05 NOV 10 Hebdomadaire Paris OJD : 21733 5 PASSAGE PIVER 75011 PARIS - 01 58 30 64 64
Surface approx. (cm²) : 1175 N° de page : 17-18
Page 1/5
Economie de la santé PHARMACIE
Vers la libéralisation de la distribution de médicaments
Big bang en vue Les différents opérateurs se mettent en ordre de bataille
- L'impact de la maîtrise des dépenses - La pression monte en vue d'une réforme - Libéraliser notre système ? - Le prudence du gouvernement - Les acteurs se préparent sur le terrain - Les grossistes se diversifient
Automédication, parapharmacie, répartiteurs, groupements, enseignes, chaînes intégrées. Secoué par les déficits de la "Sécu" et la crise de l'officine, notre système de distribution de médicaments est déstabilisé. Il est jugé trop coûteux. Face à une telle situation, la pression en vue de le réformer augmente, d'autant que les autres pays européens l'ont déjà fait. Faut-il ouvrir le capital des officines à des investisseurs non-pharmaciens, ce qui permettrait la création de chaînes de pharmacies telle Boots ? Faut-il lever le monopole des pharmaciens sur la vente des médicaments sans ordonnance, pour réduire leurs prix ? Le gouvernement reste très prudent sur ces questions. Mais, sur le terrain, les acteurs se préparent à la libéralisation du marché. GROUPEPHR 2544985200508/GDF/ABA/2
Eléments de recherche : GROUPE PHR et/ou GROUPEMENT PHARMACIENS OFFICINE : société proposant de nombreux services aux pharmaciens d'officine, toutes citations
05 NOV 10 Hebdomadaire Paris OJD : 21733 5 PASSAGE PIVER 75011 PARIS - 01 58 30 64 64
Surface approx. (cm²) : 1175 N° de page : 17-18
Page 2/5
Par Nathalie Halpem
J
ont touché de plein fouet les pharmacies. Leur santé est d'autant plus affectée que sur fond de crise, les ventes de médicaments stagnent. Résultat, leur chiffre d'affaires n'a progressé que de I % en 2009, ce qui correspond à P "évolution la plus faible de ces dernières années", d'après une étude récente du cabinet KMPG. Et leurs marges reculent. Le dispositif mis en place en 2000 par les autorités pour rémunérer les pharmaciens et les grossistes contribue largement à réduire leur marge commerciale. Et la crise de l'officine ne paraît pas près de s'arrêter, alors que les déficits s'accroissent, et que de nouvelles mesures de déremboursements et de maîtrise des dépenses se profilent.
ournées "pharmacies mortes". Grève des gardes. Manifestations devant la Caisse nationale d'assurance maladie, à Paris,le 11 octobre. La colère monte chez les pharmaciens, alors que s'accroissent leurs difficultés. "Noussommesconfrontésàunecrised'uneampleur inégalée dans notre secteur", s'inquiète Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le principal syndicat de la profession. Le nombre d'officines qui mettent la clé sous la porte s'est brutalement accéléré, dans notre pays. "En 2010,200 d'entre elles ont été placées en redressementjudidaire, contre 120en2009et40 fes années précédentes", constate Philippe Gaertner. Chaque La pression monte semaine, deux pharmacies ferment en France. Et en vue d'une réforme 48 % d'entre elles enregistreraient des difficultés Face à une telle crise, une évolution du secteur et de trésorerie, d'après une enquête menée par la du rôle du pharmacien semble inéluctable. La FSPF. Que se passe-t-il ? Notre système de distribution de médicaments serait-il grippé ? PrinciLes baisses des prix des médicaments, pal rouage, le pharmacien diplôme est pour le les déremboursements, et les grands conditionnements moment le seul à avoir le droit de vendre au puont touche de plein fouet les pharmacies blic des médicaments. Le Code de la santé publique prévoit de fait un "monopole" sur leur pression en vue de réformer le système de distrivente. Autre mesure de ce texte : seul un pharmabution des médicaments en France se fait plus cien peut être propriétaire d'une officine. Et d'une forte. D'autant que presque tous les autres pays seule. Enfin, les ouvertures de ces dernières sont européens ont déjà réformé le leur, en ouvrant le réglementées selon des quotas afin d'assurer