Gaëlle dumenil_PFE 2018_note intention

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Paysage intermodal

mobilité et paysage comme levier de développement des territoires ruraux de la ligne Saumur / Tours

Gaëlle DUMENIL Projet de fin d’étude de paysage Année 2017/2018 - Formation des paysagistes D.E.P Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bordeaux

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Le Choix du sujet

Le défi de la mobilité via une approche paysagère

Zone d‘activité

( Langeais )

Qui n’a jamais vu des lotissements pavillonnaires aux franges de sa commune ou des zones commerciales fleurir aux entrées de ville ? Qui n’a jamais emprunté d’autoroutes ou de voies rapides pour se rendre rapidement quelque part ? Ces constructions et infrastructures ne cessent de se multiplier en France. Elles font partie intégrante de nos paysages du quotidien. Mais peut-on continuer à sacrifier des terres agricoles pour un urbanisme incoordonné ? Peut-on réellement continuer de construire des infrastructures routières qui ne font que renforcer l’image de la voiture reine et de son usage ?

Les voies rapides ( Tours )

mitage urbain ( Cinq-Mars-la-Pile )

La fabrication de nos paysages est étroitement liée à la question de la mobilité. Leur histoire débute avec l’essor de la voiture automobile fonctionnant grâce à une énergie abondante et bon marché : le pétrole. En un peu plus de trente ans, en France, la part modale de l’automobile est passée de 49% à 84%1. Ce mode de déplacement a profondément modifié notre rapport au temps et à l’espace, allongeant les distances domicile-travail. La voiture a eu un impact sur nos paysages et notre cadre de vie. Lewis Mumphord2, historien américain de l’urbanisme, a l’habitude de la surnommer «l’architecte anonyme des villes». L’étalement urbain, le zonage, la simplification des espaces agricoles, la pollution et l’altération de la qualité de l’air sont les conséquences directes ou

indirectes de notre dépendance au tout-voiture et aux énergies fossiles. La mobilité conditionne nos liens sociaux, nos modes de vie, nos interactions avec le territoire en terme de pratique et de vécu. L’essor de l’automobile a permis tout en travaillant en ville, d’habiter de plus en plus loin des centres-urbains. Cette tendance a été motivée par une aspiration croissante à se rapprocher de la nature, la promesse d’un meilleur cadre de vie, loin du stress et de la pollution urbaine. Cependant, bien qu’ils résident à la campagne, leur mode de vie reste essentiellement citadin. Ce phénomène conduit à déconnecter la « ville-travail » de la « campagne-vacances ». C’est pourquoi, Jean Didier Urbain,sociologue, explique que le résident ne devient pas campagnard, mais que c’est la campagne qui devient résidentielle3. Le résident y développe une dépendance à la voiture pour se rendre sur son lieu de travail. En outre, la mobilité est un défi clé pour imaginer les paysages de demain. Les multiples préoccupations environnementales, comme le changement climatique, la gestion des ressources, la préservation des paysages et des écosystèmes imposent aujourd’hui d’inventer de nouvelles manières de concevoir et d’imaginer des solutions vers un modèle plus durable pour nos territoires et notre planète.

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De la recherche à l’action ? L’année dernière, au cours du Travail Personnel d’Étude et de Recherche (TPER), j’avais abordé le sujet des mobilité douces et plus précisément du vélo comme acteur des paysages de la ville durable de demain. Cette recherche m’a permis d’approfondir la réflexion sur la manière de concevoir l’aménagement des villes en terme de mobilités douces et de remettre le paysage au cœur du processus. Je suis convaincue que penser la mobilité est un élément essentiel pour imaginer les paysages de demain. Elle permet d’aborder les problématiques de l’aménagement territorial : la dépendance au tout-automobile, l’étalement urbain, mais aussi la banalisation des paysages, la simplification des espaces agricoles,.. Elle remet en question plus largement l’alternative au tout-pétrole. En tant que future paysagiste, je m’interroge sur la manière dont on peut accompagner les villes vers une dépendance moindre à la voiture et plus largement vers la transition énergétique... A quoi ressemblera le paysage des mobilités de demain ? Quel rôle le paysagiste peut-il y jouer ? Quel y est l’apport du paysage ? C’est donc tout naturellement que j’ai souhaité poursuivre ces réflexions dans le cadre du projet de fin d’étude, cette fois-ci en milieu rural. Si la part modale des déplacements diminue dans les grandes agglomérations, a contrario, dans les territoires ruraux, elle reste encore très élevée. Le transport

