de l’industrie électronique & numérique décembre 2013 >
N°78
I N F O R M AT I O N S C O M M E R C I A L E S & T E C H N I Q U E S
DOSSIERS >
MEDIATION :
Ces sous-traitants qu’on martyrise
Circuits imprimés français : des pistes pour développer davantage de la valeur ajoutée
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 1
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Sommaire de l’ industrie électronique & numérique
Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électronique éditée pour le SNESE (Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)
37
6
Informations SNESE
8 GFIE Informations
10 DOSSIERS
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• Circuits imprimés français : des pistes
pour développer davantage de la
valeur ajoutée
• Ces sous-traitants qu’on martyrise
• Test : l’aspect économique
29 Fabricants d’électronique 35 Nouveautés technologiques
27 35 RÉDACTION Richard Crétier Dominique Lemière (reporter) RÉGIE PUBLICITAIRE Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 55 04 56 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : décembre 2013 - ISSN 1774 - 5438 CONCEPTION & RÉALISATION Les Cahiers DIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 55 04 56 Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros CRÉDITS PHOTO Photos de couverture : NI - GOEPEL - METCAL Dossier MEDIATION F. GIRARD Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 3
I N F O R M AT I O N S > SNESE
É D I TO Dans son numéro de novembre, la revue CHALLENGES a établi le classement des grands donneurs d’ordre et des banques à partir d’un échantillon de plus de 500 prestataires. Ce sont les pratiques envers les petites et moyennes entreprises qui ont ainsi été évaluées chez 60 grands donneurs d’ordre et les dents ont dû grincer chez plus d’un, y compris chez les membres du CAC 40.
Michel De NONANCOURT Président du SNESE (Villelec - 67)
Les pratiques des grands donneurs d’ordre se moralisent mais ils peuvent mieux faire...
Le SNESE se réjouit que LEGRAND et SCHNEIDER ELECTRIC, entreprises relevant d’un syndicat adhérent de la FIEEC arrivent en tête de ce classement. Et le SNESE n’est pas étonné de trouver, hélas, certains noms prestigieux en bas du tableau. Il serait injuste de ne pas reconnaître les efforts menés par les grands groupes pour développer un véritable partenariat avec leurs fournisseurs. La charte des fournisseurs responsables a été signée par plus de 400 entreprises. Et PACTE PME ne manque pas de développer des initiatives pour favoriser la diffusion des bonnes pratiques et suggérer aux grands groupes d’être positivement imaginatifs dans leurs relations avec leurs fournisseurs. Mais il nous semble que les grands donneurs d’ordre peuvent aller plus loin et plus rapidement. Il leur faut tout d’abord faire passer le message à tous leurs acheteurs qui trop souvent prennent beaucoup de libertés par rapport aux engagements pris par leurs dirigeants. Ce ne sont pas les délais de paiement qui nous contrarient le plus car les banques financent facilement le poste clients, même si nous assistons à une nouvelle détérioration. Nous sommes maintenant confrontés à des mesures de contournement qui alourdissent nos stocks et créent des nouveaux besoins de trésorerie avec des stocks en consignation, des livraisons fractionnées et des commandes ouvertes à livrer dans les meilleurs délais. Et chez certains clients la tentation a été forte de capter
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notre CICE. Les grands groupes nous demandent d’être réactifs et innovants mais s’empressent de mettre la main sur notre propriété intellectuelle. Et ils veulent nous faire prendre des responsabilités qui vont bien au-delà de notre prestation. D’autres pratiques doivent être abandonnées par bon nombre de donneurs d’ordre. Nous ne sommes pas contre la signature de contrats mais il ne faut pas nous imposer, sans discuter, des conditions générales d’achat qui créent un fort déséquilibre dans la relation. Chaque fois que les pouvoirs publics mettent en place des mesures visant à rendre plus respectueuses les pratiques d’achat, les grandes entreprises se chargent de les contourner. Les donneurs d’ordre devraient au contraire se soucier de la pérennité de leurs fournisseurs en leur laissant les marges nécessaires à leur pérennité et à leur développement et en acceptant de payer les prestations supplémentaires aux commandes initiales. Ils devraient également nous faire partager leurs objectifs à moyen terme et nous offrir une véritable visibilité qui nous permettrait d’envisager l’évolution et la formation de notre personnel, de construire des plans d’investissement et ils devraient s’assurer que, dans la cascade de fournisseurs, les bonnes pratiques se diffusent à tous les étages. Si tout le monde est convaincu dans ce pays que le développement de l’emploi passe par les petites et moyennes entreprises, alors il faut que l’ensemble du monde industriel crée les conditions de ce développement. .
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INFORMATIONS > SNESE
LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE
Michel de NONANCOURT, Président du SNESE et les membres du Comité Directeur Vous présentent leurs meilleurs voeux pour 2014
MIDEST 2013 – un bon cru pour le Village Electronique du SNESE Le contexte économique morose n’a pas affecté l’intérêt pour le n°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle et pour l’industrie électronique française très largement portée par les adhérents du SNESE qui représentaient la quasitotalité des exposants de notre filière.
Plus de 42 000 visiteurs professionnels issus de tous les secteurs industriels – un visitorat en augmentation de 7% par rapport à 2012, sont venus à la rencontre des exposants. De l’avis général, ces visiteurs étaient porteurs de projets et de perspectives concrètes.
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Dès sa nomination, le Médiateur national des Marchés Publics a entrepris une large consultation afin de comprendre les obstacles auxquels font face les entreprises pour accéder aux marchés publics. Constat unanime : les chefs d’entreprises restent très méfiants, par méconnaissance, appréhension ou complexité de la commande publique.
6 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
Le Médiateur a conçu le Guide Chefs d’entreprise, osez la commande publique ! afin que chacun puisse retrouver l’information utile qu’il recherche et qui lui permettra d’oser la commande publique en toute sérénité. Toutes les infos et Guide dans la fiche conseil n° 54
rement graves tant pour la filière économique du bois que pour les écosystèmes forestiers. Il s’avère que le nématode du pin a été détecté sur des palettes en provenance du Maroc, marquées conformément à la NIMP 15. Les marques en cause étaient celles de deux fabricants marocains. En conséquence, les services compétents du Ministère de l’agriculture ont pris la décision d’interdire l’introduction et la circulation des palettes provenant des établissements incriminés et cités dans l’avis que vous pouvez consulter en annexe.
DROITS DE DOUANE : NOMENCLATURE DOUANIERE COMBINEE applicable au 1/1/2014 La Commission Européenne a publié par Règlement, au JOUE, la version de la Nomenclature Douanière Combinée (NC), applicable à partir du 1er janvier 2014. La nomenclature combinée sert de base à la déclaration des marchandises :
tions des Etats membres. Elle est mise à jour chaque année et est publiée sous forme d’un règlement de la Commission, au Journal Officiel de l’UE, Série L. L’analyse de la NC 2014, ne fait pas apparaître de modification concernant les produits relevant de votre activité, repris dans les Chapitres douaniers 84 – 85 - 90 et 94, à part les suspensions de droits de douane pour certains écrans dans la position 8528, sous-position 8528 59.
a) A l’importation ou à l’exportation (DAU) b) Et les échanges intracommunautaire (DEB) Elle détermine le taux de droits de douane qui leur est applicable, ainsi que la manière dont elles seront traitées à des fins statistiques et les règlementations du commerce extérieur qui s’y appliquent. La NC représente donc un outil de travail indispensable pour les opérateurs économiques et les administra-
2014 Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle
* Travailler ensemble
IMPORTS EN PROVENANCE DU MAROC AVIS SUR LES MESURES D’URGENCE APPLICABLES AUX PALETTES ET AUTRES TYPES D’EMBALLAGE DE BOIS EN PROVENANCE DE CE PAYS Un avis du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt est paru au Journal Officiel et appelle à prendre des mesures d’urgence concernant les palettes et autres types d’emballage de bois accompagnant les marchandises importées du Maroc. Le nématode du pin est un organisme nuisible aux végétaux et réglementé dans tous les états membres de l’Union Européenne. Absent du territoire français, son introduction aurait des conséquences particuliè-
4 > 7 NOVEMBRE
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Toutes les informations dans la note d’information n° 82
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 7
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Éditorial La relocalisation de la production électronique ne se décrète pas… mais si nous pensions à la favoriser.
Les fournisseurs d’équipements, de produits ou de services pour la production manufacturière de cartes et systèmes électroniques sont très sensibles à la santé de leurs clients. Ils se doivent de concourir au succès du développement de ce secteur industriel incontournable de l’industrie française. À la fin du siècle dernier, les principaux acteurs du marché et nos principaux clients étaient les grands donneurs d’ordre de la filière électronique, majoritairement orientés télécoms et très impliqués alors sur le marché de la téléphonie mobile. Lorsqu’ils ont pris la décision de se recentrer sur leur core business, et portés par l’idée qu’une industrie pouvait prospérer sans usines, nous avons assisté, en France comme en Europe et aux USA, à la grande migration de la production manufacturière de masse vers l’Asie. Depuis, nous avons vu notre industrie prospérer sur les marchés de l’industrie et des transports, mais aussi sur tous les marchés émergents nouveaux consommateurs de cartes et systèmes élec-
troniques comme le médical, la domotique, la robotique et bien d’autres encore. Ces entreprises, très majoritairement des PME, ainsi que leurs fournisseurs se sont adaptées à la loi de Moore, à l’évolution des technologies d’assemblages, de test. Elles ont composé avec la flexibilité, inventé la réactivité. Elles se sont adaptées aux règlements européens, ont résisté aux pénuries ! Les soustraitants ont particulièrement brillé dans cet exercice, donnant le jour à des ETI présentes dans le Top 50 des grands sous-traitants mondiaux. Leurs fournisseurs de proximité ont souvent remué ciel et terre pour leur permettre de coller au plus près des évolutions technologiques et réglementaires et assurer la continuité de la fourniture des consommables. Tout cela dans une quasi indifférence des pouvoirs publics et des institutions, persuadés que l’industrie électronique avait disparu de notre territoire, emportée dans les bagages des voyageurs vers le Far East ! La relocalistion est aujourd’hui présentée par certains hérauts comme le sauveur de l’Industrie. La disette du début du siècle nous a appris l’humilité. Aussi nous resterons plus réalistes sur ce sujet.
8 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
La relocalisation ne se décrète pas. Mais nous pensons que la symbiose existant entre les producteurs de cartes et systèmes et électroniques et nous – leurs fournisseurs, pourrait profiter à ceux que le retour vers le Far West inspire aujourd’hui. Il suffirait peutêtre que ceux de nos décideurs qui confondent aujourd’hui numérique et électronique viennent se nourrir de nos expériences communes qui nous ont permis de survivre au marasme de la fin des années 90 et à l’indifférence de ce début de siècle.
Bernard BISMUTH Vice Président GFIE
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INDICE GFIE
SEPTEMBRE 2013
OCTOBRE 2013
Indice GFIE (France uniquement) = 163,36 Variation / juillet- août = + 4,17% Indice de confiance (/10) = 4,88 Book bill = 0,849 Commentaire : Bis repetita placent, en tout les cas pour les mois de septembre 2011 et 2012 qui avec 2013 sont au même niveau et une petite progression de + 4,17 par rapport à l’indice de juillet/août. Or, l’activité semble être là si on en juge par la progression de l’indice consommable et de celui de l’export. Il n’y a que l’indice «machines et services» qui fait pâle figure. Cherchez l’erreur ! Aux incertitudes d’activité se sont greffées et surtout considérablement amplifiées, les incertitudes fiscales et sociales et le message des «forces vives» est clair : pas question d’investir ou d’embaucher si c’est pour se faire flinguer : par Bercy, par la trentaine de Ministères, par la Commune, par le syndicat de Communes, par le département, par la Région, par l’Europe, par les différentes «Agences» pondeuses de règlementations. Pour beaucoup, nous sommes en sortie de crise et il n’y a strictement rien à attendre des élus qui nous gouvernent et qui refusent de se réformer. Le matraquage au tube en caoutchouc peut être supportable, mais pas à l’enclume !
Indice GFIE (France uniquement) = 182,01 Variation / septembre = +11,41 % Indice de confiance (/10) = 5,29 Book bill = 0,980 Commentaire : Des indices comme je les aime. Ils sont tous en hausse ce mois-ci : consommables, machines et services, export, confiance et donc bien entendu le général à + 11,41% alors qu’en octobre 2011 et 2012 il était respectivement à -7 et – 6%. Que dire ? On ressent un mouvement positif illustré par les indices en hausse de nos syndicats frères. Illustré aussi par le feed back des français à Productronica, très présents en tant qu’exposants et visiteurs et pas en villégiature, avec des projets «chauds bouillants». Donc de bons signes. Peutêtre que l’inéluctabilité de la pression fiscale et sociale fait qu’au bout d’un certain
temps il faut bien avancer malgré tout. Comme nous sommes champion du monde du pessimisme, ne dérogeons pas à la règle : est-ce une tendance robuste ? Est-ce une reprise technique de quelques mois ? Sommes-nous condamnés au yoyo ? Reste la certitude, pour beaucoup, que l’absence de visibilité n’arrange pas les choses. Surtout elle ne permet pas d’anticiper et avec la dégradation prévisible des marges il est peut-être préférable de reconstituer quelques réserves ne seraitce que pour payer les taxes.
