Rapport sur le développement durable 2007 by Forest Products Association of Canada

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ASSOCIATION DES PRODUITS FORESTIERS DU CANADA

Rapport sur le développement durable 2007

Imprimé sur du papier offset canadien contenant 30 % de fibres de post-consommation.

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CONTENU LE RAPPORT ........................................................................2 MESSAGE DES PRÉSIDENTS ...............................................3 ENGAGEMENTS DES DIRIGEANTS SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE........................................5 INITIATIVE DE L’APFC SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE........................................6 RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE ...........................8 ENGAGEMENT SOCIAL ......................................................17 VIABILITÉ ÉCONOMIQUE ...................................................21 CONCLUSION .....................................................................24

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LE RAPPORT

MESSAGE DES PRÉSIDENTS

L’industrie canadienne des produits forestiers contribue au bien-être de la société grâce à ses produits et services, de la forêt aux marchés. L’industrie s’engage à travailler de façon responsable au plan environnemental, souhaitable au plan social et viable au plan économique. Les membres de l’Association des produits forestiers du Canada (APFC) souscrivent à l’avenue du développement durable fondé sur une industrie rentable et concurrentielle.

Le développement durable est plus qu’une idée à la mode, et plus que la somme des graphiques que présente ce premier rapport bisannuel sur l’Initiative de l’APFC sur le développement durable.

Ce premier Rapport sur le développement durable évalue les progrès des membres de l’APFC relativement à une gamme d’indicateurs environnementaux, économiques et sociaux qui évolueront avec le temps. En relatant, tous les deux ans, l’état de ces indicateurs, les membres de l’APFC souhaitent démontrer des progrès constants et substantiels vers la réalisation de leurs engagements et vers des objectifs plus larges au chapitre du développement durable. Les membres de l’APFC sont fiers de leurs progrès jusqu’ici et sont déterminés à les mettre à profit pour une amélioration continue de leur performance individuelle et collective. Le Rapport de l’APFC sur le développement durable 2007 est une première étape. À mesure que nos outils d’information deviennent plus solides et que nous acquérons de l’expérience, nous raffinerons l’Initiative sur le développement durable, sur laquelle se base le présent rapport, afin de mieux répondre aux besoins des membres de l’APFC et de ceux qui partagent leurs intérêts au pays. Ce rapport présente des données sur les activités canadiennes des membres de l’APFC pour 2005 et 2006. Pour plus de détails sur les opérations de sociétés membres en particulier, on pourra consulter le site Web ou les publications de ces entreprises.

Pour les membres de l’APFC, le développement durable est d’abord et avant tout un état d’esprit collectif qui vise le maintien d’une industrie forte, concurrentielle et rentable qui peut se perpétuer tout en étant reconnue comme bon gestionnaire de l’environnement, bon employeur, bon voisin ainsi que fournisseur et partenaire commercial fiable. Il faut pour cela prendre des mesures concrètes, régler les problèmes dans un esprit de collaboration, faire progresser les intérêts communs avec les collectivités forestières locales et les peuples autochtones et établir des partenariats solides pour la conservation, avec des organismes comme l’Initiative boréale canadienne, la Fédération canadienne de la faune, Canards Illimités Canada et le Fonds mondial pour la nature. Il faut aussi se baser sur des principes pour prendre position sur des questions d’envergure mondiale et exercer un leadership dans les principaux dossiers liés au développement durable : · Changements climatiques : Nous nous engageons à réduire nos émissions de gaz à effet de serre au-delà de la baisse de 44 % obtenue depuis 1990. Nos usines produisent plus d’énergie verte qu’auparavant, surtout par la cogénération à base de biomasse. L’industrie en génère déjà suffisamment pour alimenter la grande région de Vancouver, une agglomération de deux millions d’habitants. · Foresterie durable : Notre engagement à certifier d’ici 2006 tous les territoires forestiers aménagés par nos membres selon une norme d’aménagement forestier durable reconnue est réalisé. · Récupération du papier : Nous croyons qu’aucun bon papier ne devrait être enfoui. Nous entendons travailler avec nos partenaires pour porter le taux de récupération du papier à 55 % d’ici 2010, pour faire du Canada un chef de file mondial à cet égard. · Exploitation forestière illégale : Nous avons collaboré avec le Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA) pour obtenir un engagement international à la lutte contre l’exploitation forestière illégale et l’APFC a adopté une déclaration sur l’exploitation forestière illégale et un engagement en matière de traçabilité. Le développement durable est un processus dynamique, un parcours en évolution sans destination finale. Il y a beaucoup encore à apprendre. Plus nous tirons parti des nouvelles connaissances, techniques et des technologies, plus nos opérations deviennent efficaces et concurrentielles. Et cela profite à tous les intervenants, y compris à nos actionnaires.

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ENGAGEMENTS DES DIRIGEANTS SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE Il y aura toujours de nouveaux défis. Le conflit canado-américain sur le bois d’œuvre est derrière nous, mais l’épidémie dévastatrice de dendroctone cause des dommages considérables à l’environnement qui ont des implications économiques en Colombie-Britannique, et ce fléau se déplace maintenant vers l’Est. Par ailleurs, la nécessité d’améliorer notre compétitivité à l’échelle internationale a occasionné des fermetures et des restrictions dans plusieurs communautés où nous avons des activités. L’Initiative de l’APFC sur le développement durable est un processus continu qui offre un forum pour s’attaquer à ce type de problèmes. Les futures versions du Rapport comprendront davantage de points de référence. Nous vous invitons à suivre nos progrès, à les commenter pour nous aider à raffiner le processus d’élaboration du rapport et à continuer à en demander plus . Nous n’en attendons pas moins de nous-mêmes.

