Des Compagnons du Dernier des Mohicans à Cognac – Graffiti Anciens du Nouveau Monde

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Communication aux rencontres de graffitologie ancienne « Serge Ramond » 21 mars 2015 – Mairie du XIe à PARIS

par Luc BUCHERIE, Docteur d’Etat en Science Politique Membre Correspondant de l’Académie de La Rochelle Vice Président du CIRG Avec le concours des Conseils Généraux de la Charente, de la Charente-Maritime (AD17), et de la Maison de Cognac OTARD,


Principales sources d’archives consultées : En France : - AD16 - AD17 - Série B (AMIRAUTE) - AD33 - Série B (AMIRAUTE) - AM ROCHEFORT - Correspondance - AM BREST - Correspondance et Dossiers PG - AM PARIS (AN) - Correspondance et Dossiers PG

En Angleterre : - PUBLIC RECORD OFFICE

Aux Etats-Unis : - MASSACHUSSETTS ARCHIVES - NEW-HAMSHIRE ARCHIVES Cette liste n’est évidemment ni exhaustive, ni limitative… Par ailleurs, cartes et documents figurés, bibliographie et mémoires sur le sujet sont particulièrement abondants.


Les graffiti anciens peuvent être considérés comme une source historique parmi d’autres (notamment en matière d’archéologie et d’histoire maritime)… Inversement, les graffiti anciens peuvent être analysés, expliqués ou interprétés à la lumière des archives qui leur sont contemporaines… De nombreux graffiti anciens ont été laissés par les prisonniers de guerre étrangers dans nos prisons…


Au XVIIIe siècle, les guerres sur mer franco-britanniques amenèrent de nombreux marins prisonniers dans nos ports où ils furent enfermés en divers lieux ou laissés libres sur paroles (pour les officiers) dans les villes et villages avoisinants.

Si les châteaux et fortifications des ports furent les premières prisons des marins anglais, d’autres édifices à l’intérieur des terres furent rapidement transformés en centres de regroupement avant d’hypothétiques échanges relevant en France du Commissaire des Classes de Saint-Malo, Jean Joseph GUYOT (de 1740 à 1768) , puis son fils Frédéric Joseph (de 1768 à 1781), et en Angleterre de l’Office for Sick and Wounded Seamen (« Bureau des gens de mer malades et blessés »). A La Rochelle, pendant la Guerre de Sept ans, la première prison maritime qui accueillit les Anglais fut la Tour de la Lanterne, bientôt transférés aux Châteaux de Cognac voire d’Angoulême.



CHÂTEAU FRANCOIS 1er DE COGNAC Maison de Cognac Otard



Château de François 1er à Cognac - milieu du XVIIIe siècle.



Salle des gardes du Château François 1er (XIXe siècle).



Salle des gardes du Château François 1er (état actuel).





GABRIEL:GOMES. Da SYLVa;BELON8 EN8.T0.LYSBURN.G VNNER.OF.THE.K EN8.OF.PRVSSIa.PRY VaTER.BELON8ENG.II TO.EXETER.TAKEN.LV (XI)II.IVLY.ANNO.DOMINO. MDCC

Graffito de Gabriel Gomes - KING OF PRUSSIA - 13 juillet 1757

ROBERT ADAMS OF SOUTHAMPTON TAKEN IN THE SLO0P WHITING OF VIRGIN(I)A SEPTEMBER THE FIFTH MDCCLVI BY THE PRUDANT WARWICK AND TALLANT Graffito de Robert Adams – WHITING - 5 septembre 1756


Graffito de John Morrow - H.M.S. WARWICK - 11 mars 1756

IOHN MORROW TAKEN IN YE: WARWI(C)K:MAR(C)H YE 11 (1756) DUBLIN 1757


GEORGE FREEMAN TAKEN ..AT..FORT..WM:.& HENERY..IN..NORTH..AME RICA..AVGVST..10th:.1757 BY..THE..TOWWOV INDIANSS

ALEXANDER DUNLAP TAKEN A FORT WILLIAM HENERY IN … A NORTH AMERICA AVGVST 10THE 1757 BY THE TOWWOV IND(IANSS)


Fort William Henry

Indiens Outaouais


Gisors (27) - Tour du Prisonnier - XVIe s.