Nouvel adhérent au GFIE : BIENVENUE !!! Société Laser Technologies France : 1 Rue Jean Rostand - ZI des Bruyères - 78190 TRAPPES Dirigeant : Monsieur Alain MILARD - Tél. : +33 (0)1 30 51 66 06 Activités : Fabrication de pochoirs pour la sérigraphie de crème à braser ou les points de colle – Réalisation de films par Phototraçage – Scannérisation de documents : films, diazos, circuits imprimés, pochoirs… Comité Directeur : ALBRIEUX Pierre-Jean (IFTEC) - ANGLADE Francis (METRONELEC) - BISMUTH Bernard (BdeB Consulting) - CHAPON Laëtitia (SDEP ACE) - CHARLOT Thierry (ASM Assembly Systems) - DUPOUX Stéphane (SEICA France) - FRAYSSE Jean-Louis (ELMITECH) - LAUGT Anne-Marie (INVENTEC) - LEGENRE Patrick (ACCELONIX) LEPAGNOL Jean (CDS) - MADRANGE Alain (WELLER) - PICHERY Pierre (STELVIO KONTEK) Composition du Bureau : Président : Pierre-Jean ALBRIEUX Vice Présidents : Bernard BISMUTH ; Stéphane DUPOUX Trésorier : Alain MADRANGE Délégué Général : Jean-Pierre VELLY Liste des adhérents : Membres actifs : ACCELONIX ; ADAPTSYS ; AIR LIQUIDE ; ANTELEC ; ASM Assembly Systems ; AVNET EMG France ; B de B CONSULTING ; CCI EUROLAM ; C.D.S ELECTRONIQUE ; C.I.F ; C.T.S ; DAVUM TMC ; DELTA COMPOSANTS ; ELMITECH ; ESSEMTEC France ; F.T.M ; HUMISEAL EUROPE ; IFTEC ; INVENTEC ; LASER TECHNOLOGIES ; M.B.O/RADIEL-FONDAM ; MÉTRONÉLEC ; M.J.B. ; MYDATA AUTOMATION ; PIE DIFFUSION ; S.D.E.P ACE ; SEICA France ; STELVIO KONTEK ; WELLER ; W-TECH Membre associé : FRAMATECH
GFIE : info@gfie.fr - www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com Siège Social : 13, rue Hamelin F - 75783 Paris cedex 16 Tél : (33) 6 07 46 54 19 (Jean-Pierre VELLY) 10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 11
DOSSIER >
CIRCUITS IMPRIMÉS
Circuits imprimés français :
des pistes pour développer davantage de la valeur ajoutée Par Dominique LEMIÈRE, reporter.
La filière française du PCB a le blues. Trois acteurs se partagent les 3/4 du marché, les autres se battent pour ne pas disparaître. A quel prix ? Dans la conception et la fabrication des produits électroniques, le circuit imprimé est l’élément de base, dont la qualité doit être parfaitement aboutie puisque le circuit imprimé va conditionner le fonctionnement de la carte toute entière. Si un défaut entache le circuit, pas de réparation possible : la carte câblée est définitivement non exploitable. Une éventualité qui peut coûter très cher tant financièrement qu’avec la perte potentielle de la confiance du donneur d’ordres, et l’arrêt des commandes de celui-ci. Le circuit imprimé est pourtant un peu banalisé, malgré sa position de premier élément de la supply chain. Il est considéré comme un parent un peu terne, à côté des enfants prodiges de la haute technologie, plus hautement commentés et marketisés. Dans ce mouvement qui agite perpétuellement le marché très disputé de la fabrication du circuit imprimé, la place de l’Europe se réduit en outre
drastiquement. Ces éléments sont responsables d’une angoisse des plus petits fabricants de la filière, et d’une inquiétude latente pour le devenir de leurs sociétés.
multicouches participent pour 52 % à ce total.
Mastodontes asiatiques La fabrication asiatique est en 2012 devenue un mastodonte, avec une polarisation des fabrications à Taïwan, au Japon (en déclin) et en Corée du Sud, tandis que
Aux USA S’il existe environ 3000 fabricants au total mondial, seuls 7 fabricants basés aux USA produisent davantage hors frontières que le reste des 300 fabricants locaux. Les entreprises états-uniennes, n’auront donc d’autre choix que de phagocyter leurs concurrents si elles souhaitent se développer.
se profile une forte implication de la Thaïlande dans les années à venir. Au total, les Asiatiques (Japon inclus) sont responsables de 90 % de la fabrication planétaire de circuits imprimés. Reed Electronics Research affine les chiffres en précisant que la production mondiale de circuits imprimés s’élève à environ 60 milliards de $ en 2012. Les circuits
Les industriels ont pris la mesure du phénomène. L’investissement local dans de nouvelles capacités de productions sur le continent nord américain est improbable dans un futur proche. En 2000, la production US se chiffrait à 12 milliards de $ et 97000 emplois, contre 3 milliards de $ en 2012 et 21 000 emplois sur le territoire.
12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
En 2012, la production états-unienne de PCB a reculé de 7%. En Europe Le paysage de l’industrie du CI en Europe est similaire à celui des USA. Quasiment aucun fabricant n’investit dans des capacités de production. La fermeture de l’allemand Multek va intervenir tout prochainement ; Exception Circuits au Royaume-Uni vient d’être acheté par le Chinois Fast Print. Dans son rapport annuel AT&S annonce réaliser 74 % de son chiffre d’affaires dans ses unités asiatiques de Chine, d’Inde et de Corée du sud. La situation de la fabrication mondiale confirme le recul de plus en plus marqué des pays occidentaux, et la nécessité pour les dirigeants des sociétés françaises de mettre en place des stratégies pour durer sur ce terrain âprement disputé par la concurrence. UNE INDUSTRIE QUI NÉCESSITE DES INVESTISSEMENTS IMPORTANTS La filière française du circuit imprimé fait face à des contraintes spécifiques. • Par nature, c’est une industrie qui nécessite une
grande capacité financière pour faire face à des investissements très importants, pour maintenir sa capacité technologique mais aussi gérer la péremption et satisfaire aux exigences européennes en matière d’écologie. • Le fabricant de circuits imprimés est confronté a des demandes de faibles quantités assorties d’une très forte diversité technologique. • Beaucoup de PME ou même de TPE interviennent dans ce secteur, ainsi que la chaîne de sous-traitance indispensable au produit fini.
Fragilité financière La consolidation de la filière française n’est certainement pas achevée. En témoignent les fermetures ou dépôts de bilan qui ont affecté beaucoup de sociétés, dont des acteurs de premier plan technologique, comme le groupe Cire (repris partiellement par le groupe Elvia) ou encore PréciOhm. La concentration du marché pose également la question du savoir faire dont l’évaluation est difficile. Ces problématiques ont des corollaires. Les fabricants français dépendent de fournisseurs de matières premières en majorité extra européens, les data techniques sont souvent modifiées par leurs soins pour être en phase avec leurs propres spécificités. Du coup, les possibilités de double sourcing sont faibles pour leurs clients. Autant de raisons d’inquiétude pour les clients qui recherchent la cohérence entre la conception du circuit imprimé, sa
Le paysage de l’industrie du CI en Europe est similaire à celui des USA. Quasiment aucun fabricant n’investit dans des capacités de production...
réalisation et le processus d’assemblage, et à minimiser autant que possible les conséquences en cas de changement de fournisseur, ou de défaillance. De façon générale, de l’avis des clients, en France le secteur de la fabrication des PCB intègre des fournisseurs sensibles à la technicité des produits, mais moins à la gestion (gestion financière, gestion des risques, gestion de la chaîne d’approvisionnement, gestion des performances, de la production). Artisanat Certains fabricants de circuits imprimés auraient tendance à considérer leur métier comme artisanal. L’amélioration continue, le lean manufacturing, ont trouvé peu d’écho, soulignent des observateurs. Aujourd’hui, les 2 ou 3 premières entreprises de la filière française captent près de 70% du marché. Les autres en sont réduits à se partager le reste. L’atomisation des petites
structures, leur quasi impossibilité à investir, la perte de savoir faire sur des cartes moins complexes (Thalès est volontairement redescendu dans ses gammes de cartes), les errements d’entreprises qui ont cru au mirage du FabLess, tel Sisco, ont fait des dégâts. S’ajoute la pression des acheteurs sur les prix, qui en bout de course, a contraint le fabricant de PCB à laminer ses marges pour survivre. Les contraintes écologiques, qui demandent toujours plus de capacités de trésorerie ont alourdi le fardeau. Autant de motifs d’inquiétude. Les atouts «Peut-on se passer des fabricants locaux de circuits imprimés ? Avec qui les fabricants de cartes et systèmes électroniques développeront leurs produits ? Iront-ils faire des petites séries hors de nos frontières ? « S’insurge le breton Lucien Traon, patron de Protecno. Les fabricants locaux sont indispensables pour la proximité, pour les développements en amont de la carte, pour les produits où il y a une grande variété et de petits volumes, ceux dont le «time-to-market» est court avec des délais rapides, ou avec des durées de vie réduites. De nouveaux besoins émergent : les fabricants de CI seront impliqués dans la recherche de solutions pour les énergies nouvelles, pour les applications médicales, et bien d’autres domaines - dont la gestion du vieillissement, avec la désormais fameuse Silver
Economy à laquelle le gouvernement s’intéresse de près. S’intéresseront-ils aux nouveaux supports du type «seconde peau» ? De même tous les produits dans lesquels on innove ou que l’on modifie constamment, ceux où la filière française a des compétences techniques supérieures pour les réaliser, ceux qui requièrent des conditions de sécurité élevée, comme les terminaux de paiement ou les applications militaires.
Les clients apprécient les services Désormais, la notion de service, de valeur ajoutée est une demande récurrente des clients. Les services, quand ils simplifient réellement la vie des clients, sont appréciés et la notion de coût opposée à celle de «prix» a fait son chemin. Pas chez tous il est vrai. Mais c’est une tendance forte. Les fabricants de circuits imprimés sont indispensables sur le territoire, mais ils auront certainement à l’avenir une organisation différente. Ils ne pourront faire l’économie d’une restructuration, ou d’un renforcement dans le domaine de l’innovation, voire de la mutualisation de leurs meilleurs atouts.
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 13
DOSSIER > TÉMOIGNAGES
«Nos fournisseurs de circuits imprimés sont français parce que nous avons besoin de technologie, de réactivité et de compétitivité»
CIRCUITS IMPRIMÉS
être un circuit de moyenne gamme, typiquement de 2 à 8 couches, ou encore du SMi pour les led. Ce sont des produits qui ne sont ni très simples, ni très compliqués. Nous sommes usuellement sur des séries de 1500 à 2000 pièces.
Vincent FANON et Jérôme BOOTZ
Jérôme Bootz et Vincent Fanon ont repris il y aura bientôt un an la société Systech à Gallardon dans l’Eure et Loire. L’entreprise est spécialisée dans la conception de prototypes et la fabrication de petites séries de cartes électroniques dans les domaines du médical, du transport, de l’aéro-militaire et du spatial. L’entreprise a connu une forte progression de son chiffre d’affaires qui est passé de 6,4 à 7 M€ (+15%) annoncés pour l’année 2013. Systech a en conséquence créé des emplois, avec l’embauche de 5 personnes en CDI. Elle engrange tous les mois des clients supplémentaires et ses fournisseurs de CI sont exclusivement français. Jérôme Bootz est un défenseur du «made in France» pour Systech. «Notre technologie est basée sur le FR4 et 1.6 mm, ce peut
La réactivité constatée en France chez nos fournisseurs est excellente. La proximité nous permet de faire des modifications éventuelles sur une production déjà en cours d’industrialisation. Illusions sur les prix chinois Pourtant la plupart de mes clients, que ce soit pour de la série ou pour 1000 pièces, nous demandent du circuit chinois ! Les gens croient que pour faire baisser les prix, c’est la solution. En réalité - et si le type de circuit se prête à cette fabrication asiatique - il faut au moins 10 fois plus de pièces. Les chinois, en outre, veulent de la quantité et du volume. Il faut que ce soit régulier ; on ne peut pas changer la fabrication commandée, et si c’est le cas vous recevrez et paierez tout de même la fabrication initiale demandée.
