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RÉTABLISSEMENT DU CARIBOU DES BOIS Examen des pratiques opérationnelles et des mesures d’atténuation utilisées dans les territoires fréquentés par le caribou


CONTEXTE L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) et la Caribou Landscape Management Association (CLMA) ont chargé Golder Associates, d’Edmonton (Alberta), d’examiner les pratiques opérationnelles et les mesures d’atténuation utilisées dans les territoires forestiers fréquentés par le caribou. La présente fiche technique résume les principales conclusions du rapport de la firme, publié en 2007.


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SOMMAIRE Les résultats d’une revue de littérature et d’une enquête auprès d’experts canadiens ont été résumés pour examiner l’efficacité des pratiques opérationnelles et des mesures d’atténuation actuellement appliquées par les industries forestière, pétrolière et gazière dans les habitats menacés du caribou des bois, Rangifer tarandus caribou (CLMA et APFC, 2007). Les observations suivantes sont ressorties du processus : 1. Des prescriptions globales de pratiques opérationnelles sont appliquées sur une base individuelle, plutôt qu’intégrées à un plan général à l’échelle du paysage ou un plan d’aménagement adaptatif. Ainsi, même si l’industrie forestière a instauré un grand nombre de pratiques opérationnelles et de mesures d’atténuation (plus de 70) dans les paysages fréquentés par le caribou depuis plus de dix ans, les populations de caribou des bois continuent à diminuer. 2. Des pratiques opérationnelles et des mesures d’atténuation sont appliquées depuis longtemps, mais il n’y a pas de suivi officiel pour évaluer l’efficacité de ces mesures pour ce qui est d‘atteindre les objectifs de rétablissement du caribou. Parmi les exceptions, on trouve des entrepreneurs forestiers qui font un suivi de l’utilisation des chemins ainsi que des expériences préliminaires de blocage d’accès linéaires.

3. Compte tenu de l’absence de suivi et de l’importance du suivi, cet examen n’a pas été concluant quant au classement des mesures d’atténuation et des pratiques opérationnelles selon leur efficacité. La mise en œuvre d’un plan d’aménagement adaptatif comprenant des essais expérimentaux portant sur les mesures d’atténuation est recommandée aux gestionnaires et entrepreneurs qui s’occupent de la faune et du territoire. On insiste particulièrement sur la nécessité de faire un suivi des réactions du caribou et des proies et prédateurs principaux aux expériences d’aménagement du territoire. De plus, on examine la recommandation d’un plan à l’échelle du paysage, comprenant une démarche de planification de l’aménagement adaptatif là où des habitats intacts deviendraient des zones refuges temporelles/spatiales pour le caribou, entourées de zones à recruter comme futurs habitats intacts. 4. Bien que le classement de l’efficacité des mesures d’atténuation et des pratiques opérationnelles n’ait pas été concluant, il est suggéré que les gestionnaires, compte tenu du temps et des ressources limités, mettent l’accent sur les mesures évaluées comme très efficaces dans le plan d’aménagement adaptatif et les essais expérimentaux. Selon l’examen, les mesures d’atténuation les plus efficaces sont celles qui minimisent l’empreinte du développement par l’utilisation d’une planification coopérative à long terme, au sein des industries et entre elles, afin d’assurer la préservation des habitats du caribou et donc de réduire la nécessité de travaux futurs de remise en état.


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I. GESTION DE L’ACCÈS Un total de 26 pratiques opérationnelles liées à la foresterie et visant à gérer les perturbations linéaires et l’accès ont été répertoriées au cours de l’examen. L’accent mis sur le contrôle et la restriction de l’accès aux territoires fréquentés par le caribou découle de recherches qui indiquent que le risque de prédation du caribou est plus grand à proximité ou à l’intérieur des emprises des accès et que l’habitat y est moins efficace et peut être évité. Le développement d’accès (chemins, emprises de services publics, lignes de coupe) peut aussi nuire au caribou en augmentant la pression de chasse (légale et illégale), en créant des obstacles aux déplacements et en augmentant le nombre de collisions avec des véhicules. Ainsi, des mesures de contrôle de l’accès sont généralement recommandées pour la protection du caribou. Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à gérer les perturbations linéaires et l’accès dans les territoires fréquentés par le caribou des bois.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Utiliser les accès existants. · Utiliser des chemins d’accès et des corridors de services publics partagés/communs. · Mettre en œuvre des plans intégrés d’utilisation du territoire avec infrastructures et accès partagés et coordonnés (centraux) avec les détenteurs de permis d’aménagement forestier dans les territoires qui se recoupent ou sont adjacents et avec d’autres industries. · Réduire la ligne visuelle dans les corridors linéaires à l’aide de techniques comme les courbes dans les emprises ou la conservation d’un écran végétal (p. ex., plantation d’arbres). · S’efforcer de procéder aux activités compte tenu d’un accès minimal sur les sols gelés. Aucun nouvel accès permanent dans les habitats essentiels du caribou. · Réduire au minimum le déneigement pour diminuer les déplacements des prédateurs le long des emprises.

