Fondation DiDé Rapport annuel 2013

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Rapport annuel

2013


1 | Rapport annuel DiDĂŠ 2013


Sommaire

A propos

p.4

2013 : une année charnière

p.6

Axes d’intervention

p.8

Rwanda p.9 Madagascar p.13 2014 et nos projets futurs

p.18

Finances p.19 DiDé p.21

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3 | Rapport annuel DiDĂŠ 2013


A propos

« Toute personne soumise à une forme quelconque de détention ou d’emprisonnement est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. » 1 De par le monde les personnes privées de liberté sont trop souvent oubliées de tous. Confrontés aux problèmes de pauvreté chronique, les pays en développement peinent à assurer une prise en charge adéquate des populations carcérales. Le manque de nourriture et d’eau, l’absence d’hygiène et de soins médicaux, une promiscuité de tous les instants fragilisent les plus faibles. Les personnes mineures et les femmes, forces vives de ces sociétés, sont victimes d’abus et d’exactions de la part d’hommes adultes. L’approche privilégiée par la Fondation DiDé dans son engagement en priorité auprès des femmes et des enfants passe par une démarche de réflexion systémique et holistique centrée sur leurs besoins fondamentaux et spécifiques. Nous agissons sur trois domaines d’activités qui peuvent être développés soit de manière indépendante, par exemple à Madagascar, soit de manière interdépendante comme par exemple au Rwanda. Par nos interventions, nous cherchons à protéger les plus vulnérables et à soutenir leur réinsertion sociale. Les mineurs et les femmes doivent pour cela jouir d’un environnement matériel, psychique et socioéducatif approprié.

Ces trois domaines sont : Les infrastructures La santé mentale L’éducation, la formation professionnelle La Fondation DiDé initie ou soutient des projets de développement afin de répondre en coordination avec les autorités à certains problèmes humanitaires graves et durables. Face à des situations de crise et/ou d’urgence affectant tout ou partie de la population carcérale, nous agissons de manière ponctuelle en développant nos propres projets ou en soutenant des partenaires locaux, régionaux et nationaux. La Fondation DiDé a été créée en 1992 par plusieurs anciens délégués du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Elle est devenue une fondation de droit suisse depuis 2001. Elle œuvre essentiellement dans les pays en développement. Depuis plus de 20 ans elle est intervenue dans une dizaine de pays par le biais de plus de 150 projets. Le siège de la fondation se trouve à Genève.

DiDé s’engage pour restaurer la dignité des détenus les plus vulnérables.

1 Principe

premier de l’Ensemble des principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d’emprisonnement, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 9 décembre 1988

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Capitaliser les expériences du passé pour construire le futur

Développer les partenariats

Renforcer le transfert de compétences

Assurer la pérennité de nos actions

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2013 : une année charnière

L’année 2013 a été marquée par de nombreux événements au sein de la Fondation DiDé ; tant au siège de Genève que sur le terrain. La Fondation a célébré ses 20 ans, voyait l’arrivée d’une nouvelle secrétaire générale et de deux nouveaux membres au Conseil de Fondation. Sur le plan opérationnel, deux projets importants qui ont été développés durant les trois dernières années se sont terminés avec succès.

N’oublions pas Madagascar ! Dans un contexte politique, social et économique en déliquescence, la situation dans les prisons malgaches continue de soulever notre inquiétude. Nous avons poursuivi nos projets dans quatre lieux de détention afin d’améliorer l’état des infrastructures et de l’assainissement. Grâce à cela, environ 1’450 détenus vivent ainsi dans des conditions plus acceptables.

Le premier centre de réhabilitation pour mineurs condamnés au Rwanda existe grâce au projet d’extension et de rénovation de la prison de Nyagatare. Il peut accueillir environ 400 mineurs et jeunes adultes, filles et garçons, dans des quartiers séparés. Des ateliers et des classes permettent aux mineurs d’acquérir de nouvelles connaissances afin de préparer au mieux leur réintégration dans la société une fois qu’ils auront été libérés.

