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n ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2009 .......................................................... 4 n UN, DEUX, TROIS... “ PARTEZ ” ...................................................... 4 n L’HYDRAULIQUE À L’HONNEUR ...................................................... 4
n LES FORMATIONS ............................................................................ 5 n AIDES À LA BASSE CONSOMMATION ............................................ 5
n INSERTS, FOYERS FERMÉS, CUISINIÈRES ET POÊLES À BÛCHES .... 8
n LES CHAUDIÈRES AUTOMATIQUES À BOIS .......................................... 10 n LES CHAUDIÈRES À BÛCHES ................................................................ 12
n COUPLAGE DU BOIS-ÉNERGIE ET DE L’EAU CHAUDE SOLAIRE ........ 14 n LES PETITES CHAUFFERIES COLLECTIVES À BOIS.............................. 16
n LES CHAUDIÈRES À MULTI AGRO-COMBUSTIBLES ............................ 18 n LES POÊLES À GRANULÉS DE BOIS ...................................................... 20
n ET DANS UN BÂTIMENT BASSE CONSOMMATION ? .......................... 22
n PV CYCLE : RECYCLER LES PANNEAUX SOLAIRES ............................ 24
n LE NUCLÉAIRE, ATOUT OU BOULET POUR L’ÉCONOMIE ?.................. 25
n LES CONTACTS PROFESSIONNELS ...................................................... 26 n AJENA ET VOUS ...................................................................................... 27
n ARGUS DE L’ÉNERGIE ............................................................................ 28
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Le Développement durable et le Grenelle de l’environnement avancent, avec :
- un Agenda 21 pour la Franche-Comté, voté par l’assemblée régionale le 26 juin dernier, par lequel la Région prend des engagements concrets très en phase avec les valeurs et les missions de d’AJENA ; - le Président de la république qui nous déclare dans ses ambitions pour la France, vouloir « devenir leader dans les renouvelables », mais avec un gros bémol : « …sans rien abandonner de notre avance sur le nucléaire » ! - et une « taxe carbone » sur le point d’être déployée.
Notre société a des aspirations et il y a urgence pour la planète et son avenir qui est le nôtre, celui de l’humanité et de nos enfants. Mais s’agissant d’actions publiques, dans une société riche de toutes ses composantes (opinions, groupes de pression…), il n’est pas surprenant que les sommets de l’état « ménagent » la chèvre et le choux. Le Grenelle de l’environnement dans les actions qui en en sont issues, n’est « donc » pas parfait, et il est bien entendu perfectible ; mais ce n’est plus l’arbre vertueux qui cache la forêt du « rien à f… ». A propos de forêt, et pour introduire notre dossier spécial “choisir son chauffage au bois”, voici quelques infos pour nous situer :
Au plan régional :
- la Franche-Comté est la région la plus forestière de France (44 % de sa surface en forêt, suivi de l’Aquitaine, 41 %)(1) - c’est aussi la première région pour la consommation de bois par ménage : 13,5 stères/an, suivi du Limousin (11,7 stères/an) (2) - et la quatrième région pour son gisement forestier énergétique avec 517 000 tep/an de rémanents forestiers facilement mobilisables (branchages, petits bois), juste derrière Rhône-Alpes, après l’Aquitaine et la Lorraine.
Au plan national :
- la forêt progresse depuis plus d’un siècle : elle occupe aujourd’hui 50 % de notre territoire de plus qu’à la fin du XIXème siècle (diminution de la population agricole et rurale, essor des combustibles fossiles, de la construction métallique et en briques de béton… au détriment du matériaux bois) ; - le niveau de prélèvement de 61 millions de m3/an (bois d’œuvre + trituration + énergie) reste très inférieur à l’accroissement biologique naturel évalué à 88,3 millions de m3 ; - la France est au premier rang des pays européens pour la consommation de bois énergie, avec l’équivalent de 9432 ktep en 2006, suivi la Suède (7938 ktep) et la Finlande (6596 ktep). Mais, ramené à la population, nous sommes au 6ème rang avec 150 tep/1000 habitants ; la Finlande occupe le 1er rang avec 1256 tep de bois énergie consommé/1000 habitants. Nous avons encore de la marge !
La ressource bois et bois énergie en particulier est donc là. Elle continue de croître, et notre région en est la mieux dotée et la plus utilisatrice. Ce n’est pas pour rien que l’AJENA a très tôt porté le flambeau de ce dossier, a lancé le 1er salon du bois énergie en 1998 et est fondatrice de l’Institut Technique Européen du Bois Energie. Continuons d’avancer avec les collectivités, les filières professionnelles et les particuliers pour la promotion et la valorisation intelligente de cette ressource locale.
Sources : (1) Institut Forestier National
(2)
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Christophe CHOLLAT-NAMY Président d’Ajena
AJENA-Contact n° 79
Bulletin d’information d’AJENA, énergie et environnement (Association régie par la loi de 1901) 28, boulevard Gambetta - BP 30149 - F-39004 Lons-le-Saunier Cedex Tél. +33 (0)3 84 47 81 10 - Fax. +33 (0)3 84 47 81 18 E-mail : contact@ajena.org / Web : www.ajena.org Président fondateur : Michel Moreau Président et directeur de publication : Christophe Chollat-Namy Comité de rédaction : C. Chollat-Namy, N. Point, W. Billig, P. Lévy M. Faber , B. Jarno, P. Coste, V. Panisset, C. Pignon, E. Bertho, G. Berlemont Coordinatrice de publication : A. Lucet Graphiste : F. Arnoulet
Imprimé en 1 500 exemplaires, sur papier PEFC B. Mourier Imprimerie
N° ISSN 1265-3209-Dépôt légal: janvier 2007 Reproduction autorisée uniquement sur demande spécifique
Bulletin édité grâce au soutien financier de :
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Vie
de
l’association
Assemblée générale 2009 Ajena
L’AG 2009 s’est tenue au Car’com à Lons-le-Saunier le 15 mai 2009. Les adhérents ont élus les administrateurs MM. Pascal CHEVASSU, Romain CLARET et Bernard VIOLON. Le nouveau Conseil d’administration a alors élu le Bureau suivant : Président : M. Christophe CHOLLATNAMY Secrétaire : M. Philippe LESEIGNEUR Trésorier : M. Pascal CHEVASSU M. Clément KIMMEL
Mouvements
Après 8 années richement vécues Emmanuelle BERTHO a quitté AJENA cet été pour de nouveaux horizons et avec le projet professionnel de créer une entreprise. Arrivée à AJENA l’été 2001 pour animer le « Point Info Energie », Emmanuelle BERTHO a mené de nombreuses missions et développé de riches et solides relations partenariales avec pour point d’orgue la coordination du programme BBC, Bâtiment Basse Consommation en Franche-Comté et les travaux avec Effinergie au plan national. Le conseil d’administration et l’équipe salariée la remercient très chaleureusement pour l’ensemble de son travail. Vincent PANISSET, responsable du pôle de Mouchard reprend la coordination du programme et de l’équipe BBC qui se trouve renforcée par l’arrivée de Bruno JARNO ; Ingénieur thermicien, Bruno travaille plus particulièrement sur la thématique énergie & matériaux. Philippe Lévy
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Un, deux, trois… “PARTEZ”
Un départ pour donner naissance à une nouvelle structure la Yakitori Compagnie…
Dans cette période de grand changement, après respectivement sept et huit années passées à AJENA, Patrice Bôle, illustrateur et Nathanaël Point, scénariste (pédagogue) ont choisi de quitter AJENA et de créer leur propre structure.
