Franse Reviews 2007

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Gamme Final Reference 1000i januari, 2007 Par Marco Lisi, pour audioforum.be

INTRODUCTION Fin mai 2006, j’ai publié sur Internet un article sur les 600i de Final Sound. C’était ma toute première expérience des enceintes électrostatiques dans un environnement dédié. Tous ceux qui ont lu l’article ont pu constater mon enthousiasme débordant pour ces enceintes ultraplates. Il faut dire que le titre était éloquent : « Écoute en haute définition avec les enceintes Final 600i ». À l’époque, il s’agissait du haut de gamme des enceintes de la gamme Reference. Peu après est apparu leur (encore plus) grand frère, le système 1000i. C’était alors ce qui se faisait de mieux chez le constructeur néerlandais de Veghel. D’une hauteur de près de 2 mètres (196 cm), les Final 1000i atteignaient presque le plafond de la salle de séjour. Franchement, des panneaux d’une telle hauteur ne laissent pas indifférent. J’ai même carrément dû m’asseoir. Et là, les enceintes semblaient monter littéralement jusqu’au plafond. Impossible de ne pas les remarquer ! En revanche, les 600i m’ont laissé une impression plus raisonnable. Elles s’intègrent parfaitement dans le décor, sans attirer l’attention. Et bien, cher lecteur, malgré leurs dimensions, on revient volontiers aux 1000i au bout d’une semaine. À la différence des 600i, on ne risque pas de ne pas les remarquer, mais personnellement, cela ne me dérange pas. Sur le plan du design, des fonctionnalités, de la finition et de l’esthétique, ces enceintes sont exemplaires. Quand vous en avez une telle paire dans votre salon, vous en êtes tout simplement fier. Au temps pour l’aspect esthétique : à ce stade, je n’ai pas encore entendu une seule note de musique sur ces enceintes, et il serait temps d’y penser ! Franchement, les 600i ont été une véritable découverte sur le plan de la restitution sonore. L’authenticité des instruments classiques et la formation de l’orchestre n’avaient jamais paru aussi réels. Les lecteurs habitués à la terminologie habituelle s’y retrouveront sans doute mieux si j’emploie des adjectifs tels que : honnête, rapide, dynamique, aérien, neutre, transparent… Bref, vous avez compris que je place d’emblée la barre très haut. Vous connaissez sans doute l’expression «tout est possible»? C’est précisément l’impression que j’ai eue avec les 600i. Dans ces conditions, comment les 1000i pouvaient-elles faire encore mieux? Impossible? PRÉSENTATION DU PRODUIT Comme nous l’avons vu, les 1000i représentent ce qui se fait de mieux dans la gamme Reference de Final Sound Solutions. Soyons clairs, c’est d’enceintes électrostatiques qu’il s’agit ici. Actuellement, Final les livre dans la finition de votre choix (couleurs RAL). Une finition bois est même à l’essai ! Tout est fait pour fournir un écrin exceptionnel à ces petits bijoux. Look d’enfer, son d’enfer : une saine philosophie ! Toutes les enceintes de Final ont un point commun : leur minceur exceptionnelle. Le seul problème reste peut-être… la hauteur. Final Sound sait parfaitement s’adapter à l’évolution dans le domaine de l’image, où dominent les écrans plats, LCD ou à plasma. De part et d’autre d’un écran de projection,