ferroviaire est l’un des modes de déplacement les plus performants en terme énergétique et environnemental, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre. De nombreuses lignes, actives et parfois désaffectées, maillent nos territoires ruraux. Et si le ferroviaire devenait le support d’une structuration de mobilité durable et de développement maîtrisé des territoires ruraux ? Et si, penser la mobilité par une approche paysagère contribuait à l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des populations, à la réduction des pollutions atmosphériques et à la valorisation des paysages ? Dans le cadre de la transition énergétique et de la valorisation du cadre de vie, comment l’intermodalité marche/vélo & train peut-elle devenir une mobilité durable, s’imposant comme une alternative à l’approche fonctionnaliste des territoires où la voiture est prédominante ? Et si les petites gares devenaient des lieux de vie innovants, de rencontre et de services collectifs ? La problématique développée est donc la suivante : Comment le paysage peut-il faire émerger une trame de mobilités douces (vélo et marche) vers et depuis les gares rurales pour favoriser l’intermodalité marche / vélo & train ? Comment la gare, lieu d’intermodalité, peut-elle participer au développement spécifique des territoires et à la valorisation des paysages et du cadre de vie ?

Institut Français de l’Environnement et Ministère de l’écologie et de l’ énergie. 2002. Rapport sur l’état de Ministère de l’écologie, de l’énergie. 1

Mumford, L. 1961. La Cité à travers l’Histoire, Marseille, éd. Agone, 922 p. 2

Urbain, J-D. 2002, Paradis verts désirs de campagne et passions résidentielles, Paris, Payot, 392 p. 3

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le territoire d’étude un cadre de vie exceptionnel : Les paysages de la vallée des rois, le jardin de la France aux portes de tours Métropole

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Loire

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Touraine

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40min 30min 18min

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PARIS TOURS+ 5min st.pierresdes-corps

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La vallée de la Loire est célèbre pour ses nombreux châteaux et l’art des jardins. Ses paysages remarquables sont le témoin de péripéties entre une nature capricieuse et généreuse et le génie des hommes. Ils sont reconnus au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, comme un bien ayant «une valeur exceptionnelle». La qualité du cadre de vie offerte par ses paysages explique l’attractivité résidentielle, économique et touristique de ce territoire. Il est desservi par un réseau ferroviaire relativement important avec plus de 160 gares dont une grande majorité en Indre-et-Loire. Ainsi, plus de 82,0 % de la population active du département réside à moins de dix minutes de l’une d’entre elles, contre 63,3 % en moyenne régionale. Je me suis focalisée sur le tronçon de 80km reliant Saumur, petite ville touristique du Val de Loire, à Tours, l’une des métropoles de la région. Elle comporte sept gares rurales. Parmi elles, j’en ai sélectionné trois, en l’occurrence Port-Boulet, Langeais, CinqMars. Trois raisons motivent ce choix : leurs richesses patrimoniales naturelles, paysagères et architecturales, la position de la gare au sein du tissu urbain et enfin, la fréquence à laquelle elles sont desservies.

bordeaux

Train vs Voiture 40 min 55min (autoroute) 1h15 (sans autoroute)

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les ambitions du projet La mobilité rurale est un enjeu majeur du monde actuel. L’aborder par une approche paysagère me permet de convoquer à la fois la notion de déplacement, de développement touristique, de lieu et de cadre de vie. Dans ce projet, j’affirme la gare comme un pôle multimodal, mais aussi comme une entrée sur le paysage de la commune, une invitation à l’échappée. Le projet réveille les gares et les transforme en lieu de vie, en un espace public du quotidien ou exceptionnel. Il vise par un réseau de cheminements doux à connecter les gares à leur noyau d’habitation et à leur intercommunalité. Les singularités paysagères locales, le patrimoine et l’histoire des lieux font émerger ces cheminements piétonniers et cyclables. Ils maillent les quartiers pavillonnaires enclavés jusqu’à la gare et se prolongent pour mettre en scène et donner à voir le paysage, cadre de vie des habitants. L’appropriation de ces paysages par les habitants doit pouvoir instaurer un nouveau rapport au cadre de vie. A usage quotidien, mais aussi exceptionnel, ces cheminements renforcent l’attractivité de l’offre récréative et touristique des villages. lls favorisent ainsi un tourisme de proximité et de court séjour, vecteur de développement.

