée.

Milieux de terrain Avec onze employeurs dans neuf pays, Rohan Ricketts peut être présenté comme l’archétype du globe-trotter. Certaines années, il a même réalisé l’exploit de disputer deux championnats différents. Il exprime par ailleurs sa passion pour le beau jeu d’une manière inattendue. Il loue en effet ses services comme commentateur sur Twitter et d’autres médias. Il possède en outre un blog intitulé “Column 10”. Ricketts, qui vient de boucler une saison en Thaïlande avec le PTT Rayong, a été formé à Arsenal. En 2002, il a défrayé la chronique en rejoignant les rangs de Tottenham, le grand rival des Gunners. C’est finalement chez les Spurs qu’il aura passé le plus de temps. Par la suite, il a foulé les pelouses en Allemagne, en Hongrie, en Moldavie, en Irlande, au Canada, en Inde, en Équateur et même dans d’autres stades en Angleterre. Il raconte avoir été victime de commentaires racistes par endroits. À d’autres endroits, il aurait eu du mal à se faire payer. L’attrait de la nouveauté et la volonté de satisfaire les supporters ne l’ont cependant jamais quitté.

ROHAN RICKETTS Date et lieu de naissance 22 décembre 1982, Londres (Angleterre) Poste Milieu de terrain Clubs Arsenal, Tottenham Hotspur, Coventry City, Wolverhampton Wanderers, Queens Park Rangers, Barnsley, Toronto FC, Diósgyőri, Dacia Chișinău, SV Wilhelmshaven, Shamrock Rovers, Exeter City, Dempo SC, Deportivo Quevedo Continents (pays) Europe (Angleterre, Hongrie, Moldavie, Allemagne, Irlande), Amérique du Nord (Canada), Asie (Inde), Amérique du Sud (Équateur) Équipe nationale Angleterre U-21

Bulls Press, David Ashdown / Independent

Marc Crosas est le benjamin de notre sélection. Peut-être faut-il y voir la preuve de son immense passion pour le beau jeu. Formé au FC Barcelone, il s’est rapidement imposé comme un grand espoir dans l’entrejeu. Cet excellent technicien n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il s’agit de distribuer le jeu. Après avoir fait ses débuts sous les ordres de Frank Rij­ kaard, il a passé une saison en prêt à Lyon, à la demande de Guardiola. Le jeune prodige pensait revenir en Catalogne, mais l’étape suivante de sa carrière l’a mené au Celtic Glasgow, où il n’a pas tardé à devenir l’idole des foules. En l’espace de trois ans, l’Espagnol a pourtant inexorablement glissé vers le banc. “J’étais joueur, je suis devenu simple supporter”, reconnaît l’intéressé. Le temps était donc venu de refaire ses valises. Au terme d’un bref passage en Russie, Crosas s’est installé au Mexique, où il joue depuis quatre ans. Il porte actuellement les couleurs des Leones Negros de Guadalajara. Il se sent si bien dans sa patrie d’adoption qu’il a récemment confié qu’il préfèrerait jouer pour le Mexique plutôt que pour l’Espagne. Une troisième solution consisterait à rejoindre la sélection catalane, au cas où la région proclamerait son indépendance.

Fredrik Ljungberg : Certains seront peut-être surpris de retrouver le Suédois ici, pensant qu’il a déjà terminé sa carrière depuis longtemps.

En théorie, c’était bel et bien le cas. Mais après deux ans sans jouer, Ljungberg a accepté l’offre des dirigeants de Mumbai City. Il a donc rejoint la Hero Indian Super League. Sur Twitter, l’ancien Gunner a expliqué vouloir faire profiter sa nouvelle équipe de “ses expériences et de son vécu en Premier League anglaise”. Ses débuts ont été reportés pour cause de blessure, mais il s’apprête malgré tout à faire son grand retour en Asie, après avoir joué pour Shimizu S-Pulse au Japon. Après un long séjour à Arsenal, l’ancien pensionnaire de Halmstad a également été aperçu en Amérique du Nord et en Écosse.

Attaquants Edu : Lorsqu’il s’agit “d’exporter” ses footballeurs, aucun pays ne peut rivaliser avec le Brésil. Le jogo bonito fait toujours rêver, surtout les en-

Un jour ici, l’autre là Rohan Ricketts dans la nature.

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“Il ne faut jamais dire jamais” Lutz Pfannenstiel, recommanderiez-vous aux footballeurs de mener une carrière comme la vôtre ?

Lutz Pfannenstiel : Le football a énormément évolué au cours des cinq à dix dernières années, il a continué à se mondialiser. Dans tous les championnats du monde, on voit évoluer des joueurs étrangers. Ça n’a plus rien d’étonnant. Quand je jouais encore, nous avons disputé un match de Ligue des Champions dans les Maldives. Notre adversaire était une équipe plutôt faible, mais elle comptait un Brésilien dans ses rangs. Ça montre qu’on peut trouver dans tous les pays des joueurs d’Amérique du Sud ou d’Europe. La tendance va s’accentuer à l’avenir.

Qu’est-ce qui rend l’étranger si attirant pour les footballeurs ?

Quand un joueur part à l’étranger, c’est parce qu’il veut progresser sur le plan sportif. Mais on évolue aussi en tant que personne. Il est toujours intéressant de partir quand on est jeune ; à mon sens, c’est une bonne décision.

Quelle a été l’étape la plus passionnante de votre carrière ?

Il faut faire une différence entre la vie de tous les jours et la vie de footballeur. À mes yeux, le Brésil est le plus beau des pays. C’est la patrie du football, pour moi. Les fans y sont enthousiastes et extraordinaires.

Mais j’ai aussi vécu un très beau séjour à Vancouver quand je jouais dans le championnat nord-américain, parce que c’est une ville à part. De manière générale, je me suis plu partout où je suis passé, y compris dans les pays que l’on associe rarement à quelque chose de positif. Mais le Brésil et le Canada ont vraiment été des étapes mémorables.

Y a-t-il un moment de votre carrière qui vous ait particulièrement marqué ?

(Rires) Il y en a plusieurs, oui. Je me souviens par exemple d’un pistolet posé sur le bureau d’un président.

Mais le moment le plus fort, c’était au Maracanã, un match de Coupe contre Botafogo. C’était ma première rencontre officielle au Brésil. C’était un ensemble de choses qui a fait de ce match une expérience à part, un moment magique. Mais j’avais déjà une certaine expérience derrière moi.

C’est difficile à dire. J’ai du mal à croire que ça faire déjà quatre ans que je suis à Hoffenheim. J’ai encore quelques objectifs à atteindre ici. Je suis par ailleurs instructeur de gardiens de but pour la FIFA, ce qui m’amène à voyager. Je ne sais pas si un autre transfert à l’étranger m’attend. Je me sens bien à Hoffenheim, pour le moment. Mais il ne faut jamais dire “jamais”.

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Pour en savoir plus sur le parcours de Lutz Pfannenstiel : Unhaltbar. Meine Abenteuer als Welttorhüter (“Inarrêtable. Mes aventures de gardien de but autour du monde”). 256 pages. Reinbek bei Hamburg.

Pixathlon

Quels sont vos projets, à présent ?

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traîneurs en quête d’un attaquant. Eduardo Gonçalves de Oliveira, dit Edu, a fait ses adieux au Brésil il y a plus de dix ans. Il a réalisé l’essentiel de sa carrière en Allemagne, à Schalke 04 et à Mayence. Il a ensuite effectué des passages à Besiktas, en Chine, en Corée du Sud et au Japon.

Cette saison, il a déjà inscrit 11 buts pour le Tokyo FC. On peut imaginer qu’un Brésilien perdu au milieu de l’hiver russe, du désert iranien ou des montagnes boliviennes puisse éprouver le mal du pays. Heureusement, les statistiques montrent qu’un footballeur originaire du pays de la samba n’aura jamais à chercher bien loin pour trouver un compatriote.

Nicolas Anelka : Comme Ljungberg, Anelka a répondu à l’appel de Mumbai City pour prolonger le plaisir et ajouter une nouvelle expérience à une carrière aussi riche que mouvementée. Le Français est un peu le voyageur VIP par excellence. Dans quelques années, Ibrahimovic ou Balotelli pourront peut-être lui contester ce titre. Anelka a presque toujours signé dans de grands clubs capables de figurer en Ligue des Champions, mais il ne s’est jamais attardé. Après des débuts remarqués au Paris Saint-Germain, il a successivement fait escale à Arsenal, au Real Madrid, à Liverpool, à Fenerbahçe, à Manchester City, à Chelsea et à la Juventus.

Il n’a disputé que deux matches à Turin, ce qui ne l’a pas empêché d’ajouter un scudetto à son palmarès. Avant son arrivée en Inde, son passage en Chine à Shanghai Shenhua a fait couler beaucoup d’encre à l’époque.

Lorsqu’on l’interrogeait sur les motivations d’un tel choix, il répondait sans détour : “Le jour où j’arrêterai, je veux pouvoir dire que j’ai rencontré beaucoup de gens et découvert beaucoup de cultures différentes. C’est très important pour moi.”

