Portfolio
Paysagiste DPLG MAHOUDO Floriane
Née le 01 Juillet 1991 18 av du Maréchal Leclerc -appt 105 33700 Mérignac
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floriane.mahoudo@gmail.com 06.64.54.49.63
Demande de stage FORMATIONs 2013-2016
2012-2013
2012
2010
ENSAP Bordeaux
Classe préparatoire
Legta Pau-Montardon
Lycée la Boétie
Talence - 33400
Antibes - 06600
Montardon - 64121
Taillan Médoc - 33320
Préparation au concours des écoles nationales supérieures du paysage
Obtention du BTSA Aménagements Paysagers
En cours de troisième année d'étude Préparation au diplome DPLG - Paysagiste concepteur
Obtention du Baccalauréat Scientifique Spécialité SVT
Obtention de la Licence de Géographie
Expérience professionnelles 2016
2013
2014
2011
Conservatoire des races d’Aquitaine
Atelier Palimpseste
Pépinière Le Lann
AJS Paysage
Pessac - 33600
Bordeaux - 33000
Gradignan - 33170
Gradignan - 33170
Stage de 6 semaines
Stage de 3 semaines
Stage de 8 semaines
Stage de 8 semaines Participation à l'élaboration de circuits de transhumances Participation à l'élaboration d'un atlas des projets d'éco-pâturages en Aquitaine
Vente et entretien de Création et entretien Conception d'un projet sur la ville de plantes ornementales de jardins de partid'extérieur culiers Donzacq Suivi du chantier de la crêche de SaintAubin-du-Médoc
Logiciels informatiques Autocad
Photoshop
Illustrator
In Design
Sketchup
Pack Office
Séminaire d’initiation à la pratique de la recherche en paysage Création d’un observatoire des paysages sur les savanes de la côte Ouest de l’île de la Réunion
Le séminaire « Formation à la pratique de recherche », que nous avions réalisé lors de notre quatrième et dernière année de formation à l’ENSAP Bordeaux et encadré par le laboratoire UMR Passages, vise à nous initier aux méthodologies de la recherche en matière de paysage. Ce séminaire est un passage fortement recommandé si nous souhaitons par la suite poursuivre une formation doctorale. Au-delà de l’aboutissement de la recherche, le séminaire permet de nous pousser à construire une problématique et à élaborer des méthodes d’investigation sur le terrain. La recherche s’articule donc entre une théorisation des données recueillies et une confrontation de ces données sur le terrain. Le séminaire 2016/2017 porte sur la question des observatoires et de l’observation avec pour objectif de trouver des méthodes d’observations innovantes et inédites sur les paysages des savanes sous le vent de l’île de la Réunion. Le projet est encadré par l’équipe des enseignants chercheurs : Bernard Davasse, Serge Briffaud et Rémi Bercovitz et par Morgane Robert, paysagiste diplômée en 2016, entamant un doctorat dont le sujet de thèse porte sur les paysages des savanes et des ravines de la côte ouest de la Réunion. Nous avons la chance d’avoir déjà sur place des contacts actifs dont Quentin Rivière, un étudiant Réunionnais, et deux professeurs en géographie Béatrice Moppert et Christian Germanaz permettant de rester en contact constant avec l’île. Le projet sur les paysages des savanes sous le vent de l’île de la Réunion s’inscrit dans des travaux de recherches antérieurs : le premier en 2001 et 2002 à la demande du Conservatoire du Littoral et le Direction Régionale de l’Environnement ; le second en 2015 commandité par le Conservatoire du Littoral, piloté par l’UMR Passages et coordonnée par Serge Briffaud. Notre travail s’inscrit dans la continuité de ces travaux qui nous ont permis d’acquérir la majorité des connaissances requises sur les paysages de la Réunion avant d’entamer notre travail sur l’observation. La création d’un observatoire des savanes de la côte ouest de la Réunion permettrait d’enrichir les connaissances sur l’histoire des milieux et des paysages, de mieux comprendre les changements de perceptions et d’usages sur la savane et de connaître les pratiques existantes qui permettent d’entretenir ce paysage. La mise en place d’un observatoire n’a pas pour seul but d’enrichir la connaissance, mais surtout la compréhension de ces milieux dans une perspective de projet et de gestion de ceux-ci. Notamment avec l’objectif de mettre en place un plan de gestion sur le Cap la Houssaye dont le conservatoire du Littoral vient d’acquérir une partie du parcellaire. Notre travail s’étend sur l’ensemble des savanes de la côte ouest mais le Cap la Houssaye sera le site d’expérimentation principal pour nos méthodes d’observations.
Nous avons réalisé une méthode de travail détaillée permettant aux chercheurs reprenant le travail de suivre le déroulement du séminaire et la mise en place de l’observatoire des paysages, en vue d’une passation du travail réalisé
Nous avons réalisé des fiches paysages-ateliers permettant la mise en place de l’observatoire des paysages. Ces documents regroupent l’ensemble des problématiques traitées, l’ensemble des points de vue sélectionnés et le protocole d’observation de chacun d’entre-deux.
Nous avons mis en place un outil nous permettant d’analyser le terrain par unité spatial. Cet outil est le paysage-atelier, il désigne une portion du territoire en lien avec une problématique définie. Pour chaque PA nous avons réalisés des fiches permettant l’observation du paysage par une entrée problématisée
Dans chaque paysages-ateliers, nous avons sélectionné des photos, correspondant à des points d’observations. Chaque photo est détaillée, décrite et interprétée. Les points d’observations ont été géoréférencés afin de faciliter la réitération de photo si nécessaire. Un protocole d’observation a été mis en place pour chaque point
Séminaire d’initiation à la pratique de la recherche en paysage Création d’un observatoire des paysages sur les savanes de la côte Ouest de l’île de la Réunion
Etant donné le peu de temps que nous avions, il fut difficile de mettre en place un observatoire des paysages. Nous avons donc créé un outil donnant toute les clés pour mettre en place l’observatoire des savanes de la côte ouest de l’île de la Réunion directement sur place. Nous avons mis en place des Paysages-Ateliers, portion du territoire sur lequel s’applique majoritairement une problématique à observer. Chaque Paysage-Atelier est décliné sous forme de fiches récapitulant la problématique influant sur le paysage, la description de celui-ci et le protocole d’observation. Certains Paysages-Ateliers sont multi-sites, des problématiques s’exerçant sur plusieurs lieux différents. Sur chaque Paysage-Atelier, nous avons définis des points d’observations où nous avons pris une photographie, permettant d’observer un phénomène précis. Les photos prises sont à reconduire dans le temps, elles débutent une série ou en poursuivent une autre.
Chaque paysages-ateliers a été créé pour une problématique. Chaque fiche s’organise de la même manière : une première page avec une cartographie de la côte ouest de l’île de la Réunion, spatialisant le PA ; une page résumé du PA pour faciliter son utilisation sur le terrain ; une ou plusieurs pages en suivant décrivant le PA et détaillant la problématique. Elles sont accompagnées d’éléments graphiques facilitant la compréhension ; une cartographie intermédiaire situant plus précisément le site sur lequel ont été choisis les points d’observations ; une cartographie précise avec les points d’observations géoréférencés ; au moins deux pages détaillant chaque point d’observation avec une fiche d’identité par point, la photographie détaillée et légendée, et les photos réitérées si elles le sont. Certains PA sont soumis à d’autres protocoles d’observations que par la photographie : des relevés botaniques, sociologiques, historiques, météorologiques ...
PA 1 - Pratiques Pastorales et exPérimentation
«PAYSAGE-ATELIER» 1
Pratiques Pastorales et exPérimentation de brûlage dirigé et défrichage
de brûlage dirigé et défrichage
Cap la Houssaye
Cap la Houssaye
Objectifs : observer l’impact sur les dynamiques végétales de deux modes de gestions différents, le brûlage dirigé et les défrichages manuel et mécanique au sein de la savane : - Le premier mode de gestion est basé sur l’observation scientifique de l’expérience de brûlage dirigé réalisée le 26 Novembre 2016. Le but est de pouvoir appréhender la reprise et le comportement végétal suite à la gestion par le binôme feu et pâturage. - Le second mode de gestion se base sur l’observation de parcelles gérées et défrichées par l’association des Amis de l’Océan Indien. Problématique : Quels sont les impacts de ces différents modes de gestion sur l’évolution des strates et des faciès végétaux de la savane? Il s’agit pour le brûlage dirigé de confirmer ou d’infirmer de manière scientifique certaines hypothèses faites en matière de gestion de savane par le feu suivi du pâturage. Cette expérience doit être reliée à la future élaboration d’un plan de gestion de la savane du Cap. Pour les parcelles défrichées par l’association des Amis de l’Océan Indien, il s’agit de voir en quoi les initiatives associatives peuvent influer sur les dynamiques végétales et modifier les faciès végétaux de la savane.
Cartographie des incendies accidentels du Cap la Houssaye en 2016
Description du Paysage-Atelier Situé à l’entrée Est de la savane du Cap la Houssaye, ce “paysage-atelier” porte sur une thématique commune d’observation des dynamiques végétales soumises à différentes gestion. Ce “paysage-atelier” se décompose en deux lieux distincts: une parcelle expérimentale de brûlage dirigé et deux parcelles appartenant à une association qui les défrichent manuellement et mécaniquement. Ce “paysage-atelier” est l’occasion de définir et de différencier 3 types de gestion par le feu de la savane: l’incendie accidentel, le feu pastoral et le brûlage dirigé pour comparer leurs impacts sur la végétation de la savane. L’incendie accidentel est à priori involontaire et non maîtrisé. Le feu pastoral, une pratique souvent taboue, est difficile à distinguer du premier mais est combinée au pâturage des troupeaux liée au renouvellement de la ressource fourragère. Ces deux types de feu sont tous les deux courants car ils se développent dans le sens du vent, sont rapides et brûlent partiellement la strate arbustive et arborée. Le brûlage dirigé, lui, consistera en la mise en place d’un feu maîtrisé par les pompiers en contre sens par rapport au vent, combiné ou non avec le pâturage. Ce brûlage dirigé sera réalisé à la fin de la saison sèche pour que la repousse se fasse juste après, lors de la saison humide. Ce contresens permettra un brûlage lent et total des ligneux présents sur l’espace d’expérimentation. Pour plus de maîtrise, 1 hectare sera défriché au préalable tout autour de la parcelle, de manière à constituer une marge de sécurité. Le brûlage se déroulera en deux étapes distinctes, toujours dans un souci de sécurisation et de limitation de la propagation du feu. A la suite de cette mise à feu de la savane, un éleveur de mokas (Ti’Musik) viendra faire pâturer son troupeau sur certaines zones incendiées. La parcelle expérimentale est linéaire et s’étend du chemin Summer et l’hélistation jusqu’au delà de la piste ULM (voir plan parcelle brûlée). La parcelle choisie est aujourd’hui fortement colonisée par des ligneux et de nombreuses chaumes de Panicum Maximum, créant ainsi une importante biomasse qui à la saison sèche peut s’avérer problématique. L’autre espace du “paysage-atelier” correspond aux parcelles débroussaillées par l’association des Amis de l’Océan Indien aux abords de leur nouveau ranch. Leur ancien ranch se trouve sur la zone concernée par le projet de ZAC Renaissance III. Par anticipation, il va se déplacer pour s’implanter à côté de l’hélistation le long du chemin Summer. Les parcelles défrichées sont situées en contrebas par rapport à l’emplacement du futur ranch au niveau de l’entrée Est de la savane du Cap.
