Les Cahiers de l'Industrie Electronique 77 web

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de l’industrie électronique & numérique novembre 2013 >

N°77

I N F O R M AT I O N S C O M M E R C I A L E S & T E C H N I Q U E S

DOSSIERS >

MIDEST 2013 :

les adhérents du SNESE sur le village électronique

Partenariat :

Les SRC, partenaires des écoles pour faire face à l’érosion des profils techniques

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 1


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2 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

Metcal est une marque de


Sommaire de l’ industrie électronique & numérique

Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électronique éditée pour le SNESE (Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)

VOUS CHERCHEZ UN

6

Informations

BON IL EST

• MIDEST 2013

• Nouvelle gamme Pilot 4D : la 4è dimension

ICI

du test à sondes mobiles

• Les SRC, partenaires des écoles pour

faire face à l’érosion des profils techniques

• SOFIRED, soutenir les projets porteur

d’emplois durables des PME électroniques

• ARELIS : le groupe lorrain, engagé dans

une stratégie de croissance externe forte,

s’appuie sur les prêts participatifs de Sofired

• La croissance viendra de la confiance

entre grands groupes et TPE-PME

Les adhérents du SNESE au Village Electronique du MIDEST 2013 A2E > M 134 ACTIVE PROGRAMMING SERVICES > M 132 ALLIANSYS > P 141 AR3E > N 142 ARELIS > M 138 CANON BRETAGNE > P 127 CDS ELECTRONIQUE > N 135 CENTRE SUZANNE MASSON > M 136 CONTINENTAL AUTOMOTIVE > N 136 CREATIVE EURECOM > N 143 JABIL CIRCUITS > N 144 LACROIX ELECTRONICS > N 127 OSE > P 143 PIGE ELECTRONIQUE > N 137 POLYGONE CAO > N 131 PROTOELECTRONIQUE.COM > L 133 SCAELEC > M 128 SEICER > N 132 SEICO > P 131 SYSTECH > P 135 RÉDACTION Richard Crétier Dominique Lemière (reporter) RÉGIE PUBLICITAIRE Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 55 04 56 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : novembre 2013 - ISSN 1774 - 5438 CONCEPTION & RÉALISATION Les Cahiers DIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 55 04 56 Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros CRÉDITS PHOTO Photos de couverture : SEICA - SYSTECH

8 DOSSIERS

21 Nouveautés Technologiques 22 Fabricants d’Électronique

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I N F O R M AT I O N S > SNESE

É D I TO Lorsque de temps à autre je me déplace chez un adhérent, j’ai toujours grand plaisir à visiter ses ateliers de production pour mesurer son effort d’investissement et son organisation. Très souvent, je découvre que sa fabrication ne se limite pas à la production de cartes électroniques et de câbles, mais elle concerne également des produits finis. Ce ne sont pas forcément des produits complexes car bien souvent, il y a seulement assemblage de cartes et de faisceaux dans un boîtier métallique ou plastique. Mais il m’arrive de voir des produits beaucoup plus élaborés.

Michel De NONANCOURT Président du SNESE (Villelec - 67)

Pour notre profession, cette voie est la bonne pour plusieurs raisons dont une tient à la capacité de nos entreprises à maîtriser une supply chain portant sur de nombreuses références. Il suffit de regarder le nombre de nos lignes de stocks pour être persuadé d’une grande expérience acquise en peu de temps dans ce domaine. Nos entreprises se sont dotées également de bureaux d’études capables de dépasser la seule conception de cartes électroniques.

Travailler ensemble

Cette capacité à fabriquer des ensembles et sous-ensembles complets est de nature à convenir à nos clients car cela simplifie leurs propres approvisionnements. Comment nous positionner alors face à des entreprises de la métallurgie et de la plasturgie qui ont une démarche stratégique identique ? La réponse passe par des accords et partenariats avec ces secteurs industriels voisins qui renforceront ainsi la sous-traitance industrielle aux yeux des grands groupes. Notre fabrication électronique, du fait de notre absence dans les grandes séries, pèse beaucoup moins que l’industrie mécanique qui demeure l’une des plus importantes du monde. Nous avons donc intérêt à nous en rapprocher et saisir quelques opportunités. A brève échéance, la participation de nos entreprises au MIDEST. L’organisateur du

4 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

salon a enregistré en 2012 la présence de 116 entreprises relevant du secteur de l’électrique et de l’électronique sur un total de 1721 exposants soit un taux de près de 7%. Les indications que nous avons pour 2013 montrent que cette participation va progresser. En tout cas le village électronique va croitre cette année et ne manquera pas, par sa localisation au cœur du salon, d’être sur le passage de nombreux visiteurs. Une autre opportunité est le développement de pôles régionaux de mécatronique qui associent des entreprises des différents secteurs industriels à la réalisation de projets communs. Ces pôles régionaux intègrent également tous les aspects de formation. En septembre 2012, le Val d’Oise a créé un pôle mécatronique avec une antenne universitaire dédiée à ce secteur. Et le 2 septembre dernier Annecy a inauguré sa maison de la mécatronique qui abritera 18 laboratoires de recherche dans un secteur géographique où les entreprises concernées représentent 20 000 emplois. Une troisième opportunité est la participation du SNESE au CENAST (centre national de la sous-traitance) qui regroupe plusieurs organisations professionnelles issues de l’industrie mécanique, de la forge-fonderie, de l’industrie des plastiques et de la soustraitance électronique. Le CENAST entend faire reconnaître le poids de la sous-traitance industrielle en France en favorisant par exemple le rééquilibrage des relations entre les donneurs d’ordre et les sous-traitants et en favorisant un meilleur partage de la valeur ajoutée entre les différents acteurs afin de maintenir chez les soustraitants leur capacité à innover, à investir et ainsi favoriser la pérennité de nos entreprises. La fabrication électronique s’impose dans un nombre sans cesse croissant de produits. Elle devient le partenaire incontournable de la plupart des filières et des projets d’avenir qui nous sont proposés. A nous de saisir ces opportunités pour renforcer la sous-traitance industrielle au côté des autres acteurs et faire apparaître notre poids dans l’économie de notre pays.


S Y N D I C AT P R O F E S S I O N N E L D E L A D I S T R I B U T I O N E N E L E C T R O N I Q U E I N D U S T R I E L L E

« Notre syndicat a pour objet de promouvoir et de supporter les intérêts des Distributeurs Franchisés. Depuis 1972, il représente la profession auprès des pouvoirs publics et des partenaires économiques. » François Kurek, Président

Le distributeur franchisé est une personne physique ou morale, juridiquement indépendante du fabricant de composants qu’elle représente, qui s’engage par contrat à commercer sous l’enseigne et dans le réseau commercial du fabricant selon les conventions qu’il a établies et sous son contrôle. Les ingénieurs d’applications de nos adhérents sont habilités par les fabricants qu’ils représentent à supporter leur client.

L’origine des produits est garantie

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L’approvisionnement de composants en dehors du réseau franchisé rend pratiquement impossible tout recours auprès du fabricant en cas de défaillance en utilisation.