Besart Berisha a dû patienter plusieurs années avant de trouver sa place dans le monde. Curieusement, la révélation a eu lieu bien loin de son ex-Yougoslavie natale. Lancé par Hambourg, il a ensuite effectué des passages peu concluants en Norvège et au Danemark. Sa décision de

revenir en Allemagne pour évoluer en deuxième division ne s’est guère révélée plus judicieuse. Puis un beau jour, un ami lui a fait part d’une proposition de Brisbane Roar, en Australie. Dans un premier temps, la distance l’a rebuté, mais l’entraîneur a su le convaincre à force d’arguments techniques : “Nous jouons avec un seul attaquant, comme Barcelone. Tu seras tout seul en pointe et tu vas donc toucher beaucoup de ballons.” Depuis, quatre saisons sont passées. Berisha a accumulé les buts et les titres, grâce à son jeu agressif, précis et rapide. Il est aujourd’hui l’une des têtes d’affiche du championnat australien, sous le maillot de Melbourne Victory. Par le passé, il a honoré quelques sélections en équipe d’Albanie, mais depuis qu’il vit en Australie, sa présence sous les couleurs nationales n’est plus à l’ordre du jour : pas question pour lui de traverser la moitié du globe pour répondre aux convocations.

PA MODOU KAH Date et lieu de naissance 30 juillet 1980, Banjul (Gambie) Poste Défenseur Clubs Vålerenga, Allmänna Idrottsklubben, Roda JC Kerkrade, Al Khor, Qatar SC Continents (pays) Europe (Norvège, Suède, Pays-Bas), Asie (Qatar) Équipe nationale Norvège

@PMKAH

“Qui relèvera mon défi ?” twitte Pa Modou Kah au Qatar.

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LES NOMADES DU FOOTBALL

VELIBOR OBRAD “BORA” MILUTINOVIC Date et lieu de naissance 7 septembre 1940, Bajina Basta (Yougoslavie) Poste Milieu de terrain Clubs OFK Belgrade, Partizan, Winterthur, Monaco, Nice, Rouen, Club Universidad Nacional Équipes entraînées Club Universidad Nacional, Mexique, San Lorenzo, Udinese, Veracruz, Tecos UAG, Costa Rica, États-Unis, Nigeria, MetroStars (aujourd’hui NY Red Bull), Chine, Honduras, Al Sadd, Jamaïque, Irak Continents (pays) Europe (France, Italie, Yougoslavie, Suisse), Amérique du Nord (Costa Rica, Honduras, Jamaïque, Mexique, États-Unis), Amérique du Sud (Argentine), Asie (Chine, Irak, Qatar), Afrique (Nigeria) Record Bora Milutinovic a disputé cinq Coupes du Monde avec cinq équipes différentes : Mexique (1986), Costa Rica (1990), États-Unis (1994), Nigeria (1998), Chine (2002) 12

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Entraîneur Bora Milutinovic : On se demande ce qui peut bien se passer dans la tête de Bora Milutinovic. Après tant d’années et tant d’expériences, quel regard peut-il bien porter sur le football d’aujourd’hui ? Le Serbe a participé à cinq Coupes du Monde avec cinq pays différents : le Mexique (1986), le Costa Rica (1990), les États-Unis (1994), le Nigeria (1998) et la Chine (2002). Il a également entraîné plus de 15 clubs et sélections dans des lieux aussi divers et variés que l’Irak, le Honduras ou la Jamaïque.

“Je suis plus mexicain que serbe”, confiait-il, il y a quelques mois de cela, dans un entretien accordé à The FIFA Weekly. Ce technicien hors normes n’a évidemment pas oublié l’épopée au terme de laquelle El Tri avait atteint les quarts de finale de l’épreuve suprême, en 1986. Cet exploit a changé le cours de sa vie et, depuis, Milutinovic est devenu un parfait interprète dans deux langages qui ne connaissent pas de frontières : le football et la psychologie. Il sait comment tirer le meilleur de chaque joueur pour faire avancer un groupe. “J’essaye toujours de don-

CARON PHILIPPE/PRESSE SPORTS

Toujours en pleine action Bora Milutinovic au Qatar.

LES NOMADES DU FOOTBALL

MADJID BOUGHERRA Date et lieu de naissance 7 octobre 1982, Longvic (France) Poste Défenseur Clubs Gueugnon, Crewe Alexandra, Sheffield Wednesday, Charlton Athletic, Glasgow Rangers, Lekhwiya, Fujairah SC Continents (pays) Europe (France, Angleterre, Écosse), Asie (Qatar, Émirats arabes unis) Équipe nationale Algérie

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Victoire en Coupe d’Écosse Madjid Bougherra fête son titre avec le drapeau algérien.

ner du bonheur aux gens avec mes équipes et ici, c’est encore plus important”, disait-il en 2009, alors qu’il occupait la fonction de sélectionneur de l’Irak dans un contexte politique et social extrêmement difficile. À aujourd’hui 74 ans, il ne se repose jamais. Milutinovic a toujours des projets plein la tête et il répète inlassablement que le temps est son “plus grand ennemi”. Il vit au Qatar, où il participe à plusieurs projets de développement du football en marge de l’organisation de la Coupe du Monde 2022.

Comme toutes les grandes équipes, notre sélection se doit de compter quelques remplaçants capables de donner un coup de main en cas de besoin. La liste des grands voyageurs ne cesse de s’allonger d’année en année et recèle parfois quelques histoires extraordinaires. Ces footballeurs ont adopté la devise “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras” et ils n’hésitent pas à voyager aux quatre coins du monde pour la mettre en pratique.

On retrouve notamment dans cette catégorie l’attaquant kenyan Harrison Muranda, qui a fait carrière dans son pays, à Oman et en Éthio-

pie avant de partir tenter sa chance en Inde et au Vietnam. On pourrait aussi citer le cas du défenseur arménien Hrayr Mkoyan, qui porte actuellement les couleurs d’Esteghlal en Iran, après des expériences en Russie et en République tchèque. On pense aussi au Bosnien Aleksandar Duric, passé par la Hongrie et l’Australie et devenu international singapourien.

Il arrive que de grands champions qui ont tout gagné empruntent des chemins de traverse pour prolonger encore un peu le plaisir du jeu. C’était le cas du Brésilien Rivaldo, qui a mis un terme à sa carrière l’année dernière, à 41 ans. Repéré dans son pays natal, il a connu les succès que l’on sait en Espagne et en Italie. Par la suite, il a joué les prolongations en Grèce, en Ouzbékistan et en Angola, avant de revenir au pays. Car même les plus grands nomades de la planète football ont parfois besoin de rentrer chez eux. Å

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Primeira Liga portugaise

L e s n o u ve l l e s at t r a c t io n s Andreas Jaros est écrivain et vit à Vienne.

Le Vitoria Guimaraes reste sans conteste le club à suivre en Primeira Liga : forte de sa victoire à l’extérieur 2:1 face à Arouca, l’une des formations du bas du tableau, l’équipe, dixième la saison dernière, s’installe durablement dans le peloton de tête. À l’issue de la dixième journée, le Vitoria Guimaraes, club fondé il y a 92 ans mais dont le tableau de chasse affiche comme seul trophée significatif une victoire en Coupe du Portugal lors de la saison 2012/13, se hisse ainsi sur la deuxième marche du podium avec 23 points, coincé entre les prétendants au titre habituels, le Benfica Lisbonne (25) et le FC Porto (22).

imago

Pourtant, rien ne laissait présager un tel démarrage : les recrues arrivées pendant l’été étaient soit libres, soit prêtées par un autre club. Quant aux joueurs connus, c’est en vain qu’on les cherche. La clé de la réussite réside peut-être dans la confiance renouvelée à

l’entraîneur déjà en place : Rui Vitoria. Celui-ci a en effet prouvé son efficacité à plusieurs reprises. Avec une moyenne de 18 296 spectateurs lors des cinq premières rencontres à domicile sur la pelouse de l’Estadio Dom Afonso Henriques, Guimaraes se rapproche du record de 2007/08 : 19 578 supporters étaient venus soutenir leur équipe qui avait disputé les qualifications de la Ligue des Champions.

Mais l’envolée de Guimaraes ne change en rien la donne dans le championnat : le Benfica, tenant du titre, reste bien sûr le grand favori.

En dépit de profonds changements au sein de l’équipe et de mesures d’économie, les Aigles survolent la compétition après s’être emparé de tous les trophées nationaux l’année dernière.

Le multiple champion portugais peut s’appuyer sur des joueurs d’exception, et ce à tous les postes. Julio Cesar, gardien du Brésil, veille sur les buts tandis qu’au milieu du terrain, l’Argentin Enzo Perez, remplaçant d’Angel di Maria lors de la demi-finale et de la finale de la Coupe du Monde, mène le jeu. À l’avant, Talisca, aussi à l’aise en attaquant qu’en milieu offensif, est la révélation de la saison.

“S’il continue sur sa lancée, il vaudra bientôt de nombreux millions”, se félicite son entraîneur, Jorge Jesus. Arrivé de Bahia, le Brésilien affiche en effet de nombreuses qualités :

finesse du pied gauche, précision des passes, efficacité dans les dribbles et bonne lecture du jeu... Ces qualités font de lui un joueur extrêmement complet. Remarqué par José Mourinho il y a déjà quelques années, ce jeune joueur de 20 ans acheté pour la bagatelle de 4 millions d’euros a préféré jouer la carte de la sûreté plutôt que d’échouer sur le banc de Chelsea ou d’être prêté à un club moins prestigieux.

