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INTERVIEW
Claude Samuel MONTHE
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LE MAIRE DANSEUR
ZINZIN MAGAZINE. : Bonjour Mr le maire
Claude Smuel MONTHE. : Bonjour
Z.M : Pouvez-vous vous présenter ?
C.M : Je suis Monthe Claude, 4e adjoint au maire de Yaoundé 2e. Je viens de la région de l’Ouest et je suis père de beaucoup d’enfants.
Z.M : depuis combien de temps êtes-vous maire adjoint ?
C.M : sa fait 1 ans 2 mois et 13 jours.
Z.M : décrivez-nous une de vos journées types C.M : En réalité ce que les gens ne savent pas, c’est que je suis le 4e adjoint en charge des recettes et des finances. Donc, mon rôle est de trouver des stratégies pour booster et optimiser les recettes propres de la mairie: impôts libératoires, taxes communales, tisser les partenariats, les droits de timbre, etc.
Z.M : Seriez-vous devenu danseur si vous n’étiez pas maire ?
C.M : non du tout !
Z.M : Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de votre activité ?
C.M : Vous savez, les difficultés ça ne manque pas. Mais comme on dit, quand vous avez la grâce de Dieu avec vous, vous apprenez a surmonter les épreuves. Ne pleurnichez pas. Plus vous gravissez les échelons, plus vous prenez des coups. C’est vrai qu’au départ, je faisais l’objet de moqueries : “voila un maire qui dévalorise le métier…” Mais quand ça a commencé à prendre de l’ampleur, tous ceux qui me lançaient des pierres ont voulu créer autour de moi un business, question de ternir mon image. Faire croire aux gens que je ne suis pas accessible, que je me prends la tête. Mais bon ça va … je m’accroche.
Z.M : D’où vous est venu l’idée d’introduire des pas de danse à chaque célébration ?
C.M : Toute inspiration est divine. Ah oui je suis chrétien, moi. En fait, tout est parti du fait qu’une fois j’étais en train de célébrer un mariage, et j’ai demandé aux mariés de s’embras- ser. Mais la mariée était timide et a repoussé son mari, et lorsqu’ils se sont rassis, le marié a commencé à menacer la mariée. A ce moment, j’ai regardé le couple, , les invités et les témoins. Personne ne comprenait ce qui se passait, car il y avait de la tension entre les deux. Et là, je leur ai demandé de se lever et de danser. Ils m’ont invité à danser avec eux. J’ai tout de suite dit oui, , vu que ma cible est de rentre heureux les mariés. Voilà, ça vient de là.
Z.M : Quelle sont vos perspectives d’évolution
C.M : Comme je le dis souvent aux gens, mon défaut est qu’avant d’être maire je suis cadre communal, administrateur de communes.je suis diplômé du Centre de Formation pour l’Administration Municipale (CEFAM) de Buea. Donc, quand je suis dans une mairie, j’y suis beaucoup plus comme un technicien qu’un élu. Et pendant ma formation, j’avais des cours d’animation sociale et culturelle et on nous disait que: “quand vous êtes quelque part, essayez de créer”. Et voilà. Z.M : Parlez-nous un peu de votre association*
C.M : déjà c’est notre association, pas seulement la mienne. Je ne suis que membre de ladite association. Je suis plus visible parce qu’apparemment, je suis le plus grand danseur de la fondation et en tant que meilleur danseur, je suis mis en avant mais il y a des gens qui travaillent en back office. Cette association est là pour venir en aide aux démunis et aux orphelins, et notre slogan est “une chance pour tous les enfants.”
Z.M : vous êtes un personnage motivant, impactant et qui inspire. D’où vous vient cette force ?
C.M : il faut aimer ce qu’on fait et chez moi ça a toujours été le cas. J’ai appris à batailler dur pour arriver où je suis. La vie n’a pas été facile pour moi. Des coups j’en prends depuis tout petit et comme je dis, le secret c’est d’être humble et d’aimer ce qu’on fait.
Z.M : Parlez-nous un peu de votre association*
C.M : déjà c’est notre association, pas seulement la mienne. Je ne suis que membre de ladite association. Je suis plus visible parce qu’appa remment, je suis le plus grand danseur de la fondation et en tant que meilleur danseur, je suis mis en avant mais il y a des gens qui travaillent en back office. Cette association est là pour venir en aide aux démunis et aux orphelins, et notre slogan est “une chance pour tous les enfants.”
Z.M : vous êtes un personnage motivant, impactant et qui inspire. D’où vous vient cette force ?
C.M : il faut aimer ce qu’on fait et chez moi ça a toujours été le cas. J’ai appris à batailler dur pour arriver où je suis. La vie n’a pas été facile pour moi. Des coups j’en prends depuis tout petit et comme je dis, le secret c’est d’être humble et d’aimer ce qu’on fait. Z.M : Y a-t-il des contraintes dans votre métier? Par exemple, si vous êtes malade et que vous devez célébrer un mariage que faites-vous par la suite ?
C.M : Jai déjà eu à célébrer des mariages étant presque souffrant. J’ai même déjà eu un malaise pendant une célébration, mais Dieu merci je me suis battu pour finir la cérémonie; les gens ont eu de la compassion et n’ont pas publié la scène.
Z.M : Qu’est-ce que sa fait d’être le maire adjoint le plus influent du pays ?
C.M : personnellement je ne vois pas trop de différences entre les autres et moi. Je ne sais pas si je suis le plus influent. Tout ce que je sais, c’est que la conséquence directe que cette ascension m’a valu une augmentation de loyer de la part de mon bailleur.
Z.M : Beaucoup de jeunes peinent à se frayer un chemin. Quels conseil pouvez-vous leur donner ?
C.M : les conseils que je donnerais aux jeunes est qu’avant d’entrer dans un domaine, il faut se faire former. Moi J’ai la grâce d’avoir eu une formation. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, on part toujours de quelque part. Et lorsque vous avez une bonne formation, vous devez vous donner un objectif à atteindre et dès que vous l’avez atteint, ne vous dites pas ce sera facile et qu’on va vous faire des fleurs. Ne jamais baisser les bras et dites-vous que le chemin sera difficile, mais ayez la conviction que vous allez y arriver.
Z.M : Un mot de fin ?
C.M : Aux jeunes soyez humbles, respectueux. Croire à ce qu’on veut faire et se donner les moyens pour y arriver. Je dis généralement aux jeunes que le mariage est le début de la responsabilité, parce qu’un homme qui a une femme et des enfants aura peur de faire n’importe quoi car derrière lui, il a une famille à nourrir. Donc, j’invite les jeunes à aller vers ce chemin et à se battre pour leur famille et de ne surtout pas avoir honte. Et aussi, leur dire qu’on ne choisit pas forcément… Vous pouvez prendre de la boue et la transformer en or. Il faut se sacrifier pour ce qu’on veut et surtout, il faut croire en Dieu.