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INFORMATIONS > SNESE BIENVENUE AU SNESE ! PRESTOCAB 59200 TOURCOING - 22 personnes Contact SNESE : M. Pascal LE PALLEC Tél : +33 (0)3 20 70 20 58 commercial@prestocab.fr www.prestocab.fr

PROTO ELECTRONIQUE.COM 67560 ROSHEIM - 20 personnes Contact SNESE : M. Damien ROSSIGNON Tél : +33 (0)3 88 48 04 00 rossignon@altrics.com

Relations inter-entreprises : osez la médiation. Confrontées à des problèmes contractuels ou relationnels avec leurs clients ou fournisseurs, les entreprises ont tout intérêt à s’intéresser de près à la médiation interentreprises. Apaiser les relations parfois houleuses entre grands comptes et PME, tel était l’enjeu de la conférence organisée par le groupement d’entrepreneurs Croissance Plus le 25 septembre 2013.

son client, bien au contraire ! Les entreprises poussées à la médiation considèrent différemment celles qui les ont menées devant le conciliateur et la relation est souvent rééquilibrée, voir renforcée.

Rapidité et confidentialité Pour apaiser les relations parfois houleuses entre clients et fournisseurs, un outil existe : la médiation inter-entreprises. Et ça marche ! Dans huit cas sur

dix, les entreprises trouvent un accord autour d’un médiateur. Organe créé par le ministère de l’Economie et des Finances en 2010, il présente deux avantages majeurs : la rapidité d’intervention et la confidentialité. C’est Pierre Pelouzet, médiateur national, qui en témoigne : « Deux ETI étaient en litige autour d’un problème de propriété intellectuelle. L’une accusait l’autre de violer son brevet, ce que l’autre niait. Quatre ans de procédure pour finalement avoir recours à la médiation : l’entreprise a reconnu ses torts et un accord a été trouvé entre les deux entreprises. Et ce grâce à la confidentialité de la procédure ! » Et ce n’est pas pour ça que l’entreprise qui prend l’initiative de la médiation perd

OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE : situation au troisième trimestre 2013 les indicateurs : indice de confiance : 5.4/10 (T4 2012 = 4.92) variation de l’indice CA : - 2.31 % (T3 2012 = - 6.79 %) variation de l’effectif : - 2.35 % (T3 2012 = - 0.56%) indice de l’évolution du carnet de commande : - 0.07(-) indice des perspectives d’investissement : 0.53(+) 2014 – CHANGEMENT DE TAUX DE TVA : Quel taux appliquer pour un devis signé en 2013 ? À partir du 1er janvier 2014, les taux de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) vont être modifiés. Le taux normal, qui s’applique à la majorité des biens et des prestations de service, passera de 19,6% à 20% Pour une prestation de services, la taxe est exigible, non pas à la date de réalisation de la prestation, mais à la factu-

ration des sommes venant en rémunération de la prestation, qu’il s’agisse d’un acompte ou d’un solde. Le nouveau taux s’appliquera pour toutes les prestations facturées en 2014, même si le devis a été accepté par le client et signé en 2013, et même si l’exécution a démarré en 2013. C’est la facturation de la TVA qui en détermine la date d’exigibilité. Le détail à lire dans la note d’information SNESE n° 79

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Retards de paiement, ruptures de contrat… Détournement de la propriété intellectuelle, retards de paiement, ruptures brutales de contrat, modifications unilatérales de contrat, non respect des termes de l’accusé de réception de commande figurent en tête des principales pratiques abusives identifiées par la médiation inter-entreprises … Tous ces cas sont traités par les médiateurs, que ce soit face à des grands comptes ou face à des entités publiques. MARQUAGE D’ORIGINE DES PRODUITS INDUSTRIELS – MADE IN ? La francisation des produits est très tendance aujourd’hui. Peut-être vous êtes vous posé la question de la légalité du marquage made in France de votre production ? Des clients vous ont peutêtre aussi demandé de procéder à ce marquage ou demandé un engagement écrit qui garantirait une production en France. La Direction Générale des Douanes et Droits Indirects précise qu’il n’existe pas d’obligation légale ou réglementaire relative.au marquage d’origine des produits industriels lors de leur mise sur le marché na-

Pour faire appel au médiateur, la procédure est simple : • soit vous déposez votre dossier sur le site www.mediation-interentreprises.fr ; • soit vous chargez votre syndicat professionnel de ce dépôt ; • la médiation étudie l’admissibilité du dossier ; • un médiateur délégué régional prend contact avec les deux parties et définit avec elles un schéma d’action ; • le travail de médiation s’effectue via le rapprochement des intérêts divergents ; • des solutions communes sont élaborées. Et Pierre Pelouzet d’ajouter : « Allez-y le plus tôt possible, ce sera d’autant plus efficace ! » tional et pas davantage au moment de leur importation à l’exception de quelques produits agricoles ou alimentaires. En revanche, l’administration des douanes intervient en application de l’article 39 du code des douanes afin de vérifier que les marchandises ne comportent pas de marquage laissant supposer une fabrication française alors que la marchandise est d’origine tierce. Le détail à lire dans la note d’information SNESE n° 80


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Midest est la plateforme mondiale de référencement et d’échanges entre donneurs d’ordres et sous-traitants. Fabricants, équipementiers et assembleurs rencontrent en face à face les fournisseurs de solutions en transformation des métaux, plasturgie, électronique, microtechniques et services à l’industrie.

Face à la multiplicité des sources d’information dépersonnalisées, le salon Midest place les hommes et les femmes des entreprises au cœur des échanges pour travailler ensemble.

SALON

Une offre unique au monde •1 721 exposants présents en 2012 sur près de 50 000 m² d’exposition •36% d’exposants étrangers venus de 46 pays •39 347 visiteurs de 78 pays •16% de donneurs d’ordres internationaux en moyenne venus de plus de 78 pays •Des pavillons toujours plus importants : 17 régions françaises et 30 représentants de pays ou régions étrangères

•Plus de 50 organismes étrangers sont les partenaires actifs de Midest •11 Villages Métiers en 2013 représentatifs des savoir-faire français : Électronique, Fixations

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Européennes, Fonderie / Forge, Informatique industrielle, Mise en forme des métaux, Plastiques / Composites, Caoutchouc, Chaudronnerie / Tuyauterie, Traitement des matériaux, Transformation du Bois et Usinage / Machines spéciales. MIDEST, une offre exhaustive : •Transformation des métaux Décolletage • Usinage • Machines spéciales • Forge • Fonderie • Chaudronnerie • Production par mise en forme et découpage des métaux • Matières/ Matériaux/Produits semi-finis

•Travail du bois •Transformation des autres matières et matériaux (verre, céramique,...) •Électronique et Électricité •Microtechniques •Traitements de surfaces, traitements thermiques et finitions •Fixations industrielles •Services à l’industrie Aide à la conception / Ingénierie / Etudes • Maintenance industrielle • Qualité / Contrôle / Mesures • Recherche & développement • Editeurs de logiciels • Environnement et développement durable

•Transformation des Plastiques, Caoutchouc, Composites

•Maintenance industrielle et tertiaire : Maintenance Expo 2013


LA SOUS-TRAITANCE ELECTRONIQUE AU MIDEST PORTEE PAR LE SNESE De par la diversité et la qualité de son visitorat, le MIDEST offre une excellente opportunité de développement et de diversification pour les PME de sous-traitance électronique comme pour les ETI qui souhaitent profiter de ce vent porteur. Il est donc important que le Village Electronique, investi par les adhérents du SNESE – le syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique présidé par Michel de Nonancourt, soit représentatif de l’étendue des compétences détenues par les sous-traitants. Le Village doit être aussi représentatif du dynamisme des activités connexes à la fabrication électronique, comme les études, la maintenance et la réparation, le test et les équipements de production. Pour l’édition 2013, le SNESE soutient la présence d’une industrie qui est incontestablement le vecteur stratégique et novateur du développement futur des productions industrielles, en adéquation avec la réalité environnementale et économique. L’électronique n’estelle pas incontournable de 22 des 34 plans de reconquête industrielle présentés le 12 septembre dernier à l’Elysée par le président de la République ?

