Professions IMMOBILIÈRES Numéro 132 - Janv. Fév. 2015 - www.lamaisondelimmobilier.org
DOSSIER
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Transition énergétique ACTUALITÉ PAGE 8
Rapport Ceser sur les politiques de l'habitat INFOS PROFESSIONELLES PAGE 29
L’entretien professionnel
GRAND PARIS PAGE 14
L’immobilier tertiaire
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ÉDITO Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris Maison de l’immobilier 27 bis, avenue de Villiers 75 017 Paris Tél. : 01 40 53 73 50 Fax : 01 43 80 22 28 contact@fnaimgrandparis.com Directeur de la publication Gilles Ricour de Bourgies Rédacteur en chef Michel Terrioux Comité de rédaction Michel Terrioux, Mélanie Cuquemelle, Nicole Bisson, Corine Bouchoucha, Carole Besson, Isabelle Dalmas Emilie Brunet, Sandrine Auliac, Elsa Lemonnier Réalisation Agence Kaolin agencekaolin.com 09 67 19 43 04 Création graphique et mise en page Marie Aujames Yichin Lee Secrétariat de rédaction Louise Dubois Publicité Stéphane Limousin de Neuvic 06 86 91 85 89 Impression IBL Graphique (76) ISSN 0991 – 3262 Dépôt légal L1 – 149 Couverture Eco-habitation, label HE et Plan Climat
Opération de logements sociaux et d'une halte garderie, rue du Docteur Magnan, Paris 13ème Maître d'Ouvrage : Mairie de Paris et RIVP Maitre d'Oeuvre de conception et de la réalisation : Groupe PariBioTop, Architectes Directeur de Projet : A.Christo-Foroux
LA FRANCE EST LA 6ÈME PUISSANCE MONDIALE
N
' oublions pas que notre pays a de nombreux atouts : une forte démographie, des institutions stables, des entreprises leaders sur les marchés mondiaux, etc. Certes, nos déficits budgétaires sont importants, la fiscalité très élevée et nous n’arrivons pas à construire le nombre de logements nécessaires pour les besoins de notre population. Que peut-on espérer ? L’année 2015 est une année charnière : élections départementales, élections régionales et mise en place de la métropole de Paris pour le 1er janvier 2016. Notre région Île-de-France ne porte plus la croissance économique nationale. Des mesures concrètes doivent donc être prises. L’allocution de Manuel Valls, Premier Ministre, au Congrès de la FNAIM, le 8 décembre 2014, va dans le bon sens. Pour la première fois, les professionnels de l’immobilier sont reconnus : « Vous êtes, vous aussi, des acteurs de cette confiance sans laquelle le marché du
logement ne peut fonctionner ». De nouvelles ordonnances permettront de simplifier les transactions afin de sécuriser la remise des documents par voie dématérialisée, « une simplification est aussi envisagée pour les transactions concernant les lots secondaires d’habitation comme les garages et les caves ». Le premier ministre a également reconnu notre expertise, qui doit contribuer à une information fiable et complète sur les loyers. Par ailleurs, il a souligné la tâche difficile, parfois ingrate réalisée par les administrateurs de biens et les syndics de copropriété et compte sur eux pour faciliter le redressement « des copropriétés en difficulté ». La création du Conseil national de la transaction et de gestion immobilière permettra aux professionnels de proposer au Gouvernement les réformes qui lui semble nécessaires, notamment en matière de déontologie et de formation. C’est un changement considérable.
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SOMMAIRE 06
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DEUX MOIS D’ACTU
La tour triangle - les chiffres du mois
GRAND PARIS
L'Etat sollicite à nouveau les entreprises
POINT DE VUE DE LA CHAMBRE
La rénovation thermique de l'habitat privé
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DOSSIER : LA TRANSITION ENERGETIQUE
26 RENCONTRE
Rencontre avec le Président de la FNAIM
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INFOS PROFESSIONNELLES
Délivrance des cartes professionnelles L'entretien professionnel
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DU COTE DE LA FNAIM
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Une école pour les métiers de l'immobilier
FNAIM INTERNATIONAL
Un francais à la tête de l'ICREA
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ACTIVITE DE LA CHAMBRE
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CLUB DES PARTENAIRES
L'observatoire des prix du logement Salon de la copropriété : le succès au rendez-vous
La résilience éconnomique
Les certificats d’économie d’énergie La FNAIM du Grand Paris se mobilise Rénovation énergétique des copropriétés Paris lance le plus grand programme de rénovation thermique de l’habitat privé en France
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DEUX MOIS D'ACTU L’AGENCE FONCIÈRE ET TECHNIQUE DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE sera transformée en « Grand Paris Aménagement ». Elle pilotera et coordonnera l’opération d’intérêt national multisites (OIN).
LE GOUVERNEMENT SOUTIENT LA CANDIDATURE DU GRAND PARIS à l’Exposition universelle de 2025, « un grand projet métropolitain » susceptible de fédérer les synergies du Grand Paris. Une magnifique opportunité pour l’image dans le monde, du Grand Paris et de la France.
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TOUR TRIANGLE : UN VOTE CONTRE L’EMPLOI, LA CROISSANCE ET L’ATTRACTIVITÉ Pierre Simon, Président de Paris Île-de-France Capitale Économique, témoigne : « Je rentre de Chine où, avec une délégation de dirigeants de grands groupes français, j’ai présenté le projet du Grand Paris à des investisseurs majeurs, fonds souverains et privés, qui ont montré un vif intérêt. J’ai aussi vu à Pékin l’ampleur de l’ambition d’une métropole ».
MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE, A OUVERT, LE 8 DÉCEMBRE 2014, LE CONGRÈS DE LA FNAIM,
« Je suis atterré que des calculs électoralistes de court terme et une vision égoïste, infondée des habitants du quartier, aient ainsi pu l’emporter sur l’intérêt général que représente l’avenir économique de l’Île-de-France et son emploi ». « J’espère vivement que le Conseil de Paris reviendra sur sa décision ». une première pour un Premier Ministre, et l’occasion d’appeler l’ensemble des professionnels du secteur à se mobiliser pour améliorer le fonctionnement du marché de l’immobilier et donc les conditions de logement des français.
20 SITES EN ÎLE-DEFRANCE ONT ÉTÉ SÉLECTIONNÉS pour créer des logements et des activités en nombre et qualité suffisants pour renforcer l’attractivité des territoires franciliens. Cinq sites ont été retenus pour être traités en priorité : le canal de l’Ourcq (93), la cité Descartes (77 et 93), Villejuif Campus Grand Parc (94), Gennevilliers (92) et Louvres Puiseux (95).
L’ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER (EPF) D’ÎLE-DEFRANCE fusionnant avec les 4 établissements existants sera mis en place au printemps 2015, permettant le portage foncier.
LES CHIFFRES DU MOIS
UNE NOUVELLE OFFRE DE LOGEMENTS TRÈS SOCIAUX
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À l’occasion du 75 e Congrès de l’Union sociale de l’habitat, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité du territoire et de la Ruralité, a annoncé le financement de 15 000 logements à très bas loyer d’ici 2018. Les plafonds de cette nouvelle offre « PLAI HLM » seront inférieurs à l’aide personnalisée du logement. © Thierry Chesnot
Sylvia Pinel
SIGNATURE AU 2 DÉCEMBRE 2014 D’UNE CONVENTION ENTRE L’ÉTAT ET ACTION LOGEMENT (EX 1 % LOGEMENT) qui réduit la contribution d’Action Logement de 1,2 milliard d’euros en 2015 à 500 millions d’euros en 2019. Cependant, si cette dynamique peut et doit être profitable à l’Île-de-France, il est nécessaire de regarder les difficultés en face. En matière de gouvernance de l’habitat au sens large, la MGP, au-delà des réponses qu’elle peut apporter sur Paris/1 ère couronne, ne pourra pas tout régler, surtout à court terme et principalement en 2ème couronne. L’émergence de la
MGP pose la question de son articulation concrète avec les autres acteurs publics et notamment la région. Son émergence soulève aujourd’hui un grand nombre d’interrogations et certains débats restent encore ouverts. Il s’agit de ne pas éluder ces difficultés si l’on souhaite la réussite de l’entreprise métropolitaine. Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris, membre du CESR Île-de-France, a participé à l’élaboration de ce rapport.
EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DEFRANCE,
DANS LE PROLONGEMENT DE CES ACTIONS,
Jean-Paul Huchon, et du Préfet de région, Jean Daubigny, le Comité régional de l’habitat et de l’hébergement a donné un avis favorable pour que l’Olap soit agréé à l'observatoire des loyers à Paris. 5 avis contre, 9 abstentions.
la Commission syndic de la FNAIM a défendu un contrat de syndic « tout sauf ». Il exprime la volonté que toutes les prestations du syndic soient comprises dans le forfait, sauf une liste limitative de prestations particulières, comme l’exige la loi de 1965 réformée par la loi Alur.
C’est le nombre de terrains situés en région parisienne qui vont être cédés par l’État, c’est-à-dire vendus entièrement ou partiellement, à un prix inférieur à leur valeur. Six se trouvent dans le département de l’Essonne, plus exactement à AthisMons, Ballancourt-sur-Essonne, Breuillet, Mennecy, Gif-sur-Yvette et Palaiseau. Objectif : permettre à des communes d’acheter ces terrains pour construire plus de logements, notamment sociaux. Un investissement qui favorise l’emploi local et donc la relance.
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millions C’est le nombre de ménages locataires en France, dont 56 % dans le privé et 44 % dans le social (au 1er janvier 2014).
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C’est le nombre de communes situées en « zone tendue » qui pourraient majorer de 20 % la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, si le projet présenté en Conseil des ministres, le 12 novembre dernier, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2014, devait être définitivement adopté par le Parlement.
