Gabrielle Repiquet Paysagiste Conceptrice
Portfolio 2021
+
1
2
FORMATIONS
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
2018-2021
Diplôme d’Etat de Paysagiste concepteur (DEP) Master 2 à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage, Versailles (78) France 2017-2018
Classe Préparatoire aux concours des Grandes Ecoles de Paysages (CPGE),
Gabrielle Repiquet Paysagiste Conceptrice (DE) ENSP Versailles Née le 24.01.1997
gabrielle.repiquet@wanadoo.fr Tel : 06.42.37.41.14 168 allée Louis Benet, Bât.B2, Rés. Les Hauts de Fontsainte, 13600 La Ciotat, France
SIRET 90429524300011
Photoshop InDesign Illustrator Autocad Sketchup Twinmotion QGIS
La Ciotat (13) France Octobre 2021
Stage à L’Agence TER Paysagistes-urbanistes,
Lycée Horticole Vert Azur, Antibes (06) France
Paris (75) France Juin-Août 2020
2015-2018
Stage au Jardin Botanique royal de Benmore
Licence de Géographie Environnement Aménagement (LGEA), Université Schuman, Aix-Marseille (13) France Université Valrose, Nice-Sophia Antipolis (06) France 2014-2015
Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES), Université Valrose, Nice- Sophia Antipolis (06) France
https://issuu.com/gabriellerepiquet
2012-2014
https://www.linkedin.com/in/ gabrielle-repiquet/
Baccalauréat Scientifique (BAC S-SVT avec mention),
APTITUDES
Création entreprise - Paysagiste indépendante
Spécialité Physique-Chimie, Option Histoire-Géographie, Lycée Jean Aicard, Hyères-les-Palmiers (83) France
Colline de Benmore, Ecosse Juin 2019
Stage au Jardin Botanique exotique d’Hanbury Cap Mortola, Italie Mars 2019
Stage à l’Agence Scape Design James et Helen Basson, Bar-sur-Loup (06) France Avril 2018
Conférencière au Potager du Roi, Versailles (78) France 2020-2021
INITIATIVES PERSONNELLES Français Courant Anglais Niveau C1 Espagnol Niveau A2
Permis B Brevet de secourisme PSC1
Les duos du paysage n°1 : « Le lieu et l’origine » Animation de la conférence
Versailles, Décembre 2019 Conférence de Bruno Tanant (Paysagiste, artiste et responsable du département projet à l’ENSP) et Nathalie Denoblet (Climatologue et membre de la rédaction du rapport du GIEC 2019 sur le changement climatique) Cycle de conférences créé par les étudiants de l’ENSP et soutenu par la Fédération Française du Paysage (FFP)
Membre du Conseil de l’Enseignement et de la Vie Etudiante (CEVE) Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles
Membre du Bureau des Etudiants en Paysage (BDEP), Responsable de la communication Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles
3
+
Démarches de recherche, projets de paysage DELTAS : NAUFRAGE D’UN MONDE, RÉCITS D’UNE MÉTAMORPHOSE MÉMOIRE DE RECHERCHE, Janvier 2021
4
6
DELTA DU RHÔNE, UNE DÉRIVE MÉTROPOLITAINE PROJET DE FIN D’ETUDES, Classe «Disparition», Septembre 2021
10
LES VILLES FUNAMBULES / ARCHIPELS SUSPENDUS ATELIER 8 Partie 1 : Grand territoire, La vallée de la Seine Melun - Le Havre, Septembre 2020 ATELIER 8 Partie 2 : Articulation du projet territorial sur un cadrage au 10 000e, Décembre 2020
16
RESURGENCE DE L’ILE GRENOBLOISE ATELIER 7 : Un territoire sous influence métropolitaine, Grenoble - Trièves, Mars 2020
20
ARÔMES À QUATRE TEMPS ATLAS DES PAYSAGES, Janvier 2020
24
WHEN THE ICE MELTS ATELIER 6 : Explore the world at the time of climat change, Greenland, Novembre 2019
26
A COLLECTIVE GARDEN FOR A FERTILE FUTUR ATELIER 5 : The role of the park in sub-rural context, Septembre 2019
30
DE LA FERTILITÉ À LA TRANSMISSION : LES ENJEUX D’UN RENOUVEAU URBAIN ATELIER 4 : Le jardin du 21ème siècle, Avril 2019
34
CHRYSALIDE ARTS PLASTIQUES : La peau, Novembre 2018
38
MURMURES ACIDES ARTS PLASTIQUES : Le silence des plantes, Février 2020
40
