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le monde du médecin Le monde du médecin N° 2 – octobre 2015
Supplément
octobre 2015
Sommaire
www.revmed.ch
Le médecin et l’informatique
Dossier médical informatisé : comment le choisir ? Nous avons testé pour vous un logiciel de dictée Tout savoir sur le courrier électronique sécurisé
5 Editorial ISSN : 2297-3664
L’informatique doit nous aider à mieux soigner Dr Jean Gabriel Jeannot
Impressum Rédacteur responsable Dr Jean Gabriel Jeannot Rédaction Benoît Perrier
6 Dossier médical informatisé Comment le choisir ? Dr Jean Gabriel Jeannot
Edition Joanna Szymanski
14 Mise au point
Maquette et mise en page Jennifer Freuler Editeur Editions Médecine & Hygiène Chemin de la Mousse 46 1225 Chêne-Bourg www.revmed.ch Tél. : +41 22 702 93 11 Fax : +41 22 702 93 55 Fiche technique ISSN : 2297-3664 Tirage : 6500 exemplaires 2 fois par an Publicité Médecine & Hygiène Publicité Michaela Kirschner, Ivan Küttel Chemin de la Mousse 46 1225 Chêne-Bourg Email : pub@medhyg.ch Tél. : +41 22 702 93 41 Fax : +41 22 702 93 55
E-mail sécurisé, droit respecté Benoît Perrier
16 Tribune libre
10
Cinq actes pour une révolution
Interview
Dr Christian Lovis
Dossier électronique : pas de recette unique Benoît Perrier
12 Testé pour vous C’est l’heure de la dictée Benoît Perrier
18 Pour en savoir plus
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L’objectif de CabinetMedical.ch est de présenter aux professionnels de la santé l’ensemble des services et produits auxquels ils recourent dans le cadre de leur activité professionnelle. Que vous débutiez votre activité d’indépendant ou que vous soyez déjà installé, vous trouverez sur notre site les réponses aux milles questions que se pose le médecin dans le cadre de la gestion de son cabinet. Architectes | Archivage | Assurances | Banques | Conseils juridiques Economicité | Encaissement | Fiduciaires | Imprimerie | Informatique Laboratoires | Matériel et équipement médical | Médicaments Mobilier de bureau | Secrétariat médical
le monde du médecin octobre 2015
Éditorial
L’informatique doit nous aider à mieux soigner Pas demain, aujourd’hui
E
n tant que professionnels de la santé, nous sommes en droit d’attendre davantage de l’informatique. Certes, le monde de la médecine est complexe à numériser, mais tout de même. En 2015, est-il excessif de demander que l’informatique nous aide à mieux soigner ? Une étude américaine, publiée en 2013, a voulu comprendre pourquoi les technologies de l’information ne répondaient pas aux attentes des professionnels de la santé (What It Will Take to Achieve the As-YetUnfulfilled Promises of Health Information Technology. Health Affairs, v. 32, no. 1, Jan. 2013). La conclusion des auteurs ? Les systèmes doivent être « plus faciles à utiliser » et « interopérables » mais aussi « donner aux patients l’accès à leur dossier médical ». Trois chantiers impératifs.
• Il est assez désolant qu’après des décennies de développement, les solutions informatiques proposées aux médecins soient si peu conviviales. C’est particulièrement vrai pour les dossiers médicaux informatisés : même si les développeurs sont souvent satisfaits de leur solution, il reste beaucoup de travail. • Interopérables, ces systèmes ? L’enjeu est essentiel même si encore peu perçu par les médecins. A l’avenir, le décloisonnement du dossier médical, notamment avec les nouveaux projets eHealth, sera incontournable. • Les patients doivent-ils accéder à leur dossier médical ? Les études montrent qu’ils souhaitent pouvoir le faire et que les craintes des professionnels de la santé face à cette évolution s’estompent dès qu’ils évoluent vers un tel système (Inviting Patients to Read Their Doctors’ Notes. Annals of Internal Medicine, 2012). Même s’il s’agit d’un changement culturel pour les soignants, les médecins et les patients ont tout à y gagner. En attendant de tels outils, nous devons faire les meilleurs choix possibles. Qui nous y aide ? FMH Services ? L’institut d’informatique pour les cabinets médicaux ? Les sociétés cantonales ? Les sociétés de spécialistes ? Ils le devraient. Ce deuxième numéro du Monde du médecin n’a pas la prétention de vous donner toutes les réponses, mais, espérons-le, de vous proposer tout de même quelques pistes.
