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CONCLUSION

Le massif des Landes de Gascogne est une forêt unique qui a su tirer profit de ses spécificités territoriales et s’adapter aux transformations qu’elle a connu, avec la mise en place d’une économie forestière structurée autour du pin maritime. Cette monoculture intensive a façonné le massif pour donner les paysages que l’on peut observer aujourd’hui. Un seul et même motif, qui relève de la géométrie, ces parcelles équiennes où s’alignent des centaines de pins maritimes. Cette standardisation culturale de la forêt landaise est le symbole de ce massif forestier, son identité. Aujourd’hui celui-ci est remis en cause. À l’heure du dérèglement climatique, ce qui faisait la force de cette sylve est progressivement en train de la conduire à sa perte. Sa capacité d’adaptation est « inefficace » au vu de la rapidité laquelle s’effectuent ces changements (augmentation de la température, baisse de la pluviométrie, sécheresse plus longue…). Dans cette optique, il est d’autant plus important de s’interroger sur le devenir de ce géant forestier. Quelle stratégie doit être mise en œuvre afin de le rendre plus résilient face aux perturbations futures ? Comment assurer la pérennité de ce massif forestier tout en préservant ses fonctions écologiques, sociales et économiques ? Quels seront les paysages de demain ? Par le biais de ce projet, je remets en cause le système sylvicole actuel et m’interroge sur ce que celui-ci pourra devenir avec la mise en place d’actions permettant de rendre le massif plus résilient et adapté aux changements climatiques. Une gestion plus durable et proche de la nature, une filière basée sur une forte valeur ajoutée avec du bois d’œuvre de qualité ou encore la valorisation et la préservation d’une mosaïque de milieux seront support de nouveaux paysages alliant résilience écologique, économique et sociale. Pour conclure, je finirai par ces quelques mots...

L’ÉCOLOGIE C’EST LA CONDITION, L’ÉCONOMIE LE MOYEN ET LE SOCIAL LA FINALITÉ «

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