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ÉTÉ 2011 - N° 49

> ADOLESCENTS

Le grand bouleversement de la puberté > DOSSIER À chacune sa contraception

> SPORT & SANTÉ Préparation et récupération, deux étapes clés

MAGAZINE

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2010-278/12-10

NOUVEAU


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éditorial

La pharmacie, toujours proche de vous

VACANCES “ TRANQUILLES L’été, une saison qui évoque le soleil, la chaleur, le plein air, la mer, les promenades, les balades à vélo, les randonnées… Une saison que nous sommes nombreux à attendre car elle est aussi synonyme de vacances et de repos pour beaucoup. Revers de la médaille, toutes ces réjouissances peuvent parfois avoir leurs désagréments, tels que piqûres d’insectes ou autres bestioles, coups de soleil, insolation, brûlures, petites plaies ou petits traumatismes. Autant de petits maux qui, sans être graves, ne doivent pas être négligés, ne serait-ce que pour l’inconfort qu’ils peuvent générer. Loin ou proche de chez vous, vous pouvez compter sur les pharmaciens. Partout en France, ils sont à votre écoute, à l’écoute de votre santé et mettent leur compétence à votre service à travers des conseils adaptés. À la mer, à la campagne, à la montagne, vous trouverez toujours une croix verte, emblème d’une profession qui a à cœur votre santé et toujours disponible.

Parce que votre santé c’est capital, votre Pharmacien Pharma Référence et son équipe, adhérents du Groupe PHR, vous écoutent, vous informent et vous accompagnent toute l’année.

Éditeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58. www.groupephr.fr - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Willy HODIN, Emmanuel BARBIER. - Photos : fotolia et Thinkstock. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 58 400 exemplaires. Prix du numéro : 3,50 € - ISSN 1620-9109.



SO MM A I RE

> ACTUALITÉ PAGE 6

En bref

> PLANTE MÉDICINALE PAGE 9

L’orthosiphon, un draineur hépato-rénal

> DOSSIER PAGE 10

À chacune sa contraception

> PRÉVENTION PAGE 15

Mélanomes et autres cancers de la peau : une fréquence qui augmente

> SPORT & SANTÉ PAGE 19

Préparation et récupération, deux étapes clés

> MÉDICATION FAMILIALE PAGE 23

Jambes lourdes et douloureuses : à ne pas négliger !

> ADOLESCENTS PAGE 28

Le grand bouleversement de la puberté

> SENIORS PAGE 30

Les fuites urinaires : osez en parler

> SANTÉ & ENVIRONNEMENT PAGE 33

Du trou de la couche d’ozone à notre santé

> BEAUTÉ PAGE 36

Bien choisir ses produits solaires

> NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE PAGE 41

Pour un été tout en beauté

> VÉTÉRINAIRE PAGE 44

Pour un été sans parasites

> ZOOM SUR... PAGE 45


> ACTUALITÉ

en brefen brefe

> Buveurs réguliers d’alcool : attention !

« Les problèmes de santé liés à l’alcool ne touchent pas que les personnes dépendantes ; ils concernent aussi celles qui maîtrisent leur consommation. » Fort de ce constat, l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (INPES) a décidé de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation aux effets néfastes d’une consommation excessive régulière d’alcool. L’INPES rappelle les résultats du Baromètre santé 2005 montrant que les Français ne sont pas bien informés sur ces dangers. Si une majorité cite les accidents de voiture et la violence comme principaux risques liés à la consommation excessive quotidienne d’alcool en termes de maladie, moins de 13 % disent craindre les maladies liées à l’alcool. Cette campagne d’information, « Boire un peu trop tous les jours, c’est mettre sa vie en danger », a été diffusée à la télévision du 13 mars au 6 avril derniers.

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> Quid des diabètes méconnus en France ?

Une équipe de l’Institut de veille sanitaire et de l’Institut français de santé publique s’est intéressée au diabète chez les personnes âgées de 18 à 74 ans à travers une enquête réalisée dans le cadre de l’étude ENNS (Étude Nationale Nutrition Santé). Son objectif était de connaître la fréquence respective des cas diagnostiqués et des cas méconnus chez les adultes résidant en France. L’analyse des données recueillies auprès de plus de 2 000 sujets montre que, avec 20 % de l’ensemble des cas de diabète, le pourcentage des cas non diagnostiqués, mis en évidence par des analyses sanguines systématiques, est plus bas en France que dans les pays du nord de l’Europe. Et ce pour une fréquence globale comparable de la maladie (4 %). Diabet Med, 5 février 2011.

> Pour bien dormir

La 11e Journée du sommeil s’est tenue courant mars. À cette occasion, l’Institut national du sommeil a donné quelques conseils simples qui permettent de mieux dormir et d’améliorer le sommeil nocturne : adopter des heures de sommeil régulières ; réveil « dynamique » (lumière forte, petit déjeuner complet…) ; courte sieste (20 minutes au maximum) en début d’après-midi pour ceux qui dorment insuffisamment ; pas de consommation de produits excitants après 15 heures (café, vitamine C…) ; exercice physique régulier en journée plutôt qu’en soirée ; dîner léger au moins deux heures avant le coucher ; coucher dès les premiers signaux de sommeil ; chambre pas trop chauffée (autour de 18 °C), totalement obscure et équipée d’une literie de bonne qualité. Le Quotidien du Médecin, 15 mars 2011.

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MAGAZINE ÉTÉ 2011


fen brefen bref > Trop de garçons en Chine

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Dans le monde, on compte normalement 100 naissances de filles pour 105 naissances de garçons. En Chine et dans d’autres pays asiatiques comme l’Inde, ces derniers sont traditionnellement préférés aux filles. Cette préférence conduit à des avortements sélectifs de filles avec des conséquences importantes pour la société. Du fait de la diminution des naissances de filles, la Chine présente ainsi un « excès » de 32 millions d’hommes de moins de 20 ans. Ce qui pose des problèmes importants pour la formation des couples. Or les hommes célibataires semblent plus fragiles psychologiquement et plus enclins à la violence. Les pouvoirs publics des pays concernés se préoccupent de la question et ont mis en place des mesures pour y remédier. Mais pour rééquilibrer le ratio filles-garçons, des efforts supplémentaires doivent être réalisés. Quoi qu’il en soit, les spécialistes estiment que plusieurs décennies sont nécessaires pour y parvenir. CMAJ, 14 mars 2001.

> Les maladies ophtalmologiques à l’officine

n d’u chaque an r Bertrand au gala traitées uv.fr). e Xavie o d discours w.sante.g (Source :2011 : http://ww du rein

> Les oméga 3 et l’œil Depuis plusieurs années, les acides gras oméga 3 font beaucoup parler d’eux pour leurs bénéfices potentiels sur la santé. D’après une étude américaine sur plus de 38 000 femmes suivies pendant dix ans, la consommation régulière de poissons riches en oméga 3 (au moins une fois par semaine) pourrait avoir un effet protecteur contre une maladie ophtalmologique appelée dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette habitude alimentaire est associée à une diminution du risque de 42 % de la maladie. Aux États-Unis, expliquent ses auteurs, on estime que 9 millions de sujets âgés de 40 ans ou plus présentent des signes de DMLA et, parmi les 7,3 millions de personnes qui ont une DMLA débutante, un grand nombre voit correctement ou a une petite baisse de la vision.

Les pharmaciens ont un rôle actif dans la prise en charge des personnes atteintes de maladies ophtalmologiques. C’est ce que montre une enquête menée par une équipe de spécialistes dijonnais auprès de 620 pharmaciens de Bourgogne. Ces professionnels déclarent être sollicités environ sept fois par semaine pour des informations concernant ces maladies, le plus souvent pour des symptômes aigus bénins. Ils conseillent leurs clients sur les lentilles de contact ou certaines maladies chroniques comme la cataracte, le glaucome ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge. J Fr Ophtalmol, 7 mars 2011.

Archi Ophtalmol, juin 2011.

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> ACTUALITÉ

en brefen bref PAR LE Dr CATHERINE FABER

> 30 médicaments essentiels

Le bilan de l’état de santé des habitants de la planète réalisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reste préoccupant : « Plus de 8 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans meurent encore chaque année de maladies telles que la pneumonie, la diarrhée et le paludisme. On estime que chaque jour 1 000 femmes décèdent du fait de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Presque tous ces décès ont lieu dans les pays en développement et la vaste majorité d’entre eux pourraient être évités si les bons médicaments étaient disponibles sous la forme galénique adaptée et étaient prescrits et utilisés correctement. » Partant de ce constat, l’OMS a dressé une liste de 30 médicaments essentiels « pour sauver les mères et les enfants ». Ils concernent, en particulier, de nombreuses maladies qui peuvent être guéries par un traitement simple comme les pneumonies, les diarrhées ou le paludisme.

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qui, icamentsux de d é m e d ur ta ombre c’est le ne 2 mai, ont vu le35 % à 30 %. depuis l sement passé defaire réaliser rembour ure qui devrait lions d’euros Une mesnomie de 95 mil une éco ance-maladie. 2011. à l’assur u Pharmacien, 11 avril ien d Le Quotid

> Aspartame : l’avis des Agences Depuis le début de l’utilisation de l’aspartame au milieu des années 1970 aux États-Unis et des années 1990 en Europe, des évaluations régulières de sa sécurité d’emploi sont réalisées par les pouvoirs publics concernés et par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Chaque fois que des études l’ont remis en cause, ces instances les ont analysées et ont rendu des conclusions rassurantes. C’est également le cas pour les deux dernières études publiées fin 2010. Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), « les deux nouvelles études ne permettent pas de fonder d’éventuelles évolutions dans les recommandations de consommation des édulcorants (40 mg/kg de poids corporel par jour) ». Tout en exprimant le même avis, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) indique qu’elle « continuera de suivre attentivement les publications scientifiques dans ce domaine ». Le Quotidien du pharmacien, 14 février 2011 ; http://www.efsa.europa.eu

> Grignotage : des

conséquences défavorables

Lancée le 11 mai 2009, l’étude NutriNet-Santé a pour objectif d’étudier les comportements alimentaires et de mieux comprendre les relations entre la nutrition et la santé grâce au recrutement d’internautes. Après deux ans de fonctionnement, des résultats préliminaires permettent de connaître leurs rythmes alimentaires et l’impact du grignotage sur l’équilibre nutritionnel. Une évaluation importante car de nombreux travaux scientifiques suggèrent une relation entre la structuration des prises alimentaires et le statut nutritionnel, et notamment le risque d’obésité et de maladies chroniques. Il apparaît que 61 % de la population grignotent, 26 % de façon occasionnelle (2 jours sur 3) et 35 % de façon régulière (3 jours sur 3), les femmes plus que les hommes (65% contre 57%) et de façon plus régulière (38 % contre 32 %). On relève aussi une différence quant aux aliments impliqués dans ce grignotage : produits gras et sucrés (gâteaux, viennoiseries…) pour 44,3 % des femmes, surtout l’après-midi, puis, dans une moindre mesure, des boissons sucrées (8,4 %) ou alcoolisées (8 %) et les fruits (11,9 %), alors que chez les hommes, ce sont surtout les boissons sucrées (10,3 %) ou alcoolisées (21,2 %), la prise d’alcool augmentant au cours de la journée. Source : www.etude-nutrinet-sante.fr

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PLANTE MÉDICINALE

L’orthosiphon,

un draineur hépato-rénal PAR MARION GIRARD

Très apprécié dans les régimes minceur l’orthosiphon est aussi la plante du confort digestif et urinaire. L’orthosiphon ou thé de Java est une grande plante aromatique de la famille des Lamiaceae qui nous vient de l’Asie du Sud-Est. Ses fleurs d’un blanc bleuté s’ornent de grandes étamines qui lui valent le nom de moustaches de chat. Ses feuilles récoltées au moment de la floraison sont très utilisées depuis des siècles pour soulager les affections des reins et de la vessie.

Pour mieux éliminer

C’est à la fin du siècle dernier que l’Occident s’intéressa à cette plante médicinale exotique et découvrit ses propriétés de draineur général de l’organisme, et plus particulièrement du foie et des reins. Elle « nettoie » l’organisme grâce à ses feuilles qui renferment des sels de potassium, des flavonoïdes, des composés aromatiques et des pigments végétaux. Elle favorise l’élimination de l’eau dans les urines (diurèse). Cette élimination s’accompagne d’une excrétion d’urée, de chlorures et d’acide urique. Cette propriété permet d’utiliser avec succès la plante dans le traitement de fond de la goutte. L’orthosiphon fait également baisser le taux de cholestérol et favorise l’évacuation de la bile. Il intervient dans les troubles hépatiques et vésiculaires en facilitant le travail du foie.

Dépuratif et draineur

Une cure « détox » vise à améliorer la digestion et le transit intestinal, et à faciliter l’élimination des résidus du bol alimentaire. Elle fait appel à des plantes dépuratives. Les draineurs sont des diurétiques doux qui facilitent le travail du rein.

L’orthosiphon est à la fois un puissant draineur et un détoxifiant. Grâce à cette double action, il élimine les microdépôts solides (lithiases) qui peuvent obstruer les voies urinaires et biliaires. Il lutte contre la formation des calculs qui s’accumulent dans les reins et il permet de prévenir les récidives de coliques néphrétiques ou hépatiques.

Une aide précieuse en cure d’amincissement

L’orthosiphon est recommandé dans les régimes amaigrissants équilibrés. Son pouvoir diurétique et sa fonction de drainage favorisent la perte de poids en mobilisant les graisses et en désinfiltrant les tissus. Non seulement il fait fondre la cellulite, mais, à mesure que celle-ci se produit, il élimine les déchets et les toxines accumulés qui encombrent le corps, ralentissent la perte des kilos et provoquent de la fatigue.

> L’ordonnance phyto

• Vous trouverez l’orthosiphon en pharmacie sous forme d’extrait sec ou de poudre totale sèche en gélules, ou encore sous forme d’extrait fluide ou hydroalcoolique en ampoules à boire.

• Vous pouvez également le prendre en

tisane : l’infusion est réalisée avec les feuilles séchées (10 g pour un demi-litre) pendant 15 à 20 minutes ou avec des sachets-doses, plus pratiques.

• Il existe de nombreuses spécialités pharmaceutiques à base d’orthosiphon, seul ou en association avec d’autres plantes. L’emploi doit être d’un mois au minimum et l’absence de toxicité permet de le consommer de façon prolongée.

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DOSSIER

À CHACUNE SA CONTRACE P Nous disposons aujourd’hui en France de nombreuses méthodes de contraception. Certes, on ne prend pas un contraceptif en 2011 comme on le prenait il y a vingt ou trente ans et pourtant le trio de tête de la contraception, à savoir pilule, stérilet et préservatif masculin, semble immuable d’une génération à l’autre.

