Faussurier Flavien
MEMOIRE DE PFE L’ENFOUISSEMENT COMME DISPOSITIF POETIQUE
ENSAG - 2013 - Master «L’Architecture comme Discipline» - Projet de Fin d’Etude
Ce mémoire est l’ébauche de l’expression d’une méthode de réflexion mené tout au long de ce semestre. Il a pour but, d’ouvrir la réflexion dans une optique projectuelle pour le second semestre afin de baser notre réflexion future sur les expérimentations de ce semestre. Je pense qu’il est nécessaire de comprendre cela avant de lire la suite, pour ne pas faire d’amalgame entre cette première partie analytique et une seconde partie future, plus appliquée. L’origine de la réflexion que nous étudierons lors de cette première partie est le travail sur un thème architectural au sens large. En effet, nous ne limiterons pas l’étude aux simples figures architecturale comme base de réflexion, mais nous prendrons aussi en compte tous les critères que peuvent regrouper les études physique et sensorielle à propos de l’architecture. Mon choix c’est rapidement porté sur le thème de l’enfouissement, cet intérêt même s’il n’est pas justifiable de manière purement scientifique, est en partie due à la présentation de différentes références mettant en jeu ce système. Ce thème est très riche, il regroupe très facilement de nombreux dispositifs, tels que les creux, la lumière zénithale, la question des accès et le travail sur la masse. Il incluse aussi différentes figures architecturales, rapidement identifiables dans de nombreux projets et édifice de toutes époques.
PARTIE I
L’ENFOUISSEMENT
I. ENFOUISSEMENT
S’effacer face au paysage. Enfouissement : « action d’enfouir, de cacher en terre, ou sous des objets. » Dictionnaire Hachette Mon intérêt pour ce dispositif architectural est multiple, tant sa richesse que ses contraintes sont sources de réflexions. Nous allons chercher dans cette première partie a en identifier les qualités et les défaut, ainsi que les figures qui s‘y applique, les thèmes récurrents à propos de cette notion d’enfouissement. Pour ce fait, nous étudierons tout d’abord un corpus de références ce rapprochant de près ou de loin à la notion d’enfouissement, puis nous placerons ces références dans un contexte enfouit afin de déterminé avec le plus de précisions possibles, les dispositifs et les figures qui s’appliquent facilement au travail sur l’enfouissement. Cette méthode d’analyse et de recherche sur l’enfouissement pourrait s’appliquer dans de nombreux contexte, cette manière de travailler auquel s’applique le master nous fourni les outils d’adaptation qui nous permette, dans n’importe quelle contexte, de déterminer ce qui fait la valeur d’une architecture.
a-
Etude de références :
L’étude de la référence est un thème omniprésent en Architecture, il fait partie intégrante du processus de conception ou d’analyse d’un projet. C’est une source intarissable de donnée permettant aux architectes de définir les thèmes architecturaux majeure, leur positionnements face à une contrainte, … Le choix de la référence découle d’une phase d’étude préliminaire que l’architecte effectue, et qui lui permette de mieux définir un projet et laisse apparaître les prémices d’une réflexion projectuelle. Lors de l’une des séances de séminaire que nous avons eu cette année, nous avons abordé le thème de notre rapport à la référence, comment faut il l’interpréter ? Est ce un copier coller d’un archétype dans un nouveau contexte ? Dans quelles mesures cette étude de référence est consciente, ou est ce qu’elle relève de la propriété intellectuelle de l’architecte référence ? Est il juste de s’en inspirer ? Autant de questions qui, suivant les réponses projectuelles apportées par chaque architectes, varient, se nuancent, et laissent apparaître dans la production architecturale, des mouvements, des thèmes récurrents. Les raisons des choix de mes références diffèrent de l’une à l’autre, mais toutes font appelle à une notion affective de ma part. Le support, photographique ou en plan, est à l’origine de cette relation entre le projet que je mène et la référence choisie. Chacun d’eux m’a marqué, m’a rappelé un des points d’intérêts que je porte à mon projet, et aux intentions de projets que j’ai déjà imaginé. Je pense que ce phénomène est relativement bien interprété dans le livre de Peter Zumthor : Atmosphère. Il y regroupe un corpus d’image qui le touchent, de différentes manières : l’espace, les lumières, les matières,… et il cherche ainsi à en définir l’origine, pourquoi cette attirance ? Et aussi à recréer de tels ambiances, de tels atmosphères dans ces projets. Le choix de mes références passe donc lui aussi très fortement par le support photographique.