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DEUX MOIS D'ACTU PARUTION EN FORMATION NUMÉRIQUE
©Francine Bajande.
MICHEL TERRIOUX HONORÉ 8
Le 27 novembre dernier, Yvon Gattaz, Président d’honneur du CNPF, GrandCroix de la Légion d’Honneur, remettait les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à Michel Terrioux, Délégué Général de la FNAIM du Grand Paris. Retour sur cette cérémonie, à travers quelques mots extraits des différentes interventions. Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris : « Depuis que je connais Michel, je savais qu’un jour ou l’autre, il porterait la Légion d’Honneur au revers de son veston. Il est des hommes qui sont nés pour cela, dont la vie appelle à cette distinction. Le devoir, la discipline, le service de son Président bien sûr, mais aussi le souci du service de l’État font en effet partie de son éducation, de ses ambitions, de sa manière d’être au monde ». Yvon Gattaz : « J’entends murmurer dans l’assistance : “Mais comment peut-il faire tout cela ? La réponse est simple, Michel ne travaille qu’à mi-temps, c’est-à-dire 12 heures sur 24. On le voit, Michel a deux vies et deux visages : son occupation professionnelle de base et tout le reste. Il est un peu comme la chauve-souris
de La Fontaine : “Je suis oiseau, voyez mes ailes… Je suis souris, vive les rats.” Cher Michel, vous êtes un homme d’actions, d’actions constantes, d’actions nouvelles. Et contrairement à la sémantique des agents de change, pour vous, l’action est une obligation ». Michel Terrioux : « Préparant votre élection, à la tête du CNPF, avec Georges Imbert, Délégué Général de la FIMTM, nous avions écrit, à votre demande, un rapport intitulé Entreprises solidaires : pourquoi ? ». Le terme “solidarité”, de nouveau à la mode, est le titre d’un petit livre écrit en 1896. Son auteur était agrégé de droit. Il fut Préfet de Police de Paris, plusieurs fois Ministre et Président du Conseil. Fondateur du parti radical socialiste, membre de la Société des Nations, premier prix Nobel de la paix, Léon Bourgeois, l’inventeur du solidarisme, a vraisemblablement inspiré Michel Rocard et Manuel Valls. Cher parrain, aujourd’hui, je voudrais rendre hommage aux Présidents qui m’ont fait rentrer dans cette grande famille du travail, dont beaucoup de nos jeunes et de moins jeunes sont malheureusement exclus ».
de la lettre « Votre copropriété » n° 51 réalisée par la Commission administration de biens de la Chambre FNAIM du Grand Paris. Au sommaire de ce numéro : la réglementation des feux de cheminée à Paris et en Île-deFrance, l’obligation de mise en concurrence du syndic, le compte bancaire séparé, en bref, actualités en droit social, le calendrier des formations de l’Académie francilienne de copropriété et les différents indices. (Disponible sur notre site : lamaisondelimmobilier.org)
LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE DANS LA NOUVELLE DONNE DES POLITIQUES DE L’HABITAT PERSPECTIVES À L’AUTOMNE 2014
Le présent rapport analyse les conséquences prévisibles du véritable bouleversement institutionnel que constitue notamment la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) – portant création de la Métropole du Grand Paris (MGP) – dans le domaine particulier de l’habitat et de l’intervention de la région. L’organisation et le développement de la politique de l’habitat dans toutes ses composantes devraient se faire dans des conditions tout à fait différentes à partir du 1er janvier 2016 sur l’ensemble de la région. La crise du logement s’approfondit et s’accroît. Dans ces conditions, que doit faire la région pour y remédier aux côtés de l’État, à qui incombe la responsabilité du logement, des collectivités existantes et des nouvelles institutions créées, en particulier la MGP ? Ce travail s’appuie sur de nombreuses études
et auditions, établissant un état des lieux de la situation actuelle tout en observant avec attention les évolutions législatives et les débats en cours. Ce travail s’appuie également sur la méthode prospective des scénarios qui « pousse à l’extrême » différents futurs possibles. Cette méthode a permis d’explorer, pour chacun des quatre scénarios envisagés, les choix qui s’offrent à la région dans le cadre de la nouvelle donne des politiques de l’habitat en Île-de-France. La réalité se logera probablement à la croisée de ces scénarios. Il s’agit donc pour le CESER d’attirer l’attention de la région sur les implications de chacun d’entre eux. Prenant ce travail prospectif comme base, le CESER émet un avis qui permettra aussi bien de souligner les points de vigilance identifiés que d’émettre des propositions
pour un plan de mobilisation régional en faveur du logement en Île-de-France. Les propositions contenues dans l’avis émanent de l’ensemble du rapport. Elles sont très fortement marquées et datées par la période où elles sont écrites – automne 2014 – à la veille de débats publics et parlementaires qui concerneront tout particulièrement l’article 12 de la loi MAPTAM et le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). Nous n’oublions pas qu’au-delà des chiffres et de la complexité des dispositifs décrits dans ce rapport, il est avant tout question de résoudre les situations difficiles auxquelles sont confrontées des milliers de familles franciliennes. Source : la Commission ville, habitat, cadre de vie du CESER Île-de-France, le 13 octobre 2014
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DEUX MOIS D'ACTU
75 Au cœur de Paris émerge maintenant une forme aérienne et ondoyante : la Canopée des nouvelles Halles. Composée de 25 000 panneaux de verre, elle est le symbole du lien désormais assumé entre la ville en surface et le célèbre forum en sous-sol. Telle une peau de verre translucide, la couverture de la Canopée couvre une surface globale imposante de 2,5 ha de ventelles. À la fin des travaux, les amoureux de Paris pourront arpenter le forum des Halles réinventé sous cette structure tout en courbes, partie prenante d’une nouvelle mise en scène architecturale du paysage urbain au cœur de la capitale.
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©Michel Terrioux.
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205 000 logements nécessiteraient d’être refaits et mieux isolés pour que leurs occupants ne jettent plus l’argent par les fenêtres. Une précarité énergétique qui a aussi un coût écologique puisqu’elle contribue au réchauffement climatique. Pour simplif ier les démarches des Essonniens souhaitant réaliser des travaux, le Conseil Général a conçu, en lien étroit avec une quinzaine de partenaires, le site www.renovermalin.fr. À cet accompagnement virtuel s’ajoute celui bien réel d’ingénieurs thermiciens de formation.
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Le bruit des avions entraîne une dépréciation des prix de l’immobilier qui peut aller jusqu’à 20 %. C’est le résultat d’une étude menée par une étudiante de CergyPontoise, autour de Roissy. L’étude a été présentée à l’Assemblée Nationale au mois d’octobre 2014. Présentation de l'étude: "Impacts des plateformes aéroportuaires sur les valeurs immobilières et la mobilité résidentille autour de Paris-Orly, Lyon Saint-Exupéry et Toulouse-Blagnac". www. advocnar.fr
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GRAND PARIS
L’ÉTAT SOLLICITE À LES ENTREPRISES
Malgré la promesse de ne plus augmenter les impôts et taxes pesant su vient se dédire concernant le financement du Grand Paris Express. Depuis 2011, les entreprises franciliennes ont été lourdement taxées, notamment par une augmentation de la taxe sur les bureaux, commerces et locaux de stockage dont le produit est passé de 393 M€ en 2010 à près de 700 M€ en 2013 et par la création d’une taxe spéciale d’équipement. Au total, ce sont près de 500 M€/an de taxes nouvelles qui sont supportées par les entreprises pour financer le Grand Paris Express. Le Gouvernement vient d’ajouter à ce montant une nouvelle augmentation de 140 M€
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qui va porter à la fois sur les entreprises et les ménages. Le Medef Île-de-France regrette que la fiscalité des entreprises soit à nouveau la variable d’ajustement d’un projet certes essentiel pour le développement économique de la région, mais dont il apparaît que le financement n’a pas été précisément défini. Il convient d’ailleurs d’ajouter que malgré les annonces ministérielles récentes, des retards de livraison des futurs ouvrages ont déjà été annoncés, notamment en ce qui concerne la ligne 14.
INITIATIVES
Le Grand Paris ne doit pas être « la chasse gardée » des acteurs publics La métropole du Grand Paris pâtit encore d’une absence de vision politique d’ensemble. C’est pourquoi, lors du Congrès de la FNAIM, Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris, rappelle l’ambition d’une région capitale. Une table ronde rassemblant acteurs privés et publics a été l’occasion de dresser un état des lieux des cinq principaux dossiers qui, ensemble, garantissent le succès du Grand Paris : les transports, le logement, l’économie, la culture et la gouvernance.
Le Grand Paris mérite une démarche citoyenne. Un sondage Ifop publié en novembre 2014 rappelait que malgré un taux de notoriété très élevé, on observe un déficit d’information patent sur le fonctionnement de la métropole du Grand Paris. Des informations aussi essentielles que la date de mise en place ou le mode de désignation du président de la métropole du Grand Paris sont largement méconnues des Franciliens.
Gilles Ricour de Bourgies commente : « Pour s’affirmer dans la compétition internationale et jouer pleinement son rôle de locomotive nationale, le Grand Paris doit redevenir un dossier prioritaire. Les dossiers des transports, du logement, du dynamisme économique, de la culture comme de la gouvernance sont étroitement liés et doivent avancer avec la même ambition. Il est essentiel que sur chacun de ces dossiers, les acteurs privés participent au débat, aux côtés des acteurs publics ».