Les échelles de réflexions

Le projet m’a amenée à faire de nombreux allers-retours entre plusieurs échelles de réflexion : la ligne de chemin de fer, le grand paysage, la commune et sa gare. Elles m’ont accompagnée pendant toute l’élaboration de mon projet. Pour l’échelle du grand paysage, j’ai travaillé sur un périmètre de 3 à 5 kilomètres. Dans une optique d’usage quotidien, ces distances permettent de relier la gare entre 10 à 20 minutes à vélo. Pour un usage plus récréatif, elle correspond à un temps moyen d’environ 1 heure de ballade. Pour l’échelle de la commune, je me suis concentrée sur un périmètre de 800 mètres à 1kilomètre, soit un trajet de 10 minutes à pied. 40 min

La ligne ferroviaire Le Val de Loire

3 à 5 km 10 à 20 min

le grand paysage Plaine alluviale et Vallée aval de la Loire

800m à 1km 10 min à 15 min

La commune et la gare

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stratégie & intervention Pour chacune de ces gares, trois axes opérationnels composent la stratégie globale du projet de paysage : Axe 1 = Retrouver un dialogue entre le village et ses paysages L’évolution des villages, à partir des années 70 ainsi que l’abandon de pratiques ont déconnecté le village avec le grand paysage. L’objectif est de retrouver ce lien grâce aux chemins agricoles, reconsidérés comme support de culture et armature de l’espace public. Ils permettent de mettre en réseau des éléments du patrimoine naturel, paysager et architectural. Ils viennent renforcer l’attractivité de l’offre récréative et touristique des territoires. Il favorise un tourisme de proximité et de court séjour vecteur de développement local des territoires. Axe 2 = Développer le maillage doux et les liaisons inter-quartiers et/ou inter-villages L’évolution des bourgs à partir des années 70, a été influencé par une utilisation constante de la voiture. Aujourd’hui, les préoccupations environnementales et économiques imposent de rompre avec ce tout automobile et de retrouver un réseau de circulations douces (piétons/vélos), attractif et sécurisé entre les quartiers enclavés. Axe 3 = Instaurer un dialogue entre la gare et le paysage La gare ou la halte sont pensées comme un lieu à la fois de diffusion vers le réseau multimodal et comme un espace public. La but est de rompre avec une approche fonctionnelle des lieux pour réinscrire la gare dans son écrin paysager. L’espace public devient un paysage. Il s’agit d’une stratégie globale pour les trois gares mais les interventions sont singulières, inspirées des spécificités paysagères locales et des enjeux de chaque site.

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Cette note d’intention est organisée en trois parties qui correspondent à mes trois gares expérimentales. Au sein de chacune d’entre elles, deux pages sont consacrées au portait de la gare pour connaître sa situation urbaine et paysagère et l’identification des enjeux. Puis, rapidement, mes trois axes stratégiques et d’intervention sont déclinés. Bonne lecture !

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1

8


La gare de port-boulet

un ancien port Aujourd’hui un lieu de passage pour aller travailler à la centrale nucléaire ou prendre l’autoroute Plaine alluviale arboriculture, horticulture et maraîchage

Péage A85

élevage

Commune : Port-Boulet Nombre d’habitants : 2 097 hab. Nb de train /jour : 10 trains vers Tours 10 trains vers Angers

Voiture 84.6 %

Source Insee

Transport en commun 2.6 % Pas de transport 6.9 %Deux roues / Marche 6.0%

tours

Réseau hydrographique ruisseaux,, fossés, étangs,...

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Boisement dense Absence de vue sur la Loire

ajea ur d

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Transformation de la vallée de l’Authion en pôle horticole (semences, fleurs, maraîchage, arboriculture) Grande levée de la Loire

Début construction dés le XIIe s.

Ancien port + chemin de hallage Enfrichement = perte d’usages Arrivée du chemin de fer prairie

Et abandon de l’élevage vers 1960

LIT

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sous l’impulsion d’Edgar Pisani, en 1968

Tissu urbain anciennes fermes

Voie ferrée

Mise en service en 1848

Ancien port important jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, puis carrefour ferroviaire, Port-Boulet est un hameau isolé de son chef-lieu, la commune de Chouzé sur-Loire. L’arrivée de la centrale nucléaire, vers 1960, transforma le territoire. Aujourd’hui, lieu de passage, Port-Boulet est, tous les jours, traversé par un nombre important de voitures qui se rendent à la centrale nucléaire. Port-Boulet est saturé de voitures aux heures de pointe. La gare est en retrait par rapport au hameau. Elle est peu accessible à pieds ou à vélo.

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Un cadre de vie de qualité : Le grand paysage, une diversité de paysages à voir Plateau boisé par des forêts mixtes résineux, feuillus et landes Plaine alluviale

Terrasses viticoles

Situé au cœur de la plaine alluviale, Port-Boulet bénéficie d’un patrimoine naturel, paysager et architectural remarquable. Le hameau est intégré à la fois dans le périmètre UNESCO du Val de Loire et celui du Parc Naturel Régional de Loire-Anjou-Touraine. Un paysage bocager, maillé par un réseau de haies, dessine la trame verte du territoire. De nombreux cours d’eau, fossés, étangs affirment la place prépondérante de l’eau dans cette plaine. L’horizon du grand paysage est marqué, au nord, par les terrasses viticoles du Bourgueillois. Elles dessinent les courbes de relief jusqu’au sommet du plateau boisé.