Pour mettre la création au service de la sensibilisation, ils proposent de réaliser des supports adaptés (bande dessinée, livre pour enfants, expositions, affiches illustrées, vidéos…) pour des publics variés (salariés, retraités, jeunes, grand public) et de les faire découvrir à travers l’animation « d’ateliers découverte ». Yakitori compagnie poursuivra son travail avec AJENA à travers notamment la découverte de la bd « Le secret d’Amaterasu® » et bientôt du livre pour enfants « La maison de mes rêves® » lors d’animations et de rencontres. Un album jeunesse pour une approche de l’éco-habitat à destination des 5-7ans via l’histoire d’une rencontre étonnante entre une louve et un cochon… à découvrir à partir de septembre. Contact Ajena : contact@ajena.org Tél. 03 84 47 81 10 Yakitori Cie : boobeetele@hotmail.fr
Nathanaël Point
L’hydraulique à l’honneur AJENA organise la 4 rencontre des acteurs de l’énergie hydraulique, avec le soutien de l'ADEME FrancheComté et de la Région FrancheComté, le vendredi 25 septembre 2009 à Besançon. ème
Six conférences animées par des professionnels de qualité, un déjeuner et des moments d'échange permettront d'apporter de l'information et des réponses aux porteurs de projets ainsi qu’aux professionnels du secteur. Une préinscription en tant que participant ou exposant permet de recevoir le programme détaillé et le bulletin d’inscription. Contactez : Marine FABER mfaber@ajena.org Tél. 03 84 47 81 10
Ajena va mettre prochainement en ligne sur Internet* un annuaire des professionnels de la petite hydroélectricité (outil unique en France).
La première version (papier) avait reçu un accueil très favorable de la part des professionnels et des porteurs de projets français et a été diffusée à près de 1500 exemplaires depuis 2006. Les entreprises souhaitant y figurer peuvent contacter Marine Faber dès aujourd’hui. * Adresse communiquée dans l’AJENA CONTACT 80
Marine Faber
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ZOOM
LES FORMATIONS "Développement durable et qualité environnementale en aménagement du territoire, urbanisme, architecture et construction"
En Franche-Comté, plus de 80 personnes se sont déjà inscrites à des formations longues (20 jours) organisée par AJENA depuis 2006 grâce au partenariat engagé avec la Direction de l'Architecture et du Patrimoine (DAPA), le Conseil régional de Franche-Comté, l'ADEME, l'ordre des architectes, la Diren, le Pôle Energie et la DRAC. Au regard du franc succès remporté par les précédentes éditions AJENA a décidé de réitérer cette action dès l'hiver 2009. Elle se déroulera de nouveau sur 9 modules de 2 jours (répartis sur 9 mois) et se clôturera par une journée de restitution/jury donnant droit à un certificat supérieur de spécialisation délivré par la DAPA (ministère de la Culture). Public concerné :
• Représentants de la maîtrise d’ouvrage • SEM, agences d'urbanisme, CAUE, SDAP... • Personnels techniques de la maîtrise d’ouvrage et de leurs relais • AMO, programmistes, consultants… • membres de la maîtrise d’œuvre : architectes, ingénieurs, économistes… • responsables d'entreprises ou de structures professionnelles • structures associatives du secteur de la construction/aménagement Description de la formation : 19 jours
- 9 modules soit 18 jours à raison de 2 jours par mois, avec visites d’opérations (y compris un voyage d’études en France et à l’étranger)
Prix de la formation : 3300€ Net de taxes
(avec possibilité éventuelles de prise en charge par vos fonds de formation)
Contact et informations : Laurent Boiteux Tél : 03 84 73 89 04 ou 06 88 44 99 69
SUR...
« Construire et rénover des logements BBC-Effinergie » Une formation très apprèciée et reproposée en octobre
Ajena a réalisé pour le compte du Pôle énergie Franche-Comté une nouvelle session de la formation « Construire et rénover des logements BBC–Effinergie » en juin.
Lors de cette deuxième session, 28 stagiaires (architectes - maîtres d’œuvre, assistants à maîtrise d’ouvrage, bureaux d’étude thermique, collectivités, formateurs, espaces info-énergie, constructeurs, diagnostiqueurs, rénovateurs de bâtiment, bureaux d’infiltrométrie) ont participé avec assiduité aux transferts de connaissance, échanges et retours d’expérience apportés notamment par les huit intervenants, chacun spécialiste d’un des sujets à traiter dans la construction et la rénovation de bâtiments BBCEffinergie.
Des aides en Franche Comté pour la construction et la rénovation basse consommation Pour répondre aux objectifs de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre d’un 4, AJENA, Energie & facteur Environnement, prenait dès 2006 le pari, à travers le collectif Effinergie, de dynamiser les initiatives de terrain en Franche-Comté en faveur des bâtiments basse consommation.
Initié par la Région Franche-Comté, en partenariat avec la Direction régionale de l’ADEME Franche-Comté, ce programme régional passe à la vitesse supérieure avec « Effilogis », animé techniquement par AJENA, Energie & Environnement, avec le soutien des Espaces Info Energie. La Région Franche-Comté et la Direction régionale de l'ADEME viennent en effet de lancer des appels à projets Prébat-Effinergie qui concernent 100 rénovations performantes de particuliers, 300 logements sociaux basse consommation, et de nombreux bâtiments communaux exemplaires. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 20 septembre 2009. Les maîtres d’ouvrages ont le soutien technique d’AJENA, Energie & Environnement. Les particuliers bénéficient en outre d’un accompagnement global : information sur les clés de la basse consommation, documentation technique, conseils neutres et gratuits, visites de réalisations, listes de professionnels, audits énergétiques. Ils peuvent également se faire financer 80 % du coût d'un audit énergétique pour faire évaluer les performances de leur future maison ou l’efficacité de leurs futurs travaux. Ce programme s’associe au Pôle énergie Franche-Comté pour la sensibilisation, la formation et l’accompagnement des professionnels.
Toutes les informations sur : www.effilogis.fr
Bruno Jarno
Une troisième session aura lieu les 1-2, 8-9 et 15-16 octobre 2009 à Besançon. Le tarif est de 1100 euros : cette formation bénéficie d'un financement de l'ADEME et de la Région Franche-Comté. Vous trouverez la
présentation de cette formation ainsi que le bulletin d’inscription sur www.effilogis.fr à renvoyer impérativement avant le 1 er septembre à AJENA, ou sur demande au : Tél. 03 84 73 81 52 (équipe technique Effilogis d’Ajena). Vincent Panisset
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4 75 % des ménages de Franche-Comté m’ont
adopté
4 Depuis les nouvelles incitations financières
je fume beaucoup moins
4 Je m’adapte aux moyens de chaque personne
et à tous les logements
4 Grâce à moi les entreprises de la région
développent de nouvelles activités
4 Je consomme des matières renouvelables
Je suis, je suis... ?