leur capital des officines ou enlevant le monopole sur présence partout sur le territoire. La France n'en la vente des médicaments sans ordonnance compte pas moins de 22 500. (cf encadré). La Commission européenne, qui a milité durant des années pour une libéralisation L'impact de la maîtrise des dépenses du système français, a levé provisoirement les arCe système permet à tous les Français d'avoir ac- mes.La Cour de justice européenne a ainsi décidé, cès à une pharmacie à quèlques minutes de leur en mai 2009, qu'il revenait aux Etats de se prodomicile et d'obtenir rapidement un traitement. noncer sur les restrictions à la détention du capiLes pharmaciens achètent en effet leurs médica- tal des pharmacies par des non-pharmaciens. ments auprès des laboratoires, via les grossistes- Mais "to libéralisation du secteur est quasiment inrépartiteurs, qui doivent livrer toute commande évitable dans une logique européenne", estime Elode l'officine dans un délai maximum de 24heures. die Bervily-Itasse, consultante au cabinet d'études Très réglementé, ce système a longtemps assuré Eurostaf. une position confortable aux pharmaciens. Mais Au-delà de cette pression, le coût de la distribucet âge d'or est désormais révolu. Confrontés au tion des médicaments est aussi l'un des princidéficit de la Sécurité sociale, les pouvoirs publics paux arguments en faveur de changements. ont pris des mesures pour tenter de limiter la fac- Malgré la crise de l'officine, il figure parmi les plus ture des médicaments remboursés, qui représen- élevés d'Europe, atteignant environ 27 % du prix tent les trois quarts du chiffre d'affaires des de vente public de ces produits. La part du officines. Les baisses des prix des médicaments, pharmacien s'élève à 24,8 % du prix de vente et les déremboursements de certaines spécialités et celle du grossiste à 1,8 %. Dans la plupart des aule développement des grands conditionnements tres pays européens, la marge du pharmacien est plus proche des 22 %. La raison ? La France est
GROUPEPHR 2544985200508/GDF/ABA/2
Eléments de recherche : GROUPE PHR et/ou GROUPEMENT PHARMACIENS OFFICINE : société proposant de nombreux services aux pharmaciens d'officine, toutes citations
05 NOV 10 Hebdomadaire Paris OJD : 21733 5 PASSAGE PIVER 75011 PARIS - 01 58 30 64 64
Surface approx. (cm²) : 1175 N° de page : 17-18
Page 3/5
rapport remis l'été dernier, la commission Attali milite, comme dans sa précédente version de 2008, en faveur d'une telle option pour réduire le déficit de la "Sécu". Parallèlement, il préconise aussi de lever le monopole de la pharmacie sur les ventes des spécialités non-remboursables. L'intérêt ? L'introduction d'une concurrence sur ces produits dont les tarifs sont libres, contrairement aux médicaments à vignette, permettrait selon lui de faire baisser leurs prix de5àl5 %. Cela paraît intéressant à un moment où le gouvernement cher-
pendant, par petites touches,legouvernementréfléchit à une évolution du rôle de pharmacien, comme en témoigne la loi HPST de juillet 2009, qui lui donne de nouvelles missions (participation à la mission publique de permanence de soins, à l'éducation thérapeutique, à l'accompagnement du patient, etc.). La mise en place, dans les officines, du libre accès par les patients aux spécialités non-remboursées souligne également cette tendance. "Ellepeutêtreinterprétéecommeunpasvers la libéralisation delà vente de coproduite", analyse
"La libéralisation des circuits de distribution est quasiment inévitable dans une logique européenne"
Lucien Bennatan, président du groupe PHR. "A terme, le marché français sera dominé par les groupements, les enseignes et les chaînes."
l'un des pays qui comptent le plus de pharmacies. "Plus nombreuses, nos officines sont aussi pluspetites.Pourêtrerentables,ellesdmventdoncafficherdes marges plus élevées. Pour baisser le coût de distributm,ilfaudraitdoncréduirelenombred'offidnes,en poussant les plus petites à disparaître, et les autres à se regrouper", souligne Jean-Michel Peny, président du cabinet de consultants Smart Pharma.