APRÈS LA PLUIE ATELIER 2 : Composition Décomposition, Novembre 2018
42
VERTIGE, LES ALÉAS DU SOCLE ATELIER 1 : Le relief, Septembre 2018
44
ILÔT D’APRÈS PÉTROLE ECOLOGIE : Séminaire lisière, Mai 2020
46
RETROUVER LA RIGOLE ATELIER 3, ECOLOGIE : Partie 1 - Conduire le vivant, Janvier 2019
48
AGENCE TER STAGE EN AGENCE, Paysage-Urbanisme, Avril 2018
50
JARDINS SECS, UNE INVITATION MÉDITERRANÉENE INSPIRATIONS PERSONNELLES, Projets de jardins particuliers, Octobre 2021
52
LES ENFANTS DES PLACES RECHERCHE PERSONNELLE, Mars 2020
54
« LE LIEU ET L’ORIGINE » LES DUOS DU PAYSAGE : Cycle de conférence, 3 décembre 2019
56
5
DELTAS, Naufrage d’un monde Récits d’une métamorphose Janvier 2021 INITIATION A LA RECHERCHE : Mémoire Master 2 ETUDE DE CAS : Delta du Rhône ENCADRANTS : Sophie Bonin, Patrick Moquay TRAVAIL INDIVIDUEL La plupart des deltas sont en train de disparaître, comme si le monde, en un instant inattentif, s’était profondément renversé. Cette dystopie révèle le lien immuable entre l’origine d’un phénomène et le lieu de son expression la plus palpable. Mais qu’est ce qu’un delta ? Le tournant qu’ils connaissent a fait naître en moi l’envie de leur prêter attention, d’imaginer une façon de continuer de les faire exister, sous d’autres formes, en d’autres lieux. Il me fallait découvrir ce qui émane de ces êtres mystérieux, comprendre leur fonctionnent, les origines et les conséquences de leur disparition programmée. Cette recherche a révélé les deltas comme trop méconnus ou, à l’inverse, berceaux de puissants imaginaires : immensités fécondes permises par l’eau, carrefours des civilisations, hauts lieux de l’ingéniosité hydraulique, havres de biodiversité, points névralgiques pris pour cible mais capables d’une résilience incroyable. Dans la continuité de cette intention, le travail d’enquête de terrain propose aussi une multiplicité de formes de représentations et de récits deltaïques. J’ai foulé le delta du Rhône, éprouvé les contrastes de ses paysages. En chemin, j’ai recueilli ses mots.
Delta du Rhône, écume de nouvelles spatialités
6
Un monde soluble Saintes-Maries-de-la-mer, Octobre 2020
7
AR R IA G E
int e de nsité la p et luv fréq iom uen c étr ie e vit ess ed ’éc ou lem ca pa en cit t éd ’ér os io n
font e gl
acie r
EROSION
ie
CH
climat
or
m morphologie et relief du bassin versant
orogénèse, pédologie
g olo
ph
du
t ne sio ire o r é na ce on an luvi n er al alt pôt ve dé syl ipi r a el ed l ô r
aménagements anthropiques
bassin de réception
Estuaire
horizon
nte domina Action ée ar de la m
Delta subaquatique
dunes
cordon littoral
pro-delta
talus continental
eaux profondes
abysses
acc
um ula tio
Action dominante du fleuve, progradation du delta
8 REBOND ISOSTASIQUE
r su re e tai qu en ati im qu séd suba n tio ale ula or m litt cu e ac on lta z la de du
nv ac ert su cum ica du r l’e ula le de spa tio lta ce n su séd ba im ér en ien ta cô ire tie r
Une embouchure qui dépend de l’équilibre du monde
suspension des sédiments les plus fins, dépôt au niveau de l’embouchure
SEDIMENTATION
Actio n de la dominan te houle
plaine deltaïque
lagune
nte
la pe
iments des séd n io s r e disp fluvial nache par pa
ligne de rivage
plaine alluviale
de tion
inu
dim
les embouchures
Delta émergé
ui
sq age arr ents b de dim ce é sen t les s é r p gen è i p
débit et nature de la charge sédimentaire
horizon
l
na
e ch
remanie me du rivag nt progressif e
redist ri sédim bution lat térale ents des
Les recoins de ce grand delta abritent la magie d’un instant vécu, l’affection d’un paysage éphémère, l’innocence d’un rêve. Une forme d’équilibre renaîtra, peut-être, de l’attention que l’on porte à un monde que l’on sait meurtri. A l’horizon tout est blanc. Tout est encore possible.