Avrim Lazar Président et chef de la direction Association des produits forestiers du Canada

L’APFC souscrit au développement durable dans l’industrie des produits forestiers au Canada. Son conseil d’administration, formé de ses sociétés membres, a adopté l’Initiative de l’APFC sur le développement durable et les principes qui y sont associés en février 2005, afin de guider les efforts des entreprises individuelles et de la force collective que représente l’APFC. Les dirigeants des sociétés membres ont approuvé l’énoncé officiel suivant pour démontrer leur appui et leur participation à l’Initiative de l’APFC sur le développement durable : « Nous confirmons par la présente notre participation à l’Initiative sur le développement durable de l’Association des produits forestiers du Canada et souscrivons à sa vision et à ses principes. Comme participants à l’Initiative, nous intégrerons ces principes à nos pratiques commerciales et contribuerons au développement durable par l’amélioration continue. Nous fournirons des données sur notre performance à l’Association des produits forestiers du Canada aux fins de l’établissement d’un rapport public bisannuel sur le développement durable. » On trouvera les logos des entreprises qui participent à l’initiative ci-dessous :

James (Jim) A. Shepherd Président et chef de la direction Canfor Corporation Président du conseil d’administration Association des produits forestiers du Canada

V I S I O N D E L’ A P F C

· Rendement environnemental : Se conformer à toute la réglementation applicable et améliorer sur une base continue le rendement environnemental de nos opérations. · Aménagement forestier durable : Appliquer l’aménagement forestier durable dans toutes nos opérations conformément aux normes reconnues et voir à ce que les approvisionnements en bois proviennent de source légales. · Utilisation des ressources : Améliorer de façon continue l’efficacité de l’utilisation des ressources naturelles, des matières et de l’énergie. · Recyclage : Promouvoir et améliorer sur une base continue la récupération et la réutilisation des produits.

Voir à ce que nos activités soient réalisées de façon durable afin de protéger l’environnement.

R E S P O N S A B I L I T É E N V I R O N N E M E N TA L E

· Sécurité de nos employés et des lieux de travail : Offrir des possibilités au plan économique et un milieu de travail sécuritaire et productif à nos employés et entrepreneurs. · Relations avec les collectivités et les intervenants : Faire participer les intervenants de manière proactive et transparente tout en respectant leurs intérêts. · Relations avec les Autochtones : Respecter les intérêts économiques et culturels des Autochtones et favoriser leur participation à l’industrie des produits forestiers. · Contribution économique : Contribuer au bien-être économique et social des collectivités où nous avons des activités, à l’échelle régionale et nationale.

Réaliser nos activités avec intégrité et tenir compte des valeurs sociales en mutation dans notre performance.

E N GAG E M E N T S O C I A L

· Viabilité financière : Assurer la rentabilité de notre industrie et sa viabilité économique à long terme. · Compétitivité : Améliorer la compétitivité de notre industrie sur les marchés mondiaux sur une base continue. · Priorité à la clientèle : Concevoir et livrer des produits et services de qualité pour répondre aux besoins actuels des clients et futurs des marchés.

Maintenir la rentabilité de notre industrie comme base pour le développement durable.

VIABILITÉ ÉCONOMIQUE

D E L A G E S T I O N D U R A B L E D A N S L’ I N D U S T R I E C A N A D I E N N E D E S P R O D U I T S F O R E S T I E R S

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Ê T R E U N C H E F D E F I L E D E L’ A M É L I O R AT I O N D E L A C O M P É T I T I V I T É À L’ É C H E L L E M O N D I A L E E T

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Nous travaillerons d’une manière responsable au plan de l’environnement, socialement souhaitable et économiquement viable.

L’industrie canadienne des produits forestiers contribue au bien-être de la société par ses produits et activités — de la forêt aux marchés. Les membres de l’APFC s’engagent dans la voie d’un développement durable qui s’appuie sur une industrie rentable et concurrentielle.

E N G A G E M E N T D E L’ A P F C S U R L E D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

I N I T I A T I V E D E L’ A P F C S U R LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

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MEMBRES DE L’APFC (96,2 millions d’hectares)

TOTAL DES TERRITOIRES CERTIFIÉS POUR L’AFD AU CANADA Source : Coalition canadienne pour la certification de la foresterie durable, décembre 2006.

140

123,7

100 80 60 40 20 2006

2005

2004

2003

2002

0 2001

Millions d’hectares

120

RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE MEMBRES DE L’APFC (96,2 millions d’hectares)

LA CERTIFICATION AU CANADA ET DANS LE MONDE Source : Coalition canadienne pour la certification de la foresterie durable, décembre 2006.

140

123,7

120 100 80 60

41,7 1,9

4,3

4,4

4,9

6,3

7,8

9,9

Brésil

Malaisie

Australie

Allemagne

Russie

France

Chili

INDICATEURS DE LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

Environ un million d’hectares de forêts canadiennes sont récoltés chaque année par l’industrie forestière. C’est moins d’un demi pour cent de l’ensemble des territoires forestiers du pays.

