Voyager - Modern Language Journal

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Cover page


2021-2022 Editors

Alaina Steck, Jeff Cheng, Alexis Goodridge


Table of Contents French

pgs 4-22

English

pgs 23-28

Chinese

pgs 29-39

Spanish

pgs 40-55

Other Contributors pgs 56-62


Les élections présidentielles en France 2022 par Charlotte Baughman ‘25 Il y a toujours des personnes qui pensent que la France est une monarchie ! C'était il y a 230 ans, mais elle n’est pas toujours ! La France est un pays avec une démocratie compliquée. La France a des élections tous les cinq ans. Il y a une élection importante maintenant. Oui, la France a des élections, mais elles sont très différentes des élections aux États-Unis. En premier, il y a plus de partis politiques en France. Aux États-Unis, il y en a deux principaux : démocrate, et républicain. Il y a aussi un parti indépendant. Une raison pour laquelle il n’y a que quelques partis est financière. En France, tous les partis reçoivent la même somme d’argent. Alors tous les partis auront la même chance. Parce que c’est plus égal, ce n’est pas difficile de créer les nouveaux partis politiques. Aux États-Unis, le gouvernement ne leur donne pas d'argent, donc, si un candidat est riche, il peut faire une meilleure campagne. Alors, c'est vrai que les candidats moins riches et célèbres ont une chance de ne pas gagner.

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Une autre différence est le processus des élections. Il y a deux tours. Le premier c’est plus simple et toute la France peut se présenter aux élections si chaque candidat a cinq signatures officielles. L'élection peut se terminer ici, si un candidat reçoit 50 % des votes. Mais on n'a jamais entendu parler de cela. Le deuxième tour, c’est une compétition pour les deux meilleurs. Le candidat avec le plus grand nombre de votes sera le président de la France ! Maintenant, le président est Emmanuel Macron. Il est le plus jeune président de France. Il veut être président pour un autre mandat. Lors de la dernière élection, les deux candidats finaux étaient Macron et le Pen. Macron a gagné, avec 65 % des votes. Il me semble que Macron va gagner une autre fois. Dans les sondages électoraux, Macron est en tête. Deuxième c’est Marine Le Pen, et troisième, Valérie Pécresse. Toute l’Union européenne voulait récemment aider l’Ukraine. Macron n’est pas différent. La guerre a une histoire d’impact dans les élections comme Roosevelt pendant la Deuxième guerre mondiale. Si les citoyens français pensent que Macron fait un bon travail, il sera réélu sans doute. https://www.youtube.com/watch?v=DKeDi8uNM24

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Concurrence dans l'Aérospatiale - l'Avenir d'ArianeGroup par Jack Galloway ‘22 Récemment, Bruno le Maire, le ministre de l’Économie française, a annoncé qu'ArianeGroup, une grande entreprise aérospatiale européenne, développera une nouvelle fusée réutilisable. La société a une longue histoire de production de fusées à usage unique à grande échelle, notamment utilisées pour envoyer des rovers sur Mars, comme le récent rover de NASA qui s’appelle “Perseverance”. Alors que la société ne produit actuellement que des fusées à usage unique, le coût beaucoup plus faible des fusées réutilisables, comme la fusée Falcon9 de SpaceX, a créé une concurrence importante. M. Le Maire a dit que « Nous n'y avons pas cru, nous avons pris du retard par rapport à nos partenaires américains qui ont développé SpaceX et Falcon 9, et ce retard, il faut le rattraper ». Alors que SpaceX développe son nouveau lanceur à grande échelle nommé Starship et que d'autres sociétés aérospatiales comme RocketLab développent la réutilisabilité, ArianeGroup et d'autres sociétés de fusées plus anciennes qui dépendent de fusées à usage unique risquent d'être dépassées. Avec cette nouvelle fusée prévue pour être opérationnelle d'ici 2026, ArianeGroup souhaite rester important dans le monde du développement aéronautique et spatial.

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Josephine Baker par Candice Medina ‘22

Josephine Baker, une franco-américaine, a fait son entrée au Panthéon le 30 novembre 2021. Baker est née le 3 juin 1906 à St. Louis, Missouri, et elle est morte le 12 avril 1975, il y a presque 50 ans ; elle n'avait pas eu de reconnaissance. Elle est connue comme la "femme de tous les combats." Elle était militante, artiste (chanteuse, actrice et danseuse), et résistante pendant la deuxième guerre mondiale. Elle a mis du temps à être reconnue au Panthéon. Il y avait une pétition en avril 2021 qui avait besoin de 38.000 signatures. Elle est la première femme noire qui a fait son entrée. Quand elle était une jeune artiste, elle a voyagé des Etats-Unis en France en 1925. Elle est devenue la star de la "Revue Nègre" du théâtre des Champs-Elysées. Ce spectacle a aidé à populariser le jazz en France et la culture noire américaine. Baker est devenue la première star noire en France. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle a aidé Jean Lion, son mari à l'époque, et sa famille juive à s'échapper. Baker est devenue espionne pour le général Charles de Gaulle pendant la guerre. Parce qu'elle a été connue comme artiste, elle pouvait voyager aux pays neutres sans donner de soupçons ; alors, elle a obtenu des renseignements importants et l'a informé. Après la guerre, Baker a reçu beaucoup d'honneurs. Pendant les années 1950s, elle encourageait les droits des Américains noirs. Pendant la March sur Washington, elle a parlé avec Rev. Martin Luther King ; elle était la seule femme officielle qui avait parlé.

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C'était un grand honneur de faire une entrée au Panthéon. Le Panthéon a des hommes qui sont incroyables et légendaires. Il y avait soixante-dix hommes, mais seulement cinq femmes qui étaient enterrées au Panthéon avant Baker. Les femmes s'appellaient Marie Curie, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Sophie Berthelot, et Simone Veil.

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Le Mouvement de la Négritude par Logan Shallow '23 Inventé par Léopold Senghor, Léon Damas, et Aimé Césaire au vingtième siècle, le Mouvement de la Négritude était un mouvement littéraire, philosophique et politique. Le mouvement a été créé avec le mouvement francophone et le Harlem Renaissance, et les trois se ressemblaient étroitement. Le terme lui-même était une récupération, et les fondateurs ont cherché à réimaginer le rôle des Noirs dans le monde. Le mouvement était anticolonial et anti-assimilation, en ce qui concerne la politique d'outre-mer de France, et il est arrivé parce que les colonies sont devenues indépendantes. Beaucoup de gens pensaient que leur vie n’ était pas importante ou digne d’en parler, alors la création du mouvement, c’était un appel à la renaissance et au respect de l’histoire et de la culture noires. Le mouvement a ses origines à Paris parmi les francophones africains et des caraïbes, mais il s’étend à la Martinique et aux Antilles, au Sénégal, en Guyane française, et à d’autres pays francophones. Leopold Senghor a largement contribué au mouvement de la Négritude. Il est né en 1906, dans une petite ville de la côte ouest du Sénégal, appelée Joal où il a passé son enfance. En 1928 il a décidé d'étudier à Paris. En étudiant à la Sorbonne et au Lycée Louis-de-Grand, Senghor a réalisé l’influence de l’art africain sur la culture française moderne. Au cours de ses études, il a rencontré Aimé Césaire, qui l’a rejoint plus tard pour fonder le mouvement de la Négritude. Éventuellement, Senghor est devenu le premier président du Sénégal en 1968, et il a servi jusqu’en 1980.

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Avant d'étudier à Paris, Aimé Césaire a habité en Martinique, qui est une petite île dans un archipel aux Antilles. Il a épousé sa femme, Suzanne Césaire, en 1937, et il a passé les années suivantes à voyager entre la France et la Martinique. Il est devenu politicien et a travaillé pour libérer les colonies africaines de la France. Ses livres et pièces de théâtre étaient aussi un moyen pour lui de communiquer son message du mouvement de la Négritude. Le dernier "père-fondateur” officiel était Léon Damas, qui est né en Guyane française en 1912. En 1924, Damas a voyagé en Martinique pour son éducation, et pendant qu’il était là, il a rencontré Aimé Césaire. En 1929, Damas est allée à Paris où lui et Césaire ont rencontré Leopold Senghor. Pendant qu’il était à Paris, Damas a fondé un journal appelé “L’Etudiant Noir,” qui était considéré la base du mouvement de la Négritude. Ses livres et sa poésie ont discuté des sujets comme le racisme, le colonialisme, et l’assimilation. Leopold Senghor, Aimé Césaire, et Léon Damas étaient les trois fondateurs officiels du mouvement, mais les sœurs Nardal étaient aussi importantes. Jane, Paulette et Suzanne ont aidé en créant les bases théoriques et philosophiques du mouvement. Inspirés par le surréalisme, leurs écrits encouragent les autres à se joindre à la cause. En plus, leur café, qui s'appelle Quartier, était un lieu de rencontre plus populaire pour les hommes comme Langston Hughes, Senghor, Césaire, et Damas pour discuter de la politique, la philosophie, et l’égalité. Le mouvement a eu un grand impact sur les Noirs et a changé la façon dont les Noirs se voyaient ; en fait, cela a inspiré de nombreuses personnes à protester contre le régime colonial et à demander la liberté pour les pays africains. Il a aussi donné l’inspiration pour les mouvements littéraires comme le surréalisme et l’existentialisme. Le mouvement de la Négritude a mené à l’idée de l’antiracisme, la pratique de combattre activement contre le racisme au lieu de ne pas être simplement raciste soi-même. Cette idée de l’antiracisme est encore très importante aujourd’hui. Le mouvement n’a pas de fin officielle et on pense qu’il influence l’histoire, la culture, la politique, la langue, et la littérature à ce jour.

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Les Programmes d'Échange par Riya Palkar ‘22 Les programmes d'échange sont devenus une expérience populaire pour les étudiants pendant leurs années universitaires. C’est un moyen pour les étudiants de trouver leurs passions, bien qu’une expérience à l’étranger puisse être un peu effrayante. Il est intéressant de voir les différences culturelles entre les États-Unis et d'autres pays et aussi comment les barrières linguistiques peuvent affecter la communication. Pour moi, je veux partir en voyage d'études à l'étranger en France ou en Espagne à l'université, car ce sont deux pays que j'ai déjà visités et que j'aime. Aller en France serait une façon incroyable de mettre en pratique ma connaissance de la langue française et d'explorer la cuisine, les gens, les vacances, l'histoire et la culture françaises. C'est un moyen de partir de mon confort et de participer aux activités quotidiennes des habitants. Un autre pays que j'aimerais visiter est l'Espagne. Ce serait plus une expérience culturelle qu'une expérience linguistique, car je n'ai pas appris l'espagnol à l'école et je serais probablement terrible à le parler là-bas, mais la culture et l'histoire espagnoles m'intéressent beaucoup, et j'aimerais voir le pays (et peut-être apprendre un peu d'espagnol aussi !). Pour ces raisons, je crois qu'un programme d'échange serait très avantageux pour les étudiants universitaires, peu importe la langue qu'ils choisissent.