« Le MIDEST offre une visibilité et une opportunité marketing exceptionnelle aux PME/ETI et grands groupes de notre syndicat qui conçoivent, fabriquent et intègrent des cartes et systèmes électroniques » explique Michel de Nonancourt. Le SNESE voit aussi dans le MIDEST l’opportunité de voir se développer des partenariats industriels associant fabricants d’électroniques, mécaniciens, plasturgistes, fondeurs, porteurs d’innovations technologiques ; pour servir au plus près et au plus juste les projets et productions de leurs clients. « En matière de solutions électroniques, le Village électronique du MIDEST est la plate forme idéale pour les entreprises qui souhaitent améliorer les performances de leurs produits, y intégrer des solutions numériques novatrices » confirme le Président du SNESE. Les acheteurs et ingénieurs de tous les secteurs trouveront auprès des exposants du Village électronique une écoute attentive à leurs projets. La diversité des compétences (voir le tableau), des capacités de création, d’innovation et de production, et une présence sur la quasi totalité du territoire, sont des atouts mis en valeur par la vingtaine d’entreprises adhérentes du SNESE présentes au Midest.

EXPOSANTS DU VILLAGE ELECTRONIQUE A2E stand M 134 • ACTIVE PROGRAMMING SERVICES stand M 132 • ALLIANSYS stand P 141 • AR3E stand N 142 • ARELIS stand M 138 • CANON BRETAGNE stand P 127 • CDS ELECTRONIQUE stand N 135 • CENTRE SUZANNE MASSON stand M 136 • CONTINENTAL AUTOMOTIVE stand N 136 • CREATIVE EURECOM stand N 143 • JABIL CIRCUITS stand N 144 • LACROIX ELECTRONICS stand N 127 • OSE stand P 143 • PIGE ELECTRONIQUE stand N 137 • POLYGONE CAO stand N 131 • PROTO ELECTRONIQUE. COM stand L 133 • SCAELEC stand M 128 • SEICER stand N 132 • SEICO stand P 131 • SYSTECH stand P 135 Autres adhérents présents au salon : ALTRICS stand N 178 • ESTELEC stand E 156 • MICRONIQUE stand L 146 • PART SERVICE stand T 110 • SELHA stand J 171 Montrer cette diversité est aussi une opportunité de voir se développer des clusters industriels associant concepteurs et fabricants de cartes et systèmes électroniques, universités, laboratoires, écoles, mécaniciens, plasturgistes, eux aussi porteurs d’innovations technologiques. Pour illustrer le champ des possibles du partenariat, le SNESE présentera sur son stand (N 128) l’exemple de Starway et de son Vélo Facile, électrique et électronique résolument innovant. Autour de son projet, cette TPE Tourangelle a su associer l’Université François Rabelais, Polytech Tours. Ont suivi Alpha Test, EasyLi, et Sensix. Côté nouveautés technologiques, CDS ELECTRONIQUE (stand N135), présentera sur son stand

(N135) un nouveau procédé de vernissage et underfilling par dépose en 3D. LE SNESE AU MIDEST Le SNESE est aussi présent au Midest pour rencontrer ses adhérents de passage et des sous-traitants intéressés par les activités du syndicat. C’est aussi un lieu de rencontre avec des institutions publiques et privées, des syndicats partenaires, etc. Le MIDEST verra la signature d’un partenariat original entre FENWICK, l’importateur des équipements de pose de composants FUJI. Ainsi, tout adhérent du SNESE faisant l’acquisition d’une machine de nouvelle génération AIMEX IIS, bénéficiera d’une extension gratuite de garantie à 3 ans (pièces, MO et déplacements), soit un avantage de 4 000 à 6 000 e, selon la configuration de la machine. Le MIDEST sera aussi le théâtre de la présentation à la presse professionnelle du logiciel EFFICIO. Créé pour permettre aux adhérents de mieux maîtriser leur structure de coût par une connaissance approfondie des mécanismes divers, EFFICIO répond à une réelle demande des entreprises. L’objectif du SNESE est de donner à ses adhérents le moyen d’augmenter leur pouvoir de négociation par l’élaboration de différents scénarios de prix de vente, adossés à une parfaite maîtrise des taux horaires et des coûts de production. Enfin, et c’est maintenant une tradition, tous les amis du SNESE se retrouveront le vendredi 22 novembre à 12 heures 30 pour un pot de l’amitié.

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 9


DOSSIER >

SALON

Un événement à ne pas manquer au MIDEST

VILLAGE SOUS TRAITANCE ÉLECTRONIQUE

VOUS CHERCHEZ

UN

BON IL EST

ICI

ESPACE TROPHÉES

MICROTECHNIQUES

ESPACE CONFÉRENCES

M8

PLASTIQUES / CAOUTCHOUC / COMPOSITES

ÉLECTRICITÉ / ÉLECTRONIQUE TRAVAIL DU BOIS

FIXATIONS INDUSTRIELLES USINAGE DÉCOLLETAGE MACHINES SPÉCIALES

MATIÈRES / MATÉRIAUX PRODUITS SEMI-FINIS FIM / CETIM CONFÉRENCES FLASH

PARTICIPATIONS NATIONALES ET RÉGIONALES

FINITION / TRAITEMENTS DE SURFACES / TRAITEMENTS THERMIQUES

FORGE / FONDERIE

SERVICES À L’INDUSTRIE PRODUCTION PAR MISE EN FORME ET DÉCOUPAGE DES MÉTAUX / CHAUDRONNERIE PRESSE

+

PLATEAU TV

SERVICES DE VIPARIS

LE MIDEST : INFORMATIONS PRATIQUES Du mardi 19 au vendredi 22 novembre 2013. Horaire : 9h – 18h sauf le vendredi, fermeture à 16 h Parc des Expositions de paris Nord Villepinte – Hall 6

MEMO POUR UNE VISITE EFFICACE

PARTICIPATIONS NATIONALES ET RÉGIONALES

Porte

Jeudi 21 novembre de 11 heures à 11 heures Conférence Les incontournables d’un partenariat efficace entre Donneurs d’Ordre et Sous-traitants : proposée par la Médiation, cette conférence a pour but de présenter les modalités de fonctionnement du dispositif de médiation offert aux entreprises s’estimant victime de mauvaises pratiques de la part de leur donneur d’ordre. Le Médiateur présentera ensuite les outils dont il dispose afin de mettre en place des partenariats efficaces entre donneurs d’ordre et sous-traitants à savoir la Charte Relations fournisseur responsables et son label associé. Enfin, l’action conduite en ce sens à l’intérieur même des filières industrielles sera abordée.

CONVENTION B2FAIR

ACCUEIL EXPOSANTS MIDEST CENTRE DE PRESSE CLUB VIP

ENTRÉE VISITEURS SUD - HALL 6 (ACCÈS RER)

10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

Je demande mon badge gratuit sur www.midest.com avec le code MP Ce badge me permet également de visiter le salon Maintenance Expo. Simultanément au Midest, se tiennent les salons, Tolexpo, Milipol et Cartes et Identification. Je réserve mon transport Air France avec le n° d’agrément 19252AF Je sélectionne les exposants que je souhaite rencontrer avec le moteur de recherche du site www.midest.com et j’imprime ma sélection J’échange rapidement et facilement mes coordonnées avec les exposants en scannant le QR code présent sur les badges. Au préalable, téléchargez l’application mobile du salon sur app.midest.com. Ensuite utilisez le lecteur QR code de l’application (rubrique « mes contacts ») pour flasher le code présent sur le badge de votre interlocuteur. Les coordonnées de votre contact sont stockées sur votre téléphone !