14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
Des partenaires qui y croient Sur le terrain, en France, nous travaillons avec des sociétés qui ne comptent parfois pas plus de 50 personnes, et qui sont très compétitives. Le maximum de pièces que nous fournissons est de l’ordre de 40 000. Et tout est fait en France. Pourquoi des CI français ? Parce que nous avons besoin de réactivité, de technologie, de compétitivité. Pour cela, il faut aujourd’hui travailler son réseau, travailler avec des acteurs avec qui on va bien communiquer, bien savoir expliquer notre besoin, instaurer un climat de confiance avec des industriels qui vont nous suivre dans notre développement de technologie parce qu’ils vont y croire».
La valeur ajoutée peut sauver le secteur du PCB en France Stéphane Dupoux est le directeur de SEICA France. Seica développe depuis 25 ans des gammes de solutions de test destinées aux marchés de l’automobile, de l’industrie grand public et du militaire.
Stéphane DUPOUX
«Le flux de circuits imprimés en France n’est pas en cohérence avec le nombre de fabricants ni des investissements à mettre en parallèle». Pour Stéphane Dupoux, les sociétés de circuits imprimés sont trop nombreuses. «On a encore trop de petites sociétés qui font partie d’un même groupe au lieu d’avoir des entités fortes. Par exemple, il y a encore trop d’entreprises individuelles dans le groupe Elvia.» Parler avec Thalès Le directeur de Seica France prône le regroupement des entreprises de la filière : «Les société de CI sont par nature surendettées, les investissements sont colossaux, et les réglementations écologiques autant que la technologie imposent d’investir en permanence, beaucoup plus que dans le monde du câblage. Pour répondre à cette nécessité, une petite entité n’est pas suffisante, il faut une véritable structure. Aujourd’hui, trois sites se regroupant seront plus efficaces que le fractionnement que l’on connait. L’industrie française ne peut pas se battre sur les prix, elle n’a pas les volumes suffisants. Il faut offrir du service, de la valeur ajoutée. Les fabricants de circuits imprimés devraient se rassembler pour faire de belles entreprises avec des technologues, des équipements, des compétences. Ils pourront parler d’homme à homme à un client comme Thalès, et conserveront leurs marchés.» Non à «la chasse en meute» Le concept de «chasser en meute» n’est pas adapté aux
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 15
DOSSIER > fabricants de circuits imprimés. Il faut réfléchir à créer des entités qui ont un poids, une force technologique et du savoir-faire. Lorsque l’on sait faire ce que les autres ne font pas, on peut s’en sortir, sinon on subit la concurrence asiatique de plein fouet. Logilift par exemple a su apporter du service. L’entreprise n’a pas les moyens d’investir, mais elle propose de récupérer les fichiers de ses clients pour ne pas les envoyer «au bout du monde» sans autre forme de procès. Logilift travaille ce fichier sur place pour vérifier que tout est correct et en place, puis source ses fabricants de PCB et teste le produit pour vérifier qu’il est bien en adéquation avec les exigences initiales. Il y a donc des choses intelligentes à faire, et l’idée de Logilift en est une. Cet industriel n’a pas pu investir, mais il n’a pas déposé le bilan parce qu’il a su apporter une valeur ajoutée, un service apprécié».
CIRCUITS IMPRIMÉS
Des interrogations sur le savoir-faire Stéphane Dupoux se dit aussi inquiet sur le savoirfaire en termes de PCB. Qu’en reste-t-il au juste ? C’est difficile à évaluer. Il reconnait être nostalgique du groupe Cire. «Je ne suis pas sûr qu’Elvia ait conservé toutes les capacités de Cire : en tout cas ils ne véhiculent pas de technologie, Elvia ne donne plus de conférences techniques sur le PCB» «Dans la statégie de regroupement, il faudrait qu’Elvia aille jusqu’au bout. Asteel, dans le domaine de la sous-traitance, a utilement regroupé ses sites en France, les a fusionné et ça marche, il y a de la réactivité et une technologie puissante. Les fabricants de circuits imprimés doivent mettre au point des stratégies. Il y a de l’excellence en France, des start up, des pôles de compétitivité. Le CI français ne perdurera qu’avec de la valeur ajoutée, de l’excellence. On ne doit pas faire
de protectionnisme. Les produits français doivent être pour une raison ou une autre sans équivalent ailleurs, ce qui justifiera de maintenir la filière, voire même de la développer».
Jean-Bernard BUISSON, Président de Selha Le fabricant de cartes électroniques a racheté son homologue LCO. Cette société, 10 fois plus petite permet à Selha de répondre plus rapidement aux demandes de ses clients de l’aéronautique. LCO dispose de 2 activités complémentaires : un atelier de câblage et une unité de formation qui permet à ses employés de développer compétences et polyvalence. Engagée au sein de LEA Valley, le cluster des industriels des Pays de Loire, Selha travaille sur un projet de plate forme européenne d’intégration, d’assemblage et de développement électronique. L’objectif est de créer un centre technique avec des
universitaires et des industriels, qui deviendrait à terme une référence pour la filière électronique. Pour Jean-Bernard Buisson, aucun doute : «Nous avons besoin de fournisseurs avec qui travailler l’industrialisation de nos produits électroniques». Cependant, l’état actuel de la filière CI en France inquiète légitimement les donneurs d’ordre et les sous-traitants, notamment ceux du secteur de l’aéromil, qui sont impliqués dans des marchés de long terme et doivent pérenniser leurs fabrications. Pas de capacités à investir «Le savoir-faire ne manque pas en France, chez les fabricants de PCB, par contre la capacité d’investir est faible, et l’étroitesse des marges dans l’industrie ne permet pas que cette situation change.» Pourtant, les donneurs d’ordre et les sous-traitants ont besoin de partenaires
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16 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 17
DOSSIER > industriels de proximité. Ils veulent pouvoir optimiser l’industrialisation de leurs cartes avec les fabricants, jusqu’en amont de la fabrication des circuits. «Les fabricants de petites séries de circuits devraient réfléchir à porter leurs efforts sur le service, avance JeanBernard Buisson, ils doivent se rendre indispensables. Leurs atouts sont bien réels : la proximité bien sûr, la communauté de langue, facilitent les allers et retours dans la phase de prototypage. Le circuit imprimé français sera européen ou ne sera pas – la vision de Thierry Ballenguien dirigeant fondateur d’Icape. Icape, société de droit français, est spécialisée dans la fourniture de circuits imprimés high mix low cost volume, et de pièces techniques sur plans au travers de fabrica-
CIRCUITS IMPRIMÉS
Thierry BALLENGUIEN
tions asiatiques et notamment chinoises. Le groupe est présent en Europe, en Asie, aux États-Unis, en Amérique latine. Icape réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’export. Ce chiffre d’affaires est estimé cette année en augmentation de 35 % (44 M€ en 2012) L’avis de Thierry Ballenghien sur le devenir de la filière du circuit imprimé en France est sans appel : «Les PME
et les TPE doivent se regrouper pour avoir une démarche européenne. Le marché d’une usine spécialisée n’est pas en France, mais en Europe.» Le sort des PME françaises est pareillement énoncé sans ambiguité : «Soit c’est une société qui a su se faire reconnaitre sur le territoire européen ; soit c’est une PME qui prévoit de s’allier avec un ou plusieurs fabricants ; ou bien c’est une PME qui va mourir.» Thierry Ballenghien indique que le groupe Icape, qui dispose aujourd’hui de capitaux, a revu sa stratégie avec le projet de racheter «3 ou 4 unités de production en Europe - peut-être même en France» «Nous allons redonner de la croissance dans ce métier». Il s’agirait pour le groupe de se lancer sur le territoire
européen dans la fabrication de prototypes, des petites séries, des fabrications sur délais courts, «tout ce que les Chinois ne savent ni ne veulent faire». Thierry Ballenghien prévoit de développer une «synergie importante entre l’organisation commerciale d’Icape, qui compte aujourd’hui 100 commerciaux de par le monde», et les usines qu’il prévoit d’acquérir. «Ces commerciaux peuvent vendre des prototypes fabriqués en Allemagne, des CI spéciaux en Italie, ou du grand public fabriqué en France». Dans le cadre de cette reconstruction de base industrielle, c’est par ce processus d’intégration que les usines européennes seront chargées. Le patron d’Icape fait savoir qu’il est actuellement en pourparlers avec plusieurs industriels de la filière PCB.
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DOSSIER > COURTS CIRCUITS Würth Elektronik : des multicouches à commander sur le web Le fabricant de circuits imprimés Würth Elektronik innove en mettant à disposition des utilisateurs un site web de commande de circuits imprimés multicouches à haute densité d’intégration (HDI) avec microvias. Baptisé WEdirect, ce site fournit immédiatement au client le prix du circuit imprimé défini par celui-ci grâce à un outil de configuration. Sans minimum de commande, ce site intéresse au premier chef les prototypistes. Dans un premier temps, WEdirekt fournira deux modèles de circuits multicouches : un modèle à 4 couches et un modèle à 6 couches avec des empilements de couches respectivement 1-2-1 et 1-4-1, pour une épaisseur comprise entre 0,8 et 1,55 mm. Innovation : des circuits électroniques sur de fines plaques de verre
Les matériaux polymères sont souvent utilisés en tant qu’isolants électriques pour les circuits imprimés. Toutefois, la miniaturisation des supports en résine époxy, composites à fibres de verre ou polyamides
CIRCUITS IMPRIMÉS
atteint ses limites au vu des contraintes mécaniques ou thermiques pouvant s’y appliquer. Il existe un risque réel de fissure voire de rupture de la couche diélectrique. Cette dégradation se caractérise par la formation de cratères à la surface de la platine. Pour des applications à haute température, au-delà de 250°C, le verre pourrait constituer un substitut, de par sa stabilité chimique et son coefficient d’expansion thermique faible. Les applications sont possibles notamment dans le domaine de l’aérospatial. Le Centre de lasers d’Hanovre (LZH, Basse-Saxe), en collaboration avec deux autres instituts de recherche ainsi que quatre partenaires industriels, développe actuellement des procédés de production pour des plaques multicouches de verre fin de 145 micromètres d’épaisseur. Ce projet, intitulé «Glass PCB - circuits imprimés en verre», travaille sur deux procédés : • le premier consiste à utiliser un laser pour structurer des couches métalliques. Selon le profil du circuit, le laser est utilisé pour constituer un réseau conducteur par enlèvement du métal excédentaire à partir d’une couche sur un substrat en verre fin. L’avantage de l’ablation laser réside dans la résolution particulièrement fine des circuits métalliques, sans que le matériau sensible soit endommagé. • la seconde utilise le laser pour créer des trous ou des chemins pour connecter les différentes couches du circuit imprimé, ainsi que les composants. Le LZH travaille actuellement à trouver les paramètres optimaux
20 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
du laser pour percer les matériaux sans leur causer de dommage thermique et dans le but de générer des chemins parallèles à travers les couches de verre. Le temps de traitement, qui est fonction de l’épaisseur du matériau et de l’agencement du circuit, est actuellement de 2 s pour le forage d’un micro-trou d’un diamètre de 0,2 mm à travers un matériau de 170 micromètres d’épaisseur.
BMS Circuits casse les prix BMS Circuits, l’usine bayonnaise du réseau All Circuits (qui inclut également MSL Circuits et TIS Circuits Tunis rachetée à Sagemcom) s’engage à s’aligner sur le prix le plus bas du marché pour tout produit d’électronique professionnelle fabriqué sur le territoire européen. Cette stratégie qui fait le succès des grandes surfaces en appauvrissant leurs fournisseurs est-elle applicable à l’industrie électronique ? Comment réagira la concurrence ?
R&D : des circuits «seconde peau» pour le projet européen Terasel Les circuits souples font partie des éléments fondamentaux dans le développement d’applications telles les capteurs médicaux ou les vêtements intelligents, pour lesquels les circuits électroniques rigides ne sont pas adaptés. C’est à ce défi technique que se consacre l’Institut de recherche microélectronique belge Imec dans le cadre du septième plan cadre de recherche de l’Union européenne. Le projet représente à lui seul un budget
de 7,4 millions d’euros, dont 5 millions de financement européen. Il associe au total 13 partenaires, dont, pour la France, l’Association Pôle européen de plasturgie. Le circuit comprend une puce microcontrôleur standard. Pour la rendre souple, son épaisseur a été réduite à 30 microns avant d’être encapsulée dans un boîtier polyamide de 40 microns d’épaisseur. Les connexions électriques ont été déposées sur des lignes ondulées de façon à absorber par résilience, les étirements et les déformations dans tous les sens. L’ensemble est monté sur un substrat flexible en élastomère qui peut être courbé et déformé sans dégrader le fonctionnement du circuit.
