Le moulin de Tradeston Glasgow

par Mildred Cookson, The Mills Archive, Royaume-Uni

Revues du passé aux Mills Archive

par Mildred Cookson, Mills Archive Trust, Royaume-Uni

Un article paru dans The Miller (juin 1877) a été rédigé à la suite de la destruction, en juillet 1872, des moulins de Tradeston de MM. Muir and Sons. Une explosion, suivie d'un incendie, a complètement détruit le moulin. Les propriétaires ont décidé d'adopter une nouvelle approche. Il leur est apparu indispensable d'entreprendre la reconstruction de leur moulin en suivant un ensemble de principes comprenant l'adoption des machines et des dispositions les plus efficaces pour la fabrication de la farine, en utilisant les systèmes les plus approuvés.

Avec l'aide de M. Oscar Oexle, ingénieur d'Augsbourg, en Bavière (Allemagne), ils ont construit leur nouvelle usine selon les principes suivants :

La sécurité contre les incendies doit être la principale préoccupation.

L'attribution d'un minimum d'espace au département des machines, afin que le maximum d'espace soit consacré à l'entreposage.

Que la quantité de 1 500 quintaux produite en 2 ½ heures par les 30 paires de meules de l'ancien moulin soit portée par le nouveau moulin à 1 800 quintaux dans le même temps.

L'évitement de tout travail manuel inutile, tant au niveau de la fabrication que de l'entreposage.

Largement de quoi travailler les blés durs et tendres de tous les pays.

En conséquence, il a été prévu de séparer complètement la mouture des départements de stockage, de nettoyage et d'emballage. Pour réduire le risque d'incendie au minimum, un espace libre de trois mètres a été mis en place entre les deux départements. Les trois silos rectangulaires ont été construits en brique et en ciment, avec une largeur de 21 pieds, une longueur de 22 pieds et une hauteur de 70 pieds. Ceux-ci étaient divisés en compartiments afin que le blé puisse être déchargé dans des sections séparées et, pour résister au gonflement, des supports latéraux étaient utilisés à une distance de huit pieds les uns des autres. Les silos étaient ouverts au sommet et protégés par un toit en ardoise et en fer. Chaque silo pouvait contenir 25 000 boisseaux de blé.

Les céréales étaient transportées directement des wagons au moyen de machines élévatrices jusqu'au grenier, qui comprenait sept étages plus un sous-sol. Le grenier et les étages supérieurs étaient destinés au stockage du blé, tandis que les trois étages inférieurs étaient destinés à l'emballage, au mélange et au triage. Un étage était spécialement réservé à l'emballage et au stockage du son. Les étages de stockage du blé étaient équipés d'un tuyau reliant le troisième étage en partant du haut à la salle de nettoyage, par lequel le grain tombait par sa propre gravité de n'importe quel étage directement dans la salle de nettoyage.

La maison de nettoyage étant bien connue pour l'inflammabilité de la fumée et de la poussière, il était nécessaire de l'isoler des bâtiments principaux. D'un côté, la salle des machines a été construite en matériaux ignifuges, de l'autre, une cour a été aménagée.

Le système de broyage était constitué de rouleaux et de meules. Glasgow était l'un des plus grands utilisateurs de blé américain, dont une grande partie provenait également des ports de la mer Noire. Localement, les farines blanches fortes, avec un élément prédominant de gluten, étaient les plus demandées. Le système de mouture demi-haute, particulièrement adapté à la production de farine, a donc été adopté aux moulins de Tradeston.

Les 17 paires de meules françaises de 4 pieds 6 pouces étaient utilisées pour les quatre moutures et le broyage du blé en semoule. La vitesse des meules variait de 100 à 150 tours/

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minute. Les meules étaient les meilleures fraises françaises, dont la porosité variait en fonction du travail auquel elles étaient destinées. Les jeux de rouleaux, 60 au total, destinés à réduire la semoule en farine par un processus de granulation graduelle, occupaient un département du moulin séparé des meules.

M. Thomas Muir, associé principal de l'entreprise, avait breveté une invention, incluse dans le nouveau moulin, pour l'extraction du germe du blé avant qu'il ne soit moulu en farine. Le rapporteur a fait remarquer que c'était une chose d'éliminer d'un produit un élément qui tendait d'une certaine manière à en détériorer la valeur commerciale, et une chose tout à fait différente de transformer l'élément éliminé en quelque chose qui a une valeur commerciale propre et décidée !

Dans le processus de fabrication de la farine à partir des céréales, et en particulier dans la transformation en farine du blé et du maïs par les méthodes ordinaires de mouture, il en résulte une décoloration de la farine et donc du pain qui en est issu. Cela s'explique en partie par le fait que le germe est broyé et entre dans la composition de la farine finie. La méthode de M. Muir consistait à extraire entièrement le germe du blé. Il avait découvert que lorsque les grains de blé étaient fendus et brisés en les faisant passer entre des meules horizontales, les germes étaient en grande partie, mais pas entièrement, retirés des parties fendues, et il a donc réfléchi à la manière d'éliminer les germes des parties utiles du blé.

La première étape consistait à nettoyer, cribler et calibrer le grain. La deuxième étape consistait à transformer le grain en semoule de trois tailles différentes. La troisième étape consistait à faire passer la semoule de chaque taille à travers des bobines de boulangerie. Débarrassée du son et de la farine, la semoule est calibrée et séparée par tamisage. La semoule de petite taille passe ensuite entre des rouleaux ou des meules pour être réduite et transformée en farine. Les semoules de plus grande taille sont passées entre des rouleaux, car les meules ne peuvent pas être utilisées à ce stade du processus. Le germe séparé, appelé "Germ Meal", a été vendu aux agriculteurs comme aliment pour le bétail. L'article se termine par l'espoir qu'il intéressera les lecteurs en soulignant la nature entreprenante de la contribution scientifique d'un homme en matière de broyage, par l'inauguration réussie du système de broyage à mi-hauteur qui était pratiqué depuis longtemps en Autriche et en Hongrie. Avec courage et esprit d'entreprise, M. Muir a adopté ce système en 1874 dans son nouveau moulin, ce qui a marqué le début des progrès de la meunerie britannique, qui ont eu des résultats importants et d'une grande portée.