Choisir
son chauffage au bois
Se poser les bonnes questions, pour une solution adaptée Vous découvrirez en parcourant ce dossier les critères de choix relatifs aux caractéristiques des différents appareils et équipements : quelques repères pour mieux s’y retrouver et faire le meilleur choix.
Les appareils et équipements de chauffage au bois
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Inserts foyers fermés
cu i si ni èr e s et poê l es à b ûc he s
Petits mais costauds ! Points forts 4 Combustible bon marché 4 Investissement limité
4 Agrément du chauffage au bois
Limites 4 Manutention fréquente 4 Régulation délicate
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4 Autonomie réduite CONTACT
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n poêle est un appareil de chauffage indépendant qui nécessite juste un conduit d’évacuation des fumées. Un insert est quant à lui conçu pour être implanté dans une cheminée existante, alors qu’un foyer fermé n’est autre qu’un poêle intégré à une cheminée. Ces 3 types d’appareils de chauffage au bois combinent aujourd’hui bien souvent l’esthétique, l’agrément d’un chauffage au bois et un bon rendement. Choisis en complément d’une installation de chauffage existante, ces équipements permettent de substituer de 30 à 70 % des consommations annuelles de chauffage par une source d’énergie renouvelable plus économique que le fioul, le gaz ou l’électricité. Dans la mesure du possible, l’équipement sera placé en position centrale dans l’habitation et à proximité de la cage d’escalier, afin que la chaleur soit la mieux répartie possible. Attention, la température des fumées atteint facilement 700°C en sortie de l’équipement et les anciens conduits de cheminée ne sont pas prévus pour supporter de telles températures ! Il faudra donc dans ce cas prévoir le tubage du conduit. Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un professionnel, que ce soit pour l’installation d’un insert, d’un foyer fermé ou d’un poêle.
n
Bon à savoir :
Lorsque des matières se consument, elles dégagent des flammes, de la chaleur et de la fumée. C’est la combustion classique, que l’on observe lors de n’importe quelle flambée de bois. Mais les fumées qui se dégagent, au lieu d’être perdues, peuvent être soumises à un second brûlage. En effet, en injectant de l’air une seconde fois là où les fumées sont très chaudes, elles s’enflamment spontanément. On obtient ainsi une seconde combustion, qui garantit une production moindre de fumées (puisqu’elles sont brûlées) et un meilleur rendement, puisqu’il est tiré davantage d’énergie à partir de la même quantité de combustible. On arrive alors à obtenir des rendements allant de 70 à 80% à plein régime. Il faut donc privilégier les appareils qui emploient cette technique de double combustion. Par ailleurs, tout comme un être humain a besoin de respirer pour vivre, un appareil de combustion nécessite pas moins de 6m3 d’air ! Lors du choix d’un équipement de chauffage au bois, privilégiez donc ceux munis d’une arrivée d’air à connecter directement sur l’extérieur. Vous éviterez ainsi de chauffer un air aussitôt évacué dans le conduit de cheminée pour les besoins de la combustion. n
Du bon usage d’un poêle ou d’un insert
Il faut savoir que le rendement élevé d’un appareil de combustion n’est valable que lorsque celui-ci est utilisé avec du bois sec et à puissance nominale, c’est-à-dire avec les arrivés d’air primaire et secondaire ouvertes de façons à ce que la combustion soit la plus complète possible (petites flammes bleues). Dans le cas contraire où l’équipement fonctionne au ralenti (arrivée d’air réduite au minimum pendant la nuit par exemple) et/ou avec du bois humide, la combustion est incomplète et le rendement fortement dégradé. De plus il peut alors apparaître un phénomène de goudronnage (aussi appelé bistre) responsable des feux de cheminée. Il est donc primordial de réguler la chaleur produite non pas avec les arrivées d’air mais avec la quantité de bois chargée dans le foyer. Christophe PIGNON
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Les chaudières
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automatiques à bois
Elles s’enflamment
pour votre confort...
Points forts 4 Coût de fonctionnement compétitif 4 Rendement de combustion élevé
4 Confort important, autonomie annuelle possible
Limites 4 Local de stockage et livraison, notamment pour le bois déchiqueté 4 Investissement important
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éveloppé depuis les années 1990, ce mode de chauffage a connu un fort développement. L’automatisme pour alimenter la chaudière en bois, procure un confort et une souplesse d’utilisation équivalents à celles des combustibles fossiles. L’automatisation permet également d’atteindre des rendements très élevés et donc un coût annuel de chauffage réduit. Pour recourir à ce moyen de chauffage il est cependant nécessaire de bien connaître les différents combustibles, les moyens de livraison et les installations de stockage à mettre en place. La majorité des modèles sur le marché fonctionnent au granulé. Leur rendement est très élevé, de 85 à 90 % à plein régime. Il en résulte de très faibles émissions de cendres et de polluants. Le coût d’une installation s’élève de 15 à 18 000 euros et varie selon le type de silo et la taille de l’ensemble. Le silo est un local voisin de la chaufferie. Ses parois sont maçonnées, en bois ou en toile, mais des solutions préfabriquées existent également (toile, plastique, béton).
DOSSIER L’avantage du granulé est qu’il peut s’adapter au local dont on dispose. Pour une habitation existante, il est conseillé d’avoir une capacité d’au moins 8 m3. Un silo plus grand offre plus de souplesse dans la commande du combustible et les délais de livraison. Le granulé est acheminé depuis un camion souffleur s’il est acheté en vrac. L’alimentation de la chaudière à partir du silo s’opère par une vis sans fin ou une aspiration. La plupart des chaudières sont dotées d’un allumage électrique. Le décendrage du foyer vers un petit conteneur est une option qui amène un confort supplémentaire. Le bois déchiqueté est le combustible le moins cher du marché actuel. Par contre il est beaucoup moins pratique à livrer que le granulé. Le plus important est de vérifier si le camion benne peut accéder au silo, qui est généralement enterré. Les anciens bâtiments agricoles peuvent facilement accueillir un silo et le local de chaufferie. Les chaudières à bois déchiqueté sont plutôt réservées aux installations collectives car l’investissement est important (10 à 15 000 euros de plus que le granulé) et il est souvent plus pertinent de réaliser une chaufferie collective. n
Bon à savoir
Pour obtenir les aides fiscales ou d’éventuelles subventions il est recommandé de s’adresser à un professionnel confirmé et de choisir une chaudière conforme aux normes les plus récentes. Le système d’alimentation des granulés ou du bois déchiqueté est éligible au crédit d’impôt (cf. bulletin officiel des impôts du 6 avril 2009).
N’hésitez pas à vous adresser à l’Espace Info Energie (Tél. 0810 060 050) pour obtenir ces informations. n
Et l’approvisionnement ?
