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La lettre de la FNAIM Paris Ile-de-France - mars 2012 - N°7

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L'agent immobilier au cœur de la Cité Éditorial Ils n'y croient pas eux-mêmes et ils voudraient que l'on y croit ! Nietzsche était adepte de la "philosophie à coups de marteau" : pour vérifier la qualité d'une idée, d'un concept, il faut taper dessus pour écouter le son qui en sort. Il avait raison : certaines idées sonnent creux, certaines propositions sonnent faux. Deux exemples récents l'illustrent parfaitement.

L'immobilier responsable "Être homme, c'est précisément être responsable. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde" (Antoine de Saint Exupéry, Terres des hommes, 1939). Etre responsable, c'est assumer ses actes et ses décisions. C'est aussi avoir conscience de leur portée collective, de leur importance pour la Cité. Qu'il soit transactionnaire, administrateur de biens ou syndic de propriété, l'agent immobilier est aujourd'hui au coeur des problématiques humaines et citoyennes. Il traite des enjeux qui ne sont pas seulement financiers, mais aussi affectifs. A rebours de l'économie virtuelle où, derrière la transaction, il n'y a personne, l'économie de l'immobilier repose sur un rapport humain, direct, où la confiance se mérite. Cette lettre mensuelle de la FNAIM Paris Ile-de-France est un lien entre tous ses adhérents. Mais plus encore, c'est l'illustration de notre responsabilité collective : faire reconnaître et respecter notre métier. Pour contribuer à bâtir une métropole à l'échelle du monde et qui reste, toujours, au service de ses habitants.

Le premier concerne la location meublée à Paris. Sa remise en cause, brutale et unilatérale, relève d'une posture politique de la part de la municipalité. En stigmatisant quelques "riches étrangers", qui pourtant ne représentent que 4 % du temps total d'occupation, elle se trompe de cible et de priorités. Pire : elle ne croit pas une seule seconde à l'efficacité de sa mesure. Elle abuse les Parisiens et n'apporte aucune solution. A fortiori dans une ville moderne, ouverte, qui a besoin d'une offre flexible, adaptée à la diversité des besoins professionnels, culturels, économiques et familiaux. C'est d'ailleurs tout l'enjeu du Grand Paris. Or cette nouvelle réglementation, en imposant le changement de destination des locaux abritant la location saisonnière, revient à interdire tout simplement cette activité. Laquelle profite pour l'essentiel à de jeunes stagiaires et chercheurs étrangers ou provinciaux, à des familles qui accompagnent un proche hospitalisé ou réalisent des travaux, à des cadres en mission temporaire... Vous avez dit "justice sociale" et "attractivité territoriale" ? Faire cesser la démagogie : notre responsabilité de patrons-citoyens Un autre exemple de démagogie concerne l'offre locative à Paris, où les propositions les plus farfelues se font entendre - de la réquisition des appartements vacants à l'encadrement des loyers. Là encore, nous sommes dans le rêve : encadrer un loyer qui est déjà au-dessus du taux d'effort maximum de nombreux candidats locataires ne sert strictement à rien ! En revanche, il faut répondre à la demande de logement des personnes qui entrent dans nos agences sans pouvoir être éligibles. C'est pourquoi la FNAIM propose le "bail puissance 3" : bénéfique au bailleur, au locataire et à l'Etat. Il s'agit de mettre enfin en oeuvre le statut du "bailleur social privé", en reconnaissant fiscalement l'effort des propriétaires qui s'engagent à proposer des biens éco-performants pour un loyer plafond pratiqué dans le logement social. Une solution qui permet de diviser pratiquement par deux les loyers du marché, de "créer le choc d'offre" indispensable en agglomération parisienne et d'accroître enfin le pouvoir d'achat des locataires de 20,4 % à 73,9 % à Paris ! Notre devoir de syndicat professionnel est de rétablir les faits, d'alerter l'opinion et les décideurs publics. Mais également de proposer des solutions nouvelles, pragmatiques, conformes aux besoins réels de nos concitoyens. Au-delà des clivages partisans, les politiques réellement responsables sont invités à s'en emparer ! ■ Gilles Ricour de Bourgies Président de la Chambre FNAIM Paris Ile-de-France

