Baltasar Lobo
Baltasar Lobo
Exposition du 15 octobre au 23 décembre 2010
Grand-Rue 33, CH –1204 Genève Tél + 41(0)22 312 24 60 Fax + 41(0)22 312 24 82 contact@galerie-interart.com www.galerie-interart.com
Baltasar Lobo
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«Mais cette façon qu’il a de servir l’art, dans le sens de chevalier servant, de ne pas supporter qu’on lui manque de respect, semble si caractéristique de Lobo qu’elle mérite d’être dite en premier. Il ne faut pas toucher à la peinture, ni à la sculpture. Mais la sculpture est son principe de vie. On dirait que Lobo est né sculpteur. C’est d’ailleurs presque vrai.» Hélène Parmelin, catalogue de l’exposition Lobo. Sculptures 1962-1964, Paris, Villand & Galanis, 1964
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Femme au Miroir 1940 -1991 Bronze 63 × 48 × 57,5 cm ; 24 ¾ × 18 ⅛ × 22 ⅝ in. Signé et numéroté : Lobo 1/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1992 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°9109. Expos itions 2 mai – 2 juin 2001, Londres, Connaught Brown, Lobo, Sculpture and Drawings, (épreuve 5/8 exposée) ; 23 avril – 27 juin 2008, Genève, Galerie Interart, Figures impressionnistes et modernes, (épreuve 1/8 exposée).
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Femme debout à la Draperie 1940 Bronze 19 × 7 × 5,5 cm ; 7 ½ × 2 ¾ × 2 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo 3/6 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1992 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°7 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 58 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4002. Expos itions 22 février – 12 avril 2006, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo. Un español de París, pp. 24-25 (épreuve 3/6 exposée et repr. en couleurs) ; 27 avril – 17 juin 2006, Barcelone, Artur Ramon Art Contemporani, L’Escultura de Baltasar Lobo, pp. 6-7 (épreuve 3/6 exposée et repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 3/6 exposée).
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Pensive (attente) 1942 Bronze 29 × 17 × 28 cm ; 11 ⅜ × 6 ¾ × 11 in. Signé et numéroté : Lobo 5/6 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°22 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Bolaños, María, El Silencio del Escultor, Baltasar Lobo (1910 - 1993), Junta de Castilla y León, 2000, pp. 241, fig. 205 (repr., n° d’épreuve non précisé), 276, n°205 ; Archives Malingue S.A. n°4209. Expos ition 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 3/6 exposée).
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Hommage 1943 Bronze 26,5 × 19,8 × 6,5 cm ; 10 ⅜ × 7 ¾ × 2 ½ in. Signé et numéroté : Lobo 3/6 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°30 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4303. Expos ition Décembre 1995 – janvier 1996, Zamora, Diputación de Zamora, Lobo 1910 – 1993, Escultural y Dibujos, pp. 31 (repr.), 83, n°8 (n° d’épreuve non précisé).
Une épreuve de ce bronze est conservée au Museo Baltasar Lobo, Zamora.
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Jeune Fille assise par terre 1943 Bronze 19,5 × 16 × 13 cm ; 7 ¾ × 6 ¼ × 5 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo HC 1/2 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1992 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°33 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4306. Expos ition S 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°1 (épreuve 3/6 exposée et reproduite en couleurs).
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Femme assise par terre, sur socle 1943 -1982 Bronze 19 × 15 × 11,5 cm ; 7 ½ × 5 ⅞ × 4 ½ in. Signé et numéroté : Lobo EA 1/4 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 60 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°8221. Expos itions 27 mai – 9 juillet 1988, Paris, Galerie Daniel Malingue, Lobo, n°8 (épreuve 2/8 exposée et repr. en couleurs) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°37 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs) ; 22 février – 12 avril 2006, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo. Un español de París, pp. 32-33 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs) ; 27 avril – 17 juin 2006, Barcelone, Artur Ramon Art Contemporani, L’Escultura de Baltasar Lobo, p. 11 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve EA 1/4 exposée).
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Léda 1945 Bronze 21 × 33 × 19 cm ; 8 ¼ × 11 ¾ × 5 ¾ in. Signé et numéroté : Lobo EA 4/4 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1989 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artistes + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°41 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Bolaños, María, El Silencio del Escultor, Baltasar Lobo (1910 - 1993), Junta de Castilla y León, 2000, pp. 210, fig. 155 (repr., n° d’épreuve non précisé), 274, n°155 ; Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 62 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4501. Expos itions 27 mai – 9 juillet 1988, Paris, Galerie Daniel Malingue, Lobo, n°10 (épreuve 2/6, repr. en couleurs) ; Novembre 1989, Caracas, Museo de Arte Contemporaneo, Lobo, n°8 (épreuve 6/6 repr. en couleurs) ; 10 juin – 24 septembre 1995, Royan, Centre d’Arts Plastiques, Baltasar Lobo, Sculptures, pp. 23 (repr. en couleurs), 50 (épreuve HC 2/2 exposée) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve EA 4/4 exposée).
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Faunesse 1945 Bronze 19 × 33 × 20 cm ; 7 ½ × 13 × 7 ⅞ in. Signé et numéroté : Lobo EA 1/4 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°43 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4503. Expos itions 4 juin – 8 août 1992, Linz, Neue Galerie der Stadt Linz, 22 août – 4 octobre 1992, Tubingen, Kunsthalle, Lobo. Skulpturen, Zeichnungen, pp.14, n°3, 19 (épreuve EA 4/4 exposée et repr. en couleurs) ; 1998, Salzbourg, Salis & Vertes, Festspielausstellung 1998, Lust auf Kunst von Corot bis Picasso, n°29 (repr., épreuve 1/6 exposée) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve EA 1/4 exposée).
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« Je vois Lobo dans son atelier, cherchant dans ses cartons quelques vieilles esquisses faites, il y a longtemps, dans un village du Sud de la France, La Ciotat. Là, sur la plage, sous l’incantation de la lumière et de la mer Méditerranée, Lobo dessinait des mères jouant avec leurs enfants dans cette pleine joie de la femme qui parfois étreint le petit contre sa poitrine formant ainsi un seul bloc et qui souvent dans les rires et l’allégresse de l’enfant, l’élève en l’air. Mon ciel, lui dit-elle entre sable et soleil, exubérante de grâce. Jeux mille et une fois répétés.» Mercedes Lobo, catalogue de l’exposition Lobo, Paris, Galerie Daniel Malingue, 1988
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Maternité 1946 Bronze 22 × 30 × 13 cm ; 8 ⅝ × 11 ¾ × 5 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo 5/8 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°49 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4604. Expos itions 22 février – 12 avril 2006, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo. Un español de París, pp. 36-37 (épreuve 2/8 exposée et repr. en couleurs) ; 27 avril – 17 juin 2006, Barcelone, Artur Ramon Art Contemporani, L’Escultura de Baltasar Lobo, p. 12 (épreuve 2/8 exposée et repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 5/8 exposée).