Si cette année 2013 peut apparaître comme un point culminant dans le développement de la Fondation, elle ouvre également des perspectives passionnantes et des défis pour le futur. En décembre, nous avons réaffirmé notre mission, nos objectifs et défini une stratégie sur cinq ans. Le fruit de cette réflexion devra nous guider dans notre planification annuelle, notre action et nous rendre encore plus prédictibles face à nos donateurs et bailleurs.

Le projet d’accompagnement psychique des mineurs privés de liberté à la prison de Gitarama et au centre de Nyagatare a également pris fin en septembre 2013 en démontrant toute sa pertinence dans une perspective de réinsertion. Ces deux projets sont des réalisations importantes pour la Fondation DiDé. Ils ont mobilisé des expertises aussi bien locales qu’expatriées, créant une synergie remarquable et des échanges entre praticiens du Nord et du Sud. Ils sont également le résultat d’une professionnalisation que de la Fondation DiDé a eu à coeur de développer depuis plusieurs années. Professionnalisation qui lui a permis développer des activités d’une certaine envergure en bénéficiant d’une confiance sans faille de bailleurs fidèles. Nous les en remercions vivement !

Ces efforts nous permettront de demeurer en phase avec les besoins constatés en matière de prise en charge des mineurs et des femmes privés de liberté. Nous sommes convaincus qu’ils accompagneront également l’extension de notre action vers de nouveaux contextes ou de nouveaux projets ! De telles perspectives s’ouvrent aussi bien au Rwanda, que plus récemment au Burundi. Nous pourrons répondre à ces besoins grâce à l’engagement renouvelé de nos donateurs, de nos bailleurs et des toutes les personnes qui accompagnent la Fondation DiDé, de manière bénévole ou non, depuis plus de 20 ans. Nous tenons à les remercier pour leur confiance et leur fidèle soutien !

Sandra Dessimoz Secrétaire générale

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Projet en construction (Rwanda)

Projet en santĂŠ mentale (Rwanda)

Projet en scolarisation (Rwanda)

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Axes d’intervention Objectifs

Réalisations

Impacts

Limiter les risques d’abus. Améliorer les conditions matérielles de base.

Constructions / réhabilitation de quartiers séparés pour détenus mineurs ou femmes, de blocs sanitaires/latrines, de fosses septiques, de structures de soins, etc...

La santé publique.

Restaurer un équilibre psychique et mental.

Activités telles que groupes de parole, théâtre forum, ateliers de danses/musiques, sports. Suivi individuel des cas les plus fragiles. Rétablissement du lien avec l’extérieur. Formation du personnel d’encadrement.

La prévention des conflits.

Programmes de scolarisation. Ateliers de formations aux métiers artisanaux (menuiserie, soudure, maçonnerie, coiffure, couture). Activités génératrices de revenus.

La réinsertion sociale.

Infrastructures Assainissement

Santé mentale

Permettre un apprentissage éducatif et professionnel.

Education Formation professionnelle

La protection des personnes les plus vulnérables.

La consolidation de la paix.

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Ouganda

Tanzanie

République Démocratique du Congo (RDC)

Burundi

Données démographiques* Superficie

26’338 km2

Capitale Kigali Population totale

11’457’800 (2012)

Indice Développement Humain

167/186 pays

Taux d’alphabétisation adultes Taux d’alphabétisation jeunes (15-24 ans)

65.9% 77.35%

(13 prisons + 1 centre de réhabilitation pour mineurs)

14

Population carcérale

55’618

Capacité officielle totale

54’700

(2012)** (Rapport Département d’Etat USA) (2012)

Taux d’occupation

(basé sur capacité officielle) - année 2012

Taux d’incarcération (pour 100’000 hab.)