La maison de l'immobilier - L'agent immobilier au cœur de la Cité - N°7 - mars 2012 - page 01


■ Le logement, plus que jamais un marqueur social

200 € C’est le montant moyen

consacré chaque mois par les Français à leurs factures d'énergie. Une moyenne qui cache de fortes disparités par logement et s'établit par exemple à 220 € en maison individuelle et 140 € en appartement pour l'ensemble des consommations et abonnements (électricité, gaz, fioul, bois). Source : Baromètre Sofinco cité par Valeurs actuelles, 01/03/2012.

L'augmentation du coût du logement a de multiples effets sur les modes de vie et de consommation des Français, mais également sur l'organisation de l'ensemble de la société. Le Centre de recherche pour l'étude et les conditions de vie (CREDOC) estime ainsi que le statut d'occupation devient un marqueur social aussi puissant que le niveau de revenus. "Les personnes en bas de l’échelle sociale et les classes moyennes ont vu leurs perspectives de devenir un jour propriétaires s’éloigner" depuis 30 ans, tandis que les propriétaires bénéficieraient des "effets de richesse" : "Alors que les loyers d’un locataire s’apparentent à de la consommation, le remboursement d’un emprunt immobilier constitue aussi une accumulation de richesse. L’accédant à la propriété se constitue progressivement un patrimoine dont l’accumulation induit des ‘effets de richesse’ : on se sent plus riche (surtout dans les phases de hausse des prix), plus en sécurité par rapport à l’avenir et l’on peut être tenté d’augmenter son niveau de vie" - comme en atteste notamment le taux d'équipement supérieur des propriétaires par rapport aux locataires. C'est donc "une nouvelle ligne de fracture sociale" qui serait en train de voir le jour, creusant progressivement le fossé entre ceux qui ont pu accéder à la propriété et ceux qui "se sentent piégés" dans le parc locatif : "Aujourd'hui, les locataires disposent, en moyenne, d'un revenu inférieur de 11 % à la moyenne quand les accédants à la propriété disposent de revenus supérieurs de 25 % à la moyenne nationale." ■ Le regard de la Chambre : Cette situation renforce la pertinence du "Bail puissance 3" proposé par la FNAIM, qui diminue le taux d'effort des locataires et accroît donc leur reste à vivre par mois, avec un gain de pouvoir d'achat de 20,4 % en banlieue parisienne à 73,9 % à Paris intra muros ! Source : CREDOC, "Propriétaires, locataires : une nouvelle ligne de fracture sociale", Consommation et modes de vie n° 248, mars 2012 et "Les dommages collatéraux de la crise du logement sur les conditions de vie des Français", Cahier de recherche n° 281, décembre 2011, www.credoc.fr

■ "Vivre en ville et aimer ça" : pourquoi ? "Aujourd'hui, l'a priori antiville semble faire l'unanimité : même chez les indifférents à l'écologie, vivre à la campagne est censé être paradisiaque et vivre en ville infernal. Estce si sûr ?" Patrice van Eersel mène l'enquête dans la dernière livraison du magazine culturel CLES, et son regard est riche d'enseignements. Il y a en effet un paradoxe entre les enquêtes conduites sur l'état d'esprit et les souhaits d'installation des Français d'une part (37 % des habitants du Grand Paris aimeraient vivre au vert), et la réalité de leurs modes de vie d'autre part : l'urbanisation s'étend d'ailleurs de 600 km2 par an dans notre pays. "Alors de deux choses l'une : soit nos contemporains sont malheureux et le seront de plus en plus ; soit leur détestation de la ville est en fait un fantasme qui cache autre chose - peut-être le rêve d'une cité différente ?"