NOUVEAU
ur les entreprises ou d’en inventer de nouvelles, le Gouvernement Pour Agnès Lo Jacomo, Présidente du Medef Île-de-France : « L’amélioration des réseaux de transport en commun est indispensable pour le développement économique de notre région, et le Medef Îlede-France a dénoncé à maintes reprises le manque d’investissement dans ce domaine depuis vingt-cinq ans. Néanmoins, d’autres solutions financières doivent désormais être sérieusement étudiées, comme la réduction du coût des infrastructures ou l’étalement des emprunts. C’est à un véritable pacte de responsabilité à l’échelle francilienne auquel nous devons aboutir rapidement afin d’éviter le matraquage systématique de nos entreprises, déjà très fragilisées par la crise ». Medef Île-de-France
CONSEIL RÉGIONAL ÎLE-DE-FRANCE En dix ans, les dettes ont augmenté de 1,2 million d’euros à 6 millions, les charges de 3,5 % à 4,5 %. De 2006 à 2013, l’investissement est passé de 60 % à 40 % et les charges de fonctionnement de 40 % à 60 %. Le budget est supérieur à 4 milliards d’euros.
PROJETS
Budget 2015 Un budget prévisionnel 2015 de la Société du Grand Paris de 817 millions d’euros a été adopté par le conseil de surveillance le 24 novembre 2014.
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Conventions de financement La signature de trois conventions de financement du plan de mobilisation pour les transports a été autorisée le 24 novembre 2014 par le conseil de surveillance du Grand Paris pour un montant total de 276 millions d’euros.
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Recettes prévisionnelles du Grand Paris Les recettes prévisionnelles de la Société du Grand Paris pour 2015 sont de 501 millions d’euros.
205 000 LOGEMENTS ONT ÉTÉ DIAGNOSTIQUÉS « ÉNERGIVORES » EN ESSONNE Autant de chantiers de rénovation possible à mettre en route. Pour aider les Essonniens à franchir le pas de la rénovation énergétique, le Conseil Général a lancé la plate-forme internet « Rénover malin ».
D’ANCIENS BUREAUX ONT ÉTÉ TRANSFORMÉS en vingt nouveaux logements sociaux dans le quartier du Faubourg- Montmartre (9e). Cette opération illustre la volonté de la Mairie de Paris d’utiliser tous les leviers pour produire annuellement 10 000 logements à Paris.
YVELINES : UN OBJECTIF TRIENNAL de construction de 7 975 logements sociaux entre 2014 et 2016 dans les 67 communes ayant moins de 25 % de logements sociaux.
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GRAND PARIS
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L’IMMOBILIER TERTIAIRE Après des mois de déception, le marché du Grand Paris rebondit. Décryptage et analyse d’une situation qui bouscule les repères habituels MARCHE DE L’INVESTISSEMENT La situation du marché est inédite dans une économie stagnante : la prime de risque immobilière est au plus haut depuis 2008 (3,9 %). Les valeurs vénales sont en hausse, même si elles sont encore loin de leur niveau de 1988 ; le marché s’anime sur un nombre croissant de segments et l’argent est disponible pour investir dans l’immobilier d’entreprise (22 MM€ investis en 2014). 2014 sera la troisième meilleure année depuis 2000 (+ 33 % en volume et + 14 % en nombre de transactions). Il faut noter une concentration des investissements sur Paris et sur le croissant ouest/La Défense,
des problèmes de réallocation des fonds (que fait-on de l’argent après la vente ?), une certitude sur la remontée des loyers. Les volumes devraient se maintenir à un niveau élevé dans un contexte de prise de risque, d’une diversification des produits (plus grande variété des opérations) et d’une présence soutenue des investissements étrangers, notamment asiatiques.
TRANSFORMATION DES BUREAUX EN LOGEMENTS Un immeuble de bureaux est rarement volontairement vide et tous les immeubles vides ne sont pas transformables : immeubles entiers nécessaires, structures inadaptées (structure de propriété, requis
techniques, trames, circulations verticales, localisation). Sans incitation ou bonification, les opérations de transformation ne peuvent être rentables que dans les zones résidentielles chères. Des transformations autres que pour du logement sont envisageables dans le cadre de projets urbains mixtes (hôtels, équipements, etc.). Maurice Gauchot, Président de CBRE France
LES NOUVEAUX ENTREPRENEURS DU GRAND PARIS
Gérard Brenna, gérant d'ISM, Président de la commission Transaction de la FNAIM du Grand Paris.
« Pour ISM Gestion, la convivialité est un état d’esprit. Nous offrons une relation client basée sur une gestion pragmatique des soucis rencontrés dans leur quotidien, en répondant au téléphone, aux courriers, en réglant les fournisseurs en temps et en heure, en ayant des rendez-vous sur les immeubles réguliers. « Nous sommes de vrais prestataires de service. Notre accueil, notre écoute et notre disponibilité en témoignent. Nous avons comme principe les 4 P : Petite structure, Proximité, Professionnalisme et Passion ».
Philippe Pierrat, Syndic Adjoint de la FNAIM du Grand Paris
Au Salon RENT (Real Estate & New technologies), les 28 et 29 octobre dernier. « La vente, c’est un transfert d’émotions. Passer du tout papier au tout dématérialisé, il faut en prendre le chemin mais ça va prendre un peu de temps. Il faut délivrer un maximum d’informations au client pour l’attirer. Tous les sites doivent être « lisibles sur mobile », propos de William E. SOTEROFF, VicePrésident de Keller Williams Worldwide. Deux messages à retenir : le professionnel doit tenir le marché de proximité et la technologie doit faire ce que veut le client. 15
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POINT DE VUE DE LA CHAMBRE SUR…
PARIS LANCE LE PLUS GRAND PR DE RÉNOVATION THERMIQUE D Les projets de la mairie
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PARIS VEUT CRÉER DES LOGEMENTS SOCIAUX DANS DES IMMEUBLES PRIVÉS La mairie de Paris a identifié 257 immeubles en copropriété, représentant un potentiel de plus 8000 logements, où elle pourra préempter des appartements pour y créer des logements sociaux. Les immeubles visés se trouvent dans les 2ème (30 immeubles), 10ème (35), 11ème (71), 12ème (4), 15ème (9), 17ème (4), 18ème (103) et 20ème arrondissements. Ils ont été sélectionnés en croisant la carte du "logement social de fait" avec celle des quartiers en déficit de logement social. La mesure veut protéger le caractère populaire de ces quartiers soumis à une forte pression foncière. Elle contribuera également à atteindre le taux de 25% de logements sociaux en 2025 (30 % en 2030) sur lequel s’est engagée Anne Hidalgo, Maire de Paris, à l'heure où les terrains nus et les imeubles à vendre sont de plus en plus rares.
BIENTÔT DES PATROUILLES DANS LES IMMEUBLES La Maire UMP du 17ème, Brigitte KUSTER, a demandé que l’opération « Tranquillité vacances » soit étendue aux immeubles équipés d’un contrôle d’accès. Son vœu a été adopté hier à l’unanimité par le Conseil
de Paris. L’objectif est que les forces de l’ordre soient autorisées à rentrer dans les bâtiments au même titre que d’autres services publics. Le Préfet de Police a indiqué qu’une étude était actuellement réalisée par ses services sur le sujet.
LA VILLE DE PARIS LANCE UN APPEL À PROJETS POUR RÉDUIRE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE SES ACTIVITÉS. Pour fonctionner, la ville importe une grande quantité de matériaux ou de produits finis et produit beaucoup de déchets. Ces flux entrants et sortants peuvent être diminués en luttant contre le gaspillage et grâce à la mutualisation, la récupération d’énergie, le réemploi et le recyclage. L’appel à projets « amélioration du métabolisme urbain » propose de réduire l’empreinte environnementale de la ville « en l’appréhendant comme un écosystème naturel, ou organisme vivant, où rien ne se perd, tout se transforme », a souligné Jean-Louis Missika, Adjoint à la Maire, en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du projet du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité.
ROGRAMME EN FRANCE DE L’HABITAT PRIVÉ L'avis de l'expert
C Pierre-Antoine Menez, Vice-Président de la FNAIM du Grand Paris
élia Blauel et lan Brossat, Adjoints à la Maire de Paris, et François Dagnaud, Maire du 19ème arrondissement, ont lancé un vaste plan de rénovation énergétique et environnementale des immeubles privés. Cette opération programmée d'amélioration thermique des bâtiments du 19ème arrondissement (OPATB19) a pour objectif de réduire la consommation énergétique des logements privés. Elle s’inscrit dans les engagements de la Ville de Paris de réduire de 25%, d'ici à 2020, les émissions de gaz à effet de serre et les consommations énergétiques.
l'opportunité d'engager un programme de rénovation énergétique. Les immeubles retenus bénéficieront de l’accompagnement d'un conseiller thermique. Il réalisera un diagnostic global de l'immeuble, puis les travaux seront mis en œuvre.
Un dispositif unique en France L'OPATB19 est le plus grand programme d'encouragement à la réhabilitation thermique pour les immeubles privés. C'est la première fois à Paris qu'une OPATB est menée à l'échelle d'un arrondissement : près de 55 000 logements sont concernés.
« Est-ce une coïncidence ? En 2015, Paris accueillera la conférence Internationale sur le climat et Anne Hidalgo lance la plus importante opération de rénovation énergétique jamais l anc é e à Par is . C ' e st u ne b on ne nouvelle pour le climat et pour l'emploi. Si la Mairie de Paris veut dépasser la simple annonce politique, il est nécessaire de passer par le réseau des syndics parisiens. Comment le particulier pourra t-il mettre en œuvre des travaux concernant le bâtiment et donc la copropriété sans passer par un vote des copropriétaires et des explications détaillées par le syndic ? Comment mettre en œuvre les procédures d’appels d'offres nécessaires sans le syndic ? Comment convaincre une majorité prête à voter ces travaux sans les conseils de syndics ? »
Un accompagnement «sur-mesure » Pendant six ans, les propriétaires bénéficieront d'un accompagnement du PACT, l'association spécialisée qui anime l'opération pour le compte de la Ville. Des conseillers thermiques les aideront dans le suivi du projet, les orienteront dans la sélection des professionnels et mobiliseront les financements. Un programme en trois étapes Les propriétaires intéressés déposeront un dossier auprès la Ville de Paris, témoignant de la mobilisation de la copropriété et de
Une aide financière exceptionnelle Dans le cadre de ce dispositif, la Ville de Paris crée une aide supplémentaire pour l'isolation thermique par l'extérieur et l'amélioration du cadre de vie des copropriétés.
