Alain Jacquet

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Catherine à Sidi R’Bat 1970-2004 164 x 108 cm Sérigraphie sur toile


LE DÉJEUNER SUR L’HERBE

Catherine à Sidi R’Bat 1970-2004 164 x 108 cm Sérigraphie sur toile

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Le Déjeuner sur l’herbe (version quadrichromie) 1964 175 x 196 cm Sérigraphie sur toile (diptyque)


Pierre Restany, critique d’art, théoricien du Nouveau Réalisme, est l’un des personnages figurant dans le tableau d’Alain Jacquet Le Déjeuner sur l’herbe (l’homme au chapeau). À l’occasion de l’exposition célébrant les 25 ans d’existence de cette œuvre en 1989 à la galerie Marianne et Pierre Nahon, Pierre Restany en rédigea le texte du livre/ catalogue, en voici des extraits.

Alain Jacquet régla la scène en un tour de main, et il ne fallut que trois poses au photographe Jacques Montagnac pour obtenir le cliché définitif. La composition figure trois personnages principaux, la marchande de tableaux (Jeannine de Goldschmidt), l’artiste (le peintre italien Mario Schifano de passage à Paris) et le critique (moi-même), assis sur le gazon au bord de la piscine. De

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Dimanche 31 mai 1964, Jacquet organise une séance de prise de vues à Plaisir, alors en Seine-et-Oise : « un plan fixe, regroupant quatre personnages devant l’objectif d’un photographe sous la direction d’un metteur en scène. Le but de cette composition était d’obtenir le cliché d’une version moderne et personnalisée du thème bucolique fameux du Déjeuner sur l’herbe. La pelouse et la piscine du parc attenant au château de Plaisir, qui était à l’époque la propriété de Marie-Louise Lafon, ma belle-mère, fournissait le cadre du paysage agreste ».


Le cadrage photographique a structuré l’image à partir d’un certain nombre de triangles soulignés par les genoux des personnages du premier plan, le point axial du cliché étant représenté par le spectateur, de l’autre côté de l’eau. Le plan d’eau fait miroir, allusion à la réversibilité de l’espace : le monde visible est l’image réfléchie des mondes invisibles, proclame Max Heindel dans sa Cosmogonie des Rose-Croix (1). Enfin le rebord de la piscine, la ligne du plan d’eau, se situe à la hauteur des yeux de l’artiste dont la position apparaît en équilibre instable, à la fois physiquement et symboliquement : corps du désir au cœur du feu, sa position sur terre est précaire. Ou il se lève et sort du champ pour s’évanouir dans l’air, ou il tombe à l’eau. Le Déjeuner sur l’herbe est une transcription de la cosmogénèse. Lorsqu’il entamera la relecture de son travail et une réflexion sur sa démarche en 1970, lorsqu’il fera le point sur le point, Jacquet se penchera sur son passé et retrouvera la lanterne magique et le tableau du voilier, deux souvenirs de ses 12 ans : ce sont les symboles employés par Max Heindel lui-même en 1922 pour figurer la transmutation intellectuelle de la représentation des mondes, à travers la lentille de la pensée.

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Si Le Déjeuner sur l’herbe s’impose comme le grand œuvre de Jacquet, c’est bel et bien parce qu’il a été conçu comme tel, intuitivement, en 1964. Sa première peinture photomécanique tramée (2) est aussi la pleine incarnation de son jeu existentiel. Il a 25 ans à l’époque, et sa carrière est brève. Yves Klein avait 30 ans lorsqu’il a assumé Le Vide, Marcel Duchamp 32 lorsqu’il a commencé Le Grand Verre. En pleine fulgurance, Alain Jacquet rejoint la lignée des grands initiés qui ont tracé le profil de l’autre face de l’art contemporain. Tout a commencé en 1961 à la galerie Breteau, sous le signe du Jeu de Jacquet : des formes molles aux couleurs vives s’inscrivent sur la paroi extérieure de 48 boisseaux de carton fort, entassés en deux rangs sur 10 mètres de long et 3 mètres de haut. Homonymie symbolique et référence formelle : ces formes molles sont des variations à partir du tapis vert bordé de triangles jaunes sur lequel se joue le jeu de jacquet. Ambivalence fondamentale qui est celle du dédoublement exis-

tentiel. Jacquet se dédouble sur les choses. Il est à la fois lui et le jeu de jacquet. Il choisit pour règle de son propre jeu la règle d’un autre. Il accepte la banalité patronymique de son état civil comme le signe du destin. Quand on s’appelle Jacquet en France, on court toujours le risque d’être pris pour un autre… L’incapacité de Jacquet à se penser Jacquet, c’est-à-dire l’incapacité d’une conscience à se penser une par rapport au monde, est à l’origine d’une des aventures les plus singulières et les plus fascinantes de notre temps. L’aventure du dédoublement se poursuit en 1962 avec les Camouflages, qui sont des superpositions d’images : une pompe à essence Shell sur la Vénus de Botticelli ou le chien au gramophone de La Voix de son maître sur les Three Flags de Jasper Johns. Les Camouflages culminent en 1963 avec le Hot Dog de Lichtenstein, découpé en pointillé et dont le public est invité à acquérir les morceaux à 10 francs pièce. Jusqu’à présent, ambivalence et dédoublement étaient d’ordre visuel et mental. Désormais, la conscience plurielle s’affirme en abordant le problème de la multiplicité physique de l’œuvre. Le Hot Dog annonce la multiplication mécanique des œuvres suivantes, à commencer par Le Déjeuner sur l’herbe.

