SNCF : l’intersyndicale est en train de se fissurer >Économie|Vincent Vérier|14 juin 2018, 6h30|5
Paris, le 14 mai 2018. Fabien Villedieu (g), délégué syndical Sud Rail et Bérenger Cernon (d), secrétaire général CGT Paris gare de Lyon. Ce mercredi, le taux de gréviste a atteint son plus bas niveau (12,78 % de grévistes). LP/Philippe de Poulpiquet
Les organisations appellent à poursuivre le mouvement jusqu’au 28 juin. Mais entre l’UNSA et la CFDT d’un côté, la CGT et SUD de l’autre, le torchon brûle. Certes, les quatre syndicats ont appelé, de concert ce mercredi, à poursuivre le mouvement et se mobiliser ensemble « massivement » jusqu’au 28 juin. Et pourtant… Après trente jours de grève à la SNCF, les dissensions entre les syndicats apparaissent. Mardi, c’est la CFDT-cheminots qui a annoncé qu’elle suspendait la grève pendant les épreuves du Bac la semaine prochaine. Une annonce qui a provoqué la colère de l’Unsa, déplorant une « attitude individualiste ». Et pour cause : la deuxième organisation syndicale avait fait la même proposition la