Aménagement forestier durable · Total des territoires certifiés pour l’AFD au Canada · La certification au Canada et dans le monde · Possibilité annuelle de coupe (forêts certifiées) — membres de l’APFC Rendement environnemental · Soufre réduit total — membres de l’APFC · Particules totales — membres de l’APFC Utilisation des ressources · Intensité de l’énergie — membres de l’APFC · Pourcentage de l’énergie tiré de la biomasse — membres de l’APFC · Intensité des émissions de gaz à effet de serre — membres de l’APFC · Consommation d’eau — membres de l’APFC Recyclage des produits · Taux de récuperation du papier au Canada

Au cours des cinq dernières années, l’APFC et ses membres ont fait preuve de leadership à l’échelle internationale en réagissant à ces préoccupations. En janvier 2002, les membres de l’APFC s’engageaient à obtenir la certification par une tierce partie de leurs pratiques d’AFD pour tous les territoires qu’ils aménagent avant la fin de 2006 à un de trois

Canada

É.-U.

Suède

Aménagement forestier durable Les préoccupations concernant l’état des ressources naturelles du monde et l’environnement en général n’ont jamais été aussi vives. Les gens veulent savoir que les forêts sont régénérées, que les habitats fauniques sont protégés et que la biodiversité des forêts est respectée et conservée. Les acheteurs de produits forestiers veulent montrer à leurs clients et à la population qu’ils prennent des décisions d’achat responsables.

17,4 22,1

Finlande

Millions d’hectares

Notre engagement au chapitre de la responsabilité environnementale représente plus que la conformité aux règlements applicables. En favorisant l’amélioration continue de notre rendement environnemental, nous nous efforçons de réduire l’empreinte de nos opérations sur l’environnement par une utilisation efficace des matières premières et de l’énergie, par la gestion de nos émissions dans l’environnement et par la promotion d’un accroissement de la récupération, de la réutilisation et du recyclage. L’application des pratiques d’aménagement forestier durable (AFD) ainsi que la certification de l’AFD assurent à nos clients que les produits qu’ils achètent proviennent de sources légales et durables, et que nos opérations forestières sont gérées conformément à des normes de l’AFD reconnues à l’échelle internationale.

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125 100 75 50

2006

2005

2004

2003

MEMBRES DE L’APFC TOTAL – INDUSTRIE DES PÂTES ET PAPIERS

SOUFRE RÉDUIT TOTAL (SOUS FORME DE SULFURE D’HYDROGÈNE) — MEMBRES DE L’APFC (USINES DE PÂTES ET PAPIERS) Source : Enquête auprès des membres de l’APFC.

0,8 0,6 0,4 0,2

Pour appuyer cet énoncé, les membres de l’APFC s’engagent encore plus loin, soit à être en mesure, d’ici la fin de 2008, de retracer toute la fibre utilisée jusqu’à sa forêt d’origine, pour assurer aux acheteurs que la fibre de bois qu’ils se procurent provient de sources légales.3 L’APFC fera le suivi des progrès de ses membres à cet égard et en fera rapport dans l’avenir.

2005

2003

0,0 2001

Bien que des progrès considérables aient été accomplis en aménagement forestier durable, il reste des problèmes, auxquels l’APFC s’attaque de front. En 2006, l’APFC et ses membres ont adopté un énoncé sur l’exploitation forestière illégale qui reconnaît que non seulement ce problème contribue à la déforestation, mais qu’il mine aussi la viabilité des produits forestiers récoltés et négociés légalement. Il s’agit également d’un obstacle majeur au développement durable des forêts. Dans leur énoncé, l’APFC et ses membres s’engagent à acheter et à utiliser uniquement du bois de sources légales et condamnent fermement la corruption et les activités criminelles associées à l’exploitation forestière illégale.

Source : Coalition canadienne pour la certification de la foresterie durable, décembre 2006.

1999

L’engagement de l’APFC a aussi placé le Canada en première place pour les territoires forestiers certifiés dans le monde. En se qui concerne les forêts mondiales en production qui sont certifiées (soit un dixième des forêts), le Canada représente plus de la moitié des certifications reconnues par le Programme de reconnaissance des certifications forestières, d’envergure mondiale, et près du quart des certifications selon les normes du FSC.

POSSIBILITÉ ANNUELLE DE COUPE (FÔRETS CERTIFIÉES) — MEMBRES DE L’APFC

2002

programmes de certification reconnu sur le plan international (Association canadienne de normalisation — CSA; Forest Stewardship Council — FSC; Sustainable Forestry Initiative® — SFI).1 En date de décembre 2006, les sociétés membres ont essentiellement réalisé leur objectif.2 La certification exige de la rigueur, des objectifs et un accent marqué sur l’amélioration continue. Les membres de l’APFC représentent maintenant près de 80 % des 123 millions d’hectares de forêts certifiées au Canada. Selon « L’état des forêts au Canada 2005–2006 », moins de la moitié des 310 millions d’hectares de territoires forestiers canadiens (soit 143 millions d’hectares) est à la disponibilité du secteur forestier est fait l’objet d’un aménagement forestier. Quatre-vingt-six pour cent de la forêt aménagé canadienne est certifiée.

1992

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Millions de mètres cubes

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kg / tonne

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* Le soufre réduit total (SRT) se calcule en kg par tonne non blanchie de production de pâte kraft afin d'harmoniser les méthodes de calcul avec celles du secteur forestier américain. Avant 2005, le SRT se calculait en kg par tonne de production de pâte.

