Les Cahiers de l'Industrie Electronique 80 bd

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de l’industrie électronique & numérique juin 2014 >

N°80

I N F O R M AT I O N S C O M M E R C I A L E S & T E C H N I Q U E S

16 -17-18 SEPTEMBRE Paris expo

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DOSSIERS >

INTERVIEW :

Michel de Nonancourt, Président du snese : Je suis la mauvaise conscience des grands donneurs d’ordres

ENERGIE :

Comment maîtriser sa consommation d’énergie

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 1


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Sommaire de l ’ i ndus t r ie é lec t r onique & numér ique

Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électronique éditée pour le SNESE (Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)

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6

Informations SNESE

8 GFIE Informations

14 DOSSIERS

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• Oser la formation ouverte gratuite partie 2

• Interview : Michel de Nonancourt, Président

du SNESE : je suis la mauvaise conscience

des grands donneurs d’ordres

• La PME dans la RSE, ou la RSE dans la PME

• Comment maîtriser sa consommation

d’énergie

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Fabricants d’électronique

33 Informations commerciales 35 Nouveautés technologiques

26 RÉDACTION Richard Crétier RÉGIE PUBLICITAIRE D’COM CONSEIL - 7 rue Douric Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 50 18 53 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : juin 2014 - ISSN 1774 - 5438 CONCEPTION & RÉALISATION D’COM CONSEIL DIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 50 18 53 Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros CRÉDITS PHOTO Photos de couverture : Davum TMC ASM Assembly System EAS Solutions

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 3


I N F O R M AT I O N S > SNESE

É D I TO JUSQU’ICI TOUT VA MAL ! La sous-traitance électronique - qui a bouclé fin 2013 huit années consécutives de croissance, débute 2014 sur la même lancée. Pour le premier trimestre, tous les indicateurs sont au vert : chiffre d’affaires, effectifs, confiance, carnet de commandes, perpectives d’investissement.

Richard CRETIER Responsable de la rédaction

Pour le premier trimestre, tous les indicateurs sont au vert : des larmes de joie sont à venir : à l’accroissement du chiffre d’affaires, les soustraitants vont ajouter l’accroissement du résultat......

Entre la dégringolade de la popularité du chef d’état, la difficulté du gouvernement à enrayer la courbe du chômage, les atermoiments fiscaux on aurait pu penser que la performance des sous-traitants soit un rayon de soleil pour les observateurs économiques ou Monsieur Montebourg. Hélas, les trains qui arrivent à l’heure ce n’est pas de l’actu coco ! Faut que ça saigne, faut des larmes. Alors servons des larmes et du sang. Pour la sueur, les soustraitants donnent à fond - sinon comment croyez-vous qu’ils arrivent à ce résultat ! Des larmes de déception à la lecture de l’opuscule sur les 54 mesures de simplification pour les entreprises. Où sont passées les mesures concernant le code du travail ? Il faut attendre la 47è proposition pour trouver quelques avancées minimes : développer un chèque emploi, simplifier la paie, harmoniser la définition du jour en droit social. Des larmes toujours à la lecture du rapport d’audition du délégué général pour l’armement entendu par la commission de Défense de l’Assemblée Nationale sur l’accident du missile M51 survenu le 5 mai 2013. Il s’en est pris publiquement à Airbus Defense & Space (ex Astrium) - l’accusant d’une «forme» d’incompétence. Il reproche

4 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - mars 2014 - n° 79

aussi à Airbus de ne pas traiter convenablement ses sous-traitants. Ce n’est un secret pour personne : non reconnaissances de conditions générales de ventes, non respect des délais de paiement, rétrocommissions, non respect de la propriété industrielle, etc. Sont le quotidien de la relation entre les grands donneurs d’ordre de l’aéromil et leurs sous-traitants. Pourtant la DGA l’a déclaré solennellement devant nos députés : « Airbus Defense & Space qui a la maîtrise d’oeuvre, coopère avec Safran/herakles et une multitude de sous-traitants étroitement surveillés, répertoriés et suivis. Le rôle de la DGA est de vérifier que les maîtres d’oeuvre n’imposent pas à ces PME des contrats qui les étrangleraient, notamment financièrement». Des larmes de joie sont donc à venir : à l’accroissement du chiffre d’affaires, les sous-traitants vont ajouter l’accroissement du résultat...


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OBSERVATOIRE ECONOMIQUE 1er trimestre 2014 CROISSANCE CONTINUE, CONFIANCE EN HAUSE ET PROJETS D’INVESTISSEMENTS Selon l’Insee, les chefs d’entreprises augmenteraient leurs investissements, ce que démentent pas les décideurs de la fabrication électronique. C’est de bon augure pour l’activité qui continue de croître, avec des carnets de commandes qui se remplissent petit à petit. La sous-traitance électronique entre dans sa neuvième année de croissance continue. Cette croissance est portée par l’activité transports (aéronautique et ferroviaire) et l’industrie, mais surtout par la « nouvelle demande » des PME et des start-up qui intègrent une fonction électronique – très souvent à vocation numérique à leurs nouveaux produits. les indicateurs : indice de confiance : 5.89/10 (T4 2012 = 4.92) variation séquentielle de l’indice CA : 7.29 % variation séquentielle de l’effectif : 6.64 % indice de l’évolution du carnet de commande : 0.22 indice des perspectives d’investissement : 0.70

6 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - mars 2014 - n° 79

LE FINANCEMENT DE L’INNOVATION INDUSTRIELLE CMGM et la BEI proposent le prêt Innov & Plus, à taux bonifié, réservé aux adhérents des syndicats professionnels affiliés à la Fieec. Innov & Plus est un prêt pouvant aller jusqu’à 7.5 millions d’euros pour financer les innovations industrielles concrètes qui concourent au développement commercial de l’entreprise. Qu’est-ce qui est considéré comme une innovation industrielle ? C’est la vraie question. La technologie ne représente que 19% des innovations en France. Un tiers concerne l’organisation, les méthodes de travail ou le process ; un autre tiers relève de l’intégration d’une innovation provenant d’un tiers ; le reste porte sur les aspects commerciaux ou marketing. CLGM cible les innovations concrètes qui ne sont pas une simple amélioration. Par exemple, acheter une nouvelle machine ou se contenter d’un simple habillage marketing ne constituent pas une innovation. Il faut que l’entreprise démontre en quoi son projet change substantiellement le produit, le process ou la commercialisation. La Caisse Mutuelle de Garantie de la Mécanique C.M.G.M. exerce son activité depuis 1961. C’est une société de caution mutuelle professionnelle, située dans la mouvance des Organisations Professionnelles de l’industrie manufacturière et dont l’activité est régie par le code monétaire et financier. Les Administrateurs de la CMGM sont la FIM, la FIEEC (le SNESE est adhérent de la Fieec), les Fondeurs de France, le Gifas, la Fédération de la Plasturgie, l’UIC et le Crédit Coopératif. LA NORME IPC A-620B MAINTENANT DISPONIBLE EN FRANÇAIS IPC vient d’annoncer la publication en français de la révision B de l’IPC-A-620B – Exigences et critères d’acceptabilité pour l’interconnexion des faisceaux de fils et de câbles. La nouvelle édition inclut des critères étendus concernant la totalité des pratiques de connexion des faisceaux. Cette révision comporte 682 photos ou illustrations couleur, dont 125 sont nouvelles ou ont été mises à jour. Les critères d’acceptabilité font l’objet de 19 chapitres et concernent la préparation des fils, l’assemblage et le brasage de fils sur des bornes, le sertissage des contacts usinés ou emboutis, les connecteurs autodénudants, le soudage par ultrasons, les épissures, les connecteurs, le moulage, le marquage, les câbles coaxiaux et multiaxiaux, le fretage et la sécurisation des faisceaux, les protections blindées ainsi que les connexions enroulées sans brasage. C’est un document de 400 pages. A lire : fiche conseil n° 53 sur le partenariat SNESE/IPC et les avantages pour les adhérents du SNESE


MERCREDI 11 JUIN 2014 Avis de convocation

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE

• Prologue à partir de 9h15 - atelier de démonstration EFFICIO EFFICIO est un logiciel créé par le SNESE pour ses adhérents souhaitant maîtriser le calcul des coûts horaires - visite de la JTE l’électronique accélérateur de la nouvelle France industrielle : la mobilité du futur

• L’Assemblée générale à 14h30

- invités : COFACE, SERMA TECHNOLOGIES, Cabinet Décision

- Rapports

- Élection du Comité Directeur

• Conférence

à 18h + cocktail

Pour

une France Industrielle de l’Électronique

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 7


INFORMATIONS > SNESE VOS SALONS PROFESSIONNELS AVEC LE SNESE PROGRAMME 2014 Les salons professionnels restent un outil de choix de la stratégie de développement des entreprises. En qualité d’exposant, ils permettent de marier en un lieu unique et dans un temps réduit, les actions de conquête et de consolidation. Ils permettent aussi de se confronter à la concurrence. En qualité de visiteur, les salons restent un excellent outil de veille des marchés, des évolutions technologiques et de la concurrence. Pour 2014, après avoir recueilli les attentes de ses adhérents (enquête du 16/12/2013 au 31/01/2014) et rencontré divers organisateurs, le Comité Directeur du SNESE a arrêté un programme de partenariats salons pour 2014.

La JTE – Journée Technique de l’Electronique 11 juin 2014 à la Cité des Sciences et de l’industrie à Paris Cet événement, créé par Acsiel (Alliance des Composants et Systèmes pour l’Industrie Electronique) et parrainé par l’Usine Nouvelle a pour objectif de montrer que l’électronique est l’accélérateur de la Nouvelle France industrielle. Trois secteurs applicatifs clés sont visés : l’aérospace, le ferroviaire et l’automobile. Si vous souhaitez vous positionner comme un acteur incontournable pour ces secteurs, le SNESE vous donne la possibilité d’exposer au tarif réduit de 1 300 e H.T. au lieu de 1 900 e H.T. La JTE a lieu le même jour - 11 juin 2014, et au même lieu – La Cité des Sciences et de l’Industrie, que l’Assemblée Générale du SNESE. En vous inscrivant à l’AG du SNESE vous bénéficierez de la gratuité pour la visite (économie : 70 e H.T.) Renseignements, inscription : www.acsiel.fr

Enova PARIS 16, 17, 18 septembre 2014 – Paris Expo Porte de Versailles Carrefour de l’électronique, de la mesure, de la vision et de l’opto. Il accueillera pour sa troisième édition le Forum Radiocoms Avantages adhérents du SNESE : - Droit d’inscription Pack service réduit à 580 e au lieu de 780 e - Stand collectif clé en main au tarif du stand collectif basic : • 325 e HT/m² au lieu de 385 e HT/m² (SURFACE MINI 9m²) - Angles offerts : • 1 angle : 395 e HT • 2 angles : 775 e HT • 4 angles : 1 155 e HT 8 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

Si vous souhaitez réserver votre participation eNova Paris, votre contact : Guillaume DODEMAN Responsable Commercial + 33 (0) 1 44 31 83 35

FORUM LED EUROPE 14-15 octobre à la grande Halle de la Villette à Paris En 2012, les systèmes d’éclairage à LED représentaient 12 % du marché de l’éclairage. En 2020, ils représenteront 70 %. Dans ce domaine de nombreux segments de marché restent peu sensibles à la délocalisation de la production et la demande couvre un champ très large, de la conception à l’intégration en passant par l’industrialisation et la production. Le partenariat SNESE vous permet d’exposer : • Sur le Pavillon SNESE de la Fabrication électronique (stand individuel de 6m²) au tarif préférentiel de 2 500 e H.T (au lieu de 3 527 e H.T.) comprenant le stand clé en main, les droits d’inscription et le pack de communication. • A titre individuel sur un stand nu (18m² minimum) au tarif de 6 792 e H.T. au lieu de 7 891 e H.T., sur un stand équipé Classic au tarif de 4 022 e H.T. pour 9m² (au lieu de 4 683 e H.T.) ou un stand Premium de 9 m². Chaque exposant disposera de deux inscriptions aux conférences (casque pour traduction simultanée, déjeuners + pauses café, Club VIP, etc.) d’une valeur de 1 000 e H.T.

MIDEST 4 au 7 novembre 2014 à Paris Nord Villepinte Avec un taux de satisfaction de 80%, les adhérents du SNESE présents sur le Village Electronique expriment un sentiment largement partagé : le MIDEST reste le salon phare de la sous-traitance. C’est parce que tous les métiers de la sous-traitance y sont représentés que les acheteurs font du Midest leur plateforme préférée de sourcing. Et 1 visiteur sur deux détient la décision finale en matière d’achat ou de commande de sous-traitance. Le partenariat SNESE/Midest est reconduit pour l’édition 2014, avec une réduction du coût de l’ordre de 4% sur toutes les formules ! Et toujours un différé de paiement de deux mois. Inscription auprès du SNESE.


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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 9


LES PAGES du GFIE

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Éditorial Le printemps est de retour ! Les feuilles sur les arbres, les fleurs dans nos massifs… et le lot de promesses que nos politiques veulent toujours nous faire croire ! La reprise est là ! Voilà, c’est dit. Enfin ils nous le disent. La croissance qui repart. Le Pacte de Responsabilité qui va créer 200.000 emplois (en plus du dispositif CICE). Le déficit va rentrer en « place » pas à pas jusqu’en 2017 (tiens tiens…) grâce notamment à 4 milliards d’euros d’économies supplémentaires dès 2014. Et pourquoi pas ne pas croire à tout cela ! Tout simplement parce que, avouons-le, nos préoccupations sont ailleurs. Et comme nos entreprises ont, pour leur grande majorité, des salariés qualifiés voire très qualifiés, le CICE et certains autres dispositifs alléchants ne nous apportent rien, on ne va pas “se prendre la tête”. Car nos têtes, elles, sont « dans le guidon » pour maintenir nos entreprises, garantir une compétitivité et tout simplement « un coup d’avance ». Notons à ce titre que le GFIE, comme le GIMELEC (syndicat adhérent de la FIEEC), souhaite porter les couleurs d’un message qui prend une forte ampleur chez nos voisins allemands : l’Industrie 4.0. Ce plan, soutenu par l’état

allemand, annonce une révolution majeure chez les industriels, génératrice d’une nouvelle dynamique basée sur l’innovation. Elle se caractérise par une communication continue et instantanée entre les différents outils et postes de travail intégrés dans les chaînes de production et d’approvisionnement. Déjà compétitif par un salaire moyen inférieur en France, l’Allemagne (comme d’autres pays européens), veulent optimiser les chaines de fabrication pour gagner en productivité. Voilà un sujet passionnant que le GFIE veut porter ! Imaginez une ligne de fabrication électronique « connectée ». Chaque produit fabriqué sera tracé. Les machines de placement iront directement piocher dans le magasin. Le stock sera dynamique, les commandes de réapprovisionnement interactives ! Le monde de demain n’est pas si loin, et bon nombre de technologie existe déjà. D’autres restent à découvrir ou perfectionner. A ce titre, le GFIE présentera lors du prochain salon Enova à Paris du 16 au 18 septembre à Paris Expo Porte de Versailles (sur l’animation) une partie de ligne d’assemblage reprenant les concepts de : l’Industrie 4.0. Les adhérents de notre syndicat pourront

10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

ainsi montrer qu’en plus de fabriquer en France, les fournisseurs de l’industrie électronique peuvent aussi redoubler d’innovation pour ainsi maintenir une longueur d’avance dans le Made in France. Oui le printemps est de retour, mais cette fois-ci, il est encourageant !