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Un été en Suisse par Luisa Ramirez ‘23

L'été de 2021…c’est un été dont je me souviendrai pendant toute ma vie. Ma sœur, Anna, et moi voulions assister à un cours pour mieux apprendre le français. En juillet, nous avons voyagé en Suisse pour nous inscrire à un cours d'été…mais nous n’étions pas ensemble dans le cours. J’ai dit à mes parents, “Je veux aller à une école différente que celle de ma sœur !” Nous voulions du temps loin de l'une et de l’autre. Nous voulions avoir des amies différentes. Nous deux voulions aller en Suisse, mais dans des écoles différentes. Ma sœur est allée à une école à Montreux et je suis allée à une autre école dans un petit village qui s’appelait Versoix, près de Genève--une grande ville qui se trouve dans la partie française de la Suisse. Le jour pour voyager est arrivé. En ce moment, nous étions à Madrid avec nos grands-parents. Nous sommes allées à l'aéroport, et juste comme ça, notre aventure a commencé. Je ne vais pas mentir et dire que je n'étais pas nerveuse. J'étais préoccupée que quelque chose n'irait pas bien. C’était le premier voyage de ma sœur et moi toutes seules en Europe. Enfin, quand nous sommes arrivées en Suisse, nous sommes allées récupérer nos bagages, mais nous avons eu un problème. Une de mes valises n’est pas arrivée. Bien sûr, j’allais être seule en Suisse sans vêtements. C'était un GRAND problème ! Ma sœur et moi avons décidé d’attendre un peu plus longtemps avec l’espoir que ma valise arriverait. Finalement, après beaucoup de patience et de plaintes, j’ai vu ma valise dans la bande de récupération de bagages ! Je n'ai jamais été autant soulagée de toute ma vie. Heureusement, ma sœur et moi pouvions aller la chercher chez nos conseillers de camp. (cont.)

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L'école où mon cours d'été se trouvait s'appelait le Collège du Léman. À mon école, j'assistais à quelques cours de français le matin. Quand l'après-midi est arrivé, tous les élèves du cours étaient heureux de s’amuser pendant cette partie du jour. On pouvait faire des activités comme le trapèze, des cours de cuisine, du tennis, du golf, des sports au gymnase (comme le badminton, le basket, etc.), et monter à cheval. On pouvait aussi pratiquer des sports nautiques. Ces activités se trouvaient au Lac Léman comme le wakeboard, le kayak, ou la planche à pagaie. Je préférais les activités du lac parce que le climat était trop beau pour ne pas être dehors. Je n’ai jamais fait de wakeboard mais je me suis armé de courage et j’ai décidé que j’allais apprendre une nouvelle activité. Je craignais faire du wakeboard puisque je ne l’avais jamais fait. Je voulais apprendre, mais j'avais peur de ne pas bien savoir comment le faire. Mes bons amis au cours m’ont dit que c’était un des cours les plus amusants donc finalement, j’ai décidé de le faire. C'était une des meilleures décisions de ma vie ! J’aimais faire ce sport et je l’aimais plus parce que j'ai vite appris avec l’aide d’une prof. Une autre activité que j’aimais était un cours de cuisine. D’une part, la raison pour laquelle j’aimais cette activité était parce que nous quittions le camp pour aller à une cuisine en France. C’était très bizarre comme on pouvait aller tous les jours dans un autre pays comme si ce n'était rien. Une chose que j’aimais de la Suisse est qu'elle est très près d’autres pays et la mobilisation est très facile. De plus, mon cours de cuisine était dans une pâtisserie française et le chef nous a appris comment préparer des desserts comme des macarons, des éclairs, et du chocolat. Le chocolat en Suisse est le meilleur du monde !

Lac Léman

Collège du Léman

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D’autres types d'activités qu’on faisait étaient les activités du soir. Nous quittions l'école pour faire des activités comme le bowling, se promener dans la forêt pour avoir des feux de joie, et faire du laser tag. Aussi, les weekends nous pouvions choisir entre quelques excursions. Par exemple, un week-end, je suis allée à la ville de Genève pendant une journée. Nous avons visité le musée des montres de Patek Philippe avec l'école parce que les montres en Suisse sont les meilleures du monde. Après, mes amies et moi, nous sommes parties pour nous promener en ville. Nous avons aussi fait du shopping et nous avons mangé. Quand nous nous sommes rencontrées avec les conseillers pour retourner à l'école, ils nous ont amené pour manger une glace qui était vraiment délicieuse avant de rentrer. Ensemble, à l’école nous nous sommes amusées à des soirées qui s’appelaient « disco night » et « karaoké night » et c’était tellement agréable d’être avec mes amies. Pendant ce séjour, j'ai eu une opportunité incroyable. Cette opportunité est de connaître des personnes de partout dans le monde. C'était très génial parce que j’ai appris beaucoup de choses en ce qui concerne d’autres pays et cultures. Les personnes qui étaient au camp avec moi sont devenues comme ma famille pendant le temps que nous étions ensemble. Elles sont devenues des personnes très importantes dans ma vie et même si je ne les vois pas souvent maintenant, je sais qu’elles seront toujours mes amies et j’espère qu'un jour je les reverrai.

Genève, Suisse

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Une chose qu’on doit savoir en ce qui concerne la Suisse est que tout le monde veut aider les autres et que c’est un pays vraiment sûr. Aussi, la nature est une de mes choses favorites en Suisse. Les montagnes, les lacs, et le paysage en général sont vraiment magnifiques. Quelque chose que j'ai appris pendant mon séjour en Suisse était d’essayer de nouvelles activités et de passer moins de temps au téléphone pour connaître plus de personnes. Aussi, n’ayez pas peur de faire des activités que vous n’avez jamais essayées et n’ayez pas peur de faire des erreurs. Par exemple, quand je parlais en français, j’avais peur d’oublier comment dire quelques phrases. Mais, ma prof du cours m’a encouragé de parler même si je faisais beaucoup d'erreurs. Elle voudrait seulement que je parle en français et que je me sens plus à l'aise. Donc, il y a toujours une première fois pour apprendre et apprécier une culture et une langue d’un pays étranger.

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Est-ce que les bilingues apprennent de nouvelles langues plus facilement que les monolingues ? par Melinda Amorosi ‘23 Cette année, je fais un projet indépendant pour examiner si les bilingues peuvent apprendre les langues secondaires plus facilement que les monolingues. Je fais ce projet parce que la linguistique m’intéresse beaucoup, et en général je voudrais apprendre plus au sujet de comment on apprend les langues. J’ai les monolingues, les bilingues, et les personnages qui sont au milieu (par exemple, il y a quelqu’un qui savait une langue secondaire quand il était jeune, mais il l’a oublié, ou quelqu’un peut comprendre complètement une langue secondaire mais il ne peut pas la parler). J’ai utilisé le programme Duolingo pour l'apprentissage des langues. Pendant une semaine, ils étudient une nouvelle langue similaire à une langue qu’ils savent toujours, mais il faut qu’ils n’aient jamais étudié la langue qu’ils étudieront. La plupart des gens étudient l'allemand, une langue similaire à l’anglais. Pour la deuxième semaine, ils étudient une langue qui n’est pas similaire à une langue qu’ils parlent. J’ai choisi le coréen parce que cette langue n’a pas de rapport avec n’importe quelle autre langue. À la fin de chaque semaine, ils passent une petite interro. Les résultats de mon projet ne sont pas certains. Je n’avais pas assez de participants pour conclure si mon hypothèse est acceptée ou non. Néanmoins, les bilingues ont appris une nouvelle langue plus vite que les monolingues. Cependant, les bilingues n’ont vraiment pas fait mieux que les monolingues sur la petite interro. Je voudrais faire plus de recherches sur ce sujet, et je veux faire un autre projet indépendant l’année prochaine pour comprendre plus comment on peut mieux apprendre une nouvelle langue.

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Prochaine Arrêt : Lyon ! par Sydney Cameron ‘22 Mon voyage à Lyon, en France, avec ma famille en 2017 est l'un des voyages les plus mémorables auxquels j'ai participé. C’était un voyage fantastique rempli de plats délicieux, les beaux monuments et les nombreuses promenades. Honnêtement, manger de la cuisine française délicieuse à chaque repas était probablement ma partie préférée du voyage, mais les immenses cathédrales étaient cool aussi. La cathédrale la plus célèbre de Lyon s'appelle La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Lyon. C'était au milieu d'une place publique. Je pense que c'est une qualité très intéressante de la France et d'autres pays européens - comment les belles cathédrales sont souvent au milieu des petites boutiques et des restaurants. Cependant, une autre cathédrale que nous avons visitée a été différente parce qu’elle se trouvait au sommet d'une colline surplombante la ville. C'était La Basilique Notre Dame de Fourvière. La promenade jusqu'à cette cathédrale était longue et fatigante, mais arriver au sommet était gratifiant. La vue sur Lyon était incroyable. Le mélange des toits orange et rouges combinés avec la rivière en contrebas était à couper le souffle. Ensuite, nous nous sommes retournés et avons vu un immense bâtiment avec deux hautes tours qui sortaient du sommet. La cathédrale était tellement grande que mon esprit ne pouvait pas comprendre la taille. Lyon m'a exposé à beaucoup de nouvelles cuisines, de nouvelles architectures et j'ai fait beaucoup de bons souvenirs avec ma famille.

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Le Débat du Hijab par Saloni Bhatia ‘24

En France il y a un sujet controversé à propos du hijab. Le gouvernement français a décidé de protéger la femme parce qu’il a l’idée que les femmes sont forcées de porter le hijab. Aussi, parce que le gouvernement veut arrêter la propagande de l’Islam radical. S’il y a une femme qui porte un hijab elle reçoit une amende de 150 euros. La loi était proposée par les républicains et opposée par le gouvernement français; le 19 janvier, il y avait un vote et c’était 160 en faveur et 143 contre la loi. Le président actuel Emmanuel Macron est contre la loi, mais ce n’est pas sa décision. La décision était prise par les écoles, mais récemment le gouvernement a décidé que le hijab n’est pas autorisé pour les matches de sport. La décision du gouvernement a mené à beaucoup de manifestations contre la loi. ‘Les Hijabeuses’, l’équipe de France féminine de football a manifesté à la mairie de Lille. Un brouillon de loi qui interdit le hijab ira à l’Assemblé nationale française après que le Senat a décidé de ne pas voter sur la législation. l’Assemblé nationale a dit que ‘les symboles religieux sont interdits’. Ils ont aussi dit que le port du voile est interdit pour la sécurité des athlètes. Fatima Bent, la présidente d’une organisation féministe et antiraciste, a dit à CNN qu’elle croit que l’interdiction du hijab n’a rien avoir avec la performance des athlètes. La ministre française pour l’égalité des sexes dit que les femmes devraient être autorisées de porter ce qu’elles veulent pour être confortables. Beaucoup de gens sont en colère que le gouvernement force des femmes à choisir entre leur sport et leur religion. Ils disent aussi que ce n’est pas juste que les jeunes filles soient dans cette position parce qu’elles ne comprennent pas les conséquences de porter le hijab. Les Musulmanes ont beaucoup de difficultés à cause de l’islamophobie et elles ne veulent pas que l’islamophobie affecte leur amour pour le football.