les enceintes Final ne manquent pas d’allure. Et si vous optez pour un modèle de taille plus modeste, vous pouvez même les accrocher au mur. CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES Plage de fréquences : 38 Hz à 25 kHz ± 3 dB Sensibilité : 86 dB (2,83 volts à 1 m) Impédance nominale : 4 ohms mini Puissance d’amplification minimale recommandée : 75 watts (RMS) Puissance d’amplification recommandée : entre 90 et 200 watts (RMS) Alimentation électrique : 12 V ~ (50-60 Hz) Dimensions : 196 x 33 x 20 (H x L x P en cm) Poids : 16 kg pièce Type d’enceinte : autonomes Finition standard : cadre anodisé argent satiné (autres options possibles) IMPRESSIONS Mettons les 1000i sous tension ! Je commence par quelques titres classiques de compositeurs contemporains exécutés par Margret Leng Tan sur un piano préparé spécialement. Les notes de Cage et de Crumb, entre autres, se répandent avec fluidité dans la pièce. Super ! Outre la restitution sonore exceptionnelle des enceintes, l’enregistrement est excellent. Le positionnement très étudié des micros permet de situer avec réalisme chaque nuance ainsi que la dynamique parfois robuste de l’instrument. Simple exercice de style pour les Final 1000i… Pour rester sur une note plus classique (du point de vue des compositeurs), je passe aux œuvres pour Vivaldi pour instruments à cordes. Pas du violon ordinaire, mais de la viole de gambe, restituée à la perfection. Bien entendu, j’ai choisi une œuvre pour piano et instruments à cordes. À mon avis, ce sont les deux instruments les plus difficiles à reproduire exactement. Là encore, simple exercice de style pour les enceintes. Le son est équilibré et plein de caractère. Aucune dureté, aucune coloration. Le son de l’instrument est restitué dans toute sa pureté. Il y a quelque temps, j’ai complété ma collection avec quelques CD de Diana Krall. Ce n’est pas que je sois un inconditionnel de cette grande dame du jazz américain (je suis plus sensible à sa lascivité qu’à la sensualité de sa voix), mais elle est tellement connue qu’elle fait partie du répertoire standard. Il s’agit d’un excellent enregistrement de Madame Krall, avec son quartet et l’orchestre symphonique de Londres. Tous les ingrédients sont réunis pour plonger l’auditeur dans l’extase. S’wonderful, pourtant lourd, prend un tour joyeux, néanmoins intime, ouvert, et brasse beaucoup d’air. Les notions d’espace, de volume, prennent ici tout leur sens. De même, le fameux titre The Look of Love semble avoir pris un coup de jeune et revêt une distinction inédite. Tous les instruments sont très distincts, ont un timbre parfait et renvoient une impression d’harmonie doublée d’une extrême précision. Diana a un timbre de voix sensuel bien particulier, que l’on retrouve dans tous ses enregistrements. Sur cet album, sa voix se situe dans un registre « moyen », alors que sur Love Scenes, elle était absolument époustouflante. Le climat d’intimité qu’elle instaure est vraiment unique. Bien entendu, seules les qualités exceptionnelles des enceintes Final autorisent de tels commentaires. L’expression «haute fidélité» trouve ici tout son sens !


