Flavien FAUSSURIER Rapport d’étonnements Argentine - San Miguel de Tucuman
Introduction: C’est assez paradoxalement avant notre départ que l’on nous demande ce qui nous attire dans ce pays, mais les maigres raisons que l’on apporte à ce moment la, sont si insignifiantes en comparaison à ce que l’on pourrait raconter à notre retour. Ce retour est pour nous synonyme de rapport d’étonnement, et de l’éternelle question: «comment c’était?», nous voici donc devant la difficulté de raconter une année en quelques lignes, de mettre nos souvenirs et sensations sur papier. Ce sont tant d’émotions qui vont être ressassés et mise à nue, cet écrit sera le témoin de mon année là-bas même si les souvenirs qui vont y être présentés sont intarissables. L’échange international est une expérience riche, je la souhaite à tous, c’est une découverte à part entière, de soi même, d’une culture, d’une langue, d’une autre vision de l’architecture. C’est aussi et surtout des rencontres, des amis, des échanges, et un rythme de vie. Nous allons donc tenter de résumer ici mes impressions et les informations utiles et/ou étonnantes de ce formidable voyage en Amérique du Sud au travers ce reportage photographique et sensitif. Le retour en France est brusque et encore récent, ce dossier va me permettre de dresser le bilan de cette année, d’en faire le «deuil» et de me remémorer de bons moments. Il a aussi pour but d’aider les futurs aspirant à ce voyage en destination de l’Argentine dans la préparation de leur départ.
Sommaire: I. Etonnement a- Langue b- Climat c- Horaires d’ouvertures et Rythme de vie d- Nourriture e- Mode de vie f- Culture g- Transports h- Logements i- Loisirs j- Sorties k- Inflation l- Vie Universitaire
II. L’enseignement de l’Architecture a- b- c- d- e-
Les studios de master Les cours du 1er semestre Les cours du 2eme semestre Travail Personnel Ouverture sur une manière de penser l’architecture
III. Vie Pratique a- L’Argentine b- San Miguel de Tucuman c- Bons Plans IV. Voyages V. Bilans et Suggestions VI. Recit Photographique VII. Remerciements et Ode à l’Argentine
I- Etonnements: « Tout a commencé la, quand mon avion a décollé. » L’Auberge Espagnole Ce n’est pas totalement vrai, mais c’est ici que commence mon récit, un 13 Juillet 2012, aéroport de Lyon, direction San Miguel de Tucuman, ARGENTINA. J’avais fais le choix de partir directement jusqu’à Tucuman, sans commencer ma visite de l’Argentine par sa capitale Buenos Aires. Et me voilà, quelques 35 heures plus tard, pausant le pied sur le sol Argentin, dans le minuscule aéroport de Tucuman. Il fait jour, c’est l’hiver ici mais il ne fait pas froid, tout juste doux. L’aéroport se situe à une petite vingtaine de minute du centre, j’avais prévu de faire du couchsurfing dès mon arrivée, afin de tout de suite rencontré des personnes, m’adapter au rythme de vie, et améliorer mon espagnol. Je souhaitais rejoindre directement l’appartement de la damoiselle Argentine qui a acceptée de m’héberger à mon arrivé afin de pauser mes affaires, des valises pour une année ce n’est pas ce que l’on trouve de plus léger. Pas de bus pour rallier la ville, juste des taxis, mais ils sont très économique, parfait car ma couchsurfeuse habite un peu décentré à l’opposé de l’aéroport. Nous voici parti, ma compagne d’aventure Margot et moi, pour notre première traversée de la ville en taxi, c’est ici que commence « l’étonnement ». J’étais partie avec ce désir égoïste de tout découvrir, de ne pas trop me renseigner sur mon point de chute pour être surpris, ce fut chose faite. Dès cette première traversé, l’objectif était atteint, on s’imagine énormément de chose avant notre départ, on rêve de notre destination, et la voilà enfin, plus folle que prévue. En se rapprochant de la ville on découvre directement les quartiers périphériques, los barrios, les routes en terre, les charrettes, les chevaux, les cages de foot en bâtons de bois, los cartoneros,…
On mesure dès à présent la pauvreté de ce pays, et surtout sa dualité en comparaison avec les buildings de Buenos Aires que l’on avait croisé auparavant. Mais très vite viens la ville, et son centre, ou se mêlent maisons coloniales et tours d’habitations. Puis on ressort du centre et on arrive chez notre couchsurfeuse, au 4000 de la San Juan, ce qui après quelques temps d’adaptation, nous suffira à déduire que l’endroit est décentré. C’est notre première vraie rencontre avec des Argentins, l’accueil est chaleureux, tout le monde cherche à nous mettre à l’aise malgré notre espagnol quasi inexistant. Ce n’est peu être que la première impression mais je l’ai ressenti toute l’année, les gens sont accueillants, prêt à vous inviter à leur table, partager un « asado », prendre le « maté ». Les rapports humains sont beaucoup plus proches et ouvert. Cette première journée est peut être la plus marqué dans mon esprit, elle amorce le début d’une année formidable, mes premières impressions, mais l’étonnement est constant tout au long de mon périple et de différentes manières, que ce soit les coutumes, les relations humaines, la nourriture, le rythme de vie,… Je vais donc tenter de décrire pour le mieux mes différents « étonnements ». Etonnement : Nom masculin ; vive surprise causée par quelque chose d’inhabituel, d’inattendu.
- Langue / idioma:
- Climat
- Horaires d’ouvertures et rythme de vie :
Le Castillan est la langue officielle de l’Argentine, et de la majorité de l’Amérique latine, ce qui est vraiment super pratique pour voyager, même s’il diffère quelques peu d’un pays voir d’une région à l’autre. Le Castillan parlé en Amérique du sud est par ailleurs relativement différent du Castillan d’Espagne. J’avais fait le choix de l’espagnol au lycée, et même si mon niveau était très moyen, il m’a tout de même permis d’apprendre très rapidement l’espagnol d’argentine, en particulier les conjugaisons. J’ai commencé à parlé relativement bien après un mois la bas. Mais il est très facile d’apprendre l’espagnol directement sur place, en deux mois, ma compagne Margot qui n’avait jamais étudier l’espagnol auparavant l’a compris et parlé en deux mois, puis l’on s’améliore tout le temps du périple. L’Argentin (le castellano d’argentine) est accompagné de quelques prononciations différentes des autres pays, par exemple la « ll » se dit « che » et non « ye » comme dans les autres pays hispanique, rendant certaines phrases simple dure à comprendre au premier abord. Ainsi le fameux « Vamos a la playa » se dit « Vamos a la placha ». Mais vous serez tout de même facilement compréhensible dans les autres pays hispanique.
Première chose, l’Argentine se trouve dans l’hémisphère sud du globe, les saisons sont donc inversées. Le Nord Argentin est considérée come un climat tempéré, même s’il est très chaud en été et doux en hiver. En un an là-bas, il n’a plu que trois fois, mais à chaque fois 50cm d’eau déferlent dans les rues de Tucuman, au point de pouvoir se baigner au dessus du trottoir. Expérience assez rare. Les Tucumanos (habitants de Tucuman) conseil de fuir la ville en été, la chaleur étouffante étant peu agréable, avec 45° tout Janvier. C’est la période de vacances de toutes façons, nous étions en voyage tout autour de l’Amérique du sud. L’hiver ne dure qu’un mois entre juillet et aout, il fait aux alentours de 10 à 15°. Le reste du temps la températures est de 25 à 30°, la ville est très agréable de le long entre- saisons. Mais la géographie très plate du pays en dehors de la cordillère des Andes provoque parfois des jours froids un peu n’importe quand, et dès que le vent disparaît et le soleil apparaît les températures grimpes vite, même en début d’hiver. La semaine de mon départ il faisait 25° début juillet en plein hiver là-bas, puis le lendemain il a neigé sur les hauteurs de Tucuman.
Fraichement de retour en France, le rythme de vie Argentin me manque, et le rythme français me joue quelques tours. Le matin, les argentins se lèvent relativement tôt, vers 6h pour les travailleurs et 8h pour les étudiants. La mâtiné dure jusqu’à 13h voir 14h, c’est l’heure du repas. La plus grande particularité est « la siesta » soit l’heure de la sieste, entre 13h et 17h pas la peine d’aller vous balader dans les rues, elles seront vides, tous les magasins seront fermés, « la siesta » est une véritable institution. Même si vous ne dormez pas forcément, vous vous reposez, c’est l’heure tranquille. On prend le maté, ou on dort, on s’y fait très vite, c’est même vitale en été quand les températures sont insupportables. Puis vers 17h la ville reprend vie, les gens vont prendre « la melienda » (le gouter en terrasse), les magasins ré-ouvrent, les rues piétonnes sont vite bondées de monde, jusqu’à 22h. Le repas du soir se déroule souvent entre 22 et 23h, puis c’est l’heure des sorties, on arrive rarement en soirée avant minuit 1h. Ce qui est relativement étonnant car les boites de nuits et la plupart des bars ferment à 4h. Mais certains bars ferment simplement leurs portes à cette heures la, et continue la soirée à l’intérieur. Il existe de nombreux Kiosk (petit épicerie de quartier) ouvert toute la nuit, la législation interdit la vente d’alcool après 22h mais les kioskos passent outre, malgré la forte amende. Les soirées se terminent donc très souvent en after dans des maisons et appartements grâce à ces kioskos. Je n’ai jamais vu autant de levé de soleil que cette année.
- Nourritures / comida : L’Argentine est un peu la « France de l’Amérique du sud », les argentins adorent mangé, et on d’excellents mets. Le rythme de vie est parfois même dicté par ceux ci. Le maté : petite calebasse que l’on remplie d’herbes à maté sur laquelle on verse de l’eau chaude, tel un thé. Il se boit avec une paille de métal plongée dans la « yerba maté ». Il se prend à toute heure, c’est un moment convivial en groupe, on partage un maté. Vous croiserez tous les jours des argentins, le maté en mains et le thermos d’eau chaude sous le bras. Chacun son tour prend le maté, le boit, puis le fait passer à la personne qui tient le thermos, qui le remplie et le passe à la personne suivante. Le dulce de leche : c’est de la confiture de lait, c’est le Nutella local, d’après les argentins, ce n’est pas un dessert s’il n’y a pas de dulce. Ils en mettent partout, les tartines du matin, dans le café, les desserts, les pâtisseries, même les croissants. L’Asado : c’est le fameux barbecue argentin. La viande argentine est d’une qualité exceptionnelle, leurs asados aussi. La viande est cuite longuement, au dessus des braises, plus éloigné du feu que chez nous. Ce qui laisse le temps à la viande de bien cuire et de rester très tendre. Les argentins mange la viande à point. C’est un moment extrêmement convivial, chaque jeudi ou vendredi il sert de pré soirée, et le dimanche midi c’est aussi un rituel. Végétarien s’abstenir, l’Argentine n’est pas faites pour vous. Les argentins n’aiment que très peu les légumes et encore moins les fruits, malgré leur prix très bas. Les argentins sont presque carnivores, à mon plus grand plaisir. L’asado se compose généralement de différents morceau de viande, principalement
du bœuf, cuite sur la grille avec une marinade au citron, au sel et au chimichuri. Le Chimichuri : connue dans certain restaurant français, le chimichuri argentin est une sauce ou un accompagnement à base d’oignons, de poivrons, de tomates et de différentes épices. Les épices à chimichuri se présente déjà mélangés, à base de persil, d’ail et de nombreuses autres épices. Le Fernet : Le Fernet Branca, malgré ses origines italiennes est considérés comme la boisson nationale Argentine, il se mixe avec du coca et se rencontre dans absolument toutes les soirées. C’est l’alcool le plus courant chez les argentins de tout âges. C’est une liqueur d’herbes avec une forte amertume, mélangé avec du coca elle disparaît et laisse place au gout des herbes et du caramel. A son retour, on ne peut s’en passer. Les alfajores : petit gâteau fourrée de dulce de leche et enrobé de chocolat, spécialité de la région du Nord Argentin et adulé par beaucoup en Amérique du sud. La Quilmes : Il existe plusieurs bières argentines, la Quilmes et la Norte sont les plus connues, mais en tant que grand consommateur en France, les bières argentines ont un petit arrière gout acre qui me déplait un peu. Elles sont servies presque gelée et souvent en bouteille d’un litre. Elle rafraichiront allègrement vos après-midis, à l’heure de la siesta ou en pré soirée avant d’attaquer le Fernet Branca. Las Empañadas : petits chaussons de pates (proche
de la pate à pizza), fourré de viandes en ragout, de fromage et de jambon, ou de poulet, cuitent au four. Elles deviendront indéniablement votre encas préférés dans les différents bars Tucumanos, ainsi que les papas gratinadas, los pancitos et les calzones. Les Choripan : Sandwich fourrés d’une grosse saucisse nommée chorizo même si elle n’a rien à voir avec le chorizo espagnol. C’est l’encas à tout heure que l’on prend au coin de la rue, devenue tradition pour nous en sortant de soirée tôt le matin. Patisserie : Les argentins aime beaucoup les pâtisseries, les leurs sont très souvent fourrées de dulce de leche, il en existe plusieurs types : las facturas, las media lunas (les croissants), las tortillas,… essayez les.