9
Delta du Rhône, une dérive métropolitaine Septembre 2021 PROJET DE FIN D’ETUDES : Classe « Disparition » SITE : Grand delta du Rhône, Métropole Aix-Marseille Provence ENCADRANTS: Bruno Tanant, Esther Salmona TRAVAIL INDIVIDUEL Le delta du Rhône, lieu-dit d’un immense brassage, sera probablement englouti avant la fin du siècle. A l’aube de sa disparition, je me suis alors attachée à le regarder comme la pièce maîtresse d’une organisation plus grande encore. Sa disparition mettra à l’épreuve la résistance d’un vaste triptyque fleuve- mer- métropole. A 60km de l’embouchure, j’ai pressenti l’inertie de ce “Grand Delta”, j’ai trouvé des lieux brassés, des lieux en sursis, qui aspirent à se regarder de nouveau. D’Ouest en Est, le balancier du Rhône infuse ses ramifications, ses enjeux, ses dynamiques et répend des imaginaires deltaïques. D’Est en Ouest, un revers métropolitain, a enlacé l’embouchure du Rhône, cherche désormais une nouvelle armature territoriale. Quand ces deux élans se mêlent, l’horizon d’un avenir plus fécond se dessine : le projet s’immisce dans les creux, les délaissés, ce qu’on ne veut pas voir. Articulation singulière de parties immergées et émergées, il invite désormais les dynamiques du grand paysage à façonner l’espace métropolitain. A ce moment d’inconfort, il faut alors rappeler que les proximités les plus paradoxales, les plus conflictuelles, amènent aussi à animer ce que l’on croit, trop souvent, figé pour toujours. Alors, les paysages coulisses du Grand Delta peuvent se transformer profondément, au nom du vivant, des humains et non humains. A l’échelle de la parcelle, puisse le récit inviter à aller dans le sens de ce projet de territoire, à tenir ce cap.
10
Bassin de Gardanne Berges Sud de l’Etang de Berre Marseille Nord
Embouchure du Grand Rhône
N
Aix-enProvence
4200 ha 900 ha 0
3
6 km
Marseille Nord
11
12
Existant Ruisseaux Train Autoroute Route Bâti industriel et commercial existant
Projet Lattitude 43, requalification D6 et D368 Le sentier des coulisses Paysages humides Paysages nourriciers de Provence
Nouvelles accroches urbaines Nouvelles articulation d’espaces publics Reconversion du tissu industriel et commercial Transformation des ilôts pavillonaires, atténuation des «fronts urbains»
Inviter les abords Cadrage Marseille-Nord Maquette au 1. 10 000 (120x 180 cm)
13
14 © Didier
Plowy, 2021
15
Les villes funambules / Archipels suspendus Décembre 2020 ATELIER 8 : Les enjeux de la vallée de la Seine, Le Havre - Melun / Articulation du projet territorial sur un cadrage au 10 000e, Boucle Rouennaise ENCADRANTS: Marion Talagrand, Benoit Barnoud, Mathieu Picot, Lou Bellegarde, Lucie Poirier COÉQUIPIERS P.1: Thea McKenzie, Mathias Goutelle TRAVAIL INDIVIDUEL P.2
Les villes funambules. Regardez-les, elles ne se parlent pas, peut-être par jalousie de celles qui bordent là-haut la large vallée au deux rivières ? Ces zones humaines à l’horizon large sur le plateau, avancent pas à pas, ne pressentent pas le fil tendu vers les villes en contre bas qui jettent leurs regards dans le chenal bouillonnant de la Seine. Le fil de l’eau qui arrache le sol des vallons, lie les villes amont aux villes aval dans le silence assourdissant des coteaux.