Dieppe (76) Eglise St-Jacques - XVIIe s.

La Rochelle (17) Porte Royale - XVIIIe s.

Chemin des Dames 1917


Mais revenons au Fort William Henry qui, forcément et pour chacun de nous, est un souvenir d’enfance…

?


THE LAST OF MOHICANS LE DERNIER DES MOHICANS par John Fenimore COOPER (1789-1851)

1826


« Récit de l’année 1757 » - Sous-titre du Dernier des Mohicans avec vignette de l’illustrateur M. Andriolli en 1883 (Uncas, Duncan Heyward, Alice et Cora Munro, Bas-de-Cuir et Chingachgook). .



FORT WILLIAM HENRY Lake George - N. Y.



C'est au début du mois d'août 1757 que le Marquis de Moncalm avait investi le Fort WilliamHenry, cette même place devant laquelle avait échoué, dans le passé, l'expédition de Vaudreuil. La colonne française comptait primitivement 2970 hommes, dont 800 auxiliaires indiens. Il semblerait que les forces furent augmentées ensuite, leur composition finale s'élevant à plus de 8000 hommes, dont 1800 indiens. La garnison du Fort, renforcée par une partie de celle du Fort Edward, n'aurait regroupé que 2372 hommes, dont peu de troupes régulières.


MONTCALM



Fort William Henry - 1757


BOUGAINVILLE


Bougainville nous a donné la description suivante des Indiens Outaouais (en anglais : Otawas) : « Tous ces sauvages sont fait à peindre, presque tous de la plus grande taille. Ils sont nus, à l'exception du brayet, se matachent de noir, de rouge, de bleu, etc. Leur tête est rasée : des plumes en font l'ornement; leur marche est noble et fière. Je leur trouve cependant l'air moins féroce qu'aux Iroquois, même domiciliés ». Plusieurs centaines d'Outaouais participèrent à la prise du Fort William-Henry.


Le Père Jésuite Roubaud, missionnaire, quant à lui, chez les Abénakis, a relaté dans une lettre du 21 octobre 1757 sa présence dans un campement Outaouais : « Ma tente avait été placée au milieu du camp des Outaouacks (sic). Le premier objet qui se présenta à mes yeux, en y arrivant, fut un grand feu ; et des broches de bois plantées à terre désignaient un festin. C'en était un. Mais, ô Ciel ! quel festin ! Les restes d'un cadavre anglais, écorché et décharné plus qu'à moitié. J’aperçus, un moment après, ces inhumains mangeant, avec une famélique avidité, de cette chair humaine; je les vis puiser à grande cuillères leur détestable bouillon, et ne pouvoir s'en rassasier. On m'y apprit qu'ils s'étaient disposés à ce régal en buvant à plein crânes le sang humain; leur visage encore barbouillé et leurs lèvres teintes assuraient la vérité du rapport. Ce qu'il y avait de plus triste, c'est qu'ils avaient placé tout auprès une dizaine d'Anglais, pour être spectateurs de leur infâme repas ».


Indiens alliés des Français (Iroquois et Mohawks) - 1757


Lieutenant Colonel George MURO du 35e, Commandant le Fort William Henry


- détachement du 35e Régiment (Colonel Munro) - compagnie franche - détachement du 62e Régiment (Royal Américain) - Régiment du Massachusetts (14 compagnies) - Régiment du New –Jersey - Régiment de New York (une compagnie) - Compagnie des Rangers du Major Rodgers - détachement du Royal Artillerie - Régiment du New-Hamsphire - employés aux vivres et chirurgiens

: 607 hommes; : 113 hommes; : 122 hommes; : 812 hommes; : 301 hommes; : 57 hommes; : 95 hommes; : 30 hommes; : 230 hommes; : 5 hommes.