101.7% 492

basé sur une population totale estimée à 11.3 millions en 2012***

Mineurs

0.4% de la population carcérale totale

Femmes

6.4% de la population carcérale totale

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Bureau de Kigali Un administrateur Un psychologue 100% (jusqu’à fin mai 2013) Deux psychologues consultants à temps partiel Un chauffeur Un consultant en construction Une bénévole psychologue Partenaire Le Service correctionnel du Rwanda (RCS, Ministère de la Sécurité Intérieure)

Indicateurs pénitentiaires** Nombre d’établissements/institutions

Présence de DiDé depuis 1998

Projets financés par : Fondations privées suisses, DDC, Etat de Genève, Royaume de Belgique (Département public des Affaires étrangères), Commune de Carouge, Commune de Lancy, Ville de Genève, dons privés.

* Sources ONU **Source : International Centre for Prison Studies : www.prisonstudies.org *** A titre indicatif : les USA avec 707 détenus pour 100’000 habitants ont le taux mondial le plus élevé. En Afrique sur 57 pays répertoriés, le Rwanda est en 2ème position.


Rwanda : accompagner la prise en charge des mineurs

Les réformes du code pénal et du système pénitentiaire de ces dernières années ont fait évoluer progressivement et positivement le paysage juridique et judiciaire. Le Rwanda a adopté une politique pénitentiaire visant à préparer la réintégration sociale de l’ensemble des détenus adultes et mineurs par l’éducation, la formation professionnelle et le travail.

L’approche

Axes d’intervention

Depuis 2004, la Fondation DiDé s’investit spécifiquement en faveur des mineurs incarcérés. Ayant accompagné voire même encouragé les autorités à définir leur vision face à la situation des mineurs en conflit avec la loi, nous avons été témoin d’une véritable évolution positive favorisant une justice restauratrice et au profit de la réinsertion sociale. Le Rwanda et en particulier le centre de réhabilitation pour mineurs condamnés de Nyagatare ont été le terrain privilégié de l’approche recherche-action de la Fondation DiDé pendant ces trois dernières années (2010-2013). Nous avons ainsi accompagné les autorités pénitentiaires rwandaises dans leur volonté de créer un centre pilote intégrant une prise en charge globale des besoins des mineurs. Créant dans un premier temps l’espace matériel nécessaire, la Fondation DiDé a très rapidement mis en place les autres composantes de ses interventions, à savoir un programme de santé mentale et un soutien aux programmes d’éducation et de formation professionnelle.

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Projets réalisés

Centre de réhabilitation de Nyagatare: ancienne prison réhabilitée en espaces d’éducation et de formation professionnelle (classes)

Centre de réhabilitation de Nyagatare et Prison Centrale de Muhanga : activité en santé mentale (théâtre/forum)

Projets en cours

Centre de réhabilitation de Nyagatare: construction du foyer pour garçons et d’un abri pour les visites de famille

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Rwanda

Quelques 600 jeunes garçons et filles mineurs et jeunes adultes détenus ont bénéficié de quartiers séparés, de programmes de santé mentale, d’éducation et de formation professionnelle. Projets réalisés

Projets en cours

Centre de réhabilitation pour mineurs de Nyagatare et Prison Centrale de Muhanga

Centre de réhabilitation de Nyagatare

Projet « santé mentale » - activités en groupes (théâtre-forum, groupes de parole, chants, danses, musique, sports) - suivi individuel pour les cas les plus fragiles - rétablissement du lien avec la famille (les proches) Durée : 3 ans (de juin 2010 à mai 2013) Nombre de bénéficiaires : 600 détenus mineurs et jeunes adultes (garçons et filles)

Nombre de bénéficiaires : capacité maximale de 400 personnes 1. Projet « infrastructures » Construction et équipement de deux foyers (garçons et filles) et d’un abri pour les visites de famille Durée : foyer garçons : 3 mois foyer filles : 1 mois