Vers le projet

restigné A85

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Constats - gare isolée de son chef-lieu, Chouzé-sur-Loire ; - gare isolée du hameau de Port-Boulet ; - au centre d’un réseau de villages ; - proche de la centrale nucléaire et du péage autoroutier; - accessibilité difficile pour les piétons et les deux-roues ; - des anciens bâtis ferroviaires abandonnés

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Enjeux - connecter la gare à son réseau de village et à la centrale nucléaire ; - faciliter l’intermodalité et le covoiturage (péage) ; - valoriser le patrimoine architectural et paysager des villages ; - relier la gare au réseau cyclable Loire à vélo, situé sur la rive d’en face ; - favoriser l’accessibilité de la gare aux modes doux - requalifier les anciens bâtis ferroviaires abandonnés

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stratégie AXE 1 Retrouver un dialogue entre le village et ses paysages 3

5

1 1. Les Bords de Lane

2. Le long de la Loire

3. Le Croissant boisé

4. Le vallon du Changeon

5. Les terrasses du Bourgueillois

4

2

3 2h

Inviter à l’arpentage des paysages / cadre de vie

3 5

4

2h

1

Les stations belvédères & points d’arrêts

> Aménager des points de vues remarquables, des points d’arrêts sur le patrimoine architecturale, des milieux naturels,... > Connaitre le site : l’interprétation

jalonnement

2

5

gare cours d’eau parcours panneaux directionnels points d’arrêt

400m

Le système de jalonnement aide à évaluer les directions, les distances et sa progression dans les parcours proposés. Il rythme les parcours et constitue ainsi des repères forts pour le promeneur ou le joggeur.

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AXE 2

Développer le maillage doux et les liaisons inter-village

Le projet vise à développer un réseau de mobilités quotidiennes, entre les villages, s’inscrivant ainsi dans un processus intermodal de déplacements, destinés aux travailleurs, écoliers, promeneurs, sportifs ou écoliers. Dans cette optique , les chemins et sentiers deviennent des voies idéales qui permettent de proposer des alternatives sécurisées à l’utilisation de la voiture qui soient sécurisées. Ils participent aussi à la valorisation du patrimoine architectural, naturel et paysager des villages.

Centrale nucléaire

Port-Boulet

Connecter les villages entre eux Bourgueil 5 km

Bourgueil Chouzé-sur-Loire 3,5 km

La-Chapelle-sur-Loire 5 km Centrale-nucléaire 3,5 km

Valoriser le patrimoine architectural, naturel et paysager des villages.

Port-Boulet Chouzé-surloire Centrale

développer un réseau de mobilités quotidiennes

gare cours d’eau cheminements éléments patrimoniaux points de vue

400m

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AXE 3

Instaurer un dialogue entre la gare et le paysage

Le projet vise à inscrire la gare dans son écrin paysager. Le projet s’inspire des motifs paysagers (réseau de haies, boisements, cours d’eau, fossés,..) pour instaurer un dialogue entre la gare et le grand paysage. La gare rompt avec son aménagement fonctionnel. L’espace public devient paysage. Le voyageur traverse une succession de milieux et d’ambiances qui le guident vers la gare.

2

bâti abandonné

3

70 Places 7 covoiturages 2 PMR

4

cagère

la prairie bocagère

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la clairière événementielle noue p aysag ère

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la friche

Lieu de détente pique-nique

sente bocagère

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le bocage pavillonnaire

noue paysagère

le talus

GARE

20 m des séquences paysagères : espaces, milieux, identités

1 La friche

Lieu de détente pique-nique bivouac (itinérance à vélo)

2

La clairière événementielle

Accueillir différents évènements ponctuels

5m

pente de 2% 1,5 m

3 Noue paysagère : Gestion des eaux de pluie

drain

1,5 m

2m pente de 2%

accompagne la déambulation des piétons et cyclistes et structure le stationnement.

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gare

une porte vers l’ailleurs, une invitation à l’échappée Location vélo Accueil tourisme Gîte étape GARE

Corylus avellana Cornus sanguinea Viburnum rhytidophyllum

2,5 m

4

2,5 m

2m 2m 2m Sentes bocagères : accompagnent la déambulation des piétons et cyclistes et structurent le stationnement.