En effet, je pense que le support photographique est un excellent reflet des émotions que peuvent produire des espaces ou des lumières. En me basant sur l’étude de Peter Zumthor dans Atmosphère, je vais tenter de présenter en quoi ce support est omniprésent dans le choix de mes références et dans mon approche projectuelle. - RCR Arquitectos Bell Lloc Winery / Palamos / Espagne - Tadao Ando Chichu Art Museum / Naoshima / Japon - Paulo David Casa Das Mudas / Madeira / Portugal - Peter Zumthor Thermes de Vals / Vals / Suisse - Fernando Menis Iglesia del Santísimo Redentor / San Cristóbal de la Laguna / Tenerife / Espana - Eglise de Lalibela Ethiopie - The Residencia Auer + Weber Chile - House in Joanopolis UNA Arquitectos Joanopolis / Bresil - Bulgari Winery in Southern Tuscany ALVISI KIRIMOTO + PARTNERS San Casciano dei Bagni / Italie - De Lemos Wine Showroom Carvalho Araújo Viseu / Portugal
RCR Arquitectos
Bell Lloc Winery / Palamos / Espagne RCR prend ici le partie de semi-enterrer est interressant, il vient montrer le batison edifice, de manière a diférencier les ment alors que celui ci cherche plutot deux types d’espaces: les caves entier- à s’effacer. rement enterrées, et la partie publique plus ouverte. L’acces s’effectue par deux grandes rampes aux abords du batiment. Le traitement de ces acces
TADAO ANDO
Chichu Art Museum / Naoshima / Japon Tadao Ando effectue ici un musée catalogue, il regroupe dans un meme lieu de nombreux dispositifs lumineux zenithaux. Comme à son habitude, se batiment se démarque de part la diversité des espaces et des ambiances qui le composent. Il travail enormément sur les
athmospheres qu’il créé dans ses édifices, c’est la notion poétique et photographique de ces jeux de lumière qui font l’interet de ce batiment.
PAULO DAVID
Casa Das Mudas / Madeira / Portugal Paulo David nous présente ici un travail remarquable sur plusieurs points. Tout d’abord il insert son batiment dans la pente, l’acces se faisant par le haut, la forme de l’edifice viens soulgner l’horizons. L’acces de ce batiment se rapproche etonnament de celui d’un edifice enfouit.
De plus il effectue un travail sur la masse, qui vient trancher et evider pour creer des patios interieur, coupe la vue exterieur. Et enfin son batiment fonctionne comme un batiment enfouit, les espaces de spectacle sont enterré, l’acces plus intimistte s’effectue à la descente.
PETER ZUMTHOR Thermes de Vals / Vals / Suisse
Ce batiment de Peter Zumthor s’inscrit dans la pente et non dans l’enfouissement. Mais l’enfouissement partielle ainsi que le traitement de la masse et des ouvertures zenithales s’appliquerait parfaitement à un edifice souterrain. Il joue sur le patio, les failles lumineuses.
Le matériaux viens souligner se travail sur les lumière, et vice-versa. Malgrès les cadrages sur l’exterieur, le batiment parait vivre en autarcie replié en son centre.
FERNANDO MENIS
Iglesia del Santísimo Redentor / San Cristóbal de la Laguna / Tenerife / Espana Le batiment de Menis n’est pas non plus un exemple de batiment enfouit, mais son travail sur la masse s’en rapproche fortement. En effet la lumière viens principalement des failles du plafont, il travail ses espaces afin de faire ressentir à l’interieur le confinement créer par ces
lourds volumes qui se soutiennent mutuellement. Le matériaux et les lumières viennent souligné cette athmosphere pesante, de masse en equilibre.