La filière bois étant bien développée dans le Jura, il est possible de s’approvisionner au meilleur prix auprès des fournisseurs locaux. Plusieurs producteurs locaux de granulés sont aujourd’hui présents en Franche-Comté. Pour le bois déchiqueté des fournisseurs locaux sont présents sur les différents territoires. Dans tous les cas, il est conseillé de souscrire un contrat annuel avec son fournisseur, ce qui lui permet de préparer les stocks nécessaires pour l’hiver. La vente du bois de chauffage bénéficie d’une fiscalité avantageuse avec une TVA à 5.5 %. Walter Billig
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Les
chaudières
à bûches L’authenticité retrouvée ! Points forts 4 Faible coût de fonctionnement
4 Bon rendement à faible régime et longévité de l’installation
4 Système assez autonome
4 Confort de chauffage, en lien avec la qualité du logement
Limites 4 Appoint nécessaire en cas d’absence prolongée (plus de 3 jours)
4 Chargement manuel (1 fois par jour)
4 Espace de stockage important (bûches et place pour le ballon)
4 Investissement important
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’usage de ces chaudières est répandu en Franche-Comté et bien connu de tous. Par contre ce mode de chauffage a beaucoup évolué, dans le but de réduire les contraintes de chargement des bûches. Pour cela il est nécessaire de réduire les besoins de chauffage de son logement grâce à une isolation thermique et d’adjoindre à la chaudière un ballon d’accumulation.
Le ballon d’accumulation permet de faire fonctionner la chaudière à pleine charge pendant une durée limitée dans la journée, quelle que soit la saison. La chaudière, dans l’idéal, a un rendement optimal et fonctionne selon la technique de la combustion inversée. Le ballon restitue la chaleur stockée après épuisement du combustible. Il a également l’avantage d’optimiser le rendement de la combustion et garanti ainsi la durée de vie de la chaudière. On obtient ainsi une chauffe plus régulière et une plus grande autonomie. Le coût d’une chaudière avec ballon tampon s’élève de 8 à 10 000 euros. Pour un confort satisfaisant d’une habitation, il est conseillé d’installer 2000 litres de stockage pour une chaudière de 25 kW. Cette installation permet de chauffer l’eau chaude sanitaire.
Dans le cas d’un remplacement d’une chaudière existante, il sera probablement nécessaire de modifier le système de régulation de chauffage du logement, avec un circulateur asservi à une température de consigne, un circuit de préparation d’eau chaude sanitaire avec son propre circulateur. Ces investissements sont nécessaires pour stocker toute calorie produite par la chaudière et la conserver bien au chaud. Pour cela les circuits et les ballons doivent être minutieusement isolés : au minimum 10 centimètres d’isolant autour des ballons et 1.5 centimètres autour des canalisations. Ces travaux complémentaires (régulation, isolation) doivent obligatoirement être réalisés, pour que la consommation de bûches soit la plus faible possible.
n Bon à savoir
Pour obtenir les aides fiscales ou d’éventuelles subventions il est recommandé de s’adresser à un professionnel confirmé et de choisir une chaudière conforme aux normes les plus récentes. A noter que les ballons tampon et ballons d’accumulation sont éligibles au crédit d’impôt à condition que la facture mentionne « système de stockage ». N’hésitez pas à vous adresser à l’Espace Info Energie (Tél. 0810 060 050) pour obtenir ces informations.
n Et l’approvisionnement ?
La filière bois étant bien développée dans le Jura, il est possible de s’approvisionner au meilleur prix auprès des fournisseurs locaux. Il est tout de même conseillé de s’assurer que le bois utilisé ait au moins 24 mois de séchage. Pour cela il est conseillé de commander son bois à l’avance et de le stocker quelques mois de plus s’il n’est pas suffisamment sec. En général les feuillus durs (hêtre, charme, chêne, frêne) sont les plus appréciés mais le principe de l’accumulation et des chaudières qui fonctionnent à haut régime fait que les autres essences qui brûlent vite peuvent être appréciées pour des chauffes rapides. Walter Billig
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Bois-énergie et eau chaude solaire
Unis pour la vie !
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près l’acquisition d’une belle chaudière à bois ou d’un poêle bouilleur bien pratique, et ce malgré l’entière satisfaction que vous procure cet investissement malin au quotidien, la problématique de la production de l’eau chaude sanitaire en été reste un sujet à l’issue parfois difficile : « quel dommage de devoir laisser ma chaudière allumée en juillet alors que cela fait deux mois qu’elle aurait dû être éteinte », « au prix où est l’électricité et l’abonnement correspondant pour faire l’eau chaude, quel dommage…» ou alors « je ne vais pas remplir mon ancienne cuve et rallumer ma vieille chaudière fioul au risque de nuire à la planète et aux économies que me procure mon investissement bois énergie!... » sont bien souvent les premières constatations que nous entendons avant qu’une solution cohérente ne soit proposée et trouvée : l’eau chaude sanitaire solaire !
Bien que nécessitant un investissement initial de 5 000 à 6 000 € TTC pour 4 m2 de capteurs solaires thermiques, aides non comprises, cette installation solaire permettra à l’acquéreur d’un appareil au bois de réaliser près de 100 % des besoins d’eau chaude sanitaire durant cette période estivale problématique. Cette installation produira également de l’eau chaude pendant le restant de l’année mais à une couverture des besoins évidemment moins importante : près de 60% de la production annuelle d’une installation solaire est concentrée sur les mois de juin à septembre.
Dans le cadre d’une chaudière bois automatique, il est nécessaire de placer en chaufferie un ballon de stockage spécial qui centralisera l’ensemble de la production d’eau chaude sanitaire. Un échangeur alimenté en énergie par l’installation solaire sera placé en bas du ballon : l’eau froide entrant par le bas du ballon est préchauffée par cet échangeur si les conditions climatiques le permettent. Un échangeur alimenté en énergie par la chaudière bois sera placé en partie haute du ballon et réalisera le complément d’énergie éventuel (vous remarquerez le subtil jeu de « stratification de l’eau chaude » qui fait que l’eau chaude reste en haut du ballon et
l’eau froide en bas : les apports solaires sont ainsi prioritaires sur le préchauffage de l’eau). Afin d’être certain d’avoir de l’eau chaude pendant toute la journée, avec ou sans soleil, une programmation de la chaudière lui permet, bien souvent, de chauffer la partie supérieure du ballon à une température minimale de 45°C (la stratification fait que les apports solaires ne sont pas pénalisés puisque le bas du ballon reste froid et donc préchauffable).
Pour le cas d’un poêle bouilleur ou d’une chaudière bûche, il est possible de placer l’échangeur solaire dans le ballon qui sert à accumuler l’énergie produite par ces appareils. Un ballon d’eau chaude sanitaire est placé en bain marie à l’intérieur du gros ballon d’hydro accumulation et est chauffé par un des 2 échangeurs (bois en hiver et solaire en été) ou par les 2 pendant une journée d’hiver ensoleillée.
n Le village de Cernans (39) offre deux sites d’installations exemplaires : Dans la ferme de la Grange Combaret, une chaudière bois déchiqueté et une installation solaire produisent l’eau chaude sanitaire pour une table et des chambres d’hôtes.