Valorisation du patrimoine ferrovaire : Vers de nouveaux usages pour un développement économique et touristique du territoire

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2 15


La gare de langeais Commune : Langeais Nombre d’habitants : 4 593 hab. Nb de train/jour : 10 trains vers Tours

un ancien village-rue Aujourd’hui Des quartiers enclavés, fracture entre plateau et pied de coteau village-rue dans l’échancrure du relief

Château surplombant la vallée Boisement dense rare vue sur la Loire

Anciennes carrières De tuffeau et / ou habitats troglodytiques

Coteau boisé Point d’appel de silhouette de conifères

plateau habité

lotissement pavillonnaire Vallon habité

10 trains vers Angers

Voiture 79.2%

Source Insee

Transport en commun 6.5 % Pas de transport 5.7 % Deux roues / Marche 6.6% tours

VS château de Langeais Début au XVe s.

Lotissements pavillonnaires Début 1960-70

vestige forteresse

Achevé au 12e s.

Caves troglodytiques

Extraction de la pierre de tuffeau dés le 9e s.

En service en 1848

Les contraintes naturelles ont conduit le village, ancien village-rue, à s’étendre sur le plateau à l’abri du risque d’inondation. Cette forme d’urbanisation s’est développée au cours des années 60-70. De nombreuses parcelles agricoles et vergers ont disparu pour faire place à des lots de maisons individuelles, de type pavillonnaire, construites au grès d’opportunité foncière. Aujourd’hui, Langeais connaît une véritable rupture entre le plateau et le bas du coteau. De nombreux aménagements sont prévus pour les piétons à proximité du château, alors que le plateau fait face à une utilisation presque systématique de la voiture. La gare est facilement accessible et se situe proche du centre-bourg. Le manque de stationnement est important.

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Un cadre de vie de qualité : Le grand paysage, une diversité de paysages à voir Plateau agricole

Massif boisé

Confluence de la Loire et du Cher

coteau Située dans la vallée aval de la Loire, au bord du coteau, la pierre calcaire de tuffeau y est affleurante. Très tôt, elle a été utilisée pour la construction comme l’église, la forteresse et le château de Langeais, mais aussi pour bâtir les différentes maisons du village. Langeais bénéficie ainsi à la fois d’un patrimoine architectural remarquable et paysager. Le village est situé dans le périmètre UNESCO du Val de Loire et du Parc Naturel Régional de Loire-Anjou-Touraine. La Loire et les coteaux sont des éléments naturels structurants du paysage. L’horizon du grand paysage est marqué, au nord, par la forêt située sur le plateau.

cinq-Mars langeais Chapelle-auxNaux Pla tea ux

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Lignière-detourraine

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Vers le projet Constats - gare bien insérée dans son tissu urbain, proche des commerces - gare attractive, mais des difficultés de stationnement ; - un réseau d’espaces publics important - rupture entre le plateau et le bas du coteau (centre-ville) - peu de liaisons, des quartiers enclavés

Enjeux - valoriser le patrimoine architectural et paysager des villages ; - relier la gare au réseau cyclable Loire à vélo, situé sur la rive d’en face ; - relier par des cheminements doux le plateau et le bas du coteau - désenclaver les quartiers par un maillage inter-quartiers - accroître le stationnement autour de la gare pour favoriser l’intermodalité avec le train notamment

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stratégie AXE 1

5

4 3

Retrouver un dialogue entre le village et ses paysages

1

2

1. Les bords de loire et 2. Les marais du vieux cher de l’agneaux

3. Les vallons

4. La forêt de langeais

5. Le croissant boisé

Inviter à l’arpentage des paysages / cadre de vie

2h

5 3

4 2h

Loir eàv élo

1

Les stations belvédères & points d’arrêts

> Aménager des points de vues remarquables, des points d’arrêts sur le patrimoine architectural, des milieux naturels,... > Connaitre le site : l’interprétation Les Essards

jalonnement

2

5

gare cours d’eau parcours panneaux directionnels points d’arrêt

400m

Le système de jalonnement aide à évaluer les directions, les distances et sa progression dans les parcours proposés. Il rythme les parcours et constitue ainsi des repères forts pour le promeneur ou le joggeur.

