The FIFA Weekly Edition #59

N O 59, 5 DÉCEMBRE 2014

ÉDITION FR ANÇAISE

Fédération Internationale de Football Association – Depuis 1904

Coupe du Monde des Clubs, Maroc 2014

Entre champions TRINITÉ-ET-TOBAGO L’ASCENSION DES SOCA PRINCESSES

ENZO SCIFO ENTRE BELGIQUE ET ITALIE

FIFA BALLON D’OR LE SPRINT FINAL EST LANCÉ W W W.FIFA.COM/ THEWEEKLY

L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

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Amérique du Nord et Centrale 35 membres www.concacaf.com

Le choc des titans Le Real Madrid possède l’une des collections de trophées les plus fournies au monde. Pourtant, les “Merengues” n’ont encore jamais eu l’occasion de remporter la Coupe du Monde des Clubs. Tim Pfeifer, Jordi Punti, Sven Goldmann, Mark Gleeson et David Winner sondent les champions continentaux et dévoilent les favoris de la Coupe du Monde des Clubs 2014, qui aura lieu du 10 au 20 décembre au Maroc.

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S epp Blatter À l’approche du tirage au sort de la phase finale de la Coupe du Monde Féminine 2015, le Président de la FIFA revient dans son billet hebdomadaire sur le développement du football féminin : “Le football est synonyme pour les femmes de l’estime et de la confiance en soi dont elles sont trop souvent privées.”

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U n conte sans fées Le rêve de l’équipe féminine de Trinité-et-Tobago d’accéder à l’épreuve suprême s’est envolé à la dernière minute. Nous nous sommes penchés sur le parcours étonnant de cet outsider.

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“ Une réunion de famille m’a fait opter pour la nationalité belge” Fils d’immigrés italiens, Enzo Scifo a dû prendre une décision importante dans sa jeunesse.

L’un des meilleurs footballeurs belges de l’histoire revient sur un choix souvent critiqué, qu’il n’a pourtant jamais regretté.

Amérique du Sud 10 membres www.conmebol.com

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Canada 2015 Début de la tournée Live Your Goals à Madrid.

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Thierry Henry “Bravo New England.”

Sa carrière professionnelle ne s’achèvera pas sur une victoire.

Entre champions Le Real Madrid, ici devant son public, veut remporter le dernier titre qui manque à sa collection.

The FIFA Weekly Magazine App Le FIFA Weekly, magazine de la FIFA, paraît chaque vendredi en quatre langues pour votre tablette. http://fr.fifa.com/mobile

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Getty Images (3), FC Pjunik / Hakob Berberyan, FIFA

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L A SEMAINE DANS LE MONDE DU FOOTBALL

Europe 54 membres www.uefa.com

Afrique 54 membres www.cafonline.com

Asie 46 membres www.the-afc.com

Océanie 11 membres www.oceaniafootball.com

Wooliam La mascotte de la Coupe du Monde U-20 en NouvelleZélande (30 mai - 20 juin 2015).

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Arménie Le FC Pyunik, tenant de la Coupe d’Arménie, a un as californien dans sa manche.

(En photo : Gagik Poghosian)

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Aziz El Amri L’entraîneur du Moghreb de Tétouan espère un derby nord-africain en Coupe du Monde des Clubs.

CALENDRIER DES MATCHES DE LA COUPE DU MONDE DES CLUBS · MAROC 2014 10 décembre, 19h30 Prince Moulay Abdellah Stadium Rabat

13 décembre, 19h30 Prince Moulay Abdellah Stadium Rabat

17 décembre, 16h30 Stade de Marrakech Marrakech

20 décembre, 16h30 Stade de Marrakech Marrakech

Match 1 · Barrage pour les quarts de finale Moghreb Athletic de Tétouan Auckland City FC

Match 3 · Quart de finale Cruz Azul Futbol Club Western Sydney Wanderers FC

Match 5 · Match pour la cinquième place Perdant du match 2 Perdant du match 3

Match 7 · Match pour la troisième place Perdant du match 4 Perdant du match 6

13 décembre, 16h00 Prince Moulay Abdellah Stadium Rabat

16 décembre, 19h30 Prince Moulay Abdellah Stadium Rabat

17 décembre, 19h30 Stade de Marrakech Marrakech

17 décembre, 19h30 Stade de Marrakech Marrakech

Match 2 · Quart de finale ES Sétif Vainqueur du match 1

Match 4 · Demi-finale Vainqueur du match 3 Real Madrid

Match 6 · Demi-finale CA San Lorenzo Vainqueur du match 2

Match 8 · Finale Vainqueur du match 4 Vainqueur du match 6

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À DÉCOUVERT

L’objet de la convoitise Du 10 au 20 décembre 2014, sept équipes vont s’affronter pour tenter de décrocher le trophée de la Coupe du Monde des Clubs.

Des succès et des larmes

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Afrique du Nord, et plus précisément le Royaume du Maroc, sera cette année encore le théâtre de la Coupe du Monde des Clubs, comme en 2013. Le Real Madrid parviendra-t-il à décrocher ce titre qu’il n’a pas encore gagné et à compléter ainsi sa collection de trophées ? Pour en savoir plus sur le tournoi et sur les sept équipes participantes, rendez-vous à la page 6.

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our Trinité-et-Tobago, un rêve a failli devenir réalité. Mais les joueuses de l’équipe nationale de cet État insulaire des Caraïbes se sont finalement inclinées 1:0 dans le temps additionnel en barrage des qualifications pour la Coupe du Monde Féminine 2015 contre l’Équateur et n’ont pas réussi à valider leur billet pour la phase finale. Lisez à partir de la page 24 l’aventure des Soca Princesses.

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es noms des finalistes pour le FIFA Ballon d’Or 2014 sont désormais connus.

Chez les hommes, ce sont Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Manuel Neuer qui sont toujours en course pour le titre. Vous découvrirez à la page 27 les listes complètes de finalistes pour les différentes récompenses qui seront décernées lors de la cérémonie. Å Sarah Steiner

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COUPE DU MONDE DES CLUBS

Un sport très apprécié Le football sur les plages marocaines.

Le Real Madrid aimerait inscrire enfin son nom au palmarès de la Coupe du Monde des Clubs, dont l’édition 2014 aura lieu du 10 au 20 décembre au Maroc. Mais les champions des autres continents et le Moghreb de Tétouan ne l’entendent pas de cette oreille.

Tim Pfeifer, Jordi Punti, Sven Goldmann, Mark Gleeson et David Winner

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Blazquez Domiguez/Getty Images, Lars Baron/Getty Images

Le choc des titans

COUPE DU MONDE DES CLUBS

REAL MADRID Le lendemain de leur victoire en finale de la Ligue des Champions de l’UEFA (4:1 contre l’Atlético Madrid le 24 mai 2014 à Lisbonne), les Merengues font la fête chez eux, dans le stade Bernabéu.

’L

année 2014 touche inexorablement à sa fin, mais le petit monde du ballon rond a encore plusieurs événements d’importance à nous offrir. La Coupe du Monde des Clubs est notamment au programme en ce mois de décembre et elle devrait égayer les journées de tous les amateurs de football. Au Maroc, où la compétition aura lieu, l’excitation est déjà palpable à l’idée de recevoir les champions de tous les continents.

Tout le monde se souvient encore de la dernière édition, lorsque le tournoi posait pour la première fois ses valises dans ce royaume d’Afrique du Nord et que le Raja de Casablanca atteignait la finale à la surprise générale, donnant lieu à d’innombrables scènes de liesse. Les images des défilés de voitures sillonnant les villes à grands coups de klaxons et paralysant parfois totalement la circulation avaient alors fait le tour de la planète, de même que celles de tous les supporters chantant et dansant dans les rues. Le Maroc est certes féru de football, mais le parcours inespéré de son représentant avait plongé le pays dans une euphorie sans précédent, une sensation que seule une Coupe du Monde est capable de susciter.

Cette année encore, les sept participants et leurs fans peuvent s’attendre à ce que la lutte pour le titre suprême du football de club se déroule dans une ambiance chaleureuse. Quelles sont donc les équipes engagées et comment ont-elles validé leur billet pour le Maroc ? Quels sont les enjeux de la compétition ?

Le Real veut marquer son époque La salle des trophées du Real Madrid, où sont réunis toutes les coupes que ses capitaines ont soulevées au cours de sa longue histoire, est comme un cheminement tout au long de l’évolution du football. Le visiteur découvre des compétitions qui n’existent plus, observe la façon dont les trophées ont changé et s’aperçoit que le Real Madrid a gagné tout ce qu’il était possible de gagner. Tout ? Techniquement, non. Les Merengues n’ont jamais remporté la Coupe du Monde des Clubs.

En réalité, le Real Madrid possède dans ses vitrines trois exemplaires d’un même trophée, qui correspondent à chacune de ses victoires en Coupe Intercontinentale. La dernière date de 2002. La coupe avait alors été brandie par Casillas. Mais depuis 2005, année où la compétition est T H E F I FA W E E K LY

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WESTERN SYDNEY WANDERERS Les fans félicitent Antony Golec au stade Pirtek près de Sidney après la qualification pour la finale de la Ligue des Champions de l’AFC (1er octobre 2014).

définitivement devenue la Coupe du Monde des Clubs, le Real Madrid n’a jamais figuré sur la ligne de départ. Voilà donc une formidable source de motivation au moment d’aborder Maroc 2014, d’autant plus que seulement deux joueurs de l’effectif madrilène actuel ont déjà remporté ce titre : Cristiano Ronaldo en 2008 avec Manchester United et Kroos avec le Bayern Munich la saison passée. L’entraîneur du Real, Carlo Ancelotti, peut lui aussi se targuer d’avoir gagné l’épreuve, en 2007 avec l’AC Milan.

Au-delà des statistiques, la Coupe du Monde des Clubs devrait servir à consolider l’influence du Real Madrid à l’échelle internationale. À ce jour, le champion d’Europe en titre réalise un sans-faute dans l’édition 2014/15 Marrakech L’un des deux sites de la Coupe du Monde des Clubs 2014 avec Rabat.

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de la Ligue des Champions. Après un départ approximatif en Liga, le Real s’est installé en tête du classement en réussissant plusieurs gros scores et en encaissant très peu de buts. Avec l’arrivée d’Ancelotti la saison dernière, le groupe a gagné en confiance et retrouvé l’esprit dominateur qui, à l’ère Mourinho, avait cédé la place à une espèce d’hystérie compétitive.

De plus, le dixième sacre en Ligue des Champions, tant attendu et finalement décroché la saison passée, est venu rassurer des supporters à bout de patience. Les nouvelles recrues de cette saison, à commencer par Toni Kroos et James Rodríguez, se sont bien intégrées et ont apporté un surcroît de confiance. Modric, Isco et Bale ont gagné du temps de jeu. La controverse concernant le poste de gardien appartient au passé.

Il y a quelques jours, à l’occasion du déplacement du Real Madrid à Bâle, en Suisse, pour un match de Ligue des Champions, le journaliste d’El País Diego Torres a intitulé son article : “L’objectif, c’est l’éternité.”