La Seine
Regardez-les ces villes en dehors du périmètre. Elles vivent dans la marge, sous l’influence des métropoles qui pourraient brusquement rendre visibles ces fils oubliés. Aussi discrets soient-ils, continuer de les ignorer ne fait qu’accroitre les risques pour les villes déséquilibrées de la vallée. Déplaçons le regard, la frontière métropolitaine n’arrête pas la mouvance des éléments, le paysage. Les villes oubliées, socialement à part, se réveillent pour lancer haut et fort la puissance d’une géographie, la justesse d’un emplacement et la poésie d’un équilibre urbain retrouvé.
Rouen et la vallée aux deux rivières, Habiter l’articulation Seine- affluents
16
La vallée de la Seine, le destin des villes lié à celui des ports. Rouen, port de fond d’estuaire en surcis ? Recherche d’une nouvelle armature territoriale par la série de maquettes
17
Rendre lisible le lit alluvial
Rencontrer les rivières
Rythmer le tissu urbain
S’évader vers les plateaux
18
Nouvelles centralités urbaines
Nouveaux paysages industriels
Inondabilité des points bas
2025
Le temps des graines
Le temps des creux
Le temps du sentier insulaire
2050
Le temps des places
Le temps de l’eau
Le temps de la ripisylve
Le temps des autres
Le temps des arbres
Le temps des îles
2100
Sentier des retrouvailles insulaires
La promenade des funambules
19
Résurgence de l’île Grenobloise Mars 2020 ATELIER 7 : Un territoire sous influence métropolitaine SITE : Grenoble - Trièves ENCADRANTS: Bruno Tanant, Alexis Fex, Manon Anne TRAVAIL INDIVIDUEL
Une approche exploratoire de l’influence métropolitaine Grenobloise a permis d’identifier un premier axe Nord Sud, dans le prolongement de l’arrête morphologique du massif de la Chartreuse. Au Nord, dans sa portion la plus densément bâtie, une entité urbaine composite et enclavée repousse le Drac. Révéler l’ancien lit de cette rivière, c’est appréhender les temps qui ont dessiné la ville, bousculer quelques formes urbaines établies. L’espace métropolitain peut se réinventer autour de ses « confluences ».
20
Le Trièves, un territoire sous influence métropolitaine
Retrouver le Drac
21
22
23
LE RELIEF : DESSIN D’UNE GRANDE STRUCTURE PAYSAGÈRE
Cadillac en Fronsadais
70m Fronsac
Arômes à quatre temps
6m 2m
45m Libourne
89m
St-Émilion
50m
Janvier 2020 ATLAS DES PAYSAGES SITE : Saint Emilion, France ENCADRANTS : Alain Freytet, Monique Toublanc, Patrick Moquay COÉQUIPIERS: Alexis Perrocheau, Chloé Vincent, Manon Beneteau, Mathias Goutelle
Longer les coteaux de Saint Emilion et les cingles de la Dordogne, c’est se laisser surprendre par les structures du grand paysage et émerveiller par la poésie de ce village perché sur son éperon rocheux, entouré par une immensité viticole. L’arpentage et la rencontre avec les acteurs permettent aussi d’identifier des dynamiques et des enjeux singuliers de cette portion de territoire.
91m
24m 25m 18m
Castillon La Bataille 22m
72m 25m
5000m
N
LA GÉOLOGIE : FACTEUR DÉTERMINANT DE L’OCCUPATION DES SOLS
Vignes Prairie sèche Chemin
Cet Atlas des Paysages décrit les spécificités de ce paysage viticole classé UNESCO et met en lumière les forces de certaines unités paysagères, souvent dans l’ombre du rayonnement SaintEmilionnais.
Forêt humide Peupliers La Dordogne Prairie humide
Cette étude explore aussi les futures mutations de ce territoire et les restitue sous forme d’une mise en scène théâtrale. Nous avons emprunté le rôle d’illustrateurs en quête de motifs paysagers pour réaliser les futures étiquettes de bouteilles de vins, pour parler grand paysage.