MEMBRES DE L’APFC

Rendement environnemental L’industrie des produits forestiers a un excellent dossier d’investissement et de réussite pour les questions liées à l’environnement. Depuis 1990, les membres de l’APFC ont consacré plus de 8 milliards de dollars pour s’employer à résoudre des problèmes liés aux effluents des usines et aux

TOTAL – INDUSTRIE DES PÂTES ET PAPIERS

PARTICULES TOTALES — MEMBRES DE L’APFC (USINES DE PÂTES ET PAPIERS) Source : Enquête auprès des membres de l’APFC.

3,5 3,0 2,5

0,5 0,0

2005

Compte tenu du régime de tenure en place au Canada, ce sont souvent les fournisseurs de fibre qui détiennent le droit de récolter, en vertu de permis ou de droits de propriété. Ainsi, dans le contexte canadien, le fait de connaître le fournisseur équivaut souvent à connaître la forêt d’où provient la fibre. La source est considérée comme légale s’il s’agit de fibre certifiée, recyclée ou qui origine d’une forêt dont le fournisseur est propriétaire ou dont il peut prouver qu’il possède le droit légal d’y faire la coupe.

1,0

2003

1,5

2001

Une division d’une société membre de l’APFC a subi une vérification par une tierce partie et attend sa certification FSC au début de 2007. La superficie touchée représente environ 1 % des territoires que l’APFC s’est engagée à faire certifier.

1999

2,0

1992

Les nouveaux membres et les nouvelles acquisitions ont cinq ans pour atteindre cet engagement.

kg / tonne

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DES CHEFS DE FILE EN MATIÈRE D’ÉNERGIE ET DE CHANGEMENTS CLIMATIQUES

émissions atmosphériques. Pour l’avenir, nos membres sont également déterminés à faire des progrès réels et considérables pour améliorer la qualité de l’air ambiant et protéger la qualité de l’eau.

Les membres de l’APFC sont à l’avant-garde pour ce qui est des changements climatiques. Depuis 1990, ils ont : · améliorés l’intensité énergétique de leurs opérations de plus de 18 %

Qualité de l’air Depuis 1999, les usines papetières des membres de l’APFC ont réduit leurs émissions de particules de 40 % par tonne de produits tout en diminuant de 50 % les émissions odorantes de soufre réduit total.

· diminués leur consommation de combustibles fossiles de 45 % · accrus la part de l’énergie à base de biomasse; les sources d’énergie renouvelable à faible impact comblent maintenant près de 60 % de leurs besoins en énergie

D’autres améliorations sont cependant nécessaires pour protéger la santé et l’environnement. L’APFC a mis en place le Forum des pâtes et papiers sur la qualité de l’air, un comité formé de multiples intervenants chargé d’élaborer une stratégie à long terme pour traiter de façon coordonnée et complète les problèmes de qualité de l’air dans le secteur, stratégie qui tient aussi compte du milieu commercial dans lequel le secteur évolue.

· réduits leurs émissions totales de gaz à effet de serre de leurs usines de pâtes et papiers de 44 % (une réduction de 54 % par tonne produite)

La contribution de l’APFC au Forum a consisté surtout à travailler de façon dynamique à mieux caractériser la nature des émissions provenant de ses usines de fabrication de produits du bois. Nous utiliserons les connaissances ainsi acquises pour présenter les émissions de ces usines dans les futurs rapports.

Grâce à ces investissements, l’intensité énergétique des usines de pâtes et papiers de nos membres s’est améliorée de 18 % entre 1990 et 2005. Ce résultat est le reflet de l’engagement pris dans le cadre du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC), qui représentait 1 % par année. Au cours de la dernière décennie, l’industrie des produits forestiers est devenu le numéro un au Canada pour l’utilisation de l’énergie renouvelable. Depuis 1990, les membres de l’APFC ont réduits leur consommation de combustibles fossiles de 45 %. Aujourd’hui, près de 60 % des besoins en énergie des sociétés membres de l’APFC sont comblés par des ressources renouvelables, notamment par des résidus de bois et d’autres éléments de biomasse de

Source : Rapport de surveillance de la consommation d’énergie de l’APFC, 1990 – 2005.

30 25 20 15 10 5

2005

2004

BIOMASSE

ELECTRICITÉ ACHETÉE (NETTE)

AUTRES ÉNERGIE ACHETÉE (NETTE)

Source : Rapport de surveillance de la consommation d’énergie de l’APFC, 1990 – 2005.

Sources d’énergie (pâtes et papiers), 1990

Sources d’énergie (pâtes et papiers), 2005

49 %

56 %

0% 22 %

16 % 2%

Source : Marchés mondiaux CIBC, mars 2005.

COMBUSTIBLES FOSSILES

POURCENTAGE DE L’ÉNERGIE TIRÉ DE LA BIOMASSE — MEMBRES DE L’APFC (USINES DE PÂTES ET PAPIERS)

30 %

2003

2002

2001

2000

1990

Changements climatiques et énergie La disponibilité de ressources énergétiques à des coûts compétitifs a longtemps été un avantage majeur de l’industrie canadienne des produits forestiers. Ces dernières années toutefois, les coûts de l’énergie ont augmenté fortement et représentent maintenant une partie importante de notre coût de base. Par exemple, les coûts d’énergie représentent près du quart des coûts d’exploitation pour la fabrication de papier journal dans l’est du Canada.4 Afin de conserver leur compétitivité, les membres de l’APFC ont fait des investissements d’envergure pour moderniser les usines de pâtes et papiers et améliorer leur efficacité énergétique.