Le sentiment général dans la presse madrilène est que cette équipe est appelée à marquer son époque. Entre 2006 et 2010, le FC Barcelone a

Ryan Pierse / Getty Images, Julian Finney / FIFA via Getty Images

La presse madrilène estime que cette équipe est prête à marquer son époque.

COUPE DU MONDE DES CLUBS

AUCKLAND CITY FC Le club, habitué de la Coupe du Monde des Clubs, célèbre ici en 2009 sa victoire dans le match pour la cinquième place.

ES SÉTIF Explosion de joie après le triomphe en Ligue des Champions de la CAF (1er novembre 2014).

exercé une domination universelle, avec à la clé deux sacres en Ligue des Champions et deux autres en Coupe du Monde des Clubs, le tout en proposant un football reconnaissable entre tous et salué dans le monde entier. Aujourd’hui, le Real Madrid d’Ancelotti donne l’impression de vouloir laisser une empreinte similaire dans l’histoire du football et peut-être même de faire mieux que son éternel rival. Simplement, la route vers l’éternité n’est pas balisée. Tout ce que l’on sait pour l’instant, c’est qu’elle passe par le Maroc et la Coupe du Monde des Clubs.

L’Amérique latine en petite forme Pour l’Amérique latine, la Coupe du Monde des Clubs ne se présente pas sous les meilleurs auspices. Les Latino-américains ont pourtant connu de beaux succès dans cette compétition : l’an passé, le CF Monterrey finissait à la troisième place, en 2011 le FC Santos ne s’est incliné qu’en finale face au FC Barcelone de Lionel Messi et il y a deux ans, les Corinthians de São Paulo ont triomphé en venant à bout de Chelsea. Et cette

fois ? Deux équipes latino-américaines, l’une de Mexico et l’autre de Buenos Aires, se mesureront au reste du monde. Mais elles ne sont pas au mieux de leur forme pour aborder le tournoi au Maroc, puisqu’au niveau national, toutes deux évoluent actuellement dans la deuxième moitié du tableau de leur championnat respectif.

Les Mexicains du Club Deportivo Social y Cultural Cruz Azul traversent une période particulièrement difficile. Dans le Torneo Apertura de la Liga MX, ils n’ont pas fait mieux lors de la dernière journée qu’un nul 1:1 contre les Leones Negros. Les conséquences ne se sont pas fait attendre : Cruz Azul, champion de la CONCACAF, s’est retrouvé à la 13ème place et a échoué à se qualifier pour la Liguilla, la phase de play-offs du championnat qui oppose les huit meilleures équipes du Mexique. Le club est en plein doute et le bruit court que des changements pourraient être opérés au sein de l’effectif entraîné par Luis Fernando Tena. Jusqu’à présent, l’élément le plus important du groupe était sans aucun doute le gardien Jesus Corona.

L’international, qui a remporté la médaille d’or olympique à Londres en 2012 avec le Mexique, serait dans la ligne de mire des Chivas Guadalajara.

Corona, lui, affirme qu’il reste focalisé sur Cruz Azul. “Mais nous savons tous dans quel milieu nous évoluons”, ajoute-t-il toutefois.

C’est dans cette ambiance plutôt sombre que la Máquina Celeste se rendra à Rabat, où l’attend une tâche délicate. En cas de succès face au Western Sydney Wanderers FC en quart de finale, les Mexicains se qualifieront pour les demi-finales, où ils seront confrontés au Real Madrid, vainqueur de la Ligue des Champions européenne.

Le Club Atlético San Lorenzo de Almagro, qui n’est pas au mieux non plus, disputera pour sa part directement les demi-finales. Au vu des prestations qu’il livre actuellement dans son pays, le club argentin doit s’estimer chanceux de sauter l’étape des quarts de finale. En effet, en Copa Argentina, San Lorenzo a été éliminé dès les huitièmes de finale, tandis qu’en championnat, il se positionne bien loin derrière les deux équipes de tête, le Racing Club et River Plate. Le 7 décembre, à l’occasion de la dernière journée du Torneo Transición, le club de l’ouest de Buenos Aires se rendra chez son voisin Velez Sarsfield pour un derby, avant d’entamer sa préparation pour la Coupe du Monde des Clubs. À Marrakech, il pourrait avoir comme adversaire le Moghreb de Tétouan, l’ES Sétif ou Auckland City, un habitué de la compétition.

Ces jours-ci, San Lorenzo n’est plus l’équipe qui, en août dernier, triomphait en Copa Libertadores. Il manque aujourd’hui de stabilité en défense et de créativité en attaque. Pour essayer de tirer son épingle du jeu au Maroc, El Ciclón mise sur son milieu de terrain Leandro Romagnoli. L’ancien international junior est de retour après une blessure au coude. Pour consolider sa défense, l’entraîneur Edgardo Bauza a recruté il y a quelques semaines l’arrière central Mario Yepes. Mais ce n’est pas le capitaine de l’équipe nationale de Colombie qui va faire souffler un vent de fraîcheur sur l’équipe, puisqu’il est âgé de 38 ans. “Nous jouons parfois bien et parfois moins bien. Ce qui

Pixathlon, Farouk Batiche / AFP, tnt-graphics (Infografik)

Les équipes de la Coupe du Monde des Clubs 2014 En tant que champion du Maroc en titre, le Moghreb Athletic de Tétouan représentera le pays hôte lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2014. La liste des participants de la compétition internationale, qui se jouera en décembre, est complétée par les six champions continentaux : l’ES Sétif (vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF), le Western Sydney Wanderers FC (vainqueur de la Ligue des Champions de l’AFC), le Real Madrid (vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA), Cruz Azul Futbol Club (vainqueur de la Ligue des Champions de la CONCACAF), l’Auckland City FC (vainqueur de la Ligue des Champions de l’OFC) et le CA San Lorenzo (vainqueur de la Copa Libertadores de la CONMEBOL).

Real Madrid CF

Cruz Azul

ES Sétif

Western Sydney Wanderers FC

San Lorenzo de Almagro Moghreb Tétouan

Auckland City FC T H E F I FA W E E K LY

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SAN LORENZO DE ALMAGRO après sa victoire en Copa Libertadores (le 13 août 2014 à Buenos Aires).

Cruz Azul, champion de la CONCACAF, pointe à la 13ème place du championnat. nous manque, c’est de la régularité”, reconnaît en tout cas Bauza.

L’Afrique du Nord en force Curieusement, la qualification de l’Entente Sétif pour la Ligue des Champions de la CAF 2014 n’a pas véritablement déclenché l’euphorie. En effet, certains dirigeants ont même sérieusement envisagé de renoncer à participer, considérant que leur effectif n’était pas “suffisamment riche” pour lutter sur deux fronts : en championnat et sur la scène africaine.

Dix mois plus tard, les Aigles Noirs règnent sur le continent au terme d’un parcours exceptionnel, ponctué d’une seule défaite. Ce triomphe n’a cependant pas été de tout repos. En finale, les Algériens

sont venus à bout de l’AS Vita Club (RD Congo) à la faveur de la règle des buts marqués à l’extérieur.

Vingt-six ans après son premier triomphe, Sétif a donc remporté à nouveau la plus prestigieuse compétition de clubs en Afrique. L’exploit est de taille, d’autant qu’aucune équipe algérienne n’avait plus réussi à inscrire son nom au palmarès de l’épreuve depuis plus de dix ans. Ce sacre vient conclure une année riche en succès pour le football algérien, quelques mois après l’accession des Fennecs aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2014.

Le futur champion d’Afrique n’a pas concédé le moindre but lors des tours préliminaires et s’est même payé le luxe d’écarter l’ambitieux Coton Sport (Cameroun) pour gagner sa place en phase de groupes. Versé dans le Groupe B aux côtés de l’Espérance Tunis, du CS Sfaxien et d’Al Ahly Benghazi, champion de Libye en titre, Sétif n’a jamais eu la partie facile.

Au terme d’un véritable parcours du combattant en championnat d’Algérie, les Aigles Noirs ont frappé un grand coup dès leur entrée en lice, en

imago, Mohamed Hossam/Anadolu/Getty Images

Un grand choix à disposition des fans Maillots de football et drapeaux de clubs sont proposés dans les rues de Marrakech.

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COUPE DU MONDE DES CLUBS s’imposant d’entrée sur le terrain de l’Espérance. Le but décisif inscrit par l’ailier El Hedi Belameiri a donné le ton : Sétif n’était pas là pour jouer les faire-valoir. Les Algériens se sont finalement adjugé la deuxième place derrière le CS Sfaxien, après avoir concédé trois nuls à domicile. Opposés au TP Mazembe dans le dernier carré, ils ont une fois de plus fait la preuve de leur force de caractère en arrachant la qualification grâce à la règle des buts inscrits à l’extérieur, après un match haletant dans la chaleur tropicale de Lubumbashi. La finale disputée face à l’AS Vita s’est révélée tout aussi riche en suspense mais, au terme d’un match retour incroyablement tendu à Blida, joueurs et supporters ont pu fêter ensemble un titre dont ils n’auraient osé rêver quelques mois auparavant.

Situé dans le nord-est de l’Algérie à quelque 300 kilomètres d’Alger, Sétif s’est établi parmi les poids lourds du football algérien en un peu plus de 50 ans. Les Aigles Noirs ont remporté leur premier titre en 1968 et restent sur deux sacres en trois ans (2012 et 2013). En tout, ils comptent six championnats d’Algérie à leur tableau de chasse.

Deux internationaux centrafricain et gabonais s’illustrent régulièrement au sein d’un effectif compact. Eudes Dagoulou est arrivé à l’intersaison en provenance du Mouloudia Oran. De son côté, Benjamin Zé Ondo a été régulièrement aligné en Ligue des Champions. Ce dernier a par ailleurs toutes les chances d’être appelé en sélection pour participer à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations en janvier.

Le milieu de terrain Abdelmalik Ziaya (30 ans) a quant à lui défendu les couleurs de l’Algérie durant l’édition 2010 organisée en Angola. L’attaquant Ahmed Gasmi a honoré son unique sélection chez les Fennecs il y a deux ans. Auteur du but décisif en finale de la Ligue des Champions, Sofiane Younes (32 ans) a été sélectionné à deux reprises en équipe d’Algérie, en 2007. Enfin, le gardien Sofiane Khedairia (Toulouse), le milieu de terrain Toufik Zerara (Sochaux) et Belameiri (Metz) ont tous été formés dans des clubs français. À 37 ans, l’entraîneur Kheireddine Madoui est devenu le plus jeune vainqueur de l’histoire de la Ligue des Champions. L’ancien défenseur international a pris la suite du vétéran Rabah Saadane au mois de février.

Considéré dans un premier temps comme un simple intérimaire en attendant le recrutement d’un technicien confirmé, il a récemment signé un contrat de trois ans. En lui proposant un tel bail, les dirigeants de Sétif lui ont témoigné une confiance peu commune de nos jours dans le football algérien.