Le Portugal semble en tout cas réussir à Talisca puisqu’avec huit unités au compteur, il figure actuellement en tête de la liste des meilleurs buteurs, talonné par Jackson Martinez (7 buts). L’attaquant colombien, qui paraît-il suscite l’intérêt de Liverpool, espère quant à lui voir le FC Porto, invaincu au terme de ces dix journées, se hisser à la première place et surtout y rester, après avoir terminé la saison dernière sur la troisième place du podium. Les Dragons sont allés chercher du renfort à l’étranger avec Bruno Martins Indi, le défenseur des Pays-Bas, et Yacine Brahimi.

L’attaquant algérien a d’ailleurs signé un triplé lors de son premier match de Ligue des Champions face au Bate Borisov.

Ces nouvelles recrues constituent un atout de poids pour l’entraîneur espagnol Julen Lopetegui, qui effectue ses premiers pas en première division. Å

Dure ascension vers les sommets Le Vitória Guimarães (avec Alex, à d.) arrache une victoire 2:1 face au FC Arouca (avec Pintassilgo).

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Wate r h o u s e e t l e s Re g g a e B oy z Sven Goldmann est spécialiste du football au “Tagesspiegel” de Berlin.

Le Waterhouse Football Club de Kingston ne cesse de connaître des hauts et des bas. Après un début de saison plutôt compliqué avec seulement deux victoires sur les cinq premières rencontres, le champion de Jamaïque en titre a retrouvé sa place habituelle en tête de la National Premier League. Récemment, après trois succès consécutifs, les choses se présentaient encore bien pour lui. Pour autant, Waterhouse aurait tort de croire que sa suprématie est désormais acquise, il s’en est rendu compte lors de la neuvième journée.

Au Drewland Mini Stadium de Kingston, il a dû se contenter d’un match nul et vierge contre le Boys’ Town Football Club, l’autre club de la ville, menacé de relégation.

Un résultat difficile à accepter pour le tenant du titre. Il faut toutefois souligner, à sa

Les Reggae Boyz de National Premier League Hughan Gray, Kemar Lawrence et Nicholy Finlayson (de g. à d.).

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décharge, que Waterhouse a dû se passer pour ce match de ses trois meilleurs joueurs.

Nicholy Finlayson, Romario Campbell et Hughan Gray n’étaient pourtant pas blessés, ni à court de forme, ni concernés par des mesures disciplinaires. Le trio de Waterhouse était retenu par son devoir sous le maillot national et se trouvait au centre d’entraînement des Reggae Boyz. Le pays accueille en effet jusqu’au 18 novembre la Coupe des Caraïbes, disputée à Montego Bay. Pendant ce temps, Waterhouse est privé de quelques-uns de ses titulaires en championnat.

allemand Winfried Schäfer. Pour motiver ses troupes, celui-ci a fait une belle déclaration : “Nous voulons remporter ce tournoi et prouver ainsi que la Jamaïque est un géant endormi.” Schäfer recrute principalement son effectif en Major League Soccer américaine.

Dans son groupe pour la Coupe des Caraïbes, seuls quatre joueurs gagnent leur vie en National Premier League. En plus de Kemar Lawrence d’Harbour View, il s’agit justement des Finlayson, Campbell et Gray du champion Waterhouse, ce qui rend son faux-pas contre Boys’ Town un peu plus compréhensible. Å

Les espoirs de la Jamaïque dans la compétition caribéenne reposent sur son entraîneur

Dans le groupe jamaïcain qui dispute la Coupe des Caraïbes, seuls quatre joueurs évoluent en National Premier League.

Winfried Schäfer

National Premier League jamaïcaine

Ligue 1 tunisienne

La bel le sér ie du C l u b A f r ic a i n

La moitié des 22 dernières finales de la Ligue des Champions ont mis en scène une formation tunisienne.

Mark Gleeson est journaliste et commentateur de football et vit au Cap.

Pour se faire une idée de la compétitivité et de la qualité d’ensemble de la Ligue 1 tunisienne, il suffit d’observer les résultats de ses clubs dans les différentes épreuves continentales.

La moitié des 22 dernières finales de la Ligue des Champions ont mis en scène une formation tunisienne. Autre épreuve phare en Afrique, la Coupe de la Confédération a eu droit à une finale cent pour cent tunisienne en 2008. En outre, la Tunisie a été représentée au plus haut niveau à trois reprises sur les quatre dernières années. L’an dernier, le tournoi a été remporté par le CS Sfaxien.

Esperance Sportive de Tunis

Le championnat national tire une partie de sa force de l’intense rivalité qui oppose l’Espérance Sportive de Tunis et l’Étoile Sportive du Sahel depuis deux décennies.

Un petit trajet en autoroute sépare la capitale de la ville de Sousse mais, sur le terrain, les deux équipes se tiennent dans un mouchoir de poche. Toutefois, leur hégémonie est sérieusement remise en cause depuis le Printemps Arabe de 2010. Ce mouvement initié en Tunisie n’a pas seulement ébranlé les structures du pouvoir ; il a aussi changé la donne dans les stades. La compétition est devenue encore plus féroce et les candidats au titre n’ont jamais été aussi nombreux.

Dimanche dernier, l’Espérance a battu l’Étoile sur la plus petite des marges, grâce à un but de Ghailane Chaalali à la 70ème minute de jeu. Mais la première place reste la propriété du Club Africain, vainqueur 1:0 sur le terrain de Kairouan suite à un penalty litigieux accordé dans le temps additionnel.

Le leader compte désormais trois points d’avance sur l’Étoile, tandis que Sfax et l’Espérance paraissent décrochés. L’autre club de la capitale peut donc légitimement

espérer remporter un titre qui lui échappe depuis 2008.

Entraîné par le Français d’origine marocaine Daniel Sanchez, le Club Africain reste sur une série de cinq victoires consécutives. Le stage de préparation effectué au Portugal semble porter ses fruits. L’ancien attaquant marseillais Saber Khalifa a déjà inscrit quatre buts depuis son retour de blessure. Le CS Sfaxien compte cependant un match en retard, en raison d’un excellent parcours en Ligue des Champions qui l’a mené jusqu’en demi-finale.

La défaite surprise concédée à l’AS Vita (RD Congo) a coûté sa place à Philippe ­Troussier, mais son successeur Ghazi Ghrairi a depuis retrouvé la recette du succès.

La situation est loin d’être figée, puisqu’il reste encore 20 journées à disputer. Une chose est sûre, cependant : le public tunisien va avoir droit à un combat de titans avant de connaître l’identité de son nouveau champion. Å

Victoire contre le rival Ghailane Chaalali (à d.; Espérance) fête son but synonyme de victoire 1:0.

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Développer le football partout et pour tous

Organiser des tournois captivants

Œuvrer pour la société et l’environnement

Pour le jeu. Pour le monde.

La FIFA s’engage à développer le football pour le bénéfice de tous. Sa mission est de : Développer le jeu L’objectif premier de la FIFA est de développer le football dans ses 209 associations membres. La Coupe du Monde de la FIFA™ lui donne les ressources nécessaires pour lui permettre d’investir USD 550 000 par jour dans le développement du football partout dans le monde.

Toucher le monde La FIFA entend également toucher le monde à travers ses compétitions et événements internationaux qui fédèrent et inspirent les peuples du monde entier.

FIFA.com

Bâtir un meilleur avenir Le football est bien plus qu’un simple sport. Son universalité lui confère un pouvoir unique et une portée qu’il convient de gérer avec précaution. La FIFA est convaincue de son devoir envers la société qui dépasse les frontières du football.

EN BREF

P

endant la finale de la Coupe du Monde 2014 au Maracanã, Christoph Kramer et Ezequiel Garay se télescopent violemment, ce qui vaut une commotion cérébrale au milieu de terrain allemand. Ce dernier discute alors avec l’arbitre Nicola Rizzi : “Monsieur, c’est vraiment la finale de la Coupe du Monde ?” – “Oui !” – “Merci, c’est important que je le sache !” L’homme en noir avertit Bastian Schweinsteiger et quelques instants plus tard, la rencontre est déjà terminée pour un Kramer déboussolé. Quelques semaines se sont écoulées depuis, mais le marathonien du Borussia Mönchengladbach est de nouveau au centre de l’attention, de manière tout aussi involontaire et inattendue. À la 59ème minute du match contre Dortmund, Kramer reçoit le ballon à 45 mètres de ses buts, dans l’axe du terrain. Sans la moindre pression adverse, il veut passer en retrait mais lobe finalement “parfaitement” son gardien Yann Sommer. Sans aucun doute le but contre son camp de l’année, synonyme de victoire 1:0 pour le BVB. Avec tout le respect que l’on doit à un champion du monde, personne n’a osé demander au malheureux s’il souffrait encore de son amnésie brésilienne. “Je ne sais pas si quelqu’un a déjà marqué contre son camp à cette distance”, reconnaît-il tout de même. Å Sven Goldmann

imago

E

n près de 20 ans de carrière, l’ancien international uruguayen Álvaro Recoba a connu de nombreux succès et vécu toutes sortes d’émotions. Le joueur de 38 ans devrait néanmoins ­garder longtemps en mémoire le dénouement du récent derby de Montevideo entre Nacional, le leader du championnat, et Peñarol.