Les compétences des concepteurs et fabricants d’électronique sont multiples Faute d’une nomenclature officielle, le SNESE a élaboré une «nomenclature des activités de la sous-traitance électronique» qui lui est spécifique. L’architecture de cette nomenclature repose sur une «grille», composée de 17 «cases correspondant aux principales compétences ; chacune de ces «cases» constitue une position de référence. Avec cette grille vous pouvez identifier facilement les entreprises de sous-traitance électronique présentes sur le village électronique et maîtrisant les compétences qui vous intéressent. Composants Etudes

1

Fabrication, réalisation

2

Test, contrôle

3

sous-ensembles logiciels

sous-ensembles matériels

Ensembles complets

7

12

8

13

9

14

5

Installation

15

Maintenance Re-conditionnement

6 4

10

16

11

17

NOMENCLATURE 1

2

APS - stand M132 samuel.altounian@aps-service.net - www.aps-service.net

3

4

A2E - stand M134 jean-marc.gressier@a2e.fr - www.a2e.fr

5

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CENTRE SUZANNE MASSON - stand M136 jp.blanchard@crpsmasson.org

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OSE - stand P143 p.parisot@ose.fr - www.ose.fr

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PIGE ELECTRONIQUE - stand N137 georges.kerdo@pige-electronique.com - www.pige-electronique.com

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POLYGONE CAO - stand N131 sylvie.bugnand@polygone-cao.fr - www.polygone-cao.fr

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SEICO - stand P131 eric.lamboley@seico.fr - www.seico.fr

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SCAELEC - stand M128 t.moreno@scaelec.com - www.scaelec.com

SYSTECH - stand P135 j.bootz@systech-ste.com - www.systech-ste.com

17

JABIL CIRCUITS - stand M144 pascal_cousquer@jabil.com - www.jabil.com

SEICER - stand N132 francois.besnier@seicer.com - www.seicer.com

16

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CONTINENTAL AUTOMOTIVE - stand N136 philippe.bineau@contiental-corporation.com

PROTO ELECTRONIQUE.COM - stand L133 contact@protoelectronique.com - www.protoelectronique.com

15

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CDS ELECTRONIQUE - stand N135 t.leclech@cds-electronique.com - www.cds-electronique.com

13 14

● ● ● ●

CANON BRETAGNE - stand P127 michel.bunel@cb.canon.fr - www.canon-bretagne.fr

12

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ARELIS - stand M138 pascal.veillat@arelis.com - www.arelis.com

LACROIX ELECTRONICS - stand N127 sales@lacroix-electronics.com - www.lacroix-electronics.com

9

AR3E - stand N142 erwan.hardy@ar3e-electronics.com - www.ar3e-electronics.com

CREATIVE EURECOM - stand N143 info@creative.fr - www.creative.fr

8

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ALLIANSYS - stand P141 eric.burnotte@alliansys.fr - www.alliansys.fr

6

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DOSSIER >

TEST

Nouvelle gamme Pilot 4D la 4è dimension du

mobiles

SEICA SPA a de nouveau repoussé les limites de la technologie avec la présentation de la nouvelle ligne Pilot 4D, qui représente la « nouvelle dimension « dans les testeurs à sondes mobiles. Aujourd’hui, les fabricants de cartes électroniques doivent se battre avec de multiples facteurs liés aux « dimensions» tels que : la surface occupée des lignes de production, la miniaturisation des cartes électroniques et des composants ainsi que leur complexité accrue, le coût des différents moyens de test, le nombre de personnes à former, et surtout la dimension du «temps» consacré. Rien ne peut être négligé ou laissé au hasard. L’innovation de la nouvelle ligne Pilot 4D présente un ensemble de fonctionnalités et de performances destinées à modifier les attentes actuelles du test à sondes mobiles, pour ceux qui, tous les jours, font face à ces équations complexes. La dimension physique Les cartes électroniques à la pointe de la technologie, sont de plus en plus petites et hautement équipées de très petits composants à haute densité tels que, par exemple, des composants CMS 01005 et les nouveaux boitiers métriques comme le 03015. Le V8, M4, L4 et H4, testeurs de la gamme Pilot 4D, intègrent des innovations matérielles de haute précision ainsi que des logiciels évolués qui les rendent parfaitement adap-

tés pour tester des circuits miniaturisés de composants haute densité. Ces testeurs garantissent une accessibilité sur les équipotentiels difficile d’accès (quand il n’y a pas de place pour les points de tests traditionnels), sans laisser de marques visibles sur le circuit testé. Gamme de technologies Profitant de la nouvelle version 3.0 du logiciel VIVA et des nouvelles ressources de mesures mises en place sur les sondes, les testeurs de la ligne Pilot 4D permettent l’application de plusieurs types de tests et des techniques d’inspections afin de fournir la couverture de test maximale au travers d’un large éventail de technologies. La nouvelle plate-forme offre des capacités améliorées de tests électriques et thermiques ainsi que la programmation numérique intégrée de composants complexes. De nouvelles performances d’inspections optiques permettent d’effectuer des tests non invasifs pour détecter la polarité des capacités ainsi que la description de LED et une vérification conforme aux plus strictes spécifications de l’industrie automobile : le tout évidemment, regroupé dans un seul et même programme de test complet. Temps et ressources Les testeurs à sondes mobiles Pilot 4D ont été conçus pour minimiser le facteur temps. En terme de temps de réglage, temps de test de la carte

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test à sondes électronique, également pour la détection des fautes et la réparation des cartes. En bref, les différents modèles de la gamme Pilot 4D permettent d’augmenter la vitesse de test et la couverture de fautes. Les testeurs peuvent tous être équipés en option pour le chargement / déchargement de rack unitaire ou multiple, de cartes électroniques à tester afin d’obtenir une solution entièrement automatisée. En résulte, l’amélioration de la productivité et la réduction de besoin d’ un opérateur dédié. Applications La nouvelle dimension introduite par la ligne Pilot 4D apporte des avantages au test à sonde mobile pour les 4 étapes du cycle de vie d’une carte électronique : 1) La phase du prototype : Une fois les données de CAO disponibles, le programme de test peut être prêt en quelques minutes, fournissant aux designers et ingénieurs process, des informations immédiates nécessaires sur leur travail de développement des nouveaux produits et de mise en place de nouveaux procédés de fabrication 2) La phase de production : Le chargement entièrement automatisé est en option sur tous les systèmes de la gamme Pilot 4D. La configuration de test double face sur les systèmes verticaux permet aux testeurs à sondes mobiles Pilot 4D, de tester des centaines de cartes électroniques tous les jours. 3) La phase de réparation : La plate-forme Pilot 4D com-

prend une suite d’une quinzaine de techniques de tests différentes, complémentaires les unes aux autres et entièrement automatiques. Cela permet de maximiser la couverture de fautes et les capacités de diagnostic. Grâce à la possibilité d’alimenter la carte sous test, le test fonctionnel peut être effectué tant au niveau analogique que numérique. 4) La phase de Legacy Remplacement : Dédié aux performances de l’ingénierie inversée (reverse engineering), souvent utiles dans l’environnement de réparation, capable de reconstruire les schémas des cartes et les données CAO de produits périmés ou obsolètes qui cependant, doivent être pris en charge sur une période de temps prolongée. Ce sont des applications typiques dans les industries avionique, ferroviaire et de défense. La ligne Pilot 4D de Seica représente une toute nouvelle dimension de solutions pour ceux qui font face aux défis posés par l’évolution rapide des technologies et de la dynamique, présente et future, du marché de l’électronique.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 13