Cartographie de la parcelle expérimentale de brûlage dirigé
Carte actualisée au 10/11/2016 Débroussaillement mécanisé de la piste d'ULM servant de lisiére sécurisée
13,2 ha le 18/05/2016
Débroussaillement 5m de large
26,5 ha le 18/10/2016
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Zone à bruler: 4,47 ha
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Légende Parcelle à bruler Surface débroussaillée 0
Exemple du début d’une fiche PA : première page, cartographie de la côte ouest de l’île de la Réunion avec la position de chaque site concerné par le PA
Page résumé du PA regroupant une description rapide et la problématique principale
Pages de description graphiques
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0,2 Kilomètres
du PA regroupant éléments écrits et
Bloc de principe sur les hypothèses d’évolution des paysages de savanes depuis le XVIIIe s. és es es vit n ac es ac es ti p p ac tio es ll es ll s anta es arce s et es arce éan e d d s p p r à e pl à oc ive l’im ié les e l’ iée les ravin d c c o d o , s t ass age, ière ass age des de isan if. s s v v r r e e n e r r u o a ns le le ltu l’é auto ltu l’é en l nté fav exte u u o c c à t à t m e ly ly Re ricol vage Po ués isen s Po ués isen ant afé c n s n n ag l’éle vo rga emi vo rga ver de e o o r e ’ ’ h de l s sc s rs ltuLe troisième site e u e Stella et la pointe au sel, au sud de Saint-Leu. Sur ces savanes dse situe entre le quartier v C
Stella
s’entrecroisent deux pratiques pastorales indépendantes l’une de l’autre. Nous y retrouvons une pratique traditionnelle d’élevage de boeufs moka, de la même manière que sur les savanes du cap la Houssaye et sur celle de Bellevue. Le troupeau pâturant sur la partie basse du versant, autour de la route du littoral et à proximité de la ravine Fond Madiel. Sur la partie haute se pratique un élevage de vaches limousines plus 300m 300m conventionnels et réglementés. Ces deux troupeaux se dirigent de manières différentes : un éleveur pratique un élevage extensif avec une race de boeufs rustiques qui s’accommodent de la ressource fourragère de la savane ; les vaches limousines sont beaucoup plus exigeantes et doivent être dirigées autrement par l’éleveur. La comparaison de ces deux pratiques et de leur impacts sur la savane nous permet d’identifier l’action de chaque troupeau sur les milieux et sur les paysages de la savane ouverte de Stella. 0m
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r su t e r n c su leme t es s à n n u a an o s e c s re v c r i s n c a u n s su an ba te e ba les au ur lle ière a c au ert eà ’ r l h e v s n u ou de uite an les idu nc ne es ec ne ur rés ve fo sion es s pla ain s a d l b v r ur on sa ora ure se e ten an on de litt sati Ex sav ux an e ré ult i i s v c e e n c Sa mm no les sd’étude ba nd ea ten pa Ex le plus au Nord. Ur Ba chemin pavé de Bellemène. Mo Le site suivant se Es situe autour du coIl s’agit du site de rée idé
Bellemène
Le chemin traverse une savane sèche assez abrupte et relie le quartier Bouillon au quartier Bellemène situé 190 m plus haut. Dans les années 2000 ce chemin a bénéficié d’une campagne de réhabilitation. Le quartier Bouillon s’est formé de manière spontanée et est composé d’habitats dits « informels » qui ont vu le jour 400m 400m sans aucun aval, uniquement par l’initiative des habitants. Ce quartier est désormais au contact du chemin revalorisé qui est pratiqué par des joggeurs et des marcheurs de plus en plus nombreux. Des pratiques pastorales sont généralement associées à ces habitats informels. Ainsi les habitants laissent des cabris pâturer la savanes aux alentours du chemin pavé. De plus, un éleveur de boeuf moka à l’habitude faire pâturer son troupeau aux alentours du chemin. A cette pâture est souvent associés des feux dit “pastoraux”. Ces feux, le plus souvent inavoués, venant jusqu’aux abords du chemins pavés, sont des indices descendant même parfois jusqu’à la 00m 100m fort d’activité pastorale dans le paysage, certains feux 1pastoraux Ravine Divon située au sud du chemin. Cette activité d’élevage influe directement sur la dynamique végétale 0m m site nous intéresse car les pratiques de la savane par le feu, le piétinement, le passage des boeufs … 0Ce pastorales côtoient un chemin patrimonialisé et de plus en plus fréquenté.
Debut XVIIIe s.
Fin XVIIIe s.
Milieux du XIXe s.
Début du XXIe s.
Paysage de polyculture
Augmentation de l’élevage extensif
Mise en place de l’ordre étagé du paysage
Interpénétration des diiférents espaces
Schéma de la savane pâturée de Stella
Elevage traditionnel de boeufs moka
Schéma de la savane pâturée de Bellemène
élevage contemporain de vaches de race Limousine
traces de piétinements strate herbacée : des troupeaux savane ouverte
Elevage traditionnel de boeufs moka
élevage domestique de cabris
savane ouverte piquetée d’arbustes
traces de piétinements des troupeaux
gestion par les emplois verts de la commune
feux pastoraux
Exemples de productions graphiques produites pour faciliter la compréhension de la description des Paysages-Ateliers
Pages de la problématique détaillée du PA
Page sur le protocole expérimental
Parcelle expérimentale de brûlage dirigé
Plateau caillou ur im on t Fle ine Ra v
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Reconduction d’ancien point d’observation
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Cartographie des points d’observations géoréférencés d’un des sites concernés par le PA
Parcelles et nouveau ranch des Amis de l’Océan Indien
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Nouveau point d’observation
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Une observation par relevés botaniques devra aussi être mis en place pour évaluer scientifiquement les faciès végétaux et leurs évolutions. Il faudra mettre en place des placettes pour faire un relevé botanique avant le défrichage, un relevé avant le pâturage et un relevé après pâturage et défrichage. Il faudra peut être mettre en place une placette témoin dans l’enclos pâturé par les chevaux pour comparer les relevés botaniques et donc les dynamiques végétales.
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L’observation concernant les parcelles gérées par les Amis de l’Océan Indien consistera en un observatoire photographique de deux points de vue à reconduire toutes les semaines le premier mois après l’implantation du ranch et l’arrivée des chevaux puis tous les mois pendant un an et enfin tous les 2 ans. La réitération est identique à l’observatoire du brûlage dirigé pour pouvoir les comparer et pour comparer les dynamiques végétales liées au pâturage des boeufs moka qui seront introduits sur la parcelle expérimentale de brûlage dirigé au pâturage équin.
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L’impact de l’élevage sera mesuré en pourcentage « d’herbivorie », c’est-à-dire en faisant le rapport entre la quantité de biomasse mangée par les bœufs moka et la quantité de biomasse que les végétaux de la placette auraient dû produire sans bétail. Il est à noter que les placettes « non pâturées » seront encadrées de grillages pour ne pas que les bœufs puissent pénétrer, les autres seront simplement matérialisées par des tiges de fer placées aux quatre angles. Les placettes seront mises en places très rapidement après le feu et la fréquence du suivi sera d’un relevé par mois pendant six mois puis un relevé par an.
Pâturage équin, défrichage manuel et mécanique - Observatoire photographique et relevés botaniques
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Dans ces placettes de 10 m², 1 m² sera consacré à l’observation très fine des plantules afin de déterminer leurs hauteurs, leurs diamètres, et ainsi déterminer le pourcentage de biomasse créée. Des relevés seront faits tous les mois après le brûlage. Ils seront accompagnés de mesures dites abiotiques pour saisir au mieux les conditions dans lesquelles le relevé est effectué (mesure de la température, de l’humidité de l’air, de la qualité du sol etc…).
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Au départ, cet espace linéaire devait être divisé en 5 faciès végétaux déterminés au préalable en fonction des strates végétales. Chacun de ces faciès possédera des « placettes », mesurant 10 m sur 10 m qui sert de zone laboratoire. Les placettes possèdent plusieurs paramètres et pourront ensuite être comparées entre elles. Par exemple, un faciès pourra comporter une placette «Brûlée non pâturée », « Brûlée pâturée », “ Non Brûlée pâturée » ou encore « Non Brûlée Non pâturée ». Si l’on multiplie le nombre de placettes prévues par le nombre de faciès on obtient en tout environ quarante à cinquante placettes placées sur l’ensemble des 4 hectares brûlés. Au final, pour des questions budgétaires, il a été décidé de diviser l’ensemble des 4 hectares à brûler en seulement deux faciès : un faciès herbacé et un faciès arbustif. Chacun de ces deux espaces possèdera cinq parcelles grillagées et cinq parcelles non grillagées ce qui fera vingt parcelles en tout. Des parcelles témoins seront installées en dehors de l’espace brûlé de manière à comparer les placettes impactées par le feu et celle non impactées.
Les espaces témoins situés en dehors de la zone de brûlage devront eux aussi être pris en photo à la même fréquence. Il sera nécessaire de se mettre en contact avec les étudiants stagiaires pour connaître l’emplacement exact des placettes de 10 m par 10 et obtenir leurs relevés botaniques pour les associés aux photos.
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L’opération de brûlage dirigé est une commande du Conservatoire du littoral qui a deux grands objectifs principaux. Il vise à réactualiser les connaissances et les données accumulées dans la partie des dynamiques végétales du rapport rédigé par Alexandre Moisset et Serge Briffaud en 2001. Dans un second temps, il permettra de fournir au conservatoire des outils de gestions concrets de la savane. Ces outils seront ainsi basés sur une expérience et sur des faits scientifiquement prouvés. Le brûlage sera donc suivi d’observations biologique et botanique poussées qui seront confiées à des étudiants réunionnais en master de biologie. Le protocole d’observation mobilisera les master II et nécessitera un financement. Il comparera les parcelles brûlées non pâturées et les parcelles brûlées pâturées.