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Le Berceau, maternité 1947 Bronze 15 × 28,5 × 18 cm ; 5 ⅞ × 11 ¼ × 7 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo 3/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1992 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°70 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 67 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°4712. Expos itions 22 février – 12 avril 2006, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo. Un español de París, pp. 38-39 (épreuve 5/8 exposée et repr. en couleurs) ; 27 avril – 17 juin 2006, Barcelone, Artur Ramon Art Contemporani, L’Escultura de Baltasar Lobo, p. 13 (épreuve 5/8 exposée et repr. en couleurs).
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Pensive 1954 Bronze 30 × 13 × 6,5 cm ; 11 ¾ × 5 ⅛ × 2 ⅝ in. Signé et numéroté : Lobo HC 2/2 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1992 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°125 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura : un problema primordial, Caracas, 2005, p. 80-81 (repr., n° d’épreuve non précisé); Archives Malingue S.A. n°5406.
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Enfant qui marche 1958 Bronze 29 × 1 8,5 × 1 0,5 cm ; 11 ⅜ × 7 ¼ × 4 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo 2/6 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1960 Édition : 6 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 2 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Acquis directement de l’artiste par Fina Gomez, Paris/Caracas ; Succession Fina Gomez ; Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°168 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Bolaños, María, El Silencio del Escultor, Baltasar Lobo (1910 - 1993), Junta de Castilla y León, 2000, pp. 174, fig. 100 (repr., n° d’épreuve non précisé), 271, n°100 ; Archives Malingue S.A. n°5804. Expos itions Avril – mai 1962, Paris, Villand & Galanis, Lobo, n°5 (n° d’épreuve non précisé) ; 6 mars – 15 avril 1970, Paris, Villand & Galanis, Lobo, Marbres – Pierres – Bronzes, La Femme et l’enfant, n°36 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 23 avril – 13 juillet 1985, Zurich, Galerie Nathan, Lobo, n°38 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 27 mai – 9 juillet 1988, Paris, Galerie Daniel Malingue, Lobo, n°17 (épreuve EA 2 exposée et repr. en couleurs) ; 10 juin – 24 septembre 1995, Royan, Centre d’Arts Plastiques, Baltasar Lobo, Sculptures, p. 25 (épreuve 3/6 exposée et repr.) ; 3 novembre 1995 – 23 mars 1996, Zurich, Galerie Nathan, Lobo Skulpturen, n°22 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 2/6 exposée).
Une épreuve de ce bronze est conservée au Museo Baltasar Lobo, Zamora.
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Torse aux longues Cuisses 1966 Bronze 20,7 × 17 × 10,5 cm ; 8 ⅛ × 6 ⅝ × 4 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo EA 3/4 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°235 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°6621. Expos itions 2 mars – 2 avril 1970, Madrid, Galeria Theo, Lobo, n°12 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°3 (épreuve EA 3/4 exposée et repr. en couleurs) ; 4 avril – 8 mai 1994, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo esculturas, Joaquín Torres-Garcia arte constructivo, non paginé (épreuve EA 4/4 exposée, repr.) ; 7 mars – 24 avril 2002, Barcelone, Artur Ramon, Lobo Escultor, p. 34, n°16 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs) ; 9 mai – 30 juin 2002, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo, pp. 60 (épreuve 7/8 exposée), 61 (repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve EA 3/4 exposée).
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Torse de face 1967- 68 Bronze 22 × 17 × 11 cm ; 8 ⅝ × 6 ⅝ × 4 ⅜ in. Signé et numéroté : Lobo 7/8 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°249 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 95 (repr. , n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°6812. Expos itions 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°23 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs). ; 7 mars – 24 avril 2002, Barcelone, Artur Ramon, Lobo Escultor, p. 35, n°17 (épreuve EA 3/4 exposée et repr. en couleurs) ; 9 mai – 30 juin 2002, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo, pp. 62 (épreuve EA 3/4 exposée), 63 (repr. en couleurs) ; 22 février – 12 avril 2006, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo. Un español de París, pp. 42-43 (épreuve EA 3/4 exposée et repr. en couleurs) ; 27 avril – 17 juin 2006, Barcelone, Artur Ramon Art Contemporani, L’Escultura de Baltasar Lobo, p.16 (épreuve EA 3/4 exposée et repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 7/8 exposée).
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« Loin d’être figées dans leur propre perfection, les sculptures de Lobo sont vivantes, bien vivantes. La joie de la création les fait tressaillir au plus profond de leur structure et communique à leur surface une palpitation semblable aux ondes frémissantes que la main de l’amant transmet à la chair de la femme aimée. » Frank Elgar, catalogue de l’exposition André Lanskoy / Baltasar Lobo, Zurich, Neue Galerie, 1969
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Femme à la Chevelure tressée 1968 -1986 Bronze 20 × 51,5 × 35 cm ; 8 × 20 ¼ × 13 ¾ in. Signé et numéroté : Lobo 8/8 Marque Bonvicini Sommacampagna, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Galerie Daniel Malingue, Paris, 1990 ; Etienne Sassi, Paris-Cannes, 1990 ; Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°8611. Expos itions 27 mai – 9 juillet 1988, Paris, Galerie Daniel Malingue, Lobo, n°50 (épreuve 2/8 exposée et repr. en couleurs) ; Novembre 1989, Caracas, Museo de Arte Contemporaneo, Lobo, n°70 (épreuve 6/8 exposée) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°11 (épreuve EA 3/4 exposée et repr. en couleurs) ; 22 février – 12 avril 2006, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo. Un español de París, pp. 44-45 (épreuve EA 1/4 exposée et repr. en couleurs) ; 27 avril – 17 juin 2006, Barcelone, Artur Ramon Art Contemporani, L’Escultura de Baltasar Lobo, p. 17 (épreuve EA 1/4 exposée et repr. en couleurs).
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Femme à Genoux 1969 Bronze 24 × 7 × 7 cm ; 9 ½ × 2 ¾ × 2 ¾ Signé et numéroté : Lobo EA 3/4 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°324 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°6927. Expos itions 2 mars – 2 avril 1970, Madrid, Galeria Theo, Lobo, n°25 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 21 septembre – 10 novembre 1972, Berlin, Kunstamt Berlin-Tempelhof, Galerie im Rathaus Tempelhof ; Janvier – février 1973, Dusseldorf, Städtische Kunsthalle, Mai – juillet 1973, Ulm, Ulmer Museum, Lobo, n°42 (n° d’épreuve non précisé) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°25 (épreuve EA 3/4 exposée et repr. en couleurs).
