État des lieux de la formation
d’horloger en Suisse
2014 Octobre 2014
Les écoles horlogères suisses AVANT-PROPOS En préambule aux visites des six écoles d’horlogerie, de l’École Wostep à Neuchâtel et de l’École d’arts appliqués à La Chaux-de-Fonds, la Fondation de la Haute Horlogerie a voulu établir un inventaire exhaustif des filières de formation technique en horlogerie enseignées aujourd’hui en Suisse. Nous tenons ici à remercier les directeurs de ces différentes institutions qui nous ont ouvert les portes de leur école. Ils nous ont grandement facilité la tâche dans la récolte d’informations et la compréhension des différents cursus de formation, y compris les partenariats écolesentreprises privées. A noter que plusieurs filières de formation sont en cours de révision.
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L’histoire de la formation horlogère Où faut-il donc chercher les racines de la formation horlogère en Suisse et de quelle manière s’est développée la transmission du savoir et des savoir-faire horlogers dans certaines régions du pays ? D’une manière générale, tout enseignement de ce type se développe à proximité des lieux de production, lieux de production qui, pour l’horlogerie, se situaient à Genève, de long de l’Arc jurassien, dans les montagnes neuchâteloises et à Schaffhouse. A Genève, c’est la Corporation des Horlogers, créée en 1601, qui établit les règles de la profession comme de l’apprentissage et qui va veiller à la qualité de la formation des apprentis. Le maître horloger ne forme qu’un apprenti à la fois. Durant cinq ans, il lui apprend l’ensemble des pratiques du métier, lui transmettant ses connaissances, règles et méthodes. Dès le 17e siècle, des relations se nouent entre les horlogers genevois et ceux du Pays de Vaud qui accueillent dans leurs ateliers au Brassus ou au Sentier des apprentis genevois pour un complément de formation. Dans les Montagnes neuchâteloises, on relève la trace de contrats d’apprentissage dès le début du 18e siècle du fait de leur inscription notariée. En Suisse, la première école d’horlogerie voit le jour à Genève en 1824, suivie par celles de la Chaux-de-Fonds (1865), de Saint-Imier (1866), du Locle (1868), de Neuchâtel (1871), de Bienne (1872), de Fleurier (1875) et, finalement, par celle du Sentier à la Vallée de Joux (1901). A Porrentruy et à Soleure les conditions initiales étaient très différentes. A Porrentruy, dans les années 1840, il fut décidé de développer l’économie locale via l’implantation d’entreprises horlogères auxquelles devait s’ajouter une école d’horlogerie pour offrir une formation professionnelle aux enfants pauvres et orphelins. Même constat pour ce qui est de Soleure qui, en 1850, ne disposait pas d’entreprises horlogères. La ville va ainsi s’employer à combler ce vide, jetant également les bases d’une école professionnelle pour venir en aide aux populations démunies. Rappelons qu’au milieu du 19e siècle, la Suisse traversait une période de grande pauvreté, synonyme d’exil vers les État-Unis pour de nombreux citoyens helvétiques. La ville de Schaffhouse, quant à elle, a brièvement abrité une école d’horlogerie entre 1856 et 1860. C’est précisément cette cité des bords du Rhin qui, en 1868, accueillit Florentine Ariosto Jones, un ingénieur américain venu y fonder la manufacture horlogère International Watch Co. Pour réaliser son projet, il fut aidé financièrement et conseillé par l’horloger Heinrich Moser (1805-1874), natif de la ville, fils et petit-fils d’horlogers. Depuis 1968, IWC Manufacture possède sa propre école d’horlogerie qui en permanence forme des volées d’une vingtaine d’apprentis.
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La concurrence américaine L’évocation de la marque IWC et son installation à Schaffhouse rappellent la concurrence qui s’installe dans la deuxième partie du 19e siècle entre les marques horlogères suisses et américaines. Bien que certains entrepreneurs helvétiques aient été à la pointe du progrès en termes de fabrication, des entrepreneurs comme Urs Schild qui installa dans les années 1860 des tours automatiques dans sa Fabrique d’Ebauches, les entreprises américaines commençaient à distancer leurs homologues suisses tant pour ce qui est de la production que de la formation professionnelle. Deux exemples : L’École d’arts appliqués à La Chaux-de-Fonds La première école d’arts appliqués de Suisse a été créée à la Chaux-deFonds en 1873, peu après que l’École d’horlogerie de la Chaux-de-Fonds ait commencé à enseigner le dessin. L’école est fondée sur initiative de patrons graveurs désireux de former des ouvriers horlogers à l’art de la gravure, de la peinture sur émail et du sertissage. Objectif : mettre à niveau les entreprises chaud-de-fonnières qui souffrent, comme l’ensemble de l’horlogerie suisse, de la concurrence américaine. A cette époque, les horlogers américains proposaient en effet des montres de poches aux décors soignés et originaux.
Boites de montres de l’École d’Art de La Chaux-de-Fonds, 1906 © Collections du Musée international d’horlogerie, La Chaux-de-Fonds
L’École d’horlogerie de Saint-Imier On connaît l’histoire de l’ingénieur Jacques David, directeur technique des établissements Longines à Saint-Imier, qui se rendit aux Etats Unis en 1876, à l’occasion de l’Exposition universelle de Philadelphie. Il découvre alors des entreprises capables de produire en série et donc à moindre coût des pièces d’horlogerie interchangeables. Grâce à ces développements de la mécanisation et à la standardisation de la production, les montres américaines s’avèrent fiables et moins cher. Très inquiet par ces découvertes, il se montre décidé à réformer l’enseignement traditionnel en Suisse et développe un projet de modernisation de la formation professionnelle.
Extrait d’une lettre de la commission de l’École d’horlogerie de Saint-Imier adressée à la direction de l’Intérieur, le 5 janvier 1878 : « Depuis près de deux ans, la plupart des jeunes gens qui nous ont été confiés ont parcouru toutes les classes de l’école et se sont ainsi préparés à devenir des ouvriers accomplis et de futurs chefs d’atelier ou de fabrication capables de conserver notre industrie horlogère et de lui faire subir les transformations que la concurrence américaine rend absolument nécessaire. » (SOURCE : ÉCOLE D’HORLOGERIE DE SAINT-IMIER PAR PIERRE-YVES DONZÉ IN DIX ÉCOLES D’HORLOGERIE SUISSE, ÉDITIONS SIMONIN)
En tant que membre de la commission de l’école, Jacques David pourra imposer ses réformes. A partir de 1879, l’outillage est ainsi renouvelé. L’école acquiert deux tours et reçoit un premier don de Longines « pour être employé spécialement au perfectionnement de l’outillage » (SOURCE : COLL. MÉMOIRES D’ICI, PV DE LA COMMISSION DU 2 OCTOBRE1879). D’autres dons de Longines suivront, permettant à l’école de poursuivre son programme d’achat de nouvelles machines dans le but d’adapter l’enseignement aux moyens de production qui ont désormais cours dans les fabriques d’horlogerie. Enfin, l’école dispense auprès de ses élèves un enseignement relatif à l’horlogerie américaine qui représente à l’époque une référence en matière de production mécanisée. En 1887, la commission demande à la Société intercantonale des industries du Jura de faire don de sa collection de mouvements américains aux écoles d’horlogerie.Trois ans plus tard, l’école achète de nouveaux mouvements américains qu’elle met à disposition des apprentis. En 1896, l’ouverture d’une classe de mécanique remporte un vrai succès. Sur la période 1896 à 1920, la filière des mécaniciens va ainsi représenter 32% des apprentis. Dans la foulée, en 1912, une nouvelle filière est créée avec l’ouverture d’une classe de régleuses.