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Brûlage dirigé et pâturage - Relevés phyto-sociologiques
Il est nécessaire de nous adapter au protocole décrit ci-dessus pour mener sur la parcelle de brûlage dirigé un observatoire photographique cohérent et complémentaire avec celui des master en biologie afin d’observer les dynamiques de reprise végétale. Des vues générales seront mises en place tout autour de la future parcelle de brûlage. Dix photos serviront à visualiser l’espace sous différents angles et de décrire les différentes étapes de revégétalisation qui suit la mise à feu. Ces photos devront être reconduites toutes les semaines pendant 1 mois après le brûlage puis une fois par mois pendant un an. Des photos générales devront être croisées avec des vues de détail des futures placettes qui vont être mises en place. La fréquence sera la même que les prises de vue panoramiques.
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En ce qui concerne les parcelles défrichées par l’association des Amis de l’Océan Indien, il serait intéressant d’étudier leur évolution car elles se situent au contact du futur ranch de cette même association. Il sera donc possible d’y observer un pâturage mené par les chevaux appartenant au Ranch. Or, les équidés ne broutent pas les mêmes espèces végétales que les bovins et laisseront donc derrière eux un paysage pâturé de savane différent par rapport aux boeufs moka. Il sera donc intéressant de comparer l’impact de la sélection d’espèces végétales et le déplacement des troupeaux sur les dynamiques végétales des deux types de pâturage. Le pâturage des chevaux se fait dans des enclos fixes et le pâturage des mokas se basant sur une itinérance à travers la savane. Il sera donc intéressant de comparer les deux espaces en croisant les relevés photographiques, les relevés botaniques et ainsi déduire en quoi le choix d’un troupeau de bovins ou d’équidés peut influer sur les dynamiques de la savane.
Il y a trois protocoles qui sont conduits parallèlement : un protocole de phytosociologie, un protocole d’observation photographique de la parcelle de brûlage dirigé et un protocole d’observation sur la parcelle gérée par les Amis de l’Océan Indien. Ces trois protocoles s’inscrivent dans des temporalités différentes et ont des objectifs distincts.
Brûlage dirigé et pâturage - Observatoire photographique
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La question de l’acceptation par les habitants d’une gestion par le feu se pose fortement au moment d’une telle expérimentation. Dans un contexte de réglementation et d’interdiction des feux domestiques ou agricoles par les autorités locales, il est fondamental de s’interroger sur l’intérêt de la communication sur l’expérimentation de brûlage dirigé. En effet, la mise à feu volontaire à caractère scientifique peut être difficilement acceptée par les riverains et les usagers de cette savane. Quand on comprend les tensions existantes, la communication avant feu peut enrayer ou ralentir le bon déroulement de cette expérimentation de brûlage. Une communication post-feu est nécessaire et légitime pour renseigner les usagers sur les objectifs de l’expérimentation.
PRoTocoLE d’obSERvATIon
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Les gestions en place sur la savane sont multiples mais nous avons peu de connaissances, de recul et de moyens d’observations sur les impacts des modes de gestion sur les dynamiques végétales. On peut partir de l’hypothèse que l’usage du feu pour entretenir les espaces des savanes est une pratique depuis longtemps connue et expérimentée par les éleveurs en vue de fertiliser les sols et de renouveler la ressource fourragère des espaces pâturés par les troupeaux. Cette pratique semble être l’un des moyens de gérer les espaces de savane qui tendent à s’enfricher, notamment à cause du déclin des pratiques pastorales sur ces espaces de savanes. De plus, elle permet de réduire considérablement les risques d’incendie accidentel qui peuvent survenir durant la saison sèche. En effet, les opérations de brûlages dirigés et encadrés par des services compétents en la matière peuvent être de bons moyens d’éviter la propagation de feu sur de grandes surfaces qui sont souvent difficiles à contrôler et nuisent à la fois aux paysages des savanes, mais également aux habitations se trouvant à la frange de ces dernières. Afin d’observer et de comprendre ces phénomènes de feu, une expérimentation de brûlage dirigé est mise en place sur une parcelle située à côté de l’hélistation sur la partie haute de la savane. Cette situation regroupe plusieurs problématiques de gestion du milieu et de protection des habitations se trouvant non loin. L’idée est de réaliser une opération de brûlage dirigé et de pâturage sur une zone bien délimitée afin d’observer par la suite les dynamiques végétales : comment la végétation peut-elle reconquérir l’espace? Quelles espèces se réinstallent après le passage du feu ? Après le pâturage? À quelle vitesse ? En quoi le pâturage des boeufs Moka influence-t-il, ou non, la reprise végétale et la composition des strates végétales qui s’ensuivent ?
Cartographie des points d’observation photographique
Problematiques
dYnAmIquES véGéTALES du vERSAnT noRd dE LA RAvInE boucAn cAnoT En LIEn AvEc LE bRûLAGE dIRIGé
SéRIE PhoToGRAPhIquE REconduITE
Deuxième photo de la série - PA1_0001.00R2_201506_97415_MR
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PA1_0001.00R3_20161018_97415_FA DESCRIPTION DE LA PHOTO:
Numéro sur la carte:
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Située au pied d’une habitation faisant partie du quartier de l’éperon, le cliché nous donne une vue d’ensemble sur le versant concerné par l’expérimentation du brûlage dirigé allant de l’hélistation au bord du Chemin Summer jusqu’au chemin sur le versant Nord de la ravine Boucan Cannot.
Lieu: Quartier de l’Eperon Commune: saint-Paul
Le premier cliché de cette série diachronique nous donne à voir un espace plutôt homogène, largement dominé par la strate herbacé assez rase laissant apparaître par par endroit des roches qui forme de larges amas dans cette prairie. Seule quelques agaves prennent place au premier plan.
Date: 18/10/2016 Période: Après-midi Coordonées GPS: 40K0318951 ; utm 7672865 Orientation:
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Altitude: 268 m
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Le second cliché, prit plus de dix ans nous offre un paysage de savane radicalement différent du premier. En effet on constate un enfrichement du versant Nord de la ravine Boucan Cannot qui c’est largement couvert de Leucaena leucocephala qui donne à la savane une couleur brune lors de la saison sèche. Au premier plan de l’image on voit également un fourré de Lantana camara qui c’est largement développé.
Nord-Est / Est (70°)
Elements repères: Rocher en pointe, replat à droite
Première photo de la série - PA1_0001.00R1_2001_97415_AM
Protocole de réitération: 1 photo par semaine le premier mois après l’expérimentation du brûlage dirigé
puis 1 fois par mois pendant 1 ans et enfin 2 fois par an les années suivantes.
Troisième photo de la série - PA1_0001.00R3_20161018_97415_FA
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DESCRIPTION DE LA PHOTO:
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Première page d’un point d’observation contenant sa fiche d’identité et son emplacement exact
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Le premier plan offre une diversité végétales assez importante donnant à la savane un panel de couleurs passant du bleuté jusqu’au orange en passant par différentes teinte de marron. En effet les agaves bien que peu présente marquent le paysage donnant des repères dans l’espace. Les touffes de piquant rouge (Themeda quadrivalis) couvrent de petites zones dispercées dans la savane. Le second plan, composé d’une strate herbacée et arbustive ( Leucaena leucocephala) dominée Panicum maximun à droite de l’image, et à gauche par le piquant blanc (Aristida adscensionis). Cette opposition dans la composition de la strate herbacé à des conséquence sur l’implantation des ligneux sur la savane qui semble bien plus présent sur la gauche de l’image que sur la droite. Il faut tout de même prendre garde au effet d’optique, la perspective donnant l’impression qu’il y a plus de ligneux dans le fond de l’image. L’intérêt de cette photo est qu’elle permet une vue d’ensemble sur les deux zones expérimentales de brûlage dirigé. L’observation portera donc sur la recolonisation végétales des deux faciès végétaux présentés, et sur les possible migration végétales d’un versant à l’autre, les surfaces brûlée offrant une surface quasi vierge pour l’installation de nouvelles graines.
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Deuxième page d’un point d’observation contenant la photo, la légende et sa description détaillée
Exemple d’une photo réitérée
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Paysage et projet territorial
Les paysages du grand saint-émilionnais par la «petite porte» de tous les patrimoines OBJECTIFS DU MODULE : Ce module propose une approche de la démarche de projet à l’échelle du ‘grand paysage’. Il s’agit, en plaçant les étudiants en situation de commande réelle et de négociation avec les acteurs concernés, de mettre en pratique une forme de conception spécifique à cette échelle d’intervention du paysagiste. Ce dernier n’est en effet pas, dans ce cas, en situation de concevoir directement les formes du paysage : son rôle est plutôt d’en proposer une lecture, d’élaborer des diagnostics, d’identifier des enjeux paysagers et de formuler, sur ces bases, une stratégie d’action visant à infléchir les pratiques de ceux à qui la responsabilité des formes paysagères incombe directement. Le travail des étudiants se concrétise par la remise d’une plaquette reproductible, à partir de laquelle seront extraits des panneaux d’exposition. Cette plaquette et cette exposition sont conçues comme des moyens de présenter des problématiques, des démarches méthodologiques et des outils de représentation. Elles doivent contribue à sensibiliser, à éveiller et à enrichir le regard des acteurs sur les paysages. La plaquette est éditée sous format papier A4 (5 exemplaires) et sous la forme d’un fichier Acrobat (pdf). Elle fait l’objet d’une réflexion et d’un travail commun à tous les étudiants (conception du plan, textes et illustrations d’introduction et de conclusion, jaquette, charte graphique…).
OBJECTIFS DU PROJET : Le projet territorial porte sur les paysages du grand Saint-Emilionnais dans le cadre de la mise en place de la nouvelle intercommunalité regroupant 22 communes. L’objectif du projet était de réincarner la Valeur Universelle Exceptionnelle de Saint-Emilion, classé à l’UNESCO pour son patrimoine culturel. Les enjeux ne sont pas les mêmes sur l’intercommunalité en fonction des communes, en effet, les communes classée à l’UNESCO, très viticoles et touristiques, n’ont pas les mêmes problématiques que les communes en périphéries, plus agricoles. Nous avons constaté que ce qui faisait le lien entre toute ces communes étaient les éléments singuliers, ponctuels, indices, omniprésents dans tous ces paysages. Il s’agit pour nous d’une entrée par la petite porte du paysage qui nous a permis de localiser des lieux stratégiques sur le territoire. Nous passons de la petite échelle à une échelle plus large, du micro-détail au grand territoire. Nous avons choisi ces lieux car pour nous ils représentent les diversités d’éléments paysagers structurant en lien avec la vigne mis en valeur par la vigne et qui mettent en valeur la vigne.