EGLISE LALIBELA
Eglise de Lalibela / Lalibela / Ethiopie La référence vernaculaire de cette étude. Cette eglise taillé à meme la roche est une veritable merveille de la construction. On y retrouve très clairement la figure architecturale du face au mur, et ce sur 4 de ses faces. Le rapport entre la falaise et le batiment est omni-
présent. L’acces se fait par l’exterieur du creux, par en bas, comme si le batiment était simplement descendu. Ici l’acces n’est pas inversé.
+
AUER WEBER
The Residencia / Auer + Weber / Chile Trois face du batiment de Auer et Weber sont enfouis, et pourtant il ne parrait pas l’etre. Son fonctionnement contrairement au apparence l’est, en effet, la lumière est acheminé depuis des patios et des failles lumineuse depuis le plafont jusqu’en bas de l’edifice par un
jeux de patios et de coursive. Il se referme dans son fonctionnement vers son centre enterré alors qu’il parrait s’ouvrir sur le desert en photographie.
b- Mise en situation d’une référence dans un contexte enfouit : Certaine des références que nous avons étudié précédemment ne sont pas directement appliqué sous terre, afin de mieux définir les volontés projectuelles qui pourrait s’appliquer à ce dispositif, nous allons tenter de placer ces références dans un contexte enfouit. Cette méthode va nous permettre de mieux lire les points d’attraits de chaque référence, et de définir les objectifs architecturaux de notre projet futur. Le fait de transposer une référence, à la manière d’un archétype, tel un copier coller, est un révélateur. Cette action permet de mettre en avant les prises de positions de l’architectes, que ce soit la figure, la posture ou même les dispositifs architecturaux. De plus, cela met en évidence les caractéristiques du site, et le fait que certaines choses s’adapte à l’archétype, et d’autre en montrent ses limites. Pour l’exemple de la casa das mudas de Paulo David, le fait de l’enfouir transforme le projet, les cadrages sur le paysages, cadre maintenant sur le mur, le batiment ne s’ouvre plus comme auparavant mais au contraire viens s’interrioriser. Mais l’acces est toujours viable, ainsi que son systeme de transmition de lumière. Cette transposition devient très interressante, dans le fait que ce projet reste viable meme enfouit. On sent un certain etriquement de certain espaces, mais le travail sur la masse et le patios restent plosible et lumineux.
c-
Limite du programme :
L’enfouissement est un dispositif très radicale qui se définie par des critères assez précis : l’apport de lumière naturelle zénithale, l’accès à l’édifice par le haut,... Mais c’est aussi un grand nombre de contraintes qui apparaissent et qu’il faut questionner pour définir un projet. En effet, dans quelles mesures un projet enfouit est il viable ? Le fait d’être enterré, de n’avoir que des ouvertures zénithales altère t’il le confort de vie ? Et peut on vivre uniquement sous la lumière zénithale ? A quel programme l’enfouissement est il adapté ?
d- applique :
Les différentes figures qui s’y
La notion d’enfouissement fait place, en Architecture, à un thème très large. Les références que nous avons étudiés nous montre que les nombreux tenants et aboutissants de ce thème, on y retrouve plus particulièrement les différentes « figures architecturales » au sens ou l’entend Dominique Chapuis. L’enceinte s’y retrouve tout naturellement, car c’est la métaphore du bâtiment cerné de quatre murs mitoyens, sans possibilité d’ouverture sur l’extérieur. La seule différence est le fait que l’un est en surface, au même niveau que son contexte, et l’autre vient s’enterrer, disparaître face au contexte. Mais le replie sur l’intérieur, cet enfermement volontaire est tout de même présent. L’édifice devient par ce fait, un micro cosmos qui vie en autarcie, sans ce soucier du monde alentour, il s’ouvre simplement au sommet pour venir capter la lumière.