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QUATRE MARQUES HORLOGÈRES AMÉRICAINES CRÉÉES À LA FIN DU 19 e SIÈCLE QUI ONT DES LIENS AVEC L’HORLOGERIE SUISSE
L’American Waltham Watch Company a été fondée en 1850 à Roxbury, Massachusetts, dans le but de produire les pièces des mouvements de montres avec une grande précision afin qu’elles soient toutes interchangeables. En 1859, la société devient le principal producteur de chronomètres de chemin-de-fer. La marque est pionnière dans le développement de l’automation et obtient la Médaille d’Or du premier concours international de précision horlogère. L’avance technologique prise par l’horlogerie américaine inquiète d’ailleurs les horlogers suisses (voir rapport de Jacques David, directeur technique de Longines). La société cesse son activité aux USA en 1957 après avoir fondé une filiale en Suisse : Waltham International SA. Durant les cent ans d’existence aux USA, la marque a produit environ 40 millions de montres, pendules, et autres compteurs de vitesse de haute qualité. Chaque mouvement porte un numéro individuel (voir Waltham Memorial : Serial Numbers). Bulova Watch Company est une société fondée par Joseph Bulova au sud de Manhattan (NY) en 1875 qui ouvre sa première usine de production standardisée de montres à Bienne en 1912. Elle fait aujourd’hui partie de la Citizen Watch Co (Japon). A. Wittnauer Company, société fondée en 1890 à New York par Eugene Robert, importateur de montres suisses et beau-frère d’Albert Wittnauer, produit des montres qui sont appréciées par la US Navy lors de tests d’aviation, par des explorateurs et des astronomes. En 1918, elle invente la première montre « All Proof ». Aujourd’hui, l’entreprise fait partie de Bulova. Hamilton Watch Company est une société fondée en décembre 1892 en Pennsylvanie. Dans les années 1920, la majorité des montres Hamilton avaient un ressort de remontage avec une réserve de marche de 42 heures. En 1931, la marque brevetait le spiral « Elinvar » (élasticité invariable) qui est utilisé depuis pour tous les mouvements produits aux EtatsUnis. Par la suite, la marque et la raison sociale seront transférées à Bienne où l’entreprise travaille avec Büren Watch Co. Depuis 1985, la marque fait partie du Swatch Group sous l’appellation Hamilton International SA.
SOURCE : WIKIPÉDIA
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La mécanique, une nouvelle filière dans la formation horlogère suisse Petit à petit, les écoles introduisent un enseignement de la mécanique dans le but de moderniser la formation des horlogers : - en 1880, le nouveau directeur de l’École d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds fait l’acquisition de machines-outils pour les ateliers. En 1886, sous la direction de Paul Berner, une classe de mécanique est ouverte. Une année plus tard, l’école prendra le nom de « École d’Horlogerie et de mécanique ». - l’École d’horlogerie de Bienne installe en 1881 un petit atelier de mécanique destiné aux élèves qui doivent s’exercer en début d’apprentissage au limage et au tournage de pièces. Quelques années plus tard, elle ouvre une classe de mécaniciens, ce qui va entrainer une réorganisation de l’école et déboucher sur la création du Technicum en 1890. - la Conférence suisse des directeurs d’École d’horlogerie qui se tient au mois de mai 1877 recommande à l’École d’horlogerie de Genève d’organiser une classe de fabrication mécanique pour répondre aux conditions de travail dans l’industrie horlogère. Celle-ci doit former des mécaniciens et servir de classe préparatoire aux horlogers. - En 1892, suite à la décision du Conseil général, l’École d’horlogerie de Fleurier subit une réorganisation. Une filière de mécanique appliquée à l’horlogerie est rajoutée en 1896, filière qui va devenir par la suite l’École de mécanique. - En 1904 l’École d’horlogerie de Porrentruy fait l’acquisition de tours automatiques pour former les horlogers à la production mécanique.
École d’horlogerie La Chaux-de-Fonds, Atelier des ébauches vers 1900 © Collections du Musée international d’horlogerie, La Chaux-de-Fonds
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L’École Wostep Dans les années 1960 et à la demande du gouvernement américain, la Fédération horlogère suisse et la Société Ébauche SA (ETA) développent des cours de formation à l’intention des horlogers américains et canadiens. Ces deux instances s’inspirent du modèle d’apprentissage tel qu’appliqué depuis le début du 17e siècle par les horlogers genevois, vaudois et neuchâtelois. Dans les années 1950, les Etats-Unis comptaient une quarantaine d’écoles d’horlogerie. Quelque vingt ans plus tard, il n’en restait que douze. Cette décrue reflète la lente disparition de l’horlogerie américaine. Dans les années 1960, les États-Unis commencent par perdre la place de premier producteur mondial de montres, signe d’un déclin qui se traduira par un arrêt complet de la production. En 1965, un premier cours d’une année est donné à 12 élèves américains et canadiens. L’année suivante, le Wostep ouvre ses portes à Neuchâtel sous la direction d’André Farine.
A noter que le développement de l’enseignement horloger n’a pas toujours été l’exact reflet des poussées enregistrées au niveau de la production. Il ne l’ est d’ ailleurs toujours pas. Les périodes de croissance observées dans la production ne sont pas forcément traduites par une recrudescence de formation. On a même parfois pu observer des tendances inverses. Au 19e siècle par exemple, l’horlogerie a enregistré un essor remarquable dans la ville du Locle, attirant massivement de nouvelles forces de travail. A la traine, les filières d’apprentissage ne répondaient toutefois plus aux exigences du métier d’horloger.
Technicum du Locle, Classe de rhabilleurs vers 1951
© Musée d’horlogerie du Locle
BIBLIOGRAPHIE : - DIX ÉCOLES D’HORLOGERIE SUISSES – CHEFS-D’ŒUVRE DE SAVOIR-FAIRE, EDITIONS SIMONIN ; - RÉFLEXIONS SUR LE CONTENU DES APPRENTISSAGES DE L’HORLOGERIE AU 18e SIÈCLE PAR ESTELLE FALLET, INSTITUT L’HOMME ET LE TEMPS, LA CHAUX-DE-FONDS ; - HEINRICH MOSER (1805–1874) : INTERNATIONALER UHRENFABRIKANT – VISIONÄRER INDUSTRIEPIONIER PAR ROGER NICHOLAS BALSIGER, VEREIN FÜR WIRTSCHAFTSHISTORISCHE STUDIEN BAND 85, ZÜRICH, 2007 CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE : - MUSÉE INTERNATIONAL D’HORLOGERIE, LA CHAUX-DE-FONDS - MUSÉE D’HORLOGERIE DU LOCLE, CHÂTEAU DES MONTS
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La formation aujourd’hui Les bases légales de la formation professionnelles en Suisse La formation professionnelle est réglementée au niveau fédéral depuis les années 1930. Elle a pour base la loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr) du 13 décembre 2002 qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2004. Elle régit : - - - - - -
la formation professionnelle initiale y compris la maturité professionnelle fédérale la formation professionnelle supérieure la formation continue à des fins professionnelles les procédures de qualification, les certificats délivrés et les titres décernés la formation des responsables de la formation professionnelle les compétences et les principes dans le domaine de l’orientation professionnelle, universitaire et de carrière - la participation de la Confédération aux coûts de la formation professionnelle Deuxième pilier de la règlementation : l’ordonnance sur la formation professionnelle (OFPr) du 19 novembre 2003, également entrée en vigueur le 1er janvier 2004. La formation professionnelle initiale des horlogers est en cours de réorganisation. Prennent part au processus le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), les directeurs des écoles d’horlogerie et la Convention patronale de l’industrie horlogère. La nouvelle ordonnance est attendue pour 2015.
