RAPPORT D’ACTIVITÉ
sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement Art-sur-Meurthe Dommartemont Essey-lès-Nancy Fléville-devant-Nancy Heillecourt Houdemont Jarville-la-Malgrange Laneuveville-devant-Nancy Laxou Ludres Malzéville Maxéville Nancy Pulnoy Saint-Max Saulxures-lès-Nancy Seichamps Tomblaine Vandœuvre-lès-Nancy Villers-lès-Nancy
09
2
Les articles L 2224-5 et D 2224-1 à 5 du Code Général des Collectivités Territoriales disposent que le Maire ou le Président de l'établissement public de coopération intercommunale doit présenter à son assemblée délibérante un rapport annuel sur le prix et la qualité des services d'eau et d'assainissement, conformément au décret 95-635 du 6 mai 1995, modifié par le décret n° 2007-675 du 2 mai 2007. Présenté au Conseil de Communauté dans les six mois qui suivent la clôture de l'exercice concerné, ce rapport fera l'objet d'une communication par le Maire de chacune des communes membres de la Communauté Urbaine à son Conseil Municipal. Cette communication vise à renforcer la transparence de l'information dans la gestion des services publics locaux. Le rapport doit être mis à la disposition du public dans les quinze jours qui suivent sa présentation devant le Conseil Municipal. Un exemplaire est adressé parallèlement au Préfet pour information.
3
I- PRESENTATION GENERALE DE LA COMPETENCE EAU ET ASSAINISSEMENT
4
II – LE SERVICE PUBLIC D'EAU POTABLE
7
II-1 LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU SERVICE A- LA RESSOURCE EN EAU 1- La production d'eau potable 2- Les volumes produits et mis en distribution 3- La rémunération de l'exploitant et le coût du traitement du m3 4- La protection de la ressource B- LA DISTRIBUTION DE L'EAU 1- Le réseau d'eau potable 2- Les abonnés 3- Les branchements et la résorption des branchements en plomb 4- Les consommations d'eau 5- Le rendement du réseau d'eau potable 6- La qualité de l'eau
7 7 7 8 9 10 11 11 11 13 15 17 20
II-2 LES INVESTISSEMENTS A- LES TRAVAUX SUR LE RESEAU B- LA PROGRAMMATION ET LES TRAVAUX
28 28 30
III – LE SERVICE PUBLIC DE L'ASSAINISSEMENT
32
III-1 LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU SERVICE A- LE RESEAU D'ASSAINISSEMENT B- LES BRANCHEMENTS C- L'EPURATION D- LES BOUES E- LA REMUNERATION DE L'EXPLOITANT
32 32 32 33 35 36
III-2 LES INVESTISSEMENTS A- LES TRAVAUX SUR LE RESEAU B- LA PROGRAMMATION ET LES PROJETS DE TRAVAUX
37 37 38
IV – LE SERVICE PUBLIC DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF (SPANC) A- LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU SERVICE AU 31 DECEMBRE 2009 B- LE CONTROLE DES INSTALLATIONS C- LA TARIFICATION ET LES RECETTES DU SERVICE D- INDICATEUR DE PERFORMANCE : LE TAUX DE CONFORMITE DES INSTALLATIONS
V- LES ASPECTS FINANCIERS A- LA TARIFICATION ET LA FACTURATION B- LES DEPENSES ET LES RECETTES C- ACTIONS DE SOLIDARITE ET DE COOPERATION DECENTRALISEE DANS LE DOMAINE DE L'EAU
IV- LES ANNEXES
40 40 41 41 41
42 42 48 54
55
4
I- PRESENTATION GENERALE DE LA COMPETENCE EAU ET ASSAINISSEMENT DELEGATION
PRESIDENT André ROSSINOT
Vice-Présidents Serge BOULY (eau potable et assainissement) Didier SARTELET (assainissement et sécurité sanitaire) Conseiller communautaire Jean-Claude CALISESI (réseaux de distribution d'eau potable)
DIRECTEUR GENERAL DES SERVICES Vincent GROSS
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT EN CHARGE DU POLE "SERVICES URBAINS"
Jean-Yves FOLTZER
COMMISSION QUALITE ENVIRONNEMENTALE ET ECOLOGIE URBAINE Jean-Daniel KIELISZEK, Président délégué de la Commission Olivier MERGAUX, Secrétaire de la Commission Membres du Conseil de Communauté : Jean-François HUSSON, Gérard ROYER, Christian PARRA, Jean-Marie SCHLERET, Michel CANDAT, Alain BOULANGER, Vice-Présidents Jean-Jacques GUYOT, Thierry COULOM, Valérie Levy-JURIN, Denis GRANDJEAN, Sophie MAYEUX, Gilbert ANTOINE, Mairie-Jeanne GRANDCLAUDE, Paul ALLE, Christophe GERARDOT, Jean-Pierre LAURENCY, Philippe PONCELET, Christine SIMONNET, Renée ZABE, Florence EVROT, Henry CHANUT, Conseillers Communautaires Membres désignés par les Communes : Art/Meurthe : Pierre SCHAFF, Dommartemont : Florence VERNET, Essey : Francis VOGIN, Fléville : Daniel COTEL, Heillecourt : Dorine GRAVE, Houdemont : Claude MARCHAL, Jarville : Franceline DENIS, Laneuveville : Stéphane DEGEILH, Ludres : Sandrine LAVAL, Malzéville : Pascal PELINSKI, Maxéville : Anne LODOLO, Pulnoy : Jean-Marie HEINLY, St MAX : Philippe TAKACS, Saulxures : Jacques LUILLILER, Seichamps : Juan Ramon GARCIA, Tomblaine : Christiane DEFAUX
Etudes et Travaux
Eau et Chauffage Urbain
Proximité
Directeur Bernard HANOT
Directeur Dominique BIANCHI
Directeur Jean-Pierre VALENTIN
Philippe GILLES
(voir page suivante)
Fabrice RUDOLPHI
Grands travaux eau et assainissement Schémas directeurs et zonage assainissement Eau dans la ville et techniques alternatives Renouvellement, renforcement des réseaux eau-assainissement Renouvellement des branchements d’eau et d’assainissement
Maintenance des réseaux, Gestion des parcs des compteurs d'eau, centres techniques Surveillance et télégestion informatique, électromécanique, automatisme et métrologie
Gestion clientèle et facturation abonnés
Suivi des contrats d'exploitation des usines des eaux et stations d'épuration, nouvelle usine des eaux Protection de la ressource. Surveillance de la qualité des eaux Assainissement non-collectif
5
EXTRAIT DE L'ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION "EAU ET CHAUFFAGE URBAIN"
EAU ET CHAUFFAGE URBAIN Dominique BIANCHI
Exploitation des Réseaux Eaux et Assainissement
Yvon NETZER Adjointe Elodie HONORE (eau) Adjoint Jacky MAYER (assainissement)
Gestion Technique Centralisée Eau-Assainissement
Usine Eau Potable et Station d'Epuration
Qualité des Eaux
Chargé de mission
Benoît GALLIOT
Patrice HUSS
Emmanuelle MOUSTY
Patrice ROBAINE
Adjoint Fabien CLEMENT
Adjoint Hervé CORTEYN
6
Compte tenu de la situation difficile de l’agglomération nancéienne dans le domaine de l’eau (ressource en eau brute de surface, topographie en forme de cuvette augmentant les difficultés de gestion des eaux pluviales, fragilité du milieu naturel recevant les rejets d’eaux usées, sensibilité à l’eutrophisation), les missions de la direction sont multiples et complexes. Ce sont d'ailleurs les difficultés rencontrées dans le cadre de la gestion des eaux qui sont à l'origine de la création du District en 1959. Douze communes à l'époque ont créé la structure intercommunale autour de la compétence eau et assainissement pour déterminer un plan d'action commun visant à mettre en place des solutions afin d'assurer une alimentation en eau potable de qualité et en quantité suffisante et de préserver l'environnement par la collecte et le traitement des eaux usées. Jusqu'à fin décembre 1995, 18 communes ont transféré cette compétence à l'organisme intercommunal. Au 31 décembre 1995, la Communauté Urbaine du Grand Nancy s'est substituée au District de l'Agglomération Nancéienne en intégrant deux communes supplémentaires.
Depuis cette date, la Communauté Urbaine gère la distribution d'eau potable, la collecte et l'épuration des eaux usées pour le compte des vingt communes qui la composent, soit 270 000 habitants : ART-SUR-MEURTHE, DOMMARTEMONT, ESSEY-LES-NANCY, FLEVILLE-DEVANTNANCY, HEILLECOURT, HOUDEMONT, JARVILLELA-MALGRANGE, LANEUVEVILLE-DEVANTNANCY, LAXOU, LUDRES, MALZEVILLE, MAXEVILLE, NANCY, PULNOY, SAINT-MAX, SAULXURES-LES-NANCY, SEICHAMPS, TOMBLAINE, VANDOEUVRE-LESNANCY, VILLERS-LESNANCY. Hormis la gestion des deux principaux équipements
(usines des eaux, station d'épuration) confiée, sous forme de contrats d'exploitation à durée déterminée à des sociétés privées, la gestion du Service de l'Eau s'opère en régie directe laissant à la collectivité la maîtrise de tous les choix d'investissement. C'est ainsi qu'après l'avis de la commission spécialisée, le Conseil de Communauté ou son bureau, décide, par délibérations, de tout ce qui concerne le fonctionnement du service : les travaux et les budgets. La plupart des travaux d'entretien de réseau nécessitant des terrassements sont également confiés à des entreprises dans le cadre des procédures définies dans le Code des Marchés Publics.
7
II – LE SERVICE PUBLIC D'EAU POTABLE II-1 LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU SERVICE A- LA RESSOURCE EN EAU L'alimentation en eau brute de l'agglomération nancéienne repose actuellement sur une ressource d'eau de surface prélevée dans la Moselle. Après deux prétraitements sur le site (dégrillage pour retenir les éléments flottants, et un tamisage pour éliminer les corps solides en suspension), l'eau brute est acheminée jusqu'aux usines de traitement situées à Vandoeuvre-lès-Nancy par l'intermédiaire d'un bassin de mise en charge et de deux aqueducs de 11 km.
En cas de dégradation momentanée de la qualité de l'eau brute de Moselle (crues, phénomènes de pollution transitoire, …) ou de débit d'étiage trop faible, la Communauté Urbaine peut compter sur une réserve de 2,5 millions de m3 assurant une autonomie d'une vingtaine de jours environ pour l'approvisionnement en eau de l'ensemble de l'agglomération.
1- La production d'eau potable La production d'eau potable de l'agglomération nancéienne est assurée par deux usines de production situées à Vandoeuvre-lès-Nancy et exploitées par la Société Nancéienne des Eaux dans le cadre d'un contrat d'exploitation qui expirera le 31 décembre 2015 : −
L'usine Edouard Imbeaux : cette usine est constituée de deux files de traitement : la file 1 achevée en 1985 et en cours de modernisation et la file 2 mise en service fin 2007. La capacité totale de production est de 130 000 m3/j ; 90 000 m3/j bénéficiant d'un traitement final d'ultrafiltration (procédé récent permettant de mieux maîtriser les concentrations de certains paramètres critiques pour la qualité de l'eau : bactériologique, turbidité, trihalométhanes, ….), les 40 000 m3/ j restant, recevant un traitement aux ultraviolets.
−
L'usine Saint-Charles : mise en service en 1932, cette seconde usine assure le secours de l'usine Edouard Imbeaux.
LLaa n noou uvveellllee u un niittéé d dee p prrood du uccttiioon n :: ssoou urrccee d d’’ééccoon noom miiee d d’’eeaau u
Comme la grande majorité des usines d’eau potable, les usines Saint Charles et Edouard Imbeaux (filière 1 avant modernisation) consomment beaucoup d’eau pour laver les différents filtres présents le long de la chaîne de traitement de l’eau.
Grâce au recyclage des eaux de lavage des filtres, l'usine Edouard Imbeaux (file 1 après modernisation et file 2) permet de limiter significativement ces pertes. Ce recyclage autorise la réduction de la redevance prélèvement de l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, de la contre-valeur VNF, des coûts en énergie électrique à l’usine élévatoire, ainsi que de la facturation du volume d’eaux rejetée vers la station d’épuration.
8 2- Les volumes produits et mis en distribution
VOLUMES PRODUITS ANNUELLEMENT Volume d'eau produit (en m3) Total
2002 26 926 468
Evolution
2003 26 951 873 0,09%
2004 25 357 707
2005 23 835 595
-5,91%
2006 23 050 244
-6,00%
2007 20 846 147
-3,29%
-9,56%
2008 20 757 458 -0,43%
2009 19 980 399 -3,74%
En millions de m3 30 25 20 15 10 5 0 2002
2003
2004
2005
2006*
2007
2008
2009
19 980 399 m3 ont été produits en 2009, soit une baisse de 3,74 % par rapport à 2008. La production journalière moyenne s'établit à 54 741 m3
VOLUMES PRODUITS MENSUELLEMENT
2009 2008
1,85 1,8 1,75 1,7 1,65 1,6 1,55 1,5 1,45
oû t ep te m br e O ct ob re N ov em br e D éc em br e
t
S
A
in
ill e Ju
Ju
M ai
vr il A
M ar
s
1,4 er
-3,74%
En millions de m3 1,9
r
20 757 458 19 980 399
% 2009/2008 3,67% -0,26% 1,70% 0,62% -7,09% -3,48% -8,65% -2,44% -4,44% -6,96% -8,04% -8,34%
Fé vr i
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
2009 809 031 583 263 752 335 654 180 707 942 704 581 633 498 577 772 651 750 655 887 588 325 661 835
Ja n
TOTAL
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
2008 745 010 587 338 722 988 643 914 838 230 766 028 788 125 617 253 728 562 779 793 727 272 812 945
vi e
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Commentaires La baisse des volumes produits en 2009 par rapport à 2008 est importante (-3,74 %). Les volumes nécessaires au maintien en veille de la file 1 de l'usine Edouard Imbeaux, ont été en effet significativement réduits suite à la mise au point de la file 2 de la même usine Ces volumes, s'établissant en 2009 à 640 491 m3, sont à retirer des volumes produits (19 980 399 m3) pour déterminer le volume mis en distribution sur le réseau, qui s'élève ainsi à 19 339 908 m3.
9 3- La rémunération de l'exploitant et le coût du traitement du m3
2002 2,48 M€ HT 0,092 € HT
Rémunération de l'exploitant
Coût de traitement du m3 Evolution du coût
2003 2,54 M€ HT 0,094 € HT 2,17%
en M € HT
2004 2,57 M€ HT 0,101 € HT 7,45%
2005 2,57 M€ HT 0,108 € HT 6,93%
2006 2,38 M€ HT 0,103 € HT
2007 3,21 M€ HT 0,154 € HT
-4,63%
49,51%
2008 4,05 M€ HT 0,194 € HT 25,97%
2009 4,14 M€ HT 0,207 € HT 6,70%
Rémunération de l'exploitant
4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Commentaires La rémunération de l'exploitant s'est élevée en 2009 à 4,143 M€ HT. Le coût direct du mètre cube de l'eau produite se monte ainsi à 0,207 €/m3.
Coût de traitem ent du m 3 lié au contrat d'exploitation
En € HT 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05 0 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Commentaires L'augmentation enregistrée en 2007 et 2008 correspond à la mise en service de la nouvelle unité de production.
10 4- La protection de la ressource La Communauté Urbaine du Grand Nancy a obtenu le 2 octobre 2008 l'arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique la dérivation et l'établissement des périmètres de protection des captages d'eau destinée à la consommation humaine. Conformément à cet arrêté, la Communauté Urbaine du Grand Nancy mettra en service une première station d'alerte en 2010, et une seconde en 2011, en amont de la prise d'eau en Moselle. Ces stations d'alerte ont pour but de détecter les pollutions qui pourraient survenir sur la Moselle afin que les mesures nécessaires de protection des sites et des installations de production d'eau destinée à la consommation humaine de la Communauté Urbaine du Grand Nancy soient prises dans les meilleurs délais.
11
B- LA DISTRIBUTION DE L'EAU 1- Le réseau d'eau potable Le réseau d’eau potable représente environ 950 km de canalisations de diamètre 60 à 1 500 mm et 50 500 branchements. Il se compose de 31 ouvrages de stockage d'un volume utile total de 66 800 m3, de 10 stations de surpression et de 15 stations de pompage. La gestion de ce réseau est assurée en régie par 75 agents communautaires. L'objectif est d'assurer la continuité de la distribution de l'eau dans le respect des normes de qualité. Les principales missions réalisées sont les suivantes : - maintenance de l’ensemble des canalisations et branchements du réseau, des appareils de régulation et des poteaux d'incendie
- gestion du parc et relevé des compteurs, - mise en œuvre de l’individualisation des contrats d’abonnement,
- recherche et réparation de fuites, - surveillance et télégestion à distance des installations du réseau de distribution d'eau potable 24h sur 24h, 365 jours par an, - maintenance des installations de pompage, des réservoirs d'eau potable, des appareils de mesure, du barrage et de la microcentrale de Méréville, des installations de sécurité (alarmes et télésurveillance),
- protection de la ressource en eau, - surveillance et autocontrôle de la distribution de l'eau potable, - astreinte de nuit et de week-end assurée par une équipe de 17 personnes.
En 2009, le service exploitation des réseaux a procédé à plus de 3400 interventions sur le réseau et notamment à: - la détection et à la réparation de plus de 280 fuites, -
plus de 600 arrêts d’eau dont près des deux tiers programmés, plus de 1200 interventions chez les particuliers pour des réparations ou des enquêtes, le relevé de plus de 52500 compteurs d’eau, 190 interventions de maintenance sur les appareils de régulation, le contrôle de 150 km de canalisations de gros diamètre et aqueducs,
2- Les abonnés Le Grand Nancy compte 54 137 abonnés à l'eau et à l'assainissement en 2009. L'abonnement annuel au service ne distingue pas l'eau de l'assainissement. Ces 54 137 abonnés se répartissent en 3 catégories suivant le mode de facturation : C C a é g o e d a b o n n é e n 2 0 0 9 Ca attté ég go orrriiie esss d d'''a ab bo on nn né ésss e en n2 20 00 09 9 Facturation Trimestrielle 382 clients (Gros consommateurs)
consommant plus de 5000 m3 / an, reçoivent des factures trimestrielles
Facturation Semestrielle
42 985 clients reçoivent deux factures par an (1 relève et 1 estimation)
Facturation Annuelle
10 770 clients reçoivent 1 facture par an (mensualisés)
TOTAL
54 137 clients
De plus, 23 550 clients ont communiqué directement leur index de consommation afin d'éviter l'application d'une estimation de consommation.