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Il y a aussi la question des Jeux Olympiques en été de 2024 parce qu’ils seront en France et on veut savoir si les athlètes des pays différents pourront porter le hijab. Les athlètes des pays différents ne sont pas citoyennes de France donc il y a une possibilité qu’elles seraient excusées de cette loi. La décision pour ce débat continuera à l’avenir parce qu’il y a du temps avant les prochains Jeux Olympiques. En ce moment, il y a beaucoup de manifestations donc la loi peut être toujours rejetée par l’Assemblé nationale française.

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La Grève de CPE au Québec Annabel Hellman ‘22 Mercredi le 1 décembre 2021, beaucoup de travailleurs canadiens des Centres de la petite enfance (CPE) faisaient la grève parce qu’ils pensaient qu'on ne les payait pas assez. C’est après que le gouvernement a donné une augmentation de salaire aux éducatrices, mais pas aux autres travailleurs. Initialement, la grève aurait dû durée pendant deux ou trois jours. La semaine suivante, les membres de trois syndicats–FSSS (Fédération de la santé et les services sociaux), FIPEQ (Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec), et SQEES (Syndicat québécois des employées et employés de service)–ont reçu un mandat de grève illimitée. Une de ces organisations, FSSS a commencé la semaine d’après, et a aussi fait la grève. En plus, il y avait des manifestations aux CPEs par les travailleurs. Ils seraient payés $300 s’ils faisaient les manifestations, mais s’ils ne les faisaient pas, ils ne seraient rien payé. FIPEQ a commencé sa grève le lendemain, et FSSS a fait la grève illimitée. Le gouvernement pense que ses offres satisfairaient les travailleurs, alors il ne comprend pas pourquoi ils ont encore fait la grève. Le gouvernement a proposé une augmentation de 11%, ce qui est “historique”. Les négociations ont eu lieu par les syndicats pour gagner plus d’argent. A cause de cela, tous les CPE étaient fermés. Les parents n’ont pas eu de services de garde pour leurs enfants lorsqu’ils travaillaient. Alors, ils ont dû rester à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Aussi, les éducatrices n’ont pas pu être payées. Le 12 décembre 2021, les travailleurs et le gouvernement étaient d'accord, et les travailleurs seront payés 12% plus qu’ils étaient payés avant.

Un enfant à la maison après que les CPE ont fermé.

Les travailleurs de CPE font une manifestation.

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La Cavalerie, Aveyron, France par Jeffrey Cheng ‘22 La Cavalerie est une petite commune dans le sud de la France, en Occitanie, une région française. C'est une petite ville très pittoresque, parmi beaucoup d’autres. Il faut que vous y visitiez si vous avez l’occasion de voyager pour voir la beauté de son architecture ancienne.

Quand vous y visitez, vous pourriez voir l’histoire et la gloire de la France d’autrefois. Cette petite commune a l'histoire de beaucoup de guerriers courageux. Fondée au 12ème siècle par les chevaliers templiers de Larzac, la ville était fortifiée par les chevaliers hospitaliers au 15ème siècle. Cette ville est très petite aujourd’hui, mais elle a survécu les Guerres de religion, quand les Catholiques et les Protestants français se sont combattus.

Récemment, entre 1971-1981, la Cavalerie était un centre de manifestations, Le Combat pour le Larzac, par des paysans contre l'agrandissement du Camp du Larzac, une base militaire. En fin de compte, le nouveau président François Mitterrand a abandonné le projet.

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Éric Zemmour par Kwabena Ampomah ‘22

La prochaine élection du président français en 2022 introduit beaucoup de candidats potentiels. Je voudrais me concentrer sur Éric Zemmour, un candidat d’extrême droite. Éric Zemmour est né le 31 août 1958 à l’est de Paris. Il a été élevé en Seine-Saint-Denis, un département dans le Nord de la France. A Paris, il a obtenu son diplôme de l’Institut d'Etudes Politiques en 1979. Il a étudié les derniers présidents Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand. Après qu’il a commencé sa vie politique, il est devenu écrivain pour le Quotidien de Paris. En 2010 Zemmour a commencé à parler au sujet de la théorie du Grand Remplacement. Il s’agit des étrangers qui remplaceront la population française. Éric a été connu pour son affirmation “ Nous ne nous laisserons pas remplacer” (en anglais “we will not let ourselves be replaced”). Cette affirmation est utilisée parmi beaucoup de groupes haineux. Il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle le 30 novembre 2021. Il a formé son propre parti politique “le Parti Reconquête.” Pendant le rassemblement d’Éric Zemmour, le politicien a été attaqué par un manifestant. Après l’attaque, une bagarre générale a commencé entre un groupe anti-raciste et un groupe anti-immigration. La bagarre générale montre que les divisions sociales, politiques, et philosophiques entre les Français continuent à être un grand défi.

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Saisir l’occasion par Kristine Wang ‘19

Bonjour tout le monde à Paris! I graduated from GA in 2019 and am currently a third-year at Penn State studying finance with a minor in French. Right now, I am writing to you from Paris, France where I’m spending the rest of my semester taking French classes, business classes, and art history classes! Over the last few years, I know that we have all experienced what it means to miss opportunities and moments in life that we may never get back. What were once accessible and inevitable experiences like prom, graduation, vacations, etc. are now such privileges and moments of luck. This is why I cannot stress enough the importance of seizing opportunities and moments that may bring you out of your comfort zone and allow you to meet new people, see new places, and understand a new version of you! In middle school, we were given the chance to pursue a language of our choosing for the rest of our academic career. Reflecting back, maybe I just wanted to be different from all my other friends or maybe I thought that French simply sounded pretty, but when I committed to studying the French language, I had no idea how much of an impact this language and culture would have on my global perspective. Throughout my more advanced studies at GA, I learned about the wonderful cuisine and characteristics of the French lifestyle as well as the complexities and tragedies of French history and culture. My first semester of college, in my first meeting with my advisor, I made it a point from the very beginning that I wanted to carve out a semester to study abroad in Paris.

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Over the COVID-19 pandemic, I realized how quickly important moments and experiences could be taken away by uncontrollable forces. My mindset has truly shifted to saying yes more and allowing myself to be uncomfortable in new opportunities, so when I had the chance to study abroad this semester in France, I knew I had to say yes. Being so far away from home and everything that is familiar is certainly an adjustment, but I have grown to be so independent and my perspective has globalized that much more. I’ve come to really love the days where I can walk alone along the Seine or through the district of Le Marais and take in the sites and scenes around me. Being surrounded by so many people from all over the world in my classes has taught me a lot about what it means to find commonality amongst strangers and what it means to present myself and my passions. I’ve had so many opportunities already to travel around Europe, and so far, I’ve been to 4 different countries in the last month alone! Each city brings its unique character and memories to create, and I am incredibly fortunate to have already fulfilled so many of my aspirations for abroad. This hasn’t only been a fun vacation abroad. I’ve also learned so much about European culture and politics, especially in France. The French, in particular, are extremely politically outspoken and active with protests or strikes happening every weekend. With the upcoming French presidential election, I’ve had the opportunity to discuss in my classes the differences amongst American and French politics and how these differences affect our daily ways of life. With the most recent invasion of Ukraine, being in Europe has made me feel so much closer to such a historical and tragic event in history, and each day the discussions in our classrooms have brought us even more knowledge and understanding of the situation. Overall, I could not emphasize more the impact that being in a new country for a longer period of time has had on my personal and professional growth. From simple things like navigating the Metro to larger instances like traveling the world, these experiences will forever shape how I view myself and the environments around me. This isn’t a story simply to convince you to take a semester off and jet to Europe, but more to explain the importance of seeking new experiences and seizing those opportunities that you may not get again.

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My Moroccan Voyage by Maya Altimany ‘22

Over the summer, I had the incredible opportunity to travel to Morocco with my family. We visited various cities, such as Casablanca, Fez, Marrakesh, Rabat, Chefchaouen (a.k.a “the blue city”), and Essaouira. Each city differed in its landscape, as Essaouira is a port city and resort, whereas Casablanca is a modernized powerhouse, which is referred to as “the main gateway of Morocco”. In addition to the various landscapes, the delicatessens in each city greatly differed. In Essaouira, I tasted several fresh kinds of seafood like cod and small shrimps, and in Marrakesh, I ate traditional Tajine entrees, which is a clay pot in which chicken and couscous are cooked for several hours. One primary highlight of the trip was camping overnight in the Sahara Desert. It was an extraordinary experience, as I also rode on a camel for a little less than an hour. The next morning, I woke up at approximately 5:30 AM and watched the sunrise while eating shakshuka, which is a classic Mediterranean dish of eggs poached in a sauce of tomatoes, olive oil, peppers, onion, and garlic, and commonly spiced with cumin, paprika, and cayenne pepper.

My trip to Morocco allowed me to educate myself on a similar yet different culture than mine, which ultimately shaped my core understandings of cross-culturalism.

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Deliberations from Dakar by Zoe Torrey ‘19

I had two criteria for my study abroad experience as I began to plan for my third year of college: I wanted to go to a place that I’d never visited before, and I wanted to speak French. The former requirement was born out of my general desire to explore as much as possible, and the latter because I wanted to continue my ten-year long romance with the French language. When GA required my incoming sixth grade class to self-select into language classes, I was quick to choose French. Spanish or Mandarin were perhaps more practical choices for me as a U.S. resident, but I was easily wooed by mental visions of cobblestoned Parisian streets and a sparkling Eiffel Tower. My motivations for studying French were almost entirely based on stereotypical ideas about the lush, cosmopolitan world of France, and more specifically Paris. However, as I made my way through French A, B, and C and then progressed through four high school classes with Madame Test and Dr. Lemaire, the hundreds of hours I spent in these (and history) classes popped the bubble of my shallow ideas about the relevance of French as a language and revealed to me the extent to which the language is not only global in terms of its reach, but also carries the significance of infinite socio political complexities. France participated heavily in conquest and colonialism throughout the 19th and 20th centuries, although its intrusion into other societies around the world both pre- and post-dates that general timeline. As a result of the country’s activities, almost every continent contains at least one francophone nation or area. From French Guiana to Laos, Côte d’Ivoire to Quebec, there are millions of people around the world who greet each other with “Ça va?” and use the verbs avoir and être in their quotidian lives. I’m looking to either minor or double major in French at UChicago; now that I’m in my third year, I have several French literature electives under my belt in which I’ve read authors from Molière to de Beauvoir to Fanon, and in which I’ve engaged with stories birthed both in the heart of Paris and in dozens of other places throughout the francophone world. My current French-related worldview is infinite in comparison to the stereotypes I housed when I made my language choice ten years ago. And, thanks to the 10 weeks I’m spending in Dakar, Senegal, my perspective is still expanding.