La petite porte, patrimoine bâti et végétal en question Nous partons du constat que le dénominateur commun de ce territoire est la vigne. Certains diront que cette viticulture omniprésente peut être synonyme de monotonie, nous prenons le parti de dire que ce n’est pas le cas. La vigne est un élément commun mais les relations qui existent entre cette monoculture et les éléments autres que la vigne sont diverses et évoluent sur le territoire. Nous avons décidé lors de notre analyse d’étudier plus précisément les interrelations qui existent entre ces éléments et la vigne. C’est ce qu’on appelle entrer “par la petite porte”. Ces éléments quels sont-ils ? Ce sont des éléments paysagers tels que les arbres isolés, les haies, les boisements, les cultures autres que la vigne … Cela peut être aussi des éléments bâtis ponctuels comme les moulins, les pigeonniers, les murets, les clochers, les châteaux, ... Ces éléments sont assez banals en quelques sorte mais constituent des indices essentiels dans l’évolution des paysages qui constituent ce territoire. La présence de la vigne met en valeur ces éléments et, à l’inverse, la vigne est mise en valeur par la proximité de ces éléments. Ainsi, nous avons décidé de parcourir le territoire à la recherche de ces différentes interrelations. Elles évoluent en allant du Sud (au bord de la Dordogne) au Nord (sur le plateau boisé autour de Petit Palais). Nous avons décidé de décomposer ce cheminement en 5 entités paysagères qui sont du Sud au Nord, les abords de la Dordogne, la plaine, les coteaux et les versants jusqu’à la Barbanne, le point haut de Montagne, le plateau disséqué boisé du Nord Est, le territoire Nord Ouest influencé par L’Isle. Ce transect nous a permis de révéler des lieux que nous avons déterminé comme étant clés, possédant des structures paysagères particulières et qui, potentiellement, peuvent être porteurs d’enjeux.
A l’approche de la vallée de l’Isle
Petit Palais et Cornemps, des ambiances forestières qui influent sur la perception du paysage Eglises classées, patrimoine bâti lié à l’eau, arbres isolés, prairie, boisement, haie, ripisylve ...
Un boisement qui rytme et séquence le paysage
Saint-Philippe D’aiguille, des ambiances forestières qui influent sur la perception du paysage Elements repères : clocher, antenne ; patrimoine bâti lié à l’eau, verger, boisement, moulin, ...
Un paysage comme trait d’union entre deux logiques
Montagne, un paysage de crète ouvert créant du lien entre paysage viticole et polyculture Elements repères : clocher, moulins ; cabanes de vignes, arbres isolés, petits boisements, ripisylve...
Les coteaux : un géographie propice à la viticulture
La combe du Barde, la valorisation des microdétails ponctuels soulignés par la vigne Elements repères : clocher, châteaux ; bosquets, arbres isolé, résidus de ripisylve, terrasse, muret, ...
Une plaine tourné vers les coteaux
Saint Pey d’Armens, les franges des bourgs, des lisières paysagères emblématiques Elements repères : clocher, châteaux ; bosquets, arbres isolé, résidus de ripisylve, jardins, ...
Un rapport au fleuve réduit
Les rives de la Dordogne, à la rencontre de la vigne, de la polyculture et du fleuve Bosquets, arbres isolé, résidus de ripisylve, jardins, fleuve, quai, ...
Carte de définition des entités paysagères Château, élément fixe
Cabane de vigne, élément non pérenne
Arbres isolés, éléments non pérennes
Boisement, élément non pérenne
Ripisylve, élément non pérenne
Carte des lieux stratégiques identifiés sur le territoire Arbre isolé, borne d’ancienne parcelle
Lavoir, marqueur de pratiques anciennes
Moulin réhabilité, marqueur dans le paysage
Vergers, témoin d’anciennes pratiques agricoles
Notre parcours montre la diversité que l’on retrouve dans ces paysages : au niveau de la Dordogne on retrouve un paysage de polyculture tourné vers l’eau avec une assez grande diversité de formes et d’éléments singuliers. Plus on se rapproche de la Barbanne et plus la diversité diminue, jusqu’à ne trouver plus que des reliques d’éléments singuliers les rendant encore plus précieux. En continuant vers Petit Palais, la diversité ré-augmente pour passer d’un paysage ouvert à un paysage plus fermé L’entrée par la petite porte de ce territoire nous a permis de localiser des lieux stratégiques sur le territoire. On passe de la petite échelle à une échelle plus large, du micro-détail au grand territoire. Nous avons choisi ces lieux car pour nous ils représentent les diversités d’éléments paysagers structurant en lien avec la vigne mis en valeur par la vigne et qui mettent en valeur la vigne. Pour conclure notre démarche est basée sur l’observation fine de la complémentarité entre la vigne et les éléments singuliers propres aux territoires du grand Saint-Emilionnais. Ces éléments singuliers peuvent être divers : masses végétales, petits patrimoines architecturals ou éléments repères dans le paysage, allant jusqu’aux éléments banals du paysage. Partant de cela on divise en deux catégories les éléments singuliers : d’une part les éléments repères qui sont comme des amers dans le paysage qui permettent de le lire et de le comprendre ; d’autre part, les éléments comme indices qui disent quelques choses du paysage, révélateurs de pratiques, de dynamiques passées. Ces éléments singuliers comme indices sont pour nous porteurs d’appropriation par les habitants car ils représentent le paysage du quotidien. Ce que l’on souhaite mettre en avant dans notre démarche, c’est le caractère complémentaire de la vigne avec ces éléments singuliers, de l’ordre du patrimoine (végétal et architectural), qui composent et constituent le paysage actuel du grand Saint-Emilion. La question se pose alors de la place de ces éléments dans le paysage ? Leur rôle ? Leur légitimité ? Notre objectif est donc de révéler ces indices comme patrimoine du territoire et de s’appuyer sur ces derniers pour permettre la réappropriation par les habitants de leur territoire.
Panorama des éléments singuliers mis en valeur par la vigne et qui mettent en valeur la vigne
Plaquette de l’approche territoriale que nous avons appliquée sur le territoire du grand Saint-Emilionnais
Plaquettes de fiches actions réalisées sur la thématique de l’entrée dans le paysage par la petite porte du patrimoine
Favoriser la réappropriation par le patrimoine Se saisir du territoire
Identifier le patrimoine
Notre stratégie se base sur deux constats, d’une part que les paysages du Grand Saint-Emilionais sont certes fait principalement de vignes mais aussi d’indices, que nous définirons plus tard, qui en émergent et qui sont complémentaires ; et d’autres part que la réappropriation de ce territoire par les habitants peut se faire au moyen du patrimoine végétal ou bâti présent sur le territoire. Ce qui selon nous fait la spécificité des paysage du Saint-Emilionais c’est justement la complémentarité entre vigne et éléments indices et patrimoniaux qui en émergent. Il s’agit alors de relever, sensibiliser et révéler ces éléments indices et patrimoniaux que sont, pour nous, la ripisylve, la haie, l’arbre isolé, la prairie, le lavoir, la fontaine, le puit, le moulin, etc… Ces éléments font pour nous patrimoine car ils représentent des indices de l’histoire, de pratiques anciennes ou actuelles et révèlent en quelques sortes les paysages du Grand Saint-Emilionais. Nous cherchons dès lors à identifier ces indices, les repérer dans le paysage mais aussi à comprendre le
Deux objectifs émergent, le premier est que la rénovation, la réhabilitation ou la gestion de ces éléments patrimoniaux et des leurs abords permettent la réappropriation de l’ensemble du territoire par les habitants ; le second est que la compréhension des systèmes auxquels appartiennent ce patrimoine, bâti et végétal, permette aux habitants de réinvestir ces systèmes, en faire émerger de nouveaux d’où vont découler de nouveaux usages et donc une réappropriation. Dans le premier cas, nous partons de l’hypothèse que la réappropriation d’une partie peut permettre la réappropriation de l’ensemble du territoire dans le sens où elle appartient à un système interconnecté. Par exemple, les lavoirs et fontaines ou sources adjacentes sont des éléments patrimoniaux à part entière qui révèlent des pratiques sociales anciennes de chaque entité urbaines mais font aussi partie d’un système hydrographique global qui peut permettre une mise en réseaux de ces éléments sur l’ensemble de la communauté de commune.
Pour répondre à ces objectifs, nous souhaitons faire des actions ponctuelles de réhabilitation de patrimoine bâti ou végétal, mais aussi de pratiques anciennes encore visibles ponctuellement, telles que les jouales ou les vergers, des opérations de gestion, de sensibilisation mais aussi de mise en réseaux de ces éléments patrimoniaux. Cette mise en réseaux peut s’effectuer en s’appuyant sur des trames anciennes telles que les chemins de charette ou la création de nouvelles continuités pour révéler ou mettre en valeur des éléments peu valorisés ou abandonnés. Il s’agit alors de créer des parcours qui permettent de mettre en relation des éléments aujourd’hui déconnectés et de remettre à jour des systèmes peu lisibles.
système agricole, paysager ou culturel dans lequel ils font sens.
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Localisation des fiches actions
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fiche 1 : Réhabiliter le patrimoine bâti lié à l’eau comme potentiel lieux de rencontre fiche 3 : Préserver les prairies comme patrimoine à part entière du système vitico-pastoral
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fiche 1 : Réhabiliter le patrimoine bâti lié à l’eau comme potentiel lieux de rencontre
fiche 6 : Créer des franges épaisses, appropriables par les habitants
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Agir localement Pour répondre aux problématiques multiples du Grand SaintEmilionnais, nous avons cherché des situations géographiques très distinctes mais ayant parfois des enjeux communs. Suite à notre session de terrain deux stations en sont ressorties. La première au coeur de la juridiction de Saint-Emilion sur la combe du Barde, située à cheval sur 3 communes : SaintChristophe des bardes, Saint-Hippolyte et Saint-Laurent des combes. Celle-ci, en plus de regrouper une grande partie des enjeux de la juridiction, illustre nombre des dynamiques actuelles. Dès lors, elle semble s’approprier parfaitement à l’étude des éléments indices et patrimoniaux. Le rapport entre la vigne et le patrimoine, bâti et végétal, y est clairement inégale, avec des éléments patrimoniaux à l’état de reliques et d’indices peu perceptibles. Ce rapport pose directement la question de la périnité d’éléments tels que les cours d’eau, les boisements ou encore les cabanes de vigne ou les murets.