A

doptée en France par six femmes sur dix en âge de procréer, la pilule est de loin le contraceptif le plus utilisé. Il en existe plusieurs générations ; une majorité de femmes utilise les pilules de 2e génération, mais la prescription des pilules de 3e génération, maintenant remboursées par la Sécurité sociale est en hausse, surtout chez les plus jeunes. Pour autant, vous êtes nombreuses à ignorer à quelle génération appartient votre pilule. Explications : les pilules sont dites de 1re, 2e ou 3e génération en fonction de la nature et du dosage de l’association hormonale qui les compose. Le dosage du composant estrogénique (éthynylestradiol) a été revu à la baisse passant de 50 µg à 30 µg et 20 µg (minidosé), puis à 15 µg

(microdosé) pour les contraceptifs les plus récents. Ce dosage plus faible réduit les effets secondaires. Les différents dosages sont choisis par le médecin en fonction des facteurs de risques et de la tolérance ; les contraceptifs de 2e et 3e génération minidosés sont les plus largement prescrits en France. Mais, qu’elles soient normodosées, minidosées (mono-, bi- ou triphasiques, voir encadré) ou microdosées sur 21, 22 ou 28 jours, les pilules estroprogestatives ont toutes la même efficacité, qui atteint 100 % si elles sont prises régulièrement.

> Les freins à la contraception orale L’observance reste le point noir de la contraception orale ; la moitié des

> Mono-, bi- ou triphasique ?

Selon le dosage hormonal et le schéma d’administration, on distingue les pilules séquentielles monophasiques, biphasiques ou triphasiques. Pendant tout le cycle, les comprimés doivent être pris dans un ordre très précis en fonction de leur dosage. Ces schémas ont permis de réduire la teneur en hormones, mais aussi d’obtenir un bon contrôle du cycle. L’avantage d’une pilule monophasique est de limiter les oublis et de faciliter les « rattrapages », l’ordre des comprimés n’ayant pas d’importance puisque le dosage est le même pendant tout le cycle. Elle permet également de retarder ou de décaler, voire de supprimer les règles en modifiant le nombre de jours sans comprimé.

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utilisatrices oublient de prendre leur pilule au moins une fois par mois. La fréquence des oublis est alarmante chez les très jeunes filles et ces oublis compromettent l’efficacité de la méthode. Les raisons sont nombreuses : le recours à la pilule s’est aujourd’hui banalisé, et, par rapport à leurs aînées, la relation à la pilule des jeunes générations a changé ; elle a perdu de son attrait et n’est plus synonyme d’émancipation. Il devient même pénible et contraignant pour certaines jeunes femmes de prendre la pilule tous les jours. Les chiffres le montrent : le nombre d’IVG en France ne diminue pas (227 000 par an) et le nombre de jeunes mineures qui y ont recours augmente.

les 227 000 IVG “ Sur réalisées chaque année, 13 000 concernent des moins de 18 ans

Autre signe des temps, les oublis sont imputables à l’évolution du rythme de vie des femmes qui est devenu plus nomade, décalé, changeant. Paradoxalement, si près de 90 % des filles sont satisfaites de leur pilule, 4 sur 10 estiment qu’elle n’est pas adaptée à leur mode de vie (sorties tardives, horaires irréguliers, rapports épisodiques…).

> La contraception idéale Très souvent, les femmes et les adolescentes changent de contraception en raison de la contrainte de la prise quotidienne, mais elles citent peu les méthodes modernes, même si les jeunes les connaissent un peu mieux que leurs aînées. Toutes générations confondues, les femmes attendent


E PTION

PAR MARION GIRARD

ÀS A

I VO

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La prise de la pilule à long terme nécessite une surveillance régulière

d’une contraception qu’elle soit facile à utiliser, sans avoir à y penser tous les jours, avec une bonne marge de sécurité et, surtout, qu’elle « pardonne » un oubli. Les gynécologues s’accordent pour reconnaître que la meilleure contraception est celle que la femme choisit en fonction de sa motivation, de sa vie active, de sa capacité à la gérer. Il est essentiel qu’elle se l’approprie comme une protection et non comme une contrainte.

> De nouveaux stérilets pratiques et confortables La contraception intra-utérine arrive loin derrière la pilule. Cependant,les mentalités évoluent et les progrès accomplis dans l’« anatomie » des dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets amènent à reconsidérer favorablement cette méthode. Les DIU répondent aux attentes des femmes qui souhaitent une contraception pratique, efficace et indépendante de l’observance, peu contraignante, sans prise régulière. Cette méthode apporte en plus une sécurité optimale de longue durée (cinq ans au maximum), parfaitement réversible, et qui respecte les cycles physiologiques pour préserver une fertilité ultérieure après le retrait. Longtemps réservée aux femmes ayant déjà eu un enfant, dites multipares, la

Il est essentiel que la femme s’approprie sa méthode de contraception comme une protection et non comme une contrainte

pose du stérilet est désormais possible chez les nullipares, c’est-à-dire n’ayant pas eu d’enfant. Toutefois, les DIU continuent de véhiculer une mauvaise réputation : risques d’infections, d’hémorragies, de perforation, d’expulsion, d’échec (grossesse extra-utérine). Le choix d’un DIU doit être adapté au souhait de la patiente et à son profil psychologique. Pour mieux l’accepter, les femmes doivent avoir une bonne connaissance de la méthode, de ses bénéfices et de ses effets indésirables. Autant de renseignements utiles et

pratiques et d’explications que votre pharmacien peut vous donner.

> Les avantages des nouvelles méthodes • Le patch contraceptif présente peu de contraintes. Comme il se change en effet de façon hebdomadaire, il suffit d’y penser une fois par semaine et, en cas d’oubli, vous disposez d’un délai de 48 heures car le patch reste efficace deux jours après la date indiquée pour son remplacement. Il se pose sur la peau au niveau de la face externe du bras,

> Pilule : attention, contre-indications

Ces contre-indications sont souvent méconnues (phlébites, cholestérol, hypertension, hépatite, accidents cardio-vasculaires…) et la prise de ce médicament à long terme nécessite une surveillance régulière. Celle-ci comporte des contrôles de poids et de pression artérielle, ainsi qu’un examen gynécologique avec frottis vaginal et palpation des seins. Le bilan classique vérifie la glycémie à jeun, le taux de cholestérol et de triglycérides. Si vous éprouvez des tensions mammaires, des migraines ou des problèmes circulatoires, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

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DOSSIER

> Contraception ne signifie

pas protection contre les MST

Outre la dispensation de la contraception, le pharmacien a également un rôle d’éducation

d’une fesse, de l’abdomen ou du thorax (jamais sur les seins). Les hormones contenues dans le patch gagnent la circulation sanguine à travers la peau. • Avec l’anneau vaginal, vous avez encore plus de liberté car la pose est mensuelle et ce moyen ne gêne en rien les rapports. Il s’agit d’un anneau en plastique souple qui s’introduit dans le vagin pour une durée de trois semaines. Après un arrêt de sept jours, vous remettez en place un nouvel anneau. Toutefois, la pose nécessite une légère manipulation interne qui peut rebuter certaines femmes. Les hormones atteignent la circulation sanguine par voie vaginale. • L’implant délivre en continu un progestatif qui empêche l’ovulation pendant trois ans. Il représente une bonne alternative en cas de contreindication ou d’intolérance aux estrogènes ou au stérilet. L’efficacité est immédiate dès le premier jour de pose et le retour à la fertilité est rapide (trois semaines après le retrait de l’implant). Il se présente sous forme d’un bâtonnet flexible de la taille d’une allumette

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que le médecin insère, sous anesthésie locale, sous la peau au niveau de la face interne du bras. Le retrait peut se faire à tout moment.

> Le pharmacien : un interlocuteur attentif et impliqué Les missions du pharmacien en matière de contraception concernent l’éducation du public, la participation aux campagnes d’information (préservatifs), la dispensation et le renouvellement de la contraception régulière et d’urgence, ainsi que le suivi du traitement. • La France a été le premier pays à offrir aux femmes l’accès libre à une contraception d’urgence par lévonorgestrel (NorLevo) auprès du pharmacien, ainsi que sa délivrance anonyme et gratuite en pharmacie pour les mineures. • Dès le départ, les pharmaciens ont été le maillon fort de cette délivrance et ils continuent de faire progresser l’éducation car des idées fausses persistent. La contraception d’urgence doit rester occasionnelle, elle ne rem-

La contraception orale n’apporte aucune protection contre le sida ou les maladies sexuellement transmissibles (MST). De même, localement, ni l’anneau vaginal, ni l’implant, ni la cape contraceptive ou les spermicides n’assurent la moindre protection, et le DIU est à éviter chez les femmes à haut risque d’infection VIH. Seul le préservatif masculin ou féminin possède le double bénéfice de contraception et de protection contre le sida et les MST. Toutefois, le préservatif ne protège pas la région péri-anale ou vulvaire, et son efficacité vis-àvis de l’herpès reste imparfaite.

place pas une méthode de contraception régulière, mais sa prise peut être renouvelée sans crainte de stérilité ultérieure et, si une grossesse est engagée, il n’y a aucun effet malformatif attendu. • Les femmes et les jeunes filles ont besoin d’être informées préventivement des possibilités de rattrapage en cas de rapport non protégé, de leur efficacité et de leurs conditions d’accès. Les pharmaciens et leur équipe leur réservent un accueil privilégié et discret pour leur apporter des renseignements vis-à-vis de la situation urgente mais, au-delà, pour les écouter, leur donner des conseils et les orienter vers un médecin ou un planning familial.

> Contraception d’urgence, mode d’emploi • La première pilule de contraception d’urgence, qualifiée improprement de pilule du lendemain, est d’autant plus


efficace qu’elle est prise au plus tôt après le rapport à risque : au mieux dans les 12 heures et au plus tard dans les 72 heures (3 jours). Elle peut être prise à n’importe quel moment du cycle. Elle est délivrée sans ordonnance et de façon gratuite et anonyme pour les mineures. • Une deuxième pilule de rattrapage, dite de 2e génération, est aujourd’hui disponible. Elle présente l’avantage de pouvoir être prise jusqu’à 5 jours après un rapport suspect. En revanche, elle doit être prescrite par un médecin. Dans les deux cas, l’efficacité, qui est d’autant plus grande que la prise intervient tôt après le rapport, n’est pas de 100 % et il est recommandé d’utiliser un moyen contraceptif local jusqu’au retour des règles suivantes. • La pose d’un stérilet au cuivre est une autre méthode de contraception d’urgence, avec un délai de pose possible jusqu’à 5 jours après la date estimée de l’ovulation.

> Préservatifs… L’efficacité contraceptive du préservatif masculin dépend de sa bonne utilisation et de sa qualité. L’amélioration des matériaux a permis d’affiner le latex tout en conservant sa résistance. Il se pose sur le pénis en érection avant la pénétration et l’emploi d’un gel

au masculin > Préservatifs ou au féminin ? Ces dispositifs sont aussi efficaces à condition d’être bien insérés.

> Le préservatif féminin est constitué d’une gaine prélubrifiée de polyuréthane

ou de latex relativement encombrante qui tapisse la paroi vaginale. Son efficacité est comparable à celle du préservatif masculin, mais sa pose nécessite un apprentissage graduel et il présente un taux d’échecs en raison d’une mauvaise utilisation. Jeunes filles peu expérimentées s’abstenir ! > Le diaphragme est un dôme de latex enduit de spermicide placé au fond du vagin, et la cape cervicale ressemble à un petit chapeau en silicone enduit de spermicide qui va coiffer l’utérus. Leur technique délicate de mise en place limite leur emploi. Ces deux dispositifs nécessitent une consultation médicale afin de déterminer leur taille.

contraception “ Lad’urgence

ne remplace pas une méthode de contraception régulière ; elle doit rester occasionnelle

existe sans latex pour les personnes allergiques. Chez les jeunes, le préservatif n’est pas recommandé comme seul moyen de contraception mais comme méthode de protection associée à une méthode de contraception (préservatif + pilule).

lubrifiant ou d’une crème spermicide en facilite l’usage. La plupart sont prélubrifiés et il en

> 2 € la boîte de 12 préservatifs, les pharmaciens du Groupe PHR s’engagent !

PRÉSERVATIFS

Se protéger, c’est essentiel ! Aujourd’hui, plus question d’avoir des rapports non protégés, l’heure est à la prévention… Votre pharmacien vous propose les préservatifs Viaréf, de qualité au meilleur prix. Faites-en vite l'allié de vos moments intimes !

> …et spermicides La contraception chimique locale est réalisée à l’aide de spermicides. Ils agissent comme une barrière et associent une action anti-infectieuse à un effet chimique aboutissant à l’immobilisation ou à la destruction des spermatozoïdes. Leur efficacité débute dès leur mise en place, sauf pour les ovules qui nécessitent un délai de 15 min. Leur utilisation comme seule méthode contraceptive est déconseillée chez les femmes jeunes à la fertilité normale. Ils constituent une solution d’appoint et ne dispensent pas de l’emploi de préservatifs. Ils se présentent sous forme de crème, de gel, d’ovules ou de comprimés gynécologiques, chacun possédant une durée d’action et un mode d’emploi particuliers. Leur efficacité est diminuée si leur utilisation est suivie d’une toilette avec certains savons. Renseignez-vous auprès de votre pharmacien. MAGAZINE ÉTÉ 2011 / 13

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mélanome

PRÉVENTION

Mélanomes et autres cancers de la peau : une fréquence qui augmente PAR DIDIER RODDE

Avec environ 80 000 nouveaux cas chaque année, les cancers cutanés représentent environ 20 % de la totalité des cancers. Ils font partie de ceux qui ont le plus augmenté ces cinquante dernières années. La forme la plus « agressive », le mélanome cutané, a même vu son nombre de nouveaux cas tripler depuis 1980. Prenez une bonne assurance en misant sur la prévention et le dépistage précoce.