- Mode de vie : La vie à l’Argentine est vraiment agréable, on aime prendre son temps. Les argentins aimes se rejoindre prendre « la melienda » ou le maté en fin d’après midi. Le dimanche c’est asado. En début de soirée tout le monde va faire du sport ou se reposer dans les parcs. L’heure de la siesta, la ville s’éteint, les klaxonnes s’arrêtent. Le soir la ville reprend vie, tout le monde traine un peu, s’assoie sur un banc, va se balader avant de rentrer chez soi. Beaucoup de gens se regroupent dans les bars, la musique rythme la vie. L’Argentine considère qu’elle n’a que très peu d’histoire en comparaison avec le vieux continents, malgré les peuple indigènes, elle est très attaché à son histoire récente et à ses nombreux feriados (jours fériés). Que ce soit une date de bataille, de libération, ou une fête de l’enfant, des mères,…Les feriados sont véritablement célébrés, ce sont d’innombrables moments de convivialités.
- Culture : L’Argentine est un pays de mixité, il découle de nombreux peuples indigènes, mêlés d’une très forte immigration coloniale. Tout au long de son histoire se mêlent différents peuples, indigènes ou colons, qui composent aujourd’hui la population et la culture argentine. L’Argentine est donc un pays métissé, ce qui est de même au niveau de sa culture, il y a une très forte recrudescence de la culture indigène venue des Quilmes, des incas, … La culture traditionnelle est très présente, dans les mœurs et la vie quotidienne, dans la musique et les
danses. La ville est un véritable patchwork de culture, mêlé de la très forte influence italienne, et espagnole ainsi qu’arabe. De très nombreuse ferias traditionnelles sont présentent et rythme les weekend. L’Argentine est souvent considérés comme un pays à deux vitesses, c’est le cas au niveau culturel, et ça se ressent très facilement, au niveau culturel, l’importance de la culture traditionnelle en opposition à la culture internationale, de même pour la musique. La cumbia traditionnelle et la cumbia électronique,…
- Transports : Je reparlerais des notions « utiles » des transports, cette partie étant réservée à l’étonnement lié à ceux ci. La toute première chose qui vous frappe en débarquant en Argentine est le nombre inconsidérable de taxis, et leur couts peu élevés. Le taxi est donc un excellent moyen de transport à Tucuman. Ils sont plus onéreux dans les capitales tels que Buenos Aires mais sont très utilisés dans toutes l’Amérique du sud. L’autre point marquant au niveau des transports est la sécurité, pas étonnant de croiser une famille de 5 sur une mobylette ou un scooter, et très souvent tous sans casque. Ce qui peut être un peu effrayant, surtout vu le nombre d’accidents qui ont lieu en Argentine et les conditions de circulations qui mettent peu en confiance. Notre projet de départ était de s’acheter une voiture et d’effectuer notre tour d’Amérique avec, mais vu les conditions de circulations et la dangerosité des routes argentines nous avons renoncé en optant pour la sécurité : les bus (los colectivos). En effet, il existe deux types de
bus comme en France : les bus de ville et les bus long trajet. Ces derniers sont incroyablement confortables et spacieux, et ce même en comparaison à l’Europe. Les sièges sont plus larges, il y a de l’espace devant, une planche molletonnée pour le soutient des jambes en positions allongées, et les sièges s’inclinent confortablement à 160°. Il existe même une classe un peu supérieure, les bus cama, pour lesquels les sièges sont inclinable entièrement. A bord certain service de repas et de boisson sont parfois inclues, parfait pour les longs trajets, ce qui ne manque pas en Amérique du sud (plus de détails en partie Voyage). Les bus de ville sont quand à eux directement sortie d’une carte postale. Ils ne conduisent pas vraiment bien, et la règle du je suis plus gros j’ai donc la priorité s’applique sur les routes. Mais malgré quelques frayeur (un bus qui tape un arbre ou un scooter) il reste le moyen de déplacement le plus sure en ville. Pourtant fervent défenseur du vélo en ville, je ne le conseil pas dans les villes d’Amérique du sud.
- Logements : Le logement est la préoccupation principale lors de votre arrivé dans un pays étrange, et il est bien souvent la plus grande cause de souci. J’avais débuté mon séjour en faisant du couchsurfing chez une Argentine qui m’a très bien conseillé, de plus je suis parti très tôt en échange, ce qui m’a permis de croiser la génération d’étudiant en échange précédente et de profiter de tout leur bon plan et chambre qui se libère. C’est la méthode la plus pratique pour un étranger qui débarque. Les argentins voient la vie différemment de chez nous, ils ne cherchent absolument pas à quitter le cocon familial dès leur majorité. Il reste donc bien plus longtemps à vivre chez leurs parents. Les seules exceptions sont ceux qui vont étudier dans une autre ville que leur ville parentale. Il est donc assez difficile de composer une collocation avec des amis argentins. Mais le logement étant assez chère pour eux, beaucoup d’argentins vivent dans des « pencion » ou ils louent une chambre et partage une cuisine, mais ces lieux observent des règles assez stricte fixé par les propriétaires, les occupants ne peuvent pas y faire de soirée voir ne peuvent même pas inviter de gens à réviser. Le logement et tout les produits de consommation subissent une très forte inflation depuis une dizaine d’année, rendant parfois la tache difficile aux étudiants, ils sont donc nombreux à partager leur chambres. La deuxième solution de logement est de trouvé une chambre libre dans une colocation déjà composée. C’est ce que nous avons fait et ce qui est le plus pratique et le plus libre. C’est très similaire à la France dans son mode de fonctionnement, c’est un bordel organisé à la manière Auberge Espagnole.
- Loisirs : Tucuman est une ville où règne une ambiance conviviale d’entraide et de partage. Il existe de très nombreux club ou cours très varié : de tango, de tella, de musique, de théâtre alternatif, de sports en tout genre,… Ce sont pour la plupart des associations qui proposent ces activités, elles se regroupent dans des bars ou dans des salles privés. Ces activités sont proposées souvent gratuitement ou contre une petite participation, le tout dans une ambiance détendu, il y en a vraiment pour tout les gouts. Pour ce qui est du sport, le sport national est sans aucun doute le football, pour y jouer rien de plus simple, aller dans n’importe quel parc dans l’aprèm et en soirée, vous trouverez forcément plusieurs groupes qui y jouent. Pour le basquet des terrains dans la fac de sport et d’autres proche de la fac d’architecture sont disponible. Et il y a tout le temps du monde pour jouer prêt à vous accueillir. Pour la pratique du sport en club c’est un peu plus complexe, tout les clubs s’entraine au minimum 4 fois par semaine. Ils sont donc réservés à une pratique intensive, les personnes souhaitant seulement jouer une ou deux fois par semaines se rejoignent donc sur les différents terrains villes dans la vile et dans les parcs. - Sorties/Bars/Restaurants/Clubs : Il existe d’innombrables bars/restaurants en ville. Dans les bars l’ambiance et toujours assez pausé, ils proposent tous de quoi mangé, des empanadas, pancitos, gratinadas et autre sandwichs. La bière se prend au
litre et se partage. Malgré l’heure de fermeture obligatoire à 4h du matin, beaucoup ferme leurs portes mais restent ouvert à l’intérieur pour continuer la soirée. Pour les restaurants et les bars, un détail qui peut nous surprendre est l’installation dans la salle. Il faut rentrer, s’installer et quelqu’un viendra vous voir. On ne vous guidera pas vers une table ou l’autre. Il faut se diriger directement ou l’on veut et s’assoir, les serveurs viennent ensuite. Les soirées commencent tard en Argentine, on ne sort jamais avant minuit voir 1h, mais les boites et club ferment directement à 4h. Ils sont donc pris d’assaut seulement 3h par nuit et principalement en fin de semaine.
- Inflation : L’inflation est le principal fléau argentin. Même s’il ne se généralise pas seulement à l’Argentine, elle y est vraiment très flagrante. En ayant lu quelques rapports d’étonnement d’ancien étudiant parti à Tucuman, datant d’il y a presque 5 ans, elle est très présente depuis plusieurs années, même si cette année 2013 a été encore plus exceptionnelle la bas. C’est simple, notre loyer qui s’élevait à 800 pesos en début de séjour c’est élevé à 1500 pesos en fin de séjour, soit presque le double. Les denrées alimentaire augmente de 20% chaque trimestre, c’est assez continue. En avril mai il y a eu une « crise » du pain. Sont prix a triplé en deux mois, obligeant le gouvernement à figer son prix et à taxer les commerçants qui le vendraient plus chère. A la même période il y a eu une pénurie d’huile, de levure et de lait, leur achat était réglementé à un paquet par achat dans les supermarché, et leurs prix ce sont donc envolés par la même occasion. Le prix du billet de bus a été augmenté deux fois durant l’année, passant de 2 pesos à 3. Les prix dans les restaurants, les bars et tout les autres commerces s’en suivant donc le mouvement général.
- Vie Universitaire/Cours : La partie II de ce dossier va traiter directement de ma vie universitaire en Argentine, des cours que j’ai suivi, de l’organisation et du mode de fonctionnement de la faculté d’architecture et d’urbanisme (FAU) de Tucuman, je ne vais donc pas parlé de ça dans cette partie, pour ne pas « gâcher » la surprise trop tôt. Mais je vais tout de même traiter de l’étonnement, ce qui diffère au point que ce soit surprenant, inattendu, déroutant. Et ces choses la ne sont pas peu nombreuses. Tout d’abord, l’école en elle même. Ce n’est plus une école d’architecture mais une faculté d’architecture, tout le monde peu s’y inscrire, il n’y a pas non plus de cursus basic, la bas l’architecture peu s’étudier en 5 ans comme en 15. Il faut juste effectuer un nombre d’unité incluant des cours obligatoire à effectuer dans l’ordre, mais chacun choisi son rythme. La faculté en elle même est l’une des particularité des études, situé sur le campus de la quinta agronomica, composé de gros cube de béton regroupant chacun une facultés différentes disposé sur une pelouse sans réel intérêt au site lors de sa conception. C’est gros cube sont en grande partie fermés sur l’extérieur, renfermé sur leurs patios centrale où s’organise toutes les circulations. Mais même si ces édifices ne reflètent pas l’enseignement de l’architecture qui y est dispensé, ils sont quand même le reflet de certaines priorités des architectes argentins. Inauguré en 1971 ce campus universitaire moderne est la preuve de l’ascension de l’Argentine, avant qu’elle ne retombe dans la dictature Militaire en 1976.
II- L’Enseignement de l’Architecture: L’Argentine est un pays d’Amérique, avec ses villes quadrillées, l’importance de l’automobile, les distances accrues et une histoire des villes relativement jeunes. Ce n’est pas sans conséquences dans l’enseignement de l’architecture. L’histoire de l’Argentine, parsemé d’embuche, de dictature, de crise financières et de désindustrialisation marque fortement les villes, et en particulier Tucuman, leur lecture de l’architecture est donc complètement différente. L’évolution morphologique des villes sud américaine tend actuellement vers une densification des centres villes, et Tucuman en est l’exemple flagrant. Les villes argentines sont toutes issues de la colonisation, des villes créées de toutes pièces, organisées autour d’une place centrale ou se regroupe chaque fois une église, le gouvernement, la mairie et une école. Ces villes ont évolués, créant d’immense quartier résidentiels, composés d’édifices coloniaux d’un ou deux niveaux, en banlieues ont été crées quelques grands ensembles, les abords extérieurs des villes sont les plus pauvres, synonyme de bidonville, d’absences d’accès à l’eau courante, à l’électricité ou à la voirie. Le prix de l’immobilier dans les centres villes flambent, et rendent très attrayant la construction de tour d’habitation plutôt que la conservation de petit édifices coloniaux. Il n’est donc pas rare de voir une petite maison coloniale, encerclée de deux tous d’habitations, cernée de grands murs aveugles car les parcelles de découpages de chaque ilots n’ont jamais été adaptées aux nouvelles manières de construire. Cette aspect visuel de collage n’est en fait que le reflet de ce qui peut se percevoir dans les écoles d’architectures du pays. En effet, même si la manière d’enseigner est proche de la notre, les références qui sont apportés et la vision des étudiants argentins porte à l’architecture est bien différentes de la notre. Leurs modèles sont inspirés de Gherry ou de Hadid, la forme pour la forme, et jamais appliqué à la fonction. Même si leur manière de concevoir l’architecture me paraît bien différente nous avons tout de même réussi à atteindre des projets relativement réalisables, même si je pense qu’il y a un cruel manque de réalisme dans leur pensée. Cette année a pour moi été révélatrice de raisons qui me conforte dans ma vision de l’architecture contemporaine.
