ÉTÉ 2010 - N° 45
> BEAUTÉ
L’été en beauté de la tête aux pieds > DOSSIER Recrudescence des infections sexuellement transmissibles
>
SPORT
Baignades à la mer, en rivière et en piscine
MAGAZINE
le choix de référence
Prix : 3,50 € Ce numéro vous est offert par votre pharmacien.
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Mylan, votre nouvelle référence santé
éditorial
Liberté, santé et bel été !
Mylan, 2 ème laboratoire pharmaceutique en France (1), offre la plus large gamme (2) de médicaments afin de soulager, soigner ou guérir le plus grand nombre de patients. Vous connaissiez le nom de votre médecin et celui de votre pharmacien, découvrez celui de vos médicaments.
Mylan, votre nouvelle référence santé.
(1) En nombre de médicaments délivrés Source GERS, données ville en cumul mobile à fin novembre 2009 (2) En nombre de présentations commercialisées inscrites au Répertoire Source GERS à fin novembre 2009
* Votre vie - Crédit photo : Christian Duchet - Mylan - DBG Studios 6893e
“ SITUATIONS ESTIVALES Chaque nouveau numéro de votre magazine est l’occasion d’un rendez-vous privilégié avec votre Pharmacien. C’est l’opportunité de faire le point sur des sujets concernant la santé ou le bien être et qui nous concernent tous. Préparer l’été pour ne garder que le meilleur de la plus rayonnante des saisons en évitant petits ou gros désagréments, telle est l’ambition de cette édition que vous propose votre Pharmacien. Souvent synonyme de liberté, l’été ne doit pas être prétexte à des comportements à risques et à l’oubli de toutes précautions. Que l’on reste à la maison, que l’on parte pour la journée ou que l’on envisage un voyage plus long, il n’est pas inutile de se remémorer quelques gestes simples et efficaces. Chacun trouvera dans les articles proposés ci après le thème qui retiendra davantage son attention : rencontres amoureuses, randonnées de seniors, plaisirs de l’eau à la mer ou en rivière, vaccination avant un départ lointain, trousse d’urgence à avoir sous la main... pour de nombreuses situations estivales ce numéro fourmille d’explications et de conseils précieux. Pour un bel été en totale liberté et en pleine santé, votre Pharmacien PHR Référence, vous accompagne grâce à sa compétence et à celle de son équipe, à chaque étape de votre quotidien.
”
Votre Pharmacien PHR Référence vous remercie de votre fidélité. Parce qu’on ne joue pas avec sa santé, votre pharmacien adhérent du Groupement PHR Référence et son équipe, vous écoutent, vous guident, vous accompagnent.
Editeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58. www.groupephr.fr <http://www.groupephr.fr/> - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Emmanuel BARBIER, Willy HODIN. - Photos : BSIP/Phanie - Photo couverture : Getty Images. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 22 850 exemplaires. Prix du numéro : 3,50 € - ISSN 1620-9109.
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éditorial
Liberté, santé et bel été !
“ SITUATIONS ESTIVALES Chaque nouveau numéro de votre magazine est l’occasion d’un rendez-vous privilégié avec votre Pharmacien. C’est l’opportunité de faire le point sur des sujets concernant la santé ou le bien être et qui nous concernent tous. Préparer l’été pour ne garder que le meilleur de la plus rayonnante des saisons en évitant petits ou gros désagréments, telle est l’ambition de cette édition que vous propose votre Pharmacien. Souvent synonyme de liberté, l’été ne doit pas être prétexte à des comportements à risques et à l’oubli de toutes précautions. Que l’on reste à la maison, que l’on parte pour la journée ou que l’on envisage un voyage plus long, il n’est pas inutile de se remémorer quelques gestes simples et efficaces. Chacun trouvera dans les articles proposés ci après le thème qui retiendra davantage son attention : rencontres amoureuses, randonnées de seniors, plaisirs de l’eau à la mer ou en rivière, vaccination avant un départ lointain, trousse d’urgence à avoir sous la main... pour de nombreuses situations estivales ce numéro fourmille d’explications et de conseils précieux. Pour un bel été en totale liberté et en pleine santé, votre Pharmacien Pharma Référence, vous accompagne grâce à sa compétence et à celle de son équipe, à chaque étape de votre quotidien.
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Votre Pharmacien Pharma Référence vous remercie de votre fidélité. Parce qu’on ne joue pas avec sa santé, votre pharmacien Pharma Référence et son équipe, vous écoutent, vous guident, vous accompagnent.
Editeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58. www.groupephr.fr <http://www.groupephr.fr/> - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Emmanuel BARBIER, Willy HODIN. - Photos : BSIP/Phanie - Photo couverture : Getty Images. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 53 600 exemplaires. Prix du numéro : 3,50 € - ISSN 1620-9109.
SOMMAIRE > ACTUALITÉ PAGE 6
En bref
> DOSSIER PAGE 10
Recrudescence des infections sexuellement transmissibles
> PLANTE MÉDICINALE PAGE 15
La vigne rouge pour protéger les veines
> PRÉVENTION PAGE 17
Le passeport santé du voyageur
> ENFANT PAGE 22
Les troubles digestifs du nourrisson
> MÉDICATION FAMILIALE PAGE 25
Une trousse de secours pour l’été
> SPORT & SANTÉ PAGE 31
Baignades à la mer, en rivière et en piscine
> SENIORS PAGE 34
Les seniors sur les chemins de randonnée
> SANTÉ & ENVIRONNEMENT PAGE 37
L’eau, un des produits alimentaires les mieux contrôlés
> BEAUTÉ PAGE 40
L’été en beauté, de la tête aux pieds
> NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE PAGE 45
Alimentation et voyages : être curieux et attentif
> ZOOM SUR... PAGE 48
> VÉTÉRINAIRE PAGE 49
Voyager avec votre animal de compagnie
> ACTUALITÉ
en brefen bref en brefen bref
> La santé des immigrés
> La bonne cuillère
retraités Une enquête utilisant des informations sur le passage à la retraite des immigrés en France met en évidence des différences de leur état de santé en fonction de leur pays d’origine. Après avoir analysé les données de plus de 62 000 personnes âgées de 45 à 70 ans, ses auteurs ont constaté que les hommes originaires d’Afrique du Sud et d’Asie ainsi que les femmes venant de ces deux régions et du nord de l’Europe avaient plus de chances d’être en bonne santé que les immigrés des deux sexes venant des pays d’Europe de l’Est. Public Health 2010 Feb ; 124(2) :90-8.
% 4 3à
ntaux e d i c c o s des pay alimentaire. s e t l u d a des ’allergie l 2010 ; 125 : S116-25). d t n e r f f o sou n Immun Cli J Allergy (source :
Lorsqu’on prend ou donne aux enfants un médicament en sirop, il faut toujours utiliser la cuillère dosage et non une cuillère « de cuisine ». Les cuillères classiques sont, en effet, à l’origine d’erreurs qui peuvent avoir de graves conséquences, en particulier chez les plus petits. Dans une étude sur 195 étudiants traités contre le rhume, 8,4 % avaient pris des doses insuffisantes du médicament prescrit et près de 12 %, des doses excessives.
> La prématurité est-elle
> Les TMS, un problème
un problème mondial ?
préoccupant chez les salariés ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est intéressée aux naissances prématurées (avant 37 semaines de grossesse) dans le monde à travers l’analyse des données recueillies pendant la période 2003-2007. Il s’agit d’un problème important sur toute la planète, mais surtout dans les pays d’Afrique et d’Asie. Pour l’année 2005, indique l’OMS, on estime le nombre de naissances avant terme à 12,9 millions, ce qui représente 9,6 % de l’ensemble des naissances répertoriées dans le monde. Environ 85 % se produisent en Afrique et en Asie, soit 11 millions contre 0,5 million en Europe et en Amérique du Nord (sauf le Mexique) et 0,9 million en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bull World Health Organ 2010 ; 88 : 31-8.
Annals of Internal Medicine 2010 ;152 : 66-7.
> Pourquoi préférer l’eau et le savon ?
> Polyarthrite rhumatoïde.
> Les pharmaciens, le diabète
Comment accélérer le diagnostic ? Lorsqu’un médecin suspecte une polyarthrite rhumatoïde chez un patient, les experts européens recommandent de l’envoyer voir un rhumatologue dans un délai maximAL de 6 semaines. Ce n’est pas toujours le cas dans la pratique, comme le fait remarquer une équipe parisienne. Après avoir étudié les dossiers de 813 patients, ces spécialistes ont constaté que le délai moyen de recours au rhumatologue était de 76 jours et que seulement 42,6 % des malades ont eu une consultation spécialisée dans le délai recommandé. Des efforts doivent donc encore être faits dans ce domaine. Rheumatology 2010 ; 49 : 147-55.
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et l’HTA
Rien de tel qu’un lavage soigneux des mains avec de l’eau et du savon. Cette simple mesure d’hygiène s’est montrée plus efficace qu’un lavage des mains avec une solution alcoolique contre un microbe responsable d’infections nosocomiales (contractées à l’hôpital) appelé Clostridium difficile. Infect Control Hosp Epidemiol 2009 ; 30 : 939-44.
Trois études récentes mettent l’accent sur le rôle des pharmaciens dans l’évaluation et la prise en charge de maladies fréquentes comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires et l’hypertension artérielle (HTA). Elles montrent, d’une part, que ces professionnels peuvent évaluer le risque de diabète et, d’autre part, qu’ils sont capables non seulement d’identifier les personnes qui présentent un risque d’HTA et de maladie cardio-vasculaire, mais aussi de contribuer à une meilleure prise en charge des sujets hypertendus en les incitant à prendre correctement et régulièrement leurs médicaments. J Am Pharm Assoc 2010 ; 50 : 188-94 ; Pharm World Sci 2010 Feb 26 ; BMC Health Serv Res 2010 ; 10 : 34.
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont une préoccupation dans le milieu du travail. « Les TMS occupent la première place des maladies professionnelles reconnues dans plusieurs pays d’Europe », souligne l’Institut de veille sanitaire (InVS). Au premier rang de ces troubles figure le syndrome du canal carpien (une atteinte du nerf au niveau du poignet) qui, selon des chiffres issus d’une étude sur les salariés de la région des Pays de la Loire, affecte 4 % des femmes et 2,4 % des hommes. Il y a aussi le syndrome de la coiffe des rotateurs (une pathologie de l’épaule), dont la fréquence a été estimée dans la même région à 4 %. Les salariés de loin les plus touchés sont les ouvriers (88 %). « Prévenir de façon durable les TMS et prendre en compte les situations de handicap des salariés souffrant de TMS est un impératif de santé au travail et de santé publique, sur lequel doivent se mobiliser tous les acteurs de la prévention des risques professionnels », insiste l’InVS. BEH, 9 février 2010, n° 5-6.
€ 1 5 58
oyen par u m t c e r i itial d coût d C’est le du traitement in France. patient e la prostate en cancer d Int 2010 ; 105 : 49-56). BIJU (source :
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en brefen bref
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Un test de glycémie réussi fait toute la différence
> ACTUALITÉ
PAR LE DR CATHERINE FABER
> Un virus contre le cancer de la prostate ? Des chercheurs canadiens ont constaté qu’un virus respiratoire et digestif, appelé réovirus, pourrait avoir un effet contre le cancer de la prostate localisé. Il a donné des résultats intéressants dans une étude qui a consisté à injecter le virus directement dans la lésion cancéreuse à un petit nombre de patients. Ce traitement ne semble pas toxique. En effet, le réovirus ne s’est pas multiplié dans la zone normale de la prostate. Un espoir donc, mais, attention, ces travaux n’en sont encore qu’au stade de la recherche expérimentale. Cancer Research 2010 ; 70 : 2435-44.
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e cas de à d e r b m o s C’est le nnya diagnostiqué rs et le chikungu on entre le 7 ma7 avril 2010). La Réuni 010. (Point de l’INVS au 6 avril 2
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> Accidents chez les petits judokas Nouvelle technologie ZipWik ! Aspiration instantanée de la goutte de sang (0,3µl) pour un prélèvement facilité
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Des médecins ont analysé les dossiers de 173 enfants qui sont allés aux urgences parce qu’ils ont eu un traumatisme lors de la pratique du judo. Cette étude montre qu’ils souffrent le plus souvent de contusions (46 % des lésions observées) et que les lésions touchent principalement les membres supérieurs (dans 46 % des cas). Dans près d’un tiers des cas (31 %), les enfants ont eu une fracture. Les plus exposés aux fractures sont les garçons. Les autres lésions sont des entorses (19 %), des luxations (3 %) et des plaies (2 %). Heureusement, ce ne sont généralement pas des accidents graves et les enfants restent aux urgences un peu moins de 1 h 30 en moyenne. Archives de pédiatrie 2010 ; 17 : 211-8.
> Un régime alimentaire contre la maladie d’Alzheimer ? L’intérêt, pour la santé, de régimes alimentaires comme le régime méditerranéen est largement admis. Des neurologues américains ont observé une relation entre un risque diminué de développer une maladie d’Alzheimer et un régime qui lui ressemble. Il s’agit d’un régime riche en salades, noix, poissons, tomates, volaille, choux, fruits et légumes verts, et pauvre en produits gras, viande rouge, abats et beurre. Ce qui correspond à une alimentation riche en acides gras polyinsaturés (oméga 3 et 6), en vitamine E et en folates, mais pauvre en vitamine B12 et en acides gras saturés. Le Quotidien du médecin du 15 avril 2010.
> Augmenter le prix des aliments pour diminuer les calories ? Augmenter les prix des aliments et des boissons les moins bons pour la santé. C’est la solution proposée par des médecins américains pour diminuer leur consommation au profit des aliments aux valeurs nutritionnelles plus bénéfiques. Ils estiment que taxer à 18 % ces aliments permettrait de réduire la consommation calorique quotidienne individuelle de 56 calories. Ce qui, selon ces auteurs, entraînerait une perte de poids d’environ 2,3 kg. Arch Intern Med 2010 ; 170 : 420-6.