L

es cancers de la peau ont des gravités très différentes. Les plus fréquents sont représentés par une catégorie particulière de cancers appelés « carcinomes ». Les carcinomes cutanés, parmi lesquels on distingue notamment les carcinomes basocellulaires et les carcinomes spinocellulaires, se développent en général après 40-50 ans et évoluent relativement lentement. Mais cela ne doit pas inciter pour autant à en négliger le dépistage. Ils prennent souvent l’aspect d’une lésion ne cicatrisant pas, recouverte d’une croûte blanche (kératose) qui s’épaissit progressivement et s’ulcère pour former une plaie plus ou moins irrégulière à bordure

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35 % des mélanomes se développent à partir de grains de beauté

surélevée, et s’élargissant peu à peu. • Le carcinome basocellulaire ou « baso » est le plus fréquent et, heureusement, sa mortalité est la plus faible, en partie parce qu’il ne donne presque jamais de métastases, c’està-dire de localisations à distance dans les ganglions et les organes. Dans ce cas, tout peut commencer par une bosse sous la peau de couleur chair ou

rosée et l’ulcération peut être entourée de sortes de petites « perles ». Son développement est donc principalement local, mais comme sa taille double tous les ans, il faut le prendre rapidement en charge car, plus il est développé, plus il est difficile à traiter. • Le carcinome spinocellulaire, trois ou quatre fois moins fréquent que le précédent, a, en revanche, une évolution plus rapide et aussi plus agressive, avec risque de métastases. Il se développe souvent à partir de kératoses actiniques. • Enfin, si le mélanome représente une minorité de cancers cutanés, c’est aussi et de loin le plus grave d’entre eux : environ 8 000 nouveaux cas en 2010

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PRÉVENTION

index UV

pr Durant l’été, surveillez l’index UV publié par Météo France (www.meteofrance.com) qui indique l’intensité du rayonnement UV et qui quantifie le risque d’une exposition au soleil. - Inférieur à 2 : risque d’exposition faible - 3 ou 4 : risque d’exposition modérée - 5 ou 6 : risque d’exposition forte - 7 ou 8 : risque d’exposition très forte - 9 et plus : risque d’exposition extrême En Europe, l’été, l’index UV atteint généralement des niveaux de 7 ou 8, mais peut dépasser 10 en haute montagne. et 1 500 décès. Il peut survenir à n’importe quel âge et son évolution peut être très rapide.

Pas tous égaux face au soleil S’il ne s’agit surtout pas de remettre en cause les « bons côtés » de l’exposition solaire (production de vitamine D, effet positif sur le moral), ses « mauvais côtés » sur la peau (induction de mutations dans les gènes, libération de radicaux libres…) ne doivent pas être ignorés, ces derniers étant d’ailleurs d’autant plus pernicieux qu’ils se manifestent le plus souvent à long terme, après plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années. Comme bien souvent, c’est une affaire de dosage, d’équilibre, entre le trop et le trop peu. L’exposition au soleil semble être la principale cause des cancers de la peau. La prévention de l’exposition aux ultraviolets (UV), l’un des rayonnements émis par le soleil,

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L’exposition au soleil semble être la principale cause des cancers de la peau

fait partie des mesures préconisées dans le plan Cancer 2009-2013. D’ailleurs, ces cancers se développent en général sur les parties du corps souvent exposées au soleil, comme le visage, le cou, les épaules, les avantbras et le dos des mains. Chez les personnes qui ont la peau claire et des cheveux roux ou blonds, qui bronzent difficilement, voire jamais, et qui « brûlent » toujours en raison d’une moindre capacité à fabriquer le pigment protecteur de la peau, la mélanine, le risque est multiplié par 2 ou 3. Les coups de soleil ou les expositions intenses subis tôt (avant 15 ans) sont particulièrement néfastes ! Certains médicaments augmentent la sensibilité de la peau au soleil et les

autobronzants “ Les et les compléments

alimentaires ne protègent pas du soleil

traitements immunodépresseurs (utilisés dans les greffes d’organes, dans certaines maladies rhumatologiques ou cutanées…) peuvent accroître le risque de cancer cutané. Une protection antisolaire renforcée est alors absolument indispensable.

ABCDE, l’alphabet du mélanome Parce que le traitement (essentielle-

> Vrai/Faux

> On est plus à risque de mélanome s’il y a déjà eu un cas dans la famille.

VRAI. De 5 à 10 % des mélanomes surviennent dans un contexte familial. Deux gènes de prédisposition ont été identifiés. Le risque est multiplié par 2 ou 3 si un parent de premier degré (parents, enfants, frères - soeurs) a eu un mélanome.

> Il faut faire davantage attention si on a beaucoup de grains de beauté.

VRAI. Les personnes qui ont beaucoup de grains de beauté doivent se surveiller davantage ; le risque serait multiplié par 4 ou 5. Se faire examiner par un médecin au moins une fois par an.

> Une fois que l’on est bronzé, on est protégé.

FAUX. Le bronzage est le résultat d’une augmentation de production de la mélanine induite par les UVA et les UVB. Le bronzage absorbe de manière efficace les UVB et prévient le coup de soleil, mais ne constitue qu’une médiocre protection contre les UVA qui sont loin d’être inoffensifs. Il ne diminue pas le risque d’apparition de cancers cutanés.


kératose solaire >

protection

ment chirurgical) aura alors le plus de chance d’être efficace, il essentiel de dépister un mélanome aussi tôt que possible, à un stade très précoce, quand il est encore superficiel et peu épais. Attention, un mélanome débutant peut revêtir des aspects très variables. Raison de plus pour consulter au moindre doute et sans perdre de temps. L’autoexamen est à faire soigneusement, deux ou trois fois par an, en inspectant la totalité de la peau avec l’aide éventuelle d’un miroir ou en faisant appel à un membre de son entourage.

> Où s’informer ? > Institut national du cancer :

www.e-cancer.fr

> Prévention soleil :

www.prevention-soleil.fr

> Association Sécurité solaire :

www.soleil.info > Cancer Info : www.e-cancer.fr/cancer-info 0.810.810.821 (prix d’un appel local), du lundi au samedi de 9 heures à 19 heures. ABCDE, chaque lettre de cet abécédaire désigne un signe devant faire penser à un possible mélanome. • A comme asymétrie : le grain de beauté est plutôt rond et symétrique, tandis que le mélanome est asymétrique et la tache s’étend davantage sur un côté. • B comme bords irréguliers : le grain de beauté a un contour régulier, le mélanome, lui, des bords dentelés, mal délimités. Toutefois, 10 % des mélanomes ont des bords parfaitement réguliers. • C comme couleur : le mélanome ne

UV artificiels : prudence !

L’Institut national du cancer déconseille la pratique du bronzage artificiel par UV, soulignant que celui-ci ne prépare pas la peau au soleil, augmente le risque de cancers cutanés, ne permet pas ou seulement très peu la synthèse de la vitamine D, provoque un vieillissement cutané prématuré (rides, taches…) et cumule ses effets néfastes avec ceux des UV naturels. En France, depuis 1997, la vente et la mise à disposition du public d’appareils de bronzage utilisant des rayonnements ultraviolets sont réglementés par le décret n°97-617. Celui-ci prévoit des mesures d’information des utilisateurs et de contrôle technique des appareils.

présente pas une couleur homogène, mais plusieurs (noir, marron, rouge, blanc ou bleu). • D comme diamètre : le mélanome a souvent un diamètre supérieur à 5-6 mm. • E comme évolution : tout changement soudain d’une lésion préexistante (et a fortiori toute apparition de lésion nouvelle) doit attirer l’attention. Cela concerne une augmentation de la taille, un changement de couleur, un épaississement, des démangeaisons, des picotements, une ulcération ou un saignement. Une vigilance particulière doit s’exercer vis-à-vis des grains de beauté de naissance (ou survenant rapidement après celle-ci) que les médecins appellent des nævus et qui concernent 1 % des nouveau-nés. En effet, le risque de transformation de ceux-ci en mélanome augmente avec leur taille.

Taches sur les zones exposées au soleil : attention ! La kératose actinique, également appelée kératose solaire, fréquente chez les personnes au teint clair, correspond à de petites taches ou à des plaques aux bords mal délimités, jaunes ou grises, parfois plus ou moins rouges, recouvertes de squames ou de croûtes. Elles apparaissent au niveau des régions exposées au soleil : cuir chevelu, tempes, visage, pavillon des oreilles, cou, nuque, haut du thorax, dos des avant-bras et des mains... Ces kératoses solaires peuvent, dans 10 à 25 % des cas, se transformer en cancer. Leur évolution est, heureusement, lente. Il est conseillé de faire traiter sans attendre ces lésions par un dermatologue, qui peut les détruire facilement et presque sans douleur, par exemple par cryothérapie avec de l’azote liquide. Consulter en urgence

devant des signes pouvant indiquer une transformation en cancer : changement d’aspect, ulcération, rougeur excessive, apparition d’une excroissance cornée, d’un bourrelet autour d’une ou plusieurs taches colorées.

soleil : les 5 règles du jeu

> Éviter de s’exposer au soleil

entre midi et 16 heures, moment de la journée où l’intensité des UV est la plus intense. > Rechercher l’ombre, notamment à la plage et au cours des activités de plein air. Sans oublier la réverbération des rayons UV sur le sable, l’eau et la neige. > Se couvrir avec des vêtements + un chapeau à larges bords + des lunettes de soleil (avec filtre anti-UV, norme CE catégorie 3 ou 4 et monture bien enveloppante), car la meilleure protection est vestimentaire. Mais, une fois mouillé, un vêtement peut être moins protecteur. > Utiliser une crème solaire haute protection (active à la fois sur les UVA et les UVB) et en renouveler fréquemment l’application, toutes les 2 heures environ (l’efficacité diminue avec le temps, la transpiration, les baignades et l’activité physique), en quantité suffisante et sur toutes les parties du corps non couvertes par les vêtements, et sans oublier les oreilles, la nuque, les mains et les pieds. > Protéger tout particulièrement les enfants et les adolescents qui sont les plus fragiles. En effet, jusqu’à la puberté, leur peau est moins résistante aux UV, et les expositions répétées et les coups de soleil avant l’âge de 15 ans sont une cause majeure de mélanomes à l’âge adulte.

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SPORT & SANTÉ

effort

Préparation et récupération, deux étapes clés

activité

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PAR YVONNE ÉVRARD

Afin que la pratique d’un sport ne soit que source de bienfaits et non pas de désastres pour la musculature ou le squelette, une préparation soigneuse, tant physique que nutritionnelle, est nécessaire. De plus, afin que les ressources énergétiques puissent se reconstituer après l’effort, une phase de récupération est, elle aussi, indispensable.

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ne activité sportive, quelle qu’elle soit, implique un effort, c'est-à-dire un moment pendant lequel l’organisme est soumis à une activité plus intense que d’habitude. Bien sûr, l’effort demandé et l’énergie consommée ne seront pas les mêmes pour un sport d’endurance comme le marathon (40 km à pied, ou plutôt 42,195 km, distance officielle), pour un sport très technique et de courte durée comme le saut en hauteur (record mondial actuel : 2,45 m) ou pour un sport de loisir comme la balade à vélo. Ils dépendront aussi du niveau du sportif, de son entraînement et de son âge. Il est évident que les besoins diffèrent selon que l’on s’adresse à un jeune footballeur de 12-13 ans, à un adulte

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Des besoins différents selon l’âge et l’activité

boxeur ou à un senior qui pratique la randonnée. La préparation du sportif avant l’effort ainsi que le temps de récupération après l’activité sportive doivent tenir compte de l’ensemble de ces paramètres.

Une préparation physique adaptée La préparation physique du sportif de compétition est spécifique à chaque sport et est effectuée sous le contrôle d’entraîneurs professionnels. De même, le sport réalisé en équipe et/ou avec un professeur inclut, au

préalable, une séance d’échauffement appropriée. En revanche, la préparation est souvent oubliée lors de sports individuels tels que la marche, la natation, le golf, le tennis… Pourtant, les exercices d’échauffement et d’étirement, sans brutalité, sont utiles car ils permettent une mobilisation progressive des cellules musculaires, une meilleure élasticité des jonctions entre les muscles et les os (ligaments) et une moindre raideur des articulations. Ils limitent ainsi les crampes et les claquages qui résultent d’un passage trop rapide à une activité physique intense. Enfin, ces exercices assurent une montée en puissance progressive des fonctions respiratoires et cardiovasculaires, ainsi qu’une préparation psychologique à l’effort.

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SPORT & SANTÉ

hydrat une compétition, “ Avant prévoir un intervalle

S’hydrater est un geste essentiel chez le sportif

Une préparation nutritionnelle de qualité L’alimentation d’un sportif obéit à certaines règles. • Les protéines contenues dans la viande, le poisson et les œufs sont les constituants principaux des muscles et participent à leur entretien. Elles doivent faire partie de l’alimentation régulière du sportif. • Les principales sources d’énergie nécessaires à l’effort sont les sucres (glucides) et les graisses (lipides).

Le rendement énergétique des premiers étant plus important que celui des seconds, il est préférable de consommer suffisamment de sucres avant l’activité sportive pour ne pas avoir à utiliser ses réserves lipidiques. Pour constituer des réserves glucidiques sous forme de glycogène stocké dans le foie, les sucres lents (pâtes, riz, féculents, céréales, pommes de terre), qui restent plus longtemps dans l’organisme, seront préférés aux sucres rapides (jus de fruits, confiseries…).

Les conseils de votre diététicienne > De la même manière que nous nous maintenons à une température constante, notre organisme œuvre en permanence pour maintenir chacune de nos cellules à son pH idéal, c’est-à-dire neutre, ni acide ni alcalin. Or, malheureusement, l’alimentation moderne a une fâcheuse tendance à engendrer une acidité qui contribue à une déminéralisation et à une inflammation générale de l’organisme. Le sportif, quant à lui, est quasiment toujours en acidose en raison à la fois de l’acide lactique produit et de son alimentation riche en protéines et en glucides. > Pour les protéines, il n’est pas nécessaire de dépasser à 2 g/kg/jour. Les apports supplémentaires ne seront pas utilisés par l’organisme et risquent d’encrasser et d’acidifier le métabolisme. De plus, l’acidose ainsi obtenue perturberait l’anabolisme (fabrication de cellules musculaires). > Pour les glucides, nécessaires pour faire le stock de glycogène musculaire, ils sont utiles à doses physiologiques. Au-delà, ils seront transformés en triglycérides et stockés dans les adipocytes…sur le ventre ou sur les hanches ! Afin de compenser cette acidose inhérente au sportif, celui-ci doit consommer des légumes et des fruits à chaque repas, penser aux protéines végétales (soja, légumineuses) moins acidifiantes, et boire des eaux riches en bicarbonates. > Enfin, la prise de compléments alimentaires contenant des agents alcalinisants (magnésium, potassium, calcium) peut aider à normaliser le pH. Demandez conseil à votre pharmacien. Bénédicte Costard, diététicienne.

Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

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de temps suffisant après le dernier repas (environ 3 heures) afin que la digestion soit terminée au moment du départ

En revanche, pendant une activité sportive de longue durée, les sucres rapides (barres nutritives, pâtes de fruits, fruits secs) fournissent une énergie immédiatement assimilable et donnent le coup de fouet nécessaire pour éviter l’épuisement des réserves énergétiques. Sauf sport de compétition, une alimentation équilibrée apporte suffisamment de graisses sans qu’il ne soit nécessaire de prévoir une surcharge de lipides avant l’exercice sportif. Il en est de même pour les sels minéraux (fer, calcium, magnésium) et les vitamines.