A. Les studios de Master
L’enseignement du studio est relativement similaire au notre, la faculté d’architecture et d’urbanisme de Tucuman (FAU) possède 6 studios qui accueillent tous des élèves de chaque promotion, ce qui apporte une relation intergénérationnel et un suivi sur tout le cursus de l’évolution du processus de conception. Le fonctionnement interne des studios est lui aussi assez similaire, la principale différence étant le fait que les étudiants ne travaille pas en studio mais viennent seulement consulter les architectes et rentrent travailler chez eux. De plus ces consultations ne sont pas systématiques, ni nécessaire pour valider. Le rendu final a beaucoup plus d’importance que le raisonnement et l’évolution du projet. Au cours de mon année la bas j’ai suivi deux studios différents, tout d’abord le studio Combes, studio phare de la FAU, souvent mise en avant par les professeurs et l’administration de la faculté. Ce studio est géré par trois architectes d’une des agences les plus reconnu de Tucuman et d’Argentine: l’agence Plural arquitectos. Ce studio est très orienté sur la forme en architecture. Puis au premier semestre (l’année étant inversée) j’ai suivi l’enseignement du studio Prieto, studio plus modeste tenu par une architecte Argentine qui lui s’oriente plus sur les logements sociaux argentins. J’ai retiré beaucoup de satisfaction de découvrir ces deux studios, ils m’ont enrichis dans des milieux bien différent l’un de l’autre et mon ouvert les yeux sur la pratique de l’architecture en Argentine.
1/- Taller Combes (atelier Combes) Dès la première journée de studio, j’ai été surpris de découvrir son fonctionnement plutôt atypique. Nous avons commencé par un workshop, l’énoncé du projet du semestre nous a été présenté et on nous a directement demandé de travailler sur la forme du projet, sans étape d’analyse ni du site, ni du programme. Le lendemain, après un rendu de maquette schématique sur la forme d’un projet à peine exploré nous avons été visité le site. Ce qui décrédibilise donc totalement les propositions de la veille. S’en suive trois semaines de travail sur la forme extérieure des bâtiments et leurs organisations spatiale, puis enfin une phase d’analyse du site et des enjeux du projet. Pour ensuite revenir à la forme du projet, sans jamais s’approcher dans le détail d’organisation intérieure du projet. La barrière de la langue fut vite franchie, j’étais dans un groupe de 4 avec un Allemand et deux Argentins. Le projet du semestre avait un programme assez complexe alliant un musée, un théâtre, des salles de cinéma, une tour de bureau et un espace de restauration. Un programme qui a lui seul regroupe plus de 16 000 mètres carré à coté du centre de Tucuman sur l’emplacement d’une ancienne voie de train. Un véritable défi architectural et urbanistique. Les enjeux du projet était de dynamiser un quartier au abord du centre mais déserté à cause d’une forte désindustrialisation. De plus le lieu est très facilement engorgé aux heures de pointes le système de quadrillage de la ville étant interrompu par la large voie ferroviaire ou seul un pont peu large conduit les flux. Le piéton étant grandement oublié dans cette partie de la ville. Il nous fallait jouer avec un site très pauvre et désaffecté pour le rende accueillant en réglant le problème persistant des flux engorgés.
Notre réponse était de tout le studio la réponse la plus modeste, nous avons grandement tenté de rendre un projet aussi grand, le plus humain possible, et de le fondre dans le paysage urbain. Notre choix s’est porté sur le travail de topographie artificielle, mêlant ainsi des niveaux réservés à l’automobile, au flux ferroviaires et aux piétons qui font leurs apparitions. Nous avons voulu rendre cette espace de friche ferroviaire et industrielle le plus vert possible en rendant accessible les toitures et formant un parc qui s’étant au delà du site défini au départ. Les jeux de topographie forment le parc, les places et les édifices. Nous conservons aussi le patrimoine existant tel que l’usine et la gare ferroviaire en les réaménagent et nous établissons plus largement le système de transport publique avec une station de bus et de tramway au sein du projet. Tout au long de se projet il m’a fallu très clairement défendre mes idées, car mes collègues argentins avaient une forte tendance a concevoir un projet totalement hors d’échelle, mais dans tout nos échanges j’ai appris d’eux et inversement. Les étudiants en architecture en Argentine sont bien plus attiré par des projets de bâtiments objets, aux formes excentriques et relativement hors contexte, mais je pense qu’après un semestre notre projet répond relativement bien à la problématique même si certaine chose ne sont pas vraiment abouti. En particulier seul les bâtiments à ma charge ont un plan et une organisation intérieure, mes collègues n’étant pas des acharnés du travail, mais l’entente était à son paroxysme et c’est ici que j’ai vraiment découvert l’Argentine à double vitesse.
Maquette Mur interieur depuis galerie3
Maquette3
Maquette mur interieur depuis appartements3
b/- Taller Prieto (atelier Prieto) Fallada Norte 6
Acceso Estacionamentos
Corte Estasionamentos3
R LV
LV
CG
CG
R
CG
CG
R
Corte Estasionamentos3
Bar / Comedor
Fallade Oeste6
Fallada Este / Frias Silva6
S.:105,81 m2
Frias Silva
-0,20
-0,20 Corte estacionamentos 3
Corte estacionamentos 3
Z.U.M
S.:92,66 m2
Maquette façade tour interieur3
Maquette façade tour interieur3
Sala de Gym S.:42,09 m2
Hall Torre S.:66,23 m2
26
1
2 26 x 155 = 400
25
24
23
3
-0,20
Administracion S.:38,35 m2
4
22
Corte en la escalera de la torre3
Corte en la escalera de la torre3
5
6
9
8
7
12
11
10
15
14
13
19
18
17
16
20
21
maquette façade tour exterieur3
maquette façade tour exterieur3
-0,20 -0,20
N
Fallada Sur / ROCA6
Maquette3
Maquette Mur interieur depuis galerie3 Maquette mur interieur depuis appartements3
Avenuda Roca
S
Pour le second semestre, j’ai choisi de changer de studio pour voir autre chose, j’ai donc choisi le studio Prieto. L’enjeu de ce studio était de concevoir une résidence étudiante publique, ce sont des résidence étudiante à l’argentine, ou les chambres se partagent à deux, et chaque appartement à une ou deux chambres. De plus la notion de résidence publique inclue des espaces publiques pour tous les membres de l’université nationale de Tucuman (UNT), le projet devait donc inclure un restaurant universitaire, une espace de parc plus publique, un espace de réception et une salle de réunion. Le site était un terrain libre en face du campus de la «quinta agronomica» à Tucuman, la ou se trouve la faculté d’architecture. Le site est bordé par l’avenue Roca très bruyante et accueillant beaucoup de circulation, et une rue entrant dans un quartier de petite maison individuelle de plein pied ou avec un seul niveau. Nous devions atteindre un minimum de 8 niveaux et un maximum de 13 dans une tour de logement étudiant, incluant des espaces de détentes, et des espaces d’études. Ce projet ci était individuel, ce qui m’a permis de travailler à ma manière et d’échanger beaucoup plus avec les professeurs à propos du projet.
L’un des enjeux du projet était de densifier la zone autour de l’avenue Roca, mais après mon analyse de site cela m’a paru tout de suite contradictoire. En effet, la zone de l’avenue Roca est limité législativement à 21 mètres de hauteur hors on nous demandais un minimum de 8 niveaux, au delà de ces 21 mètres, de plus toute la partie au Nord de l’avenue Roca est composée de petite maison de plein pied généralement, alors que l’avenue comporte 3 niveaux en moyenne. J’ai donc très vite fais le choix d’augmenter la densité et onc la hauteur graduellement en s’orientant vers l’avenue. L’autre objectif que je me suis fixé était d’orienter tout la vie du bâtiment vers son cœur intérieur, le parc, car l’avenue est source de beaucoup de bruit et d’agitation, d’autant plus que le quartier n’est pas réputé très sure. Mon choix était donc d’opposé une façade lisse à l’avenue et de concentrer la vie sur le cœur vivant de l’édifice. Je me suis aperçus très vite en Argentine, que les étudiants voient grands, très grands et très souvent complètement hors d’échelle humaine, je me suis donc cantonné à remplir le minimum de places de logements nécessaire en densifiant graduellement la parcelle et en atteignant la hauteur minimale de 8 étages seulement sur une faible surface ou ce trouve seulement deux studios. La vie de l’édifice se concentre sur son parc intérieur et sur une galerie transversale servant d’espace de réception et/ou de détente. J’ai pu inclure en jouant avec l’épaisseur d’un mur, des espaces de détente et de rencontres. La plus grande difficulté de ce projet était de montrer qu’à mes yeux les demandes étaient totalement hors d’échelle du quartier. Mais le projet a été très concluant et sera très bientôt exposé à la mairie de Tucuman dans un projet de logement étudiant publique. Ce projet m’a appris à prendre du recul sur ma vision de l’architecture mais aussi sur la vision enseigné en Argentine, il m’a permis de me découvrir un peu plus et d’échanger longuement avec mes professeurs et tout le studio de ce qui diverge entre la France et l’Argentine, en exposant mes idées qui ont tout de suite plu, même enthousiasmées certain élus. Je sais que ce projet est le plus abouti que j’ai proposé en Argentine, j’a su y mêler les exigences argentines en termes d’espaces et d’économie et une analyse judicieuse du site pour ne pas tomber dans l’excès.
B. Les cours du 1er semestre
Je pense qu’il est important de séparer les cours que j’ai suivis de Aout à Décembre et ceux de Mars à Juillet car mon niveau d’espagnol a très fortement évolué entre les deux, l’approche que j’ai donc porté à chacun des cours aussi. En effet, au début je ne savais pas forcément ou je mettais les pieds et il me fallait recommencer plusieurs fois avant de comprendre ce que l’on me demandait réellement. Lors de ce premier semestre j’ai donc choisi des cours qui me paraissaient intéressants sur le papier, ce qui ne fut pas toujours véridique. Ce premier semestre, était en vrai le second en Argentine, les saisons étant inversées sur la partie sud de l’hémisphère. Et après quelques incompréhensions je me suis très vite adapté aux exigences locales. Ce qui peut être étonnant c’est l’importance qu’occupe les cours, chez nous le studio a vraiment plus d’importance, il témoigne de nos qualités d’architecte, mais en Argentine il en est tout autrement. Les cours et le studio ont la même importance, les élèves accordent donc beaucoup de temps à certain cours délaissant parfois le studio. J’ai fais le choix de quatre cours en ce premier semestre: projet et forme, créativité et conception, conception d’espaces scéniques et conception du paysage.
Creatividad y Diseño
a/- Creadividad y Diseno (créativité et conception) Bandas Plegadas:
Al principio nos parecio que una pasarela no es solamente un lugar para caminar o crusar un via, pero que existe una significado diferente. Una pasarela puede tambien esta un lugar de vida, un lugar para estar. Donde la gente puede encontrarse, comer, fumar o trabajar. Entonses, con esta observación quieremos disenar un proyecto que mescla los dos utilisaciones principal de una pasarela: cruzar y estar. No conocemos muy bien la region de San Miguel de Tucuman, y las diferentes via, calle, o quebrada que necesitan una pasarela. Pero en nuestro facultad hemos observado que todos los lugarr para estar son al nivel del parque, del terreno. Todos los taller, o clase no tienen lugar mas cerca para la vivienda de los estudientes o de los profesores. Ademas, una de nuestra observacion es que el nivel que tiene el mas de vida, de actividad es tambien el nivel el mas lejo del parque: el quarto. Con estas observaciones, llegamos a la conclusión de que sería interesante de disenar un proyecto a este nivel, el quarto, y de este manera creer este lugar de estar que falta ahora.