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DOSSIER
RECRUDESCENCE DES INF ECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMI SSIBLES
L
’expression « maladies sexuellement transmissibles » (MST) est actuellement remplacée par celle d’« infections sexuellement transmissibles » (IST). En effet, un certain nombre de ces infections ne sont pas, à proprement parler, des maladies. Les IST se transmettent très facilement et, souvent, il n’y a pas de signes visibles. Dans tous les cas, si vous constatez, au niveau des organes génitaux, une anomalie de la peau, une gêne (irritation, douleur…), une démangeaison, des écoulements anormaux ou malodorants, inhabituels, il faut consulter un médecin. Une IST diagnostiquée précocement et traitée rapidement est généralement sans conséquence. Sans traitement, elle peut, en revanche, avoir des conséquences graves (stérilité, cancer…). Les IST sont généralement dues à des bactéries ou à des virus. Les principales sont l’infection à VIH (sida), l’hépatite B, l’herpès, les chlamydioses, les infections à papillomavirus, les verrues génitales… Certaines de ces infections ne sont pas uniquement transmissibles par relations sexuelles : c’est le cas du sida et de
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l’hépatite B par exemple, qui peuvent aussi se transmettre par le sang. Selon les IST, différents types d’examens permettent le diagnostic : examen clinique des organes génitaux, prélèvement local, prise de sang…
> Le préservatif est le seul moyen de se protéger des IST et du sida Le préservatif masculin ou féminin (beaucoup moins répandu) est le seul
après un rapport > Traitement à risque > En cas de prise de risque (rapport sexuel non protégé avec un partenaire au statut sérologique inconnu ou séropositif) ou de rupture de préservatif, le traitement post-exposition permet de réduire le risque de contamination par le VIH. Pour cela, il faut agir vite : se rendre dans les 48 h (au mieux dans les 4 heures) aux urgences de l’hôpital le plus proche (si possible avec le partenaire). Le médecin évalue alors l’intérêt de la mise en route du traitement qui associe deux ou trois antirétroviraux et dure quatre semaines. Il peut provoquer des effets secondaires importants. Le traitement post-exposition réduit le risque de contamination, mais ne l’élimine pas complètement.
PAS CON
moyen de se protéger des IST. Le préservatif masculin est en latex ou en polyuréthane (en cas d’allergie au latex). S’il est en latex, il ne doit pas être utilisé avec des lubrifiants gras. Choisir des marques portant le sigle CE (Communauté européenne) ou NF (norme française). Il est préférable de les acheter avant un départ à l’étranger pour éviter des articles non fiables, une fois sur place. Le sida reste la maladie la plus redoutée. Le virus VIH est transmis lors de contacts sexuels non protégés. Une transmission sanguine peut aussi avoir lieu par des seringues souillées ou par une transfusion de sang contaminé. Durant la grossesse, le virus peut être transmis de la mère à l’enfant. Il y aurait près de 7 000 nouvelles contaminations par an en France. La contamination peut entraîner des symptômes de type grippal lors des premières semaines ou rester muette (asymptomatique). Les globules blancs du sang forment en général, dans les 6 à 12 semaines, des anticorps détectables dans le sang. Une personne VIH-positive ne perçoit en général aucun symptôme. Cependant, le
NE
La période estivale, les voyages sont propices aux rencontres… Ne pas oublier que la protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST) repose sur l’emploi du préservatif ! Le risque de sida est bien connu, mais il existe de nombreuses autres IST (infections à papillomavirus, chlamydioses, hépatite B, herpès génital…) qui sont beaucoup plus répandues, mais méconnues.
F
PAR JULIE RAYNAUD
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RE D N
SÉROPOSITIVITÉ (virus sans maladie) SIDA (virus et maladie)
virus se multiplie dans son organisme et touche toujours plus de cellules sanguines, de sorte que ses défenses immunitaires sont de plus en plus affaiblies. On peut alors observer des inflammations sévères des organes (tuberculose, pneumonie…).
> Quels vaccins disponibles ? Pour se protéger contre certaines infections (papillomavirus, hépatite B…), il existe aussi des vaccins. • L’infection à papillomavirus (HPV) est extrêmement répandue.Il s’agit de la première des IST virales.Plus de 70 % des hommes et des femmes font au moins une infection à HPV au cours de leur vie. La famille des papillomavirus comprend plus d’une centaine de virus, dont une vingtaine touche préférentiellement les voies génitales. Les HPV 6 et 11 sont à l’origine d’une IST très fréquente et bénigne, les condylomes acuminés, plus connus sous le nom de verrues génitales. 50 000 cas sont diagnostiqués par an en France. L’infection génitale se manifeste par des excroissances ressemblant à des verrues cutanées, mais sur les organes génitaux. Dans la plupart des cas, les infections sont asymptomatiques. Le pré-
Les vacances favorisent les rencontres : protégez-vous !
servatif ne protège pas toujours d’une exposition aux HPV. En effet, le contact avec certaines régions « non couvertes » par le préservatif peut être à l’origine de la transmission des virus. Les papillomavirus HPV 16 et 18 sont les principaux responsables des tumeurs du col de l’utérus.
avant “ Vacciner le premier rapport sexuel
”
La contamination se fait par contact sexuel chez les jeunes femmes, le plus souvent lors des premiers rapports. Avant 30 ans, près de 30 % ont déjà été infectées. 80 % des femmes contaminées éliminent naturellement le virus. Mais chez les autres,il peut persister des mois ou des années et peut alors aboutir à des lésions précancéreuses. En France,3 400 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont répertoriés chaque année. L’infection à HPV est le plus sou-
vent silencieuse. En détectant à temps ces lésions par un frottis, on peut éviter plus tard un cancer. Un autre moyen de prévention, en complément du dépistage par frottis, repose sur la vaccination. Deux vaccins sont disponibles en France, recommandés chez les jeunes filles de 14 ans et, « en rattrapage » chez les jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans n’ayant pas eu de rapports sexuels,ou au plus tard dans l’année suivant leur premier rapport. • Contre l’hépatite B, il existe également un vaccin. Si la vaccination n’a pas été effectuée la première année de vie, elle peut être réalisée en rattrapage chez les enfants et les adolescents. Chez l’adulte, elle est recommandée chez les personnes à risque (usagers de drogues par voie parentérale, personnes ayant des pratiques sexuelles à risque…) et également pour des séjours fréquents ou prolongés dans des pays à forte prévalence (Afrique, Asie du Sud-Est). Mais le vaccin ne dispense pas d’une protection par les préservatifs. L’hépatite B se
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DOSSIER
Interview Améliorer le dépistage des infections à papillomavirus > D’après un entretien avec le Dr Joseph Monsonégo (gynécologue, Paris)
transmet par les rapports sexuels ou le contact avec du sang ou des liquides biologiques de personnes infectées. Les principaux facteurs de risque sont les rapports sexuels non protégés, le partage des aiguilles et des drogues par voie intraveineuse, le tatouage… Les symptômes sont légers et pas toujours caractéristiques (symptômes grippaux, urines foncées, ictère…). Le diagnostic se fait grâce à des analyses de sang.
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été vaccinées… Le dépistage se fait par frottis, mais on estime à 30 % les femmes qui développent un cancer du col alors qu’elles ont des frottis réguliers normaux. Le frottis est un outil intéressant, mais qui manque de sensibilité. Une autre technique plus sensible et plus performante a donc été développée : le test HPV. Lorsque ce test est négatif, on peut être assuré en toute sécurité d’une protection sur 3-5 ans. Malheureusement, ce test n’est pas remboursé en dépistage. Les HPV sont très fréquents et il faut surtout dédramatiser l’infection par HPV. En effet, lorsqu’on détecte le virus ou une lésion, elle est le plus souvent bénigne, on donne alors la chance à la patiente d’être traitée précocement et ainsi d’éviter une évolution vers un cancer du col. »
UTILES S O
Sida Info Service :
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0 800 845 800 Plus de dix milliards de préservatifs sont fabriqués dans le monde chaque année
> L’herpès génital, contagieux même sans symptômes La fréquence de l’herpès génital augmente régulièrement, en grande partie à cause de la méconnaissance de la maladie. On estime que deux millions de Français sont actuellement porteurs du virus de l’herpès génital (Herpes simplex de type 2 dans 70 % des cas) et dans de nombreux cas (près d’un cas sur trois), l’herpès n’est pas diagnostiqué, donc pas traité.
« Il existe actuellement deux approches de prévention des pathologies associées aux papillomavirus. Une prévention primaire par la vaccination, qui s’adresse essentiellement à la population qui n’a jamais rencontré les virus contenus dans les vaccins et une prévention secondaire par le dépistage, destiné à détecter des anomalies des cellules induites par HPV, mais à un stade précoce. La vaccination protège vis-à-vis des virus HPV de types 16 et 18, les plus fréquents et les plus virulents, qui sont associés à 70 % des cancers du col et à 50 % des lésions précancéreuses. La vaccination protège de manière significative, mais partiellement. C’est la raison pour laquelle le dépistage est toujours recommandé, d’autant plus si les femmes n’ont pas
N UM ÉR
RECRUDESCENCE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
virus “ Un qui s’incruste
”
La contamination survient majoritairement dans la première décennie de la vie sexuelle et il n’existe aucun moyen d’éradiquer le virus, une fois qu’il est entré dans l’organisme. Le risque de contamination est important lors des poussées, mais il existe aussi en dehors de ces périodes, alors qu’aucun symptôme n’est apparent. Ainsi, l’utilisation des préservatifs est fortement recommandée pour les personnes se sachant atteintes d’herpès génital,que ce soit pendant ou entre les poussées. La primo-infection débute 7 à 21 jours après le contact sexuel infectant.Très spectaculaire,elle se manifeste chez l’homme par une balanite (inflammation du gland) avec une urétrite (inflammation de l’urètre) et chez la femme par une vulvo-vaginite aiguë fébrile.Puis, des démangeaisons et brûlures sont ressenties et des petites vésicules apparais-
sent,elles éclatent.Les croûtes signent la fin de la crise. Une fois l’infection initiale résolue, des poussées récurrentes peuvent survenir à un rythme variable. Il existe des traitements antiviraux qui soulagent les symptômes, réduisent les récurrences et diminuent les risques de transmission.L’herpès génital a d’importantes répercussions sur la qualité de vie et sur la sexualité, notamment lorsque les récidives sont rapprochées.L’infection herpétique pendant la grossesse peut entraîner des risques pour le fœtus.
> Les infections à chlamydia menacent la fertilité de la femme L’infection à chlamydia (Chlamydia trachomatis) touche essentiellement des
personnes jeunes sexuellement actives. Chez l’homme, l’infection peut se manifester par une urétrite se traduisant par des brûlures en urinant,des écoulements ou de simples picotements passant presque inaperçus. Chez la femme, la chlamydiose est fréquemment asymptomatique, mais elle peut aussi se traduire par des signes évoquant une infection urinaire ou une mycose. Le germe peut surtout entraîner des infections génitales hautes, avec atteinte de l’utérus (endométrite) et des trompes (salpingite) pouvant provoquer de la fièvre et des douleurs pelviennes.Mais souvent, ces infections évoluent de façon chronique avec peu de signes et la fertilité de la femme est alors menacée avec un risque de stérilité tubaire et un risque
maximale > Prévention et traitement bien conduit > Utiliser toujours un préservatif lors de rapports sexuels avec des partenaires occasionnels. > En cas de brûlures en urinant, de pertes vaginales, de boutons ou de démangeaisons au niveau des organes sexuels, consulter. > Ne pas se soigner tout seul. Ne pas utiliser de pommade, de désinfectant ou d’antibiotiques sans avis médical. > Il est impératif de consulter un médecin. Il existe des traitements efficaces des IST qui évitent de les transmettre et stoppent leur évolution. > Pour les mineures, il est possible de consulter anonymement et gratuitement dans un centre de planification familiale. > Bien respecter la durée du traitement qui est parfois longue. > Prévenir la (le) partenaire.
de grossesse extra-utérine. La chlamydiose est traitée par des antibiotiques.
> Blennorragie et syphilis persistent toujours Enfin, deux autres IST connues depuis longtemps persistent toujours. La blennorragie causée par Neisseria gonorrhoeae se caractérise chez l’homme, 4 à 6 jours après la contamination, par une urétrite associant des brûlures mictionnelles et un écoulement purulent abondant. Chez la femme,l’infection est asymptomatique dans 80 % des cas, favorisant la transmission de l’infection. La blennorragie se traite par des antibiotiques. La syphilis due à une bactérie (Treponema pallidum) est très contagieuse. Elle se manifeste deux à dix semaines après la contamination sous la forme d’une ulcération superficielle (chancre) aux endroits de contact sexuel (pénis, anus, lèvre, gencives). Ce symptôme est indolore et disparaît en quelques semaines. Mais attention, l’apparition du chancre est un signal d’alarme qui doit amener à consulter immédiatement un médecin. À ce stade, la syphilis peut être soignée assez facilement par des antibiotiques. Si elle reste non traitée, elle peut s’attaquer à de nombreux organes et provoquer des troubles graves. Le préservatif est un moyen efficace pour éviter l’infection, mais il n’évite pas la transmission par contact direct.
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PLANTE MÉDICINALE
La vigne rouge pour protéger les veines PAR MARION GIRARD
Plante des jambes légères et du tonus veineux, la vigne rouge (vitis vinifera) voit ses feuilles, vertes au printemps, se pigmenter progressivement pour prendre à l’automne une splendide couleur rouge sang caractéristique. Cette espèce ligneuse à tige grimpante munie de vrilles est issue des cépages « teinturiers » (Alicante, Gamay…). Ses propriétés bénéfiques reposent sur la présence, dans les feuilles, de diverses substances offrant aux vaisseaux sanguins une protection rapprochée. Les anthocyanosides présentent une importante activité vitaminique P qui combat l’insuffisance veineuse et la fragilité capillaire, en augmentant la résistance des vaisseaux et en diminuant leur perméabilité. Les tanins astringents et vasoconstricteurs facilitent le retour vers le cœur du sang accumulé dans les membres inférieurs en agissant sur la contraction des cellules musculaires. La présence de proanthocyanidols a une action contre les radicaux libres et un effet stabilisateur de collagène. Jambes lourdes, œdèmes, varices, couperose, fragilité capillaire, rien ne résiste à cette plante qui est l’amie des femmes en période de grosse chaleur. Elle soulage même les hémorroïdes.
