Archief Jef Geys
Informatieboek SPECIALE EDITIE SPECIAL EDITION EDITION SPECIALE
ARLES Maureen Paley Christian Boros Karen lohMann ViCtoria Miro
anita ZaBludowiCZ Poju ZaBludowiCZ
Verantwoordelijke uitgever JEF GEYS Langvennen 77 2490 Balen BelgiĂŤ 2012 nr. 2
Noms propres Jef Geys fut sans doute un des premiers artistes, des 1960, non seulement à identifier l’œuvre à un nom propre, mais qui plus est, à faire du seul nom propre, une œuvre, ainsi Jef van Dijck, Marc Callewaert, Betty, Lola, Jef Sleeckx, tous noms propres qui renvoient parfois à des œuvres, parfois à rien d’autre que leur propre nom. À travers la prolifération des noms propres, Jef Geys multiplia les « identités mineures » (27) qui sont le ‘matériau’ même de son œuvre. Professeur d’arts plastiques à Balen, Jef Geys afficha dans sa classe en 1962 les noms de B. Johnson et Jef Van Dijck sur un drapeau des Etats-Unis, opérant une collusion entre le nom public et ne nom anonyme, Jef Van Dijck y révélait l’emblématique vide du nom propre, sa fabrication fallacieuse. Le nom ne cesse d’opérer ce transfert dus privé au collectif, en bouleversant les règles habituelles de codification. L’identité même d’artiste de Jef Geys fut toujours compromise avec ces ‘identités mineurs’ : en 1968, dans « La Chanteuse sans nom », se mélangeaient les voix de la chanteuse anonyme et de Geys ; lorsqu’il présenta ses œuvres aux côtés de celles d’un enfant, presque son homonyme, Gijs Van Doorn, Geys permuta leurs identités respectives ou encore, lorsqu’il afficha dans les rues le nom d’un ou d’une inconnue, ainsi « Charlotte Visage », Geys conférait à nom anonyme les dimensions d’un signe public qui venait se greffer et parasiter les noms d’hommes politiques. Tous les noms propres, déployés par Jef Geys, empêchent paradoxalement la ‘nomination’ des œuvres : le nom apparaît comme un référent sans inscription, comme une ‘couverture’ ou un ‘camouflage’ du propre. L’œuvre qui s’identifie au nom d’une personne s’inscrit dans une incessante mobilité : aucun paradigme ne parviendra à fixer l’évolution au jour le jour de « Monique Devolder » ou de « Nic. Van den Plas ». « Le sujet minoritaire n’existe que comme dispersif » (28) et Jef Geys multiplia les identités anonymes, ainsi ces visages d’enfants anonymes aux yeux barrés (« Lapin rose robe bleu », Lyon/Dunkerque, 1987).
Jef Geys compromet toujours l’identification, voire la rend totalement impossible. Dans le journal qu’il publie lors de chaque exposition, le « Kempens Informatieblad », Geys souligna dans l’inventaire de ses œuvres toutes celles ayant pour titre un nom propre. Mais le nom ne renvoie plus à une identité subjective, souveraine, qu’incarnerait la position de l’artiste, il contient à lui seul une famille de sujets pluriels tous équivalents dans leurs translations d’identités. Cette déperdition du sujet traverse toute l’œuvre de Jef Geys dont le seul nom « camoufle » une multitude de noms, contre toute hégémonie dus sens. D’autres artistes collectèrent les identités anonymes, ainsi Christian Boltanski dans des œuvres telles que le « Club Mickey » ou dès 1969, la série du « Passant ordinaire » de Braco Dimitrijevic, qui porta aux dimensions de la vie publique le visage d’un passant rencontré par hasard. Dimitrijevic apposera également des noms d’inconnus sur des banderoles dans la ville, tout en séparant toujours nom et photo. It tourna en dérision la monumentalisation du nom avec ses bustes d’inconnus sur un socle en marbre, hissés à la gloire d’hommes célèbres. Dimitrijevic opposa ainsi à l’inscription de l’histoire le fugitif, la contingence d’une apparition éphémère, due aux hasards d’une rencontre avec un passant. Puisque le nom sertà la construction de l’histoire, Dimitrijevic réduira à néant cette construction dans l’anonymat ou fera ‘anonymes les protagonistes d’une histoire dont les noms ne renvoient à rien. Si l’histoire est une fiction, le sujet l’est aussi. (27) Marie-Ange Brayer, « Jef Geys. Les identités mineures », Société des Expositions, Palais des BeauxArts de Bruxelles, 1992. (28) François Laruelle, « Une biographie de l’homme ordinaire. Des Autorités et des Minorités », Paris, Aubier, 1985, p. 116. Marie-Ange Brayer