L’Asie et l’Océanie en outsiders L’équipe surprise de la compétition nous vient d’Australie. Western Sydney Wanderers a défrayé la chronique tout au long de l’année, en Asie. Son ascension est d’autant plus remarquable que le club a été fondé il y a deux ans seulement. Son manque d’expérience ne l’a pas empêché, le mois dernier, de réaliser l’un des plus grands exploits de toute l’histoire du football australien en battant Al Hilal (Arabie Saoudite) en finale de la Ligue des Champions.

GoalControl-4D surveillera la Coupe du Monde des Clubs La technologie sur la ligne de but (GLT) sera présente pour la troisième fois en Coupe du Monde des Clubs. La société GoalControl GmbH a été désignée fournisseur de GLT pour Maroc 2014.

La prestigieuse compétition de clubs de la FIFA avait été la première à faire appel à cette nouvelle technologie en 2012. Au Japon, HawkEye et GoalRef étaient entrés dans l’histoire.

Choisi pour l’édition 2013, le système GoalControl-4D avait également été retenu pour la Coupe des Confédérations 2013 et la Coupe du Monde 2014. Ces deux tournois avaient permis aux fans de constater à quel point la technologie pouvait être utile aux arbitres dans leur travail.

Le système GoalControl-4D se compose de 14 caméras à grande vitesse, sept d’entre elles étant braquées sur chacun des deux buts. Grâce à un logiciel de détection spécial, le ballon est automatiquement filtré sur les images. Sa position se traduit par des coordonnées X, Y et Z. La vitesse est aussi calculée, d’où le 4D. Lorsque la balle franchit la ligne, les arbitres en sont avertis dans la seconde par l’intermédiaire d’une vibration et d’un signal visuel.

L’utilisation de ce système au Maroc est encore soumise à un dernier test qui sera pratiqué dans chaque stade. Cette procédure s’inscrit dans le cadre des tests de certification préconisés habituellement par le manuel d’évaluation de la GLT. Ces essais seront menés par un institut indépendant. Avant chaque rencontre, les arbitres effectueront leurs propres tests, conformément aux procédures opérationnelles validées par l’International Football Association Board (IFAB).

Alex Livesey/FIFA via Getty Images

Sur le marché aux poissons Agadir n’est pas un des sites de la compétition cette année.

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MOGHREB ATHLETIC TÉTOUAN Petite partie sur le sable en bord de mer.

L’Entente Sportive de Sétif est aujourd’hui un club incontournable en Algérie.

Pour remporter ce titre, les hommes de Tony Popovic se sont appuyés sur leur volonté de fer, une défense à toute épreuve et un indéniable talent. Ces qualités leur ont permis de se débarrasser tour à tour de Sanfrecce Hiroshima, du FC Séoul et de Guangzhou Evergrande. Les supporters des Wanderers, le Red and Black Bloc, ont eux aussi contribué à ce triomphe, au point de pouvoir légitimement prétendre appartenir aux publics les plus chauds de la planète.

Malgré des performances décevantes ces dernières semaines, la présence de l’ailier néerlandais Romeo Castelen (inéligible pour la Ligue des Champions) laisse à penser qu’il faudra désormais compter

avec ces Australiens. Dans ce contexte, une victoire sur les Mexicains de Cruz Azul n’a rien d’utopique. En cas de succès, les Wanderers affronteraient au tour suivant le grand Real Madrid. À défaut de présenter la même carte de visite que Sydney, Auckland City misera sur son expérience. En effet, cette équipe semi-professionnelle néo-zélandaise participe pour la quatrième fois de son histoire à la Coupe du Monde des Clubs. Le champion d’Océanie en titre a peiné pour venir à bout de l’Amicale de Vanuatu. En vieil habitué du tournoi, il sait cependant à quoi s’attendre et, l’an passé, les Néo-Zélandais étaient passés à quelques secondes d’arracher le nul au Raja de Casablanca. De nouveau opposés au pays hôte de la compétition, ils comptent bien prendre leur revanche face au Moghreb de Tétouan, à Rabat. Dans le roman La souris qui rugissait de Leonard Wibberley, un charmant petit pays imaginaire devient une superpuissance mondiale. Auckland souhaite évidemment s’inspirer de cet exemple. Pour ce qui est de la taille et du charme, le club semble effectivement taillé pour le rôle.

Moghreb Athletic Tetuan, Alex Livesey/FIFA via Getty Images

Vue depuis la casbah La vieille ville et la ville moderne d’Agadir.

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COUPE DU MONDE DES CLUBS

CRUZ AZUL FC C’est fait : victoire en finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF (Toluca, Mexique, 23 avril 2014).

Aux abords du stade Kiwitea, il n’est pas rare que les arbres dépassent les spectateurs en nombre. Neuf joueurs du club enseignent le football aux jeunes des écoles voisines. D’autres exercent des professions plus physiques (l’ailier David Browne et le milieu de terrain Sam Burfoot travaillent trois jours par semaine dans le bâtiment) ou étonnantes (le latéral Darren White vend des cuisines). En dépit de ces obstacles, Auckland City ne ménage pas ses efforts pour porter le football sur le devant de la scène, dans un pays traditionnellement acquis à la cause du rugby et des All Blacks.

Chaque saison, les dirigeants voient partir leurs meilleurs éléments vers des formations professionnelles. L’entraîneur d’origine barcelonaise Ramon Tribulietx doit donc régulièrement activer son réseau international pour trouver les bons remplaçants. Preuve de la renommée récente des Néo-Zélandais, la Fédération japonaise de football a invité Auckland City à disputer un match amical contre son équipe nationale le mois prochain.

Tribulietx a fait ses classes en observant la Dream Team de Johan Cruyff au début des années 90. Le plus professionnel des clubs amateurs lui a confié les clés de l’équipe première afin d’amener une touche de finesse catalane dans le sud du Pacifique. “Quand on m’a contacté en 2008, l’objectif était de proposer un football différent.

Les équipes néo-zélandaises sont connues pour pratiquer un jeu très direct. Nous, nous jouons en 4-3-3 et nous essayons de conserver le ballon. Le football en Nouvelle-Zélande a été très influencé par le jeu anglais. Il est très physique et très axé sur la recherche de la profondeur. Ça correspond à l’éducation qu’ont reçue nos joueurs, dans l’ensemble. Le plus difficile consiste donc à changer ces habitudes. Je leur demande de passer le ballon dans les pieds et je les vois qui se demandent : comment on fait ? Il a fallu du temps mais aujourd’hui, ça fonctionne. Les gens sont contents et nous commençons à bâtir notre petite réputation, d’autant que les résultats sont au rendez-vous”, dit Tribulietx. Å

Alex Livesey/FIFA via Getty Images, Osvaldo Arguilar/Mexsport

La marina d’Agadir Paysage idyllique en bordure de l’océan.

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LE S CHAMPIONN AT S À L A LOUPE

VU DES TRIBUNES Le phén i x d’Ereva n Nicola Berger écrit sur le football et vit à Zurich.

César Romero, 25 ans, attaquant originaire de Californie, a autrefois fait partie des sélections de jeunes des États-Unis. Puis il est tombé dans l’oubli. Son parcours footballistique sinueux l’a emmené au Mexique, après un passage en sixième division allemande. Ensuite il est rentré dans son pays et a même été un moment au chômage. Durant l’été, il a effectué deux semaines de tests au Pyunik Erevan. Aujourd’hui, ses ennuis appartiennent au passé. À la mi-saison, l’Américain a déjà inscrit 17 buts, égalant ainsi le total réalisé par le meilleur buteur Mihran Manasyan sur l’ensemble de la saison passée. Bref, Romero renaît à Erevan comme le phénix de ses

cendres. Ce n’est peut-être pas une coïncidence car “Pyunik” est le terme arménien désignant cette créature fabuleuse.

Romero a encore fait les gros titres lors de la dernière journée du premier tour, le week-end passé : avec deux buts à son actif et une passe décisive, il a joué un rôle prépondérant dans la rencontre au sommet contre Ulysses (3:0).

Grâce à cette victoire, le tenant de la Coupe d’Arménie, Pyunik, réduit l’écart avec le leader à un point. Du côté d’Ulysses, la pause hivernale semble ne pas être arrivée assez vite. Après onze victoires lors des douze premiers matches, le champion de 2011 vient en effet de signer une série de trois défaites.

Mais d’ici le mois de mars, le club aura le temps de se ressaisir et de s’armer en vue du duel avec Pyunik. La concurrence est loin derrière. Seul le Shirak, basé à Gyumri, se trouve en embuscade à la troisième place. En 2013, cette formation a été la première depuis 14 ans à passer devant les équipes d’Erevan et à

Décisif César Romero, au sommet de sa forme, mène le Pyunik Erevan à la victoire avec deux buts et une passe décisive.

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être sacrée championne. La domination des clubs de la capitale n’a rien de surprenant, étant donné que cinq des huit pensionnaires de Premier League y sont installés.

Le Banants Erevan se trouve pour l’instant en mauvaise posture. Le champion en titre pointe à la septième et avant-dernière place du classement. Le départ du très prometteur Rumyan Hovsepyan (vers le Metalurg Donetsk) lui a causé beaucoup de tort.

Pyunik aussi pourrait connaître quelques désagréments sur le marché des transferts.

La formation la plus titrée d’Arménie compte six internationaux dans ses rangs, soit le plus gros contingent actuellement. Son effectif suscite la convoitise, d’autant plus que le milieu de terrain de Dortmund, Henrikh Mkhitaryan (25 ans), a, lui aussi, été formé là-bas. Si Pyunik veut fêter son 14ème titre au printemps, il devra repousser un maximum d’avances. En effet, on ne rencontre pas tous les jours un phénix comme Romero. Å

Hakob Berberyan / armsport.am

Premier League arménienne

Super League grecque

L e PAOK t i e nt l a d r a gé e h au te au f avo r i Roland Zorn est spécialiste du football et vit à Francfort-sur-leMain.

Vasilis Ververidis / PAOKFC

Commençons par les bonnes nouvelles : le football a enfin repris ses droits en Super League grecque. Au cours de la 12ème journée, disputée le weekend dernier, il n’a même pour une fois été question que de ballon rond. Autre nouvelle réjouissante, cette saison s’annonce d’autant plus intéressante que l’Olympiakos Le Pirée ne semble pas devoir faire à nouveau cavalier seul. L’équipe du port d’Athènes, détentrice du plus grand nombre de titres avec 41 couronnes remportées jusqu’à présent, voit son hégémonie récente menacée par le PAOK Salonique, un club historique du nord du pays.

Le PAOK mène ainsi la danse en tête du classement avec 25 points, soit deux de plus que l’Olympiakos. Mené 1:2 sur sa pelouse, le club basé à Thessalonique a pu renverser la tendance et finalement s’imposer 3:2 face à Panthrakikos, tandis que les rouges et blancs n’ont pas fait de détails lors de leur visite à Kerkyra, sur l’île de Corfou (4:0). Le podium est complété par le surprenant AEL Kalloni (19 points), une petite formation de l’île de Lesbos, qui n’a toutefois pas pu faire mieux qu’un match nul 0:0 chez elle contre Platania. Ce résultat profite au Panathinaïkos, l’autre grand club athénien, qui revient à hauteur de Kalloni et reste à l’affut du moindre faux pas des deux équipes de tête.