L’ordonnance phyto Votre pharmacien peut vous conseiller de nombreuses spécialités par voie orale : poudre titrée en gélules, sachets, ampoules… La prise est quotidienne, matin et soir, en cure de trois mois à renouveler si besoin. Elle procure une agréable sensation de légèreté et de confort. La plante
se présente aussi en crème, en gel, en spray, associée ou non à d’autres extraits de plantes veinotoniques. Les topiques s’appliquent en massages légers en remontant de la cheville vers la cuisse. Il ne faut pas les utiliser sur les plaies, les muqueuses et les dermatoses suintantes. Très souvent, les applications peuvent se faire directement à travers le collant ou le bas. Il est nécessaire de renouveler les applications plusieurs fois par jour et de se laver les mains après utilisation. La présence de menthol procure une sensation de froid tonique et un soulagement immédiat. Une astuce pour accentuer cet effet froid est de conserver le tube au réfrigérateur.
Les conseils associés • Évitez les atmosphères surchauffées ou confinées, le surpoids, les sports comportant un piétinement (tennis, volley), le port de vêtements serrés, les talons très hauts ou très plats, la position assise les jambes croisées. • Apprenez les bonnes habitudes : donnez la priorité à une alimentation riche en protecteurs des parois veineuses et capillaires (vitamines E, C et P), marchez pieds nus, dormez les jambes légèrement surélevées, douchez vos jambes à l’eau froide, pratiquez un sport type natation, marche ou vélo.
> Une plante à usage multiple À côté de l’activité traditionnellement reconnue des feuilles dans les problèmes circulatoires, le raisin donne le vin où l’on retrouve des proantocyanidols, des tanins, des polyphénols (resvératrol), et les graines donnent l’huile de pépins de raisin antiradicalaire et riche en oméga 6.
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PRÉVENTION
Non seulement le paludisme ne régresse pas, mais cette endémie est actuellement en (ré)expansion. Dans certains pays, le danger encouru est grave, une seule piqûre suffit et elle passe souvent inaperçue ! Les responsables sont les moustiques femelles du genre anophèle particulièrement voraces la nuit. Les pays sont classés en trois groupes en fonction des chimiorésistances. Leur liste est publiée chaque année dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (« BEH ») consultable sur Internet (http://www.invs.sante.fr/beh/). Le choix des médicaments utilisés en prophylaxie varie d'une zone à l'autre, il
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suffit de cocher celle de votre destinaséjour. Il faut également tenir compte de tion. Aucune chimioprophylaxie n'est efl'émergence de certaines maladies. Par ficace à 100 % et, quel que soit le exemple, la diphtérie est en pleine extraitement, respectez les schémas de plosion dans les pays de l'Est. De prise avec une absolue régulamême, il faudra se méfier de rité pendant le séjour et lors l'encéphalite à tiques dans des semaines qui suivent certaines zones de la le retour (l'incubation Forêt-Noire tchéque ou peut atteindre plusuisse. Un séjour dans sieurs mois). Un seul des zones rurales S’informer des oubli peut suspendre d'Asie du Sud-Est exmaladies endémiques l'effet protecteur. pose au risque d'encédans le pays phalite japonaise, et la Des vaccinations visité fièvre jaune sévit dans sur mesure les régions intertropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud. V comme voyage et vaccins : un Au-delà de ces risques spécifiques, coup d’œil sur votre carnet de vaccinacommencez par réaliser une couverture tion avant le départ est une sage préuniverselle de type tétanos, polyo, diphcaution, surtout si vous avez une âme térie et ajoutez-y les vaccinations destide baroudeur. Tout est fonction de la nations-dépendantes. destination, de la saison, de la durée du
CONSEIL
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PRÉVENTION
Avant un voyage : mise à jour des vaccinations recommandées en France
du bon usage des répulsifs
Bosses ? Des vaccins à jour pour toute la famille
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La double vaccination contre l'hépatite A et la fièvre typhoïde est tout à fait conseillée lors de séjours dans des pays où l’hygiène est précaire. Pour les étourdis, il est possible de procéder à un programme de vaccination rapide à condition de s'y prendre au moins un mois à l'avance afin de se constituer une défense immunitaire efficace. Par exemple, pour la fièvre jaune, il faut un délai de dix jours pour obtenir un début de protection.
SANS PARABENS, SANS CONSERVATEURS. ARNIGEL est un médicament homéopathique traditionnellement utilisé dans le traitement local d’appoint en traumatologie bénigne en l’absence de plaie (ecchymoses, contusions, fatigue musculaire). Ne pas utiliser avant 1 an. Demandez conseil à votre pharmacien. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Lire attentivement la notice.
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Contact avec les animaux, méfiance Chacun sait que la rage est transmise le plus souvent à l’homme par une morsure de chien. Cependant, la contamination est aussi possible par une morsure de chat, de renard, de chauvesouris ou d’animaux exotiques tels que le chacal, le singe, la mangouste ou le raton laveur. Le virus est présent dans la salive de l’animal avant que celui-ci ne présente des signes d’intoxication rabique. La règle est donc de ne pas approcher, ni caresser d’animaux non familiers et de consulter immédiatement
en cas de morsure. La vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs se rendant pour une durée prolongée dans un pays à haut risque (Amérique latine, Afrique, MoyenOrient, Asie) et dans des conditions aventureuses. La protection conférée par la vaccination dure cinq ans mais ne dispense pas d’un traitement curatif (sérothérapie) le plus tôt possible en cas de morsure. Moins connue et moins fréquente, la fièvre de la vallée du Rift est due à un virus et est transmise par contact avec du sang, du lait ou de la viande de bovins, de moutons et chèvres, de chameaux infectés (Afrique et îles de l’océan Indien dont Mayotte). La prudence est donc recommandée vis-à-vis de ces animaux dans les zones infestées. Enfin, compte tenu du risque potentiel de grippe aviaire en Asie du Sud-Est, le contact avec tout volatile est également à proscrire.
La chasse aux moustiques et autres piqueurs Sous les tropiques, les vecteurs piqueurs sont beaucoup plus dangereux que dans nos régions (fourmis, araignées, scorpions) et le risque lié aux piqûres dépasse les lésions locales. Quelques espèces sont responsables d'envenimation grave et certaines peuvent trans-
> Un répulsif ne protège pas à 100 % dès la première heure d'application, et seules les surfaces de la peau enduites sont protégées (éviter les muqueuses). > L'efficacité est limitée dans le temps : la sudation, le frottement, une température élevée et un vent important accélèrent l'évaporation du produit. Il faut renouveler les applications sans dépasser trois par jour. > L’utilisation est possible chez le jeune enfant à condition d’être de courte durée et l’application doit respecter un mode d’emploi précis. > En cas de protection solaire simultanée, il est préférable de commencer par l'application de l'écran solaire, suivie de celle du répulsif.
mettre des maladies redoutables comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya, sans oublier les tiques responsables entre autres de la maladie de Lyme. La prévention est la meilleure façon de limiter les rencontres intempestives : répulsifs appliqués directement sur la peau, insecticides imprégnant les vêtements (40 % des piqûres se font à travers les vêtements), et moustiquaires imprégnées dont plusieurs modèles sont disponibles en pharmacie.
Quels répulsifs ? On dispose d'informations précises, provenant d'études scientifiques, sur quatre répulsifs cutanés : le DEET ou
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conseils hygiène >
PRÉVENTION
le retour. rien à déclarer ? Les virus passent les frontières en toute impunité et de nombreuses maladies ne se déclarent qu'après le retour. Êtes-vous certain de ne pas avoir ramené de passagers clandestins dans vos bagages ? Les signes qui doivent vous alarmer et vous inciter à consulter sont : > une fièvre et une fatigue inexpliquées : le paludisme devra toujours être évoqué au retour d'une zone d'endémie. Une hépatite virale peut aussi être en cause ; > la persistance d'une diarrhée doit orienter vers des agents pathogènes invasifs (salmonelles, shigelles, amibes) ; > des lésions cutanées : la moitié des dermatoses au retour d’un voyage correspondent à une maladie tropicale.
CONSEILS Quelques astuces pour composer une trousse à pharmacie : > choisissez des présentations adaptées : pas de suppositoires ou de sirops qui ne supportent pas la chaleur, pas de flacons sous pression qui se vident en altitude ; > préférez les formes qui s'avalent, se croquent ou fondent sous la langue (lyocs), plus pratiques que les formes à dissoudre. > privilégiez les dosettes unitaires pour les composants liquides ; > ne déconditionnez pas les médicaments (risque de confusion) ; > groupez les plaquettes de médicaments par indication dans des sachets étiquetés en plastique transparent.
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diéthyl-métatoluamide, l'icaridine (KBR) dérivé de la pipéridine, l'IR 3535, et le citriodiol, ainsi que sur un insecticide d'imprégnation des tissus (la perméthrine). Pour la peau, le DEET reste l'étalon-or des répulsifs cutanés même chez le jeune enfant. L'icaridine est l'actif le plus efficace contre l'anophèle (transmission du paludisme). La perméthrine est l'insecticide de référence dans l'imprégnation des vêtements et des moustiquaires : elle a un double effet répulsif et insecticide et elle assure une protection efficace pendant deux mois, même après plusieurs lavages. Pour renforcer la protection, portez des vêtements longs et couvrants et utilisez des insecticides sous forme de sprays, diffuseurs électriques, plaquettes.
Une hygiène zéro défaut Dans de nombreux pays touristiques, l’eau n’est pas potable et, dans la mesure du possible, ne consommez que des boissons en bouteilles, en vous assurant qu’elles non pas été décapsulées. N’acceptez jamais une boisson déjà servie dans un verre ni de cocktails « on the rocks » à l’apéritif ! Même si c’est plus rafraîchissant, n’ajoutez pas de glaçons : la congélation ne détruit pas les micro-organismes. Désaltérez-vous de préférence avec des boissons chaudes (café, thé ou infusion). Des méthodes simples et sûres existent pour traiter l’eau du robinet (filtres ou comprimés). La microfiltration est le procédé le plus efficace et le plus rapide pour éliminer les bactéries et les parasites, mais pas les virus. Il existe même des gourdes microfiltrantes. La désinfection avec un agent chimique iodé ou chloré est pratique, mais il faut respecter le temps de contact (attention aux contre-indications liées à l’iode).
Des règles élémentaires d’hygiène sont indispensables, comme le lavage fréquent des mains avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes. Les gels ou liquides hydro-alcooliques et bactéricides, ainsi que les lingettes antiseptiques jetables permettent de s’affranchir de la présence d’eau et d’intensifier la désinfection en toutes circonstances (poignées de porte, robinet, téléphone…).
L'invitée trouble-fête La turista est une diarrhée aiguë dont se passerait volontiers tout voyageur. Il s'agit en fait d'une gastro-entérite dont la cause est le plus souvent bactérienne, parfois virale, plus rarement parasitaire. La transmission se fait par voie digestive. La diarrhée survient de façon brutale dans les premiers jours suivant votre arrivée. Elle s'accompagne de douleurs abdominales et parfois de nausées et de vomissements, et elle vous oblige à garder le lit un jour ou deux. Le caractère de gravité est lié à l'importance de la déshydratation et à votre état de santé. Les cas peu sévères sont traités par des ralentisseurs de transit, des antiseptiques intestinaux et des pansements gastro-intestinaux que vous aurez eu la sagesse d'emporter dans vos bagages. La réhydratation et la diète sont de rigueur pendant quelques jours.
Vérifier que votre bouteille d’eau n’a pas été ouverte
Contacts utiles sur Internet Institut de veille sanitaire (InVS) : http://www.invs.santé.fr Institut Pasteur (centre médical) : http://cmip.pasteur.fr CIMED (comité d’informations médicales) : http://www.cimed.org
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enfants
LES TROUBLES DIGESTIFS DU NOURRISSON
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arce qu’il a une alimentation liquide, mais aussi parce que bien souvent son système « anti-reflux » n’est pas suffisamment efficace, le nourrisson a tendance à régurgiter. En effet, pendant les premières semaines de vie, le sphincter du bas de l’œsophage,clapet qui empêche normalement aux ali-
ments de remonter de l’estomac vers l’œsophage, n’assure pas correctement sa fonction. Le bébé régurgite au moment des rots, mais aussi après le biberon ou la tétée. S’il boit bien, qu’il grossit régulièrement et qu’il ne pleure pas pendant l’allaitement ou le biberon, ces régurgitations ne sont pas inquiétantes,
> Danger, chaleur ! Le coup de chaleur résulte d’une exposition prolongée à la chaleur, soit dans une ambiance surchauffée, soit trop couvert. Il peut être très grave, voire mortel, chez un jeune enfant. Quelques règles simples pour l’éviter : > ne jamais laisser un bébé même quelques minutes dans une voiture immobilisée en plein soleil > ne pas exposer un nourrisson au soleil : pas de plage entre 11 h et 16 h… et en dehors de ces heures, le laisser à l’ombre, ne pas oublier le chapeau et les lunettes de soleil > éviter les endroits surchauffés > ne pas trop couvrir les jeunes enfants
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elles disparaîtront petit à petit en grandissant, quand son alimentation sera plus solide. Le meilleur traitement est alors le bavoir ! Et quelques mesures simples : ne pas le laisser boire trop vite, lui faire faire un ou deux rots au cours de la tétée, le maintenir un petit moment en position inclinée après les repas. S’il n’est pas allaité par sa mère et que les régurgitations sont vraiment très fréquentes, même à distance des biberons,on optera éventuellement, sur avis médical, pour un lait épaissi ou un épaississant à base de caroube, d’amidon ou de riz ajouté au lait 1er âge,en respectant bien le mode de préparation. En revanche, si votre bébé pleure beaucoup, s’il arrête de boire au milieu de la tétée ou du biberon en pleurant, si sa courbe de croissance n’est pas satisfaisante, une consultation chez le pédiatre s’impose, car il a peut-être une œsophagite, c’est-à-dire une irritation de la muqueuse de l’œsophage due aux remontées acides. Un traitement spécifique est alors nécessaire.