Dr Jean Gabriel Jeannot Cabinetmedical.ch
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Dossier médical informatisé
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Ne choisissez pas votre logiciel à la légère. Votre choix aura des répercussions sur la qualité des soins apportés à vos patients mais aussi sur votre plaisir à travailler. Dr Jean Gabriel Jeannot
Comment le choisir ?
e faites pas le choix de votre dossier médical informatisé à la légère. Pour plusieurs raisons. La première est que l’on ne passe pas facilement d’un dossier informatisé à un autre : votre choix vous engage donc pour de nombreuses années. La deuxième raison est financière, d’une part car les prix des logiciels varient de zéro à plusieurs centaines de francs par mois, mais aussi car certains logiciels vous permettront, sur un temps donné, de travailler plus efficacement. Donc de facturer plus. Le logiciel dont le prix est le plus élevé n’est donc pas forcément le plus cher. Mais s’il faut consacrer du temps au choix de votre logiciel, les raisons principales sont autres. Notamment la qualité des soins. Nous sommes convaincus que certains logiciels, développés en tenant vraiment compte des besoins des médecins, permettent de mieux soigner. C’est un point important : un dossier médical informatisé ne doit pas uniquement permettre de stocker les données médicales de vos patients, il doit vous permettre de mieux les soigner. Cela paraît évident, mais nous ne sommes pas convaincus que tous les logiciels disponibles actuellement en Suisse répondent vraiment à ce critère. Dernier élément qui justifie de consacrer du temps au choix de votre logiciel : votre plaisir à travailler. La comparaison, ne serait-ce que de deux ou trois logiciels, vous permettra rapidement de vous rendre compte de cela.
Comment choisir son logiciel ? Il y a schématiquement deux façons de procéder. La première, souvent utilisée, est de choisir le même logiciel que votre collègue. Cette approche, si elle a tout son sens quand vous travaillez dans le même cabinet, perd passablement de sa pertinence lorsque vous n’êtes pas directement lié à ce collègue. Il est vrai que celui-ci connaît bien son logiciel et qu’il peut donc vous en parler avec expérience, mais le problème est qu’il ne connaît souvent que son logiciel. L’autre désavantage de cette méthode est qu’elle ne laisse pas de place aux nouvelles solutions. Et le logiciel qui était le meilleur il y a cinq ou dix ans, et que tout le monde choisissait, ne l’est plus forcément aujourd’hui. Débuter avec un logiciel déjà vieillissant n’est pas idéal.
Un dossier médical informatisé doit vous permettre de mieux soigner. La deuxième façon de choisir, certes plus fastidieuse, est de faire votre propre analyse. Pour cela, vous devez procéder en deux étapes. La première est de définir précisément vos besoins, la seconde de tester les deux ou trois logiciels que vous aurez sélectionnés.
le monde du médecin octobre 2015
Les questions à se poser • Le système est-il attractif, convivial, offrant un apprentissage intuitif ? • Le système s’ajuste-t-il à ma pratique ? • Le système est-il spécifique à ma spécialité et/ou peut-il être adapté ? • Le système peut-il être interrogé à distance et intègre-t-il des dispositifs mobiles ? • Quelle formation et quel support le fournisseur apporte-t-il ? • Est-ce que le(s) dispositif(s) de sauvegarde est (sont) robuste(s) et continuellement mis à jour ? • Quel est le coût et le mode de financement du système (matériel et logiciel), des mises à jour, des sauvegardes, des licences, de la formation sur le site ? • Jusqu’à quel point le système est-il interopérable (standards IHE, HL7, ICD-10, etc.) ? • Puis-je voir comment le système fonctionne dans un environnement réel ? • Suis-je certain de comprendre comment le système opère ? • Serai-je capable d’utiliser le DME à au moins 80 % dans un délai rapide ? • Le groupe support est-il fiable à long terme ? • Les règles liées aux licences d’exploitation du système ou de modules fonctionnels du système sont-elles clairement mentionnées sur le contrat ? • Il existe de nombreuses modalités de stockage et de sauvegarde des données, sur site, à distance, dans le cloud, etc. La procédure et le coût de récupération de ces données en cas de changement de fournisseur sontils bien précisés sur le contrat ? • Ce dossier médical informatisé pourra-t-il communiquer facilement avec un réseau (problème de standards), et si oui, pour quels coûts ? Questions extraites de « Pilote e-toile : Guide de mise en route au cabinet », reproduites avec l’autorisation des Drs Gilles R. Mérier et P.-A- Schneider.
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Il existe actuellement plus de vingt logiciels en Suisse, dont dix-huit sont théoriquement disponibles en français. Achilles, Caisse des Médecins CB 8, curaPrax, emed, Handy Patients Entreprise, MCS Medical Computer, Mediboard, Mediway, MédiACT, Medigest, Medionline, mFmed EVOLUTION, Pluus, PsiMed lite, PsiMED, DosMED, siMed, Tangerine, TriaMed, Vitomed et WinMed. La simple introduction du nom d’un logiciel dans votre moteur de recherche préféré devrait vous permettre de découvrir le site internet de son développeur. Mais les informations présentées ne permettent malheureusement souvent pas de se faire une idée précise d’un logiciel – on regrette notamment l’absence de vidéos de présentation sur la majorité des sites.