Pierre-Jean ALBRIEUX Président du GFIE


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LES ADHÉRENTS DU GFIE EXPOSENT OU ORGANISENT… SALONS Salons nationaux : - Brasage : du 21 au 23 mai 2014 à Brest - Midest : du 4 au 7 novembre 2014 à Villepinte - Enova Paris : du 16 au 18 septembre 2014 à Paris – Porte de Versailles

Salons étranger : - Electronica 2014 : du 11 au 14 novembre 2014 à Munich (Allemagne)

FRAMATECH (liste non-exhaustive) : - Catalogue formations sur demande Informations / inscriptions : contact@framatech.fr

FORMATIONS IFTEC : - Catalogue formations sur demande Informations / inscriptions : www.iftec@iftec.fr

INDICE GFIE FEVRIER 2014 Indice GFIE = 175,60 Variation / décembre = -5,88% Indice de confiance (/10) = 5,41 Book bill = 165,27 Commentaire : Légère baisse de l’indice France par rapport à janvier mais nous restons au-dessus de l’indice de février 2013. L’indice de confiance reste élevé à 5,41. Par rapport aux précédentes, l’année 2014 démarre plutôt bien. Les commentaires des adhérents globalement positifs sont un peu plus mitigés que le mois dernier. Pas de signes particuliers d’inquiétude.

les plus élevés. L’indice des consommables est en forte progression ce qui indique que la production industrielle de notre filière reprend des couleurs. Avec la perspective de l’augmentation des prévisions de croissance, nos résultats sont plutôt encourageants. Cependant, un de nos fleurons industriels est encore dans la tourmente. Serait-il trop

tard pour que l’élan initié ces dernières années, depuis les états généraux de 2009, en faveur de l’industrie puisse porter ses fruits ? C’est vrai qu’on ne peut pas effacer 15 ans de stratégie fabless du jour au lendemain. En la matière, rien n’est gravé dans le marbre, soyons patient, ayons confiance, le salut viendra de l’électronique.

MARS 2014 Indice GFIE = 177,24 Variation / décembre = +7,24% Indice de confiance (/10) = 5,33 Book bill = 1,053 Commentaire : Nos indices sont à la hausse avec un satisfecit pour l’indice export qui se porte particulièrement bien. L’indice de confiance est en baisse mais est toujours au-dessus de 5 donc parmi

Comité Directeur : ALBRIEUX Pierre-Jean (IFTEC) - ANGLADE Francis (METRONELEC) - BISMUTH Bernard (BdeB Consulting) - CHAPON Laëtitia (SDEP) - DUPOUX Stéphane (SEICA France) - FRAYSSE Jean-Louis (ELMITECH) LAUGT Anne-Marie (INVENTEC) - CHARLOT Thierry (ASM Assembly Systems) - LEPAGNOL Jean (CDS) - MADRANGE Alain (Weller/Apex Tool Group) - PICHERY Pierre (STELVIO KONTEK) Composition du Bureau : Président : Pierre-Jean ALBRIEUX Vice Présidents : Bernard BISMUTH ; Stéphane DUPOUX Trésorier : Alain MADRANGE Délégué Général : Jean-Pierre VELLY Liste des adhérents : Membres actifs : ACCELONIX ; ADAPTSYS ; AIR LIQUIDE ; ANTELEC ; APEX ; ASM Assembly Systems ; AVNET EMG France ; B de B CONSULTING ; CCI EUROLAM ; C.D.S ; C.I.F ; C.T.S ; DAVUM TMC ; ELMITECH ; F.T.M ; HUMISEAL EUROPE ; IFTEC ; INVENTEC ; LASER TECHNOLOGIES ; METAUX BLANCS OUVRES ; MÉTRONÉLEC ; M.J.B. ; MYDATA AUTOMATION ; PIE DIFFUSION ; S.D.E.P ; SEICA France ; SJM EUROSTAT SAS ; STELVIO KONTEK ; W-TECH ; WELLER Membre associé : FRAMATECH

GFIE : info@gfie.fr - www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com Siège Social : 13, rue Hamelin F - 75783 Paris cedex 16 Tél : (33) 6 07 46 54 19 (Jean-Pierre VELLY) 12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80


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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 13


DOSSIER >

FORMATION

Oser la formation ouverte et gratuite Partie 2/2 Après vous avoir présenté dans le numéro précédent les Mooc, Open educational resource et open badge, je vous propose dans cette deuxième partie d’explorer quelques voies possibles d’utilisation de ces nouvelles façons de procéder pour le plan de formation. Mais pour aborder ces possibilités, il convient tout d’abord de revenir sur les objectifs principaux d’une politique de formation afin, dans une seconde partie, de poser quelques possibilités d’intégration de ces nouvelles pratiques.

Rappel, le MOOC propose de façon ouverte des formations événements en ligne gratuites. L’open educational ressource propose des ressources de formations construites en mode collaboratif sur le modèle des droits de propriété communs et non privés copyleft. Et l’open badge un mode de reconnaissance et de traçabilité des compétences acquises. Développer les compétences par une politique formation Les objectifs assignés à une politique de forma-

Par Dominique SEGURA, LATEM. tion en entreprise sont de participer à l’amélioration de la capacité des individus ou des équipes à agir avec compétence dans le but d’atteindre des objectifs de performance. C’est dans l’organisation de la transmission de connaissances et dans une moindre mesure, la reconnaissance de la transmission aux individus de la connaissance leur permettant d’agir avec compétence que réside la principale proposition de valeur de la politique de formation. Les contenus transférés visés par les formations vont des savoirs individuels aux savoirs validés collectivement par vérification méthodique ou d’expérience. Les savoirs individuels sont les plus spécifiques (par exemple, geste personnel pour obtenir une bonne brasure), alors que des savoirs vérifiés scientifiquement seront les plus généraux (par exemple température de passage d’un état liquide à un état solide pour une matière). On le sait, dans la pratique quotidienne, en situation de travail, on assemble, on met en relation, on agence des savoirs spécifiques et des savoirs généraux pour organiser l’action. Mais l’environnement actuel met en tension ces deux forces du général et du spécifique bien plus qu’auparavant : la diversité impose d’ajus-

14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

ter des principes généraux aux situations locales alors que la nouveauté des situations impose de réinventer les pratiques plutôt que de seulement les reproduire. Il faut donc trouver le général dans le spécifique pour pouvoir réinventer les pratiques et passer d’une situation à l’autre. C’est dans les phases du processus d’apprentissage expérientiel que se jouent les compétences et l’acquisition de compétences. 1) l’action ; 2) l’analyse de l’action ; 3) la généralisation de l’action ; 4) le transfert de l’action dans une autre situation spécifique. C’est donc dans la capacité à gérer ces différentes phases, à les articuler que se joue aujourd’hui encore plus qu’hier le développement des compétences. L’évolution même de l’offre de formation est là pour en témoigner. Depuis une quin-

zaine d’années les formateurs s’emploient à réinventer leurs pratiques pour favoriser le parcours du cycle complet d’apprentissage : Mises en situation, jeux de simulation, tours de table et avis de pairs, retour d’expérience personnel et collectif, projet personnel : tout est fait pour atteindre l’objectif de progression visé en agissant sur les synergies action – formation. Le formateur devient davantage animateur de la mise en place du processus d’acquisition de la formation comme peuvent l’être tuteur et coach avec des moyens différents. Cette mise en perspective est essentielle pour comprendre ce qu’on peut faire des qualités des MOOC, OER et Open Badge malgré leurs défauts.


Utiliser les MOOC, l’OER, l’Open Badge Avec un contenu à destination de plusieurs milliers, dizaines de milliers voir centaines de milliers d’apprenants, le dispositif MOOC ne permet bien évidemment pas l’apprentissage de savoirs spécifiques (au sens de directement adaptés aux situations), mais plutôt de savoirs généraux (et qui demandent donc un effort de transfert afin d’être adapté aux situations de travail). Mais même dans les formations les plus participantes, lorsqu’il y a transfert de savoirs formalisés, l’apprenant se retrouve à un certain moment en phase de réception d’un savoir géné-

ral, plus réceptacle que modeleur. Il s’agira certes ensuite d’en faire quelque chose, dans un projet ou une situation. Ou il s’agit de préparer l’accueil de cette connaissance par un retour d’expérience. Mais à un certain moment, l’apprenant devient réceptacle. Les dispositifs de formation par les TIC sont très efficaces dans cette phase de formation. Chacun peut aller à son rythme, revenir en arrière, approfondir certains sujets ou survoler lorsqu’il connaît déjà. Il peut même être plus

Pour le salarié une reconnaissance des compétences même sans diplôme est une trace à ne pas négliger, autant en interne qu’en externe.... aisé de contrôler la validation de la compréhension de l’ensemble des notions générales par des tests automatisés, par exemple.

L’intérêt d’un dispositif comme le MOOC, par rapport à du e-learning classique est de réintroduire dans les TIC la composante sociale de l’activité d’apprentissage, notamment dans sa mise en rapport avec l’activité. Elle pointe aussi la redistribution des savoirs : si le formateur sait, il ne peut savoir l’ensemble des contextes : l’entraide entre pairs ou la construction collective fait partie du dispositif parce qu’on admet que les savoirs distribués mis en commun

valent plus que n’importe quel savoir individuel. C’est la figure du formateur qui en prend un coup, mais à raison. Reste que le Mooc n’est pas parfait et qu’il est en phase de maturation. Les interactions entre apprenants ne sont pas toujours de bonnes qualités, leurs pertinences pas toujours avérées. Parcourir et participer aux forums peut paraître long à celui qui se forme en formation continue au regard des acquis obtenus. Par ailleurs, la capacité d’apprendre à apprendre en gérant les phases du cycle de l’expérience n’est pas égalitairement répartie. Enfin, la motivation ne fait pas toujours tout, et le MOOC pêche par le manque de coercition dans le suivi de la formation ce qui accroit le taux d’abandon. Toutes ces critiques sont justifiées mais les MOOC sont gratuits et rien n’empêche de les compléter, principalement en inventant des dispositifs adaptés puisque tout est en train d’être créé. Créer un dispositif permettant d’accompagner un dispositif censé accompagner ? Non, l’essentiel à mes yeux réside dans les synergies activité-formation. Il s’agit donc d’organiser des dispositifs complémentaires en avance de phase, phase ou après coup que nous pouvons appeler dispositifs compagnons visant, non pas les objectifs de la formation mais les objectifs de développement de compétence. Un dispositif compagnon vient s’insérer, en fonction du thème, des objectifs de la formation et du public visé dans la temporalité du MOOC, comme une brique. Ce dispositif intègre des

activités complémentaires, à distance ou en présentiel toujours dans cet objectif de cycle d’apprentissage expérientiel. Cela peut être un journal d’accompagnement, des illustrations correspondant aux situations clés de l’entreprise, la mise en perspective avec des retours d’expériences et des échanges de retours d’expérience ou des mises en situations afin de pratiquer et apprendre en situation. Cela peut être aussi des forums, des wikis, plus restreints que dans le Mooc officiel mais plus précis aussi. Le dispositif Mooc est construit pour une communauté très large et dans un temps déterminé. Si on désire s’émanciper de ces contraintes de temps et de contenus, on peut privilégier l’Open educational resource. Construire collectivement ou déléguer la construction pour ensuite utiliser librement une Open educational resource à sa guise, permet de mutualiser la production et en même temps pouvoir le compléter par des ressources spécifiques, éléments organisationnels ou savoirs d’expérience (bonnes pratiques localisées) comme on peut le faire avec un dispositif compagnon. L’élaboration d’un dispositif OER peut être déléguée à un organisme de formation ou à une équipe projet. Les membres de la communauté pourront disposer de cette ressource par exemple en appui de leurs équipes de formation interne ou en appui de leur formateur, même externe, dont le temps de préparation sera réduit. Cette mise en commun peut être organisée par les acteurs légitimes pour le faire : syndicats professionnels, filières, clus-

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DOSSIER > ters, groupes d’entreprise, OPCA, Régions, le périmètre de la libre disposition pouvant être le périmètre de ces acteurs organisateurs ou financeurs. Ce peut être un bon moyen, sans imposer, de construire une homogénéisation des pratiques en plus des économies possibles. L’un des avantages de ce système est de pouvoir intégrer bien plus facilement à l’événement de l’activité les ressources de formation adaptées et d’intégrer dans un seul dispositif formation et base de gestion de connaissance.

FORMATION

L’ensemble des dispositifs possibles présentés intègrent une pluralité d’acteurs dans l’activité de transmission de compétence. Reste à gérer la reconnaissance : comment l’organiser ? Ce qui compte le plus pour l’entreprise (et non pas le salarié), est la validation des compétences en situation de travail. L’open badge est dans ce cas adapté et permet d’envisager une validation à durée déterminée plutôt qu’indéterminée.

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Pour le salarié, le souhait, en contexte d’incertitude économique, est une validation pérenne et reconnue très largement mais une reconnaissance des compétences même sans diplôme est une trace à ne pas négliger, autant en interne qu’en externe. Pour une présentation de quelques outils : http://tinyurl.com/mesepisnese mot de passe : SNESE

Contact : LATEM Dominique SEGURA +33(0)9 81 43 31 41 dominique.segura@latem.fr www.latem.fr


MERCREDI 11 JUIN 2014 Avis de convocation

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE

• Prologue à partir de 9h15 - atelier de démonstration EFFICIO EFFICIO est un logiciel créé par le SNESE pour ses adhérents souhaitant maîtriser le calcul des coûts horaires - visite de la JTE l’électronique accélérateur de la nouvelle France industrielle : la mobilité du futur

• L’Assemblée générale à 14h30

- invités : COFACE, SERMA TECHNOLOGIES, Cabinet Décision

- Rapports

- Élection du Comité Directeur

• Conférence

à 18h + cocktail

Pour

une France Industrielle de l’Électronique

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 17


DOSSIER >

INTERVIEW

Michel de Nonancourt, Président du SNESE : je suis la mauvaise conscience des grands donneurs d’ordres

Par Dominique LEMIERE, reporter. Q : En quoi le monde de la sous-traitance électronique est-il différent, particulier ou somme toute, est-il industriellement classique ? J’ai avant tout découvert un monde en pleine mutation. Quand je suis arrivé dans l’industrie électronique par le biais de GRME, c’était la crise de la téléphonie avec des vagues monstrueuses de délocalisation. C’était aussi l’époque, où dans la lignée de la stratégie fabless de monsieur Tchuruk, il fallait se recentrer sur son core business et déléguer à ses fournisseurs les risques majeurs tels que les achats, les stocks et la réactivité. Ces entreprises qui assemblaient des téléphones en panier garni se lançaient dans la fabrication d’autres cartes, d’autres produits. Elles découvraient un monde où il fallait organiser les achats, gérer des stocks avec des milliers de références. Ces entreprises sont passées du statut d’atelier déporté de production à celui d’industriel à part entière. Il faut se rappeler qu’il y a moins de 15 ans, les clients des secteurs de la téléphonie ou de l’automobile assuraient les appros et décidaient du prix et de la date du règlement des prestations. La profes-

sion est passée d’un état de dépendance quasi-totale au monde classique de l’industrie avec une organisation des achats, de gestion des stocks, de la qualité, une comptabilité analytique et des compétences juridiques pour maîtriser les contrats.. Et de proche en proche on les a associées à l’industrialisation et la conception. Et dans ce grand mouvement de quasi révolution, les sous-traitants ont compris et appris une multitude de nouveaux principes et sont passés à côté.

l’arrivée de nouvelles technologies, l’émergence de nouveaux marchés vont imposer des investissements importants. C’est donc maintenant qu’il faut surveiller et faire prospérer ses marges...