Au cours de ce duel entre les deux rivaux de toujours, c’est d’abord Peñarol qui prend l’avantage grâce à un penalty d’Antonio Pacheco. Pendant longtemps, le club le plus titré du pays semblé en mesure de rapporter les trois points de son déplacement à l’Estadio Centenario. Mais à la 68ème minute, l’entraîneur de Nacional Alvaro Gutierrez tente un pari qui se révèle gagnant en faisant entrer en jeu simultanément Recoba, Sebastián Fernández et Sebastián Taborda. La fin de match est intense, avec une e ­ xpulsion de chaque côté. Dans les arrêts de jeu, Fernández p ­ arvient enfin à égaliser et sur la toute dernière action, Recoba offre la victoire aux siens dans une ambiance indescriptible. El Chino, passé par l’Inter Milan, expédie un coup franc magistral dans la lucarne du portier adverse et écrit par la même occasion un nouveau chapitre de sa légende. Å Tim Pfeifer

L

a vie peut jouer de mauvais tours, surtout aux fans de United dans le quartier Wythenshawe de Manchester. La jeune Lilly, trois ans, est bien placée pour le savoir. Le premier essayage de l’uniforme de son école devait normalement être un moment excitant, mais il a viré au cauchemar. Dès qu’elle a passé le vêtement, elle a éclaté en sanglots. Lorsque sa maman lui a demandé ce qui n’allait pas, la petite lui a répondu : “Je n’aime pas le bleu !”

Rien ne pouvait calmer Lilly. Ni le fait qu’il s’agissait de l’uniforme de l’école et que tous les enfants le porteraient, ni la tentative de lui faire essayer la jupe et le pull, ni l’idée qu’elle ressemblerait quand même un peu aux joueurs de United car le bleu n’appartient pas uniquement au rival de City. Lilly ne voulait rien entendre.

“C’est tellement bleu ! Je n’aime pas le bleu ! Je veux retirer ça !”

La vidéo de l’essayage s’est répandue à toute vitesse sur Internet et a même été vue par les dirigeants des Red Devils. Cela a fait les affaires de Lilly. En effet, sur invitation du club, elle a posé fièrement quelques jours plus tard à Old Trafford, avec le maillot extérieur bleu de l’équipe. Plus rien ne pouvait alors venir perturber ses débuts à l’école. Å Sarah Steiner T H E F I FA W E E K LY

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First Love Lieu : São Paulo, Brésil Date :20 février 2004 Heure : 13h43

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Years of phenomenal growth FIFA decided to stage the first FIFA Women’s World Cup™ in 1991 (China PR) to give the best female players in world football the opportunity to play on a world stage, thus marking a milestone for the growth of women’s football all around the globe. Around half a million spectators attended the matches. Since then, the women’s game has taken huge strides forward in every aspect, whether in terms of the players’ technique, physical fitness and tactics, or the media coverage, TV viewers and sponsorship interest.

One of the pillars of FIFA’s mission is to touch the world through our tournaments. We take great pride in staging these entertaining and unique festivals of football across the globe.

The FIFA Women’s World Cup™ is a shining example of our commitment to ensuring that women’s football goes from strength to strength in the future.

LE DÉBAT

LE BILLET DU PRÉSIDENT

Un message positif pour le sport L’Assemblée générale des Nations unies a posé un jalon ­significatif et envoyé un message fort en soutien à la ­contribution appréciable du sport dans les sociétés à l’échelle mondiale, en reconnaissant l’importance du principe ­d’autonomie du mouvement sportif et olympique.

U

ne telle reconnaissance de la part des États Membres des Nations unies est non seulement un signal positif dans la protection de l’autonomie du sport, mais également une contribution et un soutien importants aux effets positifs du sport dans la promotion des valeurs universelles de fair-play, de tolérance, de respect, de paix, d’intégration et de solidarité sociales, d’éducation, de santé et de développement, autant de composantes et de principes essentiels pour favoriser des sociétés sans discrimination.

En même temps, ce message de la part de la principale organisation internationale en matière de promotion du progrès social et des droits humains donne plus de responsabilités aux diverses disciplines sportives et à leurs organes directeurs en termes d’efforts continus et d’initiatives nécessaires pour libérer tout leur potentiel en faveur des sociétés, tout en complétant et soutenant les priorités des États dans leur politique sportive.

La FIFA, organe directeur du football mondial et organisateur de l’un des événements sportifs les plus regardés à l’échelle internationale, la Coupe du Monde de la FIFA, prend note et se réjouit de la résolution récente des Nations unies. À l’avenir, la FIFA continuera de chercher à optimiser le pouvoir énorme du football lorsqu’il s’agit de faire une différence au niveau des sociétés dans le contexte de ces initiatives dans les domaines du développement, du renforcement des capacités et de la responsabilisation de ses membres à l’échelon national, de la responsabilité d’entreprise au sens large et des programmes de solidarité. La FIFA poursuivra également son travail dans tous ces domaines dans le cadre de sa coopération de longue date avec les Nations unies et ses agences spécialisées dans les divers domaines sportifs.

Joseph S. Blatter, Président de la FIFA, a déclaré : “Un tel message des Nations unies pour la reconnaissance et le soutien apportés à l’autonomie du sport est un message d’encouragement mais aussi, et c’est encore plus important, un

message de responsabilité pour toute la communauté du sport et du football. Pour le football, qui est l’un des sports les plus populaires – si ce n’est le plus populaire – de la planète, c’est un message clair nous invitant à accentuer nos ­efforts pour que ce sport soit placé au service des sociétés et du monde, avec les synergies et la coopération requises, et pour que nos compétitions, ainsi que nos programmes de développement, servent de plate-forme pour un changement social positif.” Å

La FIFA poursuit les pré­ paratifs pour Russie 2018 et Qatar 2022 La FIFA a salué la clôture du dossier, suite à la déclaration du président de la Chambre de Jugement qui affirme ce jeudi 13 novembre : “L’analyse de la procédure de candidatures à l’organisation des Coupes du Monde de la FIFA™ 2018 et 2022 est close en ce qui concerne la Commission d’Éthique.” Ce dernier avait auparavant affirmé : “Pour ce qui est du cadre dans lequel ont été menées les procédures de candidature relatives à l’attribution de l’organisation des compétitions finales des Coupes du Monde de la FIFA™, la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique de la FIFA n’a relevé aucune violation ni entrave aux règles et règlements applicables.”

La FIFA se réjouit ainsi de pouvoir poursuivre les préparatifs déjà en cours pour Russie 2018 et Qatar 2022.

La déclaration du président de la chambre de jugement de la Commission d’Éthique de la FIFA, Hans-Joachim Eckert, est disponible ici : http://tinyurl.com/q8t2ncm

“Die Mannschaft”

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jours après la finale de la Coupe du Monde, nous avons eu l’occasion, lundi à Berlin, de revivre une grande fête. En présence de la chancelière Angela Merkel, le président de la République fédérale d’Allemagne Joachim Gauck a décoré les champions du monde d’une feuille de laurier d’argent, la plus haute distinction que puissent recevoir les sportifs allemands. L’équipe nationale d’Allemagne portera en outre durant les trois ans et demi à venir l’insigne officiel de la FIFA réservé aux champions du monde en titre.

La cérémonie à Berlin a été riche en émotions, notamment parce que la première du film sur la Coupe du Monde (soutenu par la FIFA) Die Mannschaft (“L’équipe”) a permis de revivre à travers des images fortes le parcours de la sélection allemande jusqu’à son triomphe final. Cette fête du football s’est déroulée un jour seulement après le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. Même s’il n’existait aucun lien de causalité entre ces deux événements, ils ont rappelé la capacité de notre sport à intégrer, particulièrement en Allemagne. Le titre mondial de 1954 a marqué la renaissance de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, celui de 1990 était placé sous le signe d’un nouveau départ après la réunification.

24 ans après, Joachim Löw et ses hommes ont posé de nouveaux jalons sur le plan sportif et prouvé qu’une organisation parfaite et le talent individuel des joueurs n’étaient pas ­forcément incompatibles. L’équipe de la Fédération allemande de football a su convaincre au Brésil en misant sur les légendaires qualités allemandes, tout en proposant un football plus brésilien que celui des Brésiliens.

En football comme dans la vie, à chaque instant, on se trouve confronté à des problèmes qu’il faut résoudre. L’été dernier, l’équipe ­d’Allemagne a su trouver toutes les réponses dignes d’un vrai champion du monde. Je lui tire donc mon chapeau et je la félicite très sincèrement une fois encore !

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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SUKI BAMBOO (Bianca Litscher), Illustration

RONALDO ET LES MÉDIAS SOCIAUX

“Nous voulons que les gens comprennent Ronaldo” Luis Correia est en charge des comptes de Cristiano Ronaldo sur les réseaux sociaux.

Il nous explique ce qui fascine les gens chez CR7.

Luis Correia, vos collaborateurs et vous avez-vous été convaincus dès le départ que Ronaldo aurait beaucoup de succès sur les réseaux sociaux ?