Il rencontre Warhol à qui il dit : « tous les artistes devraient avoir leur factory »

Le Déjeuner sur l’herbe relève, on l’a vu, d’une symbologie initiatique, celle du rôle et de la place de l’artiste au sein de la cosmogénèse : son rôle est métaphorique, sa position instable visà-vis des quatre éléments de l’univers. Le grand œuvre contient ainsi le ver en son sein, les germes de sa multiplication, de sa fragmentation, de sa réduction au point unitaire (du braille à la bille) et de sa néantisation en fumée. Lorsque l’artiste aura atteint son moi en tuant l’autre, la conscience plurielle, tel le phénix de la légende, renaîtra de ses cendres, en le ressuscitant : Le Déjeuner sur l’herbe aura ainsi son pendant dialectique, son dédoublement spatial, le First Breakfast, la Terre vue de l’espace, la fameuse photo NASA que Jacquet s’empressera de tramer pour en faire la boîte de Pandore de ses Visions et dont il nous livrera l’abondant contenu tout au long des années 80. Du grand œuvre de 1964 tiré à 97 exemplaires Jacquet a procédé à une mise en coupe réglée. Détails, fragments, agrandissements aux linéatures diverses constituent un vaste répertoire de recherches sur les possibilités structurelles/déstructurelles de la trame en points et sur la séparation des couleurs selon la dialectique fragmentation/unité. Le point agrandi de la trame contient l’entière information sur le tout dont il est issu. La théorie de Benoît Mandelbrot publiée en 1975 nous éclaire aujourd’hui : le point de Jacquet est un objet fractal par excellence, et ses peintures tramées de merveilleuses images de synthèse ante litteram. Le travail des dix variations de Portrait of a Man (Portrait d’homme, agrandissement de la tête de l’artiste, fragment du Déjeuner) représente à cet égard une étude prémonitoire des conditions de lisibilité et de perception de ce que nous appellerions aujourd’hui le proces-

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l’autre côté de l’eau, un quatrième personnage (Jacqueline Lafon, sœur de Jeannine de G.), sur le rebord du bassin, est le spectateur de la (s)cène. La main tendue ouverte du critique invite les deux autres personnages du premier plan à consommer de la nourriture déposée à leurs pieds : outre le « pain Jacquet », des oranges, des tomates, des aubergines et des concombres aux références sexuelles évidentes (Éros, c’est la vie…). Le panier d’osier renversé, d’où s’échappent les légumes, repose sur une serviette éponge bleu IKB, tout à côté d’un bonnet de bain en caoutchouc figurant un bouquet de fleurs roses.


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Jacquet considère l’image-objet comme le point de départ et non comme le point d’arrivée.

(…/…)

Le Déjeuner est une œuvre entièrement photomécanique, depuis le cliché de Montagnac jusqu’à son report sérigraphique sur toile. Le procédé en peinture n’avait rien d’original en 1964. À New York, Warhol puis Rauschenberg en avaient systématisé l’usage depuis trois ans déjà, et à partir de 1963, de nombreux peintres européens y avaient eu recours. Mais il y avait chez Jacquet la trame et la relecture, tout le mécanisme de fractalisation de l’image. Le rapport Jacquet-Warhol est parsemé de coïncidences, dues sans aucun doute au dédoublement parallèle de leurs visions. Certains reports de Warhol sont de véritables camouflages, comme la Statue de la Liberté de 1987, qui évoque une œuvre de Jacquet de 1963 sur le même thème. Jacquet se trouve en février 1964 à New York à l’occasion de son exposition des Camouflages chez Iolas (3) et il rencontre Warhol à qui il dit : « Tous les artistes devraient avoir leur factory. » Il ne croyait pas si bien dire, Warhol n’y avait pas encore pensé ! S’ils partagent la même définition industrielle de l’image, Warhol et Jacquet diffèrent profondément en ce qui concerne l’esprit de sa manipulation. Alors que pour Warhol le cliché reporté correspond au transfert bidimensionnel de la notion de ready-made, Jacquet considère l’image-objet comme le point de départ et non comme le point d’arrivée. Point de départ de la fractalisation : la vision est une, la visibilité est fragmentée à travers les grains différents de la trame. Mais le fragment demeure unitaire de la vision générale. La trame fragmente l’image pour la restructurer par autosimilarité. Elle demeure l’invariant homothétique qui témoigne de l’unité de la vision cosmique et de l’immanence universelle au-delà des transformations du monde. Transformation et trame, tel est le sens des caractères chinois Yi et King. Jacquet y pensera plus tard, lorsqu’il organisera les points des cellules braille à la façon des trigrammes. Le Déjeuner offre à Jacquet un code visuel sur lequel il basera sa

production en série et sa tactique combinatoire. Entre 1964 et 1970, la stratégie du point va se développer dans tous les sens. Toutes les formes de trame et tous les sujets sont bons : tissus plastiques avec ourlet gonflable, perspectives en transparence sur plaques de Plexiglas, hologrammes, impressions d’un tramé de jute ou de bois sur un vrai sac ou sur une vraie planche. Cette production abondante, l’artiste la destinait aux grands magasins parisiens. Ceux-ci refusèrent l’image-objet multiple parce qu’elle se présentait de façon trop classique, comme une vraie peinture. (…/…) Depuis 25 ans [en 1987, NDE], bien des choses se sont passées, et Le Déjeuner est entré dans la légende, et nous quatre avec lui. Car nous, qui composons la scène, nous appartenons au temps de l’image, qui n’est plus le nôtre aujourd’hui. Nous reprenons, certes, cette identité supplémentaire, mais ce ne sera que le temps d’une exposition. Nous, les modèles, nous nous identifions avec peine aux personnages du tableau. Il y a quelque chose qui nous dépasse, c’est le regard qu’a porté sur nous l’auteur de l’œuvre, relayé par l’objectif du photographe. Jacquet a pris vis-à-vis de nous les mêmes distances qu’il a prises plus tard vis-à-vis du « motif » de la Terre dans ses Visions. Cette essentielle liberté, parfois imperceptible sous la connivence, du peintre à l’égard du motif ou du modèle est la marque même du grand art. Pierre Restany

(1) Max Heindel, Cosmogonie des Rose-Croix, Leymarie éditeur, Paris, 1951. (2) Le Déjeuner sur l’herbe est une œuvre particulièrement représentative de Mec Art, elle est l’œuvre « manifeste » du Mec Art, ce (Mec)hanical Art dont Jacquet a forgé le terme et dont Rotella s’est réclamé immédiatement. À partir de 1963, divers artistes parisiens se sont adonnés au report photographique, et je les ai regroupés dans un « Hommage à Nicéphore Niépce », organisé à la galerie J en 1965. (3) Jacquet, à la suite de la manifestation de New York, a pris une vue d’ensemble de l’exposition comme sujet de tableau. C’est la première œuvre en quadrichromie avant Le Déjeuner. Morceaux choisis du texte de Pierre Restany publié dans l’ouvrage : Alain Jacquet, Le Déjeuner sur l’herbe 1964-1989, 25e anniversaire Éditions de la Différence, en collaboration avec la galerie Beaubourg, Marianne et Pierre Nahon

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sus de fractalisation de l’image. La première variante reprend la trichromie simple, bleu, rouge et jaune du Déjeuner, en agrandissant les points de la trame. La deuxième, mauve, vert et noir est un hommage à cette trame, qu’elle met littéralement en relief. Les huit suivantes jouent sur l’effet du choix de la couleur, primaire ou secondaire, et de la forme, positive ou négative. Et Jacquet s’est arrêté là en 1964, renonçant à épuiser les possibilités mathématiquement présentes de ces homothéties internes. Dans la Limite béton-eau (1965), l’agrandissement de la trame est poussé à l’extrême : trois points bleu, jaune et rouge figurent un fragment de l’angle du bord de la piscine du Déjeuner.