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Q : A côté de quoi sont-ils passés ? Ils n’ont pas compris qu’ils devaient augmenter leurs prix de vente. Beaucoup d’entreprises ont négligé ou pour le moins mal évalué le coût des services connexes à la fabrication, toujours plus nombreux exigés par les clients. Et ils ont continué à facturer leur prestation au même niveau. Ils n’ont pas évalué ce que cette nouvelle demande représentait en termes de valeur.

D’où le problème actuel et récurrent des marges réduites constatées dans de très nombreuses entreprises du secteur. C’est une préoccupation majeure, nos marges sont beaucoup trop faibles. Quand j’arrive dans le secteur et que je vois les marges qui sont dégagées, je suis effondré ! Mon parcours professionnel m’a conduit de la banque où l’on gagne pas mal d’argent, ensuite chez Laurent Perrier


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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 19


DOSSIER > où les bons résultats sont un sacerdoce et ensuite chez SMV International, avec un résultat net moyen de 10% à la fin du redressement de l’entreprise. Dans la sous-traitance électronique, les statistiques 2010 font apparaître un résultat net moyen de 1,80 % seulement du chiffre d’affaires et en régression. Par entreprise, -la taille est déterminante- les grands sous-traitants sont plus performants que les PME/ TPE. Les dernières statistiques globales sont déjà anciennes, mais on peut raisonnablement penser que l’appauvrissement s’est poursuivi. Depuis que je suis président du SNESE je ne cesse de répéter aux adhérents qu’ils doivent valoriser au juste prix les prestations qu’ils réalisent et surtout ne vendre que ce que les clients ont les moyens de payer ! Q : L’industrie électronique française a-t-elle d’autres vulnérabilités ? Notre métier utilise des équipements qui ont une longévité importante, ce qui a pour conséquence de diluer l’investissement dans le temps. Cela présente deux inconvénients cause de vulnérabilité. Le premier est la sous capitalisation. Les entreprises financent leurs investissements par crédit bail et se soucient donc peu de la valorisation de leur capital. Le second inconvénient est directement lié à la longévité des moyens de production. Leur faible coût annuel les rend transparents à un point tel qu’on oublie de l’intégrer dans le calcul du prix de vente de sa production. Mais n’oublions pas qu’il

INTERVIEW

nous a fallu passer en très peu de temps du stade artisanal au rang d’industriel et faire face à d’importantes mutations organisationnelles, sans oublier les nombreux sauts technologiques qu’il a fallu digérer. Et l’apprentissage n’est pas terminé ! Notamment en matière de négociation avec les clients et les fournisseurs. Beaucoup de mes confrères manquent encore de confiance, voire d’arguments face à des acheteurs – principalement ceux des grands donneurs d’ordres, qui exercent des pressions éhontées. La première d’entre elles est la menace de rompre toute relation commerciale si vous ne baissez pas vos prix chaque année. C’était jouable à l’époque où le prix des matières premières était à la baisse. Pourtant, certains donneurs d’ordres acceptent de se mettre autour de la table. Ceux là ont compris qu’une relation pérenne était préférable à la volatilité des prix. Ils ont aussi compris qu’ils avaient tout à gagner à donner à leurs fournisseurs les moyens de nourrir leur développement s’assurant ainsi des partenaires capables d’accompagner leurs innovations. Un client responsable se reconnait aujourd’hui à sa capacité à accepter une vraie négociation. Q : Manque-t-il du courage aux acteurs de la filière électronique pour entamer un dialogue avec les donneurs d’ordres ? C’est en effet fréquent. J’y vois encore là la persistance de la soumission du soustraitant face à la toute puissance du donneur d’ordres.

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Parce que sa demande est perçue comme un ordre – je le vois bien chez Villelec, on lui promet une livraison pour le lendemain. Et on va déplacer des montagnes, dépenser sans compter, notamment en achetant des composants au prix fort pour lui faire plaisir. Non ! Nous ne sommes pas des épiciers ! L’urgence a un prix et le client est-il prêt à payer ce prix ? II faut reconnaître que l’adéquation entre la demande du client et l’offre du sous-traitant n’est pas toujours facile. Mais encore faut-il avoir pris le temps de bien de bien analyser cette demande et négocier des offres graduées. Comment expliquer que l’observatoire économique du SNESE mentionne trimestre par trimestre le manque de visibilité de nos entrprises autrement que par le défaut de prévisions émanant de nos clients ? Tout cet environnement de la relation client n’est pas encore bien développé. C’est pourtant indispensable si on veut réussir la diversification et réduire la prédominance des premiers clients. La recherche de nouveaux clients accroît la concurrence. Et certains sous-traitants, cachent leur mauvaise maitrise de la négociation par une politique de prix bas. Attention, l’arrivée de nouvelles technologies, l’émergence de nouveaux marchés vont imposer des investissements importants. C’est donc maintenant qu’il faut surveiller et faire prospérer ses marges. A notre corps défendant, je reconnais qu’il n’est pas simple de faire comprendre à un acheteur que son besoin et le prix qu’il consent à y mettre n’ont

rien à voir avec les prix des objets électroniques du quotidien dont le prix ne cesse de baisser. Q : Serait-ce un comportement typiquement français ? Nos voisins s’en tirent souvent mieux C’est davantage un problème de culture. Beaucoup trop de dirigeants ont l’œil fixé sur le chiffre d’affaires et non sur le résultat. Q : craignez-vous la concurrence étrangère ? C’est une réalité incontestable : nous ne sommes plus concurrentiels sur les marchés de masse. Le coût du travail étant ce qu’il est en France, seul un plan massif de robotisation – mais qui est prêt à le financer ?- permettrait une reconquête. Mais de nombreux marchéssur des quantités intermédiaires se développent tous les jours, sur lesquels nous pouvons intervenir. Avec un argument de poids, celui de la proximité. Les acheteurs préfèrent avoir des fournisseurs proches de leur base, qui échangeront avec leur bureau d’études sur le choix de tel ou tel process, la disponibilité et le prix des composants. Ces nouveaux marchés se caractérisent aussi par l’imbrication permanente de plusieurs technologies et impose donc des échanges étendus avec le monde de la plasturgie, de la mécanique, du design, de la vente. La proximité devient un gage de réactivité et de réussite. Q : Parlons de votre implication syndicale Lors de mon premier mandat, j’ai d’abord eu à gérer l’adhésion du SNESE à la FIEEC (Fédération des industries électrique, électronique et de communica


tion) qui avait été décidée de façon probatoire par mon prédécesseur J’étais néanmoins à l’origine de cette décision et je devais donc en assumer la concrétisation. Tout d’abord en intégrant le Conseil d’Administration de la Fédération, lequel m’a demandé formellement de le représenter dans deux instances. En premier lieu la médiation interentreprises, qui consiste à dégonfler les conflits qui peuvent surgir entre deux entreprises, de quelque nature que soit ce conflit. J’ai été amené à collaborer avec le premier médiateur Jean-Claude Vollot. Il était très curieux du contexte de la sous-traitance électronique et de la façon dont le SNESE suivait les conflits et organisait les relations avec les clients et les fournisseurs, notamment dans le cadre de la pénurie de composants des années 2010/2011. Aujourd’hui il y a deux médiateurs relevant du ministère du Redressement Productif, Pierre Pelouzet pour la relation interentreprises et Jean-Lou Blachier pour les marchés publics. Un autre médiateur, que nous souhaitions, a été nommer pour traiter les litiges dans le domaine de l’innovation ; notamment les conflits générés par le Crédit Impôt Recherche. Je représente la Fieec dans ces instances qui traitent maintenant plus de 200 dossiers par trimestre. La plupart concernant des problèmes liés aux contrats de vente. Cette mission me permet de côtoyer les autres fédérations industrielles – la mécanique, le bâtiment, la plasturgie, la forge fonderie. Cette proximité des différents secteurs reste enrichissante et permet de faire valoir, via le Médiateur, des attentes communes,

comme nous avons pu le faire lors de la préparation de récents textes législatifs. La Fieec m’a demandé aussi de porter sa parole dans le F2i – Fonds pour l’Innovation dans l’Industrie, dont je suis administrateur. C’est un fonds de dotation créé il y a 2 ans par l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) avec le concours même de la Fieec et de la FIM (Fédération des industries mécaniques). Ce fonds de dotation accorde des subventions pures et

définitives pour favoriser tout ce qui peut contribuer à l’innovation dans les PME. Les objectifs du F2i «connecteur d’innivation» sont : • Favoriser l’accès des PMI à l’innovation, afin de renforcer leur compétitivité et de leur ouvrir l’accès à de nouveaux marchés, notamment à l’international. • Soutenir financièrement tout projet visant à la diffusion d’innovations techniques, technologiques, organisationnelles ou managériales au sein de PMI. • Aider l’innovation d’usage (amélioration du produit ou du process) comme l’innovation de rupture (saut tech-

nologique), l’une et l’autre inspirées par le marketing, et soutenir les entreprises matures de préférence aux starts-up. • Contribuer à la multiculturalité, c’est-à-dire à l’ouverture de la PMI au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche par le partage des connaissances et compétences sur des projets d’innovation, ainsi qu’à la complicité technique avec ses clients. Une quarantaine de dossiers ont été instruits à ce

jour et les dotations se sont élevées au total à une dizaine de millions d’euros. Q : Quid de votre expertise en tant que juriste ? J’ai rejoint la commission juridique de la Fieec. J’ai veillé à ce que les intérêts de nos entreprises de soustraitance soient préservés, notamment dans le cadre des discussions préparatoires à la loi Hamon. Cette loi s’adresse essentiellement aux consommateurs mais comporte un volet industriel complexe. Il a fallu ferrailler sur des sujets importants comme la remise en cause des délais de paiements ou encore la contractualisation des échanges. Cette

implication dans le domaine juridique est également importante dans le cadre du CENAST (Centre national de la sous-traitance) qui regroupe la plasturgie, la mécanique, la fonderie, et l’électronique avec la participation de la Chambre de Commerce de France. La voix du SNESE est donc omniprésente sur le terrain juridique et je souhaite que cela se développe, notamment dans le cadre du CENAST. Parce que c’est dans une pareille instance que l’on prend en main tous les domaines de la soustraitance. Nous avons de petits moyens, mais des fédérations comme la mécanique disposent de juristes tout à fait intéressants et compétents, avec lesquels j’aime bien discuter. Nous sommes beaucoup intervenus sur la loi Hamon pour casser quelques prétentions comme la remise en cause des délais de paiement. Nous avons intercédé, avec succès, auprès de tous les sénateurs et députés intéressés. Nous avons eu moins de réussite sur l’obligation du contrat types. Cependant les décrets ne sont pas sortis, et nous continuons à intervenir. Q : Y a t il des lois qui se parasitent ? J’ai vu avec la loi Hamon que c’est auprès de nos parlementaires qu’il faut être très attentif parce qu’il suffit d’un rien pour qu’un texte passe ou soit retoqué. Nous devons donc être très forts au niveau du CENAST pour imposer la voix de la soustraitance. Je représente également le SNESE à PACTE PME. J’ai compris très vite qu’il fallait qu’on en soit. Le but de PACTE PME est d’amener

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DOSSIER > les grands groupes à avoir des rapports plus vertueux avec leurs sous-traitants en favorisant le développement de ces derniers. On ne peut se contenter d’entendre la voix des grands groupes qui énoncent leurs desiderata. Nous autres devons pouvoir leur dire ce que cela nous apporte ou pas. J’ai notamment combattu la pensée unique de Pacte PME qui voulait que l’ETI soit le seul avenir des PME/ PMI. Au cours de mon parcours professionnel, j’ai eu l’occasion d’observer quelques expériences d’ETI où les décideurs se repentaient d’être entrés dans ce schéma :» je ne domine plus rien dans mon entreprise, je n’ai plus qu’à la vendre». Le principe consiste à faire grossir votre entreprise – pour qu’elle atteigne, aux dires de ses principaux clients la fameuse taille critique. Puis on vous dit que vous n’avez pas assez de moyens. Il vous faut alors procéder à une augmentation de capital et vous faites entrer des partenaires avec pour corollaire votre autonomie laminée. L’ETI ne peut donc être une finalité généralisée. J’ai considéré que mon rôle au sein du Pacte PME était de dire : «Si les grands groupes veulent s’intéresser au développement de leurs fournisseurs, ils doivent cesser de leur imposer la course à l’embonpoint avec des choix stratégiques et des contraintes économiques qui poussent à la délocalisation». Je les ai incités à faire en sorte qu’ils irriguent le plus possible les entreprises françaises.