À conseiller absolument : l’album From the soul, de Tok Tok Tok. Si vous aimez le jazz vocal minimaliste, vous devez impérativement écouter ce groupe néerlandais. Vous découvrirez une combinaison unique en son genre, alliant une voix féminine riche et sombre à la fois, accompagnée par la batterie, la guitare, la basse et le saxophone. Quant à l’enregistrement, il est tout simplement irréprochable. Ce n’est pas un produit commercial comme l’album de Krall dont nous venons de parler. Il s’agit plutôt d’un diamant brut, où le son n’est pas entièrement dépouillé de toute sa dynamique. Les percussions sont restituées à la perfection, tandis que la voix se situe dans un registre ample et légèrement en avant. En avant la musique ! Vous avez sans doute remarqué que je décrivais les différents éléments dans le moindre détail. L’honneur revient en fait aux enceintes ! Ce serait impossible avec un système de milieu de gamme. Quant au dessert, c’est le plus riche en calories : les percussions. Tous les ingrédients sont dans l’assiette. Les cymbales donnent des picotements aux oreilles. Les roulements de la batterie vous traversent le corps. Je monte le volume… Cette expédition exploratoire vire à la légère indigestion. Hautes et élancées, les enceintes supportent difficilement ces puissantes explosions dynamiques. Je dois baisser le volume. Je me demande jusqu’où on pourrait aller dans les graves avec un haut-parleur conique. Ce qu’on ne peut s’empêcher de remarquer, ce sont la finesse et la facilité de restitution des détails. Grâce à leur extrême réactivité (pas de boîtier, pas d’inertie), aucun parasite ne vient s’ajouter au son original. La parfaite neutralité des enceintes est imputable en grande partie à l’absence de filtre (passif ). Les enceintes traitent ainsi la totalité de la plage sonore. Culminant à près de 2 mètres, le système 1000i joue vraiment dans la cour des grands. Sa surface de diffusion offre une restitution sonore à la fois aérienne et ample, avec une ampleur et des tonalités parfaitement réalistes. CONCLUSION Au fil des années, j’ai créé un système 2.2 actif avec des composants Lyngdorf. Plus précisément, ce système comprend deux amplificateurs numériques, et tout ce qui se situe en dessous de 400 Hz est envoyé par des filtres électroniques aux haut-parleurs de graves Lyngdorf W210. Tout ce qui se situe au-dessus est restitué par les enceintes Final. En fait, elles sont ainsi réservées aux médiums et aux aiguës. Cela évite les problèmes, si critiques, posés par les sons graves. Au-dessus de 400 Hz, les enceintes peuvent ainsi restituer le son quasiment sans aucune distorsion et sans difficulté. Absolument sublime ! Tout le monde ne possède pas un système actif, et tout le monde ne choisit pas des composants Lyngdorf. C’est pourquoi je dois dire que je les considère comme particulièrement complets. Cependant, la configuration idéale pour mon cas personnel n’est pas la règle, et cela présente moins d’intérêt pour le lecteur lambda. Les enceintes Final 1000i « autonomes » sont-elles vraiment « la référence », comme le prétend le constructeur ? Du point de vue de la qualité de la restitution sonore, cela ne fait aucun doute. Une petite remarque, pourtant, en ce qui concerne cette notion de référence : dans cette gamme de prix, on peut et on doit se montrer exigeant. Les 1000i sont parfaitement en mesure de restituer avec réalisme le son « live », par exemple, la profondeur sonore des pédales d’effets spéciaux. Dans ces conditions, qu’est-ce


qui me retient de leur donner 10/10 ? Quand les percussions sont au même niveau « live », c’est parfois littéralement trop pour les haut-parleurs. Il s’agit en effet de rafales très impulsives, qui nécessitent un déplacement d’air important… et toute la surface des enceintes n’y suffit pas. Elle est loin d’être négligeable, mais il ne faut pas exagérer ! De toute façon, c’est simplement une remarque en passant. Globalement, ces enceintes sont parfaites pour tous les genres musicaux. En ce qui concerne la restitution des sons graves, je considère que le mieux est parfois l’ennemi du bien. Avec les 600i, je ne ressentais pas la nécessité d’un caisson de basses ; c’est encore moins le cas avec les 1000i. Bien entendu, chacun voit midi à sa porte. Donc : à vous de juger ! Personnellement, je trouve exagéré, au sens propre comme au figuré, d’utiliser un caisson de basses actif avec des enceintes de telles dimensions. Cela nuit à leur crédibilité.