Protoelectronique.com : un nouveau service de conception en ligne pour cartes bga, cms et traditionnelles Le fabricant de cartes électroniques alsacien Altrics propose désormais un service de prototypage en ligne Protoelectronique. com, qui permet à un industriel comme à un particulier de commander une ou plusieurs cartes nues ou câblées et d’obtenir un devis en moins de dix minutes. L’utilisateur doit tout simplement charger les caractéristiques de sa carte (taille du circuit, marquage, nombre de couches, matériaux etc.) et le fichier Gerber au format ZIP et le choix des composants. Le site fournit un délai de livraison en fonction de la disponibilité des composants. En fonction de ces indications, les clients peuvent changer de technologie si des critères ne
correspondent pas à leurs besoins. Le paiement s’effectue via carte bancaire, sans qu’il soit nécessaire d’ouvrir de compte. Lorsque le client valide le devis, la commande est réceptionnée chez Altrics qui prend en charge la fabri-
cation. Une partie de l’atelier est consacrée à cette nouvelle activité. Ce service devrait permettre de diviser par 2 le processus global de fournitures de prototypes depuis le devis jusqu’à la livraison.
► Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 21
DOSSIER >
MÉDIATION
Ces sous-traitants qu’on martyrise
Cette enquête révèle que pour 86% des fournisseurs interrogés, leurs relations avec les grandes entreprises se sont détériorées ou n’ont pas changé. Le second point qui ressort de cette enquête est la dégradation des délais de paiement : 57% estiment que les délais de paiement ont augmenté par rapport à 2012. Ce chiffre est dramatique car la trésorerie des PME est en péril permanent et leur développement est freiné. Pierre PELOUZET, Médiateur national des relations inter-entreprises : « La qualité des relations entre les entreprises constitue un facteur clé de compétitivité. Les grandes entreprises françaises et les TPE-PME doivent d’urgence conjuguer leurs talents pour espérer voir renaître la croissance. Alors que l’on entre-aperçoit une fragile reprise économique, il est crucial de restaurer la confiance entre les grands groupes et leurs
fournisseurs afin que ces derniers n’aient plus peur de voir leurs contrats signés mais non respectés. Les chefs d’entreprise sont le pilier central de la reconquête économique et de la création d’emplois. Les grands comptes participent de façon décisive au redressement de notre pays. En bannissant les politiques court-termistes, en réintroduisant de la confiance dans les relations avec leurs fournisseurs, en leur donnant l’oxygène dont ils ont besoin, ils permettraient d’accroître la performance globale de notre économie. Plusieurs grands donneurs d’ordres ont déjà compris l’intérêt de raisonner «gagnant gagnant», d’instaurer des politiques d’achats vertueuses et de développer une relation partenariale avec leur tissu de fournisseurs. C’est un changement culturel profond qui est en marche et qui doit aboutir. » S t a n i s l a s d e BENTZMANN, Président de CroissancePlus : « Ces résultats montrent une prise d’otage des PME par les grands groupes. Il faut savoir qu’un jour de retard de paiement c’est un milliard en moins de trésorerie pour les TPE/PME. Devons-nous rappeler que la vocation première d’un entrepreneur est de faire grandir son entreprise en signant des contrats, d’embaucher, d’investir et non de courir après ses clients qui ne respectent pas la loi ? CroissancePlus pousse un cri d’alarme. Les PME ne doivent pas être
22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
les banquiers des grands groupes. Cette enquête confirme que des sanctions doivent être imposées aux mauvais payeurs, une baisse légale à 30 jours des délais de paiement doit être mise en oeuvre et le démarrage d’une prestation comme début de la relation commerciale doit être reconnue, sans attendre indéfiniment le bon de commande ».
Un entrepreneur sur quatre estime que la relation client s’est détériorée au cours des douze derniers mois... Le racket élevé au rang de stratégie d’entreprise Pour de nombreux chefs d’entreprises, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a failli transformer une louable intention du gouvernement en véritable cauchemar. A l’origine de la désillusion ? La tentative d’une quinzaine de grands groupes français de mettre la main sur cette manne, en exigeant des ristournes auprès de leurs fournisseurs… avant même que ces derniers n’aient touché le premier centime de leur CICE ! Du racket. Initié par des grands noms de l’automobile, de la santé et de l’énergie. La crise a décuplé la créativité des mauvais payeurs, sans cesse tentés
Crédit photo F.Girard
La Médiation Interentreprises et CroissancePlus ont lancé une grande consultation nationale auprès des fournisseurs des grandes entreprises françaises afin d’évaluer la qualité de leurs relations commerciales et le respect des délais de paiement. Les résultats ont été publiés en exclusivité dans les colonnes de Challenges (n° 366 du 21 novembre 2013). Ils mettent en évidence, une dégradation des relations clients/fournisseurs et des délais de paiement qui s’allongent…
Pierre PELOUZET, Médiateur national des relations inter-entreprises
de réduire le fournisseur à une variable d’ajustement. C’est la facture que l’industriel règle avec retard pour préserver sa trésorerie. L’entrepôt de stockage que l’équipementier automobile bâtit, à ses frais, près de l’usine du constructeur, qui ne veut pas assumer le transport. Le contrat qu’on modifie à mi-parcours pour sauver ses marges. Pis : la commande annulée brutalement.. Côté banques, la pression monte aussi sur les PME. « Cela ne se voit pas dans les chiffres, mais la situation, ces derniers mois, s’est incroyablement durcie entre les PME et les banques, s’indigne Stanislas de Bentzmann, le patron de CroissancePlus. Aujourd’hui, à moins d’apporter sa maison en garantie, impossible de décrocher un crédit.» Pierre Pelouzet, le médiateur national des relations interentreprises, est formel : « Un entrepreneur sur quatre
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De l’innovation à l’application Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 23
DOSSIER > estime que la relation client s’est détériorée au cours des douze derniers mois. » Et pourtant ils ont signé une charte de bonne conduite ! Le classement que Challenges a publié avec la Médiation interentreprises est sombre. Quand les donneurs d’ordre sont notés par leurs sous-traitants, à peine la moitié décrochent la moyenne ! Même les bons élèves, souvent champions à l’exportation, ne décrochent pas plus de 14 sur 20. Et que dire de certains apôtres de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui sont carrément à la traîne : Danone, Axa, Leclerc… Et ce sont souvent les mêmes qui ont signé la Charte des fournisseurs responsables, conçue par la Médiation Inter-entreprise et la CDAF, qui a pour but d’inciter les entreprises à adopter des pratiques d’achats responsables vis-vis de leurs fournisseurs. Au déni de leur signature ces entreprises ajoutent l’hypocrisie. Alors on peut faire l’effort de croire les propos du Médiateur qui déclare que c’est la menace de millions d’euros d’amende qui a calmé les racketteurs au CICE. On peut aussi croire que la loi Hamon va sanctionner plus sévèrement les délais de paiement abusifs. On peut aussi espérer que la Médiation inter-entreprises exige des signataires de la Charte des fournisseurs responsables convaincus d’abus qu’ils soient radiés de cette liste. Leur retour n’étant possible qu’après avoir satisfait à l’audit mis en place pour l’attribution du Label Relations fournisseurs responsables et conduit par l’agence VIGEO,
MÉDIATION LE CLASSEMENT
Rang
1 2 3
Société
Legrand Schneider Electric Dassault Aviation
Signataire de la Charte des Fournisseurs
Qualité de la relation
Délais de paiement
Signataire de la Charte des Fournisseurs
Qualité de la relation
Délais de paiement
Oui
14.2/20
13.5/20
31
La Poste
Oui
9.6
10.6
Oui
13.3
11.5
32
RATP
Oui
9.6
10.2
Non
13.1
13
33
SNCF
Oui
9.6
10
Rang
Société
4
EADS
Oui
12.4
11.5
34
Veolia Env.
Oui
9.6
8.4
5
Air Liquide
Oui
12.4
11.1
35
Total
Oui
9.4
11.8
6
Saint Gobain
Oui
12.2
12.8
36
Leclerc
Non
9.4
10.5
7
LVMH
Oui
12.2
12.3
37
BPCE
Oui
9.4
10.4
8
Système U
Non
11.9
12.7
38
Bouygues Tel
Oui
9.4
9.3
9
Thales
Oui
11.9
11.7
39
Alstom
Oui
9.4
8.5
10
Michelin
Oui
11.9
11.5
40
Auchan
Non
9.2
11
11
EDF
Oui
11.8
11.5
41
Suez Env.
Oui
9.1
8.3
12
Servier
Non
11.7
12.7
42
Allianz
Oui
9
9
13
Nestlé France
Oui
11.7
12.3
43
Faurecia
Non
9
7.8
14
Thyssen Krupp
Non
11.5
10
44
L’Oréal
Oui
8.8
10
15
ArcelorMittal
Non
11.4
13
45
BNP Paribas
Non
8.8
8.5
16
Pierre Fabre
Oui
11.4
11.3
46
Eiffage
Oui
8.7
7.8
17
Lafarge
Oui
11.2
10.6
47
Axa
Oui
8.6
9.4
Non
8.3
7.6
18
Sanofi
Oui
11
10.5
48
Peugeot Citroen
19
Leroy Merlin
Non
10.9
12.4
49
Spie
Non
8.3
7.4
20
Aéroports de Paris
Non
10.9
10
50
Bouygues Construction
Oui
8.1
7
21
Areva
Oui
10.8
9.9
51
Vinci
Oui
7.9
7.8
22
DCNS
Oui
10.6
8.2
52
Valeo
Oui
7.8
6.7
23
Safari
Oui
10.5
10.2
53
Carrefour
Non
7.7
9.4
Non
7.6
8
Oui
7.6
6.5
24 25 26
Accor Crédit Agricole Plastic Omnium
Groupe Casino Société Générale
Non
10.4
11.3
54
Non
10.4
11.1
55
Non
10.4
8.4
56
GDF Suez
Oui
7.4
6.8
27
Intermarché
Non
10.1
12.1
57
Orange
Oui
7.3
7.9
28
Danone
Oui
10.1
10.6
58
Renault
Non
6.4
6.2
29
Groupama
Oui
10.1
9.5
59
Nexity
Non
5.9
4.5
31
Fayat
Non
9.6
11
60
Vivendi (SFR)
Oui
5.5
6.2
un organisme expert dans le domaine de la responsabilité sociétale des organisations. Ils se disent pressés par la crise, alors ils font payer leurs fournisseurs. C’est le sentiment des sous-traitants du secteur des télécoms dont aucun des trois grands opérateurs n’obtient la moyenne, que ce soit pour la qualité de la relation ou pour le délai de paiement.
24 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
Dans l’automobile, le bon, avec Michelin et Plastic Omnium côtoie le pire avec Valéo et Renault. Dans ce secteur, les délais de paiement sont excessifs, les ruptures de contrat sans préavis monnaie courante. «L’automobile compte pour un quart de nos interventions dans l’industrie» affirme Pierre Pelouzet le médiateur des relations inter-entreprises.
Propriété intellectuelle pillée, pénalités forfaitaires délirantes… les grands du BTP ne manquent pas d’ingéniosité pour tordre le bras de leurs fournisseurs, le cynisme en plus ! «en ces temps de disette budgétaire, on gagne des appels d’offre à perte, il faut bien se refaire» déclare l’un d’eux.
Méthodologie Enquête réalisée du 15 juillet au 22 octobre 2013 par OpinionWay auprès de milliers de prestataires des plus grandes entreprises françaises. L’enquête a été administrée par internet auprès des dirigeants et directeurs financiers de ces prestataires, qui ont pu noter individuellement LES 10 ABUS LES PLUS RÉPANDUS Voici l’édifiant palmarès des motifs de saisine de la Médiation inter-entreprises. Des combines que les donneurs d’ordre utilisent pour gagner du temps, de l’argent, du savoir faire auprès de leurs fournisseurs. Des abus tous punis par la loi. Partie en guerre contre ces dérives, la Médiation peut être saisie de façon anonyme et gratuite sur www.mediation-interentreprises.fr Non-respect des délais de paiement Un tiers des saisines concerne les retards de règlement, au-delà du délai légal de 60 jours. Retard volontaire dans la facturation, délocalisation des services d’achats… La loi Hamon prévoit des sanctions administratives pour cet abus qui consiste à transformer la PME en «banquier» de son client. Rupture brutale de contrat Après avoir modifié sa politique d’achats, le donneur d’ordre rompt la relation commerciale sans tenir compte de l’ancienneté du lien, ni du taux de dépendance du sous-traitant. A défaut de rabibocher les parties, le médiateur peut aider à finaliser un plan de désengagement progressif.
chacun de leur client. Au total, près de 4000 évaluations de grandes entreprises ont été recueillies. Elles ont été évaluées sur deux indicateurs : la qualité de la relation client-fournisseur et le respect des délais de paiement. L’indice de qualité de relation client et de respect des délais de paiement est calculé à partir de la note de recom-
mandation (Net Promoter Score) rapporté sur un indice 100. Définition de la qualité de la relation client : « La qualité de la relation client-fournisseur tient à l’équilibre de la relation commerciale. Pour établir une collaboration productive, il est indispensable de créer une relation partenariale basée sur une confiance réciproque. Cela
Détournement de propriété intellectuelle Une dérive répandue dans le high-tech et l’industrie. Le sous-traitant cède gratuitement sa création au client. Pis : lors d’un appel d’offres, le client pique les trouvailles des candidats (cherry picking) qu’il réalise ailleurs.