· Maintenir de grandes parcelles contiguës d’habitats du caribou. La taille, la forme et la distribution des parcelles doivent être le reflet de la disponibilité des habitats. · Planifier la récolte à long terme pour limiter les besoins en accès. · Les entrepreneurs doivent chercher des occasions de réhabiliter ou de reboiser les accès et les emprises qui ne sont plus nécessaires à leurs activités. L’accès aux zones remises en état doit être bloqué pour dissuader les gens d’accéder au territoire et favoriser son rétablissement. · Centrer les efforts de revégétalisation sur les crêtes de milieu sec dans les complexes plus grands de tourbières afin d’accélérer la formation d’écrans visuels et d’empêcher les prédateurs d’accéder aux tourbières adjacentes (écotype boréal). · Bien que ce ne soit pas des mesures d’atténuation, retarder la récolte et établir des zones protégées sont des pratiques reconnues qui peuvent faire gagner du temps pour la planification des habitats du caribou des bois. · Les corridors d’accès centraux doivent faire l’objet d’un suivi ou être pourvus d’une barrière gardée ou d’un système de sécurité pendant les périodes de grande activité.

EFFICACITÉ MODÉRÉE · Éviter les intervalles à court ou moyen terme (10 à 20 ans) pour les grandes opérations forestières dans les parties des habitats du caribou qui sont actuellement très utilisées. · Minimiser la largeur totale des emprises pendant la planification, la construction et la remise en état. · Empêcher l’utilisation des accès désaffectés par une combinaison des mesures de contrôle physique suivantes : épandage de déchets de coupe, utilisation sélective du bois, bermes, élimination de traverses de cours d’eau, rétablissement de la topographie environnante, revégétalisation/reboisement,


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installation de barrières à la jonction de chemins en usage et mesures pour rendre les corridors linéaires impraticables. · Concentrer les opérations d’été dans les zones où il y a déjà des chemins d’accès. · Aménager uniquement des accès temporaires pour les activités sylvicoles et d’inventaire qui ont lieu pendant l’été. · Installer les camps à proximité des chantiers pour réduire la circulation. Penser au transport partagé. · Enlever les sections en pente (dans les zones tourbeuses), les ponts de bois, les remplissages de billes, les ponceaux ou les remplissages de neige avant la débâcle pour rétablir l’écoulement naturel de l’eau. · Planifier les blocs pour imprévu à l’extérieur des territoires fréquentés par le caribou pour réduire au minimum les besoins en chemins d’accès. · À l’intérieur des blocs, reboiser les chemins par une méthode de succession arbustes/arbres.

FAIBLE EFFICACITÉ · Contrôler, gérer et/ou limiter l’utilisation des chemins d’accès par la population. · Installer des barrières (non gardées) pour contrôler la circulation des véhicules routiers sur les chemins industriels. · Réduire la circulation et la norme de qualité des chemins pour qu’ils soient facilement remis en état. Repousser le transport estival de bois jusqu’au gel pour réduire la norme de qualité du chemin. (Des experts laissent entendre que ces mesures sont coûteuses pour l‘industrie, car elles réduisent la capacité de déplacement, et ne sont pas très efficaces pour le caribou, car le déplacement des prédateurs et la prédation potentielle ne sont pas limités.) · Réduire le nombre de visites aux sites.

II. SYNCHRONISATION DES ACTIVITÉS Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à réduire au minimum les impacts des perturbations sensorielles sur le caribou des bois par une planification et une synchronisation soignées des activités dans les territoires qu’il fréquente. L’objectif principal des pratiques actuelles est de prévoir les activités de façon à éviter les saisons critiques pour le caribou dans tout le Canada. Les activités de développement ayant lieu dans les zones fréquentées à la fin de l’hiver, au début du printemps et à l’été sont les plus susceptibles d’avoir des impacts perturbateurs au plan sensoriel sur les hardes de caribous des bois, en particulier sur les femelles gravides et les veaux. Dans certaines régions, il est courant d’adopter la philosophie du « tôt arrivé/ tôt reparti » pour les opérations d’hiver dans un effort pour comprimer le temps de travail et pour procéder par séquence pour éviter les caractéristiques clés connues des habitats pendant des périodes sensibles, comme la fin de l’hiver et la mise bas. Ce type de restrictions s’explique par la possibilité que le caribou soit plus sensible aux perturbations sensorielles pendant la mise bas et le rut, par un besoin accru en énergie et une plus grande sensibilité au stress à la fin de l’hiver, par le fait que la récolte d’hiver évite les dommages aux lichens terrestres et que les chemins d’hiver permettent de contrôler l’accès pendant la période où il n’y a pas de neige dans certains secteurs.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Procéder à une planification préliminaire pour éviter les zones critiques au printemps et pendant les mois d’été (c.-à-d. reporter les activités d’été à l’hiver dans les zones de mise bas et de rut et prévoir une zone tampon pour les habitats de mise bas). · Peu importe la saison, planifier les opérations de terrain de manière à éviter les caractéristiques clés connues des habitats aux périodes importantes.