Pasarela del quarto nivel / FAU N
A
A’
Plano Quarto Piso - 1/100eme
Corte AA’ - 1/100 El concepto de este proyecto es de jugar con un sistema de bandas plegadas y forman de esta manera lugar para estar. De este manera vemos aparecer bancos, mesas, zona verde de vegetacion. La trama permite de definir una zonificacion de zona para estar, de lugar de circulacion, y tambien algunos lugar para trabajar, hacer una pausa, encontrarse,... Este pasarela que fue orginalmente un lugar con una funcion unica de circulacion y acceso se transforme para convertirse en lugar para estar, para vivir. Este proyecto, le hemos diseñado para la pasarela de quarto nivel, pero podemos aplicarlo a los otras pasarela, y tambien este language puede entrar en la facultad, y crear lugar de estar adentro de ella. Las bandas pueden entrar en los coridor, formar bancos, asientas, mesas como al exterior. Pero puede tambien transformarse en panel de exibicion, o tablón de anuncios. Este concepto puede estar aplicado a mucho lugar, lo que permite su language.
LEFEBVRE Margot / FAUSSURIER Flavien
F.A.U. / Tucuman / 23.11.2012 / Arqs. Patricia Rodriguez Anido
Le cours de créativité et conception est un cours très atypique, orchestré de main de maitre par une des architectes du studio Combes. Il s’agit d’un cours en deux parties, des cours magistraux traitant de l’origine de la créativité et élargissant aux différentes méthodes de conception, le référencement, la métaphore,... Le thème est de familiariser les étudiants avec le métier d’une manière assez ludique, le but étant de pousser les étudiants à «créer l’illusion», tel les magiciens. Cet enseignement cherche a aiguiser l’œil de l’étudiant architecte à ce qui «provoque» l’effet, le ressenti, les ambiances par rapport à une architecture. Il nous incite à guider l’utilisateur vers les points important et cruciaux de notre projet. Il faut savoir se jouer de l’utilisateur, de le faire regarder ou l’on veut, de le surprendre, de lui faire ressentir,... La deuxième partie de cet enseignement était un TP avec comme seul instruction « concevoir une passerelle». Avec ma partenaire de groupe nous avons fait le choix de redéfinir la passerelle sur plusieurs points: tout d’abord physique, la passerelle n’est plus seulement une route d’accès mais aussi un espace de vie à part entière. Secondement métaphoriquement, la passerelle devient l’accès à la connaissance et viens donc s’implanter dans la faculté d’architecture de Tucuman, répondant par la même occasion à un besoin d’espace de vie, d’étude et de détente pour les étudiants.
b/- Proyecto y Forma (Projets et formes)
Cet enseignement de Projet et forme est un TD d’analyse projectuelle puis de conception. Il allie théorie de l’architecture et pratique de conceptuelle du projet. Ce cours fut, à coup sur, celui auquel j’ai eu le plus de mal à m’adapter au début. On nous demandait tout d’abord d’étudier une maison célèbre, nous avons été assigné à la Villa Savoye de Le Corbusier. En bon français connaissant parfaitement la villa Savoye, nous avons chercher à expliquer le plus clairement possible les principes d’architecture que Le Corbusier instaure dans cette maison manifeste. Mais nous avons du nous méprendre il fallait au contraire retranscrire le plus similairement possible la villa Savoye sans chercher à en explique ses principes, ce fut relativement déroutant à nos début. Mais par la suite nous sommes passé à la phase projectuelle de cet enseignement, nous devions choisir des thèmes de travail et élaboré une maison manifeste de ceux ci. Nos choix ce sont portés sur la modularité, et la transparence pour une personne atypique vivant et travaillant seule dans sa maison atelier. Le projet final est donc une maison encastré dans un pan de colline sur les hauteurs de Tucuman, cherchant à disparaitre dans le paysage, tout en s’ouvrant sur la nature. La maison se compose d’un grand mur de soutènement et d’un système de panneaux translucide de couleurs pivotant autour des poteaux porteurs. La maison est évolutive dans la journée, une position nuit relativement fermé, une proposition de jour réservé au travail ou à la détente et une proposition se rapprochant d’une salle d’exposition et de réception, créant une promenade architecturale dans le site et au sein de l’édifice.
FAUSSURIER Flavien - JANDOLO Tony - LEFEBVRE-BUILLET Margpt
TOSCA - STORYBOARD TRABAJO PRÁCTICO N°5 - 27/09/2012
c/- Diseno de espacios escenicos (conception d’espaces sceniques)
Acto 1
Acto 2
Acto 3
Le cours de conception d’espaces scéniques est un cours très vaste et captivant. Il démarre par des études de pièces théâtrales, et des différents points importants de la mise en scène théâtrale, tel que les déplacements des protagonistes, la hiérarchie de l’espace scénique, les décors et leur modularité. Nous avons même été invité à une représentation de l’opéra Tosca dans le grand théâtre San Martin. Puis notre travail de TP a été de prendre le rôle du metteur en scène et de créer le story board, les décors et d’annoter le texte des actions et déplacements des acteurs au sein des décors. Sur le projet traitant d’une réadaptation de l’opéra Tosca, nous avons créer un module double qui en changeant de position recréer les décors des différents actes, le fort, l’église, et le bureau. Permettant donc un fort gain d’espace et de temps lors des tombés de rideaux. Nous avons réinterprété l’œuvre en créant le story board de notre version adapté aux nouveaux décors, dans le but de ne faire que suggérer le lieu, sans le recopier. En deuxième projet nous devions créer un environnement et un décors d’une œuvre se déroulant sur un banc, comment faire varier les ambiances suivant les actes et l’évolutions des personnages. Nous avons la aussi mêlé architecture et théâtre, en poussant loin le concept de la scénarisation. C’est un atelier qui fut très enrichissant, il nous fait vraiment nous intéresser au sujet, au client, à la mise en scène à la fois. C’est je le pense la première fois que je rentre dans des détails techniques du client pour moduler la forme d’un projet.
d/- Diseno del paisaje (conception du paysage) Margot LEFEBVRE BUILLET Flavien FAUSSURIER
Transición
Arquitecto Oscar CHELELA
F.A.U / Tucuman / Diseno del Paisaje / 26.10.2012
Jardin 1: Mineral
Referancias:
Caserne de Bonnes - Grenoble France Jacqueline Osty
A2
Jardin 2: Naturaleza Controlada Jardin Mandala - Gilles Clément A2
Jardin de Métis - Quebec
Este proyecto es un conjunto de jardín, de naturaleza diferente, organizada para crear una transición entre el mundo mineral y vegetal. Constitue de tres jardines principales. Tomando las huellas del pasado y creando nuevas oportunidades. El primer, muy mineral, compuesta de mármol negro, hormigón liso y cuanca de agua. Este jardin cree un espacio libre para la circulación, visual y peatonal. Se trata de las zonas más al Sul, cerca de las facultades. Permite la creacion de puntos de encuentro, un lugar para vivir para los estudiantes. El segundo, más al norte, es un parque con una natural dominado. El hombre es al origen de este terreno. Los caminos, las topografías artificiales, el anfiteatro. Es un lugar de calma y reuniones a través de zonas verdes. El tercero, el mas al Sur, cerca de la avenida Rocca, es una fauna natural, una Naturaleza Salvaje. Naturaleza se reafirma, los caminos se vuelven pista, la hierba es alta, el suelo está lleno de hojas muertas. A la manera de los jardines en movimientos de Gilles Clément, el tercer jardín nace, vivi y evolua.
Topografia Artificial / Mirador
Anfiteatro
Costa AA’
Jardin 3: Naturaleza Salvaje
Jardin en Mivimiento - Gilles Clément
Ce cours de paysagisme était un cours destiné aux étudiants architectes dans le but de les ouvrir à la pratique du paysagisme. Le cours c’est déroulé en plusieurs parties, tout d’abord une présentation de l’histoire des parcs et jardins célèbre jusqu’à nos jours, cette partie fut très intéressante et bien référencée, ce qui nous a fais choisir ce cours additionnel dispensé par l’université agricole de Tucuman et non la faculté d’architecture. S’en est suivi un ensemble de cours sur le projet paysager, et la méthode de conception, mais ce fut une partie relativement restreinte. Par la suite nous avons eu des cours in situ dans les espaces agricoles de cette faculté, on nous y a longuement expliqué et décrit les différents types d’arbres, leurs systèmes de reproduction, d’exploitation,... Cette partie très enfantine n’avait que peu d’attrait. La dernière partie nous a fait vraiment lâcher prise, il nous était demandé de mémoriser les noms et familles de chaque plantes, à la manière d’un enfant qui récite une poésie. Nous n’avons donc pas fait suite avec cette matière mais je tenais à la présenter tout de même car la partie projectuelle du début était relativement intéressante, nous n’avons pas en France de cours de paysage associé à notre projet. Nous avions tout de même réaliser un projet intermédiaire lors de ce cours, il nous était demandé de rendre plus vivante et attractive une partie du parc de la faculté classé réserves naturelle. Notre choix c’est porté sur une graduation entre le minérale et le végétale au sein de ce parc, afin de créer de nouveaux espaces de rencontres et d’activité. Nous avons donc pousser ce projet en dessinant le mobilier de ce parc, sa signalisation, ses cheminements et l’organisation de l’implantation de chaque espèces afin d’affirmer cette volonté de «dégradé minéral végétal). Ce projet ne fut pas très bien accueilli, non par pour la qualité du projet mais car nous n’avions pas pris en compte le fait que le parc est classé réserve naturelle, et que donc on ne peut modifier son organisation.
C. Les cours du second semestre
a/- Arquitectura de tierra cruda (architecture de terre crue)
ARQUITECTUR A DE TIERRA CRUDA M A T E R I A E L E C T I V A - 2 0 1 3
1
arq:sosa/latina.
Diseño del mobiliario: bloques + tapial.
croquis previos...
e m p l a z a m i e n t o
1 : 1 0 0
0,9
1,6
El banco se materializa en un extremo del deck ubicado en el patio del Criatic por eso tiene forma de “L”, construido con técnica mixta (bloques y tapial). Sobre el pequeño contrapiso que se construyó, se elevó la mampostería de base del asiento, con bloques de suelo-cemento, hasta la tercer hilada para luego realizar el asiento, el cual se resuelve con una losa de suelo-cemento que “vuela” sobre la base 40cm para cada lado gracias a la parrilla metalica de ø4,2 . Sobre la losa se realizó la carpeta de nivelación, con ferrite rojo como terminación. El respaldo se construyó con ladrillos de suelo cemento asentados con mezcla reforzada por su disposición a la intemperie.
1,18
0,14 0,2
0,14
1,14 1,28
p l a n t a 1 : 1 0
0,24
0,12
0,7
0,46 0,34
1,28
0,24
0,12
0,7
0,46 0,34
frentes 1:10
0,14
0,24 0,56
Malla metálica ø4,2 0,12
Losa de suelo-cemento cemento+tierra (1:5)
0,36
Mamposteria de bloques de suelo-cemento sobre mezcla de asiento de cemento+arena (1:3) Contrapiso de Hº(1:6)
d
e
t
a
l
l
e
G1/BORDA MERCADO/CHAILE/FAUSSUR´MAN/JANDOLO/LEFEBVRE/LLANOS/ORELLANA/ POCCIONI PARRA/RODRIGUEZ MARAT/VAZQUEZ/
Ayant déjà effectué un stage avec CraTerre et Grégoire Paccoud, et souhaitant m’orienter vers un DSA Terre après mon PFE, ce cours s’inscrivait parfaitement dans mon projet d’étude. De plus le laboratoire Criatic de Tucuman est un partenaire de CraTerre. Il initie les étudiants argentins aux pratiques et aux techniques de la construction en terre en les familiarisant avec ce matériau atypique et traditionnel dans le Nord Argentin. En effet de nombreux villages du Nord Argentins, de la région de Jujuy ou d’Amaicha par exemple sont de très grands défenseurs de la construction en adobe, au point que le village de Humahuaca soit classé patrimoine mondial de l’Unesco pour ces constructions en adobe. Le cours est composé de deux parties, une première sur l’étude des caractéristiques physique de la terre, de sa mise en œuvre dans la construction et des techniques de reconnaissance et de classements d’une terre. Le tout appuyer de nombreuses expériences. Puis une partie projectuelle, afin de nous familiariser aux différentes techniques de construction. Nous avons donc chacun proposé un projet de banc utilisant une ou plusieurs méthodes de construction en terre puis mon projet a été choisi pour être construit. Ce projet allie l’adobe pour le pied du banc et le dossier, ainsi qu’une technique de dalle de pisé armée pour faire l’assise. Ce fut une expérience enrichissante de construire ce projet, et de comprendre les réalités de la construction en terre. Nous avons donc réalisé entièrement ce banc, des fondations aux finitions. Ce projet s’inscrit dans le processus de créer des lieux pour les étudiants au travers la faculté. Ce fut surtout une expérience humaine incroyable de travailler en groupe avec des argentins sur un vrai chantier.
b/- Construcion de Madera (Construction en bois) Adentro
Diseno y construcion de Madera
8. 7.