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DOSSIER
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Photo KOZLOWSKI© PhotoArchitecture.com Maison passive
SOMMAIRE 20
LES CERTIFICATS D'ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
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LA FNAIM DU GRAND PARIS SE MOBILISE
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RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DES COPROPRIÉTÉS
PARIS LANCE LE PLUS GRAND PROGRAMME DE RÉNOVATION THEMIQUE DE L'HABITAT PRIVÉ EN FRANCE 24
LA TRANSITIO
La transition énergétique est en ordre de
témoigne. Mais la transition énergétique
tion radicale de nos approches. Une bonn
ON ÉNERGÉTIQUE
e marche. Le projet de loi qui sera examiné au Sénat en février prochain en
e est avant tout une évolution comportementale qui implique une modifica-
ne occasion d’interroger nos pratiques face à ces mutations.
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DOSSIER
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LES CERTIFICATS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE UN DISPOSITIF NÉCESSAIRE EN ILE-DE-FRANCE, EN RAISON DE LA TYPOLOGIE DE LOGEMENT
En France, le montant moyen de la facture annuelle de chauffage par ménage s’élève à 900 euros. 20 millions de logements sont aujourd’hui mal isolés et peu performants en France. Plus de la moitié sont occupés par des locataires et sont des appartements. En Ile-de-France, 68% des logements franciliens ont été construits alors qu’il n’existait pas de réglementation thermique. Par conséquent, 990 000 des 2,4 millions de logements privés en copropriété dans la région sont classés E, F ou G sur l’échelle du Diagnostic de Performance Énergétique. Le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est responsable de 65% des dépenses énergétiques en Ile-de-France, contre une moyenne nationale de 44%.
La région Ile-de-France a l’ambition de rénover de 125 000 logements d’ici 2020, objectif fixé par le schéma régional climat air énergie. De fait, le bâtiment résidentiel est le premier bénéficiaire des certificats d’économie d’énergie (à 75%) – par rapport au tertiaire, etc…
Les CEE sont comptabilisés en kWh cumac d’énergie finale économisée. Un objectif triennal est défini et réparti entre les opérateurs en fonction de leurs volumes de ventes. Pour la période allant de 2011 à 2014, l’objectif d’économies d’énergie avait été fixé à 345 TWhcumac.
logements rénovés d'ici 2020
LA MISE EN PLACE DES CEE, NOTAMMENT DANS LES COPROPRIÉTÉS
125 000
Le dispositif des CEE repose sur une obligation de réalisation d’économies d’énergie imposée par les Pouvoirs Publics aux vendeurs d’énergie appelés les « obligés » (électricité, gaz, carburants …). Ceux-ci sont ainsi incités à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients : ménages, collectivités territoriales ou professionnels.
Les CEE restent nécessaires car la rénovation thermique coûte chère : rénover un logement de 120 m² coûte 35.000 euros selon le baromètre AFP-PowerMetrix. Pourtant, une fois les rénovations mises en place, le gain annuel sur les charges pour les locataires, après rénovation, est en moyenne de 900 euros par logement. Les copropriétés sont un enjeu de taille car elles représentent en moyenne 55 % des
ILS L'ONT DIT
Myriam Maestroni, DR.
Présidente d’Économie d’énergie (EDE)
« La troisième période des CEE est en préparation, va-t-elle dans le bon sens ? Le dispositif des CEE doit être vu comme le levier le plus innovant et, surtout, le plus agile pour faciliter la prise de décision. Il constitue un financement d’amorçage extrêmement efficace ». Nicolas Hulot,
Fondation Nicolas Hulot
le 24 novembre dernier aux conférences de l’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale)
« 2015 est l’heure de vérité pour le climat, 195 États doivent prendre leurs responsabilités collectives pour réduire à 42 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Le défi climatique donne du sens au progrès. Il faut, selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), limiter à 2 % l’augmentation, ce sera l’objet d’une conférence à Paris ».
immeubles en Ile-de-France. L’Ile-de-France est la région la plus active en matière de délivrance de CEE et donc d’économie d’énergie réalisée dans le cadre de ce dispositif : Ile-de-France : 92 746 GWh cumac Rhône-Alpes : 59 416 GWh cumac Nord Pas-de-Calais : 36 796 GWh cumac Pays de la Loire : 31 696 GWh cumac Selon une synthèse de l’ADEME réalisée pour la période 2011-2013 : Pour plus de 75% des ménages ayant bénéficié du dispositif, la prime CEE a eu un effet incitatif (déclenchement des travaux, meilleure performance, recours à un professionnel). 35 à 75% de ces ménages considèrent que l’information et les conseils reçus leur ont permis de choisir des travaux plus performants que ceux qu’ils avaient prévus initialement. Et 85% des particuliers ayant bénéficié du dispositif CEE souhaitent ré-utiliser ce système lors de leurs prochains travaux d'économies d'énergie. Pourtant, certains freins subsistent : Au-delà de l’aspect purement financier, certains copropriétaires s’estiment mal informés sur l’intérêt des travaux et refusent de les voter, retardant les travaux de rénovation. La multiplication des dispositifs d’aide peuvent brouiller la lisibilité sur les CEE.
LES ÉVOLUTIONS À PRÉVOIR
Pour la 3ème période du dispositif des Certificats d’Economie d’Energie (2015-2017), lors des discussions à l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la Ministre de l’écologie a indiqué que le niveau global d’obligation d’économies serait 700 TWh cumac soit plus du double que celui fixé pour la période précédente. Le mécanisme des CEE évolue pour mieux répondre aux problématiques des français : Passage d’un système de demande et de contrôle à priori vers un mode déclaratif avec contrôle à postériori. Introduction de seuils et de dérogations annuelles différenciés selon la nature des opérations. Obligation de recourir à des professionnels « RGE » pour la réalisation des opérations d’économies d’énergie dans le bâtiment résidentiel. Révision du catalogue des fiches d’opérations standardisées d’économies d’énergie. Des aides financières pour les français propriétaires occupants ou locataires peuvent bénéficier du Crédit d’impôt pour la Transition Énergétique depuis le 1er septembre 2014 et de l’éco-prêt à taux zéro à condition de faire appel à des professionnels du bâtiment labellisés « RGE ».
Cinq opérations ont contribué à atteindre l’objetif triennal et même à le dépasser Ségolène Royal,
DR.
Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
« L’industrie immobilière est le vaisseau amiral de l’intelligence énergétique et de l’excellence environnemental ».
Type d’opération
% kWh cumac
Chaudière individuelle de type condensa- 15,23% tion Isolation de combles ou de toitures
9,58%
Isolation des murs
7,24%
Chaudière collective de type condensation 6,22% Appareil indépendant de chauffage au bois 5,86%
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DOSSIER
LA FNAIM DU GRAND PARIS SE MOBILISE Pour répondre à ses adhérents face à la transition énergétique, la FNAIM du Grand Paris met en œuvre des actions concrètes
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BÉNÉFICIER D’AIDES FINANCIÈRES POUR LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT En partenariat avec la société Économie d’Énergie présidée par Myriam Maestroni, la Chambre a lancé deux outils : -Une plate-forme pour les particuliers qui souhaitent se lancer dans des travaux de rénovation énergétique et obtenir des aides pour les financer. Pour en savoir plus : www. afcee.fr -Une plate-forme créée en partenariat avec EDF Île-de-France pour les syndics de copropriété ou administrateurs de biens qui veulent mener un projet global de rénovation énergétique dans les immeubles qu’ils gèrent. Ces professionnels FNAIM sont conseillés sur les solutions les plus performantes et sont accompagnés financièrement dans la mise en œuvre des travaux pour améliorer le temps de retour sur investissement. Pour en savoir plus : http://fnaim. economiedenergie.fr
S’INVESTIR DANS LE GRAND PARIS POUR FAVORISER LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE Depuis 2011, la FNAIM du Grand Paris est membre du conseil d’administration de
l’Agence parisienne du climat, association créée à l’initiative de la Ville de Paris qui a pour vocation de promouvoir la sobriété énergétique, d’accompagner le changement des comportements et de développer les énergies renouvelables. Cette adhésion s’inscrit dans une volonté de soutien et d’information des adhérents, professionnels de l’immobilier, pour un développement de grande ampleur de la rénovation énergétique des copropriétés. Le 10 décembre 2013, la FNAIM du Grand
Décembre 2015 : Journées mondiales du climat à Paris Paris a signé la charte de gestion de l’eau dans l’habitat privé élaborée par la Ville de Paris et Eau de Paris, destinée à informer les gestionnaires et résidents parisiens sur la réduction de consommation d’énergie et d’eau froide. Via cette charte, la Chambre sensibilise ses adhérents aux bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau et mène avec les autres acteurs de l’habitat privé une réflexion concrète sur les différentes problématiques rencontrées au quotidien par les gestionnaires, mais également les usagers.
SENSIBILISER ET INFORMER LES ADHÉRENTS DU GRAND PARIS La FNAIM du Grand Paris a mis en place avec le concours d’Apogée, dirigée par Michel Jouvent, des formations sur la rénovation énergétique en copropriété. Ces formations, dont la première session s’est déroulée le 18 décembre dernier, permettent à ses adhérents syndics de copropriété de maîtriser le déroulement complet d’une opération de rénovation énergétique et d’identifier et d’évaluer les solutions d’un point de vue juridique, économique et financier. Enfin, la Chambre organise régulièrement des soirées thématiques sur le thème du développement durable et informe les adhérents et le grand public des dernières actualités dans ce domaine via ses publications (Flash Info, revue « Professions immobilières », la lettre « Votre Copropriété »). Isabelle Dalmas, Consultante juridique de la Chambre
RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DES COPROPRIÉTÉS La formation des syndics a démarré La rénovation énergétique des quelque 8 millions de logements en copropriété est un enjeu économique, social et environnemental majeur.