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PARTENARIAT

Les SRC, partenaires des écoles pour faire face à l’érosion des profils techniques « Depuis 5 ans, nous constatons une pénurie extrêmement forte de profils techniques spécialisés » s’inquiète Stéphane Biwersi, Directeur de la SRC Moving Magnet Technologies. Il y a quelques années, le secteur de l’artisanat tirait la sonnette d’alarme sur le sujet ; aujourd’hui même s’il est fonction de la zone géographique, le contexte tend à se généraliser à l’ensemble des PME industrielles. « Les jeunes ingénieurs qui arrivent sur le marché du travail sont très à l’aise avec les outils de CAO. Les écoles forment des profils à la pointe des technologies. En revanche, lorsqu’il faut toucher et manipuler les pièces, nous constatons un réel manque » confie Christian Clerc, Directeur scientifique de la SRC Vibratec. Pour Stéphane Biwersi, le niveau de formation des techniciens, des ingénieurs et même des docteurs est en baisse particulièrement dans les compétences dites périphériques comme l’aptitude à la mise en pratique ou encore la capacité à communiquer et à synthétiser ses travaux. Des formations de moins en moins techniques « En matière d’électronique de puissance, par exemple, les filières de formation ne sont pas structurées pour répondre aux besoins actuels. La dispersion des niveaux des juniors nous

amène à être davantage vigilant lors des recrutements » explique Stéphane Biwersi.

les ingénieurs de demain doivent sortir de l’école en ayant utilisé au moins une fois nos outils Selon lui, est en cause, « l’effet de mode » de certains enseignements qui ne sont pas toujours en accord avec les réalités présentes et futures du terrain, en particulier celles des PME. « Pour nous, un profil de technicien qui sait faire du prototypage a beaucoup plus de valeur qu’un profil qui maîtrise les commandes numériques. Il y a une inadéquation entre les besoins des entreprises et les politiques d’enseignement » ajoutet-il. « Les SRC ont pour particularité d’apporter des solutions concrètes aux problématiques des industriels. Elles se doivent d’avoir une forte activité de R&D de ressourcement et une capacité à aller vers des niveaux de maturité technologique très élevés. Ce dernier point suppose des profils techniques ou un goût prononcé pour la technique. Ces profils sont parfois de plus en plus rares. Cela peut s’expliquer par un

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désintérêt pour les métiers techniques et des programmes pédagogiques qui ne sont pas toujours adaptés. Ceci constitue un risque à l’heure de la volonté de réindustrialiser le territoire » explique Jérôme Billé, Délégué général de l’ASRC. Si on ne peut pas encore parler de pénurie de profils techniques, pour Christian Clerc, Directeur Scientifique de Vibratec, il est clair qu’il faut s’organiser pour éviter que les compétences ne viennent à manquer lorsque les ingénieurs seniors partiront à la retraite. « C’est au travers d’une collaboration étroite avec les écoles, intégrant alternance, stages de Masters et thèses, que nous arriverons à communiquer la passion de la technique pour que les jeunes ingénieurs s’y intéressent de façon pérenne et acquièrent l’autonomie de leurs ainés ». Les SRC renforcent leurs échanges avec les écoles Pour faire face à ces difficultés, les SRC développent ou renforcent leurs collaborations avec les écoles. Par exemple, comme un grand nombre de SRC, la SRC Moving Magnet Technologies s’est, depuis 3 ans, rapprochée de certaines écoles cibles et notamment locales. « La proximité géographique nous permet de nombreux échanges avec le corps enseignant et de nous faire connaître auprès des étu-

Jérôme Billé, délégue général ASRC diants » explique Stéphane Biwersi. Les échanges se traduisent par des dons de matériel pour les TP, l’accueil de stagiaires, de doctorants, des interventions en trois langues dans les cours ou des échanges avec le corps enseignant sur les programmes parmi d’autres projets. Xavier Benoit, Vice-président Technique, Innovation, Qualité de la SRC Adeneo, est également administrateur du CIMIRLY (Centre Interuniversitaire de Microélectronique de la Région Lyonnaise) dont l’objectif est « de faire en sorte que les ingénieurs de demain sortent de l’école en ayant utilisé au moins une fois les outils dont nous avons besoin et en ayant expérimenté et maquetté nos technologies cibles. Nous participons aussi activement à la commission formation du Pôle de compétitivité LUTB pour interagir sur le contenu des formations d’une part, et,


d’autre part pour attirer de jeunes talents vers des carrières techniques ». Les SRC multiplient également leurs présences à des forums étudiants et cherchent à faire prendre conscience de ces Présentation de l’ASRC L’Association des Structures de Recherche sous Contrat (ASRC), association nationale, est un point d’entrée vers les SRC pour les entreprises industrielles à la recherche de solutions technologiques de pointe. De la TPE au grand groupe, l’ASRC et ses adhérents aident les entreprises à résoudre leurs problèmes industriels et à mener à bien leurs projets d’innovations. Les SRC, représentées par l’ASRC, constituent un lien entre la recherche acadé-

enjeux pour préparer le futur.

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Article paru dans 360° R&D, septembre 2013, n° 3

redaction@asrc.fr www.asrc.fr mique et les entreprises (Start-up, PME, ETI et grands groupes). Elles permettent aux entreprises avec lesquelles elles travaillent de bénéficier des technologies de pointe, de gagner du temps pour le développement de nouveaux produits ou encore d’évaluer la faisabilité de certains projets par anticipation des obstacles techniques. Les SRC sont reconnues par bpifrance pour leurs capacités à apporter des solutions innovantes dans tous les secteurs industriels (agroalimentaire, aéronau-

tique, matériaux, médical, etc.) et pour leurs capacités à faire de la fertilisation croisée entre les technologies et les secteurs technico-économiques.

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● 4 000 contrats de R&D par an (dont 25% auprès des PME) ● 85% des travaux menés par les membres de l’ASRC ont permis aux entreprises clientes un meilleur positionnement, une meilleure adaptation au besoin du client final, un gain de délai de mise sur le marché (time to market). Contact : contact@asrc.fr www.asrc.fr

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PARTENARIAT

SOFIRED, soutenir les projets

porteur d’emplois durables des PME électroniques Renforcer les fonds propres sans se diluer, financer le bfr, tels sont les apports de SOFIRED qui soutient les PME par des prêts participatifs à moyen terme pouvant aller jusqu’à 1 M€ voire plus sur dérogation, contre un engagement de maintien et de création d’emplois durables à horizon de trois ans. Le groupe lorrain de hautetechnologie Arelis, anciennement Meusonic-Sericad, déploie une stratégie de croissance pour acquérir une taille critique sur le plan européen et devenir une ETI. Arelis, membre du Gifas et de Normandie Aerospace et expert en hyperfréquence et systèmes électroniques embarqués complexes pour des clients tels que Thales ou EADS a réalisé avec succès l’acquisition de l’activité angevine d’Asteelflash et très récemment l’acquisition de Thomson Broadcast. Ce groupe innovant et très tourné vers l’export, avec des produits propres issus de sa R&D, compte doubler de taille d’ici la fin de l’année et envisage déjà de nouvelles acquisitions, dans une logique de diversification. Le financement de l’opération Asteelflash a été bouclé grâce à un concours de SOFIRED. La société nantaise IS2T, créée en 2007 et aujourd’hui leader européen de la virtualisation logicielle, a été accompagnée lors de son lancement par le fonds