A quelques dizaines de mètres de cet hébergement écotouristique ont été construit en 2008 plusieurs pavillons locatifs par le Foyer Jurassien : un poêle bouilleur et une installation solaire de 4 m2 pour chaque logement réalisent le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Cette configuration permet aux utilisateurs de réaliser le chauffage et leur eau sanitaire avec des énergies 100 % renouvelables et à un coût modeste. Toutefois, une résistance électrique a été placée dans le ballon en cas de maintenance éventuelle de l’installation ou du maintien des locaux en hors gel lors d’une absence prolongée. Pascal Coste
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Les petites chaufferies collectives à bois Ensemble
c’est tout !
Points forts 4 Coût de fonctionnement compétitif avec un investissement partagé entre les usagers
4 Installation de qualité et très performante 4 Facilité pour la gestion de la chaufferie et pour l’approvisionnement
4 Confort important, autonomie annuelle possible
Points faibles 4 Local de stockage et livraison, notamment pour le bois déchiqueté
4 Réalisation d’étude technique et juridique avant d’investir
4 Investissement assez conséquent
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es combustibles les moins chers du marché sont les combustibles pour les chaudières automatiques bois : les granulés de bois et le bois déchiqueté (nommés aussi plaquettes forestières). Par contre l’investissement étant important, il est souvent plus pertinent de réaliser une chaufferie collective. n La première étape consiste à faire réaliser une étude de faisabilité pour prédimensionner les équipements (chaufferie, silo), connaître leur coût et évaluer le coût de fonctionnement de la chaufferie. Une comparaison est faite avec une système de chauffage de référence, en général la solution existante. Les hypothèses étudiées doivent prendre en compte une bonne isolation des bâtiments. n La seconde étape consiste à étudier les montages juridiques. Si l’investisseur est le propriétaire de l‘ensemble des bâtiments le montage est simple. Dans le cas contraire, deux solutions se présentent : si le maître d’ouvrage est une collectivité publique, celle-ci peut réaliser l’ensemble du projet et exploiter la chaufferie, même si certains bâtiments appartiennent à des personnes privées. S’il s’agit uniquement de bâtiments privés, le statut d’association syndicale libre paraît plus adapté. Des statuts officialisent l’association et chaque participant investit dans une part, à hauteur des besoins de chaleur. La chaufferie est crée sur le site le plus adapté parmi les constructions. Un réseau de chaleur dessert les différentes habitations et chacun dispose d’une sous-station qui remplace alors la chaudière. Il est recommandé de poser un compteur pour répartir le coût annuel des consommations entre chaque usager. Deux associations syndicales libres ont été créées par des particuliers en Franche-Comté, l’une à Gourgeon en Haute-Saône et l’autre aux Arsures dans le Jura.
n Bon à savoir :
Un tel projet comporte de nombreuses difficultés techniques. Il est indispensable d’être accompagné par un professionnel compétent : bureau d’étude, maître d’œuvre et installateur de chauffage. Des conseils juridiques peuvent être obtenus auprès de l’ADIL du Jura et des conseils techniques auprès d’AJENA.
n Et l’approvisionnement ?
La filière bois étant bien développée dans le Jura, il est possible de s’approvisionner au meilleur prix auprès des fournisseurs locaux. Pour une installation collective il est recommandé de souscrire un contrat annuel avec le fournisseur, ce qui lui permet de préparer les stocks nécessaires pour l’hiver. La vente du bois de chauffage bénéficie d’une fiscalité avantageuse avec une TVA à 5.5 %. Walter Billig
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Les chaudières m ul t i- a gr o
combustibles Le tout terrain écologique
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ompte tenu de l’offre importante et diversifiée (paille, déchets de céréales, noyaux, marc de raisin, tourteaux, sarments de vignes, etc.), plusieurs fabricants de chaudières à bois automatiques ont développé des chaudières à combustibles agricoles (granulés entre autres). Si les caractéristiques physiques des granulés agricoles sont très similaires à celles des granulés de bois (densité, humidité, PCI…), il n’en est pas de même pour leurs caractéristiques chimiques. Ces différences nécessitent la mise en place de solutions techniques spécifiques pour lesquelles les fabricants ne manquent pas d’imagination. La composition chimique des agro-combustibles est très différente de celle du bois. Ils contiennent notamment très souvent du chlore, du soufre, de l’azote, etc. Ces molécules génèrent des acides qui se diluent dans la vapeur d’eau générée par la combustion. Chaleur, humidité et acidité : toutes les conditions sont ainsi réunies pour une oxydation très rapide des aciers (ou fontes) qui composent les pièces maîtresses des chaudières et leurs systèmes d’évacuation des fumées.
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Des solutions simples et économiques consistent à augmenter les épaisseurs des parois de chaudières, et utiliser des matériaux plus résistants comme des aciers inoxydables, de la fonte, etc. Ces remèdes ne font malheureusement que repousser l’échéance des problèmes. Pour éviter ces désagréments, plusieurs solutions existent : tuber le corps de chauffe et les parties de l’échangeur les plus sollicitées de pots interchangeables, utiliser des conduits d’évacuation des gaz de combustion en céramique, etc.Une autre particularité des granulés agricoles est leur taux de cendres relativement élevé. En effet, s’il est généralement inférieur à 2 % en masse sur produit sec pour le bois, le taux de cendres des combustibles agricoles se situe entre 5 et 10 %. Pour faire face à cette particularité, deux solutions sont généralement proposées par les fabricants : réduire le volume des cendres en les comprimant dans un cendrier fermé ou les déporter dans un cendrier externe via une vis sans fin ou un système pneumatique. Enfin, la 3ème particularité des agro-combustibles est la faible température de fusion de leurs cendres, qui peut être inférieure à 700°C. Cette caractéristique est préjudiciable au bon fonctionnement des chaudières automatiques conçues pour le bois. En effet, une bonne combustion (faible taux d’imbrûlés) ne peut être obtenue que moyennant une température du foyer d’au moins 1000°C. A ce niveau de température, les cendres de la plupart des agrocombustibles entrent en fusion pour ensuite se refroidir en sortie de foyer, formant ainsi des conglomérats appelés mâchefers. Ceux-ci ont pour effet de s’accumuler sur les grilles de combustion, d’obstruer les arrivées d’air de combustion, d’encombrer les foyers, de gêner ou bloquer les mécanismes de décendrage, etc. Des solutions ont cependant été imaginées par les constructeurs pour palier ces inconvénients : grilles mobiles à mouvements horizontaux, verticaux, combinés, rotatifs, etc. Des exemples, utilisant les ressources locales issues de la viticulture, existent dans la région : des chaufferies bois sont ainsi alimentées en tout ou partie par des sarments de vignes broyés comme par exemple dans le village des Arsures (39), ainsi qu’en Saône-et-Loire et en
Alsace.