À la fin du mois de septembre, le championnat a été brièvement suspendu suite au décès d’un spectateur dans un affrontement entre deux bandes rivales de supporters en marge d’une rencontre de troisième division. Lors du week-end des 22 et 23 novembre, aucun match n’a eu lieu non plus, car la Fédération grecque de football (EPO) a refusé de nominer des arbitres pour la première division, en réponse à l’agression par deux inconnus de Christoforos Zografos, ancien arbitre FIFA et vice-président de la Commission arbitrale grecque. La Super League a alors compris que les choses ne pouvaient continuer ainsi et un nouveau président a été élu afin d’intensifier la lutte contre les maux qui rongent le football local.

Cet âpre duel pour la suprématie nationale pourrait et devrait normalement être suivi avec passion par le public. Oui mais voilà, la Super League est souvent reléguée au second plan par de sombres événements qui nuisent énormément au football grec. Si la 12ème journée vient officiellement de s’écouler, seules dix ont été réellement disputées.

En ces temps où les affluences baissent dangereusement et où la crédibilité du beau jeu est régulièrement mise à mal, la Super League fait bien de promettre à son public des rencontres dénuées de violence en tribunes mais emplies de suspense sur le terrain. Si possible jusqu’à la fin de la saison. Å

Au sommet Miguel Vitor (n° 15, au centre) et le PAOK Salonique sont en tête du championnat grec.

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Rassemblons tous les fans de football Faites de nouvelles rencontres et découvrez des passions communes dans le Bar Lounge de l’A380 d’Emirates.

#AllTimeGreats youtube.com/emirates

Hello Tomorrow

EN BREF

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a Coupe du Monde, le Championnat d’Europe, la Coupe des Confédérations, la Ligue des Champions de l’UEFA, la Supercoupe de l’UEFA, la Coupe du Monde des Clubs, des championnats et des coupes dans plusieurs pays (France, Angleterre, Espagne) : en tout, Thierry Henry possède vingt trophées à son palmarès et le double de distinctions personnelles. En fin de carrière, il aurait bien ajouté à son brillant parcours le titre de champion nord-américain, mais le destin en a voulu autrement. L’attaquant s’est en effet incliné avec les New York Red Bulls face à New England Revolution en demi-finales de la MLS. Le match retour marquait peut-être sa dernière rencontre en tant que footballeur professionnel. Un moment chargé en émotion ? Un discours d’adieu accompagné de larmes ? C’est ce qu’espéraient les journalistes. Mais Henry n’est pas homme à s’épancher.

“Well done New England” a été son unique commentaire après le duel. Quelque temps après, il a toutefois adressé un salut un peu plus appuyé et remercié son club ainsi que les fans lors d’une déclaration officielle. Å Sarah Steiner

Mike Stobe / Getty Images

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on, nous n’avons pas rêvé. Lors de la dernière journée de la Ligue des Champions, à la 89ème minute de la rencontre opposant le FC Bâle au Real Madrid, nous avons assisté à une scène étrange. Le score était de 0:1 lorsque plusieurs supporters ont envahi la pelouse. Alors que les agents de sécurité étaient occupés à arrêter les fauteurs de troubles, deux autres personnes se sont promenées en toute tranquillité, près d’eux, sur le terrain. Rien n’a semblé les déranger et ils ont filmé le spectacle à l’aide d’un petit caméscope. Ces images incroyables circulent depuis des jours sur la toile et la planète se demande comment ce couple habillé en civil est arrivé jusque sur le terrain sans encombre. Apparemment, il s’agissait de deux collaborateurs du FC Bâle. Dans le cadre de la sécurité du FCB, ils avaient pour mission de filmer les intrus. Mais il semblerait que certains membres du personnel suisse n’aient pas été mis au courant, puisqu’ils ont estimé que les deux “cameramen” représentaient un risque pour la sécurité et les ont finalement chassés du terrain sans ménagement. Å Andrés de Kartzow

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rès de cinq mois se sont déjà écoulés depuis que l’équipe d’Argentine a atteint la finale de la Coupe du Monde au Brésil. Dans le petit village d’El Chañar, situé dans la province de Tucumán au nord de l’Argentine, on se souviendra encore très longtemps du beau parcours de l’Albiceleste. En hommage aux succès remportés dans le pays voisin, certaines rues d’El Chañar ont été rebaptisées d’après les noms de joueurs de la sélection de la Coupe du Monde. Les habitants du village habitent par exemple désormais dans la rue Lionel Messi, qui croise d’un côté la rue Sergio Agüero et de l’autre la rue Javier Mascherano. “Ma sœur vit maintenant dans la rue Angel Di Maria et elle pense que c’est de bon augure, car son fils joue au football au même poste que lui”, a déclaré l’habitante Nancy Quiroga à la Gaceta de Tucumán, un journal local, apparemment ravie que le milieu de terrain de Manchester United et ses collègues de l’équipe nationale fassent dorénavant partie de leur quotidien. Å Tim Pfeifer

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Nom Aziz El Amri Date et lieu de naissance 1er janvier 1950, Sidi Kacem (Maroc) Milieu de terrain Équipes entraînées 2009–2011 FAR de Rabat depuis 2011 Moghreb de Tétouan

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Moghreb Tétouan

Poste

L’ I N T E R V I E W

“Notre but est d’engranger de l’expérience.”

C’est avec un grand sourire que l’entraîneur du Moghreb de Tétouan, Aziz El Amri, nous a parlé de sa prochaine participation à la Coupe du Monde des Clubs 2014 au Maroc.

Que représente une participation à la Coupe du Monde des Clubs pour le Moghreb de Tétouan ?

Aziz El Amri: C’est un rêve qui se réalise après beaucoup d’efforts. Ce tournoi est une sorte de petite Coupe du Monde, où tous les continents et les différentes écoles de football sont représentés. Le fait de participer à cette compétition ne peut être que positif pour nous. Cette qualification est méritée, après une saison difficile. J’espère que nous tirerons le meilleur parti de cette compétition, qui n’est pas facile à gérer, surtout pour les équipes africaines.

Vous allez porter le flambeau des entraîneurs marocains car vous êtes le premier à participer à la Coupe du Monde des Clubs après Fathi Jamal, qui a assuré l’intérim au Raja en 2000. Est-ce important pour vous ?

C’est un grand honneur de représenter les techniciens marocains dans cette compétition. Ce n’est pas tous les jours qu’on participe à un tel événement et j’espère que nos résultats feront honneur au football national.

Quelles sont les ambitions de Tétouan dans cette compétition ?

Notre but est d’engranger de l’expérience.

Le Moghreb de Tétouan ne fait pas partie des grands clubs au palmarès impressionnant. De plus, notre effectif est jeune, avec une majorité de joueurs de moins de 23 ans : huit sont nés en 1992 et 1993. Il leur reste donc encore du chemin à parcourir avant d’atteindre le rang de stars. Il est certain que la Coupe du Monde des Clubs va contribuer à développer leurs qualités, tout en leur apportant l’expérience nécessaire pour la prochaine Ligue des Champions africaine, à laquelle nous allons participer pour la seconde fois en début d’année. Je considère que le match d’ouverture est le plus dur car le perdant quitte la compétition. Nous devons donc l’emporter pour réaliser un beau tournoi et représenter dignement le football marocain.

Vous avez évoqué la jeunesse, qui ne sera pas forcément un avantage dans cette compétition. Pourtant l’expérience prouve l’inverse

puisque plusieurs équipes jeunes ont battu de grands pays à la dernière Coupe du Monde.

Pensez-vous que les enseignements de cette Coupe du Monde peuvent vous être utiles pour aller loin dans cette compétition ?

C’est vrai, mais la jeunesse a ses avantages et ses inconvénients. Les points positifs sont l’enthousiasme et la motivation, qui font que les joueurs mouillent le maillot sans se préoccuper de leur salaire. Le gros point négatif est évidemment le manque d’expérience, qui peut faire commettre de graves erreurs. J’espère que nous éviterons cela mais j’ai une confiance totale en ces jeunes, car ils ne m’ont pas déçu depuis mon arrivée au club.

Vous allez rencontrer le club néo-zélandais d’Auckland City pour le match d’ouverture.

Avez-vous observé cette équipe ?

Oui, j’ai suivi son match de l’année dernière face au Raja, où elle n’a rien lâché.

D’après mes informations, l’équipe a fait peau neuve. Le football néo-zélandais est réputé pour la forme physique de ses joueurs, à l’instar du sport national qu’est le rugby.

L’équipe a adopté un style de jeu latin, combinant le style anglo-saxon fait de centres et de têtes, avec une bonne organisation tactique et des passes à terre répétées. Ils pratiquent un beau jeu, qui va nous poser des problèmes.

Le Moghreb de Tétouan et le Raja n’ont pas du tout la même histoire ni le même palmarès. Cela ne veut pas dire que nous participerons en touristes, pour prendre des photos avec les équipes adverses. Nous jouerons pour l’honneur de la ville, de notre public et du royaume.

La pression promet d’être lourde sur les épaules de vos jeunes…

C’est le mental qui crée la pression et il faut qu’on se mette une pression positive. Les joueurs vont avoir une montée d’adrénaline en participant à cette compétition prestigieuse, dans un stade magnifique et rempli à ras bord. Leur slogan est : “Quelle que soit la couleur de ton maillot, le Tétouanais va te manger”.

En cas de succès contre Auckland, vous allez rencontrer l’ES Sétif. Ce choc ne vous fait pas peur ?

Au contraire, j’adore ce genre de matches.

Avant la finale de la Ligue des Champions africaine, j’avais déclaré aux médias que je souhaitais la qualification de l’ES Sétif. Si tout se passe comme prévu, ce quart de finale sera un magnifique derby maghrébin, qu’il serait exceptionnel pour nous de remporter.

Souhaitez-vous rencontrer le Real Madrid ?

Le Moghreb de Tétouan est connu pour sa pratique du fameux tiki-taka barcelonais.

Allez-vous adopter ce style de jeu face à Auckland ?

Je ne changerai pas mon style, quel que soit le niveau des adversaires. C’est avec ce style que nous avons remporté deux titres et atteint la Coupe du Monde des Clubs, malgré notre jeunesse. Le tiki-taka est spectaculaire et efficace. Durant trois années, nous avons dominé des équipes plus expérimentées et plus riches que nous. Le Moghreb de Tétouan se distingue par ses passes courtes et son réalisme devant le but. Il n’y a pas de raison que cela change face à Auckland.

Tout le monde souhaite jouer contre le Real Madrid mais avant cela, il y a trois obstacles à franchir : Auckland City, l’ES Sétif et San Lorenzo. Le chemin sera long et difficile. Si nous battons ces trois équipes, nous aurons l’honneur de rencontrer le Real Madrid et ses stars internationales. On essayera de tenir bon, même si notre modeste expérience ne fait pas le poids face à la leur. Å

Propos recueillis par Abdelilah Mouhib

Les supporters du club attendent que vous atteigniez la finale, comme le Raja de Casablanca l’année dernière. Ce défi est-il à votre portée ?