"Tous les sondages montrent que les 42 % de ménages français qui ne sont pas encore propriétaires aspirent à le devenir." René Pallincourt Président de la FNAIM Source : Challenges, 01/03/2012.

C'est bien évidemment cette deuxième piste qu'explore le journaliste. Il puise dans les travaux du philosophe allemand Georg Simmel (1858-1918), pourtant critique aiguisé du fait urbain, les ressorts toujours actuels de cette attraction : "Le citadin est contraint d'être blasé, rapide, superficiel, économiquement intéressé. Il bénéficie cependant de deux atouts majeurs, créateurs de culture et d'humanisme, que l'histoire récente exacerbe : l'idéal des Lumières du XVIIIe siècle - la liberté - et l'idéal du romantisme du XIXe siècle - l'originalité." La ville serait en effet, depuis son origine, le creuset de la civilisation. Comme le précise la neuropsychiatre Catherine Aimelet-Périssol : "La ville, le bourg, est d'abord le lieu où je me sens en sécurité, donc libre". Ce sentiment de liberté serait d'ailleurs la première raison qui fait aimer la ville - malgré tous ses inconvénients. S'y ajouteraient deux autres facteurs : "la vie citadine favorise la création artistique, intellectuelle, scientifique" et "habiter en ville serait même plus écologique que vivre à la campagne" comme en atteste l'essor des "écocités" au coeur des métropoles européennes. ■ Le regard de la Chambre : Paris n'est que 6e dans le classement des villes préférées des Français, avec 25 % d'opinion positive, derrière Montpellier (43 %), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes. Il revient à chacun de nous de faire du Grand Paris une ville plus attrayante ! Pour aller plus loin : CLES n°75, février-mars 2012, 154 p., 5 € ; Les grandes villes et la vie de l'esprit, Georg Simmel, L'Herne, 59 p., épuisé.

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L'agent immobilier au cœur de la Cité ■ Bon à savoir Logement : le temps de la solitude ? 9 millions de personnes vivaient seules en 2008, soit environ 14 % de la population française. C'est 50 % de plus qu'en 1990. Une forte progression qui s'expliquerait par trois facteurs. Premièrement, bien sûr, le vieillissement démographique : près de la moitié des personnes seules sont âgées de 60 ans ou plus. Mais la solitude augmente également chez les jeunes (20-29 ans), qui quittent le domicile familial de plus en plus tard, et dans la tranche des 30 à 59 ans, en raison de la fréquence des divorces et séparations (+ 1 million de familles monoparentales en 10 ans). Et c'est sans surprise en Ile-de-France que les personnes habitent le plus souvent seules, que ce soit aux âges actifs ou à la retraite. Une révolution sociologique dont l'impact est considérable sur la demande de logements. Source : INSEE Première n°1392, février 2012.

Universités : la compétitivité par le savoir. Le gouvernement vient de désigner les derniers lauréats des "initiatives d'excellence" (IDEX) : cinq nouveaux projets de regroupement d'établissements d'enseignement supérieur, qui s'ajoutent aux trois choisis dès juillet 2011 en vue de faire émerger 8 "super-universités" capables d'être visibles à l'international et d'attirer les meilleurs talents. La moitié de ces projets concerne l'Ilede-France : Université Sorbonne-Paris-Cité, Sorbonne université, Université Paris-Saclay et Paris Sciences-et-Lettres ( 247 000 étudiants et 24 000 enseignants au total !). Une initiative qui doit permettre au Grand Paris de lutter à armes égales avec les plus grands établissements anglo-saxons (Harvard, Stanford, MIT notamment) alors que la compétition mondiale s'exacerbe également dans ce domaine du savoir, de la culture et de l'innovation. Source : Le Monde, 09/02/2012.