Geoffrey BERLEMONT
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Les poêles
à
granulés de bois
Le coeur d’une
maison bien isolée
Points forts 4 Poêles entièrement automatisés et programmables
4 Autonomie importante : de 12 à 72 h suivant les modèles et l’isolation du logement
4 Très peu de production de cendre
Limtes 4 Ventilateurs pouvant être bruyant suivant les modèles et la vitesse de fonctionnement
4 Combustible plus cher que le bois en bûche 4 Poêles ne fonctionnant pas en cas de panne d’électricité
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e type d’appareil, relativement récent, a de multiples avantages : il offre une bonne souplesse d’utilisation, a un rendement élevé et réduit l’investissement en comparaison avec une chaudière. Il permet de chauffer tout ou partie de la maison, selon certaines conditions. Installé en complément d’une installation de chauffage existante, un poêle à granulé de bois permet de substituer de 30 à 70 % des consommations annuelles de chauffage par une source d’énergie renouvelable plus économique que le fioul, le gaz ou l’électricité. Les avantages de ces poêles sont nombreux : puissance s’ajustant automatiquement grâce à une sonde de température, manutention limitée,... Mais le plus intéressant est que vous pouvez programmer le fonctionnement de ces poêles durant certaines plages horaires définies au préalable ou en fonction d’une température de consigne. En ce qui concerne la manière de chauffer de ces poêles, beaucoup sont équipé d’un ventilateur qui pulse l’air chauffé dans la pièce où est situé le poêle. Le poêle sera alors à installer préférentiellement dans la pièce principale ou à proximité de la cage d’escalier, de manière à pouvoir chauffer la majeure partie du logement. Certains modèles possèdent en outre une deuxième sortie d’air chaud à l’arrière du poêle qui permet de chauffer en plus une pièce adjacente. D’autres modèles encore peuvent alimenter un petit nombre de radiateurs (généralement 2 ou 3), et même produire de l’eau chaude sanitaire. Un poêle à granulés de ce type constitue alors une mini chaudière à granulés de bois et est très adapté comme chauffage unique pour les logements jusqu’à 100 m2 ou pour ceux labellisés Bâtiment Basse Consommation - Effinergie.
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A noter que la consommation d’électricité des poêles à granulés est minime : tout au plus une centaine de kWh par an. Le coût d’une installation va de 3000 à 7000 €, hors crédit d’impôt, selon le type de poêle choisi et la longueur de cheminée à tuber.
n Bon à savoir :
Tout comme un être humain a besoin de respirer pour vivre, un appareil de combustion a besoin d’air pour brûler le combustible. Lors du choix d’un poêle à granulés, privilégiez donc ceux munis d’une arrivée d’air à connecter directement sur l’extérieur. Vous éviterez ainsi de chauffer un air aussitôt évacué par le poêle dans la cheminée pour les besoins de la combustion.
n Et l’approvisionnement ?
Contrairement à une idée largement répandue, on trouve facilement dans la région des granulés de bois conditionnés en sac : on dénombre en effet pas moins de 5 fabricants ainsi que 8 distributeurs livrant dans le Jura ! Il n’y a donc pas de crainte à avoir quant à l’approvisionnement. Une marque « NF granulés biocombustibles » a par ailleurs été mise en place fin 2008 par l’ITEBE et le FCBA : pour alimenter un poêle à granulés, privilégiez les granulés de la catégorie « Bois Qualité Haute Performance ». De plus, pour profiter des meilleurs tarifs, il est conseillé de se faire livrer en été, la tonne de granulés de bois étant généralement à cette époque moins chère que le reste de l’année. Enfin, plusieurs groupements de particuliers proposent des achats groupés de granulés à prix négociés, notamment dans le sud du Jura et dans le Haut-Doubs. Walter Billig
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Et dans un
bâtiment basse
consommation ? Une fois les besoins de chauffage de la maison considérablement réduits grâce à une très bonne isolation et étanchéité à l’air, est-il possible, pour limiter les coûts, d’éviter la pose de radiateurs, plancher chauffant et chaudière ?
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Et bien, oui. On constate en effet qu’un certain nombre de particuliers qui construisent un logement « basse consommation » optent pour un poêle à bois, généralement un poêle de masse ou un poêle à granulé, comme unique source de chauffage. Cependant, même dans un bâtiment basse consommation, il y a quelques pré-requis nécessaire pour que l’ensemble du logement soit correctement chauffé, c’est-à-dire qu’il n’y ait pas de grandes différences de température d’une pièce à l’autre. Il faut donc : n que le logement soit compact (de forme carré ou
rectangulaire, pas de maison en forme de L ou très allongée)
n que le poêle soit positionné de manière centrale et
que la diffusion de la chaleur entre les pièces soit favorisée (cage d’escalier à proximité du poêle, mezzanine, portes intérieures ouvertes,…)
n que l’appareil soit muni d’une arrivée d’air
extérieur directe qui permet d’éviter :
- l’inconfort dû à une arrivée d’air froid dans une pièce de vie - des consommations d’énergie supplémentaires dues à un débit d’air froid entrant non maîtrisé - des risques de mauvaise combustion si les débits d’air entrant sont insuffisants, voire d’émission de CO (gaz mortel) dans le logement si le tirage de la cheminée est inférieur aux débits d’extraction de la ventilation.
Pour les grands logements (>130 m2) ou peu compacts ou pour garantir une température voulue par pièce, un poêle bouilleur associé à un ballon tampon et des radiateurs peut être un bon compromis. On revient alors à une solution classique de chauffage central, avec toutefois un investissement plus réduit et une utilisation simplifiée du fait de l’absence de chaufferie. Enfin, pour obtenir le label BBC-Effinergie pour un logement chauffé par un poêle à bois, il est nécessaire de faire un dossier de demande spécifique (en plus du dossier demandé par le certificateur), nommé « dossier titre V opération ». A noter que cette demande spécifique à formuler a été simplifiée par la parution en juin 2009 d’un arrêté. Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter l’Espace Info Energie de votre département (voir www.ademe.fr/info-energie/ou 0810 060 050). Il faut savoir que le bois est une ressource renouvelable, car bien gérée en France. Cependant, ce n’est pas parce que le bois est une énergie non fossile et renouvelable, qu’il n’émet pas de polluants (CO, NOx, poussières). C’est pourquoi il est nécessaire de choisir un poêle performant ayant les caractéristiques techniques suivantes : - un rendement supérieur à 75% - des émissions de CO inférieures à 0,3% (0,04% pour les équipements fonctionnant aux granulés) - des émissions de poussières inférieures à 175 mg/Nm3. Emmanuelle Bertho avec la collaboration du CAUE25
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Informations
PV Cycle :
recycler les panneaux solaires photovoltaïques Alors que les premiers volumes de panneaux photovoltaïques n’arriveront en fin de vie que dans une dizaine d’années, les sociétés membres de l’association européenne PV Cycle ont signé conjointement en décembre une déclaration d’engagement pour la mise en place d’un programme volontaire de reprise et de recyclage des déchets de panneaux en fin de vie.