Libéraliser notre système ? L'une des solutions serait donc d'ouvrir le capital des pharmacies, ce qui permettrait à des nonpharmaciens d'y investir. Des chaînes intégrées sur le modèle anglo-saxon, telles que Boots, pourraient alors voir le jour. "Ces chaînes de pharmacies, plus fortes et aux coûts opérationnels plus bas, sup-
che à développer l'automédication pour réduire la facture du médicament. Michel-Edouard Leclerc réclame une telle réforme depuis des années. Cependant, qu'il s'agisse du capital ou du monopole, les syndicats de pharmaciens s'opposent fermement à tout changement. "Lepharmacien qui exerce doit conserver la propriété de sa pharmacie. C'est la garantie de son indépendance et un gage de qualtiépourlepatient", affirme Philippe Gaertner, le président de la FSPF. Notre système assure aussi, à ses yeux, une bonne répartition des officines sur tout le territoire. Le monopole sur la vente doit aussi être conserve. "Le médicament n 'est pas improduit de consommation comme un autre, il n'a pas sa place dans les grandes surfaces pour des raisons de sécurité", martèle Gilles Bonnefond, président délégué de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine.
La prudence du gouvernement Au vu du lobbying des pharmaciens, une réforme semble assez peu probable d'ici 2012, avant les
Face à la crise de l'officine, une évolution du secteur et du rôle du pharmacien semblent inéluctables porteraientmieuxunebaissedesmargesdeladistnbution. Cela permettrait de réaliser des économies pour la Sécuritésociale. Nousn 'avons plus les moyens de financer notre système actuel", estime un professionnel. L'idée fait doucement son chemin. Dans son pré-
GROUPEPHR 2544985200508/GDF/ABA/2
Elodie Bervily-Itasse, d'Eurostaf. Enfin, des négociations sont en cours afin d'autoriser la vente sur Internet de médicaments sans ordonnance, afin de se mettre en conformité avec la réglementation européenne dans ce domaine et de limiter la contrefaçon. "Nous réfléchissons àlamise en place d'un portail qui permettrait d'accéder aux officines qui ont légalement le droit de vendre sur Internet",indique le gouvernement, en précisant que rien ne sera décidé avant 2011.
Les acteurs se préparent sur le terrain Un fait paraît certain : en attendant d'éventuelles réformes, sur le terrain, lesacteursse préparent à une libéralisation.Tous se mettent en ordre de bataille. Pour tenter de résister àla crise de leur secteur et aux changements à venir, les pharmaciens se sont progressivement constitués en groupements. Ce mouvement a commencé dans les années 1980, après la levée du monopole officinal sur la parapharmacie en 1987, et s'est accéléré depuis 2000. Aujourd'hui, de 80 à 85 % des pharmaciens, selon Eurostaf, adhèrent à un groupement. Lespharmatiens,qui demeurent propriétaires de leur officine, le font par le biais d'une cotisation.
élections présidentielles. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot affirme ne rien vouloir toucher au système actuel. "Nous sommes attachés au monopole pharmaceutique, sur le capital et sur la vente des médicaments. Il est une garantie de sécurité sanitaire", souligne l'un de ses conseillers. Ce-
Eléments de recherche : GROUPE PHR et/ou GROUPEMENT PHARMACIENS OFFICINE : société proposant de nombreux services aux pharmaciens d'officine, toutes citations
05 NOV 10 Hebdomadaire Paris OJD : 21733 5 PASSAGE PIVER 75011 PARIS - 01 58 30 64 64
Surface approx. (cm²) : 1175 N° de page : 17-18
Page 4/5
Europe La libéralisation est en marche ll s'agit d'une exception française Notre pays est l'un des seuls en Europe a n'avoir pas reforme son système de distribution des medicaments Pour tenter de réduire leurs déficits publics et la facture du medicament, quasiment tous les aut res pays européens ont commencé à libéraliser leur systeme au cours des dernières annees Comment? La situation est assez contrastée Une partie des Etats a opte pour l'ouverture du capi lai des pharmacies a des investisseurs non-phar maciens, ouvrant la voie à la création de chaînes intégrées sur le modèle anglo-saxon Ce sont essentiellement des pays situes dans le nord de l'Europe qui sont concernés La GrandeBretagne, qui a depuis le plus longtemps réalisé