Une comparaison difficile Le premier point à souligner est que ces dix-huit logiciels sont très différents les uns des autres. Certains par exemple ne sont que des applications administratives qui permettent la gestion des patients et la facturation mais ne proposent pas de vrais dossiers médicaux structurés. Cette grande variabilité rend leur comparaison très difficile. Sur ce point, on ne peut que regretter que le catalogue « Software » publié chaque année par FMH Services soit si peu utile : on y découvre simplement une longue présentation des caractéristiques de chaque logiciel, et il est donc très difficile de se faire une idée de ce qu’ils valent vraiment.
Définissez vos besoins Une étape essentielle. Définir le plus précisément possible ce que vous attendez de votre dossier médical a une double utilité. Premièrement, les critères retenus vous permettront d’emblée d’écarter un certain nombre de logiciels : le logiciel est-il disponible en français ? Le fournisseur paraît-il sérieux ? Est-ce
Séminaire «Quels logiciels pour mon cabinet médical?» Une autre façon de découvrir les dossiers médicaux informatisés est le séminaire « Quel logiciel pour mon cabinet médical » organisé par l’Association par les médecins, pour les médecins. Le but de cette association est de proposer des séminaires de qualité aux médecins romands. Ce séminaire, animé par le soussigné, est destiné non seulement aux médecins qui souhaitent s’installer mais également aux praticiens qui souhaitent passer du dossier papier au dossier informatisé (ou changer de dossier informatisé). Pour vous inscrire, ou pour demander l’envoi d’une brochure d’information, envoyez simplement un e-mail à pourlesmedecins@gmail.com
une solution installée en local (OS, Windows) ou une solution web ?, etc. A ce propos, on peut remarquer que les derniers logiciels apparus sur le marché sont des solutions web : Medionline, curaPrax, emed et Pluus.
Testez les logiciels
une présentation du logiciel à son éditeur, la plupart d’entre eux se déplacent volontiers à votre cabinet. Durant cette présentation, vous pouvez laisser le commercial vous décrire brièvement sa solution de façon globale. Vous devriez ensuite mener l’entretien vous-même pour voir si le logiciel répond aux critères que vous aurez préalablement définis. Même si cela prend du temps, il est important dans un second temps de demander à un collègue utilisant ce dossier médical de le tester : vous devez prendre le temps d’y introduire un ou deux cas, y imprimer une ordonnance, envoyer un rapport à un spécialiste, etc. Cette démarche est chronophage mais il en va de votre plaisir et de votre efficacité à soigner !
Une fois que vous avez sélectionné deux ou trois solutions, vous devez les tester. L’idéal à notre avis est de le faire en deux temps. Il faut commencer par demander
Conflit d’intérêt : le Dr Jeannot est le responsable du site CabinetMedical.ch
Pour définir vos besoins, vous devez vous poser un certain nombre de questions. Vous en trouverez quelques-unes dans l’encadré « Les questions à se poser ». Les médecins intéressés pourront trouver une liste plus complète de soixante questions dans la rubrique informatique du site CabinetMedical.ch (http://bit.ly/MondeDuMédecin3).
DÉFICIT DE L’ATTENTIONHYPERACTIVITÉ CHEZ L’ADULTE PSYCHOPHARMACOLOGIE ET PSYCHOTHÉRAPIE Nader Perroud Rosetta Nicastro Julien Zimmermann Paco Prada Jean-Michel Aubry
256 pages Format : 16,5 x 23,5 cm ISBN : 978-2-88049-385-1
DÉFICIT DE L’ATTENTION-HYPERACTIVITÉ CHEZ L’ADULTE
PSYCHOPHARMACOLOGIE ET PSYCHOTHÉRAPIE
N. Perroud, R. Nicastro, J. Zimmermann, P. Prada, J.-M. Aubry Largement documenté en tant que maladie de l’enfance et longtemps considéré comme se résolvant spontanément à l’adolescence, le trouble du déficit d’attention-hyperactivité ou TDA-H reste méconnu chez l’adulte. Pourtant, il perdure chez plus d’un enfant dépisté sur deux. Il a fallu attendre la fin des années soixante pour voir apparaître les premières recherches scientifiques sur le TDA-H adulte, puis la cinquième version du DSM en 2013 pour que son diagnostic soit proposé avec des critères spécifiques. Or, souffrir d’un TDA-H a des conséquences dans de nombreux domaines, tant sur les plans personnel que social. Les risques de violence, d’addiction ou d’instabilité professionnelle sont plus élevés chez les personnes concernées. Il est donc crucial de détecter cette pathologie chez un patient qui consulte, car un traitement approprié peut considérablement en réduire l’impact négatif. Ce livre passe en revue les origines du TDA-H, les différents éléments essentiels à son diagnostic à l’âge adulte, son étiologie (neurobiologie, génétique, facteurs environnementaux) ainsi que les traitements pharmacologiques et psychothérapeutiques développés ces dernières années. Les auteurs décrivent ensuite l’approche psychothérapeutique développée spécifiquement pour ce trouble au Service des Spécialités. Psychiatriques des Hôpitaux Universitaires de Genève, dont ils font partie.