L’hydratation est primordiale Comme chacun sait, « l’eau est source de vie » et il faut en boire régulièrement pendant la journée. C’est encore plus vrai pour le sportif. En effet, l’exercice physique augmente la température corporelle et la sudation. Il en résulte une perte hydrique qui peut être considérable. De plus, l’effort s’accompagne de la formation de déchets métaboliques éliminés par les reins. Or, pour que ceux-ci fonctionnent bien, ils doivent être régulièrement irrigués. Pour toutes ces raisons, la pratique d’un sport doit s’accompagner d’une hydratation régulière avant l’exercice. Il est conseillé de boire un grand verre d’eau au réveil, puis de petites quantités toute la journée.


Pendant les exercices, sauf s’ils sont de courte durée (gymnastique, sprint…), mais particulièrement pour des sports d’endurance (course à pied de longue durée, randonnée de plusieurs heures ou course cycliste…), il faut boire avant d’avoir soif car celle-ci survient quand les performances physiques sont déjà diminuées. La déshydratation provoque une sensation de fatigue, un « coup de pompe » et un risque accru de crampes et de tendinites. Deux grosses gorgées d’eau sont conseillées toutes les 10-15 min. Après l’activité sportive, il faut boire en grande quantité (eau ou potage) pour reconstituer ses réserves

Lorsque l’on pratique une activité sportive de détente, une alimentation équilibrée en sucres, protéines et lipides, comportant des fruits et des légumes, des produits laitiers, des céréales, de la viande peu grasse, du poisson..., ne nécessite pas l’ajout de compléments alimentaires ou de boissons énergisantes. Dans certains sports qui demandent un effort intense, les compléments alimentaires peuvent se justifier. Cependant, leur achat doit se faire en pharmacie ou en magasin spécialisé (éviter Internet) et ils doivent répondre à des normes bien précises. Attention aux produits « miracles » dont on ne connaît pas la composition et qui pourraient contenir des produits dopants.

Pour en savoir plus : voir les recommandations de la Société française de nutrition du sport (SFNS) sur www.nutritiondusport.fr/sfns

hydriques, mais ne pas boire glacé sous peine de crampes ou de diarrhée.

La récupération indispensable En plus d’une hydratation suffisante pour compenser les pertes en eau subies pendant l’activité sportive et « nettoyer » l’organisme, le sportif a besoin de reconstituer ses réserves en sucres par une alimentation riche en glucides : boisson sucrée, puis repas équilibré avec féculents, fruits et

légumes et produits laitiers. Après l’effort, des mouvements d’étirement appropriés permettent un ralentissement progressif de l’activité musculaire, un retour des muscles à l’état initial et évitent les courbatures. Le massage des muscles fortement sollicités avec une crème (à l’arnica, par exemple) aide à relaxer les fibres musculaires contractées. Et, bien sûr, du repos est nécessaire pour que l’organisme se reconstitue avant un nouvel effort.

ADVILCAPS 400 mg, capsule molle. Composition : Ibuprofène 400 mg pour une capsule molle. Indications thérapeutiques : ce médicament contient un antiinflammatoire non stéroïdien : I’ibuprofène. II est adapté à l’adulte et à l’enfant pesant plus de 30 kg (11-12 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que : • maux de tête, • états grippaux.• douleurs dentaires, • courbatures, • règles douloureuses. Mode d’administration : Voie orale. Avaler la capsule molle sans la mâcher, avec un grand verre d’eau, de préférence au cours d’un repas. Posologie : Minimiser les effets indésirables, en utilisant la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes. Adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de 30 kg (environ 11-12 ans). 1 capsule molle à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 capsules molles par jour (1200 mg par jour). Sujets âgés : l‘âge ne modifiant pas la cinétique de l’ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant, des précautions sont à prendre. La capsule molle dosée à 400 mg est réservée à des douleurs ou à une fièvre plus intense ou non soulagées par la capsule molle dosée à 200 mg d’ibuprofène. Fréquence d’administration : les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre. Elles doivent être espacées d’au moins 6 heures. Durée du traitement : 5 jours pour la douleur et 3 jours pour la fièvre. Contre-indications : • au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus), • antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise d’ibuprofène ou de substances d’activité proche telles qu’autres AINS, aspirine, • antécédents d’allergie aux autres constituants de la capsule molle, • antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’un précédent traitement par AINS, • ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptique ou d’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d’hémorragie ou d’ulcération objectivés), • insuffisance hépatocellulaire sévère, • insuffisance rénale sévère, • insuffisance cardiaque sévère, • lupus érythémateux disséminé. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi(*)Interactions avec d’autres médicaments(*), Grossesse et allaitement(*) : sauf nécessité absolue, ADVILCAPS 400 mg, capsule molle ne doit pas être prescrit au cours des 24 premières semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus). Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée, l’ibuprofène est contre-indiqué. Conduite des véhicules et utilisation des machines(*), Effets indésirables(*) : Effets gastro-intestinaux, Réactions d’hypersensibilité, Effets cutanés, Effets sur le système nerveux central, Autres, Modifications biologiques. Surdosage (*) , Propriétés pharmacodynamiques (*), Propriétés pharmacocinétiques(*), Liste des excipients(*). Données administratives : AMM N°382 866-2 : 14 capsules molles (2008 révisée mars 2009). Médicament non soumis à prescription médicale. WYETH SANTE FAMILIALE - Coeur Défense - Tour A, La Défense 4 - 110, Esplanade du Général de Gaulle - 92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX. (*) Pour une information complète, se reporter au RCP du produit disponible sur le site de l’AFSSAPS.

P09/28 - octobre 2009

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médication familiale

JAMBES LOURDES ET DOULOUREUSES : À NE PAS NÉGLIGER !

PAR MARION GIRARD

L'insuffisance veineuse est une véritable maladie, chronique et évolutive. On parle d’ailleurs souvent de « maladie veineuse ». À ses débuts, elle se manifeste par une sensation de jambes lourdes, douloureuses. Non traitée, elle va s’aggraver avec, notamment, la formation de varices. De simple facteur altérant la qualité de vie, elle peut devenir source d'une véritable souffrance. C’est pourquoi il est important de la prendre en charge dès les premiers signes.

L

a maladie veineuse n’est pas réservée à la personne âgée. Une majorité de Français (57 % des femmes et 26 % des hommes) avouent souffrir de troubles liés à l’insuffisance veineuse, mais cette pathologie, qui touche des tranches d’âge de plus en plus jeunes, reste encore trop méconnue. Au total, ce sont 22 millions de Français qui sont touchés par cette maladie qui altère la qualité de vie. Autre constation alarmante : si une majorité des personnes concernées admet que les troubles sont douloureux et difficiles à vivre, nombreux sont ceux qui sousestiment la gravité potentielle de la maladie et 1 personne sur 2 considère que l’on ne peut rien faire. Résultat : vous n’en parlez pas à votre médecin ou à votre pharmacien, et vous ne vous traitez pas. Les consultations sont beaucoup trop tardives et interviennent dans 75 % des cas une fois que la pathologie est déjà installée.

> Des premiers signes annonciateurs

Une sensation de jambes lourdes et douloureuses marque le début de la maladie veineuse

Jambes lourdes, chevilles gonflées, crampes nocturnes…, la maladie veineuse débute par des symptômes bénins, mais elle s’accompagne d’un mécanisme inflammatoire qui la fait évoluer lentement et insidieusement vers des formes graves (varices, ulcères). Une classification officielle permet de distinguer six stades allant de l'absence de signes cliniques, palpables ou visibles, aux troubles cutanés avec ulcère non cicatrisé. Cette évolution démontre l'intérêt d'un dépistage

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médication familiale

JAMBES LOURDES ET DOULOUREUSES : À NE PAS NÉGLIGER !

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Petits conseils pratiques pour avoir des jambes légères > Faire une marche chaque jour ou pratiquer un sport type natation, marche, vélo. > Terminer le bain ou la douche par un jet d'eau froide sur les jambes,

puis les masser de bas en haut. > Dormir les jambes légèrement surélevées. > Faire des exercices (flexion,extension) des jambes et des pieds même en position assise, et éviter de croiser les jambes. > Adopter une alimentation équilibrée, riche en protecteurs des parois veineuses et capillaires (vitamines E, C et P).

précoce et de la prévention. En traitant la maladie à un stade précoce, on peut ainsi éviter son évolution vers des complications sévères, alors que, une fois installée, elle est irréversible.

> Un mauvais retour veineux Contrairement aux artères qui ont la capacité de se contracter pour assurer la circulation du sang, l'écoulement sanguin dans le système veineux repose sur la distensibilité, l’étirement, des veines. En circulant dans tout le corps, le sang doit remonter des pieds vers le cœur, dans un sens opposé à la pesanteur : c'est le retour veineux. Cette remontée à « contre-courant » est assurée par une série de valvules situées régulièrement le long de la

paroi des veines et qui jouent le rôle de « clapets antireflux ». Lorsque les valvules manquent de force, le sang a du mal à remonter le long des jambes, son retour vers le cœur se fait mal, il stagne et s’accumule : c'est la stase veineuse. Il en résulte des œdèmes des jambes et une inflammation des tissus à l’origine de la douleur.

> Des causes multiples La maladie veineuse touche préférentiellement les femmes mais, en dehors du sexe, d’autres facteurs comme l’hérédité, l’âge, le mode de vie peuvent la favoriser. Le vieillissement provoque une perte de distensibilité des veines, le retour veineux se ralentit et la stase augmente. Certaines circonstances de la vie favorisent également les troubles

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veineux comme la station debout ou assise prolongée, le piétinement, les longs voyages, la sédentarité. Certaines professions (travail posté, vendeuses, caissières, gardiens...) se trouvent ainsi plus exposées. On retrouve également des causes musculo-articulaires qui sont représentées par un alitement prolongé, une incapacité musculaire (paralysie, atrophie ou arthrose de la cheville ou du genou). Lorsque vous êtes immobilisé, les pompes plantaires (au niveau du pied) et musculoveineuses (au niveau du mollet) qui servent à propulser le sang restent inactives et les veines se fragilisent.

> Le recours aux veinotoniques dès les premiers signes Les veinotoniques permettent de limiter la dilatation de la veine et l’inflammation et, ainsi, de prévenir les complications ; ils constituent le traitement de fond de la maladie.

de veinotoniques “ Laestprise recommandée par cure de 3 mois à renouveler si besoin

Ils agissent sur les signes fonctionnels, en particulier les jambes lourdes, les douleurs et l'œdème. Votre pharmacien vous conseillera des médicaments ou des solutions naturelles sous forme de compléments alimentaires. Les principales actions recherchées sont de lutter contre la perte de souplesse des veines en restaurant la tonicité de leur paroi, d’améliorer la microcirculation en diminuant la perméabilité capillaire et/ou en augmentant la résistance capillaire des petits vaisseaux. Les veinotoniques sont composés soit d'actifs d'origine végétale (coumarine, diosmine, rutine, Ginkgo biloba…), soit de molécules de synthèse. Les compléments nutritionnels utilisent


> Les hommes aussi !

> Des applications locales pour soulager Les topiques veinotoniques complètent l'effet de la voie orale en soulageant et en rafraîchissant rapidement les jambes lourdes. Ils renferment des extraits de plantes similaires à ceux des formes orales et possèdent des propriétés vasculoprotectrices, antalgiques et anti-œdémateuses. L'effet rafraîchissant est dû à la présence de menthol, et, petite astuce de pharmacien, conservezles au réfrigérateur pour accentuer l’effet « froid ». Sous forme de gel, de spray, de mousse ou d’huile, ils s'appliquent en massages légers, en remontant, comme le courant veineux, de la cheville vers la cuisse. Pour certains, les applications peuvent se faire directement à travers le collant ou le bas. Leur action est ponctuelle, et vous devez renouveler les applications plusieurs fois par jour. Les présentations nomades en unidoses sont très pratiques. Ne pas utiliser sur les plaies, les muqueuses et les blessures suintantes.

> N’oubliez pas la compression médicale L’effet de la compression médicale est bénéfique à tous les stades de la maladie veineuse. Elle est réalisée par le port, du matin au soir, de chaussettes, bas ou collants, qualifiés à tort de contention. En fait, il s’agit d’articles de compression élastique qui compriment la jambe, aussi bien au repos qu’à l’effort, en exerçant une pression

dégressive de la cheville (où la pression est maximale) vers la cuisse (où la pression est plus légère). Cette action, purement mécanique, va permettre au sang de circuler plus facilement et aux jambes de retrouver leur souplesse.

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ÀS A

les propriétés des plantes veinotoniques (cyprès, fragon ou petit houx, hamamélis, mélilot, marronnier d'Inde, myrtille, noisetier, vigne rouge, viburnum) en les associant à des substances antioxydantes (vitamines E et C) ou anti-inflammatoires. Il est recommandé de faire des cures de trois mois et de les renouveler si besoin. Les présentations sont très variées : ampoules, gélules, sachets, solution buvable, gouttes.

> Mais oui messieurs, près de la moitié de la population masculine présente des signes d'insuffisance veineuse, mais souvent vous préférez fermer les yeux sur vos veines disgracieuses, d'autant plus qu'elles passent inaperçues sous le pantalon. Vous vous décidez à consulter en dernier recours, quand le handicap est installé. Pour lever les freins psychologiques, de nombreux laboratoires ont développé des articles de compression médicale spécifiquement conçus pour les hommes.

L’effet des bas de contention est bénéfique à tous les stades de la maladie

fonction de votre problème veineux, de vos mensurations (les mesures peuvent être prises à la pharmacie) et de vos goûts. Les bas-jarret s'arrêtent au dessous du genou, les bas-cuisse s'arrêtent à mi-cuisse, et les collants sont munis d'une culotte gainante. Vous avez même le choix des couleurs et des textures (coton, microfibre, fil d’Écosse, transparent). Selon le degré de compression, on parle de compression légère (classe 1), moyenne (classe 2) ou forte (classe 3). Si vos problèmes de jambes sont légers, vous pouvez vous contenter d'une contention préventive en voile dont l’unité de référence est le denier (les plus utilisés étant le 40 deniers et le 70 deniers).

> La plainte hémorroïdaire La compression médicale améliore le retour veineux, entraîne la régression de la gêne fonctionnelle et évite son aggravation. Il existe aujourd'hui un grand choix d’articles de compression qui allient finesse, confort et élégance. Votre pharmacien vous renseignera en

Il n'y a aucun rapport entre les varices des membres inférieurs et les hémorroïdes sauf que, là aussi, il s’agit d’un problème de circulation veineuse. Les hémorroïdes, qui correspondent à des veines dilatées au niveau de la région anale, sont de véritables réservoirs de sang sous forme de petits

conseils de votre infirmière > Les Lutter contre l’insuffisance veineuse > Favoriser le retour veineux au quotidien et limiter les situations à risque :

– évitez les stations debout, assise, jambes croisées prolongées et les piétinements ; – au travail et lors des trajets prolongés, pratiquez quelques exercices pour tonifier les muscles de soutien des veines des jambes ; – faites au minimum 30 min. d’activité physique par jour. > Évitez toute source de chaleur qui favorise la dilatation veineuse. > Mangez équilibré afin d’évitez le surpoids. > Arrêtez de fumer et limitez votre consommation d’alcool. > Buvez au moins un litre et demi par jour. > Évitez les vêtements trop serrés à l’abdomen et aux jambes. Marie Walter, infirmière.

Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

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médication familiale

JAMBES LOURDES ET DOULOUREUSES : À NE PAS NÉGLIGER ! paquets externes ou internes. La théorie vasculaire met en cause, comme dans l’insuffisance veineuse, une augmentation de la perméabilité et de la fragilité des vaisseaux, une stase, et une augmentation des facteurs inflammatoires. La douleur n'est pas toujours présente et pas toujours en rapport avec l'importance anatomique de la manifestation. Elle se traduit par une sensation de brûlure ou de pesanteur et parfois des démangeaisons. Des saignements peuvent se produire. Les hémorroïdes entraînent peu de complications. Le traitement visera à soulager la douleur et à améliorer la circulation, ainsi qu’à éviter la constipation, l’un des principaux facteurs favorisant l’apparition d’hémorroïdes. Pour la circulation, on fait également appel aux veinotoniques, que le pharmacien vous conseillera de prendre sur une période plus brève et à des doses plus élevées que pour les jambes

ou >Varices varicosités ? > Les varicosités correspondent à

une dilatation permanente des petits vaisseaux qui dessinent de petites lignes rouges ou bleutées. Elles apparaissent généralement sur la face interne des genoux, la face externe des cuisses et sur les jambes. Elles sont peu douloureuses mais représentent une gêne esthétique. > Les varices sont des veines anormalement dilatées. De trajet sinueux, elles sont localisées au niveau des jambes et des cuisses. Elles peuvent s’accompagner de douleurs et se compliquer (ulcère variqueux, thrombose). Les varices de la grossesse sont provoquées par les variations hormonales et mécaniques ; elles peuvent régresser après l'accouchement.

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CONSULTATION OFFERTE*

Les conseils de votre infirmière > Prévenir l’apparition d’hémorroïdes > Évitez la constipation : mangez à heures fixes et augmentez votre apport en fibres alimentaires.

> Hydratez-vous régulièrement et suffisamment. > Éviter les épices et l’ingestion d’alcool. > Surveillez votre poids. > Pratiquez une activité physique quotidienne pendant au moins 30 min. > Ne portez pas d’objets trop lourds. > Faites une toilette à l’eau et au savon après chaque selle.

À défaut, utilisez des lingettes bébé de préférence au papier toilette classique.

Marie Walter, infirmière.

Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

lourdes. Ce traitement par voie orale sera complété par un traitement local sous forme de crème ou de suppositoires. En général, on réserve ces derniers aux manifestations internes, c’est-à-dire aux hémorroïdes situées à l’intérieur du rectum, et les crèmes aux manifestations externes, au niveau de l’anus. Certaines crèmes sont dotées d’une canule qui permet un traitement interne, et pour faciliter la mise en place d’un suppositoire vous pouvez l’enduire de la crème de formule équivalente. Il est toujours préférable d'associer les deux formes. Leur utilisation est en général biquotidienne, et après chaque selle. Ils ont tous un effet décongestionnant et mécanique en facilitant le passage des selles. Certaines spécialités facilitent la cicatrisation, d'autres sont protectrices ou contiennent un anesthésique local pour une action plus antalgique (calmante).

> Les gestes pour soulager Les facteurs déclenchants de la maladie hémorroïdaire sont les troubles du transit, la sédentarité, la grossesse, l'accouchement, l'alimentation, la pratique de certains sports (cyclisme, équitation) et certaines professions (conducteurs). Le pharmacien peut vous rappeler quelques consignes simples pour prévenir les récidives ou calmer la douleur. • Prendre des bains de siège très froids ou appliquez des glaçons sur l'anus au

travers d'un linge. La vasoconstriction et l'anesthésie provoquées par le froid apportent un soulagement rapide. • Faire une toilette anale après chaque selle avec un savon acide ou neutre, ou une lotion non alcoolisée. • Utiliser à la place du papier hygiénique des lingettes spécifiques ou de type lingettes pour nourrisson. • Porter des vêtements et des sousvêtements amples et non moulants. • Lutter contre la constipation par des laxatifs non irritants (huile de paraffine), par un apport en fibres alimentaires et une bonne hydratation. • Éviter les épices, l'alcool, le thé et le café. • Limiter les stations debout ou assise prolongées et pratiquer une activité physique.

> N’aggravez pas votre cas > Évitez le tabac, les atmosphères surchauffées ou confinées, le surpoids, les sports comportant un piétinement (tennis, volley), le port de vêtements serrés ou moulants, les chaussures mal adaptées, trop hautes type talons aiguilles mais aussi trop plates type tongs (la hauteur idéale des talons est de 3 à 4 cm).


Troubles de la circulation veineuse

Jambes lourdes - Douleurs

Ceci est un médicament. Lire attentivement la notice. Le principe actif, les oligomères procyanidoliques, est extrait de pépins de raisins. Demandez conseil à votre pharmacien. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Visa GP N° n°0400G10X112. Disponible exclusivement en pharmacie.

© 2008 King Features Syndicate, Inc./Fleischer Studios, Inc. TM Hearst Holdings, Inc./Fleischer Studios, Inc.

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Libérons-nous des jambes lourdes.


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adolescents

LE GRAND BOULEVERSEME DE LA PUBERTÉ Période de transition entre l'enfance et l'adolescence, la puberté est marquée par des modifications physiologiques, morphologiques et psychologiques. La maturation pubertaire se déroule sur plusieurs années et est contrôlée par des facteurs endocriniens.

M

orphologiquement, la puberté se caractérise par le développement des caractères sexuels et une poussée de croissance permettant l'acquisition de la taille définitive.

> Le développement des caractères sexuels Chez la fille, la poussée mammaire constitue la première manifestation pubertaire. Le développement des glandes mammaires débute en moyenne vers 10,5-11 ans et se poursuit pendant environ quatre ans. Cette moyenne masque cependant de grandes disparités, la puberté débutant chez 95 % des filles entre 8 et 13 ans. L'apparition de poils au niveau de la

région pubienne se produit en moyenne six mois après la poussée mammaire, mais elle peut parfois la précéder ou survenir de façon simultanée. Elle se poursuit pendant deux ou trois ans jusqu'à prendre l'aspect adulte en triangle à base supérieure. La pilosité au niveau des aisselles, dite pilosité axillaire, débute de 12 à 18 mois plus tard et arrive, elle aussi, à maturité en deux ou trois ans. Parallèlement, chez les filles, la vulve se modifie et passe d'une orientation vers l'avant à une orientation vers le bas, les petites lèvres et les grandes lèvres s'épaississent, le clitoris augmente de taille ainsi que l'utérus. Peu à peu, des leucorrhées ou « pertes blanches », plus

> Les hormones en ébullition

> La puberté est déclenchée par la réactivation au niveau cérébral de la fonction gonadotrope, qui induit, après toute une cascade de différentes étapes, l'augmentation de la production de testostérone dans les deux sexes et d'estradiol chez la fille. L'augmentation de la sécrétion de testostérone est responsable d'une production accrue de sébum et est ainsi à l'origine d'un certain nombre de désagréments physiques survenant lors de la puberté : points noirs, acné, cheveux gras... La puberté implique ainsi de nouvelles habitudes en matière d'hygiène corporelle, avec le recours à des shampoings doux, des savons surgras, voire à des produits antiséborrhéiques ou antiacnéiques.

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ou moins abondantes, apparaissent. Les premières règles, appelées ménarche, surviennent après le pic de croissance, en moyenne deux à deux ans et demi après l'apparition des premiers signes pubertaires, soit vers l’âge de 13 ans. Là encore, il existe de grandes disparités, les extrêmes allant de 10 à 16 ans. Les règles peuvent apparaître, dans certains cas, dès le début de la puberté. Au début, il s'agit de pertes hémorragiques sans ovulation ; les cycles ne deviennent en général ovulatoires qu'après un an et demi à deux ans. Chez la fille, la poussée mammaire constitue la première manifestation pubertaire.

premières “ Les règles surviennent

en moyenne, 2 ans à 2,5 ans après les premiers signes pubertaire

Chez le garçon, l'entrée dans la puberté est marquée par l'augmentation de volume des testicules, en moyenne vers 12-13 ans, mais avec des extrêmes allant de 9 à 14 ans. La pilosité pubienne se développe dans les six mois qui suivent, et se poursuit pendant deux à trois ans. Environ une année après de début du développement testiculaire, la taille de la verge augmente. L'apparition de la pilosité axillaire se fait de 2 à 18 mois après l’augmentation de volume des testicules. Le développement de la pilosité au niveau du visage et du corps


MENT PAR LE DR ISABELLE HOPPENOT

ÀS A

IR O V

Les changements corporels s’accompagnent de profondes évolutions psychologiques

est plus tardif, tout comme la modification de la voix, secondaire à l'épaississement des cordes vocales sous l'influence de la testostérone. La survenue d'une augmentation du volume des seins, bilatérale, est un phénomène fréquent puisqu’il concerne quelque 30 % des garçons. Dans la très grande majorité des cas, cette gynécomastie disparaît en quelques mois.

> La poussée de croissance Chez la fille, la poussée de croissance pubertaire débute généralement avec la poussée mammaire, vers 10,5-11 ans. La vitesse de croissance passe de 5 cm par an avant la puberté à environ 8 cm par an vers l'âge de 12 ans. Chez le garçon, cette poussée de croissance est en général un peu décalée dans le temps et débute environ un an après l'augmentation de taille des testicules, soit vers 13 ans en moyenne. La vitesse de croissance s'accélère, passant de 5 cm par an avant la puberté à environ 10 cm. Le gain de taille est souvent étroitement surveillé par les adolescents et leurs parents. Il faut insister sur la grande variabilité de survenue de la poussée de croissance, en particulier chez les garçons : certains « poussent » à 12 ans, d'autres à 17.

La poussée de croissance pubertaire débute généralement vers 10,5-11 ans chez les filles et vers 13 ans chez les garçons

Il est également important de préciser que si, chez la fille comme chez le garçon, ce gain est d'autant plus important que la puberté débute précocement, la taille finale est peu modifiée par l'âge de début de la puberté. A côté de l'augmentation de la taille, la physionomie corporelle évolue, avec un élargissement du bassin chez la fille, et du torse

étapes > Différentes selon Tanner > Une classification des stades de la puberté a été proposée en 1962 par un pédiatre britannique, James Mourilyan Tanner. Chez les filles et les garçons, la pilosité pubienne est classée en 5 stades, de l'absence de pilosité (P1) à une pilosité fournie s'étendant sur la racine de la cuisse et vers l'ombilic chez le garçon (P5). Pour le développement mammaire, cette classification va de S1 (absence de bourgeon mammaire) à S5 qui correspond à un aspect adulte, avec disparition de la saillie de l'aréole. Enfin, chez le garçon, le développement des organes génitaux externes est également classé en 5 stades, depuis l'aspect infantile (G1) jusqu'à l'aspect adulte (G5).

et des épaules chez les garçons, et un accroissement de la masse musculaire.

> D'importantes modifications psychologiques Les changements corporels s'accompagnent de profondes évolutions psychologiques avec, au tout premier plan, une « crise » d'identité. Le jeune adolescent se cherche entre statut d'enfant et âge adulte et, face à toutes ces modifications corporelles, a parfois des difficultés à se retrouver. À la faveur des vacances d'été, un jeune garçon pourra très bien avoir pris 10 cm, ne plus savoir quoi faire de ses bras devenus « trop grands », arborer un duvet disgracieux sur le visage et, de ce fait, se sentir décalé par rapport à ses copains à la rentrée des classes. Une jeune adolescente pourra être gênée par ses nouvelles odeurs corporelles, des seins visibles par ses camarades ou l'arrivée des règles. Tout cela peut entraîner des sautes d'humeur et l'adoption de tenues vestimentaires très larges pour masquer ce nouveau corps, le port de longues franges pour cacher les boutons… Sans compter le besoin d'échapper à la soumission des parents et de marquer son originalité par des excès en tout genre, souvent source de conflit avec les adultes.

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seniors

LES FUITES URINAIRES, OSEZ EN PARLER Les fuites urinaires sont fréquentes chez les personnes âgées, mais il existe toujours une solution. Ce n’est pas un sujet tabou ! Vous devez en parlez avec votre médecin ou votre pharmacien.

> Aménager l’environnement

O

n estime que les fuites d’urine ou l’incontinence concernent plus de 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans en France. Jusqu’à 30 % des personnes vivant chez elles et jusqu’à 50 % de celles qui vivent en résidence pour personnes âgées en sont atteintes. Ce risque est deux fois plus élevé chez la femme pour des raisons anatomiques et du fait des carences estrogéniques à la ménopause. Avec l’âge, la perte de tonus musculaire retentit sur les sphincters de la vessie ainsi que sur le périnée. Cependant, par pudeur, par refus de se voir vieillir ou par résignation, trop peu de personnes vont consulter un médecin alors que le retentissement

calendrier >Lemictionnel* > L’établissement d’un calendrier mictionnel est très utile pour le diagnostic. Il consiste à noter, durant 2 ou 3 jours consécutifs, les horaires et les quantités des mictions (éventuellement le nombre et le type de protections utilisées), la prise et la nature des boissons, ainsi que les horaires et les circonstances des fuites. * Mictionnel : relatif à la miction, c’est-à-dire à l’action d’uriner.

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urinaire d’effort, c'est-à-dire perte involontaire d’urine survenant lors d’un effort musculaire (rire, toux, marche…). Conjuguée aux effets de l’âge, l’incontinence d’effort trouve son origine dans les différents traumatismes obstétricaux ou gynécologiques que subissent les femmes.

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sur la qualité de vie peut être important (renoncement à des sorties trop longues…). L’impossibilité de se retenir d’uriner ou l’existence de fuites, même minimes, n’est jamais normale. Mais ce n’est pas non plus une fatalité à subir, et ce d’autant que des solutions efficaces et adaptées à chaque cas existent. En l’absence de consultation et d’une prise en charge adaptée, les troubles ne peuvent qu’empirer… Le traitement choisi sera différent selon le type d’incontinence, le degré de gêne, l’âge de la personne et son état général.

> Chez l’homme, la prostate La principale cause d’incontinence chez l’homme est due à la prostate, qu’il s’agisse d’un adénome (gouttes retardataires), des suites de sa chirurgie ou des conséquences d’un cancer. Mais certains troubles mictionnels peuvent aussi être liés à une prise médicamenteuse (les personnes âgées prennent de nombreux médicaments), une pathologie (maladie de Parkinson, diabète, suites d’un accident vasculaire cérébral…), à des troubles cognitifs ou à une infection.