Activités non rémunérées Un grand classique dans les appels d’offres – notamment dans l’industrie électronique, les services (publicité, conseil informatique) : le fournisseur assume des frais de R&D, de conception de logiciel, d’études… sans finalement recevoir la commande. Ou que le volume de commandes couvre ses investissements.
Conditions contractuelles imposées Le donneur d’ordre impose à la signature du contrat des conditions générales déséquilibrées, qui font porter l’essentiel des responsabilités sur le fournisseur. Modifications unilatérales du contrat En pleine exécution du contrat, le donneur d’ordre, en position de force, modifie tout ou partie des règles : prix, volumes, délais… Contrat à prix ferme sans prise en compte des fluctuations des matières premières Une véritable plaie dans l’agroalimentaire, la chimie ou le BTP. En cas de flambée des cours des matières premières, les contrats sans clause de révision ont des effets dramatiques pour le fournisseur.
Absence de visibilité sur les commandes La commande ouverte est une pratique courante, surtout dans l’industrie, privant le fournisseur de visibilité sur les volumes et les délais. Des annulations non indemnisées sont aussi fréquentes. Autofacturation par le client Comme la loi l’y autorise, le donneur d’ordre émet lui-même la facture. Cette maîtrise de l’émission peut le conduire à gratter sur les délais, et à créer des trous de trésorerie chez le fournisseur.
passe notamment par le respect des modalités du contrat (commandes, livraisons, fixations de prix, facturations...), des conditions d’exécution équilibrées, le respect des délais de paiement, la qualité du dialogue entre un client et son fournisseur, l’implication stratégique à moyen et long terme.» Les points de repères pour les adhérents du SNESE : Fiche conseil n° 51 : les pratiques commerciales abusives – mieux les connaître pour ne pas être victime. Fiche conseil n° 48 : Vademecum sur les bonnes pratiques dans les relations commerciales dans la filière électronique. Fiche conseil n° 38 : Procédés déloyaux – quand la DGCCRF se fait conseil des entreprises. Fiche conseil 26 bis : les pratiques commerciales abusives : frais administratifs et débits d’office. Fiche conseil n° 26 : les pratiques commerciales abusives. Service permanent : accompagnement pour la saisie du médiateur : 02 98 55 04 56 info@snese.com
Racket au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi La nouveauté 2013 : avant même sa mise en place, certains donneurs d’ordre ont osé exiger de leurs fournisseurs qu’ils répercutent l’aubaine CICE sur leurs prix. Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 25
DOSSIER >
TEST : Les dirigeants s’appuient sur les opérations d’ingénierie et de production pour conserver leur avance sur le marché. Ils mesurent des données financières et commerciales telles que le rendement des capitaux investis (ROIC), la rentabilité des actifs (ROA), le temps de mise sur le marché, les marges de profits et la qualité pour apporter des améliorations au développement des produits. Cependant, s’il existe des méthodes pour mesurer l’efficacité d’une organisation, elles manquent de standardisation. Dans les faits, les départements de test d’un grand nombre d’entreprises ont des approches réactives qui manquent de stratégie à long terme ou d’estimations de leur impact financier, comme le souligne la partie stratégie d’entreprise intitulée “Optimisation des organisations de test” du Rapport d’étude 2013 sur le test automatique, réalisé par National Instruments. Cela pousse les dirigeants à se poser la mauvaise question, à savoir “comment réduire leurs coûts de test ?” Alors qu’il vaudrait mieux se demander quels sont les investissements de test (en termes de personnes, processus et technologies) nécessaires pour améliorer leurs résultats commerciaux. D’après cette étude menée en 2012 auprès des responsables de test, environ 66 % du budget test d’une
TEST
l’aspect économique entreprise est consacré au maintien de l’environnement existant et 34 % seulement du budget est utilisé pour offrir de nouvelles capacités commerciales à l’entreprise. Cela signifie que les entreprises ne peuvent apporter que des améliorations incrémentales aux opérations de test. Par opposition, les équipes d’ingénierie de conception développent de nouveaux produits en augmentant leurs capacités par paliers, et ce, en réduisant leur coût. Pour relever ce défi et justifier leur investissement stratégique, les départements de test proposent des initiatives qui s’appuient sur des valeurs financières, telles que le retour sur investissement, le coût par unité testée, les économies et coûts de tests annuels, le délai d’amortissement du capital investi ainsi que la répartition entre coûts d’immobilisation et autres coûts. Une bonne modélisation peut faire apparaître tous les coûts liés à la durée de vie de certaines ressources de test et fournir une structure financière permettant de justifier les investissements à venir. Coût total de possession Un moyen fondamental d’évaluer l’impact commercial d’un département de test consiste à déterminer le coût total de possession (TCO). Celui-ci est mis en avant car le coût des tests est fréquemment attribué aux coûts des équipements des systèmes de test. Si les
26 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
coûts d’immobilisation sont primordiaux, il y a d’autres éléments à prendre en compte tels que les coûts de développement initiaux, les coûts de déploiement des tests, les coûts salariaux et
Connaitre le coût total de possession est fort utile aux responsables de test pour déterminer la valeur ajoutée réelle d’une stratégie de test et justifier les investissements à venir
les frais d’exploitation. La combinaison de ces éléments représente le coût total des tests pour un produit et/ou une société. Les éléments liés aux coûts de développement initiaux sont généralement payés une seule et unique fois comme le développement de stratégies de test, les outils matériels et logiciels, l’ingénierie non récurrente (NRE) et la formation interne. Il est important de noter qu’il y a très souvent des coûts de développement supplémentaires qui ne sont pas pris en considération lors
de l’achat. Il ne faut pas également négliger les coûts de déploiement qui sont générés à chaque fois qu’un testeur est mis en oeuvre. Les coûts de tests opérationnels sont une combinaison des coûts liés au personnel, à la maintenance et aux installations nécessaires au fonctionnement des testeurs. Pour être plus spécifique, les coûts liés au personnel se calculent en heures de travail tandis que les coûts d’immobilisation correspondent aux pièces de rechange pour éviter les interruptions dans l’éventualité d’une panne ou s’il s’avère nécessaire de retirer un instrument pour l’étalonner. Connaître le coût total de possession au niveau du projet, du département et de l’entreprise est fort utile aux responsables de test pour déterminer la valeur ajoutée réelle d’une stratégie de test et justifier les investissements à venir. Scenarii de test stratégiques Les modèles de TCO précis sont une aide inestimable lorsqu’il s’agit de déterminer où investir pour un retour sur investissement (ROI) optimal et où allouer les ressources. Cela peut permettre de déterminer des améliorations de processus et d’accroître l’efficacité tout en réduisant les coûts de conception et de production affectés par le test. Toutefois, les données
financières ne sont pas toujours les mêmes. Les exemples suivants étudient les initiatives de transformation menées à bien par des départements qui ont affecté différentes données financières (réduction des frais d’exploitation, diminution du véritable coût des tests et amélioration du rapport coût/défaut), excepté leur retour sur investissement mesuré. Standardisation des tests en production. Les gros départements divisés en unités d’exploitation ou en lignes de produits ont leur propre compte de résultats. Chaque unité possède ses propres processus et ressources de développement et de fabrication des
produits. En conséquence de quoi, chaque unité en arrive à développer des testeurs spécifiques aux produits, ce qui se traduit par un mélange hétérogène d’équipements de test en fonction des lignes de produits individuelles. Le développement d’une plateforme de test commune réduit non seulement les coûts d’immobilisation en permettant de réaliser des économies d’échelle, mais aussi les coûts liés au personnel d’exploitation et de maintenance. La société Hella KGaA Hueck & Co a adopté cette stratégie en
accordant plusieurs lignes de produits et en standardisant le test autour des mêmes matériels et logiciels. Hella a réalisé ainsi une réduction de 46 % de ses coûts de tests opérationnels tout en augmentant les
cadences de 57 %, ce qui s’est traduit par un retour sur investissement de 37 % et une période d’amortissement de seulement huit mois. Suite page suivante
Le savoir-faire autour du composant
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DOSSIER > Adapter la cadence des tests. À mesure que la demande pour un produit augmente, les sociétés ont besoin de réévaluer des méthodologies de test et de développer des systèmes capables de tester de plus gros volumes de produits avec une baisse des marges tout en maintenant la qualité des produits. Investir dans une stratégie de test de nouvelle génération, parallèle sur plusieurs unités, a un impact significatif sur les cadences de test et le coût total de possession par unité. Harris Corporation a réduit ses coûts de test de 74 % en adaptant sa solution de test pour répondre à l’augmentation de la demande. Le projet a permis un retour sur investissement de 185 % et une période d’amortissement d’à peine 2,8 mois. Réutilisation du test. Si la définition de la qualité diffère d’une société à une autre, elle n’en reste pas
TEST
moins une priorité élevée pour tout le monde. Les résultats tirés de l’analyse de 63 projets de développement logiciel dans des sociétés telles qu’IBM, GTE, et TRW Automotive montrent que le fait de découvrir un défaut sur un produit en cours de production était 21 à 78 fois plus coûteux que lors de sa conception. Les ingénieurs travaillant dans des sociétés qui cherchent à différencier leurs produits en adoptant des standards de qualité très élevés investissent davantage dans des systèmes qui réutilisent les
composants de test pour une détection plus précoce des défauts. Philips Healthcare a réalisé une économie annuelle de 4,5 millions de dollars avec une stratégie de test qui réduit les coûts liés à la qualité de 81 %. Cette stratégie identifie les défauts plus tôt dans le processus de conception, avec, pour résultat, un retour sur investissement de 316 % et une période d’amortissement de trois mois. La mesure et le suivi des données financières sont des compléments indispensables à toute vision et stra-
Une bonne modélisation du coût total de possession peut faire apparaître tous les coûts liés à la durée de vie de certaines ressources de test et fournir une structure financière permettant de justifier les investissements stratégiques à venir.
tégie de test. Les investissements en matière de tests se justifient par des retours sur investissement à long terme probants et des données qui permettent de mesurer le succès. L’approche de test reposant sur le coût total de possession évalue les possibilités d’investissement et exerce une influence proactive sur les données économiques. Ce dossier est extrait de l’étude annuelle réalisée par National Instruments qui présente les tendances technologiques et économiques dans le domaine du test automatique. Cette étude est disponible sur : www.ni.com/ato/f
Contact : NI FRANCE Richard KEROMEN Ingénieur produit test et instrumentation +33(0)1 57 66 24 24 richard.keromen@ni.com
LES JOURNÉES TEST & MESURE DU SIMTEC Organisées depuis 15 ans maintenant, ces Journées rassemblent une soixantaine d’exposants dans sept villes de France et reçoivent 150 à 250 visiteurs. Ces expositions itinérantes sont agrémentées de conférences sur les thèmes de la maintenance, du test, de la réglementation applicable aux appareils de test & mesure ainsi que sur celui du recrutement. Les exposants y rencontrent leurs clients et prospects de la région. Ceci est facilité par la formule des journées : des stands simples, identiques, un buffet convivial et un accès gratuit pour les visiteurs. En 2014 il y aura 7 journées dont une à Paris en collaboration avec un autre syndicat (ACSIEL) affilié à la FIEEC comme l’est le SIMTEC. LES 7 RENDEZ-VOUS DES JOURNÉES TEST & MESURE EN 2014 TOULOUSE : mardi 21 Janvier – GRENOBLE : Mardi 1er avril – RENNES : Mardi 13 mai – PARIS : mercredi 11 juin – BORDEAUX : mardi 7 octobre – AUBAGNE : jeudi 16 octobre - STRASBOURG : Mardi 2 décembre Informations détaillées sur : www.simtec.org En savoir plus sur le SIMTEC Affilié à la FIEEC et membre fondateur d’Agir pour l’Industrie Electronique (APIE) qui regroupe les acteurs de l’industrie électronique, le SIMTEC regroupe les entreprises des métiers de l’instrumentation et du test. Le Comité directeur du SIMTEC est présidé par Benoît NEEL (AGILENT TECHNOLOGIES) SIMTEC - Syndicat de l’Instrumentationde Mesure, du Test et de la Conversion d’Énergie dans le Domaine de l’Électronique
11-17 rue de l’Amiral Hamelin - 75783 PARIS Cedex 16 Tél. : 01 53 709 709
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LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE AEL GROUPE
ARVELEC, un nouveau visage L’horizon 2014 annonce une croissance du CA de plus de 30%. Arvelec dynamise son outil industriel. • Extension du bâtiment existant de 400 m², entièrement ESD • Nouvelle ligne de production CMS, vague sélective, tropicalisation, déverminage VRT • Restructuration et renforcement des équipes • Nouvelle ERP Groupe • Personnel certifié IPC Au printemps 2014, cette nouvelle dynamique sera agrémentée par une journée portes ouvertes, alors n’hésitez pas à venir nous découvrir !!! Sous-traitant électronique pour les marchés ferroviaire, automobile, nucléaire, électrique, domotique et médical, AEL Groupe est un partenaire européen performant.