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First Love Lieu : Manaos, Brésil Date : 21 mai 2014 Heure : 16h43

Felipe Dana / Keystone

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LE DÉBAT

Le stade, ce paradis des enfants

Au plus près Un espace pour les enfants en plein cœur du Millerntor-Stadion de Sankt Pauli.

En Allemagne, la prise en charge des enfants dans les stades est bien implantée.

Pendant que les parents suivent le match de leur club favori en tribunes, leur progéniture est gardée sur place par des professionnels. Un concept en pleine expansion.

Perikles Monioudis

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Le FC Sankt Pauli, basé à Hambourg, a en tout cas transformé ce rêve en réalité pour son public. Il y a quatre ans, il est ainsi devenu le premier club de football professionnel à fonder sa propre crèche. Il l’a nommée “Repaire de pirates”, en référence au drapeau à la tête de mort si répandu dans l’entourage du club qu’il y fait presque office de logo officiel. La crèche est composée de 16 salles, d’un balcon de jeu et d’un grand jardin-terrasse de 350 m². Aménagée en plein cœur du stade Millerntor sur trois étages et un espace total de 1 385 m², elle peut accueillir jusqu’à 100 bambins, qui y trouvent une structure d’accueil de la prime enfance, trois

salles de repos, deux espaces sanitaires et deux vestiaires, sans oublier bien sûr des jouets en pagaille. Les parents ont également la possibilité de suivre le match depuis le balcon de jeu.

De nombreuses déclinaisons Les garderies dans les stades de football ont depuis fait leur apparition dans de nombreux autres clubs. Au Bayern Munich, les enfants de trois à neuf ans peuvent accéder gratuitement à un espace Lego. Le FC Cologne ­s’occupe de ses plus jeunes fans (trois à six ans) pendant que leurs parents sont dans les travées. Le Borussia Dortmund et Schalke 04

Pestalozzi Kita (2)

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orsqu’une personne se rend au stade, tout est fait pour la divertir et la satisfaire : entre les places de parking VIP, les nombreuses offres de services et prestations ou encore les applications de réalité augmentée pour smartphones, rien ne manque. Le spectateur doit pouvoir se concentrer pleinement sur le match de football qu’il est venu voir et vibrer avec les autres supporters. Mais pour apprécier réellement l’expérience, bien souvent, il a besoin de savoir que ses enfants sont entre de bonnes mains. Dans l’idéal, il a même besoin d’une prise en charge professionnelle et à proximité immédiate. Est-ce trop demander ?

LE DÉBAT

ont quant à eux mis en place des tribunes pour enfants. Ces derniers sont pris en charge par des éducateurs et peuvent ainsi supporter leurs couleurs “comme les grands”.

Le “Repaire de pirates” du Millerntor est géré par la fondation Pestalozzi de Hambourg, tandis que l’aménagement est l’œuvre de ­l’entreprise eibe, spécialisée dans les jeux pour enfants. Basée à Röttingen en Bavière, c’est également elle qui se trouve à l’origine du

“Notre volonté est de réunir les émotions inhérentes au football et celles vécues par un enfant.” concept des crèches dans les stades, ses dirigeants y ayant vu là un marché particulièrement intéressant.

Si le système est donc bien implanté dans les stades allemands, les clubs d’autres pays naviguent encore dans l’inconnu. Quels sont donc les aspects à prendre en compte lorsque l’on veut mettre en place une telle structure ?

Marlies Kuhn, directrice des ventes pour eibe Suisse, souhaite établir ce modèle dans son pays et nous livre quelques éléments de ­réponse. “Tout d’abord, il convient de définir des objectifs clairs sur la base d’une analyse des besoins. Il faut également un groupe de projet, un architecte compétent et un gérant pour la crèche. Les administrations compé-

LE BILLET DU PRÉSIDENT

tentes doivent être impliquées le plus tôt possible”, détaille-t-elle ainsi. Le travail à effectuer est colossal, mais le jeu en vaut la chandelle.

Dans l’intérêt des clubs Bien sûr, la base de tout ce dur labeur repose sur la définition d’un concept pédagogique, qui doit inévitablement contenir des mots-clés tels que le mouvement et l’occupation individuelle, mais aussi prévoir la mise en pratique de ces notions sur la surface disponible.

“Le mieux, c’est d’installer la crèche au rezde-chaussée, avec un accès direct sur l’extérieur”, estime Marlies Kuhn. “Les salles doivent être aménagées avec un mobilier qui convient aux enfants et permet à ceux-ci de peindre, bricoler ou faire de la musique dans de bonnes conditions.” Des jeux individuels tels que des balançoires, des tape-fesses ou des trampolines doivent également être mis à disposition, de même que des ateliers créatifs (par exemple à base d’eau ou de boue). “Une crèche est bien souvent mise en valeur par des éléments naturels comme les collines, les plantes vertes et les surfaces meubles.”

Une crèche dans un stade répond clairement à plusieurs besoins de nature différente. “Notre volonté est de réunir les émotions inhérentes au football et celles vécues par un enfant”, précise Kuhn. Mais les clubs aussi y trouvent leur intérêt et apprécient cette prise en charge professionnelle des enfants dans leurs enceintes, tout simplement parce que les parents n’hésitent pas à en faire usage, ce qui représente la perspective d’un public plus large. Å

Chambre avec vue Les enfants ne manquent rien de l’action sur la pelouse du Millerntor.

Un nouveau chapitre dans le développement du football féminin

“L

a femme est l’avenir du football”, pour reprendre ma propre expression, employée il y a 20 ans de cela. Aujourd’hui, je peux affirmer avec fierté que je ne m’étais pas trompé, car environ 30 millions de femmes et de jeunes filles jouent au football dans les 209 associations membres de la FIFA, d’A comme Afghanistan à Z comme Zimbabwe. Le football a le don de transcender les usages et les barrières sociales. Il est synonyme pour les femmes de l’estime et de la confiance en soi dont elles sont trop souvent ­privées dans leur vie quotidienne, y compris dans les pays où, pour des raisons culturelles, elles n’ont que rarement l’occasion de s’exprimer.

Samedi, le tirage au sort officiel de la Coupe du Monde Féminine 2015 au musée national de l’histoire de Gatineau (Canada) marquera un tournant important dans l’histoire du football féminin. Pour la première fois, la phase finale réunira 24 participants (au lieu de 16). Le calendrier de la compétition passe donc de 32 à 52 matches.

Un simple coup d’œil au plateau suffit à constater que le football féminin s’est mondialisé. L’Afrique comptera pour la première fois trois représentants dans le tournoi, dont le Cameroun et la Côte d’Ivoire, qui feront leurs débuts à ce niveau. Le Costa Rica, la Thaïlande, l’Espagne, l’Équateur et la Suisse s’apprêtent également à fêter l’été prochain leur première participation à l’épreuve suprême version dames.

Le football féminin progresse à tous les niveaux. Beaucoup de grands clubs (comme Wolfsbourg, Arsenal ou Lyon) se sont dotés de sections féminines professionnelles. La FIFA prend une part active à cette évolution : les associations ­nationales sont tenues d’investir au moins 15 pour cent de nos fonds de développement dans le football féminin. Entre 2015 et 2018, nous allons doubler les sommes versées pour promouvoir le football féminin. L’avenir est déjà là.

Votre Sepp Blatter T H E F I FA W E E K LY

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La cohésion pour atout Les joueuses de Trinité-et-Tobago unies avant le coup d’envoi d’un match.

Trinité-et-Tobago avait la qualification pour la Coupe du Monde Féminine à portée de crampons. Mais une cruelle défaite subie dans les arrêts de jeu du barrage retour contre l’Équateur est venue mettre fin aux rêves de la petite nation caribéenne.

Tim Pfeifer

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Patrick McDermott / Getty Images

Un conte sans fées

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imago, Rodrigo Buendia / AFP, Twitter

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orsque le coup de sifflet final retentit dans l’enceinte du Hasely Crawford Stadium, les joueuses de Trinité-et-Tobago s’écroulent sur la pelouse. Elles sont épuisées, mais aussi et surtout sous le choc de ce qui vient de se produire. Leur rêve de devenir la première sélection caribéenne à se qualifier pour la phase finale d’une Coupe du Monde Féminine vient de partir en fumée. La déception est énorme, d’autant plus que tout au long de leur barrage retour contre l’Équateur, les Soca Princesses ont réellement donné l’impression de pouvoir créer la plus grande sensation de leur histoire. Dans la foulée d’un prometteur 0:0 décroché sur les hauteurs de Quito à l’aller, elles décident de prendre leur destin en main à Port of Spain, la capitale trinidadienne. Elles dominent leurs adversaires et se créent plusieurs occasions nettes. La meilleure est à mettre à l’actif de l’attaquante Kenny Cordner, qui ne trouve malheureusement que la transversale. Alors que les supporters se sont déjà résolus à assister à la prolongation, Monica Quinteros place une tête hors de portée de la gardienne Kimika Forbes, qui commet là sa seule erreur de la rencontre.

Nous jouons les arrêts de jeu. Les Équatoriennes l’emportent 1:0 et peuvent préparer leurs valises pour la grand-messe du football féminin, l’an prochain au Canada.

Ce but, véritable coup de poignard dans le cœur des Women Soca Warriors, n’est pas sans rappeler un épisode vécu en novembre 1989. À l’époque, l’équipe nationale masculine n’avait besoin que d’un nul à domicile contre les ÉtatsUnis pour valider son billet pour Italie 1990.

Mais là encore, les visiteurs étaient repartis victorieux (1:0) du Hasely Crawford Stadium. Près de 25 ans plus tard, l’incrédulité et la tristesse sont tout aussi palpables. Pour les joueuses, cette désillusion marque la fin d’une aventure où elles seront passées par toutes les émotions.

Il y a quelques mois encore, même les plus optimistes n’auraient jamais osé espérer que Trinité-et-Tobago puisse ne serait-ce qu’entrevoir la qualification. La sélection féminine végète depuis longtemps dans le néant, dépourvue de moyens financiers et d’équipement. En 2013, elle ne dispute d’ailleurs pas le moindre match. En raison de cette inactivité, elle tombe au 125ème rang du Classement mondial.

Le tournant survient à l’été 2014, lorsque la Fédération trinidadienne de football (TTFF) parvient à enrôler Randy Waldrum à partir du mois de juillet. En raison des difficultés financières de l’instance, ce technicien réputé et expérimenté, également sous contrat avec Houston Dash dans le championnat nord-américain de football féminin, se déclare même prêt à travailler gratuitement le temps des qualifications.

Waldrum remue ciel et terre afin de trouver le plus rapidement possible des structures

Le père du succès Le sélectionneur Randy Waldrum a travaillé bénévolement.

Finition défectueuse L’attaquante Kennya Cordner (à d.) lors du barrage contre l’Équateur.

Vague de solidarité Sur Twitter, Waldrum a remercié les fans pour les dons financiers et matériels.

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permettant une préparation professionnelle.