Coût final : CHF 271’188.-

Budget : foyer garçons : CHF 85’136.foyer filles : CHF 30’846.-

Centre de réhabilitation pour mineurs de Nyagatare

2. Projet « éducation » Soutien en matériel scolaire (livres, cahiers, stylos...)

Projet « infrastructures » - construction de 3 nouveaux quartiers - réhabilitation de l’ancienne prison en un espace d’éducation et de formations professionnelles (12 classes et 5 ateliers) Durée : 31 mois (de janvier 2011 à août 2013) Nombre de bénéficiaires : capacité maximale de 400 personnes (garçons et filles) Coût final : CHF 804’316.-

Durée : 12 mois Budget : CHF 4’500.3. Projet « Ad’hoc » Distribution de vêtements et de chaussures pour les mineurs les plus défavorisés (sans ressources, sans soutien familial, orphelins) Durée : 12 mois Budget : CHF 1’141.-

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Océan Indien

Données démographiques* Superficie

587’295 km2

Capitale Antananarivo Population totale Indice du Développement Humain

22’293.900 151/186 pays

Taux d’alphabétisation adultes

64.5%

Taux d’alphabétisation jeunes (15-24 ans)

64.5%

Indicateurs pénitentiaires** Nombre d’établissements/institutions Nombre de Maisons centrales Population carcérale

Présence de DiDé depuis 1992 Un Délégué expert en construction Partenaire Ministère de la Justice Projets financés par : Fondations privées suisses, DDC, Fondation Pro Victimis

81 (2012) 41 (2012) 18’507 (2012)

(Rapport Département d’Etat USA)

Capacité officielle totale (année 2013) 10’319 Taux d’occupation

(basé sur capacité officielle)

179%

Taux d’incarcération (pour 100’000 hab.) 87

basé sur une population totale estimée à 22.48 millions en 2013***

Mineurs

2.3% de la population carcérale totale

Femmes

4.4% de la population carcérale totale

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* Sources ONU **Source : International Centre for Prison Studies : www.prisonstudies.org *** A titre indicatif : les USA avec 707 détenus pour 100’000 habitants ont le taux mondial le plus élevé. En Afrique sur 57 pays répertoriés, Madagascar est en 24ème position.


Madagascar : faire face à l’urgence humanitaire

Les populations malgaches continuent de s’appauvrir dans un environnement géopolitique qui demeure instable. Cyclones, inondations, sécheresses, pillage des ressources naturelles, érosion, absence de finances publiques et insécurité galopante caractérisent leur quotidien. La crise politique de 2009 avait vu l’ensemble de la communauté internationale condamner les événements et un grand nombre de bailleurs de fonds avaient annoncé le gel total de leur aide. En l’absence de crédits et de financements pour le secteur de la justice et des prisons, les détenus peinent à survivre dans des prisons surpeuplées. Difficulté encore aggravée par une société et un pouvoir qui ont d’autres préoccupations.

L’approche

Axe d’intervention

C’est dans ce contexte instable que la Fondation DiDé poursuit depuis plus de 20 ans son action en faveur des personnes les plus vulnérables ; en particulier les femmes et les personnes mineures. L’état de délabrement des infrastructures (la plupart des prisons datant de la période coloniale), la surpopulation chronique et le manque de moyens engendrent des conditions de vie alarmantes nécessitant des actions d’urgence afin de préserver la vie des plus faibles. La création de quartiers séparés pour les femmes et les mineurs, l’accès à l’eau, des conditions d’hygiène satisfaisantes, l’amélioration des possibilités de cuisiner sont autant de priorités qui façonnent les projets que nous développons de concert avec les autorités. Restaurer la dignité, protéger les plus vulnérables et obtenir un impact concret et rapide sur les conditions de vie guident notre action. DiDé agit en étroite coordination avec le CICR pour ne pas dupliquer les interventions mais au contraire pour favoriser une répartition des lieux d’interventions afin d’optimiser au mieux les ressources.