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· Les fenêtres types pour le développement précisent une période critique, pour ce qui est de la mise bas du caribou boréal, qui va du 15 avril au 30 juin, une période de précaution, pour le rut, qui va du 15 septembre au 15 octobre et une période de précaution pour la fin de l’hiver, qui va du 15 janvier au 14 avril.

EFFICACITÉ MODÉRÉE · Préférer les opérations d’hiver en raison d’une plus grande possibilité de réduire la classe des chemins d’accès en terrain gelé. Réduire au minimum les opérations d’été et les planifier stratégiquement pour une exécution en période plus sèche et pour éviter les zones de mise bas au printemps. (Les experts ont noté que cette stratégie peut varier selon la biologie locale. Par exemple, dans le centre-ouest de l’Alberta, les territoires fréquentés par le caribou ne recoupent pas de zones d’opérations pendant l’été; on pourrait donc privilégier la récolte et le transport d’été pour limiter les impacts des perturbations sensorielles. Toutefois, il faut tenir compte de l’accessibilité, des conditions du sol et des dommages potentiels aux lichens terrestres.)

· Commencer les opérations d’hiver immédiatement après le gel du sol; on prendra les mesures nécessaires pour terminer le travail (ou presque) dans les zones fréquentées par le caribou au début de l’hiver (selon la philosophie de gestion « tôt arrivé/tôt reparti »; il peut être nécessaire de comprimer le temps de travail dans les habitats).

FAIBLE EFFICACITÉ · Reporter le transport du bois coupé pendant l’été jusqu’au gel pour réduire la norme des chemins et la perturbation sensorielle durant la période sans neige. Bien qu’on ait signalé que la mortalité des veaux et des caribous adultes était plus grande au printemps et pendant toute la période sans neige, des opérations forestières ont toujours lieu dans des zones fréquentées par le caribou au printemps et à l’été. Pour réduire au minimum la perturbation sensorielle du caribou pendant ces périodes, les répondants ont indiqué qu’ils avaient adopté les stratégies suivantes : · Utiliser les chemins existants toutes classes/toutes saisons en été (ou un chemin d’accès équivalent l’hiver) ou réaliser les opérations à proximité des accès existants; · Terminer la majeure partie du travail avant la mise bas et éviter les zones fréquentées par le caribou pendant la saison de mise bas; · Reporter les opérations d’été aux périodes plus sèches pour éviter les dommages inutiles à la végétation et à la couche d’humus. On peut utiliser des matelas pour accéder aux zones humides pendant l’été; · Utiliser des techniques à distance (p. ex., par hélicoptère); · Pendant les fenêtres critiques indiquées (y compris la mise bas), éviter certaines opérations non appropriées (p. ex., celles qui utilisent l’hélicoptère); · Prévoir les activités annuelles d’entretien en région éloignée en dehors des périodes sensibles. Pour ce faire, les inspections d’hiver dans les habitats du caribou sont prévues dès le gel. Accès au printemps et à l’été en cas d’urgence seulement.