Le Texan doit néanmoins faire face à plusieurs difficultés. Ainsi, il n’a bien souvent qu’une poignée de joueuses à sa disposition, puisque bon nombre de ses protégées vont à l’université ou travaillent dans un autre domaine. Plutôt que de se plaindre, le nouveau sélectionneur se retrousse les manches et s’acharne à faire progresser ses Soca Princesses tactiquement et physiquement. “Il nous a amenées à un tout autre niveau”, apprécie la milieu de terrain Janine Francois. Les entraînements intensifs portent rapidement leurs fruits et dès le mois d’août, l’équipe atteint la finale de la Coupe Caribéenne des Nations, qu’elle remporte 1:0 aux dépens de la Jamaïque. Ce succès probant lui ouvre également les portes de la Gold Cup féminine, organisée aux États-Unis en octobre dernier.

Un succès probant, certes, mais qui ne masque pas les problèmes du quotidien. Financièrement parlant, la sélection est toujours à l’agonie. Au début du stage de préparation à Dallas, Waldrum doit même demander de l’aide sur Twitter. Il déclenche une énorme vague de 26

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“L’entraîneur nous a amenées à un tout autre niveau.” sympathie. De nombreux dons financiers et matériels arrivent, permettant de couvrir le voyage, le logement, la nourriture et l’équipement. Ce formidable élan de solidarité signifie donc que Trinité-et-Tobago peut aborder un peu plus sereinement la grande compétition continentale. “Cette situation a renforcé l’esprit de groupe”, analyse Shaka Hislop, le portier titulaire lors de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. “Les joueuses et leur entraîneur ont gagné en confiance.” Portée par une cohésion

sans précédent, l’équipe manque de créer la sensation pour son premier match dans la Gold Cup, au cours duquel elle s’incline de peu (0:1) contre les États-Unis, champions olympiques en titre.

Ce résultat libère cependant les troupes de Waldrum. Deux victoires face à Haïti et au Guatemala plus tard, elles se retrouvent même en demi-finales de la compétition. Surtout, le billet d’accès à la Coupe du Monde se retrouve à portée de crampons. Deux défaites malheureuses contre le Costa Rica aux tirs au but puis contre le Mexique après prolongation empêchent toutefois les Trinidadiennes de se qualifier directement. Qu’importe, le barrage contre l’Équateur offre une nouvelle possibilité d’écrire une happy end au conte de fées des Soca Princesses. Tout s’annonce sous les meilleurs auspices. Grâce aux vacances de Thanksgiving, le sélectionneur peut disposer de la totalité de son groupe, pour la première fois depuis qu’il est en poste. “Mes joueuses veulent absolument aller à la Coupe du Monde. Elles ont sacrifié tant de choses. Ce qu’elles ont déjà accompli est incroyable au regard des circonstances.”

Mitchell Leff / Getty Images

Le Petit Poucet grandit Les Soca Princesses fêtent un but contre le Costa Rica.

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Le champion olympique dans le doute Maylee Attin Johnson (à g.) et les siennes ont longtemps tenu la dragée haute aux États-Unis (0:1).

Kyle Rivas / Getty Images

Nous le savons maintenant, le miracle ne s’est finalement pas produit. Mais avec leur enthousiasme et leur volonté, les joueuses ont tout de même conquis la population de leur île, où une euphorie jamais observée entoure désormais le football féminin. Alors que la sélection évolue en règle générale devant des tribunes vides, le barrage retour a attiré 22 000 curieux et le match s’est déroulé à guichets fermés. Le gouvernement a offert une prime à toute l’équipe en guise de félicitations pour son parcours. La Premier ministre Kamla Persad-Bissessar s’est même fendue d’un communiqué : “Vous avez montré que l’on peut aller très loin, en dépit des obstacles. Vous êtes des modèles pour toutes les jeunes filles qui pourront s’inspirer de votre force de caractère, de votre état d’esprit et de votre capacité à réunir les gens.” Å

Tirage au sort de la phase finale de la Coupe du Monde à Ottawa L’année 2014 vous a comblé de bonheur avec en point d’orgue une Coupe du Monde qui a justifié quatre longues années d’attente ? Alors vous allez adorer 2015 et son grand moment : la Coupe du Monde Féminine, Canada 2015 ! La compétition suprême du football féminin prendra sa forme définitive le 6 décembre lors du Tirage au sort officiel qui se déroulera à Ottawa à 12h00, heure locale. Pour son caractère historique en raison de ses 24 participants (contre 16 en 2011) et de son nombre record de 129 nations sur la ligne de départ des qualifications, cette édition de la Coupe du Monde Féminine méritait un cadre chargé d’histoire pour son tirage au sort. C’est donc le Musée canadien de l’histoire qui abritera l’événement. Les représentants des nations qualifiées apprendront alors ce que leur réserve le sort : les adversaires et les stades qui se présentent sur leur route vers le titre tant convoité.

Malgré l’immensité de son territoire, le Canada tout entier sera concerné par l’événement qui se déroulera du 6 juin au 5 juillet 2015, puisque six villes d’un océan à l’autre (Ottawa, Moncton, Montréal, Winnipeg, Edmonton et Vancouver) accueilleront la compétition. Å Equipes qualifiées Pays hôte : Canada CAF : Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigeria AFC : Australie, Chine, Japon, République de Corée, Thaïlande UEFA : Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Pays-Bas, Norvège, Suède, Suisse CONCACAF : Costa Rica, États-Unis, Mexique OFC : Nouvelle-Zélande CONMEBOL : Brésil, Colombie, Équateur Tout sur la Coupe du Monde Féminine 2015 : fr.fifa.com/womensworldcup

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Le football est une confrérie. C’est la paix.

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Oscar Arias Lauréat du Prix Nobel

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Coupe du Monde Féminine 2011 en Allemagne : cartons jaunes

“Bonne chance pour la suite” Perikles Monioudis

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es personnes qui reçoivent une formation sont (souvent) convaincues que leur diplôme fraîchement acquis va pouvoir être mis à profit sur le marché du travail ou, du moins, se traduire par un avantage pécuniaire. C’est le principe. Sans cela, elles n’auraient aucune raison de suivre ladite formation jusqu’au bout.

Inversement, les personnes qui n’ont pas suivi de formation classique et qui exercent un métier sans disposer des diplômes idoines sont persuadées qu’il n’est pas nécessaire d’obtenir une qualification pour pratiquer l’activité qu’elles maîtrisent (ou qu’elles croient maîtriser). Pour dire les choses autrement, les gens doutent rarement de leurs capacités. Récemment, un Irlandais a proposé ses services au poste de sélectionneur national, alors qu’il n’avait jamais entraîné une équipe de sa vie.

Soyons honnêtes : combien de fois au cours d’un match avons-nous eu le sentiment de pouvoir faire mieux que le technicien en poste, en proposant un changement plus audacieux ou une nouvelle formation ? Il s’agit de réflexions spontanées, que l’on fait sans se soucier de l’état d’esprit des joueurs sur le terrain ou sur le banc, ni même des schémas tactiques travaillés à l’entraînement. Et à quoi cela sert-il ? Au fond, nous savons bien qu’il est impossible que l’on nous confie comme ça, du jour au lendemain, la responsabilité d’entraîner une équipe professionnelle.

Revenons à notre Irlandais. Il est allé beaucoup plus loin que nous, en déposant un dossier de candidature formelle sans disposer de la moindre qualification. Comme notre homme est loin d’être un imbécile, il a choisi de rédiger son courrier sur le ton de l’humour.

Après des mois d’études scientifiques, il a inventé une nouvelle formation tactique prometteuse : la flèche. En possession, le traditionnel 4-5-1 deviendrait un 1-1-1-1-2-1-2-1. En défense, il faudrait plutôt opter pour un 2-2-22-2. Les joueurs formeraient ainsi un goulot d’étranglement pour harceler le porteur du ballon “comme les troupes de Napoléon à la bataille de Marengo.”

Bien entendu, la Fédération irlandaise n’a pas donné suite à cette candidature. Dans sa délicatesse, elle s’est fendue d’un refus standard, même si la missive aurait pu se dispenser de formules comme : “Nous avons confié le choix du prochain sélectionneur à un cabinet spécialisé et ne sommes donc pas en mesure de traiter votre demande”, ou encore : “Merci de votre intérêt. Nous vous souhaitons beaucoup de réussite dans vos futurs projets”. Oui, l’art des réponses subtiles existe. Å

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7 cartons jaunes Équipe : Brésil Buts marqués : 9

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6 cartons jaunes Équipe : Suède Buts marqués : 10

6 cartons jaunes Équipe : États-Unis Buts marqués : 13

6 cartons jaunes Équipe : Guinée Équatoriale Buts marqués : 2

6 cartons jaunes Équipe : Allemagne Buts marqués : 7

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5 cartons jaunes Équipe : France Buts marqués : 10

5 cartons jaunes Équipe : Japon Buts marqués : 12

5 cartons jaunes Équipe : Angleterre Buts marqués : 6

5 cartons jaunes Équipe : Australie Buts marqués : 6

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4 cartons jaunes Équipe : Nouvelle-Zélande Buts marqués : 4

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3 cartons jaunes Équipe : Norvège Buts marqués : 2

Source : FIFA La rubrique hebdomadaire de la rédaction de The FIFA Weekly

(Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011, Le kit statistique, 20.11.2014) T H E F I FA W E E K LY

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F I F A B A L L O N D ’ O R 2 0 14

Et les finalistes sont …

Lionel Messi, Manuel Neuer, Cristiano Ronaldo … L’une de ces trois superstars remportera le Ballon d’Or 2014. Mais plusieurs autres personnalités espèrent bien recevoir l’une des récompenses individuelles les plus convoitées du monde du football.

Sarah Steiner

À qui la victoire ?

Lionel Messi (Ballon d’Or adidas de la Coupe du Monde 2014), Manuel Neuer (champion du monde et Gant d’Or adidas de la Coupe du Monde 2014) et Cristiano Ronaldo (vainqueur de la Ligue des Champions et de la Coupe d’Espagne).

L

a publication de la liste de tous les finalistes pour le Gala FIFA Ballon d’Or était attendue avec fébrilité par le microcosme du ballon rond. Nous savons désormais qui peut encore espérer être sacré meilleur footballeur, meilleure footballeuse et meilleur entraîneur de l’année écoulée. Outre ces prestigieuses récompenses, la cérémonie organisée à Zurich le 12 janvier 2015 sera l’occasion de décerner le Prix Puskás au plus beau but de l’année, mais aussi

de dévoiler l’équipe-type de 2014 et de remettre le Prix du Fair-play ainsi que le Prix du Président. Les candidats aux titres de meilleur footballeur et de meilleure footballeuse de l’année ont été déterminés à l’issue d’un vote ouvert aux capitaines et entraîneurs des équipes nationales masculines et féminines des 209 associations membres de la FIFA ainsi qu’à des représentants de médias internationaux sélectionnés par la FIFA et France Football. Å

Mike Hewitt / FIFA via Getty Images

LES NOMINÉS FIFA Ballon d’Or 2014 Cristiano Ronaldo (Portugal), Lionel Messi (Argentine), Manuel Neuer (Allemagne) Joueuse Mondiale de la FIFA 2014 Nadine Kessler (Allemagne), Marta (Brésil), Abby Wambach (États-Unis) Entraîneur de l’Année FIFA pour le football masculin 2014 Carlo Ancelotti (Real Madrid CF), Joachim Löw (équipe d’Allemagne), Diego Simeone (Atlético Madrid)

“C’est une magnifique nouvelle et un très grand honneur pour moi.