Forêt humide
Forêt sèche
Ville
Ligne SNCF
Grande route Vignes
5000m
24
N
N SAINT-DENIS DE PILE
LA LANDE DE FRONSAC
L’ISLE
LUSSAC
FRONSAC IZON
LIBOURNE SAINT-PARDON
SAINT-ÉMILION ARVEYRES
SAINT-SULPICE DE FALEYRENS SAINT GERMAIN DE PUCH
CASTILLON LA BATAILLE
BRANNE
LA DORDOGNE
échelle : 1 : 25000 250m
1km 25
When ice melts November 2019 ATELIER 6 : Explore the world at the time of climat change SITE : Nuuk, Groendland ENCADRANTS: Karin Helms, Lauri Mikkola COEQUIPIERS: Chloé Vincent, Mathias Goutelle For this studio we don’t go on the site, we have search lot of data and reports and we have try to create our own imaginary of this landscape. It was interesting to realize the limits of a project without the site experience. This project is inspired by the main natural structure of large scale. The succession of waterpurifing pounds is used at different scale to reconnect people with water, and propose a new model of urbanism. It’s propose new pathways and increase the natural development of vegetation. The project give lot of new uses and meeting points to answer to bowring and social emergency.
26
27
SCALE 1 : 1000 10
30
50m
27
This path is very pleasant ! I often meet my friends from Nuuk center
It’s very easy for us to meet locals and enjoy this new country !!
28
28
I like come with my mum here ! When she cooks in the collective kitchen, I practise many activities according to season !!!
After school we can practice different activities with friends and family !
29
29
ARPAJON
BRUYERE LE CHATEL
PORT SUD
BREUILLET
URBAN SPRAWL
A collective garden for a fertile futur
HIGH URBAN PRESSURE
Septembre 2019 ATELIER 5: The role of the park in sub-rural context SITE : Villelouvette, France ENCADRANTS: Karin Helms, Helen Stokes COÉQUIPIER:Mathias Goutelle
The suburban park become a new meeting point for inhabitants. Now, it’s more accessible and propose new pathways close to the river. The park is attractive for all generations because it propose lot of uses. It sensibilize population to the fertility of the soil and permite them to learn about crops. The project create a continuity between private garden and park. It propose a resilient answer for the climat change and floodrisk.
CONNECTED WITH PARIS, NOT ENOUGH WITH LOCAL
FRAGMENTATION OF VEGETATION
FLOOD RISK
FROM PPRI OF THE VALLEY OF ORGE
30
31
N
COMPOSE WITH WATER AND FLOODRISK
CREATE CIRCULATION WITH TOPOGRAPHY
PATHWAYS DETERMINATE VEGETATION
PLANTATION SYSTEM WITH FLOODRISK
32
10
20m 30m 40m
50m
Path dilatation along the Orge
Vegetable gardens on a wet and fertil soil
33
De la fertilité à la transmission, les enjeux d’un renouveau urbain Avril 2019 ATELIER 4: Le jardin du 21ème siècle SITE : Jardin d’agronomie tropicale, Vincennes, France ENCADRANTS: Nicolas Gilsoul et Valentine Arreguy COÉQUIPIÈRE: Laly Pagliero
L’ONG « élevage sans frontière » s’installe dans le jardin d’agronomie tropica. Sa mission ? Conserver ce qu’il y a de plus précieux : La fertilité du sol. Ici, une dizaine de moutons assurent un amendement continu du sol en matière organique. Une matrice permet une répartition scientifique du programme de pâturage, dessine une circulation sur des pontons. L’enclos devient l’interface entre ville et jardin : c’est un lieu d’échange et de transmission.
34
35
PROTOCOLE ET MATRICE DE GESTION
36
37
Chrysalide Décembre 2018 ARTS PLASTIQUES :La peau ENCADRANTS: Olivier Marty COÉQUIPIÈRE : Clémentine Jolly
La peau, l’enveloppe protectrice de tout être vivant. Une fine pellicule qui éveille la curiosité de ce qu’elle renferme. Une surface de contact, une membrane tantôt émétrice, tantôt réceptive.