Troupes régulières anglaises (à gauche, tambour du 35e) - 1757



Les tranchées rapidement poussées, la première batterie française ouvrait le feu le 6 août avec 3 canons de 18, 5 de 12 et un mortier de 9. Le lendemain, la seconde entrait en action à moins de 900 pieds du Fort.


Fort Edward - 4 ao没t 1757


Fort William Henry - 8 ao没t 1757


Fort William Henry - 9 août 1757

« La capitulation porte, en substance, que les troupes, tant du fort que du camp retranché, au nombre de deux mille hommes, sortiront avec les honneurs de la guerre, le bagage des officiers et celui des soldats ; qu'ils seront conduits au Fort-Lydius, escortés par un détachement de nos troupes et par les principaux officiers et interprètes attachés aux sauvages; que, jusqu'au retour de cette escorte, un officier restera en otage entre nos mains; que ces troupes ne pourront servir à moins de dix-huit mois, ni contre Sa Majesté Très Chrétienne ni contre ses alliés; que, dans l'espace, tous les prisonniers français, canadiens et sauvages faits par terre dans l'Amérique septentrionale, depuis le commencement de la guerre, seront ramenés aux forts français, que l'artillerie, les barques et toutes les munitions de guerre et de bouche appartiendront à Sa Majesté Très Chrétienne, à l'exception d'une pièce de canon, du calibre de 6 livres de balles, que le Marquis de Moncalm a accordé au Colonel Munro et à la garnison pour témoigner son estime au sujet de la belle défense qu'ils ont faite ».


Cependant, le Marquis de Moncalm se montrait soucieux car la plupart des auxiliaires indiens étaient mécontents : le dispositif de la capitulation les privait d'un massacre et il y avait lieu de redouter ce qui s'était passé l'année précédente à Chouaguen. Des exactions commencèrent dans l'après-midi du 9, malgré la présence de grenadiers français chargés de la protection de la garnison anglaise et des femmes et enfants qui avaient commis l'imprudence de demeurer au Fort William-Henry. Les Français firent jeter le vin, l'eau de vie et toutes les liqueurs enivrantes mais, dans la nuit du 9 au 10, la garde fut débordée... « A la pointe du jour, les Anglais, auxquels la vue des sauvages causait une frayeur inconcevable, voulurent partir avant que notre escorte fût toute rassemblée et disposée. Ils abandonnèrent eux-mêmes leurs malles et autres gros bagages que le défaut de voitures ne leur permettait pas d'emporter et se mirent en marche. Les sauvages avaient déjà massacré quelques malades dans les tentes qui servaient d'hôpital ».


Fort William Henry : 10 août 1757 à l’aube…


« L’avant-garde, conduite par Heyward, avait déjà atteint le défilé qui s’enfonçait sous les arbres, quand un bruit de dispute se fit entendre à l’arrière, attirant l’attention de Cora. Désobéissant à la consigne, un « traîneur » des troupes provinciales avait voulu garder ses bagages personnels. Encombré de la charge, il marchait avec peine. Un indien voulut le dépouiller de ce bien; mais l’autre, vigoureux et avare, ne se laissa pas faire. Altercations; cris; bientôt bagarre générale. Une centaine de sauvages, surgis comme par miracle des buissons environnants, accoururent à la rescousse. Les Anglais voulaient s’opposer au pillage, mais ils étaient en trop petit nombre « .



« Durant l’incident, le groupe des femmes s’était arrêté, resserré sous l’effet de la peur. Ces pauvres créatures, elles aussi, se remirent à marcher. Bientôt, elles arrivèrent à hauteur des Hurons. L’un d’eux, excité par la couleur brillante d’un châle, voulut s’en emparer. La femme qui le portait le serra convulsivement sur ses épaules, non certes pour conserver ce bout de tissu, mais parce qu’elle s’en servait pour couvrir un jeune enfant. Cora voulut intervenir et conseiller à la jeune femme de laisser son châle au sauvage. Mais ce dernier s’était déjà emparé du petit. La mère, folle de terreur, se jeta sur le ravisseur. L’indien, avec un sourire féroce, tendait la main comme pour proposer un troc infâme, tandis que de l’autre il faisait tournoyer le petit corps au-dessus de sa tête »...