> Calme et patience : les meilleures armes contre les coliques Les coliques, elles aussi, sont très fréquentes, surtout au cours des trois premiers mois de vie.Tous les jours, surtout le soir, le bébé a des « crises » : il pleure en se tortillant parfois pendant une ou deux heures, voire plus. Il est inconsolable. On ne sait que faire, parfois il se calme un peu dans les bras quand on le promene ou quand on lui masse doucement le ventre. Par ailleurs,il va bien,boit bien, grossit bien. Le médecin a été rassurant : l’examen clinique est normal. De nombreuses hypothèses ont été évoquées pour expliquer ces pleurs qui surviennent volontiers à la tombée de la
ATTE
Régurgitations, coliques, constipation, diarrhée…. Rares sont les nourrissons qui échappent à ces petits troubles digestifs. Si une consultation médicale permet de vérifier la banalité des symptômes et l’absence de répercussion sur la croissance, dans la plupart des cas, quelques mesures simples suffisent à les améliorer. Attention néanmoins à la diarrhée en raison du risque de déshydratation, surtout chez le très jeune enfant, un risque encore accru en période estivale.
N
PAR LE DR MARINE JORAS, PÉDIATRE
N O I T
Danger déshydratation : eau totale/poids adulte : 55,60 % bébé : 80 % !
nuit, notamment l’anxiété parentale, le passage du jour à la nuit, le lactose, le reflux gastro-œsophagien, mais finalement leur cause n’est pas très claire. Une seule chose est certaine,les coliques passent en grandissant et elles diminuent quand les parents sont moins anxieux… Donc pour les prévenir ou les atténuer, il est conseillé de faire boire votre enfant dans une atmosphère calme et détendue, d’être vous-même – dans la mesure du possible ! – calme et détendu (e), de parler à votre bébé et de le bercer… En cas d’allaitement maternel,éviter le café, le thé et l’alcool, ainsi que les choux, pois et fèves. Si l’enfant n’est pas allaité, un lait contenant de la lactase, une enzyme qui digère le lactose, ou un lait sans lactose, peut parfois améliorer la situation. Dans certains cas, si les pleurs sont associés à des troubles du transit et à des régurgitations, a fortiori s’il y a des antécédents familiaux d’allergie, le médecin proposera un lait sans protéines de lait de vache.
> Diarrhée : attention à la déshydratation La gastro-entérite survient par épidémies plus volontiers pendant la période hivernale, mais elle peut se déclarer en
Aider la digestion en massant doucement le ventre de bébé
toute saison. C’est en général une affection bénigne, le plus souvent d’origine virale. La déshydratation en est la principale complication, celle qu’il faut redouter et bien sûr prévenir. La « gastro » se manifeste par des selles
liquides et abondantes,associées ou non à des vomissements et à de la fièvre. Le nourrisson est grognon, il n’a pas faim. Le traitement repose sur la réhydratation. En effet, entre les vomissements, la diarrhée, la fièvre et, en été, la chaleur en
> Déshydratation, les signes d’alerte Des vomissements répétés qui empêchent la réhydratation orale, des selles très liquides et très fréquentes chez un bébé qui ne veut pas boire imposent une consultation en urgence. Certains symptômes doivent être considérés comme des signaux d’alerte et conduire à appeler immédiatement le 15 : > des geignements > une somnolence anormale > une langue sèche (sensation râpeuse quand on passe le doigt sur la langue) > des yeux cernés > un pli cutané* > une fontanelle creuse * Normalement, quand on pince la peau au niveau du ventre, dès qu’on la relâche, elle redevient élastique, en cas de déshydratation, elle perd un peu de son élasticité et elle reste plissée.
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enfants
LES TROUBLES DIGESTIFS DU NOURRISSON plus, il perd vite de l’eau et des sels minéraux. La réhydratation fait appel à des solutions dont la composition est bien spécifique. Ces SRO (solutés de réhydratation orale), remboursés par la Sécurité sociale depuis maintenant plusieurs années, doivent faire partie de la pharmacie familiale, au même titre que du paracétamol pour la fièvre ou un antiseptique pour les petits boutons.
> Solutés de réhydratation orale : mode d’emploi Le contenu d’un sachet doit être dilué dans 200 ml d’eau (une eau faiblement minéralisée, celle utilisée pour préparer les biberons). Dans un premier temps, cette solution doit être proposée en petites quantités (5 ml par 5 ml), très régulièrement
> de changer “ Eviter de lait sans raison
”
(toutes les 5 à 10 minutes). Si l’enfant ne vomit pas ou plus, il peut ensuite boire à volonté. L’allaitement maternel est poursuivi, même à la phase aiguë. Si l’enfant reçoit un lait artificiel, l’alimentation lactée exclusive ou diversifiée ne doit pas être arrêtée plus de 4 à 6 heures, pour garantir des apports caloriques suffisants et éviter la dénutrition. Dans la grande majorité des cas, il est inutile de changer. Parfois, néanmoins, en cas de diarrhée sévère et/ou prolongée, le médecin peut recommander un lait sans lactose, voire un lait sans protéine du lait de vache. Les médicaments n’ont qu’une place limitée. Un antiémétique peut s’avérer utile en cas de vomissements répétés, mais seulement sur prescription médicale. Certains absorbants, antisécrétoires, des pré- ou des probiotiques
(Lactobacillus, Saccharomyces boulardii) peuvent compléter la réhydratation, qui reste, insistons à nouveau, LE traitement de la diarrhée du nourrisson.
> Vaccination et mesures d’hygiène Et comme toujours, lorsqu’elle est possible, la vaccination est la meilleure prévention. Pour la gastro-entérite, un vaccin contre l’un des principaux virus en cause est disponible. Il s’agit du vaccin contre le rotavirus, indiqué chez le petit nourrisson en deux ou trois doses par voie orale, dès l’âge de 6 semaines et toujours avant 6 mois.Seul écueil :il n’est pas encore remboursé… Enfin,la « gastro » est très contagieuse,il faut donc suivre des règles d’hygiène scrupuleuses, avec, au premier plan, le lavage des mains. Les mesures préconisées cet hiver pour éviter la grippe A H1N1 ont d’ailleurs, semble-t-il, eu un effet bénéfique sur l’épidémie de gastroentérite qui a été moins importante que d’habitude.
médication familiale
UNE TROUSSE DE SECOURS POUR L’ÉTÉ PAR DIDIER RODDE
Pour que les vacances restent un plaisir et ne risquent pas d’être gâchées par des désagréments potentiellement aussi multiples que variés, une trousse de vacances bien pensée est indispensable. Votre pharmacien vous fournira tous les conseils nécessaires.
Envisager tous les petits problèmes de santé avant de partir
P
oint fondamental, il faut composer sa trousse de première urgence en fonction de son lieu de vacances, des activités envisagées et des problèmes les plus à risque d’être rencontrés. Il faut aussi tenir compte des membres du groupe et de leur état physiologique ou pathologique : enfants, femme enceinte, personnes âgées, personnes allergiques... Sans oublier d’intégrer la durée du séjour et le ou les modes de déplacement. Connaître les gestes simples qui permettent de faire face aux petits problèmes de santé les plus courants évite de compromettre des vacances longuement attendues. Cela vaut la peine !
> Les voyages difficiles • Le mal des transports Le mal des transports (ou cinétose) est surtout observé chez les enfants entre 3 et 12 ans. Il survient lorsque le cerveau perçoit des sensations visuelles et corporelles contradictoires perturbant l’équilibre. Le mal de mer est accentué par les mouvements du bateau, en particulier quand la mer est mauvaise. En voiture,le malaise survient plus souvent à l’arrière du véhicule et est favorisé par le confinement. Plusieurs symptômes peuvent se succéder ou s’associer : pâleur, malaise général allant en augmentant, transpiration, hypersalivation, accélération de la respiration, mal à la tête, somnolence, léthargie, fatigue,nausées,vomissements. Les sensations de fatigue et de léthargie peuvent se prolonger jusqu’à 2 à 3 jours après être arrivé à bon port ! Mieux vaut prévenir que guérir. Il existe plusieurs médicaments préventifs très efficaces à prendre un certain temps avant ; ce sont des anti-histaminiques et
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indispensables de la trousse > Les à pharmacie
médication familiale
Sans que cette liste soit exhaustive, une trousse de base doit comprendre au minimum :
UNE TROUSSE DE SECOURS POUR L’ÉTÉ
> un antiseptique local (hexamidine, chlorhexidine), de préférence en unidoses ou en compresses imprégnées plus pratiques > du sérum physiologique en dosettes ou une solution moussante antiseptique, permettant de nettoyer une plaie > un hémostatique, pour stopper une petite hémorragie,
“ En voiture, des arrêts fréquents évitent le mal des transports
en cours : > Traitement les précautions à observer Si vous suivez un traitement chronique et que vous envisagez un voyage à l’étranger, renseignez-vous avant de partir sur les conditions sanitaires du pays de destination. > Les diabétiques traités par l’insuline doivent être particulièrement vigilants. Il est important de prévoir une quantité suffisante pour la durée prévue du séjour, de médicaments et de dispositifs médicaux : seringues et/ou aiguilles jetables, bandelettes glycémiques, autopiqueurs, lancettes, piles… L’Association française des diabétiques propose gratuitement sur son site Internet (www.afd.asso.fr) le guide « Le diabète à l’aéroport », un modèle de certificat pour les porteurs de pompes à insuline et une carte de diabétique bilingue français/anglais ou français/espagnol. > Les allergiques penseront à se munir d’un anti-histaminique d’action rapide et les personnes allergiques aux insectes (abeilles, notamment) doivent avoir toujours avec elles un kit d’adrénaline injectable (sur prescription médicale) et avoir appris à s’en servir. > Lors d’un voyage en avion, il est préférable de conserver en cabine la moitié de ses médicaments. Une erreur dans le transfert des bagages est toujours possible. Il est aussi prudent de garder sur soi l’ordonnance médicale car elle peut être demandée lors du passage en douane. Si vous partez à l’étranger, il serait prudent de la faire traduire en anglais. > Si certains médicaments doivent être conservés à + 4 °C, prévoir une trousse isotherme avec un pack réfrigérant durant le transport. > Attention : le transport des médicaments classés parmi les stupéfiants (antidouleurs très puissants) répond à des règles précises. Pour l’espace Schengen, il faut se faire établir un certificat, valable 30 jours, par la DDASS du département où exerce le médecin prescripteur ; pour une durée supérieure, s’adresser à l’Afssaps, « Unité stupéfiants et psychotropes ».
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Et si pendant le voyage, les passagers dormaient ?
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Pour diminuer le risque : éviter les odeurs fortes (cuisine, parfums, essence...) et les repas abondants avant de partir. Cependant, il est déconseillé d’avoir l’estomac vide. Il est préférable de se placer à l’avant de la voiture, au milieu du bateau ou de l’avion et de s’asseoir dans le sens de la marche. S’occuper l’esprit est bénéfique,mais lire en voiture est déconseillé. Éviter l’alcool, le café et ne pas fumer. Interrompre les trajets en voiture par des arrêts pour marcher et faire quelques mouvements. • Le jet-lag Lors d’un voyage en avion, traverser plusieurs méridiens entraîne un décalage horaire qui perturbe les rythmes biologiques et provoque des troubles du sommeil. Plusieurs jours sont nécessaires avant de retrouver un rythme veille/sommeil régulier et lorsque l’équilibre est revenu, il est souvent temps de rentrer… ! Peu de choses à faire, si ce n’est essayer de dormir en avion, rester éveillé le jour qui suit et prendre un hypnotique léger les premières nuits.
> Sport et vacances, oui, mais… • Les ampoules Une ampoule correspond à une bulle remplie de lymphe. Elle résulte de frottements répétés sur la peau, provoqués par une chaussette formant un pli, par une couture, par des chaussures neuves,
mal adaptées ou trop petites. Les ampoules peuvent être douloureuses et fort gênantes. Pour les éviter, il est conseillé de protéger les points de friction avec un morceau de sparadrap, un pansement sec ou un pansement en spray. On peut aussi talquer les pieds avant une randonnée. Lorsque l’ampoule est là, appliquer un pansement « double peau » (hydrocolloïde) après avoir désinfecté si l’ampoule a été crevée. L’éclatement de l’ampoule augmente les risques d’infection. Une crème cicatrisante permet d’accélérer la repousse cutanée. • Les traumatismes articulaires Seules les entorses bénignes peuvent être soignées en automédication. Il s’agit dans ce cas d’une entorse de la
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ils peuvent induire de la somnolence. Attention, certains ne doivent pas être utilisés avant l’âge de 6 ans. On peut recourir à tout âge à un médicament homéopathique. En l’absence de prévention, on peut recourir à un antiémétique (métopimazine).