38
39
Murmures acides Février 2020 ARTS PLASTIQUES : Le silence des plantes ENCADRANTS: Olivier Marty TRAVAIL INDIVIDUEL
Je m’évade du monde qui m’entoure, laissant derrière moi l’exactitude formelle des choses. Le temps et l’espace se dilatent, alors la matière s’émancipe. Les couleurs glissent sur le papier au rythme d’un pas de danse, déposent un souvenir. Dans le creux de la verrière éclatante, raisonne le murmure de ces plantes immenses.
40
41
Après la pluie
Novembre 2018 ATELIER 2 : Composition Décomposition SITE : Versailles, France ENCADRANTS : Sonia Keravel,Marie-Hélène Loze TRAVAIL INDIVIDUEL
Un tunnel sépare l’espace de la pièce d’eau des Suisses du Bois de Satory. A plus grande échelle, il matérialise la transition entre une partie urbaine et une partie boisée et met en évidence le manque de dialogue entre ces entités. L’intention de projet développée ici est de recréer une aspiration vers le Bois de Satory. La perspective existante se prolonge désormais au delà du tunnel grâce à des choix graphiques inspirés du site (troncs de bouleaux très graphiques,..) et des stratégies spatiales ( le platelage se ressère et donne un nouvel élan au chemin). Le promeneur découvre le bassin de rétention, devenu accessible et dont la forme a été repensée de façon à épouser le relief existant. Un nouveau chemin inscrit dans la pente s’accompagne d’équipements sportifs et offre un point haut pour encourager la pause contemplative.
42
43
Vertige, les aléas du socle Septembre 2018 ATELIER 1: Le relief ENCADRANTS : Bruno Tanant, Alexis Feix COEQUIPERS : Colin Drouin, Chloé Vincent TRAVAIL INDIVIDUEL
Venues d’ailleurs, les ondes font frétiller le calme. De ces vibrations rapprochées émane un murmure sourd, envahissant, parfois à peine perceptible. Fragile face à la puissance d’un cri aigu retentissant, il s’engouffre furtivement dans un silence plus paisible, il se cache dans son repère façonné.. Soudain, il murmure à nouveau. Spectacle infini de la convergence d’énergies contraires. Chaque nouveau souffle effrite ce socle.
44
45
Ilôt d’après pétrole 2020
Mai 2020 SEMINAIRE LISIERE: Gestion des espaces libres urbains SITE: Montreuil, France ENCADRANTS:François Roumet,Pauline Frileux COEQUIPERS: Eleonora Gigantesco, Emilie Bonnet,Mathias Goutelle
Ce projet se base sur des stratégies de gestion d’un espace libre dans un contexte urbain. Le premier objectif est de favoriser la biodiversité en ville grâce au développement dans un premier stade d’une prairie et dans un second temps d’une zone boisée. Le développement de la végétation permettra également de lutter efficacement contre le phénomène d’ilôt de chaleur en ville grâce à l’évapotranspiration des plantes. L’ombre générée par les arbres de hauts jets permettra de créer un lieu de vie pour les jeunes et les personnes âgées lors des périodes de forte chaleur. Les nuances de couleurs, le vent dans les arbres et la beauté du balai des abeilles qui butinent seront de véritables sources de plaisirs pour l’ensemble des habitants. Dans un second temps, dans une vision prospective à 20 ans, on peut imaginer le développement de la zone prairiale sur l’espace actuel du parking. La diffusion de ce modèle sur les espaces verts qui composent ce quartier augmenterait d’une façon significative les surfaces perméables et esquisserait alors les nouveaux paysages urbains d’un monde de l’après pétrole.