PRESTOCAB
Prestocab en symbiose avec ses marchés cibles Fondée en 1996 la société Prestocab est basée à Tourcoing (59) et son cœur de métier est le câblage de cartes électroniques. Soucieuse de répondre au plus près aux attentes de ses clients la société Prestocab investit en permanence.
Les 25 collaborateurs ‘’ customers oriented ‘’ disposent ainsi d’équipements récents leur permettant de répondre aux exigences de notre marché déclare Pascal Le Pallec – directeur commercial. Qui dresse la liste des équipements de production (liste non exhaustive) : • 2 lignes de placement haute technologie Europlacer (Ineo et Vitesse)
Depuis plus de 30 ans, tout est mis en oeuvre pour maintenir notre politique industrielle au travers de notre certification ISO 9001 2008 : écoute du client, performance, rigueur, prix, qualité et flexibilité. Renforcé et appuyé depuis 2010 par son bureau d’étude CELYSS ( situé à Bron - 69), le groupe AEL répond à toutes les attentes du marché international dans le domaine de l’électronique et de la mécatronique. De la phase d’étude à l’industrialisation puis la conception, nous pouvons accompagner le client dès le départ de son projet sous forme de partenariat. Quelques Chiffres : CA 2013 = 20 M euros Effectif = 115 personnes 1 Bureau d’étude 2 Unités de production
f.miramand@aelgroupe.fr www.aelgroupe.fr
dix sept années d’expérience acquises représentent une force appréciée des clients recherchant un partenaire expert dans son cœur de métier, mais également bien intégré dans divers réseaux complémentaires à la fabrication électronique. Ainsi les liens privilégiés entretenus avec B.E FEEL permettent à Prestocab d’accompagner les projets de ses clients très en amont de l’assemblage des cartes électroniques avec les études, la CAO électronique, la DAO mécanique, tôlerie et plasturgie.
Son expertise de l’industrialisation permet à Prestocab de proposer une prestation globale en parfaite adéquation avec les besoins et les moyens de ses clients en intervenant sur : • les prototypes et les préséries
• 1 système d’inspection AOI (Automatic Optical Inspection) de Gopel
• la fabrication de petites, moyennes ou grandes séries
• 1 machine de vernissage PVA
• les solutions de résinage (potting) et de vernissage (tropicalisation)
• 1 machine de résinage DOPAG
• les tests fonctionnels Si le secteur industriel reste la cible principale tant en France qu’à l’export, Prestocab a pris place sur les marchés innovants tels le médical et le lighting. Les
Contact : AEL GROUPE Frédéric MIRAMAND +33(0)4 77 65 19 63
Contact : PRESTOCAB Pascal LE PALLEC +33(0)3 20 70 20 59 commercial@prestocab.fr http://home.nordnet.fr/fsoares
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 29
LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE ACEA
ACEA boucle sa deuxième année pleine Afin de renforcer encore notre offre globale, nous devons conquérir de nouveaux marchés, investir dans du matériel. Il s’agit d’améliorer encore notre compétitivité. La réorganisation du site Alsacien nous permettra d’améliorer la productivité et de clarifier encore davantage les flux. La mise en place du LEAN management, on aime à dire chez ACEA « le management visuel », contribue à une implication totale des salariés dans le but de satisfaire les clients. Eliminer les tâches superflues et les excès, cette démarche est apprécie de tous. Les domaines de compétences d’ACEA sont : • L’étude, le développement et l’industrialisation des produits • Les achats et le sourcing des composants • L’assemblage et le test de cartes
électroniques, d’ensembles et sousensembles : prototypes, petites et moyennes séries • L’intégration complexe d’ensemble et sousensembles électroniques et mécaniques • La réparation, le SAV et le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) • La tropicalisation des PCB équipés et le résinage d’ensemble et sous-ensemble afin de protéger d’environnements agressifs (poussière, chaleur, humidité) L’ensemble du personnel d’ACEA a été très honoré par la remise de trophées dernièrement : • Septembre 2013 : Coup de cœur de l’ADIRA remis lors de la Foire Européenne de Strasbourg • Octobre 2013 : Grand Prix de la reprise d’entreprise remis par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
Contact : ACEA Thierry MOHR +33(0)3 88 09 86 05 t.mohr@acea-ems.com www.acea-ems.com
CANON BRETAGNE
Une offre de Partenariat Industriel Complet Canon Bretagne a une solide expérience dans le câblage de cartes électroniques, maîtrisant parfaitement le process de pose CMS et le brasage par refusion ou par vague avec ou sans plomb, ainsi que les méthodes de tests (AOI, In situ, fonctionnel) et de finition (tropicalisation, résinage...) spécifiques. Mais une carte électronique est généralement le cœur d’un produit où cohabitent des technologies issues de différents domaines. C’est pour cela que Canon Bretagne, filiale du Groupe Canon, a su construire son savoir-faire au service du produit en appliquant le principe de production des sites nippons. Ce savoir-faire est proposé sous la forme d’un Partenariat Industriel pour accompagner le client selon ses besoins parmi les étapes clés de la vie du produit. Nous intervenons dans les domaines de l’électronique, la mécanique, la plasturgie..., pour les étapes suivantes : • étude de faisabilité, • conception, • développement, • production, • logistique, • services client (centre d’appel, centre de réparation...) Avec la certification ISO 9001 nos savoirfaire en matière de qualité, de traçabilité et de maîtrise du processus de fabrication
sont des atouts essentiels pour assurer le succès de votre projet. Nous intervenons dans de nombreux secteurs comme l’acoustique, l’audio-vidéo, la sécurité, l’industrie ou encore les dispositifs médicaux avec notre certification ISO 13485. Nos points forts pour votre projet : • Une offre globale et modulable selon vos besoins. • Une organisation en mode projet avec une équipe dédiée à notre partenaire. • Un bureau d’étude intégré pour une conception de produits directement industrialisables. • Une prise en charge de la certification du produit (marquage CE). • Des méthodes de production favorisant le zéro défaut. • Une force de proposition d’améliorations
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tout au long de la vie du produit. • Un parc de machines de tests couvrant les besoins mécaniques, électriques, de mesures d’ambiances, de tests de transports et environnementaux.
Contact : CANON BRETAGNE Gilles FLAUX +33(0)2 99 23 51 11 info@cb.canon.fr www.canon-bretagne.fr
EMKA ELECTRONIQUE
Collaborer avec EMKA Electronique. EMKA Electronique propose à ses clients et à ses confrères du SNESE son savoirfaire en bureau d’études, production et intégration de systèmes électroniques et électrotechniques. Riches de 25 ans d’expérience, nos 120 collaborateurs basés en France (en Anjou, en Sologne et à Paris) et nos 30 collaborateurs basés en Tunisie sont les spécialistes de la sous-traitance électronique et fonctionnelle pour les petites et moyennes séries. Outre l’activité classique d’étude et fabrication de systèmes électroniques et électrotechniques, nous proposons de prendre en charge les besoins connexes en mécanique, plasturgie et tôlerie. Notre valeur ajoutée réside aussi dans l’intégration, l’assemblage et les tests de produits finis. Nous avons par exemple validé notre capacité à intégrer des Composants Montés en Surface de type 01005 (0,4 x 0,2 mm), les plus petits du marché. Autres exemples de réalisation : pose de LEDs en forte densité, équipements de tests (banc de test fonctionnel, banc automatique NI), interfaces mécaniques, lits à clous, armoires, coffrets, harnais…Enfin, dans le domaine du logiciel, nous proposons du développement et des validations LabView. Nos clients appartiennent aux domaines aéronautique, ferroviaire, automobile, défense, industrie, automatisme, médical, monétique, instrumentation et robotique, pour lesquels nous disposons de nombreuses certifications
Exemple de prestation complète : intégration électronique, électrotechnique et mécanique, suivie de tests
et qualifications : ISO9001, EN9100, ISO13485, ISO14001, UL ZPVI2, UL ZPVI8 et Q+. Participant à plusieurs Pôles de Compétitivité et Clusters (Aéro-Centre, S2E2, LEA Valley) afin d’être toujours à la pointe de la technique et des technologies, nous permettons en outre à nos partenaires de bénéficier du Crédit Impôt Recherche. Visitez notre nouveau site internet (www. emkaelec.com) et n’hésitez pas à nous contacter par email à commercial@ emkaelec.com, ou par téléphone Mike Tavares au 06.80.59.71.12 pour vos projets Production, ou Pascal Plessis au 06.17.44.15.62 pour vos projets Bureau d’Etudes.
ALTRICS
fortes concentration CMS et BGA avec une part achat matière importante.
Basée à Rosheim (alsace), la société ALTRICS spécialisée dans l’EMS* Low cost, annonce la création d’un site de production au Portugal à Braga. Cette nouvelle entité « ALTRICS PT » va permettre au groupe de se développer sur la moyenne série de haute technicité et ainsi faire face à la croissance de son activité.
Le choix du Portugal s’explique par de nombreux avantages concurrentiels. Ce pays est très bien positionné par rapport aux pays de l’Est en termes de compétitivité, sans droit de douane pour les produits intégrés, et une facilité de communication linguistique et routière. « Nous sommes dans la zone Euro, ce pays offre un environnement logistique efficace, dispose d’un réseau autoroutier neuf, et un audit client peut se faire dans la journée via l’aéroport de PORTO déclare Damien Rossignon, PDG. Dans la pratique, cette nouvelle unité s’appuie sur les moyens généraux situés à Rosheim (France) pour la partie administration des ventes, achats,
Nouveau site de production au Portugal
Ce nouveau complexe est dédié à la production moyenne série haute technicité avec des coûts très compétitifs ainsi qu’au double sourcing de certaines productions électroniques avec ALTRICS « France » pour seul intermédiaire. Les productions visées sont les produits à
Contact : EMKA ELECTRONIQUE Patrick MARIONNEAU +33(0)6 31 28 48 23 patrick.marionneau@emkaelec.com www.emkaelec.com
approvisionnements et industrialisation. Ce nouveau développement a permis des recrutements sur notre plateforme Alsacienne. *Electronique Manufacturing Services
Contact : ALTRICS Patrick GUERINEL +33(0)6 52 69 32 35 guerinel@altrics.com www.altrics.com
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 31
LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE RAC ELECTRONIC
A vos côtés depuis 1982, nous vous proposons des solutions sur mesure adaptées à vos besoins et contraintes. Nos clients sont issus de domaines variés : • Agricole • Agroalimentaire • Grande cuisine • Gestion de l’énergie thermique • Dispositifs de sécurité • Levage • Panneaux publicitaires • Eclairage • Convoyage • Moteurs L’optimisation de leurs machines est souvent liée à sa composante électronique. Elle permet de réunir ensemble des fonctions souvent dissociées, d’augmenter son rendement, de simplifier son utilisation et de réduire son coût. Nous sommes spécialisés dans la conception et fabrication de cartes électroniques spécifiques de petites et moyennes séries.