Il n’est pas forcément habituel de voir un gardien nominé.”

Manuel Neuer, finaliste du Ballon d’Or 2014

Entraîneur de l’Année FIFA pour le football féminin 2014 Ralf Kellermann (VfL Wolfsbourg), Maren Meinert (équipes d’Allemagne U-19 et U-20), Norio Sasaki (équipe du Japon) Prix Puskás Stephanie Roche : Peamount United-Wexford Youths, BEWNL ; James Rodriguez : Colombie-Uruguay, CdM 2014 ; Robin van Persie : Espagne-Pays-Bas, CdM 2014 FIFA FIFPro World XI ; équipe-type 2014 Liste complète sur : fr.fifa.com/ballon-dor/world11

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LE MIROIR DU TEMPS

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H

E

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Pelé Soccer Camp, Purchase, New York, États-Unis

1982

Mirrorpix

De nombreux enfants fans de Pelé écoutent attentivement les explications de leur modèle.

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T H E F I FA W E E K LY

LE MIROIR DU TEMPS

N

O

W

Fan club Messi, Calcutta, Inde

2014

Piyal Adhikary / Keystone / EPA

Un petit groupe de jeunes fans de Messi célèbre l’anniversaire de son idole.

T H E F I FA W E E K LY

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LE CL ASSEMENT FIFA Rang

Classement Équipe Évolution Points

1 2 3 4 5 6 7 7 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 56 58 59 60 61 62 62 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77

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Allemagne Argentine Colombie Belgique Pays-Bas Brésil Portugal France Espagne Uruguay

0 0 0 0 0 0 2 0 1 -2

1725 1538 1450 1417 1374 1316 1160 1160 1142 1135

Italie Suisse Angleterre Chili Roumanie Costa Rica République tchèque Algérie Croatie Mexique Slovaquie Tunisie Autriche Côte d’Ivoire Grèce Ukraine Équateur États-Unis Bosnie-et-Herzégovine Danemark Russie Israël Islande Pays de Galles Sénégal Écosse Ghana Guinée Cap-Vert Pologne Cameroun Nigeria Suède Hongrie Slovénie Serbie Irlande du Nord Turquie Mali Albanie Afrique du Sud Pérou Japon Trinité-et-Tobago RD Congo Panamá Iran Monténégro Congo Égypte République d'Irlande Zambie Togo Gabon Burkina Faso Bulgarie Norvège Haïti République de Corée Finlande Jamaïque Honduras Guatemala Ouzbékistan Paraguay Libye Arménie

0 0 7 -1 6 0 5 -3 -5 -3 3 9 6 1 -7 -7 0 -5 -3 2 -1 13 -5 0 6 1 -2 17 -6 4 -1 0 -4 6 -9 0 -4 -2 9 -2 6 2 -1 -5 5 0 -5 6 3 -22 0 16 -10 3 6 -7 1 25 -3 -7 42 -3 -1 -9 1 -3 -2

1103 1091 1032 1022 1014 995 987 948 946 913 891 867 863 861 856 854 852 836 808 804 789 788 761 748 734 729 714 698 693 684 664 656 646 632 622 617 615 604 603 577 568 565 563 553 548 547 547 537 529 527 519 516 516 511 510 506 500 484 481 468 467 461 458 448 438 437 436

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06 / 2014

07 / 2014

08 / 2014

09 / 2014

10 / 2014

11 / 2014

1 -41 -83 -125 -167 -209

78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 91 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 106 108 109 110 110 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 131 133 133 135 135 137 138 139 140 141 142 143 144

1ère place

Hausse du mois

Ouganda Cuba Antigua-et-Barbuda Angola Maroc Estonie Sierra Leone Émirats arabes unis Jordanie Bolivie Chypre Venezuela Rwanda Bénin République dominicaine Salvador Malawi Lituanie Oman Lettonie Qatar RP Chine Mozambique Belarus Australie ARY Macédoine Irak Îles Féroé Arabie saoudite Zimbabwe Botswana Namibie Éthiopie Canada Tanzanie Palestine Kenya Soudan Niger Saint-Kitts-et-Nevis St-Vincent-et-les-Grenadines Guinée équatoriale Moldavie Liberia Lesotho Koweït Burundi Bahreïn Géorgie Liban Philippines Luxembourg Liechtenstein Guinée-Bissau Aruba Nouvelle-Zélande Afghanistan Azerbaïdjan Tadjikistan RDP Corée Vietnam Kazakhstan Myanmar Mauritanie Maldives Barbade Thaïlande

6 33 -10 6 6 5 -7 -6 -12 16 8 -4 5 -5 -11 -11 15 -3 -13 2 -10 -11 -3 5 -8 -4 -23 82 -9 -5 -6 4 1 12 -2 -5 2 -8 5 -2 -13 6 -1 2 -4 -3 4 -21 -9 -3 1 -3 25 -1 1 -2 1 -9 -1 11 -2 -7 -3 -1 0 3 21

Baisse du mois

425 423 413 394 393 390 387 385 382 375 372 369 367 361 361 358 357 355 351 339 338 336 334 331 327 324 321 317 314 314 309 295 287 287 285 276 271 265 261 258 256 251 250 249 247 246 245 243 239 238 231 230 219 218 218 216 216 215 215 211 206 205 202 195 184 183 182

145 146 147 148 148 148 151 152 153 154 155 156 157 158 159 159 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 170 170 173 174 174 174 177 178 179 180 180 180 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 192 194 195 196 197 198 199 200 201 202 202 204 204 206 206 208 209

Sainte-Lucie République centrafricaine Tchad Malte Turkménistan Madagascar Syrie Grenade Kirghizistan Nouvelle-Calédonie Malaisie Curaçao Indonésie Singapour Laos Hong Kong Porto Rico Swaziland Bangladesh Suriname Guam Tahiti Gambie Montserrat Sri Lanka Inde São Tomé-et-Principe Guyana Comores Yémen Nicaragua Seychelles Belize Îles Turks-et-Caicos Népal Bermudes Saint-Marin Cambodge Pakistan Îles Salomon Timor oriental Macao Dominique Chinese Taipei Soudan du Sud Vanuatu Maurice Fidji Samoa Mongolie Bahamas Tonga Îles Vierges américaines Brunei Papouasie-Nouvelle-Guinée Samoa américaines Andorre Îles Vierges britanniques Érythrée Îles Caïmans Djibouti Somalie Îles Cook Anguilla Bhoutan

http://fr.fifa.com/worldranking/index.html

-7 -2 -6 9 -10 -5 0 -7 -3 -1 1 -9 0 3 -5 4 -2 2 13 -15 -3 0 1 2 5 -11 5 -18 -1 4 -6 -3 -10 -1 0 -8 28 5 -1 -4 -3 -2 -7 0 -3 0 0 0 -3 -1 -1 -2 0 0 0 -6 1 1 -2 -3 1 -3 -1 -1 -1

179 178 172 166 166 166 148 147 146 142 137 127 126 123 120 120 119 113 111 109 105 100 90 86 85 84 84 84 77 75 75 75 74 66 58 55 55 55 54 53 51 49 48 47 43 33 32 30 30 29 26 17 16 15 13 12 9 8 8 5 5 4 4 2 0

C A N A DA 2015

Début de la tournée Live Your Goals à Madrid

Autour du trophée La directrice du développement du football féminin de la FIFA Mayi Cruz Blanco et ses collègues espagnols (Alejandro Blanco, président du Comité national olympique ; Vicente del Bosque, sélectionneur de l’équipe masculine ; Vicente Temprado, président du Comité national pour le football féminin et Ignacio Quereda, sélectionneur de l’équipe féminine, de g. à d.).

La Coupe du Monde Féminine aura lieu dans six mois au Canada. En attendant le coup d’envoi, le trophée de la compétition voyage à travers le monde pour encourager le développement du football féminin.

Tamara Castro

L FIFA

a tournée Live Your Goals du trophée de la Coupe du Monde Féminine a débuté en fin de semaine dernière à Madrid. Dans la capitale espagnole, des centaines de fans ont pu profiter de l’occasion unique de se prendre en photo avec le trophée tant convoité et de le découvrir de plus près. Les joueuses internationales Nagore Calderón, Débora García, Silvia Meseguer et Lola Gallardo ont accompagné le trophée durant les quelques jours pendant lesquels il a été exposé dans la ville. Elles ont posé avec de nombreux fans et ont reçu de nombreux encouragements en vue de la première participation de l’Espagne à une Coupe du Monde Féminine, à Canada 2015.

Les conseils de del Bosque La visite du trophée a été l’occasion pour la Fédération royale espagnole de football d’organiser un séminaire pour débattre de la situation actuelle du football féminin en Espagne. L’événement a eu

lieu en présence du sélectionneur de la Roja masculine, Vicente del Bosque. “Le travail et le dévouement de nombreuses personnes est à la source de ces progrès. Jouer une Coupe du Monde est l’ambition suprême pour un sportif. Cela va servir de tremplin et attirera l’attention sur cette discipline. De plus, cela aidera les filles à emmagasiner de l’expérience”, a expliqué l’Entraîneur de l’Année FIFA pour le football masculin en 2012.

Fort de sa participation à deux éditions en tant que sélectionneur, Del Bosque a pu donner quelques conseils à son homologue. “Il faut se préparer de façon très minutieuse et créer une bonne atmosphère dans le vestiaire. Même si la convivialité qui existe entre les joueuses n’est pas à elle seule une garantie de bons résultats, elle a une influence incontestable sur la qualité du jeu produit et cela rejaillit sur l’équipe tout au long de la compétition.”

L’entraîneur de la sélection féminine espagnole, Ignacio Quereda, a aussitôt enchaîné en

détaillant le plan de préparation de la Roja dans la perspective de Canada 2015 : “À partir de janvier, nous allons effectuer un stage par mois avec les filles. Deux matches amicaux, contre l’Autriche et la Belgique, sont déjà prévus. Nous sommes en train de planifier une tournée aux États-Unis pour y affronter des équipes de haut niveau, avant de prendre la direction du Canada”.