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III. OBSTACLES AUX DÉPLACEMENTS Les obstacles physiques aux déplacements recensés pour le caribou comprennent les routes (p.ex., Dyer et coll., 2002), les déblais abrupts, les bermes et les piles de déchets de coupe le long des chemins et des routes principales, les bancs de neige, les clôtures à neige, les pipelines placés sur le sol ou près du sol et les pipelines placés au-dessus du sol. Les déplacements des caribous peuvent être influencés par la création de barrières physiques ou psychologiques (p. ex., routes, blocs de coupe, installations). Les obstacles peuvent causer indirectement des pertes d’habitat en empêchant le caribou d’accéder à des habitats convenables; ils peuvent aussi diminuer la circulation des gènes entre des segments d’une population s’ils prennent de l’ampleur et s’étendent sur une longue période. Qu’elles soient grandes (infrastructures permanentes) ou petites (routes), les perturbations peuvent avoir un effet sur le déplacement des caribous. Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à réduire au minimum les obstacles physiques aux déplacements des caribous dans les territoires qu’ils fréquentent. Comme les chemins primaires sont reconnus pour agir comme obstacles aux mouvements des caribous, la majorité des mesures d’atténuation se concentrent sur la réduction du réseau de chemins dans les habitats des caribous ainsi que du volume de circulation sur les chemins primaires.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Utiliser les accès existants. · Utiliser des chemins d’accès et des corridors de services publics partagés/communs. · Maintenir de grandes parcelles contiguës d’habitats du caribou. La taille, la forme et la distribution des parcelles doivent être le reflet de la disponibilité des habitats. · Planifier la récolte à long terme pour limiter les besoins en accès.

· Les entrepreneurs doivent chercher des occasions de remettre en état ou de reboiser les chemins d’accès et les emprises qui ne sont plus nécessaires à leurs activités. L’accès aux zones remises en état doit être bloqué pour dissuader les gens d’accéder au territoire et favoriser son rétablissement. · Les corridors d’accès centraux doivent faire l’objet d’un suivi ou être pourvus d’une barrière gardée ou d’un système de sécurité pendant les périodes de grande activité.

EFFICACITÉ MODÉRÉE · Alterner les andains ou les bancs de neige d’un côté à l’autre ou laisser des ouvertures assez grandes pour permettre le passage des animaux environ chaque 300 m, afin que le caribou puisse traverser les emprises des chemins d’accès. · Installer les camps à proximité des chantiers pour réduire la circulation. Penser au transport partagé. · Planifier les blocs pour imprévu à l’extérieur des territoires fréquentés par le caribou pour réduire au minimum les besoins en accès. · À l’intérieur des blocs, reboiser les chemins par une méthode de succession arbustes/arbres.

FAIBLE EFFICACITÉ · La conception du chemin (hauteur) doit tenir compte de la capacité du caribou d’avoir une ligne visuelle claire sur l’habitat situé de l’autre côté, au moins à intervalles réguliers le long de certaines parties de la route. Ouvrages cités Dyer, S.J., J.P. O’Neill, S.M. Wasel et S. Boutin. 2002. Quantifying Barrier Effects of Roads and Seismic Lines on Movements of Female Woodland Caribou in Northeastern Alberta. Revue canadienne de zoologie 80: 839–845.


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IV. PERTE ET ALTÉRATION DES HABITATS Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à réduire au minimum la perte et l’altération des habitats dans les zones fréquentées par le caribou.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Réduire au minimum les surfaces cumulatives dégagées grâce à des plans intégrés d’utilisation du territoire, à des accords de mise en œuvre et à l’utilisation partagée/ coordonnée des chemins d’accès existants. · Réduire les activités faites en double par le partage d’infrastructures et de services, lorsque c’est possible (p. ex., camps, emprises, services publics, équipement d’entretien, intégration de la planification et des opérations dans les plans d’aménagement forestier détaillés, PAFD, pour les tenures forestières qui se recoupent). · Tenir compte de la disponibilité des habitats du caribou dans la planification de l’aménagement forestier (c.-à-d. types de peuplements, tailles des parcelles, quantité et distribution des classes d’âges qui permettent de maintenir l’habitat). Par la planification, on doit s’assurer de conserver une quantité adéquate de caractéristiques clés, essentielles et uniques des habitats dans chaque territoire fréquenté, notamment par le maintien de grandes parcelles contiguës d’habitats. La taille, la forme et la distribution des parcelles doivent être le reflet de la disponibilité des habitats et des exigences à cet égard. · Établir les chemins et récolter dans les habitats les moins favorables au caribou, à proximité des chemins d’accès existants. · Réduire au minimum la superficie nécessaire pour les opérations. · Retarder la récolte afin de maintenir la disponibilité des habitats du caribou. Il peut

être nécessaire de penser à demander le statut d’aire protégée pour certains habitats essentiels ou à délimiter la superficie en tant que « zone intacte pour le caribou ». · Utiliser des techniques pour limiter les perturbations pendant les opérations afin d’éviter d’enlever la terre végétale et de favoriser la revégétalisation naturelle. Par exemple, se rendre aux zones à récolter lorsque le sol est gelé. · Éviter de perturber les principales caractéristiques des habitats, entre autres en utilisant des retraits variables pour les zones tampons autour des petits et des grands lacs et complexes de lacs, en évitant les îlots terrestres dans les zones de tourbières (retrait de 100 m) et en évitant les dépôts salins (retrait de 100 m) et les zones non brûlées à l’intérieur du périmètre des incendies. · Réduire la ligne visuelle dans les corridors linéaires à l’aide de techniques comme les courbes et les écrans de végétation.