INTENSITÉ DE L’ÉNERGIE — MEMBRES DE L’APFC (USINES DE PÂTES ET PAPIERS) (L’INTENSITÉ RÉDUIT DE 18 % DEPUIS 1990)

GJ / tonne

Utilisation des ressources

25 %

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2005

2004

2003

2002

2001

MEMBRES DE L’APFC TOTAL – INDUSTRIE DES PÂTES ET PAPIERS

CONSOMMATION D’EAU — MEMBRES DE L’APFC (USINES DE PÂTES ET PAPIERS) Source : Enquête auprès des membres de l’APFC.

90 75 60 45 30 15 2005

0 2003

Par ailleurs, la consommation d’eau de nos usines a chuté de 10 mètres cubes par unité de production (15 %) depuis 1999. Des améliorations en cours combinées à de nouvelles technologies contribueront à rendre encore plus efficace notre utilisation des ressources hydriques.

60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

2001

Les dioxines et les furannes ont été éliminés des effluents et les niveaux d’AOX (quantité totale de chlore organique et d’autres composés) ont diminué de 90 %. Une autre catégorie de substances toxiques, qui contient du nonylphénol et ses éthoxylates (ENP), a été à peu près éliminée par les usines canadiennes de pâtes et papiers et nous avons réussi à réduire de 70 % les solides en suspension totaux dans les effluents de nos usines.

Source : Rapport de surveillance de la consommation d’énergie de l’APFC, 1990 – 2005.

1999

Consommation d’eau En un peu plus de dix ans, les usines canadiennes ont fait des pas de géant vers la réduction ou l’élimination de plusieurs catégories d’effluents toxiques qui réduisaient la qualité des eaux voisines.

(AMÉLIORATION DEPUIS 1990 EN %)

2000

Cette stratégie, qui consiste à remplacer les combustibles fossiles par la biomasse et à utiliser le gaz naturel, qui produit moins d’émissions que le pétrole ou le charbon, a permis à nos usines de pâtes et papiers de réduire leurs émissions globales de gaz à effet de serre de 44 % depuis 1990 (ou 54 % par tonne de produits, car nous fabriquons 20 % plus de pâtes et papiers qu’en 1990). Mais nous ne sommes pas encore satisfaits. L’industrie vise de nouvelles réductions d’émissions par tonne de produits d’ici 2012. L’APFC s’y est engagée par écrit dans le cadre du premier protocole d’entente sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre entre l’industrie et le gouvernement du Canada.

INTENSITÉ DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE — MEMBRES DE L’APFC (USINES DE PÂTES ET PAPIERS)

1990

nos forêts certifiées pour l’AFD, ainsi que par la cogénération, ce qui signifie que certains de nos établissements pourraient être des producteurs nets d’énergie.

1992

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kg de C02e / tonne

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m3 / tonne

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Recyclage des produits

Source : Conseil des produits des pâtes et papiers.

2000

* Estimation

Un membre québécois de l’APFC a gagné le prix des innovateurs énergétiques industriels du PEEIC en 2005 pour une économie d’énergie de 3,6 % obtenue par une semaine de sensibilisation des employés, un concours d’idées et une série d’ateliers. 14

2006

49 % *

50 40 30 20 10 0

1990

Il est techniquement impossible de répondre aux besoins à long terme en papier de la société sans fibre vierge, mais les sociétés membres de l’APFC sont aussi d’avis qu’aucun bon papier ne devrait se retrouver au site d’enfouissement. Ce qui

TAUX DE RÉCUPÉRATION DU PAPIER AU CANADA

Pourcentage

Les consommateurs se servent du papier pour différents usages et chacun de ces usages exige des propriétés différentes, comme la résistance, le degré de blancheur et la capacité d’absorption. Des mélanges de fibres vierges et recyclées, en différentes proportions, vont produire les propriétés requises par le consommateur.

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COMBIEN DE CAMIONS-REMORQUES?

L’un des membres de l’APFC est le plus grand recycleur de papier journal et de magazines en Amérique du Nord; il détourne chaque année quelque 1,9 million de tonnes de vieux papiers des sites d’enfouissement, soit l’équivalent de 95 000 camionsremorques de papier recyclable! Le programme innovateur de récupération de papier dans la communauté de cette entreprise ne fait pas qu’éviter l’enfouissement de précieux papiers recyclables; il contribue aussi au développement communautaire, car les organismes participants (écoles, églises, organismes non gouvernementaux – ONG) sont payés pour leurs activités de recyclage.

ENGAGEMENT SOCIAL était autrefois considéré comme un déchet est devenu une source de plus en plus importante de fibre pour l’industrie papetière. Quarante-neuf pour cent de tous les papiers et emballages à base de papier consommés au Canada en 2006 étaient recyclés, alors que ce pourcentage s’établissait à 28 % en 1990. Nous savons que nous pouvons faire plus. Les membres de l’APFC visent à faire passer le taux de récupération du papier à 55 % d’ici 2010. L’industrie investit pour que le papier recyclé dure plus longtemps. Nos sociétés membres contribuent aussi à des programmes et à des activités avec des clients, des entreprises et des gouvernements locaux afin d’accroître la quantité de vieux papiers récupérés et de s’assurer qu’ils sont exempts de contaminants.

L’engagement social, c’est la capacité à être un bon voisin et un bon employeur. Il s’agit de fournir des occasions d’affaires et un milieu de travail productif et sécuritaire aux employés et sous-traitants, ainsi que d’encourager la participation des peuples autochtones à l’industrie conformément à leurs intérêts économiques et culturels. En faisant participer les communautés où elle œuvre de façon proactive et transparente et en s’efforçant de contribuer à leur bien-être économique et social, l’industrie peut être une source de force et de stabilité à l’échelle locale, régionale et nationale.