12
•
L'individualisation des abonnements
Conformément à l'article 93 de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, à son décret d'application n°2003-408 du 6 mai 2003 et à la délibération du Conseil de Communauté du 9 juillet 2004, les propriétaires d'immeubles peuvent demander l'individualisation des contrats de fourniture d'eau. Le pourcentage des individualisations réalisées en 2009 par rapport au total des individualisations réalisées au 31 décembre 2009 s'élève à :
Appartements ou locaux
Total au 31/12/2009
2009
2428
1019
(1)
(1) les appartements ou locaux correspondent aux points de distribution d'eau situés en aval du compteur général et sont équipés d'un compteur de deuxième prise venant en déduction du compteur général.
Nombre d'individualisations par an (de 2005 à 2009) 1200
1019 1000
800 800 600
474
400 200
45
83
0
2005
2006
2007
2008
2009
13 3- Les branchements et la résorption des branchements en plomb Fin 2009, le parc des branchements d'eau potable se compose de 50 567 unités. En 2009, 79 branchements d'eau ont été créés, nombre en diminution de 18,6% par rapport à 2008.
LES DELAIS D'OUVERTURE DES BRANCHEMENTS Dans le cadre des mutations immobilières, la procédure mise en place par le Grand Nancy repose sur l'établissement d'un relevé d'index du compteur d'eau contradictoire entre le sortant et le rentrant. La mise en service du branchement est donc instantanée. Dans les autres cas, une demande d'ouverture de branchement est traitée dès réception d'un dossier dûment complété par le client.
Le Grand Nancy ne s'engage pas sur un délai de réalisation des travaux, mais en 2009, le délai moyen d'ouverture d'un branchement après réception de la demande est d'environ 2 jours. De manière générale, les services techniques interviennent le jour même ou le lendemain de la réception de la demande ; il peut arriver que ce délai soit plus long en raison de l'indisponibilité du demandeur, un rendez-vous étant systématiquement fixé avec ce dernier.
LES BRANCHEMENTS EN PLOMB Il est rappelé que "l'arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine", déclinaison du décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 prévoit la réduction du seuil de la teneur en plomb de 50 à 10 µg/l en 2013 avec un palier à 25 µg/l à compter du 25 décembre 2003. Afin de respecter cette échéance réglementaire, le Grand Nancy a décidé de procéder au renouvellement de la totalité des branchements d'eau potable en plomb selon un programme pluriannuel mis en œuvre depuis 1994. Par renouvellement du branchement, il faut entendre :
- l'équipement de la prise d'eau sur conduite de distribution publique, - la canalisation sous domaine public ou privé, entre la conduite publique et le compteur, - le dispositif d'arrêt du service des Eaux au point de livraison (compteur). En 2009, la Communauté Urbaine a poursuivi son programme d'élimination de branchements en plomb. Ce sont 867 branchements qui ont été remplacés, Le coût total du remplacement de ces 867 branchements a été de 1 479 437,95 € soit un coût moyen unitaire de 1 706,40 €.
14
NOMBRE DE BRANCHEMENTS EN PLOMB SUBSISTANT DANS CHAQUE COMMUNES AU 31 DECEMBRE 2009 Recalage du Branchements en recensement suite à plomb des vérifications sur changés en 2009 au 31/12/2009 le terrain
Branchements en plomb COMMUNES au 31/12/2008 ART SUR MEURTHE DOMMARTEMONT ESSEY LES NANCY FLEVILLE HEILLECOURT HOUDEMONT JARVILLE LA MALGRANGE LANEUVEVILLE DEVANT NANCY LAXOU LUDRES MALZEVILLE MAXEVILLE NANCY PULNOY SAINT-MAX SAULXURES LES NANCY SEICHAMPS TOMBLAINE VANDOEUVRE LES NANCY VILLERS LES NANCY TOTAL
54 34 225 18 7 15 196 123 248 6 341 175 2 833 12 291 29 73 80 471 266 5 497
13 6 27 0 4 17 101 77 11 6 101 24 386 2 40 1 1 6 24 20 867
4 6 -14 4 2 -6 23 2 11 -3 -27 6 -56 4 -6 1 25 -2 12 21 7
37 22 212 14 1 4 72 44 226 3 267 145 2 503 6 257 27 47 76 435 225 4 623
RESORPTION DES BRANCHEMENTS EN PLOMB
60 000 50 000
48 828
49 458 49 420
49 804 49 822
50 142 50 883 50 567
40 000
No mbre to tal de branchements (abo nnés)
30 000
No mbre de branchements en plo mb subsistants
20 000
12 228 11 154 10 000
10 340 9 330
8 156
6 910
5 497
4 623
2007
2008
2009
2002
2003
2004
2005
2006
15 4- Les consommations d'eau
VOLUME DE LA CONSOMMATION D'EAU COMPTABILISE EN 2009 Volume facturé
14 639 525 m3
Corrections Volume consommé n'ayant pas été facturé (dégrèvement, …)
311 979 m3
Volume comptabilisé
14 951 504 m3
EVOLUTION DES VOLUMES COMPTABILISES DE 2002 A 2009 millions de m3 vendus 20 19
- 12,47 % 17,54
18
17,08 16,58
17
16,24
16,16 15,45
16
14,66
14,95
15 14 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Le volume d'eau consommé en 2009 par les 54 137 abonnés s'élève à 14 951 504 m3, soit une augmentation de 1,9 % par rapport à 2008. Cette progression est théorique car elle provient d'un rattrapage en 2009 du décalage de la facturation 2008 qui induisait, sur cette dernière année, la non prise en compte de deux semaines de consommation. Si on neutralise ce rattrapage, le volume comptabilisé diminuerait de 2 %, tendance observée depuis plusieurs années.
Le Grand Nancy a participé à cette réduction de la consommation des abonnés à travers différentes interventions techniques et actions de communication : -
-
des conseils sont prodigués dans le document " l'eau dans le Grand Nancy" sur les moyens de réduire la consommation (lave vaisselle, douche, arrosage jardin,…), ce document est distribué systématiquement aux nouveaux habitants, une action commune est dispensée par les ambassadeurs du tri du Grand Nancy et le Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement (CPIE) de Champenoux dans les écoles de l'agglomération sur la réduction
de consommation d'eau et d'énergie. Environ 1 000 enfants sont ainsi sensibilisés chaque année, -
l'individualisation des contrats de fourniture d'eau concourt à une prise de conscience de la consommation d'eau et donc à une réduction de cette consommation,
-
un courrier est adressé systématiquement aux abonnés dont la consommation dépasse sensiblement celle de l'année précédente.
16
LA REPARTITION DES CONSOMMATIONS D’EAU
CONSOMMATION PAR COMMUNES DE L’AGGLOMERATION NANCEIENNE Ville du point d'installation
ART-SUR-MEURTHE DOMMARTEMONT ESSEY-LES-NANCY FLEVILLE-DEVANT-NANCY HEILLECOURT HOUDEMONT JARVILLE-LA-MALGRANGE LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY LAXOU LUDRES MALZEVILLE MAXEVILLE NANCY PULNOY SAINT-MAX SAULXURES-LES-NANCY SEICHAMPS TOMBLAINE VANDOEUVRE-LES-NANCY VILLERS-LES-NANCY
Total comptabilisé
60 858 m3 37 082 m3 487 235 m3 137 449 m3 315 593 m3 183 589 m3 419 994 m3 257 293 m3 853 359 m3 555 800 m3 525 489 m3 510 003 m3 5 921 606 m3 233 880 m3 432 331 m3 170 296 m3 224 304 m3 401 804 m3 2 067 576 m3 672 433 m3
14 467 974 m3
TOTAL
Nombre d'abonnés
491 284 2 311 1 031 1 976 917 1 839 1 940 3 114 2 335 2 179 2 223 16 092 1 618 2 048 1 516 1 880 2 266 3 849 4 181
54 090 abonnés
CONSOMMATION PAR COLLECTIVITE, ETABLISSEMENTS HORS PERIMETRE DU GRAND NANCY Points de distribution
BRASSERIES DE CHAMPIGNEULLES VILLE DE CHAMPIGNEULLES SYNDICAT DES EAUX DU GRAND COURONNE
Total comptabilisé
Nombre d'abonnés
84 620 m3
1
1 435 m3 167 800 m3
2 1
VILLE DE LENONCOURT
39 930 m3
VILLE DE CHAVIGNY
12 182 m3
VILLE DE MESSEIN
38 348 m3
1
VILLE DE RICHARDMENIL
135 417 m3
1
MESSEIN (ZAC du Breuil)
3 798 m3
39
483 530 m3
47 abonnés
TOTAL
1
Communauté de communes du Grand Couronné : 207 730 m3
1 Communauté de Communes Moselle & Madon : 185 947 m3
17 5- Le rendement du réseau d'eau potable Le rendement de réseau défini par la réglementation est le rapport du volume consommé autorisé par le volume mis en distribution. Le volume consommé autorisé s'élève en 2009 à 15 637 592 m3. Il totalise le volume de consommation des abonnés, soit 14 957 592 m3 (recalage sur 365 jours des 14 951 504 m3 relevés sur l'exercice, comme le précise la réglementation) et le volume d'eau consommé non comptabilisé (nettoyage des réservoirs, purges sur le réseau, entretien de la voirie, essais sur les poteaux d'incendie, …), soit 680 000 m3. Le volume mis en distribution s'élève en 2009 à 19 339 908 m3. Le rendement du réseau s'établit donc en 2009 à 81 %. Les efforts entrepris par la Communauté Urbaine portent ainsi leurs fruits : le taux du rendement a augmenté de 15 points entre 2002 et 2009.
EVOLUTION DU RENDEMENT NET DU RESEAU 2002-2009 85%
81% 80%
80% 79%
75%
75% 73%
Evolution du rendement du réseau sur la période 2002- 2009 =
70% 68%
69%
66%
+ 15 points
65%
60% 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Cette amélioration significative et régulière du rendement de réseaux résulte des actions menées sur les trois sources de pertes : - les pertes physiques : fuites sur les canalisations, sur les branchements, au niveau des réservoirs... - les pertes de comptage : sous-comptage des compteurs... - les pertes clientèles : fraudes, sous-estimation des volumes consommés par des compteurs non relevés...
Afin de poursuivre l’amélioration du rendement de réseau un nouveau plan d’actions a été établi pour poursuivre la réduction de ces trois catégories de pertes. Sa mise en œuvre a débuté courant 2009 et se poursuivra dans les années à venir.
18 R REED DU UC CTTIIO ON ND DEES SP PEER RTTEES SP PH HY YS SIIQ QU UEES S
Réduction des fuites au niveau des réservoirs
Les 31 réservoirs composant le réseau de distribution du Grand Nancy sont équipés de capteurs d'alarmes de niveaux. Ces équipements permettent de gérer le remplissage des réservoirs et d’éviter toute perte d'eau par débordement ou un manque d’eau.
La vérification de l’état du génie civil des 31 réservoirs a permis par ailleurs de détecter la présence de pertes par infiltration sur le réservoir de Clairlieu. Les travaux d’étanchéité ont débuté en octobre 2009 et se termineront mi 2010.
Réduction des fuites sur le réseau d’eau potable
Les fuites sur le réseau d’eau potable ne ressortent pas toujours au niveau du sol, elles sont dans ce cas qualifiées de fuites « invisibles » et nécessitent des moyens spécifiques pour être détectées. La technique de recherche de fuites utilisée s’articule autour de 3 axes : L L A S E C T O R S A T O N D E S R E S E A U X LA AS SE EC CT TO OR RIIIS SA AT TIIIO ON ND DE ES SR RE ES SE EA AU UX X--------------------------------------------------------------------------------Le réseau du Grand Nancy est ainsi partagé en 44 secteurs. L’analyse quotidienne des débits de nuits (correspondants pour l’essentiel à des volumes de fuites du fait de la faible consommation en eau) permet de déterminer ceux de ces secteurs qui nécessitent une recherche prioritaire.
Cette sectorisation des réseaux a été mise en place dans les années 80. Elle a été renforcée en 2009 et se poursuivra en 2010 sur les réseaux présentant encore des linéaires importants. La sectorisation des réseaux permet de déterminer les périmètres où les fuites sont à rechercher.
En parallèle, une vérification de l’ensemble des compteurs de sectorisation a été engagée et se poursuivra sur 2010 pour fiabiliser la mesure des volumes de fuites.
L L A P R E L O C A L S A T O N LA AP PR RE EL LO OC CA AL LIIIS SA AT TIIIO ON N-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------(circulation automobile) sont faibles et donc les conditions d’analyse optimales. Prélocalisateur
La prélocalisation permet de réduire les périmètres sur lesquels se situent les fuites recherchées. L’étape de « prélocalisation » a été introduite en 2009. Elle consiste à installer des capteurs acoustiques espacés d’environ 200 m qui enregistrent au cours de la nuit les bruits générés par les fuites et ainsi de mieux les localiser. Elle permet d’augmenter le linéaire inspecté au cours d’une année et ainsi de réduire la durée de vie des fuites. Elle permet également de détecter les fuites de faible débit, peu bruyantes, l’enregistrement acoustique ayant lieu la nuit, au moment où les bruits ambiants
Le Grand Nancy a fait en 2009 l’acquisition de 25 prélocalisateurs.
19 L L A L O C A L S A T O N D E S F U T E S LA AL LO OC CA AL LIIIS SA AT TIIIO ON ND DE ES SF FU UIIIT TE ES S---------------------------------------------------------------------------------------------------
Corrélation acoustique
Des capteurs sont posés au contact des canalisations et un logiciel calcule la distance entre le capteur et la fuite. Le Grand Nancy a remplacé deux appareils d’écoute au sol en 2009 et acquerra des corrélateurs plus performants en 2010.
La corrélation acoustique et l’écoute au sol constituent la dernière étape de recherche des fuites en permettant de localiser ces dernières avec une précision de l’ordre du mètre.
Le corrélateur acoustique permet de localiser précisément une fuite en interprétant « le bruit » émis par la fuite.
Ecoute au sol
R REED DU UC CTTIIO ON ND DEES SP PEER RTTEES SD DEE C CO OM MP PTTA AG GEE Afin de lutter contre le sous-comptage généré par les compteurs vieillissants, le Grand Nancy a établi une politique de remplacement des compteurs à 15 ans.
De plus lors de ces renouvellements, le choix du diamètre du compteur est analysé afin de l’adapter au mieux à la consommation. En effet, en cas de surcalibrage d’un compteur les faibles
consommations comme par exemple celles des chasses d’eau, sont mal comptabilisées.
Le Grand Nancy a également débuté la mise en place de bornes de puisage équipées de compteurs destinées à alimenter les véhicules de nettoyage des voiries dans le but de comptabiliser précisément les volumes consommés.
R REED DU UC CTTIIO ON ND DEES SP PEER RTTEES SC CLLIIEEN NTTEELLEES S Pour la réduction des pertes clientèles, deux actions sont appliquées : - la lutte contre les fraudes par le plombage des compteurs ; - la mise en place d’une procédure pour les compteurs non vus depuis plus de 4 ans. Cette procédure, permettant également de limiter les fraudes, consiste notamment à pratiquer des relevés les samedis matin et à l’envoi de courrier de relance aux abonnées pour la prise de rendezvous.
20 6- La qualité de l'eau Le contrôle réglementaire de la qualité des eaux est assuré par la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) qui réalise des analyses tout au long de l’année. De son côté, la Communauté Urbaine assure également un contrôle régulier de la qualité des eaux, dit autocontrôle. 918 prélèvements ont été réalisés durant l'année 2009, donnant lieu à plus de 25 000 analyses réglementaires et d'auto contrôle effectués par le laboratoire IPL Santé. Le rapport de la DDASS, qui établit la synthèse de ces analyses, est annexé au présent rapport.
L L A R E P A R T T O N D E S P R E L E V E M E N T S E S T L A S U V A N T E LA AR RE EP PA AR RT TIIIT TIIIO ON ND DE ES SP PR RE EL LE EV VE EM ME EN NT TS SE ES ST TL LA AS SU UIIIV VA AN NT TE E ::: La ressource en eau . Prise d'eau de la Moselle : . Eau brute de la réserve:
54 prélèvements, dont 42 d'autocontrôle 46 prélèvements d’autocontrôle
Les stations de traitement d'eau potable . Usine Edouard Imbeaux 1 :
12 prélèvements d’autocontrôle
. Usine Edouard Imbeaux 2 : (nouvelle filière)
136 prélèvements d’autocontrôle
. Usine Saint-Charles :
7 prélèvements d’autocontrôle
. Mélange des deux usines avant mise en distribution 155 prélèvements dont 83 d'autocontrôle
Le réseau de distribution (prélèvements au robinet des usagers) . 353 prélèvements réglementaires . 113 prélèvements d'autocontrôle . 42 prélèvements suite à des demandes particulières (dont 6 pour des analyses de plomb)
T T A U X D E C O N F O R M T E D E S P R E L E V E M E N T S S U R L E S E A U X D S T R B U E E S R E A L S E S A U TA AU UX XD DE EC CO ON NF FO OR RM MIIIT TE ED DE ES SP PR RE EL LE EV VE EM ME EN NT TS SS SU UR RL LE ES SE EA AU UX XD DIIIS ST TR RIIIB BU UE EE ES SR RE EA AL LIIIS SE ES SA AU U T T T R E D U C O N T R Ô L E S A N T A R E P A R R A P P O R T A U X L M T E S D E Q U A L T E TIIIT TR RE ED DU UC CO ON NT TR RÔ ÔL LE ES SA AN NIIIT TA AIIIR RE EP PA AR RR RA AP PP PO OR RT TA AU UX XL LIIIM MIIIT TE ES SD DE EQ QU UA AL LIIIT TE E (((P P a a m è e m o b o o g q u e e p h y o h m q u e Pa arrra am mè ètttrrre esss m miiicccrrro ob biiio olllo og giiiq qu ue esss e ettt p ph hy ysssiiiccco o---ccch hiiim miiiq qu ue esss)))
P P A R A M E T R E S M C R O B O L O G Q U E S PA AR RA AM ME ET TR RE ES SM MIIIC CR RO OB BIIIO OL LO OG GIIIQ QU UE ES S La qualité bactériologique de l'eau destinée à la consommation humaine est évaluée par la recherche de germes naturellement abondants dans l'intestin des hommes et des animaux. Ces germes dits "témoins de contamination fécale" sont faciles à mettre en évidence (leur présence révèle un risque d'apparition de troubles gastro-intestinaux). L'appréciation générale de la qualité bactériologique de l'eau distribuée par une
unité de distribution est réalisée habituellement à partir du ratio R (pourcentage d'analyses non conformes par rapport au nombre total d'analyses effectuées sur une période donnée). Ce ratio est nul sur le territoire de la Communauté Urbaine en 2009, ce qui porte le taux de conformité des prélèvements à 100 % en sortie des usines de production et sur le réseau de distribution.