INTERVIEW

Q : Vous défendez davantage les regroupements d’entreprise J’ai depuis longtemps défendu cette idée, et prêché dans le désert qu’il fallait favoriser le regroupement d’entreprises en France. Les structures juridiques ne sont pas adaptées, il faut faire quelque chose de ce côté la. Lors d’une récente réunion à Bercy, j’ai eu le plaisir de voir que Fleur Pellerin avait fait une réunion sur les différentes formes de groupement, et envisagé les objectifs qu’il fallait poursuivre. Je constate que mon idée fait son chemin. C’est une bonne chose. Pour l’instant le regroupement d’entreprises est freiné, paralysé par une réglementation désuète, comme la responsabilité illimitée des membres du groupement. C’est de la folie douce. Mais des signes positifs émergent comme le portage salarial facilité. Nous concernant, je pense que nous devons envisager maintenant des investissements en matériel communs à plusieurs entreprises. Q : Pour le SNESE, vous portez également d’autres projets et vous ne manquez pas d’idées pour valoriser la sous-traitance électronique Des sujets importants restent à traiter, comme la reconnaissance de la réalité d’une industrie française de l’électronique ou encore la création d’un centre technique. J’ai donc milité pour la création de APIE - Agir pour l’industrie électronique, qui regroupe les cinq syndicats majeurs de cette filière : Acsiel qui représente les fabricants de composants,

22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

le GFIE pour les fournisseurs d’équipements et de consommables, le SIMTEC pour les appareils de test et de mesure, le SNESE et le SPDEI qui regroupe les distributeurs de composants. Pour être reconnue, l’industrie électronique a besoin de communication. Pas d’actions éclatantes, mais une présence durable sur des sujets d’actualité, comme nous l’avons fait récemment pour signaler la disparition de l’enseignement de l’électronique. Il faudrait aussi que l’on se penche sur la création d’un référentiel de l’industrie électronique. Pour la mécanique, il y a le CETIM (Centre technique des industries mécaniques). L’industrie de l’éclairage, portée récemment par les LED s’est déjà dotée d’un laboratoire chargé de délivrer des certifications, faire des analyses etc. Pour l’électronique il n’y a rien ! L’accompagnement du financement de l’investissement est également un sujet important. Notre profession va devoir faire face à des sauts technologiques importants imposés par la course à la réduction de la taille des composants, l’apparition de nouveaux substrats, de nouvelles technologies d’assemblage. J’ai beau en parler à nos décideurs plotiques que je rencontre – ils n’accrochent pas ! Notre idée est pourtant simple. Au-delà des opportunités présentées par certaines régions en matière de subventions ou garanties, je défends l’idée de la création d’un plan national d’investissement en partenariat avec les fournisseurs d’équipements de production.

Ce plan trouverait, par exemple, toute sa raison d’être dans un vaste programme de robotisation des tâches post assemblage automatisé. Q : Que faut-il anticiper, quelle voie faut-il défricher pour la sous-traitance aujourd’hui ? La mission d’un Président de syndicat est d’être curieux, de lire beaucoup, d’être très attentif à ce qui se passe, il faut pressentir les événements. Les relations avec le Sénat et l’Assemblée nationale sont primordiales et doivent être travaillées, mais aussi celles avec la plasturgie, la mécanique, il y a de vastes champs d’action pour l’avenir de la filière. Le secteur des LED est en pleine croissance : il ne représente que 10 % de l’éclairage aujourd’hui, mais 70 % dans 10 ans. 80 milliards d’objets connectés seront en circulation d’ici 2020 – la France est en position forte sur ce marché avec des entreprises leaders. 32 des 34 priorités de la nouvelle France industrielle font appel à l’électronique – bien avant le numérique. Des industriels français engagés sur ces projets, ont déclaré, avant même d’avoir débuté leur réflexion sur la production, qu’ils ne feront pas fabriquer leurs produits en France ! C’est là que se situe le vrai combat du SNESE et de la filière électronique.


PORTRAIT DE MICHEL de NONANCOURT : DE LA CARRIÈRE DE GESTIONNAIRE A LA FABRICATION DE CARTES ÉLECTRONIQUES, "UNE AVENTURE JUSQU'AU BOUT DE LA LIGNE" Rien ne prédisposait Michel de Nonancourt à se retrouver un jour à la tête d'une entreprise de fabrication électronique. Il est diplômé de l'ESCP, et titulaire d'un DESS de gestion. Signe particulier : ce boulimique de travail a mené les deux cursus de front. A la fin de ses études, le jeune homme est très sollicité par le monde de la finance, les propositions, toutes fortes alléchantes, pleuvent. Michel de Nonancourt choisit de retourner dans sa ville natale et postule dans la première banque de Lorraine, le CIC. Il y fait une carrière fulgurante : à 35 ans, il

est nommé directeur régional, un poste qui se décroche en principe à la cinquantaine. Apprentissage des technologies L'épopée bancaire a duré 16 ans. Les onze ans qui vont suivre seront dans un monde plus pétillant que la banque, puisqu'il s'agit du groupe Laurent-Perrier. Michel de Nonancourt va passer onze ans dans le groupe, en tant que directeur général puis membre du directoire. Les familles Laurent-Perrier et Nonancourt sont apparentées. Lorsque les jeunes Laurent-Perrier sont formés à diriger l'affaire, Michel de Nonancourt s'efface et travaille ensuite avec un conseil en entreprise. Mais les challenges lui manquent. La routine l'effraye un peu. Il a 50 ans et veut savoir "de quoi il est capable". Pour le savoir, il va demander

à ce qu'on lui confie "le job le plus épouvantable" du cabinet de conseil. Il le reçoit : c'est une entreprise de haute technologie en dépôt de bilan virtuel, SMV International, un fabricant de gamma-caméras (l'entreprise sera revendue ultérieurement à General Electrics). Son directeur est "un grand bourlingueur de l'industrie". C'est lui qui "sachant que je ne comprenais rien à la techno" sourit le gestionnaire, va lui donner ses premiers cours.

monde", il faut ouvrir des marchés à l'exportation dans des pays comme le Bengladesh, l'Irak, l'Iran. "C'était l'aventure jusqu'au bout de la ligne".

"Être un bon second" "L'industrie était un peu complémentaire de mon rôle de directeur chez Laurent Perrier", commente Michel de Nonancourt. On produit et on experte, mais dans des pays "faciles". Avec l'électronique, c'est une autre paire de manches : "on se trouve confronté à une autre vision du

Avec ses nombreuses responsabilités syndicales auprès des hautes sphères politiques, le président du Snese renoue avec une philosophie qui ne l'a pas quittée : relever des défis, apporter sa brillante expertise au service d'un plus grand nombre. C'est cette fois, l'aventure humaine. Et ce n'est pas la moins difficile.

Aujourd'hui, Michel de Nonancourt est à l'origine des sociétés Thurmelec (2004), Thurconnect Systems (2006) Villelec (2006) et Thurmed (2009). Pourtant, diriger des PME n'était pas son objectif : " j'ai toujours privilégié l'idée d'être un bon second, pas de lancer ma propre affaire".

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 23


DOSSIER >

ORGANISATION

La PME dans la RSE, ou la RSE

dans la PME

Club Rodin - Bernard BISMUTH

En un temps relativement court le terme RSE - Responsabilité Sociétale des Entreprises, est devenu un acronyme qui s’utilise dans le langage de l’entreprise et que l’on sait déchiffrer. Quand un acronyme entre dans le langage courant, cela ne veut pas dire que ce qu’il contient soit compris. Dans le cas de la RSE, en une année, le nombre de « ceux qui comprennent » s’est significativement accéléré. Mais, y compris dans le monde de l’entreprise, il s’agit d’un public restreint d’initiés. C’est pourquoi le Club Rodin*, qui s’est emparé du thème de la RSE, va publier une série d’articles qui lui seront consacrés. Afin de refléter une vision professionnelle et simple du sujet, les rédacteurs s’appuieront sur leur expérience vécue. Par cette approche, complémentaire de celle des experts en RSE, le Club Rodin souhaite favoriser une réflexion et un échange entre les acteurs concernés. En effet, la RSE est un véritable challenge pour nos entreprises, dont elles doivent optimiser la compréhension et la mise en œuvre.

Le concept de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) émerge depuis le début des années 2000 et, progressivement, va se déployer dans toutes les organisations. Les grands groupes cotés ont été les premiers impactés par les lois NRE (Nouvelle régulation de l’économie, 20012003). Les ETI (Entreprises de taille intermédiaire) le sont à présent par l’article 225 de la loi Grenelle 2. Les PME, même si elles ne sont pas soumises à l’obligation réglementaire, en entendent parler et craignent une nouvelle contrainte... Selon la norme internationale ISO 26000 (norme de lignes directrices et non d’exigences), la RSE favorise la prise en compte par les entreprises des impacts de leurs décisions sur les « mondes » qui les entourent ou qui en font partie.

les dirigeants de PME font de la RSE sans le savoir comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir mais en s’appuyant sur la norme 26000 ils pourraient transformer leur prose en alexandrins...

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Ces « mondes » sont constitués des actionnaires, des collaborateurs, des clients et du monde extérieur (partenaires, collectivités, État et société en général). L’entreprise est donc responsable des effets de ses activités sur ces « mondes » multiples, considérés comme des parties prenantes. Assumer cette responsabilité, c’est donc simplement atténuer les effets négatifs et optimiser ou accroître les effets positifs. Négliger certaines parties prenantes importantes peut être préjudiciable à l’entreprise. Prendre en compte l’ensemble de la valeur qu’elles créent permet un développement harmonieux et équilibré. C’est la notion de « valeur partagée »

(shared value), prônée par Michael Porter. C’est moins le concept de RSE que les pratiques de terrain que vivent les PME au quotidien. Ces pratiques concernent tous les piliers du développement durable. Sur le plan social notamment, le management de proximité contribue à un bon dialogue entre le dirigeant et ses salariés. Le bien-être de ceux-ci favorise leur adhésion aux objectifs de l’entreprise. Le comportement du dirigeant, son écoute, l’attention qu’il porte aux conditions de travail, à la sécurité et à l’expression de ses collaborateurs, influent fortement sur leur implication et donc sur le développement de l’entreprise.


Sur le plan environnemental, même si chaque dirigeant peut avoir sa propre sensibilité à l’écologie, force est de constater que les comportements des PME industrielles ont évolué depuis quelques années. En effet, la lutte contre la pollution et la gestion des déchets, par exemple, font partie des bonnes pratiques courantes, et peuvent même, comme la gestion de l’énergie, être sources d’économies. Les grands donneurs d’ordre sont de plus en plus attentifs à ces bonnes pratiques, et certains même les intègrent dans leur calcul de coût global d’approvisionnement. Cette démarche d’« achats responsables » pourrait avoir des conséquences sur l’excessive politique de délocalisation des dernières années… Enfin, sur le plan de la gouvernance – importante « question centrale » selon la norme ISO 26000 – la PME Le Club Rodin C’est le think tank de la FIEEC – Fédération des Industrie Electriques, Electroniques et de Communication. Un think tank - laboratoire d’idées, est un organisme indépendant de droit privé à but non lucratif, qui regroupe des experts et des professionnels chargés de réfléchir sur des questions dans les domaines économique, social, technologique et politique. Le laboratoire produit des rapports et des ouvrages et formule des propositions. Le club Rodin répond en tout point à cette définition. Ce laboratoire spécialisé dans les industries électriques, électroniques, numériques et de communication est composé de professionnels issus de ces industries et s’entoure ponctuellement de spécialistes.

fait, à l’instar de Monsieur Jourdain, de la RSE sans le savoir. L’organisation de l’entreprise est « orientée client », car le management de proximité permet de transformer la vision du dirigeant en comportements concrets, perceptibles par le client : accueil personnalisé, relation plus humaine, meilleure écoute, etc. Chacun, dans une petite structure, connaît les impacts de la satisfaction des clients sur la pérennité de l’entreprise, et donc de ses emplois. Toutes les PME seraient donc exemplaires et naturellement « responsables » ? Certes non, et tout simplement, à la décharge de leurs dirigeants, parce que le syndrome du « nez dans le guidon » ne leur laisse pas le temps de se remettre en question. Alors, l’avènement de la RSE ne serait-il pas l’opportunité de « lever le nez », pour avoir une meilSon indépendance est garantie par une charte et l’élection de son bureau, ainsi que par son autonomie financière. En 2002 se crée la FIEN (filière des industries électriques et numériques) par la volonté de Pierre Gattaz qui formula de nombreuses propositions économiques et politiques à travers ses livres blancs et bleus largement diffusées. La FIEN s’effaçant progressivement devant l’action opérationnelle de la FIEEC, cette dernière décida en 2011 de se doter de son propre laboratoire d’idées, le Club Rodin, dédié aux questions de nos industries. Le Club Rodin produisit son premier ouvrage en 2012 : «Réinventer notre industrie, le rôle essentiel des achats». www.clubrodin.fr

leure vision à long terme, définir une nouvelle stratégie globale et, tout simplement, progresser ? Certaines PME avaient, en leur temps, transformé la contrainte de certification ISO 9001 (souvent imposée par les grands donneurs d’ordre) en opportunité. Ne serait-ce pas le moment de faire de même avec ISO 26000, qui prône une certaine forme de performance globale ? L’« agilité », vertu recommandée par les mouvements entrepreneuriaux, ne consisterait-elle pas à innover, à concilier performance économique et performance sociale, environnementale et sociétale ? Même si le concept de RSE est complexe, par le vaste champ qu’elle couvre, le bon sens des PME leur permettra d’y progresser à la bonne vitesse, et pas à pas. Et le benchmarking, préconisé par les référentiels Le SNESE et la RSE : Depuis 2001, la charte des adhérents du Syndicat National des entreprises de Soustraitance électronique intègre la RSE. Véritable acte déontologique différenciateur, la charte du SNESE permet aux clients des entreprises adhérentes d’avoir une garantie sur des engagements fondamentaux tels que la lutte contre le travail clandestin, le respect de l’environnement sociétal et écologique et la formation professionnelle. www.snese.com

d’excellence managériale, est une méthode efficace pour s’inspirer des bonnes pratiques de ses pairs, partenaires ou concurrents. Mieux gérer ses entretiens individuels, mettre en place un plan d’intéressement, mesurer la satisfaction de ses clients, simplifier les indicateurs de son tableau de bord, échanger avec un centre de recherche, maîtriser sa consommation énergétique, mettre en place le Lean management… les exemples de « domaines d’action » de RSE ne manquent pas, qui contribuent à une meilleure compétitivité. Si la RSE fait des dirigeants de PME des « Messieurs Jourdain », la mettre habilement en œuvre transformera leur prose en alexandrins !...

RSE – le guide pratique de la FIEEC Il est destiné aux syndicats membres de la FIEEC à qui il donnera plus de visibilité sur les enjeux et priorités des professions des secteurs industriels de l’électricité, de l’électronique et de la communication en matière de RSE. Il s’adresse aussi aux entreprises adhérentes des syndicats qui pourront situer leur démarche de RSE et les enjeux qu’elles ont ciblé par rapport à ceux de leurs pairs. Ce guide pratique les aidera à mettre en place une démarche de RSE grâce aux bonnes pratiques, aux leviers d’action et indicateurs proposés ainsi qu’à la vision détaillée des différentes étapes à suivre pour lancer une démarche de RSE et mener leurs activités de manière responsable.

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 25


DOSSIER >

ÉNERGIE

Comment maîtriser sa

consommation d’énergie Pilotage de l’éclairage, récupération de la chaleur, isolation thermique. Les pistes sont nombreuses pour celui qui veut maîtriser sa consommation d’énergie et verdir son image… Comparée aux industries très énergivores comme la cimenterie ou l’agro-alimentaire, l’industrie de la fabrication électronique est un secteur où l’économie d’énergie est moins spectaculaire. Des pistes existent pourtant – à commencer par les basiques que sont l’isolation thermique et la maîtrise du chauffage où des solutions originales, simples et souvent de bon sens peuvent être mises en œuvre. C’est le cas de Géral Automation (groupe Gérard Perrier à Belley -01) qui, par une simple manche à air pivotante installée sur l’un des compresseurs d’air de l’entreprise régule la température ambiante d’un quai de chargement. En hiver, l’air chaud est injecté à l’intérieur de la zone de chargement et contribue à réduire la facture de chauffage. En été, l’air chaud est évacué à l’extérieur réduisant ainsi le recours au système de climatisation. Cette réalisation a été conduite dans le cadre de la certification ISO 14001 de l’entreprise. « Dans ce domaine, il n’y pas de petites économies et encore moins de petites solutions. C’est surtout affaire de bons sens et de pragmatisme » déclare Christian Arnaud-Goddet le directeur du site.