20 / 05 / 2013
6. 5. 4. 2. 3. 1. Afuera
1.
2.
3.
Vista desde Afuera
4. 5. Detalle en corte 1/10 eme 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
/
FAU
/
2013
6.
7.
Revestimiento exterior: friso de laminas de madera tratada (ej: pino) Estructura del revestimiento exterior que permite al aire de circular Fina hoja/membrana para-lluvia Primer aislante que permite romper los puentes thermicos con el triangulo de madera Triangulo de madera Isosel Aislante principal a dentro del triangulo de madera Fina hoja/membrana de para-vapor Revestimiento interior: friso de madera
Vista desde Adentro
Tucuman
8.
/
Diseno y construcion de madera
Flavien FAUSSURIER
Le cours de construction en bois est un enseignement très complet sur la construction en bois. Il aborde tout les thèmes, que ce soit les techniques de construction, les manières, les caractéristiques de chaque matériaux bois, ainsi que des différences régionales de la construction en bois. En Argentine, la construction en bois est très peu fréquente et réservé aux logements sociaux mal réputés. Mais le voisin Chilien est le plus grand spécialiste d’Amérique du sud de ce genre de construction. Les cours étaient très bien référencés, ce qui a permis de découvrir grand nombre d’architectes Chiliens spécialistes de ces constructions. Au cours de cet enseignement toutes les techniques de construction nous ont été présentées, ainsi que leur mise en place et les principales caractéristiques nécessaires au projet appliqué à celles ci. De la construction en bois massif aux couvertures bois en passant par les détails techniques de construction. Nous avons aussi réalisé un dôme en bois, dans le cadre d’un concours organisé par la banque Santander. Ainsi qu’un système de liaison, de nœud en métal. Ce cours assez large mêle les cours de détails et de matériaux vu en France, mais n’atteint jamais le même niveau de précision, mais il fut intéressant pour son référencement très orienté sur l’Amérique du sud, ce qui est rare, même ici. De plus la conception est la réalisation du dôme furent un exercice assez étonnant mais prouvant l’accessibilité de la construction en bois, même dans une forme complexe. Ce projet s’inscrit lui aussi dans la volonté de l’université nationale de Tucuman de rendre plus attractif le parc au tour du campus de la «quinta».
c/- Obras y pensamientos de arquitectos Argentinos ( Oeuvres et pensées d’architectes Argentins)
Comment partir étudier l’architecture en Argentine et ne pas parler des architectes argentins, cet enseignement que j’ai suivi au second semestre aurait été idéal dès le départ pour mieux comprendre l’enseignement et le milieu de l’architecture de ce pays. Il m’a permis de mieux lire la ville et les paysages urbains que j’ai croisés en Argentine mais aussi dans toute l’Amérique du sud. Cet enseignement est après réflexion celui qui m’a le plus plu au cours de cette année, il est donc logique qui conclue ce dossier. Il permet d’analyser et de mettre en question la ville et la société argentine et d’en comprendre le fonctionnement. C’est pourquoi je regrette simplement de ne pas avoir pu suivre ce cours dès le premier semestre. L’architecte en charge de ce cours était vraiment captivant, même si comme à l’image de l’Argentine il était relativement désorganisé. Nous avons parcouru l’ensemble de l’histoire de l’architecture de l’argentine au travers l’histoire du pays. Ce qui nous a enrichi tant architecturalement parlant qu’historiquement. Il nous a véritablement ouvert les yeux sur une nouvelle lecture de l’architecture qui nous entourait en mettant en relation les architectes, les courants de pensées et l’histoire mondiale et national. Pour cet enseignement, nous devions faire un dossier d’étude sur le thème d’un architecte argentin et trouvé une thématique en relation avec son mouvement de pensée, ses réalisations, et l’histoire de son époque. Mais pour les trois étudiants français nous avions un sujet adapté à notre méconnaissance des architectes argentins. Nous devions donc effectuer une analyse comparative entre l’Argentine et la France en définissant la thématique liée à l’architecture. J’ai fait le choix de traité de la morphologie actuelle des villes, je me suis appuyé sur une étude comparative entre la ville de Grenoble et celle de Tucuman. Cette réflexion personnelle m’a vraiment permis d’illustrer l’enseignement par les faits.
LA TOUR Pré-Vert. Tour en bois de grande hauteur
PRIX D’ARCHITECTURE -4ÈME SESSION 2012-2013 Inter Forêt -Bois 42 IMPLANTATION AU SITE : Le site se situe sur les hauteurs de St Etienne, au niveau du quartier de Montplaisir. Cette colline qui surplombe la ville au Sud Est est visible en tout points de St Etienne. Ce qui lui procure les capacités d’être le devenir visuel de la ville, tout comme pouvait l’être la tour de Montreynaud il y a peu, en inscrivant clairement le caractère dynamique et la volonté novatrice de la ville de St Etienne. Le site présente des qualités tels qu’une bonne exposition et orientation solaire, et une vue panoramique sur l’ensemble des vallées environnantes, ainsi que sur le Pilat et les monts du Forez. Le projet s’implante sur la partie Nord Ouest du site, s’intercalant entre les bâtiments actuels de l’ENISE et la ville. Il vient s’insérer de manière à créer une nouvelle distribution des espaces au sein de l’école, ouverte sur le monde contrairement à sa mono-orientation actuelle, centrée sur son accueil. Le bâtiment en lui même suit les points cardinaux, permettant une meilleur différenciation des façades, afin de maximiser l’impact thermique de chacune. En effet, la façade Sud est en dents de scie, donc fortement ombrée afin de minimiser l’effet du soleil en été. La façade Nord quand à elle est beaucoup plus lisse, et largement ouverte, profitant ainsi du lumière douce et abondante et d’une vue panoramique sur toute la ville de Saint-Etienne. De chacune de ses fenêtres nous pourrons observer les deux cœurs de St Etienne : - Le cours Fauriel traversant le centre historique. - Le stade Geoffroy Guichard. L’implantation au Nord-Ouest du site permet en outre d’aménager des espaces extérieurs intéressants autour de l’ENISE, tel que l’actuel près en jachère. Le transformant en espace de parc aménagé. Où les étudiants pourront venir profiter du soleil et de la vue sur St Etienne. De plus nous observons qu’il existe un parking et une route qui desservent la tour, permettant un accès direct à celle ci. Il est prévu d’aménager une petite place avec des cheminements piétonniers au sud de la tour pour intégrer la route et le parking. CONCEPT: La tour Pré-Vert est régie par un concept très simple: un module unique et orienté (5X3X20) reproduit et empilé. Cette idée remonte du jeu connu de tous, le Kapla. C’est l’idée même que l’on se fait de la tour en bois. A la manière de ce jeu les modules s’empilent alternativement dans un sens ou dans l’autre. Certains emplacements sont laissés libre afin d’adapter chacune des façades à son orientation : qualité d’espace, qualité écologique et de vue. En effet chacune façade est plus où mois ouverte et plus où moins ombré en fonction de son orientation afin d’optimiser les apports solaires et fonction de ses besoins. La structure primaire alliant bois et béton, permet la stabilité du bâtiment. A l’intérieur de cette structure viennent s’assembler les espaces de service et de distributions : toilettes, vide sanitaire, passage de flux, escaliers et ascenseurs. Sur celle-ci viens s’allier une structure secondaire entièrement en bois supportant les planchers. Cet ensemble est partiellement préconstruit et n’a plus qu’à être assemblé et fixé à la structure primaire. Les mus extérieurs de la tour vont, dans la même idée, être préconstruit en atelier, pour optimiser les capacités thermiques de ceux-ci, ainsi que le temps de fabrication de la tour et les coups de construction. Les murs, n’entravent pas dans l’aspect structurelle de la tour, permettent la morphologie de la façade en dent de scie, ce qui entraine une diversification des espaces et une dynamique visuelle. De plus cet édifice est ainsi doté d’une grande modularité et évolutivité. Permettant dans un futur plus lointain, une réorganisation voir une réaffectation des locaux. La conception architecturale est donc ici au service de l’écologie et de la qualité des espaces et volumes proposés. STRATEGIE THERMIQUE ET ECOLOGIQUE :
PLAN MASSE 1/1000
DETAIL CONSTRUCTIF 1/50
Le jeu des façades, alternants plein et vide, murs et vitrages, découle de la stratégie thermique de cet édifice. En effet, la façade Sud est, en comparaison à la façade Nord, beaucoup plus en «dent de scie» afin d’y créer un ombrage naturel couvrant un maximum de surface en été, et de favoriser l’entrée des Eté apports lumière solaire (ressource gratuite et illimitée) en hiver. La façade Nord bénéficie d’un traitement beaucoup plus lisse et largement ouvert, S N profitant ainsi d’une lumière douce et uniforme. Hormis la structure primaire à l’intérieur de l’édifice ou les poteaux sont en béton (du fait Hiver des grandes hauteurs à supporter), l’édifice est entièrement constitué de bois. La structure secondaire, en contact avec l’extérieur, étant ainsi en bois, réduit considérablement les effets de ponts thermiques qu’aurait engendré tout autre type de structure. Le bois est donc ici le matériau idéal d’une architecture écologique. Les murs en bois préconstruit en atelier permettent non seulement d’engendrer une réductions des coups de construction et de mise en œuvre, mais aussi une optimisation des performances isolantes de ceux ci. Ce qui est permis par exemple grâce à l’utilisation de matériaux isolants à base de produits recyclés, tel que la sciure de bois. Stratégie Thermique L’utilisation du bois en structure, en façade et en parement permet d’optimiser la stratégie thermique du projet, ce qui est occasionné par la performance de filières locales, limitant ainsi les effets néfastes des longs transports. Démarche qui s’inscrit dans la volonté écologique du projet. Le concept du module unique et orienté, formé de murs pleins a pour but de permettre l’installation de grandes surfaces de panneaux photovoltaïques afin de subvenir aux besoins de l’édifice. Ce processus s’allie à un système de récupération de eaux (sous les caillebottis des terrasses, afin d’alimenter les services ne nécessitants pas d’eau potable: chasse d’eau, lavage des sols.) et à un ensemble de pompes à chaleurs et des vitrages à faible émissions. Ce qui témoigne de la volonté novatrice du projet à limiter son impact sur l’envirronement. Le projet s’inscrit dans une démarche réfléchie de devellopement durable et écologique de l’architecture.
2 000
500
MAQUETTE CONCEPTUELLE 7. 1. 3.
8. 9.
4.
AMENAGEMENT, ORGANISATION :
DETAILS CONSTRUCTIF 1/20
Observatoire / Caféteria 5. 5. 6. 11.
Espace de Receptions 1.
21.
10.
11. 17.
3.
4.
6./12.
5. 18.
Espaces d’enseignement
14.
-1. -2. -3.
OSB 8mm Grille anti-insecte Isolant thermique
-4. -5. -6. -7. -8. -9. -10. -11. -12. -13. -14. -15. -16. -17. -18. -19. -20. -21. -22.
Isolant Phonique Bardage 20x70 Lame d’air Chape Lourde Chape Terre Cirée Polyane Caillebotis bois Taseau Contrelatte 25x45 Parepluit Montant bois massif 36x100 Lisse Etanchéité Solives Poutres Lambourdes Solive d’about Garde-Corps
20. 22.
Bibliothèque
(sciure/paille compréssée)
Exterieur
Amphithéatre
Interieur
Espaces de Bureaux
Acceuil
2. 19. 16. 17. 12. 18.
10.