que la repartition dont les marges sont faibles, diminuant sous l'impact des politiques de maîtn se des depenses de sante et la tendance des laboratoires à livrer, de plus en plus, directement les officines en se passant de leurs services Pour se muer en "pharmacien", le grossiste Alliance Unichem a décide de fusionner avec Boots en 2006 Racheté depuis par le fonds d'mvestisse ment KKR, Alliance Boots détient désormais 3150 pharmacies au total en Europe, dont 2 380 en Grande-Bretagne où sa chaîne Boots est numéro un sur le marché De son côté, Celesio compte 2 337 officines sur le Vieux Continent, dont 1700 en Grande-Bretagne avec sa chaîne Lloydspharmacy Et il vient d'ouvrir sa 100" phar-
Les trots grands grossistes qui dominent le marché européen de la repartition
ont profité de l'ouverture du capital des pharmacies pour se diversifier vers la vente au détail de médicaments ce choix, fait figure d'emblème avec ses puissan tes chaînes Boots et Lloydspharmacy Elle a également libéralise la vente des médicaments sans ordonnance Parmi les pays qui ont choisi d'où vnr le capital des pharmacies figurent aussi l'Irlande, les Pays Bas, la Belgique et la Norvège La Suede a rejoint ce "club" en 2009, en vendant la plus grande partie de ses pharmacies détenues par l'Etat, et en autorisant des non pharmaciens a posséder des officines Dans tous ces pays, les trois grands grossistes qui dominent le marché europeen de la repartition l'Allemand Celesio (OCF), ie Britannique Alliance Boots (Alliance Healthcare), et l'Allemand Phoenix ont profité de l'ouverture du capital pour se diversifier vers la vente au détail de médicaments Ils ont rache té ou créé des pharmacies, intégrées dans de vastes chaînes La raison de cette diversification 7 La vente au détail est bien plus rentable
GROUPEPHR 2544985200508/GDF/ABA/2
macie en Suede Pour sa part, Phoenix possède i 200 officines sur le Vieux Contient D'autre pays, situes essentiellement dans le sud de l'Europe, ont plutôt choisi de lever le monopo le des pharmaciens sur la vente de medicaments sans ordonnance, tout en maintenant le capital des officines relativement fermé Le Portugal et l'Espagne ont opte pour cette voie L'Italie autorise la vente de spécialités non remboursées dans les grandes surfaces et en parapharmacie depuis 2006 Les Français Leclerc, Auchan et Carrefour se sont lances sur ce marche, en se mettant a vendre ces produits dans leurs rayons Selon les distributeurs, cette libéralisation a entraîne une baisse des prix de 10 % à 40 % Enfin, en Allemagne, la vente de produits d'automédication est libre depuis longtemps, maîs le capital des officines reste verrouille N.H.
"La mission première des groupements était de cea tmliserlesachatsdespharmaciensafind'obtenirdes pnxplus intéressants des laboratoires su.rlesprodw.ts d'automédication et de parapharmacie Nous assis tons aujourd'hui a leuréuolution vers un modekplus intégre, celui de l'enseigne Une vraie course est lancée dans ce domaine", constate Elodie Bemly Itasse Ainsi, le groupement PHR, qui compte 2 600 of freines au total, a lance en 2001 l'enseigne Via dys (300 officines) et l'enseigne Pharma References en 2007 (300 officines) Les phar maciens qui adhèrent à de tels reseaux restent proprietaires de leur officine Maîs ds doivent apposer le nom de l'enseigne sur leur devanture, agencer leur pharmacie d'une certaine maniere, vendre des produits de parapharmacie de sa marque, et proposer une séné de services a leurs patients s'inscrivant dans la logique de la loi HTPS (dépistage, prevention, etc ) La plupart des groupements mettent désormais l'accent sur de telles enseignes afin de mieux séduire le client et augmenter leurs ventes "Nous allons vers le consommateur en lui proposant du conseil et des services, tél un dépistage cardiovasculaire, maîs aussi des prix momschers, notamment en parapharmacie", explique Joseph Philippe Ben waiche, president de Plus Pharmacie, qui compte deux enseignes, Pharmavie et Family Prix Pour ku, cela ne fait pas de doute le capital des pharmacies va être ouvert d'ici 5 a 10 ans, et la vente des medicaments sans ordonnance libéralisée "II faut que nos enseignes soient prêtes avant que Boots ouLedercn'amvent",estimeM. Benwaiche "Avec les enseignes, nous imitons des chaînes intégrées telle Boots afin de mieux nous défendre contre elles, car elles vont arrivera I horizon 2014 A terme, le marche françois sera domine parles groupements, lesenseï gnes et les chaînes", juge Lucien Bennatan, president du groupe PHR