21
ANNEE 2009 PARAMETRES
Moyenne annuelle
PH
8,09
Delta pH
0,02
Conductivité µS/cm dureté degré français Nitrates mg/l No3 Fluorures µg/l Pesticides (atrazine et autres) µg/l Trihalométhanes 4 THM µg/l
Limite de qualité
Référence de qualité 6,5 - 9
398 15,8 4,8
50
0,06
1,50
0 34,02
0,10 (sur chaque molécule)
100
L’eau est à l’équilibre calco-carbonique
DEFINITIONS DE CES PARAMETRES pH : mesure l'acidité ou la basicité d'une eau. Une eau est dite neutre à pH 7. Des eaux ayant des pH inférieurs à 7 sont dites acides et des pH supérieurs à 7 sont dites basiques. Conductivité : reflète la concentration d’ensemble des minéraux dissous. La minéralisation de l’eau peut entraîner selon les cas un goût salé (variable selon la nature des sels présents), une accélération de la corrosion et des dépôts dans les tuyauteries. Dureté : ou Titre Hydrotimétrique (TH) correspond essentiellement à la présence des sels de calcium et de magnésium. Une eau est très douce pour : 0°F<TH<6°F Une eau est douce pour : 6°F<TH<15°F
Une eau est moyennement dure pour 15°F<TH<30°F
dose, à un effet néfaste sur les dents (fluorose dentaire).
Une eau est dure pour : TH>30°F
Pesticides : Les pesticides sont analysés régulièrement sur l'eau brute et en sortie d'usines de traitement d'eau potable. La norme de potabilité fixée à 0,10 µg/l par substance et à 0,50 µg/l en moyenne des substances mesurées.
et les personnes atteintes de troubles cardiaques, vasculaires et rénaux qui doivent suivre un régime hyposodé. Nitrates : peuvent provenir de rejets d’eaux usées domestiques, d’excès d’apport azotés aux cultures (y compris des déjections animales), des rejets industriels. Du point de vue de la santé publique, il peut être admis la consommation d’une eau ayant une teneur en nitrates entre 50 et 100 mg/l, sauf pour les femmes enceintes et les nourrissons de moins de 6 mois. Au delà de 100 mg/l, l’eau ne doit plus être consommée Fluorures : élément qui, à faible dose, à un effet bénéfique sur l’organisme en prévenant notamment les caries dentaires mais qui, à forte
THM : Les Trihalométhanes (THM) sont des composés secondaires formés lors de la chloration de l’eau par combinaison du chlore avec les matières organiques naturellement présentes dans les ressources. Ils sont généralement responsables des problèmes d’odeur et de saveur. La limite de qualité fixée à 100 µg/l pour la somme des 4 composés principalement trouvés dans l’eau (chloroforme, dibromochlorométhane, bromoforme et bromodi chlorométhane)
22
le rapport 2009 de l’ARS indique que : « L’eau destinée à la consommation humaine et distribuée par la Communauté Urbaine du Grand Nancy au cours de l’année 2009 s’est révélée au travers du contrôle sanitaire programmé par l’ARS : conforme aux exigences de qualité physico-chimiques fixées par le code de la santé publique d’excellente qualité microbiologique »
23 C- LA DEFENSE INCENDIE La défense contre l'incendie est placée sous l'autorité du maire au titre de ses pouvoirs de police administrative, en application de l'article L.2212-2 du code général des collectivités territoriales.
l'incendie, nonobstant la centralisation au niveau départemental, opérée par la loi n° 96369 du 3 mai 1996, de la gestion des moyens de lutte contre les incendies, au sein du service départemental d'incendie et de secours.
C'est ainsi que le maire doit, en tant qu'autorité de police générale, s'assurer de l'existence et de la suffisance des moyens de lutte contre
Cette obligation recouvre en particulier celle de veiller à la disponibilité de points d'eau tels que réservoirs et bornes à incendie.
E E u n m n n 4 6 5 u 1 0 m 1 9 5 1 Exxxtttrrraaaiiitttsss dddeee lllaaa ccciiirrrcccu ulllaaaiiirrreee iiin nttteeerrrm miiin niiissstttééérrriiieeelllllleee n n°°° 4 46 65 5 dddu u1 10 0 dddéééccceeem mbbbrrreee 1 19 95 51 1 ::: «… Les sapeurs-pompiers doivent trouver sur place, en tout temps, 120 m3 d'eau utilisables en deux heures. … Les besoins rappelés au chapitre précédent peuvent être satisfaits indifféremment : − − −
à partir d'un réseau de distribution par des points d'eau naturels par des réserves artificielles
… Un… réseau ne peut … prétendre assurer à lui seul la défense de la localité desservie que s'il remplit les conditions suivantes : − − −
le ou les réservoirs doivent permettre de disposer d'une réserve d'eau d'incendie d'au moins 120 m3, compte-tenu, éventuellement, d'un apport garanti pendant la durée du sinistre les canalisations doivent pouvoir fournir un débit minimum de 17 litres/seconde la pression de marche des prises, avec ce débit, doit permettre aux sapeurs-pompiers l'utilisation de tuyaux souples d'alimentation ; en principe, cette pression doit être au moins de 1kg/cm2 ; cependant une pression moindre pourra être admise sous réserve de ne jamais descendre au-dessous de 0,600 kg/cm2.»
Ainsi, un poteau d'incendie est considéré comme permettant d'assurer la défense incendie lorsqu'il délivre 60 m3/h d'eau avec une pression d'1 bar (avec 2 heures de réserve). Certains poteaux d'incendie n'ayant pas ces caractéristiques ne nécessitent pas de travaux de renforcement lorsque les pompiers considèrent que ce n'est pas indispensable (présence d'autres poteaux à proximité…).
Les services du Grand Nancy assurent l'entretien des poteaux et bouches d'incendie du territoire communautaire. Le parc Incendie est constitué de 2 604 hydrants (2 553 poteaux et 51 bouches d’incendie) : o
o
20 sont considérés comme prises accessoires, compte tenu de la présence à proximité de poteaux ayant le débit réglementaire. 81 ne présentent pas la pression théorique de 1 bar à 60 m3/h. Parmi ceux-ci 56 ne présentent pas la pression
théorique minimale admise de 0,6 bar à 60 m3/h.
o
37 ont un débit inférieur à 60 m3/h, parmi ceux-ci 32 ont un débit compris entre 30 et 60 m3/h, dont 10 ont un débit très proche de 60 m3/h.
24 Ces cas répondent à des configurations particulières du réseau et ne peuvent être traités, à quelques exceptions prés, que par le biais de renforcement de canalisations qui peuvent demander un délai de mise en œuvre de plusieurs années, ou s'avérer disproportionnés visà-vis des besoins d'alimentation en eau destinée à la consommation humaine. Pour ces quelques points, où la défense incendie n'est pas assurée par le réseau de distribution d'eau destinée à la consommation humaine, il appartient aux communes de se rapprocher du Service Départemental d'Incendie et de Secours pour savoir si ce dernier requiert des mesures compensatoires (citernes, réservoirs, …). En 2009, le service a assuré la vérification du débit et de la pression de 693 poteaux, il est également intervenu à 540 reprises sur les poteaux d'incendie pour des remises en état, des réparations, des déplacements ou des créations.
Le montant des dépenses consacrées par la Communauté Urbaine au titre de la protection incendie s’élève en 2009 à 368 823 € HT et se décompose de la façon suivante : Frais de personnel : 98 606 € Matériel et véhicules : 73 637 € Travaux d'entretien de renouvellement et création: 196 580 €
EVOLUTION DU PARC INCENDIE 2005-2009
Prises Accessoires Accessoires Prises
PI sup > à 1àbar1et débit > 60 m3/h PI bar Débit > 60 m3/h
PI < débit > 60 PI infà 1àbar 1etbar Débit > m3/h 60m3/h
PI < barbar et débit m3/h PI infà 0,6 à 0,6 Débit>>60 60m3/h
PI << 60M3/H 60 m3/h PI
2700 2600 49 2500
62
2400 2300
50
42 125
234
38 56 25
185
286 2464 2388
2200 2247 2100 2000
2301
2140 35
28
28
22
20
2005
2006
2007
2008
2009
25
PARC INCENDIE DE LA COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
Poteaux (PI)
Bouches (BI)
PI et BI > 60m3/h < et pression dynamique > 0,6 bar
ART SUR MEURTHE
29
1
28
DOMMARTEMONT
24
21
ESSEY
92
77
FLEVILLE
55
55
HEILLECOURT
98
98
HOUDEMONT
52
47
JARVILLE
99
COMMUNES
1
Prises accessoires
Débit PI et BI < à 60 m3/h
Débit PI et BI > à 60 m3/h et pression dynamique < à 0,6 bar
1
1 3
2
5
1
4
98
2
LANEUVEVILLE
102
89
3
6
LAXOU
128
126
1
1
LUDRES
167
1
161
1
1
MALZEVILLE
111
1
111
MAXEVILLE
118
113
4
4
MESSEIN
8
4
5 1
2
3
756
42
779
PULNOY
64
1
64
SAINT MAX
91
1
82
SAULXURES
66
62
SEICHAMPS
73
71
2
TOMBLAINE
67
63
4
VANDOEUVRE
228
222
2
2
2
VILLERS
129
3
120
3
4
5
2553
51
2491
20
37
56
NANCY
TOTAL
TOTAL PI + BI
2604
4
6
9 1
1
5
4 4
26
LISTE DES HYDRANTS < A 60 M3/h
COMMUNE
N° PI.
PI.
ADRESSES
Débit
Observations
27
A améliorer
RUE DE MOUZIMPRE BATIMENT SERPENTINE
58
A améliorer
AVENUE FOCH ANGLE RUE NAVETTE
58
ART SUR MEURTHE
1
BIN 100
CHEMIN DEPARTEMENTAL 2 FERME SAINT PHLIN
ESSEY
15
PIN 100
ESSEY
25
PIN 100
ESSEY
35
PIN 100
99 AVENUE DU SOIXANTE NEUVIEME R. INFANTERIE
56
ESSEY
36
PIN 100
FACE N° 92 AVENUE DU SOIXANTE NEUVIEME R.I.
57
ESSEY
66
PIN 100
RUE DES PERDRIX FACE RUE DES ROITELETS
59
JARVILLE
52
PIN 100
ROND POINT BELLE CROIX
47
LANEUVEVILLE
24
PIN 100
6 RUE SABLONNIERE
59
LANEUVEVILLE
54
PIN 100
63 AVENUE JULIE
48
A améliorer
LANEUVEVILLE
57
PIN 100
12 BIS AVENUE LOUISE
40
A améliorer
LANEUVEVILLE
65
PIN 100
80 AVENUE LOUISE PROLONGEMENT
46
A améliorer
LANEUVEVILLE
66
PIN 100
RUE GILBERT BIZE
19
A améliorer
LANEUVEVILLE
67
PIN 100
RUE DE LA BARRE
53
A améliorer
LANEUVEVILLE
68
PIN 100
CHEMIN DU RADAR LA FERME DE LA MADELEINE
41
A améliorer
LAXOU
58
PIN 100
40 RUE DE LA FORET
28
A améliorer
LUDRES
3
PIN 100
251 ALLEE DES TERRASSES
59
NANCY
658
PIN 100
12 RUE ISRAEL SYLVESTRE ANGLE QUAI CHOISEUL
46
A améliorer
NANCY
759
PIN 100
RUE J BATISTE LULLY DT BT CLAUDE LE JEUNE
35
A améliorer
NANCY
778
PIN 100
4 ALLEE DES ROCHES
44
A améliorer
NANCY
826
PIN 100
RUE DE LA BERGAMOTE BATIMENT LES BOULEAUX
50
A améliorer
NANCY
827
PIN 100
RUE DE LA BERGAMOTE BATIMENT LES BOULEAUX
58
A améliorer
NANCY
832
PIN 100
PLACE ALAIN FOURNIER BATIMENT HETRE POUPRE
45
A améliorer
SAINT MAX
48
PIN 100
RUE BERLIOZ
56
A améliorer
SAINT MAX
53
PIN 100
RUE ALEXANDRE 1ER BATIMENT CARTIER
53
A améliorer
SAINT MAX
54
PIN 100
RUE ALEXANDRE 1ER BATIMENT CHAMPLAIN
40
A améliorer
SAINT MAX
82
PIN 100
RUE D' ESSEY BATIMENT OLIVIERS
46
A améliorer
SAINT MAX
112
PIN 100
SQUARE CHARMETTES HAUT
58
SEICHAMPS
15
PIN 100
14 RUE MARIA CHAPDELEINE
53
SEICHAMPS
19
PIN 100
42 AVENUE DE MONTREAL
59
TOMBLAINE
14
PIN 100
RUE DIDEROT FACEN°7
26
A améliorer
TOMBLAINE
20
PIN 100
21 RUE CAMILLE DESMOULIN
28
A améliorer
TOMBLAINE
46
PIN 100
RUE AMBROISE CROISAT FACE N°93
24
A améliorer
TOMBLAINE
47
PIN 100
RUE KARL MARX ANGLE RUE ROGER SALENGRO
45
A améliorer
VANDOEUVRE
12
PIN 100
16 RUE VICTOR BASCH
37
A améliorer
VANDOEUVRE
237
PIN 100
IMPASSE DE TURIN LE BATIMENT AUTRUCHES
56
A améliorer
A améliorer
VILLERS
7
PIN 100
27 RUE DES COTEAUX
39
VILLERS
39
PIN 100
RUE SAINTE ODILE FACE EGLISE
57
A améliorer
VILLERS
55
PIN 100
8 ALLEE DU ROND PRE
54
A améliorer
VILLERS
71
PIN 100
RUE DES COTTAGES FACE N°62
54
A améliorer
27 LISTE DES HYDRANTS > A 60 m3/h PRESSION DYNAMIQUE < 0,6 BAR COMMUNE
N° PI
PI.
ADRESSE IMPLANTATION
DEBIT
PRESSION DYN
0,5
ART SUR MEURTHE
10
PIN 100
23 RUE DU FAUBOURG SAINT PHLIN
100
DOMMARTEMONT
14
PIN 100
CHEMIN D' AMANCE ANGLE ALLEE DU STADE
61
0
DOMMARTEMONT
5
PIN 100
CHEMIN PRIVE DANS CHEMIN DU PAIN DE SUCRE
60
0 0
DOMMARTEMONT
13
PIN 100
8 CHEMIN D' AMANCE
63
ESSEY
14
PIN 100
RUE DE MOUZIMPRE DEVANT BATIMENT TURQUOISE
62
0
ESSEY
16
PIN 100
RUE DE MOUZIMPRE DEVANT BATIMENT OPALE
64
0
ESSEY
33
PIN 100
46 AVENUE DU SOIXANTE NEUVIEME R. INFANTERIE
69
0
ESSEY
34
PIN 100
AVENUE DU SOIXANTE NEUVIEME R.I. SONACOTRA
61
0
ESSEY
37
PIN 100
AVENUE DU SOIXANTE NEUVIEME R.I. RTE D'AGINCOURT
68
0
ESSEY
65
PIN 100
AVENUE DU SOIXANTE NEUVIEME R. INFANTERIE
69
0,3
ESSEY
73
PIN 100
RUE DE BUTTEL LOTISSEMENT BUTTEL
77
0
ESSEY
125
PIN 100
CATHERINE SAUVAGE
62
0
HOUDEMONT
16
PIN 100
RUE DES COTTAGES
60
0
HOUDEMONT
17
PIN 100
RUE DES SOURCES ANGLE RUE DE LA FONTAINE
61
0
HOUDEMONT
18
PIN 100
RUE DES CHAMPIS ANGLE RUE DE LA FONTAINE
64
0
HOUDEMONT
26
PIN 100
1 AVENUE DU PONCEL
78
0
JARVILLE LA MALGRANGE
6
PIN 100
RUE GABRIEL FAURE ETABLISSEMENT WAGNER
64
0
JARVILLE LA MALGRANGE
18
PIN 100
17 RUE GEORGES BIZET
60
0,4
LANEUVEVILLE
24
PIN 100
6 RUE SABLONNIERE
60
0
LANEUVEVILLE
53
PIN 100
47 AVENUE JULIE
76
0
LANEUVEVILLE
55
PIN 100
56 AVENUE MARTHE
66
0
LANEUVEVILLE
56
PIN 100
AVENUE LOUISE COTE AVENUE MARTHE
60
0 0
LUDRES
1
PIN 100
IMPASSE DE GELICOTE ANGLE RUE DE COULOMHEU
65
LUDRES
41
PIN 100
RUE DES MINES
62
0
LUDRES
127
PIN 100
RUE AUGUSTIN FRESNEL CANAL PI. JAUNE AQUEDUC N°4
132
0
LUDRES
154
PIN 100
CHEMIN DU COULOMHEU FACE A L'ETRIER DE LORRAINE
61
0
LUDRES
156
PIN 100
RUE PIERRE ET MARIE CURIE ZI LUDRES PI JAUNE AQUEDUC 3 109
0
MALZEVILLE
50
PIN 100
16 GRANDE ALLEE
62
0
MAXEVILLE
37
PIN 100
17 AVENUE DU GENERAL PATTON
60
0
MAXEVILLE
65
PIN 100
RUE DE LORRAINE FACE N°37
64
0
MAXEVILLE
110
PIN 100
ZAC SAINT JACQUES II ENTRE SOLOROUTE ET THOMSON
74
0,5 0,5
NANCY
28
PIN 100
QUAI CLAUDE LE LORRAIN FACE N°36
72
NANCY
731
PIN 100
269 AVENUE DE LA LIBERATION
64
0
NANCY
825
PIN 100
RUE DE LA BERGAMOTE BATIMENT LES BOULEAUX
64
0
NANCY
840
PIN 100
RUE DE LA BERGAMOTE HAUT DU LIEVRE
60
0
NANCY
881
PIN 100
RUE COLETTE EN BOUT DE LA CLINIQUE A.PARE
140
0,4
NANCY
B11
BIN 100
PLACE STANISLAS FACE MUSEE DES BEAUX ARTS
61
0
NANCY
B14
BIN 100
PLACE STANISLAS FACE AU GRAND THEATRE
60
0
NANCY
B43
BIN 100
G. LECLERC / MOENCH
62
0
NANCY
B44
BIN 100
G. LECLERC / MOENCH
80
0
PULNOY
53
PIN 100
RUE DE L' OREE DU BOIS LOTISSEMENT L'OREE DU BOIS
63
0
SAINT MAX
7
PIN 100
CHEMIN DES CARRIERES
90
0
SAINT MAX
34
PIN 100
RUE GAMBETTA ANGLE ALLEE SAINT CHRISTHOPHE
60
0
SAINT MAX
62
PIN 100
2 RUE BEL AIR
65
0
SAINT MAX
103
PIN 100
RUE DU MARECHAL FOCH ANGLE SQUARE DE LA TOUR
62
0
SAULXURES
6
PIN 100
48 RUE LOUIS BLERIOT
60
0
SAULXURES
7
PIN 100
30 RUE LOUIS BLERIOT
60
0
SAULXURES
9
PIN 100
11 ALLEE CHARLES PEGUY
63
0,4
SAULXURES
51
PIN 100
11 RUE DES FRERES MORANE
60
0
VANDOEUVRE
109
PIN 100
RUE SAINTE COLETTE ANGLE CHEMIN DU CIMETIERE
60
0
VANDOEUVRE
282
PIN 100
RUE PASTEUR PROCHE BOIS LE DUC
66
0,3
VILLERS
58
PIN 100
3 RUE DE L' ABBAYE DE CLAIRLIEU
66
0
VILLERS
59
PIN 100
BOULEVARD ALBERT 1ER FACE EGLISE
115
0,2
VILLERS
70
PIN 100
RUE DES COTTAGES FACE N°32
60
0
VILLERS
151
PIN 100
RUE DU JARDIN BOTANIQUE FACULTE DES SCIENCES
64
0
VILLERS
197
PIN 100
JOHN FITZGERALD KENNEDY HAUTEUR ECOLE
61
0
28
II-2 LES INVESTISSEMENTS A- LES TRAVAUX SUR LE RESEAU
•
Les travaux de renouvellement, de renforcement et de réhabilitation des canalisations d'eau potable
Les travaux sur le réseau de distribution d’eau potable ont porté sur 6 419 m ce qui représente 0,67 % du linéaire total (950 km) pour un coût de 1 512 070 €.