Michel Jouvent, Délégué Général de l’Association Apogée
Le dispositif juridique et financier est maintenant au point. Il faut à présent lancer le processus de façon opérationnelle et enclencher la m ise en mouvement des copropriétés. Dans cet objectif, Apogée a décidé, en décembre 2013, de créer un nouveau groupe de travail consacré à la rénovation énergétique des copropriétés. Ce groupe travaille en relation étroite avec le Plan bâtiment durable présidé par Philippe Pelletier ; il réunit la plupart des acteurs concernés, dans leurs différents métiers. Pour enclencher cette mise en mouvement, il faut former, à grande échelle, les syndics pour qu’ils soient porteurs de messages et favorisent la prise de décisions en Assemblée Générale de copropriété : pour lancer l’audit, pour en présenter les résultats et prendre la décision de principe de lancer le plan de travaux ou de monter un contrat de performance énergétique (CPE). Cette formation est dimensionnée sur des sessions d’une journée ; elle se veut complète, concrète et à jour, elle aborde les différents aspects : Le rappel des notions de base (textes officiels, rôle des acteurs, typologie des copropriétés). Le processus global et déroulement d’un projet de rénovation d’une copropriété : phasage, répartition des missions, outils,
prises de décision, financements, etc. Les aides et supports au niveau local et leur cartographie locale ; L'argumentaire à développer, par les syndics, auprès des copropriétés et des conseils syndicaux. Un site internet dédié est mis à la disposition de la communauté des personnes formées ; il permet de prolonger les acquis lors de la formation par des approfondissements, de mettre à disposition des documents utiles, de faire part des retours d’expérience ; il permet aussi les échanges entre acteurs, mais également, ce qui est très important, la géolocalisation des aides financières et des acteurs susceptibles d’aider les syndics dans leurs initiatives. L’objectif visé est de former au minimum 1 000 collaborateurs de syndics dans une première étape. La mise au point de ce dispositif national de formation bénéficie du soutien du service de la formation externe de l’ADEME, ainsi que de partenaires qui ont accepté d’aider au financement de l’investissement : Acceo, Ascaudit Énergie, Bâti-Rénov, Cerqual, Compagnie des Architecteurs, Demathieu Bard Construction, EDF Direction Services Énergétiques Groupe, Ista, Promotelec Services, Verspieren. La FNAIM du Grand Paris s’est associée à la démarche et a conclu le 28 juillet 2014 une convention de partenariat avec Apogée afin de diffuser largement cette formation auprès de ses membres.
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DOSSIER
Paris lance le plus grand programme de rénovation thermique de l’habitat privé en France
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Célia Blauel et lan Brossat, adjoints à la maire de Paris, et François Dagnaud, maire du 19ème arrondissement, ont lancé mercredi un vaste plan de rénovation énergétique et environnementale des immeubles privés du 19ème. Objectif : réduire la facture énergétique des habitants. La Ville de Paris s’est engagée à réduire de 25 %, d’ici à 2020, les émissions de gaz à effet de serre et les consommations énergétiques de son territoire. L’Opération d’amélioration thermique des bâtiments (OPATB) lancée dans le 19ème arrondissement contribue à réduire la consommation énergétique des logements privés.
DISPOSITIF UNIQUE EN FRANCE
L’OPATB19 est le plus grand programme en France d’encouragement à la réhabilitation thermique pour les immeubles privés, tout type de bâti confondu. C’est la première fois à Paris qu’une OPATB est menée à l’échelle d’un arrondissement : près de 55 000 logements sont concernés.
ACCOMPAGNEMENT « SUR MESURE » Pendant 6 ans, les propriétaires bénéficieront d’un accompagnement personnalisé du PACT, l’association spécialisée qui anime l’opération pour le compte de la Ville. Des conseillers thermiques les aideront dans le suivi du projet, les orienteront dans la
sélection des professionnels, animeront les réunions de projet et mobiliseront les financements.
NOMINATION Michel Terrioux, Délégué Général de la FNAIM du Grand Paris, a été nommé Secrétaire administrateur de l’Agence parisienne du climat, présidée par Yves Contassot, Conseiller de Paris (EELV)
PROGRAMME EN TROIS ÉTAPES Les propriétaires intéressés par le dispositif déposeront un dossier de candidature auprès de la Ville de Paris, témoignant de la mobilisation de la copropriété et de l’opportunité d’engager un programme de rénovation énergétique. Les immeubles retenus bénéficieront d’un accompagnement personnalisé d’un conseiller thermique pour les étapes suivantes. Il réalisera avec eux un diagnostic global de l’immeuble, puis les travaux seront mis en œuvre.
AIDE FINANCIÈRE EXCEPTIONNELLE Dans le cadre de ce dispositif, la Ville de Paris va créer une aide supplémentaire pour l’isolation thermique par l’extérieur et l’amélioration du cadre de vie des copropriétés : aménagement des espaces communs, création d’espaces végétalisés, accessibilité à tous des immeubles, etc. Le 30 septembre dernier, une réunion publique à la mairie du 19ème a présenté le programme aux habitants. Ils pourront aussi se renseigner sur www.opatb19.paris.fr
PROJET DE LOI SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE L’Assemblée Nationale a adopté, le 14 octobre 2014, le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte par 314 voix pour et 219 voix contre. Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, a annoncé le 24 novembre dernier que le projet de loi serait examiné au Sénat la semaine du 9 février 2015.
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RENCONTRE Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris rencontre Jean-François Buet, Président de la FNAIM POUR LA PREMIÈRE FOIS, LA FNAIM A ACCUEILLI LE PREMIER MINISTRE LORS DE SON CONGRÈS. POURQUOI ? 26
Jean-François Buet: : Depuis deux ans, l’immobilier et le logement ont fait l’objet d’une révision législative très profonde. Un climat d’inquiétude et d’attentisme s’était installé avec des dispositions fiscales qui ont alourdi et complexifié les transactions. Les investisseurs sont devenus méfiants. Les locataires comme les propriétaires ont perdu le peu de confiance qu’il y avait entre eux. Lorsque le nouveau gouvernement mené par le Premier Ministre Manuel VALLS s’est installé, nous avons tout de suite compris que l’état d’esprit n’était plus le même. Le Premier Ministre nous a fait part de son souhait d’une relation plus apaisée sans préjugé ni à priori, ce qui rejoint notre état d’esprit. Sa venue au Congrès de l’Immobilier est un signe envoyé à l’ensemble des professionnels pour leur dire qu’ils sont des acteurs de la relance du logement et des acteurs de confiance. Mais c’est aussi reconnaitre la Fédération comme le principal interlocuteur du secteur. Gilles Ricour de Bourgies : En effet, c’est pour nous plus qu’une reconnaissance, c’est un engagement pour notre profession et l’avenir du Grand Paris. Nous avons été reçus à ce sujet par le Conseiller du Premier Ministre, Hugo Bevort, qui souhaitait recueillir nos propositions. La spécificité du Grand Paris dans le domaine du logement est reconnue par tous depuis de nombreuses années. A plusieurs occasions, nous avons présenté nos 14 propositions pour 70 000 logements avec la Fédération Française du bâtiment du Grand Paris et la Fédération des promoteurs immobiliers Ile-de-France. Trois changements sont nécessaires : la création de terrain constructible, un allègement fiscal sur la propriété et une alternative à l’encadrement des loyers.
LA LOI ALUR A ÉTÉ PROMULGUÉE LE 24 MARS 2014. NEUF MOIS APRÈS OÙ EN EST-ON ?
JFB: Le Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilières a été installé. Présidé par Bernard Vorms, le Conseil effectue un travail d’adaptation et de révision des dispositions, tout en respectant l’esprit de la loi. Nos priorités sont la création de contenus de formation qui s’appliqueront à tous les professionnels, le futur code de déontologie, et bien sûr, un travail global de simplification. Une cinquantaine de décrets d’application est attendue avec notamment le modèle-type de bail et d’état des lieux, le contrat de syndic, les honoraires de prestations particulières en copropriété. GRB: C’est ce qu’attendent les 2200 adhérents de la Chambre FNAIM du Grand Paris qui doivent appliquer la loi et donc faire évoluer leurs métiers en apportant des services innovants à leurs clients. Nous contribuerons aussi à l’alimentation de l’Observatoire des Loyers en apportant notre expertise à Paris.
QUELLES PERSPECTIVES POUR LES MARCHÉS DE L’IMMOBILIER EN 2015 ? JFB: Il n’y a pas de raison de voir les volumes de transactions augmenter, malgré des taux de crédit qui devraient
rester bas. Il faut, comme l’a rappelé le Premier Ministre, simplifier les transactions pour rétablir la confiance et l’envie d’accéder à la propriété. Un soutien aux primoaccédants sera indispensable. Mais comme toute nouvelle mesure, il mettra du temps à produire ses effets. Par ailleurs, notre proposition de « bail solidaire » me semble assez aboutie pour être mise en œuvre rapidement. Ce dispositif novateur consiste à proposer au locataire un logement éco-performant pour un loyer proche du niveau social et au propriétaire, en contrepartie, une fiscalité allégée. Avec cette solution, tout le monde est gagnant : les locataires, les propriétaires-bailleurs, l’État et les Collectivités territoriales, qui disposeront ainsi d’un parc locatif élargi et immédiatement disponible, favorisant la vraie mixité. GRB : En Ile-de-France les marchés de l’immobilier à Paris et 1ère et 2ème couronnes devraient être plus contrastés selon les départements. Une reprise de la construction neuve est indispensable et ceci très rapidement, le risque étant un blocage des marchés et l’incapacité pour les franciliens de trouver un logement. Cette situation est d’autant plus dommageable que les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas.Concernant Paris, nous avons engagé une négociation depuis l’élection de Madame Hidalgo afin de trouver des solutions pour les logements intermédiaires qui manquent tant à la capitale. Notre proposition « d’un bail Paris logement » a retenu son attention et a fait l’objet d’un travail important avec ses services. Mon vœu en ce début d’année est qu’il soit mis en place dans les plus brefs délais.
COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS LE DECALAGE ENTRE LA REALITÉ DE NOS PROFESSIONS SUR LE MARCHE DU LOGEMENT ET L’IMAGE DEFRADEE DE NOS PROFESSIONNELS ?
JFB: Avec la première édition du Baromètre IFOP/ FNAIM présenté lors du Congrès de l’Immobilier, nous avons constaté que ceux qui utilisaient les services d’un professionnel en étaient satisfaits, mais que leurs attentes étaient encore plus grandes. Les consommateurs veulent plus de transparence et surtout plus de confiance dans les relations. Nous avons donc clairement un travail de pédagogie sur nos services à réaliser. Mais nous sommes souvent, nous professionnels, les seuls interlocuteurs face à des personnes qui ont des difficultés à se loger ou à trouver un logement en adéquation avec leurs attentes et nous sommes alors le réceptacle de leur déception ou de leur frustration. Nous concentrons à la fois l’inquiétude de l’avenir, les difficultés financières et l’agacement que peut provoquer un trop plein d’administratif et de règles. Reste que nous voyons que nos parts de marché ne cessent de progresser depuis les années 70. Notre rôle se révèle de plus en plus indispensable. GRB : C’est vrai, dans la crise actuelle du logement, nos concitoyens franciliens ont besoin de plus de proximité et de professionnalisme dans les services spécifiques liés aux territoires fracturés de l’Ile-de-France – par exemple, en matière de sécurité, de développement durable, de copropriété en difficulté, etc... Pour ce faire, l’obligation de formation qui existe à la Chambre FNAIM du Grand Paris depuis 10 ans, et le nouveau partenariat avec MANPOWER devraient contribuer à renforcer l’image des agents immobiliers de l’Ile-de-France, qu’ils dirigent une petite, une moyenne ou une grande entreprise.
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INFOS PROFESSIONNELLES
DÉLIVRANCE DES CARTES PROFESSIONNELLES qui régissaient déjà les procédures dans lesquelles le silence valait acceptation ; c’est notamment le cas de la règle selon laquelle si l’administration notifie au demandeur, après la date de naissance d’une décision implicite d’acceptation, une décision expresse de rejet, cette décision vaut retrait de l’acceptation, quelle que soit la date qu’elle porte (cir., Prem. Min. 5749/SG du 12 novembre 2014).
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©Michel Terrioux.
Le principe « Silence vaut acceptation » s’applique-t-il pour la délivrance des cartes professionnelles ? Par principe, le silence de l’administration passé le délai de deux mois vaut désormais acceptation de la demande. Cette réforme s’applique de plein droit à toutes les procédures qui ne précisent pas les conséquences
du silence de l’administration. La liste des procédures concernées est publiée sur le site de Légifrance (www.legifrance.gouv.fr/ Droit-francais/Silence-vaut-silence-SVA). Cette liste sera mise régulièrement à jour. Une circulaire rappelle que l’entrée en vigueur de ce nouveau principe ne modifie pas les textes et les règles jurisprudentielles
Le décret n° 2014-1292 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l’application du principe « silence vaut acceptation » ainsi qu’aux exceptions au délai de deux mois de naissance des décisions implicites, vient préciser que le silence gardé pendant deux mois par l’administration vaut décision de rejet pour les demandes de délivrance de la carte professionnelle d’agent immobilier (article 3 de la loi Hoguet n° 70-9 du 2 janvier 1970 et article 5 de son décret d’application du 20 juillet 1972). Ce texte s’applique aux demandes de cartes professionnelles présentées depuis le 12 novembre 2014.
CONSEILS POUR MENER VOS ENTRETIENS PROFESSIONNELS L'entretien doit se dérouler pendant le temps de travail du salarié. Evitez le déjeuner ou la pose café. Favorisez une rencontre programmée, dans un lieu qui donnera un caractère officiel à la démarche. Une liste des questions qui seront abordées peut être remise au salarié afin de l’aider à se préparer. Pensez à fixer les dates des entretiens suffisamment en amont de l’élaboration du plan de formation.
Rassemblez les informations utiles : CV, fiche de poste, compteur DIF, parcours professionnel, comptes rendus des précédents entretiens. Conduisez l’entretien professionnel sans perdre de vue la situation de l’entreprise, son environnement, ses besoins, sa politique de formation. Des points que vous pouvez rappeler à votre collaborateur. Évitez les promesses hasardeuses, les
L’ENTRETIEN PROFESSIONNEL Depuis le 7 mars 2014, tous les employeurs doivent mettre en place l’entretien professionnel unique, distinct de l’entretien d’évaluation, pour tous leurs salariés. (Loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 et loi n° 2014-873 du 4 août 2014) . Cet entretien porte sur leurs perspectives d’évolution, notamment en termes de qualifications et d’emploi. Chaque salarié doit être informé de ce droit lors de son embauche. L’ entretien a lieu tous les deux ans. Il doit en outre être systématiquement proposé au salarié après les absences suivantes : congés de maternité, d’adoption, parental, d’éducation, de soutien familial, sabbatique, période de mobilité volontaire sécurisée, arrêt longue maladie et mandat syndical. Chaque entretien donne lieu à un compte rendu écrit dont une copie est remise au salarié. L’ entretien au retour d’un congé parental organise le retour à l’emploi du salarié en déterminant ses besoins de formation et en examinant les conséquences
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éventuelles du congé sur l’évolution de sa carrière et sur sa rémunération. À la demande du salarié, l’entretien peut avoir lieu avant son retour dans l’entreprise. Tous les six ans, un état des lieux récapitule le parcours du salarié pour vérifier qu’il a
décisions qui ne pourront pas être suivies d’effet, la divulgation d’informations sensibles. L'entretien professionnel doit être structuré autour de points clés. Aucune règle n’est imposée, mais le contenu des entretiens doit néanmoins correspondre au mode de management de l’entreprise et être dicté par l’objectif poursuivi : co-construire un projet professionnel. A minima, les points suivants doivent être
bien bénéficié de tous les entretiens prévus, suivi au moins une action de formation, acquis des éléments de certification par la formation ou une validation des acquis de l’expérience et progressé au plan salarial ou professionnel.
abordés : bilan du parcours professionnel et de formation du salarié (formations, postes, compétences développées), souhaits et motivations du salarié, mise en perspective avec les besoins de l’entreprise, étude des besoins du salarié, projet d’utilisation du DIF, définition d’un plan d’actions notamment en termes de formation.
INFOS PROFESSIONNELLES ENCADREMENT DE LA RÉPARTITION DES CHARGES EN BAIL COMMERCIAL
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La loi relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises du 18 juin 2014 dite loi Pinel a réduit la liberté contractuelle en matière de baux commerciaux. Son décret d’application du 3 novembre dernier dresse la liste des différentes charges qui ne peuvent être imputées au preneur de ce bail. À titre d’exemple, il précise que ne peuvent être mis à la charge du locataire « les impôts, notamment la contribution économique territoriale, taxes et redevances dont le redevable légal est le
À LIRE
Le droit immobilier et ses arrêts de jurisprudence FNAIM Chambre du Grand Paris Le rôle des professionnels de l’immobilier, transactionnaires, administrateurs de biens et syndics de copropriété, est de pouvoir exercer leur devoir de conseil auprès de leurs clients.
bailleur ou le propriétaire du local ou de l’immeuble ». Des exceptions sont néanmoins prévues comme la taxe foncière. Il donne des précisions sur l’obligation du bailleur d’information du locataire concernant les travaux qu’il a effectués ou qu’il entend réaliser et sur l’état récapitulatif annuel. Il apporte également quelques clarifications dont la date du congé donné par courrier recommandé qui est celle de la première présentation de la lettre.
CONNAISSEZ-VOUS LE SITE « CESPPLUSSUR » ? Créé en 2011 par la Préfecture de Police, CESPPLUSSUR permet aux professionnels, commerçants, artisans, professions libérales d’accéder à des conseils de prévention pour sécuriser leur commerce. Il est également possible de s’inscrire gratuitement, en ligne, pour bénéficier d’un dispositif d’alerte SMS et recevoir notamment des informations régulièrement mises à jour et les nouvelles fraudes repérées par les forces de l’ordre. Rendez-vous sur https://cespplussur.interieur.gouv.fr
Le Peuple de Paris, une histoire en images de la grande révolution au front populaire Miriam Simon Éditions Parigramme L’ouvrier, le commerçant ambulant, le manœuvre, le badaud des boulevards… Autant de visages de ce « peuple de Paris » dont on ignore souvent tout. Photographies, affiches et gravures à l’appui, Miriam Simon, raconte le quotidien de la rue et brosse le portrait du « populo » de Paris du XIXe siècle à 1936.