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Avant

Maison centrale d’Antalaha Construction de cuisine au quartier des hommes

Maison centrale de Mandritsara Création d’un quartier pour les garçons mineurs

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Après


Madagascar

Plus de 1’400 personnes privées de liberté dont une soixantaine de femmes et une quarantaine de mineurs ont vu leurs conditions de détention s’améliorer. Projets réalisés Maison centrale d‘Ambanja

Maison de sûreté d’Ampanihy

Projet « infrastructure » - construction d’un quartier pour les mineurs - approvisionnement en eau : installation de robinets pour le circuit de distribution - hygiène et assainissement : construction de trois fosses septiques, surélévation du bloc sanitaire - construction de deux cuisines et abri de stockage

Projet « infrastructure » - réhabilitation de toiture (un dortoir) - approvisionnement en eau : construction d’un puits - hygiène et assainissement : construction d’un bloc sanitaire (lavoirs, douches et latrines)

Durée : 3 mois Nombre de bénéficiaires : 292 détenus Coût final : CHF 54’491.Maison centrale d’Antalaha Projet « infrastructure » - construction de deux quartiers pour les femmes et les mineurs et aménagement d’un quartier pour malades contagieux - approvisionnement en eau : construction d’un château d’eau - hygiène et assainissement : construction de latrines et douches, de quatre fosses septiques - construction d’un magasin de stockage pour l’administration

Durée : 2008-2012 (en partenariat) Nombre de bénéficiaires : 117 détenus Coût final : CHF 25’174.-

Projet mis en œuvre Maison centrale de Mandritsara Projet « infrastructure » - construction d’un quartier pour les mineurs, de cuisines et d’un parloir - approvisionnement en eau : construction d’un réservoir avec adduction - hygiène et assainissement : construction de toilettes, de douches, de fosses septiques - construction d’une guérite et rénovation du poste de garde

Durée : 2 mois

Durée : 5,5 mois (début du projet en novembre 2013)

Nombre de bénéficiaires : 677 détenus

Nombre de bénéficiaires : 377 détenus

Coût final : CHF 156’371.-

Budget : CHF 161’900.-

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Depuis 21 ans, plus de 150 projets, dans 10 pays.

Projets menés à terme depuis 1992 Projets en cours, à l’étude en 2013

Europe Suisse

Afrique

Amérique du Sud

Brésil

Burkina Faso Guinée Conakry Madagascar RDC Rwanda Tchad

Asie de l’Est Indonésie Philippines

Ces projets mis en place dans une quarantaine de lieux de détention ont permis : - l’amélioration des conditions de vie de dizaines de milliers de personnes. - la reconstruction psychique, la scolarisation, la formation professionnelle et le développement d’activités génératrices de revenus pour plus de 1’200 jeunes en vue de leur réinsertion.

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2014 et nos projets futurs

Assurer la pérennité des projets, le transfert des compétences et l’implantation dans un nouveau contexte.

Rwanda : centre de réhabilitation de Nyagatare

Burundi : quartier séparé pour mineurs de la prison de Ngozi

Statut : projet en recherche de fonds

Statut : projet à l’étude

Projet « santé mentale et éducation » - phase II du programme en santé mentale - soutien aux activités d’éducation et de formation professionnelle.

Projet « santé mentale » - accompagnement psychologique - appui institutionnel aux autorités

Nombre de bénéficiaires : capacité maximale de 400 personnes

Axes d’intervention

Budget : CHF 751’849.- (sur 3 ans)

Madagascar : maison centrale de Ambatolampy Statut : projet financé en 2013 ayant dû être repoussé en 2014 Projet « infrastructure » - reconstruction de la cuisine des hommes (cuisine, dortoir des cuisiniers et magasin de stockage) - reconstruction de la cuisine des femmes Durée du projet : 1,5 mois (début de projet prévu en mai 2014) Nombre de bénéficiaires : 257 détenus (245 hommes, dix femmes et deux mineurs garçons) Budget : CHF 19’000.-

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Bilan 2013

I. Revenus

Dons

Institutionnels (Suisse et étranger)