L'Egypte est l'un des plus grands importateurs de blé au monde et utilise les achats pour fabriquer du pain fortement subventionné, un avantage politiquement sensible dont bénéficient des dizaines de millions de personnes.

La plupart des cargaisons à paiement différé ont été expédiées et déchargées sans interruption jusqu'à présent et les réserves de blé de l'État égyptien, utilisées pour fabriquer du pain subventionné, n'ont pas été touchées. À la suite de la guerre en Ukraine, l'Égypte dépend désormais principalement de la Russie pour son blé.

Le ministre égyptien de l'approvisionnement a déclaré à Reuters que l'acheteur public de céréales du pays avait reporté l'ouverture de lettres de crédit pour payer les importations de blé afin d'atténuer les pressions financières causées par une pénurie de devises étrangères.

Le ministre de l'approvisionnement, Ali Moselhy, a reconnu les retards, les imputant à une pénurie de devises étrangères aggravée par les retombées économiques de la guerre en Ukraine et qui a entraîné un ralentissement général des importations.

"Nous ne voulons pas accroître la pression sur la banque centrale. Nous devons donc remercier les fournisseurs pour leur compréhension", a déclaré M. Moselhy à Reuters jeudi.

Augmentation de la facture des subventions

L'Égypte achète chaque année environ cinq millions de tonnes de blé à l'étranger. Plus de 70 millions de ses 104 millions d'habitants ont accès à du pain subventionné.

Le ministère des finances indique que le financement des subventions alimentaires, principalement pour le pain, augmentera de 41,9 % pour atteindre 127,7 milliards de livres égyptiennes (4,1 milliards de dollars) au cours de l'exercice fiscal allant de juillet 2023 à juin 2024. (1 USD = 30,8500 livres égyptiennes)

Ces dernières années, la plupart des importations de blé provenaient de la mer Noire et la guerre en Ukraine a initialement perturbé les achats. Mais le gouvernement a ensuite réussi à augmenter ses réserves, en s'appuyant principalement sur les importations de blé russe.

La guerre en Ukraine a ébranlé l'économie égyptienne, poussant les investisseurs à retirer des milliards de dollars. La monnaie égyptienne s'est effondrée et l'inflation a grimpé en flèche.

De nombreux achats récents de blé ont été effectués grâce au financement de la Société internationale islamique de financement du commerce (SIFC), qui a doublé l'année dernière une facilité de crédit accordée à l'Égypte pour la porter à 6 milliards de dollars, et de la Banque par Dr Mahmoud Riyad, secrétaire général, Egyptian Milling Association, Égypte mondiale, qui a approuvé en décembre un financement de 500 millions de dollars en faveur du développement, principalement pour les importations de blé.

Les fournisseurs non payés ont également continué à vendre du blé à des prix compétitifs bien qu'ils n'aient pas reçu de paiements pour des cargaisons plus anciennes.

"Ils font confiance à GASC à 100 %. Bien sûr, ils ne sont pas contents, mais ce n'est pas une question d'influence", a déclaré le fournisseur de blé non rémunéré.

"Ce n'est pas normal, mais ils savent que c'est GASC et que c'est le gouvernement", a déclaré le fournisseur de blé non payé. "Ils ne doutent pas qu'ils seront payés

M. Moselhy a déclaré le mois dernier que l'Égypte envisageait fortement d'approuver les devises de ses partenaires commerciaux dans le domaine des matières premières, notamment la Chine, l'Inde et la Russie, afin d'essayer de réduire les besoins en dollars.

Les réserves stratégiques de blé de l'Égypte sont suffisantes pour six mois, a annoncé Ali Al-Moselhy, ministre de l'approvisionnement et du commerce intérieur, à l'approche de l'Aïd Al Adha (fête du sacrifice pour les musulmans).

Lors de la pose de la première pierre de deux nouvelles zones logistiques et commerciales dans le gouvernorat de Kafr El-Sheikh, sur une superficie de 22 acres avec des investissements d'environ 6 milliards d'EGP, il a ajouté que l'offre de blé domestique des agriculteurs locaux a atteint 3,630 millions de tonnes depuis le début de la saison à la mi-avril 2023.

Al-Moselhi a ajouté que la réserve stratégique d'huile alimentaire est suffisante pour plus de quatre mois, tandis que les stocks de riz et de viande sont suffisants pour environ 3,3 mois. Quant à la réserve de volaille, elle est suffisante pour environ sept mois après avoir importé plus de 25 000 tonnes au cours de la dernière période, a ajouté le ministre.

En avril 2023, le ministère égyptien des finances a alloué 45 milliards d'EGP pour acheter du blé local aux agriculteurs cette année, avec une augmentation de plus de 19 milliards d'EGP par rapport à l'année dernière, a déclaré le ministre Mohamed Maait dans un communiqué.

Il a ajouté que le gouvernement a déclaré acheter le blé local du début de ce mois d'avril jusqu'à la mi-août, avec un coût supplémentaire de 74 % pour le prix d'un ardab (150 kilogrammes).

L'augmentation du prix d'achat du blé s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives présidentielles visant à soutenir les agriculteurs et à les encourager à développer les cultures stratégiques comme le blé, de manière à contribuer à l'autosuffisance.