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Le Déjeuner sur l’herbe (version trichromie) 1964 175 x 196 cm Sérigraphie sur papier marouflé sur toile (diptyque)


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Le Déjeuner sur l’herbe 1964-1988 210 x 243 cm Acrylique sur toile (peint par robotique)


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Portrait de Jeannine 1965 260 x 195 cm Acrylique sur toile (diptyque)


« Le travail des dix variations de Portrait of a Man (Portrait d’homme, agrandissement de la tête de l’artiste, fragment du Déjeuner) représente à cet égard une étude prémonitoire des conditions de lisibilité et de perception, de ce que nous appellerions aujourd’hui le processus de fractalisation de l’image. »

Portrait d’homme 1966-2007-2018 164 x 118 cm Sérigraphie sur Plexiglas, 3 feuilles dans emboîtage aluminium

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Pierre Restany


Portrait d’homme (négatif en vert-jaune-rouge) 1964 162 x 114 cm Sérigraphie sur toile

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Portrait d’homme (positif en bleu-orange-rouge) 1964 162 x 114 cm Sérigraphie sur toile


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Portrait d’homme (négatif en vert-jaune-mauve) 1964 162 x 114 cm Sérigraphie sur toile


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Exposition « Poulet 20 NF » au Musée de Lyon en 1964. Sur la photo, D. Smerck et J.M. Sanejouand, autres artistes participant à l'exposition.


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HOT DOG


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Camouflage Hot Dog Liechtenstein 1963-1998 175 x 600 cm Acrylique sur toile (peint par robotique)



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Le 27 juin 1963, à la galerie Breteau, Alain Jacquet avait convié le public au vernissage d’une exposition ne présentant qu’une seule œuvre : le Hot Dog. Ce tableau monumental (175 x 600 cm) est inspiré du Hot Dog que Roy Lichtenstein avait peint quelques semaines plus tôt. À la manière des Camouflages, la série importante d’œuvres entamée en 1962, Jacquet poursuit son dialogue avec Lichtenstein dont il avait déjà cité deux œuvres (Little Aloha et Roto Broil).

3 fragments du Hot Dog 1963 chacun 10 x 20 cm Acrylique sur papier marouflé sur toile de gaze

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Comme l’annonce le carton d’invitation « Peinture Souvenir », des fragments prédécoupés en pointillé du tableau étaient disponibles à la vente pour la somme de 10 francs. En pratique, le public était invité à achever le découpage et à repartir avec son ou ses fragments du Hot Dog. Ce tableau « happening » clôt la série des Camouflages et mène l’artiste à remettre en question son geste artistique. Une réflexion qui aboutira quelques mois plus tard à la création du Déjeuner sur l’herbe et au début du Mec Art qu’il théorisera sous le regard attentif du critique et théoricien de l’art Pierre Restany.


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Reportage réalisé le 27 juin 1963 à la galerie Breteau, lors du vernissage de l’exposition et de la dispersion en « morceaux » du Hot Dog, le dernier Camouflage d’Alain Jacquet. L’artiste Pol Bury y est montré découpant son « morceau » du Hot Dog.


LA SOURCE


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La Source détail 1965-2004 146 x 97 cm Sérigraphie sur toile


La Source 1965 73 x 29 x 20 cm Sérigraphie sur vinyle gonflable

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« Alain Jacquet a fait rentrer un peu d’air dans l’art contemporain. »


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La Source 1965-2004 168 x 85 cm Sérigraphie sur toile


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VĂŠnus au miroir 1968 31 x 44,5 cm SĂŠrigraphie sur papier


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Gaby d’Estrées (version trichromie) 1965 114 x 162 cm Sérigraphie sur toile


BULL DOZER


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Bulldozer (série de 12 pièces) 1967 12 éléments de 27 x 35 cm Sérigraphies sur papier marouflé sur toile


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BAT GIRL


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Bat Girl 1965-2004 101 x 69 cm SĂŠrigraphie sur toile


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DS Boys 1965-2004 70 x 100 cm Sérigraphie sur toile


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Catherine à Sidi R’Bat 1970-2004 164 x 108 cm Sérigraphie sur toile


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Café hippie 1967-2007 168 x 113 cm Sérigraphie sur toile


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Marble 1971 90 x 90 cm Sérigraphie sur papier numérotée et signée


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Installation de la version monumentale de Silver Marble, à Genève au bord du Léman sur l’emplacement de l’ancien casino en 1971. Commandée par la galerie Bonnier, l’œuvre sera détruite par des intempéries lors de son exposition.


Catherine à Sidi R’Bat 1970-2004 164 x 108 cm Sérigraphie sur toile

TIME SQUARE


Un autoportrait réalisé à partir d’une machine installée à Times Square au début des années 70 et qui délivrait un portrait électronique à l’utilisateur pour la somme de 1 dollar.

Time Square (négatif noir) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile

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Time Square (positif blanc) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile


Time Square (négatif ocre) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile

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Time Square (positif jaune) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile


BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE Exposition :

175 x 196 cm Sérigraphie sur papier marouflé sur toile (diptyque)

- Galerie Breteau, Paris, 1963.

Expositions :

Exposition :

Expositions :

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- « Alain Jacquet », Galerie J, Paris (1re présentation) (27 avril-7 mai 1964). - Biennale de São Paulo, pavillon français, 1967. - « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1978. - « Alain Jacquet, 25e anniversaire du Déjeuner sur l’herbe », galerie Beaubourg, Marianne et Pierre Nahon, Paris, 1989. - « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens (21 mars-17 mai 1998). - « Alain Jacquet, Camouflages 1961- 1964 », couvent des Cordeliers, Châteauroux (19 mars-15 juin 2002). - « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice (29 janvier- 22 mai 2005) Reproduit au cata- logue. - « Chefs-d’œuvre ? », exposition d’inauguration du Centre Beau bourg de Metz, (mai 2010). - « Lunch with Olympia », Yale School of Art, New York (20 septembre-21 novembre 2013).