Il est d’ailleurs étonnant que les fournisseurs d’équipements de production restent discrets sur les économies d’énergie…

Dans ce domaine, c’est surtout affaire de bons sens et de pragmatisme...

Eclairage : une économie annuelle de 300 000 KW et de 18 000 € BEST, acteur de la sous-traitance électronique bourguignonne depuis 1986, a créé un département éclairage à led en 2002 et a acquis depuis, une expertise reconnue dans ce domaine. Parmi un nombre important d’acteurs arrivés ces dernières années sur le marché de l’éclairage à led, BEST a conforté son positionnement sur des appareils de qualité, durables et à haute performance destinés à des applications variées allant de l’éclairage public, résidentiel, la mise en valeur de patrimoine, l’éclairage de bureaux, d’usines, l’éclairage de vitrines jusqu’à des appareils d’éclairage spécifiques pour le médical et l’aéronautique. A titre d’exemples de réalisation, l’usine Fonroche spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables

26 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

a fait appel à BEST pour éclairer son usine située à Agen, qui fut le premier établissement en France à avoir été éclairé 100% led. La puissance de ces Leds est de 5100 W contre 11 000 W si l’éclairage était une solution tube fluo, et sont installées à une hauteur de 6 mètres. Le niveau d’éclairement demandé était de 200 Lux pour 280 Lux atteints. Généralement, la durée de vie calculée de ces appareils d’éclairage est de 50 000 heures soit 6 ans en fonctionnement 24h sur 24. Au terme de ces 50 000 heures, le flux lumineux émis restant sera de 70%. Les différents coûts pris en compte, l’amortissement de cette installation est de 3 ans et demi. Dans l’usine Bericap à Longvic, BEST a remplacé 120 luminaires de 400 W par 240 appareils à led de 55 W. Avant remplacement des luminaires traditionnels, la consommation mesurée par EDF était de 48,4 KW. La consommation mesurée par EDF après ce remplacement est de 13,2KW. Une économie de 35,2KW a donc été réalisée soit 300 000 KW par an ce qui représente environ 18 000 e à l’année. Il faut également prendre en compte le coût de maintenance annuel économisé qui atteint les 15 000 euros. Au total, les économies réalisées sont de 33 000 euros, et considérant le surcoût de l’installation, l’amortissement sera de 3 ans. Le confort a été amélioré, les personnes

Par Richard CRETIER travaillant sous ces éclairages LED préfèrent ce nouvel éclairage. Géral Automation

Chez BEST, le niveau d’éclairage des locaux est compris entre 500 et 600 Lux, pour une puissance installée de 5 W/m². La puissance couramment installée pour le même résultat en système traditionnel serait de 10W/m². Les ateliers, eux, sont éclairés par une installation LED mise en œuvre à 6,5m de hauteur associée à un apport de lumière extérieure diffusée par une façade translucide. Pour une puissance installée de 8 W/m², le niveau d’éclairement atteint est de 500 lux, certains postes étant, par ailleurs, suréquipés individuellement afin d’atteindre les 800 à 1000 lux. La puissance couramment installée pour le même résultat en système traditionnel serait de 15W/m². Comme pour les bureaux, le pilotage de l’installation est


effectué par des détecteurs de présence ainsi que par des capteurs de luminosité permettant de moduler la puissance en fonction de l’apport de lumière extérieure et de la présence des personnes. Justement grâce à ce fonctionnement intelligent, la consommation annuelle de BEST a été encore plus basse qu’initialement prévue : des puissances relevées de 3,04 W/m² dans les bureaux et 3,16 W/m² en atelier. Ces chiffres confirment l’efficacité et l’ingéniosité de cette forme de pilotage associée à l’éclairage LED. En 2011, BEST a réalisé l’éclairage du Hall de stockage INTEX d’une superficie de 15 400m². Les rampes d’éclairage sont situées à 10m de haut et la puissance installée est de 2,5 W/m² pour 200 Lux. La puissance couramment installée pour le même résultat en système traditionnel est de 5 W/m² à 8 W/m². Outre les économies d’énergies réalisées avec un éclairage à Led de qualité, d’autres atouts sont également à mettre en avant. En effet, le confort visuel et le bien-être des salariés sont optimisés par la basse luminance des Leds. Elle permet d’éviter la fatigue visuelle et les maux de tête grâce en partie aux capteurs de luminosité qui évaluent l’apport de lumière extérieure. L’éclairage ne constitue donc pas une source d’éblouissement même lorsqu’il est dans le champ visuel. Il faut noter également des coûts de maintenance très faibles comparativement à une installation traditionnelle, ce qui fait de l’éclairage à Led une technologie parfaitement

adaptée à des sites pour lesquels la maintenance des luminaires va engendrer des coûts importants : location de nacelles, arrêt de lignes de productions, ... ou des applications en milieu hostile (environnement radioactif par exemple) pour lesquels l’intervention de maintenance est complexe et coûteuse. La qualité de la lumière obtenue est également un point à souligner par rapport aux systèmes traditionnels. A l’aide de son bureau d’étude et ses équipements, BEST possède la maîtrise de tous les critères permettant de concevoir et produire des appareils à Led de qualité à haut rendement et performants. Le choix des Leds, la gestion de la thermie, des optiques sont des critères clés qui impacteront directement le rendement, la qualité de la lumière et la durée de vie. Qui fait quoi BEST ELECTRONIQUE

Depuis 1986, BEST est fournisseur de solutions électroniques et spécialisé dans la conception et la fabrication d’ensembles ou sousensembles électroniques. Un département LED a été créé en 2002. BEST, installé à GevreyChambertin (21), propose avec ses 20 collaborateurs une prestation complète, qui va de l’étude, réalisation d’ensembles ou de sousensembles jusqu’à l’intégration dans le produit final.

Best Electronique

Le département LED étudie, conçoit et réalise sur cahier des charges des sources lumineuses à Led pour des applications de grande hauteur, des vitrines mais aussi architectural, médical, ferroviaire et aéronautique. D’autres systèmes de pilotage des Leds sont également proposés. Best électronique PA Les Terres d’Or 21220 Gevrey-Chambertin Tel : 03 80 48 65 65 www.best.fr Organisme public L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) offre aux entreprises son soutien technique, méthodologique et/ou financier pour des projets exemplaires ou de démonstration. Elle soutient des recherches fondamentales et appliquées.

établissements publics, laboratoires et centres de recherche parmi les plus innovants, tous professionnels de l’éclairage. La participation des entreprises au Cluster les engage à travailler en commun sur des thèmes choisis pour définir des pistes d’amélioration et d’innovation puis coordonner les actions. Réglementation En 2013, CDC Climat (Caisse des Dépôts), a lancé un Observatoire des réglementations carbone et efficacité énergétique (CarEE). Il suit l’évolution de la législation en Europe et chez ses principaux partenaires, et organise un débat bimestriel sur des actualités réglementaires et stratégiques.

Recherche Le cluster Lumière Le Cluster Lumière est un réseau de compétences de la filière éclairage. Né à Lyon en Rhône-Alpes en 2008, le Cluster s’est rapidement ouvert à des entreprises implantées partout en France. Il compte plus de 140 entreprises, Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 27


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE ALLIANSYS : Assurer la croissance par la diversification des domaines d’activité et les synergies régionales En ouvrant les portes d’Alliansys le 14 avril dernier, pour présenter la filière électronique régionale, son directeur général Éric Burnotte fait d’une pierre deux coups.

Eric BURNOTTE

Communiquer sur le rôle et la contribution de la filière de la sous-traitance électronique dans la ré industrialisation du territoire. Mais aussi rassembler ses clients, le BPI, OSÉO, les fournisseurs et starts up de BasseNormandie en offrant un show-room pour mettre en exergue le potentiel économique et technique de la filière, est un challenge. Remporté haut la main par Alliansys, qui a rassemblé sur son site 80 personnes qui participent à la vie de l’entreprise, et

Polyvalence L’objectif n’est pas neutre. Alliansys est depuis 2002 une filiale du groupe français Asgard, une SA comprenant 150 personnes dont le capital social est détenu par ses cadres. Le site d’Honfleur, plate forme industrielle du groupe, est doté d’une surface de 9300 m2, est dévolu à la réalisation de petites et moyennes séries de cartes électroniques, depuis le développement jusqu’à la livraison chez le client final, en passant par le test, la configuration des commandes pour les ensembles qui nécessitent des accessoires. Le SAV est également assuré, principalement pour les instruments de mesure et les systèmes d’alarme. Alliansys dispose d’un bureau d’études à RisOrangis en région parisienne, d’un bureau commercial à Lyon, et d’un acheteur à Shenzhen en Chine pour les achats de circuits imprimés, certaines pièces mécaniques, des packs batterie.

opératrices du site d’Honfleur ont reçu une formation complémentaire à l’IPC A610, identiquement dans le domaine de la qualité où des rappels ont été faits pour la norme ISO 9000.

Les marchés de la société Bas Normande sont diversifiés : ils adressent principalement aujourd’hui les domaines de l’industriel (machine-outil), des machines spéciales, l’instrumentation, la sécurité, le médical et la défense.

Développer les synergies En outre, le développement des synergies régionales prôné par Éric Burnotte trouve des applications aves des partenariats de proximité. Comme EFFINNOV TECHNOLOGIES, un bureau d’études

Laurent BEAUVAIS, Président de région Basse Normandie et Christian FOUGERAY, Président de la CCI pays d’Auge

Luc PETITJEAN, Président du Groupe ASGARD

Lucien GIUDICELLI sous-préfet

des personnalités comme le sous-préfet Lucien GIUDICELLI ou le président de la Région Laurent Beauvais. Ces derniers ont d’ailleurs été invités à prêter une attention particulière aux fortes inquiétudes de la profession relatives à l’abandon par l’Éducation nationale de l’enseignement du BTS électronique, et aux problèmes de recrutement qui y sont liés. A charge pour eux de faire remonter le message dans les instances nationales.

11 nouveaux clients en 2013 Avec succès, puisqu’Alliansys a réalisé un CA de 8 ME en 2013, en progression de 8% par rapport à 2012, et s’apprête à enregistrer en 2014 une nouvelle hausse de 10 %. En sus de ses 42 clients actifs, Alliansys en a intégré 11 nouveaux en 2013, une belle performance. Pour structurer cette croissance, 4 embauches ont été réalisées récemment, portant à 71 personnes l’effectif de la société. Éric Burnotte a pour objectif d’arriver à 15 ME de chiffre d’affaires selon les lignes d’un programme nommé Cap 2015, qui passe par des investissements dans les équipements telles les 2 caméras HD de contrôle visuel acquises en 2013, mais aussi par un vaste plan de formation. Ainsi, en 2013 tous les opérateurs et

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près de Caen qui confie l’industrialisation de certains produits à Alliansys. Et réciproquement, certains clients d’EFFINNOV TECHNOLOGIES ont besoin d’une expertise industrielle qu’Alliansys sait apporter. Ces synergies, destinées à prendre de l’essor, s’inscrivent elles aussi dans la stratégie globale de l’entreprise.

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LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE LDR : Du sur mesure pour la réparation et la maintenance des cartes et des sousensembles électroniques Le laboratoire franc-comtois mise sur l’investissement dans les technologies et la ressource humaine, pour une prestation personnalisée à un coût maîtrisé. L’artisanat a-t-il encore sa place dans l’industrie électronique moderne ? Pour Jean-Marc Dony, le PDG de LDR et ses collaborateurs, pas de place pour le doute. Leurs clients en sont les premiers convaincus : « c’est un savoir-faire qui se perd». Cette spécificité, ces compétences, les techniciens de LDR les peaufinent au quotidien et dans la pratique du parrainage interne, car ici, la polyvalence est de rigueur. Chaque technicien (l’équipe compte au total 8 personnes) se doit de partager son savoir avec ses pairs. Si la nécessité le commande, chacun y compris Pierre-Olivier Chatelet, le commercial de la maison, se retrouvera à l’œuvre derrière un poste de brasage. L’entreprise, née en 1992, spécialisée dans la réparation de cartes et de sous-ensembles électroniques, a été rachetée il y a quelques années par ses salariés. Elle capitalise plus de 20 ans d’expérience et plus de 25 000 cartes sont traitées dans ses ateliers chaque année. En 2013, LDR a annoncé un chiffre d’affaires de 850 000 e. Le laboratoire fournit une prestation qui s’applique tout aussi bien aux cartes équipées de CMS ou de composants traversants. Sa démarche consiste à construire pour et avec chacun de ses clients, des bancs de test

BSE

La société BSE Electronic sélectionnée « DESIGN HOUSE indépendante française » par NXP Au cours du dernier exercice, BSE Electronic a porté ses efforts sur : • l’enrichissement de son outil industriel avec des équipements de toute dernière génération, • le renforcement de ses ressources commerciales et de production, • l’étude puis la réalisation d’une plateforme de développement et de service baptisée FLEXEO. Début 2014, NXP Semiconductors choisit BSE Electronic pour être l’une des rares sociétés élues Independant Design House en France.

fonctionnels ad’hoc. Dans un premier temps, ils permettent de diagnostiquer la panne, puis de valider le bon fonctionnement de la carte avant sa sortie de l’atelier. Cette adéquation de moyens permet de présenter au client un devis forfaitaire à chaque référence produit. L’atelier dispose d’un équipement de sablage microbillage pour dévernir les cartes et les composants sur lesquels les réparateurs vont intervenir, mais aussi pour nettoyer les brasures, d’appareils de mesure (oscilloscopes, multimètres) gages d’un diagnostic précis et d’une réparation optimale. Chaque poste de soudage/dessoudage dispose de fers RoHS et non RoHS. En outre, LDR dispose de postes spécifiques pour les pompes à dessouder et des systèmes à air chaud pour les cartes CMS. Un système informatique de suivi unitaire des produits est à la disposition du client sur Internet, ce dernier pouvant suivre en temps réel les étapes de la réparation des objets confiés à LDR - et d’en obtenir le retour d’expérience. Dans la pratique, tous les techniciens sont présents aux échanges avec le client, afin de récolter à la fois des informations mais surtout l’intégration rapide du produit dans leur savoir-faire. «La formation se fait directement sur le produit» confirme Pierre-Olivier Chatelet, qui considère «que la main humaine reste le meilleur outil pour les réparations d’ensembles électroniques, notamment miniaturisés». Cette émulation est un facteur de vitalité pour la société de Quincey (25). Le référencement « Design House NXP » est, pour BSE Electronic, la reconnaissance de la qualité de ses équipes de conception. Des sociétés référencées, BSE Electronic est la seule Design House assurant toute la chaine de valeur ajoutée de la rédaction du cahier des charges à la fourniture du produit fini manufacturé. Pour BSE Electronic et NXP, les fondamentaux de ce partenariat reposent sur le partage des mêmes objectifs : • offrir des solutions complètes (plus d’applications, plus de fonctions, plus de support…), • accélérer la mise à disposition, • optimiser les coûts et partager les risques, • augmenter les opportunités. « Nous sommes fiers d’être retenus dans le programme NXP Partner. Par la classification

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Selon son commercial, la soudure manuelle « est plus solide que celle réalisée par une machine, car en atelier on a tendance à mettre un peu plus de brasure que les robots, qui eux minimisent le volume d’alliage utile ». LDR propose des services périphériques à son cœur de métier : retouche de cartes, upgrading du software comme du hardware, l’assemblage, l’intégration et le protoypage. A court terme, LDR souhaite se développer en devenant le partenaire SAV de référence pour les sociétés importatrices qui distribuent leurs produits sur le territoire national. Déjà 3 entreprises étrangères ont choisi cette formule, ce qui leur permet de réduire les coûts logistiques. Cette activité est génératrice à ce jour de 7 % du montant total du chiffre d’affaires de LDR, mais devrait prendre de l’ampleur. L’entreprise franc-comtoise s’y prépare d’ores et déjà en travaillant sur un site internet multilingue.