LACROIX ELECTRONICS
Une première participation réussie au salon du MIDEST Afin d’exposer son savoir-faire en matière de sous-traitance d’étude et de fabrication électronique, LACROIX Electronics est présent sur les salons spécialisés comme le Midest, premier salon mondial de la soustraitance industrielle. Beaucoup de visiteurs étaient au rendez-vous avec +10% de fréquentation dès le premier jour. L’offre proposée par LACROIX Electronics permet d’accompagner les clients dans l’optimisation de l’ensemble de la chaîne de valeur sur des cycles de vie produits longs : • Design • Prototypage rapide • Gestion de projets et industrialisation • Développement de testeurs • Analyse de la valeur • Solutions logistique adaptées • Maintien en conditions opérationnelles • Support après-ventes Poursuite de la croissance Le Groupe LACROIX clôture son année 2013 au 30 septembre avec un chiffre d’affaires de 328.5 Me et enregistre à nouveau une croissance pour chacune de ses divisions :
Voici notre liste non exhaustive des fonctions pouvant être intégrées dans nos cartes : • Régulation • Contrôle commande • Interface homme machine • Télégestion via serveurs web • Capteurs spécifiques de sécurité • Interface de communication • Traçabilité • Automatisme séquentiels, temps réels • Supervision sous environnement Windows • Contrôle moteur Implantée prés de Grenoble, RAC ELECTRONIC regroupe le Bureau d’étude et la Production au sein de la même structure, vous garantissant notre réactivité. Votre interlocuteur privilégié, l’un de nos ingénieurs, assure le suivi de votre produit en vous accompagnant tout au long de sa réalisation et de ses évolutions : • Aide à la rédaction de votre cahier des charges • L’Electronique comme prévu, a connu une forte reprise d’activité sur le 2nd semestre avec une hausse de son chiffre d’affaires de 20,5% par rapport au 1er semestre. Le Chiffre d’affaires de la branche consolide la forte progression de l’année précédente en réalisant un chiffres d’affaires de179 Me. • La Télégestion évolue dans des conditions économiques très satisfaisantes
• Etudes hard et soft • Conception de vos maquettes et prototypes • Validation à vos côtés avec tests finaux sur site et passage en laboratoire d’homologation • Production en présérie et série Forte d’une dynamique technologique régionale et de notre expérience dans les domaines d’activités de nos clients, nous vous proposons notre collaboration dans l’aboutissement de vos projets.
Contact : RAC ELECTRONIC Guy BERTHON +33(0)4 76 84 24 40 adv@rac-electronic.fr www.rac-electronic.fr
• CA 2013 : 179 Me • Effectif : 2050 personnes • 4 sites de production (France, Allemagne, Pologne et Tunisie) • 5 bureaux d’études (France et Allemagne) • Certifications ISO 9001, ISO 14001, ISO/ TS 16949, EN/AS/JISQ 9100, ISO 13485, PART 21G et PART 145
• La Signalisation, dans un contexte demeurant très tendu, subit un léger tassement de son chiffre d’affaires tout en bénéficiant des premiers effets des investissements précédemment réalisés. L’ensemble de ces éléments confirme la capacité du Groupe LACROIX à générer de la croissance récurrente et rentable, préservant ainsi sa capacité d’investissements et envisage une nouvelle étape dans son développement. Partenaire en sous-traitance Sous-traitant électronique pour les marchés industriel, domotique, automobile, aéronautique, militaire et médical, LACROIX Electronics est un partenaire performant dans le développement, l’industrialisation, la production et l’intégration d’ensembles et sous-ensembles électroniques.
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Contact : LACROIX ELECTRONICS Laure LE SAUX +33(0)2 41 75 98 63 l.lesaux@lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics-solutions.com
SEICER
Notre mission : participer au développement de la Haute Qualité Electronique pour un monde plus ouvert et plus sûr. SEICER met ses moyens à la hauteur de vos ambitions Une offre de solutions électroniques globales confortées par une campagne d’investissement très soutenue depuis 18 mois : • En hommes, avec le recrutement de 2 ingénieurs • En moyens de production, avec le renouvellement du parc machines de pose CMS, un four de refusion, une machine de lavage des cartes au Vigon ® • En moyens de contrôle qualité, avec un système de contrôle 3D, et une AOI (Automated Optical inspection) • En amélioration du système de management de la qualité, consacrée par l’obtention de la certification aéronautique EN9100
François Besnier, Président « Je m’implique directement dans le pilotage du système qualité et notre communication interne est très largement consacrée à notre objectif de qualité totale. L’adhésion de tous à ce projet nous a permis d’obtenir en 2012, et renouveler avec succès cette année, la certification aéronautique EN9100. »
Contact : SEICER François BESNIER +33(0)3 44 26 83 90 contact@seicer.com www.seicer.com
Consultez les informations détaillées sur : http://www.seicer.com/index.php/news-actualites.html
NFELEC
de déménager dans des locaux plus adaptés, et peut-être créer un autre poste au printemps prochain.
Après avoir renforcé son activité de réparation en sous-traitance, et s’être lancé dans la conception de produits et bancs de test, NFelec commercialise désormais une gamme de matériels développés en partenariat avec ses clients (électronique, boitiers, notice et packaging). Après les mises au point et les phases d’homologations ces 2 dernières années, c’est avec fierté que NFelec est devenue fournisseur de la société MERCURA, et du groupe international CAME, avec une première exportation de ses produits vers l’Italie en octobre dernier. Fort de ces succès, NFelec effectue actuellement des travaux de développement dans les énergies renouvelables, et sur un drone aboutissant à un dépôt de brevet et une PCT.
L’électronique autrement ou la « GREEN attitude » : Avec une croissance très faible, et la prise de conscience environnementale, le SAV est devenu incontournable des industries de tous bords. En proposant une réparation de qualité, avec des délais courts, une garantie sur ses interventions et associée à une démarche environnementale par des produits biodégradables et des procédés plus respectueux, NFelec a su convaincre des entreprises dans des secteurs d’activités aussi variés que le drainage, le luxe, le médical ou la mécanique de précision. Les restrictions budgétaires ont également permises à NFelec de devenir prestataire de service auprès d’institutions publiques et d’agglomérations.
Un service d’accompagnement au développement.
Une croissance à 2 chiffres : S’appuyant sur l’élargissement de son offre et pour faire face à l’augmentation des volumes de SAV, NFelec vient de procéder à sa première embauche depuis sa création fin 2009. Madame Amélie LAMBERT, Technicienne est venue renforcer l’équipe des 3 associés. Avec des perspectives prometteuses pour 2014, NFelec envisage
Une démarche globale : C’est basé sur cette offre que NFelec propose ses services. Par une approche globale du cycle de vie d’un produit électronique (de sa conception au recyclage), NFelec se propose d’accompagner les entreprises électroniques dans leurs développements. Constituée essentiellement de techniciens, NFelec n’a pas vocation à remplacer les BE ou même les SAV de ses clients, mais
vient en appui sur des phases de surcroit d’activité, de prototypage électronique ou complet, de besoin de regard extérieur sur un produit, ou confier des développements rapides afin que ses clients puissent se concentrer sur la production et la vente de leurs produits. Une fois le concept compris et mis en place, NFelec n’a plus de client, mais des partenaires de co-développement dans une démarche « gagnant-gagnant ».
Contact : NFELEC Yannick FAIVRE +33(0)3 81 51 06 87 contact@nfelec.fr www.nfelec.fr
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 33
LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE SYSTECH
Une croissance maîtrisée Suite à une croissance de l’activité et aux divers investissements, SYSTECH a signé, sur l’année 2013, 5 contrats à durée indéterminée, les derniers en date concernant : - Flavien : Ingénieur Méthodes, pour développer nos procédures de production, - Céline et Julien, Câbleurs Polyvalents ainsi que Frédéric, Opérateur machine. Compétences SYSTECH Ainsi, forte d’une équipe de 48 collaborateurs, SYSTECH accompagne ses clients à chaque étape d’élaboration de leurs projets, de la conception à la réalisation de prototypes, petites et moyennes séries, en couvrant 5 domaines de compétences : • Etude, conception : Hard & Soft ; • CAO : 6 postes Pad’s, Cadence, Autocad ; • Achats : 4 acheteurs composants et 1 acheteur CI et mécanique avec gestion des achats sous ERP (7000 références composants en stock) ; • Réalisation : 3 lignes CMS avec contrôle 3D du dépôt de pâte à braser, 2 vagues, 1 atelier filaire, 1 atelier de câblage traditionnel et CMS, 1 service contrôle avec AOI
TRONICO
Tronico inaugure son centre de R&D à Grenoble TRONICO confirme sa stratégie orientée « innovation » et inaugure son centre de R&D à Grenoble avec une centaine de convives constitués de clients et partenaires. A l’origine sous-traitant de production électronique, cette société monte dans l’échelle de valeur afin de mieux maîtriser son destin. Elle conçoit et fabrique des solutions électroniques intégrées avec des partenaires comme le CEA. « La similitude des axes stratégiques de la région grenobloise et ceux de l’activité R&D de TRONICO (électronique, énergie et biotechnologies) ont très vite révélé un rapprochement nécessaire et le choix d’installer une antenne R&D de TRONICO à Grenoble s’est imposé naturellement. L’environnement local d’innovation bénéficiant des écoles de renom, des laboratoires de recherche (en particulier le CEA) a été une pièce maîtresse pour la construction de l’entité R&D de TRONICO » indique Patrick COLLET, Directeur Général.
répondant à la norme IPC-A-610E ; • Gestion des compétences : SYSTECH peut détacher du personnel chez ses clients pour la réalisation des projets plus complexes. Chiffre d’affaires & fermeture exceptionnelle Depuis le début de l’année 2013, nous avons constaté une croissance régulière de 15% de notre chiffre d’affaires. Nous prévoyons donc un CA d’environ 7,3 millions d’euros pour 2013. Très belle année pour SYSTECH en ce temps de crise !! Compte tenu des dates du calendrier pour les fêtes de fin d’année, SYSTECH sera exceptionnellement fermé du mardi 24 décembre au soir jusqu’au 2 janvier 2014 au matin. Toute l’équipe SYSTECH vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2014. Une vidéo Interview SYSTECH est visible sur notre site www.systech-ste.com. SYSTECH est certifié ISO 9001, Expert ROHS (niveau 2- SNESE), adhérent au
Forte de son équipe R&D expérimentée et de ses partenariats, TRONICO se positionne en tant qu’ODM (Original Design Manufacturer) dans le développement de systèmes électroniques complets. A partir d’une expression de besoins, TRONICO réalise le cahier des charges en s’appuyant sur ses compétences internes et ses partenaires technologiques permettant ainsi d’élaborer et de fabriquer des systèmes pluridisciplinaires «clé en main», incluant l’industrialisation et la production.
Situé dans l’immeuble « Les reflets du Drac » au 34 rue Gustave Eiffel à Grenoble, dans le nouveau quartier Bouchayer-Viallet, proche du site du CEA et de MINATEC, ce local à basse consommation d’énergie de plus de 200m² (dont plus de la moitié est affectée au laboratoire) accueille une dizaine de personnes.
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pôle de compétitivité S2E2, Adhérent AEROCENTRE Agréé CIR 2008-2011 et 2012-2014
Contact : SYSTECH Jérôme BOOTZ +33(0)2 37 31 40 00 j.bootz@systech-ste.com www.systech-ste.com
M. Patrick COLLET, Directeur Général de TRONICO et Mme Dominique SACHWALD, Responsable de la R&D des entreprises, au sein du Ministère l’Enseignement Supérieur et la Recherche
Contact : TRONICO Soizig SOULABAIL +33(0)2 51 24 41 73 ssoulabail@tronico-alcen.com www.tronico-alcen.com
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES dard et s’intègre donc parfaitement à l’électronique appliquée aux secteurs de la domotique ou de l’électroménager (selon norme EN60335-1). L’arrivée de ce nouveau produit conforte StelvioKontek dans sa position de leader dans le domaine des porte-fusibles 5x20 pour circuit imprimés, et pérennise par ricochet le haut succès de ses gammes PTF/45, PTF/78 etc… mondialement reconnues.
STELVIOKONTEK Nouveau porte fusible PTF/18 StelvioKontek a récemment développé et mis sur le marché un nouveau porte-fusible compatible avec les systèmes les plus récents de soudure par refusion (ou reflow process). Ce nouveau composant codifié PTF/18 est un porte-fusible ouvert pour circuits imprimés et conçu pour recevoir des fusibles 5x20mm. Deux configurations distinctes sont disponibles en standard : SMD (Surface Mounted Device ou CMS) et THR (Through-hole Reflow ou «pin-andpaste»), et toutes deux sont parfaitement compatibles avec les spécifications du brasage par refusion. En option toutes les versions de ce porte-fusible peuvent être complétées d’un capot de protection lui conférant un degré de protection majeur au toucher accidentel.
STPELECTRONICS Inspection Optique Automatisée (AOI) accessible à tous ! InspectoScan-C : Le premier produit pour le contrôle automatisé des composants TRAD, des finitions et du Vernis. La gamme InspectoScan (système d’inspection pour cartes électroniques), s’insère depuis 2009 dans l’environnement CMS avec InspectoScan-S. Système à base de Scanner HD, spécialement conçu pour le contrôle de prototype, première carte, et petite/ moyenne série en automatique. Suites aux nombreuses demandes émanant du terrain et en étroite collaboration avec nos clients, STPElectronics développe : InspectoScan-C. Conçu à partir de micro Caméras et d’un laser, il permet d’introduire la gamme InspectoScan dans l’environ-
nement TRAD (traversant), finitions et vernissage.