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interview
Un dossier commun où les partenaires de soins pourront déposer et consulter les informations pertinentes sur un patient ? C’est pour bientôt. Benoît Perrier
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Dossier électronique: pas de recette unique
n y est presque. Fin juin, le parlement a ratifié la Loi sur le dossier électronique du patient (LDEIP) et la Confédération budgète 30 millions de francs pour sa mise en œuvre. A partir de 2017, les prestataires de soins (médecins, pharmaciens, services de soins à domicile) pourront donc renseigner un dossier électronique commun, chacun d’entre eux ayant accès aux informations déposées. On y trouvera par exemple la médication du patient, des résultats d’analyses, d’examens ou de consultations spécialisées. Pour le patient, le dossier sera facultatif, mais les hôpitaux et les EMS devront offrir cette possibilité d’ici trois et cinq ans, respectivement. Pas d’obligation par contre pour le secteur ambulatoire, les médecins installés et les pharmaciens, mais les bénéfices en termes d’information et de communication devraient les convaincre de rejoindre le mouvement. Les explications d’Adrian Schmid, responsable d’eHealth Suisse, la structure qui coordonne la stratégie de cybersanté de la Confédération et des cantons.
Quel principe premier guide le futur dossier électronique ? Adrian Schmid : C’est un dossier pour le patient. Aujourd’hui, en tant que patient, je ne peux pas donner aisément accès
« Le dossier électronique permettra une augmentation de la qualité et de la sécurité des soins.» aux informations médicales importantes qui me concernent : elles sont dispersées entre les cabinets, les hôpitaux et mon domicile, et parfois sont même perdues. Il faut donc un « point de communication » informatique où tous les prestataires de soins pourront stocker les informations pertinentes pour les autres prestataires. Cela permettra une augmentation de la qualité et de la sécurité des soins. A l’heure actuelle, ces informations sont déjà échangées entre les partenaires. Le dossier électronique ne fait qu’établir un nouveau chemin pour cette communication. Au départ, on intégrera au dossier électronique des documents PDF qui correspondent à ce que l’on envoie aujourd’hui par fax.
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Légalement, où en est-on ? Il y a encore du travail puisqu’il faut rédiger les ordonnances, mais la loi devrait entrer en vigueur dans le courant 2017. Le vote quasi unanime aux chambres – seulement 5 non au National – est cependant un signal fort donné par les parlementaires.
Comment garantira-t-on la sécurité de ces données ? Il faut bien entendu interdire leur accès à des personnes malveillantes et protéger cette infrastructure, comme on protège par exemple l’e-banking. Par ailleurs, c’est le patient qui décide qui a accès à son dossier. Et il ne peut s’agir que de prestataires de soins et de pharmaciens, ni d’un assureur, ni d’un employeur.
Où se trouvent ces informations ? Il s’agit d’un stockage décentralisé dans les « communautés ». Au sens de la loi, les communautés sont des regroupements de prestataires qui s’organisent pour fournir un service de dossier électronique. C’est la communauté qui établit une infrastructure où sont conservées des copies des informations médicales du patient. S’il s’agit de fichiers très lourds, comme par exemple des informations de radiologie, il y aura la possibilité de placer un lien qui permette d’y accéder sur les serveurs de l’hôpital.
Ces communautés qui regroupent les prestataires, combien seront-elles ? On l’ignore, elles peuvent être quinze comme cinquante. Chaque communauté s’organisera à sa guise à l’interne mais toutes devront passer un examen de certification pour pouvoir échanger des informations avec d’autres communautés. Le message d’eHealth Suisse c’est qu’il faut, dans chaque canton, au moins une communauté à laquelle tous les prestataires et tous les patients puissent se connecter.
Mais leurs solutions différeront-elles beaucoup ? Sur un plan technique, elles répondront aux mêmes exigences et suivront les mêmes standards. Mais les différentes régions, par exemple Genève et Appenzell, n’ont ni la même culture, ni la même structure, ni les
« Cela peut être un tout petit pas » Dans un cabinet, quel changement représentera l’introduction du dossier électronique ? A. S. : Cela dépend du degré d’informatisation du cabinet. Nous sommes conscients que le dossier sera aussi utilisé par des médecins plus âgés qui n’ont pas l’habitude de travailler avec l’ordinateur. Mais nous espérons que les praticiens mesureront le bénéfice de l’accès aux informations les plus actuelles concernant leurs patients.
S’attend-on à ce que le dossier électronique permette une réduction des coûts de la santé ? Honnêtement, non, ce n’est pas lui qui va faire baisser les primes d’assurance. Nos buts sont l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins pour les patients et un gain d’efficience pour les prestataires de soins.
mêmes besoins. Donc la mise en œuvre variera. Par exemple, le lien entre l’hôpital et les soins à domicile prend différentes formes suivant les cantons. De même, nous ne pouvons pas décréter la forme que devrait prendre une lettre de sortie dans le détail.