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Le système de formation professionnelle Le système de formation professionnelle suisse définit trois niveaux de formation : la formation professionnelle initiale, la formation pour adultes ou formation continue pour les adultes et la formation professionnelle supérieure qui comprend les filières de formation enseignée dans les écoles supérieures, les hautes écoles spécialisées et dans les écoles polytechniques ou à l’université. 1 La formation professionnelle initiale transmet les connaissances théoriques et le savoir-faire nécessaires à l’exercice d’une profession. Elle permet d’obtenir une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) après 2 ans de formation ou un certificat fédéral de capacité (CFC) après 3 ou 4 ans de formation. Cette dernière peut être complétée par une maturité professionnelle technique ou artistique qui apporte à la formation professionnelle une bonne culture générale. 2 La formation professionnelle supérieure permet d’acquérir des qualifications en vue d’exercer des activités professionnelles complexes impliquant des responsabilités élevées. Les titulaires d’un CFC ayant quelques années d’expérience professionnelle à leur actif peuvent se présenter à l’examen professionnel fédéral couvrant leur secteur d’activité afin d’obtenir un Brevet fédéral. La formation professionnelle supérieure permet aux titulaires d’un CFC ou d’un diplôme jugé équivalent de se spécialiser et d’approfondir leurs connaissances. Elle leur offre également l’opportunité d’acquérir des qualifications dans le domaine de la gestion d’entreprise avec un diplôme ES à la clé. Les titulaires d’un CFC et d’une maturité professionnelle peuvent accéder aux Hautes Ecoles dans leur filière de formation respective. Aux titulaires d’une maturité gymnasiale suisse s’offre deux possibilités : soit d’accéder aux cursus Bachelor des hautes écoles spécialisées (HES) après une année d’activité professionnelle dans le domaine de la filière choisie, soit d’accéder aux Écoles polytechniques fédérales – EPF. 3 La formation continue s’adresse soit aux professionnels de l’horlogerie qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences et perfectionner leurs connaissances, soit aux adultes demandeurs d’emploi, soit aux personnes extérieures au métier d’horloger en vue d’une reconversion professionnelle. Au niveau de la formation professionnelle initiale, les écoles d’horlogerie suisses remplissent les fonctions d’école professionnelle et d’école de métiers : 1 CEJEF - Division technique - Porrentruy (JU) École Professionnelle Technique et École des Métiers Techniques 2 BBZ - CFP - Bienne (BE) École Professionnelle et Lycée Technique 3 CFPT - Ecole d’horlogerie de Genève (GE) 4 École technique CIFOM-ET - Le Locle (NE) École Professionnelle Technique et Lycée d’enseignement professionnel 5 École technique de la Vallée de Joux (ETVJ) - Le Sentier (VD) 6 Zeitzentrum Uhrmacherschule - Grenchen/Granges (SO) 7 École d’arts appliqués CIFOM-EAA - La Chaux-de-Fonds (NE) Formation à plein temps de graveur en horlogerie et école professionnelle pour apprentis graveurs.
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Au niveau de la formation professionnelle supérieure, les écoles d’horlogerie suivantes offrent la formation professionnelle supérieure de technicien diplômé ES en microtechnique : 1 CFPT - Ecole d’horlogerie de Genève 2 École Supérieure du canton de Neuchâtel, Domaine Technique - CIFOM-ET - Le Locle 3 École Supérieure de la Vallée de Joux - Le Sentier 4 École Supérieure du canton de Neuchâtel, Domaine des Arts – CIFOM-EAA - La Chaux-de-Fonds Formation de designer d’objets horlogers avec le titre de designer diplomé-e ES en design de produit. L’École Supérieure Technique du CEJEF- Division technique à Porrentruy (JU) offre des formations complémentaire au secteur horloger, soit un enseignement de 2 ans en « Automatisation Maintenance » et deux formations en emploi de trois an et demi en « Productique – Exploitation » et « Conduite de projets industriels ».
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La formation professionnelle initiale : l’apprentissage La formation duale – l’apprentissage Au niveau de la formation professionnelle initiale, la formation duale, appelée aussi apprentissage en Suisse, est toujours bien implantée dans l’horlogerie et les métiers d’art. En 2013, la part de l’apprentissage dans les cursus de formation de la branche atteignait 40,5 %. La formation duale, ou formation en alternance, est ainsi appelée parce qu’elle se déroule à la fois en entreprise pour la partie pratique et à l’école professionnelle pour la partie théorie et de culture générale. L’appellation entreprise regroupe ici les sociétés horlogères, les magasins de montres ou les ateliers d’artisan. La formation pratique en entreprise est conduite sous la responsabilité d’un professionnel expérimenté. L’apprenti se familiarise avec l’outillage et s’exerce aux processus de fabrication par l’observation et la répétition du geste tout en acquérant les connaissances et les règles du métier. Les manufactures IWC à Schaffhouse et Vacheron Constantin à Genève possèdent toutes deux des ateliers d’apprentissage. IWC forme actuellement 20 apprentis horlogers dont 3 praticiens et 17 horlogers dans le domaine de l’industrie. Vacheron Constantin forme 19 apprentis horlogers praticiens et 9 apprentis opérateurs. D’autres manufactures genevoises comme Patek Philippe, Roger Dubuis, ou Rolex forment des apprentis horlogers praticiens. De son côté, la manufacture Chopard forme des horlogers industrie. En comparaison, la manufacture A. Lange & Söhne à Glashütte (Allemagne) forme aujourd’hui 46 apprentis horlogers.
Atelier d’apprentissage, Manufacture IWC © IWC Schaffhausen
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Le contrat d’apprentissage En Suisse, le contrat d’apprentissage pour une formation professionnelle initiale en entreprise constitue la base obligatoire de tout emploi en apprentissage en vue d’obtenir le CFC ou l’AFP (CO ART. 344-346a). Le contrat n’est valable que s’il est rédigé par écrit et s’il est approuvé par les autorités cantonales compétentes (VOIR CONTRAT D’APPRENTISSAGE - HTTP ://WWW.CA.FORMATIONPROF.CH) L’Attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) s’obtient après une formation de 2 ans et des examens théoriques et pratiques. Le certificat fédéral de capacité (CFC) s’obtient après une formation de 3 ou de 4 ans et des examens théoriques et pratiques. En 2013, la part des AFP et des CFC remis à des apprentis en fin de formation duale a représenté 41 % de l’ensemble des 385 attestations et certificats délivrés au niveau national. Pour ce qui est des nouveaux contrats d’apprentissages conclus la même année, ceux portant sur une formation duale ont représenté 40,5 % de l’ensemble des 437 nouveaux contrats (SOURCES : STATISTIQUES CP ET OFS 2014).