RENOUVELLEMENT D'EAU POTABLE MENE PAR COMMUNE COMMUNE
RUE Allée du Vieux Moulin
HEILLECOURT
JARVILLE
Rue de Lorient
Montant
100
54 m
3 861 €
200
500 m
100
38 m
65 515 €
100
170 m
48 986 €
Rue de Sion
100
107 m
29 516 €
Rue du Moulin de Boudonville Rue de la Craffe
150
83 m
25 958 €
150
210 m
51 000 €
150
61 m
200
7m
42 700 €
100
21 m
Quai de la Bataille
150
33 m
200
848 m
Avenue Paul Doumer
100
213 m
34 983 €
Rue Général Hoche
100
158 m
37 608 € 44 763 €
Rue Palissot
150
160 m
Rue de l'Oratoire
100
220 m
55 rue Isabey
32
110 m
Rue de Régniéville
100
87 m
193 357 €
60 861 € 22 607 €
Rye Mon Désert
150
245 m
89 247 €
Rue Colonel P Daum
150
106 m
33 006 €
Rye des Frères Voirin
100
361 m
60 056 €
Rue Général Haxo
150
111 m
30 929 €
150
259 m
100
119 m
100
159 m
Rue Ambroise Thomas Rue Florent Schmitt
Boulevard d'Austrasie
MALZEVILLE
Long.
Rue Pasteur
Pont de Nabécor
NANCY
Diam.
Avenue Saint-Michel
LANEUVEVILLE Rue Raoul Cézard (RD 400)
300
20 m
200
1220 m
150
35 m
80
28 m
100
159 m
200
165 m
100
20 m
76 108 € 30 006 €
228 338 €
26 743 € 52 795 €
SAINT-MAX
Rue Jules Massenet
100
95 m
31 958 €
PULNOY
Rue Général De Gaulle
32
57 m
5 570 €
200-150
136 m
49 901 €
Rue Eugène Potier
150
44 m
14 548 €
Stabilisation talus 3 éme aqueduc (pieux) solde
1016
35 unités
121 150 €
6 419 m
1 512 070 €
TOMBLAINE
FLEVILLE
Rue Diderot
TOTAUX
29
LONGUEUR DE CONDUITES, PAR COMMUNES, PAR MATERIAUX AU 31 DECEMBRE 2009
RESEAU BETON AME TOLE
FONTE DUCTILE
FONTE GRISE
PVC
PEHD
ART SUR MEURTHE
12,00 km
0,97 km
1,62 km
0,08 km
CHAMPIGNEULLES
1,83 km
DOMMARTEMONT
5,08 km
2,81 km
0,52 km
0,01 km
8,41 km
ESSEY LES NANCY
19,20 km
11,83 km
5,79 km
0,16 km
36,97 km 32,23 km
COMMUNE
ACIER
TOTAL 14,66 km 1,83 km
FLEVILLE DEVANT NANCY
18,39 km
0,38 km
11,88 km
1,58 km
HEILLECOURT
26,18 km
1,86 km
11,20 km
0,37 km
HOUDEMONT
14,94 km
0,33 km
7,33 km
0,05 km
JARVILLE LA MALGRANGE
10,54 km
10,95 km
3,57 km
0,03 km
39,61 km 0,05 km
22,71 km 25,09 km
LANEUVEVILLE DEVANT NANCY
30,19 km
3,10 km
11,20 km
1,01 km
LAXOU
22,82 km
10,40 km
6,10 km
0,25 km
LUDRES
27,53 km
0,63 km
27,60 km
0,27 km
MALZEVILLE
23,12 km
5,94 km
7,14 km
0,05 km
MAXEVILLE
34,20 km
4,78 km
1,94 km
0,48 km
0,03 km
41,44 km
1,64 km
0,34 km
232,19 km
MESSEIN
1,69 km
47,18 km 39,57 km
3,11 km
59,13 km 36,26 km
0,24 km
NANCY
104,65 km
PULNOY SAINT MAX
0,24 km
108,02 km
17,53 km
12,14 km
1,72 km
10,15 km
14,82 km
16,47 km
3,23 km
SAULXURES LES NANCY
23,32 km
2,76 km
4,83 km
SEICHAMPS
16,14 km
5,28 km
9,12 km
TOMBLAINE
17,68 km
8,44 km
4,37 km
0,01 km
VANDOEUVRE LES NANCY
54,07 km
31,17 km
10,03 km
0,72 km
VILLERS LES NANCY
42,88 km
13,97 km
7,41 km
0,85 km
531,72 km
241,82 km
162,78 km
7,81 km
Sous / Total
24,00 km 0,25 km
34,77 km 30,90 km 30,54 km 30,49 km 0,46 km
96,44 km 65,11 km
5,68 km
949,81 km
AQUEDUC - ADDUCTION COMMUNE
FONTE DUCTILE
FLEVILLE
2,30 km
HEILLECOURT
1,76 km
FONTE GRISE
PVC
PEHD
ACIER
0,21 km
HOUDEMONT
BETON AME TOLE
TOTAL
2,96 km
5,27 km
1,26 km
3,24 km
0,09 km
0,09 km
LUDRES
4,23 km
0,53 km
4,76 km
MESSEIN
2,62 km
1,42 km
4,04 km
PULNOY RICHARDMENIL
2,54 km
VANDOEUVRE
2,47 km
1,10 km
0,51 km
4,08 km
15,93 km
1,31 km
6,77 km
24,01 km
6,99 km
6,77 km
973,82 km
Sous / Total
Total
547,66 km
2,54 km
241,82 km
162,78 km
7,81 km
30
•
Les travaux neufs sur les réseaux d'eau potable Au niveau du renforcement du réseau d’eau potable on note : • La réalisation d'une étude diagnostique structurelle sur le réservoir de Clairlieu (château d'eau) à Villers-lès-Nancy, et démarrage des travaux de réhabilitation du château d'eau d'une capacité de 1 200 m3. Les travaux engagés seront terminés au premier semestre 2010.
sécurisation de l'approvisionnement en eau des équipements hospitaliers du plateau de Brabois, cheminement depuis le réservoir du Haut-duLièvre jusqu'à la RD 30 et passant par la rue Ambroise Paré. Travaux commencés à l'automne 2009 et qui se termineront à la fin du 1er trimestre 2010.
• Dans le cadre des travaux de l'ANRU, restructuration du réseau d'adduction permettant la
B- LA PROGRAMMATION ET LES TRAVAUX Par délibération du 11 décembre 2009, la Communauté Urbaine du Grand Nancy a approuvé le schéma directeur de son réseau de distribution d'eau potable. Il comporte les thématiques suivantes :
La diversification de la ressource, la sécurisation et l'amélioration du traitement, La sécurisation du réseau de distribution, La préservation de la ressource par réduction des pertes en réseau, La réhabilitation des infrastructures, L'amélioration de la desserte (actuelle et future), La qualité de l'eau (chlore).
Le programme de travaux pour la période 2010-2020 s'élève à 86 M € HT. Ces opérations de travaux sont hiérarchisées. En fonction de différents critères techniques, financiers et seront réalisés dans le cadre de la programmation budgétaire (autorisations de programme).
31
La finalisation du schéma directeur d'eau potable et sa validation en Conseil Communautaire en décembre 2009 oriente la programmation des études et travaux suivant la déclinaison suivante : Amélioration de l'autonomie du réseau de distribution vis-à-vis de la production d'eau potable et du prélèvement d'eau brute, par l'augmentation de la capacité de stockage en tête de réseau, réalisée par l'intermédiaire d'un nouveau réservoir d'une capacité de 30 000 m3
La gestion de l'eau potable et sa distribution
Renforcement et sécurisation de la distribution de l'ouest de l'agglomération par : La création d'un réservoir de distribution d'une capacité de 5 000 m3 sur la commune de Vandoeuvre-lès-Nancy, et son réseau d'adduction depuis le nouveau réservoir de tête de 30 000 m3 La création d'une adduction spécifique vers le réservoir existant d'Heillecourt
La maîtrise et la gestion de la ressource d'eau brute
La sécurisation vis-à-vis d'un risque de pollution véhiculé par le réseau hydrographique de surface des deux ressources en eau brutes exploitées actuellement par le Grand Nancy, à savoir la rivière Moselle et la réserve de Richardménil, par la mise en place d'un dispositif de séparation physique de cheminement de l'eau brute, suivant son origine, du point de prélèvement jusqu'à l'unité de production d'eau potable.
32
III – LE SERVICE PUBLIC DE L'ASSAINISSEMENT III-1 LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU SERVICE A- Le réseau d'assainissement Le réseau d’assainissement est constitué de 1300 km de collecteurs de diamètre 200 à 2 500 mm, dont environ 50 % de type unitaire. Il comprend également 25 bassins de rétention, 89 déversoirs d'orage, 34 900 regards, 18 900 bouches avaloirs et 35 stations de refoulement ou poste de relevage. La gestion de ce réseau est assurée en régie par 75 agents communautaires. L'objectif est d'assurer dans des conditions satisfaisantes l'évacuation des eaux usées et pluviales. Les missions principales de cette équipe sont les suivantes : - gestion de l’ensemble des collecteurs non visitables de l’agglomération (environ 1 100 Km),
- gestion des installations de pompage et de régulation des bassins d'orage, - inspections vidéo des collecteurs non visitables.
- entretien des 200 km de réseaux visitables et des bassins de rétention enterrés par des égoutiers de fond. Ils visitent le réseau plus d’une fois par an et procèdent aux réparations et aux nettoyages nécessaires au bon fonctionnement du réseau, - entretien des 18 000 l’agglomération,
bouches
avaloirs
de
− surveillance et télégestion à distance des installations des stations de relevage d'assainissement et des bassins de rétention 24h sur 24h, 365 jours par an, - établissement des autorisations de déversement dans le réseau d'assainissement des effluents non domestiques, - contrôle de l'assainissement non-collectif
En 2009 le service exploitation des réseaux a procédé : -
au curage de 154 km de réseau, à la visite de contrôle de 318 km de collecteurs visitables, à 2434 interventions sur le réseau assainissement, dont 935 enquêtes, à 678 interventions de maçonnerie sur les tampons et grilles avaloirs, au nettoyage de 32 256 bouches avaloirs, au nettoyage de 14 bassins de rétention enterrés, à l’inspection télévisée de 32 km de collecteurs non visitables.
Le service exploitation a également répertorié en 2009, l’ensemble des fossés et des ruisseaux de l’agglomération et déterminé ceux sur lesquels la Communauté Urbaine assurera une surveillance et un entretien afin de garantir un bon écoulement. Dans ce cadre, le service a procédé à 1 442 nettoyages de grilles, au contrôle et à l'entretien de 94 siphons.
B- Les branchements En 2009, ce sont 62 branchements neufs qui ont été réalisés, en diminution de 27,9 % par rapport à 2008, pour un montant de 226 137 € HT.
33 C- L'épuration
La station d’épuration de MAXEVILLE, mise en service en 1971, a une capacité de 500 000 équivalents-habitants (400 000 pour la filière urbaine et 100 000 pour la filière industrielle). Cette station est exploitée par la société VEOLIA EAU (contrat d'exploitation de 10 ans s'achevant au 31 décembre 2018). Elle traite les eaux usées de toutes les communes de l'agglomération et les eaux usées industrielles de la Brasserie située à CHAMPIGNEULLES. 32,1 millions de m3 ont été traités en 2009, dont 0,6 millions de m3 pour la filière industrielle, soit en moyenne 88 000 m3 par jour.
A leur arrivée, les eaux usées sont relevées par des vis sans fin (vis d'Archimède) et débarrassées de leurs gros déchets, sables et graisses, puis des matières en suspension dans des décanteurs lamellaires. Ensuite la pollution dissoute est éliminée par des bactéries qui se développent dans de vastes bassins anaérobies et des cellules aérées. Ces bactéries forment des boues qui se déposent dans des clarificateurs et sont ainsi séparées de l'eau, qui, épurée, peut retourner après une déphosphatation physicochimique à la rivière sans danger pour l'environnement.
La pollution des eaux usées qui arrivent à la station d'épuration, est mesurée par plusieurs paramètres qui sont: - les matières en suspension (M.E.S.) représentant la part non soluble directement décantable.
fournir pour oxyder chimiquement (dégrader) les matières en solution biodégradables mais aussi non biodégradables.
- la D.B.O.5 (Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours) représentant la quantité d'oxygène - l'azote global ou total (NGL) représente toutes les formes de l'azote contenu dans les eaux usées qu'il faut fournir aux micro-organismes pour (matière organique, NH 4+, NO2- et NO3 -). qu'ils puissent assimiler (manger) les matières en solution. - le phosphore total (Pt) représente toutes les formes de matières et de molécules renfermant du - la D.C.O. (Demande Chimique en Oxygène) phosphore (matières organiques, poly phosphates, représentant la quantité d'oxygène qu'il faut …)
VOLUMES ANNUELS EPURES Volume d'eau traité (en m3)
2002
Industriel Urbain
Total Evolution
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
929 414
957 525
858 451
701 458
589 692
408 107
570 175
567 603
33 917 812
32 379 675
32 595 019
32 114 837
31 013 826
36 303 205
33 448 578
31 532 655
34 847 226
33 337 200 -4,33%
33 453 470 0,35%
32 816 295 -1,90%
31 603 518 -3,70%
36 711 312 16,16%
34 018 753 -7,33%
32 100 258 -5,64%
En millions de m3 40
30
20
10
0 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
34 VOLUMES MENSUELS EPURES 2008 (en m3) Mois
Urbain
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
3 2 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2
TOTAL
022 894 351 392 709 540 255 311 648 770 676 876
656 761 176 228 414 504 246 742 034 289 251 277
33 448 578
2009 (en m3)
Industriel 44 43 38 50 54 54 68 63 54 29 30 38
204 539 667 972 086 746 554 058 566 211 449 123
Total 3 2 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2
066 938 389 443 763 595 323 374 702 799 706 914
860 300 843 200 500 250 800 800 600 500 700 400
Urbain 2 3 3 2 2 2 2 2 2 2 3 3
718 075 507 714 459 265 445 049 045 214 032 004
077 966 482 297 466 510 673 989 072 947 024 152
570 175 34 018 753 31 532 655
Industriel 37 33 48 50 46 54 61 56 53 37 45 41
923 034 218 103 234 802 812 962 390 605 944 576
% 2009/2008
Total 2 3 3 2 2 2 2 2 2 2 3 3
567 603
756 109 555 764 505 320 507 106 098 252 077 045
000 000 700 400 700 312 485 951 462 552 968 728
-10,14% 5,81% 4,89% -19,71% -9,33% -10,59% 7,90% -11,28% -22,35% -19,54% 13,72% 4,51%
32 100 258
-5,64%
En millions de m3 3,5
filière industrielle
filière urbaine
Juin
Septembre
total
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0 Janvier
Février
M ars
A vril
M ai
Juillet
A o ut
Octo bre
No vembre
Décembre
QUANTITE DE POLLUTION TRAITEES ANNUELLEMENT Tonnes traitées/an* DCO (tonnes) DB05 (tonnes)
2002 10 965 5 294
2003 12 998 6 653
2004 12 253 5 851
2005 12 923 6 055
2006 10 026 5 155
2007 8 886 4 366
2008 2009 10 234 12 535 4 880 5 461
*entrées stations d'épuration
DCO (tonnes)
12 000
DBO5 (tonnes) 10 000
8 000
6 000
4 000 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
35 D- Les boues 3 393 tonnes de boues humides ont été évacuées en 2009 contre 1 475 en 2008. Cette augmentation est due à des dysfonctionnements des deux lignes de séchage des boues, mises en service en 2007. 2 534 tonnes de boues séchées (siccité de 85 %) et évacuées s’ajoutent à cette production de boues biologiques 3 060 tonnes de boues brutes et 28 tonnes de boues séchées, issues de la déphosphatation (traitement tertiaire), ont par ailleurs été produites et évacuées de la station d'épuration en 2009.