Quant aux cantons, leur mise en œuvre du dossier électronique variera-t-elle également ? A nouveau, techniquement, il n’y aura pas de différence. Mais l’organisation et le financement peuvent varier. Par exemple, les hôpitaux doivent-ils jouer un rôle central ? Ou au contraire veut-on créer une nouvelle organisation pour piloter les projets de dossier électronique ? Là aussi, il y a des différences culturelles. Les cantons romands, Vaud, Valais, Genève, lancent des projets où l’Etat a un rôle moteur. A l’opposé, il y a des cantons alémaniques qui se proposent de contribuer au financement des projets mais qui attendent que les prestataires se profilent. Cela dépend aussi des bases légales cantonales : peut-on financer l’établissement de communautés ? Peut-on soutenir leur exploitation ou doivent-elles au contraire être économiquement indépendantes ? Les cantons doivent réfléchir et s’organiser.
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Testé pour vous
C’est l’heure de la dictée Les systèmes informatiques de reconnaissance vocale ont, depuis vingt ans, fait des pas de géant. Mais s’intègrent-ils aisément au cabinet ? Une interniste s’est prêtée au test. Benoît Perrier
U
n ciel radieux s’encadre dans la fenêtre, derrière le bureau d’Ingrid Bidlingmeyer, interniste. Nous sommes à Neuchâtel, à deux pas du lac, dans le cabinet qu’elle partage avec son mari, interniste lui aussi. Pour le Monde du Médecin, elle a accepté de tester Dragon Medical, un logiciel de reconnaissance vocale pour dicter ses documents. Nous discutons pendant que Billy Vuilleumier, de PWS Cardinaux, l’un des distributeurs du logiciel, prépare l’installation de Dragon Medical sur l’ordinateur. Les textes que rédige la médecin représentent une « grosse part de [son] travail », principalement des lettres adressées à ses confrères et des rapports pour les assurances de base et invalidité. Actuellement, ces documents sont écrits par l’interniste elle-même ou dictés à la secrétaire du cabinet. Le gain que permettrait la reconnaissance vocale ? Passer moins de temps derrière son clavier et libérer du temps aux secrétaires qui se partagent un 110 % de temps de travail.
Galop d’essai Le logiciel est installé. La société y adjoint un dictaphone numérique utilisé comme micro. Parce que « les médecins sont habitués à dicter avec quelque chose en main », sourit Vincenzo Chillé, account manager chez PWS Cardinaux. L’installation s’est faite en moins de cinq minutes, l’ordinateur satisfaisant les prérequis (un PC avec Windows, un processeur Intel Core 2 Duo ou i5, et 4 Go
de mémoire vive au minimum). Les représentants comptent généralement une heure pour l’installation et la prise en main du logiciel avec le médecin. Dragon démarre. Test du micro ? Ça fonctionne. Il est temps d’enregistrer la signature vocale de la Dresse Bidlingmeyer. Comme un téléprompteur, le logiciel affiche un texte qu’elle doit lire. Il s’en sert pour créer un profil des caractéristiques de sa voix. La médecin lit le texte, et celui-ci s’affiche au fur et à mesure.
Combien ça coûte ?
1404.–
une licence pour Dragon Medical pour un usager.
190.–
plus déplacement suivant la région: installation du logiciel au cabinet par PWS Cardinaux.
200.–
environ: une licence de Dragon Naturally Speaking 13 Premium, n’incluant donc pas le dictionnaire médical.
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Christopher Pfaff
psychiatre et psychogériatre à Villeneuve « J’utilise le logiciel Dragon au quotidien. En psychiatrie, nous avons pas mal de “ paperasse ” à faire et les rapports sont longs et détaillés. Tout outil qui permette d’accélérer ces tâches est utile. Dragon demande un peu d’entraînement mais, après une soixantaine de documents, la fidélité de la dictée augmente énormément, de même que diminue le temps de correction. Malgré tout, j’ai davantage d’éléments à corriger avec ce système que si la lettre avait été dactylographiée par un tiers. Dragon est une alternative bon marché par rapport à l’emploi d’une secrétaire. Pour ma part, il est confortable puisque je travaille seul dans mon cabinet. Mais si je pouvais engager une telle personne ou que je travaillais dans un cabinet de groupe, je préférerais dicter à une secrétaire. »
D’écran en écran, la dictée devient plus aisée, tout ce processus de personnalisation ne prenant que quelques minutes. Etape suivante : faire « lire » une demi-douzaine de documents déjà rédigés au logiciel. Il propose alors d’enregistrer la prononciation des mots qu’il n’a pas reconnus, des noms propres ou des abréviations personnelles.