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Dakar is the westernmost city in continental Africa, occupying the Cape Verde peninsula that juts out into the Atlantic Ocean. It’s indubitably the metropolitan hub of Senegal, and one of the most important cities in West Africa, alongside Abidjan and Lagos, to which the fact that Dakar represents just .3% of Senegal’s land surface area yet is home to 25% of the Senegalese population attests. My corner of Dakar is a house in Mermoz, a neighborhood that is a ten-minute stroll from Rue de la Corniche, the highway that snakes along the Atlantic coast, and a twenty-five-minute walk from the West African Research Center, where I take classes, and the University Cheikh Anto Diop de Dakar, where many Dakarois my age attend university. My house is never boring: three generations of the Géorges family live under one roof (on top of which live 16 sheep that my host father raises for sale) along with several relatives and friends who board temporarily; on any given day, there are likely to be between 10 and 14 people in the house, not including myself and my UChicago roommate, also named Zoë (but she spells it wrong). Zoë and I move through the day as both outsiders - we do not speak fluent Wolof, the most common language spoken in Senegal after French that is the colloquial language of choice for many Dakarois and our family – and as members of the clan. We play with our adorable but mischievous host siblings, Bachir, Aissatou, and Dija (4, 4, and 2 years old, respectively), we joke with Yaay, our elderly host mother, (Yaay is a Wolof term meaning “maman”), and we gossip with Awa, Yaay’s friend’s 21-year-old daughter who has moved from her village outside of Dakar to attend university and helps around the house in exchange for room and board. La famille Géorges has welcomed us to eat with them from the large communal dinner bowl in the style of typical Senegalese family dining, told us the stories of their lineage and each of Yaay’s eight children, and even invited us to join them at birthday parties and baptisms. They have also entertained my constant desire to practice my French and supplied me with new vocabulary and phrases whenever I come up short; my house not only provides a social and emotional home, but also an incubator for the type of linguistic fluency that I’ve been seeking through my study abroad experience.

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The study part of study abroad is easily neglected through afternoons at the plage, evenings eating thieboudienne with friends, and nights attending concerts featuring Youssou N’Dour or reggae groups from France and Côte d’Ivoire, but the classroom element of my experience has been intellectually invigorating and extremely meaningful. Our nine weeks of study consist of three three-week periods, each with their own theme: postcolonial history and contemporary context of Senegal, enslavement and the slave trade in Senegambia, and Senegalese literature, respectively. At the time of this writing, I’m finishing my final week of classes on slavery and completing a project on the presence and absence of female narratives in archives related to local and trans-Atlantic enslavement. The readings we’re assigned so far have interrogated many elements of Senegalese’s history and culture: ethnic identity, Islam, migration, the legacy of colonialism, enslavement, polygamy, social customs, gender norms, and more. My classroom is an outdoor space in which my 16 classmates and I wrestle with the material and have what I feel are fruitful discussions about the negotiation of identity and the impact and continued creation of history. My favorite article we’ve read thus far analyzed former U.S. President George W. Bush’s 2003 visit to Gorée Island and the way that his trip recreated the dynamics of enslavement for the island’s residents even as he claimed to confront its legacy alongside Senegalese president Abdoulaye Wade. The author wove in a social analysis related to the popularity of soccer in Senegal as well, which was particularly timely given that Senegal beat Egypt in the AFCON final only a week later, causing Dakar to erupt in celebration for several days and sleepless nights. The city is no less its own enormous, tumultuous classroom. The simple walk from home to school nearly overstimulates me with all it holds to wonder about. Most official or administrative signs are written completely in French, while political advertisements for the recent mayoral election are almost exclusively in Wolof – why? Or what about transportation: to get from point A to point B you can take a taxi, drive a motorbike, walk, pay 200 CFA for a public bus, or pay 100 CFA to climb aboard a car rapide. The latter are ubiquitous brightly painted buses operated by duos of young men - one drives, one hangs off the back – that have no set route, schedule, windows, or limit as to the number of riders they’ll try to pack into the interior. I hop on and hold on, hoping that the bus will turn the way I’m trying to go at the next roundabout. Every venture is a complete sensory experience: the smell of freshly caught fish or café touba, the half-chant, half-song of prayers floating from the loudspeakers on the nearest mosque, the sand that somehow finds its way onto every street and then into my shoes, the unbelievably good oranges I buy loyally from my favorite fruit stand, the tendency towards brightly colored clothing that has me envying the outfits of most women I pass. My time here has formed an incredible mosaic of experiences to which I can’t do justice in just a few pages. However, it’s also been challenging in some ways. I am unused to standing out everywhere I go because of my race, to eating a very different diet, to forming relationships using my non-native language, to haggling aggressively over prices. That’s not to say that the discomfort of these moments is unproductive – because all these experiences are pushing me to learn, grow, and empathize - it’s just new. I am embracing the newness of the city, the wisdom of my professors and classmates, and the complexities of the experience, and I’m trying to do it in French.

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我的暑假 Christian Combs ‘22 孔仁慈 这个暑假我在海边做了很多事。我在海边的时候,我跟奶奶,妈妈,两个哥哥,舅舅,舅母, 和两 个表兄一起往。我常常在海边跑步,冲浪,打篮球,踢足球,和钓鱼。我在海边玩了两个月。我还去看了 很多大学。我去了宾州和纽约。我最喜欢费城的大学。看大学的时候教练常常看我踢足球,看我踢的怎 么样。那些教练常常告诉我,我踢足球踢得很好,所以让我很高兴。 这个暑假我最喜欢踢足球。我在宾州和纽约踢足球。我爸爸和妈妈开车送我去足球场。这个暑假 我去看大学的时候,大学的教练会看我踢足球。虽然我喜欢踢足球,可是大学的教练看我的时候让我很 紧张。大学的教练看我踢足球以后他们常常告诉我除了我很快以外,还踢得很好,所以让我很高兴。这 个暑假踢足球很不舒服,因为天气常常非常热,所以让我很累。我还跟那些教练聊天,因为我想听听他 们足球队的事。他们都告诉我他们有最好的足球队。我常常问他们很多问题。我问他们我会去哪个 Division 的足球队。不同的 Division 会影响我的学习。 这个夏天我去了很多地方旅行,因为我得去 看很多大学。我爸爸和妈妈开车送我去大学。我们 一起看了 Colgate University, Drexel University, Hamilton College, Williams College, and Dartmouth College。看大学的时候我穿蓝色的衬衫和黑色的短 裤。我不知道我喜欢什么大学,因为大的大学或者 小的大学,我都喜欢。比如,Drexel 比 Hamilton College 人多多了。我也不知道我想去城市或者农村 的大学。我喜欢城市的大学,因为城市的大学有很 多人,而且附近有很多饭馆。我在城市可以做很多 事。我喜欢农村的大学,因为很漂亮。我的家人最喜 欢 Dartmouth, 因为 Dartmouth 离山很近,所以我能 常常去滑雪。

这个暑假我去了宾州和纽约。我在宾州和纽约 看了很多大学,而且还踢了足球。这个暑假我还 去了海边。我跟奶奶,妈妈,两个哥哥,舅母,舅 舅,和两个表兄在海边玩。

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Jake Hsu ‘22 徐偉傑

这个夏天我过得很好!这个暑假我做了很多事。我去了很多地方旅行。我还打了很多篮球而且还 打了很多美式足球。六月的时候我在夏令营工作。因为我喜欢孩子,所以我 喜欢在夏令营工作。七月四日的时候我去海边游泳和钓鱼。海边的菜很好吃。在海边我特别喜欢 吃 french fries, chicken fingers, 和 caramel popcorn. 我有四只狗,所以我每天还遛狗。我有 Great Dane, Yellow Lab, Saint Bernard, 和 Cockapoo。 Great Dane, Saint Bernard,和Yellow Lab 非常大, 可是 Cockapoo 很小。

因为我得去看很多大学,所以这个暑假我和我的家人一起去了很多地方旅行. 我们去旅行去了两 个星期。我们去看了 费城, North Carolina, Virginia, Chicago, Nashville, Washington D.C., 波士顿, 和 纽约。 我喜欢城市里的大学因为城市里常常会有很好吃的饭馆。因为我喜欢打篮球和美式足球, 所以我喜欢教育好的大学,也喜欢运动好的大学。我爱我的家人-爸爸,妈妈,妹妹,弟弟,所以, 我想去离我的家很近的大学。费城 有最好吃的菜。费城有很好吃的 cheesesteaks, pizza, 和中国菜。 宾大有优秀的教育也有很好的运动。宾大的运动场不但很漂亮也很酷,而且离我的家很近。 从我 的家到 这个学校 只需要三十分钟,所以我特别喜欢宾大。

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这个暑假七月的时候我去了Augusta,Georgia 打篮球。在那我打了两个星期的篮球。我和我的 球队先一起坐了飞机去 Charlotte,North Carolina。从费城到 Charlotte 的飞机需要两个小时。 然后我们从 Charlotte 开车到 Augusta。从Charlotte 到 Augusta 得开三个小时的车。我们一到 Augusta就打篮球. 打完篮球以后我和我的球队去了酒店。酒店是 Holiday Inn Express。这个酒 店很干净,所以我很喜欢。酒店还有游泳池。我和我的朋友一起游泳很好玩。Augusta 有很多 很好的餐厅。我去了 Chick fil a, Wing Stop, Chipotle, Red Lobster, Popeyes, 和 Bojangles. 我的 篮球球队打得很好。 我们赢了十场球赛,只输了两场球赛。

虽然这个暑假很好,但是也很忙。虽然我有很多时间,可是我有很多功课。我得写申请大学的 文章,还得做 GA 的 功课。虽然夏天做的事我都喜欢,可是我最喜欢的事是去看大学和去 Augusta,Georgia 打篮球。

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我的夏天 Alex Goodridge ‘22 顾玫 这个暑假我做了很多事。我不但旅行而且还工作。这个暑假我很忙。我在GA暑期营工作。我是 暑期营的辅导员。我平常教孩子怎么踢足球和打篮球,虽然教孩子不太容易,可是很好玩。 我这个夏 天在GA打篮球和踢足球。我花了很多时间踢足球, 因为我喜欢踢足球,所以我常常踢足球。暑假, 我 在家的时候,我常常看书,看电视,看电影,还常常遛狗和跑步。 我去了很多地方旅行。 我不但去了 加州,而且去了海边玩。暑假的时候,我还去看了很多大学。这个暑假虽然我很忙,可是很好玩。 这个暑假的时候,我去了很多地方旅行。我喜欢旅行因为我可以看很多人,文化,和漂亮地 方。 我先去了马萨诸塞,北卡罗来纳,看大学。然后我跟我的朋友去新泽西的海边,买东西,我还跑 步,和去海边游泳。新泽西的天气不错因为不太热而且不下雨。然后我去了加州。在加州我看了我的 阿姨,大爷,和表兄。因为新冠疫情,我已经一年没看到他们了。在加州我们买东西,玩儿,和去海 边。加州的天气很好,不但不冷不热,而且很晴朗。在加州我看到很多人遛狗,我觉得很有意思,因为 我喜欢狗!加州天气比新泽西天气好得多,而且更舒服。我花了很多时间旅行,虽然我很忙,可是旅 行很好玩。

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这个暑假我常常踢足球。现在是我的足球赛季,所以这个暑假我 练习了踢足球,准备这个足球赛季。因为夏天的天气很热,所以 练习足球很不舒服。虽然天气不舒服,可是我跟我的朋友踢足球 ,所以好玩了。练习足球以后我跟我的朋友去饭馆吃午饭,很好 玩。我喜欢跟我的朋友吃午饭或者吃晚饭。这个暑假,我觉得跟 我的朋友踢足球最好玩 这个暑假不但很 好玩,而且很有 意思。我跟我的 朋友玩儿了,而 且还跟我的家人 旅行了。我特别 喜欢踢足球和旅 行。 我希望明年 夏天可以快点儿 到。

Aidan Gor ‘25 今天是中国新年。我的阿姨,叔叔,和祖父母都来我家。他们给我红包。红包有很多钱。我们一起吃饺子, 年糕,和春卷。我最喜欢吃年糕因为年糕很好吃。晚上我们一起去放爆竹,因为炮竹可以吓退邪灵。我们 还一起点亮灯笼,因为可以带来好运。然后,他们要离开了。我对他们说,“新年快乐!再见!”