Sécurité des employés et des lieux de travail Compte tenu de plus de 110 millions d’heures-personnes travaillées par 55 000 employés en 2005, la santé et la sécurité au travail constituent une priorité absolue pour nos membres. Dans chaque établissement, le rendement de notre personnel en matière de santé et sécurité est étroitement surveillé, mesuré et géré. Depuis dix ans, les membres de l’APFC se sont améliorés continuellement à cet égard et on a vu le taux d’incidents à déclarer diminuer de 30 % depuis les cinq dernières années. Plus encore, les membres ont pris des mesures appréciables pour améliorer la sécurité de leurs opérations de sciage, afin que ces milieux de travail ne soient pas moins sécuritaires que le reste de leurs opérations.

Relations avec les Autochtones Les communautés autochtones jouent un rôle actif dans l’industrie canadienne des produits forestiers. Les sociétés membres de l’APFC travaillent avec les communautés autochtones sur une base régulière, par des relations opérationnelles avec des douzaines de communautés. Ces relations se manifestent notamment par la recherche de leur participation à la planification et à la prise de décisions, par l’identification des usages traditionnels de la forêt et par la commandite d’événements culturels, de partenariats d’affaires et d’occasions commerciales. Le point de vue culturel et les besoins des peuples autochtones jouent un rôle prépondérant dans plusieurs de nos décisions qui touchent le territoire et les ressources. À peu près toutes nos sociétés membres sont en relation avec des entreprises 16

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INDICATEURS DE L’ENGAGEMENT SOCIAL

autochtones, qu’il s’agisse d’entrepreneurs, de partenaires dans des coentreprises ou de fournisseurs.

Sécurité des employés et des lieux de travail · Taux d’accidents à déclarer (employés) — membres de l’APFC Relations avec les Autochtones · Discussion qualitative Relations avec les collectivités et les intervenants · Discussion qualitative Investissement dans la collectivité · Discussion qualitative

L’industrie des produits forestiers suscite des occasions d’affaires pour plusieurs groupes et individus au sein de la communauté autochtone. Le secteur est aussi le plus gros employeur industriel pour les Autochtones canadiens, dont les entreprises fournissent par ailleurs une part sans cesse croissante de produits et services à l’industrie. Nos sociétés membres sont fières des nombreuses relations d’affaires qu’elles entretiennent avec des organismes autochtones. L’APFC et ses sociétés membres s’engagent à travailler pour accentuer la participation des Autochtones à cet important secteur qu’est l’industrie canadienne des produits forestiers. Nous allons établir des indicateurs significatifs pour évaluer plus précisément nos progrès dans nos engagements à cet égard dans les futurs rapports.

MISER SUR LA PARTICIPATION DE LA COLLECTIVITÉ

U n m e m b re d e l’A P FC a é t a b l i d e s fo r u m s communautaires conseils dans chaque localité où il a des activités afin d’assurer une bonne co m m u n i ca t i o n . C e s fo r u m s s e ré u n i ss e n t régulièrement pour que les gens puisent exprimer leurs préoccupations et faire des suggestions sur des aspects liés aux opérations de l’entreprise. Ils rassemblent des propriétaires de maisons et de commerces, des groupes environnementaux, des employés, des Autochtones, du personnel médical et les gouvernements locaux.

Relations avec les collectivités et les intervenants Les membres de l’APFC reconnaissent l’importance de relations saines et constructives avec les collectivités où elles ont des activités. Ils travaillent avec les peuples autochtones et avec différents intervenants, comme les groupes environnementaux, les collectivités locales et les syndicats, pour trouver des terrains d’entente et des solutions mutuellement acceptables. L’engagement et les partenariats sont des moyens essentiels pour renforcer les relations entre les membres de l’APFC et les collectivités et autres parties intéressées. Notre engagement à l’aménagement forestier durable, qui comprend une participation ouverte et transparente de la population comme exigence fondamentale, voit à ce que nous tenions compte des divers intervenants, entre autres ceux qui sont directement touchés ou intéressés par l’aménagement forestier, sur une base constante et significative. Cette interaction est vitale pour déterminer les valeurs culturelles, sociales, environnementales et économiques uniques qui nous guident dans chacune des localités ou régions où nous avons des activités. Les rapports à venir comprendront des indicateurs significatifs à cet égard.

Investissement dans la collectivité

Les membres de l’APFC comprennent parfaitement que leur réussite est liée étroitement à la santé des collectivités où elles sont installées. C’est pourquoi ils considèrent l’appui à ces collectivités comme vital et tentent de le mettre en pratique d’une manière significative au niveau local.

USINES DE PÂTES

TAUX D’INCIDENTS À DÉCLARER (EMPLOYÉS) — MEMBRES DE L’APFC Source : Enquête auprès des membres de l’APFC.

18 15 12 9 6 3 0 2001

2002

2003

Cette démarche des membres de l’APFC vise à fournir un soutien à valeur ajoutée qui correspond aux besoins locaux — en donnant là où c’est important pour la communauté et où 18

USINES DE PANNEAUX

SCIERIES

TOTAL SECTEUR FORESTIER

Incidents à déclarer / 200 000 heures travaillées

Peu de secteurs ont une influence aussi grande que l’industrie des produits forestiers au Canada. Cette industrie représente 3 % du produit national brut et elle exporte pour plus de 40 milliards de dollars chaque année. Il s’agit de l’un des plus gros employeurs industriels au pays, qui a des activités dans des centaines de collectivités canadiennes et procure quelque 900 000 emplois directs et indirects, principalement dans les régions rurales.