MODIFICATION DE LA RÉGLEMENTATION RELATIVE AUX INSTALLATIONS DÉDIÉES À LA RECHARGE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES Un décret n° 2014-1302 du 30 octobre 2014 modifie les réglementations relatives aux installations dédiées à la recharge des véhicules électriques et aux infrastructures pour le stationnement sécurisé des vélos. Il supprime l’obligation de disposer d’un local technique électrique dédié aux infrastructures de charge de véhicules électriques. Il avance la date d’effet (au 1er octobre 2014) du droit donné au locataire de demander l’installation de bornes de recharge des véhicules électriques selon les modalités de l’article R.136-2 du Code de la construction et de l’habitation. Il ouvre la possibilité de créer un espace de stationnement pour les vélos en dehors du bâtiment, s’il est situé à l’intérieur de la même parcelle et s’il est
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couvert. Pour les bâtiments de bureaux existants, la faculté est offerte de prendre
cet espace sur des places de stationnement pour les voitures.
La Révolution de Paris, sentier métropolitain
Paris, architectures de la Belle Époque
Paul-Hervé Lavessière Éditions Wildproject
Gilles Plum Éditions Parigramme
Au fil des terminus du métro parisien et autres gares RER, ce voyage au cœur du Grand Paris esquisse une nouvelle géographie et propose de nouveaux usages de la ville. Bienvenue à Paris. Bienvenue chez vous.
Du Grand au Petit Palais, de la Samaritaine aux Galeries Lafayette, du Castel Béranger au Céramic hôtel, l’architecture 1900 transcende son époque.
DU CÔTÉ DE LA FNAIM
MÉTIERS DE L’IMMOBILIER : À NOUVEAUX ENJEUX, NOUVELLE ÉCOLE 32
L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE L’IMMOBILIER (ESI) A ÉTÉ CRÉÉE PAR LA FÉDÉRATION EN 2004.
Aujourd’hui, pour répondre aux nouveaux besoins de formation dans un secteur essentiel à l’économie nationale et à l’emploi, l’ESI inaugure ses nouveaux locaux (2 000 m²) à Courbevoie (au 20 ter, rue de Bezons).
Une entreprise sur cinq envoie au moins un de ses salariés se former ou se perfectionner. Avec la loi Alur du 24 mars 2014, la mission pédagogique de la Fédération nationale de l’immobilier prend une nouvelle dimension. À son instigation, la loi prévoit l’obligation de formation pour tout professionnel exerçant dans l’immobilier, dirigeant ou collaborateur, salarié ou non.
L’IMMOBILIER, SECTEUR ESSENTIEL À L’ÉCONOMIE
L’ESI, VERS DE NOUVELLES AMBITIONS
Les activités immobilières constituent l’un des principaux moteurs de l’économie en France : c’est le 6ème employeur, avec 48 000 entreprises, dont environ 28 000 agences immobilières, représentant 170 000 emplois. Son chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros représente 13 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Pionnière dans la formation, la FNAIM a développé ses activités au fil des années. Aujourd’hui, plus de 30 000 salariés d’entreprises membres de la FNAIM (soit près de 10 % du total des salariés du secteur) bénéficient chaque année d’une formation continue.
En 2005, l’ESI accueillait sa première promotion en tant que première école-entreprise spécialisée dans l’immobilier. Seule école de formation continue et diplômante, l’ESI est aujourd’hui devenue la référence. La réussite et le succès que rencontre l’ESI auprès des étudiants font sa réputation, au point de l’obliger à déménager pour s’agrandir ! Avec actuellement 430 étudiants répartis entre filières BTS, licence et master, elle pourra avec ses nouveaux locaux accueillir 600 élèves. L’ESI s’impose par la qualité de sa formation basée sur l’alternance avec un taux de placement dans l’emploi de 100 %.
CHIFFRES CLÉS DE L’ESI Seul CFA (Centre de formation par l’apprentissage) en France à être 100 % dédié à l’immobilier 2 000 m² de locaux 11 cursus diplômants 465 programmes de formations interentreprises 30 000 journées de formation dispensées par an Plus de 400 étudiants en alternance de bac + 2 au bac + 5 50 centres régionaux en réseau 200 intervenants et formateurs reconnus 6 universités partenaires
LES CHIFFRES
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La FNAIM appelle à un plan « Urgence logement locatif »
C'est le nombre d'annonces immobilières sur www.fnaim.fr Publiez vos annonces en ligne pour faire grandir notre site !
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C'est l'augmentation du nombre de visiteurs unique sur www.fnaim.fr en 1 an !
16,2 M
C'est le nombre de ménages français qui sont propriétaires de leur résidence principale au 1er janvier 2014, soit 57,7 % des ménages.
28,1 M C'est le nombre de résidences principales en France métropolitaine au 1er janvier 2014, soit 82,8 % du parc de logements.
©Michel Terrioux.
La FNAIM propose la mise en place de comités de pilotage locaux « Urgence logement locatif » : les chambres FNAIM en région mettraient à disposition leur connaissance du marché et seraient à même d’informer des propriétaires bailleurs. Ce dispositif associerait propriétaires, professionnels, collectivités et organismes représentant les consommateurs : l’objectif, selon la FNAIM, est que le logement « ne soit plus un obstacle à la mobilité ». « Notre action », explique Jean-François
Buet, Président de la FNAIM , « sera d’amener des propriétaires à louer à des loyers intermédiaires équivalents ou proches de ceux du parc public. Ces logements s’adresseront à des ménages dont les revenus sont trop élevés pour prétendre au logement public social et insuffisant pour accéder à un logement locatif dit “libre”, loué au prix du marché. Les collectivités devront être le moteur de ce dispositif avec une adaptation de la fiscalité et de la taxation locale pour que le propriétaire qui joue le jeu, s’y retrouve financièrement ».
FNAIM INTERNATIONAL
Mobilisation des dirigeants de la FNAIM au plan européen Le Conseil européen des professions immobilières (CEPI) et la Confédération européenne de l’immobilier (CEI) fusionnent et organisent à Bruxelles en mars 2015 une semaine de lobbying, a précisé Yves Boussard, Past President de la FNAIM. Trois objectifs : La carte professionnelle européenne La lutte contre le blanchiment d’argent Le plan européen d’économies d’énergie
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©Caroline Lespinasse.
Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris, a été élu, le 13 novembre dernier, Président d’ICREA (International Consortium of Real Estate Associations). Pour la première fois, le Président élu est un non-Américain, il s’agit de Gilles Ricour
de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris et Vice-Président d’ICREA l’an dernier. Gilles Ricour de Bourgies a déclaré : « Mon objectif pour l’année 2015 est de remettre les équipes dirigeantes des associations membres au cœur des préoccupations d’ICREA ». La NAR (National Association of Realtors) : première organisation américaine de conseils en immobilier. Steve Brown, président de la NAR, est reçu à l’Assemblée Générale de la FNAIM par Jean-François Buet, Président de la FNAIM.
QUELLE PLACE POUR PARIS ÎLE-DE-FRANCE DANS LA LUTTE SANS MERCI QUE SE LIVRENT LES MÉTROPOLES MONDIALES POUR ATTIRER LES TALENTS ? À l’occasion du 9e Forum Innovation et Recherche de Paris Île-de-France Capitale Economique, notre association publie avec « Global Talent in Global Cities », la première étude mondiale qui examine l’attractivité des grandes métropoles pour 5 catégories de talents : étudiants, chercheurs, dirigeants d’entreprise, créateurs de start-ups et classes créatives. L’étude analyse la performance et les stratégies pour attirer et retenir les talents de 44 métropoles au niveau mondial, ainsi que les atouts de Paris Île-de-France par
rapport à ses concurrents dans cette course internationale. Principaux résultats pour Paris Île-deFrance : • Une très forte attractivité internationale (3ème mondiale) pour les étudiants et les classes créatives. • Dirigeants économiques : une attractivité dégradée (5ème mondiale). • Attirer les chercheurs et les start-upers : le vrai défi (Paris Île-de-France, 6 ème mondiale).
AIDER KARINE C’EST AUSSI AIDER ANTOINE ET BASTIEN
Faire un don à l’Association des Paralysés de France, c’est venir en aide aux personnes en situation de handicap mais aussi à tous les usagers de la ville. Que l’on soit en fauteuil roulant, avec une poussette ou simplement moins agile qu’avant, les obstacles sont les mêmes pour tous. C’est pourquoi le combat des personnes en situation de handicap pour une ville accessible à tous, c’est aussi votre combat. Soutenez l’Association des Paralysés de France sur www.apf.asso.fr ou adressez-nous votre chèque sous enveloppe non affranchie à : APF - Libre réponse N°54-90 - 75642 Paris Cedex.
VOTRE DON, C’EST NOTRE FORCE
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ACTIVITÉ DE LA CHAMBRE 29ÈME ÉDITION DE L’OBSERVATOIRE DES PRIX DU LOGEMENT EN ÎLE-DE-FRANCE : HALTE AUX IDÉES REÇUES !
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Les locations proposées par les agents immobiliers sont 8 % moins chères que celles des particuliers en Île-de-France. Le 22 octobre 2014, pour cette nouvelle édition, la FNAIM du Grand Paris a souhaité remettre les pendules à l’heure. En complément de son traditionnel Observatoire des prix du logement en Île-de-France, la FNAIM du Grand Paris a réalisé un focus sur la comparaison des biens proposés à la location et à la vente par les professionnels et les particuliers. Les idées reçues en prennent pour leur grade. Première idée reçue : « Le marché de l’immobilier en Île-de-France est fortement en baisse » Immobilier et effet d’annonce sont difficilement compatibles ! Vouloir à tout prix annoncer de fortes évolutions des prix du marché de l’immobilier en Île-de-France déforme la réalité, celle d’une stabilité des prix sur la majorité d’un territoire francilien figé. Face à l’avalanche de données contradictoires sur les prix de l’immobilier en Île-de-France, comment s’étonner que locataires ou propriétaires soient déboussolés ? Les récentes enquêtes démontrant une hausse ou une baisse sont le résultat de mouvements sur des micromarchés, prouvant ainsi le manque de fiabilité de l’approche arithmétique du « prix au m² ». Dans un marché qui se rétracte, l’échange de quelques biens atypiques dans quelques arrondissements réputés chers suffit à provoquer des hausses ou des baisses qui ne reflètent en rien l’état du marché.