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Ella Metro ‘23 美艾佳 这个暑假我做了很多事。整个暑假我去了海边玩。我整个夏天都在海边工作。六月的时候我准 备了SAT考试,而且考了试。我的考试考得不错。在海边我不但看书而且我还去游泳,游泳的时候我看 到很多鱼。鱼真的很漂亮。在海边游泳以后我很累所以我很喜欢睡一下觉。我看了五本书。这个暑假我 每天都锻炼。我常常跟我的哥哥和妈妈早上去打网球。我也常常去跑步。下午我会遛狗。晚上我跟我的 朋友一起去跳舞。我和我的家人去了很多饭馆吃饭。那些饭馆的饭都很好吃。我们也常常看电影和看 电视。我和我的妈妈喜欢看做饭的电视。我和我的爸爸喜欢看恐怖的电影。海边以后我和我的朋友去 了一个很大的音乐会。我非常喜欢这个音乐会。 这个暑假我在 auntie annes工作. 我的朋友跟我一起工作,我们一起工作非常有意思。我喜欢做 pretzels。我也喜欢赚钱。我在工作的时候认识了很多人。我和十个人一起工作,他们都非常好。在 auntie annes我是售货员我也做pretzels。商店常常很忙所以我和我的朋友都很累。我平常开车去工作可 是我有时候也骑自行车。工作以后我很喜欢去商店。在商店我买很多衣服和花很多钱!

这个暑假我去科罗拉多州。我坐飞机去denver,我看了很多 书。在机场,我的奶奶和爷爷开车送我和我的妈妈去他们 的家。他们的家很新很漂亮。我们也去看我们姑姑和叔叔。 在科罗拉多州,我去看大学。这个大学校园很大,科罗拉多 州很热。我们吃晚饭以后看大学。我的饭很好吃。在 boudler,我去买东西给我妈妈。我买了两件衬衫,我的妈妈 买了一双鞋。我和我的姑姑早上去跑步,我们下午去 hiking。这个旅行很好玩儿。我回家以后,我很不高兴。

这个暑假很好玩儿。我做了很多工作, 我赚了很多钱,也看到了很多东西,和 很多家人。这个暑假比上个暑假好玩 很多。

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Jack Brookman ‘22 卜杰克 这个暑假我做了很多事。我除了钓鱼以外我还常常去海边,我还常常玩儿美式足球。我也去了很多地方 旅行,比如Vermont, Connecticut, New Hampshire 还有纽约。我还去看了很多大学。我最喜欢的大学是 Dartmouth。Dartmouth在New Hampshire。因为这个地方非常漂亮,而且在Hanover饭馆的菜很好吃,再说 Dartmouth的人都很客气。我还看了很多书,我最喜欢看的书是Frankenstein。这本书非常不但精彩,而且 很有意思。 这个暑假我最喜欢玩美式足球。每天我都锻炼。而且我去了很多大学。比如我去了New Hampshire,Maine,Pennsylvania,Connecticut,还去了Vermont的大学。在大学我练习美式足球的技术。 我还看了很多高楼大厦。我还跟很多教练聊天儿。因为我希望他们可以给我建议。我跟我的爸爸去 Bowdoin,因为Bowdoin在Maine,所以我们去哪儿的时候我们去钓鱼了。Bowdoin校园的右面是海边。我 们没钓到很多鱼,但是我看到很多漂亮的地方。比如我们看到山,海岸,鸟,还看到海狗。缅因有很多海 鲜,所以我们吃了很多的海鲜。我最喜欢龙虾,因为龙虾的肉很好吃。因为Maine有很多龙虾所以龙虾很 便宜。我和我的爸爸吃了很多龙虾肉。我们吃得很高兴。

这个暑假我常常去钓鱼。我的爸爸最喜欢去钓鱼所以他教我钓鱼。我跟我的爸爸有一个很大的船。 我们的船很旧,但是我们常常开我们的船去钓鱼,我们钓到很多种鱼。比如这个暑假我们钓到了 Yellowfin Tuna,Mahi,Flounder,Seabass,还有White Marlin。我喜欢吃鱼因为鱼很好吃,还有鱼的肉 很健康。我最喜欢Tuna,我平常用Tuna做寿司。我觉得我的家常寿司比师傅的寿司更好吃。这个暑假 我钓了三个月的鱼。我在New Jersey,Deleware,还有 Maine钓了鱼。我最喜欢在New Jersey钓鱼。 这个暑假我做了很多事。我除了去钓鱼以外,还看了很多的大学,还玩了美式足球。这个暑假真好 玩。

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Stella Lee ‘23 李拫信

今年暑假真好玩儿!我六月二十号的时候坐飞机 去亚利桑那。 在亚利桑那,我先在大峡谷骑马。我 先骑马,然后去爬山。亚利桑那 的山很漂亮。可是 , 亚利桑那 太热了!所以,我跟我的家人常常游 泳。我还去了动物园,很有意思。 我最喜欢看老 虎。 可是我想动物是不是也觉得很热。亚利桑那 以后我买了一匹马!我的马叫GOOSEY。它很可 爱了。我最喜欢骑马所以这个暑假我常常去马场。 我七月一号还坐飞机去佛罗里达玩!我最喜欢迪 斯尼和海边因为在海边我们能游泳和吃冰淇凌。 我最喜欢巧克力 的冰淇凌。我跟我的哥哥还去看 了几个大学。我觉得不但没有意思,而且让我很紧 张!因为我今年会申请大学。 佛罗里达以后,我 还去了水族馆。我觉得鱼很漂亮。暑假的时候我常 常我跟我的朋友一起去玩。我们常常去商店买东 西。我们买了很多的东西。暑假我在家的时候,我 常常遛狗和带狗去爬山。虽然山很漂亮, 可是让 我很累!我的朋友有一个牧场所以我能看他的 牛。它叫MISSY,非常可爱。可是我觉得GOOSEY 比MISSY可爱的多!

我今年暑假学会了开车所以我开车送我的朋友去购物中心。因为我们喜欢去商店玩,我们常常买很 多的东西。有一天,我和我的朋友去购物中心。我的朋友KAITLYN爱买衣服,所以她在衣服店买很 多的东西。他工作所以有很多的钱!我的朋友AUDREY也最喜欢买衣服。她常常穿裙子和衬衫。我 的朋友NATHAN买东西的时候不喜欢试穿衣服因为会花很多的时间。他最喜欢买鞋。他有很多双 鞋。她最喜欢红色和黑色的鞋。我不喜欢买衣服。裤子和裙子都太贵了。 我喜欢去书店和饭馆。我 们先去鞋店因为NATHAN要买一双咖啡色的鞋。可是这个鞋店没有那那种咖啡色的鞋。所以她买了 一双黄色的鞋。他觉得这双鞋很酷所以她平常穿那个双。 我们还去了书店。AUDREY跟KAITLYN 一起买了两杯咖啡。我买了三本书。我们在书店的时候,NATHAN很饿了。 所以他去饭馆买了一个 比萨。 书店以后我们都很饿!所以我们去了中国饭馆。我们点了三盘饺子和四碗牛肉。吃饭以后我 们又去了衣服店买东西!

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八月的时候,有一天我和我的哥哥一起去他的大学。这年是他的第二年在大学。他开车送我们 去爸爸的医院。我们的车有很多的东西因为哥哥得去宿舍。我们到费城去中国饭馆吃中国饭。 我哥哥最喜欢担担面所以,我们点了四盘担担面,和四碗米饭。我也喜欢担担面可是太辣了! 所以我们很渴。爸爸和妈妈喝了绿茶。哥哥和我喝了冰水。我们在中国饭馆的时候费城开始下 雨了。可是我们没有雨伞也没有雨衣。所以,我们在饭馆等了半个小时。到雨停了以后我们才一 起走路去哥哥的大学。那天我看到了他的室友。很高兴认识他。他叫GUTHREY。GUTHREY很 高也很聪明。我觉得他们的宿舍跟哥哥的房间一样大。虽然很小可是非常方便。因为,他们的宿 舍在第一楼。我不知道我的哥哥喜欢不喜欢他的大学。虽然他不喜欢学校,可是他喜欢跟朋友 玩游戏。我会很想他。我希望我很快就可以见到他了!

我特别喜欢今年的暑假。因为我看了很多的朋友,骑 了很多的马,也去了很多的地方。天气每天都很好, 所以让我很高兴。我希望明年暑假比今年更好玩!

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Zach Kotik ‘22 康赞可 这个暑假我先去Boston看大学。然后我在网球营工作,而且还在Homegoods工作。我常常跟我的 朋友Saanvi打网球。我也常常跟我的朋友玩儿。这个暑假我和两个朋友去Ocean City Maryland的 海边玩了一个星期。我们一起游泳,买东西,吃饭,还去游乐园玩。 这个暑假我有两个工作。我的第一个工作是在网球营,我一个星期做五天,一天做七个小时。我 的第二个工作是在Homegoods。我一个星期做三天,一天做五个小时。因为我做了很多工作,所 以我的暑假没放松。我的第一个工作是教孩子怎么打网球。我的第二个工作是售货员。我觉得 Homegoods比网球营有趣多了,因为在那儿我认识了很多朋友。虽然我得做很多,可是我没有赚 很多钱,所以我不高兴。

这个暑假我和两个朋友,也和我的爸爸和妈妈去Ocean City Maryland的海边玩了一个星期。在Ocean City Maryland我们一起游泳,买东西,吃饭,还去游乐园。我 们吃汉堡包,鱼,寿司,“Nicobolis” -- (比萨), 面条,和 冰淇淋。我们也一起玩。我们打网球,打排球,跑步,和 散步,所以我们能吃更多饭。我觉得我们的旅行很好 玩!