La seconde quant à elle, extérieure à la juridiction, située tout au Nord de la communauté de commune, est la commune de Petit Palais. Ayant pour principale caractéristique d’être la commune la plus boisée du Grand Saint-emilionnais. Elle offre alors un paysage très diversifié où se mèle élevage, cultures et vignes. Elle répond à des enjeux et problématiques différentes de celles de juridiction mais complémentaires. En effet, le rapport entre la vigne et les éléments patrimoniaux est plus équitable. Ces patrimoines, batis et végétaux, tels que les prairies et les cultures qui témoignent d’une polyculture passées et qui perdure, les lavoirs, fontaines et puits qui traduisent quant à eux la présence de l’eau et les pratiques anciennes, sont nombreux à Petit Palais. Ces derniers permettent de mettre en lumière à la fois les pratiques anciennes et les dynamiques actuelles mais aussi l’importance du cadre de vie en comparaison avec les bourgs et hameaux de la juridiction.
fiche 2 : Réhabiliter les terrasses du Château Laroque en créant un espace de verger
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fiche 5 : Redécouvrir le relief de la combe du Barde
fiche 4 : Redécouvrir le cours d’eau pour redonner une qualité paysagère au fond de combe
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La « V.U.E. » en projet ou le patrimoine mondial à l’épreuve de la médiation paysagère. Contribution à l’élaboration d’un projet de territoire partagé dans le grand Saint-Emilionnais.
ENSAPBX / Le Barde du Label / Mairie de Saint-Christophe-des-Bardes
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Réhabiliter le patrimoine bâti lié à l’eau comme potentiel lieux de rencontre Lavoirs
Contexte Le village de Petit-Palais se compose d’un centre bourg et de hameaux qui gravitent tout autour. Chaque hameau avait un fonctionnement propre et indépendant au bourg avec des équipements adaptés à la vie du hameau. Il y avait donc un lavoir par hameau. Aujourd’hui les pratiques ont évolué et le patrimoine bâti associé à l’eau n’est plus utile et est laissé à l’abandon. C’était pourtant à l’époque un lieu de création de lien social, où la vie du hameau s’animait. Maintenant, tous les lieux de rencontre se situent au niveau du centre bourg du village et les habitants des hameaux n’ont aucun endroit pour se retrouver.
Sources
Fontaines
L’action en quelques points consiste à : - Réhabiliter les éléments patrimoniaux hydrauliques et leurs abords pour permettre leurs réappropriations par les habitants - Mettre en réseaux ces éléments en s’appuyant sur les chemins historiques qui sont eux-mêmes des éléments patrimoniaux à valoriser - Créer des lieux de rencontre dans les hameaux, s’extraire du centre bourg - Sensibiliser sur l’appartenance de ces éléments à un système hydrographique plus vaste
- Impulser de nouveaux usages autour de ces éléments patrimoniaux
La réhabilitations de lavoirs en coeur de bourg révèle des pratiques anciennes aujourd’hui plus ou moins disparues et générent de nouvelles pratiques touristiques et/ou communales. Ci-contre, le réaménagement du couderc de Chalinargues (15) a permis la création d’un espace central qui accueille aujourd’hui les évènements communaux et met à l’honneur la pratique pastorale omniprésente encore aujourd’hui ainsi que les pratiques anciennes liées au lavoir. Ci-contre, l’aménagement lui même du lavoir permet la sauvegarde de patrimoine mais aussi de pratiques culturelles comme ici à Auray (56) ou à Niort (79).
Puits Anciens chemins encore existants
Exemple 1
Outils & Partenaires - Utilisation d’un classement au titre de l’article LI23 - I - 5,7° du code de l’urbanisme, dans le PLUi pour la réhabilitation des patrimoines liés à l’eau - La création d’une association chargée de l’entretien et de l’animation autour des éléments patrimoniaux - La création d’une cartographie des chemins dans le but d’une remise en circulation de ces anciens chemins - La mise en place d’un balisage des sentiers anciens entre les éléments patrimoniaux - Le sensibilisation autour de l’interdépendance entre tout les éléments patrimoniaux hydraulique et le système hydraugraphique
Exemple 2
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Action sur la commune de Petit Palais
- La mairie de Petit-Palais - Le Conseil Général - Les habitants - L’association “Les petit pas de Petit-Palais” - L’association à créer autour des éléments patrimoniaux.
Objectifs - La réappropriation par les habitants - Création de lieu de rencontre autour de la notion de patrimoine
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Carte des éléments singuliers liés à l’eau sur la commune de Petit Palais
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La « V.U.E. » en projet ou le patrimoine mondial à l’épreuve de la médiation paysagère. Contribution à l’élaboration d’un projet de territoire partagé dans le grand Saint-Emilionnais.
UN LAVOIR QUI STRUCTURE L’ESPACE PUBLIC
REDÉCOUVRIR UN PATRIMOINE DELAISSÉ
Lavoir du hameau de la motte
Lavoir du hameau des Huguets
Le lavoir de la Motte
Le lavoir des Huguets
Le lavoir se situe en plein coeur du Hameau de La Motte placé sur le plateau calcaire. Il est positionné à coté d’une source. Le hameau s’est certainement développé tout autour de cette source qui approvisionnait les habitants en eau. Le lavoir était donc un élément moteur à la vie du hameau, lieux de rencontre et d’échange. Sa position en coeur de hameau, en bord de route le rend stratégique pour créer un nouvel espace public en dehors du centre bourg et à proximité des habitions du hameau. Ici l’objectif n’est pas seulement le réaménagement du lavoir, mais aussi de ses abords afin de le rendre visible de plus loin, de l’inscrire dans le système du hameau notamment en aménageant le système viaire adjacent pour révéler le chemin de l’eau.
Le hameau des Huguets est moins développé que celui de La Motte. Le lavoir se situe dans son coeur mais il est caché dans les boisements et est beaucoup moins visible. Il a été moins moteur dans le développement du hameau, il n’en reste pas moins un lieu d’échange et de rencontre. Sa position dans les bois lui confère un caractère intime bien adapté au bourg. Sa proximité avec la route le rend idéal pour créer un nouvel espace public au sein du hameau.
Eclaircissement des abords pour améliorer la visibilité de l’ouvrage Croquis d’ambiance du lavoir de La Motte réaménagé en lieu de rencontre et intégré dans le hameau. Lavoir réhabilité - Abords aménagé - Création d’un fil d’eau qui connecte le lavoir au hameau
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La « V.U.E. » en projet ou le patrimoine mondial à l’épreuve de la médiation paysagère. Contribution à l’élaboration d’un projet de territoire partagé dans le grand Saint-Emilionnais.
Mise en place d’un revêtement minéral autour du lavoir pour le mettre en valleur
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Créer des franges épaisses, appropriables par les habitants Jardiins
Contexte Petit Palais bénéficie d’une situation particulière dans un fond de vallon et de franges urbaines très diversifiées. Au Nord, une frange épaisse composée de prairies et au Sud et à l’Ouest une frange au contact de la vigne. Nous sommes partis de la comparaison entre ces franges qui amenaient à s’interroger sur le rapport direct ou non à la vigne aini que sur l’aspect positif d’une mise à distance. Cette mise à distance permet la création d’espaces public et favorise la qualité de cadre de vie. Ce système est largement transposable aux autres communes du Grand SaintEmilionais. D’autre part, le traitement de la vigne avec des produits phytosanitaires invite à s’interroger sur les nuisances d’une proximité entre habitations et parcelles traitées qui peut être néfastes pour la population locale.
Prairies
LES FRANGES URBAINES COMME NOUVEL ESPACE PUBLIC
Boisements
L’action en quelques point consiste à : - Créer ou maintenir des franges urbaines épaisses composées de prairies, de jardins voire de vergers et de «saltus» - S’appuyer sur les opportunités existantes telles que des jardins privées ou des prairies déjà en place - Favoriser les espaces publics sur les franges urbaines comme lieu appropriable par les associations et plus largement par les habitants - Planifier et réglementer par anticipation l’implantation des habitations par rapport à la dynamique de progression de la vigne
Brouissailles
Champs Vignes
Habitation au contact des prairies Franges urbaines du bourg
Habitation séparée de la vigne par une bande enherbée
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Action sur la commune de Petit Palais
Habitation au contact de la vigne
Objectifs - La mise à disposition d’espaces publics appropriables par les habitants - La mise à distance de la vigne par rapport aux lieux de vie - La revitalisation des centres bourgs - La mise en place d’un espace de type «saltus» pour épaissir les franges urbaine et accueillir de nouveaux usages
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Parcellle urbanisable au contact de la vigne
Progression de la vigne aux abords du centre bourg depuis 1959
Carte des franges urbaines de Petit Palais
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La « V.U.E. » en projet ou le patrimoine mondial à l’épreuve de la médiation paysagère. Contribution à l’élaboration d’un projet de territoire partagé dans le grand Saint-Emilionnais.
FRANGES AU CONTACT DE LA VIGNE
Habitation au contact de la vigne
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FRANGES ÉPAISSES D’ÉLEVAGE
Habitation séparée de la vigne par une bande enherbée
Parcelle urbanisable au contact de la vigne
Structures hydraulique Remise en état du cours d’eau par curage pour éviter les inondations Entretien de la ripisylve Gestion du bois mort pour éviter de bloquer le cours d’eau
Habitation au contact des prairies
Outils & Partenaires - La gestion des prairies, des masses végétales, des jardins, voire des vergers à proximité des bourgs - La mise en place d’un article dans le PLUi pour favoriser la création de franges végétales entre la vigne et les habitations - La planification et la réglementation de l’extension urbaine et viticole - La sensibilisation de l’intérêt des franges épaisses autour du bourg Création d’une haie large entre les deux parcelles
On met la vigne à distance des habitations en mettant en place une haie large perméable voire d’un fossé ponctuellement en eau. Cette haie va permettre de protéger l’habitation des produits utilisés pour la vigne par phytoépuration.
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Maintien de la frange végétale par la mise en place d’un espace de brousaille (saltus) ouvert au public
On maintient la frange végétale par une gestion et un entretien régulier qui permet aux habitants de s’approprier cette espace en lui donnant de nouveaux usages.
Planification de l’extension urbaine par rapport à la vigne
On préconise ici l’implantation du jardin en limite de la vigne pour mettre à distance l’habitation par rapport à la vigne. Un espace entretenu de type «saltus» vient s’ajouter dans cette lisière épaisse. Ces espaces de frange sont des espaces qui restent perméable pour favoiser les échanges.
La « V.U.E. » en projet ou le patrimoine mondial à l’épreuve de la médiation paysagère. Contribution à l’élaboration d’un projet de territoire partagé dans le grand Saint-Emilionnais.
Prairie - Espaces Ouverts Maintien de l’élevage Implantation d’éleveur Gestion de la prairie Favorisation d’implantation de prairies naturelles
Haie - Cadrage Préservation des cadrages Maintien des différents plans hiérarchisés
- Habitants - Viticulteurs - Associations - Éleveurs
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Projet de paysage sur un territoire fragile
CAPBRETON - La dynamique urbaine et touristique
Le port : coeur urbain à l’origine du développement de la ville
Capbreton avec et contre les eaux
La ville balnéaire : la façade de Capbreton sur l’océan
Faire cohabiter la ville, l’Océan et le Boudigau Le centre bourg historique : ancien village de pêcheur
BENOIT Gaël, CATHALIFAUD Coralie, MAHOUDO Floriane, RAYNAUD Tiffany.