Contact : LDR ELECTRONIQUE Pierre-Olivier CHATELET +33(0)3 81 63 88 11 po.chatelet@ldr-electronique.fr www.ldr-electronique.fr INDEPENDANT DESIGN HOUSE NXP, BSE Electronic via sa R&D – qui compte 15 personnes en conception et tests – allouera un service supplémentaire à ses clients : l’accès direct au support division et, en avant-première, aux informations techniques & nouveautés technologiques.» a commenté Marc Balussaud – PDG de BSE Electronic.

Contact : BSE ELECTRONIC Sandrine LONAK +33(0)6 80 90 52 76 s-lonak@bse-electronic.com www.bse-electronic.com


TECH POWER ELECTRONICS Open Institute un incubateur d’idées et d’innovations.

Tech Power electronics groupe spécialisé dans les composants et solutions d’électronique de puissance a créé en 2010 « son » institut interne avec la volonté initiale d’offrir à ses salariés et ses partenaires une plateforme orientée vers l’innovation et l’ouverture tant intellectuelle que physique, ce qui lui a donné son nom d’« Open Institute ». L’esprit de cet institut est d’offrir une structure permettant de travailler sur des projets d’innovation en sortant du cadre habituel de travail pour les salariés de l’entreprise (lieux et matériels dédiés) mais aussi de s’ouvrir à des collaborations inhabituelles jusqu’alors pour une PME (laboratoires d’université, études marketing, sociétés dans des domaines différents de l’électronique de puissance, institutionnels, etc…), l’objectif étant de créer une vraie dynamique d’innovation, mais également de faire grandir les collaborateurs par le biais de formations prodiguées au sein de l’Institut (formations internes ou de prestataires extérieurs).

Très vite de nombreux projets sont sortis d’« Open Institute » et aujourd’hui cet outil permet à Tech Power d’être très active pour la création de nouveaux composants ou de solutions nouvelles pour les problèmes liés à ses métiers, tant pour les produits que pour les processus.

développement et continueront à alimenter les gammes de produits de Tech Power electronics. Tous ces composants sont signés d’un label interne

L’Open Institute s’est doté d’un laboratoire d’électronique de puissance, permettant d’effectuer des mesures très précises en électronique, en thermique, en lumière et en CEM. En collaboration avec une université, il a développé un équipement permettant de mesurer très précisément les pertes des produits soumis aux tests que ce soient des composants ou des cartes électroniques complètes, ceci permettant de déterminer avec précision les rendements et les pertes en fonction des conditions d’utilisation.

précisant l’origine mais également l’engagement industriel de l’entreprise. Comme son nom l’indique « Open Institute » est ouvert à tout projet collaboratif et peut également proposer l’utilisation de son laboratoire aux partenaires qui pourraient avoir besoin des équipements à disposition.

Plusieurs composants issus des innovations apportées par Open Institute sont aujourd’hui commercialisés par Tech Power electronics, Les luminaires de sécurité « Sentinel », les transformateurs électroniques « Switchy », les inductances haut rendement en matériau nano cristallins…. De nombreux projets sont également en

Contact : TECH POWER ELECTRONICS Séverine BERROD +33(0)3 63 84 00 05 sberrod@techpowerelectronics.com www.techpowerelectronics.com

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« Fort de ses 9 ans d’expérience dans l’électronique, EDGEFLEX s’agrandit et renforce son activité en doublant sa superficie ainsi que son parc machine. Au total, 5 machines de placement CMS (dont une dédiée aux prototypages rapides de cartes) seront désormais disponibles ainsi que deux lignes d’assemblage de packs batteries. EDGEFLEX propose une offre globale autour de l’électronique, et ce dans tous les secteurs d’activités (Médical, Industriel, Énergie, Biotech, Défense…) : • BUREAU D’ÉTUDE Électronique (Hardware & Software) Mécanique BE plurisectoriel (Energie, Embarqué, objet communicant…) • PRODUCTION ÉLECTRONIQUE Prototypages et séries (département prototypages) Parc Machines CMS et Traditionnel. Programmation, intégration et test.

• PACK BATTERIES SUR MESURE Conception mécanique et énergétique Développement du BMS (système de protection et management) Assemblage et Production de pack batteries (100 % Français) • INJECTION PLASTIQUE Design et Conception 3D (intégration de l’électronique) Prototypage rapide des plastiques Moule d’injection et production de pièces Certification : ISO 9001, ISO 14001, Techniciens certifiés IPC-A-600 et IPC-A-610

Contact : EDGEFLEX Cédric CAVALLIER +33(0)4 67 72 94 21 cedric@edgeflex.com www.edgeflex.com

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 31


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE LACROIX ELECTRONICS

Les sites Tunisiens et Polonais de LACROIX Electronics sont à l’honneur ce printemps. A l’occasion d’une journée Portes Ouvertes en Tunisie et de l’inauguration de l’extension de l’usine de Kwidzyn, LACROIX Electronics met en avant ses sites dans l’actualité. Le 8 avril, une journée Portes Ouvertes était organisée sur l’usine de LACROIX Electronics en Tunisie. A cette occasion, l’entreprise a fait découvrir le savoir-faire de l’usine de Zriba à une trentaine de clients et de prospects. Des partenaires locaux et des représentants des autorités tunisiennes étaient également présents afin d’illustrer le dynamisme économique de la Tunisie et les opportunités du secteur industriel. LACROIX Electronics, a pu notamment démontrer l’expertise industrielle, les capacités de fabrication, les compétences en gestion logistique et les atouts de son usine en Tunisie. Le 12 Mai, LACROIX Electronics présentait l’extension de son site polonais en pleine croissance. L’usine connait un

PROTOELECTRONIQUE.COM et son innovation européenne

La France reste compétitive et innovante dans le domaine des services en fabrication électronique. La preuve avec le nouveau portail web http://www.protoelectronique.com Nous avons passé la 110ème commande depuis l’ouverture du 15 janvier 2014 Si vous n’avez pas encore cliqué sur www. protoelectronique.com, faites le maintenant, ne loupez pas l’innovation de cette année dans le domaine de la fabrication de prototype de cartes électroniques câblées. L’essayer, c’est l’adopter…Vos réalisations de prototypes ne seront plus jamais «un casse-tête et une perte de temps» Les internautes qui ont passé une première commande, ont repassé après d’autres commandes sur de nouveaux projets….. Via le Web, vous pouvez réaliser en automatique la fabrication de vos cartes électroniques câblées en délai court sans contrainte administrative, ni recherche compliquée de composants avec en prime le chiffrage de vos cartes câblées en live. Le nouveau concept Création depuis le 15 janvier 2014 du pre-

développement régulier de son activité depuis sa création. Avec une surface de 7500 m², le site avait atteint sa capacité maximale en 2013. Afin d’accompagner la croissance de LACROIX Electronics en Europe, les ateliers de l’usine ont été agrandis pour atteindre une surface totale de production de 12 000 m². L’inauguration a permis à LACROIX Electronics de réunir les principaux clients du site, de nombreuses personnalités politiques polonaises ainsi que les 80 employés présents depuis la création du site. Egalement, le Groupe LACROIX a profité de l’événement pour présenter les activités des deux autres divisions, l’une spécialisée dans la télégestion de réseaux d’installations techniques (LACROIX Sofrel), l’autre dans la gestion et la régulation de trafic, les panneaux de signalisation et le mobilier urbain (LACROIX Signalisation). LACROIX Electronics a eu l’opportunité de présenter ses domaines d’expertises : du design à la fabrication en soustraitance électronique de cartes et de sous-ensembles. Ceux-ci s’expriment au sein de ses 4 usines et dans les 5 mier portail web « www.protoelectronique. com » en France qui facilite la vie à tous ceux qui ont besoin de réaliser des prototypes câblés de cartes électroniques. Réalisation de prototype câblé (PCBA) directement en ligne avec gestion confidentielle de vos projets. Un seul point d’entrée, c’est vous qui gérez votre timing, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, une vision globale de la disponibilité des composants, un devis instantané (en 10 minutes) en fonction des besoins spécifiques permet de budgéter vos lancements en délai standard, rapide ou urgent pour une à quelques dizaines de cartes. • Fabrication Française • Une équipe passionnée • Un devis en direct « live » via le Web. • Plus de perte de temps • Pas d’intermédiaire • Une unité spécialisée en réalisation de prototypes de cartes électroniques câblées CMS, BGA et traditionnel • Un paiement sécurisé ou ouverture de compte préalable • Une garantie d’exécution assurée • Une hot line « Expertise et conseils personnalisés » • Un FAQ clients transparent

bureaux d’études de LACROIX Electronics. Acteur dynamique dans les domaines de l’industrie, de la domotique, du médical, de l’automobile et de l’aéronautique & défense, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros grâce à plus de 2000 collaborateurs en 2013. LACROIX Electronics est ainsi classée parmi le TOP 10 européen des EMS (Electronics Manufacturing Services). Ces journées riches en échanges et en informations ont permis d’affirmer les compétences de LACROIX Electronics à gérer les projets aussi bien en « Time-ToMarket » qu’en « Time-To-Volume ».

Contact : LACROIX ELECTRONICS Laure LE SAUX +33(0)2 41 75 98 63 l.lesaux@lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics-solutions.com • Confidentialité. Aucune concurrence possible, nous ne sommes pas un bureau d’études • NDA sur demande • Interconnectés automatiquement avec nos fournisseurs de PCB « spécial prototype » et les quatre plus grands distributeurs de composants au monde (RS Composants, Farnell, Mousser et Digikey). A propos de la société ALTRICS : Basée en Alsace, la société Altrics compte 410 personnes sur ses différents sites de production France (prototype), Tunisie (Moyenne et grande série) et Portugal (moyenne série) pour un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros.

Contact : PROTOELECTRONIQUE.COM Patrick GUERINEL +33(0)6 52 69 32 35 guerinel@altrics.com www.protoelectronique.com


EOLANE

Société de Services Industriels en Electronique Professionnelle ! Tel est le slogan, la signature qu’utilise éolane depuis plusieurs années pour se faire repérer et reconnaitre sur son marché.

qu’emploie l’entreprise en France et hors de France. C’est un avantage différenciateur visà-vis des concurrents qui sont pour la plupart sans ressources internes de R&D et qui, par conséquent, n’assurent pas la responsabilité globale et sécurisée des projets.

Cette signature est l’épilogue d’un long parcours suivi par l’entreprise. Tout a commencé il y a plus de trente ans par de simples prestations d’assemblage de composants sur des circuits imprimés eux-mêmes parfois intégrés dans des boitiers. Au fil du temps, l’entreprise a développé des prestations en amont et en aval afin d’augmenter sa valeur ajoutée et pérenniser la relation avec ses clients.

Pour aller plus loin dans la valeur ajoutée apportée à ses clients, en 2012, éolane a décidé de lancer un programme de développement des briques technologiques sur fonds propres. L’objectif est de réduire les coûts et le temps de développement des projets clients. Une partie de ces briques réside en la mise à disposition des clients de plateformes hardware et software sur lesquelles ils peuvent implanter facilement leurs propres fonctionnalités et applications métier.

En amont, les compétences de R&D et d’industrialisation se sont étoffées en savoir-faire technologiques et en capacité pour atteindre aujourd’hui un effectif de 250 ingénieurs et techniciens sur les 3500 personnes

éolane ambitionne de devenir une référence dans le monde du M2M (1). En effet, la communication entre machines ou objets est prometteuse. Elle répond à des problématiques d’optimisation de process, de réduction de

AR3E

• Etudes et développement. • Achats. • Logistiques. • Moyens de production. • Procédés de fabrication.

fabricant d’équipements électroniques conçoit, développe et fabrique pour vous vos produits électroniques. Partenaire de vos projets, vos produits sont aussi les nôtres ; tout au long de la vie du produit, AR3E échange avec vous pour corriger et améliorer l’industrialisation, la productivité de vos cartes et de vos produits. Pour répondre au mieux aux exigences du marché, AR3E regroupe des compétences multiples :

ACEA

Force de proposition Voilà trois ans qu’ACEA a engagé le virage de la reprise de l’activité de sous-traitance sur le site de GUNDERSHOFFEN. Le projet de restructuration de l’activité est maintenant bien établi et se déroule comme prévu. 1- Au niveau du personnel Afin d’améliorer encore notre efficacité et notre réactivité, les équipes se renforcent en particulier au niveau du service des achats et du service commercial. 2- Réorganisation physique Améliorer la visibilité de notre flux de production et apporter plus de productivité, ce sont là les principaux objectifs que nous voulons atteindre en nous appuyant sur le développement du LEAN.

Une vidéo présentant nos moyens de production est présente sur Youtube (http://youtu.be/3zwL7Dq85mE) et notre site internet : • Insertion des composants traditionnels • Pose des composants CMS • Vernissage • Enrobage • Soudure vague • Four de refusion 3- Investissements machines Notre flexibilité et notre réactivité seront bonifiées par les investissements engagés au niveau de nos équipements de production : • Machines CMS (objectif : 2 lignes hautes cadences compatibles à 100%) • Systèmes d’inspection optique (y compris en lignes) • Upgrade de notre équipement de vernissage Nous voulons être un partenaire toujours à la pointe des technologies capable de répondre efficacement aux demandes de nos donneurs d’ordre. Pour cela, nous proposons des offres techniques globales compétitives grâce à notre expertise en industrialisation. Nous sommes à l’écoute afin de répondre du mieux possible aux besoins de nos clients, leur satisfaction est notre priorité. Confiez-nous vos projets, nous saurons y ré-

consommation énergétique, de sécurité des biens et des personnes. Grâce à ses plateformes hard/soft et à son réseau de partenaires fournisseurs (parfois clients par ailleurs) de modules de communication et de capteurs, éolane entend apporter des solutions robustes et compétitives aux fournisseurs de services dont les technologies M2M font partie des ressources techniques nécessaires.