FORESTERIE

2004

2005

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INDICATEURS DE VIABILITÉ ÉCONOMIQUE

la contribution sera durable. Cette aide peut prendre la forme d’investissements en santé ou en éducation, de bourses ou de programmes pour les jeunes, de dons pour les infrastructures, de contributions en nature et de bénévolat des employés.

Viabilité financière · Rendement du capital investi · Investissement en pourcentage de la dépréciation dans l’industrie des produits forestiers Compétitivité · Productivité de la main-d’œuvre dans l’industrie des produits forestiers

MISER SUR LA JEUNESSE

Un des membres de l’APFC a mis sur pied un programme pour aider les étudiants à se trouver un premier emploi par l’entremise de subventions à des organismes sans but lucratif. Depuis trois ans, le programme a fourni 750 000 $ à près de 400 organismes sans but lucratif au Canada pour qu’ils engagent des centaines de jeunes dans le cadre d’emplois d’été. Le programme procure non seulement aux jeunes une expérience de travail précieuse et révélatrice, mais aussi un appui aux organismes sans but lucratif.

MISER SUR LA RÉCRÉATION

Les membres de l’APFC peuvent jouer un rôle marquant en fournissant des possibilités de récréation en milieu forestier. Un membre de l’APFC exploite et entretient 24 sites de récréation dans ou à proximité de son territoire d’aménagement forestier. L’entreprise croit fermement qu’une partie de son mandat de gestionnaire des forêts consiste à fournir des possibilités récréatives dans un milieu sécuritaire et agréable.

Orientation axée sur la clientèle · Discussion qualitative

VIABILITÉ ÉCONOMIQUE Une industrie forte et concurrentielle au plan économique permettra de répondre aux attentes des principaux intervenants, notamment des collectivités, des clients, des prêteurs et des investisseurs, en fournissant une plateforme pour l’amélioration continue de la performance environnementale. Elle pourra aussi préserver et améliorer les avantages socioéconomiques plus larges que l’industrie procure à la société canadienne. Les aspects les plus importants de la viabilité économique sont la compétitivité à l’échelle internationale et une orientation résolument axée sur la clientèle, par des produits et services de qualité qui répondent aux besoins actuels des clients et futurs des marchés.

Viabilité financière MISER SUR LE DÉVELOPPEMENT DES POSSIBILITÉS 20

Plusieurs membres de l’APFC font des dons pour aider à la construction d’infrastructures et d’installations locales, comme des refuges pour les femmes en difficulté, des hôpitaux et des centres artistiques ou sportifs. Certains membres participent aussi à des projets de l’organisme Habitat pour l’humanité.

La pression exercée par les marchés globales a poussé l’industrie à travailler fort pour se restructurer. Elle reconnaît que ses efforts ont eu un impact marqué sur les localités où elle a des activités. L’industrie s’applique ainsi à accroître sa compétitivité globale afin de réduire au minimum les fermetures dans l’avenir. Entre autres, elle collabore avec les gouvernements pour créer un milieu fiscal plus favorable à ses activités et a investi pour améliorer la compétitivité de ses opérations. Les futurs rapports comprendront des indicateurs significatifs pour mesurer plus précisément ses progrès à cet égard.

Le rendement du capital investi (RCI) est une mesure financière du rendement qu’une entreprise retire des capitaux qu’elle investit. Compte tenu d’une moyenne sur six ans de 7,9 %, le RCI de l’industrie des produits forestiers est supérieur à la moyenne de toutes les industries canadiennes, qui est de 7,1 % pour cette même période. Une estimation du coût du capital dans l’industrie des produits forestiers le situe généralement entre 9 et 12 %, ce qui peut réduire l’attrait des investissements dans ce secteur. L’industrie est en concurrence pour les capitaux à l’échelle de la planète et des concurrents comme l’Amérique latine offrent un rendement du capital plus élevé (9 %). Le rendement du capital de l’industrie canadienne des produits forestiers a été particulièrement faible ces dernières années, car les coûts de ses intrants ont augmenté alors que la demande pour certains produits est restée stable ou a diminué. Un rendement limité peut nuire aux investissements. Ces derniers sont plus faibles que la dépréciation depuis huit ans, mais même dans ce climat difficile on estime que l’industrie a investi plus de 4 milliards de dollars en 2005. Ces sommes ont été consacrées entre autres aux technologies liées à la biomasse et à la cogénération, car il s’agit de sources précieuses d’énergie renouvelable qui peuvent aussi améliorer la compétitivité à long terme des usines. 21 21

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Compétitivité

TOUTES LES INDUSTRIES

12 10 8 6 4 2

150

· mieux comprendre le rôle et l’impact des questions de développement durable sur le processus de décision de ses grands clients;

100

Produits pharmaceutiques

75 50 25 2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

1998

1997

1996

1995

BOIS PÂTES ET PAPIERS FABRICATION

Source : Statistique Canada.

65 60 55 50 45 40 35

2005

2003

2002

2001

30 2000

Productivité de la main d’œuvre : production /heure en dollars constant de 1997

PRODUCTIVITÉ DE LA MAIN-D’ŒUVRE DANS L’INDUSTRIE DES PRODUITS FORESTIERS

1999

L’APFC élaborera des indicateurs significatifs pour évaluer plus précisément ses progrès à cet égard dans les rapports à venir.

Pièces de véhicules à moteur

125

· élaborer des réponses stratégiques intégrées pour satisfaire entièrement les besoins et les préoccupations de la clientèle. Un récent sondage auprès de clients des membres de l’APFC révèle que la confiance dans les produits canadiens est aussi sinon plus élevée que dans le passé et que le Canada, sans être parfait, est considéré comme un chef de file et même comme « supérieur » pour ce qui est du développement durable. Bien que les prix, la qualité et la fiabilité des produits soient toujours des considérations majeures pour les acheteurs, le critère environnemental joue un rôle de plus en plus déterminant dans les décisions d’achat. Nos clients nous disent que les questions écologiques font de plus en plus partie de leurs nouvelles demandes de proposition auprès des fournisseurs et que les politiques d’achat écologique sont intégrées à tous les secteurs. Enfin, les clients indiquent que leurs relations avec leurs fournisseurs membres de l’APFC sont incontestablement meilleures qu’avec leurs autres sources d’approvisionnement.

Équipement de transport aérien, ferroviaire, maritime

Source : Statistique Canada.

Pourcentage

· déterminer les nouveaux problèmes et les nouvelles préoccupations des grands clients; et

Produits forestiers

INVESTISSEMENT EN POURCENTAGE DE LA DÉPRÉCIATION DANS L’INDUSTRIE DES PRODUITS FORESTIERS

L’APFC fait régulièrement des enquêtes auprès des principaux clients de l’industrie au Canada, aux États-Unis et à l’étranger. Grâce à ces enquêtes, l’APFC peut :

· suivre comment la perception et la compréhension des efforts du secteur en matière de développement durable changent en réaction aux mesures proactives de l’industrie;

Finances et assurances

Mines

1998

Orientation axée sur la clientèle

Source : Statistique Canada, Tableau CANSIM 180 – 0003.

1997

Le niveau de productivité absolue de l’industrie des produits forestiers est plus élevé que celui de tout le secteur manufacturier canadien et dépasse celui de l’économie canadienne dans son ensemble depuis 20 ans. Toutefois, la mesure la plus pertinente de la productivité est le taux de croissance. Dans le secteur des produits du bois, la productivité de la main-d’œuvre a connu une impressionnante croissance, soit une moyenne de 4,4 % par année depuis neuf ans. C’est en fait le double du taux de croissance de l’industrie américaine. Par contre, la croissance dans le secteur des pâtes et papiers a été de 1,6 % par année en moyenne pour la même période. Les deux secteurs continuent de chercher des moyens d’améliorer leur productivité afin de conserver leur place de premier plan sur le marché mondial.

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI, MOYENNE 1999 – 2004

Pourcentage

Il est important que l’industrie continue d’investir malgré les conditions économiques difficiles décrites dans la section précédente. Pour réussir dans un monde de plus en plus compétitif, l’industrie canadienne des produits forestiers doit s’appuyer sur des avantages concurrentiels marqués. La croissance de la productivité est un critère qui permet de mesurer l’intensité des efforts de l’industrie pour demeurer concurrentielle.

2004

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CONCLUSION L’Association des produits forestiers du Canada et ses sociétés membres sont fières du dossier qu’elles présentent dans ce premier Rapport sur le développement durable. Ce document démontre que nous nous améliorons de façon constante dans tous les secteurs importants et que nous réalisons des progrès majeurs dans nos engagements envers la population. Pour l’avenir, nous sommes déterminés à mettre à profit notre dossier d’amélioration continue ainsi qu’à renforcer et à étendre davantage nos systèmes de mesure et de présentation des résultats. Nous communiquerons nos progrès publiquement dans notre prochain Rapport sur le développement durable, en 2009.

Commentaires sur le rapport L’Association des produits forestiers du Canada accorde beaucoup d’importance à votre opinion sur ce rapport. Vous pouvez aller à l’adresse www.fpac.ca/fr/sustreport_survey/ pour remplir notre sondage en ligne ou envoyer vos commentaires au ottawa@fpac.ca. .

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9:40 AM

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L’APFC L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) est le porte-parole, au Canada et à l’étranger, des producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. Les 19 sociétés membres de l’APFC sont les plus grands producteurs canadiens de produits forestiers et elles sont responsables d’environ 75 % des forêts sous aménagement au Canada. L’APFC vise à être le chef de file dans l’amélioration de la compétitivité à l’échelle mondiale et de la gestion durable dans l’industrie canadienne des produits forestiers. Sous la gouverne de ses membres, l’APFC élabore des programmes qui font la promotion de la performance du Canada pour ce qui est des questions commerciales et économiques, de l’aménagement forestier durable et de l’intendance environnementale. La certification par une tierce partie des pratiques d’aménagement forestier durable des sociétés membres est une condition d’adhésion à l’association, une première dans le monde.

Communiquez avec nous, demandez-nous des informations : Canada · Association des produits forestiers du Canada 99, rue Bank, bureau 410, Ottawa (Ontario) Canada K1P 6B9 fpac.ca · ottawa@fpac.ca Tél : 613-563-1441 · Téléc. : 613-563-4720 Europe · Produits forestiers du Canada, 12A, Place Stéphanie 1050 Bruxelles, Belgique Tél : 32-2-512 50 51 · Téléc. : 32-2-502 54 02 L’Association des produits forestiers du Canada est un fier partenaire du programme Produits de bois canadien.