St. Michelsur-Loire

Cinq-Mars Lignières-deTouraine VILlANDRY

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AXE 2

Développer le maillage doux et les liaisons inter-quartier

Le projet vise à développer un réseau de mobilités quotidiennes, entre le plateau et le centre-bourg ancien en pied de coteau. L’objectif est de s’inscrire dans un processus intermodal de déplacements, destinés aux travailleurs, écoliers, promeneurs, sportifs. Ce réseau s’aménagera en s’appuyant, en prolongeant, et en créant de nouveaux cheminements (venelles, chemins ruraux, voie verte) en cohérence avec les spécificités paysagères locales. Quatre objectifs sont recherchés en priorité: assurer une connexion cohérente et lisible par rapport aux quartiers existants. organiser le rabattement des itinéraires vers la pôle intermodalité de la gare, offrir la lecture et la perception du grand paysage et connecter le réseau à la «Loire à vélo ».

centre-bourg

VS

Plateau

Désenclaver les quartiers résidentiels

Amorcer de nouveaux cheminements

Interface village/ espaces agricoles Arpenter le paysage Descendre le plateau

développer un réseau de mobilité quotidienne

Mailler 200m

Loire à vélo

connecter à la rive d’en face

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5 2

AXE 3

4

3 1

1. Les bords de Loire 2. La Prairie 3. La clairière sportive 4. La forêt enchantée 5. Le canal des agneaux

Instaurer un dialogue entre la gare et le paysage

Le projet vise à inscrire la gare dans son écrin paysager. Situé à l’interface de plusieurs milieux, l’espace de la gare se métamorphose en une vaste prairie qui accueille les voyageurs. Entre bords de Loire et clairière sportive, les motifs se prolongent pour créer l’espace public des abords de la gare. Les haies bocagères de la clairière s’étirent et dessinent les axes de cheminements doux. De part et d’autre, les voitures s’y réfugient. Une partie de la clairière peut être utilisée pour accueillir des évènements ponctuels.

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4

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1. Les bords de loire

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3. La clairière sportive

4. La forêt enchantée

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gare

une porte vers l’ailleurs, une invitation à l’échappée r

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prairie évènementielle 80 Places

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3 La prairie bocagère

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Des sentes structurent l’espace. Elles offrent une continuité piétonne sécurisée vers la gare. Elles viennent également cadrer de jolies vues sur le front bâti du village accolé au coteau. En effet la pierre banche du tuffeau capte et renvoie une lumière douce. Les stationnements sont situés de part et d’autre.

30 m

parvis de la gare une nouvelle place publique de la commune

8 emplacements covoiturage 2 PMR

4 Le parvis

2

1

Prairie événementielle

Système de récupération des eaux pluviales

Accueillir différents évènements ponctuels

La gare devient un véritable espace public en lien avec les différentes place de la commune, dont la plus proche est celle du 14 Juillet.

21


3

22


La gare de cinq-mars Commune : Cinq-Mars-la-Pile Nombre d’habitants : 3 461 hab. Nb de train / jour : 10 trains vers Tours 10 trains vers Angers Voiture 83.9 %

Transport en commun 4.9 % Pas de transport 5.5 % Deux roues / Marche 5.7 %

un ancien village-rue Aujourd’hui Des quartiers enclavés, fracture entre plateau et pied de coteau Anciennes carrières De tuffeau et / ou habitats troglodytiques Front bâti remarquable Coteau boisé Point d’appel de silhouettes de conifères

Vallon habité plateau habité lotissement pavillonnaire

Gare SNCF

Peupleraies Château en ruine surplombant la vallée

Source Insee

Lotissements pavillonnaires Début 1960-70 Vestige de château e Achevé au 12 s. Caves troglodytiques Extraction de la pierre de tuffeau dés le 9e s. Peupleraies sur des anciennes praires Développement à partir de 1960

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En service en 1848

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Comme le village de Langeais, Cinq-Mars-la-Pile est un ancien village-rue. Les contraintes naturelles ont conduit le village à s’étendre sur le plateau à l’abri du risque d’inondation. Cette forme d’urbanisation s’est développée au cours des années 6070. De nombreuses parcelles agricoles et vergers ont disparu pour faire place à des lots de maisons individuelles, de type pavillonnaire, construites au grè d’opportunités foncières. Aujourd’hui, Cinq-Mars connaît aussi une véritable rupture entre le plateau et le bas du coteau. La gare est située à proximité de l’école et d’une crèche ce qui est un véritable atout.

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Un cadre de vie de qualité : Le grand paysage, une diversité de paysages à voir Plateau agricole

cinq-Mars coteau

A85

Situé dans la vallée aval de la Loire, au bord du coteau, la pierre calcaire de tuffeau y est affleurante, elle est visible dans le village grâce au patrimoine bâti. Cinq-Mars-la-Pile bénéficie ainsi à la fois d’un patrimoine architectural remarquable et paysager. Le village est situé dans le périmètre UNESCO du Val de Loire, à proximité de la confluence du Cher et de la Loire. Le coteau est un élément naturel qui structure le paysage. Sur le plateau, le grand paysage se compose d’un maillage entre parcelles agricoles et boisements isolés.