Un dictionnaire de spécialiste Première dictée originale avec Dragon. Elle est rédigée dans Word, mais la reconnaissance vocale est possible quel que soit le programme, partout où l’on peut entrer du texte dans le système. La Dresse compose une lettre à un collègue. Nous sommes en conditions réelles, le contenu du courrier s’invente donc à mesure qu’il est dit. La dictée est moins fluide que dans le texte de personnalisation, évidemment, mais déjà la médecin prend le pli : arrêter le micro pour réfléchir à la suite de ce que l’on veut dire ; dire « nouveau paragraphe » ou « à la ligne » ; ou encore apprivoiser la commande qui efface les derniers mots transcrits. A ce stade initial, le résultat est déjà impressionnant. La dictée est presque toujours exacte, le sentiment de voir le texte apparaître à l’écran est naturel, comme quand on entre des mots au clavier. Tout juste ajoutet-on au dictionnaire de Dragon une abréviation comme « ttt » ou le nom d’un collègue. Le logiciel ne recule d’ailleurs pas devant les termes médicaux, c’est la grande force de sa version « Medical » : son dictionnaire de termes techniques extrêmement large permet de l’utiliser quelle que soit sa spécialité.
Après dix jours d’utilisation, Ingrid Bidlingmeyer livre son diagnostic : le test est concluant. Deux nouveaux usages de la reconnaissance vocale se sont ajoutés à la correspondance : la dictée de mails dans Outlook et surtout la tenue des dossiers. « Pendant la consultation, je m’efforce de taper le moins possible et ne prends que quelques notes, explique l’interniste. Dicter les éléments manquants juste après le départ du patient me permet d’aller très vite. » Demeure cependant une interrogation sur la version du logiciel à adopter : « En tant que généraliste, peut-être n’auraisje pas besoin du dictionnaire médical (quitte à entrer soi-même le vocabulaire spécifique de sa spécialité, ndlr). Il est par contre sans doute utile aux branches plus techniques comme la chirurgie ou la radiologie. »
Soupçon de patience Recommanderait-elle le produit ? « Oui, sa qualité est bluffante et nombre de mes collègues en auraient l’utilité. Mais il ne faut pas avoir peur d’apprivoiser un programme ni de passer un peu de temps à peaufiner des détails. Autrement dit, certains médecins que je connais n’auraient jamais la patience d’ajouter un seul mot ! Etant donné son prix, je suggère donc de demander une démonstration pour déterminer si le logiciel convient à votre manière de dicter. »
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MISE AU POINT
E-mail sécurisé, droit respecté Si des données de patients sont transmises par e-mail, elles doivent être sécurisées et donc chiffrées. Quels services pour atteindre ce but ? Benoît Perrier
C’
est obligatoire. Et c’est la loi. En Suisse, la législation sur la protection des données impose aux médecins l’usage du courrier électronique sécurisé, en tout cas lorsqu’ils échangent des données de patients avec d’autres professionnels, les hôpitaux ou les assureurs. Une obligation qui semble pourtant peu respectée. Un coup de sonde non représentatif, réalisé cet été auprès de 231 médecins romands, indiquait que 39 % d’entre eux seulement utilisaient soit une solution de courrier sécurisé, soit un mail fourni par leur employeur (qui a une forte probabilité d’être sécurisé). A l’autre extrémité du spectre, 14 % de « très mauvais élèves » utilisaient une seule adresse e-mail privée pour toute leur correspondance, personnelle et professionnelle. Pourtant, des solutions existent, que leurs développeurs s’efforcent de rendre faciles à utiliser.
Une sécurité pour les patients Le leader sur ce marché est la société HIN (Health Info Net), créée il y a vingt ans à l’initiative de la FMH et de la Caisse des Médecins. Elle fournit deux services liés à cette thématique, explique Didier Boillat, son représentant romand. D’abord, un certificat numérique installé sur le poste de travail du médecin qui identifie ce dernier, assurant que c’est « bien lui » l’utilisateur et non une personne non autorisée. Ensuite, une messagerie sécurisée qui exploite ce dispositif. « Nous assurons donc l’identité de l’expéditeur et du destinataire du courriel, et garantis-
sons que les données sont protégées et qu’elles n’ont pas été modifiées en cours de route. » Le coût ? Frs 324 par an pour deux identifiants (par exemple un pour le médecin et un pour le cabinet).
En Suisse, la loi impose aux médecins l’usage du courrier électronique sécurisé. Concrètement, le médecin démarre d’abord un logiciel qui assure une communication chiffrée avec les serveurs de HIN et s’identifie avec un mot de passe. Puis il utilise son logiciel de messagerie habituel ou un webmail pour consulter et envoyer des e-mails. Ce qu’il advient des e-mails envoyés par ce biais dépend du destinataire. S’il s’agit d’un collègue client de HIN (avec une adresse e-mail en @hin.ch) ou membre d’une institution utilisant une solution sécurisée par HIN (la quasitotalité des hôpitaux et assureurs suisses), la correspondance est chiffrée de bout en bout sans aucune manipulation supplémentaire.
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Quelle solution de courrier électronique utilisez-vous professionnellement ? 231 réponses parmi les membres de la liste de messagerie des médecins romands, juillet-août 2015.
e-mail sécurisé (ASAS/HIN/ svmed ou autre)
90
e-mail de mon fournisseur d’accès (Bluewin, VTX, Cablecom, Sunrise, Salt, etc.)