Une partie des boues extraites est valorisée chaque été en épandage agricole, en fonction des terrains de culture disponibles. Cette pratique conformément à la réglementation en vigueur (loi sur l'eau) a fait l'objet de deux arrêtés préfectoraux d'autorisation en 2000, pour la Meurthe et Moselle d'une part, et la Moselle d'autre part, réactualisés en mars 2007 pour la Meurthe et Moselle, et en juillet 2009 pour la Moselle. Les boues excédentaires sont actuellement compostées. Elles peuvent être également incinérées, mises en décharge, en fonction de leur qualité.
LES RENDEMENTS GLOBAUX D'EPURATION ET LA PRODUCTION DE BOUES 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
93 87 93 28 53
95 89 94 45 62
95 90 94 55 76
96 91 96 47 83
93 89 95 43 86
92 86 94 70 86
94 83 94 70 85
92 84 94 56 84
Tonnage de boues séchées évacuées (tonnes de MS)
2 336
1 898
2 080
2 618
1 029
3 141
2 651
2 143
Tonnage de boues humides évacuées (tonnes brutes)
2 118
6 025
8 032
5 132
8 414
921
1 475
3 393
0
0
2 315
4 345
4 852
3 014
2 828
3 088
Rendements Rendements Rendements Rendements Rendements
en en en en en
MEST (%) DCO (%) DBO5 (%) NGL (%) Pt (%)
Tonnage de boues brutes de phosphore évacuées (tonnes brutes)
Les rendements d'épuration enregistrés en 2009 sont en retrait par rapport aux années précédentes pour l'azote (NGL). Ils mettent en avant la sensibilité des installations de traitement de l’azote. En effet, conçus pour s’inscrire dans un site à la superficie réduite, les équipements de traitement en place forment des installations complexes, sensibles aux variations de débit et de charge.
36 E- La rémunération de l'exploitant
Rémunération exploitant Coût du m3
2002 4,88 M€ HT 0,140 € HT
2003 6,25 M€ HT 0,188 € HT
3,02 M€ HT 0,053 € HT
2,85 M€ HT 0,102 € HT
Evolution du coût du m3
34,29%
Recettes extérieures * Coût relatif d'épuration du m3
Evolution du coût du m3 * Brasseries de Champigneulles, primes Agence de l'Eau
2004 7,08 M€ HT 0,212 € HT 12,77%
92,45%
2005 7,45 M€ HT 0,227 € HT 7,08%
3,17 M€ HT 0,117 € HT 14,71%
3,96%
3,22 M€ HT 0,129 € HT
2007 7,49 M€ HT 0,204 € HT -13,56%
3,46 M€ HT 0,127 € HT
10,26%
-1,55%
2008 7,64 M€ HT 0,224 € HT 9,80%
2,12 M€ HT 0,146 € HT 14,96%
1,87 M€ HT 0,169 € HT 15,75%
2009 5,55 M€ HT 0,173 € HT -22,77%
2,07 M€ HT 0,108 € HT -36,09%
Rémunération de l'exploitant
En million € HT
Le coût direct du mètre cube d'eau épuré s'établit en 2009 à 0,173 € HT. En intégrant les recettes extérieures du service, à savoir les versements des Brasseries de Champigneulles et les primes de l’Agence de l’Eau, le coût du m3 épuré s'élève alors 0,108 € HT.
2006 7,47 M€ HT 0,236 € HT
10 8 6 4 2 0 à
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
La diminution enregistrée en 2009 par rapport à 2008 est due à l’application du nouveau contrat d'exploitation de la station d’épuration passé avec VEOLIA EAU.
En € HT/m3 0,25
Coût de l'épuration du m3 lié au contrat d'exploitation
0,2 0,15 0,1 0,05 0 2002
2003
2004
2005
co ût du m3 ho rs recettes extérieures co ût relatif du m3 avec recettes extérieures
2006
2007
2008
2009
2009
37
III-2 LES INVESTISSEMENTS A- Les travaux sur le réseau
•
Les travaux de renouvellement, de renforcement et de réhabilitation des canalisations d'assainissement Les travaux sur les réseaux d’assainissement ont concerné 4 941 m pour un coût de 2 011 656 €. Le linéaire renouvelé représente 0,38 % du linéaire total.
RENOUVELLEMENT D'ASSAINISSEMENT MENE PAR COMMUNE COMMUNE TOMBLAINE
RUE
NATURE DES TRAVAUX
Rue Eugène Potier
Collecteur EP/EU
Rue de Bretagne
Renforcement assainissement
Rue Blériot Rue Guynemer
Renforcement assainissement Renforcement assainissement
Impasse Clément Ader
Création d'un fossé aqueduc 4
SAULXURES
LUDRES
NANCY
LAXOU
LANEUVEVILLE
Quai de la Bataille
Renouvellement assainissement
Quai de la Bataille
Réhabilitation collecteur
Avenue Paul Doumer
Renouvellement branchements Réhabilitation collecteur
Rue Hélène Boucher
Réhabilitation collecteur
Rue de la Craffe Rue Raymond Vanier Rue Antoine de St-Exupéry Rue Marie Marvingt Rue Général Hulot
Renforcement assainissement Réhabilitation collecteur Réhabilitation collecteur Réhabilitation collecteur Réhabilitation collecteur
Avenue du Xxè Corps
Réhabilitation branchements
Rue Régniéville
Réhabilitation collecteur
Rue de l'Asnée
Réhabilitation collecteur
Rue Jules Ferry
Réparation branchement assainissement
Rue Raoul Cézard 5RD 400)
Mise en séparatif du réseau
Rue Maurice André
Réhabilitation collecteur
Avenue Saint-Sébastien
Réhabilitation collecteur
VILLERS Avenue Saint-Sébastien Rue JF Kennedy
Renouvellement assainissement Réhabilitation collecteur Réhabilitation collecteur Renouvellement assainissement
HEILLECOURT
Allée du Vieux Moulin
Création réseaux EU et EP
ESSEY
Chemin du Jard
Réhabilitation collecteur
TOTAUX
Diam.
Long.
Montant
600 300
75 m 46 m
71 365 €
600 500 400 400 500
64 m 171 m 90 m 342 m 134 m
178 864 € 80 780 € 34 250 €
227 509 €
-
-
300 500 300 500 800 150-250 600 300 400 315 300 300 300 300 300 250 300
41 m 92 m 95 m 115 m 40 m 35 m 54 m 117 m 26 m 216 m 121 m 77 m 119 m 252 m 6m 12 m 103 m
300 400 150
62 m 213 m
300
966 m
500
175 m
600
80 m
400 300 400 500 500 500 400 400
174 m 40 m 155 m 19 m 3m 28 m 206 m 74 m
315 EU 315 EP
124 m 97 m
93 775 €
500
82 m
26 075 €
4941 m
2 011 656 €
52 392 € 84 792 € 16 347 € 21 828 € 37 426 € 86 158 € 28 412 € 23 550 € 28 844 € 77 106 € 3 866 € 9 094 € 31 842 € 52 849 € 900 €
479 165 €
38 843 € 70 781 € 9 907 € 14 566 € 44 542 € 85 828 €
38 LONGUEUR DE COLLECTEURS PAR COMMUNES AU 31 DECEMBRE 2009 UNITAIRE
EAUX USEES
EAUX PLUVIALES
TOTAL
ART SUR MEURTHE
0,41 km
11,90 km
7,24 km
19,54 km
DOMMARTEMONT
5,46 km
0,59 km
0,44 km
6,49 km
ESSEY LES NANCY
21,05 km
18,16 km
24,40 km
63,61 km
COMMUNE
FLEVILLE DEVANT NANCY
1,86 km
19,66 km
16,03 km
37,54 km
HEILLECOURT
6,32 km
33,62 km
35,10 km
75,04 km
HOUDEMONT
7,20 km
12,11 km
16,14 km
35,44 km
JARVILLE LA MALGRANGE
21,70 km
8,13 km
6,20 km
36,02 km
LANEUVEVILLE DEVANT NANCY
27,45 km
17,00 km
18,71 km
63,16 km
LAXOU
30,23 km
9,81 km
17,27 km
57,31 km
LUDRES
24,70 km
31,08 km
30,11 km
85,89 km
MALZEVILLE
24,45 km
8,10 km
13,63 km
46,18 km
MAXEVILLE
19,74 km
16,01 km
17,01 km
52,77 km 238,29 km
NANCY
194,07 km
18,31 km
25,92 km
PULNOY
3,14 km
19,21 km
21,85 km
44,20 km
21,53 km
6,88 km
7,43 km
35,84 km
SAINT MAX SAULXURES LES NANCY
2,88 km
22,31 km
22,23 km
47,42 km
SEICHAMPS
2,75 km
22,61 km
24,12 km
49,49 km
TOMBLAINE
15,94 km
15,09 km
15,68 km
46,71 km
VANDOEUVRE LES NANCY
84,26 km
25,20 km
32,70 km
142,17 km
VILLERS LES NANCY
38,14 km
23,59 km
40,23 km
101,97 km
553,31 km
339,38 km
392,42 km
1 285,10 km
Total
B- La programmation et les projets de travaux Suite à la délibération du Conseil de Communauté du 26 juin 2009, le projet de zonage d'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales du Grand Nancy a fait l'objet d'une enquête publique qui s'est déroulée dans chacune des 20 communes du Grand Nancy du 21 septembre au 21 octobre 2009. Suite à cette enquête, le zonage a été approuvé par le Bureau de Communauté du 28 janvier 2010. La finalisation du schéma directeur d'assainissement en 2008, a conduit à l'élaboration du zonage d'assainissement tant dans le domaine des eaux usées que du point de vue de la gestion des eaux pluviales. Ces plans de zonage ont fait l'objet d'une enquête publique lors de l'hiver 2009. Le zonage d’assainissement du Grand Nancy, approuvé par délibération du Bureau Communautaire du 28 janvier 2010 définit : Pour les eaux usées : 1. les zones d’assainissement collectif, 2. les zones d’assainissement non-collectif, Pour les eaux pluviales : 1. les zones où l’infiltration des eaux pluviales est possible, 2. lorsque l’infiltration est impossible, les limites de débit, fixées selon les secteurs, que les rejets des eaux pluviales au réseau de collecte ne doivent pas dépasser.
39 1) Dans les zones d’assainissement collectif, le Grand Nancy assure la collecte de l’ensemble des eaux usées domestiques, leur stockage, leur épuration et leur rejet ou leur utilisation. Le branchement sur le réseau de collecte des eaux usées est obligatoire pour toute construction ou installation, 2) Dans les zones d’assainissement non-collectif, la mise en place d’une filière d’assainissement non-collectif à la réglementation en vigueur et en adéquation avec l’aptitude des sols à recevoir un tel système est obligatoire, 3) Dans les zones où le sol est favorable à l’infiltration des eaux pluviales, leur infiltration est obligatoire, 4) Dans les zones où le sol est défavorable à l’infiltration des eaux pluviales, le rejet des eaux pluviales au réseau de collecte est autorisé pour un débit limité. Le Grand Nancy a fixé les limites de ce débit que les rejets d’eaux pluviales ne doivent pas dépasser. Il est alors nécessaire de prévoir un ouvrage de stockage temporaire des eaux pluviales.
Les principaux projets en cours sont :
Eaux pluviales
La réalisation du bassin de rétention de 40 000 m3 sur le ruisseau de l'Embanie à Ville-en-Vermois et la restauration des berges du ruisseau de l'Hurpont sur 3,50 km (jusqu'à sa confluence avec le ruisseau du Frahaut). Travaux à réaliser sur la période fin 2010 – premier trimestre 2011, après l'acquisition des terrains début 2010.
Une étude diagnostique des eaux claires parasites sur le réseau de Vandoeuvre-lèsNancy. Elle sera réalisée en 2010
Eaux usées La modification du réseau d'assainissement en créant une conduite dédiée à la collecte des eaux usées, rue Victor Bach à Vandoeuvre-lès-Nancy, en coordination avec le projet d'aménagement de surface de cette voie.
40
IV – LE SERVICE PUBLIC DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF (SPANC) L'assainissement non collectif, encore appelé assainissement autonome, désigne tout système d'assainissement effectuant la collecte, le prétraitement, l'épuration, l'infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des immeubles non raccordés aux réseaux publics d'assainissement. Par délibération du 16 décembre 2005, la Communauté Urbaine a mis en place le Service Public d'Assainissement Non-Collectif (S.P.A.N.C.).
A- Les caractéristiques techniques du service au 31 décembre 2009
•
Nombre d'habitations en Assainissement Non Collectif Communes Art-sur-Meurthe Dommartemont Essey-lès-Nancy Fléville-devant-Nancy Heillecourt Houdemont Jarville-la-Malgrange Laneuveville-devant-Nancy Laxou Ludres Malzéville Maxéville Nancy Pulnoy Saint-Max Saulxures-lès-Nancy Seichamps Tomblaine Vandœuvre-lès-Nancy Villers-lès-Nancy
TOTAL
•
Nombre de dispositifs ANC
Installations controlees
Installations non conformes
Installations à l’origine d’une pollution
16 6 8 7 2 1 0 165 8 12 96 12 33 4 8 2 2 16 6 17
9 6 4 6 1 1 0 30 2 10 17 7 12 2 7 1 2 11 1 10
6 3 3 6 0 0 0 10 1 6 11 3 9 1 5 0 1 10 1 4
2 0 0 6 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 7 1 1
421
139
80
18
Indice de mise en œuvre des l'assainissement non collectif
A- Eléments obligatoires pour l'évaluation de la mise en œuvre du service public d'assainissement non collectif (100 pts) Délimitation des zones d'assainissement non collectif par une délibération (1) Application d'un règlement du service public d'assainissement non collectif approuvé par une délibération Mise en œuvre de la vérification de conception et d'exécution des installations réalisées ou réhabilitées depuis moins de huit ans Mise en œuvre du diagnostic de bon fonctionnement et d'entretien des autres installations
0 20 30 30
B- Eléments facultatifs du service public d'assainissement non collectif (40pts) Existence d'un service capable d'assurer à la demande du propriétaire l'entretien des installations Existence d'un service capable d'assurer à la demande du propriétaire les travaux réalisation ou réhabilitation des installations Existence d'un service capable d'assurer le traitement des matières de vidange Total de l'indice (sur 140 pts) : (1)
Ce schéma a été délibéré le 28 janvier 2010
0 0 0 80
41 B- Le contrôle des installations
•
Le contrôle des installations neuves ou réhabilitées 2006 à 2008 8 4
2009 0 3
2006 à 2008
2009
81
50
Installations conformes Installations conformes avec réserves* Installations non-conformes
16 13 52
11 11 28
Contrôle de bon fonctionnement
0
0
Installations conformes Installations non-conformes Installations conformes avec réserves*
0 0 0
0 0 0
Contrôle de conception Contrôle de bonne exécution
•
Le contrôle des installations existantes
Diagnostic initial
* la filière de traitement est conforme. Les réserves portent sur des points n'influençant pas le traitement et n'entraînant pas de nuisance.
C- La tarification et les recettes du service En contrepartie des opérations de vérification, le montant de la redevance perçue auprès des utilisateurs s'établit à :
Nombre de factures émises 170 € HT – Contrôle des installations neuves ou réhabilitées 68 € HT – Contrôle des installations existantes
2006 à 2008
2009
83
34
3
3
80
31
D- Indicateur de performance : le taux de conformité des installations Ratio entre le nombre d'installations contrôlées conformes à la réglementation et le nombre total d'installations contrôlées (x100). Nombre d'installations (neuves, réhabilitées ou existantes) contrôlées conformes et conformes avec réserves à la réglementation en 2009. Nombre total d'installations (neuves, réhabilitées ou existantes) contrôlées en de 2006 à 2008 et en 2009
Ratio =
66 x 100 139
=
66 139
47,5 % d'installations conformes au 31 décembre 2009.
42
V- LES ASPECTS FINANCIERS A- La tarification et la facturation
•
Le prix de l'eau
Conformément à la délibération du Conseil de Communauté du 11 décembre 2009, le prix de vente de l'eau, de la redevance, du prélèvement des prestations annexes pour 2010 est fixé comme suit :
43
44
LE PRIX DU M3 D'EAU DE 2009 à 2010
Rubrique de facturation Fourniture d'eau Redevance d'assainissement Part Communauté Urbaine Redevance pollution domestique Redevance pour modernisation des réseaux de collecte Redevance VNF Redevance préservation des ressources en eau Part Tiers
2009 1,2462 1,0457 2,2919 0,4240 0,3000 0,0309 0,0316 0,7865
2010 1,3023 1,0352 2,3375 0,4320 0,2740 0,0306 0,0465 0,7831
-0,43%
TOTAL HT TOTAL TTC
3,0784 3,2477
3,1206 3,2922
1,37%
2009 389,7254 39,0600 428,79
2010 395,0680 39,8400 434,91
% 1,37%
3,5732
3,6242
1,43%
Facture-type de 120 m3 consommation 120 m3 (TTC) abonnement annuel (TTC) TOTAL TTC PRIX MOYEN DU M3 TTC
% 4,50% -1,00% 1,99% 1,89% -8,67% -0,97% 47,15%
1,37%
2,00% 1,43%
Le prix de l'eau se répartit de la manière suivante :
29,43%
38,37% 32,20%
- 38,37 % potable, - 32,20 % usées, - 29,43 % organismes
pour la distribution et la production d'eau pour la collecte et la dépollution des eaux pour les redevances et taxes versées aux publics, y compris la T.V.A.