Zoning
Le concept de l’édifice lui permet d’obtenir un plan carré répondant à une trame de 5X5. Cette trame est à la fois structurelle et régie les espaces. La structure porteuse est au centre de l’édifice à l’intérieur de laquelle se créer un noyau dur, central. On y trouve les espaces de services (toilettes, transports de flux,...) et de distributions (escaliers, ascenseurs et couloirs). Cette zonification horizontale permet une distribution des espaces tout autour à la manière d’un plan libre. Ce qui permet une grande modularité du projet et, si besoin est, une évolutivité de celui ci avec le temps (changement de vocation, de programme,...). A cette zonification horizontale s’allie une zonification verticale des espaces, en fonction de leur vocation utilitaire. En effet, juste au dessus du hall d’accueil se trouve la partie bureau, administration, base de notre société. Juste au dessus, la zone d’enseignement, ascension vers la connaissance. L’étudiant bénéficie des meilleures conditions pour y accéder. Un amphithéâtre et une bibliothèque y sont même conçus. Encore à des niveaux supérieurs, les espaces de réceptions, d’accueil évènementiel ou d’exposition, image direct de l’école sur l’étudiant, la ville, le monde. Le dernier étage fait place à un espace observatoire, une ouverture sur le monde qui l’entoure. C’est l’image positive projetée par l’édifice, qui reflète celle de l’école, de la ville et du bois au monde environnent. Avec une vue panoramique imprenable su Saint Etienne, les monts du Forez, le Pilat ou encore le stade Geoffroy Guichard. Ce lieu devient le point de lecture et d’interprétation de la ville.
Lors de cette année d’échange j’avais la volonté d’élargir mes horizons architecturaux. Ce qui m’a été permis par plus de temps libres grâce aux vacances d’été en plein mois d’hiver en France. Je me suis donc consacré à plusieurs autres travaux comme du graphisme et de la photographie, deux autres de mes passions, et un concours: le concours IFB 42. Les concours sont monnaies courantes dans le monde de l’architecture, et tout le monde adviendra qu’ils peuvent être extrêmement formateur. Ce qui fut le cas pour moi, et je pense que profiter de cette année pour élargir quelque peut son orientation en Architecture, dans des conditions différentes comme celle de l’échange est un excellent moyen d’apprentissage. Ce concours d’idée avait pour sujet cette année une tour de grande hauteur en construction en bois. Ce fut pour moi et ma collègue de travail une expérience heureuse car nous avons reçus le quatrième prix de ce concours, qui n’avait pour nous qu’une vocation formatrice. Ce n’était pas mon premier concours mais mon premier prix, sur un sujet assez complexe qu’est une tour en bois à volonté écologique. Ce concours m’a fait me confronter aux véritables conditions de travail du métier d’architecte, tout en gérant ce projet de front avec mon année étudiante en Argentine. Cette expérience vient enrichir mes connaissances et ma vision de futur architecte dans un milieu en pleine mutation ou les objectifs se redéfinissent. De plus je n’avais que très peu travailler sur des constructions en bois auparavant et ne m’étais jamais confronté à la morphologie d’une tour. Deux nouveaux défis qui m’ont permis de mieux connaitre ces deux sujets.
D. Travail personnel PLANS 1/100
PLAN RDC
PLAN TYPE BUREAU
PLAN TYPE Salle D’ENSEIGNEMENT
PLAN BIBLIOTHEQUE
Concours IFBois 42 ELEVATION SUD 1/200
COUPE AA 1/200
PLAN OBSERVATOIRE
V. Une ouverture sur une manière de penser l’architecture
Cette année fut pour moi une véritable ouverture sur une nouvelle manière de « faire » l’architecture. Des méthodes de conception à certaines manières de constructions, énormément de points diffèrent dans une discipline souvent reconnue comme internationale. Le point qui m’a paru le plus flagrant cette année a été l’humilité en architecture, ce point ne m’a pas été inculqué par l’enseignement en Argentine mais au contraire par ses limites. En effet, la notion humaine d’une architecture faites pour l’Homme, ce qui est sa notion première, c’est révélé être la différence majeure entre l’architecture en France et en Argentine. L’architecte est, à mes yeux, présent pour servir l’Homme, en faciliter son existence et non pas pour valoriser son orgueil avec d’innombrables « bâtiment objet » ou « bâtiment sculpture ». Cette année m’a aussi permis de vraiment améliorer mes capacités à travailler en groupe. Pratiquement tous les enseignements la bas se déroulait en groupe, souvent avec des Argentins, ce qui ne rendait pas forcément la tache facile. En effet, même en passant sous silence les retards, les absences aux rendez vous de travail et le peu de temps de travail que les argentins accordent au projet, il est assez difficile de s’entendre « architecturalement » parlant avec des argentins. Leur vision adule des bâtiments objets avec peu de relation au site, souvent hors d’échelle. La forme est la raison première de leur architecture. De plus, ils sont un peu « lunatique » dans leur façon de faire évoluer un projet, la forme peut changer du tout au tout chaque semaine car une nouvelle référence est entrée en jeux. Mais malgré ces difficultés de gouts et de méthode l’entente fonctionnait toujours bien. Je pense que ce point un peu difficile m’a permis de me rendre compte de l’importance de l’échange dans le projet, et m’a rendu plus apte au travail en groupe. Cet échange international m’a aussi ouvert à une autre culture, une autre manière de vivre et d’occuper l’espace et la ville. J’en sors grandi et plus ouvert. De plus le fait de devoir s’exprimer en espagnol pour des utilisateurs Argentins a aiguiser mon discours et ma vision, afin d’être plus juste dans mes choix. Cette année fut très enrichissante, tant du point de vue architecturale qu’humain. Les enseignements que j’ai suivi et la vie la bas, la découverte constante et mon intégration dans la société Argentine m’ont permis de percevoir et d’apprendre énormément sur un mode de vie différent. Je pense qu’après cette année, ma perception du monde a changée, et me permet de m’améliorer tant en Architecture que dans la vie.
III- Vie Pratique A- L’Argentine:
Superficie : 2 766 890 KM2 ( 675 000 KM2 pour la France) Population : 40 677 348 hab. (65 800 000 hab. en France) Population au Km2 : 14 hab/km2 Capitale : Buenos AIres Langue : Espagnol PIB par hab. : 11 557 USD (2012) Monnaie : Peso Argentino (ARS) 1€ = 7,2 $Arg en Juillet 2013 Chef de l’Etat : Cristina Fernandez de Kirchner
L’Argentine, géant d’Amérique du Sud. Quatre fois plus grande que la France en superficie et pourtant un tiers moins peuplée qu’elle, l’Argentine est la troisième puissance d’Amérique du Sud. Longue de plus de 4 000 Km l’argentine soit autant que le continent Européen, sa diversité est donc sans égale, tant sur le plan climatique, que culturel. En effet la culture Argentine est issue d’un grand nombre d’origines variées. Elle est fortement influée par la colonisation espagnole, mais aussi par de nombreux peuples Indigènes présent avant les colons tel que les Quechua ou les Quilmes. De plus la forte immigration qui a suivi qu’elles soient Italienne ou Européenne en générale ainsi que certain pays Nord Africains ont largement influés sur la mixité et la richesse de la culture Argentine. Mais l’histoire Argentine au sens d’unité n’est que très jeune et débute avec la colonisation Espagnole.
Climat : L’Argentine est généralement décomposée en quatre grandes zones climatique : la Pampa au centre, de grandes plaines fertiles et verdoyantes, véritable jardin agricole du pays. Les principales richesses de l’Argentine sont cultivé ici, le tabac, la canne à sucre, les Agrumes (citrons, oranges, pamplemousses,…) mais surtout les vaches, l’une des grandes richesses et fierté de l’Argentine étant sa viande et ses Asados (barbecue). La Patagonie au Sud, région la plus froide, ou alterne grands lacs et glaciers, un faune sauvage incroyable et de grandes étendu planes. La Patagonie inclue la région de la Terre de Feu tout au sud, région de volcans et d’activités terrestres. Le Gran Chaco au Nord, ou se trouve la ville de Tucuman, au climat tropical humide, il y fait très chaud en été, nous avons vécu la bas une semaine complète sans descendre en dessous de 45°C. L’hiver y est plus doux, environs 15° à 20°C de moyenne, même s’il peut parfois arriver de chuter à zéro une fois ou deux par années. Après un an passez la bas, il n’a plu que trois fois dans l’année (nous avons fuie l’été en voyage), mais à chaque fois 60cm d’eau envahissent les rues en quelques dizaines de minutes. Les locaux vous conseillerons de fuirent la ville en été (principalement en Janvier Février), la chaleur y étant peu supportable, malgré le fait que ce soit la saison des pluies. Et finalement les Andes, immenses barrières naturelles séparant l’Argentine du Chile et de l’océan pacifique à l’Ouest. Culminant à 6 960m d’altitude avec le mont Aconcagua les Andes Argentines sont les plus hautes d’Amérique du Sud, elles regroupent par ailleurs le plus grand nombre de sommets supérieurs à 6 000 m du monde.
Histoire : De nombreux peuples indigènes peuplaient l’Argentine bien avant les colons tels que les Quilmes, ou les Quechua dont la langue demeure par endroit, mais aussi d’autres tribus issues des Incas. Ces tribus vivaient principalement dans la partie Nord du pays, à la fois dans les Andes et le long de l’atlantique, mais d’autre peuples plus méconnus vivaient aussi le long du canal Beagle à la pointe sud de l’Argentine, la ou apparaît aujourd’hui la ville la plus australe du monde : Ushuaia. Dès le XVIème l’Argentine est colonisée par les Espagnols, depuis Rio de la Plata, mais à partir de 1810 le peuples Argentins se révoltes contre la royauté Espagnole et se déclare indépendant. Les armées du Général San Martin et son homologue Manuel Belgrano mettent un termes définitif à l’occupation espagnol, la déclaration d’indépendance de l’Argentine est signé le 9 Juillet 1816 à San Miguel de Tucuman, seul point touristique d’importance de la ville actuelle. Depuis l’Argentine alterne entre démocratie et dictature militaire, la dernière dictature en date étant celle de Jorge Videla entre 1976 et 1983, elle fut aussi la plus violente, détrônant le mouvement populaire de General Peron et ses trois femmes successives, encore considérés aujourd’hui comme la partie la plus bénéfique de l’histoire politique et économique Argentine. En 2001 l’Argentine a subi une terrible crise économique, dévaluant d’un quart la valeur du peso en comparaison à l’US dollars, c’est le début de la désindustrialisation. L’état Argentin c’est déclaré en faillite à cette époque, gelant son système monétaire, provoquant un véritable chaos social. Le pays fut témoins de pillages, et de révoltes cinglante. En 2003, Nestor Kirchner sera élu, et refusera de payer la dette internationale de l’Argentine au profit de la relance de son économie, en 2007 c’est sa femme Cristina Fernandez de Kirchner qui le succède et sera même réélue en 2011. Aujourd’hui Cristina Kirchner cherche à se représenter pour un troisième mandat mais il existe une loi argentine qui interdit d’être réélue plus d’une fois.
B- San Miguel de Tucuman Population : 527 150hab (en 2001)(soit relativement similaire à Grenoble Agglomération) Densité : 5 793 hab / Km2 Superficie : 91 Km2 Altitude : 431m C’est à la limite en la zone du Gran Chaco et de la Pampa que la ville de Tucuman est située, ce sont les plaines chaco-pampéennes. Elle est surnommé « el jardin de la republica » le jardin de la république grâce aux cultures de cannes à sucre, de tabac, de riz et d’Agrumes. Climat : Le climat « Tucumano » est dit Subtropicale, avec des étés très chauds en particuliers en Janvier et Février et un hiver doux et très cours en Aout. La saison des pluies a lieu durant l’été avec de violents orages et « des gouttes d’un demi litre » comme le décrit le routard. Je n’étais pas présent en été à Tucuman et d’après moi il n’a plu que trois fois dans l’année mais cette légende sur la taille des gouttes est justifié, à chaque orages en seulement 10 minutes nous avions de l’eau jusqu’en haut des genoux en pleines rues. La ville étant en bas de monts et en pente douce jusqu’au parc en bas, de véritables torrents déferlaient dans les rues.
Histoire : La ville a d’abord été fondée un peu plus au Nord sur la route reliant Lima (Peru) à Rio de la Plata, mais les Indiens Calchaquis rendaient le lieu dangereux, la ville a donc été transférée en 1685 dans sa position actuelle. Elle n’a connu que peut d’évènement historique mais elle est considérée comme le siège de l’indépendance, le traité d’indépendance y aillant été rédigé et signé en 1816. Deux batailles du Générale San Martin y ont eu lieu contre la royauté Espagnol avant l’indépendance. Depuis la ville vie principalement de l’agriculture et de l’industrie mais elle a été l’une des plus touchées par la crise de 2001. La désindustrialisation a surtout touché le milieu ferroviaire, un seul train par semaine passe maintenant par Tucuman et effectue le voyage jusqu’à Buenos Aires.