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Baigneuse, sur socle 1969 Bronze 28,5 × 12 × 7 cm ; 11 ¼ × 4 ¾ × 2 ¾ in. Signé et numéroté : Lobo 8/8 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 158 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°6933. Expos itions 27 mai – 9 juillet 1988, Paris, Galerie Daniel Malingue, Lobo, n°25 (épreuve 4/8 exposée et repr. en couleurs) ; Novembre 1989, Caracas, Museo de Arte Contemporaneo, Lobo, n°34 (épreuve 6/8 exposée) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°5 (épreuve EA 4/4 exposée et repr. en couleurs).
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Femme avec Queue de Cheval 1970 Bronze 30 × 15 × 17 cm ; 11 ¾ × 5 ⅞ × 6 ¾ in. Signé et numéroté : Lobo EA 3/4 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1991 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°333 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°7004. Expos itions 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°30 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs) ; 4 avril – 8 mai 1994, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo esculturas, Joaquín Torres-Garcia arte constructivo, non paginé (épreuve EA 2/4 exposée et repr.).
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Femme se coiffant 1970 Bronze 29 × 1 3 × 9 cm ; 11 ⅜ × 5 ⅛ × 3 ½ in. Signé et numéroté : Lobo 8/8 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°339 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Diehl, Gaston, Palomero, Federica, Baltasar Lobo. La Perennidad de la Escultura: un problema primordial, Caracas, 2005, p. 108 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°7009. Expos itions 7 mars – 24 avril 2002, Barcelone, Artur Ramon, Lobo Escultor, p. 32, n°15 (épreuve 8/8 exposée et repr. en couleurs) ; 9 mai – 30 juin 2002, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo, pp. 44 (épreuve 8/8 exposée), 45 (repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 8/8 exposée).
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Au Soleil 1970 65 × 63 × 29 cm ; 25 ⅝ × 24 ¾ × 11 ⅜ in. Signé et numéroté : Lobo 7/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1991 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°348 (n° d’épreuve non précisé, repr.) ; Archives Malingue S.A. n°7016. Expos itions 30 avril – 10 juillet 1976, Zurich, Galerie Nathan, Lobo, n°37 (reproduit, n° d’épreuve non précisé) ; 28 octobre – 23 novembre 1977, Luxembourg, Galerie Kutter, Lobo, (reproduit, n° d’épreuve non précisé) ; Novembre 1989, Caracas, Museo de Arte Contemporaneo, Lobo, n°36 (épreuve 4/8 exposée) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°6 (épreuve 5/8 exposée et repr. en couleurs) ; Décembre 1995 – Janvier 1996, Zamora, Iglesia de la Encarnación, Lobo 1910 – 1993, Esculturas y Dibujos, pp. 41 (repr.), 83, n°16 (n° d’épreuve non précisé).
Une épreuve de ce bronze est conservée au Museo Baltasar Lobo, Zamora.
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Au Soleil, petite sur socle 1970 Bronze 20 × 19 × 9,5 cm ; 7 ⅞ × 7 ½ × 3 ¾ in. Signé et numéroté : Lobo 5/8 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1991 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°7022. Expos ition 10 juin – 24 septembre 1995, Royan, Centre d’Arts Plastiques, Baltasar Lobo, Sculptures, p. 33 (repr., épreuve 2/8 exposée).
52
«[…] on le voit, en effet, simplifier toujours davantage la composition, contracter les volumes, éliminer les détails, en sorte que l’œuvre finisse par perdre ses allusions directes au réel, par n’être plus qu’une combinaison cohérente de formes abstraites, et cependant saturées de réalité. » Frank Elgar, catalogue de l’exposition André Lanskoy / Baltasar Lobo, Zurich, Neue Galerie, 1969
55
L’ Enlèvement 1975 Bronze 16 × 35 × 13 cm ; 6 ¼ × 13 ¾ × 5 ⅛ in. Signé et numéroté : Lobo 7/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°415 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°7513. Expos itions 30 avril – 10 juillet 1976, Zurich, Galerie Nathan, Baltasar Lobo. Marmor, Stein, Bronzen, Zeichnungen, n°48 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°32 (épreuve 7/8 exposée et repr. en couleurs) ; 25 juillet – 25 septembre 1997, Salzbourg, Salis & Vertes, Baltasar Lobo (1910 - 1993). In Memoriam Walther Scharf, n°18 (épreuve 1/8 exposée).
56
Sur la Plage, deuxième état 1975 -1978 Bronze 18 × 37,5 × 12,5 cm ; 7 ⅛ × 14 ¾ × 5 in. Signé et numéroté : Lobo EA 1/4 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°7811. Expos itions 7 mars – 24 avril 2002, Barcelone, Artur Ramon, Lobo Escultor, p. 40, n°21 (épreuve EA 1/4 exposée et repr. en couleurs) ; 9 mai – 30 juin 2002, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo, pp. 54 (épreuve EA 1/4 exposée), 55 (repr. en couleurs).
58
Face au Vent, bras levé 1977 Bronze 28 × 9 × 5 cm ; 11 × 3 ½ × 2 in. Signé et numéroté : Lobo EA 1/4 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1991 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°439 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°7703. Expos itions 30 octobre 1979 – 29 janvier 1980, Zurich, Galerie Nathan, Baltasar Lobo. Marmor, Bronzen, Zeichnungen, n°35 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°8 (épreuve EA 1/4 exposée et repr. en couleurs).
60
Élan 1977 Bronze 76 × 27 × 19 cm ; 29 ⅞ × 10 ⅝ × 7 ½ in. Signé et numéroté : Lobo EA 4/4 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°453 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°7716. Expos itions 30 octobre 1979 – 29 janvier 1980, Zurich, Galerie Nathan, Baltasar Lobo. Marmor, Bronzen, Zeichnungen, n°38 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 23 avril – 13 juillet 1985, Zurich, Galerie Nathan, Baltasar Lobo. Skulpturen, Zeichnungen, n°56 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; 10 novembre – 23 décembre 1989, Paris, Galerie Daniel Malingue, Maîtres impressionnistes et modernes, n°33 (épreuve EA 1/4 exposée et repr. en couleurs).
62
Tête de Taureau 1981 Bronze 45 × 28,5 × 24 cm ; 17 ¾ × 11 ¼ × 9 ½ in. Signé et numéroté en bas à droite sur la base : Lobo EA 3/4 Marque Susse Fondeur Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Muller, Joseph-Emile, Bollmann-Müller, Verena, Lobo. Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1985, n°500 (repr., n° d’épreuve non précisé) ; Archives Malingue S.A. n°8102. Expos itions 9 décembre 1986 – 25 janvier 1987, Paris, Théâtre du Rond-Point, Sous le signe du taureau, pp. 50 (repr.), 87 (n° d’épreuve non précisé, dimensions et date erronées) ; 10 juin – 24 septembre 1995, Royan, Centre d’Arts Plastiques, Baltasar Lobo, Sculptures, pp. 9 (repr. en couleurs), 50 (épreuve 3/8 exposée).