Les grossistes se diversifient Au-delà des pharmaciens, les grossistes-répartiteurs se préparent aussi activement en vue d'une liberalisation Confrontes a un marche dif fie Je, notamment en France, ou leure marges sont com primées par les mesures de maitrise des depen ses de santé, ils souhaitent se diversifier vers la vente au détail Les trois géants qui dominent le marche europeen, Alliance Boots, Celesio (OCF)
Eléments de recherche : GROUPE PHR et/ou GROUPEMENT PHARMACIENS OFFICINE : société proposant de nombreux services aux pharmaciens d'officine, toutes citations
05 NOV 10 Hebdomadaire Paris OJD : 21733 5 PASSAGE PIVER 75011 PARIS - 01 58 30 64 64
Surface approx. (cm²) : 1175 N° de page : 17-18
Page 5/5
et Phoenix ont déjà mis en place cette stratégie, possédant de nombreuses pharmacies dans les pays qui ont ouvert leur capital. En France, en attendant une telle ouverture, ils lancent des groupements de pharmaciens... et des enseignes. Ils se créent ainsi un "vivier" de pharmacies, qu'ils souhaitent de plus en plus intégrer, avant de les racheter peut-être un jour. L'OCP (groupe Celesio) a ainsi créé le groupement de pharmaciens Pharmactiv, qui compte 1260 officines dont 230 sous l'enseigne Optimum. Alliance Healthcare ( Alk'ance Boots) a lancé en France son groupe-
Joseph-Philippe Benwaïche, président de Plus Pharmacie. "Avec nos enseignes, nous allons vers le consommateur, en lui proposant du conseil et des services, tel un dépistage cardiovasculaire, mais aussi des prix moins chers, notamment en parapharmacie".
ment européen Alphega, qui comptabiliseplus de 900 pharmacies dans notre pays dont une centaine sous l'enseigne Alphega Pharmacie. De son
'77 faut que nos enseignes soient prêtes avant que Boots ou Leclerc n'arrivent"
GROUPEPHR 2544985200508/GDF/ABA/2
côté, le répartiteur allemand Phoenix est entré dans le capital du groupement Plus Pharmacie en 2007, et en détient désormais 61 %. Cependant, la liste des combattants ne s'arrête pas là. Souhaitant également prendre part à la bataille, la grande distribution se tient aussi en embuscade. Son objectif : obtenir une part du gâteau du marché del'automédication.En pointe dans le combat pour la libéralisation des ventes de médicaments, Michel-Edouard Leclerc a déjà installe 140 parapharmacies dans les galeries marchandes situées à côté des Centres Leclerc. "Dans ces espaces dédiés, distincts de ses hypermarchés, le distributeur emploie des pharmaciens et ne vend, pour Ze moment, quedespmduitsdeparapharmacieàprix réduits. Mais son dispositif est prêt pour vendre, demain, des médicaments sans ordonnance", espèret-il. Sur le terrain, des pharmaciens aux répartiteurs en passantpar la grande distribution, chacun attend le lancement de la bataille pour dégainer. Et, avant même qu'une réforme ne soit promulguée, la distribution de médicaments a déjà commencé à se transformer en profondeur.!
CHIFFRES REVELATEURS
Le coût de la distribution En France, le prix de vente public d'un médicament remboursable vendu en pharmacie se répartit de la manière suivante : -68,2 % du prix est versé au laboratoire pharmaceutique qui le fabrique. -24,8 % au pharmacien qui le vend. -1,8 % au grossiste-répartiteur qui livre le médicament au pharmacien. -5,2 % à l'Etat via la TVA et diverses taxes.
Source -.leem
Eléments de recherche : GROUPE PHR et/ou GROUPEMENT PHARMACIENS OFFICINE : société proposant de nombreux services aux pharmaciens d'officine, toutes citations