Innovacom et choisie comme partenaire mondial pour son savoir-faire par STMicroelectronics. IS2T a bénéficié d’une levée de fonds de 2,5 ME en 2011 et trouve en 2012 un nouveau financement avec SOFIRED, qui lui accorde un prêt participatif de 500 KE destiné à financer l’accroissement de son BFR ainsi que la création de nouveaux emplois. La technologie IS2T règne sur un marché (BBox Bouygues Telecom par exemple) qui représente plusieurs dizaines de milliards de dollars. Ce nouveau soutien va permettre à l’entreprise de Loire-Atlantique d’augmenter sa capacité de pénétration du secteur et ainsi de mieux répondre à ses nouveaux clients internationaux, tout en confortant son positionnement de créateur de forte valeur ajoutée vis-à-vis de ses clients industriels. Avec à ce jour des antennes à Grenoble, Paris, Rennes et Londres, 25 collaborateurs, une croissance de 50 % par an, IS2T n’est pas restée startup bien longtemps. Carlo Bozotti, CEO et Président de STMicroelectronics, vient de récompenser IS2T lors de leur dernière «Innovation Night» le 3 juin à Paris en présence de Madame Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, célébrant ainsi le succès de la collaboration entre les deux sociétés dans le cadre du programme «Innovation

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Booster Initiative». Fred Rivard, fondateur et Président du Directoire d’IS2T compte d’ailleurs solliciter à nouveau SOFiRED! A l’aune du groupe Arelis ou d’IS2T, les PME veulent fréquemment conserver leur autonomie. Aussi, leur capacité à consolider leurs fonds propres sans dilution constitue un élément stratégique de maîtrise financière pour leur développement. Pour André VIAU, Président de SOFiRED, l’investissement en capital n’est donc pas la seule réponse possible aux besoins de financement des PME : le prêt participatif comme outil de soutien est particulièrement adapté à ces problématiques. En effet, le prêt participatif SOFiRED permet de faire effet de levier auprès des banques en renforçant les fonds propres de l’entreprise par des quasi fonds propres. De plus, ces prêts ne font l’objet d’aucune prise de garantie. Enfin, SOFIRED est à même de financer le fonds de roulement généré par un projet de croissance. Des avantages appréciés des entrepreneurs et des repreneurs d’affaires, au moment où les premiers peinent à financer l’immatériel et les derniers sont contraints d’augmenter leur niveau d’apport personnel pour compenser le resserrement du crédit.

Présentation de SOFIRED

SOFIRED a été créée sous la tutelle du Ministère de la Défense pour revitaliser les territoires impactés par les restructurations : elle est désormais filiale de BPI France. La vocation de SOFIRED est de soutenir dans leur développement (croissance organique et externe) et leur transmission les PME dont les activités sont liées à la défense, de manière directe ou indirecte, et plus largement celles qui sont implantées sur les 71 départements éligibles au dispositif, quel que soit leur secteur. Au terme des deux premières années de fonctionnement, elle a atteint un premier palier opérationnel en finançant chaque année une trentaine de projets, ce qui représente une enveloppe de prêts à moyen terme d’environ 12 ME pour 1.500 emplois soutenus par an. Par ailleurs, la vocation de SOFIRED est de soutenir l’emploi durable, et c’est donc naturellement qu’elle coopère avec l’ensemble des syndicats que fédère la FIEEC (comme le SNESE) pour répondre à une question récurrente de ses adhérents, afin d’orienter vers elle les projets éligibles aux concours financiers qu’elle est susceptible d’offrir. Une ressource dédiée, Gaël BIELECKI, Délégué de SOFiRED, est en charge de ces questions au sein de la société de financement.


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PARTENARIAT

ARELIS : le groupe lorrain, engagé dans une stratégie de croissance externe forte, s’appuie sur les prêts participatifs de Sofired

Par Dominique LEMIÈRE, reporter.

Comment consolider les fonds propres d’une entreprise sans risque de dilution ou de perte d’autonomie ? Pour Pascal Veillat, PDG d’Arelis, la réponse est sans ambivalence : les prêts participatifs du BPI, tel Sofired qui bénéficient d’un véritable engouement auprès des industriels, sont les plus à même de répondre à cette question cruciale. Pascal Veillat est à l’origine du groupe Arelis né en 2010 de la fusion de Meusonic et de Sericad - expert dans le domaine du traitement du signal numérique et analogique, la radiofréquence et l’hyperfréquence, la conversion d’énergie et l’électronique de puissance. La stratégie du groupe est de réaliser une croissance externe forte et rapide, pour anticiper le déploiement des marchés de la TNT dans le monde, et le développement des nouveaux standards comme la HD, la super HD ou 8K dès 2017. Historiquement, c’est avec l’acquisition d’Asteelflash Anjou en 2011 que Pascal Veillat a eu recours aux prêts participatifs. : «Nous avons financé l’opération avec un fonds d’Oséo et un prêt participatif de Sofired, de 500 000 e chacun, et complété la somme par des prêts bancaires à concurrence d’1 Me.

L’intérêt majeur de Sofired : le prêt s’inscrit en fonds propres en haut du bilan et non en dette dite «simple». En outre, le prêt participatif est indexé sur la réussite de l’entreprise.Parmi les critères pris en compte figurent la réalisation des objectifs, l’évolution du chiffre d’affaires, qui permettent de faire évoluer le taux d’intérêt».

les relations avec SOFIRED sont simples... La TNT, locomotive à l’export En 2012, l’acquisition par Arelis de Thomson Broadcast qui connait de graves difficultés financières, est un défi. Arelis est d’ailleurs le seul acquéreur en lice. C’est aussi un challenge commercial, car le groupe ne connait que peu cette technologie. Le redémarrage de Thomson se fait cependant beaucoup plus vite que prévu, et Arelis engrange d’importants contrats, en particulier en Russie et en Israël. Aujourd’hui, la moitié du chiffre d’affaires d’Arelis est réalisé à l’export. Pascal Veillat, après une consolidation de croissance de 100 %,

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recherche toujours des opportunités de croissance, et des alliances pour des compléments de gamme ou des produits particuliers. Avec le développement rapide de l’activité broadcast, Pascal Veillat annonce qu’Arelis va solliciter un prêt Sofired pour augmenter le capital d’environ 10 Me avant la fin de l’année, pour faire face à une augmentation très forte du chiffre d’affaires et développer l’activité de R&D du groupe. En outre, ajoute Pascal Veillat, le groupe a internalisé ses fabrications, et le PDG les annonce fièrement «100 % françaises». «Destinées majoritairement à l’exportation, ces fabrications seront à terme encore plus compétitives sur le marché mondial. Nous avons affaire à des concurrents allemands, états-uniens, japonais. Avec l’acquisition de Thomson Broadcast, nous avons réalisé des économies sur le coût des produits et nous avons un plan pour le réduire davantage l’année prochaine». Le rôle du chef d’entreprise ne peut être délégué Élément stratégique de maîtrise financière, le prêt Sofired nécessite le montage d’un dossier similaire, selon Pascal Veillat, à une demande de financement