Contact : EOLANE Gael ROUSSEAU +33(0)2 41 19 90 67 gael.rousseau@eolane.com www.eolane.com

Contact : AR3E Erwan HARDY +33(0)1 43 09 93 13 erwan.hardy@ar3e-electronics.com www.ar3e-electronics.com pondre de façon adaptée : • Achats et gestion de la matière • Prototypage et petites séries • Fabrication cartes et ensembles électroniques en moyennes et grandes séries • Tropicalisation des cartes électroniques • Résinage des produits • Développement et mise en place de la stratégie des tests

Contact : ACEA Thierry MOHR +33(0)3 88 09 86 05 t.mohr@acea-ems.com www.acea-ems.com

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 33


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE AEL GROUPE

ARVELEC, un nouveau visage L’horizon 2014 annonce une croissance du CA de plus de 30%. Arvelec dynamise son outil industriel. • Extension du bâtiment existant de 400 m², entièrement ESD • Nouvelle ligne de production CMS, vague sélective, tropicalisation, déverminage VRT • Restructuration et renforcement des équipes • Nouvelle ERP Groupe • Personnel certifié IPC Au printemps 2014, cette nouvelle dynamique sera agrémentée par une journée portes ouvertes, alors n’hésitez pas à venir nous découvrir !!! Sous-traitant électronique pour les marchés ferroviaire, automobile, nucléaire, électrique, domotique et médical, AEL Groupe est un partenaire européen performant.

Renforcé et appuyé depuis 2010 par son bureau d’étude CELYSS ( situé à Bron - 69), le groupe AEL répond à toutes les attentes du marché international dans le domaine de l’électronique et de la mécatronique. De la phase d’étude à l’industrialisation puis la conception, nous pouvons accompagner le client dès le départ de son projet sous forme de partenariat. Quelques Chiffres : CA 2013 = 20 M euros Effectif = 115 personnes 1 Bureau d’étude 2 Unités de production

Depuis plus de 30 ans, tout est mis en oeuvre pour maintenir notre politique industrielle au travers de notre certification ISO 9001 2008 : écoute du client, performance, rigueur, prix, qualité et flexibilité.

ALTRICS

Obtention de l’Attestation de notre système de management conforme à l’ISO 9001: version 2008 pour la société ATEMS, société du groupe ALTRICS S.A.S. Le système de management de notre entreprise ATEMS a été audité au mois de mai par un organisme indépendant. Nous avons été attesté et enregistré conforme à l’ISO 9001 : version 2008 Cette récompense justifiée est le fruit d’un travail collaboratif de l’ensemble du personnel de la société pour répondre aux exigences concernant la mise en place d’un système de management de la qualité. Ces exigences sont relatives à quatre grands domaines et regroupent la responsabilité de la direction en tant que premier acteur et permanent de la démarche, le système qualité, l’identification et la gestion des processus contribuant à la satisfaction des parties

Contact : AEL GROUPE Frédéric MIRAMAND +33(0)4 77 65 19 63 f.miramand@aelgroupe.fr www.aelgroupe.fr

intéressées et l’amélioration continue qui mesure et enregistre la performance à tous les niveaux utiles ainsi que l’engagement d’actions de progrès efficaces.

Français d’être plus compétitifs sur le segment des volumes moyennes séries sans contraintes douanières

A propos de la société ATEMS : Basée à Soliman, près de Tunis en Tunisie, son domaine d’activité est la réalisation de faisceaux de câbles, de fils spécifiques avec marquage et d’ensembles électromécaniques. Très complémentaire avec Globe qui se situe à quelques mètres, ATEMS permet d’apporter à nos clients la partie filaire avec des prix calculés aux plus justes. De plus, le développement de la nouvelle unité basée à Braga au Portugal pour les moyennes séries avance bien. Opérationnelle depuis fin janvier pour la réalisation de carte mixte, la nouvelle ligne automatisée moyenne série Panasonic de 36 000 composants/heure arrivera fin mai, début juin.

Contact : ALTRICS

Avec ce nouvel investissement, ALTRICS PT permettra aux donneurs d’ordres

www.altrics.com

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Patrick GUERINEL +33(0)6 52 69 32 35 guerinel@altrics.com


INFORMATIONS COMMERCIALES FORMATION : Licence Pro CPSE Un projet industriel, un projet de recrutement….pensez APPRENTISSAGE avec La Licence Professionnelle CPSE ! La licence professionnelle CPSE « Conception et Production de Systèmes Electroniques » de l’Université Paul Sabatier – Toulouse III forme des apprentis aux techniques d’industrialisation en électronique. Depuis sa création en 2002, soutenue par le SNESE, a accueilli plus de 100 apprentis avec un taux de réussite moyen de 94 % ! QUEL INTERET POUR L’ENTREPRISE de recruter avec LA LICENCE pro CPSE ? L’opportunité vous est offerte d’accueillir un(e) jeune en contrat d’apprentissage qui sera formé(e) à tous les aspects de l’industrialisation de cartes depuis la connaissance du circuit imprimé et des composants, jusqu’aux spécificités liées aux procédés de fabrication. Cette personne sera pour vous un précieux collaborateur pour la finalisation de vos projets : • Dans le domaine du bureau d’études : routage, gestion des prototypes (réalisation ou sous-traitance), dans le souci d’améliorer la communication entre le Bureau d’Etudes et l’Assembleur • Dans le domaine des méthodes :

élaboration de nouvelles gammes (compatibilités RoHS), optimisation et gestion de procédés, dans un souci d’amélioration de la « qualité »

Prendre un apprenti de la licence professionnelle c’est pour votre entreprise la possibilité de développer et de réaliser un projet industriel. Avec une immersion de 30 semaines en entreprise (trois périodes d’alternance novembre, février, juillet-août) et un projet tuteuré de 140 heures réparties sur 18 semaines, la personne recrutée ne passe pas moins de 1 050 heures chez vous pour 600 heures de formation. L’équipe pédagogique apporte un soutien important à l’entreprise et à l’apprenti avec : • une aide administrative et financière pour monter le contrat d’apprentissage • un suivi « personnalisé » de l’apprenti tout au long de l’année (visites en entreprise du tuteur universitaire) • la définition de projets tuteurés définis en fonction des besoins des entreprises. • l’utilisation des équipements de la plateforme MICROPACC avec l’expérience des intervenants de la plateforme et des enseignants de la licence professionnelle. • des propositions de solutions d’hébergement sur Montauban • une aide à l’insertion de l’apprenti après sa formation Si vous envisagez maintenant de renforcer votre équipe pour développer ou améliorer votre atelier ou vos procédés de fabrication, vous pouvez dès maintenant définir le thème de votre projet pédagogique. Ainsi, ces dernières années, les projets suivants ont été soutenus : • Etude des causes de voilage d’une carte multicouche • Bilan et prospectives sur le brasage

sélectif • Etude du procédé de dispense de fluide • Flux No Clean et nettoyage • Les finitions RoHS pour les circuits imprimés • Analyse de défaults (Black Pad, Voids) • Mise en place et Qualification de procédés (refusion, jet d’encre, réparation BGA, …) • Qualification des nouvelles technologies de composants (BGA, QFN, …) pour l’aéronautique • Mise en place de moyens d’inspection (AOI, SPI 3D) • Mise en place d’un poste de vernissage • Optimisation des postes de retouches manuelles • Lean Manufacturing Si vous souhaitez accueillir un apprenti, n’hésitez pas à faire appel à l’équipe pédagogique qui vous apportera un soutien efficace pour cette phase de recrutement. La prochaine promotion débutera ses cours mi-septembre.

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Contact : Licence Pro CPSE Philippe MENINI +33(0)5 61 33 62 18 menini@laas.fr

de l’industrie électronique & numérique

abonnez-vous G R A T U I T E M E N T http://www.snese.com/fr/Les-cahiers-demande-abonnement-gratuit-78.html

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INFORMATIONS COMMERCIALES CDS ELECTRONIQUE TEST-OK : une solution innovante pour le test fonctionnel ! TEST-OK : un outil complet pour mettre en œuvre le test fonctionnel d’une carte électronique de façon économique.

TEST-OK : un système ergonomique et ouvert pour répondre à vos spécificités. TEST-OK : c’est un banc de test modulaire. A chaque carte à tester correspond un module facile à réaliser qui permet de positionner précisément la carte (verrouillage FASTLOCK), de connecter les points de test sur l’une ou les deux faces de la carte au contrôleur TCC 1800 qui est intégré au banc. Le contrôleur permet la mesure et la gestion d’entrée/sortie (analogues et digitales), la définition d’alimentations AC/ DC, et communique selon la plupart des protocoles (USB, CAN, série, I2C) ce qui permet d’associer si nécessaire des systèmes de test spécifiques (JTAG, contrôle LED, …) TEST-OK : c’est aussi le logiciel TESTTRACK qui permet par des commandes simples de définir les séquences du test, et de programmer si nécessaire des microcontrôleurs (entre autres PIC).

DAVUM TMC TRI Machine d’inspection composant 3D en ligne

• Précision d’inspection améliorée • Nouvelle génération de station de

réparation

• Tracabilité, SPC, OCR, OCV, Sup-

port de chandelles, Réglage auto du convoyeur. La nouvelle machine de contrôle de composant 3D est inspirée des modèles 2D existants dont la précision combinée à la rapidité d’analyse en font des équipements adaptés à la production en série. L’adoption de la technologie 3D combinée avec la 2D augmente les possibilités de l’équipement. Les algorithmes d’analyse ont été complétés avec un système d’éclairage multiphase adapté à différents type de défauts.

• Caméra 3D + Inspection angulaire (5

caméras, un module d’éclairage RGB et un module laser double) • Interface de programmation conviviale et facile d’utilisation • Temps de cycle réduits (pour une carte de 250X220mm 18s à 15µm et 28s à 10µm)

Le réglage d’un programme d’inspection peut se faire sur la machine pendant la production et les améliorations sont directement affectées au panneau entrant dans la machine. En plus de la vitesse d’analyse, les temps de cycles sont réduits également avec un nouveau convoyeur réduisant les temps de chargement de PCB et une recherche plus rapide des

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Lors des tests des cartes en production, TEST TRACK enregistre toutes les valeurs dans une base de données pour garantir une parfaite traçabilité carte à carte (aide au dépannage, identification par code barre, gestion numéro de série, impression étiquette, rapport de contrôle).

Contact : CDS ELECTRONIQUE Thierry Le Clech +33(0)1 60 03 91 91 t.leclech@cds-electronique.com www.cds-electronique.com www.test-ok.nl

mires (chargement et lecture des mires pendant le temps d’analyse de la carte précédente). Compensation automatique des déformations des PCB . Construction de l’image 3D du composant avec affichage instantané.

TRI INNOVATION, c’est aussi une gamme complète de matériel d’inspection 3D en AOI et SPI, dont DAVUM-TMC est le representant pour la France et l’Afrique du Nord.

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Contact : DAVUM TMC Yannick LEJART +33(0)6 76 05 89 27 ylejart@davumtmc.com www.davumtmc.com


NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES CIF Perceuse / fraiseuse pour prototypage rapide – TECHNODRILL 3 Après le succès de la Technodrill 2, CIF fabricant français d’équipements pour la réalisation de cartes électroniques propose sa nouvelle version la Technodrill 3. Cette nouvelle machine professionnelle est dédiée pour le prototypage rapide. Avec la polyvalence de la Technodrill 3 réalisez tous vos projets de gravure, perçage, détourage, usinage, découpe et même dosage...

Vous pourrez également réaliser très facilement le prototypage de vos circuits imprimés simple et double face grâce à son logiciel de pilotage GALAAD 3.

Ce logiciel accepte tous types de fichiers - Gerber, Excellon, HPGL, ISO, GCODE, DXF et sa mise à jour est gratuite. La Technodrill 3 est plus compacte tout en offrant une surface de travail supérieure de 380 x 500 mm. La résolution est améliorée avec 0.0015 mm (0.059 mil) avec une reproductibilité de +/- 0,005 mm (0,2 mil). La broche standard de 800 W est asservie par le logiciel.

En option possibilité de mettre un changement d’outils automatiques pour 5, 10 ou 15 outils. La Technodrill 3 est livrée prête à utilisation avec sa broche et son logiciel. Un capot de protection avec coupe circuit et éclairage à leds est livré de série. Toutes ces fonctionnalités font de la Technodrill 3 un nouvel outil de travail convivial avec des performances exceptionnelles. Un effort de prix particulier a été fait avec une réduction de prix de près de 30% par rapport au modèle précédent.

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Contact : CIF Philippe ALBRIEUX +33(0)1 39 66 96 83 cif@cif.fr www.cif.fr

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NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES ASM Assembly Systems

Avec SIPLACE, préparez plus efficacement vos plans de chargement

A l’heure où l’usine du futur fait la une de l’actualité, où l’automatisation poussée promet l’amélioration de la flexibilité et de la compétitivité, SIPLACE est le seul fournisseur de machines de placement à avoir une offre aussi étendue en software pour optimiser l’assemblage des cartes CMS. Les nouvelles solutions SIPLACE présentées dernièrement au Salon de Nuremberg augmentent l’efficacité en zone de préparation. « C’est en dehors des lignes CMS que le potentiel de gain de productivité est le plus élevé » indique Hubert Egger, Responsable Marketing Software chez ASM Assembly Systems. « En tant que leader technologique, nous concentrons là aussi toute notre attention et proposons des solutions intégrées, des process cohérents et une continuité dans les chaines d’outils». C’est ainsi que le SIPLACE Active Feeder Rack et le SIPLACE Material Setup Assistant sont des aides précieuses pour l’opérateur dans la préparation des plans de chargement, particulièrement nombreux en assemblage de cartes CMS de petites et moyennes séries.

Le SIPLACE active feeder rack fonctionne comme un stock tampon de feeders et de composants dans la zone de préparation. Il permet en un clic de distinguer par voyants de couleurs les feeders et les composants qui reviennent d’une ligne mais vont être réutilisés prochainement de ceux qui peuvent être vidés et remis en stock. Cela rend la zone de préparation complètement transparente et réduit les entrées et sorties inutiles des composants vers le stock central. Rapidité, fiabilité et efficacité grâce à l’affichage lumineux Pour la préparation d’un plan de chargement, l’opérateur est guidé par le système qui lui indique visuellement le feeder à prendre pour chaque emplacement. Cela évite les recherches inutiles, accélère la préparation et élimine les erreurs de chargement.

