On SAGIte n° 1

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on SAGIte n°1 du 18 Avril à Saint Louis

Edito par Samba Kante Notre rencontre tient déjà ses promesses. Pour ma part, je suis littéralement « aux anges », au terme de cette première journée d’échanges. Nos « confrontations » amicales ont été d’une richesse à la hauteur du niveau d’expertise des participants. Je tiens donc, une fois encore, à remercier ceux qui ont bien voulu nous faire l’honneur de recevoir, ici à SaintLouis, cette importante rencontre sur la contribution du COSTEA au Projet d’Appui Régional sur l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel : le PARIIS. Je suis convaincu que la deuxième journée sera tout aussi enrichissante, avec le « changement d’air » à travers la visite de terrain et la poursuite de nos échanges dans un

autre cadre qui est celui du centre de Ndiaye, plein de symbole. Merci au COSTEA de nous offrir ce cadre d’échanges. Merci aux frères des autres SAGI africaines de « jouer le jeu » en participant de manière aussi généreuse dans ce partage d’expériences. Merci à l’AFD, la Banque Mondiale et le CILSS. Je vous souhaite une très bonne suite de séminaire et je souhaite surtout à toutes les délégations des pays frères, une excellente suite de séjour dans la ville historique de Saint-Louis, centre d’élégance, symbole de la Téranga Sénégalaise. Samba Kante – Directeur Général de la SAED

La synthèse du matin par Jean-Yves : Suite à la présentation sur les SAGI par E.D., des compléments et des réactions ont été enregistrés : Compléments des autres SAGI : Au Niger à l’Onaha, un problème d’extension pirate des périmètres, qui pose des problèmes de gestion de l’eau transmission du foncier par héritage impossible à l’Onaha, mais d’autres mécanismes en place Au Mali seul l’ON dispose d’un Décret de Gérance pour gérer le foncier au nom de l’Etat. Il y a eu de nombreuses attributions de terres, mais manque de financement général (Etat, bailleurs et privés) pour les aménager Au Burkina Faso BagréPôle est financé par BM et BAD. Mais qu’en sera-t-il si leurs appuis s’arrêtent ? à BagréPôle, bail probatoire de 3 ans pour la mise en valeur, sinon retrait de la terre. à BagréPôle, orientés vers la polyculture, ce qui va poser des questions de filière. à BagréPôle, problème de recouvrement de la redevance avec les petits paysans (50% seulement) et problème d’accès aux intrants Au Sénégal à la Sodagri, les producteurs devaient s’occuper du tertiaire mais en fait l’appui de l’Etat est encore requis. Réactions dans la salle : Il convient de parler d’Exploitations Agricoles Familiales plutôt que de « petits exploitants », car ensemble, ils contribuent à l’essentiel de la production agricole. La question du financement des aménagements se pose dans la plupart des pays, vu leur coût et les difficultés budgétaires des Etats. Le transfert n’a pas été choisi, ni par les SAGI ni par les irrigants, il a été imposé par les bailleurs de fonds, dans son principe et dans ses modalités Comment faire face à la croissance démographique et au changement climatique (qui affecte l’agriculture pluviale) alors que le développement de l’irrigation reste lent et que la petite taille des parcelles attribuées ne permet pas toujours la rentabilité ? -

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