La formation duale s’applique aux métiers de l’horlogerie suivants : BRANCHES
ANNÉES DE FORMATION
Praticien en mécanique AFP
2 ans
Mécanicien de production CFC
3 ans
Micromécanicien CFC – option fabrication de pièces sur machine CNC
4 ans
Micromécanicien CFC – option réalisation de prototypes
4 ans
Micromécanicien CFC – option étampes/moules
4 ans
Micromécanicien CFC – option décolletage
4 ans
Dessinateur - constructeur en microtechnique CFC
4 ans
Opérateur en horlogerie AFP
2 ans
Horloger praticien CFC
3 ans
Horloger dans le domaine professionnel de l’industrie CFC
4 ans
Horloger dans le domaine professionnel du rhabillage CFC
4 ans
Polisseur AFP
2 ans
Termineur en habillage horloger CFC
3 ans
Assistant en traitement de surface AFP
2 ans
Électroplaste CFC
3 ans
Bijoutier CFC
4 ans
Graveur CFC
4 ans
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Plans d’études pour les horlogers à l’école professionnelle Enseignement théorique pour les opérateurs en horlogerie au CIFOM-ET sur deux ans de formation :
BRANCHES
1
Théorie d’horlogerie
2
Matériaux et outillages
80
3
Mathématiques
50
4
Dessin professionnel
80
5
Informatique
40
6
Culture générale
240
Total
650
PÉRIODES
160
Enseignement théorique pour les horlogers praticiens au CIFOM-ET sur trois ans de formation :
BRANCHES
1
Connaissances professionnelles (Théorie d’horlogerie etc)
2
Méthodologie de travail
3 Mathématique
PÉRIODES
360 20 120
4
Physique
80
5
Connaissances des matériaux et du matériel
80
6
Electrotechnique et électronique horlogère
120
7
Dessin professionnel
160
8 Informatique
60
9
Anglais
120
10
Culture générale
360
11
Sport
160
Total
1640
et à l’ETVJ sur une même période de formation :
BRANCHES
1
Théorie d’horlogerie
240
2
Notions fondamentales des techniques de travail
180
3
Physique
80
4
Connaissance des matériaux et du matériel
80
5
Electrotechnique, électronique horlogère
100
6
Dessin professionnel
120
7
Anglais
120
8
Enseignement individuel
120
9
Culture générale
360
10
Gymnastique et sport
240
Total
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PÉRIODES
1640
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Enseignement théorique pour les horlogers dans le domaine de l’industrie et horlogers rhabilleurs, de la 1re à la 4e année :
BRANCHES
PÉRIODES
1
Théorie d’horlogerie (Connaissances professionnelles)
2
Méthodologie de travail
240 20 120
3 Mathématique 4 Informatique
40
5
Physique
80
6
Connaissances des matériaux
80
7
Electrotechnique et électronique horlogère
100
8
Dessin professionnel
160
9
Anglais
160
10
Organisation de l’entreprise
20
11
SAV – Gestion
40
12
Travaux en laboratoire
20
13
Connaissances professionnelles liées a - domaine de l’industrie : Technique de production, Assurance qualité, Microélectronique b - domaine du rhabillage : Pendulerie et éléments historiques, Complications, Contrôle de qualité
140
14
Enseignement individuel
180
15
Culture générale
480
16
Sport
320
Total
2200
16
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La formation de l’horloger dans le domaine professionnel de l’industrie Dans le domaine industriel, l’horloger apprend son métier exclusivement en formation duale. Ses activités sont variées. Outre la fabrication et l’assemblage des composants horlogers, il s’occupe de techniques de production et de son optimisation et d’assurance qualité. Il est également appelé à effectuer des travaux d’analyse en laboratoire. Il participe au développement de nouveaux produits. En 2013, 24 CFC ont été décernés à des jeunes horlogers dans le domaine professionnel de l’industrie, 30 en 2012 (SOURCE : CONVENTION PATRONALE DE L’INDUSTRIE HORLOGÈRE SUISSE, JANVIER 2013/FÉVRIER 2014). Ce sont des entreprises situées à Genève (Manufacture Chopard), dans les Montagnes neuchâteloises, à Bienne et en Suisse alémanique (Manufacture IWC) qui engagent et forment les apprentis de cette filière. L’industrie horlogère située en Ajoie ne forme pas d’apprentis dans cette filière et à la Vallée de Joux, il n’y a actuellement qu’un seul apprenti horloger dans le domaine industriel. Ce sont quatre écoles d’horlogerie sur six qui offrent l’enseignement théorique aux apprentis horlogers dans le domaine professionnel de l’industrie. A la rentrée scolaire 2013-2014, ce sont 21 nouveaux apprentis qui ont entamé leur formation : - l’École technique du Locle ainsi que le Lycée technique de Bienne accueillent 7 apprentis en première année -
le Zeitzentrum à Granges accueille le nombre d’apprentis suivant : 11 horlogers en 1re année 8 horlogers en 2e année 9 horlogers en 3e année 8 horlogers en 4e année
-
l’Ecole d’horlogerie de Genève a la répartition suivante : 3 élèves en 1re année 5 élèves en 2e année 2 élèves en 3e année 4 élèves en 4e année
Au Zeitzentrum à Granges le nombre d’apprentis engagés à l’automne 2013 correspond à une classe standard de 11 apprentis. Par contre au Locle, à Bienne et à Genève, peu de places d’apprentissage sont disponibles dans cette filière. Selon l’UFGVV, il semble que la formation des horlogers de l’industrie ne répond pas aux attentes et aux besoins des milieux professionnels. De ce fait, les entreprises genevoises et vaudoises n’engagent pas d’apprentis de cette filière mais recrutent des horlogers praticiens qu’elles forment ensuite en interne.
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Les cours interentreprises Les cours interentreprises viennent compléter la formation pratique des apprentis, selon les directives de l’ordonnance fédérale sur la formation professionnelle. Pour chaque année de formation un cours est organisé. En première année par exemple, tous les apprentis horlogers suivent un cours d’initiation à la micromécanique où ils apprennent à manier les outils en vue de la production de composants. Depuis 2008, la responsabilité des cours interentreprises incombe aux associations professionnelles cantonales de la branche. Ces associations professionnelles - Union des Fabricants d’horlogerie de Genève, Vaud et Valais (UFGVV) ; l’Association Patronale de l’Horlogerie & de la Microtechnique (APHM) à Bienne - organisent ces cours et gèrent leur financement, notamment les subventions en provenance de la Confédération et des cantons. Dans certains cantons, l’organisation de cours interentreprises n’est pas facile si bien que certains d’entre eux se voient décentralisés. Dans le canton de Soleure, le Zeitzentrum à Granges s’occupe de ces formations pour toute la Suisse alémanique, au même titre que l’enseignement théorique de la filière horlogère. En Suisse romande, le seul apprenti horloger dans le domaine professionnel de l’industrie en provenance de la Vallée de Joux fréquente les cours interentreprises à Genève. Les apprentis polisseurs et termineurs en habillage des cantons de Berne, Genève et Neuchâtel fréquentent les cours interentreprises au Centre de formation continue de Bassecourt (JU). En ce qui concerne les apprentis bijoutiers du canton de Neuchâtel, ils fréquentent les cours interentreprises à l’École d’arts appliqués de Genève.
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La formation professionnelle initiale : l’école La formation à l’école de métiers Les métiers de micromécanicien, de dessinateur-constructeur en microtechnique, d’horloger praticien, d’horloger dans le domaine professionnel du rhabillage, de bijoutier et de graveur font également l’objet d’une formation à plein temps à l’école de métiers ou à l’école d’arts appliqués pour les graveurs et bijoutiers. Parallèlement à l’enseignement pratique, ces élèves fréquentent les mêmes cours de théorie et de culture générale que les apprentis en formation duale. Le Lycée technique de Bienne offre un enseignement à plein temps pour les opérateurs en horlogerie AFP.
La formation d’opérateur en horlogerie L’opérateur en horlogerie assemble les différents composants des mouvements de montres mécaniques ou électroniques haut de gamme. © Ecole d’horlogerie de Genève En principe, l’opérateur apprend son métier en formation duale. L’an passé, l’École technique de la Vallée de Joux a ouvert une classe pilote et, depuis peu, une telle formation est proposée à plein temps à l’école de Bienne. Ecole d’horlogerie de Genève, Classe d’horlogers
En 2013, 36 attestations fédérales de formation professionnelle (AFP) ont été décernées à des jeunes opérateurs en horlogerie (Source : Convention patronale de l’Industrie horlogère suisse, février 2014). Le Lycée technique de Bienne a introduit la formation d’opérateur en horlogerie à plein temps sur deux ans pour favoriser des jeunes qui ont de bonnes dispositions pour les métiers manuels et pour compenser le manque d’engagement d’apprentis opérateurs de la part de l’industrie horlogère biennoise. Cette nouvelle formation a rencontré un vif succès auprès des jeunes : 115 candidats se sont présentés à la rentrée 2013-2014 pour 12 places disponibles. Comme le Lycée est actuellement contraint par les autorités bernoises à réduire son budget d’enseignement de l’ordre de 20 % pour la deuxième année consécutive, il n’est pas en mesure d’augmenter ses capacités d’accueil.