OBJECTIFS DU MODULE : Ce module porte sur la définition et la formalisation de démarches de projets de paysage appliquées aux problématiques du littoral aquitain. L’étudiant est confronté à des paysages qui se caractérisent par des dynamiques naturelles fortes (érosion, dynamique dunaire, dynamiques aquatiques et forestières, prégnance du vent, etc.) et par des équilibres fragiles. Ces territoires font l’objet de pressions d’occupation par l’homme qui se sont accentuées à la fin du XX° siècle. Ces pressions sont de deux ordres : tourisme (occupation saisonnière) et urbanisation à caractère général (occupation permanente). A la fin de la mission de la MIACA – Mission Interministérielle pour l’Aménagement de la Côte Aquitaine – dans les années 80 et à la suite des lois de décentralisation, les communes (urbanisme) et les départements (routes) ont exercé sur le territoire des compétences majeures en terme de planification et en termes opérationnels. Jusqu’à une époque récente aucun dispositif stratégique à l’échelle territoriale n’avait été mis en place à l’exception de quelques rares SCOT et de l’application de la loi « littoral » dans une logique de protection. L’objectif au regard de la progression pédagogique de la formation paysage est de mettre l’étudiant en position d’expérimenter l’ensemble du processus de projet de paysage et de le confronter à une situation concrète complexe, caractérisée par la nature du territoire et sa dynamique et par la complexité de la problématique (conflits entre fragilités du territoire et enjeux de développement). L’étudiant doit mettre ses savoirs et savoir-faire acquis au service d’une démarche personnelle de projet, inscrite dans une problématique réelle et dans un dialogue avec des décideurs et acteurs de l’aménagement (élus, administration, etc) Les étudiants du Master 2 PEEPUT associés à la conception du projet de paysage et de territoire développent les démarches et les outils d’une stratégie d’aménagement centrée sur la valorisation des ressources environnementales de leur site de projet. Attentifs à l’identification de ses logiques écosystémiques, ils doivent veiller à ce que les orientations du projet de paysage participent pleinement, et de façon opératoire, au développement de ses qualités environnementales, sociales et économiques. OBJECTIFS DU PROJET : Le projet concerne la ville de Capbreton sur les 50 prochaines années, en lien avec les risques d’inondations et de submersions. La ville n’a cessé de se développer contre l’océan, sa façade sur la mer étant un de ces principaux atouts. L’un des enjeux majeurs du projet est de faire en sorte que les problèmes de submersions et d’inondations de la ville n’en soient plus mais deviennent ses atouts. En pensant un développement urbain avec l’eau et non plus contre. Les phénomènes d’inondations et de submersions deviendraient l’atout de la ville, la rendant unique.
CAPBRETON - La dynamique des eaux
Le mini golf fréquemment inondé
La plage et al dune au niveau du domaine du Sers s’érode
Le quartier face au Boudigau canalisé est soumis au risque d’inondation
CAPBRETON - Les enjeux Relation du trait de côte // station balnéaire Comment faire de l’accentuation de la dynamique érosive au niveau du CERS un atout pour le renouvellement de la station balnéaire ?
Relation centre bourg // Boudigau // Forêt Comment associer la centralité du bourg à celle du Boudigau de part et d’autre de ses berges ? Comment conserver l’ambiance forestière de Capbreton dans un contexte de transition agricole des pins aux champs ouvert ? Comment penser le développement urbain en lien avec les risques d’inondation ?
Relation Port // Submersion, Inondation Comment faire de la dynamique submersible au niveau du port un atout de développement pour la ville ?
Trois lieux d’expérimentations : faire le lien Comment faire un réseau efficient entre les rives du Boudigau, l’Avenue du Maréchal de Tassigny et les nombreuses venelles de la ville pour relier le centre bourg, le port et le Front de mer ? Quelle hiérarchie entre circulation douces et quelle place pour la voiture ?
BRETON - Les objectifs Remettre le Boudigau au centre de la ville comme axe structurant.
s t e
Densifier la ville autour de trois pôles stratégiques.
LA CRIQUE
Penser le renouvellement urbain et végétal enL’ESCALE lien avec les problématiques liées à l’eau : submersion, inondation et ruissellement.
s Fortifier une position urbaine sur l’eau au niveau des façades de la ville : sur l’océan et sur le Boudigau. Créer une relation à l’eau.
Relier les différents quartiers par un système de promenades le long du Boudigau et de venelles dans la ville qui favorise les modes de circulation doux. CAPBRETON - La stratégie
CAPBRETON - Les objectifs
d’action
Renforcer l’axe du Maréchal Lattre de Tassigny comme axe urbain structurant. Nous devons répondre à des problématiques liées aux différentes dynamiques
LE QUARTIER DU BOUDIGAU naturelles telles que l’érosion, la submersion marine, la sénescence des arbres… tout en répondant également à des problématiques plus urbaines de densification, de création d’espaces publics de qualité etc.
LA CRIQUE
L’ESCALE
Remettre le Boudigau au centre de la ville comme axe structurant.
Densifier la ville autour de trois pôles stratégiques. Penser le renouvellement urbain et végétal en lien avec les problématiques liées à l’eau : submersion, inondation et ruissellement.
En lien avec les objectifs présentés ci-avant et la localisation des différentes Fortifier une position urbaine sur l’eau au niveau des façades de la ville : sur l’océan et sur le Boudigau. Créer une relation à l’eau.
dynamiques, trois lieux d’expérimentation ont été identifiés :
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La crique L’escale Le quartier du Boudigau
LE QUARTIER DU BOUDIGAU
LE QUARTIER DU BOUDIGAU
Relier les différents quartiers par un système de promenades le long du Boudigau et de venelles dans la ville qui favorise les modes de circulation doux. Renforcer l’axe du Maréchal Lattre de Tassigny comme axe urbain structurant.
RETON - Le plan projet
recul de la plage sur le front de mer créer une crique est le moyen et peut-être même recréer une plage que de redonner la place aux
açade touristique de Capbreton offre un autre rapport urbain à
du Boudigau
oudigau au centre en créant un nouveau quartier boisé en lien avec e ville. développement avec les risques d’inondation en créant un autre u grâce à un parc inondable inscrit dans le quartier.
e risque de submersion et on fait rentrer l’eau dans la ville en gue. Ceci nous permet de créer une extension du port et un parc qui accueille les eaux. On créer un nouveau rapport au port.
CAPBRETON - Le plan projet La crique On anticipe le recul de la plage sur le front de mer créer une crique est le moyen de conserver et peut-être même recréer une plage que de redonner la place aux bains de mer. La nouvelle façade touristique de Capbreton offre un autre rapport urbain à l’eau.
La quartier du Boudigau On remet le Boudigau au centre en créant un nouveau quartier boisé en lien avec le vieux centre ville. On pense le développement avec les risques d’inondation en créant un autre rapport à l’eau grâce à un parc inondable inscrit dans le quartier.
L’escale On accepte le risque de submersion et on fait rentrer l’eau dans la ville en reculant la digue. Ceci nous permet de créer une extension du port et un parc submersible qui accueille les eaux. On créer un nouveau rapport au port.
L’ESCALE - Schéma directeur Faire rentrer l’eau dans la ville en créant une extension du port et un parc submersible Reculer la digue pour permettre l'extension du port Favoriser les circulations piétonnes et les modes de circulations doux Îlots urbains bénéficiant d’un nouveau rapport au port et à densifier en premier - Le parcellaire change de statut Façade à créer sur le port - parcelle à densifier en première Extension de la densification urbaine Croisement stratégique, entre le port, le parc et les habitations
L’ESCALE - Projet
A
B D
C
A’
B’
D’
C’
Niveau actuel
Recul de la digue derrière la zone submersible
Création d’un port et d’un parc submersible
Coupe CD des niveaux actuel Digue Coupe C’D’ des niveaux remaniés Coupe AB des niveaux actuel Digue Coupe A’B’ des niveaux remaniés
L’ESCALE L’ESCALE - Plan - Plan zoomé zoomé
Façade FaçadeRuelleRuelle Quai Quai piétonpiéton sur lesur port. le port. Promenade Promenade plantée plantée au Passerelle au Passerelle surplombant surplombant Extension Extension Île duÎle parc du crée parc àcrée partir à partir tournée tournéepiétonne piétonne Caractère Caractère urbainurbain marqué marqué bord du bord parc du agrémenté parc agrémenté l’eau l’eau qui permet qui permet l’accèsl’accès du port du port des reliefs des reliefs préexistants préexistants et et vers la vers ruela qui ruecrée qui le crée parle lepar quinconce le quinconce d’arbre d’arbre d'alcôves d'alcôves intimes intimes où l’on où sur l’onlessur îlesles duîles parc du et parc qui et qui non submersible non submersible créantcréant et vers et vers le lienleavec lien la avec et la et permettant permettant des peut des se peut poser. se poser. crée des crée points des points de vuede sur vue sur un point un de point vuede unique vue unique sur sur port port ville ville rassemblements rassemblements pour des pour des l’eau l’eau le portlede port Capbreton de Capbreton évènements évènements ponctuels ponctuels comme comme un marché un marché par par exemple. exemple.
L’ESCALE - Le port - Le port L’ESCALE
L’ESCALE - Le port
Le recul de la digue permet à l'eau de s’infiltrer dans la villede et la dedigue créer une nouvelle extension du Le recul permet à l'eau de s’infiltrer port. Face à celui on crée quai encadré pardu dans la ville et decicréer uneun nouvelle extension une façade à on l’eau permettant d’intégrer port. Facefrontale à celui ci crée un quai encadré par le une portfaçade dans frontale la ville. On crée un nouveld’intégrer accès à l’eau permettant piéton favorisant un rapport plus doux et plus lent le port dans la ville. On crée un nouvel accès sur le port et permettant la déambulation. On lent a piéton favorisant un rapport plus doux et plus ainsi unport autre rapport au la port de Capbreton, sur le et permettant déambulation. On a inédit ville, rapport mettant en celui-ci. ainsidans un la autre au valeur port de Capbreton,
Sur la digue on crée deux aménagements :
Jardin existant
L’ESCALE L’ESCALE - Le - Le parc parc submersible submersible
inédit dans la ville, mettant en valeur celui-ci. Photomontage de la vue sur le port depuis la ruelle
er du ar er ès nt a n,
L’ESCALE - La promenade sur la digue
Photomontage de la vue sur le port depuis la ruelle
-
Une promenade plantée sur le parc avec un caractère plus intimes et rurale qui crée la transition avec les fonds de jardin. Cette promenade permet l’accueil des cyclistes et des piétons et est agrémentée de petites alcôves intimes aménagées avec des bancs.