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Par cette déclaration, l’association PV Cycle s’engage à reprendre un minimum de 65 % des panneaux installés en Europe depuis 1990 et à en recycler 85 % des déchets. Les sociétés membres de PV Cycle sont productrices ou importatrices de panneaux photovoltaïques en Europe et y représentent plus de 70 % du marché. « C’est la première fois qu’une profession s’organise volontairement à l’échelle de l’Europe pour assurer la collecte et le recyclage de ses produits vendus, avec des objectifs extrêmement ambitieux, s'est félicité Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie ». Monsieur Jan Clyncke, Directeur de PV Cycle a expliqué viser " une représentation complète de tous les producteurs, importateurs et grossistes actifs sur le marché photovoltaïque européen. Nous sommes convaincus que l’énergie solaire ne sera véritablement durable que lorsque le cycle de vie des panneaux photovoltaïques aura été bouclé, permettant la réutilisation industrielle après recyclage des matières premières nécessaires à leur fabrication", a-t-il estimé. "C’est la raison d’être de PV Cycle. C’est ce que nous voulons dire par « rendre l’industrie photovoltaïque “doublement verte” ». L’association PV Cycle a été créée en 2007 pour mettre en application l’engagement de l’industrie photovoltaïque en faveur d’un programme volontaire de reprise et de recyclage des déchets de panneaux photovoltaïques en fin de vie. Afin de produire une énergie véritablement verte et renouvelable, les panneaux photovoltaïques en fin de vie doivent être repris et recyclés. Ceci permettra de diminuer les quantités de déchets et de réutiliser les matières premières pour produire de nouveaux panneaux. Extrait du site Internet d’actualité sur l’énergie : www.enerzine.com
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Nucléaire
atout ou boulet pour l'économie?
Non, le nucléaire ne menace pas notre santé.
De la mine d'uranium à l'usine de retraitement il ne rejette aucune substance radioactive dans l'environnement.
AREVA extrait le minerai au Niger dans les meilleures conditions d'hygiène pour les autochtones. Les pays du Moyen-Orient, de la Lybie à l'ArabieSaoudite, à qui l'on voudrait vendre des EPR, ont une culture de la sûreté au-delà de tous soupçons.
Les sous-traitants d'EDF qui assurent la maintenance de nos centrales ont pour préoccupation première la santé de leurs employés et la sécurité, non pas la rentabilité. Les centrales ne réchauffent pas l'eau de nos fleuves, dont le débit estival sera toujours suffisant pour les refroidir. Nos centrales produiront en période de pointe de consommation assez d'énergie pour que nous n'ayions pas à recourrir aux centrales thermiques productrices de CO2.
Tchernobyl, c'était en URSS, où le million de liquidateurs maîtrisa la dissémination de substances qui auraient pu générer des troubles thyroïdiens. Chez nous, en cas très improbable de catastrophe de ce type, nous mobiliserons sans problèmes un tel nombre de candidats au suicide.
Tout est donc radieux au pays de l'atome triomphant ! ... Sauf qu'il y a un “HIC” :
Le choix historique de la désintégration de l'atome d'uranium pour produire de l'électricité se révèle être un terrible boulet pour l'économie de la France. Nous avons pris un retard énorme dans l'industrie des Energies Renouvelables. Chaudières à bois, capteurs thermiques ou photovoltaïques, onduleurs... sont fabriqués ailleurs. Or là est le moteur de l'économie verte. Sur le plan social le bilan n'est pas fameux. Le nucléaire s'est développé en synergie avec le chauffage électrique qui équipe tant de logements à population pauvre. Et surtout il plombe l'emploi.
Un million investi dans la maîtrise de l'énergie et les Energies Renouvelables produit au moins 15 fois plus d'emplois que dans l'industrie nucléaire.
Ainsi un nucléaire qui serait bon pour l'environnement et la santé n'en serait pas moins un non-sens économique. Tout le monde, Obama en tête, l'a compris à l'exception de... ? Le Président, converti aux Energies Renouvelables par le « 7 Juin », souhaite que la France garde son avance dans le nucléaire.
“ Rassurons-le, nul ne nous la disputera”
Michel Moreau
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CONTACTS professionnels
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Pour figurer dans cette page : • adhésion de 40 e au titre de structure, + formulaire d’inscription sur demande auprès d’AJENA. NOURRY GEO ENVIRONNEMENT 20 rue du Chasnot F- 25 000 BESANCON Tél. : 03-81-88-45-58 E-mail : Denis.nourry@laposte.net Bureau d’étude de faisabilité et d’impact en énergie hydraulique.
NIDAL SA 2 rue Vauban - Z.I. N° 2 F- 68 170 RIXHEIM Tél. : 03-89-31-85-85 Fax : 03-89-31-85-80 E-mail : info@nidal.fr Web : www.nidal.fr Distributeur de déchiqueteuses pour production de plaquettes, fendeuses de 6 à 30 tonnes, scies pour bois de chauffage. ENERGIE NOUVELLE Bouvier Jean Michel 8, Rue du Moulin F- 39 230 LE VILLEY Tél. : 03-84-48-68-40 Fax. : 03-84-48-68-99 Solaire ( photovoltaïque, thermique) Géothermie (forage, surface) Pompe à chaleur ( air, eau ).
SARL SOMEGA Dubois Eric 62, rue de Trépillot F-25 000 BESANCON Tél. : 03-81-50-25-18 Fax. : 03-81-50-25-70 E-mail : sarlsomega@wanadoo.fr Activité : Installation électrique, solaire, éolien.
Gites et chambres d’hotes LES SERANS F- 39 270 CRESSIA Tél : 03-84-44-52-47 E-mail : accueil@lesserans.com Accueil culturel et touristique groupe env 25 personnes harmonie, culture et volupté. Equipement remarquables : chauffage au granulé de bois eau chaude et électricité solaire, picine naturel.
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SARL DAMIEN JACQUINOT Damien Jacquinot 19-21, rue Cusenier F- 25 290 ORNANS Tél. : 03-81-57-16-92 Fax : 03-81-57-14-20 E-mail : jacquinot.damien@wanadoo.fr Installateur de chauffage - bois automatique - énergie solaire thermique - électricité bio et photovoltaïque - récupération eau de pluie. ELECTROVAC SARL 78, rue de la Cour du Loup F- 39570 CESANCEY Tél. : 03-84-25-14-87 E-mail : electrovac@laposte.net Electricité biotique.
BENOIT BAUDOUX 1 route des Chaumusse F- 39 150 LA CHAUMUSSE Tél. / Fax : 03-84-60-87-64 E-mail : baudoux.b@orange.fr Plomberie, chauffage, sanitaire, énergies renouvelables. HAUT DOUBS ENERGIES 4 rue, de Salins F- 25 560 BOUJAILLES Tél. : 03-81-49-33-53 E-mail : hden@free.fr solaire thermique et photovoltaïque, chauffage, sanitaire.
TERRITOIRE ENERGIE 210, avenue de Verdun F- 39 100 DOLE Tél. / Fax : 03-84-82-88-35 E-mail : sleboda@territoire-energie.fr Conseil, études (faisabilité et prospective), aide à la décision, accompagnement sur projets de maîtrise de l'énergie et de mise en oeuvre de production d'énergie
BUREAU D’ETUDE ROSTAIN ET COSTE 21 bis rue d’Athènes F- 26 000 VALENCE Tél. : 04-75-43-42-23 Etude de faisabilité, maîtrise d’oeuvre en chaufferie bois énergie, solaire thermique et fluides. BRF GENERATION Consultant GREENEO Monsieur Mercier Bernard BOUCHOT Ets Chemin des vergers 55 bis, rue de la Gare F-01370 PRESSIAT F- 54360 DAMELEVIERES Tél. : 04 -74- 51- 50- 47 Tél. : 03-83-75-87-57 Mob. : 06-30-08-88-85 Fax : 03-83-75-05-87 E-mail : Bouchotherme@liberty- E-mail: bernard.mercier@greeneo.eu surf.fr Web : www.greeneo.eu Fabricant et installateur. Travaux hydrauliques - systèmes Assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation écologique de chauffage hydraulique des maisons d’habitation
LE CHATELET Monsieur Félix Eckert Chemin du Chatelet F-39 230 PASSENANS Tél : 03-84-44-90-93 Web : www.lechatelet.ch Ouvert toute l’année pour 6 personnes. Équipements visitables : Plancher et eau chaude solaire. SYRATU Madame Lucie Foglia Chemin Les Moulins F- 25 920 MOUTHIER Tél : 03-81-60-91-39
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R est au ra nt AUBERGE DU VIEUX MOULIN, RESTAURANT DU LAC F- 39 170 CUTTURA près du lac route St Lupicin Tél : 03-84-42-84-28 Visiter la roue du lizon et le barrage.