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La formation de l’horloger praticien et de l’horloger rhabilleur L’horloger praticien assemble des montres mécaniques ou électroniques et contrôle la qualité à chaque étape du montage pour corriger d’éventuels défauts. L’horloger rhabilleur assemble et règle les montres à complication, entretient et répare les montres mécaniques ou électroniques, les pendules et les horloges anciennes ou contemporaines. L’horloger praticien et l’horloger rhabilleur peuvent effectuer leur formation soit en formation duale, soit à plein temps dans l’une des six écoles d’horlogerie. La plupart des écoles d’horlogerie organisent la formation d’horloger praticien et d’horloger rhabilleur sur une même base, selon l’ordonnance de la formation professionnelle actuellement en vigueur. Quant à l’Ecole d’horlogerie de Genève, elle adapte déjà la formation à la nouvelle ordonnance qui rentrera en vigueur en 2015. En conséquence, elle organise deux formations distinctes. Dès l’inscription, le candidat doit choisir entre la formation d’horloger praticien sur trois ans ou la formation d’horloger rhabilleur sur quatre ans. Si, après trois ans de formation, un jeune horloger praticien diplômé veut entrer en classe terminale des horlogers rhabilleurs, il doit passer un examen.
Ecole d’horlogerie de Genève, Élèves horlogers-rhabilleurs © Ecole d’horlogerie de Genève
Au Zeitzentrum de Granges, la majorité des horlogers rhabilleurs sont formés à plein temps à l’école. Seule une minorité d’entre eux sont en formation duale. Idem en ce qui concerne les horlogers praticiens. A l’Ecole professionnelle technique du Locle - CIFOM-ET, à l’Ecole technique du Sentier – ETVJ et à l’Ecole des métiers techniques de Porrentruy, les deux formations sont organisées en commun et en deux temps. Tous les élèves suivent d’abord les cours de formation de l’horloger praticien pendant trois ans. Après avoir obtenu leur CFC, les jeunes diplômés doués et désireux de poursuivre leur formation peuvent intégrer la classe terminale des élèves horlogers rhabilleurs.
Depuis 2006, le canton de Vaud offre aux titulaires d’une maturité gymnasiale qui choisissent la filière de l’horloger praticien une formation accélérée de 2 ans leur donnant la possibilité de passer rapidement à une formation supérieure. Ils suivent ainsi les programmes pratiques et théoriques conformément au plan d’études officiel mais ils sont dispensés des cours de culture générale et de certaines branches scientifiques. Vaud est le seul canton à favoriser ainsi l’accès à la formation supérieure. Au Lycée technique de Bienne la formation d’horloger rhabilleur est organisée comme dans les autres écoles. En première année, les élèves travaillent à l’atelier de micromécanique où ils sont initiés à la pratique de l’outillage et à la production de pièces. En 2e et 3e année, ils passent à l’établi et participent à des travaux d’analyse en laboratoire. Après ces trois ans, les élèves ont la possibilité, à titre exceptionnel, d’achever leur formation et d’obtenir un CFC d’horloger praticien. Les élèves horlogers rhabilleurs découvrent en 4e année de formation les complications et l’horlogerie de gros volume, pendules et horloges. Ils apprennent aussi à réparer des pièces confiées par des personnes proches de l’école. Certains centres de formation comme l’École d’horlogerie de Genève amènent leurs élèves à travailler en équipe alors que durant les trois premières années de formation, chaque élève travaille individuellement sur son calibre-école. L’École des Métiers techniques de Porrentruy tient une place à part : en 4e année, les élèves travaillent essentiellement en laboratoire tout en abordant les complications et les pendules. En 4e année, l’enseignement théorique s’adapte aux connaissances nécessaires aux horlogers rhabilleurs (complications, horloges, contrôle de qualité) comme aux activités spécifiques au secteur industriel (technique de production, assurance qualité, microélectronique).
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En 2013, plus de 150 certificats fédéraux de capacité (CFC) ont été décernés à des jeunes horlogers praticiens : 76 certificats ont été remis à des apprentis issus de la formation duale et 78 certificats à des élèves en fin de formation à plein temps. En ce qui concerne les horlogers rhabilleurs, 74 CFC ont été décernés, dont 10 à des apprentis en fin de formation duale et 64 à des élèves en fin de formation à plein temps. SOURCE : CONVENTION PATRONALE DE L’INDUSTRIE HORLOGÈRE SUISSE, FÉVRIER 2014
L’année scolaire 2013-2014 Aujourd’hui, certains métiers de l’horlogerie attirent de nombreux jeunes mais tous les candidats et candidates ne trouvent pas nécessairement une place à l’école de métiers. Voici quelques chiffres concernant la formation en école à plein temps qui démontrent les limites des capacités d’accueil des écoles d’horlogerie : - le Lycée technique de Bienne accueille 196 élèves en formation à plein temps. Il a reçu 115 candidatures pour la formation des opérateurs en horlogerie mais ne peut accepter que 12 élèves et 78 candidatures pour les horlogers rhabilleurs pour 12 places disponibles. - l’École des métiers techniques à Porrentruy accueille 120 élèves dont 80 élèves horlogers. Elle a reçu 50 candidatures dont 27 pour la formation d’horlogers praticiens. - l’Ecole d’horlogerie de Genève accueille 132 élèves horlogers et 48 élèves micromécaniciens à plein temps. Elle a reçu 180 candidatures pour ces deux filières mais ne dispose que de 36 places pour la formation d’horlogers praticiens et rhabilleurs et 12 pour celle en micromécanique. - l’École technique du Locle enseigne dans le cadre de la formation à plein temps les métiers de mécanicien de production, micromécaniciens, dessinateur-constructeur en microtechnique, horloger praticien et horloger rhabilleur. L’école a reçu près de 100 candidatures mais ne peut accueillir que 24 nouveaux élèves pour ces quatre formations. - l’École technique de la Vallée de Joux accueille 166 élèves en formation à plein temps. Elle a reçu presque 200 candidatures pour 54 places disponibles en première année, soit 12 micromécaniciens, 32 horlogers praticiens (26 en formation de 3 ans et 6 en formation professionnelle accélérée de 2 ans), 4 dessinateurs-constructeurs et 6 bijoutiers.
Le nombre d’attestations et de certificats délivrés entre 1984 et 2013 pour les métiers de polisseur, termineur en habillage horloger, dessinateur-constructeur en microtechnique, micromécanicien, horloger praticien, horloger industrie et horloger rhabilleur : 1984 – 137 attestations et certificats 1994 – 108 attestations et certificats 2004 – 194 attestations et certificats 2013 – 349 attestations et certificats SOURCE : CONVENTION PATRONALE DE L’INDUSTRIE HORLOGÈRE SUISSE, FÉVRIER 2014
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La montre-école Quatre écoles offrent la possibilité à leurs élèves de travailler sur une montre-école. Ceux-ci doivent alors produire leur propre pièce de A à Z. L’École technique de la Vallée de Joux possède sa propre montre-école qui date de 1915. Les élèves de l’Ecole d’horlogerie de Genève travaillent sur le calibre de montre de poche L.U.C. EHG développé par l’École en partenariat avec Chopard Manufacture. Le Zeitzentrum possède également sa propre pièce-école. Quant à l’École technique du Locle, deux enseignants sont en train de développer une petite pendule d’officier qui devrait à terme constituer une nouvelle pièce-école. Il semble toutefois que les élèves horlogers n’interviennent que de façon limitée sur les mouvements offerts par des entreprises horlogères de la région vu que les plans d’étude ne laissent pas suffisamment de temps pour la réalisation d’une pièce complète. L’École Wostep a également développé sa montre-école avec laquelle travaillent ses élèves en formation dans le monde entier.