Le Déjeuner sur l’herbe (version trichromie) 1964

- « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. - Galerie Michel Vidal, Paris, 2012.

« Alain Jacquet, 25e anniversaire du Déjeuner sur l’herbe », galerie Beaubourg, Marianne et Pierre Nahon, Paris, 1989. Reproduit au catalogue.

Le Déjeuner sur l’herbe 1964-1988 210 x 243 cm Acrylique sur toile (peint par robotique)

Portrait de Jeannine 1965 260 x 195 cm Acrylique sur toile (diptyque)

Portrait d’homme 1966-2007-2018 164 x 118 cm Sérigraphie sur Plexiglas, 3 feuilles dans emboîtage aluminium

Portrait d’homme (négatif en vert-jaune-mauve) 1964 162 x 114 cm Sérigraphie sur toile

Exposition :

Expositions :

- Galerie J, Paris, 1965. - Galerie Bonnier, Genève, 1971. - « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, 1978. - « Alain Jacquet, 25e anniversaire du Déjeuner sur l’herbe », galerie Beaubourg, Marianne et Pierre Nahon, Paris, 1989. Reproduit au catalogue.

« Alain Jacquet & Sophie Matisse », galerie Sabine Wachters, Knokke-le-Zoute, Belgique (3 août-23 septembre 2018). Reproduit au catalogue.

Portrait d’homme (positif en bleu-orange-rouge) 1964 162 x 114 cm Sérigraphie sur toile

Camouflage Hot Dog Lichtenstein 1963-1998 175 x 600 cm Acrylique sur toile (peint par robotique)

Expositions : Expositions : - « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens, 1998. Reproduit au catalogue. - « Alain Jacquet & Sophie Matisse », galerie Sabine Wachters, Knokke le-Zoute, Belgique (3 août-23 sep- tembre 2018). Reproduit au cata - logue. - « Alain Jacquet, 25e anniversaire du Déjeuner sur l’herbe », galerie Beaubourg, Marianne et Pierre Nahon, Paris, 1989. Reproduit au catalogue.

- « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. Reproduit au catalogue. - « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens, 1998. Reproduit au catalogue.

Portrait d’homme (négatif en vert-jaune-rouge) 1964 162 x 114 cm Sérigraphie sur toile

3 fragments du Hot Dog 1963 Chacun 10 x 20 cm Acrylique sur papier marouflé sur toile de gaze

La Source détail 1965-2004 146 x 97 cm Sérigraphie sur toile Exposition : - Galerie Michel Vidal, Paris, 2012.

Vénus au miroir 1968 31 x 44,5 cm Sérigraphie sur papier Expositions : - « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, 1978. - « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. Reproduit au catalogue.

La Source 1965 73 x 29 x 20 cm Sérigraphie sur vinyle gonflable Expositions : - Galerie J, Paris, 1965. - « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens, 1998. Reproduit au catalogue.

Gaby d’Estrées 1965 114 x 162 cm Sérigraphie sur toile de coton brut (version trichromie) Expositions (version quadrichromie) : - Galerie J, Paris, 1965. - « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, 1978. - « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. - « La toilette, naissance de l’intime », Musée Marmottan Monet, Paris (12 février-5 juillet 2015).

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Le Déjeuner sur l’herbe (version quadrichromie) 1964 175 x 196 cm Sérigraphie sur toile (diptyque)

1965-2004 168 x 85 cm Sérigraphie sur toile


BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE

Expositions : - « Le loft du collectionneur », Secret Gallery, Paris, 2019. - « Forces et Mouvements », galerie François Léage, Paris (11 septembre-16 novembre 2018).

Marble 1971 90 x 90 cm Sérigraphie sur papier

Bulldozer (série de 12 pièces) 1967 12 éléments de 27 x 35 cm Sérigraphies sur papier marouflé sur toile

Expositions :

Expositions : - « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. Reproduit au catalogue. - « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens, 1998. Reproduit au catalogue.

- Alain Jacquet, Helen’s boomerang, Éd. Claude Givaudan, Genève, 1978.

Catherine à Sidi R’Bat 1970-2004 164 x 108 cm Sérigraphie sur toile Expositions :

- « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. Reproduit au catalogue. - « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens, 1998. Reproduit au cata- logue. - « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, 1978.

- Galerie Michel Vidal, Paris, 2012. - « Alain Jacquet & Sophie Matisse », galerie Sabine Wachters, Knokke-le-Zoute, Belgique (3 août-23 septembre 2018). Reproduit au catalogue.

- Alain Jacquet, Donut Flight 6078, textes de S. Pagé et P. Restany, ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1978 (catalogue). - Catherine Millet, L’art contemporain en France, Éd. Flammarion, Paris, 1987. - Alain Jacquet, Le Déjeuner sur l’herbe, 1964-1989, texte de Pierre Restany, Éd. de la Différence, Paris, 1989. - Duncan Smith, Alain Jacquet, Éd. Art Press, Paris, 1990.

Time Square (négatif ocre) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile Expositions : - « Alain Jacquet, Camouflages et Trames », MAMAC Nice, 2005. - Galerie Michel Vidal, Paris, 2012.

Time Square (positif blanc) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile

Bat Girl 1965-2004 101 x 69 cm Sérigraphie sur toile

Time Square (positif jaune) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile

Alain Jacquet, Œuvres de 1951 à 1998, texte de C. Millet, Éd. Musée de Picardie, Amiens, 1998 (catalogue).

- Guy Scarpetta, Alain Jacquet, Camouflages 1961-1964, Éd. Cercle d’art, Paris, 2002. - Guy Scarpetta, Alain Jacquet, Camouflages et Trames, Éd. MAMAC Nice, Nice, 2005 (catalogue).

Café hippie 1967-2007 168 x 113 cm Sérigraphie sur toile Exposition : Galerie Michel Vidal, Paris, 2012.

Time Square (négatif noir) 1972-2007 110 x 87 cm Sérigraphie sur toile

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DS Boys 1965-2004 70 x 100 cm Sérigraphie sur toile


Alain Jacquet en 1964 devant sa fresque Construction Game à la galerie Alexandre Iolas de New York. © Photo : Adelaïde de Mesnil


BIOGRAPHIE 1939 Naissance à Neuilly-sur-Seine, le 22 février. 1959-1961 Avant de se consacrer à la peinture, Alain Jacquet s’intéresse au théâtre et à l’architecture. En 1959, il commence des études d’architecture aux Beaux-Arts de Paris. C’est à cette époque qu’il rencontre Jean Tinguely, Yves Klein, Niki de Saint Phalle, Martial Raysse, avec lesquels il se lie d’amitié.