CHF

%

119'538

20

900

1

Fondations

264'000

Entreprises

43'550

Autres

92'658

15

609'906

100

Frais directs de projets*

411'065.56

62

Fonctionnement

78'548.63

12

Eglises

Donations privées Financements de projets répartis sur plusieurs années

II. Charges

Frais d'accompagnement des projets

44'382

44'878

174'970.58

664'584.77 *dont 44% au Rwanda et 18% à Madagascar

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43 7 7 7

36

100


Finances

La Fondation DiDé est reconnaissante envers tous ses soutiens et donateurs. Grâces à eux, DiDé a été en mesure d’améliorer les conditions physiques et psychologiques de plus de 2’000 mineurs, femmes et hommes privés de liberté au Rwanda et à Madagascar. En 2013, la Fondation DiDé a pu compter sur des soutiens fidèles de fondations privées suisses, de financements institutionnels de la Suisse et de la Belgique, d’églises, d’entreprises ainsi que de donations privées. Les financements et dons reçus se sont élevés à CHF 609’906.- dont CHF 411’066.- attribués spécifiquement à des projets en recherche de fonds. Les dépenses effectives des activités opérationnelles se chiffrent à CHF 586’036.- et représentent 88% du montant du budget total de la Fondation. Les frais de fonctionnement du siège sont de CHF 78’548.- et représentent 12% des coûts totaux.

Soutiens financiers en 2013 Fondations Fondation Pro Victimis Fondation Accentus Fondations privées suisses Confédération Suisse et Etat étranger Département du Développement et Coopération (DDC, Suisse) Département des Affaires Etrangères (Royaume de Belgique) Cantons, communes et villes de Suisse Canton de Genève (Service de la Solidarité Internationale) Communes de Puplinge, de Cologny, de Pully, de Choulex, de Satigny, de Meinier, de Gy, de Dardagny, de Laconnex, Ville de Genève Entreprises, églises et dons particuliers

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DiDé

Le Conseil

Les Bénévoles

Au cours de l’année, le Conseil de la Fondation a été largement renouvelé avec l’arrivée de deux membres. Fin 2013, il est constitué de quatre personnes parmi lesquelles un président et un trésorier.

Au Rwanda, une psychologue clinicienne d’origine belge a soutenu le programme en santé mentale bénévolement, donnant son temps (deux jours/semaine) et son expertise.

Le Conseil est garant du respect des statuts, des principes d’action et d’une gestion financière saine et transparente. De manière bénévole, ses membres sont impliqués activement dans les engagements de DiDé.

Les quatre membres du Conseil ont fait bénéficier le secrétariat de leurs compétences techniques (financières, juridiques, en construction et en santé), effectué des missions de travail sur le terrain et participé à la recherche de fonds.

Le Secrétariat général (Genève) Le Secrétariat est composé de trois personnes : - une secrétaire générale (100%) - une assistante (50%) - une comptable (30%)

Des bénévoles ont continué d’appuyer le secrétariat dans des tâches administratives (mailing, envois, etc.) et de communication (traductions). Enfin un réseau d’experts dans les domaines d’intervention de la Fondation DiDé a partagé de leur temps et conseils.

Le personnel sur le terrain Rwanda, Kigali : - un administrateur (100%) - un psychologue (100% jusqu’à fin mai 2013) et deux psychologues-cliniciens (temps partiel) - un chauffeur Madagascar, Morondava : - un délégué expert en bâtiment et assainissement

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Remerciements La Fondation DiDé remercie chaleureusement ses bailleurs, ses donateurs privés, ses partenaires et ses bénévoles pour leur soutien qui a rendu possible son action en 2013.


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Rédaction Sandra Dessimoz Mise en page Ingrid Bartel Nathalie Mastail-Hirosawa Photos Fondation DiDé RCS Impression NBmedia © 2014 Fondation DiDé Tous droits réservés.

Contact 34 rue de St-Jean, 1203 Genève +41 22 800 39 09 dignite.en.detention@dide.ch www.dide.ch

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