Ce produit novateur présente de nombreux avantages concurrentiels parmi lesquels ses caractéristiques électriques élevées ainsi qu’une puissance dissipable jusqu’à 4 Watts. Autre caractéristique, et non des moindres : le PTF/18 est 100% compatible GWT (Glow Wire Test) en stanL’objectif premier est d’améliorer la qualité des produits finis avant livraison et d’éviter les retours clients, les réparations, les retouches... Ceci en contrôlant tous types d’éléments (composants, visserie, silicone, data matrix, connecteurs, …), en fin ou cours de production. Le programmeur ou le méthodiste réalise son propre chemin d’inspection, capture des prises de vues uniques en pilotant la caméra directement à partir du logiciel, choisit son type d’éclairage : lumière blanche, UV ou laser, en fonction de la zone à contrôler et définit le type de test. Il a la possibilité de laisser une zone en contrôle visuel, fixe ou en mouvement, ou de définir une inspection automatique en fonction du contrôle à effectuer.
Contact : STELVIOKONTEK Vincent PARENTI +33(0)1 45 69 88 88 info@stelvio-kontek.fr www.stelviokontek.fr
Made in France : Etude, développement, production par STPElectronics et ses équipes d’ingénierie. • Accessible pour tout opérateur • Optimise le temps de programmation • Inspection rapide et performante • Flexible et évolutif • AOI « low cost » Permettre d’intégrer plus de contrôles… en moins de temps ! Allier simplicité et flexibilité : c’est notre engagement.
Une technologie innovante : • Micro-caméra rotative 360° • Axes X/Y motorisés • Angles de vue 45 et 90° • Hauteur : +/- 60 à 100 mm • Mesure automatique 2D et 3D • Contrôle de surface (quantité), dimensionnel, de couleurs • En ligne ou stand « alone »
LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE
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Contact : STPELECTRONICS Éric VIGNARD +33(0)4 76 45 69 25 contact@stp-electronics.com www.stp-electronics.com www.inspectoscan.com
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78 - 35
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES RADIALL QLI : LA CONNEXION INNOVANTE RADIALL, leader mondial dans la conception, le développement et la fabrication de solutions d’interconnexion, présente la nouvelle connexion innovante : QLI. Avec la QLI (Quick Lock Low Intermodulation), RADIALL introduit une nouvelle solution pour les environnements difficiles, où la performance et la sécurité sont essentielles. Ces connecteurs sont conçus pour fournir des performances similaires à la DIN 7/16 avec un très faible niveau d’intermodulation.
La QLI offre une réduction de taille et de poids tout en garantissant des performances de haut niveau à moindre coût. La gamme QLI est également composée de cordons allant du .141» au 1/2» Superflexible pouvant se combiner avec la connectique 7/16, N, QMA, SMA… etc… Concept « easy to use » :
«La QLI offre une réduction de taille et de poids tout en garantissant des performances de haut niveau à moindre coût. » Le concept d’accouplement mécanique est à baïonnette, utilisé pour des connexions sécurisées et rapides pour des applications à haute densité (concept « easy to use »). Au niveau de sa conception, la QLI, avec sa double étanchéité associée à un traitement de surface éprouvé garantissant une haute protection à la corrosion, permet une utilisation en environnement sévère sans aucune protection supplémentaire. La QLI est disponible en plugs, jacks et embases, droits ou coudés, et des modèles à traversée de parois, le tout avec un design compact, permettant une haute densité d’intégration. Les connecteurs QLI sont jusqu’a -30% plus petits et -60% plus légers qu’un modèle équivalent 7/16.
1. Engage
Caractéristiques : • Impédance 50Ω • Gamme de fréquence DC~6GHz • Très faible niveau d’intermodulation : ≤-163 dBc. • Force de rétention ≥450N • VSWR 1.04 +0.02.√f • IP67 • Nombre de cycles ≥ 100 • Puissance RF: jusqu’à 1000W @ 2 GHz Applications Le connecteur QLI est conçu pour différents domaines : • Telecom • Broadcast • Médical • Industriel • Transport Pour tout complément d’information sur la QLI : http://www.radiall.com/qli/
2. Push
3. Lock
Contact : RADIALL Pierrick MOREL +33(0)4 76 50 56 40 pierrick.morel@radiall.com www.radiall.com
RASSEMBLER - REPRÉSENTER - AGIR
Les fabricants d’électronique adhérent au SNESE
www.snese.com 36 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - décembre 2013 - n° 78
METCAL Nouveau fer numérique à air chaud Metcal HCT2-120 Le nouveau fer à air chaud HCT2-120 est le dernier arrivé dans la gamme d’outils de réparation par convection de Metcal.
Pour plus d’informations, veuillez visiter : http://www.okinternational.com/ Convection_Rework_System/idHCT2-120/NEW_HCT2-120_Digital_ Hot_Air_Pencil Vidéo de Démonstration : https://www.youtube.com/ watch?v=5OKAYOYuTdc
Cet outil de convection numérique portatif est parfaitement adapté aux applications utilisant des composants et circuits intégrés de petite taille. La miniaturisation des composants se développe de plus en plus et l’ergonomie de ce fer offre à l’utilisateur une plus grande liberté pour accéder et réparer les composants de la carte sans affecter les pièces adjacentes.
CIF VISUTEC, le nouveau vidéo-microscope signé CIF PUISSANT – POLYVALENT – INNOVANT & ERGONOMIQUE CIF présente son vidéo-microscope au design exceptionnel qui, en plus d’être facile à utiliser, offre une connectivité aux PC, imprimantes, vidéo projecteurs et autres périphériques. Conçu à la base pour les inspections visuelles dans le domaine de la fabrication de cartes électroniques, la VISUTEC peut également s’utiliser pour des applications aussi variées que la bijouterie, l’industrie plastique, la mécanique, les laboratoires médicaux et de recherche… La simplicité de fonctionnement de VISUTEC en fait un vidéo-microscope unique en son genre. Le zoom, la mise au point, la luminosité et la position de la tête de la caméra peuvent être ajustés à l’aide de quatre commandes simples. Le zoom grossit de x2 à x50 l’image sur un écran de 17», tandis que le support de la caméra peut effectuer une rotation exceptionnelle de 308° vers la droite ou la gauche par rapport à sa position centrale pour une vue sous différents angles. La caméra est calée selon un angle de 45° qui peut varier selon les besoins de l’opérateur. Toutes ces fonctionnalités font de la VISUTEC un outil d’inspection visuel
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Contact : METCAL Cyril JEHANNE +33(0)6 20 86 71 64 cjehanne@metcal.com Franck BITTON
+33(0)6 20 86 71 64 fbitton@metcal.com www.metcal.com
compatible avec la norme IPC : IPCA-610E-210 La pièce à observer est poser sur une tablette amovible X, Y. La zone d’observation est facilitée par un pointer laser. Les images peuvent être visualisées et numérisées sur tout type d’écran équipé d’une entrée/sortie vidéo. Caractéristiques techniques VISUTEC
Statif + embase
• Statif aluminium 20 mm + mat profilé
132x56 mm
• Repérage à l’aplomb du sujet : Poin-
teur laser
• Embase statif (largeur x profondeur) :
516 x 418 mm
• Plateau support à déplacement X-Y :
330 x 200 mm • Col de cygne : 175 mm • Dimensions ext. L x l x H : 516 x 418 x 495 mm • Masse nette : 11 Kg • Raccordement électrique : 230 V - 50/60 Hz
Caméra
• Caméra 440.000 pixels + contrôles
zoom + ou - : Zoom optique 36 X
• Grossissement standard :
X 50 sur écran 17’’
• Compatible norme IPC-A-610E-2010 • Focus manuel ou automatique • Bonnette macro : 4 Dioptries • Possibilité incrustation mire sur
image :oui • Possibilité incrustation grille sur image :oui • Champ mini / maxi : 6 / 210 mm • Rotation caméra : +/- 308° • Caméra montée sur rotule réglable : +/- 45°
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Contact : CIF Bruno DELMAS +33(0)1 39 66 96 83 cif@cif.fr www.cif.fr
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NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES ASM Assembly Systems PRODUCTRONICA 2013 : Un franc succès pour SIPLACE Le salon de Munich a fermé ses portes sur un très bon bilan pour ASM Assembly Systems, avec une augmentation de 25 % du nombre de visiteurs sur son stand par rapport à 2011. Les visiteurs de tous les pays étaient au rendez-vous, nombreux avec des projets très intéressants et concrets. L’attention a convergé vers les solutions « Best-In-Class » SIPLACE présentées sur le stand : la SIPLACE SX, la SIPLACE CA et la SIPLACE X4i S, respectivement pour la flexibilité, pour la précision et pour la vitesse, mais également la SIPLACE Di, meilleur rapport prix/performance, qui a particulièrement intéressé les sous-traitants en moyennes séries. Quel que soit le type de production, force est de constater que SIPLACE propose toujours une solution de placement permettant d’augmenter sa flexibilité de production et ses performances de placement tout en respectant ses spécificités de production.
GÖPEL ELECTRONIC Système AOI THT modulaire avec double performance GÖPEL electronic a présenté à Productronica 2013 le système AOI OptiCon THT-Line avec une nouvelle configuration.
Les softwares SIPLACE ont été une nouvelle fois à l’honneur car, différentiateurs, ils constituent une réelle valeur ajoutée par rapport à la concurrence : que ce soit les logiciels de flexibilité, NPI, de traçabilité, de planification de la production, de supervision des flux, de gestion des plans de chargement, leds pairing, etc… Par ailleurs, de nombreux visiteurs ont répondu positivement à l’invitation d’ASM Assembly Systems, en se rendant à l’usine SIPLACE de Munich. Au programme : visite de la production des machines SIPLACE et son organisation en lean manufacturing, ainsi que différents workshops. Le process complet d’assemblage de boîtiers 03015 a été présenté, process à l’avant-garde de la technologie actuelle en termes de solution globale. La complexité du placement des 03015 a été commentée en toute transparence et les visiteurs ont pu constater la maîtrise parfaite de ce process par Dès maintenant, il y a la possibilité d´intégrer deux modules AOI travaillant de manière indépendante et autonome dans le même système. D´une part, l´inspection des composants THT, normalement faite par le convoyeur supérieur et de l´autre, un deuxième module AOI pouvant être intégré dans la partie inférieur et/ou supérieur pour les composants THT et CMS soudés à la vague. Grâce à ces différentes combinaisons, il y a de nombreuses possibilités d´adapter le système de façon efficace à la ligne de production. L´installation du système avant le passage à la vague est particulièrement excellent. Les composants THT sont inspectés avant la soudure et la partie inférieure du PCB est optiquement inspectés dans le convoyeur de retour inférieur dans le même système.
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SIPLACE. Certes cette technologie n’est pas encore utilisée en occident mais elle permet de prendre conscience de toute l’importance de l’interaction entre sérigraphie, inspection et placement des composants. Et c’est bien là tout le secret.
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Contact : ASM Assembly Systems Thierry CHARLOT +33(0)6 29 96 67 17 thierry.charlot@asmpt.com www.siplace.com
La grande nouveauté de ce module AOI est sa grande flexibilité d’inspection de la partie inférieure d’une carte électronique. L’ensemble du module incluant la caméra, l’optique, l’éclairage et l’axe X / Y est seulement 200 mm, ce qui est unique parmi les systèmes AOI avec des caméras Matrix. Les modules AOI ainsi que toutes ces caractéristiques ont été certifié par l’ensemble de la famille de systèmes AOI OptiCon. De plus, des différentes directions, tous les éclairages multi-spectraux pour l’inspection sont disponibles.
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Contact : GÖPEL ELECTRONIC Béatrice LAVERNY +33(0)6 45 15 13 93 b.laverny@goepel.fr www.goepel.fr
La technologie FUJI enova pour les PME Lyon 2014
12-13 février 2014 Découvrez-là sur le stand Fenwick
Changement dynamique de tête Technologie exclusive FUJI
Grande capacité feeder 65 slots face avant / 65 slots face arrière, soit 130 slots 8 mm extensible à 194 (exclusivité FUJI)
A U DA S C E N E
Flexibilité
À PARTIR DE
5000 €HT/mois* * Sous réserve de la configuration finale et de l’acceptation du dossier
Du chip 01005 (0,4 x 0,2 mm) à 74 x 74 mm Jusqu’à 38 mm de hauteur Cartes jusqu’à 774 x 686 mm 1 ou 2 têtes de placement Simple ou double convoyage
Mode NPI Programmation et mise au point directement sur la machine
Mode multi production 2 productions simultanées et indépendantes (option)
Pour en savoir plus contactez FENWICK au 01 40 10 69 10 ou par email : yfontaine@fenwick.fr
FENWICK • 69 rue du Docteur Bauer • 93400 Saint-Ouen • www.FENWICK.fr
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