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INTERVIEW
MARIE-NOËLLE GRAOBE
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ZINZIN MAGAZINE : Bonsoir Noëlle. Une brève présentation de toi s’il te plaît.
MARIE-NOËL GRAOBE : Je suis Marie-Noëlle GRAOBE, mannequin professionnel et international d’origine camerounaise.
Z.M : Dans le domaine de la mode et du mannequinat plus précisément , tu es Vue comme une référence au Cameroun et même à l’extérieur. Comment t’est Venu l’idée de faire carrière dans le mannequinat ?
M.N : En fait ma mère était couturière et je passais beaucoup de temps dans son atelier de couture. J’aimais feuilleter les magazines de mode qui trainaient souvent dans l’atelier et ça me plaisait bien de regarder les photos des filles qui s’y trouvaient. De plus, je servais de mannequin à ma mère lorsqu’elle confectionnait les vêtements. Je pense que c’est de là qu’est née cette fibre pour la mode.
Z.M : Quelle a été la réaction de ta famille lorsque tu as décidé de ce lancer dans ce métier ?
M.N : Ça n’a pas été facile pour ma famille d’accepter que je fasse carrière dans la mode. De plus je suis originaire de l’extrême-nord du Cameroun, et dans notre culture, ce genre de métier est proscrit. Vous imaginez donc que ce n’était pas du tout facile pour moi de faire face à tout ça.
Z.M : Depuis combien d’années mènes tu une carrière de mannequin ?
M.N : Disons que je suis mannequin professionnel depuis 2011 et je suis à l’international depuis 3 ans déjà.
Z.M : As tu déjà été victime d’un harcèlement de toute sorte à cause de ton métier ?
M.N : Depuis le début de ma carrière, je ne me rappelle pas avoir un jour été victime de harcèlement de toute sorte.
Z.M : Est ce que le fait d’être mère a été un frein pour ta carrière ?
M.N : Avoir un enfant est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. J’étais très jeune lorsque j’ai accouchée et j’ai pu reprendre ma carrière après l’accouchement. Donc mon fils n’a pas été un frein pour moi.
Z.M : En 2016 tu as participé à <<Cameroon top model >> . Comment as tu vécu l’aventure ?
M.N : « Cameroon Top Model » a été une expérience très enrichissante pour moi. Je profite d’ailleurs de la tribune que vous m’offrez pour remercier une fois de plus les organisateurs.
Z.M : êtes vous plus glam, Free ou chic ?
M.N : Je ne saurais vous répondre. Je suis comme toutes les femmes, j’aime ce qui est beau
Z.M : Peux tu nous citer quelques fashion week à ton Actif ?
M.N : J’ai participé à plusieurs fashion week parmi lesquelles celles de Londres, Milan, la Haute couture de Paris, etc
Z.M : quel est votre couleur préféré ?
M.N : Je n’ai pas vraiment de couleur préférée mais je penche beaucoup pour le bleu
Z.M : Vous avez défilé pour Jean Gautier, qu’avez-vous ressenti sur le moment lors de la validation pour porter ses tenues ?
M.N : C’était un rêve qui se réalisait. On sait tous ce qu’il représente pour la mode. Ça a été un honneur pour moi de défiler avec ses tenues.
Z.M : Quel a été ton ressenti après avoir été élue meilleure mannequin Africain au concours international *Miss World supertalent* ?
M.N : « Miss World Supertalent » a été mon tout premier concours international et être élu Meilleur mannequin international à ce concours a été une véritable fierté pour moi.
Z.M : Parle nous de ton entreprise d’extraction et de commercialisation d’huile de sésame.
M.N : C’est juste une petite entreprise qui extrait et commercialise l’huile de sésame, rien d’autre. C’est une entreprise comme toute autre.
Z.M : comment arrives tu à allier ta famille , ton entreprise , ton association et tes multiples voyages ?
M.N : J’avoue que ce n’est pas évident d’être présente avec le travail que j’ai. Mais Dieu merci, j’ai une famille merveilleuse qui m’aide et une équipe bien structurée avec laquelle je travaille. Z.M : Vous voyagez beaucoup, rencontrez des stylistes, créateurs sur une échelle de 1 à 10 qu’elle note donnez-vous à la mode camerounaise en général ?
M.N : Je n’irai pas jusqu’à donner une note à la mode camerounaise mais je dirai juste que nous avons encore beaucoup de travail pour atteindre le niveau des autres pays.
Z.M : quel est votre plat préféré ?
M.N : J’aime beaucoup les mets traditionnels
Z.M : Quels conseils peux tu donner aux jeunes filles qui aimeraient se lancer comme toi ?
M.N : Je dirai juste aux jeunes filles qui veulent faire carrière dans la mode de croire en elles et de travailler très dur car rien n’est facile mais surtout qu’elles n’écoutent pas ceux qui disent qu’il faut « se salir » pour atteindre ses objectifs.
Z.M : peux t’on vivre du mannequinat au Cameroun ?
M.N : C’est difficile de vivre du mannequinat au Cameroun, mais c’est possible.
Z.M : Que penses tu de la dépigmentation de la peau ?
M.N : Je suis contre la dépigmentation de la peau mais je ne juge pas ceux ou celles qui la pratiquent, ils sont libres de gérer leurs corps comme ils veulent.
Z.M : Quelles sont tes projets à venir ? Où te vois tu dans 10 ans ?
M.N : Je suis actuellement à Londres pour le travail et j’ai d’autres contrats ailleurs. Pour la suite, vous verrez le moment venu.
Z.M : Merci de nous avoir accordé cette interview
DEVINETTES
Mon premier est à moitié gaga Mon deuxième n’est pas mauvais On trouve mon tout en Afrique centrale
REPONSE : GABON
Je suis un arbre. Pour grimper sur moi on descend. Et pour descendre de moi, on grimpe. Qui suis-je ?
LE PUITSREPONSE :
Habituellement, les os de la viande sont sous la chair. Mais, mes os sont sur ma chair. Qui suis-je ?
L’ŒUF REPONSE :
Pour vivre, je meurs d’abord Qui suis-je ?
LA GRAINE REPONSE :
Cet animal marche à quatre pattes le matin, a deux pattes a midi et a trois pattes le soir. Qui suis-je ?