Met en scène Le Déjeuner sur l’herbe d’après Manet. Les personnages sont « joués » par le critique et théoricien de l’art Pierre Restany, l’artiste italien Mario Schifano, la galeriste Jeannine de Goldschmidt (galerie J) et la sœur de celle-ci. L’œuvre sera reproduite à 97 exemplaires sur toile, chaque tableau est considéré à la fois comme unique (pas une reproduction n’est identique à l’autre, les toiles sont signées) et comme partie d’un tout, de la série. Apparaît une préoccupation constante dans l’œuvre : le fragment est constitutif, mais aussi autonome. 1965-1967 Il parcourt l’Europe, la Guyane et le Brésil.

Rencontre avec les écrivains Harry Mathews et John Ashbery. Lecture d’Impressions d’Afrique de Raymond Roussel. Peintures abstraites. 1961-1962 Peint ses Jeux de Jacquet. Entame et termine sa série des Images d’Épinal. Première exposition personnelle à la galerie Breteau. Premier voyage à New York. Rencontre avec les artistes pop américains (Warhol, Lichtenstein, Rauschenberg, etc.). 1963 Depuis les tableaux inspirés par les images populaires françaises d’Épinal, Alain Jacquet entreprend son travail des Camouflages, où l’artiste confronte, entre autres, des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art avec les icônes publicitaires de son temps. Il « cite » également ces classiques qui n’en sont pas encore : les pop artistes américains. Il réinterprète, il camoufle littéralement des œuvres de Jasper Johns, Roy Lichtenstein… La période des Camouflages se termine en apothéose à la galerie Breteau où Alain Jacquet offre à la dispersion le Camouflage Hot Dog Lichtenstein qui sera découpé en plus de 300 rectangles le jour même du vernissage. Rencontre avec Alexander Iolas à New York par l’entremise de Jean Tinguely. Expose ses Camouflages à Londres chez Robert Fraser. 1964 Alain Jacquet s’installe à New York dans le fameux Chelsea Hotel, pépinière d’artistes new-yorkais et internationaux.

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Alexander Iolas expose une « rétrospective » des Camouflages dans sa galerie de Manhattan. Leo Castelli et Roy Lichtenstein posent avec Alain Jacquet en costume camouflé, lors d’un vernissage mémorable. Rencontre avec Andy Warhol. Il découvre le report photomécanique – la sérigraphie –, utilisé largement dans la publicité et déjà dans l’art contemporain.

Débute un travail approfondi autour du Déjeuner sur l’herbe et prolonge une approche mécanique de l’art autour des trames sérigraphiques. S’inscrit comme l’un des plus grands représentants du Pop Art français. On parle de Mec Art avec Pierre Restany. Alain Jacquet continue de réinterpréter ses illustres prédécesseurs (Vélasquez, Ingres, école de Fontainebleau…) tout en créant un registre très personnel d’images fragmentées par l’application de trames, la sélection des plages de couleurs primaires (Bulldozers, Satellites, Moteur DS…). Alain Jacquet crée son propre atelier de sérigraphie à Paris, puis à Argenteuil. Il part de plus en plus fréquemment à New York où il finit par s’installer. Il collabore avec le galeriste Guido Le Noci et sa galerie Apollinaire de Milan pour de nombreuses réalisations en série, ainsi qu’avec la galerie Daniel Varenne (Paris-Genève). Représente la France à la Biennale de São Paulo en 1967. 1968-1973 Alain Jacquet explore de nouveaux territoires artistiques. Expose ses matériaux tramés (Toiles et Sacs de jute, Planchers, Tôles ondulées…) à la Waddell Gallery de New York. Crée la surprise à la galerie Yvon Lambert en 1968 avec une exposition déroutante qui mêle une démarche conceptuelle et une forme proche de l’Arte Povera. Il est repéré par Harald Szeemann et sera le seul Français choisi pour participer à la fameuse exposition « When Attitudes Become Form » (Kunsthalle de Berne) en 1969. Début de l’intérêt pour la pensée ésotérique et notamment pour les systèmes de synthèse qu’elle établit. Étude du braille, du Yi jing et des systèmes binaires. Réalise le Tricot de Varsovie et travaille à épuiser la trame que constitue la maille du tricot. Découverte des images de la Terre vue de l’espace au cours des missions Apollo. Il reprend à son compte l’une de ces images qui deviendra récurrente : le First Breakfast. Parallèlement, il achève d’explorer la fragmentation de l’image tramée en réalisant à Genève le Silver Marble, ou Bille de Genève, un point de 12 mètres de diamètre constitué de points. Cette réalisation est financée par Jan Runnqvist (galerie Bonnier à Genève).

97

Rencontre capitale avec le théoricien du Nouveau Réalisme, Pierre Restany, qui le suivra toute sa carrière.


1974-1977 Long voyage au Maroc et fréquents voyages entre Paris, New York et l’Amérique du Sud.

Nahon : les « 25 ans du Déjeuner sur l’herbe ». Édition d’un catalogue de référence écrit par Pierre Restany. Pavillon français de la Biennale de São Paulo en 1990.

Travaille plusieurs années sur la sculpture Amazonas, d’après un dessin de Boullée et destinée à la Bibliothèque nationale. Non réalisée, la sculpture restera un sujet d’étude pléthorique pour l’artiste.

1992

Réalise de nombreuses sculptures, résultat de ses recherches ésotériques, philosophiques et physiques : Alain Jacquet cherche à synthétiser sa vision du monde dans un langage universel. Fascination pour les espaces topologiques (bouteille de Klein, anneau de Möbius).

Crée son atelier français en Sologne.

Représente la France à la Biennale de Venise de 1976. Retour à Paris. 1978

Épouse Sophie Matisse.

Pavillon français de l’Exposition universelle de Séville. 1993 Naissance de sa fille, Gaïa Jacquet-Matisse. Exposition au Centre Pompidou : « L’Atelier de New York », Galeries contemporaines.