45
EVOLUTION DU PRIX M3 D'EAU DE 2002 à 2010 LIBELLES EAU ASSAINISSEMENT TOTAL COMMUNAUTE HT EVOLUTION % FNDAE POLLUTION DOMESTIQUE MODERNISATION RESEAUX DE COLLECTE PRELEVEMENT VOIES NAVIGABLES TOTAL TIERS HT EVOLUTION % TOTAL HT TOTAL TTC EVOLUTION %
2002 2003 2004 2005 1,1068 1,1068 1,1068 1,1345 0,8507 0,8932 0,9289 0,9521 1,9575 2,0000 2,0357 2,0866 2,17 1,78 2,50 0,0213 0,0213 0,0213 0,6525 0,6380 0,5190 0,5400
2006 2007 2008 2009 1,1629 1,1920 1,2099 1,2462 0,9759 1,0003 1,0153 1,0457 2,1388 2,1923 2,2252 2,2919 2,50 2,50 1,50 3,00
2010 1,3023 1,0352 2,3375 1,99
0,5860
0,4320 0,2740 0,0465 0,0306 0,7831 -0,43 3,1206 3,2922 1,37
0,7810
0,0290 0,0290 0,0290 0,0290 0,0290 0,0290 0,0198 0,0198 0,0198 0,0198 0,0292 0,0292 0,7226 0,7081 0,5891 0,5888 0,6442 0,8392 -2,01 -16,81 -0,05 9,41 30,27 2,6801 2,7081 2,6248 2,67540 2,7830 3,0315 2,8275 2,8570 2,7692 2,8225 2,9361 3,1982 1,04 -3,08 1,93 4,02 8,93
3,5000
Prix total 3,0000
2,8275
2,8570
2,7692
2,8225
3,1982
3,1728
2,0000
2,0357 2,0866
3,2477
3,2922
2,9361
2,5000
1,9575
0,4240 0,4240 0,3000 0,3000 0,0290 0,0316 0,0292 0,0309 0,7822 0,7865 -6,79 0,55 3,0074 3,0784 3,1728 3,2477 -0,79 2,36
2,1388
2,1923
2,2252
2,2919 2,3375
2,0000
Part Grand Nancy 1,5000 2002
•
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
La facturation
En 2009, 92 579 factures ont été éditées. Le nombre de factures d’eau reçues dans l’année par les abonnés dépend du volume consommé et du moyen de paiement choisi, ainsi : - 382 abonnés consommant plus de 5000 m3 par an reçoivent une facture trimestrielle basée sur un relevé de leur compteur, - 10 770 clients ayant choisi de régler leur consommation d’eau par mensualités constantes (prélèvement automatique) reçoivent une facture annuelle de régularisation suite au relevé de leur compteur,
- 42 985 clients reçoivent deux factures par an : l’une correspond à une estimation de consommation semestrielle, l’autre est établie suite au relevé du compteur, 6 653 clients règlent prélèvement semestriel.
par
- 23 550 clients ont choisi de communiquer leur index réel en lieu et place d’une estimation
Les abonnés qui optent pour les moyens automatisés de paiement (prélèvement mensuel ou semestriel) mis à leur disposition par le Grand Nancy sont également de plus en plus nombreux.
46 FACTURE TYPE DE 120 M3
47
•
48 B- Les dépenses et les recettes Au cours de l’année 2009, le montant total des dépenses des budgets annexes d’eau et d’assainissement, y compris les opérations d’ordre, s’est élevé à 70,39 M€. En corollaire, 77,72 M€ de recettes ont été encaissées.
•
Résultat d'exploitation
Les dépenses d’exploitation de l’année 2009 du Budget de l’Eau ont été réalisées à hauteur de 19,88 M€ et les recettes d’exploitation à 24,77 M€, déterminant un excédent d’exploitation de 4,89 M €.
Pour le budget de l’assainissement, ce sont 24,93 M€ de dépensés au titre de la section d’exploitation, pour 32,27 M€ de recettes encaissées, établissant de ce fait un excédent d’exploitation à hauteur de 7,34 M€.
BUDGET DE L'EAU
BUDGET DE L'ASSAINISSEMENT DEPENSES
Réalisations 19,88 M € HT Frais de gestion du service et du patrimoine 24,46%
Réalisations 24,93 M € HT Frais de gestion du service et du patrimoine 9,56%
Dotations aux amortissements 18,15%
Frais de personnel 23,02%
Frais de personnel 17,88%
Frais financiers 4,80%
Dotations aux amortissements 27,82%
Reversements de taxes 3,39%
Frais d'exploitation des usines des eaux 16,51%
Reversements de taxes 34,45%
BUDGET DE L'EAU
Frais d'exploitation des stations d'épuration 18,04%
BUDGET DE L'ASSAINISSEMENT RECETTES
Réalisations 24,77 M € HT
Recettes diverses 2,07%
Résultat précédent 12,26%
Frais financiers 1,92%
Amortissements des subventions 2,76% Vente d'eau et abonnement 80,27%
Réalisations 32,27 M € HT Recettes diverses 3,05% Participations au Amortissements Résultat fonctionnement dedes subventions précédent 2,05% 5,22% la STEP 6,37% Redevance d'assainissement 44,11%
Contribution eaux pluviales 9,21%
Taxes à reverser 2,64%
Taxes à reverser 29,98%
49 Les principaux postes de dépenses concernent :
- les frais de personnel réalisés sont légèrement en baisse par rapport à 2008 (4,58 M€ en eau et 4,46 M€ en assainissement. Ils tiennent compte des départs en retraite, du G.V.T. (glissement – vieillesse - technicité) et des recrutements effectués selon le plan de recrutement adapté aux besoins du service. - les frais financiers, dont la baisse comparée à 2008 (0,95 M€ en eau et 0,48 M€ en assainissement) est liée à l'arrivée à échéance de certains emprunts. - les frais d'exploitation des usines sont en diminution par rapport à 2008, compte tenu des efforts de gestion des services et de la baisse des consommations. Ainsi, pour l'usine des eaux, ils passent à 3,28 M€ contre 3,91 M€ en 2008 et pour la station d'épuration, ils s'affichent à hauteur de 4,50 M€ en 2009 contre 4,85 M€ l'année précédente.
- les reversements de taxes et redevances pour un montant total de 0,67 M€ pour le budget de l’eau et de 8,58 M€ pour le budget de l’assainissement font suite à l'encaissement pour le compte de l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse et les Voies Navigables de France de ces mêmes taxes auprès des destinataires de factures d'eau. Elles sont globalement stables par rapport à 2008. -
les dotations aux amortissements et provisions pour un montant de 5,53 M€ en eau et 4,52 M€ en assainissement.
-
les frais de gestion du service et du patrimoine, dont les consommations pour les deux budgets, sont comparables à celles des précédents exercices (4,86 M€ eau et 2,38 M€ en assainissement).
Les recettes réelles sont constituées par : - le produit de la facturation de l’eau, qui globalement apporte 19,88 M€ au budget de l’eau et la redevance d’assainissement pour 14,23 M€. Ces produits sont constants par rapport à 2008, néanmoins la hausse des tarifs de 3 % de 2009 par rapport à 2008 est de fait annihilée par la baisse des volumes d'eau consommée de l'ordre de 2 % l'an. - le reversement des taxes encaissées pour le compte de tiers a apporté une recette de 0,65 M€ en eau et de 9,67 M€ en assainissement. - la redevance eaux pluviales, encaissée au budget de l’assainissement, est versée par le budget général pour 2,97 M€, résultat d’un calcul, qui prend en compte 28 % des charges du Compte Administratif de l’année n-1 du budget de l’assainissement et 33 % des
amortissements techniques et des intérêts des emprunts. - les participations au fonctionnement de la station d'épuration, versées par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et les brasseries Kronenbourg au bénéfice du budget de l’assainissement, s'élèvent à 2,06 M€. Ces produits sont stables par rapport à 2008. - des recettes diverses apportent 0,51 M€ en eau et 0,98 M€ en assainissement, elles concernent particulièrement les travaux de branchements pour le compte de particuliers et leurs participations associées. - 3,04 M€ pour le budget de l’eau et 1,69 M€ pour celui de l’assainissement sont repris au titre des excédents des exercices précédents
50
•
Dépenses d’investissement et Recettes d’investissement
Les dépenses et les recettes réelles d’investissement (hors emprunts et autofinancement) ont été regroupées budgétairement dans les autorisations de programme suivantes :
COMPTE ADMINISTRATIF PAR AUTORISATIONS DE PROGRAMME (en milliers d'€ HT) – DEPENSES D'INVESTISSEMENT DEPENSES D'INVESTISSEMENT Amélioration du traitement de l'eau Réseaux de distribution d'eau potable Modernisation de la STEP de Maxéville Réseaux de collecte des eaux usées
REALISE 2,13 5,43 2,16 3,23
TOTAUX
12,95
Réseaux de collecte des eaux usées 24,93% Modernisation de la STEP de Maxéville 16,68%
Amélioration du traitement de l'eau 16,48% Réseaux de distribution d'eau potable 41,91%
COMPTE ADMINISTRATIF PAR AUTORISATIONS DE PROGRAMME (en milliers d'€ HT) – RECETTES D'INVESTISSEMENT RECETTES D'INVESTISSEMENT Amélioration du traitement de l'eau Réseaux de distribution d'eau potable Modernisation de la STEP de Maxéville Réseaux de collecte des eaux usées TOTAUX
REALISE 0,0 0,72 0,002 1,03 1,75
51
Amélioration du traitement de l’eau Cette rubrique (2,13 M€ de dépenses) concerne essentiellement l'amélioration du transfert de l'eau produite vers le réseau de distribution, en sortie d'usine Edouard Imbeaux (0,25 M€), les travaux de rénovation du barrage et de la microcentrale de Méréville ainsi que des bâtiments administratifs (0,46 M€), l'amélioration et la mise en service de la nouvelle filière de traitement de l'eau par ultrafiltration de l'usine Edouard Imbeaux (0,36 M€) et les équipements complémentaires des usines, dans le cadre des travaux de renouvellement (1,06 M€).
Réseaux de distribution d’eau potable Les principaux postes de dépenses réalisées (5,428 M€ de dépenses et 0,72 M€ de recettes) concernent les travaux sur le réseau de distribution d'eau potable (raccordements, grosses réparations, création de chambres de comptage) (0,19 M€), les renouvellements de canalisations, notamment en accompagnement des programmes de voirie, les branchements neufs pour les constructions nouvelles ou en renouvellement (3,31 M€), le démarrage des travaux du réservoir de Clairlieu pour (0,04 M€), les études du schéma directeur (0,13 M€), le renforcement des réseaux rue Ambroise Paré à Nancy et Maxéville (0,09 M€), les travaux sur transformateurs électriques, réservoirs et stations (0,54 M€), la fin de la réhabilitation de la station et du réservoir de Bellevue (0,13 M€) et les achats de matériels informatiques d'exploitation (compteurs, groupes électrogènes) pour le réseau, et l'acquisition des véhicules, ainsi que les droits de tréfonds nécessaires au passage des conduites (1 M€). Une recette de 0,72 M€ concerne une subvention de l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse pour le renouvellement des canalisations et des participations financières en régularisation de subventions d'équipements.
Modernisation de la station d’épuration Les dépenses d'un montant total de 2,16 M€ ont permis de régler le solde du marché relatif au traitement de l'azote (1 M€), les travaux d'équipements complémentaires prévus par l'exploitant et acceptés par la collectivité dans le cadre du compte de renouvellement (1,16 M€). Des recettes à hauteur de 0,003 M€ concernent le remboursement, par l'exploitant de la station, des travaux de remise en état des locaux.
Réseaux de collecte des eaux usées Cette enveloppe regroupe pour 3,23 M€ les travaux de renouvellement et d’amélioration des réseaux d’assainissement (1,86 M€), les achats de matériels informatiques d'exploitation (pluviomètres, capteurs, sondes, matériels de sécurité …), les acquisitions de véhicules ainsi que les droits de tréfonds de passage des conduites (0,94 M€), la réalisation des branchements neufs d'évacuation des eaux usées (0,2 M€) et les travaux de réhabilitation de la station de pompage de Fléville (0,23 M€). Les recettes perçues pour 1,03 M€ concerne l'encaissement d'une subvention de l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse pour le raccordement des réseaux de La Madeleine à la station de pompage de Laneuveville (0,62 M€) et des participations financières en régularisation de subventions d'équipements (0,41 M€).
52 DEPENSES D’INVESTISSEMENT PAR NATURE Réalisations 12,95 M€ HT
Am ort issem ent s d es sub vent ions 5,28%
BUDGET DE L'ASSAINISSEMENT
Rem b oursem ent d u cap it al d e la d et t e 22,82%
Déf icit ant érieur rep ort é 13,52%
Remboursement du capital de la dette Déficit antérieur reporté
20%
32%
Participation 4% Achats de terrains et
Part icip at ions 4,05%
matériels
Travaux sur usines d es eaux et sit es d e p om p age 13,40%
BUDGET DE L'EAU
Achat s d e t errains et m at ériels 6,56% Travaux d e b ât im ent s 0,43% Travaux sur réseau d e d ist rib ut ion d 'eau p ot ab le 33,94%
2% Travaux de bâtiments 0% Amortissements des
Travaux sur réseau de
subventions 5%
collecte des eaux usées Travaux sur station
18%
d'épuration 19%
Réalisations 12,63 M€ HT
Les dépenses réelles d’investissement (hors autorisations de programme), sont essentiellement constituées par : - Le remboursement du capital de la dette (2,96 M€ en eau et 2,51 M€ en assainissement) - Les amortissements des subventions (0,68 M€ en eau et 0,66 M€ en assainissement) - Le déficit antérieur reporté (1,75 M€ en eau et 4,07 M€ en assainissement).
RECETTES D’INVESTISSEMENT PAR NATURE Réalisations 11,00 M€ HT Dot at ions aux am ort issem ent s et p rovisions 50,28%
Af f ect at ion d es résult at s 15,92%
Sub vent ions (aide de l'Agence de l'Eau RhinMeuse) 2,28%
Dotations aux
Divers BUDGET DE L'ASSAINISSEMENT Affectation des résultats
0,03%
amortissements et
42,07%
provisions 46,71%
Part icipat ions 4,25%
Em prunt s 27,27%
BUDGET DE L'EAU
Emprunts
Participations
3,18%
4,83%
Réalisations 9,68 M€ HT
Subventions (aide de l'Agence de l'Eau RhinMeuse) 3,18%
53 Les recettes réelles d’investissement (hors autorisations de programme), sont essentiellement constituées par :
- les dotations aux amortissements et provisions (5,53 M€ en eau et 4,52 M€ en assainissement). Il s'agit d'une opération d'ordre (transfert entre la section d'exploitation et la section d'investissement) destinée à constater le vieillissement du patrimoine. Cette recette doit, conformément aux dispositions comptables, financer prioritairement le remboursement du capital de la dette, - la couverture du déficit d’investissement de l’année précédente (autofinancement) : 1,75 M€ en eau et 4,07 M€ en assainissement, - les emprunts consommés à hauteur de 3 M€ pour le budget de l’eau et de 0,31 M€ pour l’assainissement,
•
SPANC (Service Public d'Assainissement Non-Collectif)
Pour assurer le fonctionnement de ce service, le budget annexe correspondant a enregistré les mouvements suivants : - 1 963,50 € ont été dépensés pour la quote-part de rémunération du personnel affecté à 1/8ème du temps et au remboursement des frais du véhicule (rattachés au budget de l'assainissement) utilisé pour accomplir ses missions, - 2 618 € de recettes ont été encaissées, au titre des redevances pour la vérification de la conception des ouvrages et leur contrôle périodique, conformément au tarif voté par le Conseil de Communauté le 16 décembre 2005, - 538 € de subventions ont été octroyées par l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse - 1 261,50 € d'excédents reportés,
De ce fait, 2 454 € d'excédents sont capitalisés.
54 C- Actions de solidarité et de coopération décentralisée dans le domaine de l'eau
•
Actions de solidarité
Il n'y a pas de versement à un fond de solidarité au titre de l'aide au paiement des factures de personnes en situation de précarité Il convient de préciser que par décision de bureau, des dégrèvements peuvent être accordés. A ce titre, en 2009, ils représentent 40 454 m3 pour un montant de 103 044 €.
•
Actions de coopération décentralisée
La loi Oudin du 27 janvier 2005 a autorisé les collectivités locales, les établissements publics, les agences de l'eau chargées des services publics de l'eau et de l'assainissement à mener des actions de coopération internationale relevant du développement. Elles peuvent consacrer 1 % de leurs budgets à ces actions.
Un fond de 100 000 € a été doté au titre de l'exercice 2009. Un comité de sélection "fonds eau" est chargé d'examiner les demandes conformément au règlement d'intervention adopté en conseil de communauté le 26 juin 2009.
Par délibération du bureau du 26 septembre 2009, les projets et les subventions de cofinancement suivants on été retenus et accordés : Adduction d'eau à Ampanefena (Madagascar) comportant la construction d'une station de pompage, d'un château d'eau de 150 m3, de 10 bornes fontaines pour un montant de 25 500 €.
Puits cimenté à Talassou et Inajad (Niger) pour un montant de 14 000 €.