Enceinte
Plan
Coupe
Dos au Mur
Plan
Le dos au mur, se retrouve de deux manières différentes. Il peut s’entendre au sens de enfouit et dos à la masse, mais aussi au sein même du projet enfouit, il s’oriente naturellement dos au mur. De la même manière, on perçoit deux formes de face au mur, celle au sens de face à la masse, à l’enterrement, il est le résultat de la dualité qui apparaît entre le mur et l’édifice. Mais à l’intérieur même d’un projet enfouit cette figure de face au mur peut apparaître, et ainsi donner une deuxième valeur à cette dualité. Une dernière figure est redondante dans le thème de l’architecture enfouit, le vis à vis. Elle se retrouve dans le patio, l’architecture en bande, et même dans le travail de la masse. Elle vient, par son enfouissement créer un face à face entre deux ensembles, et même si elle peut rejoindre la figure de l’enceinte en certains points, ce travail sur le vis à vis est l’une des questions première de l’enfouissement. En effet, peut on vivre uniquement dans le vis à vis, avec pour seuls apports lumineux, les lumières zénithales ? Peut on créer des percées visuels dans un vis à vis ?
Coupe
Face au Mur Plan
Coupe
Vis à Vis
Plan
Coupe
PARTIE II
ANALYSE THEORIQUE
II. Analyse Theorique:
Cette seconde partie est basé sur les recherches et analyses théorique se rapportant à l’enfouissement. L’objectif étant de créer un catalogue des dispositifs s’appliquant à l’enfouissement en architecture, et ainsi de différencier chacun des critères liés à cette architecture. Ce travail d’analyse à pour but de s’intégrer plus tard à la phase de conception du projet, afin de mettre en place des espaces intéressants sensitivement. Comme je le présentait en première partie, c’est l’approche des notions sensorielles qui me plait dans cette architecture, la notion poétique des lumières, et comme le disait si bien Le Corbusier : « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes sous la lumière. » (Vers une architecture, éditions Crès et Cie, Paris, 1923)
a-
Type d’enfouissement :
L’enfouissement est présent de plusieurs manières en architecture, quelles en sont les caractéristiques ? Pouvant nous les classifier, les regrouper par groupe? Tout d’abord nous pouvons distinguer des degrès d’enfouissement. Ceux ci varient suivant l’acces à l’edifice, et sa prise de lumiere. Mais l’on considerera que de ces trois models, un seul correspond veritablement à la figure de l’enfouissement, le troisieme, l’enfouissement totale, ou l’acces ainsi que les apports lumineux se font tous depuis la 5ème façade: le toit. Enfin penchons nous su les differentes morphologie que l’on peut retrouver dans l’architecture enfouit. La forme la plus basique, est celle qui s’applique directement à la figure de l’enceinte, avec ces quatres murs exterieur infranchissable. C’est le modele concentrique qui regroupe toute les caractéristique de la figure enceinte.
La seconde forme, est celle qui decoule directement du modele de l’eglise en Ethiopie, un creux dans lequel vient s’implanter un edifice. La figure qui s’y applique est hybride, c’est un ensemble de quatre situations en face au mur.
Cette troisieme forme consiste en une nappe uniforme perçés de différents patios. Cette morphologie est constitué de point lumineux précis est orienté, nous pourrions remplacer les patios par des canon de lumière à une autre echelle sans probleme.
Ce quatrieme modele est quand à lui l’exemple parfait de la figure du vis à vis. Deux edifice qui se font face, qui dialogue, de plus une nappe inférieur permet de retrouver l’un des types de lumières zénithales (3éme) que nous allons cataloguer juste après.
b-
Lumières Zénithales :
Depuis de nombreuses années, la lumière zénithale est une source d’inspirations pour les architectes. Elle révèle les formes, permet la création de nombreux type de luminosité, d’ambiance. Elle a parfois un coté très solennel. Elle n’est pas ouverte sur le paysage, contrairement au autre type d’apport de lumière naturelle, son but n’est pas de voir ou d’être vu, mais essentiellement de diffuser la lumière. Sont seul horizon est le ciel. La lumière zénithale entretiens une relations étroite avec la notion de replie sur soit, elle coupe du monde extérieur, paraît inchangeante et neutre. Au travers cette analyse nous allons mettre en évidence les différents dispositifs de lumières zénithales et tenter de montrer leurs caractéristiques sensorielles. Tout d’abord, les sheds lumineux, principalement utilisés en lumière indirect, ils permettent une diffusion douce et uniforme de la lumière. Ils sont très ouvent associé au langage industrielle, ce qui est dut à leur grande efficacité et leur facilité de mise en oeuvre sur de grandes surfaces. Suivant leur formes, certain reflette la lumière, d’autre la diffuse tel un mur lumineux.