EFFICACITÉ MODÉRÉE · Protéger les lichens par la dynamique du peuplement (p. ex., coupe partielle dans l’épinette/le sapin pour conserver les lichens arboricoles) ou utiliser des techniques sylvicoles qui favorisent leur régénération (p. ex., éclaircie dans des pins à maturité pour favoriser la régénération des lichens et empêcher l’établissement de mousses). · Contrôler la végétation (c.-à-d. les arbustes) pour réduire la quantité de nourriture pour les principales proies (orignal, cerf) et accroître la quantité de nourriture pour le caribou (p. ex. protection des lichens, plantation). · Assurer un mouvement adéquat de l’eau là où un chemin toutes saisons traverse des tourbières, à l’aide de ponts, de demi-ponceaux sur des piliers ou d’autres techniques de drainage. Enlever les sections en pente (dans les zones tourbeuses), les ponts de bois, les remplissages de billes, les ponceaux ou les remplissages de neige avant la débâcle pour rétablir l’écoulement naturel de l’eau.


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· Réduire le plus possible la largeur totale des chemins pendant la planification, la construction et la remise en état. · Choisir une révolution et une distribution des âges qui maintiennent des peuplements de stades de succession avancés. · Éviter les chemins d’accès toutes saisons pour les opérations éloignées. · La récolte du bois doit toucher uniquement le bois marchand précisé une fois que d’autres parcelles sont devenues convenables (et occupées par un habitat de caribou) par suite de la succession forestière. · La planification de la récolte de bois doit se baser sur une stratégie qui tente d’imiter les modes naturels de renouvellement des habitats. Les incendies doivent être considérés dans l’élaboration de plans à long terme pour l’habitat du caribou. · Intégrer aux plans d’aménagement forestier détaillés la planification et les opérations relatives aux feuillus et aux résineux là où les habitats du caribou chevauchent des tenures. · Éviter les intervalles à court ou moyen terme (10 à 20 ans) pour les grandes opérations forestières dans les parties des habitats du caribou qui sont actuellement très utilisées. · Utiliser des intervalles de récolte qui tiennent compte de la conservation des habitats du caribou (p. ex., récolter les habitats moins favorables en premier dans les zones critiques). · Régénérer rapidement pour favoriser la fermeture du couvert afin d’éliminer la nourriture de l’orignal et des autres proies principales. Voir à ce que le transport, la remise en état et les travaux sylvicoles aient lieu rapidement après la récolte d’un bloc.

FAIBLE EFFICACITÉ · Conserver les habitats à l’intérieur des corridors de déplacement du caribou. · Appliquer des modèles afin de prévoir la disponibilité des habitats selon différentes possibilités de récolte forestière.