-
Un quai plus urbain sur le port cadré par une façade bâti. Ce quai est planté d’un quinconce d’arbres permettant le rassemblement pour des évènements ponctuels tels que le marché, des fêtes annuelles, … Le bâtiment pourrait accueillir des commerces en rez de chaussé afin de créer une animation sur le quai.
Alcôves intimes
Promenade
Passerelle
Coupe de la promenade sur le parc Bâti créant une façade sur le quai
Quinconce d’arbres
Port
Coupe des quais sur le port
Photomontage de la vue sur le port depuis la ruelle
Vue actuelle Vue actuelle
Après Après le recul le de recul la digue de la digue l’eau pourra l’eau pourra s’infiltrer s’infiltrer au fil des au filmarées des marées dans le dans le parc. parc. Par accentuation Par accentuation des reliefs des reliefs existant existant on vaoncréer va créer des îles desqui îles qui resteront resteront en dehors en dehors de l’eau de où l’eau une oùvégétation une végétation s’installera. s’installera. Une strate Une strate L’ESCALE Le parc submersible herbacée herbacée s’installera s’installera sur lessur points les points ou l’eau ou ne l’eau recouvrera ne recouvrera la terre la que terredeque de tempstemps en temps en temps et uneet strate une strate arborée arborée sur lessur point lesles point plus leshauts. plus hauts. L'accès L'accès aux îles aux duîles parc duse parc ferasepar fera des par passerelles, des passerelles, les points les points bas n’étant bas n’étant Après le recul de la digue l’eau pourra s’infiltrer au fil des marées dans le parc. Par accentuation des reliefs existant on va créer des îles qui accessible accessible que lorsque que lorsque la marrée la marrée est basse. est basse. resteront en dehors de l’eau où une végétation s’installera. Une strate sur les points ou à l’eaul’eau ne recouvrera la terre que L’île centrale L’île centrale du parc du permet parc permet de créer de créer un herbacée nouveau uns’installera nouveau rapport rapport à à l’eau à de temps en temps et une strate arborée sur les point les plus hauts. aux îles fera de par unique desvue passerelles, les points bas n’étant Capbreton. Capbreton. Sa centralité Sa centralité dans le dans portlecrée portL'accès un crée point undu parc point desevue unique sur sur accessible que lorsque la marrée est basse. L’île centrale du parc permet de créer un nouveau rapport à l’eau à celui-ci celui-ci et sur et la ville. sur la ville. Vue actuelle
Photomontage de la vue depuis l’île centrale du parc
Photomontage de la vue depuis l’île centrale du parc Photomontage de la vue depuis l’île centrale du parc
Capbreton. Sa centralité dans le port crée un point de vue unique sur celui-ci et sur la ville.
ALL OVER - Au risque de l’architecture et du paysage
Le projet All Over était pour nous un moyen de faire connaitre le métier de paysagiste à des élèves qui commencent à se poser des questions sur leur avenir, mais également à nous confronter à une situation très concrète de projet sur un temps court. Nous voulions créer un projet partagé avec les collégiens, qu’ils ne soient pas simplement spectateurs mais aussi acteurs. Nous avons donc décidé au fil des séances de leur montrer et de les faire participer à toute les phases du processus de projet : de l’analyse à la réalisation en passant par le maximum d’outils qu’on utilise pour finir sur une construction à échelle humaine et spatialisée. Le thème du risque paraissait très compliqué, très ouvert et surtout très dangereux dans le contexte actuel. Nous avons donc décidé de le modifier en un sujet plus facile à appréhender mais non moins complexe et intéressant : le refuge. Comment se protège-t-on du risque ? Quel refuge pour quel risque ? Où se protège-t-on ? De quoi se protège-t-on ? Tant de question auxquels ont essayé de répondre les élèves par des réponses assez inattendues. Les collégiens associent plus la notion de refuge avec des sensations, des odeurs qu’avec une structure bâti. Nous avons tenté de rester sur cette thématique de la sensation très présente aussi dans le métier de paysagiste par une sortie au jardin botanique où nous leur avons fait faire un travail photographique. Le premier travail sur les limites, devait faire en sorte que les élèves aient un autre regard, plus attentif que celui qu’ils ont habituellement sur le jardin. Lors du deuxième exercice il devait photographier un endroit où ils se sentent bien, qui pouvait leur servir de refuge. Celui-ci devait leur permettre de faire des choix, et de trouver par la suite les raison de ce choix. Durant le troisième exercice il devait photographier des éléments en macro afin de récolter des couleurs, des textures, des micros détail personnel qui justifie pourquoi ils se sentent bien dans le refuge. Les dernières photos sont totalement subjectives et relèvent des sensations. Nous avons réintégré ces sensations à la notion de refuge lors des exercices suivant. Les élèves ont réalisé à partir des photos et de leurs observations au jardin botanique des maquettes de leur refuge idéal et des constructions qui mettent en scène les photos qu’ils ont préféré du jardin botanique. Chaque collégien a réalisé une maquette très personnelle et subjective de son refuge. Il a été difficile, de par la subjectivité et du coté très personnel des réalisations de crée un projet commun par la suite. Pourtant il a simplement fallu amener du matériel inspiré de par le travail des étudiants pour qu’ils s’en saisissent et qu’ils construisent une structure à taille humaine en lien avec le refuge. Leur travail avait été basé sur les sensations, la douceur et la couleur. C’est pourquoi nous avons mis à leur disposition des cerceaux coloré afin de crée les modules qu’ils souhaitaient, du tissus pour la couleur et la texture, des bambous pour créer des structures et du grillage pour modeler et habiller. Les collégiens ont réussi à créer un projet commun, autour du thème du refuge à partir des matériaux que nous leur avons fourni. Durant ces séances notre rôle a été d’impulser un mouvement plus que de diriger, ce sont ici les collégiens qui ont tout réalisé, nous avons simplement encadré et accompagné leur travail.
Stratégie territoriale et projet en milieu urbain
Carte des points d’intérêt et des accroches du territoire
ANALYSE LEGENDE Bâtiments d’intérêt et d’accroche Zone potentiellement mutable Zone d’intérêt non mutable Liaison avec un fort potentiel
D’anciennes voies ferrées strient le territoire à de nombreux endroits
PROJET BEGLES PROJET BèglesGARONNE GARONNE [EURATLANTIQUE]
La papeterie , un patrimoine industriel à mettre en valeur
Le tracé de l’ancien estey est totalement inacessible au public
ENJEUX LEGENDE Relier la ville à la Garonne.
Relier Bordeaux et Bègles.
Décloisonner les quartiers.
Floriane MAHOUDO Gaël BENOIT Marc DELAUNAY
Mettre en valeur le patrimoine industriel.
Faire cohabiter les activités industrio-artisanale avec le résidentiel.
Reconquérir le front de Garonne
Le projet Bègles Garonne fait partie de l’OIN Bordeaux Euratlantique lancé dans le cadre de la construction de la ligne LGV reliant Bordeaux à Paris. Il s’agit de la plus grande opération urbaine en France, hors région Parisienne. Le quartier de Bègles fait partie des 5 quartiers concernés par Bordeaux Euratlantique. C’est la dernière phase de l’opération. Bordeaux métropole a fait appel aux étudiants en paysage et en architecture de l’ENSAP Bx afin qu’ils réalisent un projet urbain innovant sur ce quartier. Le quartier de Bègles se situe en bord de Garonne, le long de la rocade sur berge permettant l’accès à la ville de Bordeaux. Il s’agit donc d’un quartier stratégique puisqu’il se situe en entrée de ville. Pourtant c’est un quartier délaissé, qui s’est façonné de manière anarchique et aléatoire au fur et à mesure des opportunités. Il existe un fort potentiel sur ce lieu, avec énormément de trace du passé. La forme anarchique du quartier s’explique par la présence de nombreuses voies ferrées, signes du passé industriel du lieu, et elle pourrait devenir le potentiel de devenir de ce quartier. Notre démarche de travail a été de recenser ces accroches et de s’en servir comme levier de projet.
Créer une entrée de ville
OBJECTIFS LEGENDE Relier Bègles à la Garonne tout en soulignant les tracés des anciens esteys et des voies ferrées Décloisonner les quartiers par des venelles piétonnes Réorganiser le réseau routier afin de diversifier les moyens de circulation Mettre en avant le patrimoine industriel en créant un parc expérimental et associatif autour de la papeterie Faire muter la zone d’activité au fur et à mesure du temps et des opportunités Créer une façade d’entrée de ville sur le fleuve en aménageant un parc sur berges totalement piéton en créant un tunnel routier spectaculaire qui créé l’évenement lors de sa traversé. Densifier la ville autour de la papeterie et au niveau des parcelles mutables rapidement.
MASTER MASTER PLAN PLAN Ilot mixte Ilot mixte peu dense peu dense car éloigné car éloigné du centre du centre ville, qui ville,fait quilafait liaison la liaison entre entre la Garonne, la Garonne, le projet le projet de la Gare de la (à Gare travers (à travers le quartier le quartier MarcelMarcel Sambat), Sambat), l’Est del’Est Bègles de Bègles et la paet la papeterie. peterie. Papeterie mise en valeur par unpar parc Papeterie mise en valeur unouparc ouvert, mélange entre entre une prairie humide vert, mélange une prairie humide et uneetgrande place place propice aux évèneune grande propice aux évènements.ments. Au niveau de la Garonne elle sera Au niveau de la Garonne elle sera aménagée en esplanade des arts, aménagée en esplanade des égaarts, égalementlement ouverte pour être depuisdepuis ouverte pourvisible être visible l’autrel’autre rive. Autour des cuves de la de pa-la parive. Autour des cuves peteriepeterie sera mis place un boisement seraenmis en place un boisement mettant en scène cette architecture bien bien mettant en scène cette architecture particulière. particulière. Ilot urbain dense dense en prolongement de la de la Ilot urbain en prolongement zone d’activité qui s’étend sur la sur parcelle zone d’activité qui s’étend la parcelle de la de papeterie. Quartier au croisement la papeterie. Quartier au croisement des deux majeurs du projet. des axes deuxroutiers axes routiers majeurs du projet. Il s’agitIl s’agit du carrefour entre entre les ilotslesqu’on du carrefour ilots qu’on aménage, les nouveaux quartiers, la pa-la paaménage, les nouveaux quartiers, peteriepeterie et le boisement. et le boisement. Ilot urbain Ilot urbain trés dense trés dense à proximité à proximité du du centrecentre ville deville Bègles. de Bègles. Il fait la Il fait laison la laison entre entre l’Est etl’Est le Sud et ledeSud Bègles, de Bègles, avec leavec tram le et tram et le boisement. le boisement.