« Fonçant comme des chevaux de course, deux mille sauvages, bien armés, s’abattirent sur les différentes groupes de la colonne. Spectacle hideux et révoltant. Les barbares, excités par le peu de résistance qu’on pouvait leur offrir, tuaient, massacraient, s’acharnaient sur les cadavres, répandaient le sang par plaisir »... « Les Hurons poursuivirent leurs dernières victimes. Ils ne s’arrêtèrent de frapper que lorsque leur cupidité l’emporta sur leur soif de sang. Enfin, un immense cri de triomphe couvrit les gémissements des mourants ». « L’arme au pied, les Français n’avaient pas bougé ». « Cette apathie inexplicable laisse une tâche ineffaçable sur l’honneur du marquis de Montcalm ». Ces lignes donnent un mauvais rôle au Marquis qui tenta néanmoins d’apostropher ses alliés : « Puisque vous êtes des enfants rebelles qui manquez à votre promesse que vous avez faite à votre père et qui ne voulez pas écouter sa voix, tuez-le le premier. Cette véhémence extraordinaire du général parut en imposer un peu; ils se dirent « notre père est fâché », mais le mal était fait »...












O첫 nous retrouvons Alexander DUNLAP et George FREEMAN en France !


Caution de David GRADIS et Fils pour le Robuste, Capitaine Joseph ROZIER, pour son voyage au Canada, 25 février 1756 à Bordeaux.


Rapport de mer du capitaine du Robuste, Joseph ROZIER, 31 (sic) novembre 1757 Ă Rochefort.



Registre des Prisons - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


Registre des Prisons - La Rochelle - 2eme semestre 1757.



Registre des Prisons - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


Registre des Prisons - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


Registre de l’Hôpital de la Charité - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


Registre de l’Hôpital de la Charité - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


Registre de l’Hôpital de la Charité - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


L’état sanitaire déplorable des passagers anglais du Robuste : 21 décès pour 129 hospitalisations à l’Hôpital de la Charité du 14 au 31 décembre 1757

Les 18 et 19 décembre 1757 : 6 décés…

Extrait du registre mortuaire - Hôpital de la Charité - La Rochelle - 2eme semestre 1757.


Lettre du Ministre de la Marine MORAS à l’Intendant BLOSSAC - 25 décembre 1757.


Registre de l’Hôpital de la Charité - La Rochelle - 1er semestre 1758.


Registre de l’Hôpital de la Charité - La Rochelle - 1er semestre 1758.


Registre de l’Hôpital de la Charité - La Rochelle - 1er semestre 1758.



Registre des Prisons - Cognac - 1er semestre 1758.


Registre des Prisons - Cognac - 1er semestre 1758.


Registre des Prisons - Cognac - 2ème semestre 1758.


Registre des Prisons - La Rochelle - 2ème semestre 1758.


Venant de Cognac, George FREEMAN et Alexander DUNLAP embarquèrent directement à La Rochelle sur le parlementaire Nazareth le 6 octobre 1758 (nous ne les retrouvons donc pas sur le rôle des prisons).

Anomalie : il arrivait de Cognac… Les prisonniers qui venaient d’Angoulême ne montèrent à bord du Nazareth que le 7 après une nuit passée à la Tour de la Lanterne.

Registre des Prisons - La Rochelle - 2ème semestre 1758.


Le 8 octobre 1758, le parlementaire Nazareth quittait La Rochelle à destination de l’Angleterre. L’enquête semblait donc terminée…


Avions nous encore une chance de retrouver une nouvelle fois George FREEMAN et Alexander DUNLAP ?