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L’Île du Levant 1981-1986 Bronze 61,5 × 67,5 × 39 cm ; 24 ¼ × 26 ⅝ × 15 ⅜ in. Signé et numéroté : Lobo 6/8 Marque Bonvicini Sommacampagna, fonte de 1991 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°8612. Expos itions 27 mai – 9 juillet 1988, Paris, Galerie Daniel Malingue, Lobo, n°48 (épreuve 2/8 exposée et repr. en couleurs, dimensions erronées) ; Novembre 1989, Caracas, Museo de Arte Contemporaneo, Lobo, n°68 (épreuve 7/8 exposée).
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« La sculpture est essentiellement une prise de possession d’un espace, la construction d’un objet par des creux et des volumes, des pleins et des manques, leur alternance, leur contraste, leur constante et réciproque tension, et en définitive, leur équilibre. A l’intensité de cette composition de formes correspond la réussite relative de l’œuvre, l’heureuse solution de son problème particulier. Elle doit être statique malgré son mouvement ; alors l’espace rayonne et se compose à partir d’elle. » Henri Laurens, «Témoignage de Laurens », XX siècle, Paris, 1952 e
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Sur le Sable Vers 1983 Bronze 20 × 30 × 16 cm ; 7 ⅞ × 11 ¾ × 6 ¼ in. Signé et numéroté : Lobo 5/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1992 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°8318. Expos ition 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 5/8 exposée).
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Mère et Enfant, deuxième variante 1986 Bronze 57 × 51 × 25 cm ; 22 ½ × 20 ⅛ × 9 ⅞ in. Signé et numéroté : Lobo 4/4 Marque Bonvicini Vérone, fonte de 1989 Édition : 4 épreuves + 4 épreuves d’artiste + 4 épreuves hors commerce P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°8604. Expos itions 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°10 (épreuve 3/4 exposée et repr. en couleurs) ; 7 mars – 24 avril 2002, Barcelone, Artur Ramon, Lobo Escultor, p. 27, n°10 (épreuve EA 1/4 exposée et repr. en couleurs) ; 9 mai – 30 juin 2002, Madrid, Galeria Leandro Navarro, Baltasar Lobo, pp. 28 (épreuve EA 1/4 exposée), 29 (repr. en couleurs).
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Le Basket, grand 1988 Bronze 94 × 34 × 32 cm ; 37 × 13 ⅜ × 12 ⅝ in. Signé et numéroté : Lobo 1/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1989 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Bolaños, María, El Silencio del Escultor, Baltasar Lobo (1910 - 1993), Junta de Castilla y León, 2000, pp. 238, fig. 200 (repr., n° d’épreuve non précisé), 276, n°200 ; Archives Malingue S.A. n°8806.
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Femme assise, bras croisés 1989 Bronze 56 × 34 × 27 cm ; 22 × 13 ⅜ × 10 ⅝ in. Signé et numéroté : Lobo 1/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1990 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°8908. Expos itions 3 – 12 juin 1992, Osaka, Musée d’Art Moderne Umeda, 16 – 27 juin 1992, Tokyo, Musée Ogawa, 1 er – 18 juillet 1992, Nagoya, Hasegawa Art, Exposition des sculptures de Baltasar Lobo, n°44 (épreuve 1/8 exposée et repr. en couleurs) ; 14 novembre 2007 – 11 janvier 2008, Genève, Galerie Interart, Henri Laurens-Baltasar Lobo : Résonances (épreuve 3/8 exposée).
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Le Rêve 1990 Bronze 35 × 50 × 21 cm ; 13 ¾ × 19 ¾ × 8 ¼ in. Signé et numéroté : Lobo 1/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1992 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°9013.
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Le Rêve aux Cheveux longs 1991 Bronze 39 × 23 × 22,5 cm ; 15 ⅜ × 9 × 8 ⅞ in. Signé et numéroté : Lobo 1/8 Marque Susse Frères Paris, fonte de 1992 Édition : 8 épreuves + 4 épreuves d’artiste P ROVE NANCE Collection particulière. B i blio g rap h i e Archives Malingue S.A. n°9107.
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Notes biographiques
22 février 1910 naissance
de Baltasar Lobo à Cerecinos de Campos, petit village castillan proche de Zamora, au milieu d’un paysage rude et sec. Il naît dans une famille de paysans et d’artisans modestes. Son grand-père était « casseur de pierre », son père est menuisier, et dès l’âge de trois ans le petit « Balta » le regarde tailler tables, chaises et cercueils dans son atelier. Le travail de Lobo s’enracine profondément dans ces origines paysannes castillanes, dans le souvenir de cette ambiance aride et âpre, de l’atmosphère misérable et asphyxiante de cet univers à l’écart du monde. Pour les jeunes intellectuels libéraux et républicains espagnols de sa génération, secoués plus tard par le chaos de l’Histoire, le « village » restera le chaînon perdu de l’histoire nationale, le lieu symbolique entre tous du retour aux racines, aux origines rurales oubliées du pays. Dans ce village écrasé de chaleur, le petit Balta retrouve ses amis dans la carrière d’argile proche du village, et il y modèle en terre crue des animaux familiers (chèvres, taureaux). 1921 Lobo
entre à la Escuela Cervantes, dans la petite ville voisine de Benavente. Il exécute ses premiers dessins, d’après des modèles classiques en plâtre. Il se lie d’amitié avec Pepe Bueno, un proche de sa famille, avec lequel il partage l’amour de la littérature, qui le guide dans ses lectures et lui prête des livres. 1922- 27 constatant
sa précocité artistique, son père décide d’envoyer Baltasar à Valladolid, où il entre comme apprenti dans l’atelier « de saints » le plus prestigieux de la ville, fondé et dirigé par le célèbre sculpteur Ramon Nuñez (qui a réalisé, entre autres, une série de sculptures pour la façade de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle). Celui-ci tente alors de revivifier la sculpture locale. Lobo gardera toute sa vie un vif souvenir de son départ pour ce voyage décisif, quasi initiatique, à trois heures du matin, accompagné avec grand sérieux par son père et son parrain. Affecté d’abord à des petits travaux subalternes, il participe vite plus activement à la sculpture en bois des traditionnelles statues de saints pour les églises de la région. Il prend également ses amis pour modèles de quelques bustes en plâtre ou en terre, et continue de dessiner. Pour l’enfant de douze ans, les conditions de vie loin de sa famille sont difficiles et il contracte une anémie qui l’oblige à regagner son village pendant une longue période de convalescence. Mais il revient dès que possible à Valladolid et continue de nourrir son goût pour la sculpture, partageant son temps entre l’atelier de Nuñez et le petit appartement où il vit maintenant avec sa tante. Il assiste 83
aussi aux cours du soir de modelage de la Escuela de Artes y Oficios de Valla dolid, au sein du Museo de Bellas Artes. Installé dans le Colegio de Santa Cruz, magnifique édifice de la Renaissance, le musée abrite un très bel ensemble de sculptures renaissances et baroques castillanes, arpenté inlassablement par Lobo, qui dira connaître le musée aussi bien que sa propre maison. 1927 lauréat