70
e-mail fourni par mon employeur (hôpital, entreprise)
80 60 50 40
e-mail indépendant (Gmail, Hotmail, Yahoo...)
30
une seule adresse électronique privée pour tous les e-mails
10
20 0
Mais HIN permet aussi de communiquer de manière sécurisée avec un tiers, un patient par exemple, qui ne dispose pas d’un tel accès. Dans ce cas, le destinataire reçoit un code sur son téléphone portable. Ce code va lui permettre de consulter le courrier reçu sur le site de HIN.
Alternative vaudoise Les médecins vaudois, eux, bénéficient de longue date d’un service de messagerie sécurisé utilisant les logiciels de courrier électronique habituels. Il est inclus dans leur cotisation s’ils sont membres de la Société vaudoise de médecine (SVM). Ses fonctionnalités sont plus réduites : « Les échanges sont cryptés entre l’ordinateur du médecin et nos serveurs, explique Pascal Fernandez, du Centre de confiance de la SVM. Ils le demeurent ensuite seulement si les deux correspondants ont une adresse fournie par la SVM ou s’il communique avec une adresse du CHUV. » Cette solution donne également un accès sécurisé à de nombreuses ressources de la SVM, comme une interrogation des cartes d’assurés, un accès à la littérature médicale ou une solution de facturation. HIN, de son côté, propose d’utiliser sa méthode d’identification sécurisée pour accéder à de tels services chez des tiers.
Un futur plus sûr Le produit de courrier sécurisé de la SVM ne permet donc pas de communication cryptée avec les tiers hors SVM ou CHUV. « C’est un système de transition en attendant les futures solutions centralisées qui apparaîtront avec le dossier électronique du patient, plaide Pascal Fernandez. L’emploi du courrier électronique pose un problème de dispersion de l’information : l’e-mail aurait beau être crypté de bout en bout, il peut toujours être copié ou transféré plus loin une fois qu’il a été déchiffré. Nous dirigeons donc nos efforts vers l’échange de données sur des plateformes sécurisées. Là, on sait qui a accédé à quelle information, quand et dans quel but. » HIN, de son côté fournit déjà un système de contrôle d’accès à des solutions centralisées et entend faire de même pour les futures solutions eHealth (voir aussi notre article en page 10). Alors, sans doute demain, la communication sécurisée des données du patient se fera sur des plateformes centralisées. Mais en attendant, à vous de choisir une solution pour sécuriser votre courrier électronique. Encore une fois, c’est la loi.
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TRIBUNE LIBRE
Dr Christian Lovis, Professeur à l’Université de Genève, Médecin chef du Service des sciences de l’information médicale aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
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Cinq actes pour une révolution
nformatique et santé, informatique et médecine… Il est fascinant de voir combien ces termes sont indissociables en réalité, et pourtant aussi souvent contestés par ceux-là même qui devraient en être les moteurs : les professionnels. Est-il besoin de rappeler que sans ces technologies, pas de Pubmed, pas de scanner, pas de laboratoire, et j’en passe… Cette invasion des technologies de l’information est ubiquitaire et généralisée, et elle est en passe de provoquer un bouleversement profond de la médecine. Je le dessine en cinq actes. Le premier acte, l’acte fondateur presque, c’est l’invention de l’imprimerie. Une technologie mécanique de copie se substitue à un acte héroïque. Pas si banal. Mais dans le fond, la mise en réseau, l’internet, ne sont qu’une incroyable amélioration de ce principe de « rendre accessible ». Il faudra encore 600 ans, 1992, pour voir s’ouvrir le deuxième acte important, à savoir la décision du vice-président américain Al Gore de rendre Pubmed ouvert et gratuit. C’est probablement un des premiers grands actes de l’Open Access. La technologie rend l’information potentiellement accessible ; cette technologie associée au mouvement Open Access rend l’information effectivement accessible. Pour la petite histoire, en 1468, Gütenberg a légué son invention à l’humanité…
Le troisième acte est celui de l’internet des objets et de l’explosion d’objets connectés, dont ceux qui sont directement concernés par la médecine : l’automonitoring. Il y a une pléthore de ces petits gadgets, et l’auto-mesure devient ubiquitaire alors qu’elle s’intègre progressivement dans les objets du quotidien, comme les téléphones cellulaires. Depuis 2015, 100 % des nouveaux modèles des principaux fabricants intègrent des capteurs d’automesure. Et ce n’est qu’un début…
L’invasion des technologies de l’information est en passe de provoquer un bouleversement profond de la médecine. « Oui mais… Il y a toutes ces personnes, et notamment les personnes âgées, etc. » Le sempiternel discours. Le quatrième acte justement, et je cite la une de Slate France du 26.01.2011 :
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« Le vieux est un geek comme les autres ». Je dirais même que c’est le geek parfait. Et c’est sans doute ce qui explique que la population des plus de 65 ans présente actuellement la plus forte progression de l’adoption des nouvelles technologies en Europe. Et heureusement, d’ailleurs. Il n’y a donc aucune échappatoire. Et pourtant… Quelle résistance à ce cinquième acte qui se prépare ! Le dossier informatisé du citoyen (et accessoirement patient). La loi est sous toit, adoptée. Les ordonnances se discutent encore. Les professionnels résistent, les citoyens poussent. Bref, le monde à l’envers. Mais, inéluctable… Et c’est bien pour cette raison que j’ai commencé avec Gütenberg, le cercle est
fermé. Il est temps de soutenir résolument et fermement l’informatisation du dossier médical, de santé, de soins, et autres. De le rendre accessible lorsque c’est requis, et surtout de se rappeler que ce dossier appartient aux patients. Et que c’est donc ce dernier qui décide qui peut voir quoi, et quand. Et lui seul. Et ce sont bien ces cinq actes qui vont réellement nous mener au sixième acte, à savoir celui des patients effectivement informés, effectivement engagés (empowered ?), dans une relation collaborative et coopérative. Des professionnels spécialistes de LA santé, des patients spécialistes de LEUR santé. Des spécialistes qui se parlent, et qui coopèrent.