MATERIAUX NATURELS DU DOUBS Z.A du chêne, 31 chemin de la fontaine F-25170 CHAMPAGNEY Tél. : 03-81-59-37-33 Web : www.materiaux-naturelsdu-doubs.pro
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Simpl ifiez-vous la vie !
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Ajena et vous
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ARGUS DE L’ÉNERGIE
AJENA Contact Prix des énergies en euros TTC/kWh
Rejet de CO2 gCO2/kWh 0,053 (1)
(2)
0,06 0,066
(2)
(2)
0,067
(3)
(2)
0,12 (2)
0,16 (1)
Source : AJENA selon étude ADEME/EDF - (2) Source : ADEME - (3) Source : ADEME/EDF
Coût du chauffage et de la production d’eau chaude sanitaire pour les ménages Le coût de chaque énergie est exprimé en euros TTC par kWh (kilowattheure) et tient compte du rendement des appareils produisant et émettant la chaleur. Par contre il ne tient compte ni de l'investissement, ni de l'entretien (ramonage, contrat SAV) de ces appareils. Remarquons que seuls les poêles à pétrole et le chauffage électrique direct ne nécessitent pas d'entretien. La combustion de pétroles pour poêles (kerdane, kérosène, éthanol) dégage des produits susceptibles de provoquer des condensations et une mauvaise qualité de l'air. Il est indispensable de ventiler correctement les locaux chauffés par ce moyen.
Conditions de prix Juillet 2009
Bois déchiqueté : Prix : 0,023 e par kWh. Descriptif : 65 e TTC/tonne (TVA 5,5%) - 3500 kWh/t Rdt moyen : 80 % Remarque : vu les conditions de livraisons et de stockage, le bois déchiqueté convient rarement au chauffage individuel. Par contre, le coût de la chaleur fournie incite à étudier son utilisation lors d'un projet collectif de plusieurs logements.
Granulés de bois en vrac : Prix : 0,053 e par kWh. Descriptif : les prix indiqués ne tiennent pas compte de tarifs préférentiels ou d'offres globales (chaudière + combustible), de coûts généralement inférieurs. Le coût de l'énergie est calculé selon une moyenne des tarifs 6 mm. - Rdt moyen : 85 % - diamètre 6 mm (moyenne des prix des producteurs régionaux) : 205 e TTC la tonne - livraison supérieure à 3 tonnes (TVA à 5,5 %) 4600 kWh/tonne - diamètre 9 mm : 235 e TTC la tonne livrée (conditions identiques). Granulés de bois en sac: Prix : 0,067 epar kWh. Descriptif : - diamètre 6 mm, conditionnés en sacs de 15 kg livrés par palette entière (72 sacs) (moyenne des prix des producteurs régionaux) : 261 e TTC la tonne surpalette (TVA à 5,5 %) 4600 kWh/tonne - Rdt moyen : 85 %. Astuce : pensez au big-bag de 1000 kg vendu à un prix attractif !
Ces coûts sont calculés pour le chauffage d'une maison individuelle de 100 m2 située à Lons-le-Saunier, isolée suivant les règles de construction en vigueur en 1990 et pour la production d'eau chaude sanitaire pour une famille de quatre personnes soit un total de 16 000 kWh/an. Pour faire une comparaison du coût de chaque énergie ou obtenir un ordre de grandeur du coût de chauffage de votre habitation, il vous faut multiplier le coût de l'énergie (euros par kWh) par votre consommation (en kWh/an). Les rendements considérés sont ceux de chaudières neuves. Les prix de chaque énergie comparée sont ceux observés en Juillet 2009.
Bois en bûches: Prix : 0,043 e par kWh. Descriptif : 48 e TTC le stère en quartiers de hêtre sciés en 33 cm (TVA 5,5 %) - 1600 kWh/stère - Rdt moyen 70 % (conforme au crédit d'impôt 2008)
Pompe à chaleur géothermale : Prix : 0,056 e par kWh. Descriptif : 12 kVA double tarif. Installation de type PAC eau glycolée/eau sur plancher chauffant basse température (COP moyen annuel de chauffage de 3). Les besoins en eau chaude sanitaire sont effectués grâce à une résistance électrique (3000kWh). Tarif régulé - abonnement : 282,36 e 0,1106 e TTC/kWh (HP) - 0,0673 e TTC/kWh (HC)
Gaz de réseau: Prix : 0,066e par kWh. Descriptif : tarif B1, niveau 4 - 0,04521 e TTC / kWh PCS en tarif règlementé - Rdt moyen 90 %. Coût d’abonnement : 162,81 euros/an Pour une chaudière à condensation le rendement est augmenté de 11% lorsqu'elle alimente un réseau basse température (plancher chauffant ou radiateurs basse température)
Fioul domestique: Prix : 0,06 e par kWh. Descriptif : livraison de 2000 litres - 0,54 e TTC/litre. Moyenne du prix de deux qualités de fioul - 10 kWh/litre Rdt moyen 90 %. Pour une chaudière à condensation le rendement est augmenté de 10 % lorsqu'elle alimente un réseau basse température (plancher chauffant ou radiateurs basse température).
Electricité: Prix : 0,106e par kWh. Descriptif : 9 kVA double tarif, 16 000 kWh par an dont 7000 kWh en heures creuses (dont 100 % d'eau chaude sanitaire) - tarif régulé - abonnement : 195,78 e TTC (TVA 5,5% et autres taxes) - HP : 0,1106 e TTC/kWh (TVA 19.6 % et autres taxes) - HC : 0,0673 e TTC/kWh (TVA 19,6 % et autres taxes) - Rdt moyen 98 %
Gaz propane: Prix : 0,12 e par kWh. Descriptif : moins de 2 tonnes (cuve louée) 1,245 e TTC/kg - 12,8 kWh/kg - Rdt moyen 90 % - abonnement 196 e TTC Pour une chaudière à condensation le rendement est augmenté de 11% lorsqu'elle alimente un réseau basse température (plancher chauffant ou radiateurs basse température)
Pétroles pour poêles : Prix : 0,16 e par kWh : kerdane (pétrole lampant) Descriptif : 1,115 e le litre par 20 litres. Rendement moyen de 70 %. Moyenne du prix de deux marque de kerdane (pétrole pour poêle). Qualité standard, distribuées localement. Existe aussi sous forme d'éthanol et de kérosène.