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QUAND ON SE DONNE LES MOYENS POUR MIEUX FAIRE

Quand on se donne les moyens pour mieux faire Le groupe Recyclage, de TC Emballages Transcontinental, est dédié au recyclage de déchets de plastique souple.

Trop souvent les belles paroles pour la préservation de l’environnement ne sont pas suivies d’actions concrètes. On s’engage à faire, mais rien ne se passe. On se dit préoccupé, mais rien ne change. On veut modifier les comportements, mais personne n’agit. Aussi, faut-il souligner – deux fois plutôt qu’une – l’engagement de TC Emballages Transcontinental qui a fermement décidé de valoriser des déchets de plastique souple.

Aujourd’hui, TC Emballages Transcontinental opère des installations aux États-Unis, en Équateur, au Guatemala, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et bien sûr au Canada. Pour ce faire, elle a fait au fil des ans l’acquisition de plusieurs fabricants d’emballages souples, dont Coveris Americas, Flexstar Packaging, Les Industries Flexipak. Ce qui lui vaut aujourd’hui d’être un chef de file nord-américain en mesure de proposer à sa clientèle un portefeuille de produits comme des pellicules en rouleaux, des sacs et des sachets, des films thermo-rétractables, entre autres.

Certains de ses produits ont été primés par des organismes aussi divers que l’Association canadienne de l’emballage, la Flexible Packaging Association, la Flexographic Technical Association. L’entreprise a également été couronnée gagnante aux Mercuriades 2020 dans la catégorie « Manufacturiers innovants – Grande entreprise » en raison de l’innovation dont elle fait preuve dans son secteur de l’emballage, favorisant le développement durable et l’économie circulaire. TC Emballages Transcontinental vient d’ailleurs de mettre en ligne sa nouvelle section Web sur les emballages durables, laquelle est directement accessible à l’adresse suivante : https://tctranscontinental. com/fr-ca/emballages/developpement-durable. Un nouveau groupe En créant en février 2020 le groupe Recyclage, une équipe dédiée au recyclage de déchets de plastique souple, TC Emballages Transcontinental s’est dotée d’une structure à même de lui fournir une matière première écoresponsable. En outre cette décision lui ouvre de toutes nouvelles perspectives d’affaires et lui permet de participer activement à l’économie circulaire du plastique. Quoi de mieux !

« Le groupe Recyclage a pour objectif d’intégrer verticalement le recyclage des plastiques dans notre chaîne de production d’emballages au Canada, aux États-Unis et en Amérique latine, nous assurant ainsi à terme un approvisionnement stable de cette matière », affirmait alors François Olivier, président et chef de la direction de TC Transcontinental.

Cette volonté d’agir durablement a pris une forme encore plus concrète quand, « en juin dernier, TC Transcontinental a annoncé l’acquisition des actifs d’Enviroplast inc., une entreprise dédiée au recyclage de plastiques souples au Québec », indique Sylvain Levert, vice-président

Vue de près de la résine de plastique recyclé.

principal, groupe Recyclage. La genèse d’un engagement durable D’entrée de jeu, il faut dire que le recyclage des plastiques souples fait face au Québec à des difficultés de toutes sortes, comme c’est aussi souvent le cas ailleurs. Les volumes recueillis sont variables d’une saison à l’autre, d’une région à l’autre. Tout autant, la qualité des lots n’est pas toujours égale et souffre de tant de maux que certains industriels, dont le plastique constitue la matière première, sont plus enclins à se procurer des résines vierges plutôt que

Avant-Après. Sur la gauche, des ballots de plastiques souples post consommation reçus à l’usine. Sur la droite, des contenants de résines de plastique recyclé prêts pour expédition.

Fin du processus de transformation du plastique souple en résine de plastique recyclé.

recyclées. Ce qui n’est pas de bon augure pour quiconque désire réduire l’empreinte environnementale de ses activités.

Plus concrètement, comme le souligne Sylvain Levert, « de plus en plus de nos clients réclament plus que jamais des emballages composés de plastique incluant des résines recyclées post-consommation ».

Pour TC Emballages Transcontinental, ce besoin de répondre durablement à ces attentes a mis en évidence la nécessité de se doter à terme de moyens capables de répondre aux exigences des uns et des autres. « Cette situation nous a donc conduit, il y a presque deux ans maintenant, à amorcer une réflexion stratégique sur la production d’emballages écoresponsables, l’approvisionnement en matière première et les moyens à mettre en œuvre pour devenir un fournisseur de premier plan dans ce secteur hautement compétitif ».

« Nous avons d’abord étudié le marché du recyclage de plastique souple, raconte Sylvain Levert. On s’est rapidement rendu compte que c’était plus compliqué qu’on ne le pensait d’obtenir avec régularité une matière première de qualité, c’est-à-dire le plastique souple post-consommation que nous transformons en granules. Dès ce moment, on s’est attelé à mieux comprendre ce secteur d’activité puis on a compris qu’il valait mieux faire les choses par nous-mêmes si on voulait atteindre un jour prochain notre objectif d’offrir à nos clients des produits plastiques contenant de la

TC Emballages Transcontinental s’est dotée d’une structure qui lui fournit une matière première écoresponsable, lui ouvre de nouvelles perspectives d’affaires et lui permet de participer à l’économie circulaire du plastique.

résine recyclée post-consommation ».

Rapidement, il s’est avéré que l’une des solutions à envisager était de viser une intégration verticale. En effet, « nous avons conclu que le mieux pour nous consistait à nous doter d’un site de recyclage en propre et conséquemment de mettre en place un réseau de fournisseurs à même de nous approvisionner en types de plastiques souples qui, dès l’étape de la cueillette, pouvait répondre davantage à nos critères de qualité afin de produire des résines recyclées ».