Les softwares SIPLACE augmentent l’efficacité tant sur la ligne d’assemblage que dans la zone de préparation de la production.

La gestion des flux de matériaux et les opérations de configuration seront encore plus efficaces avec le software SIPLACE Material Manager et les concepts de chargement des feeders en tables partagées, en tables constantes et ou par placement aléatoire des feeders sur les tables. Toutes ces options software interagissent de façon fluide et cohérente et garantissent une ligne de production toujours optimisée, quels que soient les produits à assembler.

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Contact : ASM Assembly Systems Thierry CHARLOT +33(0)6 29 96 67 17 thierry.charlot@asmpt.com www.siplace.com 38 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80



OFFRES D’EMPLOI Job Tronic’S - Offres

Retrouvez les offres d’emplois et de stages, les demandes d’emplois et de stages de la filière électronique sur www.snese.com/ RESPONSABLE QUALITE H/F annonce 2014JOBOFFR04002 ALLIANSYS (Groupe ASGARD), 70 personnes, 8 Millions d’euros de chiffre d’affaire est une entreprise spécialisée dans la fabrication d’équipements électroniques professionnels en petites et moyennes séries. Nos principaux secteurs d’activités sont : la mesure, les télécoms et l’industrie. Dans le cadre du développement de nos activités, nous recrutons : UN RESPONSABLE QUALITE H/F Horaire : Forfait Jours Lieu de travail : 14 HONFLEUR Salaire annuel : 45 K€ (suivant expérience) Missions Principales: - Gérer et faire évoluer le système qualité (ISO 9001) - Animer les groupes qualité en production - Suivre les plans d’amélioration continue - Conduire des audits fournisseurs - Effectuer des analyses de poste - Manager une équipe de deux personnes Profil : Issu(e) d’un parcours technique (Ingénieur Qualité, technicien(ne) avec 10 ans d’expérience) vous êtes pragmatique, rigoureux, vous maitrisez les référentiels ISO 9001, ISOTS 16949, ISO 13485, vous êtes motivé(e) et désireux(se) de rejoindre une entreprise en développement Envoyez votre CV à l’attention de : ALLIANSYS M. BURNOTTE Eric Directeur Général Avenue Dupont-Grave - BP 90050 14602 HONFLEUR CEDEX

d’activité est varié : domotique, sécurité, médical, électronique industrielle, grand public, etc. L’entreprise, située en Alsace du Nord, est un partenaire fiable employant 60 personnes. Nos atouts sont la flexible et la réactivé, ainsi qu’un service performant (prix, qualité et délais). Dans le cadre de son développement, ACEA - EMS recherche un ACHETEUR en Electronique. Les principales missions seront de : - Collaborer à la mise en place d’une stratégie achat de la commodité électronique pour le site de production. - Réaliser les analyses sourcing stratégiques (contraintes internes, risques externes, analyse des coûts, analyse du marché fournisseurs). - Identifier les fournisseurs des nouvelles cartes électroniques. - Garantir la qualité et la sécurité des composants achetés en collaboration avec l’équipe Qualité. - Faire partie intégrante des équipes projets. - Valider le choix final et s’assurer de la bonne intégration des fournisseurs. - S’assurer au travers de réunions régulières, que les fournisseurs retenus respectent les plannings. - Assurer la tenue des budgets. - Collaborer au Sourcing des composants électroniques en Chine. Profil : De formation supérieure technique en Electronique (BTS, DUT à Ingénieur Généraliste) complétée par une spécialisation Achats (type Master), vous justifiez d’une première expérience des achats Industriels de 3 ans minimum idéalement au sein de l’industrie électronique et/ou équipements Électroniques

Vous maîtrisez les outils EXCEL et l’utilisation d’ERP. Vous avez une bonne maîtrise de l’anglais (parlé et écrit), l’allemand _______________________________ serait un plus. Durée : CDI ACHETEUR EN ELECTRONIQUE H/F Lieu : Poste basé à Gundershoffen (67) annonce 2014JOBOFFR04001 Rémunération : ACEA – Electronic Manufacturing Selon profil et expérience. Services – est spécialisée dans la fabrication de cartes, sous-ensembles Vous êtes intéressé(e) : et ensembles électroniques. Le secteur 40 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

Merci d’adresser votre candidature à l’attention de Anne GLATH contact@acea-ems.com _______________________________ BUSINESS DELEVOPMENT MANAGER H/F annonce 241JOBOFFR03002 Eff’Innov Technologies est un bureau d’étude et d’ingénierie spécialisé dans la conception, le développement et l’intégration de systèmes électroniques embarqués. Nous intervenons, auprès de nos clients, en conseil en innovation, en maîtrise d’œuvre et au travers de solutions clés en main dans une réelle logique d’augmentation de la productivité. Notre expérience associée aux relations stratégiques avec nos partenaires nous permettent de proposer des solutions qui répondent réellement aux attentes du marché tant au point de vue économique que technique. En tant que partenaire de R&D privilégié de ses clients, Eff’Innov Technologies travaille sur de nombreux domaines d’application à la pointe de la technologie. Nos équipes pluridisciplinaires sont composées de vrais spécialistes reconnus dans leur domaine. Afin de supporter sa croissance, Eff’Innov Technologies recherche des collaborateurs talentueux, polyvalents et motivés par un environnement stimulant, dynamique et créatif. Type : CDI Formation : Technique + commerciale/ marketing Salaire : Selon expérience Mission : La mission est à la fois opérationnelle et stratégique. Rattaché au Directeur Général, vous êtes responsable du développement commercial de la société sur une zone géographique. Dans ce cadre, vous : • Êtes en charge de promouvoir notre offre de services R&D à partir de démarches proactives et d’un discours technique convaincant auprès d’interlocuteurs de haut niveau, • Pilotez les différentes phases de la vente: prospection initiale, détection


des besoins, présentation des offres, négociation commerciale et contractualisation, • Êtes force de proposition dans la structuration des démarches commerciales et de communication de la société, • Travaillez en étroite collaboration avec les équipes techniques dans le cadre de l’élaboration des offres, • Participez à la stratégie de développement et à l’identification des marchés et des partenaires potentiels, • Représentez l’entreprise dans les différentes instances (CCI, Pôles de compétitivité...) Poste basé en région Rhône-Alpes ou PACA Profils : De formation Ingénieur, idéalement complétée par une formation commerciale, vous avez une expérience réussie dans un poste similaire. Excellent négociateur auprès de contacts de haut niveau, vous avez la capacité d’identifier et de concrétiser les affaires et d’accompagner le processus de décision pendant toute la durée de la négociation. Votre réseau, votre capacité à mettre en œuvre des partenariats sont des facteurs clefs de réussite sur cette fonction. Compétences :

• Pragmatique • Organisé(e) • Négociateur(trice) • Bon niveau d’Anglais (oral et écrit)

Domaines :

• TV numérique • Bâtiments Intelligents • NFC, sans-contact • Médical

Contact : Frédéric Briand frederic.briand@effinnov.com 02 3134 1407 / 06 1758 0593 ______________________________ INGENIEUR D’AFFAIRES H/F annonce 2014JOBOFFR03001 OEM DEVELOPMENT - Optique Electronique Mécatronique Development, est un groupe de 60 personnes basé à Angers, et constitué

de trois entités : • Creative Eurecom : entreprise de service en R&D, conception et industrialisation, développant des sousensembles et systèmes électroniques pour usage industriel, dans de nombreux domaines d’application (bâtiment, transport, énergie, télécommunications, sécurité, dispositifs médicaux, grande distribution, …) avec l’électronique comme fil conducteur permettant la communication entre les hommes, les hommes et les machines, les machines et les réseaux. Compétences principales en communication radio-fréquence, électronique analogique, capteurs spécifiques et conditionnement du signal, automatismes, systèmes embarqués, intégration de produits électroniques. Depuis 20 ans elle accompagne des PME innovantes et des grands groupes dans l’élaboration et la fourniture clé en main de solutions de haute technologie. Nous assurons la conception, le développement et la réalisation de prototypes et systèmes électroniques intégrant communications numériques, vidéo et radio-fréquence, technologies temps réel, systèmes embarqués, automatismes et capteurs, micro-mécanique, mécatronique, fluidique, pneumatique, plasturgie, … • Crossway Technologies est l’entité d’intégration et de réalisation des produits série, incluant la fabrication de cartes électroniques • Physidia est une entité nouvelle dédiée au développement d’équipements médicaux. Notre croissance nous amène à recruter un Ingénieur d’affaires Poste : Business développeur, ingénieur d’affaire expérimenté, responsable de clientèle H/F CDI, poste basé Angers Rattaché(e) à la direction générale Expérience indispensable dans l’écosystème des prestations de R&D électronique Missions : • Vous analysez et sélectionnez les dossiers d’appels d’offre sur lesquels nous investissons (Go-Nogo) • A partir des données d’entrées, et avec

les équipes techniques, vous bâtissez une offre de prestation pertinente, innovante, attentive à la valeur ajoutée attendue implicitement par le client, que vous négociez et contractualisez en termes de périmètre de prestation, de prix, de délais, et de qualité. • Responsable de la globalité du cycle de vente et du suivi du projet, vous êtes le garant de la satisfaction du client et viser à les transformer en prescripteurs, et en même temps vous assurer la rentabilité des affaires et programmes que vous supervisez. • Vous identifiez les besoins à venir des clients existants et des autres parties intervenantes, en vue de déclencher de nouvelles affaires (détection en amont du lancement d’appels d’offre). Vous prenez en charge les réponses aux sollicitations clients, le suivi des actions et leur orientation. • Vous renforcez nos comptes clients existants • En vous appuyant sur votre expérience en prestations d’ingénierie et de production, et votre large connaissance de l’industrie, vous développez la stratégie de pénétration du marché et de développement de l’activité. Vous proposer et mener des actions de prospection commerciale. • Vous développez un réseau professionnel, prenez part à l’organisation d’évènements commerciaux et plus généralement à la communication de l’entreprise. • Vous participez à l’orientation de la veille technologique, à son exploitation et au développement humain de nos personnels de laboratoire, ingénieurs et chefs de projet. Profil et Compétences De formation supérieure technique (technicien, ingénieur, universitaire), vous avez pratiqué en bureau d’études dans le domaine de l’électronique. Vous avez une bonne connaissance d’un large spectre de technologies (micromécanique , plasturgie, etc.). Vous possédez également une expérience réussie de 3 ans minimum dans la vente de prestations intellectuelles ou de produits custom high tech.

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 41


OFFRES D’EMPLOI Psychologue et fédérateur, vous disposez d’une grande capacité de dialogue, d’un esprit d’équipe développé (« team player »). Patient, tenace et stratège, vous avez à cœur de faire progresser l’entreprise. Vous êtes polyvalent, dynamique et attiré par les opportunités et la variété des responsabilités dans une petite entreprise. Anglais indispensable. candidaturer par email : oemjob@creative.fr _______________________________ PRESTOCAB RECRUTE UN ACHETEUR - APPROVISIONNEUR– H/F annonce 2014JOBOFFR01002 Présentation de PRESTOCAB Depuis 1996 PRESTOCAB (59 – TOURCOING) réalise des cartes et systèmes électroniques pour le compte

E L M A T I C A P R E S E N T OFFICIELLEMENT EN France ELMATICA, fournisseur norvégien de circuits imprimés historiquement implanté dans les pays scandinaves et présent en Allemagne et en Italie nomme un responsable pour le marché français. Ancien fabricant de circuits imprimés, ELMATICA s’est reconverti dans la fourniture de PCB (militaire, automobile, médicale et industrie). Michel BUIA (ex. ELCO PCB et CISTELAIER) a été nommé à ce poste. Cœur artificiel : CARMAT veut reprendre les essais cliniques Deux mois après le décès du premier patient implanté d’un cœur bioprothétique, le laboratoire CARMAT annonce une prochaine demande d’autorisation afin de poursuivre les essais cliniques.

d’une clientèle diversifiée (automobile, médical, systèmes de communication, signalisation). Des investissements permanents permettent à PRESTOCAB de garantir une production de qualité. La réactivité et la fléxibilité sont des atouts reconnus de l’entreprise qui emploie 25 personnes. Dans le cadre de son développement stratégique, PRESTOCAB recrute un ACHETEUR - approvisonneur. La mission En contact direct avec la direction de l’entreprise, vous assurez le sourcing achats de composants ainsi que la qualification des fournisseurs. Vous analysez les conditions générales de vente des fournisseurs, lancez les devis et négociez. Vous gérez les plans d’approvisionnement et les stocks,

L’IPC A 620B FR PUBLIEE EN FRANÇAIS IPC — Association Connecting Electronics Industries® vient d’annoncer la publication en français de la révision B de l’IPC-A-620B, Exigences et Critères d’Acceptabilité pour l’Interconnexion des Faisceaux de Fils et de Câbles. Pour obtenir plus d’information ou acheter l’IPC-A-620B-FR, Exigences et Critères d’Acceptabilité pour l’Interconnexion des Faisceaux de Fils et de Câbles, visitez « On Line Store » sur le site www.ipc.org puis la rubrique « Electronics Assembly». Le prix de la version papier pour les membres IPC est de $102 et le prix standard est de $204. Il est aussi possible d’acheter l’IPC-6012C-FR en contactant le distributeurs officiel d’IPC en France — IFTEC (iftec@iftec.fr) En 2013, CAP’TRONIC a accompagné plus de 2 700 PME Pour les aider à innover et à gagner en compétitivité grâce à l’intégration d’électronique et de logiciel embarqué dans leurs produits. Le programme CAP’TRONIC a pour objectif d’aider les PME françaises,

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notamment en organisant la revente des excédents. Vous lancez les OF. Durée : CDI Lieu : Poste basé à Tourcoing Profil recherché : Vous avez une formation ou une expérience des achats. Vous maîtrisez les outils EXCEL et l’ERP Divalto. Vous avez une bonne maîtrise de l’anglais (parlé et écrit) Rémunération : Selon profil et expérience. Vous êtes intéressé(e) : Merci d’adresser votre candidature à l’attention de Mr Chatelain comptabilite@prestocab.fr

à améliorer leur compétitivité grâce à l’intégration de solutions électroniques et de logiciels embarqués dans leurs produits... une mission remplie auprès de plus en plus d’entreprises ! Que ce soit au travers des formations et des séminaires techniques, ou grâce aux conseils et au suivi des experts techniques, ce sont donc 2.700 PME de tous les secteurs d’activité qui ont été accompagnées pas le programme CAP’TRONIC en 2013, un chiffre en hausse de 25% par rapport à 2012.

FINELINE REPRESENTE LES PCB DE VIASYSTEMES EN EUROPE Fineline, fabricant européen de PCB basé en Allemagne représente les circuits imprimés de Viasystems (USA) en Europe. L’objectif des deux entreprises, qui ont la particularité d’être à la fois fabricants de circuits imprimés et sous-traitants, est de mieux servir les secteurs de la défense, de l’aérospatial et du médical. Fineline est présent en France, avec sa filiale basée à Franconville (95).


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