Assainissement à Ampanefena : traitement des eaux de vidanges des fosses septiques pour un montant de 15 500 €
Diversificaton et sécurisation de l'alimentation en eau de la ville de Tugrund (Mongolie) pour un montant de 24 000 €
Ces projets sont portés par l'Association du Réseau des Experts en Environnement et Développement (AREED). Appui au développement des capacités de la commune de Gao (Mali), projet porté par la commune de Maxéville pour un montant de 20 000 €
55
IV- LES ANNEXES
A AN NN NEEX XEE 1 1 :: LLIIS STTEE R REEC CA AP PIITTU ULLA ATTIIV VEE D DEES S IIN ND DIIC CA ATTEEU UR RS SD DEE P PEER RFFO OR RM MA AN NC CEE
56
A AN NN NEEX XEE 2 2 :: LLEES S IIN ND DIIC CA ATTEEU UR RS SD DEE P PEER RFFO OR RM MA AN NC CEE
59
A AN NN NEEX XEE 3 3 :: LLEE R RA AP PP PO OR RTT D DEE LL’’A AR RS S
70
A AN NN NEEX XEE 4 4 :: D DU UR REEEE D D''EEX XTTIIN NC CTTIIO ON ND DEE LLA AD DEETTTTEE
78
56
A AN NN NE EX XE E1 1 :: LLIIS ST TE ER RE EC CA AP PIIT TU ULLA AT TIIV VE ED DE ES S IIN ND DIIC CA AT TE EU UR RS SD DE E P E R F O R M A N C E PERFORMANCE S cc d lle Se errvviicce ep pu ub blliiINDICATEURS d''e ea au up po otDE ta ab bPERFORMANCE e LISTE RECAPITULATIVE DES Circulaire du 28 avril 2008 Service public d'eau potable Indicateurs descriptifs des services Libellé
Objet-Définition
Référence sommaire
Estimation du nombre d'habitants desservis
Nombre d'habitants inclus dans le périmètre de gestion
Annexe 2 p 59
Prix TTC du service au m3 pour 120 m3
Prix du service de l'eau potable TTC pour 120 m 3
Annexe 2 p 59
Délai maximal d'ouverture des branchements Temps d'attente maximum auquel s'est engagé pour les nouveaux abonnés défini par le l'opérateur du service pour la fourniture de l'eau aux Annexe 2 p 59 service nouveaux abonnés
Indicateurs de performance Libellé
Objet
Référence sommaire
Taux de conformité des prélèvements sur les Pourcentage de prélèvements aux fins d'analyses eaux distribuées réalisés au titre du contrôle microbiologiques réalisés par la DDASS ou par Annexe 2 p 59 et Annexe 3 p 70 sanitaire par rapport aux limites de qualité l'opérateur jugés conformes selon la réglementation en pour ce qui concerne la microbiologie vigueur Taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées réalisés au titre du contrôle Pourcentage de prélèvements aux fins d'analyses sanitaire par rapport aux limites de qualité physiologiques réalisés par la DDASS ou par l'opérateur Annexe 2 p 60 et Annexe 3 p 70 pour ce qui concerne les paramètres physico- jugés conformes selon la réglementation en vigueur chimiques Evaluer le niveau de connaissance des réseaux d'eau Indice de connaissance et de gestion potable, s'assurer de la qualité de la gestion patrimoniale Annexe 2 p 60 patrimoniale des réseaux d'eau potable et suivre leur évolution Rendement du réseau de distribution
Part des volumes d'eau introduits dans le réseau de Annexe 2 p 60 distribution qui est consommée
Indice linéaire des volumes non comptés
Ratio entre le volume non compté (différence entre le volume mis en distribution et le volume comptabilisé) et le Annexe 2 p 61 linéaire de réseau de desserte
Indice linéaire de perte en réseau
Ratio entre le volume de pertes (différence entre le volume mis en distribution et le volume consommé) et le Annexe 2 p 61 linéaire de réseau de desserte
Quotient du linéaire moyen du réseau de desserte Taux moyen de renouvellement des réseaux renouvelé sur les 5 dernières années par la longueur du Annexe 2 p 60 d'eau potable réseau de desserte Niveau d'avancement (en %) de la démarche Indice d'avancement de la protection de la administrative et opérationnelle de protection du ou des Annexe 2 p 61 ressource en eau points de prélèvement de l'eau dans le milieu naturel d'où provient l'eau potable distribuée Montant des abandons de créances ou des Abandons de créance annuels et montants versés à un Annexe 2 p 61 versements à un fond de solidarité fond de solidarité divisé par le volume facturé Nombre de coupures d'eau liées au fonctionnement du Taux d'occurrence des interruptions de service réseau public, dont les abonnés concernés n'ont pas été Annexe 2 p 61 non programmées informés à l'avance par milliers d'abonnés Taux de respect du délai maximal d'ouverture Pourcentage du nombre d'ouvertures de branchements des branchements pour les nouveaux réalisées dans le délai auquel s'est engagé le service Annexe 2 p 61 abonnés clientèle
Durée d'extinction de la dette de la collectivité
Durée théorique nécessaire pour rembourser la dette du service d'eau potable si la collectivité affecte à ce Annexe 4 p 78 remboursement la totalité de l'autofinancement dégagé par ce service
Taux d'impayés sur les factures d'eau de Taux d'impayés au 31/12 de l'année N sur les factures Annexe 2 p 63 l'année précédente émises au titre de l'année N-1
Taux de réclamation
Réclamations écrites relatives au service de l'eau à Annexe 2 p 63 l'exception de celles relatives au niveau du prix
57
S e lliicc d n d'assainissement Se errvviiccService ep pu ub bpublic d''a assssa aiin niisssse em me ecollectif ntt cco olllle eccttiiff Indicateurs descriptifs des services Libellé Objet-Définition Référence sommaire Estimation du nombre d'habitants desservis par un réseau de collecte des eaux usées, Nombre d'habitants inclus dans le périmètre de gestion Annexe 2 p 63 unitaire ou séparatif Nombre d'autorisation de déversement Nombre d'arrêtés autorisant le déversement d'eaux usées d'effluents d'établissements au réseau de Annexe 2 p 64 non domestiques dans le réseau de collecte collecte des eaux usées Quantité de boues issues des ouvrages Quantité de boues issues de la STEP évacuées en vue Annexe 2 p 64 d'épuration de leur valorisation ou élimination Prix TTC du service au m3 pour 120 m3
Prix du service de l'assainissement TTC pour 120 m 3
Annexe 2 p 64
Indicateurs de performance Libellé
Objet Référence sommaire Quotient du nombre d'abonnés desservis par le service Taux de desserte par des réseaux de collecte d'assainissement non collectif sur le nombre potentiel Annexe 2 p 65 des eaux usées d'abonnés de la zone relevant de ce service Indice de connaissance et de gestion Evaluer le niveau de connaissance des réseaux patrimoniale des réseaux de collecte des eaux d'assainissement, s'assurer de la qualité de la gestion Annexe 2 p 65 usées patrimoniale et suivre leur évolution Conformité de la collecte des effluents aux prescriptions définies en application du décret 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006 Conformité des équipements d'épuration aux prescriptions définies en application du décret 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006
Filière conforme si respect des prescriptions définies par Annexe 2 p 66 les articles R 2224-6 à R 2224-17 du C.G.C.T.
Filière conforme si respect des prescriptions définies par annexe 2 p 66 les articles R 2224-6 à R 2224-17 du C.G.C.T.
Conformité des ouvrages d'épuration aux prescriptions définies en application du décret Filière conforme si respect des prescriptions définies par Annexe 2 p 66 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du les articles R 2224-6 à R 2224-17 du C.G.C.T. 2 mai 2006 Taux de boues issues des ouvrages Pourcentage des boues évacuées par la STEP selon une d'épuration évacuées selon des filières Annexe 2 p 66 filière conforme à la réglementation conformes à la réglementation Montant des abandons de créances ou des Abandons de créance annuels et montants versés à un Annexe 2 p 67 versements à un fond de solidarité fond de solidarité divisé par le volume facturé Ratio : nombre de demandes d'indemnisations pour Taux de débordement des effluents dans les dommages résultant de débordement / nombre Annexe 2 p 67 locaux des usagers d'habitants desservis Nombre de points du réseau de collecte Points du réseau nécessitant au moins deux interventions nécessitant des interventions fréquentes de Annexe 2 p 67 par an curage par 100 km de réseau Quotient du linéaire moyen du réseau de desserte Taux moyen de renouvellement des réseaux renouvelé sur les 5 dernières années par la longueur du Annexe 2 p 67 de collecte des eaux usées réseau de desserte Conformité des performances des équipements d'épuration au regard des Pourcentage de bilans sur 24 h réalisés dans le cadre de Annexe 2 p 68 prescriptions de l'acte individuel pris en l'autosurveillance conformes à la réglementation application de la police de l'eau Indice de connaissance des rejets au milieu Evaluer la connaissance des rejets au milieu naturel par naturel par les réseaux de collecte des eaux Annexe 2 p 68 les réseaux d'assainissement usées Durée théorique nécessaire pour rembourser la dette du service d'eau potable si la collectivité affecte à ce Durée d'extinction de la dette de la collectivité Annexe 4 p 78 remboursement la totalité de l'autofinancement dégagé par ce service Taux d'impayés sur les factures d'eau de Taux d'impayés au 31/12 de l'année N sur les factures Annexe 2 p 63 l'année précédente émises au titre de l'année N-1 Taux de réclamation
Réclamations écrites relatives au service de l'eau à Annexe 2 p 63 l'exception de celles relatives au niveau du prix
POLICE DE L'EAU
58
public S p ssssa n n Se errvviicce eService pu ub blliic cd de e lde l''a al'assainissement aiin niisssse em me enon ntt collectif no on n cco olllle eccttiiff Indicateurs descriptifs des services
Libellé Objet-Définition Evaluation du nombre d'habitants desservis Personnes desservies par le SPANC par le SPANC Indice de mise en œuvre de l'assainissement Apprécier l'étendue des prestations assurées en non collectif assainissement non collectif
Référence sommaire Annexe 2 p 68 Annexe 2 p 69
Indicateurs de performance Libellé Taux de conformité des d'assainissement non collectif
dispositifs
Objet Référence sommaire Ratio entre le nombre d'installations contrôlées conformes à la réglementation et le nombre total d'installations Annexe 2 p 69 contrôlées
59
A AN NN NE EX XE E2 2 :: LLE ES S IIN ND DIIC CA AT TE EU UR RS SD DE EP PE ER RFFO OR RM MA AN NC CE E
Estimation du nombre d'habitants desservis par le service public d'eau potable Définition
Commentaires p6
Nombre d'habitants inclus dans le périmètre de gestion
270 000 habitants
Prix TTC du service au m3 pour 120 m3 Définition
Commentaires p 42
Prix du service de l'eau potable TTC au m3 pour 120 m3
2,2256 €
Délai maximal d'ouverture des branchements pour les nouveaux abonnés défini par le service Définition
Temps d'attente maximum auquel s'est engagé l'opérateur du service pour la fourniture de l'eau aux nouveaux abonnés
Commentaires p 13
Délai moyen d'ouverture : 2 jours
Taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées réalisés au titre du contrôle sanitaire par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne la microbiologie
Définition
Pourcentage de prélèvements aux fins d'analyses microbiologiques réalisés par l' ARS ou par l'opérateur jugés conformes selon la réglementation en vigueur
Commentaires p 20
Taux de conformité : 100 %
60
Taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées réalisés au titre du contrôle sanitaire par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne les paramètres physico-chimiques
Définition
Pourcentage de prélèvements aux fins d'analyses phisico-chimiques réalisés par l'ARS ou par l'opérateur jugés conformes selon la réglementation en vigueur
Commentaires
Taux de conformité : 99,8 %
Indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable = 80 % Indice de 0 à 100 attribué selon la qualité des informations disponibles sur le réseau. De 0 à 60 les informations visées sont relatives à la connaissance du réseau (inventaire), de 70 à 100 elles sont relatives à la gestion du réseau
Définition
Indice de 0 à 100 obtenu en faisant la somme des points indiqués dans les parties A, B, et C ci-desssous. Les parties B et C ne sont prises en compte que si les 20 points sont obtenus dans la partie A
A
absence de plan du réseau couvrant moins de 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte existence d'un plan de réseau couvrant au moins 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte mise à jour du plan au moins annuelle
0 10 10
Informations sur les éléments constitutifs du réseau 40 pts maximum CALCUL B
C
informations structurelles complètes sur chaque tronçon
10
connaissance pour chaque tronçon de l'âge des canalisations
10
localisation et description des ouvrages annexes
10
localisation des branchements sur la base du plan cadastral informations sur les interventions sur le réseau 40 pts supplémentaires
10
localisation et indentification des interventions
10
existence d'un plan pluriannuel de renouvellement des branchements
10
existence d'un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations
0
mise en oeuvre d'un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations
0
Rendement du réseau de distribution d'eau potable = 81%
Définition
Part des volumes d'eau introduits dans le réseau de distribution qui est consommée
volume consommé autorisé/volume mis en distribution Calcul (Commentaires p 19)
volume mis en distribution volume consommé autorisé (1)
19 339 908 m3 15 637 592 m3
Soit : 81 % (1) Le volume consommé autorisé = volume comptabilisé recalculé sur 365 jours (14 957 592 m3) + consommé sans comptage (680 000 m3)
61
Indice linéaire des volumes non comptés = 13 par m3/km/jour
Définition
Ratio entre le volume non compté (différence entre le volume mis en distribution et le volume comptabilisé) et le linéaire du réseau de desserte
volume non compté/longueur du réseau de desserte/365 CALCUL
Volume mis en distribution Volume comptabilisé recalculé à 365 jours Linéaire de réseau de distribution
19 339 908 m3 14 957 592 m3 950 km
Soit : 13 m3/km/jour
Indice linéaire de perte en réseau = 11 m3/km/jour Définition
Cet indicateur permet de connaître par km de réseau les volumes mis en distribution qui ne sont pas consommés
(volume mis en distribution - volume consommé autorisé) /linéaire de réseau de distribution/365 volume mis en distribution volume consommé autorisé (1) linéaire de réseau de distribution
CALCUL
19 339 908 m3 15 637 592 m3 950 km
Soit : 11 m3/km/jour (1) Le volume consommé autorisé = volume comptabilisé recalculé sur 365 jours (14 957 592 m3) + consommé sans comptage (680 000 m3)
Taux moyen de renouvellement des réseaux d'eau potable = Définition
0,74 %
Quotien du linéaire moyen du réseau de desserte renouvelé sur les 5 dernières années par la longueur du réseau de desserte Longueur cumulée du linéaire de canalisations du réseau de desserte renouvelé au cours des années N-4 à N/5 (longueur du réseau de desserte au 31/12/2009)/100
CALCUL
2009 2008 2007 2006 2005 Moyenne
6419 5615 9560 7985 5689 7054
Taux
0,74%
62
Indice d'avancement de la protection de la ressource en eau
Définition
Niveau d'avancement (en %) de la démarche admnistrative et opérationnelle de protection du ou des points de prélèvement de l'eau dans le milieu naturel d'où provient l'eau potable distribuée
Commentaires P 10
Taux de 60 % (1)
(1) arrêté préfectural obtenu
Montant des abandons de créances ou des versements à un fond de solidarité
Définition
Abandons de créances annuels et montant versés à un fond de solidarité divisé par le volume facturé (eau potable)
Commentaires p 54
Néant
Taux d'occurrence des interruptions de service non programmées = 4,75 / 1000 abonnés
Définition
Nombre de coupures d'eau liées au fonctionnement du réseau public dont les abonnés n'ont pas été informés à l'avance, par milliers d'abonnés En 2009, on a 257 coupures non programmées consécutives à des incidents sur le réseau (fuites de branchements, travaux urgents non prévus..)
CALCUL 257/54137 abonnés x 1000 =
4,75/1000 abonnés
Taux de respect du délai maximal d'ouverture des branchements pour les nouveaux abonnés
Définition
Pourcentage du nombre d'ouvertures de branchements réalisés dans le délai auquel s'est engagé le service clientèle
Commentaires p 13
Pas d'engagement de délai du service
63
Taux d'impayés sur les factures d'eau et d'assainissement = 1,64 %
Définition
Taux d'impayé au 31/12 de l'année N sur les factures émises au titre de l'année N-1
CALCUL
Montant facturé en 2008 : 48 401 520,13 € ; reste à recouvrer au 31/12/09 794 068,95 soit un taux de 1,64 %
Taux de réclamation : 9,41 pour mille abonnés
Définition
Réclamations écrites de toute nature relatives au service de l'eau et de l'assainissement, à l'exception de celles qui sont relatives au niveau des prix. Elles comprennent notamment les réclamations réglementaires, y compris celles qui sont liées au règlement de service
CALCUL
En 2009, on a 509 réclamations écrites concernant la facturation, la relève et la qualité du service, soit ramené à 54 090 abonnés donne un taux de 9,41 pour mille.
Estimation du nombre d'habitants desservis par un réseau de collecte des eaux usées, unitaire ou séparatif Définition
Commentaires p6
Nombre d'habitants inclus dans le périmètre de gestion
270 000 habitants
64
Nombre d'autorisations de déversement d'effluents d'établissements industriels au réseau de collecte des eaux usées
Définition
Nombre d'arrêtés autorisant le déversement d'eaux usées non domestiques signés par la collectivité en application et conformément aux dispositions de l'article L 1331-10 du code de la santé publique
Il n'y a pas d'arrêtés d'autorisation de déversement au Grand Nancy. Environ 290 conventions spéciales de déversement ont été signées à ce jour avec les industriels du Grand Nancy. Ce chiffre est évolutif car les services travaillent à la réactualisation de toutes les conventions.
Observations
Les conventions spéciales de déversement : afin de prévenir et de lutter contre la pllution chronique et accidentelle de tout déversement dans les réseaux d'assainissement, le Grand Nancy établit avec les industriels, conformément au règlement d'assainissment, des conventions spéciales de déversement qui ont pour objectif de fixer les caractéristiques physico-chimiques des eaux usées pouvant être acceptées dans le réseau public de collecte ainsi que les conditions de surveillance de ces effluents
Quantité de boues issues des ouvrages d'épuration
Définition
Quantité des boues issues de la STEP évacuées en vue de leur valorisation ou élimination
Commentaires p 35
3 563 tonnes
Prix TTC du service au m3 pour 120 m3 Définition
Prix du service de la collecte et du traitement des eaux usées TTC au m3 pour 120 m3
Commentaires p 42
1,3986 €
65
Taux de desserte par des réseaux de collecte des eaux usées : 99,22 %
Quotien du nombre d'abonnés desservis par le service d'assainissement collectif sur le nombre potentiel d'abonnés de la zone relevant de ce service d'assainissement collectif
Définition
Le nombre des abonnés au réseau d'assainissement collectif : 54 090 ; 421 habitations relevant de l'assainissment non collectif
CALCUL
Indice de connaissance et de gestion patimoniale des réseaux d'eaux usées = 60 % Indice de 0 à 100 attribué selon la qualité des inforamtions disponibles sur le réseau. De 0 à 60 les informations visées sont relatives à la connaissance du réseau (inventaire), de 70 à 100 elles sont relatives à la gestion du réseau
Définition
Indice de 0 à 100 obtenu en faisant la somme des points indiqués dans les parties A, B, et C ci-desssous. Les parties B et C ne sont prises en compte que si les 20 points sont obtenus dans la partie A
A
absence de plan du réseau couvrant moins de 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte
0
existence d'un plan de réseau couvrant au moins 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte
10
mise à jour du plan au moins annuelle
10
Informations sur les éléments constitutifs du réseau 40 pts maximum
CALCUL
B
informations structurelles complètes sur chaque tronçon
10
existence d'une information géographique précisant l'altimétrie des canalisations
10
localisation et description des ouvrages annexes
10
dénombrement des branchements pour chaque tronçon du réseau (nombre de branchemets entre 2 regards de visite)
0
Informations sur les interventions sur le réseau 40 pts supplémentaires
C
définition d'un plan pluriannuel d'enquête et d'auscultation du réseau
0
localisation et identification des interventions
10
existence d'un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations
0
mise en oeuvre d'un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations
0
66
Conformité de la collecte des effluents aux prescriptions définies en application du décret 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006
Définition
Filière conforme si respect des prescriptions définies par les articles R 2224-6 à R 2224-17 du CGCT
Commentaires
100 % de conformité
Conformité des équipements d'épuration aux prescriptions définies en application du décret 94469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006
Définition
Filière conforme si respect des prescriptions définies par les articles R 2224-6 à R 2224-17 du CGCT
Commentaires
100 % de conformité
Conformité des ouvrages d'épuration aux prescriptions définies en application du décret 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006
Définition
Filière conforme si respect des prescriptions définies par les articles R 2224-6 à R 2224-17 du CGCT
Commentaires
62,5% de conformité
Taux de boues issues des ouvrages d'épuration évacuées selon des filières conformes à la réglementation Définition
Pourcentage des boues évacuées par la STEP selon un filière conforme à la réglementation
Commentaires p 35
100 % des boues sont traitées
67 Montant des abandons de créances ou des versements à un fond de solidarité
Définition
Abandons de créances annuels et montant versés à un fond de solidarité divisé par le volume facturé (assainissement)
Commentaires p 54
Néant
Taux de débordement d'effluents dans les locaux des usagers : 0
Définition
CALCUL
L'indicateur est estimé à partir du nombre de demandes d'indemnisation présentées par des tiers, usagers ou non du service ayant subi des dommages dans leurs locaux résultant de débordements d'effluents causés par un dysfonctionnement du service public. Ce nombre de demandes est d'indemnisation est divisé par le nombre d'habitants desservis
Au cours de l'année 2009, aucune demande d'indemnisation n'a été enregistrée par les services
Nombre de points du réseau de collecte nécessitant des interventions fréquentes de curage par 100 km de réseau
Définition
On appelle point noir tout point structurellement sensible du réseau nécessitant au moins deux interventions (préventive ou curative), quelle que soit sa nature et le type d'interventions requis (curage, lavage, mise en sécurité….).Les interventions sur la partie publique des branchements ainsi que les interventions dans les parties privatives des usagers dues à un défaut sur le réseau public sont à prendre en compte
CALCUL
Au cours de l'année 2009, aucune intervention de cette nature n'a été effectuée par les services.