La faille lumineuse est un disposif très courrant dans l’architecture post-moderne, elle oriente la piece, viens marqué d’un raie de lumière l’espace. Si elle est placé contre un mur, elle fonctionne comme mur lumineux. La lumière est direct et localisé, et donc evolutive au cours de la jourée.
La bande double hauteur, est un dispositifs double, il apporte de la lumière direct et indirect en même temps, elle permet un grande différenciation des espaces. Suivant la taille des ouvertures la lumière qui s’engouffre est plus ou moins filtrée.
Les puits ou canon à lumière, sont des dispositifs orientés, qui éclaire fortement et localement. Dans un même espaces ils sont souvent orienté differemment de l’un à l’autre, pour reveler à la lumière un point précis. Leur taille et leur sens dépent de ce que l’architecte souhaite montrer, mettre en valeur. La lumière est souvent direct, mais ce reflette aussi contre les parois du canon.
La patio, forme la plus courante en architecture et ce depuis son origine, le patio n’est pas en lui même une source de lumière zénithale, mais il puise sa lumière par le haut et le redistribue par la suite. Suivant son echelle face au projet il devient simple apport locale de lumière ou veritable cours interieur. Sans etre un dispositif zenithale en lui meme, le patio est une méthode qui joue directement dans la notion d’enfouissement en architecture.
Le shed inversé est une simple dérivation du shed, mais sa morphologie legerement differente, permet de jouer sur des lumières reflettée contre ses parois, et d’obtenir une lumière bien plus indirect et douce. C’est un filtre lumineu.
Le filtre lumineux peut avoir maintes echelles face au projet, il consiste en des failles, ou des palles orienté afin de ne capté le soleil lorsqu’il est dans une inclinaison précise, il défférencie ainsi les saisons de l’année. De plus le vite permet un apport constant et doux de lumière indirecte.
c-
Classification des accès :
La figure du creux comme on pourrait l’interpréter, l’enfouissement d’un édifice pause directement deux questions majeures : la lumière et l’accès. C’est cette seconde qui nous intéresse maintenant. Nous allons tenter d’identifier et de classer les différents type d’accès que l’on peut rencontrer dans une architecture enfouit. L’objectif de cette sous-partie n’étant pas d’identifier comment descendre dans un édifice, mais plutôt comment s’organise un bâtiment dont l’accès s’effectue par le sommet ? Et quelles ambiances, quels effets sensoriels cela produit ? Historiquement les architectures faisant appel à ce dispositif se rapportait bien souvent à des temples, ou des tombeaux, voir plus tard des exploitations industrielles tel que les mines, ou les métros. Nous allons tenter d’identifier les dispositifs d’accès existant et de leur associer des ambiances, des programmes,… Comment se vie cette enfouissement graduelle? Un batiment que l’on aborde par le sommet s’organise donc différemment, les espaces publique habituellement en bas se retouve en haut, l’intimmité s’obtient avec la descente. L’ascession s’effectue vers la lumière, tout un symbole. Une pente, une faille, viens comme masquer avec douceur cette enfoncement, un ascensseur la masque. Le systeme de pyramide inversé, comme un silo à voiture inversé serait la meilleur methode d’appropriation des notions inversé d’un tel retournement. Certain projet qui s’organise autour d’un acces par la face supperieur joue sur l’horizons, comme celui de Paulo David, Casa das Mudas. Le promeneur viens s’enfoncer dans la masse avec face à lui l’océan et l’horizon marqué par l’edifice. L’enfoncement progressif, la disparition sous la couche terrestre, l’acces à un batiment enfouit répond aussi aux volontés d’une telle figure: s’effacer face au paysage». Si l’effacement est totale le batiment devient imperceptible, son acces en est le seul indicateur. C’est pourquoi un traitement tout particulier lui est souvent appliqué.