de deux prix extraordinaires de modelage, Lobo sollicite – contre l’avis de son maître Nuñez – une des bourses offertes par la députation de Zamora pour suivre les cours de la Escuela de Bellas Artes de San Fernando de Madrid. Il est reçu et part vivre à Madrid, animé de l’espoir de poursuivre sa vocation et de mener une véritable carrière artistique. Ces cinq années passées témoignent de la force de survie de Lobo et de la puissance de son idéal artistique. Travailleur déjà infatigable, sa curiosité intellectuelle le pousse à poursuivre sans cesse son apprentissage. Mais il est très vite déçu par le conformisme bourgeois des cours de l’Académie et le manque d’intérêt pour la nouveauté. L’enseignement dogmatique, basé sur l’idée d’imitation et sur le principe de beauté unique, refusant les découvertes artistiques de l’époque, ne satisfait pas ses aspirations. Il quitte l’Académie au bout de trois mois et entre dans l’atelier d’Angel Garzón pour gagner sa vie. Ce poète et artisan menuisier originaire de Grenade, spécialisé dans la fabrication de meubles castillans traditionnels décorés de lourds bas-reliefs, est un étrange personnage. Il initie son jeune apprenti aux idées anarchistes auxquelles il restera fidèle toute sa vie. Lobo retrouve là avec plaisir l’ambiance de la pratique artisanale. 1929 sa
famille le rejoint à Madrid, et Lobo vient travailler pour lui à ses moments de liberté dans le petit atelier que son père lui construit à côté de leur modeste maison. Il est également employé comme assistant dans une marbrerie funéraire, où il découvre de nouveaux matériaux, des pierres et des marbres aux nombreuses qualités expressives et techniques, savoir qui lui sera d’une grande utilité dans sa maturité artistique. Il suit aussi les cours du soir au Circulo de Bellas Artes, et continue de visiter les musées de la ville. Dans un salon du Jardin botanique, il visite l’Exposition de peintures et sculptures des Artistes espagnols résidant à Paris, où sont réunies des œuvres de Picasso, Juan Gris, Dalí, Miró etc. Autant d’artistes qui deviendront plus tard ses amis. Mais il devra attendre 1936 pour retrouver une nouvelle exposition d’œuvres d’artistes d’avant-garde. 1931 proclamation
de la seconde République espagnole, mettant fin à la « dictature monarchique » du roi Alphonse XIII. 1932 tandis
qu’il termine son service militaire, Lobo rencontre Mercedes Comaposada-Guillen (1900-1993), originaire de Barcelone, par l’intermédiaire 84
de la fiancée d’un ami sculpteur. Elle sera la compagne de toute sa vie. Contrairement à Lobo, elle est issue d’une famille urbaine aisée et cultivée, aux idées avancées (égalité des sexes, droit de vote des femmes, éducation pour les filles etc.) et aux ambitions cosmopolites. Personnalisant la volonté de modernisation d’une Espagne en retard sur son temps, Mercedes fut une activiste libertaire brillante et remarquée dans les années trente. Elle reconnaît immédiatement la valeur de Lobo comme artiste, consciente de la force de sa vocation, elle le soutiendra sans faille dans les moments difficiles, sans renier son propre développement intellectuel. A cette même époque, ne cachant plus ses sympathies pour l’anarchisme, Lobo se rapproche comme beaucoup d’autres du syndicalisme libertaire. A Madrid, Lobo poursuit son travail et multiplie ses visites dans les musées, particulièrement attiré par la sculpture ibérique qu’il découvre dans les salles du Museo Arqueológico, devenu l’un de ses refuges favoris. La présence incomparable de ces œuvres si éloignées de la tradition classique lui procure une vive émotion, primordiale pour son évolution à venir. Toute sa vie, il évoquera et recherchera la simplicité de ces petites idoles primitives. Leur plastique anti-classique lui apparaît riche de nouvelles possibilités, et ce monde rustre et hiératique le pousse à renier définitivement l’empreinte académique initiée à Valladolid. Mais la passion de Lobo pour la civilisation ibérique ne réside pas seulement dans son admiration pour l’élégance spontanée de son expression artistique. Elle rejoint aussi la vision politique et presque morale d’un primitivisme idyllique. Elle est un fondement national irréfutable, représentant la civilisation naturelle, le ferment révolutionnaire, le remède démocratique. La personnalité de Lobo se construit ainsi dans une atmosphère faite de la connaissance des conditions de vie des plus pauvres de son pays, de la tradition populaire, de la culture spirituelle et matérielle de sa patrie, dans une alliance étrange et riche, très à la mode à travers toute l’Europe d’alors, entre l’avant-garde artistique, la gauche politique et l’intérêt ethnologique. 1934 animé de cette curiosité ethnographique, de cette idée quasiment religieuse de l’âme collective du peuple, soucieux de rencontrer directement les mineurs, il part visiter les mines de charbon à travers le pays.
Vers 1935 séjour à Paris, où il visite probablement l’exposition de peinture et de sculpture du Collège espagnol de la Cité universitaire. Ébloui et enthousiasmé par les œuvres novatrices de la création espagnole, son désir de rechercher un nouveau langage est encore renforcé.
Juste avant la guerre, Mercedes fonde avec d’autres femmes activistes libertaires le mouvement Mujeres Libres, organisation qui défend l’égalité des sexes, l’union libre, l’instruction et l’indépendance économique des femmes. Il 85
regroupera jusqu’à 30 000 membres. Lobo illustre presque chaque numéro de la revue du même nom publiée par l’organisation et Mercedes collabore par de nombreux articles, sur les sujets les plus variés. 18 juillet 1936 déclenchement
de la guerre civile, suite au coup d’état militaire
franquiste. 21 juillet 1936 Lobo
s’engage dans les Milicias Confederales, constituées des volontaires civils des mouvements anarchistes, et intègre à Barcelone en octobre le groupe catalan Tierra y Libertad, laissant sa famille dans Madrid assiégée. Obligés de quitter précipitamment leur maison située sur le front des combats, ses parents abandonnent leurs biens, y compris la modeste bibliothèque familiale et les œuvres de Lobo restées dans le petit atelier. L’artiste passe toute la guerre à Barcelone. Milicien de la Culture, il est affecté à l’instruction des soldats, organisée dans l’intention de poursuivre à tout prix les réformes éducatives entreprises par les Républicains. Il raconte ainsi à son amie Hélène Parmelin « […] ‹ l’arrivée de Guernica ›, dans une revue. Une reproduction assez grande de la toile. D’abord j’aimais pas, je regardais. On était troublés, inquiets… Et puis on l’a accroché. Et alors ça a commencé. Et puis au bout d’un certain temps, avec un autre, on est allé au front pour projeter ‹ Guernica › sur deux draps aux combattants. C’était une idée folle, parce que de l’autre côté ils se sont mis à tirer, ça a fait une fusillade épouvantable… ».