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V. RÉCUPÉRATION ET REMISE EN ÉTAT DU TERRITOIRE FRÉQUENTÉ La gestion des habitats du caribou boréal dans le but de maintenir des populations viables dans le temps devra comprendre deux aspects : réduire au minimum l’impact du développement futur et remettre en état l’empreinte industrielle existante. La remise en état des perturbations anthropogéniques existantes et non utilisées dans les territoires fréquentés par le caribou atténuera la dégradation fonctionnelle des habitats et la fragmentation due à ces perturbations. L’industrie forestière se sert de la planification, des opérations de récolte, de la sylviculture et du suivi pour voir à la régénération des sites récoltés. Les opérations forestières peuvent contribuer à fournir de futurs habitats pour le caribou des bois, principalement en coupant les vieux peuplements et en raccourcissant la période nécessaire pour ramener ces zones à un état d’habitat de grande qualité pour le caribou. Par l’utilisation de diverses méthodes de récolte (p. ex., techniques spéciales de préparation de terrain qui préservent la couverture de lichen terrestre, méthode de récolte par bois tronçonnés plutôt que par arbres entiers, ce qui réduit la perturbation et accroît le taux de remise en état), de techniques sylvicoles (plantation de conifères plutôt que de feuillus, contrôle des arbustes par arrosage, éclaircie des peuplements de pin en régénération pour améliorer la croissance des lichens) et de mesures de contrôle d’accès dans les zones remises en état et selon les conditions locales de site, les entreprises forestières qui ont des activités dans des habitats du caribou vont, avec le temps, redonner à leurs territoires un statut d’habitat convenable. Un objectif important de la remise en état dans les plans d’aménagement forestier consiste à ne pas améliorer la qualité des habitats existants pour les principales proies/pour l’orignal. Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à récupérer et à remettre en état les habitats du caribou dans les territoires qu’il fréquente.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Tenir compte de la disponibilité des habitats du caribou dans la planification de l’aménagement forestier (c.-à-d. types de peuplements, taille des parcelles, quantité et distribution des classes d’âges qui permettent le maintien de peuplements de stades de succession avancés). Par la planification, on doit s’assurer de conserver une quantité adéquate de caractéristiques clés, essentielles et uniques des habitats dans chaque zone fréquentée, notamment par le maintien de grandes parcelles contiguës d’habitats. Les répondants ont indiqué qu’en général, il semble qu’il faille de 30 à 50 ans après la coupe pour que les lichens et une structure de peuplement adéquate soient présents. · Réduire au minimum les surfaces cumulatives dégagées grâce à des plans intégrés d’utilisation du territoire, à des accords de mise en œuvre et à l’utilisation partagée/ coordonnée de chemins d’accès existants. Réduire les activités faites en double par le partage d’infrastructures et de services, lorsque c’est possible (p. ex., camps, emprises, services publics, équipement d’entretien, intégration de la planification et des opérations dans les plans d’aménagement forestier détaillés, PAFD, pour les tenures forestières qui se recoupent). · Utiliser des techniques qui limitent les perturbations, par exemple par un accès sur sol gelé, pendant les opérations pour éviter d’enlever la terre végétale et pour favoriser la revégétalisation naturelle. Minimiser la perturbation du sol pendant la récolte et la préparation de terrain favorise le maintien des lichens après la coupe. · Les entrepreneurs doivent chercher des occasions de remettre en état ou de reboiser les chemins qui ne sont plus nécessaires à leurs activités. L’accès aux zones remises en état doit être bloqué pour dissuader les gens d’accéder au territoire et favoriser son rétablissement. · Centrer les efforts de revégétalisation sur les crêtes de milieu sec dans les complexes plus grands de tourbières.


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EFFICACITÉ MODÉRÉE · Les prescriptions de remise en état/de travaux sylvicoles doivent tenir compte du maintien ou de l’amélioration de l’habitat du caribou. · Éviter l’ensemencement artificiel de mélanges d’herbacées et de légumineuses qui créeront de la compétition pour les arbustes et les arbres indigènes. · Contrôler la végétation (c.-à-d. les arbustes) pour diminuer la quantité de nourriture pour les principales proies (orignal, cerf) et pour augmenter celle du caribou (lichens, plantation), notamment par l’intensification de l’éclaircie commerciale pour éliminer les feuillus qui attirent les orignaux, par l’ensemencement aérien de conifères le long des chemins abandonnés (nécessité de prétraiter les chemins en retournant le sol organique pour que les semences puissent s’y implanter) et par l’arrosage des peupliers le long des routes et des sentiers pour tenter de réduire la fréquence des espèces qui servent d’alimentation à l’orignal. · Régénérer rapidement pour favoriser la fermeture du couvert afin d’éliminer la nourriture de l’orignal et des autres proies principales. Voir à ce que le transport, la remise en état et les travaux sylvicoles aient lieu rapidement après la récolte d’un bloc. · À l’intérieur des blocs, reboiser les chemins dans l’optique d’une succession arbustes/ arbres pour éliminer l’empreinte. · Protéger les lichens par la dynamique du peuplement (p. ex., coupe partielle dans

l’épinette/le sapin pour conserver les lichens arboricoles) ou utiliser des techniques sylvicoles qui favorisent leur régénération (p. ex., éclaircie dans des pins à maturité pour favoriser la régénération des lichens et empêcher l’établissement de mousses). · Enlever les sections en pente (dans les zones tourbeuses), les ponts de bois, les remplissages de billes, les ponceaux ou les remplissages de neige avant la débâcle pour rétablir l’écoulement naturel de l’eau. · Empêcher l’utilisation des chemins d’accès désaffectés par une combinaison des mesures de contrôle physique suivantes : épandage de déchets de coupe, élimination de traverses de cours d’eau, rétablissement de la topographie environnante, revégétalisation/reboisement ou barrières à la jonction de chemins en usage. · La récolte du bois doit toucher uniquement le bois marchand précisé une fois que d’autres parcelles sont devenues convenables comme habitat pour le caribou par suite de la succession forestière.