PARTIE III
PREMICES D’ INTENTIONS DE PROJET
:
a-
Mon intérêt pour l’enfouissement
Ce projet de fin d’étude est notre ultime projet architectural en tant qu’étudiant, il me semblait important de choisir un sujet qui me tient à cœur. J’avais dès le début fait le choix de l’enfouissement, mais il est vrai que je ne pourrais pas justifier ce choix très précisément. Mais du coup, pourquoi l’enfouissement ? Je pense que ce choix découle de deux points majeurs. Tout d’abord, c’est un parti prix très marqué, un bâtiment qui cherche à s’effacer du paysage, à s’intégrer. Pour ce faire, le bâtiment s’enfouit, s’enterre, il se niche dans le creux, et l’on voit apparaître la relation étroite qu’entretienne l’édifice, le projet, et le creux. Mais aussi, je ne peux le nier, mon choix est photographique. Je me positionne volontairement en provocateur avec cette phrase, mais elle tient tout son sens. En effet, je pense qu’une architecture « réussi » est une architecture qui provoque des émotions, et j’entend par la le fait qu’elle crée une atmosphère propice à ces émotions, mais aussi qu’elle même en tant qu’objet du regard, provoque l’émotion chez son observateur. J’ai déjà mentionné l’intérêt du support photographique dans mes recherches. Il est pour moi le reflet des émotions et des intentions de l’architecte. La figure de l’enfouissement, est par définition poétique, elle est la métaphore du replie sur soit. L’intérêt que je lui porte découle du jeux de lumières zénithales qu’elle entraine. La lumière est omniprésente dans ce thème, elle révèle les formes, les matières et le mouvement. Justement dosée, elle est maitre des émotions, et induit indéniablement une atmosphère, une ambiance. De ce travail ambiantale peuvent en découler de nombreux points du projet, par exemple son programme, certes l’architecture enterrée ne s’applique pas facilement à un ensemble de logement, mais son intérêt sensitif s’approche beaucoup plus de celui d’un espace d’exposition, ou de recueillement par exemple.
b-
Programme :
L’enfouissement d’un édifice n’est pas sans conséquence, celui ci doit vivre en se détachant des nécessités de ces façades, le cadrage sur le paysage n’est plus possible, le regard trouve très vite une limite horizontale contre lequel il vient se frapper. Je pense qu’il est tout de même possible d’intégrer des logements dans un tel édifice, par un jeu de percées visuelles, en créant ses propres perspectives, mais je n’y trouve pas d’intérêt. Je pense qu’un tel sujet s’inscrit avec beaucoup plus de justesse dans un programme nécessitant une plus grande intériorisation. Il serrait évident de vouloir concevoir de l’équipement en ce lieu, mon intérêt se porte principalement sur un musée, ou l’espace et les lumières viendrait souligner les œuvres exposé, tels un parcours lumineux. Un édifice religieux pourrait venir compléter le programme ainsi qu’un équipement sportif. Ces trois axes programmatiques s’inscrive dans la démarche d’un projet enfuit, l’enjeux sera de fournir la lumière nécessaire pour chacun d’eux, l’organisation spatiale de ces trois ensemble est l’un des enjeux d’un tel programme, de même que la volonté de s’effacer face au paysage.