Prochain arrêt en Chine La campagne Live Your Goals et la présente tournée ont comme objectif de soutenir le développement du football féminin et de le consolider pour que chaque jour, des filles et des femmes de la planète entière s’adonnent au ballon rond. Il s’agit également de soutenir les associations membres qualifiées en particulier et de faire la promotion de la prochaine Coupe du Monde Féminine. La tournée rend visite aux 24 pays qualifiés. La prochaine étape sera la RP Chine, en janvier prochain. Å T H E F I FA W E E K LY

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LE TOURNANT Nom Enzo Scifo Date et lieu de naissance 19 février 1966, La Louvière (Belgique) Poste Milieu de terrain Parcours de joueur 1983 – 1987 Anderlecht 1987 – 1988 Inter Milan 1988 – 1989 Girondins de Bordeaux 1989 – 1991 AJ Auxerre 1991 – 1993 Torino 1993 – 1997 AS Monaco 1997 – 2000 Anderlecht 2000 – 2001 Charleroi SC Parcours d’entraîneur 2001 – 2002 Charleroi SC 2004 – 2006 AFC Tubize 2007 – 2009 Excelsior Mouscron 2012 – 2013 RAEC Mons Équipe de Belgique 84 sélections, 18 buts

Bernard Papon / Presse Sports

J

e suis fils de parents italiens, né en Belgique. Grâce à mon talent, j’ai été découvert très tôt par le célèbre club belge d’Anderlecht. Là, j’ai débuté à 17 ans sous la direction de l’entraîneur Paul van Himst en 1983. Il était clair qu’aussi bien la Fédération belge que la Fédération italienne me convoitaient. C’était une situation difficile.

J’avais du mal à choisir. J’ai beaucoup discuté avec mon père, ma mère, mon frère et ma sœur de la décision à prendre. Un jour, après 24 heures de discussions intenses, alors que nous étions tous assis autour de la table à la maison et que chacun exprimait son opinion, j’ai su quoi faire : j’opterais pour la nationalité belge.

Cette décision a déterminé ma carrière sportive. J’ai considéré que j’avais plus de chances en équipe nationale de Belgique qu’en équipe nationale d’Italie de devenir un joueur important, d’atteindre un niveau très élevé et de pouvoir signer à l’étranger. L’entraîneur de la sélection italienne, Enzo Bearzot, qui me voulait à tout prix, me demandait de jouer dans un club italien. Cela aurait été l’Atalanta Bergame. Cette idée ne me plaisait pas du tout. Le fait que la Belgique se soit qualifiée pour le Championnat d’Europe 1984 en France et que l’Italie ait échoué a certainement aussi été un facteur important dans ma décision.

Afin d’obtenir la nationalité belge, je devais me présenter devant le procureur du roi au palais de justice de Mons le 16 mai 1984. Mon père et notre avocat m’accompagnaient. L’intérêt des médias était énorme. Je n’avais qu’à signer un papier et je devenais un citoyen belge. Le procureur m’a félicité. C’était un grand fan de football.

J’ai perdu la nationalité italienne à ce moment-là.

“Une réunion de famille m’a fait opter pour la nationalité belge” Enzo Scifo a décidé très jeune de se faire naturaliser Belge et de résister aux tentations de la Fédération italienne.

Il ne l’a jamais regretté.

J’ai reçu beaucoup de réactions positives mais aussi quelques réactions négatives, principalement de membres de ma famille en Belgique et en Italie qui pensaient que j’avais renié mes origines. Quoi qu’il en soit, ma décision a été la bonne. Mon premier match dans le tournoi en France, contre la Yougoslavie, seulement 29 jours après la visite au procureur du roi, a lancé ma carrière. J’ai reçu des offres de toute l’Europe, par exemple du Real Madrid. J’ai obtenu le titre de meilleur joueur belge en 1984, j’ai remporté trois championnats avec Anderlecht de 1985 à 1987 et je suis allé avec l’équipe nationale jusqu’aux demi-finales de la Coupe du Monde 1986 au Mexique, où Diego Maradona nous a éliminés presque à lui tout seul avec ses deux buts. À trois occasions, j’ai joué en Italie. En 1987, j’ai signé un contrat avec l’Inter Milan. Mais ça n’a pas été satisfaisant pour moi. En 1990, j’ai participé à la Coupe du Monde, où nous avons perdu contre l’Angleterre en huitième de finale.

Et en 1991, j’ai décidé de me faire transférer au

Torino. Cette décision a été motivée par mon désir de démontrer aux Italiens que je pouvais avoir plus de succès que la première fois avec l’Inter. Les réactions dans les stades italiens étaient rarement négatives, malgré ma décision de tourner le dos à l’équipe nationale d’Italie.

Je n’ai pas gagné le championnat d’Italie comme joueur. Peut-être était-ce une petite revanche du pays pour ma décision de me faire naturaliser Belge. J’avoue qu’il me plairait de démontrer que je peux gagner un titre en Italie, comme entraîneur à présent. En ce moment, je n’ai pas de poste. Ainsi, je peux m’occuper d’une plateforme de recrutement dans le football dont je suis fondateur et actionnaire. Å Rédigé par Peter Eggenberger

Dans la rubrique “Le Tournant”, de grands noms du football reviennent sur les moments qui ont marqué leur vie.

T H E F I FA W E E K LY

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Š 2014 adidas AG. adidas, the 3-Bars logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group.

instinct takes over

#predatorinstinct

adidas.com/predator

The FIFA Weekly Revue hebdomadaire publiée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Site Internet : www.fifa.com/theweekly Éditeur : FIFA, FIFA-Strasse 20, Case postale, CH-8044 Zurich Tél. +41-(0)43-222 7777 Fax +41-(0)43-222 7878

COUPE MYSTÈRE DE L A FIFA

Au programme de la semaine : le premier champion du monde venu d’Afrique, un mauvais numéro et un nombre comportant plusieurs chiffres identiques. À vous de jouer !

1

Voici le classement final d’une mémorable compétition. Qui a fini premier ?

Président : Joseph S. Blatter

C Real Madrid P Danemark S Uruguay T New York Cosmos

Secrétaire Général : Jérôme Valcke Directeur de la Communication et des Affaires publiques : Walter De Gregorio Rédacteur en chef : Perikles Monioudis

2

Il a été le premier joueur né en Afrique à devenir champion du monde. Avec quelle équipe ?

Rédaction : Alan Schweingruber, Sarah Steiner, Tim Pfeifer Conception artistique : Catharina Clajus Service photo : Peggy Knotz Mise en page : Richie Krönert (responsable), Tobias Benz, Marianne Bolliger-Crittin, Susanne Egli, Alissa Rosskopf

C

3

Correction : Martin Beran, Nena Morf, Kristina Rotach Collaborateurs réguliers : Sérgio Xavier Filho, Luigi Garlando, Sven Goldmann, Hanspeter Kuenzler, Jordi Punti, Thomas Renggli, David Winner, Roland Zorn

Production : Hans-Peter Frei Responsables de projet : Bernd Fisa, Christian Schaub Traduction : Sportstranslations Limited www.sportstranslations.com Impression : Zofinger Tagblatt AG www.ztonline.ch

P

T

L’homme en orange a dû faire l’objet d’une exception. Quel numéro aurait-il dû porter en Coupe du Monde selon le système de numérotation de son équipe ?

O 1 A 3 Y 7 I 10

Ont contribué à ce numéro : Nicola Berger, Tamara Castro, Peter Eggenberger, Mark Gleeson, Andrés de Kartzow, Abdelilah Mouhib, Andreas Wilhelm Secrétaire de rédaction : Honey Thaljieh

H

4

La légende anglaise Stanley Matthews a disputé des matches pour un futur vainqueur de la Ligue des Champions, dont on dit qu’il s’agit du club de football le plus ancien du continent à toujours exister aujourd’hui. Sur le blason de ce club est indiqué sa date de fondation, qui s’avère être un nombre comportant plusieurs chiffres identiques. De quelle année s’agit-il ?

W 1855 T 1888 P 1901 E 1911

Contact : feedback-theweekly@fifa.org La reproduction des photos et des articles, y compris sous forme d’extraits, est interdite, sauf accord de la rédaction et sous réserve de la mention “The FIFA Weekly, © FIFA 2014”.

La rédaction n’a aucune obligation de publier des textes ou des photos non sollicités. La FIFA et le logo FIFA sont des marques déposées par la FIFA. Produit et imprimé en Suisse.

Les opinions exprimées dans The FIFA Weekly ne reflètent pas nécessairement celles de la FIFA.

Solution de l’énigme de la semaine précédente : BEST Explications détaillées sur www.fifa.com/theweekly Inspiration et application : cus

Faites-nous parvenir vos réponses le mercredi 10 décembre 2014 au plus tard à feedback-theweekly@fifa.org Les personnes ayant correctement répondu à l’ensemble des énigmes parues depuis le 13 juin 2014 participeront en janvier 2015 à un tirage au sort pour tenter de gagner un voyage pour deux pour le Gala FIFA Ballon d’Or, qui aura lieu le 12 janvier 2015. Avant de participer, nous vous invitons à consulter les conditions générales, ainsi que le règlement du concours. Vous trouverez toutes les informations utiles à cette adresse : http://fr.fifa.com/mm/document/af-magazine/fifaweekly/02/20/51/99/fr_rules_20140613_french_french.pdf T H E F I FA W E E K LY

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R É S U LTAT S D E L A S E M A I N E D E R N I È R E Qui sera le meilleur buteur de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2014 ?

80+10+321 2% 1%

3%

3%

LE SONDAGE DE L A SEMAINE

Parmi ces attaquants africains évoluant en Europe, lequel vous impressionne le plus cette saison ?

10%

80%

· Nordin Amrabat (FC Malaga) · Khouma Babacar (AC Fiorentina) · Cheick Diabate (Girondins de Bordeaux) · Eric Choupo-Moting (Schalke 04) · Wilfried Bony (Swansea City)

≠ Cristiano Ronaldo (Real Madrid) ≠ Tomi Juric (Western Sydney Wanderers) ≠ MartÍn Cauteruccio (San Lorenzo) ≠ Emiliano Tade (Auckland City) ≠ El Hedi Belameiri (ES Sétif) ≠ Zouhair Naim (Moghreb Tétouan) ≠ Mariano Pavone (Cruz Azul)

Pour voter, rendez-vous sur : Fifa.com/newscentre

“Tout était parfait. Grâce à mon but, nous étions à deux doigts de la qualification.

C’est alors que nous avons concédé l’égalisation. C’était comme encaisser un direct de Tyson.”

Francesco Totti, à propos de l’égalisation in extremis du CSKA Moscou face à l’AS Rome

100 8 183 LA SEMAINE EN CHIFFRES

apparitions en Bundesliga

100 buts sous le maillot de River Plate,

Français à avoir disputé le

attente ont pris fin pour

plus grand nombre de

Roberto Soldado. L’attaquant de

matches dans le champion-

troisième passage chez les Millonarios,

Tottenham n’avait plus inscrit

nat allemand, à égalité

club dans lequel il a débuté sa carrière

le moindre but depuis 593

avec l’ancien défenseur de

il y a 14 ans. Après avoir inscrit son

minutes de jeu toutes compéti-

Stuttgart et d’Hoffenheim

99ème but, Cavenaghi a dû attendre

tions confondues et sa dernière

Matthieu Delpierre. Ribéry a

plus de six mois avant de franchir

réalisation en Premier League

réalisé cette performance dans un

le cap du 100ème.

remontait au 2 mars 2014.

seul club, le Bayern Munich.

par Fernando Cavenaghi. Le joueur de 31 ans effectue actuellement son

imago (4)

font de Franck Ribéry le

mois et 28 jours d’une longue

telle est la barre atteinte, puis dépassée,