IR VO AVION 100 ml : volume maximal des flacons de liquide autorisés en cabine
face externe de la cheville,avec une douleur peu intense, n’empêchant pas de faire quelques pas, d’une articulation modérément gonflée et avec une absence d’hématome (un hématome est un signe de fracture). Les signes de gravité sont représentés par un craquement ou une sensation de déchirure, une douleur très forte, un hématome immédiat en forme « d’œuf de poule », des mouvements anormaux indiquant une rupture de ligaments. Une suspicion d’entorse chez un enfant doit faire systématiquement l’objet d’une consultation médicale. Chez l’adulte, en plus de l’emploi d’un anti-in-
> un collyre antiseptique et un autre antiallergique, de préférence en unidoses > une pommade contre les brûlures (trolamine) > un spray réfrigérant pour les traumatismes et une préparation externe à base d’anti-inflammatoire (en gel, mousse ou emplâtre) > une pommade contre les coups (par exemple : à base d’arnica) > un médicament contre la fièvre et les douleurs (paracétamol, ibuprofène) > un antidiarrhéique (lopéramide) > un antiseptique intestinal (nifuroxazide) > un médicament contre le mal des transports > un anti-acide gastrique (hydroxyde d’aluminium et de magnésium, cimétidine, pantoprazole) > un anti-nausées (métopimazine) > un médicament contre les spasmes digestifs (phloroglucinol) > une crème calmante pour les démangeaisons (hydrocortisone) > un répulsif antimoustique > un peu de coton, des pansements prêts à l’emploi, notamment hydrocolloïdes, des sutures adhésives, des compresses stériles, du sparadrap, une paire de ciseaux, une pince à épiler, quelques épingles de sûreté Si le soleil est au programme, il est évident qu’une protection solaire doit être prévue par chaque participant et adaptée à l’âge et au phototype. La trousse de vacances peut utilement s’enrichir d’un produit pour atténuer les coups de soleil. Pourquoi ne pas y glisser aussi une boîte de préservatifs ?
flammatoire local, il est conseillé de mettre en œuvre les mesures suivantes durant les 3 premiers jours : repos, surélévation du membre atteint, application de glace (3 à 4 fois par jour par séquence de 10 à 15 minutes) et compression de la zone atteinte. Si, au bout de 3 jours, les symptômes ne se sont pas nettement améliorés, il faut consulter un médecin.
> Le soleil, à consommer avec modération • Le coup de soleil ou érythème actinique survient dans les heures qui suivent une irradiation solaire importante. Il s’agit d’une brûlure induite par les rayons ultraviolets qui peut être du 1er ou du 2e degré. Dans les brûlures du 1er degré,seul l’épiderme est touché,il en résulte un érythème (peau rouge) et une hyersensibilité (douleur superficielle). La région est douloureuse et les vêtements
sont mal supportés. Dans les brûlures du 2e degré, l’atteinte est plus profonde. L’épiderme se décolle avec apparition de phlyctènes qui sont des sortes d’ampoules, puis il se desquame : la peau pèle. La couche cutanée sous-jacente,ou derme, peut aussi être touchée transitoirement. Les coups de soleil peuvent bien sûr être évités par une exposition raisonnable au soleil, en évitant les heures les plus chaudes, par une exposition progressive et en utilisant des crèmes solaires filtrantes. Demandez l’avis de votre pharmacien qui vous conseillera des produits de qualité réellement protecteurs et adaptés à votre type de peau. Lorsque vous vous êtes laissé surprendre par un soleil voilé ou un parasol trop petit, et qu’un coup de soleil vous démange, il ne reste plus qu’à mettre une crème type Biafine ou après-soleil qui va
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médication familiale
UNE TROUSSE DE SECOURS POUR L’ÉTÉ calmer la douleur et en hydratant limitera la desquamation. En cas de cloques, il ne faut pas les percer mais les recouvrir d’un pansement stérile. • L’insolation ou coup de chaleur L’insolation résulte d’une exposition de longue durée au soleil sans protection de la tête. Si l’absorption d’eau est insuffisante, la transpiration qui intervient pour lutter contre l’augmentation de température devient inefficace et l’organisme ne peut plus réguler sa température interne. L’augmentation de température de tout le corps se traduit par de la fièvre, des maux de tête, des nausées et des vomissements,éventuellement une raideur de la nuque ou des convulsions. Une dilatation des vaisseaux entraîne une rougeur et une chaleur de la face et de l’ensemble du corps. La lutte contre l’hyperthermie consiste à placer la personne à l’ombre, dans un endroit frais et aéré, à lui faire prendre une douche fraîche (l’aspirine et le paracétamol sont généralement sans effet), à réhydrater en faisant boire de l’eau froide mais non glacée. Les cas sévères nécessitent de faire appel aux secours d’urgence et d’envisager une hospitalisation.
> L’homéopathie aussi > Contusion : Arnica montana > Coup de soleil : Apis mellifica, Belladonna > Diarrhée aiguë : Arsenicum album, Carbo vegetabilis, China > Mal des transports : Cocculus indicus,Tabacum > Piqûres d’insectes : Apis mellifica, Arnica montana, Cantharis, Vespa crabo (piqûre de guêpe) > Tendinite : Ruta graveolens > Traumatisme articulaire : Arnica montana, Aconit, Belladonna Il existe aussi des spécialités homéopathiques « toutes prêtes » ; demandez conseil à votre pharmacien.
> Attention, animaux agressifs • Les piqûres d’insectes Les piqûres d’hyménoptères (abeilles, guêpes, frelons, bourdons) entraînent une forte douleur immédiate, avec une rougeur et un gonflement locaux, et de possibles signes généraux, surtout en cas de nombreuses piqûres (fatigue, vomissements, baisse de la tension artérielle, perte de connaissance). La complication la plus grave est représentée par le choc anaphylactique,de nature allergique (urticaire sur tout le corps, gonflement de la langue et du pharynx, spasmes des bronches gênant la respira-
tion, chute de la pression artérielle, vertige, vomissements), qui exige un recours médical en urgence. Si vous avez été piqué, il faut retirer le dard éventuellement présent, de préférence avec une mini-pompe, désinfecter et appliquer une crème à base de cortisone. Un antihistaminique limitera la sensation de démangeaison. Il est recommandé aux personnes se sachant allergiques aux venins d’hyménoptères de disposer d’un nécessaire à injection d’adrénaline.
“ Souvent plus de peur que de mal
la vraie aventure : > Pour anticipez les risques ! > Pour un voyage aventureux sous les tropiques, un trekking plus ou moins lointain, une expédition saharienne, la trousse de voyage « de base » doit être complétée en conséquence et de manière spécifique. En tenant compte, si nécessaire, des recommandations d’un voyagiste spécialisé et/ou d’un centre de conseils aux voyageurs. Évoquons par exemple une protection renforcée contre les moustiques (moustiquaire imprégnée d’un insecticide), une mini-pompe aspirante contre les venins, un tiretique, un antibiotique (acheté sur prescription d’un médecin), des comprimés pour désinfecter l’eau, un set de matériel à usage unique (seringues, aiguilles...), des attelles gonflables...
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• Les piqûres de serpent La vipère fait peur mais,en fait,on la rencontre rarement car elle fuit dès qu’elle perçoit des mouvements dans son environnement. Le meilleur moyen de l’éviter est donc de taper le sol avec un bâton si sa présence est suspectée. Les pantalons longs et les chaussures montantes sont aussi recommandés. Seulement 20 à 30 % des piqûres de vipères s’accompagnent de pénétration de venin. Si aucune douleur n’est ressentie et que la région piquée n’enfle pas, il n’y a pas eu d’injection de venin. Dans le cas contraire, allonger le sujet piqué, le rassurer et appeler les secours habilités à injecter du sérum antivipérin mais pas de garrot,ni d’incision de la zone piquée.
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SPORT & SANTÉ
Baignades à la mer, en rivière et en piscine
piscine rivière
mer
PAR LE DR CATHERINE FABER
En piscine, en rivière ou à la mer, les baignades font la joie des vacanciers. Pour que tous, petits et grands, en profitent pleinement, quelques précautions s’imposent.
Q
uel que soit le lieu de baignade, les risques sont multiples, et même la piscine familiale n’en est pas exempte. En mer, il faut penser aux courants qui peuvent entraîner vers le large ou aux bancs de sable entourés d’eau à marée montante. En rivière, attention à ne pas plonger sans être sûr que la profondeur est suffisante. La rencontre avec des animaux visibles ou invisibles peut avoir des conséquences désagréables pour le baigneur. Des mesures simples et des gestes appropriés peuvent éviter bien des désagréments.
Prévenir les noyades Les noyades représentent le principal
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danger des baignades. Malgré les campagnes de prévention, plus de 500 personnes en meurent chaque année. Rien que durant l’été dernier, 1 366 noyades accidentelles ont été recensées, dont un peu plus d’un tiers suivies d’un décès. Le risque peut être considérablement réduit par des mesures simples :
eaux douces ou eaux de mer, toutes sont sous surveillance > La qualité des eaux de baignade en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer fait l’objet d’une surveillance étroite, dont les résultats sont diffusés tous les ans avant l’été. Cette mesure concerne tous les lieux de baignade aménagés. Pour savoir dans quelle rivière, quel lac, quelle mer ou quelle piscine vous pouvez vous baigner en toute sécurité, consultez le site dédié du ministère de la Santé : http://baignades.sante.gouv.fr/homeMap.do
• se baigner uniquement dans des zones surveillées ; • respecter les consignes de sécurité : couleur des drapeaux sur les plages, dispositifs de sécurité des piscines privées ; • ne jamais laisser les enfants se baigner sans surveillance, même lorsqu’ils portent des brassards adaptés ; • se méfier des bouées et matelas pneumatiques qui procurent une fausse sécurité ; • apprendre à vos enfants à nager dès le plus jeune âge. Il est également conseillé de ne pas se baigner dans les deux heures qui suivent un repas copieux ni surestimer ses capacités physiques. Pour éviter l’hydrocution, une des causes de noyade, il faut rentrer progressivement dans l’eau, surtout si elle
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SPORT & SANTĂ&#x2030;
baignades En 2008 : 96,4 % â&#x20AC;&#x153; des eaux de baignade ĂŠtaient conformes
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en eau douce lorsquâ&#x20AC;&#x2122;on a une lĂŠsion cutanĂŠe. En France, les rĂŠgions les plus La mĂŠduse, Ă contempler Ă distance touchĂŠes sont la Franche-ComtĂŠ, la Champagne-Ardenne, la Bourgogne et Le port de sandales est le meilleur moyen la Basse-Normandie. est froide. Cette prĂŠcaution est particudâ&#x20AC;&#x2122;y ĂŠchapper. Comme pour les mĂŠduses, lièrement importante Ă respecter après â&#x20AC;˘ La dermatite des nageurs (ou dermaleur venin ne rĂŠsiste pas Ă la chaleur et le une exposition au soleil ou la consomtite cercarienne) se dĂŠveloppe après rĂŠchauffement rapide de la lĂŠsion permation dâ&#x20AC;&#x2122;alcool. une baignade dans des lacs contamimet de soulager la douleur. Une nĂŠs par des larves de certains Attention aux piqĂťres prĂŠcaution avant dâ&#x20AC;&#x2122;extraire parasites et survient avec Ne pas dâ&#x20AC;&#x2122;animaux venimeux ! les ĂŠpines dâ&#x20AC;&#x2122;oursin Ă la prĂŠdilection pendant les toucher aux pince Ă ĂŠpiler consiste Ă pĂŠriodes printanière et En cas de contact avec une mĂŠduse, il mĂŠduses ĂŠchouĂŠes ramollir la zone blessĂŠe. estivale. Ces larves, les faut rincer abondamment et longueCes accidents sont gĂŠcercaires, sont capables ment la zone piquĂŠe Ă lâ&#x20AC;&#x2122;eau de mer (jasur la plage, nĂŠralement bĂŠnins. Mais de traverser une peau mais Ă lâ&#x20AC;&#x2122;eau douce), mais sans la frotter elles restent au moindre doute ou si saine. Ă&#x20AC; titre prĂŠventif, les car lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠcrasement des tentacules restĂŠs venimeuses les symptĂ´mes persistent autoritĂŠs sanitaires recomdans la peau peut aggraver la douleur ou sâ&#x20AC;&#x2122;aggravent, nâ&#x20AC;&#x2122;hĂŠsitez pas mandent de prĂŠfĂŠrer la nage en et la lĂŠsion. Les tentacules visibles seĂ demander conseil Ă un profeseau profonde, de ne pas sĂŠjourner ront retirĂŠs avec prĂŠcaution Ă lâ&#x20AC;&#x2122;aide sionnel de santĂŠ, voire Ă appeler un trop longtemps dans lâ&#x20AC;&#x2122;eau, de respecter dâ&#x20AC;&#x2122;une pince. On sait que le venin est dĂŠcentre anti-poison. les zones dĂŠlimitĂŠes par la baignade et truit par la chaleur. Certains prĂŠconisent de sâ&#x20AC;&#x2122;essuyer ĂŠnergiquement dès la sordonc de le neutraliser par un ĂŠchauffeDes risques infectieux tie de lâ&#x20AC;&#x2122;eau avant de prendre sa douche. ment local, par exemple avec le bout dâ&#x20AC;&#x2122;une cigarette ou un sèche-cheveux. Les adeptes de loisirs en plein air, dont Dans lâ&#x20AC;&#x2122;eau des piscines Mais attention, cette manĹ&#x201C;uvre doit les baignades, dans les eaux des riĂŞtre rĂŠalisĂŠe avec prudence afin de ne vières et des lacs doivent aussi prendre La peau et lâ&#x20AC;&#x2122;eau des piscines ne font pas entraĂŽner de brĂťlure de la peau. Une des prĂŠcautions afin de ne pas contracpas toujours bon mĂŠnage. Ce sont le autre solution est dâ&#x20AC;&#x2122;immerger la lĂŠsion ter la leptospirose ou la dermatite des plus souvent les produits utilisĂŠs pour dans de lâ&#x20AC;&#x2122;eau chaude. On peut aussi utinageurs. le traitement de lâ&#x20AC;&#x2122;eau qui sont pointĂŠs liser du vinaigre Ă 5 %. En revanche, il du doigt pour leur caractère ÂŤ agresâ&#x20AC;˘ La leptospirose est une maladie infecest inutile de tenter dâ&#x20AC;&#x2122;aspirer le venin sif Âť, mais aussi des germes qui peutieuse acquise lors dâ&#x20AC;&#x2122;un contact avec les avec la bouche et dĂŠconseillĂŠ de dĂŠsinvent ĂŞtre introduits dans la piscine par eaux douces souillĂŠes par les dĂŠjections fecter la lĂŠsion Ă lâ&#x20AC;&#x2122;alcool. Un rĂŠpulsif le baigneur lui-mĂŞme ou dont le dĂŠvedâ&#x20AC;&#x2122;animaux contaminĂŠs. Les bactĂŠries anti-mĂŠduses (Medusyl) est disponible loppement peut ĂŞtre favorisĂŠ par le raresponsables, les leptospires, pĂŠnètrent en pharmacie. mollissement de la peau lors de la dans lâ&#x20AC;&#x2122;organisme par des plaies, des Dâ&#x20AC;&#x2122;autres animaux venimeux, qui se cabaignade. Le comportement des baiĂŠrosions de la peau ou des muqueuses, chent sous le sable ou dans les rochers gneurs joue un rĂ´le primordial dans la par la conjonctive de lâ&#x20AC;&#x2122;Ĺ&#x201C;il ou par inhalacomme les vives et les oursins, sont resprĂŠvention de ces risques : se laver tion de gouttelettes. Pour ne pas ĂŞtre ponsables de piqĂťres très douloureuses. avant de plonger dans lâ&#x20AC;&#x2122;eau, puis, Ă la infectĂŠ, il faut donc ĂŠviter de se baigner sortie, se rincer, sâ&#x20AC;&#x2122;essuyer soigneusement pour bien se sĂŠcher la peau. La frĂŠquentation des piscines est ĂŠgalement incriminĂŠe dans la survenue dâ&#x20AC;&#x2122;otites chez les enfants. Le bon sens > Respecter les interdictions de baignade. commande de lâ&#x20AC;&#x2122;interdire quand ils souf> Ne pas se baigner en eau douce en cas de plaie de la peau. frent dâ&#x20AC;&#x2122;une infection de lâ&#x20AC;&#x2122;oreille, dâ&#x20AC;&#x2122;un > Se rincer et se sĂŠcher soigneusement après les baignades. rhume ou dâ&#x20AC;&#x2122;une sinusite.
quelques messages clĂŠs
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seniors
LES SENIORS SUR LES CHE MINS DE RANDONNÉE
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Même si certaines pathologies nécessitent une visite médicale d’aptitude, aucun sport n'est vraiment interdit, et surtout pas la marche.