> Chez les femmes, une origine mixte La moitié des incontinences serait d’origine mixte : impériosité, c'est-àdire besoin pressant, et incontinence

L’incontinence peut être liée aux difficultés provenant de l’environnement. Le handicap physique (difficultés de déplacement, mauvaise vision, douleurs articulaires…) responsable de difficultés pour se mouvoir, se déshabiller, s’asseoir et se relever d’une cuvette de WC, peut décourager une personne âgée et générer une incontinence. Pour y remédier : porter des vêtements faciles à manipuler, dégager l’espace entre le lit et les toilettes... En cas de lever nocturne, veiller à l’éclairage pour éviter les chutes.

diffère “ Leselontraitement le type d’inconti-

nence, le degré de gêne, l’âge et l’état général

Il existe de nombreuses aides techniques destinées à faciliter la vie des personnes âgées ou handicapées. Demander conseil à votre pharmacien. En cas de toilettes éloignées de la chambre, urinal ou bassin de lit peuvent être utiles la nuit. Pour une personne handicapée, un fauteuil garde-robe muni d’un seau hygiénique permet d’éviter les déplacements. La cuvette peut également être rehaussée de 10 à 15 cm par un surélévateur et des barres d’appui peuvent aider à se relever.


PAR JULIE RAYNAUD

À SA V

R OI

Des solutions efficaces et adaptées à chaque cas existent En cas de fuites urinaires, il faut oser en parler à son pharmacien ou à son médecin

> Traitement adapté : jamais trop tard Il existe de nombreux traitements que le médecin choisira en fonction de l’état de la personne. Sous réserve que son état général le permette, une personne âgée peut bénéficier des mêmes traitements qu’une personne plus jeune. En cas d’incontinence mixte, la rééducation périnéale, qui vise à renforcer les muscles du périnée, peut être proposée si la femme a toutes ses capacités cognitives et si elle est motivée. Des médicaments peuvent également être prescrits à dose progressive pour surveiller les éventuels effets secondaires. L’automédication à l’aide de médicaments vendus sans ordonnance est vivement déconseillée. Les traitements chirurgicaux sont envisagés au cas par cas (injection de toxine botulique, neuromodulation, bandelettes sous-urétrales, ballons ajustables…).

> Des protections confortables et discrètes L’objectif pour toute personne incontinente est évidemment de disposer d’un traitement permettant d’en finir avec les fuites. Le résultat du traitement n’est pas forcément immédiat ou

totalement satisfaisant. Tant qu’une solution définitive n’est pas trouvée, dans l’attente d’une amélioration ou d’une intervention, des protections peuvent être portées pour recueillir les urines. Si les protections ne permettent pas de guérir l’incontinence et ne constituent donc pas la solution idéale, elles permettent néanmoins de se sentir en sécurité et d’éviter les situations gênantes. D’autant que ces produits absorbants sont de plus en plus performants et discrets. En principe, il ne faut pas utiliser plus de quatre protections par jour. Dans le cas contraire, il est conseillé de choisir

un produit d’absorption supérieure. Les protections anatomiques sont plutôt réservées aux incontinences légères à modérées. En cas d’incontinences fortes et sévères ainsi que pour les personnes ayant des difficultés à se mouvoir, on utilise des changes complets. Chez l’homme, pour les pertes peu abondantes, « gouttes retardataires », il existe des coquilles absorbantes ou des protections avec poche qui transforment l’urine en gel et absorbent l’odeur. Lorsque les pertes sont abondantes, un étui pénien est alors conseillé.

> Les conseils de votre pharmacien

> Changer régulièrement les protections pour éviter toute macération. > Au moment du change, laver la peau et les muqueuses avec un savon doux. > Boire à intervalles réguliers et pas trop à la fois : une grande quantité d’un seul trait peut surcharger la vessie et rendre le contrôle vésical plus difficile. > Limiter les boissons à base de caféine ainsi que l’alcool et éviter de boire 2 heures avant le coucher. > Ne pas réduire le volume quotidien des boissons (1,5 l/j). > Aller aux toilettes régulièrement. > Lutter contre la constipation : les efforts fréquents pour aller à la selle peuvent affaiblir les muscles pelviens.

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PUBLI-REPORTAGE

« Ce n’est pas un sujet dont je pouvais facilement parler, même à mes proches. Le conseil de mon pharmacien a été une vraie libération »

Martine, 65 ans « J’avais tellement honte de souffrir de fuites urinaires que je n’avais pas réalisé que tant de gens en ont aussi, qu’il y a des solutions, et que je pouvais en parler »

Pierre, 68 ans

Nadia, 45 ans « J’ai des soucis urinaires depuis mes grossesses. Quand je ris, si je tousse... C’est devenu un vrai problème, et mon moral s’en ressentait. Jusqu’à ce que j’en parle »

Ils ont osé

en parler...

Trois millions de Français sont aujourd’hui concernés par les fuites urinaires. Mais ceux qui COMMENT SORTIR DU SILENCE ? DES SOLUTIONS EXISTENT en souffrent ont du mal à Pas facile d’aborder ce sujet intime, Votre pharmacien ou notre infirmière parfois même avec les professionnels au téléphone, vous conseillera une proen parler, même à leurs de santé. Il faut savoir que votre mé- tection bien adaptée à votre situation. proches. Pourtant, des decin, votre pharmacien connaissent À la fois discrète sous vos vêtements parfaitement ces questions. Dans le et parfaitement sûre, elle neutralise les solutions existent. Problèmes de santé, grossesse, ménopause... Les problèmes de fuites urinaires peuvent survenir à tout âge, que l’on soit une femme ou un homme. C’est alors souvent un choc qui bouleverse la vie : sortir devient un problème, par exemple. Le moral aussi est affecté, quand survient le sentiment de ne plus être comme « avant », comme les « autres ».

cadre confidentiel du cabinet médical, ou dans un espace réservé de la pharmacie, vous pourrez aborder sans inquiétude ce sujet. Vous pouvez aussi présenter le coupon ci-joint à votre pharmacien sans avoir à vous expliquer devant les autres clients. N’hésitez pas à interroger notre infirmière spécialisée au numéro vert indiqué.

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odeurs et vous permet de reprendre une vie active en toute confiance. Quelle que soit votre situation de fuites urinaires, vous trouverez dans les gammes Confiance et Molicare des laboratoires Hartmann une réponse fiable. C’est un moyen sûr de retrouver votre confiance, et votre liberté.

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SANTÉ & ENVIRONNEMENT

UVB

Du trou de la couche d’ozone à notre santé

UVC PAR DIDIER RODDE

En quoi consiste l’effet protecteur de la couche d’ozone ? Quelle est l’origine de la diminution de la couche d’ozone ? Que sait-on aujourd’hui de l’impact possible sur notre santé d’une augmentation de l’intensité solaire au niveau du sol ?

L’

ozone est une molécule formée de trois atomes d’oxygène. Très instable et réactive, elle est naturellement présente dans l’atmosphère terrestre, et plus précisément au sein de la stratosphère (qui en concentre 90 %) sous forme d’une couche située entre 12 et 50 km d’altitude. Cet ozone se forme par l’action du bombardement des rayonnements ultraviolets (UV) sur l’oxygène. L’ozone se forme également beaucoup plus près du sol sous l’influence de polluants, essentiellement d’origine automobile. Cet ozone se concentre ainsi en quantité importante dans les grandes agglomérations au moment des périodes de forte chaleur. Il est irritant pour les voies respiratoires (toux) et peut brûler les végétaux.

Un écran naturel contre les UV On distingue trois catégories d’UV en fonction de leur longueur d’onde, d’autant plus dangereux que cette dernière est plus courte. • Les UVA : entre 315 et 400 nm (nm : abréviation de nanomètre). • Les UVB : entre 280 et 315 nm. • Les UVC : entre 100 et 280 nm. La vie n’a pu se développer à la surface de la Terre que grâce à la constitution de cette

[

couche d’ozone stratosphérique qui bloque la quasi-totalité des UVC, extrêmement dangereux pour les cellules vivantes, et plus de 90 % des UVB. L’atmosphère absorbant beaucoup moins les UVA, cela explique que le rayonnement UV atteignant la surface de la Terre est essentiellement composé d’UVA et d’un peu d’UVB.

La mise en évidence d’un « trou » À la fin des années 1970, des recherches scientifiques menées en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de la concentration d’ozone dans cette région, c’est ce qu’on appelle le « trou » de la couche d’ozone, qui se forme au printemps dans l’Antarctique (fin de la nuit polaire) et s’agrandit pendant plusieurs mois, laissant ainsi passer vers la surface une plus grande quantité d’UV, avant de se réduire. Depuis, ce phénomène est étroitement et régulièrement surveillé. Limité dans un premier temps à l’Antarctique, le « trou » de la couche d’ozone

a été observé, à une moindre échelle, au Pôle Nord. Il concerne aujourd’hui aussi la Nouvelle-Zélande, le sud de l’Australie, de l’Argentine et du Chili (perte de 50 % de l’épaisseur de la couche d’ozone), le Canada et les pays scandinaves. Dans sa plus grande extension, le trou du Pôle Sud a représenté une surface égale à environ 50 fois la superficie de la France. On sait depuis un certain nombre d’années que la diminution de la couche d’ozone est essentiellement due aux activités humaines, et particulièrement aux rejets dans l’atmosphère de CFC (chlorofluorocarbones), utilisés principalement dans l’industrie du froid, dans les bombes aérosols comme gaz propulseur, et comme solvants dans l’industrie électronique, dans les mousses synthétiques et les extincteurs. Brassés par les vents, ces produits montent dans la haute atmosphère où ils catalysent la transformation de l’ozone en oxygène. Malheureusement, il s’agit de produits très persistants. Malgré le protocole de Montréal (signé à partir de 1987 et aujourd’hui par près

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SANTÉ & ENVIRONNEMENT

Entretien Un pharmacien engagé dans le développement durable > Avec Sabine Laforest, titulaire à Coutances (50) - Quel est le rôle du pharmacien en matière d’environnement ?

Nous avons un rôle à jouer dans l’information du public sur les phénomènes et les pathologies environnementales. Ce rôle peut, par exemple, se concrétiser par la mise en place au sein de l’officine de journées d’animation thématiques, ce que je fais régulièrement. Dernièrement, nous avons ainsi choisi le thème des allergies, pathologie environnementale par excellence. Dans le cadre de ces journées, nous mettons à la disposition de toute personne entrant dans la pharmacie des documents, mais aussi nos connaissances, renforcées et actualisées par des formations complémentaires, à travers des explications et des conseils. Nous avons un comptoir confidentiel qui nous permet d’échanger tranquillement. Mais, ce rôle d’information s’exerce aussi tous les jours au comptoir en accompagnant les patients dans leur traitement de façon à optimiser l’observance et aussi dans la gestion de leurs médicaments en les sensibilisant à ne pas les jeter n’importe où et n’importe comment. On implique en fait le patient dans une démarche de santé plus responsable pour que l’environnement soit respecté et que la notion de "développement durable" intervienne.

Les engagements de la pharmacie durable

• Sélection de produits certifiés Bio et/ou issus du commerce équitable. • Mise en place de journées éducatives sur la santé, l’hygiène de vie et les pathologies environnementales (asthme, allergies…). • Engagement auprès d’autres acteurs de santé (association de patients, planning familial, réseaux de santé…) pour mieux vous accompagner dans le parcours de soins. • Formation de l’ensemble de l’équipe officinale aux gestes d’urgence. • Récupération des médicaments périmés avec traçabilité sans pollution des eaux. • Conseils pour vous aider à mieux organiser votre armoire à pharmacie. • Mise à disposition de sacs réutilisables et de sacs biodégradables.

"environnementale" et se rapporte au fait que l’entreprise ne doit pas dégrader le milieu extérieur par ses rejets. Il y a ensuite une dimension "sociale" qui est le fait que l’entreprise donne du bien être à ses salariés en améliorant la communication et la professionnalisation. Un bien être qu’elle doit aussi donner à ses clients, donc aux patients en leur transmettant une démarche santé plus complète ; c'est le troisième volet, le "sociétal ". Pour résumer, le développement durable, c’est un bien être pour toutes les personnes au contact de l’entreprise. C’est une démarche motivante qui entraîne à penser un peu plus loin… Mon engagement se traduira par un "label pharmacie durable" dès que j'aurai été auditée par l'organisme certificateur accrédité SGS, en septembre 2011.

- En ce qui concerne la couche d’ozone, quels conseils donnez-vous ?

Tout d’abord, éviter au maximum l’achat des formes aérosols qui sont un véritable danger pour la couche d’ozone. Ensuite, il y a bien sûr, la protection solaire et nous incitons à choisir des coefficients - Pouvez-vous nous en dire plus élevés en informant sur le lien entre soleil sur l’engagement de la pharmacie et cancers de la peau, sans pour autant être alarmistes. en développement durable ? Cet engagement comporte trois dimen- « Mieux vaut prévenir que guérir », notre sions. La première est, bien évidemment, rôle est là.

de 200 pays), dont l’objectif est l’arrêt de l’emploi et de la fabrication des produits concernés, l’Organisation mondiale de la météorologie ne prévoit pas de retour à la normale avant 2050. Les UVA et les UVB peuvent avoir de multiples effets nocifs sur la santé, conséquences des altérations qu’ils induisent dans l’ADN, autrement dit les gènes de nos cellules. Leurs principaux effets concernent la peau et les yeux. • Brûlures, qui concernent la peau et les yeux. • Mélanomes, redoutables cancers de la peau et la fréquence ne cesse d’augmenter

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UVA

depuis 1980 (multipliée par 4 chez les hommes et par 3 chez les femmes). Le risque est augmenté chez les personnes à peau claire, qui « brûlent » facilement ou qui bronzent mal. Une exposition solaire intense et les coups de soleil reçus durant l’enfance augmentent fortement leur risque de développement à l’âge adulte. Leur dépistage précoce est impératif en raison de leur rapidité d’évolution et de leur capacité très élevée à essaimer rapidement des métastases • Cancers de la peau non mélaniques. Les UV favorisent le développement des carci-

nomes basocellulaires et spino-cellulaires. Dans ce cas, le facteur clé serait plutôt la quantité totale d’UV reçue. Moins « agressifs » que les mélanomes, ces cancers sont beaucoup plus fréquents (plusieurs dizaines de milliers de cas par an) et il est important de les dépister le plus tôt possible afin de les guérir avec le minimum de séquelles. • Cataractes : les expositions cumulatives représentent un facteur de risque bien identifié de certaines formes de cataractes. On opère en France, chaque année, environ 500 000 cataractes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 20 % des interventions chirurgicales pourraient être évitées si l’on protégeait correctement nos yeux (verres suffisamment filtrants et lunettes bien enveloppantes). • Diminution de l’activité du système immunitaire : peut favoriser le développement d’infections et de cancers. • DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge correspond à un vieillissement trop rapide de la macula, une tache ovale située au centre de la rétine qui transmet 90 % des informations visuelles traitées par le cerveau. La DMLA se manifeste d’abord par une diminution de la sensibilité aux contrastes (les couleurs semblent plus ternes ou jaunies), puis survient une baisse progressive de l’acuité visuelle. Dans les formes évoluées, les lignes droites sont déformées, puis apparaît une tache noire au centre de la vision très handicapante. Si le rôle favorisant des UV dans le développement de la DMLA n’est pas encore totalement certain, il semble très probable.