Montre-école © Ecole d’horlogerie de Genève
Les projets d’école Plusieurs écoles d’horlogerie développent des projets en partenariat avec des entreprises privées. Elles offrent ainsi à leurs élèves horlogers rhabilleurs de 4e année l’opportunité de participer à la restauration d’horloges anciennes ou à la réalisation de pièces nouvelles.
La maturité professionnelle technique et les conditions d’admission Le but de la MPT est de donner aux apprentis et aux titulaires d’un CFC une formation de haut niveau et une culture générale leur permettant d’accéder aux différentes filières des hautes écoles spécialisées (HES). Il y a deux systèmes permettant d’accéder à la maturité professionnelle technique (MPT) : 1 le système intégré offre la possibilité d’obtenir la MPT conjointement avec le CFC. Ce système exige la préparation de la maturité pendant les 3 premières années, en parallèle à l’apprentissage, ce qui augmente la part de la formation théorique d’une demi-journée par semaine. Selon l’école, l’enseignement théorique sera de 2 jours ou de 2,5 jours par semaine. Si, à l’issue des trois ans, l’apprenti ou l’élève échoue à l’examen de maturité, il aura la possibilité de le refaire l’année suivante, à conditions d’avoir réussi l’examen professionnel et d’avoir obtenu son CFC. Le Lycée technique de Bienne, l’Ecole d’horlogerie de Genève, l’École technique du Locle, l’École technique de la Vallée de Joux et le Zeitzentrum proposent le système intégré : - Au Lycée technique de Bienne, les candidats, dont les résultats en fin de scolarité obligatoire permettent l’accès au gymnase, peuvent accéder au système intégré sans examen d’admission. - À l’Ecole d’horlogerie de Genève, les candidats horlogers praticiens doivent être promus au sortir de la 11e année du Cycle d’orientation en section pré-gymnasiale. La préférence est donnée aux candidats dont les parents sont genevois ou contribuables dans le canton. - À École technique du Locle, les élèves horlogers praticiens doivent être promus au sortir de la 11e année (Harmos) en section maturité. Pour les formations en voie intégrée de 4 ans, c’està-dire pour les dessinateurs-constructeurs en microtechnique, les élèves doivent remplir au terme du 1er semestre les conditions de promotion correspondantes à celles de 11e année en section moderne.
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- À l’École technique de la Vallée de Joux, les candidats, dont des résultats en fin de scolarité obligatoire permettent l’accès aux établissements secondaires supérieurs du canton de Vaud (gymnase et école diplômée) sont admis sans examen. - Au Zeitzentrum, les élèves horlogers-rhabilleurs ont la possibilité de préparer la maturité professionnelle à condition d’avoir de très bons résultats scolaires. Dans toutes les écoles les candidats sont soumis à un test théorique, un test d’aptitude et à un entretien individuel. 2 Le système additionnel, soit la voie 3+1 ou 4+1, prévoit, suite à l’obtention du CFC, la préparation de la MPT pendant un an à plein temps ou pendant 2 ans à temps partiel : - La Division technique à Porrentruy offre ce système de MPT aux horlogers, dessinateursconstructeurs et aux micromécaniciens afin de favoriser la formation supérieure technique, tout en garantissant une formation pratique complète. A titre exceptionnel et à condition d’avoir régulièrement une moyenne de notes de 4,8 et plus, les élèves de l’École des métiers techniques sont autorisés à réduire d’une année leur formation pour obtenir leur CFC en 3 ans et préparer la MPT en 4e année à pleins temps. - Au Lycée technique de Bienne le système additionnel est proposé en alternative au système intégré. Il est accessible sans examen d’admission à ceux qui ont eu des bons, voire des très bons résultats au Lycée technique et qui maîtrisent les mathématiques, l’anglais et le français. Pour les autres, il est possible de suivre des cours préparatoires à l’examen d’admission.
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Les métiers d’art Aujourd’hui en Suisse, seuls les bijoutiers, les bijoutiers-sertisseurs, les orfèvres et les graveurs ont la possibilité de suivre une formation professionnelle initiale à l’école d’arts appliqués ou en formation duale (école/entreprise) en vue d’obtenir le certificat fédéral de capacité (CFC). En ce qui concerne les autres métiers d’art comme l’émaillage, le guillochage ou le paillonnage, les écoles d’arts appliqués ne disposent pas de telles filières. Ces métiers s’apprennent en entreprise ou auprès d’un artisan qualifié. Il n’y a donc pas de diplôme officiel pour ces métiers. Les manufactures horlogères qui possèdent leur propre atelier d’émaillage, par exemple, forment elles-mêmes leurs émailleurs qui, souvent, ont suivi une première formation dans une école d’art.
En ce qui concerne les graveurs, l’École d’arts appliqués de la Chaux-de-Fonds – CIFOM-EAA est la seule qui offre un cursus de graveur en horlogerie, perpétuant une tradition plus que centenaire. Par comparaison, l’École d’arts appliqués à Zurich ou l’École Boulle à Paris proposent une formation orientée vers la gravure sur médaille, la gravure d’ornementation ou la fabrication d’outils de marquage-poinçonnage.
Émaillage © FHH
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La formation professionnelle supérieure Les diplômes qui donnent accès à la formation professionnelle supérieure 1 Les titulaires d’un certificat fédéral de capacité (CFC) qui ont passé quelques années en milieu professionnel peuvent se présenter aux examens en vue d’obtenir un Brevet fédéral dans leur domaine d’activité. Celui-ci atteste de leurs connaissances et de leurs compétences en vue d’assumer un poste à responsabilité. 2 Les filières de formation des écoles supérieures (ES) sont ouvertes aux titulaires d’un CFC ou d’un diplôme jugé équivalent. Dans le secteur horloger, elles permettent d’obtenir un diplôme de technicien reconnu au niveau fédéral. Ces formations peuvent succéder immédiatement à la formation professionnelle initiale ou être suivies après quelques années d’activité professionnelle. 3 Les hautes écoles spécialisées (HES) proposent des filières de formation Bachelor et Master qui sont ouvertes aux titulaires d’un CFC avec maturité professionnelle ainsi qu’aux titulaires d’une maturité gymnasiale complétée par une année d’activité professionnelle dans le domaine de la filière choisie. Les HES sont engagées dans la recherche appliquée et le développement. Par ailleurs, les titulaires d’un Bachelor qui sont en emploi dans l’industrie horlogère peuvent suivre les cursus débouchant sur un Master of Advanced Studies. 4 L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est une université technique reconnue pour l’excellence de sa recherche et de ses programmes d’études dans le domaine des sciences exactes, de l’ingénierie et de l’architecture. Les candidats titulaires d’une maturité gymnasiale suisse ainsi que les candidats titulaires d’un Bachelor délivré par une haute école spécialisée (HES) sont admis directement en première année du programme de Bachelor de leur choix. Les titulaires d’une maturité professionnelle suisse âgés d’au moins 25 ans sont invités à présenter leur candidature au cours préparatoire CMS.
La maîtrise fédérale de l’horloger C’est uniquement en Suisse alémanique qu’ont lieu les cours de perfectionnement et l’examen en vue d’obtenir le brevet fédéral de Maître horloger/Maître horlogère. L’examen est préparé par l’Association suisse des magasins spécialisés en horlogerie et bijouterie (ASHB).