“ Marcher d’un bon pas
> Des kilomètres à pied bons pour la santé Diabétique, cardiaque, hypertendu, en surpoids ? Les seniors hésitent parfois à se lancer sur les sentiers de grande ou de petite randonnée, alors que cette activité sportive ne peut leur apporter que des bienfaits. Il ne s’agit pas de réaliser un marathon ni de faire une performance, chacun peut pratiquer la marche régulièrement et progressivement,à son rythme et à son pas. Au bout de
es sentiers de randonnée proposent des itinéraires variés : chemins escarpés, pentes douces,sentiers glissants, terrains sablonneux, et les excursions peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours. Pas question de renoncer en cours de route ou de faire demi-tour ! Les randonneurs doivent pouvoir compter sur une bonne condition physique et leur équipement doit être soigneusement préparé pour affronter les difficultés climatiques et environnementales, et bivouaquer en toute sécurité.
et respirer...
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Réalisée en pleine nature et au grand air, la randonnée pédestre procure un sentiment de liberté, de sérénité et contribue à un bon équilibre psychique. Ses effets relaxants sont également bien connus : elle participe à une bonne régulation du sommeil et nous apprend les règles d'une bonne hygiène de vie. Malheureusement, à partir de la soixantaine, beaucoup de personnes souffrent de pathologies chroniques et se privent de cette pratique sous prétexte qu'elle fait courir un risque pour leur santé.
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quelques mois, le cœur mieux entraîné bat moins vite, l’essoufflement à l’effort est retardé, le pouls est moins rapide et les performances de la pompe cardiaque s’améliorent. La marche a aussi des effets positifs sur le développement de la force musculaire,elle renforce le tonus postural et l’assurance du pas : les réflexes sont meilleurs et les gestes plus souples et mieux coordonnés.Vous êtes ainsi mieux protégés des risques de chute et d'ostéoporose. Chez les sédentaires menacés du diabète « gras » de la cinquantaine, les diabétologues encouragent la pratique de ce sport d’endurance car il favorise la pénétration du sucre dans les cellules et son utilisation par les muscles, et il contribue aussi à faire baisser le cholestérol.
> Une mise en condition physique Même si vous avez des milliers de kilomètres inscrits au compteur de votre podomètre, ne négligez pas une phase de préparation qui comprend un échauffement progressif systématique. Au moins dix minutes sont nécessaires pour préparer vos muscles et vos articulations
Le mal des montagnes Vos sentiers de randonnée vous conduisent parfois sur les sommets. Quels risques ? > Jusqu’à 1 000 mètres, pas de problème. > À partir de 1 500-2 000 mètres, la baisse de la pression en oxygène (hypoxie) peut provoquer des maux de tête accompagnés de nausées, vomissements, vertiges, essoufflement et œdèmes. > La redescente doit se faire sans délai pour obtenir une récupération rapide. > La montée en altitude doit toujours se faire par paliers progressifs et demande quelques jours d’acclimatation.
PRU
La randonnée pédestre est souvent considérée comme une activité de loisir, mais il ne faut pas se méprendre, ces longues promenades à pied nécessitent une bonne endurance et un bon entraînement physique.
D
PAR MARION GIRARD
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NE PAS PARTIR SEUL TENIR COMPTE DE LA MÉTÉO
mais aussi vos organes, en particulier le cœur et les poumons. Vous pouvez le compléter par un échauffement général qui consiste à effectuer des exercices qui élèvent la température du corps et le mettent en condition (saut à la corde, pompes, flexion). Les assouplissements sollicitent différents groupes musculaires par étirements successifs. Une fois la randonnée terminée, n’oubliez pas de faire des étirements et des massages relaxants pour éviter les contractures et les courbatures.
> Les bons apports nutritionnels avant et pendant Que vous soyez jeune senior ou senior « confirmé », votre alimentation doit être variée et équilibrée tout au long de l'année. Une alimentation hyperglucidique précédant votre randonnée augmente les réserves en glycogène, qui est la forme de stockage des sucres, et accroît l'endurance. La préférence sera donnée aux glucides lents type produits céréaliers et aux régimes spaghetti. Ne mangez pas trop « lourd » avant de partir et privilégiez les aliments énergétiques de digestion facile : jambon, riz, pâtes, pommes de terre. Évitez les crudi-
Randonner pour associer effort et plaisir
ATTENTION au > coup de chaleur > Le coup de chaleur survient lorsque le corps a épuisé ses réserves en eau et en sel, la température corporelle s’élève alors rapidement. Les seniors sont plus exposés à ce malaise car leurs capacités de thermorégulation sont réduites et ils ressentent mal et tardivement la sensation de soif.
Les conseils > éviter de marcher aux heures de grosse chaleur et se munir d’un chapeau ; > boire régulièrement sans attendre d'avoir soif, même si le temps est froid ; > s’asperger le corps avec des sprays pour rafraîchir la peau tout en l’humidifiant.
des aliments “ Préférer énergétiques et digestes
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tés ou les graisses susceptibles de provoquer des troubles digestifs (nausées, éructations, diarrhées). Pensez à vous alimenter régulièrement tout au long du périple avec des barres énergétiques d'encombrement minimal, (biscuits, fruits secs, pâte d'amandes), et à boire par petites quantités. Isotoniques, les boissons énergétiques pour le sport (à ne pas confondre avec les boissons énergisantes) apportent trois éléments essentiels : l’eau, les glucides et le sodium (pour compenser la perte minérale induite par la sudation). Jamais servies glacées, elles limitent les pertes hydriques, aident à soutenir les efforts de longue durée et favorisent la récupération.
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LES SENIORS SUR LES CHEMINS DE RANDONNÉE > Combiner sport et détente Qui n’a pas rencontré le marcheur ayant dépassé les 80 ans en pleine forme et qui en remontre à de plus jeunes moins entraînés ? Cependant, il faut connaître ses limites et pour ceux que rebute la marche intensive 8 heures par jour, pourquoi ne pas envisager de coupler marche et activité de détente ? De nombreux organismes proposent des formules de randonnée collective sur une semaine associant marche et une autre activité : remise en forme à la station thermale située à proximité, pêche à la ligne,cours d’arts plastiques,découverte des oiseaux ou des papillons, exploration des ressources culturelles de la région… C’est une bonne formule pour les seniors. Elle permet de récupérer entre les randonnées et d’apprécier encore plus la marche et ses plaisirs.
> Les indispensables du sac à dos Pas question d’emporter toute une armoire à pharmacie !
> Les accessoires : chapeau à larges bords ou casquette, chaussures de randonnée montantes et légères, lunettes de soleil à bords latéraux couvrants, vêtements chauds pour se prémunir contre le froid, et imperméables pour se protéger des intempéries.
SANTÉ & ENVIRONNEMENT
L’eau, un des produits alimentaires les mieux contrôlés
alimentaire eau
> La panoplie antitraumatique : sprays réfrigérants, poches de froid, pommades anti-inflammatoires, cicatrisantes et contre les coups.
PAR YVONNE EVRARD
> Les soins des pieds : pansements seconde peau pour les ampoules, adhésifs anti-frottements et protecteurs, crèmes anti-transpirantes, nourrissantes et assouplissantes.
> En vrac : produits désinfectants pour les plaies, sticks et baumes pour les lèvres, produits solaires et hydratants, répulsifs anti-insectes.
Pouvons-nous imaginer une vie sans eau ? Encore faut-il que cette eau soit de bonne qualité et ne contienne pas d’éléments nocifs tant pour la santé que pour l’environnement. À cette fin, l’eau est soumise à de multiples contrôles et à une réglementation très stricte.
N
Nous, c’est c’est le le pied pied !!
PIEDS SECS
PIEDS FATIGUES En choisissant AKILEÏNE, vous aurez choisi l’efficacité incontestée de l’expert de la podologie, du soin et de l’hygiène du pied. Résultats de la recherche pharmaceutique, les formulations AKILEÏNE font l’objet de tests d’innocuité et d’efficacité réalisés sous contrôle pharmaceutique et dermatologique.
os besoins en eau sont énormes. En France, la consommation domestique d’eau est de l’ordre de 137 litres par jour et par habitant. L’eau potable, pour 62 %, provient des eaux souterraines qui s’accumulent dans des réservoirs naturels et pour 38 % des eaux de surface (rivières, lacs, fleuves). • Le captage des eaux souterraines s’effectue à partir d’une source, d’une résurgence ou d’un forage. Les eaux de forage sont généralement de meilleure qualité car sont plus éloignées de la surface du sol. La réglementation oblige les communes à protéger les points de captage par des périmètres de protection. Le traitement des eaux souterraines n’est pas systématique et dépend de la qualité de l’eau. • Les eaux de surface sont prélevées par pompage puis systématiquement dirigées vers des usines d’assainissement où elles sont traitées avant d’être considérées comme potables. Selon la qualité des eaux brutes, les traitements pour produire « l'eau du robinet » sont plus ou
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moins complexes. Ils impliquent des procédés physiques : décantation, tamisage puis élimination des déchets et impuretés avec des filtres de plus en plus fins ; physico-chimiques : coagulation-floculation ; chimiques : oxydation (chlore et ozone), substitution d'ions (résines), neutralisation ou acidification et/ou biologiques avec des bactéries appropriées. Une fois clarifiée et affinée, l’eau est désinfectée par l’ajout de chlore en très faible quantité (équivalente à une goutte pour 1 000 litres), ce qui permet de préserver la qualité de l’eau lors de sa circulation dans les canalisations.
Le traitement des eaux usées La dépollution des eaux usées rejetées par le consommateur après utilisation ne s’effectue pas dans les mêmes usines que celles assurant la production d'eau
Protéger “ nos ressources en eau
”
potable. Les eaux usées d’origine domestique, industrielle et pluviale sont collectées dans des circuits spécifiques (égouts, collecteurs) puis épurées avant de rejoindre le milieu naturel. Les techniques d’épuration sont de même type que celles utilisées pour produire de l’eau potable mais en plus intensif. Les techniques biologiques ont une importance particulière pour éliminer les composés organiques. Les matières en suspension sont récupérées sous forme de boues qui sont traitées, incinérées ou mises en décharge… La réglementation est très stricte à ce sujet.
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TRANSPIRATION
www.asepta.com
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SANTÉ & ENVIRONNEMENT Nos usages de l’eau
Boisson :
1% Domestiques divers :
contrôles
6%
Lavage de voiture, arrosage du jardin : 6 %
Bouton de fièvre ?
Préparation de la nourriture : Bains, douches :
39 %
Vaisselle :
Linge :
Une réponse efficace et discrète !
Des contrôles multiples et rigoureux La réglementation française prévoit des contrôles officiels sous la responsabilité des pouvoirs publics à tous les niveaux du réseau de distribution de l’eau (de la source aux robinets). À ceux-ci s'ajoutent des autocontrôles sous la responsabilité des distributeurs (Véolia, Lyonnaise des eaux…). Ceux-ci sont tenus de surveiller en permanence la qualité des eaux et de tenir les résultats des contrôles à la disposition de la DDASS* (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales). Des concentrations seuils autorisées ont été établies pour un grand nombre de composés.
TRAITEMENT ULTRA DISCRET
Quels risques de pollution ? La réglementation permet de garantir une eau du robinet de bonne qualité
Quelques concentrations maximales autorisées dans l’eau destinée à la consommation humaine
Avant la sortie, LIMITE LA POUSSÉE
Si le bouton est sorti, FAVORISE LA CICATRISATION
MK 44 03/10 - GM-45
LIMITE LA CONTAMINATION SOULAGE
Bactéries : 0 g/l Arsenic : 10 µg/litre Benzène : 1 µg/litre Chlorures : 250 mg/litre Fer : 200 µg/litre Fluor : 1,5 mg/litre Mercure : 1 µg/litre Nitrates : 50 mg/litre Pesticides (tous composés confondus) : 0,5µg/litre Plomb : 10 µg/litre Sodium : 200 mg/litre Sulfates : 250 mg/litre
Sanitaires :
20 %
pour l’ensemble de la population, cependant, une pollution locale peut survenir. • Une pollution chimique chronique peut résulter d’une insuffisance des stations d’épuration, du non-respect des périmètres de protection ou du rejet d’effluents non traités par les industries. Les pollutions diffuses sont essentiellement dues aux pratiques agricoles (pollution par nitrates et/ou pesticides). Une pollution chimique accidentelle résultant du déversement de produits toxiques dans le milieu naturel peut conduire à interrompre temporairement la distribution d’eau potable. • Une pollution par des virus ou bactéries pathogènes peut survenir en cas de non-respect de la réglementation et déversement de déjections animales ou humaines à proximité d’une ressource en eau. Cependant, dans les pays industrialisés, la désinfection systématique des eaux a pratiquement éliminé les cas de pollution microbienne.