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beauté

BIEN CHOISIR SES PRODUITS S L’été arrive et chacun rêve de se reposer au soleil… Le soleil fait du bien au corps et au moral, mais il peut également se révéler nocif pour la peau. Pas d’exposition sans protection !

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ans soleil, point de vie. L’astre solaire est à la source de multiples bienfaits pour le corps (apport de chaleur, synthèse de la vitamine D par la peau, sensation de bien-être physique…) et pour le moral. Il améliore même certaines affections cutanées comme le psoriasis ou l’eczéma. Mais, à trop le fréquenter, les conséquences peuvent être néfastes pour la peau. Les rayonnements ultraviolets (UVA et UVB) émis par les radiations solaires peuvent engendrer des dégâts irréversibles pour les cellules cutanées. Les UVB ne représentent que 2 % des rayons ultraviolets mais ils sont très énergétiques. Ce sont les principaux responsables du coup de soleil, lequel peut aller de la simple rougeur avec

+ > Médicaments soleil, attention danger

> Certains médicaments augmentent la sensibilité de la peau et peuvent induire des réactions cutanées. L’intensité de la réaction dépend de la dose médicamenteuse et de l’exposition. Les médicaments responsables sont très nombreux : certains antibiotiques, anti-inflammatoires, antidépresseurs… Si vous prenez des médicaments, avant toute exposition, demandez conseil à votre pharmacien.

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sensation d’échauffement à une véritable brûlure avec un œdème douloureux accompagné de fièvre, de maux de tête… Les coups de soleil répétés pendant l’enfance sont des facteurs de risque dans la survenue de cancers cutanés (mélanomes, carcinomes) à l’âge adulte. Les rayons UVA, quant à eux, pénètrent jusque dans le derme, provoquent une dégradation des fibres de collagène et d’élastine, et sont surtout responsables d’un vieillissement cutané accéléré (peau ridée, desséchée, apparition de taches pigmentaires…). Les produits solaires doivent donc prévenir des effets visibles ou non, immédiats ou à long terme des UVB et des UVA. Pour cela, ils contiennent, associés, des filtres minéraux qui réfléchissent les UV et des filtres chimiques qui absorbent les UV. Les filtres minéraux sont constitués de poudres inertes (oxyde de zinc, dioxyde de titane…) et ils ne provoquent pas d’allergies. On les retrouve ainsi essentiellement dans les produits solaires destinés aux peaux sensibles et aux enfants.

> Quatre catégories de produits solaires Les produits solaires sont classés selon leur niveau de protection (Sunburn Protection Factor ou SPF), indice de protection solaire (IPS), ou encore facteur de protection solaire (FPS), en quatre catégories : • protection faible, SPF compris entre 6 et 14 ;

• protection moyenne, SPF compris entre 15 et 29 ; • haute protection, SPF compris entre 30 et 59 ; • très haute protection, SPF à partir de 60. Le SPF ne permet pas de garantir une durée de protection : l’application d’un produit solaire ayant un indice élevé ne signifie pas que l’exposition solaire peut être plus longue. Il ne fournit aucune information sur la protection contre les UVA. C’est pourquoi les marques ajoutent à côté une protection contre les UVA, mais il n’existe pas d’indice unique. Quant au terme « écran total », il ne doit plus être utilisé.

> Comment calcule-t-on l’indice de protection ? Le calcul de l’indice de protection résulte d’une méthode que tous les laboratoires appliquent. Des volontaires viennent exposer leur dos, divisé en différentes zones (une sans protection solaire, l’autre ou les autres recouvertes de crèmes solaires) à un rayonnement artificiel d’UV. On détermine ainsi la dose de rayonnement qu’il faut pour entraîner l’équivalent d’un coup de soleil (dose érythémale minimale ou DEM). L’indice de protection est le rapport entre la DEM sur la peau protégée par le produit et la DEM sur la peau non protégée. Quelle que soit la marque, le SPF correspond au même niveau de protection. Attention cependant, lors des tests en laboratoire, on utilise 2 mg de crème solaire par centimètre carré, ce qui, en pratique, n’est jamais fait puisque cela reviendrait à utiliser en une seule application un quart de tube de crème.

> Votre type de peau Chacun d’entre nous possède une aptitude propre à bronzer et à développer un coup de soleil. Cette aptitude


S SOLAIRES PAR JULIE RAYNAUD

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Les UVB sont les principaux responsables du coup de soleil

est déterminée par des facteurs héréditaires comme la couleur de la peau ou des cheveux, ce que l’on appelle le phototype. Les scientifiques

Le produit solaire doit être appliqué en couche suffisamment épaisse, en renouvelant l’application toutes les 2 heures et après le bain

classent généralement les peaux en six catégories. En pratique, quatre principaux phototypes sont distingués : • les personnes rousses à peau blanche laiteuse, extrêmement sensibles au soleil ; • les personnes blondes à peau claire, sensibles au soleil ; • les personnes à peau intermédiaire, cheveux châtains à peau claire bronzant

assez facilement, ne prenant des coups de soleil que lors d’expositions très intenses ; • les personnes à peau assez résistante au soleil, cheveux bruns, peau mate bronzant facilement.

> Quel produit choisir ? Le choix du coefficient de protection doit dépendre essentiellement du


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beauté >

BIEN CHOISIR SES PRODUITS SOLAIRES phototype de la peau et de l’intensité de l’ensoleillement. L’exposition peut être : • extrême (montagne, tropiques…) ; • importante (plage, activités extérieures longues…) ; • modérée (vie au grand air…). Plus la couleur de la peau est claire, plus l’exposition est importante, et plus l’indice devra être élevé.

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Le saviez-vous ? > À la plage, vous n’êtes pas entièrement à l’abri sous un parasol. Celui-ci ne permet pas d’arrêter les rayons solaires réfléchis par le sable. > Nuages, vent et baignades ont un effet trompeur en vous procurant une sensation de fraîcheur, ils donnent l’impression de ne pas prendre de coups de soleil.

> Protection renforcée pour les enfants Les enfants passent la majorité de leur temps à l’extérieur et ils ne sont pas armés pour se défendre face au soleil. Leur peau fragile conserve, en mémoire, pendant de nombreuses années, la trace des coups de soleil qui sont autant de facteurs de risque d’apparition de cancers cutanés à l’âge adulte. On estime qu’un enfant reçoit trois fois plus d’UVB par an qu’un adulte et que la moitié de l’exposition solaire d’une personne au cours de sa vie a lieu avant l’âge de 18 ans. Si le soleil est nécessaire à la santé, il représente un danger pour la peau des enfants. Avant l’âge de 3 ans, les expositions directes au soleil sont proscrites car la peau est immature, fine et vulnérable. Leur système thermorégulateur est insuffisant et il faut faire très attention aux risques de déshydratation et de coups de chaleur. Cette fragilité de la peau infantile persiste

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Conseils pour une bonne utilisation des produits solaires > Insister sur les zones sensibles (oreilles, nuque, nez, épaules…). > Procéder à une réduction progressive de l’indice lorsque le bronzage s’intensifie. > Appliquer le produit solaire en couche suffisamment épaisse et renouveler l’application toutes les deux heures et après le bain, même si le produit est présenté comme résistant à l’eau. > Éviter les expositions prolongées au soleil, même avec une crème d’indice élevé. > Bien reboucher le produit après utilisation et le placer à l’ombre. > Une fois ouvert, ne pas garder le produit solaire plus d’une saison.

jusqu’à l’âge de 8-9 ans. Il convient donc de les exposer le moins possible et de privilégier la protection vestimentaire. Le produit solaire utilisé doit être de très haute protection et « spécial enfant ». Éviter l’utilisation de produits avec filtres chimiques chez les jeunes enfants. Au bout de deux ou trois jours d’exposition, vous êtes couverte de petits boutons sur les bras et le décolleté… Il s’agit sans doute de la lucite estivale bénigne qui concerne surtout les jeunes femmes.

> Prévenir l’apparition de petits boutons sur le décolleté Ces petits boutons et démangeaisons disparaissent dès que vous ne vous exposez plus. La lucite est le résultat d’une exposition brutale aux rayons ultraviolets et elle risque de réapparaître chaque année, si vous n’y prenez pas garde. Pour la prévenir, prendre trois semaines avant le départ, puis pendant toute la durée de l’exposition solaire, des compléments alimentaires à base de caroténoïdes (bétacarotène, lyco-

pène…) et de vitamines antiradicalaires (A,C,E) qui préparent la peau au bronzage en renforçant ses défenses. S’exposer très progressivement au début en évitant les heures riches en UVB (de 12 à 16 heures) et utiliser des produits solaires très haute protection.

> L’autobronzant, une peau hâlée en douceur et sans soleil L’autobronzant provoque une coloration de la peau sans l’intervention des radiations solaires. Il contient le plus souvent la dihydroxyacétone ou DHA qui brunit à l’air par oxydation. Il donne bonne mine deux ou trois heures après son application. Il s’élimine ensuite au fil des jours. La coloration obtenue n’est que superficielle. Attention, l’autobronzant n’empêche pas l’apparition des coups de soleil. Il est conseillé d’effectuer un gommage avant l’application. De cette façon, la coloration est plus uniforme et le résultat naturel. Faire attention à bien se rincer les mains après application.

> À la recherche d’un bronzage sublimé ?

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Inovya Solaire permet de faciliter le bronzage tout en protégeant et en hydratant la peau. Sa formule exclusive est conçue pour préparer la peau au soleil, renforcer ses défenses naturelles et conserver sa souplesse. L’extrait breveté de céramides de blé contribue à hydrater l’épiderme. Sans huile, sa formule convient à tous les types de peau. L’utilisation d’un écran solaire reste indispensable lors de l'exposition au soleil. Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière. www.mangerbouger.fr




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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

légumes

Pour un été tout en beauté

fruits PAR YVONNE ÉVRARD

Les vacances approchent, depuis quelques mois, vous faites attention à ce que vous mangez et, effectivement, vous avez réussi à perdre les quelques kilos superflus qui s’étaient déposés subrepticement entre taille et genoux durant l’hiver. Reste que, maintenant, il faut éviter de les reprendre. Voici quelques conseils pour vous aider à réussir cette nouvelle étape.

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es occasions de se laisser aller pendant les vacances sont nombreuses : les repas au restaurant, les plats tout prêts pour ne pas faire trop de cuisine, l’apéritif avec les copains, les soirées qui se prolongent… Les tentations sont nombreuses ! Pourtant, les règles, vous les connaissez : manger des fruits et des légumes peu caloriques, limiter les graisses et les sucres… et, bien sûr, pratiquer chaque jour une activité physique comme la marche, le vélo ou la natation. Oui, mais, ce sont les vacances… ! Alors prenez quelques bonnes résolutions, écrivez-les noir sur blanc, et promettez-vous de les relire régulièrement pour ne pas flancher.

Manger des fruits et des légumes à chaque repas Les fruits et les légumes représentent une importante source de vitamines

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(vitamines C, B et E) et de minéraux. Ils contiennent aussi des fibres qui calment l’appétit et facilitent le transit intestinal. En été, les fruits et les légumes sont nombreux et variés. Alors, profitez-en et vous atteindrez facilement les cinq fruits ou légumes par

faut-il manger du fromage ? > Le fromage comme tous les produits laitiers est riche en calcium mais aussi en matières grasses. Évitez le fromage à pâte molle (type camembert) ou pressée (type emmenthal), ainsi que le fromage fondu (crème de gruyère) qui contiennent de 20 à 35 % de lipides. Préférez le fromage frais à teneur limitée en matière grasse. > À retenir : plus un fromage est riche en eau, moins il est gras. Plus il est sec, plus il est gras !

jour recommandés par le programme national Nutrition Santé (PNNS). • En entrée, commencez par une bonne assiette de crudités. Les légumes crus sont riches en eau et faiblement caloriques car ils contiennent peu de graisses, de protéines, et environ 5 % de glucides. De plus, en début de repas, ils remplissent l’estomac et induisent une sensation de satiété qui vous aidera à vous restreindre pour la suite du repas. Pour éviter la lassitude, changez de crudité à chaque repas (melon, carottes râpées, radis, concombre, tomates, pamplemousse…) ou associez-les en petites quantités dans l’assiette. Vous n’en aurez que plus de plaisir pour la langue et pour les yeux. Par ailleurs, rien ne vous interdit d’associer des rondelles de pommes ou des quartiers d’ananas aux crudités légumes. • Ne pas avoir peur des légumes surgelés. Si, en vacances, vous rechignez

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NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

salades aliments et soleil > La vitamine C et les bioflavonoïdes contenus dans les agrumes (citron, orange, pamplemousse) participent à la lutte contre les radicaux libres qui sont formés par les ultraviolets solaires et accélèrent le vieillissement cutané. > Les caroténoïdes contenus dans les carottes, les abricots, les épinards, les mangues, le melon… stimulent la synthèse de mélanine et favorisent l’apparition et le maintien du bronzage. Ils ont aussi un effet anti-radicaux libres. à éplucher haricots verts, petits pois, ou à préparer une ratatouille, pensez aux légumes surgelés qui, sous cette forme, gardent leur valeur nutritionnelle. Cependant, avant de les acheter, vérifiez qu’ils ne sont pas associés à des liants ou à des émulsifiants (alginates, huile de palme) qui n’apportent rien d’un point de vue

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Préférez les huiles d’olive ou de colza première pression à froid, riches en acides gras insaturés

nutritionnel mais peuvent cacher des calories. De plus, évitez les plats préparés qui sont aussi des pièges à calories. • Penser à la salade. Une salade verte peut aisément remplacer un légume. Il n’y a pas que la laitue, d’autres salades tels que le mesclun, les endives, la feuille de chêne, la mâche, les pissenlits ou encore la trévise sont aussi savoureuses. Vous pouvez varier l’assaisonnement avec des vinaigres de pomme, de framboise, de citron, de cassis ou de pamplemousse, et les marier avec une huile qui contient plus d’acides gras insaturés et moins de graisses saturées que l’huile d’arachide (huiles d’olive et de colza première pression à froid). Une salade composée peut aussi constituer le plat principal. Dans ce cas, vous ajouterez aux crudités et à la salade verte des cubes de jambon maigre ou de poulet, des miettes de thon, des œufs durs. • Manger des fruits de saison. Si certains fruits sont maintenant présents toute l’année, c’est parce qu’ils ont

pois crus

séjourné un bon moment en chambre froide ou qu’ils ont voyagé depuis l’hémisphère Sud dans des conditions plus ou moins satisfaisantes. On a tendance à oublier que les fruits poussent dans nos régions à des périodes de l’année bien précises : les fraises de mai à septembre, les cerises en juin-juillet, les abricots de juin à août, les pêches de juillet à septembre et le raisin d’août à novembre.