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Les écoles supérieures Au niveau de la formation professionnelle supérieure en horlogerie, les écoles techniques, toutes situées en Suisse romande, offrent des formations de technicien diplômé ES en microtechnique avec plusieurs options de spécialisation. Ce sont des formations à plein temps, d’une durée de deux ans, ou des formations en emploi d’une durée de 3 à 3,5 ans. 1 L’Ecole d’horlogerie de Genève offre les options de spécialisation suivantes : - conception micromécanique - conception horlogère - laboratoire horloger
Conditions d’admission - Les certificats fédéraux de capacité (CFC) suivants donnent accès à ces formations : - polymécanicien - dessinateur-constructeur industriel - automaticien - micromécanicien - dessinateur-constructeur en microtechniques - horloger - électronicien Une moyenne scolaire de 4,8 est obligatoire dans les branches théoriques en dernière année de formation CFC. Si les conditions de scolarité ne sont pas remplies ou si les candidats sont trop nombreux par rapport aux places disponibles, ils doivent passer un test d’admission.
2 L’École Supérieure du canton de Neuchâtel, Domaine Technique CIFOM-ET du Locle offre les options de spécialisation suivantes : - restauration et complications horlogères - conception horlogère - conception mécanique - processus industriels
Conditions d’admission - L’accès à la formation de technicien diplômé ES est ouverte aux titulaires d’un CFC dans le domaine technique de la formation choisie ; ils sont admis sur dossier de candidature. Les titulaires d’un CFC obtenu dans un autre domaine technique que celui de la formation choisie sont soumis à un examen d’admission. L’École Supérieure du canton de Neuchâtel, Domaine Technique du Locle offre aux titulaires du CFC d’horloger rhabilleur une formation unique en Suisse, celle de technicien ES en microtechniques spécialisé en restauration et complications horlogères. Les étudiants apprennent les procédés de fabrication à l’ancienne pour leur permettre de restaurer et réparer des montres et horloges historiques de valeur. Des cours d’histoire de l’art et des styles complètent cette formation supérieure. Il s’agit d’une formation à plein temps de 2 ans. Un nouveau Pôle horloger Au mois de mars 2013, un Pôle horloger a été inauguré sur le site de l’École technique du Locle. Ce nouveau centre de recherche et de développement horloger a été créé par le Laboratoire de Production Microtechnique de l’EPFL, la Haute Ecole Arc (HE-Arc), l’École technique du Locle et trois entreprises horlogères. Objectif : exploiter les synergies entre le monde académique et industriel.
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3 L’École supérieure de la Vallée de Joux offre les options de spécialisation suivantes : - conception micromécanique - conception horlogère - laboratoire horloger
Conditions d’admission - Pour entrer à l’École supérieure, le candidat doit remplir une des conditions suivantes : - être titulaire d’un CFC dans le domaine professionnel correspondant à l’option choisie ; - être titulaire d’un autre CFC ou d’un autre titre du degré secondaire II. Dans ce cas, le candidat doit posséder les connaissances de base requises, testées lors d’un examen d’aptitude, et faire preuve d’une expérience professionnelle d’au minimum un an accomplie dans le métier correspondant. Le conseil de direction peut exceptionnellement admettre un candidat dont la formation initiale est jugée équivalente.
4 École Supérieure du canton de Neuchâtel, Domaine des Arts – CIFOM-EAA - La Chaux-de-Fonds offre depuis quatre ans une formation supérieure permettant d’obtenir le diplôme fédéral de designer ES en design de produit.
Conditions d’admission - Les candidats doivent être titulaires d’un CFC obtenu dans les filières de formation suivantes : bijouterie, gravure, horlogerie, micromécanique. Ils doivent passer un test d’aptitude.
Les hautes écoles spécialisées – HES En Suisse, trois hautes écoles assurent différentes filières de formation en lien avec les métiers de l’horlogerie, formations de niveau Bachelor, Master et Doctorat : - la Haute École Arc Neuchâtel - la Haute École du Paysage, de l’Ingénierie et d’Architecture de Genève (HEPIA) - l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) Commentaire des trois écoles : - De par son implantation proche du tissu industriel, la Haute Ecole Arc dispose d’un véritable atout pour établir des relations de confiance et être l’interlocuteur privilégié de l’économie - Hepia offre à ses étudiants une formation de haute qualité leur permettant, après trois années, d’exercer dans les meilleures conditions le métier qu’ils ou elles ont choisi. - L’EPFL fait partie des écoles les plus réputées en Europe et dans le monde. Il s’agit d’une université technique reconnue pour l’excellence de sa recherche et de ses programmes d’études. Si la Suisse, berceau de l’horlogerie, a acquis une renommée mondiale dans la production de montres, elle est également reconnue au niveau international pour la qualité de ses filières de formation et de ses hautes écoles. L’un ne va pas sans l’autre pourrait-on dire. C’est sur cette base solide, à la pointe de l’enseignement technique, que l’industrie horlogerie helvétique a pu écrire quelques-unes des plus belles pages de la mesure du temps. C’est grâce à cette transmission des savoirs qu’elle peut prétendre le faire encore longtemps.
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La Haute École Arc à Neuchâtel L’histoire - En octobre 2000, les cantons de Berne, Jura et Neuchâtel déclarent vouloir regrouper les hautes écoles spécialisées de leur canton respectif en une seule. La Haute École Arc Neuchâtel, Berne et Jura est ainsi créée en 2005 à Neuchâtel. La Haute École Arc Neuchâtel propose deux filières de formation dans les domaines qui intéressent l’horlogerie : - Ingénierie - Conservation-restauration
1 La Haute École Arc – Ingénierie Initialement, c’est l’Université de Neuchâtel qui enseignait, dès les années 1940, la formation d’ingénieur horloger. Quelque vingt ans plus tard, la formation donnera accès au diplôme d’ingénieur en Microtechniques. En 2009, la Haute École Arc Neuchâtel réforme ses filières d’études d’ingénieur qui sont accréditées par l’OFFT jusqu’en 2016. Elles se présentent comme suit : La formation de base La Haute École Arc Ingénierie propose deux filières de formation au niveau Bachelor pour les métiers d’ingénieur en horlogerie. La filière Industrial Design Engineering débouche sur les diplômes suivants : - Ingénieur-designer - Ingénieur en Conception de systèmes mécaniques - - -
La filière Microtechniques donne accès aux diplômes suivants : Ingénieur horloger Ingénieur en Génie industriel Ingénieur en Microtechnologies et Electronique
Conditions d’admission - La Haute École Arc Ingénierie est accessible aux titulaires d’un certificat fédéral de capacité (CFC) avec maturité professionnelle technique, aux titulaires d’un certificat fédéral de capacité (CFC) avec diplôme de technicien ES ainsi qu’aux titulaires d’une maturité gymnasiale complétée par une année d’activité professionnelle dans le domaine de la filière choisie.
La formation continue La formation Master postgrade pour ingénieur donne accès à deux diplômes : - Master of Advanced Studies en Conception horlogère - Diploma of Advanced Studies en Horlogerie Master of Advanced Studies en Conception horlogère Cette formation, basée sur des programmes modulaires en emploi est proposée par la HE-Arc Ingénierie à Neuchâtel et la Hepia à Genève. Elle donne accès au Master of Advanced Studies en Conception horlogère (MAS-CH), titre reconnu par la Confédération. La formation complète dure 5 semestres et comporte, selon le module choisi au 4e semestre, deux options : - mouvements - produits terminés
Conditions d’admission - Le MAS-CH est ouvert aux titulaires d’un Bachelor of Science ou d’un diplôme jugé équivalent (HES, EPF, Université) qui ont un emploi en industrie horlogère et souhaitent approfondir leurs connaissances en conception de mouvement et d’habillage horlogers.