Pascal VEILLAT d’Oséo, voire même bancaire. Pour Pascal Veillat, une fois les pièces fournies (bilan des dernières années, prospective), les relations avec Sofired sont simples : des échanges d’e-mails ; puis un entretien durant lequel il a expliqué en détail les termes de son projet et justifié le chiffrage de celui-ci. Ensuite le comité d’engagement de Sofired se réunit, et prend sa décision. Une fois le dossier déposé, le délai pour connaître la décision de Sofired a été de 3 mois. «Il faut avant tout structurer clairement son business plan : le plan financier doit être en adéquation rigoureuse avec le projet industriel. Il faut produire des comptes de résultats prévisionnels sur 3 ans, voire 5. Le détail du projet doit être clair, les marchés que l’entreprise veut attaquer, renseignés, quelles


DOSSIER > sont les parts de marché espérées, traduire tout cela en chiffres avec réalisme». «Bien sûr, idéalement il faudrait aider les petites PME à bâtir leur business plan. Certaines ont des difficultés parce qu’elles sont trop petites pour mener la procédure à bien. Le chef d’entreprise qui est à la tête d’un effectif réduit n’est pas toujours dans les meilleures dispositions pour élaborer et mettre en valeur son projet. Mais il est fondamental que ce soit le chef

PARTENARIAT

d’entreprise qui définisse le plan pour son entreprise. La démarche stratégique est le cœur du dossier et cette partie là, personne ne pourra la définir à sa place. Coaching «Par contre, il peut être aidé dans le chiffrage de son business plan. Avec l’aide d’un expert comptable, il peut y arriver sans problème. Mon expérience récente est celle d’un chef d’entreprise avec une trentaine de personnes ; maintenant Arelis

compte 300 personnes. J’ai bien sûr structuré le groupe avec un directeur financier, mais lorsque je n’avais pas cette facilité, j’ai monté tous mes dossiers en me faisant aider par des conseils extérieurs. On pourrait imaginer un système de coaching, où les grandes entreprises aideraient les plus petites, ou une structure en mesure de faciliter le montage du dossier ou d’aplanir certaines difficultés.»

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QU’EST CE QU’UN PRÊT PARTICIPATIF ? - Le prêt participatif est assimilé aux fonds propres. La créance subordonnée, exigible en dernier en cas de liquidation, est inscrite en haut du bilan et renforce donc la qualité financière. - ll ne nécessite pas de caution. Les organismes ne demandent pas de caution personnelle, mais plusieurs fonds de garantie existent pour assurer le risque lié à cette dette. - Il est réservé aux entreprises en croissance. Le prêt participatif a pour objectif de financier des investissements matériels et immatériels. QUELLE EST LA SPÉCIFICITÉ DE SOFIRED ? Sofired a été créée sous la tutelle du ministère de la Défense pour revitaliser les territoires impactés par les restructurations. C’est une filiale de BPI France. La vocation de SOFIRED est de soutenir dans leur développement, tant en croissance organique qu’externe, les PME dont les activités sont liées à la défense, et ce, de manière directe ou indirecte, ou même celles qui sont implantées sur les 71 départements éligibles au dispositif, quel que soi leur secteur. La vocation de SOFIRED est également de soutenir l’emploi durable, elle coopère dans cette optique avec l’ensemble des syndicats que fédère la FIEEC ... ET SES MODALITÉS Outre les critères d’éligibilité repris dans le tableau, certaines modalités régissent l’obtention d’un prêt de SOFIRED. - Si le taux directeur est fixe, sans assurance ni caution personnelle, une assurance décès-invalidité au bénéfice de l’organisme prêteur est demandée. - La durée des prêts est de 3 à 7 ans. - Le différé d’amortissement du capital prêté peut aller jusqu’à 2 ans. - Montants : de 100 000 à 1 million d’euros, jusqu’à hauteur des fonds propres de l’entreprise. A titre dérogatoire, des prêts d’un montant supérieur à 1 million d’euros peuvent être accordés.

DES CONDITIONS D’ENGAGEMENT L’entreprise doit s’engager sur un objectif de maintien ou de création d’emploi sur la base d’une prévision de 3 ans.

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 19


DOSSIER >

ECONOMIE

LA CROISSANCE viendra de la

confiance entre grands groupes et TPE-PME Mobilisés pour la croissance des entreprises, nous voulons inciter les grands groupes et les TPE-PME à conjuguer leurs talents. La qualité des relations entre les entreprises constitue un facteur clé de compétitivité. La qualité des relations entre les entreprises constitue un facteur clé de compétitivité. Les entrepreneurs en sont convaincus, c’est pourquoi les associations mobilisées en faveur de la croissance des entreprises se fédèrent autour du Médiateur national des relations inter-entreprises pour inciter les grands groupes et les TPE-PME à conjuguer leurs talents. Faire mieux ensemble ce que l’on ferait séparément. Replacer la confiance au coeur de notre économie. Il ne s’agit pas ici d’un dogme humaniste, mais bien d’un simple bon sens économique. À l’heure où les premiers signes de reprise économique apparaissent, il est primordial de restaurer la confiance entre les grands groupes et leurs fournisseurs afin que ces derniers n’aient plus peur de voir leurs contrats signés, mais non respectés. En effet, comment avoir confiance lorsque les délais de paiement signés noir sur blanc et encadrés par la loi ne sont pas respectés ? Comment avoir confiance

lorsque les quantités prévues sont soudain divisées par deux sans aucun préavis ? Comment avoir confiance lorsque la propriété intellectuelle d’une entreprise est bafouée par certains donneurs d’ordres ? Fort de ces expériences, tout dirigeant jouerait la carte de la prudence : minimiser les investissements, décaler les embauches... Mais ce raisonnement individuel multiplié par des milliers de PME conduirait à un rapide essoufflement du mouvement de croissance que nous espérons aujourd’hui.

Plusieurs grands donneurs d’ordre ont déjà compris l’intérêt d’instaurer des politiques d’achat vertueuses Il est temps de redonner confiance à nos entrepreneurs pour qu’ils retrouvent le goût d’investir, le goût du risque, le goût du long terme. La croissance des PME constitue une véritable clé de voûte : les chefs d’entreprise sont le pilier central de la reconquête économique et de la création d’emplois.

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Les grands comptes participent de façon décisive au redressement de notre pays. En bannissant les politiques court-termistes, en réintroduisant de la confiance dans les relations avec leurs fournisseurs, en leur donnant l’oxygène dont ils ont besoin, ils permettraient d’accroître la performance globale de notre économie. Plusieurs grands donneurs d’ordres ont déjà compris l’intérêt de raisonner «gagnant gagnant», d’instaurer des politiques d’achats vertueuses et de développer une relation partenariale avec leur tissu de fournisseur. Pourtant, ils sont encore trop peu nombreux. Concernant les PME de croissance, jusqu’alors peu solidarisées, elles se regroupent pour fédérer leurs intérêts et favoriser un dialogue constructif. La compétitivité et le développement de nos entreprises doivent passer par la construction de rapports interentreprises collaboratifs et basés sur le respect mutuel des engagements contractés. Il est urgent de faire preuve de responsabilité concrète, de développer de meilleures synergies inter-entreprises et d’instaurer des écosystèmes solidaires et durables. Il ne s’agit plus de le dire ou d’en avoir conscience, il faut passer à l’acte.