Alain Jacquet s’installe à Saint-Martin dans les Antilles. Débute une longue et productive période de peintures à la main. Alain Jacquet retrouve l’odeur de la térébenthine et laisse libre cours à son imaginaire en créant ses Visions de la Terre. Avec l’image de la Terre comme fond de toile (ou toile de fond), il y superpose une trame circulaire plus ou moins serrée qui laisse apparaître des personnages, des scènes inspirées de la mythologie, des scènes franchement érotiques à la limite parfois de la pornographie… Alain Jacquet tricote ses visions entre les lignes régulières de la trame et le désordre organisé des couches nuageuses, des continents.

1995-1997

Grande rétrospective au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.

Vit en France où il prépare une rétrospective au Musée de Picardie à Amiens cette même année.

1980-1981 Retour à New York, puis aller et retour à Saint-Martin. Poursuit son travail sur les Visions de la Terre dont il exposera les premières à la Galerie de France à Paris en 1981. 1988 Retour à Paris. Travaille dans son atelier à Beaubourg, prêté par le Musée national d’art moderne. Rencontre avec Sophie Matisse. 1989-1990 Vit entre Paris et New York. Travaille à l’Ensad (Arts décoratifs de Paris) sur le programme des nouvelles technologies de la délégation aux arts plastiques. Reprend une pratique artistique où la machine exécute l’œuvre. Il travaille sur des images de la Terre issues des programmes spatiaux russes et américains. La Terre est alors l’objet de multiples interprétations dans sa forme même.

Poursuit son travail « numérique », les planètes deviennent des personnages, le cosmos un décor, l’ordinateur son pinceau. Réalise le rideau de scène du Festival de Cannes avec La Danse. Expose à la galerie Daniel Templon. 1998

2001-2002 Prépare depuis la Sologne une rétrospective des Camouflages et Trames au couvent des Cordeliers à Châteauroux. 2004-2005 Alain Jacquet rencontre le sérigraphe de l’atelier Arcay à Paris qui lui permet de renouer avec une technique et des procédés hérités des années 60. Il peut achever des œuvres conçues entre 1965 et 1972 et rééditer deux œuvres détruites. Ce travail sera classé à tort parmi les « remakes ». Préparation et réalisation de la rétrospective Alain Jacquet au MAMAC de Nice. 2008 Alain meurt à New York le 4 septembre et est inhumé le 11 au cimetière Montparnasse à Paris.

99

98

Exposition hommage à la galerie Beaubourg de Marianne et Pierre


ALAIN JACQUET EXPOSITIONS PERSONNELLES 1961

1969

Galerie Breteau, Paris.

Muzeum Sztuki, Lodz ; galerie Foksal, Varsovie.

Galerie Aujourd’hui, Bruxelles. 1963

Svensk-Franska Konstgalleriet, Stockholm.

Robert Fraser Gallery, Londres.

1970

Galerie Breteau, Paris.

« The Clear Book and Braille », Galerie der Spiegel, Cologne.

1964 Alexander Iolas Gallery, New York.

Galerie Lambert, Milan.

1965

« Alain Jacquet : Braille », galerie Foksal, Varsovie.

Bischofberger Gallery, Zurich.

Micro Gallery, Berlin.

Galerie Lawrence Rubin, Paris.

1971

Galerie J, Paris.

Galerie La Salita, Rome.

Galerie Rémy Audouin, Paris.

Galerie Yvon Lambert, Paris.

Galerie Revelo ou Relevo, Rio de Janeiro.

Galerie Bonnier, Genève.

Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro.

1973 Galerie Bama, Paris.

1966

1974

Galerie M.E. Thelen, Essen.

Centre national d’art contemporain, Paris.

Galerie « 20 », Amsterdam. 1967 Heiner Friedrich Gallery, Munich. Galerie de Boog, Curaçao. Galerie Apollinaire, Milan. Biennale de São Paulo, pavillon français, São Paulo. 1968 Museum of Contemporary Art, Chicago. Waddell Gallery, New York.

100

Galerie Yvon Lambert, Paris.

Galerie Yvon Lambert, Paris.

1976 Biennale de Venise, Venise. 1977 Galerie Jacobson, Stockholm. « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris. Galerie Bonnier, Genève. Galerie Givaudan, Genève. Musée d’art et d’histoire, Genève.

101

1962


1978 « Alain Jacquet, Donut Flight 6078 », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris. Galerie Bonnier, Genève. Galerie Givaudan, Genève. Musée d’art et d’histoire, Genève. 1981 « Gaïa dans l’espace », Galerie de France, Paris. 1985 « Alain Jacquet, Generic Paintings », Patrick Fox Gallery, New York.

français, Centre de la Vieille Charité, Marseille.

Galerie Ghislaine Hussenot, Bruxelles.

Galerie Beaubourg, Paris.

« Rendez-Vous », Guggenheim Museum, New York.

1991

1999

Galerie Jousse Seguin, Paris.

Palais des congrès, Paris.

Galerie Pascale de Sarthe, Los Angeles.

2002

1992

« Alain Jacquet, Camouflages 19611964 », couvent des Cordeliers, Châteauroux.

Exposition universelle de Séville, pavillon français.

2005

« Alain Jacquet, œuvres récentes », Centre d’arts de Castres, Castres et Centre culturel de l’Albigeois, Albi.

« Alain Jacquet, Camouflages et Trames », Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice.

1993

2015

« Alain Jacquet, L’Atelier de New York 1980-1993, La Terre », Galeries contemporaines du Centre Georges-Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.

« Alain Jacquet, Des Images d’Épinal aux Camouflages (19611963) », galerie G-P & N VALLOIS, Paris (7 septembre-11 octobre).

1986 Patrick Fox Gallery, New York. 1987 Galerie Michel Vidal, Paris. 1988 « Alain Jacquet, Bilder + grafik 1965-1971 », Schedle & Arpagus Gallery, Zurich.

2018 « Alain Jacquet, fait main, Variations sur la Terre », galerie Beaubourg, Paris. 1995

« Alain Jacquet & Sophie Matisse », galerie Sabine Wachters, Knokkele-Zoute, Belgique (3 août-23 septembre).

Galerie Bonnier, Genève. « Atlas Jacquet », Musée de Nîmes – galerie des Arènes, Nîmes.

« Portraits », galerie Pierre Nouvion, Monaco. 1996

Galerie Michel Vidal, Paris.

2019 « Alain Jacquet », galerie Laurent Strouk, Paris (18 octobre16 novembre).