虽然这个暑假我做了很多工作,可是我还是 很高兴,因为我们不用上学。这个暑假我有两 个工作,我还跟我的朋友打网球,我也跟我的 朋友玩儿,我跟我的朋友去Ocean City Maryland的海边玩了一个星期,我去Boston看 了大学。我希望下个暑假比这个暑假更好玩 儿。

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Melinda Shen ‘24 盛美宁

我今年的暑假很好玩儿。我去海边游泳,和买东西。我回家以后做了暑 假作业。我也玩儿了很多电脑游戏。我常常睡觉睡的很晚,所以我起床 起的很晚。整个夏天我睡了很多觉。 我去了一个写小说的夏令营,写 了我自己的小说。我吃了很多的好吃的中国饭,和很多冰激凌。我非常 不高兴暑假结束了。

在atlantic city海边我买了一个红色的手镯,很 好看。我家买了一个海边的房子,住了一个星 期。我吃了很多海边饭馆的饭。 很多比萨饼和 土豆片。我爸爸妈妈每天早上会骑自行车。他 们要我跟他们骑自行车, 可是我不记得怎么骑 自行车。我在海边的最后一天我想起来怎么骑 自行了,所以我早上跟我家人一起骑。 我和我 家人也去了一个博物馆,叫Riply’s Believe It Or Not博物馆。里面有很多奇怪的东西。我家人都 觉得那个博物馆很好玩儿。我要回家的时候我 很难过。

我回家了以后必须要做暑假作业。我必须要 读半本历史书。历史书叫Sapians,是Yuvel Hoah Harari 写的。我必须要在书里面做笔 记。我做完了以后很累。读书了以后我还必 须要回答老师给我的问题。我觉得老师给我 们太多问题了,而且很难。历史作业做完了 以后,我还要读学校的暑假的阅读功课。每 一个人读一本不同的书。我的书叫Do Androids Dream of Electric Sheep. 这本书是 一个很老的书,这是在1963年写的。我觉得 这本书很有意思,我很喜欢读。 住在海边很有意思,然后我完成了暑假作业 以后我学习到了很多知识。总的来说,我觉 得我的暑假过得很有趣。

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¿Quién soy? por Amelia Massetti ‘23

Yo soy humana Soy una criatura hecha de la Historia de lo mucho Puedo ser simple o compleja Y soy orgullosa de ser humana Animal de la curiosidad En mi vida he sido curiosa y aventurera He visitado He explorado Y he aprendido Mis aventuras me han abierto puertas que me llevan a muchas oportunidades También soy niña El género que da luz Más capas que me veo Y bonita en todo momento Soy estudiante Trabajadora Pregunto lo difícil Y busco las respuestas Ser estudiante ha definido mucho mi vida He conocido mis mejores amigas en el colegio Y he encontrado mis pasiones en las clases escolares Soy auténtica Curiosa Aventurosa

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Las tendencias de la moda por Blythe Berlinger ‘22

Los pantalones y jeans de pierna ancha son ejemplos de moda masculina que se popularizaron en los años noventa pero el estilo regresó en los ultimos dos años. Como los leggings acampanados, se consideran cómodos, chic y modernos. Pueden considerarse formales o informales dependiendo de lo que lleve.

Las zapatillas, Air Force Ones, ganaron popularidad en los principios de la decada del 2000 pero, recientiemente, alrededor de 2018, recuperaron popularidad. Se desarrollaron en los años ochenta pero se asociaron con la cultura hip hop del siglo XXI. Se consideran una prenda deportiva chic que también son comodós. Creo que se mantendrán “de moda” mientras el “athleisure” se mantenga “de moda”.

Este estilo de Chaquetas Alchochadas ganaron popularidad en los últimos dos años. Los jovenes prefieren el estilo corto porque se ajusta bien con los pantalones acampanados y los pantalones de pierna ancha. Y por supuesto, son buenos para el invierno. Las chaquetas acolchadas han estado de moda desde los años ochenta pero el estilo ha cambiado. Las redes sociales y los influenciadores sociales han contribuido a su popularidad.

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Los Pantalones Acampanados han estado de moda desde los años setenta pero los Leggings Acampados se popularizaron en los principios de la decada de 2000 y ahora. En la decada de 2000, el estilo de cintura baja era muy popular pero, ahora, los jovenes prefieren el estilo de cintura alta. Esta prenda es un otro ejemplo de moda “athleisure” que además es muy cómoda y chic. También, los jovenes piensan que los pantalones acampanados hacen que tus piernas se vean más largas.

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El futuro de la medicina por Sangeetha Bhuyan ‘22 y Alaina Steck ‘22

Ahora, muchas de las cirugías las hacen los humanos, pero en el futuro, esto probablemente no va a ser cierto. También, ahora hay problemas con el acceso de los pacientes a la medicina. El futuro de la tecnología en la cirugía y el acceso a la medicina van a mejorar mucho en el campo de la medicina. En el futuro, habrá muchos avances en la medicina y especialmente en la cirugía. En primer lugar, los hospitales van a implementar la cirugía robótica más porque tiene muchos beneficios. Por ejemplo, la cirugía robótica va a reducir la cantidad de incisiones en la operación y será más preciso. Por lo tanto, las cirugías van a ser menos invasivas y el paciente podrá recuperarse rápidamente. También, los robots tienen un código específico que reduce los errores que un humano puede cometer. Además, otro avance en el futuro es el uso de la realidad virtual porque en la sala de operaciones, hay muchas personas y cirujanos– no hay espacio para que los estudiantes de medicina puedan mirar la operación. Con la realidad virtual, será fácil observar la cirugía en una pantalla y recibir educación y entrenamiento. En tercer lugar, los médicos y cirujanos van a usar la impresión 3D para construir modelos de partes del cuerpo. Pueden planear las cirugías antes de la operación para que haya menos errores y sea más fácil hacerla. Los cirujanos van a tener un plan antes. El acceso del cuidado de la salud y la medicina es un desarrollo importante para el futuro. Hay muchas invenciones y avances de la medicina y la tecnología de la medicina, pero si la gente no tiene acceso a los avances, ¿cuál es su valor? Según las investigaciones, algunos problemas con el acceso del cuidado de la salud son que la gente no tiene suficiente dinero para pagar por cuidados especiales y el trabajo de los médicos es malo a veces. Por lo tanto, no hay tantas personas que quieran trabajar como un doctor. En cuanto al futuro, es importante que resolvamos estos problemas con respecto al acceso del cuidado de la salud. En el futuro, deberíamos proporcionar financiamiento a las personas que no pueden pagar por el cuidado de la salud. También necesitamos mejorar la vida de los doctores de manera que no haya escasez de doctores. Si ayudamos a aumentar el acceso al cuidado médico, podemos ayudar a más personas en el mundo. El futuro de la medicina se ve mejor con nuevos programas que ayudan el acceso del cuidado de la salud y la medicina. En el futuro, habrá nuevos avances en la medicina como la cirugía robótica que es un método de cirugía que es más efectivo y riesgoso. También, un avance importante es el acceso del cuidado de la salud y la medicina, y ahora hay más programas para mejorar el acceso. Como punto de partida hay esperanza en el el futuro del cuidado de la salud y la medicina.

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Viajes en su propio pueblo por Clara Alger ‘22

Al principio de la pandemia en 2020, cuando la escuela era toda en línea, mi familia y yo empezamos una tradición de caminar cada fin de semana. Yo vivo en Bucks County, y la comunidad está llena de caminos rurales en lugares bellos. Cada sábado, exploramos una nueva caminata en algún lugar de nuestro condado. Paseamos en los senderos del bosque, en el camino del canal al lado del Río de Delaware, en un cementerio, y en muchos caminos tranquilos al lado de las casas grandes o las granjas pequeñas. Las caminatas fueron una oportunidad para ver algo nuevo y pasar tiempo en la naturaleza cuando los viajes eran imposibles y paseábamos mucho tiempo en casa. Antes de este periodo, no había explorado mucho de la belleza en mi propio condado. Además, porque esta actividad es afuera, podía pasar tiempo con amigos mientras caminaba. Pienso que estas caminatas fueron una de las buenas partes del tiempo en la cuarentena. Estos días, no tengo suficiente tiempo para ir a los largos paseos cada fin de semana y los extraño. Aunque, ahora siento que conozco mi pueblo y mi condado mucho mejor. Me alegro de hacer una conexión mejor con mi hogar.

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El sueño americano por Fore Abinusawa ‘22

Para muchos, Los Estados Unidos representa la esperanza. Es un símbolo de libertad, y sirve como un escape de una vida llena de dificultades. En los Estados Unidos, hay más acceso a educación, trabajos y también hay más libertades como libertad política y social. Comparado con muchos otros países marginales, Los Estados Unidos ofrece oportunidades únicas para tener éxito, pero este camino al éxito no es fácilmente accesible a todos. Aunque comparado con otros países, Los Estados Unidos presenta más oportunidades, es especialmente difícil para los inmigrantes obtener el mismo nivel de éxito que otros ciudadanos de los Estados Unidos. El sueño americano típicamente representa una vida cómoda y la oportunidad para una estabilidad económica, pero los trabajos que son ofrecidos a inmigrantes no permiten este nivel de éxito. Mucha gente en los Estados Unidos ven a los inmigrantes simplemente como objetos para el trabajo y no como individuos con sueños que quieren mejorar sus vidas. Además, este estereotipo de que los inmigrantes solamente quitan trabajos promete una narrativa negativa en los Estados Unidos, cosa que resultó en el maltrato de inmigrantes en la sociedad estadounidense. Entonces, si queremos prometer “el sueño americano” es necesario que cambiemos la manera en que nos ven nuestros inmigrantes.

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Las cascadas del norte por Sangeetha Bhuyan ‘22

Durante el verano del 2021, mi padre y yo fuimos de excursión a las cascadas del norte. Subimos a una montaña llamada Mount Baker, que es una montaña glaciada de once mil pies. Fue un viaje de tres días arriba y abajo de la montaña y pasamos los tres meses anteriores entrenando. Tuvimos que llevar todo lo que necesitábamos para esos tres días, incluyendo ropa, agua, artículos de tocador, sacos de dormir, botas de montaña, hachas para el hielo, cascos y comida. Las mochilas terminaron siendo de cuarenta libras y la mitad de mi tamaño. El primer día caminamos hasta el campamento base con las mochilas. Esta parte del viaje no tenía nieve, así que sólo usamos nuestras botas de montañas. Una vez que estuvimos en el campamento base en el fondo del glaciar, levantamos nuestras tiendas y aprendimos técnicas para usar y así escalar el glaciar. El segundo día nos despertamos a las tres de la mañana para comenzar nuestra caminata de diez horas hasta la cumbre. Fue una de las experiencias más desafiantes que he tenido, pero pude ver vistas increíbles. El tercer día volvimos a bajar la montaña. Fue una caminata desafiante, pero una experiencia increíble. Espero que pueda escalar más montañas en el futuro. Mi esperanza es escalar el Monte Kilimanjaro en el futuro.

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El futuro de la medicina por Patrick Tronoski ‘22 y Seth Roth ‘22

La cirugía robótica es una de las innovaciones novedosas que ha aumentado extensivamente en los años recientes. Aunque la cirugía robótica tiene muchos beneficios para los pacientes tales como la recuperación más rápida y un procedimiento más preciso, al mismo tiempo hay algunas desventajas que hemos visto. Con el surgimiento de esta cirugía,hay una discrepancia entre la accesibilidad a estos procedimientos y las complicaciones con las computadoras que no tienen la habilidad de resolverlas en maneras creativas como el cerebro humano; Sin embargo podemos decir conclusivamente que las ventajas de la cirugía robótica superan las desventajas.