tailleur de pierre et un carton de dessins de Lobo, seuls témoins des œuvres de sa première jeunesse. Extrêmement affaiblie, Mercedes gardera de son séjour en camp d’internement de lourdes séquelles qui rendront sa santé extrêmement fragile. Comme de nombreux exilés espagnols, le couple envisage de quitter l’Europe pour le Mexique, mais Lobo est davantage attiré par les EtatsUnis, par reconnaissance pour l’aide importante qu’ils avaient apportée aux combattants républicains. Fasciné cependant par le climat artistique, Lobo décide finalement de s’installer à Paris. Sans papiers d’identité, le couple doit vivre clandestinement, logeant dans des familles espagnoles, accueillis chez des membres des Brigades internationales, et se protégeant de la police. Ils ne peuvent louer de logement ni travailler, craignant en permanence d’être renvoyés dans les camps. Ils errent d’organisations d’aide aux réfugiés en bureaux administratifs, pour tenter d’obtenir malgré tout des papiers et sortir de la clandestinité.
père de Lobo est tué lors de l’explosion accidentelle d’une bombe tandis qu’il décharge un camion de munitions dans un atelier où il travaille.
Quelques jours après son arrivée, Lobo découvre avec enthousiasme l’œuvre de Cézanne dans une exposition à la galerie Paul Rosenberg. Cette « rencontre » providentielle le rapprochera des artistes qui s’appuient sur ses recherches pour poursuivre leurs propres découvertes, et en particulier les anciens cubistes, Picasso et Braque. Marqué par le souvenir lancinant des scènes d’horreur, inquiet et désespéré, Lobo est aussi enthousiasmé par ce festin artistique que lui offre Paris, dans ses galeries, ses ateliers d’artistes, ses expositions. Car il arrive malgré tout avec un appétit insatiable de travail et plonge avec passion dans la vie artistique de Montparnasse qui est encore pour quelques semaines le cœur de l’avant-garde.
Début février 1939 fuyant
Été 1939 Fléchine, un photographe russe libertaire lié au mouvement construc-
1938 le
l’armée franquiste après la chute de Barcelone fin janvier, Baltasar Lobo franchit avec son bataillon la frontière française à Port Bou. Il rejoint le camp d’internement d’Argelès-sur-Mer, le premier et le plus important de ces camps (180 000 réfugiés y arrivent alors en quelques jours). En l’absence de toute aide du gouvernement français, qui refuse par ailleurs d’accorder le statut de réfugiés politiques à ces expatriés, les conditions de vie dans le camp sont particulièrement difficiles et humiliantes. Après quelques semaines de cette situation insupportable, décidé à retrouver à tout prix Mercedes (elle avait traversé les Pyrénées avec un groupe de femmes), Lobo s’évade du camp. Mars 1939 Sans avoir retrouvé Mercedes dans le camp d’Ardèche qu’il avait
réussi à rejoindre, il arrive seul à Paris. Isolé, désorienté, ne parlant pas un mot de français, sans un sous en poche, il dort sous les ponts ou dans les gares (la gare Saint-Lazare est sa « favorite » ). Mercedes réussit à le rejoindre au bout de quelques semaines, avec pour seul et précieux bagage, une couverture, la Bible du grand-père dans les marges de laquelle sont inscrits ses comptes de 86
tiviste (et non Picasso, comme souvent raconté de manière inexacte), et qui avait vu les dessins de Lobo dans les publications anarchistes espagnoles, lui parle d’un atelier à Montparnasse, l’ancien atelier de Naum Gabo, parti s’installer à Londres. Dans le même immeuble, 23 rue des Volontaires, le couple trouve un modeste logement où il peut malgré tout s’installer plus durablement. Dans le voisinage immédiat se trouvent les ateliers de Brancusi, d’Anton Pevsner (le frère de Naum Gabo) et de l’espagnol Julio Gonzáles. Lobo commence à travailler très vite dans son nouvel atelier et la première œuvre qu’il réalise est un Hommage à Garcia Lorca, en bois, une sorte de guitare aux déformations inspirées du cubisme. Au moment de son installation, surmontant sa timidité, Lobo se décide à rendre visite à Picasso, dont il avait connu la famille à Barcelone ; Lobo et Mercedes avaient en effet été les voisins de sa mère, de sa sœur Lola et de ses neveux Vilato, qui avaient eux aussi fui l’Espagne et étaient détenus dans un camp. Le couple Lobo se présente donc à l’appartement de Picasso rue La Boétie, qui est alors un refuge pour de nombreux Espagnols que le célèbre 87
artiste aide avec générosité et efficacité. En son absence, Lobo laisse son carton de dessins et revient le lendemain, accueilli avec une grande bienveillance. Picasso lui recommande de tenter avant tout de régulariser leur situation, les aidant à obtenir des papiers auprès du Ministre de l’Intérieur, Sarraut, qui intercédait alors en faveur des artistes en exil. Picasso, c’est aussi pour lui l’accès à l’histoire de l’art du XIXe et du début du XXe siècle : « On ne peut pas imaginer tout ce qu’on ignorait, [dit Lobo]. Je ne savais pas les choses les plus quelconques. Quand je suis arrivé ici à Paris, par exemple, je croyais que Van Gogh vivait. J’avais vu de lui à Madrid un paysage avec des cyprès, comme un Gréco. Et ça m’avait frappé beaucoup. Une des premières fois que je suis allé chez Picasso […] quelqu’un a téléphoné et a dit à Picasso : ‹ Ici Van Gogh ›. Picasso a dit : ‹ Vincent ou Theo ? › Moi j’écoutais, et je me disais: ‹ Quelle amitié avec Van Gogh ! ›… C’est seulement bien après que j’ai su que Van Gogh était mort. » Grâce à son compatriote Lobo découvre un nouvel univers artistique, source pour lui d’énergie et qui le pousse à se remettre au travail, ayant retrouvé un relatif calme intérieur. Il rencontre aussi de jeunes artistes (Bazaine, Estève, Gischia, Pignon) qui cherchent comme lui à se libérer des formules académiques, et avec lesquels il se lie d’une longue amitié. Mais pour Lobo, la rencontre capitale de cette période est celle du sculpteur Henri Laurens, de vingt cinq ans son aîné, auquel le liera une amitié intense et durable, prolongée au-delà de la mort de Laurens (en 1954), avec sa famille. Lobo avait découpé dans un journal une photographie d’une œuvre de Laurens, et il le rencontre par hasard quelques jours plus tard dans la galerie de Christian Zervos, rue du Dragon, dans laquelle était organisée une exposition de ses œuvres. Laurens invite Lobo à lui rendre visite dans son atelier, où les deux sculpteurs resteront silencieux, aucun des deux ne parlant la langue de l’autre. Laurens fait tout de même comprendre à Lobo de lui amener une de ses sculptures et celui-ci lui apporte le lendemain une petite Idole et quelques autres pièces perdues depuis. Accueillant et généreux lui aussi, Laurens lui achète une petite terre cuite à un prix démesurément élevé. Mais Laurens propose surtout à Lobo de travailler dans son atelier comme praticien, lui procurant un petit revenu complémentaire, et lui permettant un contact quotidien avec sa pratique de créateur (le bruit du marteau sur la pierre gênait les voisins de Lobo, l’empêchant de travailler à sa guise). Laurens n’enseigne pas à Lobo, mais leur complicité quotidienne, leur fraternité artistique et personnelle instinctive permettent à Lobo de reprendre la recherche de son langage personnel interrompue par la guerre civile. Ils ont aussi en commun le goût d’une vie simple et calme, voire solitaire, qui leur permet de créer en toute sérénité, résistant à la doctrine et refusant toute théorisation de leur art. Pour Lobo comme pour Laurens, la sculpture est un « principe de vie », ils sont nés sculpteurs, et l’intimité physique avec la matière 88