Grâce aux efforts de Final Sound Solutions en vue de rendre les enceintes électrostatiques plus accessibles, les 1000i semblent d’une autre trempe que le reste de la gamme. Même avec une amplification moindre, un câblage quelconque et une source de qualité moyenne, ces enceintes hurlent littéralement ! Croyez-moi, la notion de puissance d’amplification minimale recommandée est ici superflue. Ces enceintes sont du haut de gamme pur et dur ! À traiter comme telles. Autrement dit : d’une oreille très critique. Si vous apportez tout le soin nécessaire à la composition du système, vous aurez un résultat absolument sublime. Pour résumer, ce sont les meilleures enceintes qu’il m’ait jamais été donné d’avoir dans mon salon. LISTE DE TITRES Margeret Leng Tan - Sonic Encounters (divers) – CD – Mode Records – mode 15 Jordi Savall – La Viola da gamba in Concerto (Vivaldi) – CD – Allia Vox – AV9835 Diana Krall – The look of love – CD – Verve – 549 846-2 Tok Tok Tok – From the soul – CD – BHM productions – BHM 3007-2 Jonathan Faralli – Percussion XX – CD (24/96) – ARTS – 47558-2 CONFIGURATION SOUMISE AU BANC D’ESSAI Enceintes électrostatiques Reference 1000i de Final Sound Solutions Lecteur Northstar T 192 Lyngdorf TDA 2200+ avec module RoomPerfect Câbles de haut-parleur Kimber Select KS 3038 Liaison numérique Kimber Select KS 2020 AES/EBU INFORMATIONS UTILES Prix des Final 1000i : € 8990 la paire Importateur pour la Belgique : www.btronics.be Site du constructeur : www.finalsound.com Grâce à la technologie brevetée « Inverter », ce n’est pas le cadre des enceintes qui est sous tension, mais la membrane intérieure. La sécurité est la première préoccupation de Final Sound Solutions !

Where art and science meet Final Sound Solutions


BANC D’ESSAI

QUALITÉ ET DISTINCTION

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FINAL SOUND Enceintes électrostatiques 400i Caisson de grave S100

É

MICHEL LEROUX

Etabli en 1991, le fabricant d’enceintes hollandais Final Sound débuta avec des haut-parleurs de type hybride, alliant concept de haut-parleurs électrodynamiques pour les basses fréquences avec concept électrostatique pour les moyenne et hautes fréquences. En 2002, la compagnie obtient un brevet validant cette technologie et un grand intérêt à l’égard de ce type d’enceinte. Une gamme diversifiée de modèles, tant deux canaux que cinéma-maison et ambiophonique, est ainsi apparue. Mieux connue en Europe, la marque Final bénéficie depuis peu d’un réseau de distribution dynamique de ce côté-ci de l’Atlantique. Au design résolument moderne, les électrostatiques Final Sound ont fière allure. Nous vous présentons le modèle électrostatique 400i accompagné du caisson de grave S100.

TECHNOLOGIE ÉLECTROSTATIQUE La technologie de haut-parleurs électrostatiques a émergé durant les années trente. Plus récemment, des fabricants tels que KLH, Quad, Stax, Acoustat, Martin Logan et aujourd’hui Final Sound, persistent et signent des réalisations qui suscitent toujours beaucoup d’intérêt chez les audiophiles, mélomanes avertis et cinéphiles en quête d’alternative en matière de reproduction sonore et musicale. Cette technologie dérive de celle du condensateur. La membrane de l’enceinte est plane et de grande surface. Placée entre deux plaques perforées de stators, cette membrane diaphragme est chargée d’électricité et vibre en fonction de la variation de la polarisation électrique entre les plaques. La polarisation de l’ensemble est assurée par une alimentation à

Minces! Des Hauts-Parleurs Hollandais Électrostatiques

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BANC D’ESSAI

haute tension atteignant des milliers de volts. La membrane étant extrêmement légère, elle réagit plus rapidement tout en étant très sensible aux micro-informations, en particulier dans les registres médium et aigu. Munie à sa base d’un transformateur, elle nécessite un branchement à une prise électrique. Pour plusieurs, cette technologie représente le nec plus ultra en terme de reproduction sonore et musicale car assurant un niveau de propagation et de rayonnement sonore incomparable. Un des problèmes inhérents aux enceintes électrostatiques est leur limite dans les basses d’où l’importance de leur adjoindre un caisson de grave. À cet effet, Final Sound propose une gamme variée de caissons électrodynamiques qui s’harmonisent aux panneaux électrostatiques pour offrir toute l’étendue du spectre sonore.