Attention aux pièges des repas entre amis Vous êtes invité et vous ne voulez pas être impoli. Vous êtes au restaurant et vous n’avez qu’un choix limité. Même si vous avez moins de latitude que quand vous faites la cuisine, imposez-vous quelques règles simples avant ce moment de réjouissance, vous aurez plus de facilité à les respecter et vous passerez une meilleure soirée. • Évitez l’apéritif alcoolisé et les boissons sucrées. Pourquoi pas un jus de tomate ou un citron pressé ? • Éloignez-vous des cacahuètes, chips, olives et autres « amuse-gueules » hypercaloriques. • Ne vous précipitez pas sur le pain beurré entre les plats. • Au restaurant, prenez la formule entrée + plat ou plat + dessert plutôt qu’un menu complet. • Vous êtes au bord de la mer ? « Gavez-vous » de poissons, coquillages et crustacés (sans mayonnaise). • Préférez les viandes en grillades et les poissons cuits à la vapeur ou en papillotes. • En dessert, fuyez les pâtisseries, les crèmes glacées et autre profiteroles. Il n’est pas toujours facile d’obtenir un fruit entier au restaurant mais les salades de fruits frais sont facilement disponibles en été.


issons ustacés Boire beaucoup... d’eau ! • Buvez beaucoup, surtout s’il fait chaud, mais principalement de l’eau. Seule l’eau est indispensable : eau du robinet ou eau minérale (de préférence riche en calcium et pauvre en sodium), eau plate ou gazeuse. Elle peut être aussi sous forme de thé, de tisane ou de potage. • Buvez par petites quantités, de manière régulière, au moins 1 à 2 litres par jour, surtout entre les repas. • Évitez les sodas qui sont très caloriques. • Évitez les boissons alcoolisées : – 1 verre de vin = 60 calories, – 1 verre d’apéritif = 120 calories, – 1 bière = 150 calories. Méfiez-vous des bières dites sans alcool car elles sont enrichies en sucre ou caramélisées.

Les conseils de votre diététicienne La chaleur de l’été est propice aux apéritifs dinatoires. Alors, pour concilier équilibre et plaisir, il suffit juste d’un peu d’organisation et d’un brin de créativité. Du côté des boissons, optez pour un verre de vin plutôt que pour un cocktail ou des alcools forts et prévoyez systématiquement un verre d’eau à côté afin de prolonger votre apéritif. Pour les boissons sans alcool, choisissez plutôt des eaux plates ou gazeuses aromatisées, sans sucre ni édulcorant, ou pressez vous-même une orange et un citron. Vous pouvez également préparer des thés glacés maison que vous sucrerez modérément. Les extraits de fruits type Pulco sont également intéressants. Attention toutefois, certaines saveurs contiennent plus de sucre. Pour vous restaurer, misez sur les légumes ! On connait bien sûr les légumes en bâtonnets à croquer : carotte, radis, céleri branche, choufleur en fleurette. Ces légumes seront accompagnés de sauces variées à base de fromage blanc ou de yaourt de soja (ex. : citron-ciboulette ; curry-selpoivre ; ketchup-moutarde…). Pensez

également aux purées de légumes type caviar d’aubergines, houmous, mousseline de carottes aux épices, guacamole, ou encore aux soupes froides en verrines (gaspacho de tomates, soupe de petit pois à la menthe, velouté de courgettes au curry…). On peut également proposer des morceaux de fruits frais, fruits secs et oléagineux (non salés, non grillés). Autres produits intéressants, les rillettes de poissons, mais, attention, faites maison. Plus économiques et plus saines que celles du commerce, elles sont faciles à réaliser et pourront être servies sur des tranches de pain de campagne, mais également sur des rondelles de légumes ou dans des verrines individuelles. Penser à en faire en plus grandes quantités et à les congeler pour en avoir toujours d’avance. Solène Leblanc, diététicienne.

Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr


infestation Pour un été sans parasites >

VÉTÉRINAIRE

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prévention PAR LE DR ISABELLE HOPPENOT

Les beaux jours riment avec des sorties plus fréquentes, plus longues ou dans des lieux nouveaux pour nos compagnons. Ils sont aussi synonymes d’un risque accru d’infestations par divers parasites externes, comme les puces, les tiques et les aoûtats. La prévention reste le meilleur des traitements.

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nsecte sauteur par excellence, la puce infeste à la belle saison près de la moitié des chiens et deux tiers des chats. La femelle pond quelque 50 œufs par jour, qui se logent partout dans la maison, avec une prédilection pour les sols, en particulier la moquette, les coussins, les canapés… Par le biais de leur salive, elles peuvent provoquer une réaction allergique source de grattage, de rougeurs et de perte de poils, et aussi transmettre un parasite intestinal. Pour vérifier si votre compagnon est infesté, il suffit de le brosser à rebrousse-poils : la chute de petits amas noirs signe la présence de crottes de puces. Compte tenu de la rapidité de la reproduction de ce parasite, il convient de prévenir et de traiter l'infestation de puces. La prévention peut se faire de façon systématique dès le début du printemps. Quant au traitement curatif, il peut être long et fastidieux. Différents produits antiparasitaires sont proposés : collier, qui possède une action préventive et curative ; aérosol ; shampoing ; poudre, pulvérisateur, pipette. Il ne faut bien sûr pas oublier d'associer un traitement de l'environnement.

Les tiques, vecteurs de maladies Les tiques sévissent plutôt au printemps et à l'automne et infestent volontiers les chiens à l'occasion de promenades dans les hautes herbes. Elles peuvent transmettre différentes maladies, dont la piroplasmose, l'erlichiose ou la borréliose. Les tiques doivent être recherchées au retour des promenades par une inspection minutieuse de la peau de votre compagnon.

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Elle se logent préférentiellement au niveau du cou et des oreilles, où elles restent fixées 2 ou 3 jours pour pomper le sang. Mais elles peuvent aussi élire domicile au niveau des pattes, voire n'importe où sur le corps. La tique ne doit pas être retirée d'un coup sec, au risque que sa tête ne se décroche pas, reste dans la peau et donne lieu à un kyste susceptible de s'infecter. Il est plus judicieux de recourir à une pince spéciale. Plusieurs traitements antiparasitaires sont disponibles et le choix doit se porter sur les produits actifs contre les tiques présentes, mais qui évitent également la fixation de nouveaux parasites. Une bonne résistance à l'eau est aussi un critère important.

Les aoûtats, des démangeaisons très intenses Appartenant, comme les tiques, à la famille des acariens, les aoûtats sévissent surtout à la fin de l'été et au début de l'automne. Leurs larves se logent avec prédilection là où la peau est la plus fine : entre les doigts, entre les cuisses, à la base des oreilles... En se nourrissant du sang de l'animal, ces minuscules parasites, qui affectionnent aussi la peau de l'humain, prennent alors une couleur rouge orangée caractéristique. Ils entraînent des démangeaisons très intenses, qui conduisent parfois l'animal à se lécher et à se mordiller frénétiquement. La majorité des produits contre les puces et les tiques sont efficaces contre les aoûtats, les formes en spray paraissant les plus adaptées à la vaporisation des zones à risque. Il faut veiller à ce que votre animal ne se lèche pas après la vaporisation et n'ingère pas de l'insecticide.


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ZOOM SUR... 1

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Feuille de vigne rouge ARKOGÉLULES

Quand et pourquoi l’utiliser ? La feuille de vigne rouge favorise une bonne circulation et contribue ainsi à diminuer la sensation de jambes lourdes et fatiguées. Comment l’utiliser ? 1 gélule matin, midi et soir à prendre au moment des repas avec un grand verre d’eau. Recommandations : Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Un complément alimentaire ne doit pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Ne pas laisser à la portée des jeunes enfants. A conserver à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.

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Protection efficace et durable contre la mauvaise haleine MÉRIDOL HALITOSIS

La marque Méridol Halitosis propose un système complet de 4 produits qui permettent d’agir sur les causes et symptômes de la mauvaise haleine en effectuant un nettoyage complet de la cavité buccale. Bain de bouche et gel-dentifrice : Une combinaison unique de principes actifs qui agissent sur les bactéries et les composés responsables de la mauvaise haleine. Deux fluorures pour renforcer l’émail. Goût agréable et excellente tolérance. Gratte-langue : Élimine l’enduit lingual et nettoie efficacement la langue. Brosse à dents : Nettoie efficacement les dents, gencives, langue et joues. Efficacité cliniquement prouvée dès la 1re utilisation*. *Wigger-Alberti W et coll. J Clin Periodontol 2009

PRODUITS

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Pour votre forme et votre bien-être 3

Des vacances sans soucis ? Oui avec les huiles essentielles en spray HELPSPRAY

Pranarôm propose 8 nouveaux sprays aux huiles essentielles certifiés BIO. Les HELPSPRAY sont très pratiques et s’emportent partout pour apaiser les bobos de l’été. Egratignures, bleus et bosses, coups de soleil et piqûres d’insectes n’ont qu’à bien se tenir ! On vaporise directement la formule sur la zone à traiter pour un effet rapide et bienfaisant. Certains sprays s’utilisent aussi par voie orale, notamment pour le traitement du mal des transports, de l’angoisse liée aux voyages ou pour les problèmes de digestion en vacances. Demandez conseil à votre pharmacien et découvrez les atouts de l’aromathérapie en été sur : www.pranarom.com.

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Bleus, coups, bosses ? ARNICOUPS

La crème Arnicoups Viaréf, enrichie en extrait d’arnica (6%) en bisabolol et en huiles essentielles, soulage les zones endolories et limite la formation des bleus. Son action décongestionnante et réparatrice renforce l’action protectrice de la barrière cutanée.

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Dites stop au stockage des graisses ! INOVYA

Inovya Brûleur de graisses Intégral stimule la dégradation des graisses et favorise l’amincissement. Ce complément alimentaire de nouvelle génération associe le guarana, riche en caféine, à un extrait d’haricot blanc qui aide à limiter l’accumulation des graisses. Il contient également du chrome et de la vitamine B8 qui contribue au métabolisme énergétique, pour une réponse minceur naturelle et globale. Il vous aide à atteindre votre objectif minceur dans le cadre d'une alimentation équilibrée. Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière. wwwmangerbouger.fr.

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Solution ophtalmique VIDISAN® UNIDOSE*

Apaise en douceur les yeux irrités, calme rapidement, convient à toute la famille, sans conservateur. Posologie : instillez 1 ou 2 gouttes selon les besoins dans chaque oeil. Cas de conseil : irritations oculaires provoquées par, bains de mer ou bains de piscine répétés, vents, poussières, fumée de cigarette, pollution, conduite automobile sur long parcours surtout la nuit. * À l'extrait d'Euphrasia Officinalis

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QUIZZ

Ce magazine offert par votre pharmacien se propose de vous apporter des informations qui vous aident à vous maintenir en bonne santé. Ces informations sont-elles claires ? Oui, si vous répondez aux questions qui vous sont posées ci-dessous sur les différents sujets traités dans ce numéro. Si, parmi les réponses suggérées, la solution ne vous paraît pas évidente, aidez-vous en consultant les pages indiquées sous la question.

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La prise de la pilule contraceptive ❏ a) est contre-indiquée en cas de phlébite ❏ b) est contre-indiquée en cas d’accident cardio-vasculaire ❏ c) nécessite de vérifier régulièrement la glycémie à jeun Réponse page 11

Un patch contraceptif

sont les facteurs qui favorisent 6 Quels l’insuffisance veineuse ❏ a) la chaleur ❏ b) le tabac ❏ c) le surpoids Réponse page 25

7 Lors de la puberté, il se produit

❏ a) une augmentation de la production de testostérone uniquement chez les garçons une augmentation de la production b) ❏ de testostérone chez les garçons et chez les filles ❏ c) une augmentation de la sécrétion d’estradiol chez les filles

❏ a) se change toutes les semaines ❏ b) reste efficace encore 24 heures après la date à laquelle il aurait dû être remplacé ❏ c) reste efficace encore 48 heures après la date à laquelle il aurait dû être remplacé Réponse page 11

3 Les cancers cutanés

❏ a) sont en augmentation ❏ b) représentent 10 % de la totalité des cancers ❏ c) représentent 20 % de la totalité des cancers

Réponse page 28

8 Concernant l’incontinence urinaire

❏ a) le risque est plus élevé chez l’homme ❏ b) le risque est plus élevé chez la femme ❏ c) la prostate en est la cause principale chez l’homme

Réponse page 15

4 Le mélanome

❏ a) est le moins grave des cancers cutanés ❏ b) a été responsable de 1 500 décès en 2010 ❏ c) dans 35 % des cas, il se développe à partir de grains de beauté Réponse pages 15 et 16

5 L’insuffisance veineuse

❏ a) est une véritable maladie qui, non traitée, va évoluer ne touche que les femmes b) ❏ ❏ c) les veinotoniques permettent d’en soulager les signes, notamment les jambes lourdes et douloureuses Réponse pages 23 et 24

> Réponses :

Réponse page 30

9 La couche d’ozone stratosphérique

❏ a) bloque la quasi-totalité du rayonnement UV ❏ b) bloque la quasi-totalité des UVC ❏ c) bloque la quasi-totalité des UVA

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Réponse page 33

La DMLA ❏ a) correspond à un vieillissement trop rapide d’une partie de l’œil, la macula est l’un des effets nocifs possibles b) ❏ des UVA et des UVB se manifeste, entre autres, par une c) ❏ déformation des lignes droites Réponse page 34

1) a, b, c – 2) a, c –3) a (environ 80 000 nouveaux cas chaque année), c –4) b, c (le mélanome est le plus grave des cancers cutanés) – 5) a, c. Si l’insuffisance touche une majorité de femmes (57 %), les hommes en souffrent aussi (26 %) –6) a, b, c – 7) b, c – 8) b (le risque est deux fois plus élevé chez la femme), c – 9) a. La couche d’ozone stratosphérique bloque la quasi-totalité des UVC, plus de 90 % des UVB et beaucoup moins les UVA – 10) a, b, c.


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