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Globalization and Loss of Plant Knowledge: Challenging the Paradigm Ina Vandebroek*, Michael J. Balick Institute of Economic Botany, The New York Botanical Garden, Bronx, New York, United States of America
Abstract The erosion of cultural knowledge and traditions as a result of globalization and migration is a commonly reported phenomenon. We compared one type of cultural knowledge about medicinal plants (number of plants reported to treat thirty common health conditions) among Dominican laypersons who self-medicate with plants and live in rural or urban areas of the Dominican Republic (DR), and those who have moved to New York City (NYC). Many plants used as medicines were popular Dominican food plants. These plants were reported significantly more often by Dominicans living in NYC as compared to the DR, and this knowledge was not agedependent. These results contradict the popular paradigm about loss of cultural plant knowledge and is the first study to report a statistically measurable increase in this type of knowledge associated with migration. Citation: Vandebroek I, Balick MJ (2012) Globalization and Loss of Plant Knowledge: Challenging the Paradigm. PLoS ONE 7(5): e37643. doi:10.1371/journal.pone.0037643 Editor: Justin Murphy Nolan, University of Arkansas, United States of America Received: January 17, 2012; Accepted: April 26, 2012; Published: May 25, 2012 Copyright: © 2012 Vandebroek, Balick. This is an open-access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author and source are credited. Funding: Funding was provided by NIH/NCCAM (National Centre for Complementary and Alternative Medicine)(Grant # R21AT001889). The funders had no role in study design, data collection and analysis, decision to publish, or preparation of the manuscript. Competing interests: The authors have declared that no competing interests exist. * E-mail: ivandebroek@nybg.org
Introduction The loss of biodiversity-based cultural knowledge is widely reported, globally as well as at the level of communities and individuals, despite the importance of plants for human health and subsistence in developing and developed nations [1]–[9]. Loss of biological resources, an increasingly globalized society, cultural homogenization and desire for modernization are all factors attributed to the general decline in cultural knowledge about plants, and the disappearance of traditional practices involving these plants [6], [9]. Medicinal plant knowledge has been identified as particularly vulnerable to loss worldwide [5], [10], among others due to increasing reliance on biomedical healthcare, devaluation of the occupation of traditional herbal practitioner by younger generations, lack of cultural support and a push by some governmental programs to “modernize” medical practice [6], [11]–[14], but see also [15].
See / Consulter: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0037643
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Joris verdonck
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Paintings by I nge godelaine
Le texte écrit sur du papier d’emballage marron correspond à un travail qui figurait dans ma classe dans les années 60. A plusieurs reprises Ernest Mandel a visité de petits villages du voisinage afin de donner lecture de la doctrine marxiste aux travailleurs. Parmi toutes ses publications, il écrivit un petit livre “introduction au Marxisme” (Marxisme pour débutants) que j’ai utilisé dans ma classe d’école (comme pour les questions de femmes?) pour donner ma propre version sur du papier d’emballage. Après cela, ce travail a été montré 3 fois: »» A Gand dans l’exposition mary Davenport (HET GEWAD) »» Au musée Van Abbe (Eindhoven) »» Dans Extra City organisé par Wim Mertens et Marie Denkens grâce à qui j’ai reçu ces photos.