Por un lado, la cirugía robótica es un avance revolucionario para la medicina. Una de las ventajas de la cirugía robótica es la exactitud y la precisión de la tecnología. Al contrario que con los cirujanos, hay menos errores cuando el robot hace la operación. El sistema de la cirugía robótica es más eficiente que el sistema de los cirujanos porque el hospital puede desarrollar muchos más robots que cirujanos. También, los avances de los biosensores tienen un gran impacto en la cirugía para grabar y tomar fotos.

Por otro lado, el surgimiento de la cirugía robótica ha venido con algunas desventajas como la gran diferencia en la accesibilidad y los errores de computadoras, al igual que sus incapacidades de resolver problemas humanos. Por ejemplo, debido al precio carísimo para adquirir los materiales y el equipo necesario para la cirugía robótica, estos procedimientos son exclusivamente para los pacientes que pueden pagar por ellos sin la ayuda del gobierno o su seguro médico. Además, la cirugía robótica no elimina las complicaciones de una cirugía normal, y requiere la supervisión de un cirujano manejando la tecnología para que el procedimiento funcione correctamente. Finalmente, algunos problemas de la tecnología pueden hacer errores en los que no pueden resolver independientemente como en una cirugía tradicional con un doctor haciendo todo el trabajo. Afortunadamente, estos conflictos no ocurren muy frecuentemente, y la cirugía robótica todavía está en su infancia, con mucho crecimiento que ocurrirá en el futuro. Mientras hay desafíos de la cirugía robótica, las ventajas son más importantes para la industria de la medicina. La cirugía robótica puede hacer operaciones que un cirujano no puede hacer. También, los hospitales pueden emplear más robots que cirujanos y que va a abrir la oportunidad para que más personas reciban la cirugía que necesitan. El futuro de la medicina mejorará el acceso para la población y producirá una mejor cirugía.

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Papa a la Huancaina por Alaina Steck ‘22

La Leyenda Papa a la Huancaina es un aperitivo tradicional y es de la región de Perú con las Montañas de Huancaina. Hay una leyenda para este plato: Hace muchos años, unos trabajadores estaban construyendo el Ferrocarril Central Andino. Construyeron el ferrocarril por treinta y cinco años. Pero cuando estaban construyendo, una mujer pobre -una campesina- trató de vender sus cultivos y papas por muchos días a los trabajadores porque estaban construyendo en una región que no podía cultivar las papas. Sin embargo, los trabajadores no compraron las papas de la mujer. Entonces, ella cocinó una salsa con sus ingredients y esa salsa era differente de la comida de los otros vendedores. A los trabajadores trataron su comida y les encantaba el plato de papas y salsa. Después, siempre lo buscaron. Siempre preguntaron, “¿Dónde están las papas a la Huancaina?” Y luego cuando el ferrocarril se terminó en 1908, Papa a la Huancaina era el plato oficial del ferrocarril. La Receta Para Papa a la Huancaina, necesitas estos ingredientes: 12 papas, una cucharada de aceite oliva, una cebolla, 6 chiles (o 6 pimientos), una libra de queso crema, una libra de queso, un diente de ajo, un tercio de taza de leche evaporada, 4 huevos y un cuarto de taza de aceite vegetal. Primero, lave las papas y pele las cáscaras con un pelador. Hierva las papas en una olla grande por veinte minutos. Luego, sofría la cebolla con el aceite de oliva en una sartén con fuego medio por 10 minutos. Tercero, hierva los pimientos por 5 minutos y después pele las cáscaras. Tire las semillas en la basura. Use una licuadora y mezcle la cebolla, los pimientos, el queso, el queso crema, el aceite vegetal, el ajo y la leche evaporada. Mezcle en la licuadora hasta que la salsa sea un líquido. Añada un poco de sal si quieres. Después, para cada papa, corte la papa en dos pedazos con un cuchillo. Luego, ponga las papas en un plato y añada la salsa encima. Por fin, sirva el plato y disfrute!

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Mi niñez en Guatemala por Axel Galeano

Antes de mudarme a la ciudad de Nueva York en 1994, yo nací en El Rosario, Zacapa, Guatemala y viví allí mis primeros nueve años de vida. He regresado muchas veces al El Rosario porque todavía tengo familia viviendo allí y también tengo muchos recuerdos de mi niñez. En general Guatemala es conocido como el país de la eterna primavera y su belleza natural es reconocida por muchos turistas que han visitado el país. Además de la belleza natural, la gente guatemalteca tiene la reputación de ser acogedora y súper simpática.

El Rosario tiene una comunidad muy cercana y además de ser un pueblo pequeño todas las personas se conocen. La gente sabe quién eres y quienes son tus parientes. Además de tener solo una escuela primaria donde todos los niños del pueblo estudian y crean amistades, después de terminar las clases al mediodía, los jóvenes ayudan con los quehaceres de la casa. La región en la cual El Rosario está localizado es muy calurosa y dependiendo en la temporada, al mediodía se pone muy caliente y las temperaturas suben hasta los noventa grados. Durante la hora del almuerzo, las personas están en casa y no tratan de salir de las casas por el calor y altas temperaturas. Esto cambia después de las cinco de la tarde, ya que personas hayan regresado de sus trabajos, personas de todas las edades se reúnen en el campo de fútbol para disfrutar de una chamusca (pick up soccer game). Mi casa está localizada al lado del campo y allí fue donde creció mi gran entusiasmo y pasión por el fútbol. El campo era el lugar donde aprendí a jugar y donde encontraba mis amigos de nuevo hasta la hora de comer la cena. Esto era algo que se repetía todos los días y era algo que me emocionaba porque me divertía, y es algo que echo de menos de mi niñez.

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Otro detalle que echo de menos de El Rosario son las ferias y las celebraciones que se organizaban en octubre. Cada año también había bailes y ferias en las cuales la gente de la comunidad y de pueblos cercanos visitaban para aprovechar de los juegos en el cual se podían ganar premios. Además de subir en montañas rusas se invitaban grupos musicales para cantar en el quiosco central y la gente de todas las edades se divertía bailando toda la noche. Los jaripeos (bullfighting) también eran parte de la celebración donde jinetes de todos lugares cercanos llegaban para competir y tratar de mantenerse encima de un toro por ocho segundos. Usualmente un jaripeo tomaba de cuatro a seis horas y es algo que todavía lo tengo vivo en mi memoria. Una tradición que la he mantenido viva desde que dejé Guatemala es durante el Día de los Muertos. Además de hacer altares y visitar las tumbas de nuestros parientes difuntos, personas hacían sus barriletes para volarlos. Cada año mi hermano mayor me hacía un barrilete y yo lo llevaba al campo de fútbol para volarlo y era una actividad que me gustaba mucho porque se podía ver otras personas haciendo lo mismo. La imagen de barriletes volando en el cielo es algo penetrado en mi memoria y por eso he traído esa cultura a la comunidad de Germantown Academy. Todos los años intento rehacer esta tradición con mis estudiantes de español para compartir una parte de mi niñez y para que mis estudiantes aprendan un poco más de la cultura guatemalteca. Hay muchas memorias de El Rosario y yo honestamente nunca pensé que iba a mudarme a otro lugar porque era feliz allí. Aunque mi vida cambió cuando llegué a Nueva York, los años que viví en Guatemala son todavía gran parte de mí y cómo vivo mi vida. Aunque regreso a visitar, no es igual porque todo ha cambiado ahora. Es difícil reconocer a las personas y aunque algunas personas no me reconocen, saben quién es mi familia y me recuerdan cuando era niño. Honestamente, echo de menos el lugar y los amigos que hice, y es algo que siempre será parte de quién soy. Tal vez en el futuro regresaré con mi familia y viviré allí por un tiempo corto para que mi hijo aprenda lo chévere que es El Rosario.

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La realidad en mi país soñado por Tesa Pribitkin

Creo que casi todo el mundo, en algún momento, sueña con dejarlo todo y mudarse al extranjero. Paris, Río de Janeiro, Londres, Tokio…cualquier ciudad que le interese. La idea de cambiar la vida completamente, de empezar de nuevo, es algo que nos atrae mucho. Hace cuatro meses, yo alcancé este sueño y me mudé a Madrid. Sí, a veces mi vida es justamente lo que imaginé: una tarde caminando en las calles escondidas de la ciudad tomándome una copa de vino y comiendo una tapa antes de irme al Museo del Prado para ver la nueva exposición de Francisco Goya. Pero no siempre es así. A veces me levanto temprano para irme a la tienda justo cuando me acuerdo que está cerrada los domingos. Otras veces, voy al banco y es un fracaso total porque no entiendo nada de lo que me están diciendo. O incluso, me he encontrado afuera de un restaurante, a las ocho y media de la noche, muerta de hambre esperando hasta que se abra para la cena.

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Mi vida aquí en España no sólo constituye de días soleados, momentos tranquilos y cuentos fabulosos. También hay días grises, momentos solitarios y experiencias frustrantes, justo como los había experimentado en mi vida antes de que me mudara aquí. Puedes cambiar dónde vives, pero ten en cuenta que, al fin y al cabo, es precisamente eso: un cambio de ubicación y no la desaparición de problemas. Creo que la gente que acepta esto, es la que disfruta más de su experiencia en el extranjero. Si aceptas que a veces va a ser difícil vivir en otro país y que habrán diferencias culturales que no vas a superar, podrás gozar más de los momentos buenos. Después de algunos meses, he aprendido que lo mejor es prepararse bien para las situaciones que puedan ser difíciles en vez de ignorarlas. Ahora yo busco el vocabulario que necesitaré antes de ir al banco y chequeo las horas de operación antes de ir a un restaurante. Y, sobre todo me permito reírme de mí misma si aún con toda esta preparación, todavía fracaso. La vida aquí en España es preciosa. Cada día, poco a poco, voy aprendiendo para poder disfrutar plenamente de todo lo que me ofrece.

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Los dos peces aislados por Patrick Tronoski ‘22, Amelia Massetti ‘23 y Fore Abinusawa ‘22

Había una vez, en el gran mar, dos peces muy solos. Ninguno tenía amigos. El pez borrón era tan feo que todos los peces bellos se burlaban de él y lo aislaban. Y el otro, el tiburón, era aislado porque todos los peces le tenían miedo. Un día cuando estaban nadando, chocaron uno contra el otro. El pez borrón vio que el tiburón se espantó e intentó escaparse pero era demasiado lento. El tiburón se disculpó y empezó a hablarle. Los dos supieron que tenían mucho en común. El tiburón supo que el pez borrón era chistoso y el pez borrón supo que el tiburón era muy amable. Se hicieron los mejores amigos. Los otros peces bellos estaban envidiosos de su amistad porque nunca antes habían tenido una relación tan estrecha como la del tiburón y el pez borrón. Años después, el tiburón y el pez borrón se murieron uno al lado del otro mientras los peces bellos se murieron aislados y tristes. EL FIN.