Quand le coeur de Paris était aussi son "ventre"... Il fut un temps où le centre de la ville, aux Halles, vivait au rythme d'une intense activité productive. La mairie de Paris propose une très belle exposition de photos de Robert Doisneau, grand amoureux de la capitale et gardien méticuleux de sa mémoire. Les 208 tirages exposés évoquent l'agitation fébrile, mais heureuse, des anciens pavillons Baltard de 1933 aux années 1970 : "Aux truculentes scènes du ‘ventre de Paris’ s'oppose la dentelle de fer d'une architecture que les années 1960, fascinées par la modernité et le progrès, ne surent pas conserver." Une évocation nostalgique "qui prend tout son poids à l'heure où, comme sous l'effet d'une malédiction, les pelleteuses sont de retour aux Halles"...

"En trente ans, les politiques du logement en France sont devenues illisibles, quand elles ne sont pas incohérentes et inefficaces." Pascale-Marie Deschamps Journaliste économique Source : Enjeux Les Echos, mars 2012.

Source : Valeurs actuelles, 02/02/2012. Exposition "Doisneau, Paris Les Halles" jusqu'au 28/04/2012 (gratuit).

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■ Ils ont dit... • Habitat durable et patrimoine. "Lorsque la règlementation thermique 2020 sera en place, toutes les maisons seront écolos, et celles qui ne le seront pas souffriront d'un vrai déficit de valeur." Frédéric Denisard, Conseil national des architectes, Le nouvel Economiste, 01/03/2012.

Immobilier tertiaire : l'Ile-de-France, un territoire incontournable. "Les investisseurs financiers renvoient l'image d'acteurs qui refusent d'être ancrés quelque part. A quelques exceptions près, ces acteurs immobiliers ne semblent pas souhaiter participer explicitement aux grands débats sur le développement urbain alors qu'ils en sont devenus, dans les faits, des acteurs de premier plan. Pour autant, le nuage de capitaux volant d'une ville à l'autre au gré des cycles immobiliers ne reflète qu'une partie de la réalité. Le marché tertiaire d'Ile-de-France est le second en Europe, les grands investisseurs n'ont d'autre choix que d'y être présents s'ils veulent appliquer le principe de diversification géographique des investissements. Ceci peut encourager les collectivités locales à s'organiser pour négocier avec eux plutôt que de subir leurs exigences." •

C'est la proportion de cadres parmi les "actifs occupés" en Ile-de-France. La population active d'Ile-deFrance s'élevant à 5,7 millions de personnes en 2010, cela représente près de 1,7 millions de Franciliens. Source : INSEE Ile-de-France, Faits et chiffres n°282, mars 2012.

Ludovic Halbert, économiste et chercheur au CNRS, Les Echos spécial salon MIPIM, 08/03/2012. • Volontarisme politique. "Je suis convaincu que la seule solution reste la construction. Nous devons construire plus, créer de l'offre et de l'activité. La seule réponse pertinente, c'est de relancer la construction à grande échelle dans les zones les plus tendues." Benoist Apparu, Ministre délégué au logement, Le Monde, 2/03/2012.

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L'Ile-de-France dans le monde : penser global

Comment séduire la "classe créative" ?

2 355 C'est le nombre de personnes constituant l'échantillon de l'enquête européenne Acre (2007) sur la "classe créative". Travaillant dans les industries créatives et de la connaissance, elles sont issues de 13 villes : Amsterdam, Barcelone, Birmingham, Budapest, Dublin, Helsinki, Leipzig, Milan, Munich, Poznan, Riga, Sofia et Toulouse.

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C'est la proportion des "créatifs" à citer le logement (coût, qualité, disponibilité) parmi les raisons de vivre dans une ville particulière.