LES 400I FINAL Aux dimensions de 48 pouces de hauteur par 10 de largeur et 6 de profondeur à la base, offertes au fini noir ou argent, les nôtres sont munies d’une membrane anthracite montée sur un cadre rigide, soutenue par deux structures verticales en aluminium anodisé satiné qui la relie au corps de l’enceinte. Au poids relativement léger de 12 livres l’unité, les 400i possèdent une bande passante de 65 Hz à 22 kHz à plus ou moins 3 dB, une impédance de 86 dB sous 4 ohms et autorisent une puissance de 150 watts. Bien que le fabri-

Lumineuses et transparentes. Une sonorité cristalline alliée à un haut niveau de définition. cant recommande un amplificateur de 75 et 150 watts, une amplification de 50 watts à l’aise sous 4 ohms réussira allègrement à les faire chanter. La 400i est le modèle autoportant d’entrée de gamme Final. Le catalogue des produits présente d’autres modèles dont le 600i de 61 pouces de hauteur, les 1000i de 74 pouces et 1400i de 80 pouces. Des modèles électrostatiques, central et ambiophonique, sont aussi disponibles. Ces derniers ont la particularité de s’installer aux murs ce qui peut s’avérer fort judicieux dans une aire cinéma-maison ou dans des espaces aux dimensions

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réduites. Les 400i sont accompagnées de câbles AC de bonne longueur munis aux extrémités d’adaptateurs 12 volts. Deux piétements de forme ovale se fixent au dessous de la base de chaque enceinte à l’aide de trois vis assurant ainsi la verticalité des enceintes avec une légère inclinaison vers l’arrière. Une fois monté, l’ensemble se révèle stable. Les borniers de type à cinq façons autorisent l’utilisation de câbles d’enceintes de bonnes dimensions. Le look de ces Final 400i est irrésistible, associant légèreté et transparence visuelle.

LE CAISSON DE GRAVE S100 FINAL Il s’agit d’un cube au fini noir acrylique, au volume de 22 litres et aux pourtours de 32.5 cm. Accompagné de pieds caoutchoutés de 5 cm de hauteur permettant la propagation sonore du haut-parleur de grave à longue incursion de 20 cm placé sous le caisson, au poids de 16 kg, sa bande passante est de 25 à 250 Hz à plus ou moins 3 dB. Muni d’un amplificateur de type discret de classe A/B de 100 watts RMS et non d’un amplificateur numérique classe D, il dispose à l’arrière d’un interrupteur de phase 0-180 degrés et de deux potentiomètres, l’un pour le volume et l’autre régissant le filtre de croisement des basses fréquences. Au choix de l’utilisateur, il autorise un branchement d’usage à un récepteur A/V, un préamplificateur-processeur, ou à un amplificateur, tant en mode haut ou bas niveau de sortie LFE/ SUB-OUT, avec des câbles de liaison RCA ou d’enceintes.

ÉCOUTE En raison des dimensions de la membrane et de l’orientation de la propagation et du rayonnement sonore tant à l’avant qu’à l’arrière de l’enceinte, les panneaux électrostatiques peuvent s’avérer sensibles aux ondes réfléchies par les murs et à la pression acoustique générée dans une pièce d’écoute. Les nôtres ont donc été installées à un mètre et demi du mur arrière, un mètre de chaque mur latéral, avec environ trois mètres entre elles, et légèrement orientées vers le fauteuil d’audition. Les modèles Final plus haut de gamme et aux dimensions plus généreuses pourront exiger davantage de dégagement. Une fois branchées à une prise électrique, elles ont été