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Le Diploma of Advanced Studies en horlogerie – DAS-HOR Cette formation de 3 semestres donne accès au Diploma of Advanced Studies en horlogerie – DAS-HOR reconnu par la Confédération, et un certificat attestant la réussite des modules complémentaires.
Conditions d’admission Le DAS-HOR s’adresse aux titulaires d’un diplôme de technicien ES qui, toutefois, sont admis en fonction des places disponibles et ne peuvent pas accéder au module de Théorie avancée. (Source : Convention patronale de l’Industrie horlogère suisse)
2 La Haute École Arc – Conservation-restauration Créée en 2005 et rattachée à la Haute École Spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), la Haute École Arc de Conservation-Restauration à Neuchâtel offre aux niveaux Bachelor et Master une filière scientifique avec orientation « objets scientifiques, techniques et horlogers ». Elle débouche sur les diplômes suivants : - Bachelor of Arts en Conservation - Master of Arts en Conservation-restauration La formation de base Bachelor of Arts en Conservation Depuis 2005, le Swiss Conservation-Restoration Campus (Swiss CRC) coordonne le programme de baccalauréat (Bachelor). Les deux premières années offrent un enseignement de base en conservation et la troisième une pré-spécialisation en fonction des orientations de chaque école du Swiss CRC.
Conditions d’admission - L’admission en Bachelor of Arts HES-SO en Conservation est soumise à une sélection des candidatures effectuée par un jury, sur la base d’un dossier, d’un test d’aptitude pratique et d’un entretien. Le concours est ouvert aux titulaires d’une maturité professionnelle ou de la maturité gymnasiale suisse avec expérience sur le terrain (laboratoires de conservation-restauration publiques ou privés, musées, fouilles archéologiques).
Master of Arts en Conservation-restauration Les titulaires d’un Master of Arts en Conservation-restauration peuvent exercer leur activité au sein d’institutions publiques, parapubliques et privées : laboratoires de conservation-restauration et de recherche, services archéologiques cantonaux, universités, musées et fondations.
Conditions d’admission - L’admission en Master of Arts HES-SO en Conservation-restauration est soumise à une sélection des candidatures effectuée par un jury d’admission. Le concours est ouvert aux titulaires d’un Bachelor of Arts HES-SO en conservation ou titre jugé équivalent et aux diplômés HES en Conservation-restauration orientations CRAE/CROSTH délivrés de 2000 à 2010.
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Haute École du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture de Genève (HEPIA) L’HEPIA de Genève, membre de la Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO), offre dans le domaine de l’Ingénierie et des Technologies industrielles une formation niveau Bachelor en microtechniques intéressant le domaine de l’horlogerie. La formation de base L’HEPIA propose trois filières de formation d’ingénieur en microtechniques au niveau Bachelor correspondant aux spécialisations suivantes : - Matériaux et horlogerie - Conception électronique - Physique appliquée Les 3 années d’études à plein temps conduisent au Bachelor of Science en Microtechniques.
Conditions d’admission - L’HEPIA est ouverte aux titulaires d’un certificat fédéral de capacité (CFC) avec maturité professionnelle technique et aux titulaires d’un diplôme de technicien ES en microtechnique.
La formation continue La formation Master postgrade en Conception horlogère est enseignée en collaboration avec la Haute École Arc Ingénierie à Neuchâtel. Cette formation, basée sur des programmes modulaires en emploi est proposée par la HE-Arc Ingénierie à Neuchâtel et la Hepia à Genève. Elle donne accès au Master of Advanced Studies en Conception horlogère (MAS-CH). La formation complète dure 5 semestres et comporte, selon le module choisi au 4e semestre, deux options : - mouvements - produits terminés
Conditions d’admission - Le MAS-CH est ouvert aux titulaires d’un Bachelor of Science ou d’un diplôme jugé équivalent (HES, EPF, Université) qui travaillent dans l’industrie horlogère et souhaitent approfondir leurs connaissances en conception de mouvement et d’habillage horlogers.
Le Diploma of Advanced Studies en horlogerie – DAS-HOR Cette formation de 3 semestres donne accès au Diploma of Advanced Studies en horlogerie – DAS-HOR reconnu par la Confédération, et un certificat attestant la réussite des modules complémentaires.
Conditions d’admission - Le DAS-HOR s’adresse aux titulaires d’un diplôme de technicien ES qui, toutefois, sont admis en fonction des places disponibles et ne peuvent pas accéder au module « Théorie avancé ». (SOURCE : CONVENTION PATRONALE DE L’INDUSTRIE HORLOGÈRE SUISSE)
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École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) L’EPFL est une école d’ingénieurs active dans la formation et la recherche fréquentée par plus de 10’000 étudiants. Parmi les 5 Facultés, celle des Sciences et Techniques de l’Ingénieur propose 2 filières de formation pouvant conduire à une activité en industrie horlogère : - Microtechnique - Science et génie des Matériaux La formation de base La filière microtechnique propose des formations Bachelor et Master donnant accès au titre d’Ingénieur en Microtechnique diplômé EPF. La filière Science et génie des Matériaux assure les cursus Bachelor et Master pour l’obtention du titre d’Ingénieur en Science des Matériaux diplômé EPF.
Conditions d’admission - L’École Polytechnique Fédérale de Lausanne est ouverte aux titulaires d’une maturité gymnasiale suisse ou d’un Bachelor HES. Les personnes au bénéfice d’une maturité professionnelle suisse âgées d’au moins 25 ans sont invitées à présenter leur candidature au cours préparatoire CMS.
EPFL, Ingénieurs en science des matériaux © Alain Herzog - École Polytechnique Fédérale de Lausanne
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Remerciements Nous aimerions remercier Mesdames et Messieurs : Mi-Ja Dedo Moynat, Manufacture Vacheron Constantin, Genève Sévérine Favre, Convention patronale de l’Industrie horlogère suisse, La Chaux-de-Fonds Anny Sandmeier, Union des Fabricants d’horlogerie de Genève, Vaud et Valais Pierre Amstutz, Ecole d’horlogerie de Genève Jérémy Annen, IFAGE, Genève Pierre Biedermann et Romain Moyse, Manufacture Cartier, La Chaux-de-Fonds Daniel Dietz, Lycée technique de Bienne Olivier Duvanel, Gianni Fiorucci et Nicolas Jeanson, Haute École Arc Ingénierie Neuchâtel Fabien Graber, École Technique de la Vallée de Joux, Le Sentier Paul-André Hartmann et Sylvain Varone, École Technique ET-CIFOM, Le Locle Marc Pfister et Julien Le Bolloc’h, École d’arts appliqués La Chaux-de-Fonds Maarten Pieters, Wostep, Neuchâtel David Seyffer, Manufacture IWC Schaffhausen Jean Theurillat, Centre Jurassien d’Enseignement et de Formation - Division technique, Porrentruy Daniel Wegmüller, ZeitZentrum Uhrmacherschule, Grenchen Pour leur aide et leur encouragement, nos remerciements vont tout particulièrement à M. Christian Piguet et à M. Michel Lehmann.
CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE : MUSÉE D’HORLOGERIE DU LOCLE, CHÂTEAU DES MONTS MUSÉE INTERNATIONAL D’HORLOGERIE, LA CHAUX-DE-FONDS MANUFACTURE IWC, IWC MEDIA CENTER, SCHAFFHAUSEN ECOLE D’HORLOGERIE DE GENÈVE CIFOM - ÉCOLE TECHNIQUE LE LOCLE ALAIN HERZOG, ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE