seminaires 2012

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EDITO SOYONS RÉACTIFS

Ce n’est une nouvelle pour personne la crise traîne en longueur au point de s’installer durablement dans notre quotidien. Durera, durera pas ? La n’est plus la question depuis que l’on a compris qu’elle n’est que le révélateur du bouleversement engendré par le phénomène de globalisation. À la phase de déstabilisation succède la phase d’adaptation. On se reprend, tout le monde se reprend avec la principale conséquence que les entreprises ont appris à travailler différemment. Bref l’heure de la nouveauté a sonné. Proposer autre chose, proposer plus, mieux et bien, voilà en quelque sorte la synthèse de notre dossier. Former et sensibiliser les équipes, communiquer sur un produit…Les entreprises ne peuvent faire l’impasse sur les Séminaires…

Lieux réceptifs, Hôtels, Agences et prestataires viennent de vivre des mois difficiles qui les ont obligées à reconsidérer leur approche client, leur méthode de travail et le contenu des propositions.

RÉDACTION : Pascal Auclair

CONCEPTION : Co-F4 - TVA INT : FR 844 44 006563 - tél. 04 78 52 30 84

MAQUETTISTE : Pierrick Marin, Cyril Marin

RÉGIE PUB : Editions Lafarge SAS Astrid Vetter Claude Lamboley Jacques Despaux

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR : Imprimerie Chirat 42540 St Just La Pendue

CRÉDITS PHOTOS : Photo couverture : xxx. Pascal Muradian, Séminaires Business et annonceurs, Mandrak studio - Saby Maviel.

06 10 15 18 25 30 35

Dossier Rhône-Alpes Dossier Château Reportage REPERTOIRE EXPOSANTS Brèves Interview Dossier Hotellerie

SEMINAIRES BUSINESS/EVENTS SAS au capital de 38100 euros RCS Lyon 483 144 853 110 boulevard du Parc de l’Artillerie - 69007 Lyon Tél : 04 78 37 56 74 - Fax : 04 78 38 48 08 E-mail : seminaires@seminairesbusiness-events.com

www.seminairesbusiness-events.com

Les noms des marques qui figurent dans les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Pour les pages et modules publicitaires, les informations (textes et photos) sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs. La reproduction même partielle des pages (articles et illustrations) est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.

L’énorme avantage de l’adaptation est qu’elle suscite la création. En 2011, le monde de l’entreprise exige plus que jamais la qualité y compris dans les prestations de « last time ». Yves Rioton

Mandrak studio - Saby Maviel

SOMMAIRE

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La nouveauté c’est qu’elles agissent de plus en plus à la dernière minute. Monter un programme de séminaire en dix jours voire une semaine, les hôteliers jonglent avec la réactivité. Accompagner le client dans ses moindres besoins sans oublier cette fameuse créativité qui fera toujours la différence.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Rioton

SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine


LA CRISE A DES EFFETS VERTUEUX Matthieu Gufflet

- Directeur du cabinet EPSA

Directeur du cabinet EPSA, expert en achat hors production, Matthieu Gufflet a animé récemment à Lyon une conférence sur l’évolution du marché MICE (Meetings/Incentives/Conventions/Events). Selon lui, les entreprises ont su s’adapter à l’évolution de la conjoncture sans remettre en cause certains fondamentaux. Quel est l’impact de la crise sur l’activité du marché MICE ? L’impact est réel, mais moins marqué toutefois qu’en 2008, notamment au niveau des annulations de séminaires. En revanche, on constate clairement une tendance à un raccourcissement des événements, de deux jours maximum, avec le minimum de déplacements possibles pour limiter les coûts. Globalement, la qualité des événements est moindre. On tire sur toutes les prestations.

INTERVIEW

PAR PASCAL AUCLAIR

Par ailleurs, les entreprises sont beaucoup plus vigilantes sur le format de l’événement qui doit être en rapport avec la typologie des participants. On évite

l’éco-citoyenneté....

ainsi de loger des techniciens dans des quatre étoiles. Dans ce do-

Absolument. Avant, les entreprises aimaient envoyer leurs forces

maine, la crise a eu des effets vertueux car elle a gommé certaines

commerciales dans des lieux exotiques, avec des activités par-

dérives. Les budgets sont plus serrés mais aussi plus en adéqua-

fois farfelues. Aujourd’hui, dans ce domaine aussi, l’heure est à la

tion avec le message véhiculé par l’entreprise.

sobriété et, dans ce cadre, la notion d’éco-citoyenneté, d’éco-tourisme devient prépondérante. Cela n’empêche pas les acheteurs

Tous les postes sont-ils impactés par cette morosité ambiante ?

de rechercher toujours l’originalité. Les agences ont dû s’adapter

Oui, sachant que dans un événement d’entreprise, le budget est

à cette nouvelle donne. Elles doivent concilier cette notion d’ori-

constitué à 90% par de la logistique, qu’il s’agisse des transferts,

ginalité avec un bon rapport qualité/prix, au risque de perdre des

de la restauration ou de l’hébergement. Par exemple, en matière

clients.

de restauration, on va privilégier un 2 ou 3 étoiles plutôt qu’un 4 étoiles, en mettant deux personnes par chambre. Pour la restaura-

Comment voyez-vous l’évolution du marché en 2012 ?

tion, on abandonne le principe du dîner de gala pour un repas plus

Avec la crise, le processus de concentration des acteurs du mar-

simple à l’hôtel. Cela dit, c’est surtout sur le poste transports que

ché devrait se poursuivre et même s’accélérer. Du côté des en-

se concentre aujourd’hui l’essentiel des efforts budgétaires.

treprises, la priorité sera toujours à une rationalisation des petits événements internes. Dans tous les cas, on va jouer la carte de

En matière d’incentive, on a aussi le sentiment que les entreprises

la proximité et de l’originalité. Il faudra surprendre plutôt que d’en

reviennent à plus de simplicité, en jouant notamment la carte de

mettre plein la vue...

SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine



Comment optimiser votre budget séminaires ?

Crise oblige, toutes les entreprises cherchent désormais à rationnaliser leurs dépenses en matière de séminaires et d’événements d’entreprise. Conséquence de cette politique d’austérité, une gestion plus rigoureuse de tous les postes budgétaires, mais aussi une évolution

ENQUETE

PAR PASCAL AUCLAIR

La piscine de la Villa Florentine - Photo : E.Saillet

de l’offre des prestataires. Explications.

Après une timide embellie entre 2008 et début 2010, le marché du

500 collaborateurs du groupe. «On essaye d’organiser davantage de

tourisme d’affaires traverse un nouveau trou d’air depuis l’été der-

réunions dans nos agences et sur une journée», poursuit Laurence

nier. La crise de l’euro et le manque de visibilité à moyen terme ont

Benkemoun, assistante de direction chez Zolpan. «On applique une

incité bon nombre d’entreprises à réduire la voilure en matière d’or-

politique de restriction depuis 2008. Cela dit, les séminaires haut

ganisation de séminaires. Dans ce contexte, de nouvelles pratiques

de gamme pour l’encadrement supérieur et les comités de direction

tendent à se généraliser: restriction du nombre de participants, ré-

sont moins impactés, même si on essaye de recentrer les réunions

duction des frais de déplacement et d’hébergement, confirmations

plus proche du siège, pour éviter les déplacements», explique Va-

de dernière minute...

lérie Woehrle, en charge des journées d’études et des petits sémi-

«Aujourd’hui, on constate une tendance forte à la proximité et au

naires chez Renault Trucks. «Pour être économes, on gère tout en

raccourcissement des événements, avec une double probléma-

interne, de A à Z, sans intermédiaire. Cela permet d’être encore plus

tique: réduire les coûts et gagner du temps», note Stéphane Polis-

vigilants sur les coûts», confie Eric Vernusse, le directeur de la com-

set, directeur de l’agence de communication Sagamartha, à Lyon.

munication de la Banque Rhône-Alpes. Ce dernier organise «entre 10

Faire - presque - aussi bien que par le passé mais avec moins de

et 15 séminaires par an avec 30 à 120 participants». Il n’a pas hésité

moyens, tel est le challenge que doivent désormais relever les res-

à supprimer depuis la crise tous les séminaires résidentiels.

ponsables des achats, assistantes de direction et autres clients

A la lumière de tous ces témoignages, quelles sont les solutions à

des principaux opérateurs d’un marché en pleine mutation. «Dé-

privilégier ? Quels arbitrages effectuer ? Comment surfer sur cette

penser de façon raisonnable et responsable», résume avec jus-

tendance du low cost ? Des questions à vous poser en priorité

tesse Maïlys Bigel, chargé de communication Centre-Est chez SFR,

pour optimiser votre budget séminaires... en attendant des jours

qui organise notamment chaque année une convention réunissant

meilleurs.

SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine



Quel moyen de transport ? Intégrée dans la réflexion de la plupart des entreprises, la notion de développement durable, associée à un souci de rationalisation des frais de déplacements, a tendance à mettre la voiture sur une voie... de garage. Principale bénéficiaire de ce coup de frein sur l’automobile, la SNCF. «Désormais, on n’hésite pas à opter pour le train, notamment dans le cadre de séminaires résidentiels», affirme Laurence Benkemoun chez Zolpan. Pour s’adapter à cette exigences des groupes. Parmi les solutions proposées, la possibilité de privatiser une voiture, de proposer un accueil personnalisé en gare, d’apposer les logos de l’entreprise sur la rame, voire de débuter le séminaire à bord. «Outre l’aspect développement durable, notre argument numéro 1, c’est d’optimiser au maximum

Villa Florentine - Photo : N. Calluaud

demande croissante, la SNCF a étoffé son offre en l’adaptant aux

groupes tourisme d’affaires à la SNCF. Cette dernière met aussi

d’environ la moitié des participants à nos conventions. Les autres

l’accent sur l’attrait économique du rail. « A partir de dix per-

optent pour les transports en commun ou pour le covoiturage»,

sonnes, le tarif groupes offre jusqu’à 50% de réduction en pre-

explique Maïlys Bigel, chez SFR, qui précise «choisir volontaire-

mière et seconde classe, pour un trajet simple ou un aller-retour ».

ment, dans la mesure du possible, des sites disposant de peu de

Pour bénéficier des meilleurs tarifs, il est impératif d’anticiper le

places de parking».

voyage cinq à six mois à l’avance. Autre conseil, éviter les heures

«La répression sur les routes a également un effet positif sur

de pointe, tôt le matin ou en fin de journée. «Enfin, sachez qu’il faut

notre activité. Les participants sont moins stressés quand ils boi-

341 personnes pour rentabiliser l’affrètement d’un train complet

vent quelques verres sans avoir la peur du gendarme», sourit An-

et 511 personnes s’il s’agit d’un TGV duplex», précise Cécile Zema.

toine Cataldo, directeur général des Cars Faure, dont les véhicules

Autre moyen de transport de plus en plus plébiscité, l’autocar. Une

tournent à plein régime en mai et juin.

formule à la fois souple, confortable et économique. «Pour réduire

Autocariste positionné sur le haut de gamme, N&M travaille avec

l’impact énergétique et les coûts, nous affrétons pour nos sites

quelques grands groupes régionaux comme Boiron, Renault Trucks

de Bron et de Saint-Priest plusieurs bus qui assurent le transfert

ou Varhona. Son créneau, proposer des véhicules très confortables et dotés de toutes les commodités (salons, Wifi, prises de courant, réfrigérateur, cabine toilette...) moyennant une location de 750 à 1 000 euros/jour, tout compris. «Pour les entreprises qui veulent optimiser les temps de déplacement, on a même créé un package avec plateau repas. Les forfaits vont de 10 euros pour le petit déjeuner complet à 50 euros pour le déjeuner. Certains organisent carrément leurs séminaires dans l’autocar,

Photo : SNCF

ENQUETE

PAR PASCAL AUCLAIR

son temps de trajet», explique Cécile Zema, chargée de clientèle

SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine

un écran et des connexions VGA étant prévu pour les présentations Powerpoint», confie Olivier Michel, le directeur de N&M.



Quel type d’hébergement ?

micro caméra à l’œil, nous allons filmer 27 mises en scènes dif-

Même si les séminaires résidentiels ont tendance à se restreindre

férentes pour une présentation le plus proche de la réalité». Fini

avec la conjoncture économique, ils demeurent un poste sensible

également la brochure papier. L’argumentaire se fera sur iPad et le

dans le budget des directeurs de communication et autres déci-

prospect repartira avec sa clé USB comportant tous les éléments

deurs d’entreprise, prêts à rogner sur certaines prestations ou sur

de présentation.

la durée du séjour. Dans ces conditions, les professionnels de l’hôtellerie ont été contraints de s’adapter. «Il faut être imaginatif et

Autre solution de plus en plus retenue pour les petits séminaires

pragmatique pour coller aux nouvelles attentes des entreprises.

résidentiels, les maisons d’hôtes. «C’est une activité émergente

On a ainsi développé divers packages avec des activités liées à

pour nous, sachant que nous sommes limités par le nombre de

la gastronomie à la Villa Florentine, au bien-être à Lyon-Métropole

chambres. Les entreprises qui nous rendent visite apprécient le

ou à la simulation automobile dans notre futur hôtel Lyon-Ouest,

calme et le prix, avec des chambres à 95 euros la nuit, petit dé-

proche de l’I-Way», explique François Contensou, le directeur

jeuner inclus», souligne Anne-Sophie Monné, propriétaire de La

commercial du groupe Métropole.

Maison de Joséfine, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.

Valérie Kern, directrice commerciale du Warwick Reine Astrid,

Cette dernière ne pratique pas une tarification spécifique en fonc-

note une double tendance. «D’une part, les réservations sont de

tion des jours, à la différence de la plupart des complexes hôte-

plus en plus tardives. D’autre part, les séminaires résidentiels

liers, yield management oblige. «Les journées les plus chargées

sont souvent réduits à une nuit alors que la plupart duraient trois

sont le mardi et le jeudi. Pour niveller l’activité, on propose donc

jours avant la crise». Partant de ce constat, Valérie Kern souffle

une réduction de 20% le lundi et le vendredi. Cette réduction at-

quelques astuces pour optimiser son budget en baisse. «Réser-

teint même 50% lors des périodes de congés scolaires et le week-

ver le plus longtemps possible à l’avance, au moins deux ou trois

end», explique François Contensou.

mois avant l’événement, permet de bénéficier de tarifs jusqu’à 30% inférieurs. Le fait de réserver la nuit de lundi à mardi, la moins bergement. Enfin, il faut avoir conscience que toutes les entreprises organisent leurs séminaires aux mêmes dates. Il est donc beaucoup plus facile de négocier les prix en périodes creuses, à savoir en janvier-février par exemple et durant les vacances scolaires des Lyonnais et des Parisiens». Des conseils qui peuvent s’appliquer à la plupart des établissements hôteliers, confrontés à une tension du marché accélérée par la défection des grandes laboratoires médicaux. «C’est vrai que le marché a tendance à s’endormir. Il faut donc le réveiller en faisant preuve d’imagination», lance pour sa part Silvio Iacovino, le directeur du Sofitel-Bellecour. Depuis son arrivée à Lyon, en juillet 2010, le prix moyen/chambre dans le cadre d’un séminaire résidentiel a chuté de 260 à 220 euros. «Mais on ne pourra pas aller beaucoup plus bas. Il faut donc éduquer nos entreprises clientes». Dans cette perspective, le directeur du Sofitel s’apprête à lancer une formule révolutionnaire en jouant la carte des nouvelles technologies. «L’idée est de mettre en valeur notre offre avec une présentation virtuelle sur écran surround. Avec une SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine

Sofitel Lyon

ENQUETE

PAR PASCAL AUCLAIR

demandée, génère également une réduction de 20 à 25% sur l’hé-



Enfin, sur un marché de plus en plus concurrentiel, les entreprises fler leur budget. «C’est vrai que nos clients négocient de plus en plus, concède François Contensou. On ne baisse pas nos tarifs. En revanche, on propose des prestations supplémentaires comme des navettes gratuites entre nos différents établissements ou une navette fluviale pour rejoindre la Confluence». «Cela dit, à force d’organiser des séminaires, on finit par connaître les prix du marché. Si le tarif proposé est honnête, on essaye juste

La terrasse de Lyon Métropole - Photo : M.Laurent

profitent du contexte pour obtenir quelques privilèges sans gon-

d’avoir un petit bonus, que ce soit par exemple le pot de départ offert ou une prise en charge partielle de la location du matériel»,

changer de cadre, les agences doivent alors proposer aux entre-

confie Eric Vernusse à la Banque Rhône-Alpes.

prises des environnements atypiques. «A Lyon, il y a notamment la Plateforme, la Chapelle de la Trinité ou la salle de la Corbeille, trois sites avec une âme», note Stéphane Polisset. Bernard Buffard, directeur général associé de La Sphère des Possibles, note lui aussi une tendance «à l’originalité, au décalé». «Les grandes entreprises ont déjà testée la plupart des salles de congrès et des grands hôtels. Il faut donc leur proposer d’autres sites capables d’accueillir jusqu’à deux cents personnes». Et l’or-

ENQUETE

La Maison de Joséfine

PAR PASCAL AUCLAIR

ganisateur lyonnais de citer les musées (Beaux-Arts, Tissus...) et certaines installations sportives, à l’instar du nouveau stade du LOU-Rugby ou du centre d’entraînement de l’OL, à Tola-Vologe. Pour faire leur cinéma, certaines sociétés ont aussi pris l’habitude d’organiser leurs réunions dans des multiplexes. UGC a ainsi développé une offre commerciale dédiée aux événements d’en-

Quel lieu de réunion ?

treprises. «On dispose de quatorze salles d’une capacité de 100 à

Restrictions budgétaires obligent, de plus en plus de réunions

420 places, en amphithéâtre, toutes numérisées, ce qui est l’idéal

d’entreprise sont organisées sur le lieu d’hébergement. «C’est une

pour des présentations powerpoint ou de films d’entreprises»,

autre tendance forte, à savoir privilégier une unité de lieu pour tout

déclare Laurence Algret, directrice d’UGC Ciné Cité. Le tarif des lo-

concentrer sur un même site: le logement, la restauration, la soirée

cations varie en fonction du nombre de séances supprimées et

et la réunion de travail», explique Stéphane Polisset de l’agence

des horaires. «Il faut compter environ 1200 euros pour la location

Sagamartha.

d’une salle pour cent personnes avec l’accueil petit déjeuner»,

Une analyse partagée par Valérie Kern, la directrice commerciale

précise Laurence Algret. «La plupart des entreprises terminent la

du Warwick Reine Astrid. Malgré la conjoncture, cette dernière

journée par un cocktail suivi d’une séance de cinéma». Un bon

constate une progression de son activité. «Notre recette ? Un po-

moyen de conjuguer l’utile à l’agréable.

sitionnement tarifaire adapté à la demande. On n’a pas augmenté nos prix depuis deux ans. Avec un forfait journée d’étude fixé à 67 euros TTC comprenant la salle équipée, le café d’accueil, petit déjeuner et deux pauses viennoiseries et patisseries, on ne connait pas la crise !». Bref, les hôtels ont encore un vrai pouvoir d’attraction. Quitte à SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine

Les cabanes de City Aventure - Photo : P.Auclair



Quelles activités ?

de quatre personnes dédiée à la vente business. Une formule qui

La société évolue, les pratiques des entreprises en matière de

marche puisque le site accueille 1 400 séminaires/an dans les

team building aussi. En vogue dans les années quatre-vingt, les

six salles mises à la disposition des entreprises. «En général,

activités à forte dose d’adrénaline comme le saut à l’élastique ont

elles prévoient une demi-journée de réunion, l’autre demi-jour-

pratiquement disparu, de même que les animations trop «bling-

née consacrée à des courses sur simulateurs, avec un déjeuner

bling» ou à forts relents de Co2. La tendance est aux modes doux,

au milieu. Une formule proposée à partir de 90 euros/personne»,

à la convivialité et à la ludicité. «On privilégie des activités non

détaille Pierre Nicolas, PDG-fondateur d’I-Way, qui compte sur le

polluantes pour coller aux valeurs véhiculées par l’entreprise. Les

nouveau concept de Moon Racer (courses sur la lune) pour doper

activités liées à l’automobile, par exemple, sont désormais pros-

encore son activité business.

crites», note Maïlys Biger chez SFR.

«L’environnement est mis à toutes les sauces. Cela dit, les

«Notre principe, c’est de trouver une activité à proximité du site du

grands classiques comme le karting ou les courses d’orienta-

séminaire et non l’inverse. Autrement dit, ce n’est pas l’incentive

tion demeurent des valeurs sûres en matière de team building»,

qui guide notre choix et le budget alloué n’est jamais très élevé.

conclut Bernard Buffard (La Sphère des Possibles), qui souligne

On a ainsi testé de multiples formules, du rallye en 2CV au ral-

aussi l’engouement suscité par les animations liées à la cuisine

lye pédestre dans les rues de Lyon, en passant par le tournoi de

et à l’œnologie. Quoi de plus logique dans la capitale de la gas-

pétanque et le concours de cuisine», souligne Eric Vernusse à la

tronomie...

Banque Rhône-Alpes. Dans ce contexte, certains tirent leur épingle du jeu, à l’instar des prestataires «chlorophylle», de plus en plus nombreux à prospérer sur ce marché. À Sainte-Foy-lès-Lyon, City Aventure a aménagé une cabane suspendue pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes avec une terrasse-bar aux beaux jours pour le petit-déjeuner et le mise au vert dans les arbres, de 14 à 17 heures, dont un challenge multi activités très ludique », explique Thierry Franc, directeur de City Aventure. Surfant sur ce phénomène d’éco-citoyenneté, Bike & See propose aux entreprises de faire découvrir la ville à leurs salariés et clients en... vélos électriques. Dans cette optique, la société a conçu quinze formules guidées par iPhone, via un système de géolocalisation. Parcours thématiques, de chasse au trésor... La durée de ces balades intra-urbaines varie de deux heures à une journée. D’autres parviennent à concilier l’attrait des sports mécaniques avec la notion de développement durable. C’est le cas d’I-Way, premier centre de simulation automobile, dans les quartier de Vaise, à Lyon, qui exploite un complexe articulé autour de trois zones distinctes: Formule 1, rallye, prototypes endurance. Chaque zone dispose de six simulateurs. Les véhicules reposent sur une plateforme animée par six vérins, reproduisant à l’identique les sensations du pilotage (jusqu’à 2G), à près de deux mètres du sol. Le complexe de Vaise a constitué une équipe commerciale SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine

Hôtel des Congrès

ENQUETE

PAR PASCAL AUCLAIR

déjeuner. « La journée type ? Réunion le matin, de 9 à 12 heures, et



HEBERGEMENT L’hôtellerie lyonnaise fait sa révolution De nouvelles étoiles brillent déjà ou illumineront bientôt le ciel lyonnais. De la Part-Dieu à la Guillotière, de Saint-Priest à l’hypercentre, plusieurs projets de grande envergure sont en gestation ou viennent de se concrétiser. Tour d’horizon.

PLUIE D’ÉTOILES À LA PART-DIEU et un Mercure (quatre étoiles), soit trois enseignes du groupe Accor, dans un même bâtiment de 80 mètres de long et 32 mètres de de la Part-Dieu. A l’issue de 22 mois de travaux, ce vaste complexe

L’ÉCLOSION DE GOLDEN TULIP À SAINT-PRIEST

de 315 chambres vient d’être inauguré dans le quartier d’affaires

L’éco-conception fait son chemin dans le domaine de l’hôtellerie.

lyonnais, côté Villette, face à la gare TGV et à deux pas du centre

Le groupe lyonnais SCSP, déjà propriétaire du Concorde (4 étoiles)

commercial. De quoi proposer aux cadres supérieurs comme aux

à la Cité Internationale, vient d’en faire la preuve en inaugurant

touristes une offre d’hébergement pour tous les budgets dans

cet automne un hôtel Golden Tulip sur le parc technologique de

un secteur qui commençait à souffrir d’une pénurie de chambres,

Saint-Priest, à proximité du site d’Eurexpo et de nombreux sièges

d’autant que de nouvelles tours dopent l’immobilier d’entreprise de

internationaux. Pour limiter au maximum les besoins énergétiques

ce pôle tertiaire, l’un des plus actifs de France. Le Mercure et l’Etap

de cet établissement, les concepteurs ont travaillé à la fois sur

Hôtel disposent chacun de 108 chambres et alors que le All Seasons

l’isolation du bâtiment, sur son étanchéité à l’air et sur la mise en

doit se contenter de 99 chambres. Chacun des établissements pro-

place d’équipements innovants. La surface vitrée (orientée Est/

pose un concept de restauration ouvert au public : un bar à vins au

Ouest) de l’hôtel est ainsi limitée à 13%, une chaudière à granulés

Mercure, une épicerie-comptoir au All Seasons et un espace café-

de bois assure le chauffage des chambres et un système inédit

salon de thé à l’Etap Hôtel. L’ensemble dispose, par ailleurs, d’un

de récupération de la chaleur des eaux chaudes usées permet de

accès wifi gratuit, d’un parking public de 147 places sur trois ni-

diviser par trois la consommation d’énergie nécessaire à la pro-

veaux en sous-sols et d’une desserte optimisée via les transports

duction d’eau chaude. Ce souci de réduire au maximum l’impact

collectifs (bus, métro, tramway, Rhônexpress). Enfin, compte tenu

environnemental se décline aussi dans les chambres: suppression

de la proximité de la gare SNCF, chaque hall d’hôtel est équipé d’un

des savons en emballages individuels au profit de distributeurs,

écran relais affichant en instantané les horaires de train.

absence de minibar (56 % de l’énergie d’une chambre), télévision basse consommation et éclairage leds avec extinction automatique en inoccupation, débit contrôlé des douches, auto-régulation des robinetteries sanitaires... Un parc de vélos électriques est même à la disposition des clients. Bref, ces derniers contribuent à la préservation de la planète en séjournant dans l’une des 133 chambres (dont deux suites) de ce quatre étoiles nouvelle génération abritant également un espace de réunions de 300 mètres carrés modulables et un restaurant de 120 couverts dont la carte brasserie est signée Alain Alexanian, consultant gastronomique et

Photo : DR

DOSSIER

PAR PASCAL AUCLAIR

large. Tel est le challenge relevé par Européquipements au cœur

Photo : SCSP

Réunir un Etap Hôtel (deux étoiles), un All Seasons (trois étoiles)

SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine

partisan du « bien manger », qui milite pour une alimentation plus verte et plus durable.



LE GROUPE MÉTROPOLE MET LES BOUCHÉES DOUBLES Déjà très présent sur l’agglomération lyonnaise avec l’hôtel des Congrès, l’hôtel Lyon Métropole et la Villa Florentine, le groupe Métropole dirigé par Eric Giorgi va encore renforcer son offre avec deux nouveaux établissements. Situé dans le quartier de Vaise, l’hôtel Lyon Ouest devrait être inauguré à la fin du printemps prochain. Situé face aux rives de Saône, ce trois étoiles disposera de cent chambres, d’une salle de sport et d’un restaurant Mix-City. «On mise beaucoup sur le tourisme d’affaires», précise François Contensou, le directeur commerciel du groupe, qui précise que l’établissement abritera trois salles de séminaires. De l’autre côté du fleuve, le groupe poursuit également son programme d’investissement avec la réalisation d’une résidence hôtelière à côté de l’hôtel Lyon-Métropole et de son magnifique Spa Lyon Plage. Inauguré en octobre, le com-

Photo : DR

plexe se composera de studios, de T2 et de T3, tous équipés de kitchenettes.

CANABAE... ET VOGUE LA GALÈRE « On se lance dans une aventure inédite, à savoir construire un hôtel flottant, un lieu hors du commun pour accueillir des gens à la recherche d’un produit différent de l’hôtellerie traditionnelle, à mi-chemin entre l’hôtel et la chambre d’hôtes ». Voilà définit Canabae par Philippe Bleicher, co-concepteur de ce projet hors normes. Amarré quai Gailleton, sur la rive droite du Rhône, ce quatre étoile Outre ses quatorze chambres de 25 mètres carrés, il devrait également abriter une vaste salle de séminaires, le tout chauffé et climatisé par une pompe à chaleur immergée. Qualité environnementale oblige… Ses promoteurs imaginent Canabae, coulant des jours heureux, à hauteur du pont de l’Université. «Nous n’avons trouvé que deux concepts équivalents, l’un sur un lac au Canada et l’autre sur un archipel en Suède. Mais une maison-hôtel sur l’eau, en ville, n’existe pas. Ce sera donc une grande première», insiste Catherine Laurent, co-conceptrice d’un projet qui devrait se concrétiser au printemps prochain. Photo : DR

DOSSIER

aquatique se composera de deux barges d’acier, de bois et de verre.

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MAÏA FAIT SON MIEL À ANTIQUAILLE Le site a de l’allure, perché au sommet de la colline de Fourvière. L’ancien hôpital de l’Antiquaille offre un point de vue unique sur la ville. Logique, dans ces conditions, que ce site stratégique accueille bientôt un luxueux hôtel cinq étoiles. Appartements, suites, chambres... Au total, le futur établissement proposera trente-huit clés. Baptisé Villa Maïa, en référence au groupe lyonnais porteur du projet, ce «boutique-hôtel» disposera également d’un spa, d’une piscine et de terrasses ombragées. Pour la restauration, un partenariat est envisagé avec un habitué des lieux, le chef étoilé Christian Têtedoie. Retardés en raison de fouilles archéologiques, les travaux ne devraient débuter que fin 2012 pour une mise en lumière espéattendant, seul le chantier du parking de 285 places a déjà débuté à l’ombre de la basilique.

Photo : DR

rée le 8 décembre 2013 et une ouverture au public début 2014. En

LA FAMILLE « MAMA SHELTER » S’AGRANDIT À LA GUILLOTIÈRE Ses prix sont tous petits et il aura tout d’un grand ! Le dernier né dans la famille Mama Shelter, la chaîne d’hôtels « low-cost » chère au designer Philippe Stark, débarque à Lyon après avoir conquis la capitale. Implanté à deux pas de la place Jean Macé, au cœur du septième arrondissement, l’établissement proposera 154 chambres sur six niveaux avec une politique tarifaire attractive (on évoque un prix d’entrée de 80 euros) et des prestations high tech dans un décor cosy et branché, résolument contemporain. Dans les chambres, iMac 24 pouces, wifi et VOD gratuite, draps 100% coton satiné... Dans les parties communes, bar, restaurant et scène live pour animer les fins de soirées. La cuisine sera confiée au chef réputé Alain Senderens, bien connu sur la place lyonnaise pour avoir exercer ses talents aux Trois Dômes, au sommet du Sofitel-Bellecour. Concept de boutique-hôtel imaginé par Serge Trigano (fondateur du Club Med) et par le philosophe Cyril Aouizerate, Mama Shelter fait déjà un malheur à Paris, avec des prix variant en fonction du taux d’occupation. «Plus vous réservez à l’avance, plus les tarifs sont bas. On n’a rien inventé !», explique Serge Trigano. En vogue, l’enseigne ouvre également deux nouveaux hôtels à Marseille et Istanbul, en attendant de s’implanter à Bordeaux. « Cet hôtel palace low-cost va être une véritable locomotive pour le quartier », a assuré le promoteur lyonnais Jean-Christophe Larose (Groupe

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Photo : DR

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DOSSIER

Cardinal), lors de la pose de la première, en septembre dernier. Ouverture prévue fin 2012.



INTERCONTINENTAL VA RESSUSCITER L’HÔTEL-DIEU C’est sans doute l’un des sites les plus emblématiques de la ville, l’un des plus chargés d’histoire aussi. Derrière les façades noircies de l’HôtelDieu se dressera bientôt un hôtel cinq étoiles de la chaîne InterContinental. Les travaux de réhabilitation du bâtiment désaffecté depuis fin 2010 débuteront au quatrième trimestre 2012. Le projet retenu, élaboré par le groupe Eiffage, comprend la rénovation de 62 000 mètres carrés, dont environ un tiers de la surface réservé à un InterContinental de 140 chambres et suites. « Le projet consiste à la fois à conserver la mémoire du lieu et à transformer les bâtiments pour qu’ils accueillent de nouvelles fonctions cohérentes avec le développement de la ville, explique Albert Constantin (AIA Atelier de la Rize), concepteur du projet avec Didier Reppellin, architecte en chef des Monuments Historiques. La partie construite par Soufflot, d’où émerge le Grand Dôme, abritera l’hôtel cinq étoiles. C’est le côté prestigieux du projet, tel qu’il a été imaginé à l’origine, pour impressionner le visiteur étranger, notamment italien, qui arrivait par le pont de la Guillotière. À côté de ce palace, le Petit Dôme et l’hôpital des Quatre Rangs, construit au XVIIe siècle, préservera la mémoire du lieu avec un centre de conventions de 300 à 500 places pour les congrès médicaux, un musée hospitalier et le Pres (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur). Par ailleurs, une partie sera réservée à l’activité tertiaire, symbolisée par le Dôme Pascalon, du XIXe siècle. Quant à l’activité commerciale, elle trouvera sa place sur tout le rez-de-chaussée. Là encore, la mémoire du lieu est préservée car, dès l’origine, il était prévu d’implanter des commerces dont les revenus locatifs servaient à financer en partie l’HôtelDieu. Enfin, tous les cloîtres et les galeries intérieures seront rendus au public sous forme de jardins d’apothicaireries, en hommage aux célèbres botanistes lyonnais, notamment les Jussieu, dont on réimplantera les plantes médicinales et odoriférantes. Six entrées différentes seront créées pour accéder et traverser le site, contre une seule aujourd’hui, rue Bellecordière, qui deviendra à terme semi-piétonne ». L’ouverture de la première tranche est prévue fin 2014. Quant à l’hôtel, il devrait être inauguré au printemps 2016.

Photo : ASLYM

Etablissement emblématique de l’agglomération lyonnaise, La Reine Astrid vient de changer d’enseigne pour devenir le Warwick Reine Astrid. Une nouvelle dénomination et une identité visuelle inédite pour la prestigieuse résidence hôtelière quatre étoiles située au cœur du sixième arrondissement de Lyon, à deux pas des allées du parc de la Tête d’Or et à proximité du Centre des Congrès, de la Salle 3000 et de la Cité internationale. Avec ce changement d’enseigne, l’établissement renforce sa notoriété et son appartenance à un groupe hôtelier d’envergure internationale présent sur les cinq continents, de Paris à New York, de Bruxelles aux îles Fidji.... Cette nouvelle identité s’inscrit aussi dans la stratégie de développement d’une adresse réputée pour la qualité de ses prestations, tant auprès de la clientèle business que loisirs. Réalisation du groupe Pitance, inaugurée en 1993, reprise en janvier 2000 par le groupe Warwick International Hotels (1), la résidence hôtelière Warwick Reine Astrid abrite 88 suites de 35 à 90 mètres carrés, climatisées et insonorisées. L’établissement dispose également d’un restaurant/bar «Le Lounge», de trois salles de réunion et d’une vaste salle de réception ouvrant sur une terrasse et un jardin privatif. La clientèle de la résidence hôtelière bénéficie également d’un centre de remise en forme/ bien-être et d’un parking souterrain.

(1) Warwick International Hotels (WIH) a été créé en 1980 avec l’acquisition du Warwick New York, un hôtel à l’origine construit par William Randolph Hearst pour ses amis de Hollywood. Le Groupe WIH compte aujourd’hui plus de 50 adresses de prestige, hôtels & resorts, dans le monde entier. Plus d’informations à découvrir sur www.warwickhotels.com. Warwick Reine Astrid 24, boulevard des Belges, Lyon 69006 Tél. +33 (4) 72 82 18 00 Email: infora@warwickhotels.com Internet: http://www.warwickhotels.com http://www.warwickastrid.com

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Photo : ASLYM

DOSSIER

La Reine Astrid devient Warwick Reine Astrid



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