est ce qui prime. Ils accordent tous les deux une grande valeur à la pureté et à l’authenticité du travail manuel, partageant le goût pour les finitions impec cables, l’application, la discipline d’un travail quotidien, loin du galimatias artistique parisien. Les liens d’amitiés se nouent aussi entre Mercedes et Marthe Laurens, et « les Espagnols de la maison de Laurens », comme les appelle Josette Gris, viennent bien volontiers villa Brune, où ils retrouvent Giacometti, Matisse, les Braque etc., pour des conversations intenses et animées, dans une atmosphère de grande liberté. Pendant l’Occupation de Paris, Lobo, comme réfugié « rouge » espagnol et pour échapper aux camps de travail ou à toute autre déportation, mène une vie retirée et quasi clandestine, cantonnée à l’atelier. 1943 il est finalement forcé de quitter Paris pour partir travailler près d’Orléans
dans une de ces exploitations agricoles placées sous contrôle militaire et qui recrutent une main d’œuvre à bon compte parmi les réfugiés étrangers. Après trois mois, un certificat de bonne conduite délivré par le maire du village lui permet de rentrer à Paris et de reprendre la sculpture. La pénurie de matériaux pousse Lobo, comme ses contemporains, à réduire au maximum la taille de ses réalisations. Il est aussi plus facile de trouver d’éventuels acheteurs pour des pièces de taille réduite. Ainsi, malgré son aspi ration à créer une œuvre de grandes dimensions, il insuffle alors le meilleur de son talent à des œuvres de petits formats, sachant donner à ses petites figures une plénitude si monumentale, un volume si intense que la plus minuscule est empreinte de la grandeur d’une sphinge égyptienne. Inversement, une imposante masse de matière saura conserver la tendre simplicité de l’une de ces petits tanagras grecques. 6 juin 1944 ayant
appris le débarquement allié par une voisine, les Lobo se rendent chez Picasso, pour se réjouir et attendre d’autres nouvelles, en espérant que le régime dictatorial espagnol ne survivra pas lui non plus aux évènements récents. Janvier 1945 pour la première fois, Lobo participe à une exposition de groupe,
Maîtres de l’Art contemporain, à la galerie Vendôme à Paris. Il expose (avec des Matisse, Picasso, Léger, Bonnard, Laurens, Modigliani etc.) cinq œuvres : des femmes assises, se coiffant, une femme avec un bouquet de fleurs, « en hommage », explique-t-il. 29 mai – 29 juin 1945 premier
Salon de Mai, projet préparé clandestinement pendant la guerre par des critiques et historiens d’art (Germain Bazin, René Huygue, Gaston Diehl etc.) et des artistes (Pignon, Estève, Lapicque, Manessier etc.). Avec Gaston Diehl, qui s’était pris d’une grande amitié pour 89
lui, Lobo était au cœur de ce projet dont l’ambition était de montrer au grand jour les efforts artistiques apparus à contre-courant pendant l’Occupation. Ce salon devait présenter une sorte de bilan de la création, sans censure, et pour revitaliser l’art français, en faisant connaître l’œuvre des jeunes talents. L’originalité consistait à y réunir des artistes plasticiens, mais aussi des écrivains et des poètes. Juin 1945 première exposition organisée par l’Union des Intellectuels espa-
gnols, à la Galerie Roux-Hentschel, Quelques peintres et sculpteurs espagnols de l’Ecole de Paris. Comme membre de cette organisation (fondée en 1944 pour construire une culture de l’exil, par delà les clivages politiques mais ouvertement antifranquiste), Lobo participera régulièrement aux nombreuses expositions des « artistes espagnols de l’Ecole de Paris ».
Avril 1946 il participe à la Galerie Drouin (qui appartient au marchand amé
ricain Leo Castelli) à une importante exposition des « grands maîtres » de l’avant-garde de la sculpture (Gargallo, Giacometti, Arp, Gonzales, Laurens, Lipchitz…), rejoints par quelques sculpteurs plus jeunes. 1948 Lobo
réalise pour la ville d’Annecy un monument « Aux Espagnols morts pour la liberté dans les rangs de l’Armée française de la Résistance 1940-1945 », en souvenir des violentes batailles menées dans la région à la fin de la guerre. Durant ces années d’immédiat après-guerre, Lobo marque une préférence pour les thèmes de morts et de blessés, de femmes implorant, d’ « hommages » aux combattants des conflits récents auxquels il a assisté ou dont il a eu connaissance. 1949 il expose au nouveau Salon de la jeune Sculpture, qui cherche à faire connaî-
Décembre 1945 à l’initiative de son ami psychiatre anarchiste Frédéric Delanglade, Lobo participe à la réalisation, avec d’autres artistes français et espagnols (Dominguez, Herold, Marcel Jean etc.), d’une décoration murale dans la salle de garde de l’Hôpital psychiatrique Sainte-Anne, dirigé alors par Gaston Ferdière, lui aussi anarchiste et qui avait soigné Antonin Artaud à Rodez.
Dans ces années d’immédiat après-guerre, Lobo séjourne et travaille à La Ciotat, où il retrouve de nombreux espagnols exilés qui travaillent sur les chantiers navals. Installé dans un atelier prêté par un ami, il se laisse inspirer par les femmes qu’il voit jouer avec leurs enfants sur la petite plage du port. Longtemps et souvent, ces scènes de joie simple inspireront les innombrables Maternités qui jalonnent sa carrière. A Paris, son engagement civil le pousse à collaborer à diverses initiatives menées dans un esprit de fraternité collective, dans un élan de coopération désintéressée, loin de toute considération théorique et stylistique, certaines symboliquement très importantes. Février 1946 il participe à l’exposition organisée à la Galerie Visconti au profit
de la Résistance espagnole par le Comité de Coordination artistique francoespagnol présidé par Picasso. Exposition consacrée aux artistes espagnols en exil, à Prague, à la Galerie Manès (Arte en la España Republicana. Artistas españoles de Paris). La Tchécoslovaquie était alors un pays aussi préoccupé par le sort des Espagnols que la France, en raison des liens étroits qui existaient dans les années trente entre les jeunes gouvernements républicains espagnol et tchèque. Cette grand exposition devait illustrer le mouvement de renaissance du patrimoine intellectuel commun de l’Europe, en opposition à la division politique installée depuis la fin de la guerre. Des expositions se succèdent, en Suisse, en Belgique, en Norvège, en Hollande et en Allemagne.