Luis Correia : Non. Nous avions même des doutes, ou du moins nous considérions les choses avec une certaine distance. Au début, en 2009/10, tout ça était encore nouveau. Nous n’avions pas beaucoup de références sur lesquelles nous pouvions nous appuyer. Nous savions seulement que tout ce que Cristiano disait pouvait avoir un grand impact. Mais nous ignorions ce qui se passerait s’il faisait des erreurs ou si ses déclarations étaient mal interprétées. Il peut très vite y avoir un retour de bâton dans ce genre de situation.

Qu’est-ce qui vous a finalement décidés ?

Nous voulions montrer Cristiano tel qu’il est, sans filtre. La marque Ronaldo divisait fortement les opinions. C’était tout noir ou tout blanc. On le vénérait ou on le rejetait. Nous voulions que les gens comprennent qui est Cristiano. Surtout les enfants et les adolescents, qu’on ne peut réellement toucher que par le biais des réseaux sociaux.

Il est donc devenu évident que nous devions être présents sur cette scène-là.

Vous attendiez-vous à ce que les choses prennent de telles proportions ?

Nous nous attendions à quelque chose d’important. Mais il faut reconnaître que nous avons été surpris par l’ampleur du phénomène.

Je me souviens d’une conversation intéressante avec des experts des médias sociaux qui pensaient que Cristiano passerait peut-être un jour la barre des 10 millions de fans. Ça correspond à peu près au nombre d’habitants du Portugal ! Nous trouvions ça incroyable.

Cristiano Ronaldo a commencé à poster sur Facebook lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. A-t-il été immédiatement séduit par ce nouveau type de média ?

Le 4 juillet 2010 a marqué un tournant, avec l’annonce de la naissance de son fils sur Facebook et Twitter. Le bruit courait déjà que

Paolo Hummel

155 millions de fans Le 14 octobre, Cristiano Ronaldo a été la deuxième personne à franchir la barre des 100 millions de fans sur Facebook (la chanteuse Shakira en compte 4 millions de plus). Il compte ainsi plus de fans que CNN et New York Times réunis. Avec Twitter (30 millions), Tencent (11,6 millions), Instagram (8,7 millions) et Google + (4,7 millions), il rassemble un total de 155 millions de fans, ce qui fait de lui le sportif le plus populaire sur Internet. L’Indonésie abrite le plus grand nombre d’entre eux, suivie du Brésil, de l’Inde et du Mexique.

­Cristiano était devenu père. Il se trouvait en Afrique du Sud avec l’équipe nationale et nous devions prendre une décision rapidement. Nous avons soigneusement réfléchi. Que devions-nous faire ? Confirmer la naissance sous la forme d’un communiqué de presse classique ?

Faire une déclaration exclusive à un journal ? Cristiano devait-il faire une apparition devant les caméras ? ­Finalement, nous avons opté pour Facebook et Twitter et nous avons touché beaucoup de monde par un message simple et clair : “It is with great joy and emotion that I inform you that I have recently become the father to a baby boy.” (“C’est avec un ­immense plaisir que je vous annonce que je suis depuis peu le père d’un petit garçon.”) Les réactions ont été très bonnes. Cristiano a alors réalisé à quel point cet outil pouvait être utile et jouer un rôle important pour lui à l’avenir.

Qu’est-ce qui fascine les gens chez Cristiano Ronaldo ?

Nous pensons que Cristiano intéresse les gens en tant que personne. Quand il poste quelque chose de privé, des photos de lui et de son fils, d’un dîner avec sa compagne, ou de lui en train de regarder du football à la télévision avec une assiette de spaghettis, c’est là qu’il est le plus suivi. Bien sûr, il s’agit de trouver le bon mélange, le bon équilibre entre l’aspect personnel, l’aspect commercial et l’aspect sportif dans les messages. C’est notre mission.

Cristiano Ronaldo est-il très suivi par les femmes sur les réseaux ­sociaux ?

Le rapport est de 78 % d’hommes pour 22 % de femmes. Il n’y a pas de réflexion stratégique de notre part pour cibler un groupe en particulier. Cristiano essaie de se montrer sous un jour aussi naturel et personnel que possible.

Quel est son message le plus populaire à ce jour ?

C’était le 23 octobre dernier, un selfie avec une de ses nouvelles chaussures. Cette photo a obtenu plus de 3,8 millions de mentions “J’aime”, un succès incroyable.

Selon l’agence Repucom, 84 % de la population mondiale sait qui est Cristiano. Sa popularité s’exprime-t-elle aussi en chiffre d’affaires ?

Il n’est pas évident de chiffrer directement l’impact de sa présence sur les réseaux sociaux. Comme beaucoup d’autres, nous essayons de tirer directement profit de ses interventions sur Internet. Nous sommes engagés dans plusieurs projets intéressants et novateurs.

Mais ce n’est pas notre objectif prioritaire.

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RONALDO ET LES MÉDIAS SOCIAUX

Quelle est votre priorité, alors ?

Cristiano se préoccupe en premier lieu de la communication directe et de l’interaction avec ses fans. Bien sûr, nous voulons entre­ tenir et protéger la marque Ronaldo. Ça implique de susciter des émotions chez les gens et de leur donner la possibilité de le découvrir par le biais d’Internet, d’apprendre à le connaître personnellement et de partager quelques moments de sa vie. C’est pour ça que nous avons créé la plateforme numérique “Viva Ronaldo”, qui propose des conte­ nus exclusifs sur toutes les activités de Cristiano. Tout le reste, la commercialisation, ça passe après. Å Propos recueillis par Bernd Fisa Un père heureux Cristiano Ronaldo avec son fils.

FACEBOOK Statut : 13.11.2014

SPORTIFS 1. CRISTIANO RONALDO 2. LIONEL MESSI 3. DAVID BECKHAM 4. NEYMAR 5. DWAYNE JOHNSON

102 064 717 J’aime 75 319 252 J’aime 50 453 348 J’aime 49 269 001 J’aime 42 990 091 J’aime

PERSONNALITÉS 1. SHAKIRA 2. CRISTIANO RONALDO 3. EMINEM 4. RIHANNA 5. VIN DIESEL

105 797 029 J’aime 102 064 717 J’aime 96 780 690 J’aime 89 999 740 J’aime 87 186 897 J’aime Engagement social Cristiano Ronaldo aide un enfant dans le besoin.

TWITTER Statut: 13.11.2014

SPORTIFS 1. CRISTIANO RONALDO 2. KAKA 3. LEBRON JAMES 4. NEYMAR 5. RONALDINHO

31 208 867 abonnés 21 326 921 abonnés 16 150 470 abonnés 15 231 559 abonnés 11 038 381 abonnés Séjour à Manchester United CR7 avec son ancien entraîneur Alex Ferguson.

FIFA : le Stade Global Les plateformes numériques de la FIFA ont été visitées plus d’un milliard de fois pendant la Coupe du Monde 2014. Le Stade Global de la FIFA a ainsi rassemblé suffisamment de fans pour remplir 13 380 fois le stade Maracanã. La page Facebook de la FIFA a attiré à elle seule 451 millions de personnes en 28 jours. À l’heure actuelle, la FIFA enregistre les affluences suivantes sur les réseaux sociaux : plus de 60 millions de fans sur Facebook, 20 millions d’abonnés sur Twitter et 838 000 abonnés sur Instagram. La FIFA a été récompensée pour son succès sur le Web social par le prix “Best/Most Innovative Use of Technology” lors des Football Business Awards.

Dîner en tête-àtête Les moments issus de sa vie privée ont beaucoup de succès auprès des fans.

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EVERY GASP EVERY SCREAM EVERY ROAR EVERY DIVE EVERY BALL E V E RY PAS S EVERY CHANCE EVERY STRIKE E V E R Y B E AU T I F U L D E TA I L SHALL BE SEEN SHALL BE HEARD S H A L L B E FE LT

Feel the Beauty

BE MOVED

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“SONY” and “make.believe” are trademarks of Sony Corporation.

TRIBUNE

F I F A S 11

Buts marqués en Coupe du Monde par les 11 derniers vainqueurs du Ballon d’Or

1

Ronaldo, Brésil 15 buts en 4 Coupes du Monde 3 fois lauréat du Ballon d’Or

L’effet papillon Andrés de Kartzow

U

n sentiment sur lequel il est impossible de mettre des mots. Indescriptible. Une pensée qui ne veut pas se former. Insaisissable. Un geste dont on mesure à peine l’étendue. Incompréhensible. Vide intérieur.

Lorsque Robert Enke met fin à ses jours en ce funeste 10 novembre 2009, une onde de choc de grande amplitude frappe le monde du football. Beaucoup se souviennent encore du moment où ils ont appris la triste nouvelle à la radio, à la télévision ou au téléphone, suite à l’appel d’un ami. Comme lors d’un tremblement de terre, le sol a semblé se dérober sous nos pieds. Chute libre.

Le portier international allemand s’est battu des années contre sa dépression. Il n’a presque jamais rien laissé transparaître. Il donnait l’impression d’être serein. Une personne sympathique, calme et modeste. Pourtant, ce soir-là, sa décision de se jeter sous un train ressemblait au premier battement d’aile d’un papillon tout juste sorti de sa chrysalide, un battement d’aile venant bousculer l’équilibre du monde. L’émotion ressentie a fait place à une vague de stupeur sans précédent.