c-
Site :
Je n’ai toujours pas fait le choix définitif d’un site de projet, mais je suis à la recherche d’un emplacement qui justifierait l’utilisation d’un dispositif enfouit pour intégrer un tel programme. Qu’est ce qui pourrait justifier une telle prise de position ? S’effacer sous une place peut être, afin de conserver l’espace public présent en surface, mais comment gérer les apports de lumières et leur proximité face au public ? Une plateforme multimodales à l’image de la nouvelle station de métro des halles (Paris). Le projet devient une ville souterraine, ou s’intègre facilement une galerie commerciale, et des échanges de flux entre métro et piétons. Mais la ville de Genève ne se prête pas facilement au jeu, l’absence de métro et la proximité du lac et l’ancien marrait l’en éloigne. Le cœur d’un ilot peut être, à la manière du nouveau pavillon de l’art islamique du Louvre, de Rudy Ricciotti. Mais je pense que la volonté du projet de s’effacer face au paysage ne signifie pas de se montrer aux yeux de tous par la hauteur. Ma connaissance de Genève est très minime, mais je ne pense pas trouver d’ilot suffisamment large pour ne pas mettre la proximité des bâtiments en principales contraintes. Le lac en lui même pourrait être le théâtre d’un tel édifice, enfouit dans l’eau, mais un tel programme enfouit dans l’eau ne se justifie pas facilement, je pense que plus d’intérêt peut être présent autrement. J’avais tout d’abord imaginer que l’emplacement actuel de la gare routière serait idéal, mais après réflexion, je pense qu’une gare routière ne s’adapte pas à mes intentions de projets, il serait donc difficile de faire cohabiter les deux projets. Ma réflexion se porte donc vers un ilot de taille moyenne, qui pour l’intérêt du projet, serait remplacé par un projet enterré. La justification d’un tel site vient de l’intérêt de suppression de l’ilot, pour ouvrir la vue, créant ainsi une percés visuelle pour la ville et un nouvelle espaces publiques en son ilot.
d-
Figure choisie :
L’enfouissement est un thème qui se rapproche très facilement de la figure de l’enceinte, ce qui induit un replit sur soit, une interiorité au projet. Même si cette figure est toute trouvée pour un projet enterré, avec quatre façades pleines, je souhaites tout de même intérroger les différentes figure que nous avons identifier afin d’en determiner les limites dans un contexte souterrain. Je reste néanmoins certain que la figure de l’enceinte s’appliquera au terme de mon projet. Mais comme nous avons put le remarquer, les figures architecturales ne sont pas un modele scientifique et juste, elles se recoupent bien souvent. C’est pour cela que je souhaite mettre en jeux différents dispositifs afin de ressentir les différentes situations, les différentes figures mise en jeux. Peut etre que l’une ou l’autre s’applique mieux à tel type de programme, de lumière ou d’ambiance.
e- Ebauche de réflexion projectuelle : A l’heure actuelle, je n’ai pas la prétention d’affirmer que je possède un site définit et immuable pour la suite de mon PFE, et cette absence de site entraine un ammenuisement des pistes de reflexions projectuelles. Mais même si actuellement je ne peut pas proposer à la critique de projet, mes intentions de projets sont déjà assez clairement définies. Le thème de l’enfouissement, omniprésent depuis ce début d’année m’a permis de définir un axe de reflexion. Je souhaites faire table rase d’un ilot actuelle afin d’ouvrir la vue au ilots alentour, ce qui justifierait pour sa reconstruction, une intervention légère et masquée: un edifice enfouit. Le fait d’occuper tout un ilot permet d’etre maitre des limites entre le public et le privé, ainsi que de garder une distance certaine entre les edifices en hauteur au alentours et cet ilot enfouit. Le fait d’enfoui un ilot permettra la création d’un espace publique, et d’annimer le jeux du voir et/ou etre vue. Quand à la suite du programme, je pense allié un ensemble de programme assez mixte incluant de l’equipement sportif, et culturelle , ainsi qu’un edifice religieux, ou le travail des ambiances solenelle serait mis en avant. Le tout constamment baigné de lumière naturelle zénithale. Le troisième point important de ces prémices de projet, c’est la volonté de créer et d’imaginer des espaces à fort quotient sensitif, je souhaites créer l’emotion, maitriser les ambiances internes au projet, et ce en me basant principalement sur le jeux des lumières, des volumes et des matériaux. Ce projet sera donc un projet de justesse des proportions et des lumières.
L’ENFOUISSEMENT FAUSSURIER FLAVIEN MEMOIRE DE PROJET DE FINVENDREDI D’ETUDES 6 DECEMBRE 2013 2014
ENSAG
Master L’Architecture comme Discipline