La confiance peut être un formidable accélérateur de croissance ou au contraire, en son absence, briser inexorablement le nouvel élan économique que l’on entraperçoit. Pour donner un nouveau souffle aux relations entre grands groupes et TPEPME, chacun d’entre nous a un rôle à jouer, il en va de l’avenir de l’économie de la France.

LES AUTEURS : Pierre Pelouzet Médiateur national des relations interentreprises Stanislas de Bentzmann - pdt de CroissancePlus Philippe Berna - pdt du Comité Richelieu, Denis Jacquet - pdt de Parrainer la croissance David Pouyanne - pdt de Réseau Entreprendre


NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES MARTIN TECHNOLOGIES Un démonstrateur RFID intégré au process de fabrication La technologie d’identification par radio fréquence offre de nombreux avantages par rapport aux étiquettes incrémentées, comportant un code à barres ou un QR code : ces technologies d’identifications présentent en effet, outre une contrainte d’identification figée, des limites en termes de vision directe ou d’altération du marquage. Fabricant d’étiquettes en métal et en plastique, Martin Technologies s’est donc naturellement interrogé, dès 2010 dans le cadre de sa démarche de développement, sur l’intégration de la RFID à ses produits. Partenaire de la PRI ATRIUM (Plateforme Régionale d’Innovation sur les objets et solutions communicants), Martin Technologies a pu bénéficier du conseil et de l’accompagnement (mise à disposition de ressources expertes et d’un laboratoire de recherche) autour des technologies de communication sans fil et filaires pour intégrer la technologie RFID à ses produits et mettre en œuvre un démonstrateur RFID sur un flux industriel. L’objectif est double : d’une part

montrer concrètement une application de cette technologie, et d’autre part acquérir de nouvelles compétences dans ce domaine. Opérationnel depuis le mois de juillet dernier, ce démonstrateur permet l’identification et le suivi des quelques 550 écrans de sérigraphie utilisés aujourd’hui par Martin Technologies : équipé d’un tag RFID durci (haute résistance thermique, mécanique et chimique), chaque écran est désormais identifié. Les utilisateurs peuvent, dès lors, enregistrer tous les événements de sa vie à l’aide d’un PDA industriel pour réaliser des analyses impossibles à ce jour : le démonstrateur permet une meilleure traçabilité des causes de non qualité, de la durée de vie des écrans, la localisation d’un écran en aveugle (c’est-à-dire sans

repère visuel), etc. Quant à l’inventaire hebdomadaire, il est réduit à quelques minutes au lieu de deux heures auparavant.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 21


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE SYSTECH

Objectif ISO 26000. Le fabricant de prototypes et petites séries champion de la proximité et de l’excellence opérationnelle vise l’ISO 26000. Afin de mieux servir ses clients pendant la période estivale, l’entreprise est restée ouverte pour traiter les commandes durant leurs congés et faciliter leur reprise. Depuis peu, SYSTECH est adhérent AEROCENTRE. Grâce à ce pôle d’excellence régionale, la société participe à des projets collaboratifs innovants et devient plus compétitive. La filière, dotée de près de 200 entreprises au savoir-faire reconnu, permet de pérenniser, développer et structurer l’industrie aéronautique en région Centre. Parallèlement, SYSTECH a été sélectionnée par la région Centre pour participer à une opération collective, l’ISO 26000, responsabilité Sociétale. Pendant 2 ans, la société sera sensibilisée et accompagnée dans la mise en œuvre des principes de la responsabilité sociétale selon l’ISO 26000. En y participant, SYSTECH optimisera l’utilisation de ses ressources, consolidera son développement économique sur un

MICRONIQUE

En fusionnant avec Partners Electronics, Micronique vise le rôle d’acteur incontournable du marché francilien. Les fabricants d’électronique Micronique et Partners Electronics ont rendu officielle leur fusion lors d’une journée portesouvertes le jeudi 19 septembre au siège de l’entreprise de Corbeil-Essonnes. Selon son directeur, Jean-Pierre Lebœuf, créateur de Partners Electronics et initiateur du rapprochement entre les deux sociétés, il s’agit d’accompagner la montée en puissance des marchés à fort potentiel en électronique de l’Île-de-France. Cette journée portes-ouvertes n’est pas seulement le point d’orgue de la fusion entre les deux entreprises. Il s’agit aussi, précise le président de Micronique, de rassurer l’ensemble des acteurs de la profession. «Micronique a perdu beaucoup d’argent, et quand je suis arrivé il a fallu nettoyer le bilan fin novembre 2011, et réduire drastiquement le personnel.» Jean-Pierre Lebœuf assure que la fusion des deux entités, confortée par un plan d’investissement de 500 000 E sur l’exercice clos en mars dernier, et 500 000 E sur l’exercice prochain, devrait permettre à

marché concurrentiel et améliorera les conditions de travail de ses équipes. Avec 47 collaborateurs, SYSTECH couvre 5 domaines de compétences, de l’étude à la réalisation de prototypes, petites et moyennes séries : Etude, conception, CAO, Achat composants et CI, production (3 lignes CMS, 2 vagues, 1 atelier filaire, 1 atelier traditionnel, 1 service contrôle avec AOI répondant à la norme IPC-A-610E). Son atelier filaire est spécialisé dans : • Le montage mécanique de châssis, racks, et armoires, • La réalisation de câbles, faisceaux, harnais, et de bancs de test. • L’intégration d’ensembles et sous-ensembles, • La précision et qualité de ces réalisations électroniques sont validées par des secteurs exigeants comme le médical, le nucléaire, l’aéronautique et la sécurité. SYSTECH est certifié ISO 9001, Expert ROHS (niveau 2- SNESE), adhérent au pôle de compétitivité S2E2, Adhérent AEROCENTRE. Agréé CIR 2008-2011 et 2012-2014. Micronique de réaliser un chiffre d’affaires de 10 000 000 E à l’horizon 2016.

Jean-Pierre Leboeuf Pour obtenir ce résultat, un projet visant à améliorer les compétences fait partie de la stratégie de Jean-Pierre Lebœuf : «La première étape ce sont les normes IPC. Dans notre réflexion, il y une démarche qualité, et dans toute démarche qualité il y a mise en place d’un référentiel en interne. Jean-Pierre Albrieux de l’Iftec a préparé un dossier pour un plan global du personnel à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année 2014. l’IPC est elle-même une partie de l’ensemble de ce plan de formation. Pour Micronique, faire figurer ce logo sera un élément de différenciation par rapport à ses concurrents. Cela fait partie

22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - septembre 2013 - n° 76

Contact : SYSTECH Daniel FANON Jérôme BOOTZ +33(0)2 37 31 40 00 d.fanon@systech-ste.com j.bootz@systech-ste.com www.systech-ste.com d’un plan stratégique : nous envisageons la mobilisation de 2 ME sur 3 ans, et le poste formation dans l’ensemble du projet a été évalué à 200 000 E. Pour le président de Micronique, l’acquisition de la norme IPC et la formation du personnel sont deux éléments à distinguer. «Nous avons acheté les normes IPC il y a des années, mais nous n’avions jamais fait la démarche d’avoir chez nous des personnels certifiés. Aujourd’hui, c’est différent, puisqu’on inscrit cette formation dans nos objectifs. Nous sommes aussi déterminés à obtenir le complément de notre norme de certification EN 9100, qui est indispensable pour la certification NADCAP. C’est pour nous une question de cohérence globale.

Contact : MICRONIQUE Jean-Pierre LEBOEUF +33(0)1 60 88 45 08 leboeuf.jp@micronique.fr www.micronique.fr



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24 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77


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