Mais le geste d’Enke nous a également réveillés. Il a déclenché en nous un sentiment de malaise. Il nous a confrontés à des questions auxquelles nous n’étions pas prêts à répondre. Des questions qui concernent chacun de nous, mais que nous ne nous posons pas dans notre vie quotidienne parce qu’elles sont avalées par la vitesse du temps qui passe. Néanmoins, si le destin de Robert Enke a finalement soulevé plus de questions qu’il n’a apporté de réponses, au plus profond de cette tragédie se cache tout de même une réelle chance d’avancer. Lueur d’espoir.

Sa mort a rapproché les gens. Surtout, elle a permis de mettre sa maladie, la dépression, un peu plus au centre de l’attention et ainsi dans la conscience collective.

Le sport lui aussi porte une responsabilité sociale. Sous la direction de l’Allemande Birgit Prinz, triple Footballeuse de l’année et diplômée de psychologie, la FIFA a lancé un nouveau projet de recherche intitulé “Santé mentale et Sport”. Son objectif est de faire tomber les tabous concernant les problèmes de santé mentale rencontrés par certains sportifs de haut niveau. Il doit également permettre de développer des traitements et de la documentation à l’intention des équipes médicales, des entraîneurs et des joueurs.

En grec, le mot psyché renvoie à l’âme. Il désigne également une famille de papillons.

L’insecte ailé symbolise ainsi au sens propre l’âme qui se libère de son enveloppe charnelle et atteint l’immortalité. Avec un peu d’imagination, il nous est possible de ressentir les battements d’ailes d’Enke autour de nous – car il n’est pas trop tard pour prendre conscience que le football est aussi concerné par une maladie comme la dépression. Å

2

Roberto Baggio, Italie 9 buts en 3 Coupes du Monde 1 fois lauréat du Ballon d’Or

3

R ivaldo, Brésil 8 buts en 2 Coupes du Monde 1 fois lauréat du Ballon d’Or

4

Lionel Messi, Argentine 5 buts en 3 Coupes du Monde 4 fois lauréat du Ballon d’Or

Zinédine Zidane, France 5 buts en 3 Coupes du Monde 3 fois lauréat du Ballon d’Or

Romário, Brésil 5 buts en 2 Coupes du Monde 1 fois lauréat du Ballon d’Or

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Cristiano Ronaldo, Portugal 3 buts en 3 Coupes du Monde 2 fois lauréat du Ballon d’Or

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Ronaldinho, Brésil 2 buts en 2 Coupes du Monde 2 fois lauréat du Ballon d’Or

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K aká, Brésil 1 but en 3 Coupes du Monde 1 fois lauréat du Ballon d’Or

10

Fabio Cannavaro, Italie 0 but en 4 Coupes du Monde 1 fois lauréat du Ballon d’Or

Luís Figo, Portugal 0 but en 2 Coupes du Monde 1 fois lauréat du Ballon d’Or

La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

Source : FIFA (Fact Sheet Gala FIFA Ballon d’Or, 12.11.2014) T H E F I FA W E E K LY

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HISTORIQUE

Le plus souvent du gauche Le capitaine et buteur hongrois Ferenc Puskás.

La beauté du geste Alan Schweingruber et Dominik Petermann

N

ous ignorons comment David Platt se sent lorsqu’il sort de son lit le 26 juin 1990. Ce que nous savons, c’est que le jeune homme de 24 ans se réveille dans un hôtel italien et que cette journée marquera à jamais sa carrière de footballeur.

Le milieu de terrain anglais prend probablement une douche avant de rejoindre ses coéquipiers de l’équipe nationale pour le petit déjeuner. Bobby Robson, le sélectionneur de l’époque, délivre ensuite certainement un petit discours et annonce la composition qu’il a concoctée pour le huitième 30

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de finale qui attend les siens. À 21 heures ce soirlà, les Three Lions affrontent la Belgique. La Coupe du Monde bat son plein.

David Platt ne figure pas dans le onze de départ, mais cela ne surprend pas grand-monde. Il vient à peine de débarquer en sélection et à son poste, on trouve des joueurs de la trempe de Paul Gascoigne, Bryan Robson ou encore John Barnes.

Du lourd. Que peut bien espérer l’inexpérimenté pensionnaire d’Aston Villa face à eux ?

L’intuition de Robson À Bologne, la rencontre ne se déroule toutefois pas comme Robson l’avait imaginé. Après 90

minutes, le score est toujours de 0:0 et à l’approche de la fin des prolongations, les supporters commencent à s’arracher les cheveux. Les tirs au but, tout le monde le sait, sont loin d’être une spécialité anglaise. Mais à la 119ème minute, Coach Robson se voit conforté dans un choix pris un peu plus tôt. À la 71ème minute, son intuition lui commande en effet de remplacer Steve McMahon, solide mais fatigué, par David Platt, véritable machine à courir. Sur un coup franc lointain tiré par Gascoigne, le nouvel entrant a la chance de se trouver au bon endroit, il pivote sur lui-même pour reprendre de volée, presque dos au but, et délivre tout un peuple

imago (2)

Le Gala FIFA Ballon d’Or est aussi l’occasion de récompenser le plus beau but de l’année écoulée. Certaines de ces réalisations ont parfois changé le cours d’une carrière, dont celle de l’Anglais David Platt.

HISTORIQUE

Les buts les plus spectaculaires de la Coupe du Monde Helmut Rahn – 1954 La Hongrie est archi-favorite de la Coupe du Monde 1954 organisée en Suisse.

En finale, elle mène d’ailleurs 2:0 face à l’Allemagne. Mais la pluie se met à tomber et les outsiders égalisent à 2:2. À la 84ème minute, Helmut Rahn inscrit le but du sacre. Le Miracle de Berne est accompli et la Mannschaft décroche sa première étoile.

David Platt – 1990 Après 90 minutes, l’Angleterre et la Belgique n’ont toujours pas pu se départager. Le huitième de finale disputé à Bologne entre donc dans les prolongations. À la 119ème minute, Paul Cascoigne obtient un coup franc dont il se charge lui-même. Le ballon arrive dans la surface et David Platt, entré en jeu à la 71ème minute, pivote parfaitement pour propulser le cuir dans les filets. Les Three Lions sont en quarts de finale.

Ronaldinho – 2002

Pelé – 1958 La sélection brésilienne qui fait le déplacement en Suède est probablement l’une des meilleures de l’histoire. Garrincha, Vava, Zagallo et Pelé sont là. À 17 ans, ce dernier inscrit en finale face au pays hôte le but du 3:1 en effectuant un coup du sombrero sur son adversaire avant de reprendre de volée. Pelé devient également le plus jeune buteur du tournoi.

Diego Maradona – 1986 Quart de finale. Argentine-Angleterre.

Quelques minutes après avoir trouvé le chemin des filets de la main, Diego Maradona se lance dans une fantastique échappée solitaire sur plus de la moitié du terrain. Le génie argentin se défait de cinq adversaires puis du gardien Peter Shilton et porte la marque à 2:0. Quelques jours plus tard, l’Albiceleste remporte le titre au Mexique.

En quart de finale contre l’Angleterre, Ronaldinho marque le but vainqueur sur coup franc. Le Brésilien trompe David Seaman des 30 mètres. Le ballon décrit une large courbe et redescend juste derrière le portier. La Seleção l’emporte 2:1 et se qualifie pour les demi-finales de Corée/ Japon 2002.

Giovanni van Bronckhorst – 2010 En Afrique du Sud, le défenseur Giovanni van Bronckhorst ouvre le score contre l’Uruguay grâce à une frappe limpide depuis la ligne de touche. Les Pays-Bas remportent finalement leur demi-finale 3:2 et se qualifient pour leur troisième finale mondiale.

Getty Images (5)

Les nominés

(voir également le petit texte en haut). Qu’a donc bien pu traverser l’esprit du joueur, pour sa cinquième sélection seulement ? Qu’importe, l’Angleterre s’impose 1:0 et se qualifie pour les quarts de finale.

La carrière internationale de McMahon prend fin avec ce match. Platt explose et marque deux nouveaux buts importants en quart contre le Cameroun et lors du match pour la troisième place. Il défend par la suite les couleurs de la Juventus, de la Sampdoria et d’Arsenal, tout en cumulant 62 sélections. Plus personne ne se sou­ vient de l’époque où Manchester United ne le jugeait pas assez bon pour rejoindre ses rangs.

Le Prix Puskás depuis 2009 Si le Prix Puskás du plus beau but avait déjà été attribué en 1991, nul doute que David Platt aurait eu de bonnes chances de l’emporter. Ce trophée, un hommage au légendaire Ferenc Puskás, n’existe dans sa forme actuelle que depuis cinq ans.

Puskás, capitaine de la grande équipe de Hongrie, est notamment connu pour son ex­ traordinaire ratio matches joués / buts marqués­ : 84 buts en 85 sélections, excusez du peu. En com­ paraison, Platt et ses 27 réalisations font presque pâle figure. Mais aujourd’hui encore, sa toute première compte parmi les plus belles de l’histoi­ re de la Coupe du Monde. Å

Tim Cahill. 18 juin 2014. Australie. Coupe du Monde 2014. – Diego Costa. 23 novembre 2013. Atlético Madrid (Espagne). – Marco Fabian. 15 février 2014.

