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Cinéma en VOD

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Un jour sans fin Dès 8 ans

Que vous soyez passé à côté d’un film culte lors de sa sortie en salle ou que vous ayez envie de partager un bon moment de cinéma avec vos enfants, la rubrique Mon ciné-club vous propose de (re)découvrir des films incontournables, faciles à dénicher et à visionner en famille. Ce mois-ci : Un jour sans fin, de Harold Ramis, sorti en 1993.

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Présentateur météo irascible, caustique et imbu de sa personne, Phil Connors (Bill Murray) couvre comme chaque année la fête de la Marmotte, au fin fond de la Pennsylvanie. Après avoir bâclé son reportage en compagnie de sa productrice et de son cameraman, il n’a qu’une hâte: quitter cette contrée paumée pour retrouver Pittsburgh. Mais sur la route du retour, l’équipe de tournage se retrouve bloquée par le blizzard, qui la contraint finalement à rebrousser chemin pour passer la nuit à l’hôtel. Lorsqu’il se réveille le lendemain, Phil Connors constate avec effarement qu’il revit sa journée précédente, avant de comprendre progressivement qu’il est coincé dans une faille spatio-temporelle. Au cours du dernier quart de siècle, Un jour sans fin est passé d’une comédie de studio modérément appréciée à un divertissement culte souvent cité en référence. Bâti sur un concept de farce pimentée par une touche de fantastique, ce récit hollywoodien porte un message simple, digne d’une fable philosophique: Phil devra se prévaloir de la situation dans laquelle il est coincé pour devenir une personne meilleure et trouver goût à l’existence. En somme, rien de bien plus sentimental qu’une leçon de vie, avec ce qu’il faut de gags et de romance pour soutenir le divertissement, porté d’une main de maître par l’inimitable Bill Murray, qui retrouve le réalisateur Harold Ramis dix ans après S.O.S Fantômes, et la craquante Andie MacDowell. En fin de compte, le film suggère que chacun peut, à sa manière, se retrouver coincé dans sa routine quotidienne et qu’il conviendrait peut-être de mettre à profit le temps dont on dispose pour faire ce que l’on désire le plus. Un message qui résonne étrangement avec ce que chacun de nous a pu tenter de mettre en œuvre, en termes de priorités, pendant le confinement.

Un jour sans faim?

En version originale, le film s’appelle Le Jour de la marmotte. Un animal que Bill Murray n'est pas près d'oublier puisque le comédien a été mordu deux fois par ces petites compagnes de jeu au cours du tournage.

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