Taux moyen de renouvellement des réseaux d'eaux usées = 0,24 %
Définition
Quotient du linéaire moyen du réseau de desserte renouvelé sur les 5 dernières années par la longueur du réseau de desserte Longueur cumulée du linéaire de canalisations du réseau de desserte renouvelé au cours des années N-4 à N/5 (longueur du réseau de desserte au 31/12/2009)/100
CALCUL
2009 2008 2007 2006 2005 Moyenne
4941 1403 2196 4201 2441 3036
Taux
0,24%
68
Conformité des performances des équipements d'épuration au regard des prescriptions de l'acte individuel pris en application de la police de l'eau
Définition
CALCUL
Pourcentage de bilans sur 24 heures réalisés dans le cadre de l'autosurveillance conforme à la réglementation Nombre de bilans réalisés sur 24 heures, conformes aux objectifs de rejet spécifiés par l'arrêté préfectoral, rapporté au nombre total de bilans sur l'année 2009 (365 -137)/366
62,5%
Indice de connaissance des rejets au milieu naturel par les réseaux de collecte des eaux usées = 110/120 Indice de 0 à 120 attribué selon l'état de la connaissance des rejets au milieu naturel par les réseaux d'assainissement en temps sec et en temps de pluie
Définition
Eléments communs à tous les types de réseaux
A
Indentification sur plan et visite de terrain pour localiser les points de rejets potentiels aux milieux récepteurs (réseaux de collecte des eaux usées non raccordés, déversoirs d'orage, trop plein de postes de refouleement
20
Evaluation sur carte et sur une base forfaitaire de la pollution collectée en amont de chaque point potentiel de rejet
10
Réalisation d'enquêtes de terrain pour reconnaître les points de déversement et mise en œuvre de témoins de rejet au milieu pour identifier le moment et l'importance du déversement Réalisation de mesures de débit et de pollution sur les points de rejet Réalisation d'un rapport présentant les dispositions prises pour la surveillance des systèmes de collecte et des stations d'épuration
CALCUL
Connaissance de la qualité des milieux récepteurs et évaluation de l'impact des rejets sur les milieu récepteur TOTAL A Pour les secteurs équipés en réseaux séparatifs ou partiellement séparatifs Evaluation de la pollution déversée par les réseaux pluviaux au milieu récepteur B
TOTAL B
TOTAL A + B
Evaluation du nombre d'habitants desservis par le SPANC
Commentaires p 40
30 10 0 90 10
Pour les secteurs équipés en réseaux unitaires ou mixtes Mise en place d'un suivi de la pluviométrie caractéristique du système d'assainissement et des rejets des principaux déversoirs d'orage
Définition
20
Personnes desservies par le SPANC
1 525 habitants pour 421 habitations
10 20
110/120
69
Indice de mise en œuvre de l'assainissement non-collectif
Définition Commentaires p 40
Apprécier l'étendue des prestations assurées en assainissement non-collectif
Total de l'indice 80/140
Taux de conformité des dispositifs d'assainissement non-collectif
Définition
Ratio entre le nombre d'installations contrôlées conformes à la réglementation et le nombre total d'installations contrôlées
Commentaires p 41
47,5 % d'installations conformes
70
A AN NN NE EX XE E3 3 :: LE RAPPORT DE L’ARS
71 Conformément à l'article D.1321-104 du code de la santé publique relatif aux conditions d'information sur la qualité de l'eau distribuée en vue de la consommation humaine, cette note de synthèse établie par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales sera publiée par le maire au recueil des actes administratifs prévu à l'article R.2121-10 du code général des collectivités territoriales.
MODALITES DE LA DISTRIBUTION
La Communauté Urbaine du Grand Nancy a été créée depuis le 1er Janvier 1996, ses installations de production et de distribution d'eau d'alimentation se composent de :
une ressource en eau destinée à la consommation humaine : • la prise d'eau superficielle dans la Moselle,
deux stations de production d'eau d'alimentation, situées à VANDOEUVRE-LES-NANCY assurant un traitement physico-chimique complet de l'eau en provenance de la Moselle :
• l'usine Edouard Imbeaux constituée de deux files parallèles de traitement (File 1 et File 2). Une série de modifications dans le schéma de traitement a été réalisée afin d’améliorer la qualité de l’eau traitée, ainsi la file 2 intègre une étape supplémentaire d'ultrafiltration. • l'usine Saint-Charles maintenue en état de veille afin de suppléer à une défaillance de l'usine E. Imbeaux lors des périodes de travaux.
1 unité de distribution (1) comprenant les communes suivantes :
• ART-SUR-MEURTHE, DOMMARTEMONT, ESSEY-LES-NANCY, FLEVILLE-DEVANTNANCY, HOUDEMONT, HEILLECOURT, JARVILLE-LA-MALGRANGE, LANEUVEVILLEDEVANT-NANCY, LAXOU, LUDRES, MALZEVILLE, MAXEVILLE, NANCY, PULNOY, SAINTMAX, SAULXURES-LES-NANCY, SEICHAMPS, TOMBLAINE, VANDOEUVRE-LES-NANCY et VILLERS-LES-NANCY. En 2009, ces communes ont été alimentées par de l'eau en provenance de la station de production Edouard Imbeaux et très ponctuellement par un mélange d'eau en provenance des deux stations de production (E. Imbeaux et Saint-Charles). L'exploitation des équipements et du service de distribution est confiée à la Communauté Urbaine du Grand Nancy.
1 Une Unité de Distribution (U.D.I.) est un réseau caractérisé par une qualité d’eau homogène, un même exploitant et un même maître d’ouvrage.
72
PROTECTION DE LA RESSOURCE
En vue d’assurer la protection de la qualité des eaux, des périmètres de protection immédiate, rapprochée et éventuellement éloignée sont déterminés autour des points de prélèvement d’eau destinée à la consommation humaine. A l’intérieur de ces périmètres peuvent être interdits ou réglementés toutes activités et tous dépôts ou installations de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux. Les périmètres de protection sont déterminés par déclaration d’utilité publique. Leur instauration est obligatoire pour tout captage existant ou à créer. Les périmètres de protection de la prise d’eau sur la Moselle ont été déclarés d'utilité publique par arrêté préfectoral du 02/10/2008. L'autorisation d'utiliser l'eau pour la consommation humaine a été donnée par le même arrêté.
73
QUALITE DE L’EAU DISTRIBUEE Les résultats ci-après exposés sont issus de l'exploitation des analyses réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine défini conformément aux dispositions du code de la santé publique, relatives aux eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles. Ils ne prennent pas en compte l’éventuel autocontrôle pratiqué par la personne responsable de la production et de la distribution de l'eau (PRPDE). Depuis le 1er janvier 2004, l'eau destinée à la consommation humaine doit :
•
être conforme à des limites de qualité pour les paramètres dont la présence dans l'eau induit des risques immédiats ou à plus long terme pour la santé du consommateur,
•
satisfaire à des références de qualité pour une vingtaine de paramètres indicateurs de qualité, témoins du bon fonctionnement des installations de production et de distribution.
Ce bilan constitue la synthèse des analyses représentatives de l’eau distribuée en 2009. L'ensemble des données relatives à la qualité de l'eau est, par ailleurs, consultable en mairie ou au siège de l’exploitant.
Ressource(s) Eau brute
Lieu de prélèvement
Nombre de séries d'analyses réalisées en 2008
PRISE D’EAU DE MESSEIN
12
Station(s) de traitement Eau traitée avant distribution
MELANGE USINES
Unité(s) de distribution Eau distribuée
COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
72
353
1- Paramètres microbiologiques La qualité microbiologique de l'eau destinée à la consommation humaine est évaluée par la recherche de germes naturellement présents dans l'intestin des hommes et des mammifères. Ces germes dits "témoins de contamination fécale" sont faciles à mettre en évidence et généralement non pathogènes. Tout résultat d'analyse supérieur à zéro indique la présence possible de germes pathogènes d'origine intestinale pouvant provoquer l'apparition de troubles digestifs. La limite de qualité pour les paramètres microbiologiques est de 0 unité formant colonie (UFC) dans 100 ml d'eau pour Escherichia Coli et pour les Entérocoques. L'appréciation générale de la qualité microbiologique de l'eau distribuée par une unité de distribution est réalisée habituellement à partir du ratio R avec :
R (%) = [nb d'analyses non-conformes (E. Coli et Entérocoques) / nb total d'analyses] x 100 Ce critère n'est qu'un indicateur. Une eau présentant un ratio R annuel inférieur ou égal à 5 % peut être considérée comme conforme compte tenu des aléas d'échantillonnage..
74 Unité de distribution
Analyses non conformes en distribution
Conclusion sanitaire
COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
0%
Excellente qualité microbiologique
2- Paramètres physico-chimiques L'ensemble des résultats présentés ci-dessous est exprimé en moyenne annuelle.
Le fluor Le fluor, un élément constitutif de nombreuses roches, se retrouve dans les eaux souterraines à des concentrations généralement faibles (< 0,2 mg/l). Certaines eaux peuvent cependant présenter des teneurs élevées en raison de la nature géologique des terrains traversés mais aussi des rejets liés aux activités humaines (sidérurgie, micro-électronique, industrie du verre, engrais, pesticides…). Alors que des apports à dose modérée ont des effets bénéfiques pour la santé (renforcement de la dureté de l'émail des dents et de la solidité du squelette), des doses trop élevées peuvent entraîner des effets indésirables en favorisant l'apparition de fluoroses (coloration brunâtre des dents). Une bonne connaissance de la composition en fluorures des eaux consommées est nécessaire pour suppléer ou éviter les intoxications. La limite de qualité est fixée à 1,5 mg/l. En deçà de 0,5 mg/l, un apport complémentaire peut être conseillé chez l'enfant. Les nitrates Les nitrates sont naturellement présents dans l'environnement et indispensables à la croissance des végétaux. Néanmoins les apports excessifs liés aux activités humaines (rejets urbains et industriels et pollution diffuse agricole dues aux engrais minéraux ou organiques) sont à l'origine de la contamination des nappes d'eau. La limite de qualité fixée à 50 mg/l pour ce paramètre s'appuie sur une recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé afin de protéger les populations les plus sensibles (nourrissons, femmes enceintes ou allaitantes). Unité de distribution
Fluorures (mg/l)
Nitrates (en NO3) (mg/l)
COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
0,06 Conforme à la limite de qualité
4,8 Conforme à la limite de qualité
Les pesticides Les pesticides, utilisés en agriculture mais aussi pour la conservation du bois et le désherbage des voies de communication, comportent plusieurs grandes familles (insecticides, fongicides, herbicides...). Des centaines de substances actives entrent dans la composition de milliers de produits commerciaux. Une liste de 45 pesticides les plus utilisés localement a été établie, ces molécules sont recherchées périodiquement lors du contrôle sanitaire. La limite de qualité est fixée à 0,1 microgramme par litre (µg/L) pour chaque molécule et à 0,5 µg/L pour la somme des concentrations de toutes les molécules retrouvées. Malgré l'arrêt de son utilisation, l'atrazine et son principal produit de dégradation, la déséthylatrazine, sont les pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les eaux en France, compte tenu de leur rémanence dans le sol.
75 Unité de distribution
Atrazine (µg/l)
Déséthylatrazine (µg/l)
COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
0 Conforme à la limite de qualité
0 Conforme à la limite de qualité
Aucune autre substance n’a été détectée sur l'eau traitée.
Les trihalométhanes / dérivés de la désinfection Les trihalométhanes (THM) sont des composés secondaires formés lors de la chloration de l'eau par combinaison du chlore avec les matières organiques naturellement présentes dans les ressources (plus abondantes dans les ressources superficielles en général). Ils sont généralement responsables des problèmes d'odeur et de saveur. Quatre composés sont principalement trouvés dans l'eau : le chloroforme, le bromoforme, le dibromochlorométhane, et le bromodichlorométhane. La somme de ces quatre molécules fait l'objet d'une limite de qualité fixée à 100 µg/l. Les quantités formées augmentent avec la dose de chlore et la teneur en matière organique. Toutefois, la grande volatilité des THM contribue à la baisse de leur teneur dans l'eau lorsqu'elle est placée 24 h au réfrigérateur avant consommation.
Unités de distribution
Total Trihalométhane (THM 4*) (µg/l)
COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
34,02 Conforme à la limite de qualité
* A noter que la concentration en THM 4 doit être la plus faible possible sans pour autant compromettre la désinfection.
Dureté, Agressivité, pH et conductivité La dureté de l'eau ou titre hydrotimétrique (TH) correspond à la teneur de l'eau en calcium et magnésium, c'est un indicateur de la minéralisation de l'eau. Elle est exprimée en degré français (°f), 4 classes sont définies.
TH < 8°f
Eau très douce
8°f ≤ TH < 15°f
Eau douce
15°f ≤ TH < 30°f
Eau moyennement dure
TH ≥ 30°f
Eau très dure
Les eaux douces peuvent avoir un effet indirect sur la santé en favorisant la corrosion des métaux tels que le fer, le cuivre, le plomb, le cadmium; ces deux derniers présentant les principaux risques pour la santé des consommateurs (saturnisme, lésions rénales…). Une eau dure présente essentiellement des désagréments domestiques (entartrages des équipements sanitaires et électroménagers). Par contre le dépôt de carbonate de calcium protège les parois des canalisations vis-à-vis de la corrosion des métaux (intérêt sanitaire indirect). La réglementation ne fixe pas de valeurs à respecter pour la dureté en revanche les eaux distribuées doivent être : à l'équilibre calco-carbonique ou légèrement incrustante ni agressives ni corrosives
76 Par ailleurs, le pH de l’eau, paramètre représentatif de l’acidité, doit impérativement être compris entre 6,5 et 9. Les « eaux agressives » caractérisées par une faible minéralisation, notamment une pauvreté en calcium, sont en général acides et contiennent de l’anhydride carbonique en excès. Elles dissolvent le carbonate de calcium (calcaire ou marbre) mis en leur présence. L’agressivité d’une eau peut être estimée par son « Delta pH » (∆ pH) : différence entre le pH de l’eau mesuré lors du prélèvement et le pH d’équilibre calco-carbonique calculé selon la méthode de Legrand et Poirier. Le caractère « agressif / incrustant » d’une eau est défini suivant les modalités de la circulaire du ministère chargé de la santé du 23 janvier 2007 relative à la mise en œuvre des arrêtés du 11 janvier 2007 concernant les eaux destinées à la consommation humaine, soit :
∆ pH < - 0,3 - 0,3 ≤ ∆ pH < - 0,2
Eau incrustante Eau légèrement incrustante
- 0,2 ≤ ∆ pH ≤ 0,2
Eau à l’équilibre calco-carbonique
0,2 < ∆ pH ≤ 0,3
Eau légèrement agressive
∆ pH > 0,3
Eau agressive
A noter que la conductivité (représentative de la minéralisation d’une eau) peut également être prise en compte pour caractériser le risque de corrosion d’une eau (circulaire du ministère chargé de la santé du 8 avril 1998 relative aux distributions d’eau d’alimentation peu minéralisées). Les résultats présentés concernent le TH, pH, la conductivité et le Delta pH (∆pH) exprimés en moyenne annuelle.
Unité de production
TH (°f)
Delta pH
pH
Conductivité (µS/cm à 25°C)
COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY
15,8 Eau moyennement dure
0,02 Eau à l’équilibre calco-carbonique
8,09
398
77
CONCLUSION GENERALE
L'eau destinée à la consommation humaine et distribuée par la Communauté Urbaine du Grand Nancy au cours de l'année 2009 s'est révélée, au travers du contrôle sanitaire programmé par la D.D.A.S.S. :
conforme aux exigences de qualité physico-chimiques fixées par le code de la santé publique,
d'excellente qualité microbiologique
78
A AN NN NE EX XE E4 4 :: D DU UR RE EE ED D''E EX XT TIIN NC CT TIIO ON ND DE EL LA AD DE ET TT TE E
LA DETTE EAU 10
6 4
4,8
4,4
3,6
4,9
2,7 2,7
2
2,9
3,02
2,5
2,0
0 2000 2001 2002 2003 2004
2005 2006 2007 2008 2009
LA DETTE ASSAINISSEMENT
10 7,21
8 (années)
(années)
8
6 4
4,54
3,53
3,03
2,64 3,53
2
1,28
2,84 1,94
1,87
0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009