Cruz Azul (Mexique). – Zlatan Ibrahimovic. 19 octobre 2013. Paris St. Germain. (France). – Pajtim Kasami. 21 octobre. Fulham. (Angleterre). – Stephanie Roche. 20 octobre2013. Peamount United. (République d'Irlande).

– James Rodriguez. 28 juin 2014. Colombie. Coupe du Monde 2014 – Camilo Sanvezzo. 6 octobre 2013.

Vancouver Whitecaps. (États-Unis/Canada). – Hisato Sato. 8 mars 2014. Sanfrecce Hiroshima (Japon). – Robin van Persie. 13 juin 2014.

Pays-Bas. Coupe du Monde 2014. fr.fifa.com/ballon-dor fr.fifa.com/ballon-dor/puskasaward

T H E F I FA W E E K LY

31

LE MIROIR DU TEMPS

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E

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Kensington Palace, Londres, Angleterre

1984

Anwar Hussein / Getty Images

Le petit prince William à son deuxième anniversaire. Le duc de Cambridge préside aujourd’hui la Football Association, la Fédération anglaise de football.

32

T H E F I FA W E E K LY

LE MIROIR DU TEMPS

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Cirencester Park Polo Club, Cirencester, Angleterre

2014

Max Mumby / Getty Images

Le prince George de Cambridge marche sur les traces de son père, le duc de Cambridge, soutenu par sa mère Catherine, duchesse de Cambridge.

T H E F I FA W E E K LY

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LE CL ASSEMENT FIFA

http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

Classement Équipe Évolution Points

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 46 48 49 50 51 52 52 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77

34

Allemagne Argentine Colombie Belgique Pays-Bas Brésil France Uruguay Portugal Espagne

0 0 0 1 -1 0 2 -1 2 -2

1669 1565 1420 1388 1375 1307 1191 1184 1175 1119

Italie Suisse Chili Croatie Algérie Costa Rica Mexique Grèce Ukraine Angleterre Roumanie République tchèque États-Unis Slovaquie Côte d’Ivoire Bosnie-et-Herzégovine Équateur Islande Autriche Russie Tunisie Danemark Cap-Vert Pays de Galles Ghana Slovénie Écosse Égypte Suède Cameroun Sénégal Nigeria Irlande du Nord Pologne Israël Turquie Serbie Albanie Trinité-et-Tobago Hongrie Iran Japon Togo Pérou Guinée Panamá Afrique du Sud Mali Bulgarie RD Congo République d’Irlande Congo Finlande Monténégro Ouzbékistan République de Corée Gabon Norvège Honduras Antigua-et-Barbuda Burkina Faso Guatemala Libye Jordanie Arménie Paraguay Sierra Leone

2 -2 -1 5 5 -1 -1 -4 5 -2 5 6 -6 16 -3 -1 -6 6 10 -7 0 -5 8 -5 -2 17 -8 23 -7 2 -5 -5 28 26 19 -8 -12 -3 37 4 -7 -4 73 -7 -7 -1 10 1 -13 13 1 -14 2 -21 -7 -3 16 8 -13 10 -23 -15 -5 -5 -23 -16 -2

1064 1063 1060 1002 989 974 954 946 920 919 876 870 862 861 842 837 826 816 810 792 780 763 716 715 685 683 674 658 646 637 635 632 625 621 615 614 614 604 598 561 560 559 559 558 552 546 542 533 532 521 519 512 510 504 498 496 487 481 480 478 469 466 440 434 432 423 421

T H E F I FA W E E K LY

Rang

04 / 2014

05 / 2014

06 / 2014

07 / 2014

08 / 2014

09 / 2014

1 -40 -80 -120 -160 -200

78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 88 88 88 92 93 94 95 96 97 97 99 99 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 113 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 126 128 129 130 131 132 132 134 134 136 137 138 138 140 141 142 143 144

1ère place

Hausse du mois

Zambie Émirats arabes unis République dominicaine Irak Salvador Oman Ouganda Venezuela Bénin Angola Estonie RP Chine Maroc Qatar Lituanie Haïti Australie Rwanda Chypre Mozambique Arabie saoudite ARY Macédoine Lettonie Zimbabwe Botswana Bolivie Bahreïn St-Vincent-et-les-Grenadines Belarus Soudan Palestine Malawi Tanzanie Éthiopie Cuba Namibie Jamaïque Saint-Kitts-et-Nevis Kenya Géorgie Lesotho Moldavie Koweït Niger Canada Liberia Liban Guinée équatoriale Azerbaïdjan Luxembourg Burundi Philippines Guinée-Bissau Nouvelle-Zélande Kazakhstan Aruba Tadjikistan Afghanistan Vietnam Myanmar Turkménistan Sainte-Lucie Mauritanie Tchad Maldives Madagascar République centrafricaine

10 -6 27 9 -10 -7 -5 -19 -8 14 -7 9 -1 8 11 26 -10 -2 -11 12 -15 13 0 -9 -11 -9 0 1 -17 26 -6 -11 5 21 10 0 -13 2 -5 -7 -3 -14 4 -14 -2 3 -3 -11 -31 1 2 5 0 -13 -5 -3 2 1 6 6 3 -15 0 3 3 3 -7

Baisse du mois

418 413 405 393 392 391 389 388 375 373 369 369 369 369 364 360 359 356 348 341 341 340 340 330 323 310 308 302 301 298 297 292 291 289 286 284 284 279 273 271 266 262 261 258 251 249 246 238 233 233 232 229 226 225 218 218 214 214 208 207 197 197 195 194 183 180 178

145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 157 159 159 161 162 163 164 165 166 167 168 168 170 171 172 172 174 175 176 177 178 179 180 180 182 182 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 194 194 197 198 199 200 201 202 203 203 205 205 207 208 208

Grenade Barbade Curaçao RDP Corée Suriname Kirghizistan Syrie Guyana Nouvelle-Calédonie Laos Liechtenstein Malaisie Indonésie Malte Porto Rico Inde Singapour Guam Hong Kong Swaziland Thaïlande Tahiti Belize Gambie Nicaragua Montserrat Seychelles Bermudes Comores Sri Lanka São Tomé-et-Principe Bangladesh Îles Turks-et-Caicos Yémen Népal Îles Salomon Dominique Pakistan Timor oriental Macao Cambodge Soudan du Sud Îles Féroé Chinese Taipei Samoa Vanuatu Maurice Fidji Mongolie Bahamas Samoa américaines Tonga Îles Vierges américaines Brunei Papouasie-Nouvelle-Guinée Érythrée Îles Caïmans Andorre Somalie Îles Vierges britanniques Djibouti Îles Cook Anguilla Bhoutan Saint-Marin

-8 15 1 2 -2 1 1 1 -16 15 17 -2 -1 -2 -2 -1 -12 2 1 -4 -7 -4 -4 -2 2 -2 1 -2 2 2 2 5 3 6 4 2 -13 -7 11 2 14 -1 -8 -10 -2 -2 -2 -2 -2 -1 -1 -1 -5 -5 0 2 -3 1 1 -4 0 0 0 0 0

176 172 171 168 167 158 154 148 142 141 136 134 129 129 119 119 115 111 109 103 102 100 99 90 90 86 81 80 80 76 72 68 66 62 61 53 53 51 51 49 46 43 42 39 37 33 32 30 29 26 26 26 20 15 13 11 10 9 8 8 6 6 2 0 0

N E T Z E R L’ E X P E R T

Les réseaux sociaux sont-ils devenus indispensables ?

Question de Felipe Ruiz, Punta Arenas (Chili)

Pas de PC, pas de smartphone Günter Netzer en 1971.

Sven Simon

J

e suis né en 1944 et, lorsque j’étais footballeur profess­ ionnel dans les années soixante-dix, le PC n’existait pas encore. Mais de toute façon, je ne crois pas que j’aurais été présent d’une manière ou d’une autre sur Internet, même si, à l’époque, j’ai de temps en temps rendu ma vie privée publique.

Apparemment, je suis à côté de la plaque. En effet, ob­ jectivement parlant, les réseaux sociaux numériques semblent avoir une importance pour les stars d’aujourd’hui.

Les fans ont l’impression de faire un peu partie de la vie des footballeurs et le joueur ne dévoile que ce qu’il veut. De plus, il peut couper court aux fausses rumeurs ou spéculations qui le concernent. Grâce à Twitter et Facebook (j’avoue ne pas m’y connaître du tout en la matière), les informations sont non seulement accessibles pour les fans, mais égale­ ment pour les journalistes. L’avantage, c’est que la star peut couper l’herbe sous le pied des journalistes avant que ceuxci ne racontent des histoires.

Quels que soient les aspects positifs des médias so­ ciaux, je peux tout de même vous assurer qu’une vie sans plateforme numérique est tout à fait possible aussi. Person­ nellement, je ne possède toujours pas d’adresse e-mail, parce que j’apprécie le fait d’être injoignable par moments.