Deuxième idée reçue : « Avec la montée d’Internet, l’agent immobilier ne sert plus à rien » Contrairement au reste du territoire français, l’offre des professionnels en Île-de-France est largement supérieure à celle des particuliers : 79 % des locations et 78 % des ventes sont proposées par des agents immobiliers. Passer par un agent immobilier donne donc accès à une offre beaucoup plus large, qu’il s’agisse de locations ou de ventes. Plus la transaction est complexe, plus le recours au professionnel est fréquent. Si passer par un agent immobilier demeure un choix, pour un peu moins de 80 % de l’offre, le professionnel reste incontournable. Troisième idée reçue : « Passer par un agent immobilier, c’est beaucoup plus cher ! » Le prix médian des locations proposées par des agents immobiliers en Île-deFrance est 8 % moins cher que celui des particuliers. Cela tend à prouver le rôle de régulateur de l’agent immobilier. Un agent immobilier conseille au bailleur de proposer un prix approprié. Rappelons que la vocation première de l’agent immobilier, définie par la loi Hoguet, est de déterminer le juste prix du logement. Quant aux prix de vente, ils sont pratiquement équivalents – conseils, connaissance du marché et sécurité juridique inclus. Petite précision : un bail avec ses annexes représente aujourd’hui entre 30 et 40 pages, un acte de vente au moins 200 pages.
UNE FOIS ENCORE, LA CONFÉRENCE SUR LE THÈME DE LA SÉCURITÉ FAIT SALLE COMBLE !
La 58ème conférence sur le thème « Cela n’arrive pas qu’aux autres : la sécurité dans vos immeubles » a eu lieu le 5 novembre dernier, ©Elsa Lemonnier. lors du Salon de la copropriété. Autour de Michel Terrioux, Délégué Général de la FNAIM du Grand Paris, se sont retrouvés les acteurs publics (police, gendarmerie et pompiers) et les acteurs privés (avocat spécialisé, juriste, syndics de copropriété et administrateur de biens). Pendant deux heures, ces professionnels ont pu faire profiter le public de leurs expériences respectives en matière de sécurité.
OBSERVATOIRE DES LOYERS La FNAIM du Grand Paris créé un pôle économique comprenant l’Observatoire des prix de l’immobilier, l’Observatoire des charges de copropriété et, au cours du 1er trimestre 2015, un Observatoire des loyers. Ce nouvel Observatoire s’inscrit dans le cadre des dispositions législatives qui obligent les professionnels de l’immobilier qui interviennent pour une location de logements soumis à la loi du 6 juillet 1989 à communiquer les informations relatives au logement et au contrat de location de leur bailleur. Cette communication peut s’effectuer par l’intermédiaire d’un organisme tiers, notamment une fédération professionnelle comme la Chambre.
AGENDA
JANVIER 15 janvier
Conférence de presse : résultats de l’Observatoire des charges de copropriété
29 janvier
Formation « Rénovation énergétiques des copropriétés » Les rendez-vous de l'Immobilier sur le thème : « contrat de syndic »
FÉVRIER 10 février
ARBRE DE NOËL FNAIM GRAND PARIS
L’arbre de Noël de la FNAIM du Grand Paris a eu lieu le 6 décembre 2014 avec le spectacle « Merlin » au théâtre du Gymnase à Paris. Les adhérents avec leurs enfants ont ainsi pu découvrir ce spectacle créé par Christophe Glockner et Igor de Chaillé, qui met en scène Merlin, Arthur, une fée, un dragon avec une bonne dose de magie, une poignée de combats, des chansons, des philtres d’amour…
Formation de l'AFC sur le thème : « Le contrat de travail des gardiens/ concierges »
26 février
Formation « Rénovation énergétiques des copropriétés »
MARS 5 mars
Les Rendez-vous de l’Immobilier sur le thème : « La transition énergétique : les professionnels FNAIM relèvent l’enjeu patrimonial »
10 mars
Formation de l’AFC sur le thème : « Les fonctions du conseil syndical et de l’Assemblée Générale » Remise du prix Haussmann, qui récompense depuis 1975, un ouvrage consacré à l'habitat et/ou à l'urbanisme en Ile-de-France : date à venir.
LE GUIDE « SERVICES ADHÉRENTS 2015 »
a été adressé à chacun des 2 200 adhérents de la Chambre FNAIM du Grand Paris. Outil de références métiers, cet ouvrage hiérarchise par pôles – juridique, économique, formation, communication, etc. – les services d’aide à la bonne marche de leurs entreprises, proposés ou négociés dans le cadre de partenariats par la FNAIM du Grand Paris. Ce recueil d’informations accompagnera au quotidien les adhérents et leurs collaborateurs, permettant une réactivité immédiate dans la recherche d’une solution.
BUSINESS CLUB
27 bis, avenue de Villiers 75017 Paris Il s’agit d’un espace convivial dédié aux adhérents, leurs collaborateurs et leurs clients mais aussi aux partenaires de la Chambre FNAIM du Grand Paris. Ce lieu sympathique au cœur de Paris est destiné à leur permettre d’organiser des rendez-vous professionnels, des réunions, des forums de discussion, etc. Contact : nbisson@fnaimgrandparis.com
SALON DE LA COPROPRIÉTÉ, LES 5 ET 6 DÉCEMBRE 2014 À PARIS : LE SUCCÈS AU RENDEZ-VOUS
En pleine actualité de la loi Alur, le salon a enregistré 10 189 visiteurs, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2013. S’adressant aux décisionnaires en copropriété, il a réuni 144 exposants : professionnels de l’immobilier, de l’entretien, de l’équipement, experts, prestataires de services, institutionnels, associations, presse spécialisée en copropriété… La Chambre FNAIM du Grand Paris, qui regroupe 1 056 syndics administrateurs de biens, était présente, avec un « Village FNAIM du Grand Paris » réunissant un stand institutionnel (avec le soutien de la Fédération et de la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM) et 9 stands partenaires et adhérents. Le salon a été l’occasion pour 4 633 visiteurs d’assister aux conférences, dont 15 organisées par la Chambre FNAIM du Grand Paris.
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CLUB DES PARTENAIRES Nouveaux partenariats ARCHIDECO
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Un nouvel outil d'aide à la vente. Pour chaque bien immobilier vide, encombré ou mal décoré, les architectes d'intérieur d’AchiDeco réalisent une proposition d'aménagement virtuelle. C ha qu e prop o s it i on e st a c c omp a gnée d'un budget estimatif mobilier et travaux. Simplicité d'utilisation et réactivité garantissent aux professionnels un retour sur investissement rapide. Site : www.archideco.fr
MA RÉSIDENCE
NET IMMEUBLE
Echanger et s’entraider entre voisins, c’est gratuit ! Le site ma-residence.fr est un réseau social de proximité qui permet à des habitants de vivre pleinement et d’être actifs au sein de leur voisinage : annonces d’entraide ou échanges, informations locales, accès aux associations de quartier et aux évènements de la ville. C’est une réelle opportunité de vivre mieux tous ensemble. Site : www.ma-residence.fr
Net Immeuble, spécialiste de l’entretien des immeubles et de la sortie des poubelles, entretient 2 500 copropriétés, collabore avec 500 syndics, à travers plus de 400 intervenants. Quinze Superviseurs Qualité assurent le lien avec les résidents et les syndics. Des services associés sont proposés : remplacement de gardienne, débarras des encombrants, nettoyage de parking, salage des sols, travaux de maintenance. La gamme de nos services est sur notre site. Site : www.net-immeuble.fr
LA RÉSILIENCE AU TRAVERS DE L'ÉCONOMIE, DE LA DEFENSE ET DE LA CITOYENNETÉ Gérard FOHLEN-WEILL Avocat et Président de l’Union des Associations de l’IHEDN Les commémorations du centenaire de la grande guerre ont ponctué l’année 2014. Un contexte qui nous permet de nous interroger sur la résilience de la société française au travers du Devoir de mémoire. Résilience provient du latin « resilio » signifiant rebondir, résister. Le terme anglosaxon a été repris dans la langue française et défini dans le livre blanc de la défense et
de la sécurité nationale, comme « la volonté et la capacité d’un pays ou de la société à résister aux conséquences d’une agression, ou d’une catastrophe majeure puis à rétablir rapidement sa capacité de fonctionnement ou un mode socialement acceptable ». La résilience nous propose donc de relire les nombreuses crises expérimentées par la société française et de s’arrêter sur les adaptations choisies pour assurer la stabilité d’une structure complexe et pluri centenaire. A l’évidence, il semble qu’une telle adaptation soit basée sur la capacité de transmission d’enseignements entre générations. La résilience est aussi utilisée en physique pour désigner la capacité des matériaux à résister aux chocs, en psychologie pour
identifier l’aptitude des individus à résister psychiquement aux épreuves de l’existence, mais aussi en écologie, en économie et en management : c’est la capacité de se réorganiser, de se reconstruire, de prendre un nouveau commencement. La résilience doit aussi être une force collective : faire face à une crise, à une catastrophe, à un sentiment collectif de déclin ; de retrouver le sentiment d’un destin commun. La résilience individuelle a besoin de la résilience collective. Mais notre société contemporaine multiplie les paradoxes qui font obstacle à la relation entre résilience individuelle et collective. Extrait de l’intervention du 5.12.2014
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Mediaprism
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Celui qui est toujours là quand il le faut et qui vous fait tellement de bien. Vous aimez le toucher, le caresser du bout des doigts... Il vous fait rêver, il vous séduit... Qu’il s’agisse d’un catalogue, d’un livre, d’une carte postale, d’un magazine... www.laissonslepapiernousfairedubien.com
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g e r c o p . c o m