A l’origine, nous avions pensé que les deux auteurs des graffiti de Cognac appartenaient au 35e Régiment du colonel Munro ou au Royal Américain (62e Régiment) jusqu’à ce que nous découvrions l’étude du Professeur J. K. STEELE relative au « Massacre » de Fort William-Henry et où était reconstituée, in fine, une liste des prisonniers « missing », c’est-à-dire « disparus », après le « Massacre », pour la plupart enlevés par les indiens - comme Alice et Cora Munro dans le Dernier des Mohicans - et dont la trace avait été retrouvée dans les archives anglaises, américaines et canadiennes...



Missing ? Dans la Boston Gazette sont signalés « in Rochel (in France )» le 16 février 1758 :


George FREEMAN était sergent au Régiment provincial du Massachussetts. Il aurait été de retour à Boston dans sa famille courant 1759 via New York selon la Boston Gazette du 9 octobre 1759.

Alexander DUNLAP appartenait à la Compagnie Emery du Régiment provincial de New-Hampshire. Nous ignorons à quelle date il est revenu en Amérique dans sa famille via Halifax (fin 1759 ).


Mais un troisième homme apparut alors dans notre enquête…


William RACKLEFF (notre « William RATELIF ») dont le nom figure en graffito au Château de Cognac et ressort dans les rôles des prisons de La Rochelle et de Cognac, interné et libéré aux mêmes dates que les précédents, appartenant à la Compagnie Money du Régiment provincial du New-Hampshire, serait revenu à New York en mars 1759 ! Des nouvelles de William RACKLEFF, de retour dans sa famille, étaient données dans la Boston Gazette du 9 octobre 1759.


Extraordinaire aventure que celle de ces trois soldats provinciaux, originaires du Massachussetts et du New-Hampshire, assiégés au Fort William-Henry, capturés par les indiens Outaouais le 10 août 1757 après la reddition du fort le 9, retrouvés par les Français, envoyés en Angleterre à l’occasion d’un cartel... mais internés en France - à La Rochelle puis à Cognac (où ils laissèrent leur nom et la mention de leur aventure !) - après que leur paquebot ait essuyé une tempête, échangés enfin les 6/7 octobre 1758...

Régiments provinciaux - 1757

Ces développements démontrent que le temps n’est plus de recueillir les graffiti avec un esprit de collection. Il importe de découvrir leur origine et, autant que faire se peut, leurs mobiles, en les insérant dans le cadre de l’histoire locale, nationale voire internationale... et en les préservant ! C’est ce que nous avons tenté de faire dans le cadre de cette communication. Nous souhaitons avoir ainsi livré aux participants de ce Colloque, mieux qu’une curiosité historique..., un modèle d’étude d’une source documentaire importante mais toujours méconnue à bien des égards !


Itinéraire de George FREEMAN, d’Alexander DUNLAP et de William RACKLEFF - capturés le 10 août 1757 après la reddition du Fort William Henry par les Indiens Outaouais ; - rachetés par les Français entre août et octobre 1757 ;

- embarqués sur le parlementaire Robuste à Québec avant le 5 novembre 1757 à destination de l’Angleterre ; - pris dans une tempête le 22 novembre 1757 et assisté par un navire anglais… - débarqués du Robuste à Rochefort le 15 décembre 1757 ;

- internés à Tour de la Lanterne à La Rochelle le 15 décembre 1757 ; . Alexander DUNLAP est hospitalisé à l’Hôpital de la Charité du 18 décembre 1757 au 2 mars 1758 ; . William RACKLEFF est hospitalisé à l’Hôpital de la Charité du 24 décembre 1757 au 2 mars 1758 ; . George FREEMAN est hospitalisé à l’Hôpital de la Charité du 28 décembre 1757 au 2 mars 1758 ; - internés au Château de Cognac le 3 mars 1758 ;

- transférés à La Rochelle les 4-5 octobre 1758 ; - embarqués le 6 octobre 1758 (le 7 pour William RACKLEFF) à La Rochelle sur le parlementaire Nazareth après avoir bénéficié d’un cartel d’échange ; - débarqués en Angleterre fin octobre 1758 ;

- signalés à Boston à la fin de l’année 1759…


Merci de votre attention !

Pour en savoir plus sur les graffiti anciens rendez-vous sur le site du GR.GA en cliquant ici


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