reliées à des électroniques YBA constituées d’un amplificateur Delta 2 de 140 watts sous 4 ohms et d’un préamplificateur de même marque de la série Classique Delta 2, à une platine audionumérique C.E.C. / TL51X, à un convertisseur Assemblage DAC 2.7 Platinium et au Transporter de Slim Devices, le tout câblé par des liaisons Bis Audio Signature, Pierre Gabriel ML1 et des câbles d’enceintes Nordost Red Dawn Rev 11. Nous avons décidé de débuter la session d’écoute sans leur adjoindre le caisson de grave S100 afin d’évaluer leurs qualités intrinsèques. Nos premières observations, avec le Transporter de Slim Devices comme source, un lecteur de qualité audiophile de musique par réseau (voir le banc d’essai du Transporter dans ce numéro), les 400i prennent peu de temps à démontrer leurs attributs. Lumineuses et transparentes. Une sonorité cristalline alliée à un haut niveau de définition. Elles fouillent les détails sans être toutefois analytiques. La sonorité est plus directionnelle qu’à l’habituel. Les 400i nous proposent une image sonore et stéréo pleine hauteur. Leur niveau d’impédance de 86 dB sous 4 ohms nécessite toutefois un peu plus de puissance sans pour autant créer de stress d’écoute. Au contact du CD du Trio de Lorraine Desmarais Jazz pour Noël sur étiquette Analekta, la sonorité des saxophones alto et soprano de Jean-Pierre Zanella, plus souvent qu’autrement stridente, se révèle ici avec un timbre d’écoute plus naturel. Sur la pièce l’Enfant au Tambour, le jeu à la basse de Frédéric Alarie est délié. Les notes dans le médium et le bas du spectre sonore se détachent bien dans l’espace tout autant que les percussions de Camil Bélisle. La grande dextérité et le sens du rythme de Lorraine Desmarais au piano sont restitués avec précision et d’une articulation sonore et musicale hors du commun. Aucune lourdeur, au contraire une vivacité des timbres et une vitesse d’exécution exceptionnelles propres à l’artiste. La voix de Madeleine Peyroux, sur son récent album Half The Perfect World sur Rounder Records, nous est rendue avec cette belle clarté sonore propre aux 400i permettant même, sur la pièce River de Joni Mitchell, de mieux percevoir la répartie de l’artiste K.D. Lang en duo avec Madeleine Peyroux. L’ajout du caisson de grave Final S100 aux 400i donne évidemment du coffre au bas médium et au grave des électrostatiques. Bien que la prestation des 400i soit étonnante, certains types de musique exigent des basses plus charnues avec un peu plus de corps. Le récent DVD des Eagles, Farewell 1 live from Melbourne, a bénéficié de l’ajout du caisson S100 Final que nous avons placé pour les fins de ce banc d’essai au centre, à l’arrière des 400i, à une distance d’environ un mètre et demi de ces dernières. Ce sub fait très bien son travail. La basse nous est apparue de toute évidence plus présente, plus généreuse, au contour étonnamment défini et articulé pour un caisson de cette dimension. La vitesse d’exécution des 400i n’y perd rien et la cohérence sonore de l’ensemble 400i et S100 y gagne à tout point de vue. Il serait opportun toutefois, et ce en fonction de la grandeur de la salle d’écoute et du niveau de basse souhaité, d’expérimenter d’autres modèles de caissons de grave dont les S110 et S220 Final munis respectivement de transducteurs de basses fréquences de 8 et de 12 pouces.

CONCLUSION Les enceintes électrostatiques ont toujours leurs adeptes. Nous concernant, leur sonorité unique nous à beaucoup plu. Leur limpidité et leur transparence sonore jointes à leur capacité de reproduire une image et une scène stéréo pleine hauteur en séduiront plusieurs à la recherche d’alternative en matière de reproduction sonore et musicale. À elles seules, les Final 400i se sont révélées d’excellentes enceintes réussissant haut la main à transmettre un plaisir d’écoute constamment renouvelé. Elles procurent une vivacité sonore et un sentiment d’aération qu’il fait bon entendre. Reliées au caisson de grave S100, elles sont apparues dans toute leur splendeur, constituant un ensemble cohérent pouvant être utilisé tant en mode d’écoute stéréo que cinéma-maison sur trois canaux. Proposées au prix de 3 700 $, avec une garantie pièces et main d’oeuvre de trois ans, ajoutez-leur un des caissons de grave Final Sound de votre choix et vous voilà somme toute muni d’un système d’enceintes acoustiques bien conçu et bien construit alliant qualité et distinction.

Prix suggéré : Enceintes électrostatiques Final 400i : 3 700 $ Caisson de grave Final S100 : 950 $ Distributeur : Evolution Audio Video Inc (416) 603-9090 www.evolutionaudiovideo.com

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