C- Mes Bons Plans
Débarqué dans une ville inconnue quand on n’en connaît pas la langue ni les coutumes, ce n’est pas chose aisées. Il y a quelques conseils que je pense importants de donner et qui peuvent servir au futur expatriés. Tout d’abord avant le départ. L’Argentine et la France ont un accord, nous n’avons pas besoin de visa pour venir, nous obtenons sans formalité un visa de tourisme de 90 jours. Pour l’Argentine pas non plus de vaccins, certain médecin vous conseillerons tout de même la fièvre jaune, mais il n’est pas obligatoire, juste conseillé (surtout au abord de l’Amazonie péruvienne ou brésilienne). Pour l’assurance, je n’ai eu aucun problème, donc je ne peut pas vraiment vous dire s’ils sont efficaces, mais j’avais pris le pack monde proposé par la LMDE ou la SMERRA. Il faut tout de même savoir que les hôpitaux sont gratuits et que des médecins universitaires sont présent sur les campus et le sont aussi. Pensez juste à prévoir votre moyen de contraception, ce sera plus simple pour vous en France et peu être même moins chère. D’ailleurs l’un des points importants à savoir, c’est que l’Argentine est un pays encore très catholique et que l’avortement n’est pas autorisé sur son territoire, les argentines exilent vers le Brésil ou le Chile en cas de nécessitée. Sinon le chapitre sur la santé est plutôt léger, je n’ai vraiment pas eu l’occasion de le nécessiter, et c’est tant mieux. Si vous craignez les moustiques par contre ils sont féroces. Pour le(s) billet(s) d’avions, beaucoup choisissent le billet ouvrable sur un an, ce qui est certainement la meilleure solution, et la plus économique, mais il n’est ouvrable que sur 365 jours, j’avais prévu de rester un peu plus, j’ai donc été contraint de prendre deux billets, certes plus chère au final. La question reste est ce que je me pause à Buenos Aires ou je choisi de continuer jusqu’à Tucuman. Quand on arrive avec toutes ses valises la solution de facilité est d’aller directement à Tucuman, et avoir comme première impression sur l’Argentine, la ville de Tucuman dans laquelle on va passer un an. Mais il est vrai que Buenos Aires est une ville merveilleuse, bien plus proche de la France que de l’Argentine à mes yeux mais tout de même incroyablement surprenante. J’avais fait le choix d’aller directement à Tucuman, et ce qui me fait confirmer mon choix, c’est le fait que ceux qui passe par Buenos Aires se voient contraint de choisir entre un bus couteux et confortable qui va duré une vingtaine
d’heures et un train au tarif dérisoire mais peu confortable et vraiment très lent, 35h, je l’ai fait plus tard dans mon voyage, c’est éprouvant, je confirme. Est ce que cela vaut le coup avant de rejoindre votre point de chute à Tucuman, vous verrez bien. Mais il est certain que vous repasserez à Buenos Aires plus tard dans l’année, à vous de trancher.
Une fois la bas, vous allez commencer à chercher ou vivre, il y a plusieurs trucs primordiaux à prendre en considération. Il faut déjà savoir, que les argentins vivent généralement chez leurs parents durant leur études, il n’y a que très peu d’entorse à cette règle, et ils ne sont pas non plus demandeurs. Il sera donc pas évident de trouver une collocation avec des argentins du coin. Mais beaucoup d’Argentins se retrouvent à étudier dans une ville voisine, et donc vivent loin de chez leurs parents, pour ceux ci, la plupart vivent dans ce que l’on appelle une « pention ». Ce n’est pas au sens antique du termes dans notre langue, mais c’est plutôt une sorte de foyer avec une cuisine en commun et chacun loue sa chambre, ce qui est souvent moins conviviale, mais peu être pratique. Nous avions fait le choix de louer une maison avec 12 colloques, l’ambiance était vraiment à son paroxysme mais dès qu’un des colloque changeait, nous devions trouver un remplaçant ou payer sa part le temps d’en avoir un. Autre chose à noter, c’est que nous autres étudiants français, débarquons en Argentine entre aout et septembre, ce qui signifie l’entre semestre en Argentine, et nous avons donc quatre mois de vacances entre Décembre et Avril. Durant les vacances d’été, vous allez surement voyager comme nous près de 4 mois complet sans repasser par Tucuman, ça ne vaut pas forcement le coup de garder votre chambre, nous avions fait le choix de la garder pour y laisser nos affaires, je ne le regrette pas car notre maison et nos colloques valaient le coup. Mais ça vaut le coup d’y réfléchir. Bon sinon, vous serez surement tenter de choisir votre logement avant de partir, c’est plus commode, mais il faut savoir que ce n’est pas si difficile que ça de trouver un logement, il y a pas mal de groupe sur facebook dédiés à ça, ou sinon le journal la gazeta du dimanche regroupe les annonces. Facebook sert pour tout en Argentine, c’est assez étonnant, il sert de lien entre le prof et l’élève durant la semaine, de site internet pour un restaurant ou une exposition, de groupe de travail pour les studios, … Assez déconcertant pour un Européen. Je vous conseil vivement de rester dans le centre, les alentours peuvent être un peu plus dangereux, de nombreux vols sont rapportés dès qu’on s’éloigne du centre formé par les 4 avenues principales. Je vous conseil donc de vivre au centre, celui ci est définie autour de la place principale : plazza de independancia. La partie juste au Nord de la place est surement la plus sympa, principalement pour les nombreuses sorties nocturnes que vous allez effectuer. Certaines maisons sont habitués à accueillir des étudiants Français ou en échange, je vais donner les adresses, vous pouvez vous renseigner la bas :
- Casa Cordoba : 162 avenida Cordoba, Tucuman (c’était notre maison, de super patio, énorme asado, vraiment bien placée). - Casa Alberdi : 449 Alberdi, Tucuman (une pension, avec une bonne ambiance) - Casa Arbolito : 360 Bernabé Araoz, Tucuman (maison un peu roots et branchée sur l’échange et l’entraide) - Casa Mate de Luna : Au début de l’avenue Mate de Luna. Maison d’Erasmus Brésiliens et Colombiens, une super ambiance, mais très décentrée. - Departamento : 614 Santiago del estero, Tucuma - Maison: 951 Combatantes de San Lorenzo, Tucuman
L’école d’architecture, enfin la faculté d’architecture pour l’Argentine. Vous allez vite voir que l’organisation n’est pas du tout la même que la notre, même si certaines choses sont semblables. Il vous faudra tout d’abord vous inscrire à la fac, mais étant étudiant étranger qui arrive au début d’année, ça ne se passe pas à la fac, mais au service des relations internationales de l’université nationale de Tucuman. Il faut donc se rendre à la Lamadrid 887, Tucuman. L’accueil y est sympathique, tout le monde cherche à vous aider. Après il faudra finaliser votre inscription à la fac, et choisir vos cours. La première semaine est destinée aux choix des cours, il faut essayer tout ce qui t’intéresse et se constituer un emploi du temps, exactement comme chaque étudiant argentin sauf qu’il ne nous faut que trois cours et un studio lorsque l’on est en échange international. Pour ce qui est de la datte de rentré, nous avions été convoqué le 1er Aout, ce qui correspond officiellement au début du second semestre, sauf qu’en réalité, le semestre commence une semaine plus tard par deux semaines dédiées aux différents rattrapages et soutenances, puis s’en suit une semaine (environs le 25 Aout) de présentation des cours afin d’effectuer ses choix. Ce n’est qu’après ça que les cours commencent réellement. J’étais partie en Argentine avec ma copine, et elle n’avait jamais parlé un seul mot d’Espagnol, nous sommes venus quelques semaines avant afin de parlé un peu mieux l’espagnol avant de débuté les cours, et finalement nous avons eu un mois et demi de préparation, ce qui est un véritable atout en comparaison à ceux qui débarque juste au début des cours.
IV- Le Voyage C’est un voyage dans un voyage. Un voyage c’est partir à la découverte, de soi, du monde, de l’aventure, partir en échanges c’est déjà ça, perdre ces repères, s’adapter, profiter, s’émerveiller. C’était l’éveil tête en bas. Et la en pleine adaptation on vous replonge encore dans un voyage plus profond, plus loin de votre chez vous encore. Mais les règles ont changés, vous parlez la langue, vous vivez les coutumes, vous n’êtes donc ni un vrai touriste, ni même un locale. Cet état transitoire est étonnant, tu n’es pas perdu mais tu n’es pas en terrain connu. C’est l’occasion idéale de profiter du voyage, en redéfinissant les règles, en jouant comme un locale, en ne se fondant pas dans les touristes, malgré ton sac à dodo. Comme un amnésique qui ne se souviendrait que de sa manière de vivre, mais plus du lieu ou le faire. Ce voyage, n’en est en fait pas qu’un, nous en avons en réalité fait quatre, un dans le Nord argentin, un dans le Sud bolivien, un de plus de trois mois au travers l’Amérique du Sud, et un final dans le Sud argentin, la Patagonie. Presque que des bus, des heures de trajet à n’en plus finir, des galères que l’on aime raconter, et des moments, des émotions folles que l’on ne peut compter. Je ne vais pas réinterpréter ici mon journal de bord, je tiens juste à faire rêver, à attisé la curiosité, et vous dire que ça vaut le coup. Des ruines incas aux jésuites, des déserts et des icebergs, des bus, des condors, du soleil, des rencontres, des paysages, des couleurs. J’ai encore les yeux qui pétillent mais en 3mois on a le temps de réapprendre à vivre, et surtout à voir. Il y en a pour tout les gouts, mais l’auberge de jeunesse, le sac à dos et les bus de nuit sont surement la meilleure façons de découvrir l’Amérique du sud.
Coté destination, l’histoire d’un road trip : Rejoindre Buenos Aires en train, 35 heures de déambulation lente et bruyante au travers la Pampa Argentine, pour enfin découvrir le joyau d’Argentine, la plus occidentale des villes d’Amérique du sud, Buenos Aires. Traverser jusqu’en Uruguay, Montevideo, la ville presque fantôme, au charme inexpliqué, au travers ses ruelles vides, cernés de Coccinelles plus vieille que moi. Et de nuages de moustiques Comme un air d’Argentine ici encore, l’histoire est commune, la culture aussi. Départ au travers les plaines verdoyantes, direction Porto Alegre, des retrouvailles, le Brésil, du soleil, un édifice en béton, la ville américaine, pausé sur une ville Sud Américaine. Direction Rio, noël le nouvel an, loin de tous, dans un cadre splendide, mais déroutant. Entre richesse et pauvreté, l’anonymat de la ville contre la mixité des favelas. Steve wonders, sur Copacabana, comme un air de monde parallèle. L’océan, dans toute sa force et sa beauté, puis une grande traversé du Brésil, au travers de grande étendu verte à la terre rouge flamboyante, Bonito, le Mato Grosso del Sur, des rivières cristallines, une faune aquatique incroyable, un petit bout de jungle. Direction Iguazu, deux fleuves, trois frontières, trois pays, trois villes. La jungle, des singes, des papillons, des toucans. Des chutes d’eau digne du Canada, dans une ambiance d’Indiana Jones. Direction le Paraguay, la déception du voyage, il en fallait une, centre commerciale géant, retirer 1 000 000 au distributeur. Se croire millionnaire. De nouveau la Bolivie, Sucre, ville blanche, ancrée dans son histoire, puis La Paz, l’époustouflante, vu d’en haut, une vallée civilisée, entièrement recouverte, et une ville pleine de charme. Le Titicaca, rêves de gosses, à 3 800 mètres d’altitudes, bienvenue dans la Comtée de Tolkien, l’herbes est verte presque saturée, l’eau est bleue, le ciel est ciel, une vraie carte postale. Un lac ? on dirait une mer, il est immense, il est profond, il est plat. L’envoutement du paysage, ou est on, dans des rizières en Chine, dans un livre de Tolkien, dans le berceau des Incas ? On s’y perdrait, une véritable jouissance optique. Le Pérou, des iles flottantes, retrouvaille avec les colloques, puis Cuzco, une ambiance médiévale en Amérique du Sud, l’histoire nous rattrape. Le carnaval, ses festivités, et son ambiance. Les Incas, et leur architectures, une petite maison, branlante et pleine de charmes, magnifique et décrépie. Découvrir un pays avec un ami local à son bras, voir la vie, en dehors de la horde de touriste. Le Machu Picchu, expérience humaine physique et époustouflante. L’apogée, le summum de ce qu’un voyage peut procurer comme émotion, et le mérite de l’avoir fait comme ça, la récompense faites de pierres et de lamas.