LA ZONE D’ACTIVITE PROJET AUTOUR DE LA ZONE D’ACTIVITE
Ce quartier dense est au croisement des nouveaux quartiers, de la papeterie, de la zone d’activité et du parc boisé. Ce quartier est positionné idéalement pour devenir un nouveau lieu attractif de Bègles et notamment pour la mise en place de commerces de proximité manquants aujourd’hui sur ce territoire. On apportera un traitement tout particulier aux rues pour favoriser différents modes de déplacement et intensifier la liaison entre les différents quartiers et différents espaces publics.
Des ruelles piétonnes étroites PROJET AUTOUR DE
LA ZONE D’ACTIVITE
Des ruelles piétonnes étroites
1 2
Les ilots sont divisés par des ruelles piétonnes et cyclables qui depar des ruelles piéLes permettent ilots sont divisés faire la liaison entre lestonnes différents quar-qui permettent de et cyclables faire laet liaison entre les différents quartiers. Ces ruelles seront étroites minérales tiers. Ces ruelles seront afin de retrouver le caractère urbain etétroites et minérales afin de retrouver le caractère urbain et l’ambiance que l’on peut retrouver dans l’ambiance que l’on peut retrouver dans un vieux centre ville ouun dans quartiers vieuxlescentre ville ou dans les quartiers d’échoppes. L’étroitessed’échoppes. des rues L’étroitesse permet des rues permet de créer l’on des surprises de créer des surprises lorsque tombe lorsque l’on tombe sur des espaces publiques plus ouverts sur des espaces publiques plus ouverts comme les placettes ou les coeurs d’ilot, comme les placettes ou les coeurs d’ilot, rytmant ainsi le cheminement au sein du rytmant ainsi le cheminement quartier. au sein du Ruelle piétonne qui relie la Garonne à la mairie quartier. Ruelle piétonne qui relie la Garonne à la mairie
PROJET AUTOUR DE PROJET AUTOUR DE PROJET AUTOUR DE LA ZONE D’ACTIVITE LA ZONE D’ACTIVITE LA ZONE D’ACTIVITE
majeur Unaxe axe majeur UnUn axe majeur
La ruerue de de la la zone d’activité estest prolongée, mettant en en valeur unun zone d’activité prolongée, mettant valeur La rueLa de la zone d’activité est prolongée, mettant en valeur un lieulieu quiqui fonctionne économiquement. Cette rue sera large, marfonctionne économiquement. Cette ruelarge, sera large, lieu qui fonctionne économiquement. Cette rue sera mar- marquée parpar unun alignement d’arbre et et desdes trottoirs de de grandes enverquée alignement trottoirs grandes quée par un alignement d’arbred’arbre et des trottoirs de grandes enver-envergures propice à l’accueil de commerces, terrasses, restaurants, en en gures propice à l’accueil de commerces, terrasses, restaurants, gures propice à l’accueil de commerces, terrasses, restaurants, en prolongement d’une activité local. Une bande de stationnement prolongement local.bande Une bande de stationnement prolongement d’une d’une activitéactivité local. Une de stationnement sera mise en en place le long de de l’axe afin de de favoriser l’implantation sera mise place le long l’axe afin favoriser l’implantation sera mise en place le long de l’axe afin de favoriser l’implantation de de sesses activités. activités. de ses activités.
Le Le quartier se dessine donc autour de de cette rue, quartier se dessine donc autour cette rue, Le quartier se dessine donc autour de cette rue, en en ilots découpés par des ruelles piétonnes perilots découpés des ruelles piétonnes en ilots découpés par despar ruelles piétonnes per- permettant desdes liaisons entre les les nouveaux quarmettant liaisons entre nouveaux mettant des liaisons entre les nouveaux quar- quartiers de Bègles Ouest et la papeterie, ainsi que de Bègles Ouest et la papeterie, ainsi que tiers detiers Bègles Ouest et la papeterie, ainsi que la liaison entre l’ilot culturelle et l’hotel de ville. la liaison entre l’ilot culturelle et l’hotel la liaison entre l’ilot culturelle et l’hotel de ville.de ville. LesLes coeurs d’ilots sont privés mais accessible coeurs sont privés mais accessible Les coeurs d’ilots d’ilots sont privés mais accessible auau public avec un traitement boisé du même avec un traitement boisé du même au public public avec un traitement boisé du même type qu’au bois habité à Lille permettant ainsi type bois qu’au bois habité à Lille permettant type qu’au habité à Lille permettant ainsi ainsi de de créer desdes espaces traversants, accessibles auau créer espaces traversants, accessibles de créer des espaces traversants, accessibles au public mais assez intimes par le couvert végémaisintimes assez intimes par le couvert public public mais assez par le couvert végé- végétal. tal. tal.
PROJET AUTOUR DE LA ZONE D’ACTIVITE
Une diagonale PROJETdestructurante AUTOUR DE
LA ZONE D’ACTIVITE
Une diagonale destructurante
Une ruelle en diagonale traversera le quartier afin de destructurer l’espace mais surUne ruelle en diagonale traversera le quartout de relier le parc du quartier Lacoste au tier afin de destructurer l’espace mais surnouveau parc de la Papeterie manière tout de relierde le parc du quartier Lacoste au plus directe. Cet axe nouveau va créerparc unedeperspecla Papeterie de manière plus directe. Cet axe croiva créer une perspective sur le batiment réinvesti. A chaque tive sur le batiment réinvesti. sement de la diagonale avec les ilots nou al- A chaque croisement de la diagonale avec les ilots nou allons créer des placettes de différentes tailles lons créer des placettes de différentes tailles Coupe de la rue principale. Commerces de proximité et terrasses Coupe de la rue principale. Commerces de proximité et terrasses Coupe de la rue principale. Commerces de proximité et terrasses et formes qui vont permettre de vont rytmer les de rytmer les et formes qui permettre rues, les usages et derues, créerlesdes espaces pu- des espaces puusages et de créer bliques mixtes. bliques mixtes. Diagonale qui destructure la linéarité de la- rue lien avec la papeterie Diagonale qui destructure la linéarité de la rue lien- avec la papeterie
Les Les ruelles ruelles piétonnes piétonnes pemettent pemettent la liaison la liaison entre entre le parc le parc de de PROJET AUTOUR DE la papeterie la papeterie etLAleet boisement le boisement qui qui peutpeut évoluer évoluer dansdans le futur. le futur. ZONE D’ACTIVITE Une mutation dans le temps Ces Ces ruelles ruelles ont ont donc donc un caractère un caractère beaucoup beaucoup plusplus rural, rural, avecavec de petites de petites allées allées pavées pavées et des et des pieds pieds de batiments de batiments plantés plantés pourpour apporter apporter un cadre un cadre plusplus champêtre champêtre et propice et propice à laàdéla détente. tente. Chaque Chaque batiment batiment possède possède uneune terrasse terrasse intimisée intimisée par par des haies des haies champêtres champêtres de chaque de chaque cotécoté donnant donnant un caractère un caractère très très intimes intimes à celle-ci. à celle-ci. Ces Ces ruesrues peuvent peuvent par par la suite la suite êtreêtre prolongée prolongée dansdans le boile boisement sement jusqu’à jusqu’à la ZAC la ZAC de la demairie la mairie afinafin de reconnecter de reconnecter le le centre centre villeville à laàpapeterie la papeterie par par un réseau un réseau de parcs de parcs et de etjarde jardins.dins. La zone d’activité va subir une mutation dans le temps avec un changement de fonction, passant d’une activité industrielle à une activité artisanale, de petits commerces ou de terrasses, et d’un changement d’organisation spatiale. L’idée est qu’au fil des opportunités, les parcelles soient rachetées afin de les rediviser et de les réduire. Les accès au batiments ne se feraient plus par la rue de la Moulinatte, mais par de nouvelles rues orientées vers la papeterie, créant le lien entre le nouveau parc et le boisement. Ces rues, de chaque coté des batiments auraient des fonctions différentes : l’une permettant l’accès des livraisons ou des employés, et l’autre piétonne permettant l’accès du public, des clients, ...
Coupe des différentes rues qui structurent le projet : boulevard urbain - rue de livraison - ruelle piétonne commerçante
PROJET AUTOUR DE LA ZONE D’ACTIVITE Rue de co Les ruelles piétonnes pemettent la liaison entre le parc de la papeterie et le boisement qui peut évoluer dans le futur. Ces ruelles ont donc un caractère beaucoup plus rural, avec de petites allées pavées et des pieds de batiments plantés pour apporter un cadre plus champêtre et propice à la détente. Chaque batiment possède une terrasse intimisée par des haies champêtres de chaque coté donnant un caractère très intimes à celle-ci. Ces rues peuvent par la suite être prolongée dans le boisement jusqu’à la ZAC de la mairie afin de reconnecter le centre ville à la papeterie par un réseau de parcs et de jardins.
PROJET AUTOUR DE LA ZONE D’ACTIVITE Les ruelles piétonnes pemettent la liaison entre le parc de la papeterie et le boisement qui peut évoluer dans le futur. Ces ruelles ont donc un caractère beaucoup plus rural, avec de petites allées pavées et des pieds de batiments plantés pour apporter un cadre plus champêtre et propice à la détente. Chaque batiment possède une terrasse intimisée par des haies champêtres de chaque coté donnant un caractère très intimes à celle-ci. Ces rues peuvent par la suite être prolongée dans le boisement jusqu’à la ZAC de la mairie afin de reconnecter le centre ville à la papeterie par un réseau de parcs et de jardins.
Rue de commerces, d’artisanat et de restaurants qui relie la papeterie au parc boisé
de ommerces, commerces, d’artisanat d’artisanat et de etrestaurants de restaurants qui qui relierelie la papeterie la papeterie au parc au parc boisé boisé Rue de commerces, d’artisanat et de restaurants qui relie la papeterie au parc boisé
Croquis réalisé à la main, directement sur le terrain J’aime beaucoup dessiner et c’est pour moi le moyen d’avoir un premier contact approfondi avec le territoire que j’appréhende. J’affectionne tout particulièrement de dessiner avec des stylos à encre noire ou des feutres, permettant d’allier différentes mines, différents types de traits et différents noirs. J’ai sélectionné quelques croquis réalisés par moi-même, directement sur le terrain avec des stylos à encre noires.
Croquis du jardin de la villa Cetinal à proximité de la ville de Sienne Croquis d'un arbre se dessinant sur un muret de schiste dans l'Arboretum de la ville d'Angers
Croquis sur les paysages d'élevages intensif de Bretagne centrale
Croquis des paysages de la campagne de Toscane
Croquis de la plaza della Signoria Ă Florence