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VI. SENSIBILISER DAVANTAGE ET RÉDUIRE LA MORTALITÉ D’ORIGINE HUMAINE Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à sensibiliser davantage aux questions de conservation du caribou et à réduire la mortalité d’origine humaine dans les zones fréquentées par le caribou. La mortalité d’origine humaine résulte de la chasse légale (Premières nations) et illégale (braconnage) ainsi que de collisions avec des véhicules. Les répondants du secteur forestier ont indiqué qu’un certain nombre de mesures d’atténuation sont utilisées actuellement, dont on assume qu’elles réduisent ce type de mortalité. Les coûts relatifs de ces mesures sont considérés comme variant de faibles à négligeables, et les mesures sont tenues pour faciles à appliquer.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Faire participer les employés et superviseurs qui travaillent dans des habitats clés du caribou sur une base permanente ou à long terme à des séances de sensibilisation à la situation du caribou. Les séances de sensibilisation sont généralement liées au suivi en cours du caribou (utilisation de programmes de cartes d’observation du caribou par les employés). · Imposer des restrictions aux employés et aux entrepreneurs, quand ils travaillent dans des zones fréquentées par le caribou, notamment par l’interdiction : · Des armes à feu et des arcs (sauf à des fins de sécurité autorisées); · Des animaux domestiques; · Des motoneiges, VTT et autres véhicules récréatifs motorisés personnels; et · De la vitesse excessive sur les routes.

· Pour réduire le nombre de collisions enregistrées entre des véhicules et des caribous le long d’une importante route du centre-ouest de l’Alberta, un programme très efficace et spécifique a été instauré en 1992 (« caribou cowboy »). Il s’agit de chasser les caribous des montagnes en migration des routes où ils sont attirés par le sel épandu.

EFFICACITÉ MODÉRÉE · Étendre les programmes de sensibilisation au caribou des bois aux écoles, collectivités, résidents, entrepreneurs et organismes locaux, selon les besoins.

FAIBLE EFFICACITÉ · Instaurer des zones de limitation de vitesse et de la signalisation dans les secteurs où le risque de collisions entre véhicules et caribous est grand.


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VII. AMÉLIORER LA PLANIFICATION Les pratiques opérationnelles et mesures d’atténuation suivantes, classées selon leur efficacité, visent à améliorer la planification dans les zones fréquentées par le caribou.

EFFICACITÉ ÉLEVÉE · Tenir compte de la disponibilité des habitats du caribou dans la planification de l’aménagement forestier (c.-à-d. types de peuplements, taille des parcelles, quantité et distribution des classes d’âges qui permettent de maintenir des peuplements de stades de succession avancés). Par la planification, on doit s’assurer de conserver une quantité adéquate de caractéristiques clés, essentielles et uniques des habitats dans chaque territoire fréquenté, notamment par le maintien de grandes parcelles contiguës d’habitats. Les répondants ont indiqué qu’en général, il semble qu’il faille de 30 à 50 ans après la coupe pour que les lichens et une structure de peuplement adéquate soient présents. · Réduire au minimum les surfaces cumulatives dégagées grâce à des plans intégrés d’utilisation du territoire, à des accords de mise en œuvre et à l’utilisation partagée/ coordonnée de chemins d’accès existants. Réduire les activités faites en double par le partage d’infrastructures et de services, lorsque c’est raisonnable (p. ex., camps, emprises, services publics, équipement d’entretien, intégration de la planification et des opérations dans les PAFD pour les tenures forestières qui se recoupent). · Établir les chemins et récolter dans les habitats les moins favorables au caribou, à proximité des chemins d’accès existants. · Aucun nouvel accès permanent dans les habitats essentiels du caribou. S’efforcer de procéder aux activités compte tenu d’un accès minimal sur les sols gelés. · Quelle que soit la saison, prévoir les opérations de façon à éviter les caractéristiques clés des habitats aux moments clés (p. ex., éviter les périodes et habitats clés pour la mise bas).

· Éviter de perturber les principales caractéristiques des habitats, entre autres en utilisant des retraits variables pour les zones tampons des petits et des grands lacs et complexes de lacs, en évitant les îlots terrestres dans les zones de tourbières (retrait de 100 m) et en évitant les dépôts salins (retrait de 100 m) et les zones non brûlées à l’intérieur du périmètre des incendies. · Retarder la récolte dans un effort pour maintenir les habitats du caribou. Il peut être nécessaire de penser à faire de certains habitats essentiels des aires protégées, ou de les délimiter comme « zones intactes


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pour le caribou », qui servent sur une longue période comme zones refuges où il n’y a pas d’activités de développement. Ces zones peuvent changer dans l’espace avec le temps pour tenir compte des perturbations naturelles et des zones de recrutement.