6%
10 %
12 %
et nerveux). Rare maintenant, cette maladie était surtout observée chez les enfants après ingestion d’eau ayant circulé dans des canalisations en plomb ou absorption de particules de peinture à base de plomb. Ces sources de contamination ont été interdites. Malheureusement, il en existe d’autres : pollution atmosphérique, essence, vins, cigarettes et certaines activités industrielles. Des mesures ont été prises pour abaisser au maximum les taux de plomb circulant, mais l’élimination totale paraît difficile. • Le fluor à faible dose est un élément indispensable à la santé. Il protège les dents contre les caries. Certains pays vont d’ailleurs jusqu'à fluorer légèrement l'eau distribuée. Ce n'est pas autorisé en France car, à trop forte dose, le fluor pourrait provoquer des lésions dentaires (taches colorées, dents cassantes). • Les pesticides sont utilisés dans l’agriculture pour détruire les parasites et les végétaux indésirables. La contamination provient du lessivage des sols et des végétaux traités ainsi que du ruissellement vers les eaux de surface ou souterraines. • Des médicaments peuvent être présents sous forme de traces dans des eaux de surface. Les sources de contamination sont multiples : médicaments vétérinaires éliminés avec les déjections d’animaux, fosses septiques dispersées, médicaments non utilisés jetés avec les ordures ménagères, rejets de l’industrie pharmaceutique et des établissements de soin… Les concentrations dans l’eau sont très faibles et les risques à long terme mal connus.
Plus de 1 000 sources d’eaux thermales en France
Les polluants les plus fréquents • Les nitrates proviennent des déjections humaines et animales et des engrais. À forte concentration, ils sont transformés en nitrites par l'organisme qui peuvent altérer le transfert de l'oxygène vers les cellules. L’eau du robinet représente 25 % des nitrates présents dans l’alimentation. Les 75 % restants sont apportés par des produits alimentaires tels que carotte, salade, saucisson… • Le plomb à forte dose peut causer le saturnisme (anémie, troubles digestifs
Références : C.I. Eau, Centre d’informations sur l’eau ; http://www.cieau.com
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beauté
L’ÉTÉ EN BEAUTÉ, DE LA TÊTE AUX PIEDS Pendant les vacances, le soleil, les bains de mer prolongés, les douches fréquentes, la transpiration excessive... tous ces facteurs agressent quotidiennement votre peau. Il faut donc bien préparer sa peau et, en vacances, profiter du temps libre pour l’entretenir, encore plus que d’habitude !
A
border l’été en beauté, c’est tout d’abord bien nourrir sa peau. En effet, la peau a besoin naturellement d’utiliser des vitamines pour le renouvellement des cellules cutanées (vitamine A), pour la protection contre les rayons ultra-violets (caroténoïdes, vitamine C) et pour la synthèse du collagène (vitamines B et C). La peau a également besoin d’oligoéléments (sélénium, zinc…) indispensables à la prévention du vieillissement cutané et d’acides gras essentiels (linoléique, gamma-linolénique, oléique) qui contribuent à la formation du film hydro-lipidique protecteur de l’épiderme. Tous ces nutriments essentiels pour la peau sont normalement apportés par une alimentation équilibrée et variée ou à défaut par des compléments alimentaires bien choisis, pris sur une courte période, qui permettent de renforcer les défenses de la peau au soleil.
> La peau est assoiffée Sous l’effet de la chaleur, du soleil, du sel de l’eau de mer… la peau est souvent déshydratée. La couche cornée perd de sa souplesse. L’épiderme devient rugueux au toucher, tiraille.
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Le film hydrolipidique de surface,gardien du taux d’hydratation, est altéré et n’assure plus sa fonction protectrice. La peau peut devenir très vite sèche : il suffit que l’épiderme perde 3 % d’eau sur les 13 % qu’il contient normalement !
maquillage > Lesolaire pour un effet bonne mine > Il existe de nombreux produits destinés à protéger et à sublimer son teint et ses lèvres au soleil. Le teint peut être rendu lumineux et naturel grâce à l’utilisation de poudres bronzantes qui donnent un effet bonne mine immédiat, tout en préservant la peau des rayons UV et du photovieillissement. Quant aux lèvres, dépourvues de glandes sébacées, elles sont particulièrement sujettes au dessèchement qui s’accentue sous l’effet du soleil. Il existe des gloss scintillants qui embellissent les lèvres tout en les protégeant efficacement.
Il faut donc être particulièrement attentif aux soins après-soleil qui permettent de compenser la déshydratation cutanée et aident à conserver un hâle lumineux. Ils contiennent des actifs apaisants, hydratants et nourrissants qui calment, régénèrent la peau, renforcent ses défenses naturelles et reconstituent le film hydrolipidique de surface. La nuit doit être mise à profit pour reconstituer les défenses de l’épiderme par l’application sur le visage de crèmes nourrissantes et réparatrices à base d’acides gras essentiels, de céramides, de vitamines E et F, d’huiles végétales…
> Un corps satiné La peau du corps est également très sensible au dessèchement et à la déshydratation car les glandes sébacées y sont beaucoup moins nombreuses qu’au niveau du visage. Certaines zones comme les avant-bras et les jambes sont particulièrement concernées. Pour faire peau neuve, affiner le grain de peau, éliminer les cellules mortes et stimuler le renouvellement cellulaire, un gommage léger sur une peau humide est conseillé avant l’exposition au soleil et régulièrement pendant les vacances. Pour agir contre le dessèchement,nourrir la peau et conserver plus longtemps son bronzage, une huile sèche pour le corps est le produit de beauté idéal en voyage. L’huile sèche pénètre instantanément et la peau se trouve régénérée et satinée sans sensation de gras. Le bronzage est sublimé. Autres avantages des huiles sèches, elles sont généralement multi-usages (visage, corps et cheveux) et il existe des présentations avec des nacres qui procurent un effet sublimateur du bronzage. Les huiles sèches sont à base d’huiles végétales riches en acides gras essentiels : huile d’argan, huile de pépins de raisin,
ÀM É
PAR JULIE RA YNAUD
TER I D À 20 ans, on prépare la peau que l’on aura à 40 ans ! Le soleil, un allié de la beauté, à condition de prendre quelques précautions
huile d’amande douce, huile de macadamia, huile de noisette, huile de bourrache, huile de camélia…
> Mains, attention aux taches La peau des mains est fragile et très fine, sensible aux agressions climatiques. Leur épiderme est fragile car il n’existe que très peu de glandes sébacées sur le dos des mains et les paumes n’en ont pas du tout. Mais le plus grand risque au soleil est celui de voir apparaître des taches solaires, et cela dès l’âge de 30 ans,parfois ! Ces taches sont consécutives à des dépôts de mélanine dans la peau, en réaction à des expositions prolongées ou intenses aux UV. Il ne faut donc pas oublier de mettre de l’écran solaire sur le dos des mains. Quant aux ongles, ils sont très perméables. Immergés dans l’eau,ils deviennent vite mous et fragiles. L’emploi de durcisseurs permet de les protéger. Au contraire, placés à l’air sec, ils se déshydratent rapidement et deviennent cassants. Il faut alors les renforcer avec des crèmes traitantes à base de kératine, lanoline, huile d’amande douce…
> Rester fraîche ! La transpiration est augmentée l’été, en réponse à une élévation de la température du corps générée par la chaleur ambiante, l’exercice physique… Il s’agit d’un phénomène naturel de thermorégulation de l’organisme, indispensable, qui permet de réguler la température corporelle. Contrairement à une croyance répandue, la transpiration est
quasiment inodore. Les odeurs sont le résultat de la dégradation et de l’oxydation de la sueur au contact de la peau et de la flore microbienne environnante qui peut s’en nourrir et la dégrader en composés volatils malodorants. La transpiration est particulièrement abondante au niveau des aisselles où le nombre de glandes sudoripares est élevé. Les hommes ont un système pileux plus développé et
pour garder une belle peau > Conseils en vacances > Nettoyer en douceur le visage avec un pain dermatologique ou une lotion sans rinçage. > Appliquer une huile corporelle sur le corps ou directement dans le bain. > Éviter l’eau calcaire, les bains moussants détergents. > Utiliser des gels douche après soleil, sans savon, à la fois corps et cheveux. > Ne pas laisser l’eau s’évaporer sur la peau, sécher soigneusement les espaces entre les doigts de pieds. > Ne pas porter des vêtements en fibres synthétiques, trop serrés, qui entraînent des frottements favorisant le dessèchement et les irritations. > Éviter les expositions solaires excessives.
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SOINS DU VISAGE NATURELS
beauté
L’ÉTÉ EN BEAUTÉ, DE LA TÊTE AUX PIEDS transpirent plus que les femmes. L’été, l’usage des déodorants destinés à réduire ou à masquer les mauvaises odeurs est particulièrement conseillé en complément des mesures d’hygiène élémentaires. Ils contiennent des agents antimicrobiens-bactériostatiques (triclosan, irgasan,chlorhexidine,ammoniums quaternaires…), des capteurs d’odeurs (résines échangeuses d’ions, oxyde de zinc, chélateurs…). Les antitranspirants sont à base d’astringents qui rétrécissent la taille du pore de la glande sudoripare. Préférer des formules sans alcool pour éviter les réactions de photosensibilisation. Quant aux vêtements, choisir de préférence des matières naturelles comme le coton, le lin et la soie, qui permettent les échanges d’air. L’épilation des jambes,des aisselles et du maillot est un geste complémentaire essentiel. L’exposition au soleil est à proscrire dans les heures qui suivent l’épilation.
> CONSEILS Pour avoir de beaux cheveux : > Brosser les cheveux avant de les laver. > Faire deux shampooings, le premier pour éliminer le sel, le sable et le chlore. > Appliquer un après-shampooing, le faire pénétrer en massant les cheveux et le cuir chevelu, envelopper les cheveux dans une serviette sèche et laisser poser en moyenne 15-20 minutes. > Laisser sécher les cheveux de préférence à l’air libre.
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NOUVEAU
régénération et richesse de la Grenade Bio
Le séchage des cheveux à l’air libre est préférable
> Des pieds sans callosités Dans des sandales ou des tongs… les pieds respirent enfin. Talons calleux et rugueux sont du plus mauvais effet, tout comme les diverses callosités (cors, durillons et œils de perdrix) apparues par le frottement des chaussures. Il faut donc soigner ses pieds avec des crèmes pour pieds secs, hydratantes et émollientes à base de vitamines, vaseline, urée, glycérol… pour pouvoir les montrer sans complexe. Les crèmes anti-callosités avec de l’acide salicylique permettent de réduire l’épaisseur de la peau,de la rendre souple et de ralentir la formation de nouvelles callosités. Pour délasser les pieds en fin de journée,prendre un bain de pieds aux huiles essentielles ou avec des sels de bain et appliquer une crème pour pieds fatigués. Limiter le port de chaussures occlusives à la seule durée de l’activité sportive. La transpiration excessive des pieds (hyperhydrose plantaire) affecte surtout les hommes et posent des problèmes de macération et de mauvaise odeur (bromhydrose). L’humidité constante qu’elle entraîne peut être à l’origine d’une surinfection bactérienne ou d’une mycose (pied d’athlète, eczéma de contact…). > Des cheveux brillants et soyeux Avec le soleil, l’eau de mer ou le chlore des piscines, l’été met les cheveux à rude
épreuve. Ils deviennent vite secs, fourchus et cassants. C’est un enfer pour les démêler et les coiffer. Les cheveux colorés et permanentés sont particulièrement sensibles au soleil. Les rayons UV engendrent la formation de radicaux libres nocifs pour les cellules du bulbe pileux et pour la kératine des cheveux.
Régénération active Action anti-oxydante Atténue les signes de l’âge
“ Préférer les shampoings doux
”
Les shampooings utilisés doivent ainsi avoir une action détergente la plus douce possible et un pouvoir traitant grâce à des actifs capables de compenser l’insuffisance en corps gras (huiles diverses, dérivés de lanoline, lécithines…). Ils ont aussi un pouvoir conditionneur par la présence de composants susceptibles de se fixer sur la tige pilaire afin de lisser les écailles du cheveu et de les resserrer. Les shampooings peuvent être complétés, si besoin, par un soin avant ou après shampooing. Les crèmes ou masques nutritifs sont particulièrement bien adaptés aux cheveux desséchés et abîmés. Ils sont riches en composés surgraissants, cires, lécithines et silicones. Ils rendent les cheveux plus doux, plus souples et plus brillants.
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(3)
(1)
Limiter l’application à 3 fois par jour. Limiter l’utilisation consécutive à 1 mois. (2)12h de protection sur Aedes aegypti et 10 h sur Anopheles stephensi. Hydratation des couches superficielles de l’épiderme. (4) Formulé pour minimiser les risques d’allergies.
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Tout être humain puise dans la nourriture, les éléments de sa survie. Si la nécessité d’un apport alimentaire régulier est un besoin essentiel et universel, les pratiques qui entourent cet apport ont été soumises au cours du temps à des influences socioéconomiques et culturelles qui diffèrent considérablement d’une région de la planète à l’autre. Lors d’un voyage, la découverte de nouveaux goûts est source de plaisir. Elle peut aussi occasionner des désagréments qu’un minimum de précautions doit éviter.
É
videmment, lors d’un voyage, il est possible de transporter avec soi boîtes de conserves, paquets de biscuits et rations de survie… ! Mais comme il serait dommage de se priver du plaisir de découvrir les pratiques alimentaires de la région ou du pays visité. Le « brassage des populations », la « mondialisation », le développement des « restaurants ethniques » nous familiarisent avec d’autres coutumes que les nôtres en matière d’aliments, de goûts, de recettes et d’assaisonnements. Cependant, connaître des fruits comme le mangoustan asiatique, le jujube africain ou la barbadine antillaise, fort appréciés dans leur pays d’origine,
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est une autre affaire. Être réceptif aux nouveautés n’empêche pas de se souvenir que l’alimentation est un marqueur identitaire et culturel fondamental. Les pratiques alimentaires résultent d’un ensemble d’usages, de traditions, d’interdits, de symboles qu’il est important de ne pas méconnaître sous peine d’incompréhension ou même d’offense involontaire. Cela ne doit pas conduire non plus à être imprudent. En effet, en voyage, la vigilance face à des pratiques alimentaires nouvelles est de mise car un changement brutal de nourriture peut perturber les organismes fragiles. De plus, dans des pays où l’hygiène n’est pas celle des pays occidentaux, il est préférable de prendre quelques précautions plutôt que de subir pendant plusieurs jours des troubles digestifs difficiles à contrôler.
réceptif “ Être à d’autres cultures
”
L’alimentation, un marqueur identitaire et culturel Partout dans le monde, la prise de nourriture est un acte social. C’est un moment de convivialité où se retrouvent les membres d’une communauté. Ce peut être aussi, dans un nouvel environnement, un moment permettant d’échanger et de faire connaissance. Les pratiques alimentaires peuvent cependant différer grandement d’un pays à l’autre : • la nature des aliments consommés dépend en premier lieu des ressources locales. Il est ainsi possible d’établir
MAGAZINE ÉTÉ 2010 / 45 (F) 14204 Hérouville Saint-Clair cedex • Tél : 02 31 47 15 15 • RCS Caen 306 062 944
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alimentation et voyages
conseils
Cuisine chinoise, bonne hygiène, pas de problèmes
la ciguatera > La « ciguatera » est une intoxication alimentaire qui sévit en zone tropicale (Caraïbes, océan Atlantique ouest, océan Pacifique sud et central, océan Indien) après ingestion de chair de poissons de récifs. Elle est due à une toxine, la « ciguatoxine », émise par un parasite du corail. De la chaîne alimentaire, corail, poissons herbivores… poissons carnivores (barracuda, mérou, murène), il résulte que a priori des espèces de poissons comestibles deviennent toxiques pour l’homme. Il ne faut donc pas s’improviser pêcheurs sans s’informer auprès des autochtones. Les signes d’intoxication digestifs (nausées, vomissements) et nerveux (maux de tête, démangeaisons, troubles de la sensibilité) surviennent dans les 3 à 4 heures. Ils peuvent être persistants mais sont rarement très sévères.
des cartes géographiques d’aliments consommés plus particulièrement dans certains pays ou continents. Le choix de l’aliment est aussi influencé par des facteurs sociologiques et culturels. Le niveau de vie est un critère essentiel de choix d’un aliment en fonction de son coût et de son intérêt nutritionnel. Ainsi, les céréales caloriques et peu coûteuses (blé en Europe, maïs en Amérique, riz en Asie, mil en Afrique) sont à la base de nombreux plats traditionnels. Le niveau d’éducation, la mode jouent aussi un rôle important et fluctuant : hamburger et Coca-Cola ont largement débordé les États-Unis. Des critères religieux fixant des interdits alimentaires (le porc, l’alcool…) et des modes de préparation (casher, halal) interviennent aussi : • la préparation des repas : en plus de la nature d’un aliment, chaque pays ou région du monde, a ses habitudes en matière de mode de cuisson et de modalités d’accommoder la nourriture. Il y a peu de ressemblance entre le riz
> Le glutamate de sodium* (ou glutamate monosodique) est un additif alimentaire traditionnellement utilisé dans la cuisine asiatique pour rehausser le goût ainsi que dans des produits industriels tels que chips, surimi, cubes de bouillon et soupes. Il a été accusé d’être responsable du « syndrome du restaurant chinois » (troubles digestifs, maux de tête, bouffées de chaleur ou manifestations de type allergique : éruption cutanée, crise d’asthme...). En fait, aucune étude scientifique n’a démontré de relation entre le glutamate et ces symptômes, et son usage est autorisé par les autorités de santé européennes et américaines. Le glutamate peut provoquer une intolérance chez certains sujets sensibles, mais il est inoffensif pour la grande majorité de la population et ne mérite pas la mauvaise réputation qui lui est faite. * Sodium à prendre en compte dans les régimes sans sel (chlorure de sodium).
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Le repas du soir se prend généralement vers 19-20 h en France, plus tôt en Grande-Bretagne et en Allemagne (vers 18 h) et plus tard en Espagne (vers 23 h).
Les précautions à prendre En voyage, en particulier dans des pays où l’hygiène est incertaine (Afrique, Amérique latine, Moyen-Orient, Asie), l’infection alimentaire la plus fréquente se traduit par une « turista », diarrhée et maux de ventre, gênants au quotidien mais sans conséquences à long terme. En revanche, la typhoïde et les hépatites qui sont transmises par l’alimentation ou l’eau de boisson sont des maladies graves. Afin d’éviter les bactéries, virus
ou parasites qui peuvent être présents dans l’eau locale et donc dans les aliments lavés ou préparés avec celle-ci, les aliments très chauds, bien cuits et les boissons embouteillées doivent toujours être préférés. Quelques conseils à apprendre par cœur : • Pour les produits laitiers, choisissez des produits pasteurisés et du lait bouilli. • Ne pas manger d’aliments crus ou insuffisamment cuits : viande, poisson, coquillages, œufs, salades… mais pas de problèmes avec les crustacés qui se
mangent cuits : langoustes et langoustines, crevettes, crabes (à condition qu’ils soient frais). • Les légumes et les fruits ne peuvent être consommés que si vous les lavez avec de l’eau embouteillée et/ou les pelez vous-même et les mangez aussitôt et/ou les faites cuire. • Évitez les aliments vendus dans la rue ou des endroits dont vous doutez de la salubrité ou qui ont été longtemps conservés à température ambiante. • La chaîne de froid peut être difficile à respecter dans certains pays, aussi par principe refusez tout aliment ayant été congelé ainsi que les glaces et les glaçons.
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le syndrome du restaurant chinois : mythe ou réalité ?
blanc asiatique et la paella espagnole, la cuisine chinoise rapide au wok et le tajine longuement mijoté d’Afrique du Nord. Innombrables sont les épices et condiments utilisés pour modifier la saveur des aliments. Ainsi, le galanga (Chine) est une racine proche du gingembre, les feuilles de caloupilé (Inde) ont une odeur de curry, le sumac sert à assaisonner le mouton en Turquie et les épices colombo (Antilles) sont un mélange de curcuma, de sel, de cumin et de curry ; • le mode de prise des repas est de plus en plus homogène : manger assis sur un tapis dans une tente berbère ou sur une peau de phoque dans un igloo est de moins en moins fréquent. Et si l’idée de vous mettre à genoux sur un tatami pour déjeuner à la japonaise vous rebute, rassurez-vous, user de tables et de chaises à l’occidentale est une habitude de plus en plus fréquente chez les Nippons ; • les couverts sont encore une variable : si l’usage de la cuillère est largement répandu et depuis longtemps, il n’en est pas de même de la fourchette et du couteau, qui sont absents de nombreuses tables. À savoir que les baguettes utilisées en Asie servent à porter la nourriture à la bouche mais ne doivent pas être en contact avec les lèvres afin de pouvoir être replongées dans le plat qui peut être commun à plusieurs convives. Dans de nombreux pays, on utilise ses doigts, et pas seulement pour les sandwiches. Mais attention, en Inde, il faut utiliser uniquement deux à trois doigts et uniquement de la main droite… ! • Le nombre et les heures des repas varient beaucoup d’un pays à l’autre : trois repas sont habituels en Europe et en Amérique du Nord, deux plutôt en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique du Nord et un seul dans plusieurs pays d’Afrique noire, où une grande partie de la population est sous-alimentée.
• Peler les fruits • Eviter les crudités • Cuire la viande
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PAR LE DR CATHERINE FABER
Avant d’entreprendre un voyage avec son chien ou son chat, il est important de demander conseil au vétérinaire, quelle que soit la destination choisie. Pour ne pas être pris de court, prenez rendez-vous suffisamment à l’avance.
voyages
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P
our les animaux voyageurs, trois conditions administraMal des transports et températures extrêmes tives et sanitaires sont requises par tous les pays : l’idenLes chiens comme les chats souffrent parfois du mal des transtification par un tatouage ou une puce électronique, la ports. Ce trouble se manifeste volontiers par des vomissements vaccination contre la rage et un passeport européen et une hypersalivation. Des médicadélivré par le vétérinaire. ments prescrits par le vétérinaire À côté de ces recommandations peuvent le prévenir. Il est également « universelles », certains pays, y comconseillé de ne plus nourrir l’animal pris en Europe, ont d’autres exiquelques heures avant le voyage et gences le plus souvent définies en de lui donner des repas légers dans fonction des risques sanitaires lo• Ne laissez pas votre chien ou les 48 heures précédentes. caux (1) : une prise de sang pour valivotre chat en liberté dans On n’y pense pas souvent, mais les der la vaccination antirabique, un l’habitacle. Pour voyager en toute chiens et les chats peuvent aussi traitement préalable contre l’échinosécurité, mettez-le à l’arrière du payer un lourd tribut à la canicule et coccose et les tiques, la vaccination véhicule et utilisez un harnais de aux grands froids. Pour éviter déshycontre la leptospirose… voiture, une caisse de transport dratation, coup de chaleur et lésions ou un filet de séparation. • Pour les déplacements en avion, à des coussinets par l’asphalte brûl’exception des chiens d’assistance, lant, ne laissez jamais votre animal • Ne lui laissez pas la fenêtre seuls les animaux pesant moins de dans un véhicule fermé en plein soouverte afin d’évitez qu’il ne 6 kg peuvent être autorisés à voyaleil, donnez-lui à boire régulièrevoyage la truffe au vent (risque ger en cabine, dans un sac de transment et attendez les heures les plus de conjonctivite ou d’otite). port (2). Cette règle s’applique aussi fraîches de la journée pour le propour les voyages en bateau. À noter mener. Enfin, l’hiver à la montagne, • Arrêtez-vous régulièrement pour que le Royaume-Uni et Malte n’auveillez à protéger les parties sensil’abreuver et lui faire prendre torisent pas l’entrée des chiens et bles de son corps (coussinets, scrode l’exercice. des chats par avion ou par bateau tum, oreilles) avec une crème de privé. type Biafine ou vaseline.
En voiture
• Dans le train, ils ne peuvent accéder à la voiture que si les autres passagers du wagon y consentent, sauf dans l’Eurostar où ils sont interdits. En revanche, il n’y a aucune contrainte de ce type si vous optez pour votre voiture personnelle.
Pour en savoir plus : (1) http://agriculture.gouv.fr ; http://www.vet-alfort.fr /ressources/anivoyage/ (2) http://www.aviation-civile.gouv.fr/html/oservice/animaux.html
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QUIZ
Ce magazine offert par votre pharmacien se propose de vous apporter des informations qui vous aident à vous maintenir en bonne santé. Ces informations sont-elles claires ? Oui, si vous répondez aux questions qui vous sont posées ci-dessous sur les différents sujets traités dans ce numéro. Si parmi les réponses suggérées, la solution ne vous paraît pas évidente, aidez-vous en consultant les pages indiquées sous la question.
1
Le traitement post-exposition au VIH doit être administré : ❏ a) Dans les 4 heures ❏ b) Dans les 48 heures ❏ c) Dans les 72 heures qui suivent l’exposition Réponse page 10
2
6
Le principal traitement de la diarrhée des nourrissons est : ❏ a) Un antidiarrhéique ❏ b) Un soluté de réhydratation ❏ c) Un autre lait Réponse page 24
4
Les piqûres de vipère s’accompagnent d’injection de venin dans la peau dans : ❏ a) 20 % des cas ❏ b) 50 % des cas ❏ c) 100 % des cas Réponse page 28
5
La leptospirose est une maladie qui s’attrape : ❏ a) En buvant de l’eau du robinet ❏ b) Par morsure d’un animal ❏ c) Lors d’une baignade en eau douce Réponse page 33
> Réponses :
Les diabétiques ne doivent pas faire de randonnée :
Réponse page 34
quantité de bactéries 7 Quelle est autorisée dans l’eau destinée à la consommation humaine ?
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3
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Le moustique qui transmet le paludisme est le même que celui qui transmet le chikungunya
Réponse pages 17-19
AU E UV O N
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8
Quel est l’intérêt des huiles sèches utilisées comme produit de beauté ? ❏ a) Elles pénètrent immédiatement sans donner une impression de peau grasse ❏ b) Elles peuvent être utilisées pour le visage, le corps et les cheveux ❏ c) Elles sont à base d’huiles végétales
Réponse page 40
9 Qu’est-ce que la ciguatera ?
❏ a) Une sorte de cigarette ❏ b) Une cigale africaine ❏ c) Une intoxication alimentaire
Réponse page 46 2010-043/03-2010
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1 ) a ou b - Le plus tôt possible : 4 heures c’est mieux, sinon 48 heures. - 2 ) b : faux - Le moustique qui transmet le paludisme est un anophèle. Celui qui transmet le chikungunya est un aedes. Deux sortes différentes de moustiques mais pas plus sympathique l’une que l’autre… ! - 3 ) b - Le risque principal est la déshydratation. - 4 ) a - Beaucoup moins souvent qu’on ne le croit. - 5 ) c - L’eau douce est la source de contamination la plus fréquente. Les morsures d’animaux ne contaminent pas. Elles peuvent cependant provoquer des plaies permettant l’entrée de la bactérie. - 6) b : faux – Au contraire, la randonnée est recommandée car elle favorise l’assimilation du sucre. - 7) a - L’eau du robinet ne doit contenir aucune bactérie. - 8) a, b et c - Tout est vrai… ! - 9) c - C’est une intoxication qui résulte de la consommation d’un poisson qui a lui-même ingéré un poisson intoxiqué ou un parasite du corail. - 10) a - C’est vrai à l’exception des animaux d’assistance (chien d’aveugle par exemple).
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