C’est ce constat qui a du reste conduit TC Transcontinental à faire cet TC Emballages Transcontinental s’est dotée d’une structure qui lui fournit une matière première écoresponsable, lui ouvre de nouvelles perspectives d’affaires et lui permet de participer à l’économie circulaire du plastique.

été l’acquisition des actifs d’Enviroplast. À cette époque, cette entreprise active dans l’industrie du recyclage de plastiques depuis plus d’un quart de siècle était à l’arrêt puisqu’elle avait été placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.

Avant de procéder à cette acquisition, TC Transcontinental a fait les vérifications nécessaires pour s’assurer que les équipements en place à l’ex-usine d’Enviroplast, située boulevard Parkway, à Anjou, était dans un état de fonctionnement satisfaisant.

« La ligne de lavage de l’usine, d’une capacité de traitement annuel de l’ordre de 7 500 tonnes, est en bon état de marche, précise Sylvain Levert. Toutefois, nous allons devoir faire des investissements pour doter le site d’une technologie en tri avancé nous permettant de produire davantage de granules de plastique conformes à nos exigences de qualité ».

Plus globalement, la stratégie de TC Transcontinental vise à faire en sorte que le groupe Recyclage devienne le principal fournisseur de résines recyclées post-consommation pour ses installations de fabrication d’emballages souples.

« En fait, nous comptons sur la mise à niveau de l’usine pour mettre en place, dans un avenir assez proche, un véritable centre d’expertise en économie circulaire du plastique souple ».

Mentionnons enfin que la création du groupe Recyclage contribue à la réalisation des objectifs de TC Transcontinental en tant que tout premier manufacturier canadien à signer l’Engagement mondial de la nouvelle économie des plastiques de la Fondation Ellen MacArthur. Grâce à la création de ce groupe, l’entreprise sera en mesure d’accroître le contenu recyclé postconsommation de l’ensemble de son portefeuille de produits d’emballage en plastique souple.

UN OBJECTIF DE ZÉRO DÉCHET DE PLASTIQUE D’ICI 2030 En octobre, le gouvernement du Canada a annoncé les prochaines étapes de son plan pour atteindre l’objectif de zéro déchet de plastique d’ici 2030. Au dire des autorités fédérales, ce plan protégera la faune et nos eaux, réduira les émissions de gaz à effet de serre et créera des emplois, affirme. Un important volet du plan consiste à interdire les articles en plastique nocif à usage unique, qui, preuves à l’appui, sont présents dans l’environnement, ne sont pas recyclés dans la plupart des cas et peuvent être facilement remplacés. Compte tenu de ces critères, les six articles que le gouvernement propose d’interdire sont les sacs en plastique, les pailles, les bâtonnets à mélanger, les porte-canettes, les ustensiles et les récipients alimentaires fabriqués à partir de plastiques difficiles à recycler.

UN PROJET PILOTE DE DÉPÔT VOLONTAIRE DU VERRE L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, en collaboration avec la Ville de Montréal et le comité citoyen Verrecycle, vient de lancer un projet pilote de dépôt volontaire du verre sur deux sites dans l’arrondissement. « Ce projet est parfaitement aligné avec nos priorités en matière de transition écologique et de participation citoyenne. Je suis très heureuse qu’il voie le jour dans notre arrondissement et particulièrement fière du cheminement qui a mené à sa réalisation puisque des citoyennes et citoyens ont travaillé conjointement avec des fonctionnaires de l’arrondissement et de la Ville, de l’idée initiale jusqu’à la mise en œuvre du projet. Je remercie toutes ces personnes pour leur dévouement », a déclaré Émilie Thuillier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville. EMPREINTE CARBONE DE 12 ALIMENTS EMBALLÉS OU NON En collaboration avec RECYC-QUÉBEC, Éco Entreprises Québec et PAC Packaging Consortium, le Conseil national zéro déchet a publié Moins de pertes et de gaspillage alimentaires, moins de déchets d’emballage, une étude qui compare l’empreinte carbone de douze aliments courants emballés ou non. Il en ressort que, pour certains produits, l’empreinte carbone de l’emballage est négligeable comparée à celle qui serait engendrée par un éventuel gaspillage des aliments non emballés, qui se conserveraient moins longtemps. C’est le cas, par exemple, du pain tranché, du yogourt, du lait, des crevettes surgelées et des filets de poisson. À l’inverse, la laitue et les pâtes sèches ont une empreinte carbone moindre lorsqu’elles sont vendues en vrac ou sans emballage.

EMBALLAGE DURABLE À PARTIR D’ÉMISSIONS DE CARBONE Dans le cadre de leur partenariat innovant, LanzaTech, Total et L’Oréal ont créé le premier emballage durable au monde à partir d’émissions de carbone captées et recyclées. Le processus de conversion réussi se déroule en trois étapes: LanzaTech capte les émissions de carbone industrielles et les convertit en éthanol à l’aide d’un processus biologique unique ; Total, grâce à un procédé de déshydratation innovant développé conjointement avec IFP Axens, transforme l’éthanol en éthylène avant de le polymériser en polyéthylène ayant les mêmes caractéristiques techniques que son homologue fossile ; L’Oréal utilise ce polyéthylène pour produire des emballages de même qualité et propriétés que les emballages conventionnels polyéthylène. Cette première mondiale démontre l’engagement des trois partenaires dans le développement d’une économie circulaire durable pour les plastiques et ouvre la voie à de nouvelles opportunités de captage et de réutilisation des émissions de carbone industrielles.

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