Je vais à la rencontre des gens ou bien je leur téléphone. Je n’ai pas envie de réagir en permanence, mais ne pas réagir serait incorrect. Å

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le football. Posez vos questions à Günter Netzer : feedback-theweekly@fifa.org T H E F I FA W E E K LY

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Rassemblons tous les fans de football Faites de nouvelles rencontres et découvrez des passions communes dans le Bar Lounge de l’A380 d’Emirates.

#AllTimeGreats youtube.com/emirates

Hello Tomorrow

LE TOURNANT

Nom Sandra Starke Date et lieu de naissance 31 juillet 1993, Windhoek (Namibie) Poste Attaquante Clubs 2006–2010 Turbine Potsdam (jeunes) 2009–2013 Turbine Potsdam II 2012–2013 Turbine Potsdam, Bundesliga depuis 2013 SC Fribourg

“À douze ans, j’avais l’impression de faire le tour du monde” Passionnée de football, Sandra Starke a quitté sa maison familiale de Namibie pour rejoindre un internat sportif en Allemagne, alors qu’elle n’était encore qu’une petite fille. Aujourd’hui, elle évolue en Bundesliga.

Getty Images

L

e football représente plus qu’un hobby pour moi. C’est ce que j’ai de plus cher. J’ai commencé à pratiquer ce sport dès mon plus jeune âge. Je voulais sans cesse être meilleure que mon frère. Comme mon père avait entraîné un club de première division à Windhoek, le football était une évidence dans notre famille et tout tournait autour de lui.

Nous suivions très souvent les rencontres du championnat allemand à la télévision. Enfant, j’étais une grande admiratrice de Lukas Podolski. Je voulais pouvoir un jour attaquer et marquer des buts comme il le faisait.

Mais à l’époque, le football féminin en Namibie en était encore à ses premiers balbutiements. La première équipe que j’ai intégrée était celle de la Deutsche Höhere Privatschule DHPS (école privée allemande) de Windhoek. J’étais la seule fille au milieu de tous les garçons. Je n’en étais que plus motivée. Un vrai championnat avec des points, des matches de coupe et des tournois étaient organisés. Pendant mon temps libre, je jouais aussi énormément avec mes amis (principalement des garçons) dans le jardin, à la

maison. Parallèlement, je faisais de l’athlétisme et de la gymnastique, bien que j’aie toujours préféré le ballon rond. Évidemment, un problème a fini par se poser : à partir de 13 ans, je n’ai plus été autorisée à jouer au football avec les garçons.

Ma famille connaissait la solution. Mon grand frère Manfred vivait déjà en Allemagne et faisait partie d’une équipe de jeunes du Hansa Rostock, où il est ensuite devenu professionnel.

Grâce aux relations de mes parents, nous sommes entrés en contact avec Bernd Schröder du FFC Turbine Potsdam. Je me suis rendue sur place pour passer un test. Ça m’a plu.

Mes parents ont encouragé mes rêves en m’inscrivant à l’internat sportif de Potsdam, alors qu’ils étaient très tristes que je quitte si tôt le cocon familial. Mais que se serait-il passé s’ils ne m’avaient pas autorisée à aller vivre en Allemagne ? Je serais certainement devenue gymnaste car, même si des progrès ont été accomplis, le football féminin émerge seulement en Namibie. À douze ans, j’avais l’impression de faire le tour du monde. Mais le jeu en valait la chandelle.

J’ai été sacrée championne d’Allemagne à trois

reprises avec l’équipe B. En 2009, l’équipe de l’internat a même remporté le championnat du monde des écoles, en Turquie. J’ai été retenue pour la sélection nationale et j’ai disputé quatre rencontres internationales avec les U-16 et cinq avec les U-19. Aujourd’hui, je rêve de rejoindre la Mannschaft de Silvia Neid.

J’aurais pu participer à la Coupe d’Afrique des Nations féminine récemment, afin de valider, chez moi, mon ticket pour la Coupe du Monde 2015 au Canada. J’ai perçu cette invitation comme un immense honneur car la Namibie est mon ancienne patrie, le pays où j’ai grandi. Je l’ai malgré tout déclinée, afin de ne pas compromettre mon avenir avec l’équipe nationale allemande. Cette décision a été difficile à prendre. Å Propos recueillis par Rainer Hennies

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

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Le football est une confrérie. C’est la paix.

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Oscar Arias Lauréat du Prix Nobel

The FIFA Weekly Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Site Internet : www.fifa.com/theweekly Éditeur : FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Tél. +41-(0)43-222 7777 Fax +41-(0)43-222 7878

COUPE MYSTÈRE DE L A FIFA

Au programme de cette semaine : la plus petite ville hôte de la Coupe du Monde, un combat légendaire et une ascension très rapide. À vous de jouer !

1

Quel club a été représenté, lors de deux Coupes du Monde différentes, par au moins six joueurs qui ont disputé et remporté la finale du grand rendez-vous mondial ?

Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques : Walter De Gregorio Rédacteur en chef : Perikles Monioudis Rédaction : Alan Schweingruber, Sarah Steiner, Tim Pfeifer

B

2

D

J

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Quelle a été la plus petite ville (en nombre d’habitants) dans laquelle s’est déroulé au moins un match de Coupe du Monde ?

Conception artistique : Catharina Clajus

A O U I

Service photo : Peggy Knotz Production : Hans-Peter Frei Mise en page : Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Marianne Bolliger-Crittin, Susanne Egli, Alissa Rosskopf

3

Correction : Nena Morf, Kristina Rotach

1954 : Lugano 1958 : Sandviken 1994 : East Rutherford 2010 : Polokwane

La première équipe d’Afrique subsaharienne vient de se qualifier pour une Coupe du Monde.

Quel événement aura lieu quelques mois plus tard dans le même stade ?

Collaborateurs réguliers : Sérgio Xavier Filho, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Hanspeter Kuenzler, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn Ont contribué à ce numéro : Mark Gleeson, Rainer Hennies, Andreas Jaros, Andrés de Kartzow, Dominik Petermann, Andreas Wilhelm Secrétaire de rédaction : Honey Thaljieh Responsables de projet : Bernd Fisa, Christian Schaub

I

4

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Deux ans après la fondation du club, triompher en Ligue des Champions : une formation de quelle ville y est-elle parvenue ?

Traduction : Sportstranslations Limited www.sportstranslations.com Impression : Zofinger Tagblatt AG www.ztonline.ch Contact : feedback-theweekly@fifa.org La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2014”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

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O

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Solution de l’énigme de la semaine précédente : CLUB Explications détaillées sur www.fifa.com/theweekly Inspiration et application : cus

Faites-nous parvenir vos réponses le mercredi 19 novembre 2014 au plus tard à feedback-theweekly@fifa.org Les personnes ayant correctement répondu à l’ensemble des énigmes parues depuis le 13 juin 2014 participeront en janvier 2015 à un tirage au sort pour tenter de gagner un voyage pour deux pour le Gala FIFA Ballon d’Or, qui aura lieu le 12 janvier 2015. Avant de participer, nous vous invitons à consulter les conditions générales, ainsi que le règlement du concours. Vous trouverez toutes les informations utiles à cette adresse : http://fr.fifa.com/mm/document/af-magazine/fifaweekly/02/20/51/99/fr_rules_20140613_french_french.pdf T H E F I FA W E E K LY

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R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Laquelle de ces équipes remportera la Ligue des Champions de la CONCACAF ?

Qui remportera le championnat du Brésil 2014 ?

48+22+108731 1% 1%

7%

3%

8%

10%

48%

22%

≠ ≠ ≠ ≠

America (MEX)

D.C. United (USA) Pachuca (MEX)

Alajuelense (CRC)

≠ ≠ ≠ ≠

Choisissez entre : · Atletico Mineiro · Corinthians · Cruzeiro · Fluminense · Gremio · Internacional

Saprissa (CRC)

Montreal Impact (CAN) Olimpia (HON)

Pour voter, rendez-vous sur : Fifa.com/newscentre

Herediano (CRC)

“Je vote pour Guardiola, mais il faut bien reconnaître que l’exploit de l’année est à mettre au crédit de Simeone. Le Real, Barcelone et le Bayern roulent en Ferrari ; il a gagné le championnat avec une BMW.” Robert Prosinecki à propos du titre d’Entraîneur de l’Année FIFA pour le football masculin

50

matches consécutifs de Bundesliga sans concéder la moindre défaite, c’est le nouveau record établi par

buts encaissés sans en marquer

Jérôme Boateng après la

buts ont été inscrits en

un seul : Parme a concédé face à la

victoire 4:0 du Bayern

Premier League anglaise

Juventus la plus lourde défaite de

Munich contre l’Eintracht

son histoire en Serie A. Le club

Francfort. La dernière défaite

parmesan ne s’était jamais incliné

en championnat du défenseur

par plus de cinq buts d’écart

allemand, qui a détrôné son

jusqu’ici. La Juve a signé quant à

coéquipier Franck Ribéry,

elle son premier 7:0 en champion-

remonte à plus de deux ans,

nat depuis septembre 1983.

face au Bayer Leverkusen.

depuis sa création. Cette barre a été atteinte par le Suédois Sebastian Larsson. Le joueur de Sunderland n’avait plus fait trembler les filets sur coup franc depuis décembre 2011.

Friedemann Vogel / Getty Images, imago (3)

23 000 7

LA SEMAINE EN CHIFFRES