Modification des espaces verts existants Modification des îlots et espaces intersticiels existants Modification des parkings existants 46
2030
2040
Arbre existant Catalpa bignonioides
AUJOURD’HUI
DANS 20 ANS
Existant : Gazon
Stade transitoire 4 : Dépose de l’enrobé
Tonte (environ 14 fois par an) Très faible biodiversité
Concertation avec les habitants et la municipalité, faire évoluer le projet en cohérence avec une volonté de développement après pétrole . Accord collectif de céder la moitié du parking est cédée à la végétation. Déclanche du moteur d’évolution, la végétation est contenue uniquement du côté trottoir
Gazon existant
10 m
DANS 5 ANS
Stade transitoire 1 : Prairie urbaine Fauchage (2 fois par an, début d’été puis debut d’automne) Un refuge pour la biodiversité urbaine Atout paysager
Vivaces dans les infractuosités du béton
DANS 25 ANS
Prairie urbaine semée
Festuca rubra Gr. Agrostis capillaris
Stade transitoire 5 : Conquête de la prairie urbaine
Trifolium pratense
La prairie a remplacé l’enrobé et se développe spontanément grâce aux graines avoisinantes, Taille des ligneux pour concerver temporairement le stade prairial pour ses atouts paysagers et écologiques
DANS 10 ANS
Stade transitoire 2 : Prairie urbaine + Developpement de la strate arbustive Bande centrale d’environ 7m sans intervention et concervation de la prairie fauchée autour qui apporte un premier plan agréable durant cette phase Un refuge pour la biodiversité urbaine Atout paysager
Végétation contenue côté trottoir
Apparition spontanée d’arbustes ex : Crataegus monogyna Rosa canina L
Plantation de quelques arbustes d’essences endémiques ex : Cornus sanguinea
7m
DANS 30 ANS Objectif mixte : Un espace boisé
DANS 15 ANS Stade transitoire 3 : Espace boisé La strate arbustive pousse et se densifie, ses fleurs et fruits deviennent un atout écologique et paysager. Nécéssite une taille de nettoyage par an Crataegus monogyna
Cornus sanguinea
Rosa canina L
Cet îlot procure de l’ombre et de la fraicheur aux habitants. Aggrandissement de la surface perméable. Il encourage l’existence d’une richesse faunistique et floristique dans le tissu urbain. Il constitue un atout paysager fort et infuse les très nombreux espaces verts similaires de ce quartier. Il insufle un horizon 2050 où l’on cohabite plus amplement avec le vivant en ville.
Sambucus nigra
47
Retrouver la rigole Février 2019 ATELIER 3 : Conduire le vivant SITE: Parc Pastré, Marseille, France ENCADRANTS: François Roumet,Romain Bocquet, François Watellier COEQUIPERS: Laly Pagliero, Maxime Bonnet Ayoub, Baptiste Wullshleger
Ce jardin d’eau est réalisé au 19ème siècle pour célébrer l’arrivée de l’eau à Marseille grâce au canal de Marseille. L’histoire et la localisation de ce parc lui attribuent des vocations sociales et écologiques d’une grande richesse pour la ville. Sa proximité avec le tissu urbain et les conditions climatiques sévères existantes soulèvent des enjeux importants comme la gestion de l’eau ou des risques incendies. Lors de la première phase de cet atelier, nous avons imaginé puis réalisé un projet qui revalorise l’existence et la poésie d’une rigole grâce à des interventions fines mais ciblées. Les espaces deviennent accessibles ou non aux promeneurs grâce à des stratégies végétales initiées sur place : dilatation du chemin crées grâce au débroussaillage, expérimentation du plessage pour empêcher un accès, éclaircissement de certaines lisières, plantation d’une strate arbustive dense... Dans la seconde partie de cet atelier, un travail individuel visant à proposer une recomposition du parc et un programme de gestion pour lutter d’avantage contre les incendies a permis d’explorer d’autres stratégies végétales et ambiances paysagères.
Chantier de transformation des abords de la rigole
48
49
Stage à l’Agence Ter Juillet, Août 2020 AGENCE TER, Urbanisme et Paysage, Paris, France
Cette expérience professionnelle en agence de paysage et d’urbanisme m’a permis d’appréhender diverses phases d’avancement et contextes de projets. Au cours de ce stage de deux mois, j’ai principalement été sollicitée pour réaliser des documents de rendus type perspectives, cartes d’analyses, détails techniques… Certaines démarches de travail se sont révélées particulièrement formatrices et inspirantes.