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Confluence de la Loire et du Cher

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Vers le projet Constats - gare proche de l’école et de la créche du village - gare, sans bâtiment identitaire, une halte - proche de l’autoroute (portion gratuite jusqu’à Tours) - rupture entre le plateau et le bas du coteau (centre-ville) - peu de liaisons, des quartiers enclavés

Enjeux - valoriser le patrimoine architectural et paysager des villages ; - relier la gare au réseau cyclable Loire à vélo, situé sur la rive d’en face ; - relier par des cheminements doux le plateau et le bas du coteau - désenclaver les quartiers par un maillage inter-quartiers - faciliter l’intermodalité et le covoiturage (péage)

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stratégie AXE 1

5 3

Retrouver un dialogue entre le village et ses paysages

4 1 3

1. Les bords de l’agneaux 2. Les marais du vieux cher et de la loire

3. Le plateau

5. Le croissant boisé

4. Le vallon

2

Inviter à l’arpentage des paysages / cadre de vie

2h

5 3

2h

1

Les stations belvédères & points d’arrêts

44

> Aménager des points de vues remarquables, des points d’arrêts sur le patrimoine architectural, des milieux naturels,... > Connaitre le site : l’interprétation

2

jalonnement

2

Loir eàv élo

Le système de jalonnement aide à évaluer les directions, les distances et sa progression dans les parcours proposés. Il rythme les parcours et constitue ainsi des repères forts pour le promeneur ou le joggeur.

3

5

gare cours d’eau parcours panneaux directionnels points d’arrêt

400m

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AXE 2 Développer le maillage doux et les liaisons inter-quartier

Le projet vise à développer un réseau de mobilités quotidiennes, entre le plateau et le centre-bourg ancien en pied de coteau. L’objectif est de s’inscrire dans un processus intermodal de déplacements, destinés aux travailleurs, écoliers, promeneurs, sportifs ou écoliers. Ce réseau s’aménagera en s’appuyant, en prolongeant, et en créant de nouveaux cheminements (venelles, chemins ruraux, voie verte) en cohérence avec les spécificités paysagères locales. Quatre objectifs sont recherchés en priorité : assurer une connexion cohérente et lisible par rapport aux quartiers existants, organiser le rabattement des itinéraires vers le pôle intermodalité de la gare, offrir la lecture et la perception du grand paysage et connecter le réseau à la «Loire à vélo.

Désenclaver les quartiers résidentiels

développer un réseau de mobilité quotidienne

Interface village/ espaces agricoles Arpenter le paysage Descendre le plateau

Amorcer de nouveaux cheminements

Mailler 200m

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AXE 3

Instaurer un dialogue entre la gare et le paysage Peupleraie Passage pour passer d’un quai à l’autre

La gare, une halte

PRAIRIES BOCAGÈRES

ités

iv ’act ne d

zo

Le projet vise à inscrire la gare dans son écrin paysager. La halte devient un véritable belvédère. Nouvelle identité et affirmation de la gare, cette structure participe à la valorisation du patrimoine naturel, paysager et architectural du village. Elle participe à créer un dialogue entre la gare et le grand paysage. La Loire actuellement cachée par les peupleraies et la zone d’activités est de nouveau visible. La gare dialogue également avec le village. Le coteau, l’église, le château et la pile forment des points d’accroche du paysage qui mérite d’être valorisés.

La prairie

bel véd

ère silhouette du village

PARVIS Liaison gare/ groupe scolairee

La prairie promontoire

la créche à 200m

ne

Co

é

uit

n nti

ton pié

groupe scolaire

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gare

une porte vers l’ailleurs, une invitation à l’échappée

Quand la gare devient belvédère Sublimer le paysage, le donner à voir

Le belvédère affirme la gare et lui offre une nouvelle identité. Il permet de valoriser à la fois le paysage et le patrimoine architectural du village et de sublimer le grand paysage.