Votre avis nous intéresse ! Le supplément que vous tenez entre vos mains est le deuxième numéro d’une nouvelle publication. Son objectif est de vous fournir des informations pratiques et utiles à la gestion de votre vie professionnelle et de votre cabinet. Nous souhaiterions connaître votre opinion à son sujet : • • • • •
Que pensez-vous de ce deuxième numéro ? Quels sont, selon vous, les points à améliorer ? Quels thèmes souhaiteriez-vous que l’on aborde ? Deux parutions par an sont-elles suffisantes ? Auriez-vous un intérêt particulier pour une page dédiée aux petites annonces (cabinets, emplois…) ?
N’hésitez pas à nous donner votre feedback par e-mail à pub@medhyg.ch, pour que nous puissions améliorer « Le monde du médecin ». D’avance merci pour vos précieux commentaires et pour votre soutien.
le monde du médecin 18
octobre 2015
Pour aller plus loin Le dossier médical informatisé
Le courrier électronique sécurisé
Vous trouverez sous la rubrique « Informatique » de Cabinetmedical.ch des informations qui viendront compléter l’article de ce numéro consacré aux dossiers médicaux informatisés. Outre une liste des dossiers médicaux actuellement disponibles en Suisse, vous y trouverez par exemple une liste de questions que vous devez vous poser au moment du choix de votre dossier médical informatisé.
Sur le site internet d’Health Info Net (www.hin.ch) vous trouverez des informations sur la solution HIN de courrier électronique. Health Info Net représente une communauté de plus de 17 000 professionnels et 420 institutions de la santé.
L’article « Choix des outils informatiques. Vigilance et précautions », publié dans le Courrier du médecin vaudois de la Société Vaudoise de Médecine (Numéro 7, novembre 2013), fournit de précieux conseils sur les précautions à prendre au moment de signer le contrat de votre nouveau dossier médical. Le numéro peut être téléchargé sur le site www.svmed.ch/publications/courrier-du-medecin-vaudois A signaler aussi l’excellent article intitulé « L’ordinateur en consultation : peut-on rester centré sur le patient ? », des Drs Cédric Lanier, Johanna Sommer et Noëlle Junod Perron, publié dans le numéro du 13 mai 2015 de la Revue médicale suisse (www.revmed.ch).
Les Vaudois trouveront sur le site de la SVM (www.svmed.ch), rubrique « Services aux membres », des informations sur la solution de courrier sécurisé proposée par leur société.
eHealth Sur le site www.e-health-suisse.ch, Organe de coordination Confédération-cantons pour les projets de cybersanté suisses, vous pourrez lire des informations générales sur la cybersanté mais aussi des renseignements sur les projets en cours, notamment sur la loi sur le dossier électronique du patient.
Le site planetesante.ch Le site Planetesante.ch est le portail médical n° 1 en Suisse romande. Une équipe de médecins, d’experts et de journalistes produit des articles qui répondent aux questions santé du grand public. Ce site résulte également d’une collaboration réunissant une cinquantaine de partenaires de santé publique.
Information médicale grand public
La collection de livres Ces petits guides thématiques répondent aux questions que tout le monde se pose sur différents thèmes de santé. En mettant le patient au centre, ils renouvellent l’approche de la compréhension de la santé par la population. www.planetesante.ch/collection
Le magazine Planète Santé décrypte autant la santé au quotidien que les concepts médicaux novateurs, en restant indépendant. www.planetesante.ch/magazine
planetesante.ch
Le magazine
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Chacun des 47 chapitres propose une stratégie diag nostique et thérapeutique dans une perspective d’usage rationnel des ressources du système de santé, en tenant compte des données les plus récentes de la médecine basée sur les preuves.
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