Galerie Templon, Paris. 1989 « Alain Jacquet, 25e anniversaire du Déjeuner sur l’herbe », galerie Beaubourg, Marianne et Pierre Nahon, Paris.

« Camouflages 62-63 », galerie Daniel Varenne, FIAC, Paris. 1997 Galeria Hugo Lapa, Lisbonne.

102

1990

1998 « Alain Jacquet, œuvres de 1951 à 1998 », Musée de Picardie, Amiens.

Biennale de São Paulo, pavillon français, CNAP, Paris.

Galerie Hervé Lourdel, Paris.

Biennale de São Paulo, pavillon

Galerie Métropolis, Lyon.

103

Biennale de São Paulo, pavillon français, São Paulo.


ALAIN JACQUET EXPOSITIONS COLLECTIVES 1960

1968

1978

1988

Fontaine des Quatre-Saisons, Paris. 1961

« The Obsessive Image », Institute of Contemporary Arts at Carlton House Terrace, Londres.

« Mechanised Image » (exposition organisée par Pat Gilmour), Art Council of Great Britain, Londres.

« Vraiment faux », Fondation Cartier, Jouy-en-Josas.

Biennale de Paris, Paris.

Triennale, Milan.

1983

1962

Collection Hahn, Kunsthalle, Cologne.

Salon des réalités nouvelles, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris.

« Bonjour Monsieur Manet », Musée national d’art moderne, Paris.

« Ars multiplicata », Wallraf-Richartz Museum, Kunsthalle, Cologne.

1962 ou 1963

« Prospect », Düsseldorf.

« The Screen Print » (exposition organisée par Pat Gilmour), National Gallery, Canberra.

Salon international des galeries pilotes, American Center, Paris. Musée municipal, Lausanne (exposition organisée par la galerie Breteau, Paris).

« Peintres européens d’aujourd’hui », Musée des arts décoratifs, Paris ; 1969 : Jewish Museum, New York ; National Collection of Fine Arts, Smithsonian Institution, Washington ; Museum of Contemporary Art, Chicago ; High Museum of Art, Atlanta. Dayton Art Institute, Dayton.

1964 Documenta no 4, Kassel. Salon Comparaisons, Musée national d’art moderne, Paris. 1965 Salon de mai, Musée national d’art moderne, Paris. International Award Exhibition, Guggenheim Museum, New York. 1966 « Art in the Mirror » (exposition organisée par Gene Swenson), Museum of Modern Art, New York.

104

« Individualités », Artisti francesi d’oggi, Mole Antonelliana, Turin.

« Peintures françaises depuis le xixe siècle », Royal Academy of Arts, Londres.

« Extasy », Monique Knowlton Gallery, New York.

Ars 69, International Exhibition of Contemporary Art, Ateneum Museum, Helsinki. « Quand les attitudes deviennent forme », Kunsthalle, Berne ; ICA, Londres. « Inflated Image », Museum of Modern Art, New York. Biennale de San Marino, San Marino. « Art by Telephone » (exposition organisée par Jan Van der Marck), Museum of Contemporary Art, Chicago. 1976

Biennale de São Paulo, São Paulo.

1984

Galleria Nazionale d’Arte Moderna, Rome.

1967 « Artypo », Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven.

« Intoxication » (exposition organisée par Nicolas Mouffarege), Monique Knowlton Gallery, New York.

1969

1966-1967 Exposition itinérante Premio Marzotto (exposition organisée par Pierre Restany), Stedelijk Museum, Amsterdam ; Tate Gallery, Londres ; Musée Galliera, Paris.

« The Regentrified Jungle » (exposition organisée par Joe Lewis), Hamilton College, Clinton, New York.

Biennale de Venise, Venise.

« Critiques/artistes : Pierre Restany, Alain Jacquet », Urban Gallery, Paris. « De l’instabilité », Centre national des arts plastiques, Paris. « Coup d’envoi ou l’Art à la lettre », Musée de la Poste, Paris. 1990 Biennale de São Paulo, pavillon français, CNAP, Paris. Biennale de São Paulo, pavillon français, Centre de la Vieille Charité, Marseille. « L’art en France 1945-1990 », Fondation Daniel Templon, Fréjus. Collections, Centre GeorgesPompidou, Paris. « Nouvelles technologies », CNAP, Paris.

1985 1991 « Ripe Fruit » (exposition organisée par Lisa Liebman), PS1 Long Island City, New York. « Benefit Auction for El Bohio », PS1 Long Island City, New York. « Art Design and the Modern Corporation », National Museum of American Art, Washington DC. « 12 artistes français dans l’espace » (exposition organisée par Catherine Millet), Seibu Museum, Tokyo. 1986 « Correspondances : New York Art Now » (exposition organisée par Nicolas Mouffarege), Laforet Museum Harajuku, Tokyo.

Galerie 1900-2000, Paris. « Pierre Restany, le cœur et la raison », Musée des Jacobins, Morlaix. « Pop Art », Royal Academy of Arts, Londres. Musée Ludwig, Cologne ; Centro de Arte Reina Sofia, Madrid ; Musée des beaux-arts, Montréal. « Echt falsch », Stuck Villa, Munich ; « Veramente falso », Rotonda della Besana, Milan. Exposition PernodRicard itinérante. 1992 « Tinguely zu Ehren », Galerie Klaus Littmann, Bâle.

105

Collections d’expression française, Musée des arts décoratifs, Paris.

1989


Réalisation du portrait de Madame Chung, Sonje Museum, Kyongju, Corée.

« De Bonnard à Baselitz, estampes et livres d’artistes, 10 ans d’enrichissements du Cabinet des Estampes », Bibliothèque nationale, Paris. Atelier de France, Musée Ludwig, Coblence.

« Pop Art », Marlborough Gallery, New York.

« Le Tondo aujourd’hui » (exposition organisée par le Centre culturel de l’Yonne), abbaye Saint-Germain, Auxerre ; collégiale Saint-Lazare, Avallon ; Fondation Deutsch, Lausanne ; Museum Sankt, SaintIngbert, Allemagne (1993).

1996 « Chimériques polymères », Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice. Chicago Art Fair, galerie Daniel Templon, Chicago. Foire de Bâle, galerie Daniel Templon, Suisse.

1993 1997 « Copier-Créer », Musée du Louvre, Paris. « Ils ont cité Matisse », Galerie de France, Paris. « Le Cabinet de curiosité », château d’Oiron, Domaine de Kerguéhennec. « Juxtapositions (13 artistes du 13e arrondissement) », grande verrière de la gare d’Austerlitz, Paris. « Humanisme et Technologie » (exposition organisée par Pierre Restany), Musée d’art contemporain, Séoul.