Plan de plantation, Zac Deux Rives Strasbourg © Agence Ter
50
© A103, Agence Ter
51
Le jardin sec, une invitation méditerranéene Auto-entreprise et conceptions de jardins particuliers Ma démarche de projet s’attache à traverser les échelles, à explorer des réflexions de l’échelle territoriale jusqu’à celle du jardin. Au cœur de celle-ci, réside un intérêt porté à la condition du vivant et à la création d’une expérience humaine. Certains projets se nourrissent d’une familiarité et d’une grande curiosité pour la singularité du contexte méditerranéen. Le jardin comme miroir d’un monde qui se transforme. Alors, il est question de tenir compte des enjeux et des inspirations du grand paysage, pour ainsi proposer des pistes de solutions locales, des harmonies frugales. A travers cette intention, les dynamiques, les stratégies d’adaptations et les palettes infinies qu’offrent spontanément les grands paysages de garrigues constituent alors le cadre tangible du projet : elles visent à offrir une bonne résistance aux sécheresses estivales, reconsidère la ressource en eau et propose de nouvelles continuités paysagères. Dans ce contexte particulier, projeter un « jardin sec » relève d’une nécessité mais également d’une opportunité d’inviter le foisonnement et la poésie des paysages sous influence Méditerranéenne. Cet intérêt s’inscrit également dans la continuité des échanges et des projets partagés avec le paysagiste James Basson et autres membres de l’agence Scape Design.
52
53
Enfants des places Ces images relatent la volonté de porter un regard différent sur des lieux qui me sont familiers, de les réinventer sans cesse. J’imagine souvent ce que pourrait être La Ciotat, ma ville natale. J’apprécie particulièrement aller au contact de ses habitants, leur faire partager certaines de mes expériences, la sensibilité au paysage qui m’anime, me nourrir de leurs récits des lieux.
54
55
LES DUOS DU PAYSAGE
MARDI 3 DECEMBRE 2019 18h00 A 19h00 AMPHITHEATRE DE L’ENSP
Le lieu et l‘origine « La préparation de cette conférence m’a permis de mettre des mots sur des questionnements à l’égard des fondements mêmes du métier de paysagiste et de mesurer combien il est motivant et nécessaire de chercher à le faire évoluer avec son temps. Je suis convaincue que le paysagiste et le projet de paysage, ont cette place entre le socle et le climat, qui leur donne la responsabilité mais aussi le privilège d’imaginer des espaces initiateurs de changements, capables d’accueillir de nouveaux modes de vie et des espaces résilients, qui invite à apprécier et prendre soin de ce qui nous entoure.
Visuel ©Bruno Tanant / Affiche Mathias Goutelle
LE LIEU ET L’ORIGINE BRUNO TANANT invite NATHALIE DE NOBLET climatologue et co-auteur du récent rapport du GIEC : « Liens entre le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres » Animation par Gabrielle Repiquet, étudiante en deuxième année à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles Coordination Béatrice Julien-Labruyère, Alexis Perrocheau et Mathias Goutelle
56 Contacts : b.julienlabruyere@ecole-paysage.fr perrocheaualexis@gmail.com mathiasgoutelle42@gmail.com
École nationale supérieure du paysage de Versailles 10 rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles
Les bouleversements de notre époque rendent ce métier très dur à définir. Si nous, futurs paysagistes, souhaitons répondre à ces enjeux, avec quelle posture devons-nous le faire ? Comment composer avec ces phénomènes si liés entre eux, si difficiles à appréhender à la fois dans l’espace et dans le temps... ? Nous avons le sentiment de devoir agir vite en gardant à l’esprit des scénarios à long terme, de vouloir regarder sous nos pieds ce qui nous amène vite à questionner l’autre bout du monde. Où devons-nous nous arrêter ? Tant de questions que l’on se pose régulièrement entre étudiants, ou au fond de nous-même. Des questions qui nous rassemblent nombreux ce soir, autour de l’intérêt que l’on peut porter à travers les générations et les disciplines au croisement de ces regards. Celui d’une étudiante, celui d’un paysagiste responsable du département de projet de l’ENSP et de celui d’une climatologue co-auteur du dernier rapport du GIEC. »
Conférence «Le lieu et l’origine», Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, 2019
57