Belvédère sur la Vallée de la Loire

Passerelle, lieu d’attente et de détente Promontoire sur le village

+8 m

+4.30 m

Le belvédère un lieu d’attente pour le voyageur Cadrage de vue sur le paysage

zone d’activités

ripisylve

PRAIRIES BOCAGÈRES

Loire

service voyageur 0

3m

26.0m

8.30 m

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conclusion Ce projet de fin d’étude marque un aboutissement de mes études de paysages. Mais, il est aussi et surtout, une porte d’entrée sur le monde professionnel. En parallèle du PFE, j’étais une partie du temps, en stage au Parc Naturel Régional de Loire-Anjou-Touraine. J’y ai découvert une nouvelle région, un nouveau territoire, devenus l’objet de ce travail. Cette expérience m’a permis d’aller à la rencontre de professionnels et d’élus. J’ai pu ainsi comprendre quels étaient les enjeux du territoire et ancrer mon projet dans une certaine réalité d’action. Le temps du PFE a été pour moi l’occasion de poursuivre mes réflexions sur la fabrication des territoires et sur la mobilité, réflexions amorcées au cours de mes études d’architecture et pendant la formation paysage, notamment avec le travail personnel d’étude et de recherche (TPER). Longtemps abordée sous l’unique aspect des transports, la problématique de la mobilité a bien évolué. Aujourd’hui, dans un contexte de transition énergétique, de multiples préoccupations environnementales dont le changement climatique, imposent d’inventer de nouvelles manières de concevoir et d’imaginer des solutions vers un modèle plus durable pour nos territoires et notre planète. La mobilité engage ainsi de nombreux domaines dont le paysage ou l’espace public. Ainsi, aborder l’enjeu de la mobilité par une approche paysagère me permet de convoquer à la fois la notion de déplacement, de développement économique et touristique, de lieu et de cadre de vie. Le travail qui s’est engagé ici est expérimental. Il ne pourra se faire sans une certaine effervescence des acteurs locaux avec une volonté politique de diminuer la place de la voiture au profit d’autres moyens de transport. Il pose les bases d’un projet qui mêle paysage et mobilité en milieu rural. Il s’oriente vers une prise de conscience et un bouleversement des comportements afin de composer une nouvelle page de l’histoire de ces territoires. La fin du PFE ne met pas un point d’arrêt à mes réflexions sur le lien entre mobilité et paysage. Je souhaite désormais les poursuivre dans mon parcours professionnel en maîtrise d’œuvre ou en maîtrise d’ouvrage.

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bibliographie Ambroise R. et Marcel O. Aménager les paysages de l’aprés-pétrole 2015. Paris, édition Charles Léopold Mayer, 125 p. Auge, M. 2010. Éloge de la bicyclette. Paris, Éditions Payot & Rivages, 91p. A’urba, 2014. Des espaces publics à vivre : étude prospective, Bordeaux, 114 p. Blancard S. Détrang-Dessendre C. et Renahy N. 2016. Campagnes contemporaines : enjeux économiques et sociaux des espaces ruraux français, Versailles, édition Quae, 164 p. Certeau, M. 1990. L’invention du quotidien, I : Arts de faire, Paris, Collection Folio essais (n° 146), Gallimard, 416 p. Héran, F. 20014. Le retour de la bicyclette, Paris, La Découverte / Poche, p.255. Héran, F. 2011. La Ville morcelée. Effets de coupure en milieu urbain, Paris : Economica. Joly, R. 1996. Une ville à refaire, Paris : Ed. sociales. Kananura, P. 2005. Mobilités et ville de demain. Villes et développement durable, Actes du Colloque International Villes et développement durable, Université de Lausanne. Korsu, E. 2012. La ville cohérente : penser autrement la proximité, Paris, Ed. La Documentation française. Lambert-Bresson M. et Térade A. 2016. Paysages du mouvement : architecture des villes et des territoires XVIIIe_XXIe siècle, éditions Recherches / Iparus, 352p. Grillet-Aubert A. 2015. La desserte ferroviaire des territoires périurbain, Construire la ville autour des gares : Bruxelles / Milan / Paris / Washington, Paris, édition recherches, 353p. Mathey R. et Menguy B. 2013. décembre. «Services ferroviaires à vocation périurbaine», revue Urbanisme, Hors série, n°47, 37 p. Mumford, L. 1961. La Cité à travers l’Histoire, Marseille, éd. Agone, 922 p. Urbain, J-D. 2002, Paradis verts désirs de campagne et passions résidentielles, Paris, Payot, 392 p. Peter, A. 2011 Le vélo aménage la ville, Actes des «Matinées du CGEDD», Paris, Conférence et débat. Synthèse disponible sur : http://www.cgedd.developpementdurable.gouv.fr/IMG/pdf/Le_velo_amenage_la_ville_-_les_actes_cle1ec296.pdf (page consultée le 7 janvier 2018). Terrin J-J. 2011. Le piéton dans la ville : L’espace public partagé, Marseille, Parenthèses, La ville en train de se faire, 279 p. Wiel, M. 1999. La transition urbaine. Le passage de la ville pédestre à la ville motorisée, Mardaga, 161 p.

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Paysage intermodal

mobilité et paysage comme levier de développement des territoires ruraux de la ligne Saumur / Tours Soutenance le 26 février 2018

Membre du jury:

Enseignant référent de la formation paysage Guillaume LAIZE Enseignant de la formation paysage Jean-Noël TOURNIER Hélène SOULIER Enseignant hors formation Pascal TOLZI (HDR) : Personnalité extérieure Mathieu LARRIBE : Directeur du CAUE du Lot

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