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La notion de "classe créative" a été mise à jour en 2002 par l'économiste Richard Florida, véritable "star du marketing urbain". Elle regroupe ceux qui, dans l'économie contemporaine, élaborent de nouvelles idées, technologies et contenus créatifs (métiers de la haute technologie, du divertissement, du journalisme, de la finance ou encore de l'artisanat d'art). En découle une théorie du développement économique des villes "qui fait de l'attraction de membres de la classe créative une clé de la création d'activités nouvelles" et donc un objectif des politiques publiques. Initiée en Amérique du Nord et mise en oeuvre notamment à Toronto et Milwaukee, cette thèse a rencontré un succès intellectuel considérable. Appuyant "un discours plus vaste sur l'ouverture culturelle et la tolérance", elle inspire encore aujourd'hui bon nombre de projets de développement centrés sur la valorisation de facteurs urbains soft (ambiance urbaine, ouverture aux minorités ou vitalité des activités culturelles) plutôt que sur les traditionnels hard factors (emploi, rémunérations, infrastructures). Cependant, une récente étude européenne vient battre en brèche cette approche (cf. extraits ci-dessous). Il apparaît en effet que les "créatifs" sont bien moins mobiles géographiquement que la thèse de Florida le suggère : plus de la moitié sont nés dans l'agglomération où ils vivent actuellement, ou dans ses environs immédiats, et les deux tiers y ont obtenu leur diplôme le plus élevé. Parmi la minorité provenant de l'extérieur, et éventuellement de l'étranger, plus de 50 % ont fait ce choix pour des questions d'emploi, et plus généralement près de 70 % en raison des hard factors, c'est-à-dire des capacités réelles d'une ville à les accueillir. ■ Le regard de la Chambre : Paris doit rester une ville ouverte, où les créatifs peuvent trouver des solutions de logement adaptées à leur activité. Parmi ces solutions : la location meublée de courte durée, dont la remise en cause par la mairie de Paris s'avère encore plus incompréhensible ! Pour aller plus loin : La classe créative au secours des villes ?, Denis Eckert, Michel Grossetti et Hélène Martin-Brelot, www.laviedesidees.fr, 28/02/2012 ; La classe créative selon Richard Florida. Un paradigme urbain plausible ?, Rémy et Diane-Gabrielle Tremblay, Presses Universitaires de Rennes, 222 p., 18 €.

Extraits "Florida fait fausse route sur la question de la mobilité. Sa thèse considère les professionnels de la classe créative comme parfaitement mobiles, à la recherche de la meilleure destination possible, comme des vacanciers qui choisiraient leur lieu de villégiature en comparant des aménités de toutes sortes. En fait, les membres de la classe créative sont comme le reste de la population : ils ont une histoire, une famille, des réseaux, et des possibilités d’emploi qui contraignent fortement leurs choix spatiaux. Le plus souvent, ils ne choisissent pas une ville : ils restent ou reviennent dans celle où ils ont déjà vécu, ou acceptent un emploi intéressant dans une ville ‘acceptable’. La thèse de Florida est donc fausse parce que les logiques sociales qu’elle présuppose sont elles-mêmes fausses, et ce non seulement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et probablement partout sur la planète." (laviedesidees.fr, op. cit.) "De nombreux élus ou techniciens européens ont déduit de la thèse de Florida qu’il leur fallait se focaliser sur l’attraction d’une élite internationale, et ont mis l’accent sur les conditions de vie et de fortes incitations financières pour atteindre cet objectif. (...) Si, en réalité, une bonne partie de la classe créative d’une ville est originaire de ses environs, il faudrait miser sur la qualité du système de formation. Retenir plutôt qu’attirer les membres de la classe créative suppose aussi des politiques destinées à élever le niveau général des aménités urbaines (qualité des transports publics, du système de santé, de l’offre culturelle générale, de l’urbanisme). Ces mesures seront sans doute plus adaptées que des politiques de prestige qui ne bénéficieront qu’à une mince élite." (ibid.) ■

La lettre de la FNAIM Paris Ile-de-France Une publication de la FNAIM Paris Ile-de-France Mars 2012 - N°7 Directeur de publication : Gilles Ricour de Bourgies Conformément à la loi informatique et libertés 78-17 du 06/01/1978, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification pour toutes les informations vous concernant.

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