« Pop Sixties Transatlantic Crossing » (exposition organisée par Marco Livingstone), Centre culturel de Belém, Lisbonne. « De Klein à Warhol, face-à-face France/États-Unis », collection du Musée national d’art moderne, Paris / collection du Musée d’art moderne et contemporain, Nice.

2009-2010

« Les 100 sourires de Monna Lisa », Tokyo Metropolitan Art Museum.

« L’attraction de l’espace », Musée d’art moderne de Saint-Étienne.

2001

2013

« Les Années Pop », Centre Georges-Pompidou, Paris.

« Alain Jacquet », stand de la galerie Hervé Bize, Arm ory Show, New York.

2003

« When Attitudes Become Form », Fondation Prada, Venise.

« L’invention du monde », Galerie des enfants, Centre Georges-Pompidou, Paris. 2004 « Postérieurs », galerie Martagon, Malaucène. 2005 « 60’s », FIAC, Paris ; galerie Natalie Seroussi, Paris.

« The Pop Image » (exposition organisée par Judith Goldman), Marlborough Gallery, New York.

Fondation Cartier, Paris.

« L’art du portrait aux xixe et xxe siècles en France », Musée d’art de Shoto, Tokyo ; Musée de Kariya ; Musée d’art moderne d’Akita, Japon.

« Rendez-Vous, Masterpieces from the Centre Georges Pompidou and the Guggenheim Museums », Guggenheim Museum, New York.

Galerie Air de Paris, Paris.

« Lunch with Olympia », Yale University, New York. 2014 « Alexander the Great », hommage à Alexander Iolas, Paul Kasmin Gallery, New York. 2015

« Il était une fois Walt Disney, aux sources de l’art des studios Disney », Galeries nationales du Grand Palais, Paris ; Musée des beaux-arts de Montréal, pavillon Jean-Noël Desmarais (2007). 2007

« Icare », Villa du Parc, Annemasse.

« Bonjour Monsieur Matisse », MAMAC, Nice.

2006

1998

1994

« Le Nouveau Réalisme », Galeries nationales du Grand Palais, Paris ; Sprengel Museum Hannover, Hanovre (2008). « La figuration narrative des années 60/70 », Musée de l’Hospice Comtesse, Lille.

« La toilette, naissance de l’intime », Musée Marmottan Monet, Paris. « System of a Down », galerie Ellis King, Dublin. 2017 « U Scope I’m God Say Hi Or Be John », galerie Hervé Bize, Nancy. 2019 « Le loft du collectionneur », Secret Gallery, Paris. « XXL, Estampes monumentales contemporaines », Musée des beauxarts, Caen.

« The Demoiselles Revisited », Gallery Francis M. Naumann, New York.

1999

2008

1995

« Le Big Crunch » (exposition organisée par Richard Leydier), galerie Serge Aboukrat, Paris.

« La figure humaine », collection du Musée d’art moderne de SaintÉtienne.

Festival international du film de Cannes, 100 ans de cinéma, réalisation du rideau de scène (La Danse, 24 x 12 m).

« Pop Impressions Europe/USA » (exposition organisée par Wendy Weitman), Museum of Modern Art, New York.

2009

« L’Art français », Galerie nationale d’art moderne, Boulogne.

106

« Made in France 1947-1997 », Centre Georges-Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.

2000

« Ingres et les modernes », Musée Ingres, Montauban.

107

Magyar Nemzeti Galeria, collection du FNAC, 1962-1990, Galerie nationale de Budapest, Budapest.


ALAIN JACQUET DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES Art et Industrie, Renault, Paris Association française d’action artistique Bibliothèque nationale, Paris (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) British Arts Council of Great Britain, Londres (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Chase Manhattan Bank, New York Collection Beijer (choix de Ponthus Hulten), Stockholm Donation Jean Hamon, île SaintGermain, Issy-les-Moulineaux Fondation BELGACOM, Bruxelles

contemporain, Nice (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Musée d’art moderne de la Ville de Paris Musée d’art moderne, Rio de Janeiro (œuvre détruite), (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Musée d’art moderne, Saint-Étienne Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), Genève Musée d’art et d’histoire, Genève (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Musée de Grenoble Musée Louisiana, Humlebaek (Danemark)

Fondation Cartier, Paris Fonds national d’art contemporain, Paris (Déjeuner sur l’herbe dans la collection)

Musée national d’art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris Muzeum Sztuki, Lodz (Déjeuner sur l’herbe dans la collection)

FRAC Champagne-Ardenne Museum of Modern Art, New York FRAC Rhône-Alpes FRAC Midi-Pyrénées Galerie d’art moderne, Vienne, collection Peter Ludwig Galerie nationale d’art moderne, Rome (Déjeuner sur l’herbe dans la collection)

National Gallery, Canberra (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Nation Museum of American Art, The Smithsonian Institution, Washington DC Sintra Museu de Arte Moderna, collection Berardo, Portugal (Déjeuner sur l’herbe dans la collection)

Kunsthalle, Cologne, collection Hahn

Modern Art Museum of Fort Worth, Texas, USA Moderna Museet, Stockholm (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Musée Cantini, Musées de Marseille Musée d’art contemporain du Val-deMarne, Vitry-sur-Seine (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Musée d’art moderne et d’art

Sonje Museum of Contemporary Art, Séoul, Corée National Museum of Contemporary Art, Séoul, Corée (Déjeuner sur l’herbe dans la collection) Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven University of Illinois, Krannert Art Museum, USA Ville de Montpellier, sculpture urbaine (Hommage à Confucius)

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Kunsthalle, Hambourg


18 octobre / 16 novembre 2019 Coordination Marie Laborde Christophe Leflot Texte Pierre Restany Relecture Juliette Kobusinski Graphisme Catherine Sofia Photos Adelaïde de Mesnil Fabien Jacquet Jacques Montagnac Jean-Louis Bellurget Impression Agpograf, Barcelone

ISBN : 978-2-35906-308-0 Imprimé en Europe Achevé d’imprimer : octobre 2019 Dépôt légal : septembre 2019 © Galerie Laurent Strouk Paris © Comité Alain Jacquet

2, avenue Matignon 75008 Paris Tél. : 01 40 46 89 06 galerie@laurentstrouk.com www.laurentstrouk.com


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