Puis la descente des hauts plateaux pour arriver sur Lima, deuxième plus grande ville du monde, étalé à perte de vue dans son désert de sable et de roche. La coté Pacifique pour seule limite. Cap sur le Nord du Pérou, Trujillo et plus particulièrement Huanchaco, petit village de bord de mer, à l’ambiance hawaïenne, spot de surf par prédilection, la petite pause farniente du voyage. Rien que nous, le soleil et la houle sur cette étendu de sable. Des moments tarrot-brownie à faire rêver les Amstellodamois entre deux visites sur les traces de la civilisation Moche, et leur ville de terre et de sable, Chan Chan. Puis c’est la redescente, on repart vers le Sud avec en horizon Valparaiso. Mais tout d’abord, Pisco la disparue, puis Paracas, ses iles, ses lions de mer et ses pélicans et autre pingouins. Nous voilà à Nazca, l’inexplicable, la captivante, dans se désert sablonneux, d’ou apparaisse des lignes, des dessins d’on ne sait quand. Une dune de sable, à l’entrée de la ville, se détache du paysage alentour, les montagnes pierreuses sont ocre, elle est blanche et sablonneuse, mais encore plus haute que les montagnes, c’est le cerro blanco, plus haute dune de sable du monde. L’occasion de se faire un sommet différemment, des quads, du sable, un peu d’huile de coude et beaucoup de dérapages. C’est la contemplation du monde vu d’une dune immense et solitaire dans ce désert de pierre. Notre route se poursuit, nous voici à Arequipa, l’ambiance est différente, la ville a la sagesse de l’âge, et les traces des vibrations qui la secoue régulièrement. En point de mire, deux géants cracheurs de lave, le Misti et le Chachani, culminant à 5 825m et 6 075m en surplomb de la ville. Une relation entre l’admiration et la crainte. Cette ville abrite aussi, le plus beau monastère que j’ai eu l’occasion de voir, chargé d’histoire et de secret, une ambiance paisible au travers les pierres peintes de ce petit village grecs, caché au yeux de la ville qui l’entoure. Depuis Arequipa nous avons passé la barre virtuelle des 5 500m d’altitudes pour nous rendre dans les canyons considérés comme les deux plus profond du globe, avec pas moins de 3 000 mètres de vide avant la rivière sillonnant calmement en son sein. Quelques condors et autre volatiles plus tard, nous admirions des petits vallons verdoyant, lumineux cernés de monts enneigé, les paysages digne d’émerveillements, qui passent du petit vallon lumineux, au cols de haute montagne en seulement 20 minutes, de quoi se sentir déboussolé. Une véritable concentration de petits paradis terrestre.
On va maintenant longer le pacifique, pour rejoindre le Chile. Immense traversé du désert, quelques stops interminable dans des gare routières paralysées par la grève. Le Chile, fine étendu de terre coincé entre les Andes et le Pacific, Désert aride, enfer des automobilistes. Des lignes droites de plusieurs centaines de kilomètres, tracé au travers du désert à pertes de vues, avec seulement l’océan à sa droite par instant. Santiago de Chile, une autre capitale, et pas de moindres, la culture ici est américaine, fini l’Amérique du Sud ancrée dans ses traditions, une ville moderne, charmante malgré ce que l’on en dit. Pleine de petit espace, de petite place, qui accroche un œil aiguiser et fond l’attrait de cette ville. Mais la comparaison avec sa voisine Valparaiso, à tout juste une heure, ce qui n’est vraiment pas grand chose pour ce continent, la fait passer pour froide et indifférente. En effet, Valparaiso, petit carré de poésie à l’état brut, sur ses montagnes, plongeant directement dans les abimes du Pacifique. Si je ne devais tomber amoureux que d’une ville dans ma vie, mon choix se porterais sur Valpa’. Colorée, mixte, ondulée, surprenante à chaque instant, elle rend flâneur, on s’y balade, on déambule, et sans s’en rendre compte les heures défilent. Le temps semble s’y être arrêté, depuis son déclin à cause de l’ouverture du canal de Panama. Aujourd’hui cet ancien port marchant qui ressemblait à une chanson de Brel, reste en suspend, jouant son coté poétique et coloré, appuyé sur ses collines abruptes. Valparaiso était notre objectif au Sud, et la mi Mars annonçait aussi la presque fin de nos vacances, nous amorcions donc le retour vers Tucuman. Direction l’Argentine, notre patrie d’adoption, puis le Nord. Nous voici à Mendoza, terre de vignoble, on y cultive d’excellent syrah, malbec, et cabernet. La ville est désertique à une semaine de la reprise, étonnant. On en profite pour faire le tour des caves, et parfaire nos connaissances en vin Argentin, avec quelques belles trouvailles. Puis directions Cordoba, la plus étudiantes des villes Argentine, c’est aussi la deuxième ville en termes de population derrière la région de la capitale fédérale. Elle est aussi l’une des plus vieilles villes argentines, ou se mêle l’héritage des jésuites et de leur université, et le contemporain d’une des villes majeure d’Argentine, capitale de la culture. Durant notre séjour dans cette ville, le pape Francisco 1er, Argentin de naissance a été élu à la tête de la papauté, pour un pays catholique comme l’Argentine, ce jour fut célébrer comme un jour de fêtes, ce fut de même dans toute l’Amérique du sud, car c’est le premier pape issus de ce continent. Une véritable gloire nationale.
Et ainsi s’achève notre périple, retour à Tucuman, notre chez nous. « Enfin », après plus de trois mois complet à dormir dans des bus, des auberges, à changer de lieux tout les deux jours. Ce voyage est intensif et usant, mais tellement merveilleux. Et le retour, c’est la sensation de rentrer chez soi, de profiter de la vie, dans un pays qui n’est pourtant pas le notre. C’est retrouver ses repères, ses colloques, parler du voyage, de nos galères de nos joies, de nos fous rires. On reconnaît cette ville comme étant la notre, notre culture, notre rythme, nos habitudes, et l’année repart. 3 mois éphémère et merveilleux, qui marquent les esprits au plus au point, le plus grands voyage de votre vie, des souvenirs et des images plein la tête, c’est à nouveau l’éveil tête en bas.
V- Bilans et Suggestions Faire le bilan, c’est prendre du recul, regarder ce que l’on a fait et vue, ce que l’on a appris, comment nous avons évoluer, qu’est ce que l’on peut en retirer, peser les pour et les contres. Avec deux mois de recul maintenant, les contres me paraissent inexistant, je n’ai à l’heure actuelle que les rires et les joies en tête, et le déchirement du départ. Rentrer en France c’est comme laisser une partie de soi la bas. Ici on nous demande comment c’était, nous on y est encore, on y pense, on est dans sa bulle. Et la vie, les cours reprennent ici comme si jamais nous n’avions été la bas, c’est assez frustrants, on aurait envie de crier les joies que l’on a connus la bas, de les partager avec nos amis ici, mais c’est impossible, cette expérience est à nous et ne peut se partager qu’entre nous. Mais quand je regarde en arrière, j’ai appris une langue en à peine deux mois, je peux aujourd’hui me considéré bilingue. J’ai trouvé la bas, une famille, des amis, toute une vie. J’ai tant appris auprès d’eux. Même architecturalement, ce qui pourrait être le point négatif n’en est en réalité pas un. Certes nous n’avons pas appris, étudié ou travaillé comme si nous étions en France. Mais nous avons appris d’autre chose, et autrement. Etre dans un système différent révèle les absurdités des deux. Cela nous fait prendre le recul nécessaire pour comprendre pourquoi nous travaillons ainsi en France, ce que l’on trouve intéressant ou plus contraignant. Nous aiguisons notre regard afin de trouver les limites de ce que nous considérions comme immuable, nous redéfinissons nos priorités, ça nous explique beaucoup de chose, sans même nous en apercevoir. Je pense avoir plus appris en un an la bas, que je n’aurais pu le faire en France. Etre confronté toute l’année à un système différent nous donne la sagesse et la réflexion de ce que nous faisons. Ce bilan, n’est que positif, j’ai beau chercher, je ne trouve pas de point négatif, mise à part peu être le retour difficile, la « dépression post-erasmus » comme l’appel certain. Il est difficile de revenir à la normal après ça. Mais nous avons tous évoluer, les choses ne sont plus les mêmes, les priorités sont redéfinies. Il faut savoir que le retour est un véritable déchirement, mais l’expérience n’est à pas ratte. Je ferais tout pour revivre ça. Certainement la meilleure année de votre vie.
Si je devais donner quelques suggestions, nous avons la chance de pouvoir effectuer ce voyage, les Argentins l’ont aussi mais ne le pratique pas souvent, principalement parce qu’ils ne sont pas au courant, alors faites passer le message quand vous êtes la bas, il n’y a que peu de communication entre eux et le services des relations internationales de la fac, alors poussez les à le faire aussi. Je conseil vraiment cette expérience à tous. Et sinon un petit point négatif, à notre retour, les choix de Master. Il est toujours difficile de choisir un master avant de partir, une fois de retour tout s’enchaine, nous n’avons que peu de temps pour nous faire une opinion, mais le mien était déjà fait. Le gros problème est que chaque thématiques ne réserves que très peu de place pour les étudiants en retour d’Erasmus, beaucoup n’ont pas obtenue leur choix escontés, je trouve ça un peu limite. Pour conclure se bilan, je vous dirais simplement, mais qu’attendez vous pour vous inscrire. Tentez l’aventure, vous n’en serez pas déçus. Je ne préconise pas de destinations en particuliers, même si j’ai adoré l’Argentine, je pense que l’échange international dans les conditions que l’on a, est quelque chose à ne pas rater. Il mériterait même d’être obligatoire pour tous, quitte à faire un master complet juste après. Cette ouverture d’esprit et de perspective ne peut être que bénéfique. Les bons architectes sont avant tout de bons observateurs, ce n’est pas pour rien je le pense que ce sont aussi de grands voyageurs, qui découvre par eux même et leur donne cette sagesse, cette vision. Foncez…
VI- RĂŠcit photographique
« La meilleure année de votre vie », chaque étudiants de retour d’échange vous le dira, et pourtant la mienne me paraît bien plus spécial. En Argentine on écoute souvent, « ce n’est pas la destination qui compte, c’est le chemin que l’on empreinte ». Elle m’aura fait rêver, elle aura comblé mes rêves, elle m’aura enjoué, elle m’aura ému, elle m’aura fait pleurer, elle m’a déchiré, et aujourd’hui je la pleure. Je suis ce qu’elle m’a apporté, ces rencontres, ses paysages, ces complicités. Un sourire, un verre, l’odeur de l’asado, le bruit de la ville, le bus 18,… Je suis parti avec la volonté de découvrir, c’est dans la crainte de la perdre que j’en reviens. Un an, c’est si court que ça ? Je pense à eux dans mes songes, ils m’ont adopté, comme l’un des leur, m’imprégnant de leur fierté, de leur culte, et de leur joie de vivre. J’en rêve encore. Merci.
VI- Remerciements Merci à tous, à mes coloc’s, aux anciens comme aux nouveaux, aux Argentins comme aux adoptés, merci à Huaman, merci à Roman « el Toro », à mes deux « hermanitas » Marlene y Aixa. Merci à Martin, à Harry, merci à Sergio, à Maria. Merci à Quique, à ce « puto » d’Ingo, à Anna Maria. Merci aux Quitapenas, merci à Noe, à Raul, à Pancho, à Mocha, Marcos, Flore, Juli, … Merci à Franco et Juan Pi, merci aux footeux, merci à Jorge, merci à la dream team du basket. Merci aux anciens, ceux qu’on a croisés, au moment de leurs adieux, la larme à l’œil et le cœur lourd. Merci à Marcos, à Perrine, à Pia, à Kantu, merci aux Archis, à Martin alias « duff man », à Alejandro, à Patrick, à Ornella, à Fer, à Mar, à Candi, à Mirta, à Gero, à Facundo. Merci à la ingenera Ely Arias pour son aide et sa patiente. Merci aux colocs de potes, merci la voisine. Merci Lola, le petit chiot devenue grande. Merci la cumbia, le fernet, et le tarot-brownie. Merci les potes du voyage. Et surtout, je me devais de terminer par eux, merci les putitos, Pauline, Manu, Anaelle, Louise, Alice, et bien sur à Léo, Metig et Tony et forcément à ma chère Margot. Vous m’avait fait chialer, rire et vivre, je garde une partie de vous en moi. Je vous aime bande de boludos.
Flavien FAUSSURIER ENSAG 2012 / 2013 San Miguel de Tucuman FAU / UNT
Une annĂŠe en Argentine ...