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tre de nouveaux talents et à revitaliser la sculpture d’avant-garde. Après ces années de tourment et de maturation artistique, la grande aventure de Lobo sera de tenir son engagement intime avec sa vocation de sculpteur. A partir du début des années cinquante, sa propre personne se confond avec l’imposant massif de marbre et de bronze que constituent ses sculptures, événement unique d’une vie immergée dans le travail et le silence. Les péripéties biographiques s’arrêtent ici et laissent la place à une aventure intellectuelle et artistique pure, cantonnée aux limites de l’atelier, mais qui n’en est pas moins passionnante. Sa vie personnelle se déroule doucement, sans ruptures violentes ni changements imprévus. Malgré l’aisance financière, il vivra toujours dans le même petit appartement de la rue des Volontaires, près de sa compagne, entouré des mêmes amis, et sculptant au fond toujours le même nu. Son œuvre est maintenant toute sa vie, dans une pratique disciplinée et rigoureuse, presque obsessionnelle. Constituant un répertoire réduit de thèmes soumis à des changements minimes, son œuvre ne traverse ni retournement de style ni inflexions définitives, mais reste profondément fidèle à une certaine idée forgée dans les années quarante et qui doit beaucoup aux heures sombres et rudes des déracinements de sa jeunesse. « Homme de silence majeur », comme le définit son amie Hélène Parmelin, sa forte présence s’imposait par l’éloquence de son regard inquisiteur et taciturne, un regard qui ne cesse jamais de chercher, de scruter, de soupeser, avec une curiosité parfois ingénue. Empreint aussi d’une nuance de sarcasme et de défi. Et non sans jovialité. Son regard raconte aussi son histoire, et « dit » son tempérament, sa singulière expérience de la vie. 1951 première
exposition personnelle, à Stockholm, Galerie Blanche.
1952 l’architecte
vénézuélien Carlos Raúl Villanueva commande à Lobo une grande sculpture (une Maternité, aux formes stylisées caractéristiques de cette 91
période) pour l’Université Centrale du Venezuela, à Caracas. Cette commande marque le début de relations étroites de Lobo avec le milieu artistique du Venezuela (musées, collectionneurs, galeries), qui dureront jusqu’à la fin de sa vie. 1959 première
exposition personnelle en Espagne, à Madrid, où il retourne pour la première fois depuis vingt ans. Il ne passe que quelques heures dans son village natal, submergé par l’émotion de ses souvenirs. Les expositions collectives et personnelles se succèdent maintenant, les musées du monde entier, des municipalités acquièrent ses œuvres, et des collections privées s’enrichissent de ses sculptures, parfois en grand nombre, pour mieux apprécier la variété de sa création. Dans les années 1960-1970, la Galerie Villand & Galanis à Paris organise plusieurs expositions ; en Espagne, la Galerie Theo (Madrid, Valence, Barcelone) présente régulièrement ses œuvres, ainsi que la Galerie Nathan à Zurich, jusqu’au début des années quatre-vingt.
Septembre 1993 Lobo meurt à Paris, et Mercedes quelques mois plus tard. 1998 un musée Lobo est fondé dans la ville de Zamora. Aménagé dans l’ancien
château fort de la ville par l’architecte espagnol Rafael Moneo, le musée présente depuis 2009 les collections constituées d’un don de Lobo à la ville, d’œuvres de la succession (dessins, sculptures, photos etc.), et de prêts de collections privées locales.
Ces notes biographiques ont été établies à partir de la remarquable monographie consacrée à Lobo par Maria Bolaños, El Silencio del Escultor, Baltasar Lobo (1910 -1993) , Junta de Castilla y León, 2000 .
1972 -1973 exposition
personnelle présentée successivement au Kunstamt Berlin-Tempelhof de Berlin, à la Kunsthalle de Düsseldorf et au Musée de Ulm. 1975 exposition
au Musée d’Etat du Luxembourg.
1978 exposition
au Musée Toulouse-Lautrec à Albi.
1981 Lobo est fait Officier des Arts et des Lettres par le gouvernement français. 1984 il reçoit à Valladolid la Médaille d’Or du Prix Castille-Leon pour l’ensemble de son œuvre et Cerecinos de Campos, son village natal, le nomme à cette occasion Citoyen d’Honneur. 1984 il
reçoit le Prix national des Arts plastiques espagnol.
1985 publication
du Catalogue raisonné de l’œuvre sculpté par Joseph-Emile Muller et Verena Bollmann-Müller. 1988 exposition
à Paris, à la Galerie Daniel Malingue.
1989 Lobo
reçoit le Prix Andrès Bello (Venezuela), et une grande exposition est présentée au Museo de Arte Contemporaneo de Caracas. 1992 exposition
rétrospective à Linz et à Tübingen. Exposition itinérante au Japon (Osaka, Tokyo, Nagoya).
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Pages suivantes : Baltasar Lobo au travail dans son atelier à Paris en 1983 .
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La Galerie Interart exprime ses très vifs remerciements à Perrine Le Blan de la galerie Malingue SA à Paris pour sa collaboration chaleureuse et pour toutes les précisions apportées sur le parcours artistique de Baltasar Lobo. Charlotte Mailler tient également à exprimer sa reconnaissance à toute l’équipe de la Galerie Interart pour sa contribution efficace et enthousiaste à la préparation de cette exposition.
Documentation, rédaction et coordination Charlotte Mailler, Annick Füster, Marine Badan Conception graphique Séverine Mailler Photogravure Bombie, Genève Impression Stämpfli AG, Berne
Crédits photographiques Page 9 : Patrick Goetelen, Genève Pages 13, 15, 19, 21, 23, 27, 31, 33, 43, 45, 49, 51, 59, 61, 63, 65, 67, 71, 73, 79, 81 : André Longchamp, Genève Pages 5 et 94-95 : Jean Marie del Moral, Paris
Citation de couverture Hélène Parmelin, catalogue de l’exposition Lobo.Sculptures 1962-1964 , Paris, Villand & Galanis, 1964 © 2010, Galerie Interart, Genève © Baltasar Lobo / 2010, ProLitteris, Zürich Achevé d’imprimer en septembre 2010 à Berne
« Je ne cherchais pas à analyser ce que je faisais. Je voulais seulement faire des choses senties. Pour les faire sentir. Et je détestais seulement ceux qui faisaient des choses pas senties, mais démagogiques. Des idées appliquées. Mais pas des hommes.» baltasar lobo
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