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El pajarito que quería ser adulto por Seth Roth ‘22, Alex Badami ‘22 y Alaina Steck ‘22

Había una vez dos arrendajos azules, el pajarito y su mamá. Vivían en un nido en un árbol grande. El pajarito tenía hambre y la mamá decidió que iria a buscar gusanos para comer. La mamá le dijo, “Voy a volar para buscar comida para nosotros. Regresaré en dos horas.” El pajarito le respondió, “Quiero ir contigo, Mamá.” Pero la mamá dijo, “No, necesitas quedarte aquí. Nunca has volado. Eres demasiado joven.” No obstante, el pajarito pensó que estaba listo para volar y buscar comida. No quería ser joven; quería ser un adulto que pudiera volar como su mamá. Entonces, el pajarito caminó al borde del árbol. Cuando la mamá salió, el pajarito saltó y trató de volar pero se cayó del árbol porque no sabía el secreto de volar. Le dolía mucho su ala. Cuando su mamá regresó más tarde, encontró al pajarito en la tierra y lo cargó al nido. La madre estaba furiosa y le dijo, “hijo, no trates de volar demasiado rápido– no estás listo. Si hubieras esperado, yo te habría podido enseñar el secreto de volar pero ahora no puedo por tu ala.”

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Los habladores y los observadores por Clara Alger ‘22, Blythe Berlinger ‘22 y Sangeetha Bhuyan ‘22

El sol golpeaba implacablemente en el Sahara. Dondequiera que miraban, había desierto y un cielo sin nubes. Tres animales se sentaron, pensando en soluciones para encontrar agua, sin embargo, sólo uno estaba dispuesto a escuchar las ideas de los otros. Los tres amigos comenzaron a entrar en pánico. El loro dijo que necesitaban pensar en ideas rápidamente. “Exijo que caminemos más para encontrar agua” dijo la hiena. El loro respondió “Tu idea es absolutamente horrible, necesitamos sentarnos y esperar que llueva.” Pero, la hiena insistió en que lo más importante era continuar caminando para encontrar un río o un lago. Durante el argumento, la jirafa no dijo nada. En lugar de eso, observó su alrededor y escuchó a sus amigos. El loro y la hiena continuaban peleando y no resolvieron nada. “Tu idea nos va a matar” le dijo el loro a la hiena. Durante la pelea entre la hiena y el loro, la jirafa se marchó lentamente del grupo, y siguió una línea que los insectos habían hecho a un cactus. Pero sus amigos no se dieron cuenta que la jirafa se había ido. La jirafa observó que los insectos sabían a dónde iban y que confiaban uno a otro. Pensaba que ellos podrían liderar el camino al agua. ¡Y tenían razón! Los insectos formaban un círculo alrededor de un cactus gigante. Usando sus instintos, la jirafa pateó el cactus, y ¡gracias dulce señor!, había agua fría y deliciosa. Cuando la hiena y el loro descubrieron que la jirafa habia encontado el agua, le preguntaron, “¿Por qué no nos dijiste algo más pronto?” Y la jirafa dijo, “¡Porque no me escucharon y no son observadores!”

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A Captain’s Tale

The Amazon River in Brazil.

Story and photos by Nicholas Wynia _______________________________________________________________ I swung my legs over the edge and let myself fall into darkness and the rushing black waters of the Napo River somewhere in the Amazon Rain Forest shortly after 4 a.m.

I was eight days into a mission of traveling from Quito, Ecuador by boat first down the Napo River and then the Amazon River to Belem, Brazil. It was early in the 2,549-mile trip, yet the never-ending green forest, brown silty water, and drum of an outboard motor were getting to be a bit monotonous. But now the adventure was just getting good! Statue of Francisco de Orellana in Coca, Ecuador.

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An hour earlier my travel companion Luke and I emerged from our cinderblock hotel rooms and shuffled in the pre-dawn darkness down one of the few paved roads in town toward the boat dock. No words were spoken and at that hour the only sounds were of stray dogs barking and our own slow footsteps. Luke was a trusted friend I had met a decade earlier in Lima, Peru, and we each had a high bar for tolerating one another’s company. He wasn’t the most seasoned traveler, but possessed a solid sense of humor, was not a picky eater, could be brutally honest, and had no problem bouncing back from a heated argument without holding a grudge. He was the perfect companion for this ill planned adventure to retrace the 1542 route of the one-eyed Spanish conquistador and explorer Francisco de Orellana. Luke is also a married father of two boys under the age of ten, and as a writer, he was enthusiastic about the opportunity to escape for a time and give some attention to his craft. The trip had already been eventful. Luke on the bus heading over the Andes to Coca, Ecuador. Upon arrival in Quito, we had first roamed through the electric nightlife running into young backpackers reveling in the newly expanded borders of their freedom. Then on the long bus ride over the Andes a local kid had crawled under our seats and slit our bags and jacket pockets with a razor blade, removing items without us having the slightest idea. I only became aware of the theft after he’d gotten off the bus and I found my feet skating around on a floor covered in shampoo that had spilled out after he had accidentally punctured the travel-sized bottle during his less-than-honorable deed. The good news was nothing of great value had been lifted and upon arrival in the town of Coca, I found a seamstress who neatly repaired my camera bag for a few bucks. From there our first boat ride took us eight hours down river to Nuevo Rocafuerte, Ecuador. The town had one main street that ran along the river, and we checked into the only small hotel in town that doubled as a kind of convenience store. We then set out to find the border control only to discover they did not possess the tools needed to stamp us out of Ecuador so that we could cross legally into Peru. 57


“The passport control does not have a stamp?” I thought out loud. The situation was ridiculous, but low on the scale of the strange frustrations I have encountered while traveling in remote areas of the world. Even so the prospect of traveling upriver twelve hours the next day just to start the trip over was infuriating. As I stood arguing with the two officials in the military office Luke, who despite the fact he had lived in

Somewhere on the Amazon River in Brazil.

Peru for 10 months, spoke next to no Spanish, but continued to coach, encourage, and feed me lines as I haggled and pressed on with my intermediate Spanish. Exhausted and totally defeated we returned to the one restaurant in town to crack a warm beer and watch the dogs roll and scratch in the dirt street. Just as we had decided to forge ahead the next morning without stamps, a strategy that surely would have failed, the military officers appeared and told us to meet them back at the office in 15 minutes. By this time of night, the generators had been turned off and in the stale Luke writing in the Yasuni National Park.

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Somewhere on the Napo River in Ecuador.

windowless office the only light came from their iPhone flashlights. As our passports were meticulously inspected, we shifted and exchanged hopeful looks, but said nothing. Then to our surprise a stamp was pulled from a wooden desk drawer. Eyeing us, they demanded roughly ten U.S. dollars apiece. Without hesitation I quickly

handed over the money and having obtained the necessary documentation we left before their minds were changed or realized they had underbid the contract. Now two days further down the river and knee deep in the fast-moving waters my bare feet sank into the sandy bottom and a shot of adrenalin choked and pushed at the walls of my veins. I could feel the corners of my mouth being drawn upwards in an uncontrollable grin while my eyes quickly dilated with hunger to see what the future held. Just five minutes earlier we had been humming along at 25 miles an hour, half asleep in pitch darkness when… ka chunk…. ka chunk…the engine cut out and we came to an abrupt stop on top of a submerged sand bar with sleeping passengers being thrown forward against the wooden seat in front of them And then silence… Outside the boat, I took a quick survey of the landscape. The wild jungle banks of the quarter mile wide Napo River were

Kids play outside of Nuevo Rocafuerte, Ecuador.

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silhouetted by the moon and stars. I then looked back into the dark hull of the boat looking for Luke. I was met with his calm monotone reply of, “I’m not getting out of this thing until someone tells me to.” Reasonable enough, I thought, as I began to explore the situation. Holding onto the edge of the boat, I worked my way to the bow of our craft where another half dozen men quietly murmured in discussion about what to do. Our captain, a kid of maybe 25, was silent and showed no signs of accepting any sort of leadership role. Luke stepped into the water a short time later and a small group of us

Somewhere on the Amazon River.

began rocking the boat back and forth with no discernable plan. With a slight shift of the hull, I accidentally stepped backwards off the sand bar and the cool water quickly rose and wrapped around my waist. I suddenly realized, in my enthusiastic, cavalier spirit, I had not put on a life jacket, and I lunged through a window, snagged a loose one off the back of a seat, and greedily cinched the buckles across my chest pushing aside the fear of what might have been had I been swept away down the swollen river.

Unaware of my own growing frustration due to the lack of progress I began growling under my breath and then angrily shouted, “Chicos! Tenemos que tener un plan!” (Guys we need a plan!) There was no reply, and my

60 Dance club in Iquitos, Peru.


mind began desperately grasping and scratching for a solution to the problem. The water swept around the boat and if we didn’t keep rocking it the hull would sink further into the sand and we’d need a larger boat to pull us out. I pulled back a stiff plastic curtain and stuck my head back through the window looking for a clue only to unexpectedly see a handful or so of large men sitting and silently staring straight ahead. “A fuera!” (Out!) I bellowed. “Hay demasiado peso chicos!” (There is too much weight!) Slowly, the men made their ways to the windows and lowered themselves one by one into the water on the opposite side of the boat where they huddled together away from the deranged foreigner. Another half hour of pushing, and with the sky shifting to a light grey the boat broke loose and men on both sides started diving through the windows landing on seats and cargo before squirming upright. Again, a surge of adrenaline rushed over me as I careened through the window and bounced off a bag of potatoes and other lumpy cargo. Looking around in the haze of the cabin with the blood in my brain fighting gravity it was clear the heavier men were having trouble pulling their girth in as the boat began to slowly spin in the current. They teetered on the sills, their massive bellies, spilling half in, half out. Amongst the terrified squeals and grunting, Luke, the other passengers, and I grabbed at life jackets and waist belts and hauled the men in headfirst. They tumbled onto the floor and flopped like fish, some quietly sobbing. It wasn’t until I later reflected on the experience that I realized that even though these men lived along the river they probably didn’t know how to swim. On top of that, unlike my oblivious self, they probably had a better idea of what lurks in those muddy waters and might have witnessed how quickly a life could be snatched away by them.

Captain and passenger stranded on the Napo River.

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Historical map of the Amazon River.

Bounding up the steps of the bow to survey the situation I first looked down river to see what new obstacles might be impeding our powerless craft and then down at the empty cockpit below. A silent stoic man stood beside me, and I excitedly asked him, “Donde esta el capitan?” (Where is the captain?) Without words, just a simple gesture of his chin, he directed my gaze upriver. I could make out two half-sunken figures of our captain and a larger passenger. “What the hell!?” I hollered in desperate disbelief. I quickly remembered that I was still a photographer and darted below, grabbed my camera, and emerged to fire off a few frames. Then with the captain’s seat unoccupied the wiry first mate looked at me with dark serious eyes and pointed to the steering wheel before scampering to the rear of the boat to prime the engine. With dawn breaking he gestured wildly and through the chaos I could see he wanted me to start up the engine. My left hand gripped hard to the wheel and with my right, I turned the key. It was in this moment, a kid from Story City, a tiny landlocked town in Iowa, became a river boat captain… on the Napo River… in the middle of the Amazon Rain Forest.

The author at the wheel at the River Boat Museum in Iquitos, Peru.

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Next Year’s 2022-2023 Editors Chinese Editor: Stella Lee

Spanish Editor: Ella DeCardona

French Editor: Finley Wentz


Table of contents


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