EFFICACITÉ MODÉRÉE · Tenter d’imiter un mode naturel de renouvellement des habitats pendant la planification de la récolte forestière. Les incendies doivent être pris en compte dans les plans à long terme pour les habitats du caribou. · Éviter les intervalles à court ou moyen terme (10 à 20 ans) pour les grandes opérations forestières dans les parties des habitats du caribou qui sont actuellement très utilisées. · Intégrer aux plans d’aménagement forestier détaillés la planification et les opérations relatives aux feuillus et aux résineux là où les habitats du caribou chevauchent des tenures. · Planifier les blocs pour imprévu à l’extérieur des habitats du caribou pour limiter le nombre d’entrées dans un territoire et les besoins d’accès. · Planifier la séquence de récolte de façon à tenir compte du maintien des habitats du caribou (p. ex., récolter d’abord les habitats les moins favorables au caribou dans les zones essentielles). · Concentrer les activités dans l’espace et dans le temps (p. ex., situer les activités dans un rayon de 100 m des chemins d’accès existants; adopter une stratégie de développement séquentiel). · Appliquer des systèmes de reboisement rapide pour favoriser la fermeture du couvert afin d’éliminer la nourriture recherchée par l’orignal et les autres proies principales.

FAIBLE EFFICACITÉ · Appliquer des modèles pour prévoir la disponibilité des habitats selon différentes possibilités de récolte de bois. En plus des pratiques opérationnelles et des mesures d’atténuation actuelles qui visent à améliorer la planification, l’examen a permis de déterminer que l’étape suivante nécessaire pour le rétablissement des populations de caribou comprendra l’application d’une démarche active de planification de l’aménagement adaptatif pour l’utilisation des ressources dans les zones critiques pour le caribou par rapport aux zones qui les entourent. Il faut mettre en place de nouvelles marches à suivre et politiques pour les zones essentielles/critiques, qui devraient être délimitées comme refuges (zones intactes) temporels et spatiaux pour le caribou. Ces zones refuges devraient comprendre de grandes zones intactes (c.-à-d. pas de nouvelles perturbations et rétablissement de l’habitat visé dans ces zones), gérées et conçues à long terme, mais qui peuvent être modifiées dans l’espace quand suffisamment d’habitats adjacents, capables de supporter des hardes viables et de dissuader la prédation et les proies principales, deviennent disponibles. En permettant que les refuges soient « flottants » dans un paysage plus grand et dans le temps, les planificateurs peuvent déplacer les zones refuges vers des habitats qui conviennent mieux si des perturbations naturelles, comme le feu ou les insectes, modifient l’habitat et la présence de prédateurs dans ces zones. Pour concevoir et gérer des zones refuges temporaires, il faut d’abord mobiliser la volonté politique pour prendre des décisions, financer et gérer les mesures de rétablissement et fournir, le cas échéant, compensation aux détenteurs actuels de baux ou de tenures dans ces zones.


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RAPPORT ORIGINAL Caribou Landscape Management Association (CLMA) et Association des produits forestiers du Canada (APFC). 2007. Audit of Operating Practices and Mitigation Measures Employed within Woodland Caribou Ranges. Rédigé par : P. Bentham, Golder Associates, Edmonton (Alberta), pour le compte de la CLMA et de l’APFC, Peace River, Alberta. Pour obtenir copie du rapport original, veuillez communiquer avec Andrew de Vries, directeur, Biologie de la conservation, Association des produits forestiers du Canada, au adevries@fpac.ca


Association des produits forestiers du Canada L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) est le porte-parole, au Canada et à l’étranger, des producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. Avec un chiffre d’affaires de 65 milliards de dollars par année, l’industrie des produits forestiers représente près de 2 % du PIB du Canada. Il s’agit de l’un des plus gros employeurs du pays, qui a des activités dans des centaines de collectivités canadiennes et procure des centaines de milliers d’emplois directs et indirects d’un océan à l’autre. L’APFC représente les plus grandes entreprises canadiennes de produits forestiers et ses membres sont responsables de 66 % des territoires forestiers certifiés au Canada. Pour être membres de l’Association, les entreprises doivent faire certifier leurs pratiques forestières selon l’une de trois normes reconnues à l’échelle internationale (CSA, FSC, SFI), une première dans le monde. Les sociétés membres de l’APFC souscrivent à cinq principes de développement durable : · récolter légalement · régénérer rapidement · réduire les déchets et favoriser le recyclage · réduire les émissions de gaz à effet de serre et rechercher la neutralité en carbone dans toute la chaîne d’approvisionnement · être ouverts à l’examen indépendant des pratiques d’aménagement forestier. Pour en apprendre davantage sur l’APFC et ses membres, visitez le fpac.ca.

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